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  • il y a 9 heures
Lundi 24 novembre 2025, retrouvez Sophie Coignard (journaliste, grand-reporter), Sven Sers (Directeur du Programme Stratégique Énergie, Capgemini), Edouard Hourcade (cofondateur et président, Blue Capsule), Christophe Cognée (président, GSF) et Romain Dhenin (Cofondateur, Bioteos) dans SMART IMPACT, une émission présentée par Thomas Hugues.

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Transcription
00:00Bonjour et bienvenue dans Smart Impact, c'est l'émission de la transformation environnementale et sociétale de notre économie.
00:14Et voici le sommaire, c'est Christophe Cognier, le président du groupe GSF, qui sera l'invité du grand entretien tout à l'heure,
00:20le géant de la propreté des services aux entreprises et certifié Bicorp.
00:25Et puis il nous détaillera sa stratégie pour obtenir et conserver ce label.
00:30Auparavant, je reçois la journaliste Sophie Cognier qui vient de publier un livre enquête sur le carnage végétal en cours dans les forêts françaises.
00:37Comment les épargner sans renoncer à les exploiter ? Réponse dans une minute.
00:43Notre débat, il portera sur l'SMR, ces petits réacteurs nucléaires présentés comme modulaires et flexibles.
00:49On verra s'ils le sont vraiment et quel rôle ils pourraient jouer dans notre économie, dans notre décarbonation.
00:55Et puis dans notre rubrique consacrée aux startups éco-responsables, je vous présenterai Bioteos et ces purificateurs d'air qui fonctionnent grâce à des micro-algues.
01:06Voilà pour les titres, c'est l'heure de Smart Impact. Tout de suite.
01:15L'invité de ce Smart Impact, c'est Sophie Cognier. Bonjour.
01:19Bonjour.
01:19Bienvenue, vous êtes journaliste, journaliste au magazine Le Point, autrice. Vous publiez Arbres en danger, enquête sur un carnage végétal.
01:26C'est aux éditions Guy Trédaniel, votre livre. Il commence par un événement très concret.
01:32On est dans le Perche où vous vivez l'observation de quelques chaînes abattues en bord de route.
01:39Donc, vous avez une bonne réaction de journaliste. Déjà, vous vous posez des questions ?
01:42Mais je rêve même. C'est-à-dire, c'est l'époque de la reconstruction de ce qu'on appelle la forêt de Notre-Dame.
01:48Et donc, je sais qu'il y a dans le Perche, où il y a de très beaux chaînes, qu'il y en a quelques-uns qui sont destinés à la reconstruction de cette forêt.
01:59Et donc, je me prends à rêver et je me dis, bon, ça doit être ça.
02:02Et puis, il se trouve que je dois déchanter deux, trois semaines après, quand j'apprends qu'en fait, comme me dit le propriétaire de cette forêt, ça part en Chine.
02:14Les chaînes français partent en Chine.
02:15Voilà, ils partent en Chine. Qu'est-ce qu'ils viennent ? Alors là, ça, personne n'en sait rien.
02:19Et là, évidemment, mon esprit de journaliste, après le moment de sidération, disons que voilà, mon esprit de journaliste reprend le dessus.
02:30Et donc, je commence à enquêter. Je m'aperçois qu'en effet, il y a en gros, officiellement, 20% des chaînes abattues en France chaque année qui partent en Chine.
02:41Un peu plus, en fait, parce qu'il y a des voies parallèles.
02:44Et que la Chine a elle-même interdit qu'on coupe le moindre chêne sur son territoire.
02:51Donc, elle protège ses chaînes et se fournit ailleurs, notamment en France.
02:54Elle a commencé par se fournir en Russie.
02:56Et Moscou a décidé, début 2021, que c'était fini.
02:59Et donc, nous sommes devenus un pays où la Chine, comment dirais-je, fait de l'extraction coloniale et nous, on a le sourire.
03:08Et j'ai trouvé ça incroyable.
03:09Et là, à ce moment-là, j'ai contacté des experts, etc.
03:13J'ai commencé à... Enfin, je voulais faire au départ un sujet pour mon journal, simplement.
03:18Et puis, je me suis aperçue qu'il y avait des vols de bois.
03:20C'est-à-dire qu'il y avait des voleurs qui pillaient les forêts et qui envoyaient en Chine aussi.
03:25Et puis, surtout, les experts m'ont dit, mais vous savez, ma bonne dame, il y a bien pire.
03:29C'est-à-dire, ils m'ont expliqué qu'au nom de l'écologie, on abattait des arbres, par exemple.
03:36Puisque la France doit remplir ses objectifs en termes de panneaux photovoltaïques et d'éoliennes.
03:42Et que donc, pour ça, pour que l'objectif soit atteint, on installe des panneaux photovoltaïques sur des friches, etc.
03:52Formidable.
03:53Très bien. Mais au milieu de forêts, et donc, on coupe des arbres.
03:55Voilà. Notamment au pays de Giono, comme je le raconte, ce qui est quand même inouï.
04:00Et puis, j'ai découvert aussi que le milliard d'arbres promis par le président de la République,
04:06objectif qui risque d'être atteint, mais qui va impacter aussi notre bilan carbone.
04:12Or, il faut savoir que les arbres, aujourd'hui, sont notre premier poumon.
04:15C'est-à-dire que dans notre objectif de décarbonation, c'est bien gentil de faire venir des panneaux photovoltaïques.
04:20Donc, vous allez me trouver un peu obsessionnel, mais de Chine.
04:23De Chine, oui, ça c'est sûr.
04:25Mais qu'on a là des arbres.
04:27Et que les arbres, plus ils sont vieux, plus ils captent du carbone.
04:31Donc, un plan d'un milliard d'arbres, j'ai découvert qu'en gros, pour la plupart, ça consiste à faire des coupes et à replanter des arbres.
04:38Autrement dit, à diminuer la capacité nationale à pomper du carbone.
04:44Alors, il y a un paradoxe que moi, j'ai découvert avec votre livre.
04:48Selon l'inventaire forestier de l'IGN, la forêt couvre 17,6 millions d'hectares, 32% de la superficie de la France hexagonale et de la Corse.
04:58On n'a pas mis les territoires d'outre-mer là-dedans.
05:00Et en 1985, c'était 14 millions d'hectares.
05:03Bon, donc je me dis, ça va mieux.
05:05On a de plus en plus d'hectares de forêt en France.
05:08Donc, à la fois, on en a plus, mais on en a moins bien, c'est ça ?
05:11Elle est en moins bonne santé ?
05:12En fait, il y a un rapport de l'Académie des sciences qui date d'il y a à peu près deux ans.
05:17Et qui a fait vraiment le point sur la question.
05:20Et qui dit, voilà, avec le réchauffement climatique.
05:23Longtemps, le réchauffement climatique, c'était la fête pour les arbres.
05:26Parce que ça, comment dirais-je, ça les dopait un peu.
05:29Sauf que maintenant, le réchauffement climatique, ça veut dire stress hydrique.
05:33Ça veut dire sécheresse et ça veut dire paradis des parasites.
05:36Parce que les arbres sont affaiblis et que les parasites, eux, se reproduisent plus grâce à la chaleur.
05:43Plus longtemps.
05:44Et donc, il y a plus de générations chaque année.
05:46Donc, mortalité multipliée en gros par deux en dix ans.
05:51Enfin, c'est plus 80%.
05:52Donc, voilà.
05:53Donc, on a plus de superficie de forêt, mais avec des arbres en beaucoup moins bonne santé, c'est ça ?
05:57Exactement.
05:57D'accord.
05:57Et d'autre part, en moins bonne santé et qu'ils grandissent de moins...
06:03Enfin, ce qu'on appelle l'accroissement forestier.
06:05C'est-à-dire, la manière dont grandit chaque arbre chaque année est en très nette diminution aussi.
06:10Pourquoi ? Parce qu'on les coupe plus tôt ?
06:11Non.
06:12Enfin, pas que.
06:13Parce qu'ils poussent moins vite à cause du stress.
06:16À cause du stress, justement.
06:17D'accord, compris.
06:18Alors, avec ce système-là que vous avez commencé à l'évoquer, mais des coupes rases, c'est ça ?
06:23Ou des coupes ablantes ?
06:24Alors, déjà, c'est quoi ?
06:25Alors...
06:25Ça veut dire quoi ?
06:26Vous trouvez une définition ?
06:27Rien que ça, ça m'a pris...
06:28Voilà.
06:29Parce qu'effectivement, chacun a sa petite définition.
06:32En gros, on va vous dire, non, c'est plus compliqué.
06:35En gros, ça consiste à prendre une parcelle et à tout raser dessus.
06:39D'accord ?
06:39Tout raser tous les arbres à la fois.
06:41Ça endommage terriblement les sols.
06:43Et ça, les experts vous disent, les experts forestiers vous disent, en fait, un sol, ça met peut-être 100 ans, peut-être 200 ans, peut-être 300 ans à revivre comme auparavant.
06:58C'est-à-dire dans cette symbiose entre, vous voyez, toute la vie souterraine...
07:03C'est-à-dire que pour ne pas affaiblir ou appauvrir le sol, il faut laisser des arbres, ne pas tout couper d'un coup, c'est ce que je comprends.
07:09Et il faut faire ce qu'on appelle, dès qu'on peut, ce qu'on appelle de la sylviculture mélangée à couvert continu.
07:15Parce que dans mon livre, j'explique aussi qu'il y a des tas d'expériences qui réussissent.
07:18Oui, il vous reste une minute, on va prendre le temps aussi de parler de ce qui marche.
07:21Donc, voilà, quand on fait des coupes rases, on endommage le sol, on replante, mais les plants du milliard d'arbres, la plupart du temps, ils meurent.
07:32Ils meurent, pourquoi ? Parce qu'ils ne sont pas à l'ombre, puisqu'il n'y a plus d'ombre.
07:35Et comme il n'y a plus d'ombre, il y a une mortalité de 50% de ces nouveaux plants.
07:40Donc, il faut replanter dans des sols qui sont terriblement endommagés.
07:43Et donc, ce que vous décrivez dans le livre, c'est que ces coupes rases, on est dans un modèle économique qui fonctionne notamment grâce à l'argent public, c'est ça ?
07:51C'est-à-dire que c'est en partie subventionné ?
07:52Bien sûr. Au départ, le plan de relance, vous savez, dans la part du plan spécial relance après Covid, il y en avait une part pour la filière bois, ce qui est bien naturel.
08:03Et dans cette part pour la filière bois, il y en avait une partie qui était pour replanter des arbres, déjà.
08:09C'était avant le milliard d'arbres. Le milliard d'arbres est venu dans un deuxième temps.
08:12Donc, quand on dit qu'effectivement, on va replanter sur des forêts où les arbres sont morts, tout le monde vous dit, évidemment,
08:21dans l'est de la France, il y a des épicéas, comme vous le savez, qui sont dévastés.
08:26Si c'est la maladie ou un incendie, très bien.
08:28Mais il y a des critères assez larges que les pouvoirs publics ont mis en place.
08:31Et donc, effectivement, moi, je comprends parfaitement les propriétaires forestiers
08:35qui voient qu'il y a une pluie d'argent public, donc ils peuvent faire leur coupe,
08:41gagner de l'argent et être subventionnés pour replanter.
08:43Sauf que dans le bilan écologique, évidemment, on a bien compris que c'est une catastrophe et une absurdité.
08:49Il y a des solutions. Alors, vous avez effectivement parlé de cette sylviculture mélangée en couvert continu.
08:55L'expression, elle est un peu moche, absconce, mais c'est une solution.
09:00Mais les forêts sont très belles.
09:00Oui, c'est quoi ? C'est ça la compensation.
09:02C'est le plus important.
09:03Eh bien, ça consiste, il y a une association qui s'appelle Pro Silva,
09:09qui est formidable, qui existe partout en Europe.
09:13Donc, il y a une branche française qui est très active et qui gagne quand même du terrain.
09:17C'est ça le message d'espoir. Donc, ça consiste en quoi ?
09:20Des arbres d'essence différente, pas une seule espèce.
09:26Une forêt ombragée, le couvert continu, donc différents étages.
09:30Et puis, comment dirais-je, un travail forestier fin qui consiste évidemment à faire des prélèvements.
09:36Il ne s'agit pas de se prosterner devant la nature et de ne plus vouloir du tout exploiter le bois.
09:42Mais on sélectionne.
09:45La forêt se régénère naturellement.
09:48Et je cite l'exemple de la forêt de Dambar.
09:51On est dans quelle région ?
09:52On est tout près du Luxembourg.
09:54D'accord.
09:54C'est une des plus belles forêts de France.
09:56Et elle est une des plus grandes forêts privées, en tout cas.
09:59Et donc, elle est gérée par le président de Pro Silva, qui s'appelle Evrard de Turcaïm,
10:06auquel je rends hommage, parce que sa forêt non seulement est magnifique,
10:09mais elle n'a pas besoin du tout de plantations nouvelles.
10:15C'est-à-dire qu'elle est exploitée et elle continue à se régénérer.
10:18Elle se régénérait par elle-même.
10:20Mais elle est exploitée.
10:21Elle est exploitée.
10:22Donc, c'est ça.
10:22Il n'y a pas d'un côté, comment dirais-je, des zadistes échevelés
10:27qui voudraient absolument tout mettre sous cloche.
10:30Et de l'autre côté, une exploitation furieuse avec des coupes rases.
10:34Il y a cette solution intermédiaire qui marche formidablement bien
10:39et qui gagne du terrain, pas assez vite, mais qui gagne du terrain.
10:42Il y a tout un débat sur les subventions publiques,
10:47notamment aux entreprises, leur opacité, leur fléchage.
10:50Là, on pourrait avoir un fléchage beaucoup plus efficace.
10:55Cet argent public, on ne dit pas arrêtons de planter des armes,
10:57mais plantons mieux, plantons bien.
10:59Plantons mieux ou éventuellement ne plantons pas
11:01et réservons cet argent à d'autres actions pour la filière bois.
11:06Donc, effectivement, ce qui m'a beaucoup frappée en faisant cette enquête,
11:11c'est que l'argent public est fléché un peu bizarrement
11:14et que vous avez une espèce de guerre de tranchées
11:16entre, d'une part, disons-le, une sorte de lobby de toute la filière
11:22qui vend des plans, qui a des entreprises très intégrées.
11:26Elles vendent des plans, elles conseillent les forestiers,
11:29ensuite elles s'occupent des travaux
11:31et elles touchent un pourcentage sur les ventes.
11:35Et éventuellement, elles ont une entreprise de transport.
11:38Donc, vous voyez qu'elles n'ont pas tout à fait intérêt
11:40à ce que la forêt, comment dirais-je, fonctionne toute seule, si j'ose dire.
11:44Donc, vous avez eux d'un côté, de l'autre côté, vous avez des associations,
11:48notamment une association qui s'appelle Canopée Forêt Vivante.
11:53Et le dialogue entre les deux est impossible.
11:59Les Canopée Forêt Vivante, effectivement, ce sont des militants,
12:03mais ce sont des militants qui cherchent à rencontrer les parlementaires,
12:08le ministère, etc.
12:08Et vous expliquez dans le livre qu'ils sont caricaturés en activisme.
12:11En éco-théorisme, j'exagère à peine.
12:15Merci beaucoup, Sophie Coignard.
12:17Il y a encore plein de questions, mais pour avoir les réponses,
12:19il faut lire votre livre qui est passionnant,
12:20Arbres en danger, enquête sur un carnage végétal.
12:23C'est aux éditions Guy Trédaniel.
12:26Voilà, c'est l'heure de notre débat.
12:27On va parler nucléaire, les petits réacteurs nucléaires en question.
12:30C'est le débat de ce Smart Impact.
12:40On parle des DSMR, des petits réacteurs nucléaires, modulaires, flexibles,
12:45avec Sven Sers.
12:46Bonjour, bienvenue.
12:47Bonjour, merci beaucoup.
12:48Vous êtes directeur du programme stratégique énergie chez Capgemini.
12:51Et puis avec nous en visioconférence,
12:54Édouard Ourcade, qui est le cofondateur de Blue Capsule.
12:58Bonjour et bienvenue à vous aussi.
13:01Peut-être un mot de définition, Sven Sers.
13:03C'est quoi un ASMR ?
13:04En quoi il se différencie des réacteurs nucléaires classiques qu'on peut connaître ?
13:09Merci pour la question.
13:11Alors un ASMR, on va peut-être commencer par ASMR.
13:13C'est Small, Medium, Réacteur.
13:16Bon, small, petit, modular, pardon.
13:18Modular pour modularité et réacteur pour réacteur.
13:21Donc en fait, c'est un petit réacteur nucléaire qui est modulaire.
13:24Donc quand on est modulaire, c'est-à-dire qu'il se construit en plusieurs briques
13:27pour être construit et assemblé sur un seul et même site.
13:31Donc c'est vraiment, on est entrant par là, en fait, des systèmes de grande puissance.
13:35Donc aujourd'hui, c'est les EPR.
13:36Et les petites puissances, donc c'est les SMR.
13:38Et donc c'est vraiment ça un ASMR aujourd'hui, c'est un petit réacteur.
13:40Est-ce que vous diriez que c'est l'avenir de l'énergie nucléaire ?
13:43Alors c'est un avenir.
13:44C'est un avenir.
13:45Il ne faut pas mettre en concurrence les gros, les petits.
13:47Chacun a son utilité, chacun a son endroit.
13:50On a besoin des gros pour nourrir nos villes, nos industries.
13:55On a besoin des SMR pour d'autres enjeux.
13:57La proximité, par exemple, par rapport à nos industries.
13:59L'éloignement aussi par rapport à certains réseaux.
14:02Pour tout un tas de choses qui peuvent aussi être importantes pour l'industrie nucléaire.
14:06Donc on fait complémentaire.
14:08Edouard Hourcade, en quoi ils sont modulaires et flexibles, ces SMR ?
14:16Merci pour cette question.
14:17La question modulaire, ça a été dit, c'est la nouvelle manière de construire des réacteurs plus petits.
14:23Flexibles, c'est surtout lié aux nouveaux usages.
14:26Donc ça a été un tout petit peu dit.
14:28Je pense que dans le modèle des petits réacteurs, il n'y a pas simplement la taille.
14:33Alors la taille, ça aide pour le coût unitaire qui est plus petit.
14:37La facilité de construction des chantiers moins complexes, ça c'est un aspect.
14:42Mais la flexibilité, c'est surtout parce que ces petits réacteurs souvent fournissent des services que ne fournissent pas les plus grands réacteurs qui sont souvent concentrés sur l'électricité.
14:50Et les petits réacteurs permettent en général de fournir plus qu'un vecteur énergétique qui serait l'électricité.
14:56Ils fournissent aussi de la vapeur à haute température, de la chaleur sous forme d'air chaud.
14:59Et donc c'est ça qui fait leur polyvalence et donc qui permet aux industriels d'avoir d'autres usages qu'ils n'avaient pas avant avec le nucléaire.
15:12Donc remplacer le charbon et le gaz naturel typiquement pour faire de la chaleur.
15:16C'est ce que vous construisez, voulez construire chez Blue Capsule ?
15:22Pardon, excusez-moi, je n'ai pas entendu.
15:24C'est ce que vous construisez déjà, ce que vous voulez construire, comment Blue Capsule se place dans ce marché des SMR aujourd'hui ?
15:31Blue Capsule, il se distingue un petit peu, je pense qu'il est quand même unique dans son domaine.
15:37Il assemble deux technologies qui existent déjà dans le monde.
15:42Les technologies des réacteurs à haute température qui fonctionnent en Chine, au Japon et qui sont en plein essor aux Etats-Unis.
15:48Qui ont un combustible très spécifique mais je ne rentrerai pas dans ce détail-là.
15:50Et la technologie des réacteurs au sodium qui est très bien connue en France.
15:54On a été les meilleurs au monde dans cette technologie-là et on a encore notre leader.
15:57Donc nous, on a cette spécificité d'assembler des briques existantes.
16:00Donc on a un chemin pour démontrer notre technologie qui est plus court que certaines autres qui font une technologie plus disruptive.
16:08Donc dans ce chemin-là, à l'heure actuelle, on construit des partenariats industriels.
16:14Puisqu'il est hors de question, évidemment.
16:16Ce n'est pas parce qu'on a une nouvelle entreprise, une petite entreprise qu'on va se construire seul.
16:20Il faut s'associer avec des grands partenaires.
16:22Donc on a, à l'occasion du World Nuclear Exhibition, on a signé un partenariat stratégique avec Framatome,
16:27qui est le fournisseur historique du combustible de la filière,
16:30qui va nous fabriquer notre combustible très spécifique pour Blue Capsule.
16:34Et également avec Veolia pour des développements de briques technologiques.
16:38C'est deux partenariats un peu emblématiques qui sont sur notre chemin de développement.
16:42Avec effectivement, selon le dernier rapport de la Nuclear Energy Agency,
16:50il y a 127 designs de SMR dans le monde, Sven Sers.
16:55Il y a donc un foisonnement de projets, de concepts.
17:01Est-ce que ce n'est pas compliqué ça ?
17:03Est-ce que ça ne nuit pas finalement au développement commercial des SMR ?
17:06Alors moi je trouve que ça ne nuit pas, mais en tout cas ça partage une certaine énergie qui est déployée pour ces enjeux-là.
17:13Je vais rebondir juste sur le pas seul qui a été partagé juste avant.
17:17Parce qu'en fait, moi je suis partie prenante auprès de l'alliance industrielle pour les SMR auprès de la Commission européenne.
17:22Donc justement, l'objet est de réconcilier l'ensemble de ces technos pour en définir certaines qui vont être en mesure d'aboutir et d'aller plus loin.
17:33Donc plusieurs enjeux, effectivement c'est mailler la supply chain, s'assurer des compétences disponibles.
17:38Et tout ça, en fait, de le faire mène de manière coordonnée, de manière européenne.
17:42Et c'est effectivement un des enjeux qui aujourd'hui, principaux pour les SMR, c'est si aujourd'hui on veut déployer et passer à l'échelle.
17:47Il faut choisir les bonnes technologies, savoir quelles sont les bonnes compétences et savoir quelles sont les entreprises qui sont prêtes à supporter également ces nouveaux enjeux
17:56qui viennent aussi challenger un petit peu, quelque part, un ancien modèle.
17:59Parce qu'aujourd'hui, on avait ces grosses puissances qu'on savait construire et qu'on va continuer de construire.
18:05Aujourd'hui, on arrive avec des sujets d'innovation qui viennent aussi challenger un petit peu toute la filière.
18:11Et c'est extrêmement pertinent et quelque part, ça fait du bien à tout le monde.
18:14On a des personnes qui viennent de milieux autres que le nucléaire et qui viennent apporter, effectivement, une nouvelle vue, une nouvelle valeur.
18:21Et il faut emmener tout ce monde-là vers, effectivement, les enjeux de décarbonisation dont vous parlez.
18:25Qu'est-ce que ça représente pour Capgemini, ces projets-là, aujourd'hui ?
18:29Alors, nous, ça représente énormément de choses.
18:32D'abord, juste, au-delà de tout, c'est passionnant.
18:35Vraiment, c'est passionnant.
18:36Aujourd'hui, on est sur les enjeux.
18:37Donc, l'Agence internationale pour l'énergie partagée son rapport annuel cette semaine.
18:42Les enjeux de demande d'électricité, ça va être plus 40% d'ici à 2035.
18:48Donc, on a un enjeu de décarbonisation pour tenir le 1,5 degré.
18:53Et on a un enjeu d'électrification qui va grandissant.
18:56Donc, aujourd'hui, nous n'avons pas le choix.
18:57Nous devons aller vers ces grandes puissances et petites et moyennes puissances.
19:01Pour nous, ça veut dire quoi ?
19:03Ça veut dire plus d'innovation, plus d'adaptabilité, plus de flexibilité.
19:08Effectivement, être plus en mesure d'accompagner ces nouveaux porteurs, ces nouveaux entrepreneurs
19:12qui amènent aussi de l'énergie, la vie de la société.
19:14Le dernier point pour Capgemini, c'est qu'aujourd'hui, Capgemini, c'est 400 000 collaborateurs.
19:19Donc, c'est un groupe français.
19:20400 000 collaborateurs dans le monde.
19:21Donc, c'est une immense maison.
19:22Moi, je fais une petite partie de la maison.
19:23Le nucléaire chez Capgemini, c'est 2500 personnes.
19:25C'est comment on se sert aussi des autres industries.
19:29Donc, typiquement, l'auto, l'aéronautique, le spatial, qui a déjà fait du modulaire
19:34pour l'amener effectivement dans le retour d'expérience sur ces SMR.
19:38Comment on se sert de l'automobile, qui fait de la série ?
19:41Parce que c'est également, vous avez peut-être parlé, mais c'est un des enjeux.
19:44C'est arriver à faire de la série pour diminuer les coûts d'échelle,
19:48l'économie d'échelle pour ces SMR.
19:50Et comment on se sert en fait de tout ce Rex, dont dispose aussi en partie Capgemini
19:53par ces expériences clients, pour venir accompagner ces nouveaux entrepreneurs
19:56qui amènent une sacrée dynamique.
19:59Alors, justement, Edouard, on parlait de l'Europe.
20:02Est-ce que pour vous, c'est un territoire porteur
20:06ou est-ce que c'est vers d'autres continents que vous vous tournez aujourd'hui
20:09pour développer vos SMR ?
20:11Très bonne question.
20:13Je pense que c'est l'élément stratégique principal.
20:15Je pense que l'Europe a un problème de souveraineté énergétique.
20:18Je pense que ça n'a échappé à personne à l'occasion de cette guerre en Ukraine.
20:21Et je pense qu'il y a une conjonction, finalement,
20:25ces SMR, ils ont mis en lumière qu'on pouvait remplacer du gaz massivement en Europe
20:32pour plein d'usages grâce à la chaleur nucléaire.
20:35Donc, je dirais que l'Europe, c'est d'abord notre terrain de jeu principal.
20:39Évidemment, la problématique aux États-Unis, par exemple, est très différente
20:42avec le prix du gaz qui est moindre.
20:45Et je pense que l'Asie, également, cherche à faire cette mutation d'indépendance et de bas carbone.
20:54Donc, il ne faut pas oublier que les deux...
20:55Je pense que la souveraineté et le bas carbone sont deux piliers.
20:59Avec, comme toujours, quand on...
21:02C'est vrai aussi pour certaines énergies renouvelables,
21:04mais quand on parle de nucléaire aussi,
21:06il y a un enjeu d'acceptabilité sociale.
21:09Je vais vous poser la même question à tous les deux.
21:11Je commence avec vous, Sven Serf.
21:13Voilà, on se pose aussi la question, par exemple,
21:15pour la réouverture de mines de lithium,
21:17dont on va avoir un besoin urgent dans les prochaines années, prochaines décennies.
21:22Est-ce que vous, vous voyez à l'aune de...
21:26Voilà, si on démultiplie des nouveaux sites,
21:29comment vous imaginez rendre ça acceptable pour les riverains ?
21:32En fait, moi, j'aimerais tourner la question dans l'autre sens.
21:34C'est, en fait, de dire, aujourd'hui, plus 40% du fait de l'IA,
21:39de la création de data centers,
21:41du fait de nos voitures électriques, etc.
21:44Aujourd'hui, l'électrification, elle est gigantesque.
21:46Ça, c'est un premier point.
21:47Deuxième point, c'est les 1,5 de degré à maîtriser, à tenir.
21:52Ça, ce n'est pas le charbon qui va nous y faire parvenir.
21:53Mais, d'accord, mais sauf que vous dites ça à des riverains,
21:56ils disent, oui, ok, mais je voudrais bien que le réacteur,
21:58il soit à 150 km de chez moi.
22:01Alors, le SMR est une réponse.
22:02Alors, le SMR est une réponse,
22:04parce qu'effectivement, il permet d'être à proximité des villes.
22:07C'est un plus petit, effectivement, objet.
22:09qui permet d'être, oui, plus ou plus en proximité.
22:13Donc, effectivement, répond à ces questions sociétales.
22:16En revanche, on voit quand même que ça change.
22:18Ça a été partagé juste avant.
22:20Le WNE, le World Nuclear Exhibition,
22:22qui a eu lieu la semaine dernière à Paris,
22:24c'est 36 000 visiteurs cette année.
22:26C'est plus 50% par rapport à il y a deux ans.
22:29Ça a eu tous des ans.
22:30On sait qu'on voit bien qu'il y a une avancée,
22:32aujourd'hui, sociétale,
22:34dans l'acceptabilité du nucléaire, des SMR.
22:37On se rend bien compte que c'est une énergie sûre.
22:40durable, et qu'aujourd'hui,
22:41et qui n'est pas, j'insiste,
22:43ce qui n'est pas en compétition avec le solaire ou l'éolien.
22:46Le solaire ou l'éolien, c'est des énergies intermittentes.
22:49Il fait beau, il y a du soleil, ça s'allume.
22:52Il n'y a pas de soleil, ça s'éteint.
22:54Le SMR, il tourne toujours.
22:56Alors, moi, je veux dire, je suis convaincu qu'il faut du nucléaire,
22:58et je suis convaincu qu'il en faut un mix énergétique,
23:01et je vais dans le même sens que vous,
23:02ça n'a pas de sens d'opposer le nucléaire au renouvelable.
23:06En revanche, je vous trouve un peu optimiste sur l'acceptabilité.
23:09Je veux bien vous entendre,
23:10et doit vous recadre là-dessus,
23:11parce que c'est quand même une question centrale.
23:14C'est-à-dire que vous allez vous retrouver concrètement
23:16à des choix d'emplacement de sites,
23:19et donc de riverains qui vont peut-être dire
23:21« Ok, on a besoin d'électricité dans nos usages,
23:25mais je préférais que ce réacteur, il ne soit pas là. »
23:28Je pense qu'on ne peut pas éluder ce sujet-là,
23:31que ce soit pour les riverains ou pour les industriels.
23:35C'est un nouvel usage du nucléaire, c'est une évidence.
23:38Ensuite, j'aimerais attirer votre attention sur le fait
23:39qu'il y a plusieurs, dans le monde de la technologie,
23:42il y a ce qu'on appelle les micro-réacteurs.
23:44Donc un réacteur nucléaire, c'est à peu près 1000 MW.
23:46Donc il y a des micro-réacteurs qui font 1 MW.
23:49Donc pour faire l'équivalent d'un grand, il en faut 1000 petits.
23:52Donc là, dans ce cas-là, si on voulait faire l'équivalent
23:54ou démultiplier la capacité électrique,
23:56il faudrait en faire 1000 fois plus.
23:58Et il y a de l'autre côté des réacteurs qu'on appelle petits,
24:01qui sont plutôt 20 ou 30 fois plus petits que les grands réacteurs.
24:06Et du coup, si on s'intéresse aux grands clusters industriels
24:09qui ont besoin d'énergie, de chaleur,
24:10ou des grands data centers,
24:12on ne parle pas d'un déploiement aussi massif.
24:14Typiquement, en France, on a 58 dans le site nucléaire.
24:18Je pense qu'en France uniquement,
24:20si on devait viser les grands pôles industriels
24:22uniquement pour installer ce genre de réacteurs-là,
24:24on parle peut-être 20, 30 sites.
24:26On n'est pas dans les petits pains,
24:28si je prends cette analogie.
24:30On ne déploie pas massivement,
24:32en tout cas avec les réacteurs de taille intermédiaire
24:33comme Blue Capsule,
24:34on ne déploie pas massivement le nucléaire.
24:37J'ai un deuxième point là-dessus,
24:39c'est que la sûreté des petits réacteurs nucléaires
24:42est quand même beaucoup plus favorable
24:44que pour les grands réacteurs nucléaires
24:45sur plusieurs aspects.
24:47Je pense que l'autorité de sûreté nucléaire
24:49nous impose également des contraintes
24:52qui sont plus ambitieuses
24:54parce qu'on les prend très tôt dans la conception.
24:56Par exemple, pour en citer une,
24:58on nous impose de ne pas pouvoir considérer
25:01l'évacuation de la population en cas de problème.
25:03C'est-à-dire que quel que soit le problème le plus grave
25:06qui puisse arriver sur notre petit réacteur,
25:08il faut que le public n'ait pas à être évacué.
25:11Donc ce type de démarche,
25:14ou en tout cas de stratégie,
25:16fait que finalement la population
25:18est moins sollicitée
25:20qu'elle le serait si elle vivait
25:22à la proximité d'un grand réacteur nucléaire.
25:25Merci beaucoup à tous les deux
25:26et à bientôt sur Bismarck for Change.
25:28On passe à notre rubrique
25:30Prêt pour l'impact.
25:31C'est le grand entretien avec le patron de GSF
25:33Christophe Cogné.
25:39Êtes-vous prêt pour l'impact ?
25:40C'est la question que je pose chaque jour
25:42à une personnalité qui compte dans notre économie.
25:4526 minutes de grand entretien.
25:47Aujourd'hui avec Christophe Cogné, bonjour.
25:49Bonjour.
25:49Le président de GSF,
25:52entreprise fondée en 1963 par Jean-Louis Noisier.
25:5643 000 collaborateurs aujourd'hui,
25:58162 établissements en France
26:00et filiales à l'international
26:01et un chiffre d'affaires 2024
26:03de 1,380,000,000 d'euros.
26:06Ça débute donc en 1963
26:07dans un petit bureau de la rue de Trévise,
26:10dans le 9e arrondissement de Paris.
26:12Et aujourd'hui, c'est 43 000 collaborateurs.
26:15C'est quoi le fil ?
26:17Le fil conducteur ou le fil rouge de cette histoire ?
26:20C'est une vision, c'est une volonté effectivement
26:24d'un entrepreneur à l'époque qui a 27 ans
26:28constate que les entreprises externalisent
26:30de plus en plus ces métiers de service,
26:32en particulier la propreté,
26:35qu'il n'y a pas de réponse appropriée finalement
26:39à ces nouveaux enjeux.
26:41Et fort de cette vision, de ce qu'il constate,
26:45il va conceptualiser une entreprise
26:49avec des principes qui sont toujours en action aujourd'hui,
26:55qui est-à-dire si on veut apporter un service
26:57de qualité au quotidien,
26:59puisque notre prestation bien évidemment
27:00est au quotidien,
27:01elle n'est pas toujours très visible,
27:02mais elle est fondamentale.
27:04L'hygiène à la propreté,
27:05c'est quand même,
27:06on l'a vu en particulier au moment du Covid,
27:08on l'a mis en exergue,
27:09c'est quelque chose de fondamental,
27:10c'est un besoin des entreprises du quotidien.
27:12Et ça passe par l'engagement des équipes.
27:17Et le fait de capter certainement
27:20les meilleures compétences dans ces métiers,
27:24mieux les rémunérer, mieux les former,
27:26mieux les équiper,
27:27investir toujours davantage
27:28et avoir une vision de long terme.
27:30Et fort de ce concept,
27:32l'entreprise est devenue ce qu'elle est aujourd'hui,
27:34uniquement en croissance organique,
27:36ce qui est un cas unique dans notre profession.
27:37Il n'y a pas eu de croissance externe,
27:39il n'y a pas eu d'achat.
27:39Pas de croissance externe,
27:40si ce n'est à l'international,
27:41nous sommes présents aujourd'hui également.
27:43Mais pour la France, non,
27:45ce développement s'est fait uniquement
27:46par la confiance des clients
27:49que nous avons gagnés au fil de l'eau
27:51et la confiance des collaborateurs.
27:53Et puis l'histoire,
27:54cette saga GSF,
27:56finalement s'est déroulée
27:57pendant plus de 60 ans
27:59sur cette constante,
28:00sur cette politique.
28:01En gardant cette ligne.
28:02Exactement.
28:03Donc la rubrique s'appelle Prêt pour l'impact.
28:05Ce mot impact,
28:07quel sens il prend pour vous ?
28:09Quelle place il tient dans l'entreprise ?
28:12Notre entreprise,
28:14qui travaille par définition chez nos clients,
28:17là où la propreté est un enjeu stratégique,
28:20un enjeu d'image,
28:21mais aussi un enjeu de fonctionnement.
28:22Nous sommes leaders dans le milieu agroalimentaire,
28:25dans le milieu pharmaceutique,
28:26dans beaucoup de domaines,
28:29comme je le dis,
28:29où l'enjeu de propreté,
28:31d'hygiène est fondamental.
28:35L'impact, il est déjà là.
28:37Il est déjà de pouvoir continuer
28:38à faire fonctionner,
28:39apporter une qualité de service,
28:40de prestation qui permet
28:42à nos entreprises et clientes
28:44au quotidien de délivrer
28:46leurs propres prestations,
28:50leurs propres productions.
28:52La question de l'hygiène et de la propreté,
28:53elle est majeure.
28:54Elle est fondamentale.
28:55Les chaînes s'arrêtent.
28:56Exactement.
28:57Notre premier impact, il est là.
28:59Mais pour y parvenir,
29:00il y a aussi l'impact
29:01que nous sommes en tant qu'employeurs
29:04de grande dimension,
29:0544 000, maintenant plus de 50 000
29:07avec l'acquisition que nous venons réaliser
29:08dans le domaine de l'accueil aux entreprises.
29:12C'est évidemment un impact avant tout social.
29:16Mais depuis plus de 20 ans maintenant,
29:18aussi une intention à l'impact écologique,
29:20comme on l'appelait à l'époque,
29:21maintenant l'impact environnemental,
29:24avec la volonté toujours
29:25d'être aux côtés de nos clients
29:26qui se préoccupent de plus en plus
29:28et qui le faisaient déjà à l'époque.
29:30Je parle d'une vingtaine d'années
29:31de ces questions.
29:33Avec une certification Bicorp
29:36obtenue par GSF,
29:38c'était il y a un an.
29:40Alors, c'est la certification
29:42qui est sans doute la plus exigeante.
29:45Ça a demandé combien de temps
29:47et d'énergie pour obtenir le Bicorp ?
29:51Alors, si vous démarrez
29:52avec peu de ressources,
29:55enfin, j'ai peu d'expérience,
29:57c'est très difficile.
29:58En fait, c'est l'aboutissement
29:59d'une démarche,
30:00d'une forme de maturité dans ce domaine.
30:03Vous aviez pris de l'avance en quelque sorte.
30:04Exactement, nous étions prêts
30:06parce qu'effectivement,
30:08certifier une entreprise,
30:09non seulement en France,
30:10mais en international,
30:11avec ce label,
30:12ça veut dire qu'il faut déjà avoir
30:13des équipes qui sont à maturité.
30:15Et le véritable enjeu pour nous,
30:17c'est de faire que cette conscience
30:20sur l'impact que nous avons,
30:22elle doit être au plus près du terrain.
30:24Vous voyez,
30:25ce n'est pas simplement un concept
30:26au niveau d'une direction,
30:27d'une gouvernance d'entreprise,
30:28mais faire en sorte
30:29que chaque collaborateur
30:30ait conscience dans son rôle,
30:32dans sa mission,
30:32de la manière dont il peut agir
30:35pour réduire l'impact environnemental,
30:37avoir les bons comportements
30:39en termes de management, etc.
30:41C'est des sujets très centraux
30:42dans notre société aujourd'hui.
30:44Sur la partie environnementale
30:46du label,
30:49dans les métiers qui sont les vôtres,
30:51sur quel levier il faut agir
30:52pour obtenir un tel label
30:54et une certification
30:56à un niveau le plus élevé possible ?
30:58Alors, démontrer qu'on est
30:59dans une volonté constante,
31:00dans une démarche qui est structurée,
31:02qui est construite
31:03et qui implique,
31:04comme je viens de l'évoquer,
31:05toutes les parties prenantes.
31:07Mais ça veut dire des choix de produits ?
31:08Si on essaie d'être très précis
31:10et un peu concret
31:11sur les choix que vous aviez déjà faits
31:13et que vous avez accentués, peut-être ?
31:14Absolument.
31:15Ça passe par le fait
31:16d'utiliser le moins d'eau possible.
31:18En particulier, on évoquait
31:20le secteur agroalimentaire
31:22où l'eau est nécessaire
31:25pour le nettoyage.
31:26Trouver les process,
31:27trouver les techniques
31:28qui permettent, avec nos clients,
31:30non seulement d'utiliser moins d'eau,
31:32mais parfois de réutiliser l'eau.
31:34Le réemploi de l'eau,
31:35c'est utiliser des matériels
31:37que l'on va, dans certains cas,
31:41recycler
31:42et aussi réutiliser,
31:45je cherche le terme,
31:47mais limiter au maximum
31:49tout ce qui peut être vecteur de déchets.
31:53Et d'ailleurs, ça va assez loin
31:54parce que nous accompagnons nos clients.
31:56On parle de la propreté
31:58qui est le métier historique de GSF.
32:00Mais dans le même des services
32:01que nous apportons nos clients,
32:03nous avons aussi une action
32:04en termes de gestion déléguée
32:07des déchets sur site.
32:09C'est-à-dire que nos clients
32:10sont souvent un peu démunis
32:11pour savoir comment limiter
32:12le nombre de déchets,
32:14faire un tri en amont
32:15qui soit le meilleur possible.
32:16Je parle dans l'industrie,
32:17dans l'industrie pharmaceutique également.
32:19Pour que ces déchets
32:20deviennent aussi des ressources
32:21parce que c'est cet enjeu-là.
32:23Exactement.
32:23Il y a un enjeu économique,
32:24il y a un enjeu d'efficacité
32:26et puis une réglementation
32:27qui devient de plus en plus contraignante
32:28pour nos clients.
32:29Et comme nous sommes présents,
32:30je dirais 24 sur 24 sur 7
32:31sur les sites de nos clients,
32:33nous avons des équipes
32:34et des ingénieurs
32:36qui les accompagnent
32:37qui les amènent
32:38à pouvoir optimiser
32:40l'ingestion de ces déchets,
32:44le pilotage,
32:46le tri,
32:47la diminution des volumes.
32:49Donc, c'est un exemple
32:50effectivement de...
32:52Alors, ce que je comprends bien,
32:54c'est que ça vient de vous
32:54et de vos clients.
32:56C'est-à-dire que c'est
32:56ces deux pressions
32:57qui se rejoignent
32:58parce que ça peut être ça.
32:59Pour obtenir un marché,
33:01GSM,
33:01vous avez peut-être aussi besoin
33:03de montrer
33:03le fait d'être d'e-corps,
33:05ça va peut-être vous ouvrir
33:06d'autres marchés.
33:06Est-ce que vous le vivez
33:07aussi comme ça ?
33:09Oui.
33:10On travaille avec 34 entreprises
33:12du CAC 40.
33:13Donc, je dirais que
33:14l'enjeu de l'approprier
33:17et des services
33:18plus largement
33:19parce que ces clients
33:19veulent de plus en plus
33:20confier des services
33:22qu'ils ne veulent plus assumer
33:23avec leurs propres équipes
33:24pour lesquels
33:25ils recherchent
33:26des partenaires
33:28capables, justement,
33:30d'apporter
33:30ces solutions de services
33:32sur site,
33:32comme on les appelle.
33:33et qui mieux
33:34qu'une entreprise
33:35qui a une belle réputation,
33:38qui est présente
33:38au quotidien,
33:40qui a des équipes
33:40managériales
33:41qui ont démontré
33:42leur savoir-faire,
33:43qui mieux que nous
33:44pour,
33:44j'ai réassumé
33:47cette collaboration,
33:50cette structuration
33:51des services
33:52en complémentarité
33:54de ce que nos clients
33:56faisaient auparavant ?
33:57Mais ça veut dire
33:58qu'à côté
33:59de votre efficacité
34:02économique,
34:03du coût
34:04de vos prestations,
34:06à côté
34:07de la qualité
34:07du travail
34:08qui va être effectué
34:10par vos équipes,
34:11cette certification,
34:12c'est un des piliers
34:13d'un appel d'offres
34:14d'une certaine façon ?
34:16Alors,
34:16oui,
34:17cette certification,
34:19le fait qu'on ait
34:20une évaluation
34:20Ecovadis,
34:21qui est une agence
34:21de notation
34:22sur les sujets RSE,
34:25qui est très,
34:26très observée,
34:27très analysée,
34:28par nos propres clients.
34:29Et que là,
34:29vous avez depuis
34:30beaucoup plus longtemps ?
34:31Effectivement,
34:32sur lesquelles on continue
34:32à essayer de progresser,
34:34de démontrer
34:35tout ce que nous faisons
34:36dans l'omène social,
34:37environnemental
34:38et en termes
34:39de gouvernance.
34:41Et Bicorp,
34:42quelque part,
34:42la certification Bicorp
34:44vient amener
34:44une dimension supplémentaire.
34:47J'insiste,
34:47c'est de plus en plus observé
34:49par tous les clients
34:50qui sont attentifs
34:52à leur propre réputation,
34:54au choix des prestataires
34:55qu'ils emploient.
34:57Ils nous confient
34:57les clés de leur maison.
34:59Et à ce titre-là,
35:01le niveau de confiance
35:02qui doit être rétabli
35:03est important.
35:04Alors,
35:04je vais vous citer,
35:05vous êtes rentré
35:06chez GFF,
35:06je crois que vous aviez
35:07à peine 30 ans,
35:08c'est ça ?
35:08C'est ça.
35:09Tout juste 30 ans.
35:10Et alors,
35:10vous aviez cette idée
35:13en tête,
35:13on disait qu'intégrer GFF,
35:15c'était un peu
35:16comme entrer en religion.
35:17Ça s'est confirmé,
35:19d'une certaine façon ?
35:20C'est une belle religion.
35:23C'est une entreprise
35:24qui offre l'opportunité
35:25à ceux qui ont le courage
35:27de se lever tôt le matin
35:28et qui aiment les relations humaines,
35:31d'exprimer,
35:32je dirais,
35:32toutes les possibilités
35:33d'une entreprise,
35:35qui offre une entreprise
35:36de croissance,
35:37de service.
35:37et c'est une très,
35:39très belle entreprise.
35:40Elle a une très forte image,
35:42grâce à cela d'ailleurs,
35:44une grande fidélité
35:45de ses collaborateurs.
35:47La différence,
35:48par rapport à toute l'offre
35:49qui existe,
35:50c'est l'engagement
35:51des collaborateurs.
35:52Et je suis un des exemples
35:54nombreux de cette entreprise
35:56qui a permis à beaucoup de talent
35:58de s'épanouir et d'évoluer.
36:00Mais alors,
36:01si GFF,
36:01c'est une religion,
36:02vous êtes devenu pape.
36:03D'une certaine manière,
36:04oui,
36:05et j'en suis fier.
36:05Oui, effectivement,
36:06c'est une belle trajectoire
36:07sur cette dimension humaine,
36:10sur la façon dont vous avez décidé
36:12de manager une entreprise
36:15comme GFF.
36:15Quel choix vous faites ?
36:18C'est quoi votre philosophie
36:19de manager ?
36:20L'attention aux autres,
36:21le respect fondamental.
36:23Proximité,
36:25être là où nous sommes attendus.
36:28Donc,
36:28c'est des choses assez simples,
36:30mais qui doivent être démontrées
36:31tous les jours.
36:31Exemplarité est fondamentale.
36:33Et j'ai eu aussi,
36:35à titre de...
36:37de mentor,
36:38le fondateur de l'entreprise
36:39pendant de nombreuses années,
36:40qui m'a,
36:41comme il l'a fait
36:42avec toute une génération
36:43de managers,
36:45montré l'exemple.
36:45Vous disiez,
36:47il y a quelques années,
36:49nous atteindrons le milliard d'euros
36:50de chiffre d'affaires
36:51sans perdre notre âme.
36:53Bon,
36:53vous l'avez largement dépassé,
36:54le milliard d'euros
36:54aujourd'hui.
36:56C'est une question
36:57que je trouve très intéressante
36:58parce que c'est difficile
36:59de grandir à ce point
37:01sans renier
37:01les principes d'origine.
37:03ça suppose quoi ?
37:04Une attention quotidienne,
37:07une pression managériale,
37:11positivement,
37:11c'est-à-dire de la part
37:13du fondateur Jean-Louis Noisier
37:14puis de votre part aussi ?
37:16De l'exemplarité,
37:17je le répète,
37:18un modèle,
37:19un modèle auquel
37:20on est très attaché.
37:21Oui, mais quand on a des filiales
37:22à l'étranger,
37:23c'est plus compliqué,
37:23forcément.
37:24Évidemment,
37:25c'est la qualité de la relation
37:26que vous avez avec les équipes,
37:28le choix des personnes
37:29à qui vous confiez,
37:30finalement,
37:30les clés de la maison,
37:32là aussi à l'international,
37:34et puis un rapport de confiance
37:36que vous établissez.
37:37Et je répète,
37:38un modèle qui est basé sur,
37:41de par notre,
37:43j'irais,
37:44position dans le paysage
37:46économique
37:46qui suppose
37:48de l'autonomie,
37:49de la responsabilisation,
37:51de la confiance,
37:51je le répète,
37:52et c'est tout ce travail
37:54que nous faisons
37:55de compagnonnage,
37:56de formation,
37:57tout au long.
37:58On investit énormément,
37:59près de 4%
38:00de notre chiffre d'affaires
38:03est investi
38:04dans la formation
38:04à tous les niveaux.
38:06Et la promotion interne
38:07est également un exemple
38:08vivant
38:09de ce que nous apportons
38:10à des personnes
38:11qui sont prêtes
38:11à s'engager
38:12et qui nous font confiance.
38:13Ce sont des métiers
38:16qui ne sont pas forcément
38:17reconnus,
38:18qui sont même parfois
38:18stigmatisés.
38:19Comment vous luttez
38:20contre cet a priori négatif ?
38:24C'est un métier fabuleux
38:27quand on a les moyens
38:29de l'exécuter correctement,
38:32quand on a une vision
38:33de long terme
38:33et quand on s'appuie
38:35sur ce que je viens d'évoquer,
38:36sur la qualité des relations humaines,
38:38la confiance que vous avez
38:39à corps des clients.
38:40très sincèrement,
38:42j'ai à l'esprit
38:43beaucoup de trajectoires
38:44formidables
38:45de collaborateurs
38:47qui,
38:47de tous horizons,
38:49et ça,
38:49c'est aussi une vraie richesse
38:50dans ce métier
38:51à qui on donne
38:52la possibilité
38:53de grandir,
38:54de s'épanouir
38:55professionnellement
38:56dans un environnement,
38:58oui,
38:58qui est exigeant,
38:59c'est vrai,
39:00mais qui,
39:01je dirais,
39:01qui est aussi
39:01récompense
39:03ceux qui ont
39:04la capacité
39:05à se projeter
39:06dans cette activité.
39:08Mais est-ce que ça signifie
39:09que vous avez eu
39:11ou encore aujourd'hui
39:11des difficultés
39:12de recrutement parfois ?
39:14Oui,
39:14comme dans tous les métiers,
39:15peut-être plus.
39:16Il y a plein de fusteurs
39:16qui sont concernés.
39:17Absolument,
39:18c'est vrai qu'il y a
39:18un sujet d'attractivité,
39:19mais aujourd'hui,
39:20on bénéficie,
39:20GSF,
39:21vu sa taille,
39:22son histoire,
39:23bénéficie d'une réputation
39:24solide,
39:26c'est un repère,
39:27c'est une marque aujourd'hui
39:28dans la profession,
39:28en tout cas dans ses activités
39:30de service aux entreprises
39:31et ça nous permet
39:32d'attirer à nous
39:33les meilleurs talents.
39:34On les recrute en général
39:35assez jeunes,
39:36on les forme,
39:36on les accompagne,
39:37on leur promet aussi
39:38potentiellement une belle carrière
39:40et ça marche.
39:41Ce sont des métiers
39:42où on rentre dans l'entreprise
39:44le plus souvent sans diplôme ?
39:46On a des candidats
39:48qui viennent...
39:48Quand on a bientôt 50 000 collaborateurs,
39:51fortement,
39:51il y a une gamme de métiers
39:52qui est très vaste,
39:53mais les métiers,
39:55j'allais dire de base,
39:56c'est absolument pas péjoratif
39:58dans mon esprit,
39:59mais les métiers
40:00d'agent d'entretien,
40:02tous ces métiers-là,
40:03on n'a pas de diplôme.
40:04Est-ce qu'il y a des difficultés
40:06qui sont des difficultés
40:08de formation
40:10que vous êtes obligés
40:11de proposer à vos salariés
40:13dès le début finalement
40:14pour qu'ils s'intègrent
40:15à une entreprise,
40:16pour qu'ils soient efficaces ?
40:17Tout dépend du niveau
40:19auquel vous recrutez
40:20vos collaborateurs.
40:22On a des profils
40:23de toute nature,
40:24de tous horizons,
40:25d'expériences,
40:26de tout âge.
40:26Et ça,
40:27c'est une vraie richesse
40:28de ce métier.
40:30On va surtout s'attacher
40:31à comprendre
40:32quelle est la personnalité,
40:34est-ce que c'est quelqu'un
40:34qui a un savoir-être,
40:36une personne qui a un savoir-être,
40:37des comportements
40:38qui sont en adéquation
40:39avec ce que l'on veut offrir
40:40comme service.
40:43Pas seulement dans le domaine
40:44de la propreté,
40:45mais aussi de plus en plus
40:46de services sur site.
40:47Donc, la notion comportementale
40:49est fondamentale.
40:50Et après,
40:50on va accompagner,
40:51on va former ces équipes.
40:53À ce titre,
40:54on peut considérer
40:54qu'on est vecteur d'intégration,
40:56de promotion sociale,
40:58d'ascenseur social,
40:59comme on dit aujourd'hui,
41:00qui est très important.
41:01et c'est aussi très riche
41:03et très intéressant,
41:04comme dans notre vision.
41:05On parle d'impact,
41:06mais là,
41:07je peux vous assurer
41:08qu'on a un impact
41:09dans la durée
41:10qui est tout à fait significatif
41:12et parfois sous-estimé.
41:14– Un impact social et sociétal.
41:16– Complète.
41:16– Avec une diversité naturelle.
41:20– Évidemment.
41:22– Justement,
41:22parce que vous...
41:23Mais est-ce que c'est vrai,
41:24par exemple,
41:24pour les questions de genre ?
41:26Est-ce qu'il y a autant d'hommes
41:26que de femmes ?
41:27Est-ce que vous devez intégrer
41:29ces objectifs-là ?
41:30Ou est-ce que finalement,
41:32la diversité de recrutement
41:33fait que ce n'est pas un souci,
41:35ce n'est pas une question chez GSM ?
41:37– Ce n'est pas une question.
41:39Ça se fait assez naturellement
41:40parce qu'on a autant que de femmes,
41:43je veux dire,
41:43à différents postes,
41:44peut-être pas encore suffisamment
41:46des postes à haute responsabilité.
41:49Et on y travaille,
41:49bien évidemment,
41:50ça fait partie des sujets.
41:51parce qu'historiquement,
41:53c'est un métier plus masculin.
41:56Mais ce n'est pas...
41:57Je dirais que ce n'est pas...
41:59On est attentif
42:00à surtout
42:02à ce que nos managers
42:03et les bons comportements,
42:04145 nationalités
42:06parmi nos collaborateurs,
42:08tous horizons,
42:09je le répète,
42:10mais ce n'est pas un sujet
42:10à partir du moment
42:11où vous avez les bons comportements.
42:13Et vous formez vos équipes
42:14à avoir les bons comportements.
42:16Et vous voyez au contraire
42:17qu'on arrive à obtenir
42:19de nos équipes un engagement.
42:22Moi, j'en suis toujours stupéfait,
42:24je dirais,
42:25de voir à quel point
42:25quand vous apportez l'attention,
42:28les moyens,
42:29la formation,
42:30vous avez en réponse à cela
42:34beaucoup de très belles choses.
42:37Et si GSF en est là aujourd'hui,
42:39c'est en partie
42:39et certainement surtout grâce à cela.
42:42Alors vous disiez,
42:43ce sont des métiers
42:44que les salariés de vos clients
42:47ne voient pas forcément à l'œuvre.
42:48On est souvent dans cette question
42:49d'horaires décalés.
42:50C'est une vraie question d'ailleurs,
42:51parce que ça veut dire
42:53des temps de transport
42:55qui sont parfois compliqués
42:56pour vos salariés,
42:58ça veut dire des débuts de mission
42:59qui peuvent être très très tôt le matin
43:01ou même au milieu de la nuit.
43:02Comment vous essayez
43:03de les accompagner
43:04face à ces difficultés-là
43:06qui sont intrinsèques
43:06d'une certaine façon ?
43:08Effectivement,
43:09il y a cette question
43:10qui a toujours existé
43:11du décalage,
43:12des horaires fractionnés.
43:14Alors le fait d'avoir aujourd'hui
43:15l'attaque que nous avons
43:16nous permet de compléter
43:17des horaires,
43:18d'avoir des personnes
43:19qu'on peut employer
43:19à temps plein.
43:20Nous travaillons
43:21avec certains de nos clients
43:22à avoir une prestation
43:24qui est plus sur une,
43:27on va dire,
43:28pas d'horaire,
43:29pas de coupure,
43:31de travailler plutôt
43:32en horaire en journée.
43:34Oui, c'est à fait.
43:35Faut-il que cela
43:35se soit accepté ?
43:37Mais c'est des solutions...
43:38C'est parfois compliqué,
43:40mais en fait,
43:40c'est juste un changement
43:41d'état d'esprit aussi.
43:42ça dépend des entreprises
43:43et des clients,
43:44mais nous ici,
43:45ça ne nous gêne pas
43:47de voir passer
43:48d'un prestataire extérieur
43:51qui vient par exemple
43:52récupérer les poubelles
43:53en journée,
43:54ça ne posera pas de problème.
43:55Voilà,
43:55il faut le construire
43:55avec son client
43:56et c'est effectivement
43:59quelque chose
44:00qui permet d'avoir
44:01une vie plus simple,
44:02meilleure pour nos collaborateurs
44:04qui sont dans la propreté.
44:07Ce n'est pas encore
44:07dans les mentalités.
44:0840% de l'activité
44:10dans les pays nordiques
44:10se fait sous cette forme-là.
44:12Dans vos métiers ?
44:13Oui, bien sûr.
44:14Donc, on a encore
44:15du chemin à parcourir.
44:16Mais à combien, à nous ?
44:18C'était assez faible,
44:19je dirais, 5-10%.
44:20Vous avez des grands
44:20d'ordre public
44:22qui essayent de pousser
44:23dans ce sens-là,
44:24mais il y a un vrai travail
44:25de fond à continuer
44:26de faire.
44:28Et ça, c'est vous
44:28qui devez le faire ?
44:29C'est-à-dire,
44:30c'est vous qui devez
44:31convaincre vos clients
44:32de certaines façons ?
44:33Oui, c'est à nous
44:34de leur montrer
44:35que ce n'est pas simple,
44:36mais que c'est possible
44:37à partir du moment
44:37on le fait ensemble.
44:39Voilà.
44:39Et c'est pour le bien-être
44:40de tous.
44:41Et en particulier,
44:42la question des ressources
44:44se posera dans les métiers
44:46de service en général.
44:47Trouver les bons profils
44:49et les amener
44:51à rendre le service attendu,
44:53ça passe par un accompagnement
44:54pour lequel on n'aura pas
44:56forcément toujours
44:57les bonnes ressources.
44:58Donc, tout le monde
44:59a intérêt finalement
45:00à investir sur ce sujet.
45:01Pour le bien-être
45:02des collaborateurs
45:03chez le client,
45:04ça ne vous a pas échappé
45:05qu'aujourd'hui,
45:06les grands donneurs d'ordre
45:07essayent de faire revenir
45:08les collaborateurs sur site
45:09qui parfois s'en étaient
45:10éloignés avec le télétravail.
45:14Et l'enjeu de la qualité
45:15de l'environnement de travail,
45:17on parle là aussi d'impact,
45:19côté client,
45:20n'est pas à sous-estimer.
45:22Nous accompagnons des clients
45:24dans les solutions de service,
45:25non seulement la propreté,
45:27on parle de l'accueil,
45:28on parle des petits,
45:30de la manière dont on va gérer
45:31les irritants sur site,
45:32la petite maintenance,
45:33tous les petits services finalement.
45:34C'est un ensemble de choses
45:36que vous pouvez piloter
45:37pour lesquelles le client
45:38attend de votre part
45:39effectivement les bons comportements,
45:41les bonnes attitudes
45:41pour faire revenir au bureau,
45:44pour faire revenir les collaborateurs
45:45qui parfois ont un petit peu
45:47de difficulté à revenir.
45:48Je reviens sur ces horaires décalés.
45:52Est-ce qu'il arrive souvent
45:53qu'il y ait certains
45:54de vos collaborateurs,
45:56de vos salariés,
45:56qui finalement arrivent
45:58au travail sans avoir pris
46:01de petits déjeuners
46:02sans avoir mangé le ventre vide ?
46:04Est-ce que vous intégrez ça
46:05finalement à votre politique RH ?
46:08Alors, ça arrive.
46:09Nous avons mené des actions
46:10dans un certain nombre de régions
46:12sur la possibilité
46:16d'apporter des fruits secs
46:19avant la prestation.
46:22Et on a aussi une politique
46:23d'échauffement
46:23avant la prise de poste
46:25pour limiter...
46:25D'échauffement physique ?
46:26Oui, oui, quelques minutes
46:28avant la prise de prestation.
46:29On travaille sur tous ces sujets-là
46:31pour qu'effectivement
46:33nos collaborateurs
46:34puissent travailler
46:36dans de meilleures conditions
46:38quand ils n'ont pas
46:39la possibilité effectivement
46:40de le faire autrement.
46:43Mais le complément alimentaire,
46:45oui, je sais qu'on l'a développé.
46:46D'ailleurs, on avait été récompensés
46:47pour cette initiative
46:48à l'époque par l'IDEX,
46:51qui est l'Association
46:52des responsables
46:53de services généraux.
46:56Donc, tout ce qui peut permettre
46:58effectivement à nos collaborateurs
46:59de se sentir bien
47:00dans ce qu'ils font,
47:01on se doit d'y être attentif.
47:04Intuitivement, je me dis,
47:05vous n'êtes pas concerné
47:06par le développement
47:09de l'intelligence artificielle.
47:10Enfin, voilà,
47:10c'est des métiers de service.
47:13Est-ce que malgré tout,
47:15vous intégrez l'IA
47:16dans un certain nombre
47:17de processus
47:18de fonctionnement de GSF ?
47:20On ne pourra pas échapper
47:22à l'usage de l'IA.
47:24Le tout, c'est de bien l'utiliser.
47:27On commence aujourd'hui.
47:28On est également leader
47:29dans l'étouage des aéroports.
47:31Donc, il y a une question
47:33de gestion des flux,
47:35de mettre les bonnes personnes
47:35au bon endroit
47:36en fonction des aléas
47:37qu'on peut imaginer.
47:39Dans cette activité,
47:40c'est un exemple,
47:40il y en a d'autres,
47:41où l'intelligence artificielle
47:43permet d'optimiser,
47:44d'améliorer l'efficacité
47:46de nos ressources,
47:48de la gestion.
47:49Et puis, dans tout le back-office,
47:50oui, l'intelligence artificielle
47:52va nous permettre
47:52de gagner en productivité
47:56pour mettre plus de moyens
47:57là où il faut les mettre.
47:58Est-ce que ça transforme les métiers
48:00ou est-ce que ça en supprime certains ?
48:02Non, ça n'en supprime pas.
48:04Parce qu'il y a des secteurs
48:05où ça...
48:05Oui, certainement,
48:06mais dans des métiers
48:07qui sont des métiers de service
48:08et des métiers manuels,
48:10je le vois plus
48:11comme une injonction,
48:12comme un complément
48:14à l'efficacité des services,
48:16mais le besoin de service
48:17ne va pas disparaître.
48:19Il est important,
48:20il est même de plus en plus attendu
48:21dans beaucoup d'endroits,
48:24dans beaucoup d'environnements.
48:26Et c'est d'ailleurs pour ça
48:27qu'on est assez optimiste
48:28pour l'avenir
48:29de nos métiers de service
48:30en entreprise.
48:32Vous n'imaginez pas
48:33des robots intelligents
48:34remplacer vos salariés ?
48:35Il y a des endroits
48:35où c'est possible,
48:36mais ce n'est pas
48:38une tendance majeure
48:40d'un secteur comme le vôtre ?
48:42La robotique pour l'instant
48:43ou la co-botique,
48:45c'est plus quelque chose
48:46qui est anecdotique
48:48à ce stade.
48:49Il est clair que dans quelques années,
48:51il faudra davantage intégrer.
48:52On le voit chez Amazon,
48:53on le voit dans beaucoup d'endroits
48:55où il y a des tâches répétitives.
48:56Le robot commence
48:57à être de plus en plus présent.
48:59Dans notre activité,
49:00qui est encore une fois
49:01de service,
49:03on ne remplace pas
49:03l'intelligence humaine
49:05et la sensibilité,
49:06les gestes qui font la différence,
49:07c'est un peu notre moto.
49:09Et on va plus travailler
49:12à former l'humain,
49:13à lui donner les moyens
49:15de s'appuyer
49:16sur les outils.
49:18Et GSF a toujours été
49:19en avance sur ces sujets-là.
49:20Donc, nous,
49:21notre enjeu,
49:21c'est de continuer
49:22à rester en avance
49:22et de faire que l'union
49:24ou la complémentarité
49:25entre l'homme
49:26et la machine
49:27soit la plus efficace possible
49:28pour le bénéfice des clients.
49:31Vous disiez tout à l'heure,
49:32on est maintenant
49:33quasiment 50 000 collaborateurs
49:35parce qu'il vient d'y avoir
49:36une acquisition,
49:36c'est ça ?
49:37Alors, pour la première fois,
49:38nous venons de faire
49:38une acquisition
49:39non pas sur notre activité historique
49:41et la propreté,
49:42mais bien pour compléter
49:43ce que nous apportons
49:44d'ores et déjà
49:45dans le domaine des services
49:46sur un métier
49:47qui est très particulier.
49:49C'est un métier de niche
49:50mais qui demande
49:51là aussi
49:52une véritable expertise
49:53qui est le métier
49:54de l'accueil
49:55et de l'événementiel
49:56en entreprise.
49:57Et nous avons fait
49:58l'acquisition du leader
49:59en France,
50:01le groupe Ithac,
50:02plus connu
50:03par son nom commercial
50:05qui est Pédélope.
50:06l'agence Pédélope
50:08et il y a
50:09une vraie complémentarité
50:10entre ce que nous faisons
50:12déjà chez nos clients
50:12les uns et les autres
50:14et puis
50:14une offre de services
50:16plus complète.
50:18L'accueil,
50:18c'est stratégique.
50:20La propreté,
50:20on vient de le voir également
50:22et tous les métiers
50:23connexes
50:23qui peuvent venir
50:24autour de cela.
50:25C'est une offre
50:26que l'on est en train
50:27de combiner.
50:29On se connaissait déjà
50:29bien sûr
50:30depuis un certain temps.
50:31Vous aviez déjà
50:31travaillé ensemble
50:32sur un certain nombre
50:33de clients
50:35et assez naturellement
50:36cette convergence
50:37a beaucoup de sens.
50:38En tout cas,
50:39elle intéresse beaucoup
50:39nos clients.
50:40Merci beaucoup
50:41Christophe Cogné
50:42et à bientôt
50:43sur Bsmart for Change.
50:45On passe tout de suite
50:45à notre rubrique
50:46Startup et Innovation.
50:47Smart Tidies
50:55avec Romain Dénin.
50:56Bonjour.
50:56Bonjour.
50:57Bienvenue.
50:57Vous êtes le cofondateur
50:58de Biotheos,
50:59l'un des lauréats
51:00du concours
51:01Move with Manuton.
51:02On en parlera
51:03dans un instant.
51:04Biotheos,
51:04on l'a créé en 2021
51:05avec Romain Baeux
51:07et avec quelle idée
51:08c'est quoi Biotheos ?
51:09Chez Biotheos,
51:11c'est assez simple.
51:11Ce qu'on fait,
51:11c'est qu'on améliore
51:12la qualité de l'air
51:13des espaces intérieurs
51:14avec des micro-algues.
51:16On a développé
51:17une technologie brevetée
51:18autour des algues.
51:19On met en relation
51:20des polluants
51:20qu'on retrouve dans l'air.
51:21Avec ces algues,
51:22ces algues vont se développer
51:23grâce aux polluants
51:24pour ensuite ressortir
51:25de l'air plus pure.
51:25D'accord.
51:26Alors c'est quoi ?
51:27C'est un purificateur ?
51:29C'est une machine ?
51:30C'est quelque chose
51:31qu'on pulvérise ?
51:32Comment ça marche ?
51:32En fait, l'idée,
51:33on a commencé dans les métros.
51:34On s'est rendu compte
51:35que la qualité de l'air
51:36dans les métros
51:36était un vrai enjeu
51:37de santé publique.
51:39Et donc,
51:39on a commencé dans les métros
51:40avec des machines
51:41qui font 2m30 de haut,
51:4280cm de large
51:43avec cette technologie
51:44à l'intérieur.
51:45Et ensuite,
51:45on a miniaturisé ça
51:46pour mettre...
51:47On a miniaturisé
51:48cette technologie
51:49pour mettre ça
51:49dans des espaces tertiaires.
51:50D'accord.
51:51Typiquement dans des bureaux,
51:52dans des cafétérias,
51:53dans des hauts d'accueil
51:54d'entreprise.
51:55D'accord.
51:55Et donc,
51:55ça capte l'air ambiant,
51:57ça le filtre en quelque chose ?
51:59Oui, exactement.
51:59Grâce à ces micro-algues,
52:00c'est ça ?
52:00Mais naturellement.
52:01C'est par rapport
52:02à des filtres classiques
52:02qui vont être plutôt
52:04des filtres mécaniques
52:05qui vont capter la pollution
52:06mais qui vont,
52:07sans la détruire,
52:08nous, en fait,
52:08les micro-algues
52:09vont consommer ces polluants
52:10pour se développer.
52:11Et donc, en fait,
52:12c'est un filtre
52:12qui est entièrement renouvelable.
52:14C'est d'ailleurs,
52:14justement,
52:15ce qu'on fait,
52:15c'est que les micro-algues
52:16qu'on développe,
52:17on les transforme ensuite
52:19en fertilisants.
52:20Donc là,
52:20ça, c'est un fertilisant, ça ?
52:22Exactement.
52:22Alors, je peux l'utiliser comment, ça ?
52:24C'est marrant,
52:25j'ai un petit fertilisant dans la main.
52:26Je suis en train de le montrer
52:27sur la mauvaise caméra.
52:28Voilà, le fertilisant.
52:29Alors, comment on s'en sert ?
52:31En fait, c'est un pulvérisateur.
52:33C'est que directement
52:33auprès de la machine,
52:34on a un petit tiroir,
52:35on appuie sur le tiroir,
52:36on sort un robinet,
52:37on se sert
52:38et ensuite,
52:39on le remet dans les plantes.
52:39D'accord.
52:40Donc, ce qui nous permet
52:40d'avoir un filtre
52:41qui est entièrement renouvelable
52:42et de limiter également
52:44énormément la maintenance
52:45de nos machines.
52:46D'accord.
52:46Alors, avec différents modèles,
52:48différentes tailles de modèles,
52:49c'est ça,
52:49Oxylone Urban,
52:50Oxylone S, etc.
52:51Exactement.
52:51C'est en fonction des espaces
52:53dans lesquels on peut les déployer,
52:54c'est ça l'idée ?
52:54C'est exactement ça.
52:55C'est qu'on a le Urban,
52:56maintenant qui s'appelle 1400,
52:58qui se déploie principalement
52:59dans des zones plutôt de métro.
53:01Aujourd'hui, il y a le métro de Lille
53:02qu'on va installer
53:03avec 14 machines d'ici 2027.
53:05Et après, on a vraiment
53:06la gamme plutôt tertiaire
53:07qui se développe énormément aujourd'hui.
53:09On a plus de 40 entreprises
53:10avec qui on travaille.
53:11Oui.
53:12Avec une levée de fonds annoncée
53:13l'an dernier
53:14d'un million 200 000 euros.
53:16L'objectif, c'est quoi ?
53:18C'est de travailler,
53:19d'investir en recherche
53:20et développement encore ?
53:21C'est de travailler au contraire
53:23sur la partie commerciale, business ?
53:27Ce qu'on a fait grâce
53:29à cette levée de fonds,
53:30c'est qu'on a pu finaliser notre process.
53:31Parce qu'on a un process
53:32qui est hardware
53:33où il y a pas mal de développement.
53:35Et également,
53:36on a utilisé cette levée de fonds
53:39pour financer aussi
53:39tout le côté data.
53:41C'est que c'est très bien
53:41de purifier l'air,
53:42mais il faut également
53:42prouver à nos clients
53:43ce côté où on a purifié l'air,
53:45le avant, le après.
53:46Et donc, on a investi
53:47un peu plus dans le côté data
53:49pour prouver ce ROI
53:50à nos clients.
53:51Et aujourd'hui,
53:51on a une solution
53:52qui a fait des épreuves
53:54sur le marché.
53:55Mais là, maintenant,
53:56on attaque vraiment
53:57le côté business,
53:58le côté commerce
53:59où là, aujourd'hui,
54:00on a commencé
54:01à commercialiser depuis mars.
54:02D'accord.
54:02Donc, c'est tout récent
54:04et vous êtes donc
54:04l'un des lauréats
54:05de ce concours
54:06Move with Manutan.
54:08On avait reçu ici même
54:10le patron de Manutan
54:12qui tient vraiment
54:13à ce concours.
54:15Qu'est-ce que...
54:15Alors, ça vous permet
54:16d'être invité ici,
54:17mais qu'est-ce que ça change
54:18pour vous
54:19un tel soutien de Manutan ?
54:21Nous, ce que ça représente,
54:22c'est déjà pour la petite histoire,
54:24c'est que Move with Manutan,
54:25c'est la deuxième fois
54:26que je postule.
54:28La première fois,
54:28ils ne m'avaient pas reçu
54:29tout simplement
54:31parce qu'on n'était pas
54:32assez matures.
54:33Et donc là,
54:33ce qui a changé cette année,
54:34c'est vraiment
54:34la maturité de la société,
54:37le côté business,
54:37comme je le disais,
54:38qui est vraiment présent.
54:39Et donc,
54:40ce qui leur a permis
54:41d'avoir plus confiance
54:42en Bioteos.
54:44C'est un bon signe
54:45pour vous aussi.
54:46Exactement.
54:46C'est ça,
54:47je comprends ça
54:48dans ce que vous dites.
54:48Et aujourd'hui,
54:49un leader comme Manutan
54:51qui nous accompagne,
54:52pour nous,
54:52en plus de ça,
54:53c'est le côté mentorat,
54:54être accompagné
54:55par des gens
54:55qui ont de l'expérience
54:56sur le côté business,
54:57le côté commerce,
54:58où aujourd'hui,
54:59notre société,
55:00avec mon associé,
55:01on est tous les deux
55:01ingénieurs de base,
55:03mais je m'améliore constamment
55:04sur le côté commerce
55:05parce que je suis
55:06le commercial de la boîte,
55:07mais j'ai besoin justement
55:08de gens qui ont de l'expérience
55:09dans le B2B
55:10justement pour me faire progresser.
55:11Donc,
55:11c'est un peu ça
55:12qu'on recherchait
55:13chez MOUV,
55:13vous mettez le temps.
55:14C'est vraiment ce côté
55:15où il nous accompagne
55:16à aller plus loin
55:17pour cette partie commerciale.
55:20Avec quels objectifs,
55:21à moyen,
55:22à long terme,
55:24l'industrialisation,
55:25le passage à l'échelle,
55:26j'imagine,
55:27peut-être d'autres marchés
55:29que la France ?
55:29Comment vous voyez
55:30les cinq prochaines années ?
55:31Alors,
55:32les cinq prochaines années,
55:32donc déjà aujourd'hui,
55:33on a déjà commencé
55:34à industrialiser.
55:36On est avec un industriel local
55:37en France
55:38qui nous permet
55:39de faire du 50 machines
55:40par mois.
55:42Ensuite,
55:42on a déjà commencé
55:43à faire un peu
55:44d'international.
55:45On est présent aujourd'hui
55:45au Luxembourg.
55:47On commence également
55:48à avoir des discussions
55:49avec la Belgique,
55:49la Suisse,
55:50où on commence à avoir
55:51des sociétés sur place
55:51qui s'intéressent
55:52à nos solutions.
55:53Donc,
55:54d'ici cinq ans,
55:55en tout cas,
55:55c'est qu'on devienne
55:55un leader européen
55:56sur tout ce qui est
55:57qualité de l'air
55:58dans les entreprises.
55:59Merci beaucoup,
56:00Romain Desnins
56:01et bon vent à Biothéose.
56:03Voilà,
56:03c'est la fin de ce Smart Impact.
56:05Je voudrais remercier
56:06Nathalie Croizet,
56:06la coordinatrice éditoriale,
56:08Alexis Mathieu,
56:09en charge de la production
56:12au son.
56:14Belle journée
56:15sur BeSmart for Change.
56:17Salut !
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