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  • il y a 5 heures
Regardez Les auditeurs ont la parole avec Antoine Cavaillé-Roux du 31 octobre 2025.

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00:0012h30, 14h, RTL midi, les auditeurs ont la parole, avec Antoine Cavallero.
00:08Et oui, vous avez la parole, mais d'abord le rappel des principaux titres de l'actualité avec cette plainte contre Gérald Darmanin.
00:14Une trentaine d'avocats reprochent au garde des Sceaux d'avoir rendu visite à Nicolas Sarkozy en prison.
00:19Ils estiment qu'il prend ainsi position dans l'affaire.
00:22La plainte est déposée devant la cour de justice de la République.
00:26Deux policiers, toujours au garde à vue ce midi, une jeune femme de 26 ans, les accusent de l'avoir violée à deux reprises au tribunal de Bobigny en Seine-Saint-Denis.
00:36Eux reconnaissent les rapports sexuels, mais contestent l'accusation de viol.
00:40On rappelle qu'ils ont été suspendus.
00:43On en a beaucoup parlé ces dernières semaines, l'arrivée très décriée de Chine au BHV.
00:47Ça y est, on a la date de l'arrivée du géant chinois de l'ultra fast fashion dans le grand magasin parisien.
00:54Ce sera le 5 novembre, c'est donc mercredi prochain.
00:57On rappelle que Chine doit également s'installer dans des galeries Lafayette ailleurs en France.
01:02Ça, ce sera courant novembre.
01:04La météo, Valérie Quintin, comme promis, on fait le point sur le week-end.
01:08Qu'est-ce que ça donne ? C'est pas terrible.
01:09C'est un vrai temps de tous.
01:10Pour une fois, on va être à corps avec le calendrier, avec une dégradation qui va traverser le territoire dans les prochaines 48 heures.
01:15Ça va commencer cette nuit sur la pointe bretonne.
01:18On va retrouver des pluies assez soutenues demain entre le sud-ouest, le nord et le nord-est, en passant par le bassin parisien.
01:23À l'avant, ce sera encore assez bien ensoleillé des Alpes jusqu'à la Corse.
01:27À l'arrière, le nord-ouest va retrouver un ciel changeant avec quelques éclaircies.
01:31Pas de changement côté température, 10 à 12 degrés de moyenne au réveil, 14 à 23 l'après-midi.
01:36Et puis dimanche, les pluies vont circuler plutôt dans l'est, avec des pluies assez soutenues d'ailleurs, attendues entre le Jura et les Alpes.
01:42On va avoir de la neige en montagne, assez abondamment, à partir de 1500 mètres, de l'instabilité partout ailleurs et en plus, des températures qui fléchissent.
01:49Merci beaucoup Valérie. On vous dit à ce soir.
01:53Jusqu'à 14h.
01:55Antoine Cavallero vous donne la parole sur RTL.
01:58Quelle peine on peut faire à M. Darmanin parce qu'il est allé voir son ami en prison ?
02:07C'est quand même un ancien président de la République.
02:10Je ne discute pas qu'il soit en prison, c'est une chose.
02:12Mais alors qu'on soit en train de faire un faux procès parce que M. Darmanin est allé voir son ami,
02:17non mais attendez, moi si j'avais un ami en prison, j'irais le voir, c'est mon ami, point.
02:23Et tout un pataquès selon John qui vient de nous laisser ce message.
02:27La parole est à vous les auditeurs. On accueille Jean-François. Bonjour Jean-François.
02:32Bonjour Antoine et courage pour ce premier jour des auditeurs.
02:35Ah ça c'est gentil. Merci de penser à moi. Vous nous appelez d'où ?
02:37Soyez, soyez à la hauteur. Je vous appelle de Jean-Lépin.
02:42Jean-Lépin, magnifique. J'espère qu'il fait, wow, il doit faire beau chez vous.
02:46Écoutez, vous allez, comme disent les jeunes, criser parce qu'il fait plus de 20 degrés
02:49et il y a encore des gens en short et sur la plage.
02:52Je confirme, je crise. Bon, mais on n'est pas là pour parler de la météo et de ma jalousie,
02:59surtout envers votre temps, je ne lui en ai pas.
03:02On est là pour parler donc de cette plainte contre Gérald Darmanin.
03:06Est-ce que pour vous, quand Gérald Darmanin va visiter Nicolas Sarkozy en prison,
03:10est-ce qu'il sort de son rôle de garde des Sceaux ?
03:14Alors, je vais vous dire, j'ai un sentiment mitigé.
03:17C'est une situation excessivement complexe, je pense très complexe.
03:22Je pense qu'il n'avait pas à le faire dans un premier temps,
03:25dans le sens où il est garde des Sceaux, d'accord ?
03:28Et M. Sarkozy a fait appel.
03:32Donc, du fait qu'il ait fait appel, il ne devait pas aller lui rendre visite.
03:37Il devait laisser la justice faire son travail.
03:40Pourquoi ? Parce que ça met la pression sur les juges, c'est ça que vous voulez dire ?
03:43Je pense qu'il est avant tout celui qui a la tutelle sur les juges.
03:50Et il ne faudrait pas que les juges pensent qu'il peut influencer quoi que ce soit,
03:54du style Gérald Darmanin pourrait dire juger comme il faut, sinon le coup près.
03:59Donc, c'est très ambigu tout ça.
04:01Et puis, par ailleurs, il lui a rendu visite.
04:04Mais M. Sarkozy, qu'on le veuille ou non, qu'on se voile la face ou pas,
04:08ce n'est pas un prisonnier, ce n'est pas un détenu comme tout le monde.
04:12C'est avant tout, c'était un président de la République, de la République française.
04:16Et on peut dire ce que l'on veut, le traitement sera forcément un peu,
04:20voire beaucoup différent d'un prisonnier lambda, même si je le déplore.
04:25Bien sûr, de toute façon, on a déjà détaillé ici sur RTL les conditions de détention de Nicolas Sarkozy,
04:31notamment avec plusieurs cellules qui sont organisées.
04:34Donc, je pense qu'il n'aurait pas dû lui rendre visite dans le sens où il va y avoir un autre jugement.
04:40D'accord.
04:41Et qu'il est garde des sceaux.
04:43Eh bien, votre avis est entendu, Jean-François, mais j'aimerais que vous puissiez dialoguer avec Marc, qu'on accueille.
04:48Bonjour, Marc.
04:49Oui, bonjour.
04:51Bonjour les auditeurs.
04:52Bonjour Antoine.
04:52Même message de bienvenue.
04:54Eh bien, ça, c'est gentil.
04:55Vous nous appelez d'où, Marc ?
04:56D'Evron.
04:57D'accord.
04:58Très bien.
04:59Pas très loin de chez nous, finalement.
05:02Vous êtes du côté de la Normandie.
05:04Marc, alors vous, qu'est-ce que vous pensez de cette plainte contre le ministre de la Justice ?
05:09Alors, la plainte en elle-même, plus rien ne me surprend.
05:12Ce n'est pas tant ce qui me choque.
05:16Peut-être qu'elle est justifiée, peut-être qu'elle ne l'est pas.
05:18Après, moi, je voulais surtout parler de la visite de Darmanin à son ami Nicolas Sarkozy en prison.
05:25S'il avait été le visiter en tant que simple citoyen, ça ne m'aurait pas du tout offusqué.
05:30Je pense qu'on n'en aurait pas parlé.
05:32Le fait qu'il aille le visiter en tant que ministre de l'Intérieur, là, ça, effectivement...
05:37Ministre de la Justice.
05:39Ministre de la Justice, pardon, ce n'est pas dans ses attributions.
05:42Effectivement, Darmanin va régulièrement visiter les prisons.
05:45Mais j'imagine que quand il va visiter la prison des Beaumet, ce n'est pas pour aller voir ses potes détenus.
05:49C'est pour aller voir si, effectivement, la prison est dans un état correct.
05:54Et c'est son rôle, effectivement, de savoir si tout se passe bien dans les prisons.
05:57Mais son rôle n'est pas d'aller voir un détenu.
05:59Mais je veux dire, il serait allé le voir en tant que simple citoyen,
06:02avec un droit de visite, comme tout citoyen qui a le droit de visite.
06:06Là, ça m'aurait paru normal.
06:08Mais c'est lui qui, devant les micros, a bien spécifié...
06:12Alors, est-ce qu'il y a un jeu politique ?
06:14Est-ce qu'il y a probablement derrière ?
06:15Mais c'est lui qui, devant les micros, a bien fait entendre à tout le monde
06:19qu'il allait voir son ami.
06:20Alors, Gérald Darmanin, il dit qu'il a une pensée, évidemment, pour son ami et son mentor politique,
06:30Nicolas Sarkozy.
06:31Mais Gérald Darmanin, il dit aussi qu'il vient voir, en fait,
06:34les conditions de détention de l'ancien président de la République
06:37et les conditions de sécurité.
06:39Est-ce que ça, c'est un argument que vous pouvez entendre, Marc ?
06:42Non, non.
06:43D'une, il n'est pas au Beaumet, il est à la santé,
06:46il est dans un quartier, effectivement, où les détenus qui sont autour de lui
06:48sont comme lui, des détenus en col blanc, en grande majeure partie.
06:51Il a quand même ces deux policiers qu'il avait à l'extérieur,
06:55qui sont là, dans une cellule à côté, pour vérifier qu'il ne ronfle pas trop fort la nuit.
06:59Bon, il y a un moment, il faut arrêter de nous prendre pour des imbéciles.
07:02Bon, après, Marc, tout de même, on a aussi rapporté ces menaces contre Nicolas Sarkozy.
07:08Est-ce que vous y croyez, à ces menaces, vous ?
07:10Ah bah, en tout cas, on sait qu'elles ont existé.
07:14Oui, mais ça reste des menaces.
07:16Dans toutes les prisons, il y a des menaces.
07:18Enfin, des menaces, il y en avait à l'extérieur, il y en a toujours eu des menaces.
07:21Maintenant, entre des menaces verbales et le fait qu'effectivement,
07:24il y ait des détenus qui sortent de leur cellule la nuit
07:28pour venir embêter ou agresser Nicolas Sarkozy dans sa prison dorée,
07:34non, je n'y crois pas une seconde.
07:35Maintenant, c'est un prétexte, c'est les menaces, elles sont arrivées après
07:38qu'effectivement, il est déjà en place des policiers qui le surveillaient dehors dans la cellule.
07:47Non, non.
07:48Après, qu'il y ait des passe-droits, parce que c'est un ancien président,
07:50même si aujourd'hui, je le considère comme un citoyen comme les autres,
07:54effectivement, c'est un ancien président,
07:55mais qui a des passe-droits et qui peut avoir des avantages,
07:58il faut le comprendre.
07:58Sa femme va le voir pratiquement tous les jours,
08:00alors que n'importe quel détenu digne de ce nom a le droit à deux ou trois visites par semaine.
08:04Bon, après, ok, je peux le comprendre,
08:06mais bon, tout ce cinéma autour de sa mise en détention,
08:14franchement, sincèrement, ça...
08:15Oui, vous avez un petit peu du mal à comprendre.
08:19Jean-François, vous, vous comprenez,
08:21ben voilà, qu'il y a un cadre peut-être particulier pour Nicolas Sarkozy en prison ?
08:29Alors, moi, je suis tout à fait d'accord avec l'auditeur que je viens d'écouter avec soin.
08:33Avec Marc ?
08:34Je pense qu'avec Marc, il est vrai que moi, je suis d'une génération
08:38où on ne peut pas abandonner ses amis, surtout dans des périodes compliquées.
08:42Donc, que Gérald Darmanin aille voir, en effet,
08:45M. Sarkozy en tant que M. Sarkozy ami,
08:48en plus, je crois qu'il a été ministre,
08:51ou tout au moins conseiller de M. Sarkozy,
08:53je peux l'entendre,
08:55mais il est vrai que c'est ce que je disais, ça corrobore ma pensée,
08:58en tant que garde des Sceaux,
08:59et dans la mesure où M. Sarkozy a fait appel,
09:03il n'avait pas à y aller.
09:04Et est-ce que, Jean-François,
09:06pour revenir à cette plainte des avocats,
09:10est-ce que vous comprenez leur démarche ?
09:13Ce qu'ils veulent dire, c'est surtout que
09:16Gérald Darmanin, ainsi,
09:19en fait, fait pression sur les magistrats,
09:21et surtout, ils insistent bien,
09:23la demande de remise en liberté doit être examinée dans les prochaines semaines,
09:27et sa condamnation,
09:29elle va faire objet d'un appel en 2026.
09:32Oui, bien sûr.
09:34Est-ce que ça, vous êtes d'accord avec ces avocats
09:37qui disent qu'il y a un risque de pression sur les juges ?
09:41Mais ça, je ne suis pas d'accord avec ça du tout.
09:43Je pense qu'il faut laisser les juges faire leur travail,
09:46ou alors il faut modifier les lois.
09:47Moi, je ne suis pas d'accord avec ça.
09:49Il faut laisser les juges faire leur travail.
09:51Il a demandé un appel, il y aura une décision, on s'y pliera.
09:53Très bien, Jean-François.
09:55Écoutez, je vous propose qu'on accueille un nouvel auditeur.
09:59Et vous faites une bonne journée, en tout cas.
10:01Vous pouvez toujours rester en ligne,
10:03vous pouvez toujours rester dialogué,
10:04mais en tout cas, merci d'avoir témoigné.
10:07Philippe, est-ce que vous êtes avec nous ?
10:10Bonjour, Antoine.
10:11Bonjour, Philippe.
10:12Vous nous appelez d'où ?
10:13De la région de Bourges.
10:14Très belle région.
10:16Et alors, vous, quel est votre avis, en quelques mots,
10:19sur cette plainte contre Gérald Darmanin ?
10:21On a presque envie de dire que c'est risible,
10:24cette plainte contre Gérald Darmanin.
10:26On a l'impression qu'il compte sur des juges bien inclinés.
10:32On a hâte de vous entendre plus en longueur.
10:36On marque une très courte pause dans les auditeurs ont la parole.
10:39Et on vous la donne, la parole.
10:40Philippe, à tout de suite.
10:41Envoyez-nous vos messages sur l'application RTL
10:45ou appelez-nous au 3210.
10:49Antoine Cavallérou.
10:50RTL Midi, les auditeurs ont la parole.
10:54Et on en parle avec vous au 3210.
10:56Cette plainte contre Gérald Darmanin,
10:58une trentaine d'avocats qui reproche aux gardes des Sceaux
11:01d'avoir rendu visite à Nicolas Sarkozy en prison.
11:03Ils estiment qu'il prend position dans l'affaire.
11:06Une plainte déposée devant la cour de justice de la République.
11:09On en parle avec Philippe qui est avec nous de Bourges.
11:13Ravi d'être avec vous, Philippe.
11:15Et vous, vous trouvez tout ça un petit peu risible ?
11:19Oui, oui.
11:20En une minute.
11:22Moi, ça donne l'impression que le cinéma continue,
11:25comme disait ce monsieur précédemment.
11:28Alors, soit, effectivement,
11:31c'est histoire d'attaquer M. Darmanin
11:34et vouloir éventuellement égratigner au passage
11:36l'ancien président de la République.
11:38Ces avocats comptent,
11:40les avocats poussés par,
11:42si j'ai bien compris, par LFI, etc.,
11:44comptent sur des juges bien inclinés,
11:46bien inclinés comme ces pauvres magistrats
11:49qui, apparemment, de l'avis de la majorité des Français,
11:52ont prononcé un jugement
11:53qui leur paraît indigne de la France
11:54et de l'idée de ce que l'on se fait de la justice.
11:56On observe, par ailleurs,
11:58que les magistrats,
12:01depuis toujours, d'ailleurs,
12:02puisqu'ils sont normalement indépendants,
12:05on observe quand même, d'autant plus aujourd'hui,
12:07qu'ils se moquent pas mal des fantasmes
12:08de possible influence.
12:10Mais enfin, toutefois,
12:12vu ce que l'on entend,
12:13vu les jugements donnés, rendus, etc.,
12:15on a une impression,
12:17ça démontrerait qu'apparemment,
12:19il y a une infiltration de cette magistrature
12:22par certains pour avoir une impunité,
12:25pour pouvoir se protéger,
12:27puisque, la preuve,
12:28puisqu'on lance une telle procédure,
12:30bon, ça veut dire quand même
12:31que quelque part, le boomerang
12:32devrait normalement leur revenir dans la figure
12:33et que ça continue.
12:35Pour ce qui concerne la visite,
12:36M. Darmanin, c'est dans ses attributions.
12:39Il a l'avantage...
12:40Pour vous, c'est normal, oui,
12:41qu'il rende visite à un ancien président
12:44derrière les barreaux ?
12:45Attendez, attendez,
12:45non, faut pas tout déformer.
12:47Moi, je pense qu'il rend visite à une prison.
12:49Là, il y a un cas spécial.
12:50Il vient se rendre compte, sur place,
12:53puisque M. Sarkozy est un citoyen
12:58comme tous les autres,
12:58sauf que, à la différence près,
13:00il est ancien président de la République française.
13:04Donc, quelque part,
13:05il y a une nécessité de protection.
13:08Non pas parce que c'est M. Nicolas Sarkozy,
13:10parce qu'il y a toujours,
13:12quelque part,
13:13qui reste dans son esprit,
13:16dans sa mémoire,
13:17dans l'image qu'il représente aussi de la France.
13:19Attention, c'est pas neutre.
13:22Quelque chose de la République française,
13:24des choses qui sont éloignées du citoyen commun,
13:28bien sûr, puisque lui, il a eu accès à des dossiers,
13:30des façons, des savoir-faire,
13:32des commandements, etc.,
13:34qui ne sont pas le lot du tout un chacun.
13:37Donc, voilà,
13:38c'est pour cela qu'il faut une protection.
13:40Et M. Darmanin vient vérifier
13:42que la prison de la santé
13:43est apte à pouvoir
13:44assurer cette protection.
13:46Quoi de plus normal ?
13:47Il va le voir tout compte fait
13:48comme tout citoyen lambda.
13:49Tout citoyen lambda a droit
13:50à être protégé,
13:51à être en sécurité
13:53au sein d'une prison.
13:54On sait qu'aujourd'hui,
13:55les prisons
13:57ne sont plus sécurisées.
13:59N'importe qui fait n'importe quoi dedans.
14:00On peut rentrer des téléphones comme on veut.
14:02La preuve,
14:02on a eu les menaces
14:03qui ont été transmises
14:04sur tous les réseaux
14:05parce que ces gens
14:07détenaient des téléphones.
14:08Ils peuvent communiquer
14:09de chambre à chambre.
14:10Oui, on peut appeler ça
14:11de chambre à chambre.
14:12De cellule à cellule.
14:13Oui, oui.
14:14Bon, on peut faire tout ce que l'on veut.
14:16On croit même
14:16que c'est le Club Med.
14:17D'après certains,
14:19il y en a même
14:19qui ont le droit d'aller...
14:20C'est tout juste
14:21qu'ils n'ont pas le droit
14:21à des cures,
14:22des machins, etc.
14:24Bon,
14:24il faut arrêter
14:25de se moquer du peuple français.
14:27Mais Philippe,
14:28est-ce que vous pensez
14:28qu'il fallait vraiment
14:29une visite du ministre
14:31pour s'assurer
14:32des conditions de détention
14:34et de sécurité
14:34de Nicolas Sarkozy ?
14:36Quelque part,
14:37il a peut-être voulu
14:40se rendre compte
14:40pour savoir
14:41si on n'en fumait pas
14:42parce que vous savez
14:43ce que c'est
14:44qu'une hiérarchie aujourd'hui.
14:45On veut toujours plaire au chef.
14:46Il y en a rares
14:47sont ceux
14:47qui savent dire au chef
14:48ça, ça ne va pas
14:49monsieur le ministre
14:50ou ça, ça ne va pas
14:51monsieur le directeur.
14:52Aujourd'hui,
14:52dans la haute administration,
14:53tout le monde plie le genou
14:54devant le chef supérieur
14:55pour assurer sa promotion.
14:57Il a peut-être voulu
14:57se rendre compte
14:58si c'était une réalité
14:59que la sécurité
15:00était assurée
15:01pour l'ancien président
15:01de la République.
15:03Bon, voilà, c'est tout.
15:04Et ce serait un autre,
15:05mais quel que soit
15:05son bord politique,
15:07ce serait,
15:08je ne sais pas moi,
15:10si tu étais
15:10monsieur Hollande
15:11ou monsieur Mitterrand
15:12en prison,
15:13j'aurais exactement
15:14la même réaction.
15:17C'est un ancien président
15:18de la République,
15:18non pas qu'il ait droit
15:19à des égards,
15:21mais la fonction
15:21par laquelle
15:22il est passé récemment,
15:24malgré tout,
15:24fait qu'il y a
15:26cette nécessité
15:27d'assurer une protection.
15:29Voilà, c'est un statut.
15:31Même monsieur Macron
15:31a reçu
15:33cet ancien président
15:34de la République
15:35parce que,
15:36voilà,
15:38c'était juste avant.
15:40Donc, voilà,
15:40automatiquement,
15:41il y a une continuité,
15:43il y a une continuité
15:44des sécurités nationales.
15:48C'est ça qu'il faut avoir,
15:49que je pense
15:49que les journalistes
15:50devraient quand même
15:50expliquer aux Français.
15:52Les magistrats,
15:53après,
15:53vous voyez bien quand même
15:54comment ils ont dévié,
15:57petit à petit,
15:58ils ont construit,
16:00pour arriver à une condamnation
16:01prononcée,
16:01telle qu'elle a été prononcée
16:02contre cet ancien président
16:03de la République.
16:05On le met en prison
16:06alors qu'il a été relaxé
16:07de tous les chefs d'accusation.
16:09Alors, pas de tous.
16:10Mais pour vous,
16:11Philippe,
16:12on arrive à trouver
16:12un truc bidouillé
16:13sur un faux document.
16:14On le met en prison
16:15et en plus,
16:16on lui...
16:16On ne va pas refaire
16:17le procès, Philippe.
16:18Non, non, bien sûr.
16:19Mais il n'empêche que
16:20c'est une construction
16:21de jurisprudence
16:22depuis une vingtaine d'années.
16:23Bon, ils ont réussi
16:23à le coincer,
16:23ils l'ont coincé.
16:24Mais ça n'empêche pas
16:25que c'est malgré tout
16:27un cas à part
16:27puisque c'est un ancien
16:28président de la République.
16:29Et pour vous,
16:30cette visite, Philippe,
16:32ce n'est absolument pas
16:33une pression
16:34sur les magistrats.
16:35À aucun moment,
16:35les magistrats
16:36peuvent se sentir menacés.
16:39Vous avez déjà vu
16:39les magistrats
16:40avoir une pression ?
16:41Ils s'en foutent la preuve.
16:42Ils ont prononcé...
16:43Ils ont su prononcer
16:44sur un document
16:45fourni par Edwip Lennel
16:47dont on a priori...
16:48Ce sera faux.
16:49Ils ont su prononcer
16:50une exécution provisoire.
16:52Donc, voilà.
16:53Ils n'en ont rien à moquer.
16:53Ils s'en moquent des pressions.
16:55Vous croyez que ça va influer
16:56leur jugement
16:57de mise en liberté ?
16:58Et quand Gérald Darmanin
16:59dit « C'est mon ami ? »
17:01En parlant de Nicolas Sarkozy ?
17:02Alors, moi,
17:04en tant que ministre
17:04garde des Sceaux,
17:06ministre de la Justice,
17:07il a le double avantage
17:08de pouvoir y aller
17:09avec deux casquettes.
17:10Soit il va avec la casquette
17:10de ministre garde des Sceaux
17:12et ministre de la Justice,
17:14soit il peut y aller
17:14avec la casquette
17:15comme tout un chacun.
17:16Il va visiter son pote.
17:17Bon, voilà.
17:17Moi, si j'avais un ami
17:18en prison,
17:21je vais le visiter.
17:22Je peux aller le visiter
17:23comme tout un chacun
17:25peut aller visiter
17:26M. Nicolas Sarkozy.
17:27Enfin, franchement,
17:28je ne vois pas
17:29où est le problème.
17:30Bon, là,
17:30il a fait coup double
17:32quelque part.
17:33Donc, on ne va pas
17:33s'en priver.
17:34Il a évité deux déplacements
17:35qui nous coûtent.
17:36C'est-à-dire ?
17:37Il nous fait faire des économies.
17:38Eh bien, oui,
17:38parce que quand un ministre
17:39se déplace,
17:40généralement,
17:40il y a surtout
17:41le ministre de la Justice,
17:43il y a des motards devant,
17:44il y a deux voitures,
17:44etc.
17:45Bon, voilà.
17:45On protège un ministre.
17:47Bon, ben là,
17:47il est allé en tant
17:49que garde des Sceaux
17:49et en plus,
17:50ça lui a permis
17:50de rendre visite
17:51à M. Nicolas Sarkozy
17:53en propre
17:53dans sa cellule
17:54ou au parloir,
17:55j'en sais rien.
17:56Je n'y étais pas.
17:57Et donc,
17:58il a fait d'une pierre deux coups.
17:59Non, mais il arrive un moment,
18:00il faut prendre le problème
18:00à l'envers
18:00et dire qu'il faut arrêter
18:01les bêtises, quoi.
18:02Merci, Philippe.
18:03En tout cas,
18:03on vous a bien entendu
18:04sur cette plainte
18:06contre Gérald Darmanin.
18:07On va en parler
18:08dans quelques instants
18:09avec Gaëtan,
18:10mais d'abord
18:10un détour
18:11par le Standard
18:12avec notre ami Victor.
18:14Bonjour, Victor.
18:15Bonjour, Antoine.
18:16Bonjour à tous.
18:16Alors,
18:17qu'est-ce qu'on dit
18:17au Standard
18:18sur les réseaux sociaux
18:20des auditeurs ont la parole ?
18:22Écoutez,
18:22je vous propose
18:22la réaction de Monique
18:23sur la page Facebook.
18:24La plainte des avocats
18:25est anormale.
18:26Non, mais de quoi on se mêle ?
18:27Gérald Darmanin
18:28a bien le droit
18:28de visiter les prisons.
18:30François,
18:30ils sont tous solidaires
18:31des uns des autres.
18:32C'est écœurant.
18:33Et puis, Thierry,
18:34pensez-vous réellement
18:35que les juges
18:35vont être influencés
18:37par une visite en prison ?
18:38Ils sont indépendants.
18:39La preuve,
18:40Nicolas Sarkozy
18:40est en prison actuellement
18:42et puis on continue
18:42d'en parler
18:43avec Gaëtan.
18:44Oui, Gaëtan.
18:45Bonjour.
18:46Bonjour Antoine
18:47et bienvenue sur les auditeurs
18:48ont la parole.
18:48Oh là là,
18:49mais vous êtes tous trop sympas.
18:50Gaëtan,
18:51vous nous appelez d'où ?
18:52Alors moi,
18:52je suis de Bretagne,
18:53à côté de Saint-Brieuc
18:54et Iphignac.
18:55Vive les Bretons.
18:56Et alors,
18:57est-ce que vous,
18:58vous dites
18:58Gérald Darmanin
19:00est dans son bon droit
19:02ou est-ce que vous trouvez ça
19:04un petit peu déplacé
19:05qu'un garde des Sceaux
19:07aille visiter Nicolas Sarkozy
19:08en prison ?
19:09Alors pour moi,
19:10il n'y a pas été du tout
19:11en tant que garde des Sceaux.
19:13Il a juste été visiter
19:14un ami.
19:15comme tout le monde le ferait.
19:18Je trouve que cette plainte,
19:19elle est lamentable
19:20de ma part du collectif d'avocats.
19:23Et puis,
19:24Nicolas Sarkozy,
19:25il a été incarcéré,
19:27si je me rappelle bien,
19:27le mardi 21 octobre.
19:30Et ce jour-là,
19:32moi j'écoute RTL tous les jours.
19:34Donc sur RTL,
19:35comme sur toutes les chaînes de télé,
19:36comme sur toutes les radios,
19:37on a annoncé que Gérald Darmanin
19:39irait rendre visite
19:40à Nicolas Sarkozy.
19:41Donc c'était avant
19:42qu'il fallait qu'ils agissent,
19:43faire une lettre ouverte
19:44au ministre de la Justice.
19:44Et pas une fois
19:46qu'il a été visité Nicolas Sarkozy.
19:48Alors pour le coup,
19:48les avocats disent qu'en fait,
19:49oui,
19:50cette plainte,
19:51elle est née justement ce jour-là
19:52quand Gérald Darmanin
19:54a formulé ce souhait
19:55d'aller rendre visite
19:57à son ami,
19:58son mentor politique,
19:59Nicolas Sarkozy.
20:00qui dit en fait,
20:00ce que les avocats reprochent
20:02à Gérald Darmanin,
20:05c'est d'être en fait habillé
20:07et de l'afficher ainsi
20:09avec Nicolas Sarkozy
20:11et ainsi de mettre la pression
20:13sur les magistrats,
20:14sur les juges.
20:14Oui,
20:15mais on l'a accusé
20:16de la même chose
20:17quand il a pris position
20:18en disant que l'exécution provisoire
20:19pour Marine Le Pen,
20:21il a dit que c'était du grand n'importe quoi,
20:24que l'exécution provisoire,
20:26que l'inégibilité,
20:28pardon,
20:29n'aurait pas dû s'appliquer.
20:32On lui est tombé dessus aussi,
20:33qu'il prenait position.
20:35Le garde des Sceaux
20:35doit avoir une neutralité
20:38envers la justice,
20:39ça c'est normal.
20:40Mais c'est un homme comme un autre,
20:42c'est un citoyen comme un autre,
20:43il a le droit de prendre des positions.
20:47Oui,
20:47mais sauf qu'il est ministre
20:49et que de fait,
20:51il est au-dessus de ses magistrats.
20:53Je sais,
20:54mais ce que je veux dire,
20:55c'est qu'il a le droit
20:56d'avoir un avis personnel
20:57et là pour moi,
20:58il a été visité Nicolas Sarkozy
21:00en tant qu'ami
21:00et après,
21:01il a le droit aussi de voir
21:02dans quelles conditions
21:03il est incarcéré.
21:06Moi,
21:06il y a des choses
21:06qui me choquent beaucoup plus,
21:07par exemple,
21:09les deux gardes du corps
21:09qu'il a,
21:10qui sont armés
21:10dans la cellule d'à côté,
21:11ça,
21:11ça me choque plus
21:12que la visite
21:13de Gérald Darmanin
21:14à Nicolas Sarkozy.
21:16Oui,
21:17c'est plus les avantages
21:19que peut avoir
21:19Nicolas Sarkozy
21:20qui vous interpelle,
21:22on va dire.
21:23Voilà.
21:24Donc,
21:25après,
21:25je sais que c'est
21:25un ancien président,
21:26que c'est normal
21:27qu'il soit un peu plus
21:28sous-souté,
21:29on va dire,
21:30mais moi,
21:32la visite de Gérald Darmanin,
21:33elle ne me choque pas
21:33du tout.
21:34Et moi,
21:35je ne comprends pas
21:35cette plainte.
21:36Vous ne comprenez pas
21:37cette plainte.
21:37Eh bien,
21:37on va voir ce qu'en pense
21:38Marie.
21:39Bonjour.
21:41Bonjour.
21:42Je suis d'accord
21:43avec les deux messieurs
21:44qui ont parlé.
21:45Oui,
21:45vous nous appelez
21:46de Strasbourg
21:47et vous êtes notamment
21:49d'accord avec Gaëtan.
21:51Pour vous,
21:51vous ne voyez pas
21:52le problème
21:52à cette visite
21:54de Gérald Darmanin.
21:55Je suis d'accord
21:56avec lui.
21:57Et pourquoi alors ?
21:58Ce qu'il dit,
22:00ce qu'il dit,
22:01ce que je pense.
22:02J'ai pensé
22:03la même chose.
22:04Alors,
22:04c'est pour ça,
22:05j'avais la même opinion
22:07de cette histoire.
22:09Et là,
22:09j'ai vu
22:09qu'il était
22:10presque d'accord
22:12avec moi.
22:13Très bien.
22:14Donc,
22:14pour vous,
22:15en tout cas,
22:16vous ne voyez pas
22:17en quoi
22:17cette visite
22:19du garde des Sceaux
22:19en prison
22:20peut être
22:21un moyen
22:22de pression,
22:23en tout cas,
22:23faire pression
22:24sur les juges.
22:25Non,
22:26mais les juges
22:26prennent leur décision,
22:27ils auraient pu
22:27le faire avant.
22:29Pourquoi les juges
22:29l'ont condamné
22:30à 5 ans ?
22:30Ils auraient pu le faire
22:31s'ils auraient pu
22:32le faire
22:32quelque chose,
22:33ils auraient pu le faire
22:33avant la condamnation.
22:35Il n'a rien fait.
22:36Donc,
22:36je ne vois pas,
22:37je ne comprends pas
22:37pourquoi.
22:38comme Gaëtan,
22:40vous pensez
22:40que les avocats
22:42auraient dû
22:43signifier
22:44leur opposition
22:47avant cette visite.
22:48Écoutez,
22:49en tout cas,
22:50on a pu en discuter
22:51sur RTL.
22:53Les auditeurs
22:53ont la parole.
22:54Vous avez pu réagir
22:55sur cette plainte
22:57contre le garde des Sceaux.
22:58On y reviendra
22:59dans nos prochaines éditions,
23:00évidemment.
23:01Dans quelques instants,
23:02on va aborder
23:03le mois sans tabac.
23:05Ça commence demain.
23:06On n'a jamais aussi
23:07peu fumé.
23:07En France,
23:08c'est une bonne nouvelle.
23:09Mais il y a encore,
23:10évidemment,
23:10des progrès à faire.
23:12On va voir
23:12quelles sont vos méthodes.
23:13Si vous avez déjà testé,
23:15essayez le mois
23:16sans tabac.
23:18Mais d'abord,
23:19Jean-Alphonse Richard,
23:20vous êtes rentré
23:20dans ce studio
23:21car dans un peu plus
23:22d'une demi-heure,
23:24c'est l'heure du crime.
23:25Avec au programme ?
23:26Alors,
23:26aujourd'hui au programme,
23:27vous savez que c'est Halloween.
23:28Je ne vous apprends
23:28absolument rien.
23:29Nous,
23:29on prend un peu d'avance
23:31à 14h.
23:32Vous connaissez sans doute
23:33le film d'horreur
23:34Scream,
23:35un blockbuster.
23:36Et bien,
23:37je vous raconte
23:37l'histoire réelle
23:39de Scream
23:40avec le personnage,
23:42le meurtrier
23:43qui a inspiré ce film.
23:47Il s'appelle Danny Rowling.
23:49Il dira avoir été, lui,
23:50inspiré par le diable.
23:518 victimes au total
23:53des mises en scène glaçantes,
23:55des crimes sexuels
23:56épouvantables.
23:57Il n'était pas masqué, lui,
23:59contrairement au personnage
24:01du film.
24:01Tout simplement
24:02parce qu'il voulait voir
24:03comment les victimes souffraient.
24:04Il voulait voir dans leurs yeux
24:05ce que ça faisait
24:06quelqu'un qui meurt.
24:07Vous voyez,
24:08on est vraiment
24:08dans un très haut niveau.
24:108 victimes pour Danny Rowling,
24:12le vrai tueur de Scream.
24:14Ce sera donc à 14h,
24:15dans l'heure du crime.
24:16A tout à l'heure,
24:16Jean-Alphonse.
24:17Et je précise
24:17qu'on vous retrouve aussi ce soir
24:18pour une soirée spéciale.
24:21Grand frisson sur RTL
24:22à 22h.
24:23De quelle affaire
24:23allez-vous parler ?
24:24On va parler d'une histoire
24:25de cannibale
24:26avec l'héritier Rockefeller.
24:29Aurait-il été dévoré
24:30par des cannibales ?
24:30Ça se passe très loin.
24:32Double dose.
24:32On ne dit pas plus
24:33parce qu'après,
24:34le teasing suffit en lui-même.
24:36De toute façon,
24:36on a toujours envie
24:37de vous écouter.
24:38C'est ça qui est bien
24:38avec vous,
24:38Jean-Alphonse Richard.
24:39Merci mon cher Antoine.
24:40Double dose,
24:41d'heures du crime,
24:42double dose de Jean-Alphonse Richard.
24:44On vous gâte sur RTL
24:45aujourd'hui pour Halloween.
24:47Et dans un instant,
24:48on va reprendre
24:48le fil de la discussion.
24:50On va parler donc
24:50du mois sans tabac.
24:52Je vous attends
24:52au 30 de 10.
24:53A tout de suite.
24:54C'est le mois sans tabac.
25:08J'aimerais tellement,
25:09tellement.
25:09J'ai essayé plusieurs fois.
25:10Mais si vous saviez
25:11comme c'est dur,
25:11comme j'ai du mal.
25:13Il n'y a pas beaucoup
25:13d'entourage autour de moi.
25:14Et du coup,
25:15quand on n'a pas
25:15de soutien psychologique,
25:17moral.
25:18Et puis qu'on ait
25:18un gros chumeur comme moi.
25:19Et là,
25:20j'entends bien les discours
25:21sur la santé et tout ça.
25:22Mais c'est très compliqué.
25:24Si seulement,
25:25si seulement je trouvais
25:26une solution pour ça.
25:28Le message de Fabrice
25:30qui est avec nous
25:31au 32 10.
25:32On vous a rappelé,
25:33Fabrice,
25:33bonjour.
25:35Bonjour,
25:35monsieur Cavallero.
25:37Bonjour,
25:38Fabrice.
25:38Vous nous appelez d'où ?
25:40Là,
25:41en ce moment,
25:41avec mon travail,
25:42je suis sur la région parisienne.
25:44Mais sinon,
25:45j'habite sur Saint-Laurent-de-Chemousset.
25:47Très bien.
25:47C'est par où, ça ?
25:49Eh bien,
25:49c'est la...
25:51On va dire,
25:51c'est proche de Lyon,
25:52en fait.
25:53D'accord.
25:53Très bien.
25:54Eh bien, écoutez,
25:55soyez le bien de vue,
25:55Fabrice.
25:56On a entendu
25:57votre message.
25:59Et on a entendu,
26:00si j'ose dire,
26:01un peu votre détresse.
26:04Parce que,
26:04voilà,
26:04vous avez tout essayé
26:06pour arrêter de fumer.
26:08Ouais,
26:08j'ai essayé plusieurs fois.
26:09et bon,
26:11comme je disais
26:13sur mon message,
26:14je connais bien le discours
26:16sur l'effet du tabac,
26:17évidemment,
26:18comme tout le monde.
26:20Mais vraiment,
26:21vraiment,
26:21je vous assure que c'est...
26:23Malheureusement,
26:24quand on est un gros fumeur
26:25comme moi,
26:26c'est vraiment compliqué
26:27et trouver une solution
26:29si quelqu'un en avait une.
26:31Le moisson tabac,
26:32c'est très, très bien.
26:33Franchement,
26:33c'est très, très bien.
26:35Et il faut continuer là-dessus.
26:38Vous fumez combien
26:39de paquets de cigarettes,
26:39si je peux me permettre,
26:41Fabrice ?
26:41Et combien ça vous coûte
26:42par mois ?
26:44Bah,
26:44un paquet de cigarettes,
26:45j'en fume un ami par jour,
26:47malheureusement.
26:49Et ça me coûte,
26:50bah,
26:50une fortune.
26:52Le paquet de cigarettes,
26:53il est à 12,50 euros.
26:55Enfin,
26:56celui que je fume,
26:56en tout cas.
26:58Donc,
26:58voilà,
26:59c'est...
27:00Oui,
27:00c'est plusieurs centaines d'euros,
27:01évidemment.
27:02Ah oui.
27:03Et plusieurs milliers,
27:04si on prend à l'année.
27:07Et donc,
27:07vous dites,
27:08vous avez,
27:08oui,
27:08vous avez,
27:09par exemple,
27:10essayé les patchs,
27:11les pastilles,
27:13la vapoteuse,
27:14et rien de tout ça,
27:16à aucun moment,
27:17même vous n'avez pas réussi
27:18à arrêter quelques mois ?
27:20Alors,
27:21si,
27:21grâce aux patchs,
27:22j'avoue que,
27:23quand j'étais un petit peu mieux
27:25dans ma vie,
27:26les patchs m'ont permis
27:27d'arrêter au moins deux ans.
27:29Donc ça,
27:30franchement,
27:30c'était vraiment efficace.
27:33Bon,
27:34après,
27:35j'ai divorcé,
27:36alors,
27:37c'est pas,
27:37excusez-moi,
27:38mais à la suite de mon divorce,
27:40j'ai repris la cigarette,
27:42et puis depuis,
27:44voilà,
27:45je suis rentré un petit peu
27:46dans une routine,
27:48je ne sais pas comment dire,
27:50c'est compliqué,
27:52quoi,
27:52on rentre chez soi,
27:54voilà,
27:55on fume sa cigarette,
27:57et puis moi,
27:58avec mon travail...
27:58Et puis c'est une habitude
27:59que vous avez depuis longtemps,
28:00vous fumez depuis combien de temps ?
28:02Ah,
28:02ça fait au moins 30 ans,
28:03malheureusement,
28:04que je fume,
28:05donc ça fait un petit moment,
28:06j'ai 52 ans aujourd'hui,
28:09ouais,
28:09ça fait un moment
28:10que je fume en tout cas.
28:11Et donc,
28:11vous êtes à la recherche
28:13d'une solution,
28:14peut-être que Sandra
28:15en a une pour vous,
28:16bonjour Sandra.
28:18Bonjour,
28:19et bienvenue Antoine.
28:20Merci beaucoup,
28:21bienvenue à vous,
28:22surtout,
28:23vous nous appelez d'où ?
28:24Alors,
28:24du Morbillon.
28:25Très bien,
28:26encore une bretonne,
28:27on est ravis.
28:28Sandra,
28:29vous,
28:30vous avez réussi
28:31à arrêter de fumer,
28:33vous allez nous dire comment,
28:34mais d'abord,
28:35est-ce que vous pouvez nous dire
28:35combien de temps vous avez fumé
28:37et combien de cigarettes par jour ?
28:39Alors,
28:39j'ai commencé à fumer,
28:40j'avais 16 ans,
28:42j'ai arrêté l'année de mes 40 ans,
28:45c'était mon cadeau d'anniversaire,
28:48et je fumais une cinquantaine
28:50de cigarettes tous les jours.
28:52Eh oui,
28:52pas mal,
28:53c'est plus de deux paquets.
28:55je les roulais,
28:56c'est-à-dire que j'avais une tubeuse,
28:59des filtres que j'achetais,
29:00enfin,
29:00c'était toute une organisation.
29:02Et vous fumiez à tout moment de la journée ?
29:05À tout le temps,
29:06du coup,
29:07où ça a commencé à devenir inquiétant,
29:09c'est quand je me réveillais
29:10la nuit pour fumer.
29:12Oui,
29:13ça c'est sûr que ce n'est pas commun.
29:14Oui,
29:15j'étais rendue à fumer
29:16trois cigarettes d'affilée la nuit,
29:18et là,
29:18je me suis dit,
29:19il faut faire quelque chose.
29:21Et alors,
29:22est-ce que,
29:22d'abord,
29:23est-ce que vous,
29:23vous aviez essayé le mois sans tabac ?
29:26Non.
29:26Non,
29:27vous n'aviez pas essayé d'arrêter,
29:29allez,
29:29on essaye tous de s'y mettre
29:31collectivement,
29:31de se prendre une trentaine de jours
29:34pour arrêter.
29:35Alors,
29:36est-ce que vous avez essayé
29:37d'autres solutions,
29:38les patchs,
29:39les pastilles,
29:39les gommes ?
29:41Non,
29:41rien du tout.
29:42Eh bien,
29:42alors,
29:42on vous écoute pour la solution miracle,
29:44parce que là,
29:46j'avoue,
29:46je n'ai pas d'autres solutions
29:47sous le coude.
29:48Qu'est-ce qui vous a fait
29:49arrêter de fumer ?
29:51L'hypnose.
29:52Ah,
29:52l'hypnose.
29:53Eh oui,
29:53c'est vrai que j'ai quelques connaissances
29:56qui ont essayé.
29:57Alors,
29:57expliquez-nous comment ça marche.
30:00Alors,
30:00du coup,
30:01j'avais 40 ans,
30:04c'était au début juin.
30:06Oui.
30:06Et je savais que j'allais faire la fête
30:10pour fêter ça.
30:11J'avais la communion de mon fils.
30:12Et du coup,
30:13j'avais dit,
30:14je laisse passer tout ça
30:16et je vais voir l'hypnotiseur.
30:20Voilà.
30:20Donc,
30:20j'avais rendez-vous le 11 juin.
30:23Je suis partie le voir.
30:24Il me dit,
30:26vous avez des cigarettes sur vous ?
30:27Je dis,
30:28ben oui,
30:28il m'en reste trois.
30:30Il me dit,
30:30ben vous pouvez aller les fumer,
30:32parce que,
30:32vous pouvez aller en fumer une,
30:34parce que vous ne fumerez plus jamais.
30:36Bon,
30:37comme ça,
30:37oui,
30:37c'est la dernière cigarette.
30:39Donc,
30:39comme je suis un peu gourmande,
30:41je n'en ai pas fumé une,
30:42j'en ai fumé deux.
30:44Je vous reconnais bien là,
30:45je vais vous dire,
30:46Sandra.
30:48Et du coup,
30:49ben,
30:49je suis partie.
30:51Donc,
30:51mon rendez-vous à 15h30,
30:52donc il a commencé sa séance.
30:54Ouais.
30:55Et alors,
30:55comment ça se passe ?
30:56Alors,
30:57du coup,
30:57il me faisait visualiser un champ.
31:00donc il me disait que chaque,
31:04enfin,
31:05dans ce champ,
31:06il fallait que je visualise une barrière qui se mettait en place.
31:10Ouais.
31:11Et chaque barrière représentait une cigarette.
31:14D'accord.
31:14du coup,
31:16du coup,
31:16on se retrouve enfermé dans un champ de cigarettes,
31:20quoi.
31:21Enfin,
31:21on ne peut plus sortir.
31:22Ouais.
31:24Donc,
31:24la séance a dû durer à peu près une heure.
31:28Et alors,
31:29qu'est-ce que vous faites de ces cigarettes,
31:31de ces barrières-là mentales qui sont face à vous ?
31:34Bah rien,
31:35du coup,
31:35je pense que c'est mentalement que ça se fait.
31:39J'ai pas le souvenir,
31:41j'ai pas de souvenir précis de comment.
31:49Oui,
31:49parce que c'est un peu le principe,
31:50vous étiez sous hypnose,
31:52donc j'imagine que...
31:52Voilà,
31:53on est endormi.
31:54C'est le principe de la séance.
31:56Mais en tout cas,
31:57vous vous êtes réveillé,
31:59si je puis dire,
32:01et plus aucune envie d'allumer une cigarette.
32:04Non.
32:05Et vous n'avez jamais replongé ?
32:07Non.
32:08C'est incroyable.
32:10Et vous avez d'autres personnes dans votre entourage ?
32:13J'imagine que vous en avez parlé autour de vous.
32:14Est-ce que d'autres personnes se sont dit,
32:16ah bah,
32:17je vais essayer l'hypnose,
32:17et est-ce que ça a marché pour elles ?
32:19Alors,
32:19je connais plusieurs personnes sur la commune où j'étais
32:23qui ont été voir cette personne,
32:26qui n'ont jamais refumé non plus.
32:30Par contre,
32:31le jour où moi j'étais,
32:32ma tante était avec moi,
32:33le lendemain matin,
32:33elle refumait.
32:36Bon,
32:36en tout cas,
32:37Sandra,
32:38c'est vrai que votre témoignage est assez incroyable
32:40de se dire que,
32:42grâce à une séance d'hypnose,
32:43on peut arrêter de fumer.
32:45Fabrice,
32:45je reviens vers vous.
32:46Est-ce que vous aviez envisagé l'hypnose
32:49pour arrêter de fumer ?
32:51Mais oui,
32:51j'ai essayé l'hypnose.
32:52Ah,
32:53vous aussi.
32:54J'ai essayé l'hypnose,
32:54avec attention notre auditrice.
32:57J'ai essayé l'hypnose,
32:58mais bon,
32:59moi,
33:00je suis tombé sur quelqu'un
33:01qui n'était peut-être pas
33:03ce à quoi je m'attendais.
33:05Parce que quand je lui ai dit
33:06que mon métier,
33:08j'étais géomètre,
33:09elle est partie sur un,
33:10ça m'intéresse
33:11parce que j'ai une maison à vendre et tout.
33:13Enfin,
33:14bref.
33:15Et puis,
33:15la personne m'a dit,
33:16en gros,
33:17écoute,
33:18fais ce que je te dis
33:18et tu verras,
33:19tu vas arrêter de fumer.
33:21Il fallait que je déplace
33:22mon paquet de cigarettes,
33:23en fait.
33:23Moi,
33:23à chaque fois que j'avais envie de fumer,
33:26il fallait que je déplace
33:27mon paquet de cigarettes
33:28et que je le mette toujours
33:29à un endroit différent.
33:31Donc,
33:31voilà,
33:31un exercice,
33:32pourquoi pas.
33:34Mais bon,
33:35voilà,
33:36comment vous dire ?
33:39Oui,
33:40non,
33:40mais ça n'a pas marché.
33:41Mais est-ce que vous n'avez jamais eu envie
33:43de retenter avec quelqu'un d'autre
33:45avec qui vous vous sentiriez peut-être
33:46plus en sécurité ?
33:48Ah oui,
33:48je ne suis pas fermé,
33:49je ne suis pas fermé.
33:50Moi,
33:50j'aimerais tellement pouvoir arrêter de fumer,
33:52mais tellement,
33:52tellement.
33:53Mais je...
33:56Alors,
33:56on va parler de volonté,
33:57je pense,
33:58bientôt dans l'émission,
34:00là.
34:01Et la volonté,
34:02bien sûr,
34:02ça fait tout,
34:02mais oui,
34:05la volonté de retrouver
34:06un autre hypnotiseur,
34:07pourquoi pas ?
34:07La volonté...
34:09Oui,
34:12de tester de nouvelles méthodes.
34:15Oui,
34:15exactement.
34:16Sandra,
34:16est-ce que vous pouvez nous dire
34:17ce que ça a changé dans votre vie
34:19d'arrêter la cigarette ?
34:22Alors,
34:22ce que ça a changé,
34:23en plus,
34:25le jour même,
34:25j'ai installé une application
34:26sur mon téléphone,
34:30donc je crois que c'était
34:31Stop Tabac,
34:32mais je l'ai regardé d'ailleurs
34:33tout à l'heure,
34:35et à chaque...
34:36Enfin,
34:36une journée sans tabac,
34:37hop,
34:37j'avais un petit badge.
34:40Donc,
34:40ça aidait aussi.
34:42Donc,
34:42au bout d'une semaine,
34:44l'application me disait,
34:46ben voilà,
34:47aujourd'hui,
34:47vous récupérez tant et tant
34:49de jours de vie.
34:50Bien sûr,
34:52et puis vous voyez aussi
34:54la cagnotte
34:55avec tous les euros
34:58que vous avez dépensés
34:59en ne fumant pas.
35:00Depuis 12 ans,
35:02là,
35:02j'ai regardé l'application
35:03tout à l'heure,
35:04en 12 ans,
35:04j'ai économisé 33 000 euros.
35:06Waouh !
35:0733 000 euros ?
35:09Ah ouais !
35:09Parce que je fumais
35:10minimum 7,50 euros par jour.
35:13Et vous avez fait que...
35:15Vous faites quoi
35:16avec tout cet argent,
35:17Sandra ?
35:17Eh ben,
35:18j'ai acheté un terrain
35:19pour mettre ma maison dessus.
35:20Eh ben ouais,
35:21c'est pas mal,
35:21c'est pas mal se loger.
35:22Bon,
35:23ben j'imagine que Fabrice,
35:25ouais,
35:25quand vous entendez ça,
35:26vous vous dites,
35:27ouais,
35:27ça vous relance un petit peu.
35:30Ben oui,
35:30c'est motivant,
35:31c'est motivant,
35:32bien sûr.
35:32Moi,
35:33j'ai la chance
35:35de plutôt gagner,
35:36je gagne bien ma vie.
35:38Donc voilà,
35:38malheureusement aussi,
35:40l'impact financier du tabac...
35:42Un paquet à 12 euros,
35:43finalement,
35:44vous pouvez vous le permettre.
35:46Même si c'est une somme,
35:47on est bien d'accord.
35:48Malheureusement,
35:49ben oui,
35:49c'est une somme.
35:50et j'ai même honte
35:51de le dire sur l'antenne
35:52parce que j'imagine
35:54que ceux qui m'écoutent
35:55et qui triment
35:56pour se payer un paquet de tabac
35:58et qui sont dans le même état que moi,
35:59ça doit être compliqué pour eux.
36:00mais oui,
36:03voilà,
36:03malheureusement,
36:04heureusement,
36:05je peux me payer
36:06un paquet de clubs par jour,
36:09voire deux.
36:10et je ne sais plus quoi dire en fait.
36:17J'embrasse ma partenaire très fort.
36:20Écoutez Fabrice,
36:21en tout cas,
36:21votre témoignage,
36:22il nous a beaucoup touchés
36:23ici en studio,
36:25en régie aussi.
36:28Et on espère de tout cœur
36:29que vous allez réussir à arrêter de fumer.
36:32Vraiment,
36:33on vous envoie toutes nos pensées.
36:35Courage Fabrice.
36:36et on espère que vous allez pouvoir y arriver.
36:40Je remercie aussi Sandra,
36:41évidemment,
36:42qui nous a envoyé ce message
36:44plein d'espoir,
36:46l'arrêt de la cigarette
36:47grâce à l'hypnose.
36:48Merci les amis,
36:49on continue de parler
36:52du mois sans tabac.
36:53On va voir ce qu'en pensent
36:54les buralistes
36:54dans quelques secondes.
36:55A tout de suite.
36:57Contactez-nous gratuitement
36:58via l'appli RTL
36:59ou au 3210.
37:0050 centimes la minute.
37:03Jusqu'à 14h.
37:04Antoine Cavallero
37:06vous donne la parole
37:07sur RTL.
37:10J'ai fumé
37:11pendant 50 ans.
37:12Je me suis retrouvé
37:13en 2023
37:14en réanimation
37:16pour une brusque décompensation
37:17d'une BPCO.
37:18Je n'ai jamais pu toucher
37:20une cigarette depuis
37:21et je n'ai utilisé
37:22aucun substitut.
37:23Courage aux fumeurs
37:25et surtout, surtout,
37:26arrêtez-vous
37:26avant d'avoir des complications
37:28parce qu'elles sont définitives.
37:30Courage à tous les fumeurs.
37:32Voilà, ça c'était le message
37:33d'Evelyne.
37:34Au répondeur,
37:35le répondeur RTL,
37:36le répondeur du 3210
37:38et on accueille à présent
37:39Philippe.
37:40Bonjour Philippe.
37:42Bonjour.
37:43Je vois sur ma petite fiche
37:45que vous êtes président
37:46de la Fédération des Buralistes
37:48de Paris
37:49et Île-de-France.
37:50C'est bien ça ?
37:51Tout à fait.
37:52Bon, écoutez,
37:52soyez le bienvenu.
37:53On imagine que vous,
37:55vous avez des chiffres
37:57à nous proposer.
37:58Vous avez plein de données
37:59parce que, voilà,
38:00vous êtes face aux fumeurs.
38:02Le mois sans tabac,
38:04forcément,
38:04ça ne va pas forcément
38:05dans votre sens,
38:05Philippe.
38:07Par définition,
38:08non.
38:08Mais on sait tourner
38:11les choses
38:12aux avantages
38:13de tous ces gens
38:14qui veulent essayer
38:14d'arrêter de fumer,
38:16malgré que nous sommes
38:16Buralistes,
38:17puisque nous avons
38:18dénommé ce mois
38:19sans tabac
38:21le mois de la vape.
38:22Ah oui,
38:23vous vous encouragez
38:24du coup le vapotage,
38:25la cigarette électronique.
38:28Le vapotage électronique,
38:29bien sûr,
38:29la consommation de nicotine.
38:32Comme je reprends
38:33et je reprends un peu
38:33les propos
38:34des deux intervenants
38:35précédents
38:36de fumeurs
38:37qui ont,
38:37un qui n'a pas réussi,
38:39une qui a réussi,
38:40je pense que c'est
38:41un long chemin
38:42pour sortir du tabac
38:43et c'est beaucoup
38:45d'écueils,
38:46beaucoup d'échecs
38:47avant d'avoir
38:47un basculement un jour
38:49comme l'a eu
38:50cette dame.
38:51Donc,
38:52je pense que
38:52et je suis certain même
38:54qu'il faut accompagner
38:56tous ces gens-là.
38:57C'est pour ça
38:57que la profession,
38:58elle,
38:58s'est engagée
38:59sur le mois de la vape.
39:02On ne parle plus
39:03de tabac de toute façon
39:04puisqu'on ne parle
39:04que de vape
39:05et le réseau
39:06des Buralistes
39:06est bien sûr
39:08de par mes fonctions
39:09mais à mon sens
39:10le meilleur réseau
39:12pour essayer
39:12de faire sortir
39:13ces gens
39:14de la consommation
39:15de nicotine.
39:16Il faut savoir
39:17que le grand problème
39:18du tabac
39:19n'est pas le tabac
39:20en lui-même,
39:21c'est la consommation
39:22de nicotine
39:22qui rend
39:23ce produit addictif.
39:25La difficulté
39:26en termes de santé,
39:27c'est qu'on consomme
39:29et on brûle le tabac
39:30et c'est donc
39:31les goudrons
39:32et toutes ces conséquences
39:33qui font que
39:34c'est un produit
39:35qui est vraiment
39:35malsain.
39:37Et pour vous,
39:37selon vous,
39:38la cigarette électronique,
39:40vous le voyez
39:40avec vos clients,
39:42c'est un bon moyen
39:43pour arrêter la cigarette ?
39:45Alors,
39:46c'est un des moyens,
39:47je vais même dire
39:48que c'est un des plus gros moyens.
39:50Pourquoi ?
39:50Parce qu'il part
39:52à deux inconvénients
39:54pour vouloir arrêter.
39:55Un,
39:56le premier,
39:57c'est justement
39:58cette addiction
39:59à la nicotine
39:59qui n'est pas en elle
40:01un vrai sujet de santé,
40:03au contraire,
40:03puisque la nicotine,
40:04moi,
40:05je voudrais un peu
40:05la comparer,
40:06si je peux me permettre,
40:08au sucre
40:08dans les aliments.
40:09Le corps en a besoin,
40:11la nicotine,
40:12donc,
40:12et le sucre du tabac.
40:15Et par ce fait,
40:16cette consommation
40:17permet de pouvoir
40:19garder ce côté addictif
40:21et donc pouvoir
40:21descendre crescendo
40:23dans ce sujet d'addiction.
40:26Et pourquoi je parle
40:26de la vape ?
40:28Parce qu'il y a aussi
40:29un écuméant
40:30qui est gestuel
40:31pour les consommateurs.
40:33Le geste
40:33est très important.
40:35Le geste important
40:36et il peut être réitéré
40:38en consommation de vape
40:39par le même fait
40:41de porter bouche
40:42et d'avoir cette consommation
40:44par les muqueuses
40:45de la bouche.
40:46Et donc,
40:46voilà,
40:47c'est vraiment,
40:47à mon sens,
40:48en tout cas,
40:50la vraie solution
40:52pour essayer
40:53d'accélérer
40:54parce que le chemin
40:55d'un arrêt
40:55d'un fumeur,
40:56et la dame
40:57avait bien parlé
40:58puisqu'elle n'était arrivée
40:59à s'être fait convaincre
41:01par l'hypnose,
41:02mais il y a
41:03beaucoup,
41:04beaucoup d'écueils,
41:04il y a beaucoup d'échecs
41:05avant de pouvoir
41:06réussir à sortir
41:08et la mémoire
41:09garde quand même
41:11en fonction,
41:12le fait de pouvoir
41:13à tout moment
41:14plonger.
41:14Donc,
41:14il y a aussi
41:15beaucoup de force mentale
41:16pour les fumeurs.
41:18Donc,
41:18les aider au mieux.
41:19Pour nous,
41:19buralistes,
41:20bien sûr,
41:21et le produit
41:22du tabac
41:22pourrait faire
41:23aussi un débat
41:26sur le sujet
41:26puisqu'on le voit
41:27en train de s'échapper
41:28de nos échoppes.
41:29donc nous,
41:30on préconise...
41:31Philippe,
41:32je me posais la question,
41:33vous préconisez
41:34le vapotage,
41:35mais est-ce que vous,
41:36en tant que buraliste,
41:38est-ce que vous vous y retrouvez
41:39avec la cigarette électronique ?
41:41J'imagine que ça ne vous rapporte
41:42pas autant
41:43que la cigarette.
41:45Alors,
41:45la cigarette électronique,
41:47il faut savoir
41:47que
41:48le métier de buraliste
41:50est un métier d'État.
41:52Ce sont des indépendants
41:53qui se sont engagés
41:54sur un contrat de gérance
41:55vis-à-vis de l'État
41:56pour commercer
41:57sur le tabac.
41:59C'est l'État
41:59qui fixe le prix
42:00des paquets,
42:01évidemment.
42:02C'est l'État
42:02qui fixe le prix
42:03des paquets.
42:04Le sujet de la vape
42:05et donc le tabac
42:07est pour nous
42:08un produit commissionné.
42:10Commissionné,
42:11ce n'est pas des marges,
42:11nous sommes commerçants
42:12et nous devons travailler
42:14avec des commissions
42:16qui sont moins de 10%
42:18sur le tabac,
42:18c'est 8,35.
42:20Et ce n'est pas
42:21ce qu'on gagne,
42:228,35.
42:228,35,
42:23c'est ce qui nous permet
42:24de pouvoir allumer
42:25la lumière tous les matins,
42:26de payer les charges fixes.
42:28Enfin, je vous fais
42:28tout le schéma
42:29du commerçant.
42:30C'est là-dessus
42:31qu'on peut travailler.
42:33Le sujet de la vape
42:34et le sujet
42:35de la consommation
42:36de nicotine
42:36n'est pas un produit encadré.
42:38Il est distribué
42:39sur le marché français
42:42et donc le produit
42:44de nicotine
42:44est un produit
42:45à marge.
42:46Ce qui nous fait
42:47que oui,
42:49c'est vraiment
42:50un sujet,
42:51un grand sujet
42:52pour nous,
42:52pluralistes,
42:53c'est vraiment
42:53le grand sujet
42:54de transformation
42:55dans nos établissements.
42:56La vape,
42:57comme vous pouvez comprendre,
42:59même au niveau
42:59du chiffre d'affaires,
43:01est un des sujets
43:01qui peut nous permettre
43:02de pouvoir répondre
43:04à toute cette population
43:05qui a ce moyen
43:07de consommation
43:07de nicotine
43:08et pouvoir garder
43:09nos établissements.
43:11Et entre autres,
43:12on est vraiment,
43:14je voudrais juste dire
43:15un vrai sujet
43:16sur les pluralistes,
43:19nous avons plus
43:19d'un client sur deux
43:20qui ne vient pas
43:21pour du tabac
43:21chez nous.
43:22Donc,
43:22nous sommes un métier
43:24en pleine transformation.
43:25Bien sûr,
43:26vous êtes un commerce
43:27essentiel
43:28de nos villes
43:30et de nos villages.
43:31On est un commerce
43:32essentiel
43:33sous le fait
43:33des services
43:34dus au public,
43:35sur plein de sujets
43:38serviciels
43:39comme le domaine
43:40bancaire.
43:41Il y a vraiment
43:42cette appétence
43:43à ce que ce métier
43:44avec son large
43:45horizon étendu
43:46puisse vraiment
43:47se sortir du tabac
43:49qui sera de toute façon
43:51une consommation
43:52dans les années à venir.
43:53Il y a beaucoup
43:53d'études internationales
43:54qui le disent.
43:56Une vraie sortie
43:57du tabac
43:57est non pas envisagée
43:59mais en tout cas
43:59il y a une décroissance.
44:01Donc,
44:01c'est un nouveau
44:02mode de consommation
44:03pour nous commerçants.
44:04Et on n'a jamais
44:05aussi peu fumé
44:06en France,
44:06en effet.
44:07Merci beaucoup,
44:08Philippe.
44:09Je suis désolé,
44:09il faut qu'on marque
44:11une courte pause
44:12et qu'on passe
44:14à un autre sujet
44:15car nous avons
44:16beaucoup d'éditeurs
44:17aussi qui veulent parler
44:18de la Toussaint
44:19mais aussi d'Halloween.
44:21C'est ce soir,
44:21je rappelle,
44:22la grande soirée frisson
44:23également ce soir
44:24sur RTL.
44:25Merci encore,
44:26Philippe.
44:27Merci d'avoir porté
44:28la parole des buralistes
44:29et à tout de suite
44:30pour Halloween.
44:32Jusqu'à 14h,
44:33RTL midi,
44:34les auditeurs ont la parole.
44:36Avec Antoine Cavallero.
44:39Antoine Cavallero.
44:40RTL midi,
44:41les auditeurs ont la parole.
44:43On en parlait
44:44dans le journal
44:45de midi 30,
44:46ce chiffre
44:47que vous révèle RTL
44:48aujourd'hui
44:48en cette veille
44:50de la Toussaint.
44:50Le coût des obsèques,
44:524789 euros.
44:54En moyenne,
44:54c'est un chiffre
44:55de 59 euros
44:56sur un an.
44:58Et on accueille
44:58pour en parler
44:59Maître Sophie Potier,
45:00spécialiste du contentieux
45:02funéraire.
45:03Bonjour Maître.
45:04Bonjour.
45:05Alors,
45:06le contentieux funéraire,
45:07c'est soit un contentieux
45:07au sein d'une famille
45:08et c'est terrible
45:09car les familles
45:11peuvent se déchirer
45:11sur le type de funérail,
45:13sur le choix du cimetière.
45:15Soit c'est un contentieux
45:16contre les pompes funèbres,
45:17contre les entreprises
45:18et c'est surtout là
45:19que vous intervenez.
45:20Ça arrive plus souvent
45:21qu'on ne le pense ?
45:23Écoutez,
45:24oui,
45:24ça arrive plus souvent
45:25qu'on ne le pense.
45:25En tout cas,
45:26ça arrive plus souvent
45:27maintenant qu'avant.
45:29Je pense que,
45:30peut-être que maintenant,
45:32les gens osent plus
45:33réclamer
45:34quand quelque chose
45:34ne va pas.
45:35Ils osent plus contester.
45:37Mais il y a quand même
45:38beaucoup de pratiques
45:39qui passent à l'as
45:41et qui pourraient faire
45:41l'objet d'un contentieux.
45:42Et quelles sont ces pratiques ?
45:44Sachant qu'aujourd'hui,
45:46je précise quand même,
45:47quand vous êtes face
45:49à une entreprise
45:49de pompes funèbres,
45:50en fait,
45:51vous êtes face
45:52à un des deux acteurs
45:53de la profession
45:54qui sont les gros groupes
45:56OGF,
45:58PFG en gros,
45:59et Funécap.
46:00Oui, d'accord.
46:01Donc, il y a deux groupes
46:01qui se partagent un peu
46:02le marché.
46:03C'est donc assez compliqué
46:05pour vos clients,
46:07pour ceux qui ont des plaintes
46:08des griefs
46:09contre les pompes funèbres.
46:11Quelles sont donc
46:12ces actions
46:14que vous pouvez porter ?
46:15Qu'est-ce qu'on peut reprocher
46:17à une entreprise
46:17de pompes funèbres ?
46:19Alors, écoutez,
46:21il y a plusieurs choses.
46:24Parfois,
46:25certaines sont très compétentes
46:26et d'autres moins.
46:28On se trouve face
46:29à des acteurs
46:30qui, sur le terrain,
46:31sont souvent
46:31pleins de bonnes volontés,
46:33mais ne sont pas toujours
46:34correctement formés.
46:35et il peut y avoir
46:37effectivement des choses
46:38qui se passent
46:38le jour des obsèques
46:39et les gens ne font pas
46:40d'esclandre,
46:41par définition,
46:42le jour des obsèques.
46:43Donc, après,
46:44ils sont un peu désemparés,
46:45ils sont en période de deuil
46:46et ils ont effectivement
46:47une contestation
46:48au faire-valoir.
46:49Donc, c'est là
46:50que je peux intervenir.
46:51Sur quel sujet, alors ?
46:53Alors, ça peut être
46:54beaucoup de sujets
46:54parce que moi-même,
46:57je l'ai vécu personnellement.
46:58Vous voyez,
46:59l'entreprise de ponts funèbres
47:00qui ouvre un caveau
47:01dans lequel il est censé
47:02y avoir une place
47:03pour le défunt.
47:06Et en fin de compte,
47:07cette place,
47:08c'est le vide sanitaire.
47:09Donc, il n'y a pas
47:10de place pour le défunt.
47:11Donc, qu'est-ce qu'on fait ?
47:12On met le défunt
47:12dans un caveau d'attente.
47:14Il faut immédiatement
47:15acquérir une concession
47:17et refaire, en fin de compte,
47:19une inhumation plus tard.
47:21Vous imaginez ?
47:23Moi, je l'ai vécu,
47:24mais j'ai des clients
47:25qui vivent d'autres choses.
47:26Par exemple,
47:27ils achètent une concession
47:29côte à côte
47:29et puis,
47:31ils s'aperçoivent
47:31le jour des funérailles
47:32qui sont en place superposée,
47:35ce qui n'était pas prévu.
47:36Ce qui, pour un couple,
47:37peut être très embêtant
47:38quand ils ont prévu
47:39justement leurs obsèques
47:40comme ça.
47:41Oui, on imagine
47:42que ces entreprises
47:44de ponts funèbres
47:44profitent de cette détresse
47:46des familles,
47:47des moments fatalement douloureux
47:50et profitent de ces familles
47:53qui n'osent pas
47:53oser le ton,
47:56la voix.
47:57Oui.
47:58Moi, je ne dirais pas ça
47:59parce que je ne les mets pas
48:00toutes dans le même sac.
48:03Personnellement,
48:04j'ai eu l'occasion
48:04d'assister malheureusement
48:06à pas mal d'obsèques.
48:07Il y en a qui sont très,
48:07très bien.
48:08Il y en a qui sont moins bien.
48:10Et je pense aussi
48:11que sur le terrain,
48:13effectivement,
48:13les opérateurs
48:14de ponts funèbres
48:14sont confrontés
48:15parfois à des obligations
48:18de rentabilité
48:19par leur OGF
48:23ou Funécap
48:24qui les obligent
48:26finalement
48:26à faire du chiffre.
48:27donc en fin de compte,
48:29on soumet des devis.
48:31Dans ces devis,
48:32il y a des lignes
48:32qui ne sont pas nécessaires
48:33mais les gens
48:34ne font pas attention
48:35ou alors
48:36elles ne sont pas adaptées,
48:38il manque des choses
48:39ou il faudrait les modifier
48:40et en fin de compte,
48:42on s'en aperçoit
48:43trop tard.
48:43Merci Maître Sophie Potier,
48:45merci de votre témoignage,
48:48merci d'être passé
48:49dans les auditeurs
48:50On La Parole
48:51pour expliquer un petit peu
48:52votre métier.
48:54Et vous serez nombreux
48:55donc à fleurir les tombes
48:57demain,
48:57vous rendre au cimetière
48:58ce week-end.
48:59Mais ce soir,
49:00c'est une toute autre histoire,
49:03c'est Halloween
49:03et je voulais qu'on en parle
49:05avec Lola.
49:06Bonjour Lola.
49:08Bonjour.
49:09Tu es à quel âge Lola ?
49:10J'ai 10 ans
49:11mais j'entends 11.
49:12Et tu es en quelle classe ?
49:14En 6ème.
49:15Et alors ce soir,
49:17c'est Halloween,
49:18qu'est-ce que tu as prévu ?
49:20J'ai prévu de fêter ça
49:21avec mes amis.
49:23Et tu vas te déguiser en quoi ?
49:25En clown.
49:25En clown qui fait peur ?
49:28Oui.
49:28C'est vrai que ça peut faire peur
49:30un peu les clowns,
49:30ça a traumatisé
49:31des générations d'enfants.
49:33Et Lola,
49:34qu'est-ce que tu vas ?
49:35Tu vas donc aller sonner aux portes ?
49:38Oui,
49:39avec ma soeur et mes amis,
49:40on va chercher des bonbons.
49:43Vous allez chercher des bonbons,
49:44c'est évidemment la grande quête
49:46et tu sais comment les obtenir,
49:48tu sais comment...
49:50Tu vas aller sonner chez les gens
49:51et tu vas leur demander.
49:53Sinon, attention,
49:54c'est un gage.
49:56Je vais leur demander
49:57un bonbon ou un soeur ?
50:00Eh bien sûr,
50:01c'est la première fois
50:03que tu fais Halloween
50:04ou est-ce que tu as un petit peu
50:05d'expérience en la matière ?
50:08L'année dernière,
50:09je l'ai fêté dans un hôtel
50:10avec ma grand-mère
50:11et mes cousins.
50:12Génial !
50:13Bon,
50:13écoute,
50:14Lola,
50:15on te souhaite
50:16un très bon Halloween.
50:17On espère que tu vas bien
50:18t'amuser
50:19avec tes copines,
50:21avec ta soeur.
50:23On espère que vous allez
50:23récolter
50:24plein,
50:25plein,
50:25plein de bonbons.
50:26merci beaucoup Lola
50:28et merci à toutes et tous
50:29d'avoir témoigné
50:30au 3210.
50:31Merci d'avoir appelé
50:34dans les auditeurs
50:35en la parole.
50:35Merci d'être revenu
50:36sur l'actualité du jour,
50:38sur le mois sans tabac.
50:40On a été très touché
50:41de tous vos témoignages
50:42sur ce mois sans tabac,
50:45sur cette envie
50:46d'arrêter la cigarette
50:49sur vos témoignages
50:51qui nous ont beaucoup touchés.
50:52Jean-Alphonse Richard,
50:54c'est dans quelques instants,
50:56à présent,
50:57l'heure du crime
50:58avec au programme
50:59Danny Rowling,
51:00le vrai visage
51:02du tueur de Scream.
51:03Vous savez,
51:03le film...
51:03le film.
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