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  • il y a 3 semaines
Marschall Truchot, du lundi au jeudi de 17h à 19h avec Olivier Truchot & Alain Marschall. Deux heures pour faire un tour complet de l’actualité en présence d’invités pour expliquer et débattre sur les grands sujets qui ont marqué la journée.

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00:00On va revenir maintenant sur ce qui est quand même le fait du jour et qui concerne des dizaines de milliers de personnes.
00:05C'est ce qui se passe sur les lignes, les lignes SNCF entre Paris, Lyon, Valence, Avignon et vous voyez Marseille.
00:10Bref, c'est toute la ligne sud-est avec les trafics qui ont aujourd'hui, non seulement pour les TGV mais pour Renfez et Train Italia,
00:18été complètement perturbés, impactés par des actes de sabotage, de vandalisme.
00:22Ça s'est passé au sud de la gare de Valence.
00:24On va faire un point sur le trafic déjà en allant du côté de Lyon à la gare de la Pardieu avec Cassandra Madurera.
00:30Bonsoir Cassandra. Alors, quelle est la situation au moment où on se parle ?
00:36Écoutez, c'est toujours la pagaille ici, gare de Lyon-Pardieu.
00:41Vous le voyez, les voyageurs derrière moi prennent leur mal en patience.
00:45En effet, les tableaux affichent encore des retards allant jusqu'à 8h pour certains trajets en direction de Paris ou de Marseille.
00:53De longues files d'attente se créent également à l'intérieur de la gare au niveau des points d'accueil afin de trouver des solutions alternatives.
01:02Je discutais justement il y a quelques minutes avec les voyageurs.
01:07Certains attendaient ces vacances scolaires pour justement partir.
01:11Alors, la déception se fait ressentir.
01:13Est-ce que c'est vrai ça ?
01:15On devait prendre un train qui normalement devrait être parti depuis 8 minutes.
01:20Pour Montpellier-Sud de France, le train a été supprimé.
01:24Ça fait 4 heures de retard, grosso modo.
01:26J'étais énervé.
01:28Pourquoi énervé ?
01:29Est-ce que c'est une faute puce ?
01:30C'est une faute puce, c'est toujours pareil avec la SNCF, ça va jamais.
01:35On est toujours en retard, partout, partout, partout, partout.
01:39Que dire de plus ? Qu'est-ce qu'ils ont dit ?
01:41Pas grand-chose.
01:44Privilégier les transports en commun, mais ils sont toujours en retard.
01:47En tout cas, la SNCF diffuse de nombreux messages aux haut-parleurs à l'intérieur de la gare
01:53pour prévenir les usagers et rappel les voyageurs qui peuvent le faire à reporter leur trajet.
02:01Ici à Lyon, on n'attend pas de reprise normale avant demain matin.
02:06Cassandra Madura devant la gare Lyon-Pardieu pour BFMTV.
02:09Gare de Lyon, et là nous sommes à Paris.
02:11On va retrouver Marie Roux en direct pour BFMTV.
02:13Même question, Marie, où en est le trafic ?
02:15Comment ça se passe du côté de la gare de Lyon ?
02:19Eh bien écoutez, la situation est toujours très compliquée en fin d'après-midi à la gare de Lyon.
02:24De nombreux voyageurs attendent, espèrent en tout cas trouver une solution d'ici ce soir pour rejoindre le sud.
02:30La bonne nouvelle, elle est arrivée en fin d'après-midi.
02:32Des trains repartent notamment en direction de Marseille, Perpignan ou encore Nice.
02:36Des trains qui empruntent les lignes de TER et qui accusent à l'arrivée un retard de 45 minutes.
02:42Et parmi les chanceux qui ont réussi à avoir ces trains,
02:44et bien une gars, Magali, Annie, racontez-nous un peu votre périple depuis ce matin.
02:47Comment ça s'est passé ?
02:48Donc à 7h30, on a reçu un texto comme quoi notre train était supprimé.
02:52Donc on a dû aller sur le site.
02:53Il n'y avait pas de train qui partait de Roissy.
02:56Donc du coup, on a dû venir à la gare de Lyon et prendre un train qui part normalement à 17h30.
03:01Donc il y a déjà 40 minutes de retard de prévu.
03:04Donc on espère rentrer chez nous avant minuit ce soir.
03:06C'était un peu les vacances scolaires, ça gâche un peu la fin des vacances.
03:10Annie, vous me disiez que surtout vous êtes obligée de racheter des billets à chaque fois.
03:13Exactement.
03:14Les billets que Magali avait pris de Roissy à Aix.
03:19Donc elle s'est fait rembourser.
03:21Et on a été obligée de prendre d'autres billets de gare de Lyon à Aix.
03:26Qui ont coûté le double.
03:27Ça gâche un peu la fin des vacances ?
03:29Un petit peu quand même, oui.
03:30Un goût amer, mais au moins vous avez une solution.
03:32On espère.
03:33On n'est pas encore dans le train, mais on espère.
03:36Mais en tout cas, vous gardez le sourire.
03:37Merci beaucoup Magali et Annie, vous l'aurez compris.
03:40Les voyageurs espèrent tous trouver une solution d'ici ce soir.
03:44Même si la SNCF prévient que le trafic ne reviendra pas à la normale avant demain matin.
03:49Marie Roux à la gare de Lyon avec Lucille Martin pour BFM TV.
03:52Chloé Giraud va regarder le panorama national.
03:55Mais c'est sur cette ligne, on l'a bien dit, entre Paris et Marseille pour voir où on en est.
03:59En attendant, la prise de parole du ministre des Transports d'ici quelques minutes.
04:02Oui, alors il y a du mieux cet après-midi, même si ça reste encore compliqué.
04:06Vous venez de l'entendre.
04:07Au total, c'est une centaine de TGV qui ont été touchés par des perturbations ce lundi, selon le ministère des Transports.
04:14Les réparations avancent en parallèle.
04:16La SNCF a indiqué qu'un câble avait déjà été remplacé en début d'après-midi.
04:21Et aussi que certaines installations recommençaient à fonctionner.
04:25Ces réparations devraient durer jusqu'en début de soirée.
04:28Donc la circulation reprend mais reste encore très perturbée.
04:32On va regarder dans le détail ce que ça donne en commençant par les trains au départ de Paris-Garde-Lyon.
04:38Alors il y a des solutions qui ont été trouvées au départ de Paris-Garde-Lyon.
04:41Les trains circulent sur la ligne à grande vitesse justement jusqu'à Lyon.
04:45Et ensuite, ils empruntent les voies qui sont habituellement réservées au TER, d'où certains retards.
04:51Comme vous pouvez le voir, sur le trajet Paris-Montpellier, on a des trains qui circulent avec 40 minutes de retard.
04:57Pour Paris-Marseille, c'est la même chose.
04:59Et on a même encore des trains supprimés.
05:01Deux trains supprimés sur sept d'ici ce soir.
05:04Et Paris-Nice, le seul et dernier train qui roulera ce soir est supprimé.
05:09Dans le sens inverse, cette fois du sud pour remonter à Paris.
05:12C'est plus compliqué. Vous allez voir, entre Montpellier et Paris, 4 trains supprimés sur sept.
05:181 sur 5 pour Marseille-Paris.
05:20Et sur le Nice-Paris, on a 40 minutes de retard.
05:23Et enfin, c'est compliqué aussi quand on souhaite voyager du sud-ouest vers le sud-est.
05:28Vous allez voir, le train qui va de Toulouse à Lyon accuse un retard d'1h40.
05:33Vous le savez, la SNCF annonce un retour à la normale demain matin si tout va bien.
05:37Voilà, merci Chloé Giraud.
05:40Alors, déjà les causes, avant de parler de ce que peuvent attendre les voyageurs,
05:44de comment ils doivent se débrouiller.
05:45Les causes avec vous, Ludovic de Sautes, parce que c'est vrai qu'on dit,
05:48alors je vais dire pudiquement, vandalisme ou sabotage.
05:52Qu'est-ce qui se cache derrière ces actes de vandalisme et de sabotage, Ludovic de Sautes ?
05:55Déjà un phénomène qui ne va que croissant.
05:59Depuis 2021, la SNCF fait un rapport annuel en termes de sécurité.
06:032024, c'est 40 000 trains qui ont été pris dans des actes soit de malveillance, d'intrusion ou de vol de métaux.
06:12Parce que sur les bords de voie, on trouve un métal qui est de plus en plus recherché, c'est le cuivre.
06:17Le cuivre aujourd'hui, c'est une matière qui vaut 11 000 dollars la tonne et qui pourra atteindre dans les mois qui viennent à peu près 15 000 dollars.
06:24Donc là, il y a des enjeux financiers, clairement, en termes de volants.
06:29Mais au-delà de ça, la France, aujourd'hui, c'est à peu près 2800 kilomètres de lignes grande vitesse, les lignes TGV.
06:36Et on comprend aujourd'hui, finalement, que ces infrastructures sont des infrastructures assez essentielles pour un pays.
06:41C'est-à-dire que c'est vraiment des enjeux en termes de circulation de personnes, en termes d'enjeux économiques.
06:47Surtout qu'on pousse les Français à prendre de plus en plus le train, à laisser la voiture.
06:50Et ces 2800 kilomètres de lignes qui sont des infrastructures qui sont devenues critiques aujourd'hui,
06:57pour la SNCF, c'est un enjeu fondamental de les protéger.
06:59La SNCF finance à hauteur à peu près de 135 millions par an la sécurité de ces voies ferrovières.
07:05Il y a eu le phénomène de juillet 2024, juste avant les Joues Olympiques, rappelez-vous, avec ce triple sabotage qui avait marqué l'actualité.
07:15Là, on est sur un acte. On va voir les événements.
07:17C'est-à-dire que quand on dit vandalisme et sabotage, c'est la plupart du temps, c'est pour voler du cuivre, c'est ça ?
07:23La plupart du temps, mais on sait aussi qu'il y a eu des sabotages, je pense, à juillet 2024.
07:27Là, ce sont des ingérences et c'est de la déstabilisation.
07:30Exactement, de la désorganisation. Donc, on va voir, puisqu'on est quand même sur un week-end de vacances.
07:33D'ailleurs, on est en période de vacances de Toussaint, donc là, on est un peu à un moment critique.
07:37Et ces voies ne sont pas sous caméra vidéo, bien évidemment, ce serait trop compliqué.
07:40Elles ne sont pas sur l'ensemble des kilomètres, c'est extrêmement difficile à faire.
07:43Mais en tout cas, derrière, il y a souvent des enjeux d'accès au cuivre, tout simplement,
07:48sur lesquels, après, il peut y avoir des centaines de mètres et de câbles qui sont volés.
07:52Pour la SNCF, c'est un enjeu très, très critique.
07:54Et c'est un enjeu d'autant plus critique qu'on sait que le réseau ferroviaire français est en mal d'entretien.
07:59C'est-à-dire qu'il y a un effort colossal à faire.
08:01C'est un des combats de Philippe Tabarro qu'on va entendre d'ici quelques minutes.
08:04Combien est investi chaque année ?
08:06Je vais vous répondre autrement. Combien il faudra investir ?
08:08Il faudra investir 1,5 milliard chaque année, ne serait-ce que pour que la qualité des voies ferroviaires ne rétrograde pas.
08:16C'est-à-dire juste pour maintenir un flot.
08:18Pour stabiliser.
08:18Pour stabiliser.
08:20Il y a un plan pluriannuel qui a été enclenché.
08:22Alors, qui doit être enclenché, puisqu'on a une période budgétaire, donc il flatte un petit peu.
08:26Et on doit avoir un nouveau patron qui doit être nous en conseillant, M. Castex.
08:29C'est un des combats de Philippe Tabarro, c'est de déclencher cette loi pluriannuelle sur le financement des installations ferroviaires.
08:36C'est notamment en jouant avec les concessions autoroutières, en faisant qu'une partie de cet argent soit fléchée en faveur des routes, on va dire, et du ferroviaire.
08:46Mais c'est un enjeu extrêmement fondamental.
08:47Et il faut bien se rendre compte que dans le monde dans lequel on est, des infrastructures comme les lignes à haute vitesse, les réseaux électriques, ainsi de suite, les réseaux télécoms,
08:57sont aujourd'hui des infrastructures essentielles et complètement cruciales dans une société, et que ça dérègle très très vite notre façon de vivre.
09:07Alors, d'après le dépôt de feu sur le lieu du sinistre qui a été découvert en port de voie par les agents,
09:13disent que ce sont 16 câbles qui doivent être remplacés sur 25 mètres, et on voit tout ce que ça impacte dans le trafic.
09:21Et là, ce sont des milliers et des milliers de voyageurs qui se retrouvent à attendre, à annuler, à trouver des solutions de rechange, quoi, en fait.
09:28Oui, c'est le plan de transport, c'est-à-dire qu'il doit être totalement modifié.
09:31On a eu M. Cyrus précédemment qui expliquait aussi que c'est un impact sur les trains régionaux, tirés par la région sud, par exemple.
09:38Les TER.
09:39Les TER, voilà. Donc, effectivement, il y a un plan de transport adapté qui est prévu, tout ça est scénarisé.
09:43Mais ça doit être adapté à chaque cas précisément.
09:47Et donc là, effectivement, les voyageurs ne pourront pas voyager avant demain matin.
09:50Oui. C'est long, c'est lent et c'est normal pour tout remettre en route, quoi. Enfin, pour tout réguler de nouveau, quoi.
09:56Oui, et puis surtout que le ferroviaire, c'est la sûreté, la sécurité est primordiale.
10:00C'est un des moyens de transport les plus sûrs par rapport aux autres moyens de transport.
10:04Et donc, tout ça doit être vérifié, doit être mis en service, contrôlé.
10:07Donc, effectivement, il y a des procédures un peu longues, mais qui sont au service de la sécurité des voyages.
10:11Surtout qu'on n'a pas forcément tout sur place, tout le matériel de remplacement. Il faut acheminer des brillades, il faut acheminer du matériel.
10:17Oui, c'est industriel, c'est ce qu'on appelle la supply chain. C'est toute une organisation industrielle pour avoir les bons stocks de proximité aux bons endroits,
10:25les bonnes compétences, les bons mainteneurs qui connaissent ces bons matériels.
10:28Mais on a su faire face, justement, depuis ce que nous rappelait Ludovic, c'est-à-dire face à ces tentatives à la fois de déstabilisation,
10:35de sabotage et de vandalisme, la SNCF s'est adaptée à ces cas d'urgence ou pas ?
10:39Oui, elle s'est adaptée, puis elle continue à s'adapter.
10:42Donc, elle essaie de digitaliser, ce qui aujourd'hui est beaucoup fait de manière manuelle, entre guillemets,
10:47entre des cheminots, donc ils cheminent le long des voies pour contrôler l'état des voies.
10:52De plus en plus, il y a des caméras, on en a parlé, il y a des alarmes, ils pensent à mettre des drones.
10:56Donc, tout ça est en train d'être investi et se digitalise petit à petit.
11:01Nous sommes avec Michel Kidor, qui est vice-président de la Fédération nationale des associations d'usagers et des transports.
11:06Je regardais en moyenne, en fonction de la longueur des TGV, mais on compte à peu près 500 à 600 passagers par TGV.
11:13Là, il y en a une centaine qui ont été impactés, plus les TER, plus les trains de Renfe, de Trane Italia.
11:19Ça fait donc des dizaines de milliers de passagers qui se retrouvent souvent dans la YLR.
11:24Que doivent-ils faire ? Quel doit être le réflexe premier dans ces cas-là, Michel ?
11:27Le réflexe premier est que quand on est bloqué, on est malheureusement bloqué en pleine voie ou en gare.
11:33Mais ça représente, comme vous le disiez, un grand nombre de gens,
11:35puisque un TGV en double unité à deux niveaux, c'est plus de 1000 personnes.
11:40On a le ministre des Transports, pardon, et puis ensuite on commentera ce qu'il y a.
11:42Merci d'être venu ici au centre de crise opérationnelle des opérations ferroviaires,
11:50un endroit que vous commencez à connaître maintenant.
11:53Écoutez, on est là ce soir par rapport, bien sûr, vous l'imaginez,
11:56aux événements qui se déroulent sur le réseau ferroviaire dans notre pays,
12:00qui ont commencé hier soir et puis surtout cette nuit,
12:03à travers un incendie probablement criminel qui a impacté très fortement le réseau dans notre pays.
12:15D'autres difficultés que nous avons eues également sur du vol de câble un petit peu plus tard dans la matinée.
12:20Et tout cela a causé une perturbation sur le réseau significatif,
12:24puisque très probablement, même si le chiffre n'est pas exact,
12:27il y a environ 50 000 voyageurs exclusivement TGV Sud-Est qui ont été impactés,
12:35sans parler des nombreux voyageurs également TER,
12:37qui dans leur train du quotidien ont eu du retard ou n'ont pas vu leur train arriver.
12:42Donc je me suis immédiatement, comme vous l'imaginez, avec Mathieu Chabanel,
12:48qui est le responsable de SNCF Réseau, mobilisé pour avoir le maximum d'informations
12:55et puis surtout pour que les équipes puissent intervenir, ce qu'elles ont fait.
12:59On a 3 200 collaborateurs SNCF Réseau avec une grande compétence.
13:04Ils se sont rendus immédiatement sur le terrain.
13:06Ils ont travaillé toute la journée pour pouvoir permettre aux circulations de reprendre.
13:12Et puis certains trains ont continué à circuler, pas sur la ligne à grande vitesse,
13:16mais la ligne traditionnelle, environ 70 % des trains qui étaient prévus.
13:20Mais vous l'imaginez, avec beaucoup de retard et un plan de transport adapté.
13:26La bonne nouvelle de la soirée, c'est que depuis quelques instants,
13:30sur la ligne à grande vitesse Sud-Est, un train circule maintenant de nouveau.
13:37Donc c'est la preuve que les équipes ont bien travaillé.
13:40Il va jusqu'à environ 21 heures avoir un service qui va être encore un petit peu dégradé,
13:46des trains un petit peu retardés ou à vitesse réduite.
13:50Une circulation à peu près normale à partir de 21 heures.
13:54Et demain matin, une circulation totalement normale avec le plan de transport qui était prévu,
13:59qui sera respecté.
14:01Vous dire, pour avoir échangé également avec les opérateurs concernés,
14:05principalement SNCF Voyageurs, mais également sur ces tronçons,
14:09les compagnies Tranitalia et Renfe,
14:12que toutes les personnes qui ont été impactées seront remboursées.
14:16C'est bien la moindre des choses.
14:17Et puis, vous dire également, mais on n'avait pas attendu ces événements,
14:22qu'avec une tasque force qui est composée du ministère des Transports au ministère,
14:28du ministère de l'Intérieur et puis de SNCF Réseau,
14:31nous travaillons en permanence pour sécuriser ce réseau ferroviaire
14:35qui est, on va le dire, vulnérable dans notre pays,
14:39pour la bonne et simple raison que nous sommes avec l'Allemagne,
14:41le pays qui a le plus grand linéaire en Europe de voies ferrées avec plus de 28 000 kilomètres.
14:47Et vous imaginez qu'il est compliqué de pouvoir en permanence sécuriser ce réseau
14:54en termes de présence humaine, en termes de moyens technologiques
14:57pour éviter toute dégradation comme cela semble être le cas
15:01avec ce qu'on a connu au sud de Valence cette nuit.
15:04Pour autant, il y a pratiquement une centaine de millions qui sont investis chaque année
15:08pour pouvoir mettre en place des GPS trackers,
15:11pour pouvoir mettre en place des surveillances à travers des drones,
15:16pour pouvoir mettre en place un certain nombre d'alarmes
15:20qui font que dès qu'il y a un certain nombre de problèmes sur le réseau,
15:25les équipes se mobilisent immédiatement et se rendent sur place,
15:28comme ça a été le cas d'ailleurs cette nuit,
15:31où d'abord les équipes de SNCF réseau sont arrivées très rapidement,
15:35la gendarmerie de Saint-Romand-sur-Isère.
15:38C'est un objectif que nous avons en commun,
15:41une mobilisation pour ce réseau, parce que je le disais tout à l'heure,
15:45c'est un point de vulnérabilité pour notre pays, comme pour d'autres pays,
15:51pour la bonne et simple raison que certains opposants, par exemple,
15:56à différents projets mènent des actions sur le réseau existant
16:03pour montrer leur mécontentement et pour causer du dégât.
16:07On sait qu'il y a malheureusement, avec du vol de câbles,
16:12très régulièrement un impact, notamment par rapport au cuivre et aux métaux
16:19qui ont une valeur de plus importante dans notre pays ces derniers temps,
16:23à travers probablement aussi des puissances extérieures malveillantes
16:27face à notre pays qui peuvent utiliser cette vulnérabilité.
16:31Et je terminerai par là, on a besoin d'investir dans notre réseau ferroviaire.
16:35C'est un sujet que j'aborde souvent.
16:38On a eu une conférence de financement.
16:40Le Premier ministre a accepté de faire voter dans quelques semaines au Parlement
16:44une loi cadre qui pourra permettre d'investir 1,5 milliard supplémentaire
16:49chaque année sur le réseau ferroviaire français.
16:52Aujourd'hui, il y a 3 milliards d'investis.
16:54Dans le futur, ce sera 4,5 milliards, tout simplement pour permettre
16:58d'avoir une meilleure performance du réseau, plus de trains,
17:02des trains qui arrivent plus souvent à l'heure,
17:05mais également pour pouvoir se protéger de tout ce qu'on a pu connaître
17:08ces derniers temps et de rendre ce réseau moins vulnérable.
17:12Voilà les différents points que je voulais voir avec vous.
17:15Et puis, je suis à votre disposition pour répondre à vos questions,
17:17si vous en avez.
17:19Bonjour, on a l'air de lutter contre ces actes malveillants.
17:21Là, c'était un incendie criminel.
17:23C'était été en Bretagne, des câbles sectionnés.
17:26À Lille, d'autres câbles dérobés.
17:28On a l'impression que ça arrive tout le temps.
17:30Vous n'arrivez pas à lutter contre ces actes malveillants ?
17:33Ça arrive assez régulièrement, vous l'avez dit,
17:35mais avec des motivations qui sont probablement très différentes.
17:38avec des revendications qui sont plus ou moins clairement exprimées
17:45sur des projets que certains ne souhaitent pas voir se développer.
17:49Pour d'autres, c'est purement mercantile.
17:51Des actes de délinquance avec, je vous l'ai dit,
17:54notamment le cuivre qui est devenu une denrée rare
17:57et assez chère dans notre pays.
17:59et d'autres probables motivations qui peuvent exister.
18:06La surveillance 100% humaine, malgré les 3200 agents,
18:11n'est pas possible sur 28 000 kilomètres de réseau.
18:15Mais à la fois l'évolution, avec des technologies assez nouvelles
18:20et innovantes et efficaces au niveau de la surveillance,
18:23que ce soit par drone, que ce soit à travers des trackers, le GPS,
18:30et puis des protections aussi, des clôtures sur certains endroits
18:33qui sont particulièrement sensibles,
18:36peuvent permettre de réduire au maximum ces risques.
18:39En tout cas, je vous l'ai dit,
18:41c'est environ 100 millions d'euros
18:43qui sont spécifiquement investis chaque année là-dessus.
18:46Et puis, si demain, j'arrive à faire voter cette loi cadre au Parlement
18:50qui donnera un milliard et demi supplémentaire,
18:52en plus des 3 milliards,
18:54pour rénover notre réseau en France,
18:56pour le régénérer et pour le moderniser,
18:59cela ne nous permettra jamais d'être totalement à l'abri
19:02d'actes volontaires comme ceux-là,
19:04mais en tout cas, qu'ils aient beaucoup moins de conséquences
19:07que ce qu'ils peuvent avoir aujourd'hui.
19:08Parce qu'on sait que simplement, quelquefois,
19:10un petit poste d'aiguillage qui est incendié
19:13peut avoir un impact sur des centaines de milliers de voyageurs.
19:17Justement, à ce moment-là,
19:18M. le ministre,
19:20là, les enquêtes de la gendarmerie sont terminées.
19:22Est-ce que vous avez les premiers éléments de l'enquête
19:24à nous partager ou pas ?
19:25Ce n'est pas encore.
19:26Je n'ai pas eu officiellement les premiers résultats de l'enquête.
19:31Je sais que les gendarmes, et tant mieux,
19:33et le ministère de l'Intérieur ont pris vraiment les choses en main.
19:38Ils ont conscience que ce n'est pas quelque chose d'anodin
19:42et qu'à la fois, ça a des répercussions sur une partie de notre pays,
19:47sur une économie, sur des milliers de Français
19:51qui voulaient simplement, pendant ces périodes de vacances scolaires,
19:55retrouver pour certains les enfants, les parents, les grands-parents,
19:59et que certains ont eu une journée gâchée,
20:02mais plus largement, quelquefois, des vacances gâchées.
20:06Et puis, je vous l'ai dit, ce sont des sujets trop graves
20:07pour les prendre à la légère.
20:09On a cette question de vulnérabilité que l'on doit régler.
20:12Et je serai très attentif aux conclusions de l'enquête.
20:16Et je peux vous dire que mon collègue,
20:19le ministre Dunez à l'intérieur, va mettre tous les moyens nécessaires,
20:23ainsi que Gérald Darmanin, pour qu'on ait au niveau de la justice,
20:27à la fois une élucidation la plus rapide possible,
20:30et puis des sanctions qui soient fermes et qui soient appliquées.
20:33– Il y a eu plein d'enquêtes à chaque fois qu'il y a eu ces cas
20:35qui ont été soulevés par ma consoeur, par exemple,
20:38ou encore le cas juste avant l'ouverture des JO l'année dernière.
20:42On n'a jamais les conclusions des enquêtes.
20:43On a l'impression qu'il est aussi facile de voler des câbles
20:45que de rester en dehors des radars de la police dans ces enquêtes.
20:49– On peut souligner que sur les événements,
20:51notamment qui ont eu lieu en Bourgogne, à la fin du mois d'août
20:55et au début du mois de septembre, qui ont eu un impact important,
20:57la gendarmerie a arrêté les personnes en cause
21:01et qu'elles sont aujourd'hui incarcérées.
21:02Donc voilà, le partenariat étroit entre les pouvoirs publics et SNCF Réseau
21:07aboutit aussi à ce que les enquêtes trouvent une fin
21:10et que les personnes puissent être arrêtées et ensuite incarcérées.
21:13– Il y a, comme dans d'autres faits divers dans notre pays,
21:16pas une élucidation à 100%, mais il y a bien souvent
21:20et le plus souvent possible des situations qui sont élucidées,
21:24comme l'a dit Mathieu Chabanel,
21:26des personnes qui sont ensuite incarcérées,
21:28ce qui, en termes d'exemplarité, est important
21:30pour les autres actes malveillants qui sont prévus.
21:35– Y a-t-il de plus en plus d'actes de vandalisme ?
21:37De quelle ampleur ?
21:39– Les actes de vandalisme, je dirais, en tout cas,
21:43pour dépendre un petit peu à la fois de projets
21:46qui peuvent localement peut-être être rejetés
21:50ou prêtés à polémiques.
21:53Et puis, nous sommes aussi, excusez-moi de le dire,
21:58très directement, dépendants du cours de certains métaux.
22:02Et en l'occurrence, on a vu que pour le vol de cuivre,
22:05ça correspondait à la valeur du cuivre sur le marché des métaux.
22:10Donc, c'est malheureusement quelquefois les circonstances qui font que.
22:14Et puis, on ne peut pas non plus négliger des influences extérieures
22:19et des personnes qui sont toujours ravies que la France puisse avoir
22:23un certain nombre de déboires.
22:25En tout cas, on prend vraiment ce sujet à cœur.
22:27Je profite une nouvelle fois de l'occasion pour, au nom du gouvernement
22:31et puis des compagnies ferroviaires, du gestionnaire des infrastructures,
22:35dire toute notre compassion par rapport aux personnes
22:39qui ont eu leur journée totalement bouleversée par ces événements,
22:43qui ont eu pour certains plus
22:45et qui ont dû trouver des moyens de substitution,
22:49de transport dans la journée différent pour pouvoir se déplacer.
22:54Et vous dire qu'on est mobilisés sur ces sujets.
22:58Les équipes d'SNCF Réseau ont été vraiment, je tiens à dire, formidables.
23:02Elles ont été sur le terrain toute cette nuit, toute la journée.
23:06Et de savoir qu'à l'heure où on parle de nouveau des trains circulent,
23:09c'est aussi une prouesse technique.
23:11Je tiens à le signaler.
23:12Puis remercier également les équipes du ministère des Transports
23:15qui ont travaillé étroitement à la fois avec les opérateurs
23:19pour qu'on puisse mettre en place des systèmes d'indemnisation,
23:23d'information vis-à-vis des usagers.
23:25Ce qui est bien la moindre des choses dans les circonstances que l'on vit.
23:29Vous l'avez dit, 28 000 kilomètres de ligne à surveiller,
23:32c'est impossible en permanence.
23:34Comment est-ce qu'on décide ?
23:35Où est-ce qu'on fait voler des drones ?
23:36Où est-ce qu'on met des patrouilles ?
23:37À quel moment on précise un petit peu cette surveillance ?
23:42M. Chabanel peut-être ?
23:42Oui, M. Chabanel s'en dévoilait un certain nombre de secrets pour autant
23:46puisqu'il y a des points encore plus stratégiques que d'autres.
23:49Et vous imaginez bien qu'on ne souhaite pas les révéler.
23:53Mais M. Chabanel, sur la politique en général de SNCF Réseau,
23:57avec le soutien de l'État, peut-on vous en dire un mot bien sûr ?
24:00Oui, naturellement.
24:01On est opérateur d'importance vitale.
24:03Donc on a un plan de sécurisation de nos infrastructures
24:05qui dépend de beaucoup de facteurs.
24:08La sensibilité des installations,
24:10le trafic des lignes en question.
24:13Et puis surtout, une gamme de solutions.
24:15C'est ça qui est intéressant.
24:15C'est qu'on peut avoir de la sécurisation physique,
24:18de la surveillance par drone, par caméra.
24:21Et donc en fonction du lieu et de sa sensibilité,
24:24on va utiliser telle ou telle gamme de solutions
24:27avec la difficulté de l'étendue géographique,
24:30mais en essayant de cibler les points les plus sensibles du réseau.
24:34Le problème étant que les câbles sont par définition partout,
24:36tout au long des rides.
24:37Donc comment est-ce qu'on peut surveiller les câbles,
24:40les caténaires à l'aide de drones ou de patrouilles ?
24:43Oui, effectivement, autant surveiller des points fixes,
24:48on peut avoir des mesures plus radicales,
24:51j'allais dire plus fortes,
24:52et notamment de la surveillance physique.
24:54Autant les câbles, ils sont le long des 28 000 kilomètres.
24:56Donc c'est pour ça que là, on utilise des patrouilles,
24:58on utilise des drones, on utilise du clôturage.
25:01Ce n'est pas une solution à 100%,
25:03mais dans de nombreux cas,
25:05et on ne communique pas là-dessus, vous le comprendrez pourquoi,
25:08des événements du type de celui qu'on a connu aujourd'hui
25:11sont déjoués.
25:12Voilà, donc malheureusement, il y a des événements
25:16qui passent au travers des mailles de notre filet de surveillance,
25:20mais de nombreux événements sont aussi déjoués
25:22avant qu'ils surviennent.
25:26Ça avait été le cas, vous vous en rappelez,
25:28la veille de l'ouverture des Jeux Olympiques,
25:31où un des quatre événements qui avait été,
25:34actes de malveillance qui avaient été programmés,
25:36avaient été déjoués par nos équipes.
25:39Et donc voilà, ce système de surveillance,
25:42il permet aussi d'empêcher de nombreux actes de malveillance sur le réseau.
25:46Et investir dans notre réseau ferroviaire,
25:48ça peut être une des conclusions.
25:50C'est quelque chose d'indispensable,
25:51c'est quelque chose qui ne se voit pas beaucoup,
25:53qu'on ne valorise pas forcément,
25:56mais qui devient indispensable,
25:59à la fois parce que,
26:01ensuite, la qualité du service est ou n'est pas au rendez-vous.
26:05Et c'est la raison pour laquelle je me bats,
26:07comme vous le savez,
26:08pour qu'on monte ce niveau d'investissement,
26:11investir dans le réseau,
26:12et le surveiller le mieux possible.
26:15Voilà, vous venez de suivre la conférence de presse
26:17du ministre des Transports, Philippe Tabarro.
26:19Donc déjà, les informations pratiques,
26:21retour à peu près normal ce soir,
26:23aux alentours des 21h,
26:25et retour à la normale pour la circulation vers le sud,
26:28demain matin.
26:28Et puis les pistes évoquées,
26:29c'est celles que nous évoquions ensemble,
26:31Ludovic de Sautet,
26:33c'est-à-dire la piste criminelle
26:34est sans doute liée au vol de cuivre.
26:36On voit les deux conjugués,
26:37en tout cas les deux portes sont ouvertes
26:39de la part du ministre,
26:40et puis la bonne nouvelle,
26:40c'est que des usagers vont être remboursés.
26:43Ça c'est la bonne nouvelle,
26:44parce que des fois c'est un peu des démarches
26:45un peu longues,
26:46évidemment,
26:48mais on est typiquement dans le scénario.
26:50Alors ce qui est important,
26:51ce que je note quand même de la part du ministre,
26:53c'est qu'il reconnaît la vulnérabilité,
26:55alors il parle de l'ensemble du réseau ferré,
26:58les 28 000 kilomètres,
26:59tout à l'heure on parlait vraiment des lignes LGV,
27:01à grande vitesse,
27:02où c'est 2800 kilomètres,
27:04mais si on prend notre actualité récente,
27:06je pense à quelques drones
27:07qui arrivent à arrêter un aéroport international
27:10pendant plusieurs heures,
27:11je pense à un bateau qui tracte son encre
27:14sur des kilomètres au fond
27:15et qui arrache des câbles de télécom,
27:17on est rentré dans un monde vulnérable,
27:20c'est-à-dire qu'il suffit aujourd'hui
27:21de peu de choses pour déstabiliser
27:23les façons dont on a d'échanger,
27:26de se déplacer, de communiquer,
27:27avec une résilience magnifique,
27:28parce qu'on va retomber quand même
27:29sur nos pattes quelques heures après,
27:31mais ça devient un enjeu,
27:33ça devient un enjeu extrêmement important
27:34dans nos modes de vie.
27:35Donc il faut une sécurisation maximale ?
27:37Il faut une sécurisation maximale
27:38sur ces réseaux-là.
27:40La semaine dernière,
27:41en début de semaine dernière,
27:42il y a eu une panne d'un opérateur américain
27:43dans le cloud pendant quelques heures,
27:45il y avait un nombre de services
27:47dans le monde qui ne tournaient plus
27:48pendant plusieurs heures,
27:49qui ont impacté plein d'entreprises
27:51et plein de particuliers,
27:51donc cette vulnérabilité,
27:53elle est un peu systémique,
27:55c'est ce qu'on appelle systémique
27:55dans le sens où il y a des risques
27:57qui vont en simplifiant,
27:59et aujourd'hui, clairement,
28:01le ministre en a parlé,
28:02c'est un enjeu sur ces réseaux
28:03dits stratégiques,
28:04d'arriver à les protéger,
28:06les surveiller,
28:07et quelque part,
28:08de les mettre un peu dans un coco.
28:10Alors, parce que vous parliez
28:10des passagers,
28:11Michel Kiddor,
28:12ils vont tous être remboursés,
28:14mais ceux qui en font la demande,
28:15ou dont les trains ont été annulés,
28:18sinon,
28:18quelles sont les alternatives ?
28:20Ah non, il faut en faire la demande,
28:21moi-même,
28:22je devais prendre un TGV
28:23la semaine dernière,
28:24qui a été annulé
28:24pour cause de tempête,
28:25Benjamin,
28:26bon, j'ai fait ma demande en direct,
28:29j'ai été remboursé
28:29dans les 48 heures.
28:31D'accord.
28:31Il faut quand même faire
28:32une démarche proactive,
28:33mais qui est simplissime
28:35sur le site internet,
28:36soit de la SNCF,
28:37soit de la plateforme
28:38qui vous a vendu.
28:38Ou sur le portable,
28:39on l'a,
28:39via l'application aussi ?
28:41Via les applications portables également,
28:43ça tout à fait,
28:44c'est d'ailleurs,
28:45la SNCF a mis au point
28:46une procédure tout à fait
28:47efficace en l'occurrence,
28:49et même quand votre train
28:50a simplement plus de 30 minutes
28:51de retard,
28:51vous avez une application
28:52qui s'appelle G30,
28:53et vous êtes automatiquement
28:54remboursé de 25%,
28:56puis de 50%.
28:57Donc il y a eu une amélioration
28:58à ce niveau-là,
28:59au niveau du remboursement,
28:59du décalage et de l'information aussi ?
29:01Je dirais que,
29:02pour caricaturer un peu,
29:04il va être plus facile
29:05de se faire rembourser
29:05que d'aller acheter un billet,
29:06puisque vous savez que maintenant,
29:07pour aller acheter un billet en gare,
29:09TGV,
29:09il faut prendre rendez-vous.
29:10C'est quand même pas
29:11une bonne nouvelle
29:12pour les usagers
29:12qui sont un peu pas à l'aise
29:14avec l'Internet.
29:14Et qui n'ont pas l'application
29:15sur leur téléphone.
29:16Et qui n'ont pas l'application.
29:17Mais la SNCF, là-dessus,
29:18elle a eu sa courbe d'apprentissage,
29:22mais maintenant,
29:22on peut dire qu'effectivement,
29:23ça fonctionne bien.
29:24Merci, messieurs,
29:24de nous avoir aidés
29:25à faire un point complet
29:26sur ce qui s'est passé aujourd'hui
29:28sur le réseau Sud-Est.
29:29Je le rappelle,
29:29avec la circulation qui a repris,
29:31redeviendra à peu près normale
29:33à partir de 21h,
29:34et totalement normale,
29:35demain,
29:36demain,
29:36dans la matinée.
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