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Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Françoise Degois et Sébastien Ménard


Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-07-02##

Catégorie

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News
Transcription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:00:06C'est une belle fin de journée qui s'annonce avec vous, les Vraies Voix de 17h à 19h et Philippe David, avec à côté de moi.
00:00:13En pleine forme, comme toujours en votre compagnie, et en la compagnie des Vraies Voix.
00:00:18Il faudrait qu'on échange un jour.
00:00:19Alors je ne sais pas, parce que...
00:00:20Non, je voudrais dire, je mettrai vos vêtements et vous mettriez les miens.
00:00:24Alors moi, vous pour rentrer dans les miens, il n'y aura pas de problème.
00:00:27Moi, pour rentrer dans les vôtres, je ne garantis rien.
00:00:31Ça tombe bien, je vais chercher une tente de camping.
00:00:32Ça va craquer de tous les côtés, mais bon.
00:00:34Je ne ferai plus du donu, mais de l'enpeuver.
00:00:40Vous avez marqué, je n'ai rien dit, moi.
00:00:42Mais je pense que vous avez, en votre fort intérieur, pensé que Philippe Bilger avait raison de se moquer de moi.
00:00:48Non, vous savez, moi je ne pense pas beaucoup.
00:00:50Ça se saurait si je pensais.
00:00:52Allez, on vous souhaite la bienvenue avec ce numéro de téléphone à SESAC,
00:00:55qui est avec nous aujourd'hui au 08 126 300 300.
00:00:58C'est toujours un plaisir de vous accueillir, bien entendu,
00:00:59puisque visiblement, vous avez pas mal de choses à dire, surtout en ce moment.
00:01:03Et au sommaire de cette émission, on va revenir dans le grand débat du jour
00:01:06sur les violences à Betaram.
00:01:08La commission d'enquête parlementaire a agrémenté de 50 recommandations en appel
00:01:12à reconnaître la responsabilité de l'État, à créer un fonds d'indemnisation
00:01:16et à multiplier les contrôles d'internat.
00:01:19Alors parlons vrai, doit-on demander des comptes à ceux qui ont effectué les contrôles,
00:01:24manifestement défectueux, et à ceux aussi qui ont fermé les yeux ?
00:01:27Et à cette question, Betaram, faut-il reconnaître la responsabilité de l'État
00:01:30pour la défaillance des contrôles ?
00:01:32Vous dites oui à 96% ?
00:01:35Vous voulez réagir ?
00:01:36Zach et les vrais voix attendent vos appels au 08 126 300 300.
00:01:40Et notre invité pour en parler, Wilfried Hulot, sera avec nous,
00:01:42membre du collectif de victimes et scolarisé à Betaram, de 90 à 92.
00:01:47Il a déposé plainte la semaine dernière pour agression sexuelle.
00:01:49Et puis le coup de projecteur des vrais voix à 18h30.
00:01:52Jordan Bardella et Nicolas Sarkozy se sont rencontrés pour discuter hier
00:01:56à l'initiative de l'ancien chef de l'État.
00:01:58Le président du Rassemblement National a régulièrement exprimé une forme de respect
00:02:01pour Nicolas Sarkozy, récemment encore en déplorant le retrait de sa Légion d'honneur.
00:02:05Alors parlons vrai.
00:02:06Est-ce que cette rencontre à l'initiative de l'ancien chef de l'État vous surprend ?
00:02:10Et à la question, rencontre Sarkozy-Bardella, c'est une erreur ?
00:02:14Vu les problèmes judiciaires de l'ancien président,
00:02:17un coup de com' ou un bon coup pour Bardella ?
00:02:20Ce qu'il crédibilise en rencontrant un ancien président à sa demande.
00:02:22Eh bien vous dites que c'est un bon coup pour Bardella à 44%,
00:02:25un coup de com' à 39% et une erreur à 17%.
00:02:29Vous voulez réagir ? Encore et toujours le 0826 300 300.
00:02:32Ils sont autour de cette table pour commenter l'actualité, bien entendu.
00:02:35Phil Bilger est avec nous.
00:02:37Françoise Degoy et Sébastien Ménard, on vous souhaite la bienvenue.
00:02:40Les vraies voix sud radio.
00:02:42Bonsoir Philippe Bilger.
00:02:43Bonsoir.
00:02:44Bonsoir.
00:02:45Bonsoir Françoise Degoy.
00:02:46Bonsoir mes chers amis, qu'elle vaut vous voir.
00:02:48Bonsoir M. Ménard, Sébastien.
00:02:49Bonsoir.
00:02:50Bonsoir.
00:02:51Très connu dans le sud-ouest.
00:02:53Surtout chez vous.
00:02:54Surtout chez vous, absolument.
00:02:55Et ce numéro de téléphone, le 0826 300 300, c'est Simon qui nous appelle de Perpignan.
00:03:00Bonsoir Simon.
00:03:01Bonsoir Simon.
00:03:02Bonsoir Fécile Demidibus.
00:03:03Bonsoir Philippe David et à tous vos invités.
00:03:06Bonsoir.
00:03:06On est ravis de vous accueillir.
00:03:08Et vous, vous voulez débattre ou poser votre avis sur Rima Hassan ?
00:03:14Tout à fait, oui, voilà, parce que bon, je trouve que de toute façon, cette personne
00:03:19n'est pas à sa place, commet beaucoup trop de dérapages et ne s'occupe pas des affaires
00:03:24intérieures, même si elle est députée européenne, la France faisant partie de l'Europe.
00:03:29Si je ne m'abuse, les pays pour lesquels elle est quand même très active, pour pas
00:03:34dire uniquement active, ne font pas partie de la communauté européenne.
00:03:38Donc, certains députés comme elle devraient aussi prendre des leçons là-dessus, ils
00:03:44sont élus français, ils doivent s'occuper de la France.
00:03:48Et ensuite, effectivement, on peut s'occuper des affaires internationales, mais ça ne doit
00:03:52pas être de toute façon l'unique but recherché.
00:03:56Donc, il serait quand même plus intéressant que cette personne remercie le pays qui lui
00:04:01a permis d'arriver là où elle est arrivée et non pas arrive à créer des troubles,
00:04:07pour ne pas dire pire, par ses prises d'opposition.
00:04:10J'approuve totalement Simon, il exprime un point de vue d'ailleurs très largement
00:04:15partagé, il me semble évident que Rima Hassan pourrait s'occuper aussi des problèmes
00:04:22nationaux.
00:04:23Rima Hassan, dans son esprit, elle pense qu'elle s'occupe des problèmes nationaux parce que
00:04:27c'est une militante de la cause palestinienne et c'est une militante aussi antiraciste.
00:04:33Moi, vous savez très bien que je ne peux pas défendre l'action de Rima Hassan,
00:04:36mais intrinsèquement, je défends le droit à tout député, à tout élu, véritablement,
00:04:42de s'emparer des causes qu'il semble juste et ne sont pas des causes, comment dirais-je,
00:04:47c'est des causes qui correspondent à ce pour quoi elle a été élue.
00:04:49En plus, elle a vraiment été élue pour ça.
00:04:51Donc, les gens ont voté, le vote est sacré dans ce pays.
00:04:55Voilà, c'est comme ça.
00:04:56Sébastien Ménard.
00:04:57Je vais être parfaitement aligné avec Françoise.
00:05:00Je combats les idées de Rima Hassan.
00:05:03Néanmoins, ça ne me choque pas plus que quand on a des parlementaires français parmi
00:05:09les plus illustres qui, quelque part, ont fait du combat pour l'Arménie et pour
00:05:14un certain nombre de minorités, un combat domestique.
00:05:17C'est-à-dire, ils sont dans le débat français avec ça ou d'autres parlementaires qui défendent
00:05:21la cause d'Israël plus que défendre les préoccupations des Françaises et des Français.
00:05:25Donc, ça ne me choque pas.
00:05:26Avec la grande différence, mon cher Sébastien, qui s'occupe des autres problèmes également.
00:05:32Non, mais je ne fais pas de jugement de valeur parce que je connais un certain nombre de parlementaires
00:05:37et pour le coup, c'est même plutôt des amis qui passent plus de temps à nous parler
00:05:41du génocide arménien, de la problématique arménienne, que de faire le boulot dans leur circonscription.
00:05:46Je ne les juge pas, je ne les blâme pas, ils ont leur utilité.
00:05:49Donc, c'est la raison pour laquelle je ne peux pas reprocher Rima Hassan.
00:05:51Est-ce que je ne reproche pas ?
00:05:53Impossible.
00:05:54Et puis, Rima Hassan, elle est députée européenne et ce sont les prérogatives de l'Europe aussi.
00:06:00Donc, vraiment, je trouve que ce procès qui va conduire à un moment donné, j'entends bien
00:06:04toute la petite musique qui m'en...
00:06:04C'est presque du porte-parole, là, quand même.
00:06:07Non, mais objectivement, le mandat est sacré.
00:06:11Elle est députée européenne.
00:06:13On ne lui demande pas, elle n'est pas députée d'une circonscription où il y a des usines
00:06:15qui ferment, où il y a des magasins en friche, etc., où il y a des problèmes d'écologie.
00:06:20Elle est députée européenne, elle est dans une commission qui correspond parfaitement
00:06:24à ce qu'elle porte.
00:06:25Et si on ne veut pas de Rima Hassan ou de Sébastien Delogui, il ne faut pas voter pour
00:06:29LFI.
00:06:29On a été élu.
00:06:30Ah, ben ça, c'est autre chose.
00:06:31C'est élu.
00:06:32C'est le BMA, ils ont le fait de l'union du suffrage universitaire.
00:06:35Juste un mot, il y a beaucoup de gens qui ont cru qu'eux, et finalement, n'ont pas
00:06:39le résultat escompté.
00:06:40Donc ça, c'est aussi le problème.
00:06:41On les avait prévenus pour quelques jours.
00:06:42Je ne sais pas sur quoi.
00:06:44En tout cas, sur la liste de Rima Hassan, tout était clair pour tout le monde.
00:06:47On savait très bien que ça serait Gaza, de HKZ et du matin au soir.
00:06:50Dans un instant, le réquisitoire du procureur.
00:06:53On va parler, bien sûr, de l'État qui s'est fait condamner pour son incurie et son impuissance
00:07:01en matière judiciaire.
00:07:02On en parle dans un instant.
00:07:03Soyez les bienvenus avec ce numéro de téléphone.
00:07:050826 300 300.
00:07:06Votre avis compte.
00:07:07On a envie de l'entendre.
00:07:08A tout de suite.
00:07:09Les vrais voix aujourd'hui avec Philippe Bilger, Françoise de Gois, Sébastien Ménard
00:07:12et vous, 0826 300 300, si vous voulez commenter et partager, bien entendu, vous êtes
00:07:17les bienvenus.
00:07:18Et si vous n'êtes pas abonné à notre chaîne YouTube, c'est une erreur magistrale.
00:07:22Et d'ailleurs, on demandera un compte à notre ami Maxime.
00:07:26Lui, c'est le comptable.
00:07:26Ça faisait longtemps.
00:07:27Alors Maxime, on en est où ? 595 euros, Maryse.
00:07:31Plus d'un million, c'est sûr.
00:07:34Écoutez Maxime, ça fait un an que vous nous dites plus d'un million.
00:07:37Alors qu'on a au moins largement passé les 10 milliards.
00:07:42Alors qu'il y a 8 milliards d'êtres humains.
00:07:44Mais on a même des abonnements qui viennent de Saturne, de Mars.
00:07:49Il nous écoute sur Mars en plus.
00:07:51Deux Ménibus, déjà, je suis deux.
00:07:53Je ne suis pas la seule.
00:07:54Voilà, c'est ça.
00:07:54La mauvaise foi aussi, je ne suis pas la seule non plus.
00:07:56Visiblement, il y en a autour de la table.
00:07:58Je peux vous annoncer.
00:07:58Il y a beaucoup de gens qui ne sont pas seuls dans leur tête autour de la table.
00:08:00François, pardon ?
00:08:01Un million, vingt mille.
00:08:02C'est bien.
00:08:03C'est un peu malable.
00:08:04Ça progresse, c'est bien.
00:08:05Ça, c'est précis.
00:08:06Là, d'accord, je suis d'accord.
00:08:07Je reviendrai vers vous dans 15 minutes.
00:08:09Ah, c'est peut-être ce qu'il y a sur mon compte.
00:08:11Non, c'est pas ça.
00:08:11Non, non, toujours pas.
00:08:12Toujours pas.
00:08:12Ok.
00:08:13On pose des questions, on ne sait jamais.
00:08:14Dans un instant, les trois mots dans l'actu avec Félix Mathieu.
00:08:16Bonsoir Félix.
00:08:17Bonsoir Félix.
00:08:18Bonsoir tout le monde.
00:08:18De quoi parle-t-on aujourd'hui ?
00:08:20De la chaleur, de Poutine et Macron au téléphone pour la première fois en deux ans et demi.
00:08:23Et puis, la photo de classe du gouvernement Bayrouel.
00:08:26C'est beaucoup fait attendre.
00:08:27Sept mois en trois mots.
00:08:28Canicule, discussion et photo.
00:08:30On en parle dans un instant.
00:08:31Tout de suite, la voix est à monsieur le procureur.
00:08:35Les vraies voix Sud Radio.
00:08:36Le réquisitoire du procureur.
00:08:39Philippe Bilger.
00:08:40Et vous allez requérir, monsieur le procureur, au sujet d'une aide soignante qui a fait condamner l'État pour dysfonctionnement du service public de la justice après une agression à coup de tournevis.
00:08:48Exactement, mon cher Philippe.
00:08:50Elle a été gravement agressée en 2019.
00:08:54Et depuis, elle a fait condamner l'État pour un grave dysfonctionnement qui est dû à l'incurie de l'État et donc naturellement de la justice qui est son émanation.
00:09:10Il faut bien voir, je pourrais raconter en détail les péripéties assez scandaleuses qui ont fait que l'État a été condamné.
00:09:19Parce que depuis 2019, alors que son agresseur aurait pu être condamné d'emblée, il ne l'a pas été et il y a eu des péripéties qui l'ont désespéré.
00:09:30Ce qui me paraît important, c'est de voir que face à l'impuissance trop fréquente de l'État, le droit, en l'occurrence, peut représenter un recours.
00:09:42Évidemment, les 5 000 euros, ça n'est pas fondamental qu'elle a reçus.
00:09:47Mais il n'empêche que le droit peut être une arme qui peut mobiliser l'État quand lui-même est impuissant à exercer son rôle tel que les citoyens l'espèrent.
00:10:00Je suis tout à fait d'accord. Moi, je trouve ça assez bien comme mesure.
00:10:04Et d'ailleurs, je suis très favorable aux classes action.
00:10:07Je pense que les citoyens qui se groupent pour faire bouger l'État sur des mesures qui sont parfois injustes, ça me paraît vraiment très bien.
00:10:15Tout le monde dit « attention, la dérive américaine ».
00:10:17Non, moi, je pense que c'est très important quand on est dans un dysfonctionnant, dans des blocages kafkaïens parfois, complètement surréalistes.
00:10:25Eh bien, je trouve que les classes action, par exemple, en France, ne sont pas assez développées.
00:10:29Je pense qu'on pourrait faire obliger l'État à bouger par la base, par les citoyens.
00:10:33Sébastien ?
00:10:34Pas mieux. C'est-à-dire qu'on attend beaucoup de l'État.
00:10:37C'est-à-dire qu'on espère que l'État fasse tout son possible pour qu'on ait le moins de préjudices, le moins de problèmes, etc.
00:10:43Mais quand les préjudices, les problèmes, ou pires, arrivent, il faut qu'effectivement, l'État, à travers le bras judiciaire, la justice, puisse réparer, corriger, et puis empêcher que ça se reproduise.
00:10:55C'est assez particulier, quand même, ce jugement.
00:10:59Parce que ça concerne la justice, c'est une très bonne nouvelle.
00:11:01Il y en a déjà eu.
00:11:03Il y en a déjà eu, d'accord, ok.
00:11:05Mais il n'y en a pas énormément.
00:11:07Il n'y en a pas des masses.
00:11:07Voilà. Et il y en a plus que trois, comme les mots dans l'actu ?
00:11:10Trois mots dans l'actu, Félix, parce que là, le chiffre est incontournable et inconditionnel, qui sont canicule, discussion et photo.
00:11:21Le pic est passé, mais la canicule reste bien pesante sur l'hexagone.
00:11:24Encore des pointes à 39 degrés.
00:11:25Plusieurs départements repassent du rouge à la vigilance orange.
00:11:29Emmanuel Macron et Vladimir Poutine se reparlent.
00:11:31Ça n'était plus arrivé depuis le début de la guerre en Ukraine.
00:11:33Discussion pour s'accorder sur l'Iran, tout en enjambant leur profond désaccord sur le fond, sur l'Ukraine.
00:11:39Et puis, hasard du calendrier ou pas, la photo de classe du gouvernement Bayrou n'avait encore jamais été prise en sept mois.
00:11:46C'est désormais chose faite au lendemain.
00:11:48Tiens, tiens, tiens, de la motion de censure rejetée à l'Assemblée nationale.
00:11:51Les vrais voix Sud Radio.
00:11:53L'Aube, Lyon, le Loir et le Cher sont toujours en vigilance rouge à la canicule ce soir.
00:12:00L'Île-de-France, la Vienne, l'Indre, l'Indre-et-Loire et le Loir-et-Cher redescendent en vigilance orange.
00:12:05Comme la moitié du pays, l'épisode caniculaire a atteint son pic.
00:12:09Même si les chaleurs sont toujours bien là, chacun a pu s'en rendre compte et souvent en souffrir.
00:12:13La ministre de la Transition écologique évoque deux morts directement liées aux chaleurs.
00:12:17Quant à sa collègue ministre des Comptes publics, elle en appelle à ne pas opposer.
00:12:21Raison budgétaire et politique environnementale, l'inaction climatique coûterait plus cher.
00:12:26Et cet épisode, nous le prouv'estime Amélie de Montchalin sur Sud Radio.
00:12:30C'est ça que j'ai d'abord à vous dire sur cet épisode extraordinaire et qui va malheureusement, on le sait, se répéter.
00:12:36Parce que les scientifiques nous disent...
00:12:37Et ça a un coût.
00:12:38Et ça a un coût.
00:12:39C'est un coût sanitaire dans les hôpitaux.
00:12:42C'est un coût humain.
00:12:43Moi, je veux penser à ces hommes et ces femmes.
00:12:45Hier, on a eu des décès d'hommes et de femmes qui font des métiers exposés.
00:12:48Donc, ça a un coût humain.
00:12:49Ça a un coût économique parce que, vous voyez bien qu'on ralentit l'activité, qu'on va moins vite sur les routes, qu'il y a moins de transports.
00:12:56Et donc, ça a un coût.
00:12:57Et en fait, le changement climatique, on le sait, il faut qu'on y fasse face.
00:13:01Parce que si on ne fait rien, ça nous coûtera plus cher.
00:13:03Ce n'est pas une lubie de militants.
00:13:04C'est une cause existentielle pour nous tous.
00:13:07Amélie de Montchalin, ministre des Comptes publics, avec Jean-Jacques Bourdin dans le Grand Matin Sud Radio.
00:13:11Et puis tiens, aller au passage, un petit cadeau pour Philippe Bilger, l'ami des bêtes.
00:13:14Les conseils d'une vétérinaire pour aider nos chiens à supporter ces chaleurs, pensez à les rafraîchir de temps en temps.
00:13:19Et surtout, faites attention si vous devez les promener, explique donc Gaëlle Lecalonec.
00:13:25Le bitume, il chauffe énormément dans les grandes villes au soleil.
00:13:28Donc là-dessus, il ne faut pas hésiter, il y a des petits chaussons qui existent pour les animaux,
00:13:32qu'on peut leur mettre avant de faire la balade.
00:13:34Et au retour de balade, c'est bien vérifier qu'il n'y a pas de craquillure, qu'il n'y a pas de lésion.
00:13:38Si c'est le cas, mettre un peu de domine hydratant sur les couchis.
00:13:41Un test simple qu'on peut faire pour savoir si oui ou non, là, il faut sortir les chaussures,
00:13:45poser un doigt ou sa main au sol, et voir si on arrive à le garder 30 secondes sans ressentir de douleur.
00:13:50Si on sent que ça commence à nous brûler, c'est exactement pareil pour son animal.
00:13:55Si par contre, on peut poser que ce n'est pas trop chaud, là, il n'y a pas de craquillure.
00:13:58La vétérinaire Gaëlle Lecalonec interrogé par Louis de Kergorlet pour Sud Radio.
00:14:03Est-ce que vous avez les coussinets qui brûlent, Philippe ?
00:14:06Non ?
00:14:07J'ai quand même du mal à imaginer Philippe Gérard en train de descendre le chien tous les soirs.
00:14:12Pourtant, ça m'est arrivé, j'étais beaucoup plus jeune.
00:14:14Oui, d'accord, ça a duré longtemps ou le chien est mort vite ou le chien est parti à la campagne ?
00:14:19C'est vous qui promeniez le chien ou c'est le chien qui vous promenait ?
00:14:22C'est moi qui le promenais et alors on le tombait et moi j'adorais quand il était à rat.
00:14:28Tout le monde me disait que c'était idiot.
00:14:30Oui, les fantasmes, on verra ça après.
00:14:32C'est une remarque au poil.
00:14:35Allez, le deuxième mot, discussion.
00:14:38Moi, je voulais parler des petites chaussettes que je mis à mon âne Anatole.
00:14:43Quand il fait chaud, moi j'adore, j'adore, j'adore.
00:14:46Bien sûr, vive les ânes parce que c'est merveilleux.
00:14:48Excusez-moi, c'est sérieux l'info, arrêtez maintenant.
00:14:50Man, je l'appelais Sorbonne.
00:14:52Allez, très bien.
00:14:53Allez, le deuxième mot puisque Vladimir Poutine et Emmanuel Macron se parlent.
00:14:59Oui, c'est une première depuis septembre 2022.
00:15:03C'est de là ce téléphone de nouveau sur l'Ukraine.
00:15:06Les deux présidents se sont mis d'accord sur le fait qu'ils n'étaient pas d'accord.
00:15:08Mais en revanche, la discussion a été plus fructueuse à propos de l'Iran, selon le président Macron.
00:15:13Russie et France sont co-signataires de l'accord de Vienne de 2015 sur le nucléaire iranien.
00:15:18Et le chef de l'État fait part de son optimisme en Conseil des ministres sur ce dossier iranien
00:15:22suite à cet entretien avec son homologue russe.
00:15:25C'est ce que rapporte la porte-parole du gouvernement, Sophie Prima.
00:15:28Il nous a indiqué qu'il était plutôt optimiste sur la position de Vladimir Poutine
00:15:32qui s'opposerait effectivement à une sortie de l'Iran de ce traité.
00:15:37C'est donc une position assez forte et assez cruciale pour se dire que c'est bien la diplomatie qui doit être en avant.
00:15:44Et sur la situation en Ukraine, est-ce que le président vous a semblé optimiste ?
00:15:47Un peu moins.
00:15:48Ils en ont parlé.
00:15:50La question du cessez-le-feu a été évoquée.
00:15:53Nous voyons Vladimir Poutine continuer des attaques sans précédent, y compris sur des cibles civiles.
00:16:00La question du cessez-le-feu a été abordée.
00:16:02Mais Vladimir Poutine met les mêmes conditions qui, pour l'instant, ne sont pas réunies.
00:16:06La porte-parole du gouvernement, Sophie Prima, après le Conseil des ministres.
00:16:09De son côté, l'Ukraine fait face à une mauvaise surprise.
00:16:12Les Etats-Unis annoncent cesser de livrer certaines armes à Kiev officiellement
00:16:16à cause des inquiétudes de l'administration Trump quant à la baisse des stocks américains de munitions.
00:16:21Enfin, troisième mot photo.
00:16:23Les ministres ont pris la pause à l'Elysée aujourd'hui.
00:16:25Et oui, il leur a fallu attendre sept mois pour avoir la photo officielle du gouvernement Bayrou
00:16:29quand ça avait été chose faite au bout d'une dizaine de jours seulement,
00:16:32par exemple, pour l'éphémère gouvernement Barnier juste avant.
00:16:36La différence, c'est que cette fois, pour le gouvernement Bayrou, Emmanuel Macron a pris la pause avec les ministres.
00:16:40Le chef de l'État n'avait pas honoré le gouvernement Barnier de sa présence.
00:16:44En tout cas, le hasard est ironique, à moins que ça n'en soit pas un.
00:16:47Cette photo de classe intervient au lendemain de ça.
00:16:50La majorité requise n'étant pas atteinte, la motion de censure n'est pas adoptée.
00:16:54L'ERN n'a pas voté la motion de censure du PS, renvoyant au futur débat budgétaire.
00:16:59En attendant, oui, Stiti.
00:17:02À sept mois, pour faire une photo, c'est fou.
00:17:04C'est pas une photo officielle toute proche de la fin, en réalité.
00:17:08C'est vrai que sept mois, c'est quand même un peu long.
00:17:09Il n'y a pas de photographe disponible.
00:17:11Oui, ça veut dire beaucoup de choses.
00:17:13Ça veut dire, effectivement, c'est la photo des au revoir, je pense.
00:17:16On va passer l'été, tout le monde s'égaille dans ses provinces.
00:17:19Et puis on revient, et puis on se fait couper la tête pour le budget.
00:17:22Voilà, c'est pas mal.
00:17:23Ce n'est qu'un au revoir.
00:17:23Pas du tout, c'était de la superstition.
00:17:25C'était de la pure superstition.
00:17:27Je pense qu'en fait, il y a évidemment, François Zarezon, ils étaient persuadés,
00:17:31beaucoup pensaient que le gouvernement Bayrou ne tiendrait pas deux mois.
00:17:34Donc la superstition fait qu'il n'a pas fait de photo.
00:17:37Et là, a priori, ils se disent qu'ils vont au moins passer l'été.
00:17:40C'est-à-dire passer l'été et puis rentrer dans l'automne.
00:17:42On est mort, voilà.
00:17:43On verra.
00:17:44C'est qu'en octobre.
00:17:45En octobre, et ensuite, voilà, ils passent l'été.
00:17:47Ce qui est bien, c'est que chacun a la date de sa propre mort.
00:17:50C'est ça qui est absolument intéressant.
00:17:51On n'est pas à l'abri d'une bonne nouvelle quand même.
00:17:53C'est-à-dire qu'on ait un budget et que François Bayrou aille au bout.
00:17:57Ne soyons pas défaitistes, soyons positifs.
00:18:00Merci beaucoup, Félix Mathieu.
00:18:02Vous restez avec nous.
00:18:03Dans un instant, nous allons revenir sur cette information,
00:18:06Betaram, sur la commission d'enquête qui appelle l'État à reconnaître sa responsabilité.
00:18:10Ils ont donc créé un fonds d'indemnisation et à renforcer les contrôles,
00:18:14en tout cas dans les internats.
00:18:15Alors, parlons vrai, doit-on avant tout demander des comptes à ceux qui ont fait des contrôles manifestement défectueux
00:18:22et à ceux qui ont pratiqué l'omerta ?
00:18:24Et à la question, Betaram, faut-il reconnaître la responsabilité de l'État pour la défaillance des contrôles ?
00:18:29Dis-toi, 95% voulait réagir le 0826 300 300.
00:18:34Et nous aurons comme invité Wilfred Hulot, qui est membre du collectif de victimes.
00:18:37On vous souhaite la bienvenue, 0826 300 300.
00:18:39Philippe, vous l'avez pourtant très bien dit, mais c'est bien de le répéter.
00:18:42A tout de suite.
00:19:12Bien entendu, Philippe, David, et tout de suite, le Grand Débat du jour.
00:19:15Les Vraies Voix Sud Radio, le Grand Débat du jour.
00:19:19Père d'élèves scolarisés dans l'établissement,
00:19:22époux d'une professeure de Betaram,
00:19:24président du conseil départemental,
00:19:2720 ans député de la circonscription,
00:19:30ancien ministre de l'Éducation nationale,
00:19:33saisi à de multiples reprises de ces violences,
00:19:36vous avez toujours affirmé n'avoir rien su, rien vu, rien entendu.
00:19:40Je n'ai jamais été informé.
00:19:43Est-ce que vous croyez que nous aurions scolarisé nos enfants
00:19:46dans des établissements dont il aurait été soupçonné ou affirmé
00:19:51qu'il se passe des choses de cet ordre ?
00:19:54Depuis le milieu des années 90, vous saviez,
00:19:57et alors que vos fonctions successives vous permettaient de protéger ces enfants,
00:20:03pendant 30 ans, vous avez choisi l'Omerta.
00:20:06Et donc, face aux violences à Betaram,
00:20:10la commission d'enquête parlementaire agrémentée de 50 recommandations,
00:20:14on appelle à reconnaître la responsabilité de l'État,
00:20:16à créer un fonds d'indemnisation et à multiplier les contrôles d'internat.
00:20:20Alors, parlons vrai.
00:20:21Est-ce que pour vous, il faut revoir les modalités des contrôles
00:20:24dans les établissements scolaires ?
00:20:26Et à cette question, Betaram, faut-il reconnaître la responsabilité de l'État
00:20:30pour la défaillance des contrôles ?
00:20:31Vous dites oui, à 95%.
00:20:32Vous voulez réagir ?
00:20:34Le 0826 300 300.
00:20:36Et notre invité, Wilfried Hulot, est avec nous,
00:20:38membre du collectif de victimes scolarisé à Betaram
00:20:40entre 1990 et 92,
00:20:43et il a déposé plainte la semaine dernière pour agression sexuelle.
00:20:47Wilfried Hulot, merci d'avoir accepté notre invitation à Sud Radio.
00:20:50Philippe Bilger.
00:20:51Alors, encore une fois, avec la conscience de caractère très subjectif de ce que je vais dire,
00:21:01je suis un peu lassé maintenant par la persistance des attaques contre François Bayrou.
00:21:09Ça commence à suffire.
00:21:11Il me semble qu'on avait fait justice d'accusations très injustes,
00:21:16mais apparemment, ça n'était pas suffisant.
00:21:19Deuxième élément, j'en ai un petit peu assez aussi,
00:21:23non pas du fait qu'on ait fait une commission d'enquête
00:21:26et que celle-ci a abouti à 50 recommandations,
00:21:31dont notamment le besoin de multiplier les contrôles,
00:21:36mais par le fait que la France,
00:21:39lorsqu'elle a été confrontée à un problème infiniment grave,
00:21:45pose comme priorité le fait qu'il faudrait immédiatement
00:21:48sans sanctionner les responsables.
00:21:51Ce qui compte aujourd'hui,
00:21:53c'est que les 50 recommandations,
00:21:56que je suppose lucides et pertinentes de la commission,
00:22:00soient appliquées et exécutées.
00:22:03Pour le reste,
00:22:04on peut peut-être sortir,
00:22:06pendant quelque temps,
00:22:08de cette espèce de guerre civile permanente
00:22:11où on a envie de trouver des responsables
00:22:14pour les sanctionner,
00:22:16même s'ils n'ont rien à voir avec ce qui s'est passé.
00:22:19François Zegoua.
00:22:19Je pense que vous êtes bien trop,
00:22:21vous jetez l'éponge,
00:22:22enfin, je veux dire,
00:22:23vous effacez avec votre éponge magique
00:22:25la responsabilité de François Bayrou.
00:22:27Mais François Bayrou a cet art consommé,
00:22:29en réalité, depuis 30 ans,
00:22:31de se faire passer pour un juste,
00:22:32pour quelqu'un de noble.
00:22:33En réalité, il passe tout le temps entre les gouttes.
00:22:36François Bayrou,
00:22:36c'est quelqu'un qui a une responsabilité
00:22:39dans Bétarame.
00:22:40Et vous dites,
00:22:41ok, j'en ai marre qu'on l'attaque,
00:22:42mais il est attaquable,
00:22:44sur tant et tant de sujets.
00:22:45D'ailleurs, il a tellement été attaquable
00:22:46qu'il a dû quitter le gouvernement
00:22:47d'Emmanuel Macron au bout de quelques mois
00:22:49à cause de son procès sur les assistants,
00:22:51même s'il n'a pas été qu'on avait personnellement.
00:22:53Donc moi, je n'ai pas envie
00:22:55de faire de François Bayrou
00:22:56une sorte de chevalier blanc
00:22:58et encore moins de me faire prendre
00:22:59à son débit supposément rempli
00:23:01de sagesse,
00:23:03de professeur agrégé,
00:23:04spécialiste des humanités.
00:23:06François Bayrou est quelqu'un
00:23:07d'extraordinairement roué,
00:23:09d'extraordinairement politicard.
00:23:11François Bayrou est quelqu'un
00:23:12qui pense fondamentalement à lui
00:23:14et à sa carrière.
00:23:15Donc, je vous trouve
00:23:16vraiment trop léger, Philippe,
00:23:18dans votre façon,
00:23:19je vous le dis, mon cher ami,
00:23:20de passer l'éponge
00:23:21sur la responsabilité de François Bayrou.
00:23:23Sébastien Ménard.
00:23:24Moi, je suis très emmerdé
00:23:26parce que ça s'est passé
00:23:27dans mon département, cette histoire.
00:23:29Et ce département a été présidé,
00:23:32comme ne l'a pas dit
00:23:34Françoise de Hoa,
00:23:34par François Bayrou,
00:23:36il a été la figure tutélaire politique
00:23:38omnipotente, très puissante
00:23:41de ce département.
00:23:42Et il l'est encore aujourd'hui.
00:23:44Donc, ce qui paraît...
00:23:46Alors, soit, effectivement,
00:23:47vous avez raison,
00:23:48M. Philippe Bilger,
00:23:50François Bayrou dit vrai.
00:23:52Et j'espère qu'il dit vrai.
00:23:54Et j'ai une intuition
00:23:57qui me dit qu'il dit vrai.
00:23:58mais ça paraît...
00:24:00En tout cas, je peux comprendre
00:24:01qu'un certain nombre de ces détracteurs
00:24:02ou contradicteurs
00:24:03n'adhèrent pas à cette thèse-là
00:24:05parce que ça paraît tellement gros.
00:24:07L'affaire est tellement abominable.
00:24:10Tellement dévastatrice.
00:24:12Je dirais, pour des gens,
00:24:14pour la vie d'un territoire,
00:24:15pour un pays tout entier,
00:24:16que je me demande
00:24:17comment les édiles locales,
00:24:20celles et ceux
00:24:20qui ont conduit
00:24:21au destin de ce département
00:24:22et qui le conduisent encore.
00:24:24Évidemment.
00:24:24Je me demande
00:24:25comment on a pu passer
00:24:26à côté de ça.
00:24:27Donc, si je dois répondre
00:24:28à la question
00:24:28faut-il reconnaître
00:24:29la responsabilité de l'État
00:24:30pour la défense des contrôles ?
00:24:32C'est oui et mille fois oui.
00:24:33Voilà.
00:24:34Alors, est-ce que c'est
00:24:35dans cette défaillance
00:24:36il y a François Bayrou
00:24:37ou il n'y a pas François Bayrou ?
00:24:39Mais je suis comme vous.
00:24:40J'en ai marre
00:24:40qu'on accable
00:24:41les uns et les autres.
00:24:42Je suis d'accord avec vous.
00:24:43Mais dans une autre mesure,
00:24:45je comprends aussi
00:24:48Françoise de Gouin.
00:24:48Ils ne sont pas en sucre.
00:24:49Avec nous, Wilfried Hulot,
00:24:51membre du collectif de victimes
00:24:52scolarisé à Betaram
00:24:53de 90 à 92.
00:24:54Il a déposé plainte
00:24:55la semaine dernière
00:24:56pour agression de sexuels.
00:24:58Wilfried Hulot,
00:24:59est-ce que les conclusions
00:25:00de la commission
00:25:01d'enquête parlementaire
00:25:02avec ses propositions
00:25:03vous paraissent à la hauteur
00:25:05ou il en faudrait plus ?
00:25:08C'est déjà un bon pas en avant
00:25:10mais il en faudrait quand même
00:25:11un peu plus
00:25:12parce que bon,
00:25:13ce qui fait aujourd'hui mal,
00:25:16c'est de voir
00:25:17cette bataille politique
00:25:18qui cache, on va dire,
00:25:19le combat des victimes
00:25:20parce que tout le monde
00:25:22se chamaille
00:25:22mais les victimes,
00:25:24on en parle de moins en moins.
00:25:26On les met au second plan
00:25:27alors c'est quand même
00:25:28aujourd'hui le plus important.
00:25:29Et bon,
00:25:30il y a des mesures
00:25:30qui vont dans ce sens-là
00:25:32qui ne doivent pas perdre de temps
00:25:34parce que certaines mesures
00:25:35ont déjà été proposées
00:25:37par la civile
00:25:38et on se demande
00:25:39si elles étaient vraiment appliquées.
00:25:41et aujourd'hui,
00:25:43le plus dur,
00:25:44c'est est-ce que les politiques
00:25:45vont avoir le courage
00:25:46que toute cette génération
00:25:49d'adultes,
00:25:50alors Bayrou,
00:25:51pas Bayrou,
00:25:51ça c'est pas mon débat,
00:25:53n'a pas eu le courage
00:25:54de faire ces années-là,
00:25:57notamment depuis
00:25:57la médiatisation
00:25:59des affaires
00:26:01en 96 et 98.
00:26:02qu'est-ce qu'ils vont
00:26:03tous s'entendre
00:26:04pour faire avancer les choses
00:26:06pour qu'enfin
00:26:06on protège les enfants ?
00:26:08Wilfried Hulot,
00:26:09est-ce que je peux vous demander
00:26:10de nous raconter
00:26:10un peu votre histoire
00:26:12et de savoir
00:26:14si à ce moment-là
00:26:15vous en avez parlé,
00:26:16à qui
00:26:17et comment ça se passe
00:26:18à cette période-là ?
00:26:20Vous n'êtes pas obligé.
00:26:21Oui,
00:26:22ça ne me dérange pas,
00:26:23j'en ai déjà parlé
00:26:23sur d'autres chaînes.
00:26:26Moi,
00:26:26je suis rentré
00:26:27parce que comme beaucoup de gamins
00:26:28j'ai redoublé
00:26:29donc en général,
00:26:30petit tour d'eau,
00:26:31tu le verras.
00:26:32Donc j'ai fini à Bécaram
00:26:34et
00:26:35Malheureusement,
00:26:37mon histoire ressemble
00:26:38à beaucoup
00:26:38de celles de mes camarades.
00:26:40Je me suis retrouvé
00:26:42dans le bureau
00:26:42du directeur de l'époque,
00:26:43M. Caricard,
00:26:45où il a tenté
00:26:46de m'agresser sexuellement,
00:26:48il n'a pas pu aller
00:26:48jusqu'au bout des choses
00:26:49parce que je ne me suis pas
00:26:50laissé faire.
00:26:51Mais après,
00:26:52pendant deux ans,
00:26:53j'ai subi les violences
00:26:54individuelles et collectives
00:26:55que
00:26:56mes camarades
00:26:57ont aussi subies.
00:27:00Et
00:27:00en parler,
00:27:01non,
00:27:01parce que
00:27:02c'est difficile.
00:27:04Quand ça remontait,
00:27:05j'avais des épisodes
00:27:05de ma vie
00:27:07qui étaient très compliqués.
00:27:10Donc,
00:27:10ce n'est pas
00:27:11facile d'en parler
00:27:12et
00:27:13je n'en ai jamais parlé
00:27:14à mes parents.
00:27:14Et entre vous ?
00:27:15Entre élèves ?
00:27:17Entre élèves ?
00:27:17Comme
00:27:18ça fait sursauter
00:27:21certaines générations
00:27:23d'adultes
00:27:23mais on n'en parlait pas
00:27:24entre nous,
00:27:25on ne disait pas clairement
00:27:26les choses.
00:27:26On pensait qu'on était
00:27:28seuls
00:27:28parce qu'ils avaient
00:27:29cette mécanique
00:27:30d'isoler l'enfant
00:27:31et de faire croire
00:27:32qu'il était le seul
00:27:33à subir ces choses-là.
00:27:34Et
00:27:35c'est là où
00:27:36les parents
00:27:36étaient quand même
00:27:37diaboliques.
00:27:39C'est que
00:27:39ils avaient une méthode
00:27:41qui était quand même
00:27:42bien huilée
00:27:44et qui leur a permis
00:27:45de durer
00:27:45aussi longtemps
00:27:46les années 50
00:27:47jusqu'aux années 2000.
00:27:48Merci Wilfrid.
00:27:51Si vous le permettez,
00:27:53une question
00:27:54et d'abord
00:27:55après mon point de vue
00:27:56bien sûr
00:27:56la plus grande compassion
00:27:58et indignation
00:28:00pour ce que vous avez subi.
00:28:02Mais
00:28:02j'aimerais connaître
00:28:04votre point de vue
00:28:05de victime.
00:28:06Ce qui importe
00:28:07pour une victime
00:28:08est-ce que
00:28:09c'est de voir
00:28:09sanctionner
00:28:11les faits
00:28:13dont elle a été
00:28:14gravement
00:28:15atteinte
00:28:16ou est-ce que
00:28:17c'est de savoir
00:28:18que le futur
00:28:20ne connaîtra plus
00:28:22jamais
00:28:22de telles
00:28:24catastrophes ?
00:28:25Alors
00:28:26moi je vais vous dire
00:28:26que c'est les deux.
00:28:28Moi
00:28:28mes deux principaux
00:28:29tortionnaires
00:28:30sont décédés
00:28:31donc la justice
00:28:32voilà
00:28:33elle n'aura pas lieu
00:28:34mais aujourd'hui
00:28:36à titre personnel
00:28:37parce que je parle
00:28:38comme mon nom
00:28:39pour moi
00:28:40tout le monde doit
00:28:40assumer ses responsabilités
00:28:42que ce soit
00:28:43les premiers
00:28:43les tortionnaires
00:28:44qui nous ont
00:28:45maltraité
00:28:46les politiques
00:28:47les adultes
00:28:49qui n'ont rien fait
00:28:50à ces époques-là
00:28:51à différentes époques
00:28:52quand ils ont su
00:28:53tout le monde doit
00:28:54je veux dire
00:28:54tout le monde doit
00:28:55subir
00:28:56on va dire
00:28:56la punition
00:28:57parce qu'ils ont failli
00:28:59ils avaient
00:29:00une fonction
00:29:01que ce soit
00:29:02politique
00:29:04ou même
00:29:05d'emploi
00:29:06qui travaillait
00:29:06dans l'éducation
00:29:07dans les contrôles
00:29:08tout le monde
00:29:09a ses responsabilités
00:29:10ils ont failli
00:29:11aujourd'hui
00:29:11quand on fait une erreur
00:29:13malheureusement
00:29:14il faut la payer
00:29:14après à différents
00:29:16degrés
00:29:16c'est sûr
00:29:17mais déjà
00:29:18quand on voit
00:29:18des tortionnaires
00:29:19qui aujourd'hui
00:29:20échappent
00:29:21on va dire
00:29:23à d'éventuelles
00:29:25condamnations
00:29:26dues à la prescription
00:29:27ça c'est
00:29:29plus difficile
00:29:30le politique
00:29:30passe au second plan
00:29:31c'est surtout eux
00:29:32en premier
00:29:32qui fait mal
00:29:35à mes camarades
00:29:36qui ne peuvent pas
00:29:36avoir justice
00:29:37et je suis d'accord
00:29:39avec vous
00:29:39maintenant
00:29:39qu'est-ce qu'on fait
00:29:40de ce qu'on a
00:29:41tout le monde sait
00:29:42la France le sait
00:29:42maintenant
00:29:43les politiques le savent
00:29:44et bien à eux
00:29:45de faire ce qu'il faut
00:29:46pour que ça ne se nouvelle pas
00:29:47et puis s'ils ne font rien
00:29:48et bien
00:29:49s'ils font comme
00:29:49leurs prédécesseurs
00:29:50sur les années 90
00:29:51quand les affaires
00:29:52ont été légatisées
00:29:54ils seront complices
00:29:55de tout ce qui arrivera
00:29:57aux enfants
00:29:57aujourd'hui
00:29:58et demain
00:29:59s'ils n'auront
00:30:00rien fait
00:30:01alors qu'ils peuvent le faire
00:30:03je pense qu'on mesure pas
00:30:05c'est très émouvant
00:30:06ce que vous dites
00:30:06parce qu'on mesure pas
00:30:07qu'est-ce que c'est
00:30:07une vie dévastée
00:30:08par une agression sexuelle
00:30:09quand on est un enfant
00:30:10et même une agression physique
00:30:11c'est une vie entière
00:30:12physique et psychologique
00:30:13je pense que c'est une vie entière
00:30:15que vous combattez
00:30:16contre ce chagrin
00:30:18et cette faille
00:30:18j'imagine Wilfried
00:30:19à mon niveau
00:30:21oui
00:30:21c'est une
00:30:23c'est un camarade
00:30:25qui parlait
00:30:26d'élèves
00:30:27enfin de petits
00:30:28de deuxième personnage
00:30:30sombre
00:30:30qui
00:30:30qui le tourmentait
00:30:32et oui
00:30:32ça nous
00:30:33touche
00:30:34quand on discute entre nous
00:30:35ça nous travaille
00:30:36tous les jours
00:30:37Wilfried
00:30:37Wilfried pardon
00:30:38de vous couper
00:30:39ça a dû être un choc terrible
00:30:41pour j'imagine
00:30:42votre famille
00:30:43qui tout à coup
00:30:44est tombée de l'armoire
00:30:46quand même
00:30:46alors
00:30:47oui
00:30:48parce que
00:30:49moi tout est remonté
00:30:52suite à des photos
00:30:53des échanges
00:30:54au mois de février
00:30:56mars
00:30:57donc c'est très récent
00:30:59ma mère est décédée
00:31:00donc elle ne sait pas
00:31:01elle peut pas
00:31:03voilà
00:31:03elle n'est pas là
00:31:03malheureusement
00:31:04j'aurais aimé
00:31:05lui en parler
00:31:05mon père
00:31:08je n'ai pas de nouvelles
00:31:09donc vous voyez
00:31:10cette génération
00:31:11en fait un peu
00:31:12je partage
00:31:13oui
00:31:14et
00:31:15aujourd'hui
00:31:16j'ai la chance
00:31:17parce que
00:31:17je mesure par rapport
00:31:18à beaucoup de camarades
00:31:19j'ai la chance
00:31:20d'avoir une femme
00:31:20et des enfants
00:31:21ça a été très dur
00:31:23d'en parler
00:31:23aujourd'hui ça t'est fait
00:31:27ça s'est fait
00:31:27plusieurs semaines après
00:31:28j'ai mis beaucoup de temps
00:31:29à discuter
00:31:30avec ma femme
00:31:31et ma fille
00:31:31aujourd'hui
00:31:32qu'à 15 ans
00:31:33mais j'ai pu discuter
00:31:35partager avec eux
00:31:36ma douleur
00:31:37sans leur donner
00:31:39le poids
00:31:39de cette
00:31:40de cette
00:31:42on va dire
00:31:43de cette
00:31:44douleur intense
00:31:47qui nous travaille tous
00:31:48tous les jours
00:31:49Sébastien Ménard
00:31:50veut agir
00:31:51moi quand je vous entends
00:31:52ça conforte
00:31:53ce que
00:31:54modestement je pense
00:31:55il faut être
00:31:56impitoyable
00:31:58avec celles et ceux
00:31:59qui viennent
00:32:00trahir
00:32:01abuser
00:32:03piétiner
00:32:04l'autorité morale
00:32:05l'autorité
00:32:07pédagogique
00:32:08l'autorité sociale
00:32:09enfin voilà
00:32:10c'est tellement
00:32:11tellement
00:32:12tellement dur
00:32:13ce que
00:32:14ce que vous nous racontez
00:32:15et moi
00:32:16j'en
00:32:16j'étais
00:32:18Cécile m'a repris
00:32:19parce que j'envoyais des SMS
00:32:20à ma femme
00:32:20qui écoute
00:32:21et nous on a des enfants
00:32:23enfin c'est
00:32:23c'est abominable
00:32:25donc
00:32:25la réponse
00:32:26elle doit être
00:32:27impitoyable
00:32:2810 ans après
00:32:2920 ans après
00:32:2930 ans après
00:32:3040 ans après
00:32:31elle doit être
00:32:32impitoyable
00:32:33allez le 0 826
00:32:35300 300
00:32:35Wilfried est avec nous
00:32:36c'est Simon
00:32:38notre dragoire du jour
00:32:39oui bien sûr
00:32:39Simon pardon
00:32:40il est avec nous
00:32:41bah oui il est avec nous
00:32:42Wilfried
00:32:42alors
00:32:43Simon
00:32:44qu'est-ce que vous en pensez
00:32:45déjà le témoignage
00:32:46de Wilfried
00:32:47est vraiment bouleversant
00:32:48ça je pense qu'on est
00:32:49tous d'accord là-dessus
00:32:49je ne suis pas du tout surpris
00:32:51parce que bon
00:32:52évidemment
00:32:52c'est toujours des actes
00:32:55quand on a subi des actes
00:32:56comme ça
00:32:57c'est toujours difficile
00:32:58de pouvoir s'exprimer
00:32:59et puis de pouvoir
00:33:00supporter
00:33:02ce genre de dérapage
00:33:04je voulais revenir
00:33:05par contre
00:33:06sur l'histoire
00:33:06c'est plus que des dérapages
00:33:08on est là
00:33:08on est dans un drame
00:33:09oui bien sûr
00:33:10c'est pour moduler
00:33:13un peu
00:33:13le côté dramatique
00:33:14des choses
00:33:15malheureusement
00:33:16l'histoire aussi
00:33:18de Bétarame
00:33:19le problème
00:33:20c'est qu'on en a fait
00:33:20trop en histoire politique
00:33:22et non pas
00:33:23on ne s'est pas
00:33:23penché réellement
00:33:24sur le problème
00:33:25et là
00:33:26oui Frig l'a dit
00:33:27très justement
00:33:28mais ce qui concerne
00:33:29lui
00:33:29c'est son cas
00:33:30et ses camarades
00:33:31qui ont été victimes
00:33:32de violences
00:33:32et de sévices sexuels
00:33:33mais pas à pas
00:33:35le côté politique
00:33:36devrait devenir
00:33:37un second plan
00:33:38voilà
00:33:39donc
00:33:39si vraiment
00:33:41il y a un problème
00:33:42politique derrière
00:33:43après c'est l'éducation nationale
00:33:45qui doit revoir
00:33:46un peu sa copie
00:33:47concernant les contrôles
00:33:48et surtout
00:33:49les établissements
00:33:50de toute façon
00:33:51qui sont
00:33:52des établissements
00:33:53privés
00:33:54et il ne faut pas
00:33:55donner non plus
00:33:56l'impression
00:33:56que Bétarame
00:33:57est aussi
00:33:57également
00:33:58un peu
00:33:58la bête noire
00:34:00du fait que
00:34:01c'est une institution
00:34:02catholique aussi
00:34:03parce qu'il y a ça aussi
00:34:04qui est occulté
00:34:05et on sent bien
00:34:06qu'on a vu déjà
00:34:09plusieurs actions
00:34:10de certaines parties politiques
00:34:12vis-à-vis
00:34:13de ces établissements
00:34:14et ils se sont engouffrés
00:34:16dans celui-ci
00:34:17malheureusement
00:34:19c'est de l'instrumentalisation
00:34:21en fait c'est une vraie question
00:34:23je voulais rebondir
00:34:24sur ce qu'a dit Simon
00:34:26mais on l'a déjà dit
00:34:26sur cette antenne
00:34:28s'il n'y avait pas eu
00:34:29François Bayrou
00:34:29est-ce que cette affaire
00:34:30aurait eu
00:34:31un retentissement
00:34:32c'est la vraie question
00:34:33cette affaire
00:34:34elle est sortie
00:34:35avant que François Bayrou
00:34:36soit Premier ministre
00:34:37il faut vraiment
00:34:38ne pas
00:34:38il faut bien faire
00:34:40la chronologie
00:34:41Bétarame
00:34:42est un scandale
00:34:42qui explose
00:34:43il y a deux ans
00:34:44avant que François Bayrou
00:34:45soit Premier ministre
00:34:46et le haut-parleur
00:34:47de Bétarame
00:34:48là c'est parce que
00:34:49d'un seul coup
00:34:50ça se cristallise
00:34:51sur François Bayrou
00:34:51mais le haut-parleur
00:34:53de Bétarame
00:34:53il commence bien avant
00:34:54que François Bayrou
00:34:55et même l'idée
00:34:56un jour
00:34:56c'est quand même
00:34:57un peu passé sous les radars
00:34:58non ça n'est pas passé
00:34:58sous les radars
00:34:59Mediapart en a fait
00:35:01c'est Mediapart qui sort
00:35:02la France a découvert
00:35:02avec François Bayrou
00:35:03non non
00:35:04la France a découvert
00:35:05avant je vous assure
00:35:06je vous assure
00:35:07Alain Esquerre
00:35:07a été grand témoin
00:35:09est-ce que quelqu'un
00:35:09l'avait entendu
00:35:10François Bayrou
00:35:12a donné une ampleur
00:35:13vous avez raison
00:35:13mais ça existait avant
00:35:16j'ai dit que ça n'existait pas
00:35:18j'ai dit que ça n'avait pas
00:35:19fait le buzz
00:35:19que ça a fait aujourd'hui
00:35:20mais Bétarame
00:35:21je vous assure que Bétarame
00:35:22ça fait 2 ou 3 ans
00:35:23que Alain Esquerre
00:35:23si vous voulez
00:35:24c'est quand même dans l'actu
00:35:25après on le regarde ou pas
00:35:26moi je m'inscris en faux
00:35:28contre cette instrumentalisation
00:35:29je ne suis pas d'accord avec ça
00:35:31l'accusation d'instrumentalisation
00:35:33c'est nul
00:35:33parce que
00:35:34sous prétexte
00:35:35comment ça
00:35:35la gauche attaquerait
00:35:36parce que c'est un établissement catholique
00:35:38vous avez vu
00:35:38qu'est-ce qu'il y a
00:35:39dans la commission
00:35:39et vous avez vu
00:35:41qu'il y a dans la commission
00:35:42qui est encore plus dure
00:35:44que Vanier
00:35:44il y a Violaine Speedbull
00:35:46par exemple
00:35:46qui est députée
00:35:47Macroniste
00:35:48et qui est extraordinairement
00:35:52extraordinairement saillante
00:35:54au temps de Vanier
00:35:55le dernier mot
00:35:56juste très court
00:35:57parce qu'on va laisser
00:35:57le dernier mot
00:35:58à Wilfried
00:35:59il faut aussi
00:35:59ne pas mettre tout le monde
00:36:01dans la mémo
00:36:01il y a aussi des tas
00:36:02d'établissements catholiques
00:36:03qui éduquent nos gamins
00:36:05et qui le font très bien
00:36:06et qui sont totalement
00:36:07bien entendus
00:36:07le mot de la fin
00:36:08Wilfried Hulot
00:36:09et merci encore
00:36:10pour ce témoignage
00:36:12et on est très contents
00:36:13de cette jolie petite famille
00:36:15avec votre fille
00:36:16un mot peut-être ?
00:36:19aujourd'hui
00:36:21le mot
00:36:21c'est surtout
00:36:21à l'état
00:36:22de prendre ses responsabilités
00:36:23c'est toujours
00:36:24naturellement
00:36:25dû au passé
00:36:27de donner les moyens
00:36:28aussi aux gens
00:36:29de faire correctement
00:36:30leur travail
00:36:30sans faire de politique
00:36:32si on avait
00:36:33un service public
00:36:34qui avait les moyens
00:36:35de travailler correctement
00:36:36ça aussi
00:36:37ça donnerait
00:36:38de meilleurs résultats
00:36:40et surtout
00:36:41surtout
00:36:42si je peux
00:36:43penser aux victimes
00:36:45aujourd'hui
00:36:46on est en attente
00:36:47de beaucoup de choses
00:36:48d'aide
00:36:49de soutien
00:36:50de l'accompagnement
00:36:51il y a un fond
00:36:52d'indemnisation
00:36:52qui a été
00:36:53dans les recommandations
00:36:54parce que beaucoup
00:36:54de gens
00:36:55n'ont pas
00:36:55les capacités
00:36:56aujourd'hui
00:36:56d'être aidés
00:36:57et surtout
00:36:59d'avoir réparation
00:36:59du préjudice
00:37:00qui a été subi
00:37:01en tout cas
00:37:04on vous remercie
00:37:05beaucoup
00:37:05Wilfred Hulot
00:37:07d'avoir accepté
00:37:08cette invitation
00:37:09membre de ce collectif
00:37:10de victimes
00:37:11de Bétaram
00:37:12merci beaucoup
00:37:13d'avoir accepté
00:37:14notre invitation
00:37:14vous restez avec nous
00:37:15on fait une petite pause
00:37:16avec les vrais voix
00:37:17on revient dans un instant
00:37:17avec Simon de Perpignan
00:37:19notre vraie voix du jour
00:37:21les vrais voix
00:37:23oui Françoise
00:37:24non je ne raconte pas
00:37:25n'importe quoi
00:37:26c'était une blague
00:37:27on ne peut pas raconter
00:37:29n'importe quoi
00:37:29et pourtant on aime ça
00:37:30c'est ça
00:37:31Françoise de Gouin
00:37:33Philippe Bilger
00:37:35et Sébastien Ménard
00:37:36et avec Simon
00:37:38qui est avec nous
00:37:38de Perpignan
00:37:39bonsoir Simon
00:37:40de Perpignan
00:37:41bonsoir Cécile
00:37:42et c'est à vous
00:37:43de lancer le jungle
00:37:45comme on dit
00:37:45vous pouvez même le faire
00:37:46en catalan
00:37:47quand vous êtes à Perpignan
00:37:48malheureusement
00:37:49je ne le parle pas
00:37:50c'est les vrais voix du jour
00:37:54où la parole est libre
00:37:56même les paroles discordantes
00:37:58voilà
00:37:59maintenant la parole
00:38:01reste libre
00:38:02voilà
00:38:02vous avez bien raison
00:38:04le quiz de l'actu
00:38:05et question
00:38:06qui c'est qui
00:38:07qui l'a dit
00:38:07pour notre ami
00:38:08Simon de Perpignan
00:38:09Nicolas Sarkozy
00:38:10a été extrêmement meurtri
00:38:11quand on lui retire
00:38:12sa légion d'honneur
00:38:13et qu'on le compare
00:38:14ainsi symboliquement
00:38:16au maréchal Pétain
00:38:17cette comparaison
00:38:18est indigne
00:38:19Jordan Bardella
00:38:20non
00:38:20c'est une femme
00:38:22oui
00:38:23Marine Le Pen
00:38:24non
00:38:24elle n'a pas le même parti
00:38:26non
00:38:26ah d'accord
00:38:27c'est une femme
00:38:28je vous aide
00:38:29elle crève
00:38:29oui bonne réponse
00:38:31de Philippe Bilger
00:38:32qui a été plus rapide
00:38:33il faut le reconnaître
00:38:34présidente LR
00:38:34de la région de France
00:38:35qui c'est qui
00:38:36qui l'a dit
00:38:37ce gouvernement
00:38:38ressemble de plus en plus
00:38:39à un canard sans tête
00:38:41qui ne se saisit de rien
00:38:42alors on ne l'a jamais cité
00:38:43elle est maire
00:38:44d'une grande ville
00:38:45oui je sais
00:38:46je l'ai vu
00:38:46je sais
00:38:47Simon
00:38:47je sais qui c'est
00:38:49euh
00:38:49Mère de l'île
00:38:52Jonathan Roland
00:38:52bonne réponse
00:38:54de Françoise de Gouage
00:38:55Mère PS de Nantes
00:38:56j'allais le dire
00:38:57il n'en a rien de dire
00:38:58si si j'étais comme ça
00:38:59non non c'est bon
00:39:00j'allais demander un indice
00:39:01qui c'est qui
00:39:02qui
00:39:02j'allais le dire
00:39:03ou j'allais demander un indice
00:39:04non mais frère
00:39:05si vous alliez dire
00:39:05vous n'avez pas besoin d'un indice
00:39:06tu n'avais pas Jonathan Roland
00:39:07mais quel mytho celui-là
00:39:08c'est pas vrai
00:39:09on arrête de se faire avoir
00:39:11qui c'est qui
00:39:12qui l'a dit
00:39:13écoutez bien
00:39:13sur la TVA sociale
00:39:14la réforme
00:39:15s'il y en a une
00:39:16ce ne sera pas
00:39:17une réforme budgétaire
00:39:18elle sera discutée
00:39:19par les partenaires
00:39:20sociaux
00:39:21pardon
00:39:21Simon
00:39:22François Bayrou peut-être
00:39:27Éric Gourdin
00:39:27Amélie de Montchalin
00:39:29bonne réponse
00:39:30de Sébastien Ménard
00:39:32et c'était ce matin
00:39:34sur ce radio
00:39:35excusez-nous
00:39:36nous avons trois points
00:39:37de ce côté-ci de la table
00:39:38qui c'est qui
00:39:40qui l'a dit
00:39:40Marine Le Pen
00:39:42est obsédée
00:39:44par Bruno Retailleau
00:39:44Simon
00:39:46obsédée par Bruno Retailleau
00:39:49c'est ce matin
00:39:51je sais qui a pu bien dire ça
00:39:55ce matin
00:39:55Madame Prima
00:39:57bonne réponse
00:39:58j'allais dire
00:40:00Commé Prima
00:40:02Commé Prima
00:40:03elle allait nous donner
00:40:05son indice génial
00:40:06et bidon
00:40:06il y a trois points
00:40:07partout là
00:40:08qui c'est qui
00:40:09qui l'a dit
00:40:09sur la motion de censure
00:40:10nous sommes effectivement
00:40:11sur un fil
00:40:12et pourtant
00:40:13on est au travail
00:40:14François Bayrou peut-être
00:40:17non
00:40:18Marc Fénaud
00:40:18non
00:40:19Patrice Mignonne
00:40:20Catherine Vautrin
00:40:21bon
00:40:22parce que
00:40:23Vautrin
00:40:24vous vend les choses
00:40:25oui
00:40:25Vautrin
00:40:25vous vend les choses
00:40:26Vautrin
00:40:29de mesure
00:40:30gouvernementale
00:40:30ça ça mérite
00:40:31une exclusion
00:40:31définitive
00:40:33ou momentanée
00:40:34oui
00:40:3410 minutes de prison
00:40:35comme au caisseur glace
00:40:36qui c'est qui
00:40:37qui l'a dit
00:40:38sur la motion de censure
00:40:38nous sommes effectivement
00:40:40sur un fil
00:40:41non
00:40:41Catherine Vautrin
00:40:43bonjour
00:40:44ouais
00:40:44nous sommes effectivement
00:40:47au fil
00:40:48bonjour
00:40:48bonjour
00:40:49pardon
00:40:49qui c'est qui
00:40:50qui l'a dit
00:40:50on ne peut exclure
00:40:52d'entrée
00:40:53toute hausse
00:40:54d'impôt
00:40:55on ne peut exclure
00:40:58d'entrée
00:40:59toute hausse
00:40:59d'impôt
00:41:00c'est tout clair
00:41:01comme ça
00:41:02pour une pivet
00:41:03oui
00:41:03bonne réponse
00:41:04de Philippe Bilger
00:41:06président de l'Assemblée Nationale
00:41:07qu'est-ce qui vous arrive
00:41:08Philippe
00:41:09on vous a filé
00:41:09les réponses
00:41:09aujourd'hui
00:41:10moi je ne les ai pas reçues
00:41:11je vous laisse
00:41:15à vos magouilles
00:41:17qui c'est qui
00:41:18qui l'a répondu
00:41:20c'est vrai qu'attention
00:41:21on est quand même
00:41:22Simon qui doit répondre
00:41:23oui
00:41:23qui c'est qui
00:41:24qui l'a répondu
00:41:25à la question
00:41:26primaire socialiste
00:41:28vous y allez
00:41:28je pense
00:41:30Simon
00:41:31je sais
00:41:32c'est quand même
00:41:34le nouveau secrétaire
00:41:35du parti
00:41:35c'est royal
00:41:36en même temps
00:41:37vous êtes en même temps
00:41:39mais les points à chacun
00:41:40allez
00:41:41trois
00:41:41écoutez bien Simon
00:41:44sur la taxe
00:41:45des colis chinois
00:41:47deux euros
00:41:48c'est une blague
00:41:49faisons une taxe
00:41:50à la Trump
00:41:50c'est un grand patron français
00:41:52et je trouvais
00:41:53que la taxe
00:41:53à la Trump
00:41:54c'était drôle
00:41:54Simon
00:41:56c'est le président
00:41:58du MNF
00:41:58non
00:41:58Bonne réponse
00:42:02Alexandre Bompard
00:42:04le PDG
00:42:05de Carrefour
00:42:06c'était l'un autre
00:42:06qui c'est qui
00:42:08qu'il a dit
00:42:08sur les frappes
00:42:09américaines en Iran
00:42:10cela redonne
00:42:11du crédit
00:42:12de la crédibilité
00:42:13aux Etats-Unis
00:42:14dans la région
00:42:14Simon
00:42:15alors c'est un ancien ministre
00:42:18qui a eu
00:42:18deux grands postes
00:42:19un à la défense
00:42:21une fois aux affaires étrangères
00:42:23Simon
00:42:23on l'a
00:42:25on l'a
00:42:25le président
00:42:27le collégien
00:42:28pareil
00:42:29mixte
00:42:30mixte
00:42:31oui
00:42:32écoutez
00:42:33c'est fini
00:42:33on a fini
00:42:34écoutez
00:42:34c'est Sébastien Minard
00:42:36qui s'impose
00:42:37avec 15 points
00:42:37devant Philippe Bilger
00:42:399 points
00:42:40François Degois
00:42:416 points
00:42:42et Simon
00:42:433 points
00:42:44bravo
00:42:45Simon
00:42:45ils ne vous ont
00:42:49pas laissé
00:42:50grand chose
00:42:51dans cette part
00:42:51de gâteau
00:42:52mais c'est pas grave
00:42:53vous reviendrez
00:42:53quand même
00:42:54affirmatif
00:42:55vous allez faire quoi
00:42:57cet été Simon
00:42:57faites nous rêver
00:42:58moi je travaille
00:43:00tout l'été
00:43:00et je partirai en vacances
00:43:02au mois de septembre
00:43:03vous avez bien raison
00:43:04pourquoi vous travaillez
00:43:05tout l'été en fait
00:43:06parce qu'ils partent
00:43:07en septembre
00:43:07je pars qu'en septembre
00:43:08c'est votre job
00:43:10qui fait que vous avez
00:43:11un commerce en restaurant
00:43:12non non
00:43:13c'est parce que c'est un choix
00:43:14pour laisser mes collègues
00:43:16de travail
00:43:16profiter de leur famille
00:43:18l'été
00:43:18moi j'ai plus ce souci là
00:43:20donc voilà quoi
00:43:21il est bien ce Simon
00:43:23un vrai généreux
00:43:24merci en tout cas
00:43:26à Simon
00:43:26d'avoir accepté
00:43:27cette invitation
00:43:28chez nous
00:43:29dans un instant
00:43:29on parle
00:43:30le journal
00:43:32la météo
00:43:32avec Rémi André
00:43:33et le coup de gueule
00:43:34de Philippe David
00:43:34oulala
00:43:35le mot courage
00:43:37a disparu
00:43:37du vocabulaire
00:43:38de certains
00:43:39allez on en parle
00:43:40dans un instant
00:43:40soyez les bienvenus
00:43:410826 300 300
00:43:42CESAC
00:43:43qui est derrière
00:43:44ce numéro
00:43:44à tout de suite
00:43:45retour des vraies voix
00:43:46avec bien évidemment
00:43:47Philippe Bilger
00:43:49Françoise Degoy
00:43:50Sébastien Ménard
00:43:50l'incontournable
00:43:52et unique
00:43:52même s'il y a deux minibus
00:43:54il n'y en a qu'une
00:43:55Cécile de Minibus
00:43:56ça vous va
00:43:57comme introduction
00:43:58et mes applaudissements
00:43:59c'est bon
00:44:00d'accord
00:44:01voilà d'accord
00:44:02voilà on s'envoie
00:44:03excusez-moi
00:44:04il manque encore une chose
00:44:05j'ai l'impression
00:44:06d'être plus de funès
00:44:06parfois moi
00:44:07il manque encore une chose
00:44:08les acclamations
00:44:09pour Cécile
00:44:10y pipi
00:44:11y pipi
00:44:13c'est un peu simple
00:44:14c'est dans sa liste
00:44:17j'ai l'impression
00:44:18de voir un but du PSG
00:44:19au stade Vélodrome
00:44:20c'est ça
00:44:20c'est ça
00:44:21quelle harmonie
00:44:22bref
00:44:240826 300 300
00:44:26ce numéro de téléphone
00:44:26et on est ravis
00:44:27de vous le diffuser
00:44:29tous les jours
00:44:29puisque vous nous laissez
00:44:30des messages
00:44:31et on les écoute
00:44:31c'est Nicolas qui est en direct
00:44:34on l'écoute pas
00:44:35bonsoir
00:44:35on va l'écouter
00:44:37on va l'écouter
00:44:38Nicolas qui est Doche
00:44:40ouais je suis Doche
00:44:42dans le Gers
00:44:42et je voulais
00:44:43intervenir
00:44:46suite au débat
00:44:48de ce matin
00:44:48sur interdire la clim
00:44:50ou non
00:44:50alors je suis
00:44:51ni pour
00:44:52ni contre
00:44:53mais je pense
00:44:53surtout qu'il faut
00:44:54que les architectes
00:44:57maintenant
00:44:57mettent en avant
00:44:58un peu plus
00:44:59des solutions
00:45:00techniques
00:45:01pour se protéger
00:45:02du soleil
00:45:03déjà pour commencer
00:45:04ça me semble
00:45:06être important
00:45:07et je pense
00:45:07qu'il y a une compétence
00:45:09technique
00:45:09de la part
00:45:10de certains architectes
00:45:12qui est en train
00:45:12de se perdre
00:45:13sérieusement
00:45:14au profit
00:45:15d'un bâtiment
00:45:16très joli
00:45:17très beau
00:45:18qui présenterait
00:45:21peut-être
00:45:21qui représenterait
00:45:23peut-être
00:45:23une vitrine
00:45:25de leur
00:45:25de leur savoir-faire
00:45:27architectural
00:45:28mais le côté technique
00:45:29et le côté bien-être
00:45:30est de moins en moins
00:45:32pris en considération
00:45:34alors il y a beaucoup
00:45:34de normes environnementales
00:45:36aujourd'hui
00:45:36notamment les bâtiments
00:45:37BBC
00:45:37basse consommation
00:45:38etc
00:45:38Sébastien Ménard
00:45:39veut réagir
00:45:40alors nous
00:45:40je vais répondre
00:45:42avec ma petite casquette
00:45:43d'élus local
00:45:43non ça fait partie
00:45:44clairement des premières
00:45:47prérogatives
00:45:47c'est l'un des premiers
00:45:48critères
00:45:49faire des
00:45:50établissements
00:45:52qui quelque part
00:45:53ne chauffent
00:45:55pas l'été
00:45:56ne se refroidissent
00:45:58pas l'hiver
00:45:58mais la réalité
00:46:00c'est que ça marche
00:46:01ils ne sont pas forcément
00:46:01bas carbone
00:46:02ça ne veut pas dire
00:46:02bas carbone
00:46:03je n'ai pas dit bas carbone
00:46:04je vous dis simplement
00:46:06qu'il y a évidemment
00:46:07un effort
00:46:07très important
00:46:09en tout cas sur le papier
00:46:10qui est demandé
00:46:11j'ai même envie de vous dire
00:46:13sur le terrain
00:46:13nous on sait ce qui est fait
00:46:15mais par contre
00:46:16quand on se retrouve après
00:46:17avec des logements
00:46:17dans lesquels il faut rajouter
00:46:18des clims
00:46:18parce que malgré tout
00:46:20ce qu'on a fait
00:46:20malgré le triple vitrage
00:46:22malgré les murs
00:46:22malgré machin
00:46:23vous avez des gens
00:46:25qui ont passé des nuits
00:46:26à 28 ou 29 degrés
00:46:28bon ben voilà
00:46:28ça ne marche pas quoi
00:46:29déjà il y a beaucoup de bâtis
00:46:30qu'on ne peut pas utiliser
00:46:33ou changer
00:46:34par exemple
00:46:35les osmaniens
00:46:35il y a beaucoup de bâtis
00:46:36des monuments historiques
00:46:37les hôtels particuliers
00:46:38dans le marais
00:46:39vous ne pouvez pas
00:46:40mais vous avez raison
00:46:40de soulever cela
00:46:41moi je trouve que
00:46:42la clim évidemment
00:46:43est nécessaire
00:46:44mais ce n'est pas vraiment
00:46:45la solution du tout
00:46:46il faut végétaliser les murs
00:46:47il faut végétaliser les villes
00:46:49aussi
00:46:50pour
00:46:50surtout les villes
00:46:52pour que ça devienne des puits
00:46:54que les arbres captent cela
00:46:55pour ramener de la fraîcheur
00:46:56il faut mettre des points d'eau
00:46:57et je suis d'accord avec vous
00:46:58les urbanistes
00:46:59vous avez raison
00:47:00les urbanistes ont une responsabilité
00:47:02désormais majeure
00:47:03je le redis
00:47:05parce que j'ai été tellement frappé
00:47:06de cette histoire
00:47:07de voir que des villes
00:47:08aux Etats-Unis
00:47:08sont déjà en train
00:47:10d'imaginer le déménagement
00:47:11de la ville
00:47:12le déménagement de la ville
00:47:14parce qu'en 2100
00:47:15et bien on ne pourra plus
00:47:16une ville comme Phénix
00:47:17ne sera plus habitable
00:47:18Phénix dans l'Arizona
00:47:19ne pourra plus être habité
00:47:20à l'horizon de 2100
00:47:22donc finalement
00:47:23Phénix, Las Vegas
00:47:24bien sûr
00:47:25il y a le Nevada en fait
00:47:26en réalité
00:47:27le désert du Nevada
00:47:28donc vous avez absolument raison
00:47:29et je trouve que c'est un défi
00:47:30pour l'humanité exceptionnelle
00:47:32en fait
00:47:32en réalité
00:47:32je suis très déçu
00:47:33que vous ayez dit Phénix
00:47:34j'ai cru que vous parliez de moi
00:47:35mais vous laissez toujours
00:47:37de vos soirs
00:47:37sans les cheveux
00:47:39oui
00:47:39Phénix vous avez passé très vite
00:47:42et vous ne reviendrez pas
00:47:43c'est ça
00:47:43c'est ça
00:47:43merci Nicolas
00:47:46merci beaucoup Nicolas
00:47:46et vous avez bien raison
00:47:48merci en tout cas
00:47:48de nous avoir appelé
00:47:49vous restez avec nous
00:47:49dans un instant
00:47:50le coup de gueule
00:47:50de Philippe David
00:47:51le courage
00:47:52c'est pour quand ?
00:47:54maintenant
00:47:54Philippe David
00:47:56Cécile de Ménibus
00:47:57les vrais voix
00:47:59aujourd'hui
00:48:00on est mercredi ?
00:48:02absolument
00:48:02c'est pour ça qu'ils sont
00:48:03d'ici peu
00:48:03c'est la journée des enfants
00:48:04ça y est
00:48:05je le sais maintenant
00:48:06Philippe Bilger
00:48:07Françoise de Gois
00:48:08Sébastien Ménard
00:48:09et vous
00:48:09au 0826 300 300
00:48:11tout de suite
00:48:12le coup de gueule
00:48:13de Philippe David
00:48:14les vrais voix
00:48:15sud radio
00:48:16comme d'habitude
00:48:17je vais remettre
00:48:17le clocher
00:48:18au milieu du village
00:48:19ou plutôt
00:48:19le minaret
00:48:20au milieu
00:48:20de la Wilaya
00:48:21puisqu'il s'agit
00:48:21du village
00:48:22de Tiziouzou
00:48:23préfecture de la Wilaya
00:48:24de Tiziouzou
00:48:25en Algérie
00:48:25pourquoi Tiziouzou ?
00:48:26parce que c'est
00:48:27un tribunal
00:48:28de cette ville
00:48:28qui ont condamné
00:48:29à 7 ans de prison
00:48:30le journaliste
00:48:31sportif français
00:48:31Christophe Gleize
00:48:32pour apologie du terrorisme
00:48:34et propagande
00:48:35misante à l'intérêt national
00:48:37son crime
00:48:37avoir été en relation
00:48:39avec des dirigeants
00:48:39du club de football
00:48:40jeunesse sportive
00:48:41de Kabylie
00:48:42grand club
00:48:43outre-méditerranée
00:48:44puisqu'il a été
00:48:4414 fois champion d'Algérie
00:48:46et a remporté
00:48:472 fois la ligue
00:48:48des champions
00:48:48de la confédération
00:48:49africaine de football
00:48:50un club algérien
00:48:51certes
00:48:52mais avant tout
00:48:52Kabyle
00:48:53puisque Tiziouzou
00:48:54est une des principales
00:48:55villes de Kabylie
00:48:56placé sous contrôle judiciaire
00:48:57depuis plus d'un an
00:48:58son cas n'avait pas été
00:49:00ébruté à la demande
00:49:00de la famille
00:49:01soucieuse du sort
00:49:02qui allait lui être réservé
00:49:03depuis dimanche
00:49:04on connaît le verdict
00:49:057 ans de prison
00:49:062 de plus
00:49:07que pour l'autre otage
00:49:07français retenu
00:49:08dans les geôles
00:49:09du régime militaire
00:49:10algérien
00:49:10Boilem sans salle
00:49:11et le silence
00:49:12des médias français
00:49:13me scandalise autant
00:49:14que la peine de prison
00:49:15infligée à Christophe Gleize
00:49:16où sont nos journalistes
00:49:18d'habitude si corporatistes
00:49:19pour demander sa libération
00:49:21où sont tous les professionnels
00:49:23des droits de l'homme
00:49:23toujours
00:49:24prompt à hurler
00:49:25sur Trump ou Israël
00:49:27et dont le silence
00:49:28sur l'Algérie
00:49:28est assourdissant
00:49:29que fait le chef de l'état
00:49:31qui tweet sur les précautions
00:49:32à prendre en cas de canicule
00:49:33mais dont le silence
00:49:34pour Christophe Gleize
00:49:35et Boilem sans salle
00:49:36est tout aussi assourdissant
00:49:38quand la France
00:49:39avait des otages au Liban
00:49:40le journal d'antenne 2
00:49:41a commencé chaque jour
00:49:42pendant des mois
00:49:43en rappelant les noms
00:49:44de nos otages
00:49:44aujourd'hui samedi 29 mars 1986
00:49:47les otages français
00:49:48détenus au Liban
00:49:49Marcel Carton
00:49:50Marcel Fontaine
00:49:51Michel Serra
00:49:51Jean-Paul Kaufman
00:49:52et l'équipe d'antenne 2
00:49:53Philippe Rochot
00:49:54Georges Ancène
00:49:55Jean-Louis Normandin
00:49:55Aurel Cornea
00:49:56n'ont toujours pas
00:49:58été libérés
00:49:59bonsoir
00:50:00désormais au début
00:50:01de chacune des éditions
00:50:02de la rédaction d'antenne 2
00:50:03nous rappellerons ainsi
00:50:04le sort des 8 otages
00:50:06français détenus au Liban
00:50:07et nous le ferons
00:50:08jusqu'à leur libération
00:50:10manifestement
00:50:11les temps ont bien changé
00:50:12à moins que ce soit
00:50:12certains journalistes
00:50:13organes de presse
00:50:14dont le mot courage
00:50:15a disparu du vocabulaire
00:50:16maintenant que nous avons
00:50:17deux otages en Algérie
00:50:19il va falloir y repenser
00:50:20Vous avez totalement raison
00:50:24et d'ailleurs
00:50:25je me rends compte
00:50:27que je n'aurais pas été fait
00:50:28pour être diplomate
00:50:29parce qu'il y a quelque chose
00:50:32d'insupportable
00:50:34dans le fait
00:50:35qu'à propos de ce journaliste
00:50:37qui a été condamné
00:50:38à 7 ans
00:50:38encore plus
00:50:39à l'égard de Boilem
00:50:41sans salle
00:50:41eh bien
00:50:42on traite
00:50:44avec une infinie
00:50:45délicatesse
00:50:46une dictature
00:50:48qui n'hésite pas
00:50:49elle
00:50:49devant notre faiblesse
00:50:51à user
00:50:52de moyens
00:50:52épouvantablement
00:50:54radicaux
00:50:54Françoise Devoix ?
00:50:55Il y a beaucoup de papiers
00:50:56quand même
00:50:57hier matin
00:50:58par exemple
00:50:58chez Jean-Jacques Bourdin
00:50:59il y avait le patron
00:51:00de Reporteurs sans frontières
00:51:01qui a parfaitement
00:51:02exposé le cas
00:51:03et l'absurdie
00:51:04du traitement
00:51:05qui réservait
00:51:06mais j'ai pas vu
00:51:06beaucoup d'une de journaux
00:51:07quand même
00:51:07ouais mais quand même
00:51:08je pense que ça
00:51:09je trouve quand même
00:51:10que non
00:51:11les associations
00:51:12commencent déjà
00:51:12à se mobiliser
00:51:13et vous avez raison
00:51:14sur la folie
00:51:15la folie générale
00:51:17de cette condamnation
00:51:17tout ça parce que
00:51:18la JSK
00:51:19on sait très bien
00:51:20a toujours été
00:51:20le coeur névralgique
00:51:21de la protestation
00:51:22cabile
00:51:22évidemment
00:51:23c'est mythique
00:51:24la JSK
00:51:25à Tiziouzou
00:51:26mais je vous trouve
00:51:27un peu injuste
00:51:27là vous avez raison
00:51:28c'est qu'il faudrait faire
00:51:29plus de bruit
00:51:30je suis d'accord
00:51:30avec vous
00:51:31mais je pense
00:51:32que quand même
00:51:33il faudrait faire
00:51:36plus de bruit
00:51:37puis il faudrait
00:51:37que diplomatiquement
00:51:38à un moment donné
00:51:39on engage un bras de fer
00:51:41un vrai bras de fer
00:51:41parce que moi
00:51:42je pense que la France
00:51:44elle a largement
00:51:45les moyens
00:51:45de gagner ce bras de fer
00:51:46voilà
00:51:47donc évidemment
00:51:48on fait le choix
00:51:50on fait le choix
00:51:51de la politique
00:51:51de l'autruche
00:51:52on contourne
00:51:54on enjambe
00:51:55et effectivement
00:51:57on avait
00:51:57Boilem Sinsal
00:51:58qui est toujours
00:51:59injustement
00:52:00embastillé
00:52:015 ans
00:52:01et on a désormais
00:52:03Christophe Glaze
00:52:05un collègue journaliste
00:52:06voilà
00:52:06merci beaucoup
00:52:08Philippe David
00:52:09tout de suite
00:52:09l'info en plus
00:52:10avec Félix Mathieu
00:52:11Les vrais voix
00:52:12Sud Radio
00:52:13qu'est-ce que c'est ça ?
00:52:14et la canicule
00:52:15continue de s'abattre
00:52:16sur la France
00:52:17une situation
00:52:17qui appelle
00:52:18à la plus grande prudence
00:52:19en haute montagne
00:52:20la montagne
00:52:21en première ligne
00:52:22des conséquences
00:52:22du réchauffement climatique
00:52:24comme en témoigne
00:52:24la fonte inexorable
00:52:25des glaciers
00:52:26et dans une période
00:52:27caniculaire
00:52:27comme celle-là
00:52:28l'alpinisme
00:52:29peut receler
00:52:31de gros dangers
00:52:31pour en parler
00:52:32nous sommes en ligne
00:52:32avec Pascal Sancho
00:52:34ancien commandant
00:52:35d'opération de secours
00:52:35chez les CRS
00:52:36de Haute-Montagne
00:52:37il vient de publier
00:52:38S'élever ensemble
00:52:40l'art de la cordée
00:52:41pour sublimer
00:52:41son leadership
00:52:42chez Marie Editions
00:52:43bonsoir Pascal Sancho
00:52:44bonsoir à tous
00:52:46merci d'être avec nous
00:52:47dans les vrais voix
00:52:48sur Sud Radio
00:52:48entre le soleil
00:52:49qui tape sur la tête
00:52:50et la neige
00:52:50qui fond sous les pieds
00:52:51on imagine
00:52:51qu'il y a des risques
00:52:52sur les sommets
00:52:54par ces chaleurs exceptionnelles
00:52:56les risques ont toujours
00:52:57été présents
00:52:58mais c'est vrai
00:52:58qu'aujourd'hui
00:52:59la canicule
00:53:00bon ça pose
00:53:00des problématiques
00:53:02notamment
00:53:02sur la cohésion
00:53:03des manteaux neigeux
00:53:04on a des températures
00:53:06positives
00:53:06au sommet du Mont-Blanc
00:53:08donc on imagine bien
00:53:09que l'appui du pied
00:53:10va être un peu moins
00:53:11solide
00:53:12on peut même avoir
00:53:13des coulées de fond
00:53:14en haute montagne
00:53:16c'est quand même
00:53:16assez important
00:53:18aujourd'hui
00:53:19avec ces grosses chaleurs
00:53:21et on a aussi
00:53:21le même phénomène
00:53:22en parois
00:53:22avec des chutes
00:53:24carrément de pierre
00:53:25mais d'envergure
00:53:26qu'on ne connaissait pas
00:53:27il y a une dizaine
00:53:28d'années par exemple
00:53:29donc les conseils
00:53:30c'est des conseils
00:53:31de prudence
00:53:32en haute montagne
00:53:32ou c'est même
00:53:32carrément d'éviter
00:53:33l'alpinisme
00:53:34quand il fait
00:53:34des chaleurs extrêmes
00:53:36comme ça ?
00:53:37quand il fait
00:53:37des chaleurs extrêmes
00:53:38il faut vraiment
00:53:39s'adapter toujours
00:53:40au contexte
00:53:40et aux circonstances
00:53:41on déconseille le sport
00:53:43il est clair
00:53:43que des courses de neige
00:53:44avec les chaleurs
00:53:45qu'il y a eu
00:53:45sont totalement déconseillées
00:53:46mais ça
00:53:47c'est le libre
00:53:48arbitre de chacun
00:53:49il faut être capable
00:53:50de faire la relation
00:53:51entre les conditions
00:53:51du moment
00:53:52et l'objectif
00:53:56en ces périodes-là
00:53:57pour comprendre
00:53:58et savoir la montagne
00:54:00et s'il faut y aller
00:54:01ou pas y aller
00:54:01Alors vous avez
00:54:03dans toutes les vallées
00:54:04des bureaux des guides
00:54:05qui vont se piller en quatre
00:54:06pour vous donner
00:54:07les bons renseignements
00:54:08vous avez des postes
00:54:09de secours
00:54:09que ce soit
00:54:10gendarmerie
00:54:11secours montagne CRS
00:54:13ou sapeurs pompiers
00:54:14il y a tout un écosystème
00:54:15dans les vallées
00:54:16qui va vous donner
00:54:17les bons conseils
00:54:18sur la condition
00:54:20de la montagne
00:54:21du moment
00:54:21et puis qu'est-ce
00:54:22qui est faisable
00:54:23ou qu'est-ce qui ne l'est pas
00:54:24on va dire
00:54:24Vous êtes guide
00:54:26de haute montagne
00:54:27vous avez été
00:54:28CRS sauveteur
00:54:29en haute montagne
00:54:30moniteur de ski
00:54:31est-ce que vous déconseillez
00:54:33fondamentalement
00:54:34d'aller dans les zones neigeuses
00:54:35notamment les glaciers
00:54:36en ce moment
00:54:36puisque avec la chaleur
00:54:38l'accident arrive très vite
00:54:39peut très vite arriver plutôt
00:54:40Les glaciers
00:54:41on a vu qu'il y avait
00:54:42carrément des effondrements
00:54:43de glaciers
00:54:44c'est difficilement prévisible
00:54:45après la condition de neige
00:54:46on revient
00:54:48sur les fondamentaux
00:54:49de l'alpinisme
00:54:50il faut avoir
00:54:50des bonnes conditions de gel
00:54:51donc là
00:54:52les températures vont baisser
00:54:53à nouveau
00:54:53le gel va revenir
00:54:55en altitude
00:54:55c'est s'adapter vraiment
00:54:57à chaque fois
00:54:57aux conditions du moment
00:54:58et il est vrai
00:54:59que quand il y a des pics
00:55:00de chaleur comme ça
00:55:01la haute montagne
00:55:02devient très hostile
00:55:03Vous nous parliez
00:55:04de températures positives
00:55:06en haut du Mont Blanc
00:55:06de glaciers qui fondent
00:55:07vous avez vu de gros changements
00:55:09depuis que vous vous exercez
00:55:09très rapidement ?
00:55:11Oui en 30 ans
00:55:12on peut dire qu'on a vu
00:55:14on a été les premiers lanceurs
00:55:16d'alerte
00:55:16moi je m'entraînais
00:55:17à faire du cramponnage
00:55:18au glacier des Beaux-Sons
00:55:20on avait quelques minutes
00:55:21de marche depuis la voiture
00:55:21aujourd'hui le glacier
00:55:23est à 1200 mètres
00:55:241200 mètres de distance
00:55:26de la route
00:55:26plusieurs kilomètres
00:55:27c'est une évidence
00:55:28aujourd'hui
00:55:29c'est même plus des chutes
00:55:30de pierre
00:55:31c'est des parois entières
00:55:32qui s'écroulent
00:55:33la montagne s'ouvre
00:55:34et vraiment un bel indicateur
00:55:36ou un triste indicateur
00:55:37du réchauffement
00:55:38de la planète
00:55:39Merci beaucoup Pascal Sancho
00:55:41ancien commandant
00:55:42d'opération de secours
00:55:43chez les CRS à Haute-Montagne
00:55:45et on vous rappelle
00:55:45ce livre
00:55:46S'élever ensemble
00:55:47l'art de l'accorder
00:55:48pour subligner
00:55:49le leadership
00:55:50chez Maroy Editions
00:55:52merci beaucoup
00:55:52d'avoir accepté
00:55:53notre invitation
00:55:54Vous restez avec nous
00:55:55dans un instant
00:55:56la suite de cette émission
00:55:58avec les grands sujets
00:56:00le tour de table
00:56:01de l'actu des vrais voix
00:56:01par exemple
00:56:02Philippe Elger
00:56:02Je vais parler
00:56:03de Nicolas Sarkozy
00:56:04Oh bah dites donc
00:56:05Françoise de Gouard
00:56:06de la taxe Zuckman
00:56:08qui revient
00:56:08par la porte de l'ONU
00:56:09Très bien
00:56:10Sébastien Ménard
00:56:11Macron, Poutine
00:56:12où l'amitié est retrouvée
00:56:13Ah d'accord
00:56:13on va parler dans un instant
00:56:14Soyez les bienvenus
00:56:16et vous pouvez commenter
00:56:17bien entendu
00:56:17vous le savez
00:56:18sur nos réseaux sociaux
00:56:19un petit peu partout
00:56:19nous vous regardez
00:56:20sur notre chaîne YouTube
00:56:21vous abonnez bien entendu
00:56:22et au 0826 300 300
00:56:24Zuck vous attend
00:56:26à tout de suite
00:56:26Les vrais voix Sud Radio
00:56:2817h19h
00:56:30Philippe David
00:56:31Cécile de Ménibus
00:56:32Retour des vrais voix
00:56:35avec Philippe Bilger
00:56:36Françoise de Gouard
00:56:37Sébastien Ménard
00:56:38bien évidemment
00:56:39Cécile de Ménibus
00:56:40et c'est l'heure
00:56:40du tour de table
00:56:42de l'actualité
00:56:43Vous pouvez peut-être
00:56:45donner vos mentaux
00:56:46on va passer à table
00:56:46Non non non
00:56:47je ne suis pas d'accord
00:56:48Ah mais là c'est sérieux
00:56:49Philippe Bilger
00:56:50vous ne pouvez pas être
00:56:50en désaccord
00:56:51Philippe avec Bilger
00:56:52Alors je ne suis pas
00:56:54totalement péremptoire
00:56:55là-dessus
00:56:56Ah bon ?
00:56:56Vous savez très bien
00:56:57que j'ai raison
00:56:57et ça vous fait bien gâche
00:56:59mais c'est la vérité
00:57:00Le tour de table
00:57:01De l'actualité
00:57:02On est à faire
00:57:03Philippe Bilger
00:57:04Philippe Bilger
00:57:06vous voulez parler
00:57:07de Nicolas Sarkozy
00:57:08Oui alors on sait
00:57:10on va parler
00:57:11en détail
00:57:13de Jordan Bardella
00:57:15De leur rencontre
00:57:15qui l'a rencontré
00:57:17Moi ce qui m'intéresse
00:57:18c'est de savoir
00:57:19pourquoi Nicolas Sarkozy
00:57:21a éprouvé le besoin
00:57:23de le recevoir
00:57:25avec une forme d'enthousiasme
00:57:27pour une raison à la fois
00:57:29liée à sa Légion d'honneur
00:57:32il paraît que le retrait
00:57:35de l'exclusion de la Légion d'honneur
00:57:38est quelque chose
00:57:39qu'il obsède profondément
00:57:41et donc il compte
00:57:43sur Jordan Bardella
00:57:45s'il y avait une dissolution
00:57:46pour le remettre
00:57:48dans l'honneur
00:57:49de la Légion d'honneur
00:57:51si j'ose dire
00:57:51mais il y a aussi
00:57:53une raison politique
00:57:54qui me paraît intéressante
00:57:56il considère
00:57:58que si Jordan Bardella
00:58:00devenait Premier ministre
00:58:02à la suite
00:58:02d'une dissolution
00:58:03et bien
00:58:04l'ERN
00:58:06perdrait
00:58:07en fait
00:58:08tout le crédit
00:58:10qu'il a aujourd'hui
00:58:11et donc
00:58:12qu'il perdrait
00:58:13toutes ses chances
00:58:13pour l'élection
00:58:15présidentielle
00:58:15de 2027
00:58:16élection
00:58:17à laquelle
00:58:18il serait candidat
00:58:19Nicolas Sarkozy
00:58:20c'est ce que précise
00:58:21le plan général
00:58:22le plan
00:58:23que vous avez lu
00:58:24le canal enchaîné
00:58:24comme moi
00:58:25oui
00:58:25donc
00:58:25oui
00:58:26je pense aussi
00:58:28qu'il y a toujours
00:58:29une fascination
00:58:30pour Nicolas Sarkozy
00:58:31de tout ce qui se passe
00:58:33à droite
00:58:34à l'extrême droite
00:58:35et qu'on ne peut pas
00:58:36s'empêcher de penser
00:58:37qu'il a de l'affection
00:58:38pour Jordan Bardella
00:58:39c'est pas une prérogative
00:58:41du Premier Ministre
00:58:42de rétablir
00:58:43dans ses droits
00:58:44et de redonner
00:58:44la Légion d'honneur
00:58:45c'est le Président
00:58:46de la République
00:58:47donc ça veut dire
00:58:48c'est un autre sujet
00:58:51vous parlez
00:58:51vous parlez de Premier Ministre
00:58:53je pense que Jordan Bardella
00:58:54pourrait faire une loi
00:58:55d'amnistie
00:58:55qui a amnistie
00:58:56tout à fait
00:58:57c'est ça le sujet
00:58:57merci beaucoup Philippe
00:58:59Françoise de Gaulle
00:59:00la taxe Zuckman
00:59:01je vais vite
00:59:02parce que la taxe Zuckman
00:59:02tout le monde en a entendu parler
00:59:04puis on devrait faire
00:59:05cocorico
00:59:05parce que c'est un économiste
00:59:06français
00:59:07Gabriel Zuckman
00:59:08l'idée de taxer de 2%
00:59:09tous les revenus
00:59:10au-dessus de 100 millions d'euros
00:59:11alors ce qui est très
00:59:12de dollars
00:59:13ce qui est intéressant
00:59:14c'est que l'Assemblée Nationale
00:59:15l'a adopté
00:59:15y compris avec des voix
00:59:17de droite
00:59:18comprenez
00:59:19donc l'Assemblée Nationale
00:59:20l'a adopté
00:59:20le Sénat l'a retoqué
00:59:22donc évidemment
00:59:23pour le moment
00:59:23elle ne pourra pas être appliquée
00:59:24mais ce qui est intéressant
00:59:25c'est quand même
00:59:25que vous avez Pedro Sanchez
00:59:27qui aujourd'hui
00:59:28est l'homme fort
00:59:28de la gauche
00:59:29entre guillemets
00:59:30pas entre guillemets
00:59:31d'ailleurs
00:59:32en Europe
00:59:32et Lula
00:59:33qui relance le processus
00:59:35auprès de l'ONU
00:59:36alors évidemment que l'ONU
00:59:37n'a pas le pouvoir
00:59:38d'imposer une taxe
00:59:39etc
00:59:39mais ce qui est très intéressant
00:59:41c'est de voir que finalement
00:59:42cette idée
00:59:43qu'on ne peut pas continuer
00:59:44avec des super profits
00:59:46tout à fait exorbitants
00:59:48sans demander
00:59:49aux milliardaires
00:59:50et Zuckman
00:59:51le fait vraiment
00:59:52avec beaucoup de
00:59:53délicatesse
00:59:55c'est 2%
00:59:56c'est pas au-dessus
00:59:57de 100 millions de dollars
00:59:58c'est quand même pas
00:59:58la mer à boire
00:59:59l'idée que finalement
01:00:01il va falloir partager
01:00:02et qu'il y a des super profits
01:00:04qui sont trop exorbitants
01:00:06dans un monde
01:00:06où il y a trop d'illégalités
01:00:08ça fait son chemin
01:00:09au niveau planétaire
01:00:10moi ce que je trouve intéressant
01:00:11ça fait même son chemin
01:00:12chez les gens de droite
01:00:13ça fait son chemin
01:00:15au centre
01:00:15et ça me paraît
01:00:16vachement bien
01:00:17comme je ne suis pas
01:00:18un économiste
01:00:19je me souviens avoir dit
01:00:20que ça paraissait
01:00:21une idée
01:00:22de bon sens
01:00:23et depuis
01:00:25j'ai lu
01:00:25des économistes
01:00:26et je serais incapable
01:00:28de vous redonner
01:00:29dans le détail
01:00:30leur argumentation
01:00:31qui semblait dire
01:00:33que c'était
01:00:33une très mauvaise idée
01:00:34oui oui bien sûr
01:00:35mais ça c'est le jeu
01:00:36moi je suis plutôt libertarien
01:00:38en matière de fiscalité
01:00:39mais je suis pour cette taxe
01:00:41parce qu'effectivement
01:00:42on fait peser
01:00:43on fait peser
01:00:44le poids de la fiscalité
01:00:46sur des petits
01:00:46sur des moyens
01:00:48sur des moyens grands
01:00:49mais les très très très très très très très très grands
01:00:52qui souvent quelque part
01:00:54ont tout loisir
01:00:55et tout moyen
01:00:55et tous les outils
01:00:56et tous les collaborateurs
01:00:57et tous les conseils
01:00:58pour échapper à l'impôt
01:00:59il est normal quand même
01:01:00qu'ils prennent leur part
01:01:01dans l'état du monde
01:01:02un peu plus
01:01:03échapper
01:01:04optimisation
01:01:06mais la réalité
01:01:08si vous voulez
01:01:09c'est que quand vous avez
01:01:10quelqu'un comme Bill Gates
01:01:11ou Warren Buffett
01:01:13cette génération
01:01:14mais il y a beaucoup plus
01:01:15qu'eux
01:01:15au sein de l'église
01:01:15il rend tout son argent
01:01:18il ne veut pas mourir riche
01:01:19il va tout donner
01:01:20il va tout filer
01:01:20mais il y en a que deux
01:01:21non non il n'y en a pas que deux
01:01:22justement
01:01:22moi j'ai eu un super reportage
01:01:24là dessus
01:01:24alors je pensais comme vous
01:01:25mais en face à un mouvement
01:01:26avec des petits milliardaires
01:01:28moins
01:01:28ils sont déjà milliardaires
01:01:30des petits milliardaires
01:01:31quand quelqu'un comme Warren Buffett
01:01:33dit je n'ai pas assez payé
01:01:35d'impôts dans ma vie
01:01:35moi je trouve ça intéressant
01:01:37non mais sur la conscientisation
01:01:39il est comme Goldman
01:01:40non mais la conscientisation globale
01:01:43de ce pays
01:01:44de cette planète
01:01:44regardez il est quand même à droite
01:01:46Sébastien Ménard
01:01:47c'est un libéral
01:01:47je suis à votre gauche
01:01:48mais c'est tellement plus beau
01:01:50quand c'est totalement assumé
01:01:52plutôt que subi je trouve
01:01:53le geste est beaucoup plus élégant
01:01:55oui c'est vrai
01:01:56je ramène ma fraise
01:01:58non mais vous avez absolument raison
01:01:59c'est vrai
01:02:00vous avez raison
01:02:03vous avez raison
01:02:03mais Zuckman ne le fait pas
01:02:04comme un bolchevik
01:02:07qui a le couteau entre les dents
01:02:08il est vraiment
01:02:09hyper argumenté
01:02:11de 2%
01:02:11on parle
01:02:12des gens
01:02:13qui gagnent plus de 100 millions
01:02:14d'accord
01:02:15donc ça ne change rien
01:02:16il faut juste quand même
01:02:17comprendre
01:02:18que ça ne change rien
01:02:20voilà
01:02:20c'est même pour celles et ceux
01:02:22qui ont des vies
01:02:23les plus extravagantes
01:02:24qui soient
01:02:25ça ne change rien
01:02:26c'est rien
01:02:27on commence comme ça
01:02:29et après sont les soviets
01:02:30non mais c'est vrai que c'est ça
01:02:34l'argument qui est avancé
01:02:35c'est celui-là
01:02:36allez Sébastien Ménard
01:02:37sur cette nouvelle relation
01:02:40d'amitié entre Macron
01:02:42et Coutinho
01:02:42au pays des ex-soviets
01:02:44vous avez décidé de nous faire rire
01:02:46non mais oui
01:02:46c'était surtout
01:02:47c'était surtout en réponse
01:02:49à un certain nombre
01:02:50de mes amis d'hier
01:02:52qui souvent me disent
01:02:54ton Macron est fini
01:02:55ton Macron n'existe plus
01:02:56la France disparaît
01:02:58est en train de s'effacer
01:02:59etc
01:03:00et la preuve que non
01:03:02en fait
01:03:02parce que derrière
01:03:03la discussion entre Macron
01:03:04et Poutine
01:03:05les deux heures d'échange
01:03:06autour de l'Iran
01:03:09l'Iran est un prétexte
01:03:10est un prétexte
01:03:11pour que quelque part
01:03:12deux grands pays
01:03:13deux grandes puissances
01:03:14se parlent
01:03:14la France est une puissance
01:03:16voilà
01:03:16la France est une puissance nucléaire
01:03:17et c'est d'abord pour ça
01:03:18que Vladimir Poutine
01:03:19évidemment discute
01:03:20avec Emmanuel Macron
01:03:21c'est pas par amitié
01:03:22je vous ai provoqué
01:03:23mais c'est simplement
01:03:24on a souvent
01:03:26des espèces
01:03:27de faillitaires
01:03:29de ce qu'est la France
01:03:30les démissionnaires
01:03:31de l'espérance française
01:03:33dans le monde
01:03:33qui quelque part
01:03:34vous disent
01:03:34la France est morte
01:03:35mais non
01:03:35la France n'est pas morte
01:03:36la France est dans le jeu
01:03:37c'est indépendamment
01:03:39d'Emmanuel Macron
01:03:39d'ailleurs
01:03:40vous voyez
01:03:40ça ne me fait pas que plaisir
01:03:41de dire ça
01:03:41mais indépendamment
01:03:42d'Emmanuel Macron
01:03:43la France est dans le jeu
01:03:44la France compte
01:03:45et on a besoin
01:03:47de plus de France
01:03:48en Europe
01:03:49et dans le monde
01:03:49notamment pour tenter
01:03:51je dis bien tenter
01:03:52de résoudre un certain
01:03:53nombre de conflits
01:03:54et notamment
01:03:55le conflit ukrainien
01:03:56est-ce que vous ne prenez pas
01:03:58mais sérieusement
01:03:59Sébastien
01:04:00vos désirs
01:04:01pour des réalités
01:04:02et j'aime beaucoup
01:04:03ce sentiment national
01:04:06que vous développez
01:04:07mais j'arrive pas
01:04:08à me persuader
01:04:09que la France
01:04:09est aussi importante
01:04:11dans les domaines
01:04:12que vous évoquez
01:04:13que vous dites
01:04:14mais vous savez
01:04:14aujourd'hui
01:04:15le positionnement
01:04:16et l'histoire
01:04:16nous l'a prouvé
01:04:17récemment
01:04:18l'effort
01:04:19parle avec l'effort
01:04:20et maltraitent
01:04:21et méprisent les faibles
01:04:22regardez ce qui s'est passé
01:04:23ah l'effort
01:04:24j'ai compris
01:04:24l'effort
01:04:25l'effort
01:04:26parle au fort
01:04:26l'effort respecte l'effort
01:04:27et la réalité
01:04:28c'est que depuis le début
01:04:29depuis le début
01:04:30de ce conflit
01:04:31et quelles que soient
01:04:32les manœuvres
01:04:33d'Emmanuel Macron
01:04:34qu'elles aient été positives
01:04:35qu'elles aient été
01:04:36grandiloquentes
01:04:37ou qu'elles ont été
01:04:38parfois ubuesques
01:04:39la réalité
01:04:40c'est que Poutine
01:04:41en Europe
01:04:42ne respecte que Macron
01:04:43parce que Macron
01:04:44c'est la France
01:04:45pourtant il doit
01:04:45parler avec Macron
01:04:47il a peu parlé
01:04:50d'abord il a beaucoup parlé
01:04:51moi je suis parti des gens
01:04:52qui défendent
01:04:52Emmanuel Macron
01:04:53sur la question de l'Ukraine
01:04:54et qui l'ont défendu
01:04:55depuis 30 ans
01:04:56sur le début
01:04:56il avait raison
01:04:58de défoner
01:04:59il parle à la France
01:05:00parce que la France
01:05:01est une puissance nucléaire
01:05:02parce que la France
01:05:03est un membre
01:05:03du conseil de sécurité
01:05:04de l'ONU
01:05:05et moi je suis d'accord
01:05:06avec Sébastien
01:05:06sur le déclinisme
01:05:07je ne peux plus supporter
01:05:08d'entendre tous les matins
01:05:10des éditos
01:05:10sur tout Foulcan
01:05:11non je ne peux plus
01:05:12parce que ça n'est pas vrai
01:05:13nous avons un rôle
01:05:14encore au conseil de sécurité
01:05:16nous sommes une puissance
01:05:17majeure
01:05:18on va dire moyenne
01:05:19pas du tout
01:05:20puissance majeure
01:05:21et qu'un des plus beaux
01:05:21réseaux diplomatiques du monde
01:05:23après celui des Etats-Unis
01:05:24donc basta le déclinisme
01:05:25en fait
01:05:26merci
01:05:26merci les amis
01:05:27vous restez avec nous
01:05:28dans un instant
01:05:29le coup de projecteur
01:05:30des vrais voix
01:05:31on reviendra sur
01:05:31Jordan Bardella
01:05:32qui a rencontré
01:05:33donc vous l'avez entendu
01:05:33Nicolas Sarkozy
01:05:34ce matin
01:05:35un échange assumé
01:05:36sur la situation politique
01:05:37après le retrait
01:05:38de la Légion d'honneur
01:05:39à l'ex-président
01:05:40alors parlons vrai
01:05:41est-ce que cette rencontre
01:05:42à la demande
01:05:43de Nicolas Sarkozy
01:05:44vous surprend à la question
01:05:45rencontre Sarkozy
01:05:46Bardella
01:05:47c'est vous dites
01:05:47à 44%
01:05:48un bon coup pour Bardella
01:05:49à 39%
01:05:51un coup de com'
01:05:51et à 17%
01:05:52une erreur
01:05:53vous voulez réagir
01:05:54le 0826 300 300
01:05:56et soyez les bienvenus
01:05:57on est ensemble
01:05:57jusqu'à 19h
01:05:58de cette table
01:05:59dans les vrais voix
01:05:59Philippe Bilger
01:06:00Françoise de Gois
01:06:01Sébastien Ménard
01:06:02et Philippe David
01:06:03bien entendu
01:06:03vous 0826 300 300
01:06:05ensemble jusqu'à 19h
01:06:07l'occasion peut-être
01:06:07de débattre avec eux
01:06:09ils sont en forme ce soir
01:06:10oui
01:06:10en pleine forme
01:06:12ils sont fous
01:06:13ils sont fous
01:06:13allez tout de suite
01:06:14le coup de projecteur
01:06:14des vrais voix
01:06:15les vrais voix Sud Radio
01:06:17le coup de projecteur
01:06:18des vrais voix
01:06:19tête à tête
01:06:20entre deux figures politiques
01:06:22de premier plan
01:06:23Nicolas Sarkozy
01:06:24et Jordan Bardella
01:06:26vous avez sur un bateau
01:06:28Nicolas Sarkozy
01:06:29et Emmanuel Macron
01:06:30vous sauvez qui ?
01:06:31Carla Brunet
01:06:32c'est assez surprenant
01:06:34quand même
01:06:34ce tête à tête
01:06:35entre Nicolas Sarkozy
01:06:36et Jordan Bardella
01:06:37d'autant que ça n'a pas
01:06:38toujours été
01:06:39une des relations
01:06:40très chaleureuses
01:06:41Nicolas Sarkozy
01:06:41qui n'a pas toujours
01:06:42été tendre
01:06:43avec Jordan Bardella
01:06:44en privé
01:06:44un échange effectivement
01:06:45courtois et chaleureux
01:06:47ça me rejouit
01:06:51pour Elsa et Glenn Medeiros
01:06:52et ce matin
01:06:53autour d'un café
01:06:54Jordan Bardella
01:06:55Nicolas Sarkozy
01:06:56auraient évoqué
01:06:56la situation politique
01:06:57et l'avenir de la France
01:06:59dans cet entretien
01:07:00qui n'avait pas vocation
01:07:01à être secret
01:07:02selon son entourage
01:07:03le président du rassemblement
01:07:05national avait choqué
01:07:06par le retrait
01:07:06de la région
01:07:07avait été choqué
01:07:08par ce retrait
01:07:08de la région de l'honneur
01:07:09de l'ex-président
01:07:10alors parlons vrai
01:07:11est-ce que cette rencontre
01:07:12crédibilise Bardella
01:07:13s'il devait être candidat
01:07:15à la place de Marine Le Pen
01:07:16et à cette question
01:07:17rencontre Sarkozy
01:07:17Bardella
01:07:18c'est
01:07:18vous dites à 44%
01:07:20un bon coup pour Bardella
01:07:21à 39%
01:07:22un coup de com'
01:07:23et à 17%
01:07:24une erreur
01:07:25vous voulez réagir
01:07:26Zach et les vrais voix
01:07:27attendent vos appels
01:07:28au 0826 300 300
01:07:30Philippe Bilger
01:07:31il y a une petite fascination
01:07:33de Jordan Bardella
01:07:34à Nicolas Sarkozy
01:07:35qui lui avait envoyé
01:07:36son livre
01:07:37et ça démarre comme ça
01:07:39je pense que Jordan Bardella
01:07:40apprécie
01:07:42Amir
01:07:43même pourquoi pas
01:07:44Nicolas Sarkozy
01:07:45de la même manière
01:07:47que Nicolas Sarkozy
01:07:49probablement
01:07:50aime chez ce jeune homme
01:07:52qui devient doucement
01:07:53un homme
01:07:53quelque chose
01:07:55qui lui rappelle
01:07:56le RPR
01:07:56des années 80
01:07:58mais
01:07:58pour répondre
01:07:59à votre
01:08:00triple interrogation
01:08:02je pense que
01:08:03véritablement
01:08:04d'abord
01:08:04c'est un bon coup
01:08:05pour Jordan Bardella
01:08:07une fois
01:08:08qu'on a dit cela
01:08:09je me demande
01:08:10si au fond
01:08:11ça ne conduit pas
01:08:13à favoriser
01:08:16encore davantage
01:08:17une banalisation
01:08:19du rassemblement
01:08:20national
01:08:21et peut-être
01:08:22mais là
01:08:23c'est une supputation
01:08:24totalement
01:08:25gratuite
01:08:26de ma part
01:08:27à accentuer
01:08:29peut-être
01:08:30une légère
01:08:31divergence
01:08:31entre la conception
01:08:33de Marine Le Pen
01:08:34et la sienne
01:08:35Moi je fais partie
01:08:37des gens
01:08:37qui pensent
01:08:38que ça a l'air
01:08:39d'être un bon coup
01:08:40mais de façon
01:08:41contre-intuitive
01:08:42ça n'est pas du tout
01:08:42un bon coup
01:08:43parce que
01:08:43la réalité
01:08:44c'est que je vois bien
01:08:45la normalisation
01:08:46la fascination
01:08:47l'idée de se donner
01:08:48du surplomb
01:08:48parce que
01:08:49finalement
01:08:49un ancien président
01:08:50de la république
01:08:51qui est encore
01:08:51très aimé à droite
01:08:52vous reçoit
01:08:53etc
01:08:53ça c'est
01:08:54sur le papier
01:08:55on peut le concevoir
01:08:56mais il faut
01:08:56regarder les effets
01:08:58à mèche lente
01:08:58la réalité aussi
01:09:00de l'électorat
01:09:01du Rassemblement National
01:09:02c'est qu'il n'aime pas
01:09:03forcément cette normalisation
01:09:05cette idée
01:09:06que ce parti
01:09:07trace et fraye
01:09:09avec les élites
01:09:10et qu'est-ce que
01:09:10vous envoyez
01:09:11comme message
01:09:12quand vous êtes
01:09:13Jordan Bardella
01:09:13potentiellement
01:09:15candidat du Rassemblement National
01:09:17que vous allez voir
01:09:18Nicolas Sarkozy
01:09:19mais vous envoyez
01:09:20une image
01:09:20de normalisation totale
01:09:22de banalisation
01:09:23et surtout
01:09:24de membres
01:09:24à part entière
01:09:25du système
01:09:26et moi je pense que
01:09:27c'est peut-être
01:09:27bien sur l'instant
01:09:28mais dans une campagne
01:09:30présidentielle
01:09:31c'est quelque chose
01:09:32qui pèsera lourd
01:09:33contre Jordan Bardella
01:09:34j'en suis persuadé
01:09:35ça me fait penser
01:09:36à François Hollande
01:09:37et Nicolas Sarkozy
01:09:38qui avaient voulu faire
01:09:39les malins
01:09:39en 2005
01:09:40et qui avait fait
01:09:41la une de Paris Match
01:09:42en disant
01:09:43pour nous c'est oui
01:09:44le traité constitutionnel
01:09:46et en fait
01:09:46ils s'étaient retrouvés
01:09:47tous les deux
01:09:48dans ce bateau
01:09:49et cette photo
01:09:50avait été terrible
01:09:51et pour Hollande
01:09:52vous vous en souvenez
01:09:52et pour Sarkozy
01:09:53c'était devenu
01:09:54une arme en part entière
01:09:55pour les adversaires
01:09:56pour les partisans
01:09:57du non
01:09:58attention
01:09:59sur le papier
01:10:00pour moi ça a l'air
01:10:01très smart
01:10:02en réalité
01:10:03je pense que c'est une faute
01:10:04par rapport à la composition
01:10:05même de l'électorat
01:10:06du RN
01:10:07qui ne veut pas
01:10:08voter pour l'établissement
01:10:09Sébastien Ménard
01:10:11alors moi je vais répondre
01:10:12tout de suite à la question
01:10:13c'est une erreur
01:10:14pour Nicolas Sarkozy
01:10:15indéniablement
01:10:16parce qu'on imagine
01:10:17une récupération
01:10:18on imagine
01:10:19comme le disait
01:10:19Philippe Bilger
01:10:20tout à l'heure
01:10:20une espèce de contrepartie
01:10:22attendue
01:10:23présente
01:10:24ou future
01:10:25donc c'est une erreur
01:10:26c'est une erreur
01:10:27pour Nicolas Sarkozy
01:10:28mais ça ne l'est pas
01:10:29pour Jordan Bardella
01:10:30c'est pour l'un et pour l'autre
01:10:31un coup médiatique
01:10:32voilà très clairement
01:10:33puisque certains vont
01:10:34s'intéresser à Sarkozy
01:10:35tiens pourquoi Sarkozy
01:10:37reçoit-il Bardella
01:10:39pourquoi Bardella
01:10:40a accepté d'aller voir Sarkozy
01:10:41et c'est un énorme coup
01:10:43pour Bardella
01:10:43pourquoi ?
01:10:44parce que Bardella
01:10:46ne ressemble pas
01:10:48à Marine Le Pen
01:10:48ne ressemble à personne
01:10:49au sein du Rassemblement National
01:10:50l'ex-front national
01:10:51il ressemble en tout point
01:10:53au petit Nicolas Sarkozy
01:10:54qui dans les années 70
01:10:55était à coller des affiches
01:10:58les affiches de Jacques Chirac
01:10:58c'est pour ça qu'on peut se demander
01:10:59si c'est pas trompé de parti
01:11:00ça c'est un autre sujet
01:11:03mais ce que je veux dire
01:11:03c'est que l'itinéraire
01:11:05l'itinéraire
01:11:06de Jordan Bardella
01:11:07qui était à Saint-Denis
01:11:09dans le 93
01:11:10qui n'était pas
01:11:11quelque part
01:11:12adoubé
01:11:12parmi les élites
01:11:14du Front National
01:11:16à l'époque
01:11:16il a eu le même itinéraire
01:11:18mais en mode
01:11:18accéléré
01:11:20qu'a pu connaître
01:11:22Nicolas Sarkozy
01:11:23et je vais aller plus loin
01:11:24moi pour moi
01:11:26là où je ne suis pas d'accord
01:11:27avec vous Françoise
01:11:28c'est qu'effectivement
01:11:29il peut fâcher
01:11:32une partie de l'électorat
01:11:34Front National
01:11:35Canal Historique
01:11:36qui évidemment
01:11:37laissez-moi aller au bout
01:11:39s'il vous plaît
01:11:39parce qu'ils sont
01:11:41anti-élite
01:11:41anti-système
01:11:42anti-Sarkozy
01:11:43anti-tout ça
01:11:44il n'y a pas de débat avec ça
01:11:45mais aujourd'hui
01:11:46pour que le Rassemblement National
01:11:49caracole à 37
01:11:5138% d'intention de vote
01:11:53quel que soit le candidat
01:11:54au premier tour
01:11:55de l'élection présidentielle
01:11:56il n'y a pas
01:11:57il n'y a pas
01:11:57que cette radicalité électorale
01:11:59il y a aussi
01:12:00il y a aussi
01:12:02de nombreux électeurs
01:12:03il y a aussi
01:12:04de nombreux électeurs
01:12:04classiques
01:12:05on y va
01:12:05là où je vous réponds
01:12:07Françoise
01:12:08on pourrait le craindre
01:12:10enfin
01:12:10je ne crains pas du tout
01:12:11pour Jordan Bardella
01:12:12mais je ne crois pas
01:12:14parce qu'au fond
01:12:15la visite
01:12:15à Nicolas Sarkozy
01:12:18l'entretien avec lui
01:12:19ils avaient prévu
01:12:20un déjeuner
01:12:21qui ne s'est pas fait
01:12:22ça relève presque
01:12:23aujourd'hui
01:12:24d'une banalité
01:12:25d'une routine
01:12:26je veux dire
01:12:27je ne pense pas
01:12:31qu'on en tirera
01:12:32quoi que ce soit
01:12:33d'hostile
01:12:35à Jordan Bardella
01:12:36sur le plan politique
01:12:37vous savez
01:12:38moi je rejoins
01:12:39complètement Cécile
01:12:39qui posait la question
01:12:40et moi je réponds
01:12:41positivement à sa question
01:12:42je suis absolument
01:12:43persuadée
01:12:44vraiment
01:12:44que dans le coeur
01:12:45d'une campagne
01:12:46ils viennent de faire
01:12:47un cadeau
01:12:48à leurs opposants
01:12:49extraordinaire
01:12:50nous on est dans
01:12:51l'entre nous
01:12:52sur nos plateaux
01:12:53on trouve que c'est pas grave
01:12:54et que le RN
01:12:55est devenu un parti normal
01:12:56mais on n'est pas
01:12:56dans le coeur de l'élection
01:12:58en aucun cas
01:12:59je veux bien
01:12:59qu'on nous crédite
01:13:00de 30 ou 32%
01:13:01ou 38%
01:13:02ça n'est pas vrai
01:13:03jamais le candidat du RN
01:13:04ne sera à 32%
01:13:05ou à 40%
01:13:06le soir du premier tour
01:13:08tout va compter
01:13:09mais on ne sait rien
01:13:11tout va compter
01:13:13et de mon point de vue
01:13:14on oublie toujours
01:13:15parce qu'on l'aime bien
01:13:17ce qui n'est pas mon cas
01:13:18mais Nicolas Sarkozy
01:13:19est une figure onie
01:13:20Nicolas Sarkozy
01:13:21est une figure toxique
01:13:23de l'opinion française
01:13:24oui
01:13:24écoutez
01:13:25il ne faut pas
01:13:26les droits
01:13:26pas s'y détester
01:13:27excusez-moi
01:13:28excusez-moi
01:13:29seul contre la vérité
01:13:32des prix
01:13:32quand Nicolas Sarkozy
01:13:33s'est présenté
01:13:35à une primaire
01:13:35rappelez-moi donc
01:13:36combien il a fait
01:13:37rappelez-moi donc
01:13:38combien il a fait
01:13:39ça n'est pas parce que
01:13:40vous vendez des livres
01:13:41ça n'est pas parce que
01:13:42vous vendez des livres
01:13:42et que vous êtes
01:13:43à 30% dans le baromètre
01:13:45de l'IFOP
01:13:46que dans le coeur
01:13:47d'une campagne
01:13:47les gens ont envie
01:13:49Nicolas Sarkozy
01:13:50est jugé très sévèrement
01:13:51il ne sera plus en campagne
01:13:52il n'a jamais été handicapé
01:13:54par ça
01:13:54mais lui ne sera plus
01:13:55en campagne
01:13:56mais je vous dis
01:13:57moi
01:13:57que le candidat du RN
01:13:58anti-système
01:13:59anti-établissement
01:14:00qui s'affiche
01:14:01avec le leader de la droite
01:14:04condamné pour corruption
01:14:05excusez-moi
01:14:08avec plus de 100 députés
01:14:09ils ne sont plus anti-système
01:14:10ils sont parti du système
01:14:11ils sont parti du système
01:14:11Franck Alizio
01:14:13tête de liste
01:14:15à Marseille
01:14:16il est dans le système
01:14:17il est dans le système
01:14:17depuis 25 ans
01:14:18est-ce que j'ai dit
01:14:18qu'il n'était plus en système
01:14:19leur construction politique
01:14:22et de communication politique
01:14:24leur construction
01:14:25c'est d'être encore
01:14:27et toujours
01:14:28le parti proche du peuple
01:14:31contre le système
01:14:32je n'ai pas dit
01:14:33mais écoute
01:14:34c'est leur construction
01:14:36mais bien sûr
01:14:36que c'est leur construction politique
01:14:37c'est plus le cas
01:14:37mon avis
01:14:38c'est bien
01:14:39c'est plus le cas
01:14:40la réalité
01:14:40Bardella a été battue
01:14:41de façon assez débile
01:14:43donc moi
01:14:44vraiment
01:14:45je ne comprends pas
01:14:46c'est parce que vous êtes
01:14:47copains avec Sarkozy
01:14:47mais non
01:14:48mais on oppose
01:14:49la base de l'arrivée
01:14:51je peux vous dire
01:14:53qu'aujourd'hui
01:14:53pour avoir croisé
01:14:55dans un cadre
01:14:56totalement différent
01:14:58Carla Bruni
01:14:59et Nicolas Sarkozy
01:14:59la semaine passée
01:15:00il est extraordinairement populaire
01:15:02il est plébiscité
01:15:04et non mais c'est une vérité
01:15:05il reste
01:15:06il reste
01:15:06il ne veut pas dire vote
01:15:08mais non
01:15:09ça ne veut pas dire
01:15:09c'est une figure
01:15:13il reste une figure
01:15:14tutélaire
01:15:14de la droite
01:15:15et ce qu'il s'est passé
01:15:16entre Nicolas Sarkozy
01:15:18pas du tout
01:15:19je vais aller au bout
01:15:20attendez
01:15:20ce qu'il s'est passé
01:15:21entre Nicolas Sarkozy
01:15:23et Jordan Bardella
01:15:24et je pense
01:15:25une très mauvaise nouvelle
01:15:26pour la droite
01:15:27est une bonne nouvelle
01:15:28pour l'électorat additionnel
01:15:31de l'électorat
01:15:33canal historique
01:15:34Rassemblement National
01:15:35Front National
01:15:35vous oubliez une chose
01:15:37c'est qu'il n'y a pas
01:15:38que Jordan Bardella
01:15:39qui voit Nicolas Sarkozy
01:15:41Retailleau
01:15:42l'a vu à plusieurs reprises
01:15:43Retailleau
01:15:44ce n'est pas le Rassemblement National
01:15:45excusez-moi
01:15:46non mais ce que je voulais dire
01:15:47tout à l'heure
01:15:48il devient une sorte
01:15:50de passage obligé
01:15:52vous lui donnez
01:15:53une importance capitale
01:15:55à cette rencontre
01:15:56je pense que
01:15:57vous la surez
01:15:58je suis d'accord
01:15:58avec Philippe Bilger
01:15:59tout le monde va baiser
01:16:00la babouche de Nicolas Sarkozy
01:16:01depuis des années
01:16:02mais pas du tout
01:16:03parce qu'on s'en fiche complètement
01:16:04mais il a été battu
01:16:05et sèchement battu
01:16:06elle n'a pas son adresse
01:16:07il a été battu
01:16:11rebattu
01:16:11surbattu
01:16:12à la présidentielle
01:16:12il a été écrasé
01:16:14humilié à la primaire
01:16:15ce n'est pas parce que
01:16:15vous faites des files d'attente
01:16:17à la FNAC
01:16:18comme tout à l'heure
01:16:19le disait Cécile
01:16:19la popularité
01:16:20n'égale pas le vote
01:16:21il n'égale pas l'influence
01:16:22Nicolas Sarkozy
01:16:23il est dernier le président de droite
01:16:24dès
01:16:25bien sûr
01:16:26Nicolas Sarkozy
01:16:27moi je me baladais
01:16:28l'autre jour avec Ségolène
01:16:29tout le monde adore Ségolène
01:16:30et demande des autographes
01:16:31vous pensez qu'un jour
01:16:32mais bien sûr que si
01:16:33elle est la plus haute
01:16:34personnelle était préférée
01:16:35des Français
01:16:35à gauche
01:16:36est-ce que vous pensez
01:16:37qu'un jour Ségolène
01:16:38peut se représenter
01:16:39la réponse est non
01:16:40elle a dit qu'elle est pensée
01:16:41à la primaire à gauche
01:16:42mais on ne peut pas dire
01:16:44que Ségolène Royal
01:16:45ça ne compte pas
01:16:46mais j'ai dit juste
01:16:48ça ne compte pas
01:16:49quand Emmanuel Macron
01:16:50a demandé par exemple
01:16:51à Nicolas Sarkozy
01:16:52de lui ramener
01:16:52des gens de droite
01:16:53il a été incapable
01:16:54de faire le job
01:16:56il a été incapable
01:16:57de ramener
01:16:57ce que Macron
01:16:58lui demandait
01:16:59donc je veux bien
01:17:00qu'il signe des autographes
01:17:02parce qu'il est vu à la télé
01:17:03et que c'est une star politique
01:17:04comme les Ségolène
01:17:05comme les François Hollande
01:17:07comme l'Emmanuel Macron
01:17:08mais voilà
01:17:09je pense que ça ne va pas
01:17:10plus loin que vu à la télé
01:17:11merci mille fois mes amis
01:17:13merci beaucoup Philippe Bilger
01:17:15merci Françoise Degoy
01:17:19merci Sébastien Ménard
01:17:21vous restez avec nous
01:17:22dans un instant
01:17:23on va vous parler du
01:17:23Made in France
01:17:24bien entendu
01:17:25et on vous souhaite
01:17:27une belle soirée
01:17:28à nos amis
01:17:29des vrais voix
01:17:30Françoise Degoy
01:17:31était désolé
01:17:32qu'ils arrêtent
01:17:32de s'engueuler
01:17:33mais vous pouvez vous frapper
01:17:34dans la rédaction
01:17:35non mais en fait
01:17:36Sébastien Ménard et moi
01:17:38c'est la dernière
01:17:39pour nous avec vous
01:17:40cette saison
01:17:40je vous signale
01:17:41parce qu'on ne sera pas là demain
01:17:42moi je serai à la tinette
01:17:43et voilà
01:17:44je voulais vous dire
01:17:44que ça a été un bonheur
01:17:46même si je vous chambre
01:17:46Philippe David
01:17:47et Cécile Le Minibus
01:17:49c'est un bonheur
01:17:49de bosser avec vous
01:17:50ça fait vraiment partie
01:17:51des moments
01:17:52où on se dit
01:17:53je suis très heureuse
01:17:54de participer à cette émission
01:17:55vous êtes formidables
01:17:56on vous aime
01:17:57merci beaucoup
01:17:57vous faites quand même
01:17:59très bien votre boulot
01:18:00ce qui m'ennuie
01:18:01de le reconnaître
01:18:02mais c'est la dernière
01:18:02c'est la dernière
01:18:03ça n'arrivera plus
01:18:05aussi souvent
01:18:05une codave et une homme
01:18:07Françoise
01:18:08faites attention
01:18:08tout est enregistré
01:18:09vous le savez bien
01:18:10je le pense profondément
01:18:11et bien nous aussi
01:18:12on le pense
01:18:13en tout cas
01:18:13merci d'avoir été
01:18:14de très bonne voix
01:18:15de vraie voix
01:18:16et puis on se retrouvera
01:18:17en septembre
01:18:18allez vous restez avec nous
01:18:20on fait une petite pause
01:18:20on revient dans un instant
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