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  • il y a 2 jours
Avec Mkrtitch Martirossyan, fondateur de l'association Sens Patrimoine
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##ACTU_DU_JOUR-2025-10-16##

Catégorie

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News
Transcription
00:00Sud Radio, la France dans tous ses états, Péricault-Légas, Maud Koffler.
00:07Nos églises tombent en ruines, ce n'est pas une surprise.
00:09Mais heureusement, certains citoyens se lèvent et s'engagent pour tenter de sauver le patrimoine religieux.
00:14C'est le cas de Macarty, Marty Rossian. Bonjour.
00:18Bonjour Maud Koffler.
00:20Bonjour Macarty, Marty Rossian.
00:21Vous êtes fondateur de l'association Sens Patrimoine
00:24et vous avez à cœur aujourd'hui de sauver notre patrimoine, j'allais dire spirituel et religion,
00:29qui est malmenée en France.
00:32Ça a toujours été un grand souci, dans la mesure où c'est un patrimoine national.
00:37Les biens de l'église sont propriétés de l'État depuis 1905
00:40et on sait aujourd'hui que quand on fait l'inventaire de ce patrimoine architectural, historique, culturel,
00:47Stéphane Merle lui-même s'est posé la question, il s'est projeté sur le dossier,
00:52il y a certains territoires où on a vraiment des situations de délabrement inacceptables
00:56pour des monuments qui sont de véritables merveilles.
00:59La situation est en train un peu de s'améliorer
01:02ou vous restez inquiet par rapport à l'avenir de ce patrimoine ?
01:06Effectivement, nous en tant qu'acteurs associatifs locaux,
01:11on a de plus en plus de mal, si vous voulez, à se faire entendre au niveau des collectivités territoriales
01:17puisque le patrimoine est un reste à charge considérable pour certaines communes.
01:24En l'espèce, s'agissant sur notre territoire juridique, c'est-à-dire le nord de Lyon
01:30et plus particulièrement la ville de Sens, on a vraiment, nous, l'association,
01:34on a du mal à se faire entendre puisqu'en fait, la mairie privilégie, par exemple,
01:42des projets, disons, libérés et variés plutôt que le sauvetage des églises.
01:49Par exemple, au niveau de notre ville, nous avons moins d'une dizaine d'éditifs
01:55et la grande majorité de ces édits-là sont aujourd'hui en danger et en péril.
02:01Et en fait, si vous voulez, au niveau national, c'est symptomatique
02:05de ce qui se traduit au niveau territorial et métropolitain
02:09car nous, en tant qu'association, en tant que, très particulièrement,
02:16nous, on est une association d'étudiants qui avons monté cette association
02:20parce que, très concrètement, on avait du mal à se faire entendre
02:25par rapport aux églises, par rapport aux calvaires, par rapport à tous ces édifices-là
02:29qui sont pour la plupart, en plus de cela, placés monuments historiques.
02:34Et en fait, il faut se faire constater qu'effectivement, on a du mal à se faire entendre,
02:38on a du mal à entreprendre des projets de restauration.
02:42La fondation du patrimoine est engagée sur le terrain,
02:45mais, en réalité, c'est plutôt une problématique liée à la volonté politique
02:51de la part de certains élus de la République, si vous voulez.
02:56Vous travaillez en concertation avec d'autres associations, avec un autre réseau,
03:00parce que je pense qu'il y a une prise de conscience réelle
03:02sur les menaces qui passent sur le patrimoine
03:04ou vous êtes un peu isolé à Sens Patrimoine ?
03:08Alors nous, au niveau de Sens Patrimoine, nous travaillons avec la Fondation du Patrimoine,
03:11avec la DRAC et d'autres institutions de l'État,
03:15pour faire valoir tout simplement la loi et rien que la loi.
03:19Mais en fait, si vous voulez, c'est de plus en plus compliqué.
03:27Ça l'était d'autant plus avant et ça devient un petit peu compliqué,
03:31surtout en période électorale,
03:33où les maires, si vous voulez, au niveau local,
03:36sont plutôt dans un optique lentéliste,
03:40en fonction des élections ainsi que de l'électorat.
03:48Et donc c'est vrai que nous, au niveau local,
03:51on a vraiment des difficultés en ce sens-là, si vous voulez.
03:53En quoi consiste votre action ?
03:55C'est une action auprès des autorités locales ?
03:58Vous êtes là pour obtenir des fonds ?
04:00Vous êtes là pour obtenir des réparations,
04:02du réaménagement, de la restauration ?
04:04Alors en fait, si vous voulez, nous, on est tout simplement
04:07une poignée d'étudiants, donc originaires du nord de Lyon,
04:11qui est étudiant à l'Université de Bourgogne.
04:13Et en fait, face au constat que nous avions une église
04:16dans notre ville, en l'espèce s'agissant de la chapelle Saint-Jean.
04:19Oui, à Sens-Même, hein, à Sens-Même.
04:21À Sens-Même, tout à fait.
04:23Une chapelle dont la fondation remonte au VIe siècle.
04:26Un dossier qui a été mis sous le tapis depuis plus de 30 ans
04:29par les différentes administrations et municipalités qui se sont succédées.
04:32Et bien, en fait, nous avons monté notre association en mars 2024.
04:36Nous avons écrit à Stéphane Berne, nous avons saisi les autorités.
04:39Et nous avons réussi à faire bouger un dossier qui était mis sous le tapis.
04:44Nous, ce qu'on constate très concrètement concernant le patrimoine,
04:49et surtout, nous s'agissons des églises, des chapelles,
04:52c'est qu'il y a un véritable mépris de la part de nos élus locaux.
04:57Carrément, mépris, vous dites ?
04:58Oui, ça fait un mépris et une volonté, si vous voulez, de ne rien faire, tout simplement,
05:06de mettre le sujet sous le tapis.
05:07Ça l'était, par exemple, pour le cas de la chapelle Saint-Jean,
05:10où nous avons, en fin de compte, réussi à obtenir gain de cause,
05:14en saisissant notamment le tribunal administratif de Tijon,
05:16en saisissant tout ce qui était les services de la DRAC.
05:21Et c'est vrai qu'on a réussi à faire bouger les choses.
05:26Mais il faut savoir qu'il faut connaître, si vous voulez,
05:30le panoplie juridique de ces dossiers-là, si vous voulez.
05:35Maïc Artich, Parti-Rossian. Vous avez quel âge, si ce n'est pas indiscret ?
05:39Moi, à titre personnel, j'ai 20 ans.
05:4020 ans ?
05:41À 20 ans, vous vous sentez responsable de cet héritage religieux ?
05:46C'est quand même assez rare.
05:47Vous êtes combien dans votre association ?
05:49Alors, tout à fait.
05:50C'est cette conscience patrimoniale,
05:52et en fait, tout simplement, de nos aînés,
05:56enfin, de notre passé,
05:57qui nous a donné envie, si vous voulez, de s'engager.
06:00Parce que nous, aujourd'hui, on est étudiants,
06:04donc avec des amis étudiants également de l'Université de Bourgogne,
06:08en filière histoire, en droit, en ce qui me concerne,
06:13et dans d'autres disciplines.
06:14On a monté cette association-là,
06:16on est une poignée d'étudiants,
06:18et nous militons au niveau local
06:20pour la réhabilitation de nos églises.
06:23On a réussi à obtenir gain de cause sur pas mal de dossiers.
06:26On a également monté des rapports,
06:28on a rencontré des élus,
06:29nous militons en ce sens-là de façon très farouche.
06:32On a, par exemple, souligné une problématique
06:34que personne n'a osé souligner au niveau local
06:37concernant la cathédrale Saint-Étienne-de-Sens,
06:41première cathédrale style gothique,
06:43autrement dit style de France, du monde,
06:46où nous avons, par exemple,
06:48si vous voulez,
06:51mis en avant des problèmes sécuritaires,
06:54par exemple de deals,
06:55de transactions de deals,
06:57de dégradations et de vandalismes
06:59qui ont tourné, notamment sur les réseaux sociaux.
07:03Et qui touchent la cathédrale Saint-Étienne-de-Sens.
07:06Absolument, tout à fait.
07:07Donc ça, c'est des choses qui ont été relatées.
07:08Nous avons alerté, par le biais d'une lettre ouverte,
07:11nos élus, les autorités locales.
07:14Le sénateur, nous avons obtenu par ailleurs,
07:17si vous voulez, le soutien du président du département,
07:20Grégory Dor,
07:21du sénateur de Lyon,
07:23M. Jean-Baptiste Lomoine.
07:25Et donc, nous avons également saisi
07:30le procureur de la République.
07:31Et donc, tout ça pour vous dire
07:33qu'au niveau local, nous, associations,
07:37il y a du vrai travail à faire en ce sens-là.
07:40Il faut que les pouvoirs publics se réveillent
07:43et qu'on prenne plus au sérieux ces sujets-là.
07:46Parce qu'aujourd'hui, c'est vrai
07:46qu'on a du mal à se faire entendre,
07:48que ce soit par la presse,
07:49que ce soit par nos élus
07:52et par les pouvoirs sensibles.
07:54Vous nous parliez du mépris de certains élus.
07:57Vous êtes témoin aussi, sans doute,
07:59d'une mobilisation, ou en tout cas,
08:00d'une sensibilité des citoyens.
08:03S'il fallait quantifier,
08:05vous sentez que les habitants de Sens,
08:06par exemple, se sentent concernés
08:07par tout ça ou pas ?
08:09Écoutez, les habitants de Sens,
08:11oui, se sont concernés,
08:12puisque à chaque lettre ouverte
08:14et à chaque rapport que nous avons rédigé
08:17et rendu public,
08:18nous avons eu pas mal de témoignages
08:19de retour de Sénonais.
08:21Par exemple, concernant le dossier
08:26de la cathédrale Saint-Étienne de Sens,
08:29c'était des Sénonais qui nous ont témoigné
08:31de leur préoccupation face à ce qu'ils ont vu,
08:34tout simplement.
08:34Donc, une transaction de deal
08:35à l'abri des regards
08:37à la cathédrale Saint-Étienne de Sens.
08:39Ce qu'il faut savoir,
08:39c'est que, par exemple,
08:40la cathédrale de Sens
08:41est aujourd'hui laissée
08:43sans quelconque surveillance,
08:45que ce soit électronique,
08:47que ce soit bénévole.
08:49Tel n'est pas le cas, par exemple,
08:51que ce soit à Dijon ou à Troyes.
08:52Et donc, voilà.
08:54Donc, oui, effectivement,
08:55moi, j'assiste à une...
08:57J'assiste que les gens
08:58sont très susceptibles
08:59à ces questions-là.
09:00Mais encore, faut-il s'engager
09:04et faire le nécessaire.
09:05– Ce qu'on a du mal à comprendre,
09:06Marc-Ratich, Marty Rossian,
09:07c'est que ce sont des biens publics
09:09qui appartiennent à l'État.
09:10Ce sont, pour certains,
09:10des monuments historiques.
09:12Vous avez l'air d'être seul
09:13à prendre ce dossier en main.
09:14Enfin, j'allais dire,
09:16les préfectures,
09:17les ministères,
09:19le conseil départemental
09:20ne vous épaulent pas
09:21ou ne sont pas eux-mêmes
09:22chargés ou responsables
09:23du maintien et de l'entretien
09:25de ces monuments
09:26qui sont quand même...
09:27qui participent
09:28du prestigieux de la France.
09:29Je suis très étonné
09:30de l'abandon
09:31dans lequel vous trouvez
09:31certaines situations.
09:33– Oui, tout à fait.
09:35Effectivement,
09:36certains édifices
09:37qui sont classés
09:38sont sous monuments historiques.
09:41Donc, par conséquent,
09:42ils sont sous la juridiction
09:43de ce qu'on appelle
09:44des architectes
09:45des bâtiments de France,
09:46donc appartenant
09:47et sous protection
09:48de l'État.
09:49Mais concernant les églises,
09:52c'est très compliqué
09:52puisqu'en fait,
09:53après la loi
09:54de la séparation
09:55de l'Église
09:56et de l'État,
09:58ces églises appartiennent
09:58à la commune.
09:59Et aujourd'hui,
10:00au niveau de la ville de Sens,
10:01nous faisons face
10:02à une obstruction
10:04systématique
10:04de la part de la mairie
10:06qui est portant de droite
10:08et je trouve
10:10qui est totalement insensible
10:12à ces questions
10:13du patrimoine
10:14et surtout
10:15de nos églises
10:16puisque M. le maire
10:18ne souhaite pas
10:22tout simplement
10:23apporter une quelconque réponse
10:24à ces problématiques-là,
10:25c'est-à-dire
10:26de dégradation,
10:27de péril.
10:27– Mais qu'est-ce
10:28qu'il vous répond ?
10:30Parce que ce n'est pas possible
10:30qu'un maire
10:31se détourne totalement
10:33de ces questions-là.
10:34– Eh bien,
10:36en l'espèce,
10:36M. le maire de Sens,
10:37M. le palentante de Carville,
10:40après de nombreuses
10:41et x sollicitations
10:43de notre association
10:44pour ne serait-ce
10:46le rencontrer,
10:47discuter,
10:47lui présenter
10:48les dossiers,
10:49nos rapports
10:50et tout cela,
10:52nous avons eu
10:52une réponse sèche
10:54de son cabinet.
10:55Nous répondons
10:56que, grosso modo,
10:59ça...
10:59– Ce n'est pas leur priorité.
11:01– Voilà.
11:01Et ce n'est pas leur priorité,
11:02si vous voulez.
11:03ils avaient d'autres...
11:04Ça ne fait pas partie
11:05de leur stratégie globale
11:07municipale,
11:07tout simplement.
11:08C'est le mot utilisé.
11:09– Stéphane Berne
11:10que vous avez contacté
11:11et qui est en permanence
11:12sur ce genre de dossier,
11:14vous répond quoi ?
11:14Qu'il manque de moyens
11:15ou qu'il ne peut pas
11:16s'occuper de tous
11:17les dossiers à la fois ?
11:19– Eh bien, écoutez,
11:21la lettre ouverte
11:22que nous avions adressée
11:23à Stéphane Berne
11:23courant avril 2024
11:26avait porté ses fruits
11:28puisque nous avons
11:29que la sélection
11:29de la Chambre de Saint-Jean
11:30au loto du patrimoine
11:34de septembre 2024.
11:35Donc, ça avait fait bouger
11:37effectivement les choses,
11:38si vous voulez.
11:39Mais très souvent,
11:41enfin nous,
11:42très concrètement,
11:43on est...
11:44Il y a un blocage
11:45du niveau municipal,
11:46si vous voulez,
11:46et non pas de Stéphane Berne
11:47et non pas des services
11:48de l'État.
11:49Et donc, ce qui fait
11:50que certains de nos églises
11:51sont aujourd'hui condamnés.
11:52– Il faut interpeller
11:53et il faut interpeller
11:54le maire de Sens.
11:55En plus,
11:57les gens ne se souviennent pas,
11:58mais Sens était
11:59l'évêché dont dépendait Paris.
12:01Voilà,
12:02c'était l'archevêque de Sens
12:03et le diocèse
12:03allait jusqu'à Paris.
12:04Ensuite,
12:04on a inversé.
12:08Au sommet de l'État,
12:10quand vous interpellez,
12:11je ne sais pas,
12:11le ministère de la Culture,
12:13vous avez quand même
12:13une réponse.
12:14Je pense qu'il y a
12:15une prise de conscience
12:16sur le patrimoine.
12:18Est-ce que vous avez
12:18d'autres associations citoyennes
12:20qui viennent vous épauler ?
12:22Parce que vous faites
12:22un travail formidable,
12:23vous-même.
12:24Marc Hattich,
12:25Marty Rossione,
12:25je suppose que vous êtes
12:26d'origine arménienne.
12:28– Oui, tout à fait.
12:28– Vous avez un sens,
12:30j'allais dire,
12:30du patrimoine culturel
12:31et religieux assez poussé
12:32parce qu'en Arménie,
12:33c'est quelque chose de sacré.
12:35Quand vous voyez
12:35tous les efforts
12:36qui ont été faits
12:36par Notre-Dame,
12:37qui sont très bien,
12:38on s'en réjouit,
12:39vous vous dites
12:40pourquoi est-ce qu'on peut
12:40donner des sommes gigantesques
12:42pour un chantier
12:42comme Notre-Dame
12:43qui le méritait évidemment.
12:45Vous vous demandez
12:45des sommes qui sont
12:46totalement rien à voir
12:47et vous avez du mal
12:52– Écoutez, moi je pense
12:53très sincèrement
12:54que tout est une question
12:55de volonté
12:56et face à des personnes
12:59qui ne souhaitent pas
13:00bouger le petit doigt,
13:01c'est vrai qu'il est compliqué
13:03pour nous
13:03de pouvoir,
13:06nous qui sommes
13:06de simples citoyens,
13:08on est des étudiants,
13:09on s'est mobilisés
13:10car tout simplement
13:11avant nous,
13:11personne n'a osé,
13:12personne n'a eu le courage
13:13dans une petite ville moyenne
13:14qui est sens aujourd'hui
13:16de pouvoir dénoncer
13:17et pouvoir tout simplement
13:19pointer du doigt
13:19certaines problématiques
13:20pour ne pas se mettre à dos
13:21M. Le Maire par exemple.
13:23Et donc oui,
13:24aujourd'hui,
13:26malgré une prise de conscience
13:27large et indéniable
13:29du grand public,
13:31mais c'est vrai
13:32qu'aujourd'hui,
13:33malheureusement,
13:33les Français
13:34ont oublié leur histoire,
13:36ont délai
13:37de plus en plus
13:37leur héritage,
13:39leur culture
13:39et ça c'est un constat
13:40de façon générale
13:41que je déplore
13:42et donc c'est pour ça
13:43que nous aujourd'hui
13:44en tant qu'étudiants,
13:45on a monté cette association-là
13:46et qu'on s'est engagé
13:47malgré le fait
13:48qu'on soit contre vent
13:50et marais
13:50pour montrer un exemple
13:51aussi à d'autres jeunes,
13:52pour montrer aussi
13:53à tout le monde,
13:54au grand public,
13:55que c'est possible aujourd'hui
13:56de s'engager,
13:57de se battre
13:58et je pense que,
13:59voilà,
13:59et de faire prendre
14:00une prise en collectif.
14:02– La question qu'on a envie
14:03de vous poser,
14:04ça concerne quand même
14:05le patrimoine
14:05de l'Église catholique.
14:06vous avez certainement
14:08évidemment interpellé
14:09l'Église,
14:10il y a une communauté chrétienne
14:11avec des gens
14:11qui ont des moyens.
14:12Est-ce que vous allez me dire
14:13oui, ben oui,
14:14ils ont donné,
14:14ils ont fait ce qu'ils ont pu,
14:16voilà,
14:16ils ne peuvent pas aller au-delà
14:17ou est-ce que vous n'avez
14:18peut-être pas eu totalement
14:19ce que vous pouviez espérer
14:20de la part de la communauté chrétienne
14:22catholique française ?
14:23– Moi,
14:23j'ai utilisé un petit personnel
14:25de rite orthodoxe
14:26mais c'est vrai
14:26que j'ai été absolument étonné
14:29de la réaction
14:31de l'Église,
14:31que ce soit départementale
14:33ou de l'Église
14:34de l'archevêché local
14:35puisque j'ai interpellé
14:37l'archevêque
14:38de sens,
14:40bien sûr,
14:40bien sûr.
14:41Et figurez-vous
14:42que malgré le fait
14:43que je m'étais assuré
14:44personnellement
14:45que ma lettre
14:45était bien parvenue
14:46sur son bureau,
14:47nous avons eu strictement
14:48aucune réponse
14:49s'agissant des dégradations
14:50et du vandalisme
14:51christianophobe
14:53qu'a été l'objet
14:55de cette cathédrale.
14:56Et de ce fait,
14:57j'ai également interpellé
14:58notre prêtre local
15:00qui m'a passé
15:02un coup de signe
15:03courant
15:03de l'année dernière
15:05en me disant
15:06tout simplement
15:06qu'il ne fallait pas
15:09faire de grande vague
15:09pour pas
15:10que la cathédrale
15:11soit fermée
15:12ou soit plus restreint.
15:13Donc moi,
15:15hélas,
15:15je ne reprends pas
15:17l'attitude aujourd'hui
15:18des chrétiens même
15:18qui, en fait,
15:19qui saissent faire,
15:20qui ne souhaitent pas
15:22agir.
15:23Donc taisez-vous
15:24et laissez les édifices
15:25s'écrouler, quoi.
15:26Tout simplement.
15:27Voilà.
15:28Laissez faire,
15:29laissez se faire
15:30modaliser
15:30et puis laissez-les
15:31pourrir au fur et à mesure
15:32du temps.
15:32C'est sidérant.
15:33On sait, en plus,
15:35on a une idée
15:36sur les auteurs
15:38de ces agressions
15:39et de ces déprétations.
15:41Marc Artis,
15:42Marty Rossian,
15:43merci pour votre témoignage.
15:44On vous souhaite
15:45bon courage
15:46et voilà,
15:47on n'hésitera pas
15:47à vous recontacter
15:48pour savoir
15:48où on vous en est
15:49de votre combat.
15:50Ne nous quittez pas
15:52sur Sud Radio.
15:53Nous allons retrouver
15:54Jean-Pierre Jouillet.
15:55C'est un événement
15:56quasiment historique
15:56qui témoigne
15:57de la relation
15:58entre les six derniers
15:59présidents de la République
16:00et ce qui reste
16:01du souvenir
16:02de l'action
16:03et du méchage
16:04du général de Gaulle.
16:05C'est en direct.
16:06Jean-Pierre Jouillet
16:07a roué un joueur
16:08très important
16:08ces derniers temps
16:10dans les derniers
16:10du temps
16:11des derniers mandats présidentiels
16:13et nous allons avoir
16:14son témoignage exclusif
16:15à l'instant.
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