Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 3 mois
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry

———————————————————————

▶️ Suivez le direct : https://www.dailymotion.com/video/x75...
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴

▪️ Facebook : www.facebook.com/SudRadioOfficiel?locale=fr_FR
▪️ Instagram : / sudradioofficiel
▪️ Twitter : / sudradio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————

☀️ Et pour plus de vidéos de Bercoff dans tous ses états : • 😤 Bercoff dans tous ses états

##CA_BALANCE-2025-09-22##

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00Sud Radio, Bercov dans tous ses états
00:05La mère socialiste de Paris maintenant est dans la...
00:10Vous exagérez, on ne doit pas encore parler des socialistes, c'est pas vrai, faites exprès, on va nous dire qu'on est une radio de droite et d'extrême droite, pas du tout, et vous le savez.
00:20Eh bien je me tais.
00:22Anne Hidalgo est dans la tourmente depuis les révélations de Mediapart sur ses notes de frais, près de 210 000 euros de dépenses en 4 ans André.
00:29210 000 euros ont été dépensés à 4 ans, donc 84 000 euros pour sa garde-robe et 125 000 euros pour ses voyages.
00:37La mère, c'est la mère de Paris, c'est notamment offert deux robes Dior à 6 320 euros en 2024, un manteau Burberry à 3 067 euros en 2023,
00:46une blouse Dior à 1120 euros en 2021 ou encore une veste Burberry à 1087 euros en 2020.
00:54Oui, j'allais parler du Burberry à visage humain mais je ne le ferais pas.
00:57Bon, voilà, elle a multiples achats.
01:00Oui mais j'ai envie de vous dire un mot, je ne sais pas ce que vous en pensez quand même,
01:06on comprend qu'elle dise ça, mais on ne comprend pas effectivement qu'elle dise,
01:11elle est interrogée en 2021 sur RMC par Jean-Jacques Bourdin en 2021
01:17et il l'interroge sur les notes de frais. Écoutez.
01:20Anne Hidalgo, plusieurs collectifs vous réclament le transfert de vos notes de frais.
01:25Ah, j'ai vu ça hier, vous avez vu ça ?
01:28Est-ce que vous allez les justifier ? Est-ce que vous allez publiquement ?
01:31D'abord, je n'ai pas de notes de frais, vous savez, on est dans un cadre très réglementé.
01:40On est dans un cadre très réglementé, pas de notes de frais, etc.
01:43Alors, il y a deux choses quand même, oui mais, Maud, on pourrait dire aussi,
01:47écoutez, en défense d'Anne Hidalgo, elle représente Paris, Paris, la capitale du luxe,
01:52la capitale de la beauté, la capitale de l'esthétique,
01:55et vous ne voulez quand même pas que la mer soit en ropsac quand même, Maud ?
01:59Ah mais je n'ai pas d'avis sur la question, mais...
02:01Si vous avez un avis, n'essayez pas de dissimuler ça.
02:03Non mais, on peut poser la question, et c'est vrai,
02:06et en fait, qu'est-ce qui fait qu'on peut poser la question, mais aussi y répondre,
02:11c'est que, bon d'accord, mais elle s'habille au frais de qui ?
02:15C'est ça la question.
02:16Est-ce que c'est entièrement, mais alors, c'est entièrement au frais de la collectivité parisienne, en fait ?
02:22Est-ce qu'elle se paye ? Parce qu'il y a aussi l'histoire de téléphone,
02:24rappelez-vous le voyage à Tahiti, etc.
02:27C'est ça, ce voyage, absolument, qui avait coûté beaucoup aux Parisiens, en fait,
02:30puisque c'est l'argent quand même du contribuable.
02:33Mais je pense que ce qui choque aussi essentiellement, c'est l'image,
02:35c'est-à-dire qu'Anne Hidalgo représente une ville sur-endettée.
02:39Alors, je n'ai pas le chiffre sous les yeux, mais une ville sur-endettée.
02:4110 milliards, 9 à 10 milliards, 9 à 10 milliards de dettes.
02:44Donc, je pense qu'il y a cet aspect-là, quand même, qui dérange un petit peu.
02:47Et puis, si on regarde les chiffres, en fait, plus précisément,
02:51le nombre de SDF, peut-être.
02:54On rappelle quand même qu'Anne Hidalgo est une mère socialiste,
02:56donc normalement, il y a certains sujets qui devraient primer.
02:59Le taux de pauvreté, de mal logement à Paris, etc.
03:02Et en fait, en face, on a la mère de Paris qui vit de façon quasi-princière.
03:08Donc, moi, je peux comprendre, effectivement, le choc à ce niveau-là.
03:11Oui, et puis, on peut se dire, enfin, rappeler comme ça, en passant,
03:14que François Fillon, je ne dis pas qu'on ne défend pas François Fillon,
03:18mais en 2017, il s'est fait complètement pourrir sa campagne présidentielle.
03:23Alors, il y avait, effectivement, l'emploi fictif de son épouse.
03:28Je dirais simplement que si on avait fait, à l'époque, une enquête sur le nombre de députés
03:33qui avaient de la famille, de la maîtresse, du cousin, du fils, etc.,
03:37qu'on en avait fictif, on en aurait eu quelques-uns, quelques dizaines.
03:41Eh bien, François Fillon, il s'est fait complètement démolir pour trois ou quatre costumes.
03:48Donc, là aussi, on n'aurait pas qu'il y ait deux poids, deux mesures.
03:51C'est tout, on n'a pas à défendre ou condamner, mais il faut être transparent.
03:55On ne peut plus supporter l'opacité, le mensonge par omission et l'enfumage.
04:01Ça ne marche plus.
04:02Vous savez, c'était le cardinal de Haïts qui disait,
04:05on ne peut sortir de l'ambiguïté qu'à son détriment.
04:07Eh bien, le détriment, ça ne va plus.
04:10Il faut sortir de l'ambiguïté.
04:12Mais je crois que nous avons un auditeur.
04:15Nous avons Frédéric de Bordeaux.
04:16Ah non, finalement, on ne l'a pas.
04:17Non, non, on ne l'a pas.
04:18Je croyais qu'on avait Frédéric et on ne l'a pas.
04:19Mais n'hésitez pas à rappeler, 0826 300 300, n'hésitez pas à appeler et à réagir.
04:22Absolument à rappeler et aussi sur SMS.
04:24Oui, surtout si vous êtes parisien et que cette affaire, en l'occurrence, vous trouble.
04:27Voilà.
04:27Comme nous.
04:28Eh bien, écoutez, après une page de publicité, nous allons reparler de quoi ?
04:32De préservatif.
04:36Sud Radio Bercoff, dans tous ses états, midi 14h.
04:39André Bercoff.
04:40Et les dépenses d'Annie Delgaux vous font réagir.
04:42On accueille Frédéric qui nous appelle de Bordeaux.
04:44Bonjour Frédéric.
04:44Bonjour Frédéric.
04:46Bonjour André.
04:47Bonjour Madame.
04:47Bonjour tout le monde.
04:49On vous écoute.
04:50Ça me fait réagir oui et non.
04:52Parce qu'en fait, on est quand même relativement habitués au manquement dans l'honnêteté
04:58de nos hommes politiques divers et variés, qu'ils soient ministres, maires, surtout dans
05:02les grosses communes.
05:03Je ne pense pas que dans les petites communes, dans ma commune, par exemple, qui est une petite
05:06commune, je ne vois pas du tout le maire jouer à ce genre de choses.
05:10Et dans les petites communes...
05:10Mais par exemple, ça ne m'étonne pas du tout.
05:12C'est une personne qui a toujours montré ça, que ce soit Hollande, que ce soit machin.
05:17Enfin, on a toujours vu, et notamment la gauche, dilapider l'argent et se servir grossièrement.
05:23Oui, pas seulement la gauche, Frédéric.
05:25Pas seulement la gauche, il faut être honnête.
05:26Globalement, chaque fois qu'on entend parler de ce genre de choses, ça tombe sur la gauche.
05:34Quand on était dans les années 80 avec Mitterrand, c'était la gauche.
05:36Tous les côtés, le Crédit Lyonnais, Paris-Bas, etc.
05:40On avait le maire d'Angoulême qui se servait tranquillement dans les caisses de l'État.
05:44Une petite commune près de chez moi, à Villeneuve-d'Ornon.
05:46Le maire, un certain monsieur, je ne me rappelle plus son nom, est parti rapidement, est parti très vite avec toutes les factures impayées des fournisseurs de la mairie
05:57pour aller se réfugier, je crois, à Saint-Barthes.
06:00Il n'a jamais été inquiété.
06:01Et on en a d'autres, on en a d'autres, on en a d'autres tout le temps.
06:04Alors là, je n'ai pas d'exemple de gauche autre que Mme Hidalgo, là, tout de suite, qui me revient.
06:09Mais vous, et ça vous inspire quoi, en fait, Frédéric ?
06:12Vous dites, ce n'est pas normal que, comme ça, on dépense l'argent public.
06:16C'est ça, ça vous paraît, en ces temps aujourd'hui, où tout le monde, on appelle tout le monde à se serrer la ceinture, comme d'habitude,
06:24ça vous paraît scandaleux ?
06:26Ça me paraît, bien sûr, scandaleux, mais ça, le terme est galvaudé.
06:29Mais maintenant, j'en arrive, je ne le pensais pas au début, lorsque j'avais 20-25 ans,
06:35qu'à peu près tous les hommes politiques étaient complètement pourris.
06:38Mais là, maintenant, j'en suis à peu près persuadé.
06:40Je pense que 80% des personnes qui sont dans la politique,
06:45qui soient à gauche ou qui soient à droite,
06:47Sarkozy, bon, pareil, il s'est quand même fait épingler,
06:50je ne sais pas où il va en arriver, avec l'histoire de la Libye, avec Kadhafi, etc.
06:55Il y en a d'autres, il y en a plein, Carignan, à Grenoble, Carignan...
06:59Vous trouvez qu'il y a 80%, c'est beaucoup, hein, 80%, il y a quand même...
07:0380% c'est beaucoup.
07:04Oui, il y a quand même des politiques honnêtes, il ne faut pas généraliser.
07:09Je ne vois pas comment les hommes politiques seraient...
07:12Ça ne peut pas être autrement.
07:14Quand je vois Juppé, qui a installé un tram à Bordeaux,
07:17un tram qui a complètement bousillé les transports en commun de Bordeaux,
07:21mettre un train dans une ville de la taille de Bordeaux,
07:24comme, comment il s'appelle, l'ex-maire de Nantes,
07:28qui a été ministre sous Hollande, pareil, qui a mis un tram...
07:32Voilà.
07:34Automatiquement, il a dû toucher quelque chose de la part d'Alstom,
07:37c'est pas possible.
07:38On ne peut pas savoir, vous savez, on ne peut pas affirmer quelque chose qui n'est pas prouvé,
07:42vous le savez, Frédéric.
07:43Vous me demandez ce que je pense des factures d'Anne Hidalgo,
07:47pour moi, ça ne fait que rejoindre ce genre de choses.
07:49Cette femme, cette femme se sent complètement à l'abri,
07:53parce qu'effectivement, en plus, elle est de gauche,
07:54donc elle sera de toutes les manières protégée par les médias,
07:58donc, sauf ce radio, éventuellement,
08:00elle sera de toutes les manières protégée par les médias,
08:03et elle peut piocher, piocher, piocher, sans jamais être embêtée.
08:06L'archer n'est pas forcément de gauche, il pioche.
08:09L'archer, je crois qu'il se fait construire un petit siège à sa taille
08:12pour pouvoir continuer à grossir tranquillement grâce aux magnifiques...
08:16On n'attaque pas le physique, Frédéric.
08:19Alors, ce n'est pas le physique, ce n'est pas le physique, c'est juste le poids.
08:22Et donc, c'est quand même...
08:24Ce n'est pas le physique, c'est le poids.
08:26Mais il n'y a pas que lui, il ne peut pas y avoir que lui.
08:28Et il ne peut pas y avoir que lui.
08:31Donc, moi, j'en arrive à cette conclusion.
08:33Au début, quand j'avais 16-17 ans, je croyais, d'après ce que m'avait dit mes parents,
08:37que les gens qui étaient absolument insoupçonnables de tout,
08:39c'était les politiques, les journalistes, les médecins, les avocats,
08:42les gendarmes, les policiers, etc.
08:44Maintenant, qu'est-ce qu'il reste ?
08:45Même les professeurs.
08:46Maintenant, qu'est-ce qu'il reste ?
08:47Il reste quelques journalistes dans quelques médias.
08:51Tout le reste, au secours.
08:52Et les médecins, les infirmiers, etc.
08:54Ok, mais c'est tout.
08:55Le reste, je m'aperçois que c'est...
08:58Donc, je ne sais pas comment on va pouvoir s'en sortir,
09:00parce qu'il n'y a pas un de Gaulle qui traîne.
09:02Quand on voit les gens qui sont susceptibles de succéder
09:06de succéder à l'adolescent qui nous gouverne,
09:11il n'y en a pas un seul qui a la moindre carrure pour faire quoi que ce soit.
09:15Parce qu'en plus, autour de lui, il n'a personne.
09:18De Gaulle, à l'époque, a pu compter, je pense, sur quelques personnes
09:20qui avaient été, comme Debray et d'autres.
09:23Mais là, actuellement, qui y a-t-il ?
09:25Frédéric, vous vous poussez tout ça au noir, j'espère.
09:29J'espère, je ne dis pas, mais c'est votre opinion.
09:32Et c'est totalement...
09:33Vous avez totalement et légitimement le droit à cette opinion.
09:36J'espère qu'on n'en est pas à ce point.
09:38J'espère, vraiment.
09:39Je crois que nous avons...
09:40D'ailleurs, Denis...
09:41Denis, qui nous appelle de Périgueux, oui.
09:43Oui, bonjour Denis.
09:44Bonjour M. Bercoff.
09:45Bonjour.
09:45C'est un bonheur de vous avoir, une fois de plus.
09:47Merci.
09:48C'est vraiment du bonheur.
09:49Alors, je voudrais signaler qu'en même temps que l'histoire Fillon,
09:52il y a eu l'histoire Bruno Leroux, dont personne ne parle,
09:54qui était président de l'Assemblée nationale
09:56et qui a démissionné de son poste de prison de l'Assemblée nationale
09:59parce qu'il embauchait ses deux filles à l'Assemblée nationale
10:02en même temps qu'elles travaillaient en Belgique.
10:03Donc, encore une fois, deux fois de mesure, de la droite et de la gauche.
10:07Voilà, c'est tout ce que je voulais signaler, rappeler
10:09à ce brave M. Bruno Leroux
10:11qui a aussi triché, très bien triché.
10:14Voilà.
10:15Ça me rappelle, c'est Victor Hugo dans Hernani.
10:19Bon appétit aux ministres intègres.
10:22C'est ça.
10:24Merci, merci Denis.
10:26Merci à vous, surtout pour vos émissions.
10:29C'est un bonheur.
10:29Merci.
10:30Je suis depuis plusieurs années infidèle de vos émissions
10:33parce que c'est un vrai bol d'oxygène
10:35dans cette ambiance de médias un peu bizarre.
10:39Eh bien, écoutez, on continuera à essayer de vous faire respirer.
10:41Ça, c'est clair.
10:42Merci encore une fois, Denis.
10:44Pour réagir, André, à ce que disent Frédéric et Denis,
10:46j'ai une petite question.
10:47Est-ce qu'on n'a jamais connu, dans la vie politique française,
10:51des hommes politiques toujours intègres ?
10:56Écoutez, là, on en parle aujourd'hui.
10:58Il faut faire très...
10:58Bien sûr.
10:59Non, mais vous avez raison.
11:01Il faut faire très attention, justement.
11:03Moi, je suis, vous le savez, toujours l'ennemi de toute généralisation.
11:06Le tous pourris est quelque chose de tout à fait...
11:10Je trouvais lamentable.
11:11Personne n'est fait.
11:12Il ne faut pas généraliser une profession.
11:14Oui, ceux-là, tous pourris.
11:15Comme c'est pour le racisme.
11:16Oui, ceux-là sont des pourris.
11:17Non, non.
11:18Il y a, effectivement, il y a des gens qui se laissent tenter.
11:21Il y a des corrompus.
11:22Il y a des vendus.
11:24Bien sûr que ça existe.
11:25Et puis, c'est de tout temps.
11:26Et puis, c'est de tout temps.
11:27Vous savez, on repart le scandale des piastres.
11:29Il faut relire la presse, même du XIXe siècle.
11:32La corruption a toujours existé.
11:34Du temps des Romains et des Grecs, c'était pas mal non plus, le trafic.
11:37Donc, ce n'est pas ça.
11:38Ça a toujours existé.
11:40Le vrai problème, Maud, que vous posez, c'est les contre-pouvoirs.
11:43C'est-à-dire, OK, il y a des gens corrompus, mais il y a des gens qui attaquent les corrompus.
11:47Il y a des gens qui font la lumière sur telle ou telle corruption.
11:52On l'a vu aux États-Unis avec Doge.
11:53On le voit aujourd'hui, notamment avec Anticor et autres en France ou ailleurs.
11:57C'est vrai.
11:58Le problème, c'est qu'il faut, c'est toujours pareil, on le répète, on le radote, une démocratie.
12:03Ce sont les pouvoirs, mais ce sont aussi les contre-pouvoirs.
12:06Ceux qui vous donnent des informations et qui empêchent, effectivement, la corruption de se généraliser.
12:10Et voilà, c'est très, très, très important de dire ça.
12:15Et je dirais, pour finir, je crois, enfin, écoutez, je ne peux me tromper,
12:19que, par exemple, pour ne citer que lui, un certain Pierre Mendès France,
12:22ou un certain, surtout, enfin, en même temps, Charles de Gaulle.
12:25Charles de Gaulle, il payait lui-même son électricité.
12:27On peut tout dire de Charles de Gaulle, sauf qu'il ait une once de corruption.
12:33Donc voilà, non, ça existe.
12:34Et vous allez me dire, oui, ce sont des exceptions.
12:36Non, non, ce ne sont pas que des exceptions.
12:38Il y a des gens, des politiques, qui sont totalement honnêtes, des fonctionnaires aussi, etc.
12:43Moi, je refuse complètement la généralisation et l'assignation résidence, encore une fois,
12:48et la réduction d'un corps de métier.
12:51Ah oui, ils sont des corrompus.
12:52Non, bien sûr qu'il y en a.
12:53Il y a des corrompus.
12:54Mais il faut des combattres et il faut des contre-pouvoirs.
12:57Et est-ce que vous pensez, parce que, justement, vous parliez du général de Gaulle,
12:59Frédéric en parlait, il disait, on a besoin d'un général de Gaulle, il n'y en a plus aujourd'hui.
13:02Est-ce qu'un général de Gaulle, aujourd'hui, serait élu ?
13:04Est-ce qu'un homme comme lui, aujourd'hui, serait...
13:06C'est une question à 100 000 dollars ou à 100 000 euros, on ne peut pas savoir.
13:10Mais vous savez, pour qu'il y ait un de Gaulle,
13:13d'ailleurs, aucune époque ne ressemble à une autre.
13:16Donc, ce ne sera pas un de Gaulle.
13:18Je crois simplement que ce sera quelqu'un
13:21qui correspondra à la situation, aujourd'hui, qu'on vit.
13:25Et est-ce qu'il faudra attendre une dramatisation que personne ne peut espérer,
13:29une violence que personne ne peut espérer,
13:31ou une misère ou un appauvrissement, une paupérisation que personne ne peut espérer,
13:36pour que jaillisse quelqu'un ou un groupe qui vivra verra ?
13:39Alors, on a eu les témoignages d'indignation de Frédéric et de Denis,
13:49et puis, un citoyen français a trouvé une façon un peu plus originale
13:53d'exprimer sa colère, de façon plus subtile, on va dire.
13:56Alors, absolument, Maude, ça c'est vraiment intéressant.
14:00Rendons hommage à Pierre Guiraud.
14:02Alors, vous allez me dire, mais qui est Pierre Guiraud ?
14:04Eh bien, Pierre Guiraud est un citoyen de l'Odève dans l'Hérault, la ville de l'Odève.
14:09Alors, il en avait, lui aussi, comme nos deux auditeurs,
14:13comme beaucoup d'éditeurs et de résistants du Sud Radio,
14:16un peu marre des actions des parlementaires.
14:20Il en avait marre.
14:21Et lui, il aime bien les actions symboliques et provocatrices.
14:24Et j'ai toujours dit que c'était pas mal, les actions symboliques et provocatrices, oui.
14:27Ce n'est pas violent, ça ne tue pas des gens,
14:30ça ne mobilise pas des milliards pour des voitures brûlées
14:35et des habitants caillassés, etc.
14:39Alors, qu'est-ce qu'il a fait ?
14:40Eh bien, il a fait, il a envoyé 577 préservatifs
14:45aux 577 députés pour qu'ils ne se reproduisent plus.
14:50Alors, évidemment, il a dû envoyer des préservatifs féminins,
14:53j'imagine, pour les femmes, quand même, j'espère, hein, Pierre Guiraud.
14:57On a essayé de l'avoir, on ne l'a pas,
14:58mais s'il nous écoute, eh bien, il est absolument le bienvenu.
15:03Alors, il s'est expliqué au micro de nos confrères de France Bleue, Pierre Guiraud.
15:07Il a dit, voilà, le niveau de l'Assemblée,
15:09à chaque élection législative, descend de plus en plus.
15:12Là, on n'est plus haut niveau, on n'est qu'à niveau.
15:15Quand on voit les élus crier, d'autres à moitié affalés,
15:17ceux qui ne se sentent pas la main, ceux qui s'insultent,
15:20il dit, voilà, eh bien, moi, Pierre Guiraud,
15:22ma façon de manifester, ce n'est pas d'empêcher les gens de bosser,
15:25c'est de faire des actions comme ça,
15:26qui les ridiculisent pour qu'ils changent.
15:28Donc, le colis a été envoyé le 11 septembre au Palais Bourbon,
15:32577 préservatifs ou autres,
15:36et, alors, il avait fait quelque chose en 2016, Pierre Guiraud,
15:40c'est vrai, il a de l'imagination.
15:41Il avait mis en conserve les derniers souffles du socialisme
15:44devant l'ancien siège du PS, rue de Solfenor.
15:46Il a été petite boîte, vous savez,
15:48où on pouvait respirer les derniers souffles du socialisme.
15:51Je ne sais pas quel parfum ils avaient, mais voilà.
15:53Et puis, plus récemment, il avait envoyé un pyjama d'Alton à Patrick Balkany,
15:58alors incarcéré à la présence de la santé.
16:00Écoutez, voilà, c'est des symboles.
16:02Dites-nous si vous pensez que c'est bien,
16:04ou vous pensez que ce n'est pas bien, que ça ne sert à rien, etc.
16:06Mais voilà, Pierre Guiraud, en tout cas, a une chose.
16:09On l'aime ou on n'aime pas ce qu'il fait,
16:11mais au moins, il a réagi.
16:13Et dites-vous bien que la réaction,
16:16le fait de réagir, est beaucoup plus sain que celui de dormir.
16:21Et ça vous fera plaisir, André,
16:23parce que dans ce même entretien à France Bleue,
16:26Pierre Guiraud avait loué les vertus du militantisme façon coluche.
16:32Voilà, et il a raison, et il a raison.
16:34Effectivement, on s'y retrouve un peu là.
16:35Et coluche, exact, coluche s'était présenté,
16:37rappelez-vous, à la présidentielle de 80.
16:39Bon, il avait renoncé,
16:41mais c'est lui qui disait,
16:43un chômeur, deux chômes, non, un chôme du...
16:47Ah, je ne sais plus comment il le disait, c'était fabuleux.
16:49Mais coluche, c'est vrai que ça reste un modèle.
16:51En tout cas, Pierre Guiraud, écoutez, c'est bien, continuez.
16:55Dans un instant, restez bien avec nous,
16:57Étienne-Alexandre Beauregard,
16:59auteur de Anti-civilisation aux éditions de La Cité.
17:02Comment expliquer la crise civilisationnelle occidentale ?
17:04On en parle dans un petit instant.
17:06Et puis, si vous souhaitez réagir,
17:070 826 300 300.
17:10A tout de suite.
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations