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  • il y a 2 mois
Avec Roger Karoutchi, sénateur LR des Hauts-de-Seine

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##C_EST_A_LA_UNE-2025-10-21##

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Transcription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h10h, Patrick Roger.
00:04C'est à la une, 7h12, Nicolas Sarkozy va prendre la direction de la prison ce matin.
00:11Nous sommes avec Roger Carucci, sénateur LR des Hauts-de-Seine,
00:15et qui est un vieux compagnon de route, si je puis dire, de Nicolas Sarkozy.
00:20Notamment, il y a une vingtaine d'années, alors que Nicolas Sarkozy n'était pas encore président de la République,
00:27mais qu'il menait sa campagne pour la présidence de la République, on l'appelait Spilly Sarko.
00:32Il avait autour de lui toute une série de compagnons, notamment des Hauts-de-Seine, dont vous, Roger Carucci.
00:38Bonjour !
00:39Oui, bonjour, oui, oui.
00:41Oui, j'en reviens.
00:42Je suis déjà sénateur des Hauts-de-Seine, et effectivement, je fais partie des équipes de campagne de Sarko en 2007 et en 2012.
00:49Oui, absolument, bien sûr.
00:50Je dis ça, vieux compagnon de route, parce que, justement, vous allez l'accompagner.
00:56Alors, en tout cas, vous allez à ce rassemblement de soutien qui est prévu tout à l'heure à 8h30,
01:01dans le 16e arrondissement, devant la résidence du couple Sarkozy et de Nicolas Sarkozy.
01:09En quoi témoigne ce geste, en fait, d'aller devant chez lui ce matin ?
01:16Je crois qu'il y a deux éléments.
01:17Premier élément, même si ça se fera en politique,
01:21la fidélité et la loyauté ne sont pas forcément des défauts.
01:24Donc, quand on a été le ministre de Nicolas Sarkozy, qu'on a accompagné dans bien des campagnes,
01:30c'est assez normal d'avoir avec lui une fidélité, une solidarité.
01:34Le deuxième élément, c'est que, même si je ne porte pas de jugement sur les actes judiciaires,
01:41comme beaucoup, je pense que j'ai été choqué par l'exécution provisoire.
01:45Un ancien président de la République n'a pas plus de droits que les autres,
01:48mais c'est assez étonnant de cette exécution provisoire qu'ils conduisent, justement, en prison aujourd'hui,
01:54alors que, dans mon esprit, l'exécution provisoire, c'était en cas de récidive,
02:01en cas de risque majeur pour l'ordre public, ou en cas de risque de fuite.
02:05Dans les trois cas, ce n'était pas le sujet pour Nicolas Sarkozy.
02:09Donc, on a été un certain nombre, sans rentrer dans le fond du dossier,
02:12à se dire la dureté de l'exécution provisoire,
02:16alors que, naturellement, Nicolas Sarkozy, comme tout citoyen peut faire appel,
02:20est un peu rude.
02:22Pour lui, sa famille, et donc ses enfants, effectivement,
02:25appelés un rassemblement amical, sans discours, sans vision politique,
02:31mais simplement un rassemblement amical, ce matin.
02:34– Oui, c'est ça, donc, comme vous l'avez dit, d'une fidélité que vous avez quasiment éternelle,
02:40Roger Carucci, pour...
02:42– Ah oui, c'est vrai, bien sûr, et vous allez, donc, avec les fils de Nicolas Sarkozy,
02:54qui ont lancé ça, bien sûr, cet appel sur Instagram,
02:58est-ce que vous attendez, en fait, beaucoup de personnes, justement,
03:02vous avez échangé entre vous, anciens fidèles, enfin, toujours fidèles, Nicolas Sarkozy ?
03:07– On a un peu échangé, si vous en croyez les réseaux sociaux,
03:11on va se retrouver entre mille et deux mille,
03:13mais moi, je suis plus prudent, et pour être très franc,
03:17qu'on soit 100, 1000 ou 10 000, je souhaitais y être, et j'y serais,
03:22et peu importe le nombre, après, les gens font comme ils peuvent,
03:25j'ai reçu beaucoup de messages de gens, de provinces,
03:28regrettant de ne pouvoir, évidemment, être là, et s'y associant par le cœur,
03:32mais peu importe combien on sera, il n'y a pas de volonté politique,
03:36il n'y a rien derrière, simplement un signal amical.
03:39– Oui, c'est ça. Est-ce que vous avez échangé avec lui,
03:42avec Nicolas Sarkozy, ces derniers temps, ou pas ?
03:44– Non, avec ses enfants, oui, pas avec lui de ces derniers jours, non.
03:48– Oui, pas avec lui.
03:49– J'ai échangé avec lui, après le jugement, bon, mais ça remonte, et là-dessus, voilà.
03:56– Alors, comment il était, justement, aussi, après le jugement ?
03:59Parce que, oui, allez-y.
04:01– Il est, j'allais presque dire, il est identique à lui-même depuis des décennies,
04:07une force de caractère, une volonté, une solidité, très rare,
04:13y compris dans le milieu politique, où pourtant on dit qu'il faut avoir le cuir,
04:16mais c'est quelqu'un de très fort.
04:19Et puis, qui a eu, qui a le sentiment d'une injustice,
04:24donc ça renforce probablement sa solidité, sa volonté d'avancer.
04:29– Ils ont voulu me faire disparaître, ça me fait renaître, dit-il,
04:33ce matin dans le Figaro, Roger Carucci.
04:35– Si, après tout ça, il a envie de se relancer en politique,
04:43eh bien, on verra ça avec intérêt.
04:46Je ne pense pas que ce soit ça dans l'immédiat, en tout cas,
04:48mais c'est plutôt le fait d'être solide, derrière,
04:53et de ne pas se laisser faire.
04:55– Oui, c'est elle qui vous est toujours apparue.
05:02Est-ce que vous avez, dans votre carrière justement,
05:04vous l'avez beaucoup, beaucoup côtoyée depuis 30-40 ans, Nicolas,
05:09est-ce qu'il y a eu des moments où vous dites,
05:10ah là tiens, il a une petite faiblesse, il est touché,
05:13est-ce qu'il y a des faits, des annonces qui le touchent plus que d'autres ?
05:17– Oh, il y a très longtemps, en 1999, vous n'êtes pas hier,
05:24lorsque, après le départ, la démission de Philippe Séguin,
05:29il a dû prendre précipitamment la tête de liste européenne
05:34de notre famille politique, à l'époque le RPR,
05:37et où le score n'a pas été à la hauteur,
05:39puisque la liste de Charles Pascouin était arrivée devant nous,
05:42il a eu un coup sur la tête, en me disant,
05:47il faut que je me mette un peu en retrait,
05:50il faut que je prenne un peu de temps, etc.
05:52Ça suivait, vous dire, de pas très loin,
05:55le fameux Chirac-Baladur de 1995,
06:00donc c'est vrai que l'accumulation faisait beaucoup.
06:03Et il s'est mis un peu en retrait pendant quelques temps,
06:06mais sans jamais se mettre en retrait totalement,
06:09et le virus de la politique est tel que, en 2002,
06:12il était ministre de l'Intérieur.
06:14Oui, oui, oui, bien sûr, et puis reparti après à l'assaut,
06:16entre guillemets, de l'Elysée, bien sûr.
06:20Merci beaucoup, Roger Cauchy, sénateur LR des Hauts-de-Seine,
06:24qui va rejoindre ce rassemblement devant la résidence du couple Sarkozy
06:28dans le 16e arrondissement de Paris.
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