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  • il y a 2 jours
Avec Agnès Pannier-Runacher, députée EPR du Pas de Calais et ancienne ministre

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##L_INVITE_POLITIQUE-2025-11-25##

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Transcription
00:00Sud Radio, l'invité politique, Jean-François Aquili.
00:06Jean-François Aquili, votre invité politique, c'est l'ex-ministre Agnès Pannier-Runacher, qui est députée EPR du Pas-de-Calais.
00:13Bonjour à vous Agnès Pannier-Runacher.
00:15Bonjour Jean-François Aquili.
00:16Êtes-vous favorable à la relance, je dis bien la relance parce que ça existe déjà, d'un service national volontaire ?
00:25Emmanuel Macron l'a confirmé ce matin.
00:27Oui, tout à fait. Je pense que ça répond à ce que moi j'entends sur le terrain d'abord, c'est-à-dire qu'il y a des jeunes qui sont prêts à s'engager.
00:36Et par ailleurs, nous savons que nous vivons dans un monde incertain, qu'il y a des menaces qui pèsent sur notre pays et qu'il vaut mieux s'y préparer que être dans le déni et mettre la tête dans le sag.
00:49Ce service existe déjà en réalité ? Qu'est-ce qu'il y a de nouveau ? Et surtout, comment allons-nous le financer ?
00:56Je rappelle que Jacques Chirac l'avait supprimé parce que l'État n'avait plus les moyens de le financer, le service militaire.
01:01Alors c'était un service militaire obligatoire qui durait une année.
01:05Là, on parle d'un service militaire un peu plus court et sur la base du volontariat.
01:10Donc on ne parle pas des mêmes effectifs du service militaire.
01:14Et par ailleurs, c'est un investissement pour les jeunes.
01:17C'est-à-dire qu'au moment où on a aussi des problèmes d'emploi des jeunes, d'insertion, c'est une façon de leur mettre le pied à l'étrier.
01:26On l'a vu avec le succès du service national universel qui, en termes de réussite, de qualité de l'accompagnement des jeunes, a été un véritable succès.
01:36La Russie est une menace directe à vos yeux. Je rappelle que quand vous étiez ministre de la transition écologique,
01:43c'était un sujet majeur du fait de la hausse des coûts de l'énergie après la guerre en Ukraine.
01:48Jean-François Akili, un pays qui attaque systématiquement, de manière cyber, des hôpitaux, des institutions publiques,
01:58un pays qui enfreint les règles de survol des pays européens avec des avions militaires,
02:06un pays qui semble ne pas être étranger à des actions de sabotage sous-marine.
02:11Est-ce que c'est un pays qui nous vaut du bien ?
02:12Donc c'est une menace, et il faut préparer nos armées, voire nos jeunes, à cette menace ?
02:18Il faut préparer nos armées, ça c'est certain.
02:20C'est pour ça qu'on a doublé le budget des armées, parce qu'il ne faut pas être naïf dans un monde difficile.
02:26Et il faut aussi, collectivement, s'y préparer.
02:29Ça ne veut pas dire que demain matin, on va envoyer des troupes en Ukraine ou en Russie.
02:34Il n'en est pas question.
02:35Bon, en Espagne, vous parlez du budget. Ce budget est-il mort ?
02:39Il y a eu l'allocution, une de plus, ce perron de Matignon de Sébastien Lecornu hier matin.
02:46Et question, pourquoi vous êtes-vous abstenue lors du vote du volet recette du budget ?
02:53Je me suis abstenue parce que je ne veux pas bloquer ce texte.
02:56Et avec mon groupe, avec Ensemble pour la République, Gabriel Attal, Elisabeth Borne,
03:02nous nous sommes dans une posture de compromis.
03:04Mais on ne va pas faire n'importe quoi.
03:05L'abstention, c'est un compromis.
03:06Le compromis, ce n'est pas voter plusieurs dizaines de milliards d'impôts,
03:11comme l'ont fait le Rassemblement National et les filles.
03:14Le compromis, ce n'est pas la compromission.
03:17Donc, nous sommes prêts à discuter, nous sommes à la table de négociation,
03:20mais nous ne ferons pas n'importe quoi contre les Français.
03:22Vous vous rendez compte que vous soutenez, logiquement, sur le papier,
03:25Emmanuel Macron, Sébastien Lecornu, ce gouvernement,
03:28auquel vous apparteniez il y a encore peu de temps,
03:32et vous vous abstenez, vous ne votez pas pour le budget ?
03:35Je ne vote pas pour un budget qui a été complètement transformé par les extrêmes.
03:43Ce n'est pas le budget du Premier ministre qui prévoit plusieurs dizaines de milliards d'augmentation d'impôts.
03:50Oui, Sébastien Lecornu a critiqué hier certains partis, je le cite,
03:53certains candidats qui estiment que le compromis n'est pas compatible avec leurs stratégies électorales.
04:00Il parle de cynisme de LFI, du RN, mais franchement, Edouard Philippe, le patron d'Horizon,
04:05et Gabriel Attal aussi, qui dit ne plus comprendre Emmanuel Macron.
04:09Ils sont eux aussi dans des stratégies électorales.
04:13Je ne partage pas ce point de vue pour notre groupe.
04:15Nous, nous sommes au travail.
04:16Nous, nous avons justement, dans ce budget, nous nous sommes battus pour les auto-entrepreneurs.
04:21Nous nous sommes battus pour sauver le crédit impôt recherche.
04:23Nous nous sommes battus pour soutenir un certain nombre de mesures qui permettent au PME
04:29de continuer à avoir de la visibilité, à travailler, à créer de la richesse et à créer de l'emploi sur le territoire.
04:35Ça, ce sont nos combats.
04:36Et franchement, Agnès Pannier-Runacher, ce budget, c'est le 23 décembre, la date limite, il est mort.
04:42Ça va finir en loi spéciale.
04:45Chacun en parle dans les rangs des députés, quels que soient les partis concernés, y compris le socle commun.
04:50Moi, je veux alerter, j'ai été, comme vous l'aviez indiqué, au gouvernement ces sept dernières années.
04:55On ne sait pas faire une année entière avec un budget de loi spéciale.
04:59On sera obligé d'avoir un budget.
05:01On a déjà vécu cette situation l'année dernière.
05:03On a adopté un budget au mois de février.
05:07Donc, quoi qu'il arrive, il faudra un budget.
05:09Et mon groupe politique est prêt à faire un budget sérieux.
05:13Et nous serons au travail.
05:14Vous êtes d'accord, Agnès Pannier-Runacher, qu'il n'y aura pas de vote avant le 23 décembre.
05:19Mais il ne sera pas bouclé, ce budget.
05:20Il faudra en passer par une loi spéciale, une loi rectificative.
05:24On y va pour des mois.
05:26C'est ce que vous ressentez ou pas ?
05:27Je pense qu'il faut donner sa chance aux parlementaires.
05:31Nous, nous serons en tout cas là pour aller le plus loin possible et avoir le meilleur budget.
05:36Encore une fois, pour les Françaises et les Français.
05:38Après, vous avez raison de dénoncer les stratégies délétères des extrêmes.
05:42Extrême-gauche, extrême-droite, Rassemblement national.
05:45Et les filles qui, aujourd'hui, sont dans une posture de blocage du budget.
05:49Et ils le font contre les Françaises et les Français.
05:51On va en finir avec ça.
05:52Mais y compris vous-même, vous abstenez, vous ne votez pas pour.
05:55C'est aussi une stratégie de blocage.
05:57Ah non, je suis désolée.
05:59Une abstention n'est pas une stratégie de blocage.
06:00Nous sommes l'un des seuls groupes politiques à avoir précisément envoyé ce signal de responsabilité.
06:06Alors, vous co-signez, Agnès Pagné-Runaché, dans les échos ce matin, une tribune avec vos collègues, certains collègues députés,
06:13pour réclamer la mise en route de la programmation pluriannuelle de l'énergie, la PPE.
06:21Je ne sais pas si ça parle à ceux qui nous écoutent.
06:23Et pourtant, c'est fondamental, cette programmation pluriannuelle.
06:27C'est sur dix ans.
06:28On va décider...
06:28Sur cinq ans.
06:29Sur cinq ans.
06:29On va décider de ce que seront, allez, j'ai envie de dire les dix prochaines années, parce que c'est du long terme tout ça,
06:35les investissements en matière d'énergie.
06:37Est-ce qu'on fait du nucléaire ? Est-ce qu'on fait du solaire ? Est-ce que l'on fait aussi de l'éolien ?
06:42Et cette PPE est bloquée.
06:45Oui, elle est prête.
06:46C'est un texte sur lequel j'ai travaillé, moi, en tant que ministre.
06:49Elle est bloquée.
06:49Tous les arbitrages techniques ont été rendus, toutes les analyses ont été faites.
06:53Et en fait, ce sont des groupes politiques, aujourd'hui, qui bloquent la publication,
06:57en faisant du chantage, en menaçant de censurer le gouvernement, alors que notre pays en a besoin.
07:03Aujourd'hui, les énergéticiens ne savent plus à quel sens se vouer,
07:08ils ne savent plus dans quelle énergie ils doivent investir.
07:10Aujourd'hui, nous n'avons pas la décision qui permet de lancer le prochain programme pour le nouveau nucléaire,
07:16les fameux EPR, les fameux nouveaux réacteurs pour 2040.
07:21Aujourd'hui, nous ne sommes pas capables.
07:24C'est des constructions de 10-15 ans, mais la décision doit se faire aujourd'hui.
07:27Et on a besoin de ce texte pour prendre cette décision.
07:30Donc, c'est un risque majeur pour notre pays.
07:32Et tout ça, pourquoi ?
07:34Parce que vous avez des groupes politiques qui confisquent le débat et qui essayent d'opposer.
07:39Vous pensez à qui ?
07:40À nouveau, Rassemblement National, une certaine partie du nouveau Front Populaire qui s'oppose au nucléaire.
07:47De l'autre côté, le Rassemblement National qui met dans un même sac tous les investissements dans le renouvelable.
07:53Le renouvelable, ce n'est pas seulement le photovoltaïque et l'éolien, c'est aussi la méthanisation, c'est aussi la géothermie,
07:58c'est aussi la chaleur et le froid renouvelable, c'est le bois qu'on utilise comme énergie.
08:02Vous dites que le Rennes est opposé aux énergies renouvelables.
08:05Vous savez qu'ils sont susceptibles d'être élus en 2027, vu les résultats des enquêtes d'opinion.
08:10Moi, je fais un constat très simple.
08:12C'est qu'aujourd'hui, l'énergie est au cœur de notre compétitivité et au cœur du pouvoir d'achat des Français.
08:17Et se passer d'avoir une stratégie en matière d'énergie, c'est jouer contre les entreprises,
08:23et contre le pouvoir d'achat des Français.
08:25Or, nous sommes un pays qui est parmi les meilleurs au monde en matière d'énergie.
08:28Nous produisons de l'énergie.
08:30Simplement, nous importons aujourd'hui plus de 60% de l'énergie que nous utilisons.
08:35Ce sont des énergies fossiles, ce sont des énergies sur lesquelles nous ne contrôlons pas les prix.
08:40On l'a bien vu pendant la crise en Ukraine, où les prix se sont envolés
08:43et où on était totalement désespérés et incapables de maîtriser cette facture énergétique.
08:48Ce sont le pétrole, ce sont le gaz.
08:50Agnès Pagnol, qu'est-ce que serait la solution là, tout de suite,
08:53quand je dis tout de suite, c'est dans les mois qui viennent,
08:55pour faire baisser la facture énergétique des Français ?
08:57Est-ce qu'il y a une solution sur la table ?
08:58Bien sûr.
08:59Il faut produire plus d'électricité,
09:01il faut produire plus d'électricité nucléaire,
09:03et plus d'électricité renouvelable.
09:05C'est possible ça avec nos centrales ?
09:06Mais c'est tout à fait possible.
09:08Regardez les résultats que nous avons eus ces dernières années,
09:11entre 2022 et 2024,
09:13nous avons augmenté de 30% notre production d'électricité nucléaire.
09:17On n'a pas fait de nouveaux EPR,
09:19on n'a pas fait de nouveaux réacteurs,
09:20tout simplement en améliorant la performance industrielle de nos centrales nucléaires.
09:25Il faut continuer à le faire.
09:26Les gens ne réalisent pas que cette augmentation de notre production nucléaire,
09:30c'est l'équivalent de tout ce qu'on produit en photovoltaïque et en éolien aujourd'hui.
09:35Donc c'est gigantesque.
09:36Mieux faire fonctionner nos centrales actuelles,
09:40mieux penser nos projets renouvelables.
09:41Vous auriez pu le faire quand vous étiez aux manettes.
09:44Mais je l'ai fait, je viens de vous le dire.
09:45J'ai augmenté de 30% la production de notre énergie nucléaire,
09:52et on peut continuer à faire mieux.
09:54Il faut se donner cet objectif-là,
09:56mais il faut aussi faire de bons projets renouvelables.
09:58C'est-à-dire, plutôt que de dire d'empiler des projets,
10:01il faut dire quels sont les projets les plus compétitifs.
10:03Nos voisins du Royaume-Uni arrivent à produire
10:07de l'électricité photovoltaïque et éolienne,
10:11trois fois moins cher que nous.
10:12Agnès Pannier-Runacher,
10:13vous n'avez pas signé l'appel des 82 députés
10:18qui est publié par la Tribune du dimanche
10:20pour réclamer l'interdiction de Chine
10:21sur le territoire français.
10:24Pourquoi ?
10:24Je soutiens, moi, cet appel.
10:27Je pense que la plateforme Chine est une plateforme
10:30qui est délétère pour nos commerçants,
10:34pour nos industriels,
10:36puisque c'est une concurrence déloyale,
10:38pour les consommateurs,
10:39parce qu'on fait miroiter un prix d'appel extrêmement bas,
10:44mais derrière, ce sont des produits de piètre qualité,
10:47qui pour beaucoup présentent des problèmes sanitaires,
10:51et derrière, ce sont les emplois en centre-ville,
10:54et plus généralement en France,
10:56qui s'effondrent.
10:57C'est 50 000 emplois dans les commerçants
10:59qui ont disparu ces dix dernières années.
11:01C'est ça, Chine.
11:03Donc, vous dites quoi ?
11:03Il faut interdire, fermer la plateforme ?
11:06Moi, je dis, alors...
11:07Est-ce qu'il faut une solution, quand même ?
11:09En tout état de cause,
11:11il faut faire la guerre à cette plateforme
11:13tant qu'elle ne respectera pas nos lois.
11:15Qu'est-ce que vous appelez faire la guerre à la plateforme ?
11:17Faire la guerre à la plateforme,
11:18c'est lui demander systématiquement
11:20de respecter nos lois.
11:22Si vous avez des produits
11:24qui sont mis sur le marché
11:25qui ne sont pas conformes sanitairement,
11:27il faut taper sur la plateforme.
11:29Si vous avez des pratiques commerciales
11:33qui sont frauduluses,
11:34comme cela a été démontré
11:35par la Commission européenne,
11:36des fausses promotions,
11:38des faux appels à acheter
11:40en disant qu'il ne reste plus que trois vêtements
11:43de cette nature,
11:44si vous ne l'achetez pas tout de suite,
11:45ils vont disparaître.
11:46ce sont des dispositifs
11:50qui sont contraires à la loi.
11:51Il faut taper.
11:52Si vous avez...
11:52Donc vous voulez pratiquer une forme de name and shame
11:54à l'endroit de...
11:55Plus que du name and shame,
11:56je suis désolée,
11:57on a des dispositifs de sanctions financières,
12:00des dispositifs législatifs,
12:02utilisons-les.
12:03Ultime question.
12:06Est-ce que vous soutenez
12:06la proposition de loi de Laurent Wauquiez
12:09qui veut interdire
12:11le port du voile
12:12pour les mineurs
12:13dans l'espace public ?
12:15Le patron des députés
12:17Les Républicains relance le débat.
12:19Alors, sur ce débat,
12:21moi je vais être très claire.
12:22Je crois qu'il ne faut pas tomber
12:23dans la naïveté
12:24de faire croire
12:25qu'on choisit librement
12:27lorsqu'on a 5 ans,
12:286 ans, 7 ans,
12:29la manière de s'habiller
12:30et derrière,
12:32et ce n'est pas propre
12:33à la religion musulmane,
12:35mais toutes les recommandations
12:37de religion
12:37ou orthodoxes,
12:39on va dire,
12:40qui visent à invisibiliser les femmes,
12:42c'est insupportable.
12:44Maintenant,
12:44nous avons 7 millions
12:46de musulmans en France.
12:497 millions de musulmans
12:50dont l'essentiel,
12:52la très grande majorité
12:53est parfaitement intégrée
12:54et je crois qu'il faut
12:55travailler avec ceci
12:57pour justement faire pièce
12:58à tout ce qui est
12:59communautarisme
13:00qui tend à s'installer
13:02en France
13:02et un communautarisme
13:03qui est guidé
13:04par des pays étrangers.
13:06Ce sont des pays étrangers
13:08qui portent
13:09les frères musulmans,
13:10qui portent
13:11le wahhabisme,
13:12l'Arabie saoudite
13:13et qui,
13:16dans notre société,
13:17vont pousser
13:18des comportements
13:20qui sont contraires
13:21aux lois de la République.
13:22Les lois de la République,
13:23elles s'imposent
13:24à tout le monde,
13:25quelles que soient
13:25les religions
13:26et j'assiste sur ce point,
13:27quelle que soit
13:28la religion
13:29et l'intégrisme religieux
13:30est inacceptable,
13:31quelles que soient
13:32les religions.
13:32Merci à vous.
13:33Vous n'irez pas
13:33à la RATP,
13:34au fait,
13:35la direction de la RATP ?
13:36Non, c'est une rumeur
13:37totalement absurde,
13:38il n'est pas question.
13:39Moi, je suis engagée
13:41sur mon territoire à Arras,
13:42je suis députée
13:43de la Rajoy
13:44et je compte bien le rester.
13:46Merci à vous,
13:46Agnès Pannier-Runacher.
13:47Merci,
13:48Agnès Pannier-Runacher.
13:50On va y revenir,
13:50tiens,
13:51sur ce que vous avez évoqué,
13:52Jean-François Aquilly,
13:53avec Agnès Pannier-Runacher.
13:54Est-ce qu'il faut
13:55aller jusqu'à interdire
13:58le port du voile
13:59pour les jeunes filles
14:00dans l'espace public ?
14:02Vous avez dit
14:03oui ou non,
14:04en fait,
14:04Agnès Pannier-Runacher.
14:05Vous dites
14:05les toutes jeunes...
14:07Est-ce que ça passe
14:08par la loi ?
14:09Je ne sais pas.
14:10Et effectivement,
14:10sur les toutes jeunes,
14:11j'ai une interrogation
14:12parce que je pense
14:12qu'un enfant doit être protégé.
14:15Ça va jusqu'à quel âge ?
14:16Un enfant doit être protégé
14:17et en particulier
14:18à l'école,
14:19vous le savez,
14:20nous,
14:20nous avons porté
14:20une position
14:21en disant
14:21à l'école,
14:23pas de voile,
14:23pas d'abaya,
14:24pas de camille
14:25parce que c'est un endroit
14:27qui doit être
14:27une bulle de protection
14:28pour les enfants.
14:29Bon,
14:29écoutez,
14:30vous réagissez,
14:31merci Agnès Pannier-Runacher,
14:33vous réagissez 0 826 300 300.
14:36Qu'est-ce que vous en pensez
14:37de cette proposition
14:39qui vient d'ailleurs
14:40dans un bloc
14:40plus global
14:42de la droite sénatoriale ?
14:44Nous allons en parler
14:45avec Éric Revelle
14:46qui l'avait évoqué
14:47tout à l'heure,
14:47Elisabeth Lévy.
14:48On va revenir aussi
14:49sur ce service militaire
14:51volontaire
14:52qui existait déjà.
14:54Il avait été lancé
14:54par François Hollande
14:55en 2015.
14:56Il a été mis un petit peu
14:57sous l'éteigne noire
14:58mais ça continuait d'exister.
15:00Sébastien Lecornu,
15:00d'ailleurs,
15:01avait dit au mois de septembre
15:01lui-même aussi
15:02qu'il fallait le revoir.
15:04C'est lui qui l'avait dit
15:05bien avant Emmanuel Macron
15:07et qui avait dit aussi
15:08qu'il avait annoncé
15:09la fin du service
15:10national universel
15:11considérant lui
15:12que ça coûtait trop cher
15:13et que c'était un échec.
15:15On en reparle
15:150826 300 300.
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