- il y a 2 mois
Avec Elisabeth Lévy et Eric Revel
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NewsTranscription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h, Patrick Roger.
00:05Il est 8h36 sur Sud Radio, évidemment, le grand débrief de l'actualité avec Elisabeth Lévy,
00:11Éric Revelle, vous l'attendez, je le sais, bien sûr, ça continuera aussi tout à l'heure avec La Vérité en Face
00:16et Jean-François Achilly jusqu'à 10h avant de retrouver Valérie Expert.
00:19Bon, alors, à partir de 8h30, il y avait l'appel au rassemblement de soutien devant le domicile de Nicolas Sarkozy et Carla.
00:29Voilà, Bruni par les deux fils, deux des fils.
00:33Oui, mais c'était les deux qui ont lancé l'appel, non ?
00:34Oui, mais enfin, Jean, Pierre et Louis.
00:36Oui, c'est ça.
00:38Voilà, on va sur place, tiens, pour voir s'il y a du monde.
00:41Avec Clément Barguin qui est sur place.
00:43Bonjour Clément.
00:45Bonjour Patrick, bonjour à tous.
00:46Oui, re-bonjour.
00:47Bon, alors, il y a beaucoup de monde ou pas ?
00:50Oui, je me trouve, c'est à l'angle de la rue Pierre Guérin et de la source dans le 16e arrondissement,
00:54à quelques mètres du domicile de Nicolas Sarkozy.
00:56Oui, il y a des centaines d'anonymes qui commencent à se rassembler à l'appel des fils de l'ancien président.
01:02Il y a de plus en plus de monde, beaucoup d'électeurs de droit, des voisins, des soutiens,
01:07mais aussi des proches de Nicolas Sarkozy qui se disent ce matin scandalisés
01:11qu'un ancien président de la République puisse être incarcéré.
01:15Des drapeaux français flottent, des marseillaises retentissent avec des salves d'applaudissements
01:19et des slogans « Sarkozy président » ou encore « Honte à la justice ».
01:24Et il a été un grand homme d'État, il a servi la France et il est traité comme le pire des criminels.
01:28Voilà ce que me dit Monique à l'instant, qui a 70 ans,
01:32qui a fait le déplacement spécialement ce matin pour tenter d'apercevoir Nicolas Sarkozy.
01:37Il y a des grandes barrières qui sont positionnées, plusieurs voitures stationnent.
01:41Nicolas Sarkozy devrait monter dans l'une d'entre elles dans les prochaines minutes
01:45pour se rendre à la prison de la Santé, l'ancien chef d'État,
01:48qui pourrait donc s'offrir un dernier bain de foule avant son incarcération.
01:52Est-ce que vous avez vu, comme il y a la foule, ce n'est pas forcément évident,
01:55mais vous avez reconnu quelques anciens ou quelques politiques connus ?
02:00Alors, j'ai pu croiser Nadine Morano.
02:04Après, c'est vrai que la foule est très dense et comme c'est des petites rues dans le 16e arrondissement,
02:07c'est difficile d'avoir accès et de bien voir tout ce qui se passe.
02:11Mais en tout cas, oui, je peux vous confirmer qu'il y a plusieurs hommes et femmes politiques.
02:14Je l'ai notamment pu croiser Nadine Morano il y a quelques minutes.
02:17Oui, Roger Carucci, que nous avions en ligne ce matin, c'est les fidèles,
02:21je le disais, les vieux compagnons de route,
02:24à tel point qu'il l'aide, il l'accompagne, entre guillemets, sur la route de la prison.
02:29Vous dites, dans quelques minutes, ce n'est pas avant 9h, 9h30 qu'il va partir, non Nicolas Sarkozy ?
02:34Oui, il est attendu à la prison de la Santé aux alentours de 10h.
02:38Donc, c'est vrai qu'il pourrait monter dans cette voiture aux alentours de 9h30.
02:41Est-ce qu'il va se présenter avant pour aller saluer la foule ?
02:45C'est un peu la question, en tout cas, ici, beaucoup espèrent pouvoir l'apercevoir.
02:49Oui, et est-ce qu'il va prendre même la parole ? A priori, non.
02:52Mais, bon, on va voir.
02:53On vous retrouve tout à l'heure, Clément Barguin, merci.
02:56Donc, Elisabeth Lévy, qu'est-ce que ça vous inspire, ça ?
02:59Je vous l'ai dit, autant je trouve le jugement, moi aussi, scandalisé par le jugement
03:05et par l'exécution provisoire, puisque c'est vraiment une attente grave à la présomption d'innocence
03:11pour lui comme pour Marine Le Pen au demeurant.
03:14Autant, je n'aime pas trop toutes ces manifestations.
03:20Je trouve les manifestations, je veux dire, les messages de soutien, les tribunes, les prises de position, très bien.
03:25La manifestation, je trouve que, si vous voulez, ce n'est pas un spectacle.
03:30Voilà, je trouve que ça ne doit pas être un spectacle.
03:33C'est quand même un moment assez grave pour nous et je trouve problématique pour la France.
03:38Et puis, par ailleurs, pour le dire autrement, par ailleurs, je ne suis pas sûre que cet embaumement victimaire
03:45convienne à Nicolas Sarkozy, qui est un bagarreur et qui va certainement...
03:49Quand même, ils se sont soutenus, quoi.
03:51Donc, moralement, ce n'est pas rien d'aller en prison.
03:54Non, mais j'étais, encore une fois, qu'ils se sentent soutenus, c'est très bien, parce que je crois qu'il l'est.
03:59C'est ce qu'a révélé cet épisode.
04:01Cet épisode a révélé qu'il était vraiment encore très populaire et très influent à droite.
04:07Mais il n'y avait pas besoin d'un rassemblement physique pour qu'ils se tiennent soutenus.
04:12Ah bon, vous trouvez que c'est une mauvaise idée, Éric Revelle ?
04:14Je ne t'ai pas emballé par cette manifestation.
04:17Je vais m'adresser au 0826-300-300 dans un instant aux auditeurs.
04:21Oui, oui, je vois ce que Elisabeth Lévy veut dire.
04:23Moi, j'ai bien aimé l'initiative des deux, trois fils, Louis, Pierre et Jean, qui disent
04:28qu'on veut manifester notre amour à notre père, donc c'est un rassemblement apolitique.
04:33J'ai bien aimé aussi ce qu'a dit Roger Carucci tout à l'heure à votre micro, Patrick.
04:38Il dit, avec une certaine gourmandise, mais on connaît le sénateur Carucci,
04:43il dit que la loyauté en politique, c'est tellement rare que manifestons notre loyauté envers celui à qui on doit tout.
04:49C'est ça qu'il veut dire en creux, Roger Carucci.
04:52Il a eu le parcours politique qu'il a eu au-delà du fait qu'il était à l'époque du RPR aux côtés de Philippe Séguin.
04:59Il le doit à Sarkozy.
05:00C'est vrai qu'au moment où on voit...
05:01Ça n'étouffe pas Édouard Philippe.
05:04Au moment où on voit les déclarations d'Édouard Philippe qui doit tout à Macron,
05:09ou Gabriel Attal qui doit tout à Macron, je trouve ça assez marrant, le clin d'œil de Roger Carucci.
05:13Vous vous rappelez, qu'est-ce qu'il a dit Gabriel Attal ?
05:16Ben oui.
05:18Qui ne comprenait plus rien, remarquait.
05:19Qui ne comprenait plus rien ce que disait le président de la République.
05:21Mais en fait, nous, on n'a pas été le premier ministre d'Emmanuel Macron.
05:23Édouard Philippe a dit que ce serait la meilleure façon d'être digne pour le président de la République,
05:29ce serait de quitter le pouvoir.
05:30Donc en creux, ça veut dire...
05:31C'est une période de phrase.
05:32C'est un dingue s'il se maintient.
05:34Donc la loyauté en politique, c'est une façon de la manifester.
05:37Maintenant, Nicolas Sarkozy, c'est Nicolas Sarkozy.
05:40J'allais dire, il le dit lui-même, il dit « Ma vie est un roman ».
05:43Oui, c'est vrai, c'est ce qu'il dit dans le Figaro ce matin.
05:45« Ma vie est un roman ».
05:46Ça veut dire qu'il écrit un chapitre, et que ce chapitre, c'est Nicolas en prison.
05:51Voilà.
05:51C'est pour ça que je trouve le ton, si vous voulez, comme si, compassionnel.
05:58Moi, je pense, je ne suis pas sûre qu'il aimerait être traité comme ça, comme une victime, broyée.
06:04Vous avez vu, il a dit, puisque normalement, il doit formuler une demande individuelle pour une cellule individuelle.
06:12Il ne l'a pas fait.
06:12Il ne l'a pas fait.
06:13Et bien, c'est à eux, l'administration pénitentiaire, de prendre ses responsabilités.
06:16Le caractère de Nicolas Sarkozy, je pense qu'il prend ça, effectivement, comme l'a dit Eric, comme un chapitre nouveau, qui va ajouter à sa légende,
06:24et aussi comme une expérience humaine, je suis sûr qu'il va écrire.
06:29Il va donc relire le conte de Montecristo, qui est un...
06:33La vie de Jésus-Christ, s'il a le temps, parce qu'il peut très bien sortir assez vite.
06:39Parce que vous lisez toute la journée, surtout...
06:42On ne le lâche pas, le conte de Montecristo, c'est une bonne idée.
06:45Bon, Julien est avec nous, de Chambéry. Bonjour, Julien.
06:50Bonjour, bonjour à tous.
06:51Bonjour.
06:53Et vous, alors, est-ce que vous êtes choqué par ça ? Vous approuvez ce rassemblement de soutien ou pas ?
06:59Non, non, moi j'approuve ce rassemblement de soutien.
07:01Je pense qu'au moment, comme il a été mentionné tout à l'heure, qu'à un moment où on se rend compte que la fidélité en politique est quelque chose de rare,
07:09et bien ça fait du bien de savoir qu'on a encore des amis.
07:11Et donc moi, je vous le dis, j'étais un soutien à un militant de Nicolas Sarkozy.
07:18Je pense que si vraiment il a été coupable, bon ben qui paye ?
07:22Par contre, la prison, voilà, d'autant plus que le jugement, pour avoir lu un peu des articles, et le jugement, enfin je pense que c'est quand même exagéré de 5 ans de prison,
07:31quand on voit que des personnes qui parfois matraquent des policiers ou s'en prennent à des personnes innocentes, s'en sortent juste avec un rappel à la loi ou une amende.
07:38Et puis l'image est désastreuse pour la France, je vois déjà que notre image dans le monde, elle est pitoyable.
07:44Le fait d'avoir un ancien président emprisonné, d'ailleurs je dirais ça même si c'était François Hollande ou un autre, je pense que c'est catastrophique.
07:52Oui, mais alors s'il a commis des choses qui sont, voilà, selon les gestes...
07:56Enfin, quand faudrait-il le placer ?
07:58Il y a un faisceau d'adices.
08:00Non, mais pardon, ils n'ont vraiment pas...
08:02D'ailleurs, ils l'ont relaxé pour les délits, ils l'ont condamné pour association de malfaiteurs en vue de commettre des délits qui n'ont pas existé.
08:10C'est quand même, c'est un jugement problématique.
08:12Pardon Julien, vous priez de m'excuser.
08:16Je vous pardonne tout Elisabeth.
08:17Non, attendez, ne lui pardonnez pas tout, parce que vous ne comptez pas au quotidien.
08:23Pour moi, un appel doit être suspensif, parce que bien sûr, quand ce sont des crimes de sang, je comprends que les personnes allant en prison attendent de l'appel,
08:33mais là, pour un délit soi-disant financier qui ne repose sur pas grand-chose, c'est exagéré, je pense qu'on peut trouver parfois des peines.
08:40Alors que les prisons sont pleines et que des célébrités vont avoir quand même un statut particulier dans la surveillance, qui est normal,
08:45je pense qu'on aurait pu peut-être se contempler d'un contrôle judiciaire, brasse électronique ou amende.
08:50Donc, ça met quand même Nicolas Sarkozy au même niveau que Louis XVI et Maréchal Pétain, quand même.
08:55Je ne sais pas si on se rend compte un peu dans l'histoire ce que ça veut dire,
08:58mais je pense que les magistrats ont voulu, excusez-moi, se taper un président de la République qui ne l'aimait pas.
09:02Et puis, j'attends aussi de voir les enquêtes sur d'autres personnalités politiques, maintenant.
09:07Si Nicolas Sarkozy a, entre guillemets, ramassé, j'attends aussi que d'autres, sur lesquels il y a des soupçons, soient jugés à la même enseigne.
09:14Bon, vous êtes choqués, en fait, par le fait qu'on met un ancien président en prison.
09:22On va continuer ensemble, 0826 300 300, vous pouvez réagir avec Elisabeth Lévy, Éric Revelle.
09:30On marque une légère pause et puis on y revient juste, et Félix Mathieu nous donnera, en fait, dans un instant des informations,
09:35avec une alerte en élevant, enlèvement, pour Ryan, de type nord-africain, qui a 13 ans, du côté de Panazol.
09:43C'est dans le 87, on vous dit tout dans un instant, sur Sud Radio.
09:47Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h, Patrick Roger.
09:51Avec Elisabeth Lévy, Éric Revelle, et vous, 0826 300 300,
09:55qu'est-ce que vous pensez, donc, de cette incarcération et de ce qui se passe, évidemment, autour de Nicolas Sarkozy ?
10:02Est-ce que vous seriez surpris si Nicolas Sarkozy sort de prison d'ici quelques semaines ?
10:06Alors, on l'a dit, en fait, ce matin, il va y avoir une demande de remise en liberté,
10:12trois juges de l'accord d'appel vont l'examiner,
10:15et ensuite, grosso modo, ça se fait dans les deux mois,
10:18là, ça pourrait se faire assez rapidement, peut-être,
10:22mais tout dépend aussi de l'attitude de la justice face à Nicolas Sarkozy.
10:26Est-ce que les juges peuvent se sentir aussi, d'ailleurs, un petit peu,
10:30compte tenu de ce qui s'est passé, des critiques, etc.,
10:34du coup, un peu se renfermer et être encore plus offensif, quoi, Éric Revelle, Elisabeth Lévy ?
10:41Oui, on peut même se poser la question de la mobilisation,
10:44quel impact ça va avoir sur les trois juges qui vont devoir rendre d'ici quelques jours
10:50leur avis sur la libération de Nicolas Sarkozy ?
10:54Est-ce qu'ils vont prendre ça comme une pression supplémentaire,
10:57comme, au contraire, un appui d'une partie de l'opinion publique ?
11:01C'est un vrai sujet, je pense.
11:02Ça peut être un effet collatéral, cette mobilisation, surtout s'il y a du monde.
11:08Tout à l'heure, notre reporter, notre envoyé spécial,
11:11nous expliquait qu'il y avait des slogans qui étaient un peu anti-justice.
11:15Moi, je me pose la question, est-ce que c'est simplement une mobilisation
11:19qui va faire chaud au cœur à l'ancien président de la République,
11:22ou alors une pression qui ne va pas plaire aux juges ?
11:25Oui, enfin, excusez-moi, il y a quand même des cas où les juges
11:29sont très soumis aux pressions de la société, dans tous les dossiers MeToo,
11:33ils ouvrent à tour de bras des enquêtes sur des faits prescrits,
11:38dès qu'il y a la moindre, au début d'accusation, même un peu fantaisiste, ils y vont.
11:43Non, là, ils ne sont pas les timides, donc si vous voulez...
11:45C'est un gros dossier, quand même, aussi, avec des années d'instruction.
11:48Non, il y a aussi d'autres dossiers, je ne vous parle pas que des...
11:51Je vous parle de plein d'enquêtes qui ont été ouvertes sur des faits prescriés
11:55pour faire plaisir, pour, paraît-il, aider les victimes.
11:58Donc, excusez-moi, des fois, ils sont très sensibles aux pressions de la société.
12:02Non, il y a un véritable problème, je l'ai dit dans ma chronique, dans ce jugement,
12:06c'est qu'il y a un soupçon de politisation qui pèse sur ce jugement.
12:11Il y a des gens qui ont pris position contre Nicolas Sarkozy,
12:15l'une des juges, si je ne m'abuse, qui auraient évidemment dû se déporter.
12:19On voit bien que le PNF a absolument besoin d'asseoir sa crédibilité,
12:24parce qu'ils ont fait, je ne sais pas combien d'années d'enquête, etc.
12:27Donc, les Français ont raison d'en douter.
12:31Les Français ont beaucoup de raisons de douter de leur justice.
12:34Donc, il serait temps que les juges arrêtent de penser qu'ils sont la seule corporation en France
12:40qu'on n'a pas le droit de critiquer.
12:42Maintenant, dans le cas précis, je le redis autant,
12:46il me semble tout à fait légitime de proclamer son soutien de mille façons.
12:50C'est un peu pour ça.
12:51Je viens de comprendre pourquoi je n'aimais pas tellement ce rassemblement physique.
12:57À cause du côté spectacle, et aussi à cause du côté pression physique que je n'aime pas,
13:04même si ce n'est pas du tout leur intention.
13:07Il y a eu mille façons, encore une fois,
13:10ce n'est pas le fait qu'on exprime son soutien à Nicolas Sarkozy-Kimjane,
13:13ni d'ailleurs celui qu'on critique lourdement la justice.
13:16Bon, en tout cas, ils veulent me faire disparaître, ils vont me faire renaître.
13:21Ça me fait renaître, c'est ce qu'il dit dans le CIO.
13:23C'est un fissure, mais c'est...
13:25C'est d'ailleurs assez logique avec la petite phrase de la fin de la vidéo
13:30des fils Sarkozy qui appelaient à cette mobilisation ce matin.
13:34La petite phrase, c'est « la fin de l'histoire n'est pas écrite ».
13:37Vous savez, ça renvoie à l'historien Francis Fukuyama
13:41qui avait expliqué qu'après la chute du mur de Berlin et de l'Union soviétique,
13:45en fait, c'était le triomphe de la démocratie et du libéralisme.
13:48Cette petite phrase, elle est intéressante.
13:51Est-ce que ça veut dire que la fin de l'histoire judiciaire n'est pas écrite pour Nicolas Sarkozy
13:54ou la fin de l'histoire politique n'est pas écrite pour Nicolas Sarkozy ?
13:59Vous savez, c'est marrant parce que c'est exactement ce que je pensais.
14:02Après, avec Dessy, on peut faire beaucoup de choses,
14:05mais je me disais peut-être que ces juges, en fait,
14:08qui voulaient enterrer Nicolas Sarkozy, l'humilier, etc.,
14:13vont être les acteurs et le carburant de son retour en politique.
14:19Christian est avec nous au 0826 300 300.
14:22Bonjour Christian.
14:23Bonjour à vous.
14:24Comment allez-vous ?
14:25Écoutez, nous, ça va.
14:27Et vous ?
14:29Il y en a qui vont moins bien, il y en a qui vont aller en prison.
14:31Oui, j'appelais donc pour Nicolas Sarkozy.
14:36J'aimerais bien qu'on remette l'église au milieu du village.
14:41Ah bon, allez-y.
14:42Allez-y.
14:43Ah ouais, ouais, j'en ai marre, là.
14:44En fait, les médias, beaucoup de gens,
14:49je ne peux plus supporter ça.
14:52Le hasard, le gars, comme par hasard, il prend 5 ans,
14:55et puis les juges, ils ont voulu l'avoir.
14:58Il n'a rien fait, on est d'accord ?
15:00Le pauvre gars, il n'a rien fait.
15:01Non, non, oui, oui.
15:02Non, non, mais, attendez, il faut arrêter 5 minutes, tu crois.
15:05Je veux dire, le mec qui prend 5 ans de prison,
15:08il y a sûrement, à mon avis, il y a quelque chose, d'accord ?
15:11Oui, oui, oui, bien sûr.
15:12Donc, je pense que cette réunion pour le cinéma qu'il y a autour,
15:15la méditerranée qu'il y a autour de ça,
15:18c'est vraiment lamentable.
15:19Voilà.
15:20Non, mais c'est intéressant.
15:22Oui, oui.
15:22Pardon.
15:23Oui, oui, non, non, mais c'est intéressant, Christian,
15:25ce que vous dites, bien sûr,
15:26parce qu'il y en a, ils disent, attendez,
15:28à un moment donné, aussi...
15:29Non, mais on va être d'accord sur un point, Christian, pardonnez-moi.
15:31Le fond du dossier, on peut en penser ce qu'on veut.
15:34Mais il y a un sujet sur lequel tout le monde doit être d'accord,
15:37c'est l'exécution provisoire.
15:38Quel est le risque de récidive ?
15:39Quel est le risque de trouble à l'ordre public ?
15:43Aucun.
15:43Quel est le...
15:45D'accord.
15:46Le risque de s'échapper ?
15:47Aucun.
15:48Donc, si vous voulez, là, il y a un acharnement, évidemment.
15:50On va poursuivre la discussion, Christian, si vous le voulez bien,
15:52tout à l'heure, avec Jean-François Akili, aussi, dans La Vérité en face, parce que...
15:56Je peux dire un peu ?
15:58Oui, oui, encore, bien sûr.
15:59Oui, parce que l'exécution provisoire est ma salle, et Marine Le Pen.
16:03Oui, oui, pardon, mais je t'en mets sur ce sens.
16:05On n'en parle pas ?
16:06Si, si, mais ce sera le...
16:07Est-ce que vous allez dans la rue, là ?
16:08Oui, oui, non, mais vous avez raison, ce sera, évidemment, la même chose.
16:11Bon, il est 8h57, on est un petit peu en retard.
16:14Benjamin Glaze est de retour avec nous pour un hashtag on en parle.
16:18Sur quoi ?
16:18Ça va nous faire réagir, je pense, hein ?
16:20Allez, on traverse l'Atlantique, on va parler de Donald Trump avec une réponse pas très classe à ses opposants.
16:25Il a répondu à sa manière au mouvement de contestation No King, qui a mobilisé samedi dernier des millions d'Américains à travers le pays.
16:32No King pour pas de roi, car ses manifestants accusent Donald Trump de mener une politique autoritaire.
16:37En réponse, le président américain s'est moqué d'eux à travers une vidéo de mauvais goût générée par intelligence artificielle.
16:45Il a publié sur son réseau social True Social dans cette vidéo, accrochez-vous.
16:49On le voit décoller, couronne à la tête à bord d'un avion de chasse siglé King Trump.
16:55Le tout sur la musique, vous l'entendez, de Top Gun.
16:58Les amoureux reconnaîtront la chanson.
17:00En tout cas, au moment de survoler des manifestants,
17:03Donald Trump ouvre les vannes de son appareil et largue sur eux une quantité d'excréments.
17:07Sur la vidéo, on voit même l'un de ses opposants en prendre plein la figure.
17:11Et c'est pas n'importe qui, cet opposant, puisqu'il s'agit d'Harry Saison,
17:14qui est un très populaire influenceur du camp démocrate.
17:18Elisabeth Lévy, vous dénonciez la politique du spectacle.
17:21Avec Trump, il y en a tous les jours.
17:23Donc lui, dans la provoque.
17:24Trump pose tout, c'est un peu à ça qu'on le reconnaît.
17:26Oui, c'est vrai.
17:27Je ne vais pas redire, si vous voulez, que ces manières de faire de la politique me glacent.
17:33Mais que, par ailleurs, il faut juger par les résultats.
17:40Et avec ces mauvaises manières, ce Trump arrive quand même à faire des choses sidérantes.
17:46Donc je suis perturbé.
17:48Non, non, mais c'est vrai.
17:49En tout cas, ça a beaucoup surpris.
17:51Je n'aime pas cette façon de faire de la politique.
17:53Oui, merci.
17:55Ça se poursuit dans un instant.
17:57Un mot, Eric ? Pardon.
17:59Excusez-moi.
17:59Non, non, non.
18:00Je suis d'accord avec Elisabeth, c'est d'un mauvais goût achevé.
18:07Maintenant, c'est le point de départ qui me choque aussi.
18:09C'est de considérer, no king, c'est de considérer que la monarchie, c'est un régime autoritaire.
18:14Non, la monarchie, ça peut être tout à fait autre chose, pardonnez-moi.
18:17Ça, c'est la culture américaine.
18:19Le point de départ est faux.
18:20Dans un instant, des nouvelles de l'actualité, nous retournons devant le domicile de Nicolas Sarkozy
18:24pour savoir s'il est sorti ou pas avant d'aller en prison.
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