- il y a 2 jours
Avec Françoise Degois et Philippe David
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NewsTranscription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h, Patrick Roger.
00:05Je vous rappelle que nous sommes le lundi 8 décembre bien sûr.
00:09Ah ça s'approche !
00:10Eh oui, le Père Noël est passé évidemment à Sud Radio, déjà.
00:14Oui, déjà parce que bon, on a une exclue avec le Père Noël, donc c'est pour ça.
00:19Et il est passé évidemment au pied du sapin de Noël.
00:22John, voilà, il y a cette petite musique pour nous accompagner.
00:26Pour le cadeau que j'ai ouvert tout à l'heure déjà, c'est pour vous.
00:30Deux forfaits de ski pour la station Péragut dans les Hautes-Pyrénées et la Haute-Caronne.
00:34Ah bah oui, domaine de 51 pistes.
00:37Vous envoyez sapin par SMS au 7-20-18.
00:42Sapin par SMS au 7-20-18.
00:44Vous jouerez de nouveau un petit peu, ça c'est jusqu'à 9h.
00:47Et puis ensuite, il y aura un jeu avec Jean-François Aquili, Perico Légas, Valéry Expert.
00:52Et puis évidemment tout le monde, y compris les vraies voix, bien sûr, ce soir.
00:55Allez, donc allez-y, c'est à vous évidemment.
00:59Dans le grand débrief de l'actualité.
01:02Françoise Degoy et puis Philippe David.
01:06Donc il y a une question qu'on a évoquée avec François-Xavier Bellamy, là tout à l'heure,
01:09qui était l'invité de Jean-François Aquili.
01:11C'est Nicolas Sarkozy, Françoise l'a dit dans son édito tout à l'heure, Soyez Libres,
01:17qui n'exclut pas, en tout cas qui affirme qu'il n'y aura pas, selon lui,
01:23il ne doit pas y avoir de front républicain contre le RN.
01:27Est-ce que c'est bien ou pas ?
01:28C'est Pascal, tiens, de Nogent-sur-Marne, qui est au 0826 300 300.
01:33Vous continuez de réagir.
01:35Bonjour Pascal.
01:37Bonjour Patrick, pardon, bonjour François et Philippe.
01:42Qu'en pensez-vous alors ?
01:44Vous savez, moi je pense que, bon, si vous voulez faire le buzz, il y est arrivé.
01:48Deuxièmement, j'aurais aimé qu'il y ait le même, comment dire, stupéfaction ou autre
01:58quand on a eu le front républicain en 2024, contre le front national précisément.
02:03Il faut peut-être qu'on arrête un petit peu de diaboliser.
02:06Vous savez, plus vous diabolisez, plus vous poussez les gens vers le RN.
02:12Les temps ont changé.
02:15En danger maintenant, on sait très bien où il est.
02:18Il est à gauche, à l'extrême gauche.
02:20Et je dirais même, je suis plus loin, et je n'ai pas honte.
02:24Et Macron joue et tire les ficelles là-dessus, ce n'est pas possible.
02:29Son extrême centre n'a fait qu'exacerber les extrêmes.
02:35Et lui-même se comporte franchement comme un dictateur.
02:43Bon, c'est fort ce que vous dites.
02:45Oui, c'est fort.
02:48On n'est pas forcément d'accord avec vous, mais en tout cas, partout, bien sûr.
02:52C'est pour ça que je voudrais vous entendre aussi réagir, vous, au 0826 300 300.
02:55Est-ce que vous êtes d'accord avec ce que vient de dire Pascal ?
02:58Pascal, vous restez avec nous, Françoise et Philippe, pour dialoguer avec vous.
03:01Pascal, moi je pense d'abord qu'on ne décrète pas un front républicain, il se fait ou il ne se fait pas.
03:05Et que Nicolas Sarkozy aura beau dire, je sais très bien que c'est la tendance aujourd'hui de la droite,
03:09parce que la droite court après le Rassemblement National pour ne pas disparaître.
03:13On verra bien la vérité.
03:14Vous savez, tout le monde a critiqué le front républicain de 2024,
03:17mais je rappelle que personne n'a mis un fusil sur la tempe pour les électeurs pour voter.
03:22Les Français se sont déplacés massivement pour barrer la route à Jean-Dame Bardella.
03:27Donc, ce ressort-là, en tout cas, il existe.
03:29Et le deuxième point, là où vous avez raison, et je suis absolument d'accord avec vous,
03:33je mettrai un bémol, Emmanuel Macron ne tire plus grand-chose comme ficelle, si vous voulez.
03:38Emmanuel Macron, il est replié à l'Elysée, il n'a plus aucun pouvoir sur son bloc central,
03:43il n'arrive même plus à faire voter comme il voudrait faire voter au Parlement.
03:47Honnêtement, Emmanuel Macron, il est hors course sur le plan de la politique intérieure.
03:51Mais là où vous avez raison, c'est que l'extrême centre a échoué,
03:55et parce que ce centrisme mou qui a pendulé en zigzag du centre-gauche à la droite,
04:02des risettes à l'extrême droite, tout en étant celui qui doit les combattre,
04:05eh bien, regardez le résultat au bout de huit ans,
04:08eh bien, on a les deux tours jumelles qui sont très puissantes,
04:12alors LFI beaucoup moins que le RN, mais voilà ce qu'on a.
04:15Et ça, c'est la réalité de la politique de Macron.
04:18– Philippe, David, et puis Pascal reprendra la parole,
04:20risette à l'extrême droite, risette aussi à l'extrême gauche, de temps en temps.
04:24Philippe, parlez bien dans le micro.
04:26– Moi jamais à l'extrême gauche.
04:27– Déjà, le front républicain, je ne sais pas ce que c'est,
04:30parce qu'aujourd'hui, Marine Le Pen ne menace pas la République,
04:35elle ne veut pas rétablir la monarchie aux dernières nouvelles,
04:38elle n'a pas envie de rétablir l'Empire non plus,
04:40elle ne se voit pas en Napoléon Ière,
04:41donc c'est un parti républicain comme tout parti standard.
04:47– Tout le monde n'est pas d'accord.
04:48– Tout le monde n'est pas d'accord, mais vous savez,
04:50rappelez-vous Lionel Jospin qui avait dit qu'en 2002,
04:52on avait fait le grand cinéma avec le péril fasciste,
04:55et pourtant, ce n'était pas Marine Le Pen,
04:57c'était Jean-Marie Le Pen à l'époque.
04:59Donc moi, je ne comprends pas, le front républicain,
05:01je ne sais pas ce que ça veut dire,
05:01si quelqu'un disait, moi je veux rétablir la monarchie,
05:04qu'on fasse un front républicain contre lui,
05:06on a le droit d'être anti-monarchiste,
05:08on a le droit d'être monarchiste aussi, pourquoi pas ?
05:10Mais là, le front républicain, je ne sais pas ce que ça veut dire.
05:12Et aujourd'hui, de toute façon…
05:14– On va vous l'expliquer, mais on n'a pas le temps.
05:15– Je sais que je n'ai pas le niveau intellectuel des gens de gauche pour comprendre.
05:20– Pas du tout, pas du tout.
05:21– Mais vous savez, comme disait Michel Audouard,
05:23un con de droite qui marche ira toujours plus loin
05:25qu'un intellectuel de gauche assis.
05:27C'est quand même une réalité aussi.
05:28– C'est pas mal, ça vous la répéterait tout à l'heure.
05:30Tiens, il y a Chantal qui est avec nous aussi,
05:33de Bastia sur ce sujet, et puis on retrouvera Pascal.
05:36Bonjour Chantal.
05:38– Oui, bonjour.
05:39– Bonjour.
05:39– Écoutez, j'ai entendu M. Bellamy.
05:44Moi, écoutez-moi, on se fout de nous.
05:48On se fout de nous.
05:50Je veux dire, maintenant que l'LR ferait 4,75% aux élections présidentielles,
05:55on nous parle, il faut s'unir, toutes les droites, tous les machins.
05:59On se fout de nous.
06:01Vraiment.
06:02Donc moi, je peux vous dire une chose.
06:04Je voterai de toute façon toujours contre Macron,
06:06qui que ce soit qui est en face.
06:08– Ah, qui que ce soit.
06:09– Ah bah oui.
06:10– Qui que ce soit.
06:11Je voterai contre Macron.
06:13– D'accord.
06:13– Je veux dire, M. Mélenchon a une intelligence
06:15de mettre tout le monde autour d'une table ce que la droite ne sait pas faire.
06:20Premièrement.
06:22Deuxièmement, je veux dire, quand on a M. Sarkozy,
06:25qui est là, il faut se finir, machin,
06:26qui a trahi le peuple avec le référendum de 2005,
06:30et moi, je vais aller voter pour des gens comme eux.
06:34Mais on se fout de nous,
06:35parce que les amnésiques volontaires, ça suffit.
06:38D'accord ?
06:39Quant à Macron, c'est vrai qu'il est dangereux.
06:41C'est un danger.
06:43Il veut nous entraîner à la guerre.
06:45C'est un danger.
06:47Et moi, je pense qu'à un moment donné,
06:49il faut qu'on arrête de prendre des français pour des imbéciles.
06:51Voilà.
06:52On n'est pas leur marionnette.
06:54Et si les gens, ils ont envie de faire un coin républicain,
06:56on n'a pas besoin ni de Sarkozy, ni de Mélenchon,
07:00ni de tous ces gens-là.
07:01On sait réfléchir, on a un cerveau.
07:04Arrêtez de nous attentiviser.
07:06C'est intéressant ce que vous dites.
07:08Chantal comme Pascal, en fait, à l'instant.
07:10Mais Chantal a raison, parce qu'elle rappelle une vérité.
07:13Ce peuple de France, il ne répond jamais aux injonctions,
07:16mais jamais.
07:17C'est pour ça que je me bidonne, moi,
07:18avec les sondages à 500 jours de la présidentielle,
07:21de second tour, etc.
07:22Je rigole, parce qu'il n'y en a jamais eu un
07:23qui s'est avéré exact à 500 jours.
07:25Et surtout, les Français, véritablement,
07:28c'est le peuple le plus politique du monde.
07:31Et véritablement, il y a un libre arbitre français
07:33qui échappe totalement aux politiques,
07:35de plus en plus déconnecté totalement,
07:38et qui échappe en plus totalement aux sondeurs.
07:40Donc, ça me laisse beaucoup d'espoir.
07:42Un dernier mot, Pascal, avec vous.
07:43Vous avez entendu Françoise et Philippe David
07:46après votre intervention,
07:47autour de Nicolas Sarkozy.
07:49Pascal ?
07:51Oui, mais quand j'ai dit qu'il voulait faire le buzz,
07:53je pense effectivement que c'est un petit peu exagéré
07:57et malvenu, surtout en ce moment.
08:02Surtout en ce moment, voilà.
08:05Je n'ai pas grand-chose à dire.
08:08Et juste un mot, Pascal ?
08:09Mais le sens républicain qu'on a eu en 2024,
08:13et qu'on a d'autres depuis, oui,
08:14et que la droite court effectivement,
08:18et qu'elle est aux abois, c'est exact.
08:22Bon, Pascal, comme Chantal,
08:24est-ce que vous allez acheter,
08:26ou faire acheter pour vous,
08:27le livre de Nicolas Sarkozy ?
08:30Vous avez envie de le lire, Pascal, d'abord ?
08:32Non.
08:33Non, d'accord, Chantal ?
08:34Vraiment, éventuellement.
08:36Écoutez, moi, je préfère le conte de Montecristo.
08:40Bon, on va...
08:41Bravo !
08:45On a été original !
08:47On a été original !
08:49Elle est très belle, d'être bon.
08:51Allez, on poursuit dans un instant.
08:53Merci, Pascal, Chantal.
08:54Vous voulez continuer de réagir ?
08:55Excellent.
08:56Vous le faites, bien sûr.
08:57Dans un instant, on va parler aussi de Miss France.
09:00Tout à l'heure, oui, bien sûr.
09:01La Miss Tahiti.
09:03Et puis, on va parler d'Emmanuel Macron et de la Chine.
09:06Emmanuel Macron, il a mis les habits ce week-end
09:10de Donald Trump.
09:11J'ai une question à vous poser.
09:12Super euro !
09:13Super euro !
09:14Est-ce que vous êtes d'accord avec Emmanuel Macron
09:17qui dit, maintenant, il faut des droits de douane
09:19contre la Chine ?
09:20Que ne l'a-t-il dit en Chine, d'ailleurs ?
09:22Il avait critiqué.
09:23Oui, ça, il ne l'a pas dit en Chine.
09:25Il a signé les autographes.
09:26Allez, 9h moins le quart sur Sud Radio.
09:28Vous réagissez 0826 300 300.
09:33Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h, Patrick Roger.
09:389h moins 10 sur Sud Radio.
09:39On l'appelait girafe.
09:41Aujourd'hui, elle est Miss France, Miss Tahiti,
09:44Inopolo, qui a vécu dans le Gard et ensuite à Tahiti.
09:48On va en parler dans un instant,
09:49parce qu'il y a eu aussi une violente polémique
09:52entre les Miss ce week-end avec Benjamin Cléz.
09:54Avant cela, évidemment, la visite de Macron en Chine.
09:57Il est rentré et alors là, il s'est réveillé.
09:59Il n'a pas dû être content de ce qu'il a vu, en fait, là-bas.
10:01Il a vu une Chine qui est assez exceptionnelle.
10:04Ce n'est pas le bazar comme ici,
10:05pour ne pas utiliser un autre terme.
10:09D'ailleurs, nous sommes avec Jean-Pierre de Château,
10:11qui connaît bien la Chine,
10:13qui va nous en parler avant Françoise
10:16et Philippe David sur les droits de douane
10:19que voudrait mettre Emmanuel Macron
10:21avec l'Europe sur la Chine.
10:23Bonjour Jean-Pierre.
10:24Bonjour Patrick, bonjour à tous vos intervenants.
10:28Bonjour.
10:30Absolument.
10:30Donc, sur Emmanuel Macron
10:32et cette décision de montrer les muscles face à la Chine,
10:35qu'est-ce que vous dites ?
10:37Il n'a pas le costume assez grand,
10:38c'est ça le problème.
10:39Il peut montrer les muscles qu'il veut,
10:41mais c'est un ado face à des adultes.
10:43Donc, on l'a vu avec son bain de foule.
10:46Il s'est fait plaisir, il a pris un bain de foule.
10:47Ah oui, il est allé courir,
10:49il a été accueillir.
10:51Je suis en Chine actuellement,
10:53ils en rigolent bien.
10:54Ils ont trouvé ça un peu...
10:56Enfin, ils n'ont pas trouvé que c'était très présidentiel.
10:58Oui, parce qu'ils sont très institutionnels,
11:01bien sûr, les Chinois.
11:02Mais bon, après, qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas,
11:04il reste, même s'ils le moquent un peu,
11:06il reste assez populaire,
11:08parce qu'il y avait beaucoup de...
11:09Très populaire.
11:10Oui, c'est vrai.
11:11Enfin, populaire.
11:12En tout cas, il est connu.
11:14Moi, je suis allé deux fois ces dernières années en Chine.
11:16Et quand on voyait un Français,
11:18Macron, Macron !
11:19Voilà, c'est ce qu'on nous disait.
11:21Alors que moi, à l'époque,
11:23on me disait Thierry Henry,
11:24Zinedine Ziner.
11:27Alors, Françoise,
11:28restez avec nous, Jean-Pierre.
11:30J'entends ce que vous dites, Jean-Pierre,
11:31mais on ne peut pas...
11:32En fait, on ne peut pas tout reprocher à Emmanuel Macron.
11:34On ne peut pas lui reprocher de ne rien faire
11:36et on ne peut pas lui reprocher quand il veut faire.
11:39Là, il ne dit pas qu'avec son costume
11:40et ses petits points,
11:41il va lui-même tout seul défier la Chine.
11:43Il dit une chose simple.
11:44Il faut que les européens se réveillent.
11:46Il faut absolument qu'on taxe les produits chinois
11:49qui sont en train de balayer, en gros,
11:51toutes nos industries,
11:52y compris nos industries lourdes.
11:53Et derrière, il faudrait mettre en place
11:55l'autorisation pour la Commission
11:58de soutenir les entreprises en difficulté, etc.
12:00Tout ce qu'on n'autorise pas,
12:01comme on n'autorise pas ça en France, etc.
12:03Mais la réalité, qu'est-ce qu'il dit ?
12:05Il dit, nous devons nous protéger.
12:06Donc, le procès, il fait du Trump, si vous voulez.
12:09Mais non, mais vous avez raison.
12:12Ce qui est extraordinaire,
12:15c'est qu'on avait une Europe au départ,
12:17c'était l'Europe des six,
12:18je sais, c'est un peu ringard d'en parler.
12:20Non, c'est très bien.
12:21Moi, j'aimais ça, d'ailleurs.
12:23C'était la préférence communautaire,
12:25c'était la protection des frontières.
12:27Puis, on est passé sur le concept britannique de l'Europe
12:31qui était une vaste zone de libre-échange.
12:33Ironie de l'histoire,
12:34les Britanniques sont sortis de l'Union Européenne
12:37et on continue avec l'Europe.
12:39Pas l'anglaise, mais voulue par le gros patronat allemand.
12:41Parce que c'est quand même ça, la réalité.
12:43C'est-à-dire ?
12:44C'est-à-dire ?
12:44Mais pourquoi ?
12:46Parce que l'Allemagne...
12:46Parce que l'Allemagne...
12:47C'est très simple.
12:50Parce que l'Allemagne a eu, avec la Chine,
12:51quand elle s'est industrialisée,
12:53un marché gigantesque pour ses machines-outils
12:56et ses berlines de luxe.
12:57Je vais vous prendre un exemple.
12:58Les machines-outils, pour tout ce qui est métallurgie,
13:01et Dieu sait si l'Allemagne est forte en métallurgie,
13:03et surtout la Chine est forte en métallurgie,
13:06elles sont allemandes ou elles sont japonaises.
13:08Et une machine-outils, c'est vite 500 000, 600 000, 1 million d'euros.
13:12Ce que vous dites, Françoise, est intéressant.
13:14Vous dites qu'il faudrait que l'Europe se protège
13:16et aide son industrie.
13:18Bien sûr.
13:18Or, pendant des années...
13:20Mais on n'a toujours pas le droit d'aider.
13:21On n'avait pas le droit d'aider.
13:23On ne peut pas faire d'ingérence.
13:24Même des gens de franco-français, on ne pouvait pas aider nos...
13:27On préférait les vendre, en fait, aux autres.
13:31Parce que c'est le principe de la concurrence non faussée.
13:34C'est-à-dire qu'aujourd'hui, l'État français ne peut pas,
13:37à part nationaliser, ne peut pas injecter de l'argent,
13:40si vous voulez, dans une entreprise en difficulté.
13:41Jean-Pierre, est-ce que c'est trop tard, Jean-Pierre,
13:44au 0826 300 300 ?
13:46Est-ce que c'est trop tard, Jean-Pierre ?
13:48Ce n'est pas trop tard, mais il va falloir du temps.
13:50Après, pourquoi pas s'allier ?
13:52Moi, je travaille avec des grandes entreprises chinoises
13:54qui investissent à l'étranger,
13:56qui sont prêts à déplacer des technologies.
13:58Je visite des usines, ils ont 20 ans d'avance sur nous.
14:01Si on n'essaye pas de négocier avec la Chine
14:04pour qu'ils transfèrent des technologies
14:05et pour qu'ils nous aident à développer une industrie,
14:07ça ne servira à rien.
14:08On est mort.
14:09Le making Germany fabriqué en Chine, il existe.
14:11On fait aussi du transfert de technologies.
14:13Je m'excuse vers la Chine.
14:14On ne parle jamais de l'agroalimentaire.
14:17Mais regardez, par exemple,
14:18on a transféré la génétique pour les porcs,
14:21notamment pour nourrir la ville de Shanghai.
14:23On a transféré beaucoup de choses
14:24dans le domaine de l'agroalimentation.
14:26Attention, on ne peut pas dire que c'est que dans un sens.
14:29Exemple de mesure délirante de l'Europe.
14:32Le 100% électrique en 2035,
14:34où les Chinois sont en avance sur nous,
14:37notamment en ingénierie,
14:39et en batterie,
14:39s'ils maîtrisent les terres rares pour faire les batteries, etc.
14:42On s'est suicidés.
14:44Mais on s'est suicidés.
14:45Mais on s'est suicidés.
14:46On est en train de revoir les choses
14:47pour le faire pianissimo,
14:50si je puis dire,
14:51et correctement.
14:52Mais le pire,
14:53c'est que la politique désastreuse de von der Leyen
14:55ne lui a même pas valu une censure au Parlement européen.
14:58Ce qu'il veut tout dire.
14:58Qu'est-ce qui s'est passé samedi soir ?
15:01Tiens, samedi soir, il y a eu ça.
15:02Miss France 2026 est et restera
15:05Miss Tahiti.
15:08Miss Tahiti !
15:09Voilà, on va parler de Miss Tahiti,
15:12mais dans Hashtag On En Parle Avec Bou,
15:14Benjamin Glees,
15:15il faut aussi parler, malheureusement,
15:17d'une vive polémique.
15:18Oui, la vidéo de la discorde
15:20qui implique deux Miss,
15:23Miss Aquitaine et Miss Provence,
15:24qui n'ont pas réussi à se qualifier pour les demi-finales.
15:27Elles n'ont pas figuré dans le top 12.
15:29Et une vidéo publiée sur Snapchat
15:31dans laquelle on les voit
15:33insulter grossièrement
15:35les demi-finalistes
15:37avec cette question.
15:39Miss Aquitaine qui enrage.
15:40C'est quoi ce top 12 ?
15:42Réponse de Miss Provence.
15:43C'est que des grosses P-U-T-E-S.
15:46Miss Aquitaine de conclure.
15:48Oui, pas toutes, mais beaucoup écoutées.
15:50Désolée, mais qu'est-ce que c'est que ce top 12 ?
15:53Je ne vais pas faire ma raseuse.
15:55C'est quoi ce top 12 ?
15:56Allô, la terre !
15:58Oui, pas toutes, mais beaucoup.
16:02Oui, pas toutes, mais beaucoup.
16:03La polémique a rapidement pris de l'ampleur.
16:05Les demi-finalistes ont depuis
16:06à présenter leurs excuses sur Instagram.
16:08Miss Aquitaine, il faut le dire,
16:09se défaussent un petit peu.
16:11Elle affirme se désolidariser
16:12des propos tenus par Miss Provence.
16:14Elle regrette de ne pas les avoir
16:15immédiatement condamnées.
16:16Quant à Miss Provence,
16:17elle aussi a présenté ses excuses
16:18sur les réseaux sociaux
16:19tout en expliquant
16:20que P-U-T-E-S,
16:22ce n'est pas une insulte,
16:23c'est une façon pour elle
16:24de dire que ce sont des vénardes,
16:26des chanceuses, à vous de juger en tout cas.
16:29Avec cette vidéo,
16:30il faut dire qu'on est assez loin,
16:32on est à des années-lumière
16:33du discours de tolérance
16:34et de fraternité
16:35prônée par Miss Tahiti,
16:36Inopoko Devez,
16:37qui a été donc élue Miss France.
16:39Et la fraternité,
16:40c'est celle qui nous unit tous,
16:42la solidarité dans un peuple
16:44qui est composé
16:46un peu d'ici,
16:47un peu d'ailleurs,
16:47parce que moi-même,
16:49je suis un peu d'ici
16:50et un peu d'ailleurs aussi.
16:51C'était bon,
16:52vraiment,
16:52quelle maturité !
16:53Un peu d'ici,
16:54un peu d'ailleurs,
16:55parce qu'elle a vécu des années
16:57dans le Gard,
16:59nous étions avec le maire
17:00tout à l'heure,
17:01dans le Gard,
17:02c'était à Pompignan,
17:04c'est ça Pompignan,
17:06elle a vécu au Chant des Cigales,
17:08bercé par le Chant des Cigales,
17:09son enfance,
17:10et ensuite la mélodie du ukulélé,
17:13comme elle le dit,
17:13puisque ensuite,
17:14elle est allée en fait à Tahiti,
17:16elle a un discours assez exceptionnel.
17:17Et ce qu'elle a dit,
17:19c'est que,
17:19en plus,
17:20elle appelle à travailler aussi
17:23pour la santé mentale,
17:24elle-même,
17:25elle a fait un burn-out,
17:27ça s'est mal passé,
17:28elle a été mal,
17:29entre guillemets,
17:30elle a eu un sentiment aussi
17:31pendant sa jeunesse
17:32d'être mal vue,
17:33mal traitée,
17:34parce qu'elle était grande,
17:35donc on se moquait d'elle.
17:36Bon, après,
17:36il y a toujours des moqueries,
17:37une caméra de 1m82,
17:39ben là,
17:39quelle revanche !
17:40Mais vous avez vu quand même
17:40la santé mentale,
17:41comme elle revient maintenant
17:42dans la prise de position
17:43de toute cette génération,
17:45je pensais à Billy Elish,
17:46je pense évidemment
17:47Lady Gaga qui est plus âgée,
17:49ce problème de la santé mentale
17:50revient.
17:51Juste,
17:51j'ai une question à Benjamin.
17:53Benjamin est spécialiste
17:55des pissons.
17:55Non, non,
17:55bien sûr, bien sûr.
17:56Non, non,
17:57mais la vidéo,
17:58attention,
17:58parce qu'il pouponne.
17:59La vidéo,
18:00elle a été volontairement
18:02mise en ligne
18:02sur Snapchat
18:03par les deux mâches.
18:04Exactement,
18:04parce que c'était
18:04à l'origine,
18:05une vidéo privée
18:06pour ses abonnés privilégiés
18:08et finalement,
18:09il y a un de ses abonnés
18:09qui a dû balancer
18:11cette vidéo
18:12pour qu'elle soit publique.
18:14Bon,
18:14tiens,
18:14dans la vérité en face
18:16avec Jean-François Achilli
18:17qui va aborder
18:18l'effacement civilisationnel
18:20de l'Europe.
18:22En tout cas,
18:22c'est ce qu'a dit Trump
18:23l'autre jour.
18:25Et puis,
18:25alors de l'autre côté,
18:26en Chine,
18:26on dit qu'il y a un effondrement
18:27aussi de l'Europe.
18:28Qu'est-ce que vous en pensez ?
18:290,826,
18:30300,
18:30300.
18:31On peut revenir aussi
18:31sur les Miss,
18:32bien sûr.
18:33Est-ce que vous avez été touché
18:34justement par la nouvelle Miss France ?
18:380,826,
18:39et puis la polémique,
18:40bien sûr,
18:41et puis Nicolas Sarkozy
18:42et l'absence de Front Républicain
18:45contre le RN.
18:46Il l'a dit très clairement.
18:48Dans un instant,
18:48vous avez la parole.
18:490,826,
18:50300,
18:50300 sur Sud Radio,
18:51bien sûr.
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