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  • il y a 2 jours
Avec Prisca Thevenot, députée EPR des Hauts-de-Seine

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##L_INVITE_POLITIQUE-2025-10-06##

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News
Transcription
00:00Sud Radio, l'invité politique, Jean-François Aquili.
00:06Jean-François Aquili, votre invité politique ce matin, c'est Prisca Thévenot, député EPR, ensemble pour la République des Hauts-de-Seine.
00:13Bonjour Prisca Thévenot.
00:14Bonjour.
00:15Et bienvenue, c'est le communiqué publié à 21h22 qui est venu s'aborder l'annonce du gouvernement de Sébastien Lecornu.
00:22La composition du gouvernement ne reflète pas la rupture promise signée Bruno Retailleau, le ministre de l'Intérieur.
00:31Vous pourrez claquer la porte ce matin, vous en êtes consciente ?
00:34Oui, j'en suis consciente et j'en suis...
00:37Je n'irai même pas affligée parce que c'est être résigné, mais je suis parfaitement en colère en fait.
00:42En colère ?
00:43Mais oui, ça fait un mois qu'on attend ce gouvernement.
00:46Un mois qu'on attend ce gouvernement.
00:48Alors oui, on nous a promis la rupture, oui, on nous a promis un changement de méthode
00:53et donc forcément on pouvait sous-entendre un changement de casting,
00:56ce qui n'aurait pas été un manque de respect puisque un changement de casting, suite à quoi ?
01:01Suite à un vote de confiance qui n'a pas été fait.
01:03Donc on peut s'attendre à ce qu'il n'y ait pas que le Premier ministre qui change,
01:06mais qu'il y ait aussi une partie de l'équipe gouvernementale.
01:09Et quand j'entends que celui qui est reconduit, pas une fois, pas deux fois, mais trois fois de suite,
01:14alors qu'il a fait partie de deux gouvernements précédents qui ont été censurés
01:18ou en défiance se plaintent du manque de renouvellement,
01:21excusez-moi, je trouve ça un peu grotesque.
01:24Vous trouvez ça grotesque ? C'est ce que vous dites à Bruno Retailleau ce matin.
01:28Apparemment, il estime que le compte n'y est pas.
01:30Mais le compte n'y est pas dans la réaction.
01:32Je pense que là, l'enjeu, ce n'est pas de faire pression au Premier ministre
01:35ou de faire pression au gouvernement.
01:36Il ne fait plus de pression, il s'en va là, apparemment.
01:38Bon bah si, en plus, moi j'apprends qu'il est en train de s'en aller,
01:40mais je pensais qu'il devait d'abord réunir ses troupes aujourd'hui.
01:43S'en aller d'où ?
01:45Enfin, on ne quitte pas la table des responsabilités
01:48quand le pays est dans cette difficulté depuis maintenant un an.
01:52Vous pensez qu'Emmanuel Macron ne lui a pas parlé entre-temps
01:55parce que c'est une crise majeure ?
01:57Je ne sais pas.
01:57Qu'est-ce que vous en savez ?
01:59Ce que j'en sais, je ne sais pas ce que le Président de la République dit à Bruno Retailleau
02:03ou ce que Bruno Retailleau dit au Président de la République.
02:06Je n'ai pas d'échange avec le Président de la République.
02:09Donc, ce n'est pas mon sujet.
02:10Moi, mon sujet, c'est d'être là où je peux avoir des responsabilités
02:14et donc je peux agir.
02:15Et ce fait, alors, de ma part, je n'ai pas eu l'impression
02:17que Bruno Retailleau ne voulait pas être au gouvernement.
02:19Au contraire, moi je l'ai entendu pendant un an
02:21nous expliquer que oui, certes, il n'avait pas gagné les élections,
02:24d'ailleurs aucune élection depuis 15 ans,
02:26mais que pour autant, il voulait aujourd'hui continuer à gouverner le pays
02:29pour assurer une stabilité.
02:31Et donc, je me demande, patatras, ce qui s'est passé hier soir.
02:33Vous vous demandez ce qui s'est passé, tout le monde se demande.
02:35C'est deux heures après qu'il publie ce communiqué.
02:38Spectacle affigeant donné par l'ensemble de la classe politique.
02:41La méthode proposée, le quoi avant le qui,
02:45s'accordé sur un compromis budgétaire avant, n'a pas été retenu.
02:48C'est ce que dit votre chef de file, Gabriel Attal.
02:51Vous avez quand même obtenu 10 ministres sur 18.
02:54Non, non, non, on n'a pas obtenu.
02:56Moi, je le dis assez simplement.
02:57Vous êtes 10 sur 18.
02:58Non, non, je vous le dis assez simplement,
02:59parce que, faire attention aux raccourcis qui trahissent la réalité.
03:04Nous sommes la seule famille politique avec Gabriel Attal,
03:06et il l'a redit hier, il nous l'a redit en réunion de groupe la semaine dernière,
03:10à ne avoir rien demandé, à rien exiger, à rien négocier.
03:15Jusqu'à, il y a quelques heures, hier soir,
03:18Gabriel n'était pas au courant du casting,
03:21qui est d'ailleurs encore incomplet, gouvernemental.
03:23Donc, je le dis assez simplement,
03:26on ne peut pas dire que nous avons obtenu.
03:27Nous, tout ce que nous voulons,
03:29c'est nous mettre enfin à travailler,
03:30en commission et dans l'hémicycle, au budget.
03:33Et donc, nous attendions pour ça,
03:34que le casting gouvernemental,
03:35qui a pris quand même plus d'un mois à sortir,
03:38puisse nous permettre cela.
03:39Qu'il soit bouclé.
03:40Et quand on entend hier,
03:43j'ai lu vos confrères d'autres chaînes,
03:46dire que pendant 1h40, je crois,
03:48le Premier ministre est entretenu avec le ministre d'État,
03:51ministre d'Intérieur,
03:52peut-être ministre des missionnaires, je ne sais pas,
03:54M. Rotaillot.
03:55Et ils ne se sont pas parlé de ça ?
03:56Prisca Thévenot,
03:57c'est la Saint-Bruno aujourd'hui.
03:59Il y a l'autre Bruno,
04:00le retour, Bruno Le Maire.
04:03Vous savez, qu'est-ce qu'on dit de lui ?
04:04Que c'est M. 1000 milliards de dettes.
04:07Peut-être, je pense,
04:08c'est un procès un peu excessif,
04:10puisqu'il ne faisait qu'appliquer à Bercy
04:12les désidératas de l'Elysée.
04:14Qu'est-ce que vous pensez du retour de Bruno Le Maire ?
04:17Quel symbole c'est ?
04:19Il a dit dans l'usine nouvelle, interview à deux semaines,
04:21que jamais il ne reviendrait,
04:24il se mettait en retrait de la vie politique,
04:25jamais il n'y reviendrait,
04:26parce qu'il n'avait pas les marges de manœuvre nécessaires
04:28pour agir clairement et fermement au service des Français.
04:30Et il est de retour.
04:31Vous savez, le sujet,
04:33je pourrais vous dire ce que j'en pense,
04:35que j'en pense avec ça.
04:36Moi, ce que je veux,
04:36c'est qu'on se mette à travailler, en fait.
04:39Moi, je suis parlementaire.
04:40Je ne vais pas commencer à vous dire
04:41le pourquoi du comment
04:42de Bruno Le Maire qui part et qui revient.
04:45Moi, je n'en sais rien.
04:46Moi, je n'en sais rien.
04:47Nous n'avons pas été mis...
04:48Vous avez été 8 mois porte-parole du gouvernement Attal.
04:52Vous avez été en première ligne.
04:53Je vous le dis assez simplement.
04:55Nous n'avons pas été mis au fait
04:57de la composition du gouvernement.
04:59Nous, nous prenons, comme tout le monde,
05:01les annonces qui ont été faites hier
05:03sur le perron de l'Elysée
05:04sur cette composition du gouvernement.
05:08Moi, ce que je dis,
05:09c'est que nous sommes à l'Assemblée nationale,
05:11un groupe politique autour de Gabriel Attal,
05:13de plus de 90 députés.
05:15Nous n'avons rien demandé, rien exigé,
05:17rien négocié au cours du mois passé
05:19parce que notre seul objectif,
05:20c'est d'avoir la stabilité.
05:22Quand nous voyons le spectacle
05:23qui est donné aujourd'hui,
05:24je suis désolée,
05:25c'est affligeant et ça fait peur.
05:27Nous devons aujourd'hui
05:28être en train de travailler au budget.
05:30le temps presse,
05:31l'horloge tourne
05:32et nous n'avons pas encore
05:34commencé le début
05:35d'un débat sur le budget.
05:37Le problème, c'est 2027.
05:38Vous citez Gabriel Attal.
05:39Non, le problème, c'est maintenant.
05:41Non, mais oui, c'est maintenant.
05:42Et c'est le problème du maintenant
05:44qui n'arrive pas.
05:44C'est à cause de 2027.
05:46C'est ce que je voulais vous dire.
05:47Non, c'est à cause de la dissolution.
05:48Gabriel Attal a dit en meeting à Arras,
05:50vous y étiez il y a 15 jours.
05:51Il a critiqué la dissolution.
05:53Il a dit qu'il fallait cesser
05:54à croire au mythe de l'homme providentiel.
05:57Il fallait tourner une page,
05:58celle du chaos,
05:59celle des vieilles recettes du passé.
06:00Et ça raconte les ambitions présidentielles
06:04des uns et des autres.
06:04Non, mais franchement,
06:05là, franchement,
06:06je trouve que même là,
06:07on te rougit.
06:08Enfin, excusez-moi.
06:09Le problème, ce n'est pas 2027.
06:10Le problème, c'est 2024 et la dissolution.
06:13Elle est toujours incompréhensible
06:14et je suis désolée
06:15de voir ce qui se passe aujourd'hui.
06:16Confirme que cette dissolution
06:17n'était pas la solution.
06:19Elle n'a rien permis d'éclaircir.
06:20Au contraire.
06:21Et donc, là, j'ai plutôt l'impression
06:22qu'on se dirige vers une autre dissolution
06:25qui apporterait, je pense,
06:26pas autant de solutions.
06:28Vous avez vu ce qu'a dit Marie Le Pen.
06:29Elle dit que ce choix à l'identique
06:32assaisonné de l'homme
06:33qui a mis la France en faillite
06:34est pathétique.
06:36Les bras nous entendent.
06:37Est-ce que vous pensez
06:38qu'ils peuvent tous,
06:40la LFI, le Parti Socialiste
06:42et le RN appuyer sur le bouton
06:43dès cette semaine ?
06:44Ils l'ont déjà fait plusieurs fois.
06:46Ils ne vont pas pour y recommencer.
06:47La question, c'est plutôt
06:49on va où ?
06:50Je veux dire, oui,
06:51la seule qui se réjouit
06:52de ce chaos organisé,
06:53c'est Marine Le Pen.
06:55Elle se réjouit,
06:56elle se délecte.
06:56Et pourquoi s'en priverait-elle ?
07:00Vous voulez dire quoi ?
07:00C'est un scénario
07:01de dissolution à venir
07:03de la part d'Emmanuel Macron ?
07:04Ça existe toujours ?
07:05Moi, je n'ai pas d'échange
07:06avec le Président de la République,
07:07donc je ne me permettrai pas.
07:08Qu'est-ce que vous en savez
07:08de tout ça ?
07:09Parce que vous êtes au cœur
07:10du socle qui se fissure,
07:12du socle commun.
07:14Je vous le dis,
07:15je n'en sais rien.
07:16Je n'ai pas d'échange
07:17avec le Président de la République.
07:18Je n'en sais rien.
07:19Donc, moi, ce que je dis simplement,
07:21c'est qu'on ne peut pas attendre
07:23un mois à un gouvernement
07:24pour arriver à une situation
07:26comme on est en train de la vivre.
07:27Enfin, j'ai l'impression,
07:28ce matin, quand je me suis arrivée,
07:29je me suis dit,
07:29mais ce n'est pas possible.
07:30Est-ce que tout ça est bien réel ?
07:32Les Français attendent des mesures
07:35puisqu'il n'attendent plus rien
07:38des politiques,
07:38mais ça, c'est encore une autre question.
07:40Il vous a écrit, Sébastien Lecornu,
07:42quand je dis que c'est le socle commun,
07:45pour vous raconter un peu
07:46ce qu'il allait peut-être
07:47commencer à glisser
07:49dans son discours de poétique générale.
07:51Oui, on a eu le message, effectivement,
07:54mais quand on dit le vendredi
07:56qu'on veut aller au renoncement
07:59du 49-3,
08:00franchement, je salue la démarche
08:01parce que c'est courageux,
08:02et puis finalement,
08:03égrené heure après heure des mesures.
08:05Je pense qu'il faut laisser
08:05le Parlement faire.
08:07Mais j'ai envie de vous dire,
08:07même cette discussion
08:08qu'on est en train d'avoir
08:09sur le débat là et le 49-3,
08:10j'ai même l'impression
08:11que c'est passé.
08:13On a fait encore trois pas en arrière.
08:15Parce qu'il y a des chiffres.
08:16Je ne pensais même pas
08:17que c'était possible
08:17de dire ça.
08:18Il y a des chiffres,
08:18Priscatevnaud,
08:19quand il annonce
08:202,3 milliards d'euros
08:22au titre de la lutte
08:24contre les fraudes fiscales
08:25et sociales.
08:26Quand on sait
08:26quel sont le volume
08:27des fraudes en question,
08:29la fraude fiscale,
08:30c'est 80 milliards.
08:32La sociale,
08:33c'est 13 milliards.
08:34Vous avez tout à fait raison.
08:352 milliards,
08:36qu'est-ce que ça signifie ?
08:37Vous avez raison,
08:38je le dis.
08:38Déjà, c'est bien
08:39de mettre des pistes
08:40de travail en avant.
08:41Encore une fois,
08:42j'ai l'impression
08:42qu'on est en train de parler
08:43un peu à côté de la plaque
08:44en disant ça.
08:45On regarde la situation.
08:46Parce que tout ça risque
08:46de valser cette semaine.
08:48Donc, c'est un petit peu
08:50un sujet.
08:50Moi, ce que je dis là,
08:51c'est que tout le monde
08:52revienne à la raison.
08:53Oui, la situation est difficile.
08:54Oui, la situation est complexe.
08:56Oui, forcément,
08:57le casting ne plaît pas
08:58ou ne peut pas plaire
08:59ou ne peut pas satisfaire
08:59les uns et les autres.
09:00C'est bien ça,
09:01le principe du compromis.
09:02Le compromis passe d'abord
09:04et avant tout
09:04par accepter
09:06de ne pas forcément
09:06être assis au conseil du ministre
09:08à côté de gens
09:09qu'on n'a pas forcément
09:10dans son cœur.
09:11Eh bien, c'est ça,
09:12faire de la politique
09:13dans les temps qui courent.
09:13Mais ça ne marche pas.
09:14Vous êtes d'accord,
09:14brisquette et venus ?
09:15Ça doit marcher.
09:16Vous vous rendez compte
09:17du spectacle qu'on donne
09:18aux Françaises,
09:18aux Français ?
09:19C'est affligeant.
09:20Ils se réveillent ce matin.
09:21Ils vont aller travailler
09:21et ils se disent
09:22que celles et ceux
09:23qu'on a élus
09:24sont incapables de s'entendre.
09:26C'est inadmissible.
09:27Vous dites ça pour toutes
09:28les familles politiques
09:29représentées ?
09:29Pour l'instant,
09:30je vous le dis,
09:31sauf erreur de ma part,
09:32on est la seule famille politique
09:33à n'avoir à rien demander,
09:35rien exiger,
09:36rien négocier depuis un mois.
09:38On est resté
09:39dans notre sillon
09:41qui est suite depuis un an
09:42de la stabilité.
09:43Il y a les paroles,
09:44il y a les actes.
09:45On est les seuls
09:45pour l'instant
09:46à avoir joint la parole
09:47aux actes.
09:48Prisca Thévenot,
09:49la présence de Brudeau,
09:50le maire,
09:51pardon d'y revenir,
09:52à son corps défendant,
09:53est assez,
09:54on va dire,
09:55négative.
09:56Il était parti,
09:57bon voilà,
09:57il a été très critiqué,
09:59à tort ou à raison.
10:00Est-ce que vous ne pensez pas,
10:02je sais bien
10:02que vous n'avez pas
10:03de contact direct
10:04avec l'Elysée,
10:05Prisca Thévenot,
10:05mais vous êtes au cœur
10:06de cette famille politique,
10:07vous êtes au cœur du système
10:09avec Gabriel Attal,
10:10que le président Emmanuel Macron
10:12veut cette dissolution.
10:14C'est la seule façon
10:15pour lui,
10:15peut-être d'avancer,
10:17parce que rien n'est possible
10:20aujourd'hui,
10:21vous le savez.
10:22Est-ce que vous accepteriez,
10:23vous par exemple,
10:23de faire la taxe Zuckman ?
10:26Ou de revenir
10:28sur la réforme des retraites,
10:29ce qui est exigé
10:30par la gauche ?
10:31Écoutez,
10:31vous savez,
10:32on peut parler,
10:33si vous voulez,
10:33de la taxe ceci,
10:34la taxe machin,
10:36la réforme truc,
10:37etc.
10:38La question aujourd'hui
10:39se pose,
10:39c'est est-ce que dans
10:40dix minutes,
10:41on aura encore un gouvernement
10:42qui vient à peine
10:43d'être nommé ?
10:44Moi,
10:44je suis désolée
10:45et vous me parlez
10:45de la dissolution,
10:47moi,
10:47je fais partie
10:47du gouvernement Attal.
10:49J'ai fait partie
10:49du gouvernement Attal.
10:51J'ai eu cet honneur,
10:52j'ai eu cet honneur,
10:53oui,
10:54d'avoir fait partie,
10:55je pense,
10:55du dernier gouvernement
10:56où on pouvait encore
10:57faire des choses
10:58et espérer porter des réformes.
11:00Je le dis assez simplement.
11:01Ce n'est pas évident,
11:02mais on pouvait le faire.
11:03Est-ce qu'on était
11:03pour la dissolution ?
11:04Non.
11:05Est-ce que Gabriel
11:06a proposé sa démission
11:07quand le sujet est arrivé ?
11:09Oui.
11:10Donc,
11:10est-ce que la dissolution
11:11a apporté une clarification
11:12dans notre pays ?
11:13Est-ce que la dissolution
11:14a permis
11:14de porter des réformes,
11:16de porter des sujets concrets
11:18pour répondre aux préoccupations
11:19essentielles des Français ?
11:21Non.
11:21Donc,
11:22moi,
11:22ce que je dis simplement,
11:23c'est où allons-nous ?
11:24Et j'espère qu'aujourd'hui,
11:25nous allons avoir
11:26une classe politique
11:27dans sa globalité,
11:28au moins de ce qu'on appelait
11:29le socle commun,
11:30qui va revenir
11:31à la table de la raison.
11:32Vous êtes d'accord
11:32pour dire que c'est Emmanuel Macron
11:34qui est désormais
11:35en première ligne
11:35de cette affaire ?
11:36Je ne le souhaite pas.
11:38Mais vous êtes d'accord ?
11:38Je ne le souhaite pas.
11:39Pourquoi ?
11:39Pas simplement parce que
11:40c'est Emmanuel Macron,
11:41mais parce que c'est surtout
11:42le président de la République.
11:44Et qu'aujourd'hui,
11:45nous devons être garants
11:47collectivement
11:48du bon fonctionnement
11:49de nos institutions.
11:51Il n'en va pas simplement
11:52des positions
11:53ou des postes
11:54de quelques-uns.
11:55Il en va
11:55de la capacité de la France
11:56à relever les défis
11:57qui sont monstrueux
11:58face à elle.
11:59Qu'est-ce qu'a été venu ?
12:00Bruno Retailleau veut partir.
12:02Je vois mal
12:03quitter le gouvernement.
12:06Vous avez un conseil
12:07des ministres
12:07qui est programmé,
12:09un discours de politique
12:09générale demain,
12:10des oppositions
12:11qui vont appuyer
12:11sur le bouton.
12:13Vous êtes, vous,
12:13en colère.
12:14C'est même vous
12:15qui ne répondez pas
12:16aux questions
12:16et vous avez raison
12:17parce que si ça se trouve
12:18dans peu de temps
12:19et dans une poignée de jours
12:21il n'y a plus de gouvernement,
12:23Emmanuel Macron,
12:24aujourd'hui,
12:25il est en première ligne.
12:25Nous sommes d'accord.
12:26Il a soit la dissolution
12:27soit le départ.
12:28C'est ce que tout le monde dit.
12:30Nous sommes face
12:30à cette situation
12:31aujourd'hui.
12:32Les Français ne comprennent
12:33plus la politique.
12:34Nous sommes d'accord
12:35avec ça ou pas ?
12:35Les Français ne comprennent
12:36plus la politique
12:37et le spectacle donné
12:38depuis hier soir
12:38leur donne raison.
12:40A vos yeux,
12:40que doit faire
12:41le Président de la République ?
12:42Ce sera ma dernière question.
12:43Je vous lui poserai la question.
12:45Vous avez un avis ?
12:46Je le dis assez simplement.
12:48On ne peut pas aujourd'hui...
12:49Vous savez,
12:49quand il y a le mur qui arrive,
12:50on ne peut pas
12:50en permanence accélérer.
12:51de mettre le Président de la République
12:54en première ligne aujourd'hui,
12:55c'est encore plus affaiblir
12:57si c'était possible
12:58notre pays.
12:59Je pense que nous devons
12:59être respectueux
13:00des institutions,
13:01nous devons être respectueux
13:02de ce que le Président de la République
13:04incarne,
13:05c'est-à-dire une garantie
13:06et j'espère une stabilité.
13:08Mais attention
13:08à ne pas nous aussi
13:09nous inscrire
13:10dans un discours
13:10et un récit
13:11de fuite en avant.
13:13Nous devons tout faire
13:14pour que la stabilité arrive,
13:16nous devons tout faire
13:17pour que le gouvernement
13:18puisse exister
13:19et nous devons tout faire
13:19pour que le débat budgétaire
13:21puisse enfin commencer.
13:22Et il reste quelques heures.
13:24Et il reste quelques heures.
13:25Merci à vous,
13:26Prisca Tevenot.
13:27Merci Jean-François
13:28et Kéli Prisca Tevenot,
13:29député ensemble
13:30pour la République
13:31des Hauts-de-Seine.
13:31Alors, vous avez entendu,
13:33il y a un mur.
13:34Donc, cette fois-ci,
13:35il est juste devant.
13:37Il est à quelques centimètres.
13:38Que va-t-il se passer ?
13:40Est-ce que, finalement,
13:41Prisca Tevenot disait non,
13:44ce n'est pas Emmanuel Macron
13:45qui doit être
13:46en première ligne,
13:48entre guillemets,
13:48évidemment,
13:49dans cette crise ?
13:51Mais je voudrais savoir
13:52ce que vous en pensez.
13:530-826-300-300.
13:550-826-300-300.
13:58Qui a été berné
13:58dans cette affaire, d'ailleurs ?
14:00Depuis le début
14:01de ces tractations
14:01il y a trois semaines.
14:03On a l'impression
14:03que tout le monde
14:04a été berné
14:05ou alors personne
14:05ne s'est laissé embarquer.
14:08Même chose,
14:09nous allons en parler,
14:10nous allons dialoguer,
14:11nous allons échanger.
14:12Françoise de Goua,
14:13Robert Ménard
14:13et vous, 0-826-300-300.
14:15Et ça continuera ensuite,
14:17bien sûr,
14:17dans la vérité en face,
14:18tout à l'heure
14:18avec Jean-François Akiki.
14:20Sous-titrage Société Radio-Canada
14:21Sous-titrage Société Radio-Canada
14:21...
14:22...
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