- il y a 2 jours
Avec Elisabeth Lévy et Périco Légasse
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NewsTranscription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h10h, Patrick Roger.
00:06Ah bah c'était intéressant, il y a eu des choses qui ont été dites dans l'interview de Florence Portelli avec Jean-François Achilli.
00:14Tout à l'heure, elle a dit, il ne faut plus être au gouvernement avec les macronistes.
00:20Alors nous en parlons au 0826 300 300, vous pouvez nous appeler sur tous ces sujets bien sûr, les LR.
00:28Et Elisabeth Lévy avec nous ce matin, qui était déjà là tout à l'heure à 8h15.
00:32Et Perico Légas, qui est là avec nous aujourd'hui aussi, qui depuis lundi est aux manettes du lundi au jeudi de midi à 14h de la France dans tous ses états.
00:43Le vendredi, vous retrouvez toujours André Bercoff. Bonjour Perico Légas.
00:46Bonjour Patrick, vous me subissez, je subis un petit test pour le matinale.
00:49Parce que je suis en face d'Elisabeth Lévy, attention.
00:53On se connaît, il faut quand même qu'on balance, on se connaît depuis longtemps.
00:58Elle est à choui, suivant la choui.
01:01Bon, alors sur la politique, on va prendre des auditeurs dans un instant, parce que je sais que ça appelle.
01:08Mais il ne faut pas rester au gouvernement avec ce que dit Florence Portelli, avec Emmanuel Macron.
01:15Alors moi ce qui me frappe, si vous voulez, c'est qu'il faut prendre l'intégralité de son propos.
01:19Elle dit qu'il ne faut pas rester au gouvernement avec les macronistes, mais qu'il ne faut pas non plus négocier avec l'ERN.
01:24Donc si je comprends bien en fait, les LR se condamnent eux-mêmes à être seuls.
01:30Donc tant qu'ils n'auront pas une majorité tout seul, c'est pas la peine d'en discuter parce qu'ils ne seront pas au pouvoir.
01:35Avec cette ligne qui à mon avis est totalement absurde, totalement déconnectée de ce que veulent les électeurs.
01:42Parce qu'effectivement, ils ne sont pas d'accord avec tout.
01:45Ni avec les macronistes, ils sont plutôt d'accord sur l'économie avec les macronistes.
01:49Ils sont plutôt d'accord sur le régalien avec l'ERN.
01:51C'est ça la vérité. Or, pour une majorité de leurs électeurs, aujourd'hui, il y a une priorité, c'est le régalien.
01:57J'en suis sûr. Si vous voulez, on peut me raconter tout le reste.
02:00Les gens ont une conscience que la France est menacée. Ils pensent cela.
02:05Donc, vous pouvez toujours dire que nous, dans notre pureté, nous n'allons jamais discuter avec des gens qui ne sont pas d'accord avec l'intégralité de notre programme.
02:13Moi, je crois que cette affaire d'union des droites, les électeurs la veulent.
02:17Et que si LR persiste, s'entête dans cette ligne complètement pure dans mon avis.
02:23Et ce qu'elle a dit, ils ne sont pas d'accord. Par exemple, sur la réforme des retraites, ils ne sont pas du tout d'accord avec...
02:27Mais je viens de nous répondre.
02:28Oui, oui, mais comment vous pouvez concilier ?
02:30Est-ce qu'ils n'ont pas la majorité ?
02:32C'est quelque chose d'important, quand même.
02:34Non, mais Patrick, ils n'ont pas la majorité. D'accord ? Ils n'ont pas la majorité.
02:37Donc, soit vous négociez avec d'autres forces politiques, en faisant des concessions sur certaines choses,
02:43et en renonçant. Moi, je trouve ça accablant qu'on revienne sur la réforme des retraites,
02:46mais à un moment, il va bien falloir bouger. C'est une ligne d'enfermement.
02:51Je pense que cette problématique ne se pose que depuis que Sébastien Lecornu a été nommé à Matignon.
02:57Michel Barnier a appliqué l'article 20 de la Constitution.
02:59C'est le gouvernement qui détermine et conduit la politique de la nation.
03:02Le président de la République était à août. On lui passait un coup de fil de temps en temps.
03:05Même François Bayrou, qui était du même camp majoritaire qu'Emmanuel Macron, ne lui rendait pas compte.
03:12François Bayrou a gouverné seul, en rendant compte légèrement au président de la République.
03:17C'est pour ça, d'ailleurs, que Macron était très pressé qu'il s'en aille,
03:19et qu'il a débarqué tout de suite pour le remplacer.
03:21Lecornu, c'est vraiment la famille présidentielle.
03:23Et c'est là où le problème se pose.
03:24Les LR disent, nous ne pouvons pas rentrer dans un gouvernement dont le Premier ministre est un macroniste.
03:29On peut ensuite faire une coalition, bien sûr.
03:31Là, ils sont confrontés, ils sont au pied du mur.
03:34Qu'est-ce qu'ils font ? Est-ce qu'ils vont vers la logique historique, sociale et politique ?
03:39Ils passent un pacte avec un rassemblement national devenu, je suis désolé, totalement fréquentable,
03:45à part à la marge quelques éléments dont on peut encore dire qu'il est encore marqué par le lopinisme d'origine.
03:49Ou alors, ils font une coalition avec un centre-gauche.
03:52Or, nous savons très bien que l'alliance PS-LR, c'est de ça dont il s'agit.
03:56Elle est scientifiquement incompatible et impossible.
04:00Donc là, qu'est-ce qu'a fait Emmanuel Macron ?
04:01C'est très simple.
04:02Il a voulu torpiller l'accord LR avec le socle commun.
04:05D'abord, il fait nommer, à l'insu de Retailleau, Bruno Le Maire, sachant que ça va provoquer,
04:11en disant bien à Lecornu, tu n'en parles pas.
04:14Et Le Maire est convaincu par le troisième appel.
04:16D'abord, c'est Moulin, ensuite, il y a Lecornu.
04:18C'est Macron qui le convainc de venir.
04:20Tout ça, sachant très bien que ça va exploser.
04:21Deuxième bombe, parce qu'on ne me fasse pas croire que Mme Elisabeth Borne,
04:25qui est gentille mais qui a quand même un peu lunuche,
04:26a découvert...
04:29Non, on reviendra.
04:30Elle n'est pas lunuche chez les socialistes.
04:32On pouvait suspendre les retraites, c'est évidemment visiblement l'Elysée qui a dû passer un coup de fil.
04:37Comme ça, l'alliance avec les LR, elle est bien torpillée,
04:39et on peut ouvrir la porte aux socialistes, avec Luceman et Ford qui, évidemment, vont venir.
04:43On va remplacer 49 députés LR par 68 députés socialistes, le comptier.
04:47Vous vous rendez compte, l'image pour le pays ?
04:49Et avec la porte qui est ouverte à quelqu'un de la société civile,
04:52puisqu'elle le dit très clairement, Elisabeth Borne, dans son interview.
04:55Qu'est-ce que vous en pensez ?
04:56Parce qu'il y a beaucoup d'appels, Elisabeth et Perricot, au 0800 26 300 300.
05:00Tout d'abord, sur la question LR, c'est Kamel d'Avignon qui est avec nous.
05:04Bonjour Kamel.
05:05Bonjour.
05:06Bonjour Kamel.
05:07Bon, qu'en pensez-vous ?
05:08Bonjour à tous.
05:08Oui.
05:10Je ne suis pas d'accord avec Perricot sur ce qu'il a dit,
05:12mais après le reste, on pourra en débattre si vous...
05:14Par contre, voilà, j'attends votre question, alors vous dites...
05:17Oui, alors sur les LR, c'est ça, vous vouliez...
05:20Vous, vous êtes plutôt de sensibilité, justement, LR,
05:24et vous êtes, me semble-t-il, dégoûté, c'est ça, du comportement de la droite ?
05:28Je suis écloré, là, je vais être honnête avec vous.
05:30LR, déjà, a pris une sacrée bave dans les dents, dernièrement,
05:34elle n'arrête pas, en faisant tant de conneries,
05:36parce qu'ils ne sont pas clairs.
05:38C'est LR, là, c'est pas le...
05:40Je vais être honnête avec vous, je vais aller direct,
05:41parce qu'on n'aura pas beaucoup de temps.
05:42Moi, je sais que Sarkozy, il est dans la merde en ce moment,
05:46excusez-moi d'être vulga, il faut parler de la rue,
05:49il est dans la merde et tout,
05:50mais je pense qu'en toute honnêteté,
05:53Sarkozy pourrait remonter la barre,
05:55mais avec toutes les conneries qui font ce qui sont dessous de lui,
05:59les LR ne valent plus rien pour moi.
06:00Pour moi, je fais que ce qui se passe dans le parti des LR.
06:04Ils sont RN, pas RN, on est là, on est...
06:07Eh, les gars, il faut trancher très vite, là.
06:10Il faut trancher très vite, parce que dans deux ans, on y est, là.
06:13Même peut-être avant.
06:15Même peut-être avant.
06:16Non, non, peut-être avant, ça m'étonnerait.
06:18Il a dit plusieurs fois qu'il ne démissionnera pas.
06:20Et ça m'étonnerait.
06:21Aujourd'hui, il est à l'international,
06:23il n'est plus dans son pays, Macron.
06:25Il est en politique là-haut, là.
06:26Le gars, il a oublié qu'il avait les pieds en France, quoi.
06:29Il faut qu'on le fasse redescendre, ce gars-là.
06:31Mais je vous jure qu'il va trouver une solution.
06:33Par contre, maintenant, il faut être clair.
06:36Voilà.
06:36La gauche a gagné.
06:37Même si elle a gagné avec machin, on s'en fout.
06:40On va les laisser mettre là.
06:42On va les laisser se débrouiller entre eux.
06:43Et puis nous, la droite,
06:45il faut qu'elles se réunissent.
06:47La bonne droite, la bonne droite républicaine.
06:49Pas la droite avec...
06:50Ouais, moi, je ne sais pas, moi, si...
06:52Une bonne droite.
06:53Et après, on attend les élections.
06:54Alors, ça va d'où, à où, la droite, Camel, pour vous, justement ?
06:58Pardon ?
06:59Ça va d'où, à où, la droite, aujourd'hui ?
07:02Moi, je vais être honnête avec vous.
07:03C'est une droite chiracienne, Sarkozy.
07:05Voilà.
07:06Une droite sociale sans être trop sociale.
07:09Mais qu'est-ce qu'elle représente ?
07:11Il n'y a rien de faire dans un gang de velours, c'est ça ?
07:12Voilà.
07:13Mais voilà.
07:13Mais en toute honnêteté, aujourd'hui,
07:16la droite d'aujourd'hui, honnêtement,
07:17ils n'arrêtent pas de se mettre des balles dans la jambe.
07:19À longueur de journée.
07:21Et quand j'entends quelqu'un dire,
07:22ouais, la gauche, la 6, 68,
07:24on s'en fout de tout ça.
07:25Maintenant, il faut que la droite se refasse.
07:27Très rapidement.
07:28On a deux ans devant nous.
07:30Ce qui contrait, la perte de temps, elle est là.
07:32Ah oui, c'est moi, je tire moi.
07:33Trois mois, lui.
07:34On a des ministres qui tombent...
07:35Vous savez, la guillotine, je crois que plus personne ne voudrait pas prendre la place du ministre.
07:41C'est terrible, c'est terrible.
07:43Mais merci, merci Kamel, pour votre témoignage.
07:45Comme vous le dites, ça vient évidemment pas que de la rue,
07:48mais du terrain, ce que pensent en fait beaucoup de personnes.
07:51Réaction Elisabeth Lévy-Périco-Legas sur ce que dit Kamel.
07:54Et puis ensuite, on va prendre François qui voudrait voir de la société civile.
07:59Elisabeth.
08:00Non, mais moi, je redis que pour l'instant, je vois ce que...
08:03D'abord, je ne crois pas que le pays soit à gauche.
08:05Je crois que le pays est à droite.
08:07Avec cette ambiguïté, évidemment, que le Rassemblement National,
08:10eux-mêmes, Marine Le Pen, ne se définit pas comme quelqu'un de droite.
08:13Mais enfin, je répète que sur ces questions régaliennes,
08:16sur les questions de souveraineté,
08:18sur les questions d'identité,
08:19c'est plutôt la partie de droite.
08:22Donc, je ne crois pas du tout que ce pays soit à gauche.
08:25La gauche, effectivement, ça ne me paraît pas illogique qu'on tente la gauche
08:29puisque la droite a été infichue de trouver une solution.
08:34Je ne comprends pas pourquoi, à aucun moment,
08:37il n'a été question d'essayer de négocier avec le RN.
08:39Parce que, quand même, on oublie une chose dans cette affaire,
08:44c'est que ce qui s'est passé au cours des...
08:46disons les cinq dernières années,
08:48c'est que le cordon sanitaire semble avoir migré de droite à gauche.
08:52Le parti qui fait peur aujourd'hui,
08:54c'est...
08:56J'allais dire de la Macronie,
09:07et puis à peu près autant qu'ils ne veulent pas du RN.
09:12Donc, la conclusion, elle est simple.
09:13En juillet 2024, le peuple français n'a mandaté personne pour former un gouvernement.
09:18C'est là où on est situé.
09:19Les Français ne font pas envoyer une majorité claire.
09:23C'est...
09:23Péricault vient de résumer la situation.
09:27C'est-à-dire, ce n'est pas de la faute des politiques.
09:29Nous sommes profondément divisés.
09:32Et il n'y a pas aujourd'hui une vision du monde qui s'impose à suffisamment de monde
09:36pour devenir, en quelque sorte, un programme politique.
09:39Finalement, est-ce qu'il faudrait quelqu'un de la société civile ?
09:41François est avec nous.
09:42Bonjour, François.
09:44Oui, bonjour, Patrick.
09:45Bonjour, Charico.
09:45Vous allez tout nous dire.
09:46Bonjour.
09:47Dans un instant, justement, vous allez tout nous dire sur Sud Radio.
09:50Et puis, d'autres auditeurs qui appellent au 0826 300 300.
09:53Est-ce qu'il faut se tourner vers la société civile ?
09:56Est-ce que, finalement, Portelli et Florence Portelli avaient raison
10:00quand elle dit qu'il ne faut pas faire union avec le RN ?
10:03Au contraire, est-ce que vous dites qu'il faudrait faire, à droite, union avec le RN ?
10:07Ou alors, est-ce qu'il faut essayer la gauche, quoi ?
10:09Qu'en pensez-vous ? 0826 300 300.
10:15Le Grand Matin Sud Radio, 7h10, Patrick Roger.
10:20Et puis, les collègues, ce que vous retrouvez chaque jour, chaque midi, midi, 14h, du lundi au jeudi.
10:27Et le vendredi, Dédé Bercoff, toujours sur le pont.
10:30Elisabeth Lévy avec nous, Benjamin Glez dans un instant aussi.
10:33Et c'est François qui est avec nous, de Saint-Germain-en-Laye, au 0826 300 300.
10:39On évoquait la personnalité de la société civile.
10:42Vous, vous y êtes favorable, François, c'est ça ?
10:44Oui, oui, je suis favorable.
10:47Premièrement, parce que, déjà, les gens qui viennent de la société civile,
10:51et moi, je vois idéalement quelqu'un qui est chef d'entreprise,
10:53eux, ils sont habitués à, premièrement, avoir une vision.
10:57Donc, ils ont une stratégie.
10:58Deuxièmement, ils rendent des comptes.
10:59Et ce ne sont pas des gens qui vivent complètement hors sol.
11:02Ils ne sont pas forcément issus d'un même serail,
11:05alors que nos politiques, ils viennent tous de l'ENA.
11:07Et une fois qu'ils sont élus, leur seul but, c'est de faire carrière dans la politique
11:11et de se protéger surtout des élections et de la vote du peuple.
11:14Donc, pour moi, il y a eu d'autres exemples.
11:18Alors, si on peut être d'accord ou pas,
11:20mais il y a Donald Trump qui est issu, pour moi, de la société civile.
11:23Il y a Ravier Millet aussi qui a une carrière tardive.
11:28Oui, oui, non, mais oui, ça fait partie de...
11:30Et vous avez une idée, juste...
11:31Ah, ben, ça a coupé.
11:33Ça a coupé...
11:34Ah non, vous êtes toujours là, François ?
11:36Non.
11:38Ah, non, ben, non, ça a coupé, on avait compris le message.
11:42Non, mais j'allais lui poser la question.
11:43Ah, François, oui.
11:44Mais vous pensez à qui, alors ?
11:47Alors, moi, si j'ai un, alors, là que je suis, c'est Marc Touati qui fait son vidéo.
11:53Voilà, alors, comme ministre de l'économie.
11:54Mais écoutez, il y a juste un truc très simple.
11:57Comment est-ce qu'on peut proposer Bruno Le Maire,
12:00qui a planté la France au niveau sur les dix derniers
12:03et sur la mandature de Emmanuel Macron,
12:08il part en Suisse, il dit deux semaines avant de revenir aux armées,
12:12je ne ferai plus qu'arriver dans la politique.
12:14Et il revient aux armées, ce sont des incompétents notoires,
12:16et il n'y a aucune exemplarité.
12:18Je vais juste finir avec ça.
12:19Quand un pays est divisé, quand un pays souffre,
12:21il faut des gens aussi exemplaires.
12:23Exemple, Nelson Mandela, comme c'était le cas en Afrique du Sud.
12:27Exemple, Général De Gaulle avec le Conseil national de la Résistance.
12:30On ne le passe que par là.
12:31Merci, François.
12:32Vous continuez de nous appeler 0826 300 300 à propos, justement.
12:35Alors, Benjamin Glaze, on en sait un petit peu plus
12:37sur comment ça s'est passé avec Bruno Le Maire, non ?
12:40Bon, en tout cas, on a la version des faits de Bruno Le Maire
12:43à propos de cette bisbille avec Bruno Retailleau.
12:49C'est dans une interview accordée à Brut, le Média en ligne,
12:52que Bruno Le Maire a donné sa version des faits.
12:55Il dit que le Premier ministre l'a appelé dimanche soir
12:58pour lui dire que sa nomination au ministère des Armées
13:00posait un problème au LR.
13:02Sébastien Lecornu qui lui a alors conseillé
13:04de contacter lui-même Bruno Retailleau.
13:06Bruno Le Maire dit qu'il a tout fait pour le joindre.
13:08Il l'a appelé une fois, deux fois.
13:10Il lui a laissé un SMS, mais aucune réponse de sa part.
13:13Il a donc décidé, plutôt surprenant,
13:15d'appeler le standard du ministère de l'Intérieur.
13:17Je regarde sur Google et je trouve le numéro
13:19du ministère de l'Intérieur.
13:20Donc, j'appelle au ministère de l'Intérieur
13:22où il y avait un agent qui était de permanence.
13:24Vous appelez le standard ?
13:25Oui, j'appelais le standard.
13:26Je n'arrivais pas à joindre.
13:27J'appelle sur le porteur, mais on ne répond pas.
13:28J'appelle le standard comme n'importe quel citoyen.
13:30Et là, je tombe au standard sur un garçon très sympathique
13:33qui devait être l'agent de permanence.
13:34Il lui dit bonjour, c'est Bruno Le Maire au téléphone.
13:36Je voudrais parler au ministre de l'Intérieur.
13:38Il lui dit écoutez, monsieur, je ne sais pas qui vous êtes.
13:40On est dimanche 22h, donc ce n'est pas l'heure des blagues.
13:43Et il a raccroché.
13:44Donc voilà, c'est ça l'histoire.
13:46J'ai essayé de calmer le jeu,
13:48de joindre Bruno Retailleau
13:50et je n'y suis pas arrivé.
13:51L'anecdote, si elle est vraie, en tout cas, est assez déroutante.
13:54C'est du grand théâtre quand même.
13:56On voit ce que l'on vit.
13:57Elisabeth Lévy, c'est du grand théâtre.
14:00Bon, d'abord, moi, je commence à manquer de pop-corn et de patience.
14:04J'en ai un peu ras-le-bol pour tout vous dire.
14:06Bon, c'est la petite histoire derrière la moyenne.
14:09Espérons que derrière la petite et la moyenne,
14:12un jour, on va retrouver la grande histoire.
14:15Bon, il pourrait se faire.
14:17Si vous voulez, c'est coulisse.
14:18Franchement, ça en chante les journalistes politiques.
14:21Ça va faire marrer les humoristes.
14:26Non, mais j'aurais eu envie plutôt de...
14:30Si vous voulez, je trouve qu'il se développe,
14:33et sur Bruno Le Maire, qui est devenu le bouc émissaire idéal,
14:37je ne sais pas pourquoi, excusez-moi,
14:38il est autant responsable que les autres.
14:42Est-ce qu'on laisse Mme Borne à l'éducation
14:45et au sophusque de l'éventuel recrutement de Bruno Le Maire ?
14:49Excusez-moi, mais bon,
14:50moi, je suis sidéré de ce qu'on fait à l'éducation, vraiment.
14:54Donc, bon, je trouve qu'il y a quand même une vision,
14:57il ne faut pas non plus avoir une vision caricaturale des politiques,
15:00si vous voulez, par rapport aux chefs d'entreprise,
15:02qui seraient tous géniaux parce qu'ils savent,
15:05et les politiques qui ne penseraient qu'à leur carrière
15:07et qui sortiraient tous de l'ENA.
15:08Et alors, de la société civile,
15:10quelqu'un de la société civile,
15:11tous les politiques ne viennent pas de l'ENA, François,
15:13il nous disait tous viennent de l'ENA, non.
15:15Même si beaucoup ont ce profil, quand même.
15:16Alors, François parlait d'un chef d'entreprise, société civile,
15:20quelqu'un qui sait gérer une entreprise,
15:21il a fait allusion à Marc Toiti, je crois,
15:23mais si on est sur une réorientation plutôt à gauche,
15:26ça ne sera pas un chef d'entreprise,
15:28qui sera, Premier ministre,
15:29ça serait plutôt un syndicaliste.
15:31Suivez mon regard, c'est plutôt de ce côté-là.
15:33Laurent Berger.
15:34Oui, mais ça veut dire quoi, société civile, on dirait que...
15:36C'est un peu une fausse société.
15:38Le syndicalisme, c'est les affaires publiques aussi, si vous voulez.
15:42D'ailleurs, c'est une des voies pour rentrer à l'ENA.
15:45Figurez-vous que vous avez une troisième voie
15:47au concours d'entrée de l'ENA.
15:49Bon, il y a la voie pour les fonctionnaires,
15:50il y a le concours que j'ai passé est raté,
15:53celui qu'on passe quand on est étudiant.
15:55Et puis, vous pouvez postuler dans un troisième concours,
15:58par exemple, quand vous avez été syndicaliste.
16:00Donc, c'est un peu...
16:01Vous savez, société civile, le souvenir, c'est quoi ?
16:04Le professeur Schwarzenberg, 3 jours.
16:06Servant Schreiber, 4 jours.
16:08Le professeur Matéi...
16:09Ça marche aux Etats-Unis.
16:10Qui annonce que tout...
16:12En 2003, le docteur Matéi qui annonce...
16:15En 2003, le docteur Matéi qui annonce qu'il maîtrise la situation chez les vieux.
16:19Et puis, on a Francis Maire qui était ministre de l'économie.
16:22Bon, non, la société civile qui reste dans le civil,
16:25ils feront beaucoup plus de biens à la patrie
16:26que d'aller au gouvernement.
16:28Il faut des politiciens professionnels,
16:29sauf qu'il faut qu'ils soient vertueux,
16:31conscients du bien commun,
16:32et qu'ils acceptent de renoncer à leur mission
16:34quand le peuple ne veut plus de la démocratie basique.
16:36Je pense qu'il y a un cours de rééducation politique à donner à notre élite.
16:40De rééducation, peut-être pourriez-vous employer un autre mot, mon cher Perricot ?
16:43Je parle bien de rééducation nationale.
16:46Le ministère de rééducation nationale,
16:48on prend les hommes politiques, on leur remet les points sur les...
16:50On ne va pas voter non plus pour Perricot, je crois.
16:52Je ne suis pas candidat.
16:54Tant mieux pour vous, Elisabeth,
16:55parce que je ne sais pas quel serait votre sort.
16:56En tout cas, vous continuez de nous appeler 0826-300-300.
17:01Qui est-ce que vous voyez, vous, éventuellement,
17:05pour prendre la suite ?
17:06Vous avez une idée, vous ?
17:07Est-ce qu'il faut...
17:08Non, mais je demande aux auditeurs.
17:09Elisabeth Lévy ?
17:10Elisabeth Lévy à Matignon.
17:11Ça rigolerait.
17:12On rigolerait, moi.
17:14Ou alors, est-ce que vous êtes d'accord
17:16pour que ce soit vraiment quelqu'un de gauche ?
17:180826-300-300, dans la vérité en face...
17:21Il y a des gens très bien à gauche.
17:22Bien sûr.
17:23Pas n'importe quelle gauche.
17:24Désons déjà,
17:25s'il y a un interdit sur les insoumis,
17:28bon...
17:29Marc Toiti, ministre de l'économie,
17:32je ne sais pas,
17:33mais en tout cas, vous allez l'inviter,
17:35évidemment, à un de ces quatre.
17:36Absolument.
17:37On vous retrouve chaque midi,
17:39midi 14h.
17:40La France dans tous ses états.
17:41Et je peux vous dire que le titre se porte bien en ce moment.
17:44Et tout à l'heure, vous allez recevoir...
17:46Vous allez vous interroger sur le président
17:48et les politiques sont-ils devenus fous ?
17:50Oui, on reçoit Étienne Campion,
17:52journaliste à Marianne,
17:53qui a écrit un livre sur le président toxique.
17:54Je ne sais pas si c'était prémonitoire,
17:56mais voilà, on débattra de la toxicité
17:58de notre classe politique en général.
18:00Et puis, à 13h,
18:01très intéressant également.
18:03Marc Trévidic,
18:03qui va nous raconter
18:04ce qu'est l'état de droit,
18:06le vrai état de droit.
18:07Est-ce que la justice est morale ou immorale ?
18:09Est-ce qu'il y a un effondrement
18:11du système judiciaire ou pas ?
18:12Certains disent que c'est encore solide,
18:15d'autres disent que non,
18:16ça ne va pas.
18:16Intéressant d'entendre le magistrat
18:19Marc Trévidic,
18:20évidemment,
18:21c'est un juge
18:21anti-terroriste.
18:23Allez, dans un instant,
18:24la vérité en face continue.
18:26Et puis, on va voir le gagnant
18:27ou la gagnante
18:28pour Bélambra,
18:30bien sûr, évidemment.
18:31et puis, on va voir le gagnant.
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