- il y a 1 heure
Retrouvez Le 18/19 d'Hedwige Chevrillon en replay.
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00:00BFM Business et la Tribune présente le 18-19 d'Edwige Chevrillon.
00:10Notre invité c'est David Bourg-Père, directeur général d'Ello Work.
00:14Bonsoir David Bourg-Père.
00:16Bonsoir Edwige.
00:16Merci d'être là.
00:18Hello Work, on va parler du marché de l'emploi.
00:20Il y a les chiffres de la Dares qui sont tombés tout à l'heure,
00:22qui voient quand même que l'emploi se maintient.
00:25Vous, vous avez aussi vos propres chiffres.
00:26On va rappeler qu'Ello Work, c'est d'abord une entreprise bretonne,
00:31filiale du groupe Telegram, comprenez bien.
00:33On salue le groupe Telegram.
00:37C'est un groupe Milad, c'est très intéressant.
00:39En plus, vous êtes le partenaire officiel maintenant du Stade Rennais,
00:42donc c'est important.
00:43Il y avait Didier Quillot qui sortait de la Ligue de football,
00:46qui vient de sortir, qui lui aussi a changé un peu de casquette.
00:48Et puis, on va quand même aller, parce qu'on ne s'est pas vus depuis longtemps.
00:52On va rappeler qu'il y a un an, il s'est passé un drame épouvantable,
00:55c'est que votre président, c'était en janvier 2024,
00:59il s'est fait écraser à 53 ans.
01:04Comment une entreprise s'en sort quand son président meurt comme ça,
01:09violemment, en plus il y a le procès qui s'est passé.
01:11C'était un chauffard ivre,
01:14avec un peu quelques stupéfiants dans le sang.
01:17Comment on fait pour s'en relever ?
01:19Dans un premier temps, on est confronté à un choc,
01:22tous en tant que personnes, en tant que dirigeants.
01:25Donc, on a cette période-là, un peu d'effroi.
01:28Et puis, ensuite, on relève les manches.
01:31Et puis, on gère à la fois les équipes,
01:33on se gère soi-même.
01:35Et puis, on gère nos actionnaires aussi.
01:38Et puis, on se relève les manches.
01:40Et en bon breton, on est un petit peu têtu.
01:41Donc, on continue d'avancer.
01:42Et donc, c'est reparti.
01:44Et le work, on peut dire que vous êtes numéro 1 français
01:48sur tout ce qui emploie formation maintenant ?
01:49On est le premier acteur français, effectivement.
01:52Nos concurrents sont des acteurs américains.
01:54Mais donc, on est le premier acteur français.
01:55Donc, c'est près de 5 millions de personnes
01:57qui utilisent nos services tous les mois.
01:59Donc, des candidats majoritairement.
02:00Et il y a 50 000 recruteurs également
02:02qui utilisent nos services.
02:03Donc, on est une plateforme de mise en relation.
02:05C'est 8 millions de candidatures
02:06qui sont envoyées chaque mois.
02:07Et c'est également 7 millions de CV
02:09qui sont consultées chaque mois.
02:09Donc, ce sont des très gros volumes.
02:11Et donc, on a une vision relativement claire
02:13du marché de l'emploi en France.
02:14Oui.
02:14Et en plus, ce qui est intéressant, on le verra,
02:16c'est aussi le rôle de l'IA,
02:18l'intelligence artificielle,
02:19parce que ça change énormément votre métier.
02:21Et puis, de l'autre côté,
02:22ça change aussi les petites annonces,
02:24la gestion des annonces.
02:25Comment est-ce que ceux qui recherchent
02:28ou ceux qui recherchent des deux côtés,
02:30on regarde vos petites annonces.
02:33Par rapport aux chiffres de la Dares
02:35qui ont été publiés,
02:36qui montrent quand même que ça se maintient,
02:40en tous les cas,
02:41même si c'est une légère réflexion,
02:42là, sur le deuxième trimestre.
02:43Vous, quels sont vos chiffres ?
02:44Qu'est-ce que vous voyez ?
02:45En fait, les chiffres de la Dares
02:46sont un peu en trompe-l'œil.
02:47Parce qu'en fait, ce qu'on constate,
02:48c'est que certes, il y a une hausse,
02:50mais elle est portée par les CDD.
02:51Dans les faits, les CDI sont en baisse de 6%
02:54sur le trimestre, sur le deuxième trimestre.
02:57Donc, on voit, et les recrutements en CDI,
02:58donc en fait, ce maintien,
03:01cet emploi qui se maintient finalement,
03:03est maintenu par de l'emploi
03:04qui est relativement plus précaire
03:06que ce qu'il n'était auparavant.
03:08Et ça, pour comment on l'explique,
03:10c'est qu'on voit que le taux de démission,
03:11notamment, est en train de chuter.
03:12Là où il était pendant toute la sortie de Covid,
03:17le taux de démission était relativement élevé,
03:18en fait, les salariés étaient relativement confiants
03:21et donc avaient la capacité de se dire
03:23je me projette sur le fait
03:24que je vais dans un nouvel emploi.
03:26Là, la confiance est en train de s'éroder,
03:28donc il reste en poste,
03:30ce qui fait qu'il y a moins de recrutements en face,
03:32puisque la majorité des recrutements
03:33sont des remplacements,
03:34beaucoup plus que des créations de postes.
03:36Donc, en fait, ce que l'on voit là
03:37sur les chiffres de la Dares du deuxième trimestre,
03:39c'est vraiment ça,
03:40c'est-à-dire que ce sont des recrutements en CDD
03:41d'un côté qui augmentent,
03:43des recrutements en CDI qui baissent,
03:45en revanche, de 6%.
03:46Et finalement, nous,
03:47ce que l'on observe sur nos chiffres
03:48du troisième trimestre,
03:49donc c'est 2,5 millions d'offres d'emploi
03:51diffusées sur le trimestre,
03:53de notre côté, on observe une baisse globale
03:55de 8% du volume d'offres d'emploi.
03:57Donc là, vous êtes en 2,5 millions,
04:02sur quelle période exactement ?
04:04Troisième trimestre.
04:04Troisième trimestre.
04:05Au deuxième trimestre, on était à combien ?
04:07Deuxième trimestre, on était un petit peu au-dessus.
04:09Après, il y a des effets de saisonnalité.
04:11Donc c'est pour ça qu'on le compare toujours
04:12au trimestre de l'année précédente.
04:15Donc 2,5 millions, une baisse de 8%
04:17et une baisse qui est plus forte sur les CDI,
04:19puisqu'on est sur une baisse qui est de l'ordre de 12%
04:21sur les CDI.
04:22Une baisse encore plus forte sur l'alternance,
04:24puisqu'on est sur une chute,
04:25à 19% de baisse par rapport à l'année dernière.
04:28Et en revanche, une augmentation.
04:2919% ?
04:30Mais est-ce que c'est dû là au fait qu'il y a moins d'un...
04:34Voilà, il y a la réforme de l'apprentissage,
04:35ça coûte des trop chers,
04:36donc maintenant, on a serré les boulons et...
04:38Oui, c'est direct.
04:39Absolument, c'est à partir du mois de mai.
04:41Donc c'est la première réforme d'avril
04:43et la réforme de juin,
04:44et la 19% de chute.
04:45Donc là, ça c'est l'effet immédiat.
04:48Et sur les CDD, en revanche,
04:50on est sur une augmentation de 18%.
04:51Donc on voit une forme de bascule.
04:53Alors évidemment, ce ne sont pas toujours les mêmes emplois,
04:54mais on voit une forme de bascule de l'emploi
04:56vers quelque chose qui était de plus en plus robuste
04:59sur l'emploi CDI,
05:00vers des emplois qui sont plus précaires en CDI.
05:03L'alternance, moi je trouve que c'est quand même
05:05très très frappant au moment où on parle de budget.
05:07D'accord, certes, ça coûte cher,
05:09mais enfin c'est quand même surtout sur l'emploi des jeunes.
05:11Quels sont les secteurs qui sont les plus impactés ?
05:14Alors on a les secteurs,
05:15on a les secteurs industriels
05:16qui sont notamment beaucoup en souffrance.
05:17On a le secteur du BTP, évidemment.
05:19Et les secteurs qui s'en sortent bien,
05:20c'est les secteurs des services à la personne,
05:22c'est la santé sociale,
05:22et c'est également tous les métiers
05:24de la comptabilité, gestion, finance, etc.
05:26avec de grosses difficultés de recrutement,
05:28notamment du côté des experts comptables.
05:31Et puis rien à voir,
05:32tous les métiers autour des techniciens,
05:34notamment techniciens industriels.
05:36C'est pour ça qu'on fait notamment un focus
05:37sur l'industrie navale
05:38qui a de grosses difficultés de recrutement
05:40avec des bassins d'emploi
05:41sur lesquels en fait finalement
05:42il n'y a plus de compétences
05:42où elles ont toutes été recrutées.
05:44Oui, ça c'est fou.
05:45On va rappeler que vous êtes à Rennes,
05:46enfin vous êtes donc une entreprise bretonne,
05:47donc évidemment l'industrie navale,
05:50c'est l'industrie du coin.
05:52Juste un point avant,
05:54je vais revenir sur les industries de défense
05:55et navale.
05:56La situation se dégrade nettement
05:58dans les bureaux d'études
05:59et dans la R&D,
06:00la recherche et le développement,
06:01moins 36%.
06:03Comment vous l'expliquez ?
06:05On ne l'explique pas vraiment ce chiffre
06:06parce qu'il est vraiment très très important.
06:07Il est vraiment très important.
06:09Donc on ne va pas en faire un lien avec l'IA,
06:11parce que ça me semblerait là très prématuré.
06:14En revanche,
06:14c'est quand même un signal avancé
06:16d'entreprises qui stoppent les investissements,
06:20qui limitent les investissements,
06:21certainement liés à un contexte,
06:23qui est un contexte où nous y sommes là pleinement.
06:26C'est-à-dire qu'en fait,
06:27on ne sait pas où on va.
06:28Et même pour nous en tant qu'entreprise,
06:30c'est-à-dire qu'en fait,
06:30on voit la difficulté qu'il y a à se projeter.
06:33Finalement, tout le monde s'est un petit peu habitué
06:34malgré tout à ce contexte très très changeant
06:37et à ces mouvements de va-et-vient,
06:38donc à continuer d'avancer.
06:40Mais ça crée de l'instabilité,
06:41ça crée de la fragilité
06:42et ça crée de la retenue dans les décisions
06:44et notamment dans les décisions de recrutement.
06:45Alors si on revient,
06:46oui, parce que moi je trouve que moins 36%,
06:51il s'est peut-être passé quelque chose, non ?
06:54Vous avez déjà connu une telle chute ?
06:55Non, pas sur ces métiers-là.
06:57Après, c'est intéressant de le voir dans le temps.
06:59C'est-à-dire qu'en fait,
06:59il peut y avoir des accidents
07:00qui sont des accidents temporaires
07:01et finalement une reprise.
07:02Puis il faut remettre ces chiffres dans ce contexte.
07:04Dans le contexte, c'est-à-dire qu'en fait,
07:052024, nous étions encore sur des croissances
07:07en termes de recrutement.
07:08Donc, 25, c'est la première année
07:10où il y a la rupture.
07:10En fait, c'est depuis le premier trimestre 2025,
07:14il y a une baisse des recrutements.
07:15Donc, c'est à remettre en perspective
07:17que 25 est au niveau de 23.
07:21qu'on a observé en 2019.
07:22Est-ce que, juste, une question
07:24que je ne vous ai pas posée
07:25mais qui est importante,
07:26c'est-à-dire que là,
07:26on est sur le troisième trimestre.
07:27Comment est-ce que vous voyez la fin de l'année ?
07:29Parce qu'on sent que là,
07:30tout devient un peu fragile.
07:31Est-ce que vous avez un peu des perspectives
07:34ou c'est difficile pour vous ?
07:35En fait, nous avions un mois de septembre
07:37qui avait des signaux
07:38de quelque chose qui se rapprochait
07:40d'une reprise.
07:41En tout cas, d'une amélioration.
07:44Mais ça, ce sont les chiffres de septembre.
07:46Et ce qui s'est passé
07:46entre le 1er et le 10 octobre
07:47ou entre le 1er et le 8 octobre
07:49va peut-être rebasculer
07:51et rebattre les cartes.
07:53Donc là, il est dans le contexte français
07:56en tout cas compliqué de se projeter.
07:57Malgré tout, on voit que l'emploi est résilient.
08:00L'économie est résiliente finalement
08:01puisqu'on va atteindre une croissance
08:02à quasiment 1%.
08:03Donc, on n'est pas catastrophiste
08:06loin de là.
08:08On redit un mot sur le secteur de défense
08:09parce que ce n'est pas encore le boom.
08:12En même temps, pour vous,
08:13c'était un secteur important.
08:15Alors, en volume,
08:16ça reste des secteurs
08:17qui sont finalement relativement faibles.
08:19Quel est le secteur le plus recruteur
08:21aujourd'hui ?
08:22Les services à la personne.
08:23Les services à la personne.
08:23Les services à la personne.
08:24C'est là où vous avez
08:25à la fois de très gros volumes
08:26et une très forte rotation
08:27de la population.
08:28En revanche, le secteur de la défense
08:30n'était pas très fort en volume.
08:31On voit que c'est un secteur
08:32sur lequel il y a
08:33effectivement des recrutements
08:34qui augmentent.
08:35Il y a plutôt des difficultés
08:36de recrutement.
08:37C'est-à-dire qu'en fait,
08:37on est sur des besoins de compétences
08:39qui sont notamment
08:39et des bassins d'emploi
08:40sur lesquels il est difficile
08:42de trouver des collaborateurs.
08:43Les secteurs qui ont toujours
08:46du mal à recruter,
08:48c'est le BTP ?
08:50On y retourne,
08:51on a un service à la personne.
08:51Et après, derrière,
08:52les secteurs également du BTP,
08:53même si les volumes de recrutement
08:54baissent dans le BTP,
08:56le recrutement reste compliqué.
08:58Et puis, il y a des secteurs industriels.
09:00C'est-à-dire qu'en fait,
09:00on parle de l'industrie en général,
09:01mais en fait,
09:02ce n'est pas l'industrie en général,
09:03ce n'a pas beaucoup de sens.
09:04C'est-à-dire qu'en fait,
09:04il y a des spécialisations
09:05et il y a des secteurs
09:06sur lesquels on a arrêté
09:06de former, notamment
09:07dans certains secteurs industriels,
09:09pendant très longtemps.
09:10Et donc, des entreprises
09:11qui se retrouvent à avoir
09:11des difficultés de recrutement.
09:14Et puis, je l'évoquais tout à l'heure,
09:15les experts comptables,
09:16notamment,
09:16dans les difficultés de recrutement.
09:17Et puis, il y a l'hôtellerie-restauration aussi.
09:20Mais est-ce que c'est lié ?
09:21Parce que du mal à recruter,
09:23deux secteurs où on sait
09:24que le travail est quand même assez dur,
09:26BTP, hôtellerie-restauration,
09:28c'est lié.
09:29Vous faites un lien ?
09:29Bien sûr, les contraintes liées au secteur
09:31engendrent ces difficultés de recrutement.
09:33Et on voit qu'en fonction
09:34de la politique salariale
09:36qui est pratiquée,
09:37la fidélisation des collaborateurs,
09:38on voit que certaines entreprises
09:39ont moins de difficultés à recruter
09:41ou ayant les moyens, en tout cas,
09:43d'être un peu plus généreuses
09:44avec leurs collaborateurs.
09:45Donc, naturellement, oui,
09:46les contraintes associées au secteur
09:48génèrent des difficultés.
09:50Est-ce que l'impact de l'IA,
09:53de l'arrivée de l'IA
09:53dans les entreprises,
09:55est-ce que pour vous,
09:56il y a déjà un impact immédiat,
09:58notamment sur le recrutement de jeunes ?
09:59Il y a une étude qui est sortie
10:02il y a un mois, je crois, à peine,
10:05à Stanford,
10:05qui met en lumière des données
10:06très significatives.
10:07C'est déjà moins de 13% d'emplois
10:09pour les jeunes de 22-25 ans
10:11dans les métiers qui sont exposés
10:13à l'intelligence artificielle.
10:15Est-ce que vous,
10:15vous l'observez ?
10:16Oui, on commence à l'observer,
10:17notamment, effectivement,
10:18sur le recrutement de juniors.
10:19Et tous ces métiers
10:20qui étaient des métiers d'analystes,
10:22des métiers,
10:23je vais prendre un exemple,
10:24mais les métiers d'avocats,
10:25enfin, en tout cas,
10:26tous les postes juniors,
10:27sont mis en difficulté par l'IA.
10:30Et on voit que l'IA, en fait,
10:31s'attaque à des métiers de col blanc
10:32et qu'en revanche, évidemment,
10:34les métiers de col bleu,
10:34elle aura beaucoup de mal
10:35à s'y attaquer
10:35parce que ça n'a rien à voir
10:36avec ce que peut proposer l'IA.
10:37Donc, finalement,
10:38les cols bleus,
10:39ou je ne sais pas comment
10:39les appeler,
10:40cols roses ou autres,
10:41en tout cas,
10:41sont beaucoup plus protégés
10:42de l'impact de l'IA.
10:44Après, il faut quand même se dire
10:45qu'on est dans une phase
10:46où tout le monde est en phase
10:47d'apprentissage.
10:48En fait, la réalité,
10:48ce que ça va donner dans 5 ans,
10:50personne n'en sait rien,
10:51tchat GPT non plus.
10:52Donc, en fait,
10:52on est sur simplement
10:53une phase d'apprentissage,
10:54de fort investissement
10:55sur les infrastructures
10:56et l'impact sur les emplois.
10:58La réalité,
11:05à voir sur les volumes d'emplois,
11:06il est très, très difficile
11:07à modéliser.
11:08Et puis, on voit,
11:09le MIT a sorti une étude
11:10comme quoi 95% des projets
11:12d'IA, pour l'instant,
11:12n'étaient pas pertinents
11:14en termes de productivité
11:15déployés auprès des entreprises.
11:17Donc, on voit bien
11:17qu'on est encore
11:18dans une phase d'apprentissage.
11:19Oui, d'accord.
11:2093% ?
11:2195% des projets,
11:22en fait, n'étaient,
11:24c'est le MIT qui a sorti,
11:2595% des projets
11:27n'avaient pas généré
11:27une productivité supérieure.
11:29Donc, on voit que...
11:30Oui.
11:30On voit que c'est encore
11:31vraiment un peu
11:32les balbutiements,
11:33en tous les cas.
11:34Ça va très, très vite.
11:36Oui.
11:36Ça va vraiment...
11:38Non, mais je veux dire,
11:38ça va très, très vite,
11:39on met beaucoup d'argent,
11:40mais ça va un peu
11:40dans tous les sens, vous voyez.
11:41Il n'y a pas encore
11:42un mainstream.
11:43On est encore
11:44dans cette courbe en J.
11:44Et puis, de toute façon,
11:45mais les bénéfices viendront
11:46avec aucun doute.
11:47Merci.
11:48Oui, c'est évident.
11:49Merci beaucoup, David Borper,
11:50d'avoir été avec nous,
11:51donc, le directeur général
11:53des l'oueurs,
11:54qui est donc avec
11:54le chiffre de l'apprentissage
11:56quand même à relever
11:57qui est quand même inquiétant
11:58pour les jeunes.
11:59Merci beaucoup.
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