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  • il y a 13 heures
Retrouvez l’émission le 19h Eco présentée par Stéphanie Coleau du lundi au jeudi et réécoutez-la en podcast.

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00:00Le 19h écho, Stéphanie Collot.
00:06Soyez les bienvenus dans le 19h écho, 30 minutes de concentré d'actualité économique.
00:11Elle a une de ce jeudi 9 octobre. La balle est dans le camp d'Emmanuel Macron.
00:15Le chef de l'État doit nommer un Premier ministre avant demain soir.
00:18Les spéculations vont bon train sur la personnalité choisie.
00:22Hugo Babé nous dira quel est le profil recherché et quelles sont les personnalités qui tiennent la corde.
00:27C'est une étape majeure. Après deux ans de guerre, Israël et le Hamas sont parvenus à un accord sur un cessez-le-feu à Gaza.
00:34Une victoire diplomatique pour Donald Trump. On ira à Washington dans un instant.
00:39Et puis Legrand a échappé de justesse à un rachat hostile, celui de son concurrent suisse ABB.
00:45Bercy a dû intervenir à deux reprises pour mettre fin à ses veillités.
00:49Une enquête BFM Business que nous racontera Mathieu Pechberti.
00:52Le compte à rebours est lancé. Emmanuel Macron va nommer un Premier ministre avant demain soir.
01:01Ce sera le quatrième en un an seulement.
01:04Et ce sera d'ailleurs la dernière chance sans doute avant une dissolution.
01:07Alors Hugo Babé, quel est le profil du prochain Premier ministre qui espère au moins tenir le temps d'un budget ?
01:13Déjà Stéphanie, avant tout il faut un Premier ministre qui accepte de l'être.
01:17qui accepte cette charge où beaucoup ont échoué. Laurent Berger ou Sébastien Lecornu semblent ainsi écarter.
01:23Mais il faut aussi répondre à de nombreux critères.
01:26Déjà ceux énoncés hier soir par Sébastien Lecornu lui-même.
01:29Le prochain Premier ministre ne devra pas avoir d'ambition présidentielle pour 2027.
01:35Un conseiller ministériel nous précise, il ne devra même pas être relié à une poursuite électorale.
01:41Comprenez ni un candidat officiel, ni une personnalité affiliée catégoriquement à un parti politique.
01:46Il devra également être consensuel, pouvoir s'adresser à la droite et à la gauche.
01:52Être ouvert aux compromis pour éviter la censure.
01:54Et être surtout techniquement compétent sur les sujets qui cristallisent les tensions, la fiscalité, les retraites.
02:02En plus de tout ça, un interlocuteur du Président nous dit que le prochain Premier ministre
02:06devra être à la fois un proche d'Emmanuel Macron, mais aussi, je cite,
02:11avoir la bride la moins courte possible avec le Président pour pouvoir le contredire,
02:17le faire changer d'avis, voire même le faire reculer sur certains sujets.
02:20Hugo, quels sont les noms qui sortent du lot et qui répondent à ces critères ?
02:25Il y en a deux.
02:26Déjà Bernard Cazeneuve, l'ancien Premier ministre de François Hollande,
02:29et ensuite Jean-Louis Borloo, l'ancien ministre de l'écologie de Nicolas Sarkozy.
02:33Deux profils d'expérience.
02:35Les deux ont plus de 30 ans de vie politique.
02:37Ils ont été longtemps députés, connaissent par cœur le Parlement
02:40et sont considérés comme des hommes d'État par la majorité de la classe politique.
02:45Bernard Cazeneuve, à gauche, pourrait satisfaire les socialistes, les écologistes
02:49et le Bloc central ne serait pas opposé à sa nomination.
02:52Quant à Jean-Louis Borloo, il représente le centre droit,
02:55un courant capable de négocier sur sa gauche et sur sa droite.
02:59Bruno Retailleau, ce matin, le patron des Républicains, pourrait même le soutenir.
03:05Jean-Louis n'est pas ni de gauche.
03:09Ni macroniste.
03:11Dernièrement, il n'était pas en tout cas.
03:13Et il est disruptif, mais c'est pas moi qui nomme.
03:17Plutôt ce matin, le président également des sénateurs socialistes
03:21a aussi salué le pari possible Jean-Louis Borloo,
03:25même s'il préférerait, comme les socialistes, un Premier ministre de gauche.
03:29Est-ce que ces noms plus consensuels seront entendus par l'Élysée ?
03:32Réponse dans maintenant 24 heures.
03:34Réponse avant demain soir, on suivra ça avec vous, Hugo Babé.
03:36Merci beaucoup.
03:37Parmi les dossiers prioritaires sur le bureau du prochain Premier ministre,
03:41il y a la réforme des retraites.
03:42Sa suspension est réclamée de toutes parts,
03:44notamment par la CFDT.
03:46Pour sa secrétaire générale, ça permettrait de remettre
03:48le débat de la retraite à point sur la table.
03:51Marie-Lise Léon était l'invité de leur closier ce matin.
03:54Mon ambition, c'est de dire, en 2027, dans le débat sur la présidentielle,
04:00la CFDT, elle veut un retour du débat autour de la question de la retraite à la carte.
04:06La retraite par points qui a été engagée en 2019, stoppée en 2020.
04:11C'était un bon système.
04:11C'est un système où il n'y a pas besoin d'âge légal.
04:14Donc en fait, l'idée, elle est de dire, à un moment,
04:17on prévoit des âges de possibilité de départ à la retraite
04:21et les personnes choisissent,
04:24elles ont la main sur l'âge auquel elles veulent partir
04:27et du montant de la pension.
04:29C'était pas très populaire à l'époque d'Edouard Philippe.
04:31Philippe, c'est bien pour ça qu'il avait renoncé.
04:33Oui, mais c'est profondément juste, en fait.
04:35Beaucoup moins d'engouement.
04:37En revanche, du côté du MEDEF,
04:38Patrick Martin s'oppose toujours à toute suspension
04:41de la réforme des retraites.
04:44Je rappelle 70 milliards d'euros de déficit cette année.
04:49Le taux d'emprunt le plus élevé de l'Union européenne.
04:52Le niveau de prélèvement obligatoire le plus élevé au monde.
04:54Nous sommes très réticents à ce que cette réforme soit suspendue,
04:59a fortiori abrogée, parce que les chiffres parlent d'eux-mêmes.
05:03Autre dossier urgent, le budget 2026,
05:06il doit être présenté au plus tard lundi prochain.
05:09D'ici là, Roland Lescure tient à rassurer nos partenaires européens.
05:12Il s'est rendu à Luxembourg aujourd'hui pour l'Eurogroupe
05:15et le ministre démissionnaire de l'économie assure que,
05:19malgré la crise politique, la France aura bien un budget
05:22et tiendra ses engagements européens.
05:29Nous allons nous assurer de mettre en place un budget
05:32afin que la France dispose d'un budget en 2026.
05:35C'est mon devoir, ma responsabilité.
05:38Nous allons avoir un budget qui sera conforme aux engagements pris par la France
05:41vis-à-vis de ses partenaires européens,
05:44à la fois pour la trajectoire et pour l'objectif.
05:46Nous allons avoir un déficit budgétaire inférieur à 3% d'ici 2029.
05:51Cela a été rappelé par mes prédécesseurs,
05:53cela a également été dit régulièrement par le président
05:56lors de tous les sommets européens.
06:02Une bonne nouvelle sur le front de l'emploi.
06:04Les embauches s'accélèrent au deuxième trimestre, selon la Dares.
06:08Un peu plus de 6,5 millions de contrats de travail ont été signés,
06:12soit une hausse de 1% par rapport au trimestre précédent,
06:15plus 2% sur un an.
06:17Mais ce sont surtout les CDD qui ont le vent en poupe.
06:19Alexandre Apagé.
06:20Les employeurs accélèrent surtout sur les contrats à durée déterminée,
06:25format plus souple en période d'incertitude.
06:28Ils sont en augmentation d'un 1,5% alors que les embauches en CDI,
06:31elles, continuent de décélérer à moins 0,8% après moins 1,3% au premier trimestre.
06:39C'est le cadre général posé par la Dares.
06:41Le marché évolue très différemment en fonction des secteurs d'activité.
06:45Les embauches continuent en effet de baisser dans le secteur de la construction.
06:48Elles poursuivent en revanche leur croissance dans l'industrie
06:51et accélèrent franchement dans le tertiaire et l'hébergement-restauration.
06:55Enfin, les employeurs font moins appel à l'intérim.
06:57Le nombre d'embauches dans ce secteur se situe en dessous du niveau atteint il y a un an.
07:02Malgré le contexte politique incertain,
07:04le marché de l'emploi continue donc sa dynamique positive.
07:08Mais l'attentisme pourrait bien gagner du terrain au dernier trimestre,
07:11selon le baromètre Manpower Group.
07:1329% des employeurs prévoient de recruter au quatrième trimestre.
07:17Ils étaient 31% sur la même période l'année dernière.
07:22Deux députés veulent revoir la régulation des prix de l'électricité.
07:26Une mission d'information critique le mécanisme mis en place par le gouvernement.
07:30Il y a deux ans maintenant, le rapport conclut
07:32que les consommateurs sont encore trop exposés à la volatilité des prix du marché
07:37et recommandent de renforcer la régulation par l'État.
07:41Mathieu Pechberti et Simon Thelenbaum.
07:43Le gouvernement doit revoir sa copie sur les prix de l'électricité.
07:47Une nouvelle régulation décidée après la crise énergétique doit s'appliquer au 1er janvier prochain.
07:52Son principe est de laisser EDF fixer ses prix de vente de l'électricité tout en les plafonnant.
07:56Le rapport des deux députés Modem et LFI pointe du doigt un système trop complexe
08:01qui repose encore trop sur les prix de marché.
08:03La facture n'est pas assez protégée de leur volatilité
08:06et même si elle bénéficie d'un amortisseur qui redistribue aux consommateurs les super profits d'EDF
08:11en cas d'envolée des prix, ce mécanisme s'applique un an après et s'avère illisible.
08:16Les députés recommandent de le supprimer et préfèrent une régulation beaucoup plus stricte.
08:20Ils proposent de fixer à l'avance les prix de l'électricité sur longue période.
08:25Un prix régulé du parc nucléaire calé un peu au-dessus de ses coûts de production
08:29pour donner de la visibilité aux consommateurs.
08:32Ils permettraient aussi d'assurer à EDF une marge suffisante
08:34pour entretenir les centrales et investir dans de nouveaux réacteurs.
08:38Dans l'actualité internationale, après deux ans de guerre,
08:41c'est une étape majeure qui est franchie.
08:43Israël et le Hamas sont parvenus à un accord sur un cessez-le-feu à Gaza
08:47et une libération d'otages.
08:49Tout n'est pas réglé, mais Donald Trump peut savourer une victoire diplomatique à Washington.
08:55On retrouve notre correspondant Antoine Ellard.
08:59Oui, absolument. Une victoire diplomatique majeure, même pour le président américain.
09:02Une victoire de sa méthode.
09:04C'est vrai qu'il a mis tout son poids dans la balance.
09:06D'abord pour convaincre les pays arabes, ce qui lui a permis d'isoler le Hamas.
09:09Ensuite, pour forcer Benyamin Netanyahou à accepter ce plan de paix.
09:13Trump est probablement le seul au monde à pouvoir tordre le bras,
09:15ainsi au Premier ministre israélien.
09:17Cette méthode a donc fonctionné, en tout cas pour le moment,
09:20parce qu'il reste encore du travail.
09:21Il faut rappeler que le plan de paix de Donald Trump comporte 20 points.
09:24Et à ce stade, Israël et le Hamas n'ont validé que les cinq premiers.
09:27Donc les discussions vont continuer et elles s'annoncent passablement compliquées,
09:31notamment autour de la question du désarmement du Hamas
09:34ou encore du retrait des troupes israéliennes de la bande de Gaza.
09:38Des sujets éminemment épineux.
09:40Mais Donald Trump veut y croire.
09:41Il dit que les États-Unis vont continuer de s'impliquer
09:43pour obtenir une paix durable.
09:45en attendant la possible libération des otages ce lundi.
09:50Et bien Trump veut la savourer.
09:52Et c'est pour cette raison qu'il va se rendre dans la région.
09:54D'abord l'Égypte, puis ensuite l'Israël.
09:56Lui qui se rêve en grand faiseur de paix,
09:58tient absolument à être sur la photo de ce moment historique.
10:02Antoine Olar à Washington, 19h12 sur BFM Business.
10:05C'est l'heure de la chronique internationale de Mathieu Jolivet.
10:07Et avec cette première phase d'un plan de paix entre Israël et le Hamas,
10:11Donald Trump a réussi ce que personne n'avait réussi à faire.
10:15Il s'englorifie et se présente comme un président de la paix.
10:18Mais Mathieu Jolivet, sa méthode interroge.
10:21Est-ce qu'elle rend le monde plus stable ou plus brutal ?
10:24Oui, peut-on imposer la paix par la force ?
10:27En tout cas, Donald Trump, lui, il y croit dur comme fer.
10:30Il l'a martelé pendant toute la campagne pour sa réélection.
10:33Écoutez-le, il s'adressait à ses partisans.
10:35C'était en Caroline du Nord en 2004.
10:37Voilà, Donald Trump, lui, il veut faire du business, pas la guerre.
11:01Donald Trump, il ne dialogue pas, il deal, il ne négocie pas, il l'impose.
11:06À la tribune de l'ONU, en septembre dernier, il s'est félicité d'avoir ainsi réglé sept conflits en seulement six mois.
11:12Des résultats à nuancer ?
11:13Oui, prenez par exemple l'accord entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan.
11:17Alors c'est vrai, à travers une diplomatie bulldozère,
11:20Donald Trump a mis fin à 35 ans de conflit.
11:23Cet accord, il l'a mis en scène.
11:25En août dernier, à la Maison Blanche, sur l'estrade,
11:27vous aviez Ilham Aliyev, le président de l'Azerbaïdjan,
11:31qui ne tarit pas d'éloge sur le président américain.
11:33Écoutez-le.
11:35Je tiens à remercier le président Trump pour son attachement à l'Azerbaïdjan,
11:42pour sa vision.
11:46En quelques mois, il a réussi à mettre fin au conflit en Asie, en Afrique,
11:53et maintenant dans le Caucase du Sud.
11:57Alors au cœur du deal, c'est un corridor qui est hautement stratégique,
12:01qui relie Bakou à Kars, en Turquie, en traversant le sud de l'Arménie,
12:05un tronçon-clé qu'on appelle le couloir de Zangézour.
12:08Il a été rebaptisé, tenez-vous bien,
12:11la Trump Road for International Peace and Prosperity.
12:15Et donc sur cette route de la paix,
12:17vous trouvez un pipeline, une route et une ligne ferroviaire
12:20qui sont confiées en partie à la gestion et l'exploitation
12:23de compagnies américaines et turques.
12:25Et derrière cette Trump Road,
12:27c'est aussi tout un renforcement de l'influence américaine
12:30dans cette zone stratégique du Caucase.
12:33De nombreux analystes estiment que les Arméniens
12:35en ressortent affaibli, et politiquement et territorialement.
12:39Et Donald Trump, il a aussi mis en scène la paix entre Kigali et Kinshasa.
12:43Exactement.
12:43Même décor à Washington, même chorégraphie diplomatique.
12:47Devant les caméras, en juin dernier,
12:49Donald Trump réunit les dirigeants congolais et rwandais
12:51pour signer ce nouvel accord de paix.
12:53L'intérêt américain, c'est de sécuriser l'accès aux minerais critiques,
12:57cobalt, lithium, qui sont essentiels à l'industrie technologique
13:01et militaire américaine, et dont regorgent les sous-sols de la région.
13:04Mais sur place, les ONG dénoncent une paix de façade.
13:08Le mouvement rebelle M23 n'était pas à Washington, il est encore très actif,
13:13et les combats et des massacres perdurent encore dans l'Est du Congo.
13:16Et en Ukraine, Donald Trump se heurte à un mur.
13:19Oui, puisque imposer la paix par la force, c'est pas vraiment une méthode efficace
13:22quand votre interlocuteur s'appelle Vladimir Poutine.
13:25En Ukraine, aussi, Donald Trump a imposé des deals à Zelensky,
13:29c'est-à-dire un accès privilégié à ces terres rares,
13:32contre l'aide militaire américaine.
13:34Mais, on l'a bien vu, entre humiliation et glorification de Zelensky,
13:38les volte-face de Donald Trump ont totalement médusé la communauté internationale.
13:42Et tous ces exemples le montrent,
13:44Mathieu, Donald Trump négocie en direct aux antipodes de la méthode onusienne.
13:49Exactement.
13:49Et en septembre dernier, à la tribune de l'ONU,
13:51Donald Trump a lâché ses coups.
13:53Pour lui, la paix selon l'ONU, c'est la guerre sans fin.
13:56Il fustige le multilatéralisme qu'il juge lent, inefficace, bureaucratique,
14:01un mépris assumé qui va jusqu'à couper les vivres de l'institution.
14:05Résultat, on a l'ONU qui est asphyxiée financièrement.
14:08Et Tom Fletcher, qui est un coordinateur humanitaire de l'ONU,
14:10il alerte, faute d'aide américaine, c'est beaucoup de personnes,
14:14il parle de millions, qui pourraient mourir.
14:16Cette paix par la force, c'est aussi un vieux réflexe américain.
14:20Elle était au cœur de la doctrine de Ronald Reagan.
14:23À une nuance près, Reagan, en pleine guerre froide,
14:26il prenait l'équilibre par la puissance,
14:29tout en assumant le jeu du multilatéralisme
14:31et la défense de l'ordre international.
14:34Trump, lui, il impose une sorte de pax americana.
14:37Il se pose en acteur, voire en auteur,
14:41d'un monde qui se fragmente et qui se brutalise.
14:44Ce n'est pas vraiment la même chose.
14:45Merci beaucoup, Mathieu Jolivet.
14:46Votre chronique à retrouver tous les soirs dans le 19h écho.
14:49Il est 19h17, c'est l'heure des marchés.
14:53Avec Antoine Larigauderie,
14:54le CAC termine en petite baisse ce soir.
14:56Oui, légère baisse, c'était une séance très calme.
15:02Moins 0,23%, 8041 points pour l'indice vedette de la Bourse de Paris.
15:06En fait, on est revenu sur pas mal de valeurs
15:08qui étaient touchées par l'instabilité politique ces derniers jours,
15:12qui sont bien remontées.
15:12Tout ce qui est BTP, contracting, les concessions.
15:15On avait Olia qui a repris 1,6% à 29,01.
15:18Bouygues, plus 1,85 à 38,44.
15:21Et Engie, plus 1,9% à 18,88.
15:23La plus forte hausse, elle était pour Danone,
15:25plus 4,7% à 75,90 euros,
15:28avec des commentaires très positifs de JP Morgan
15:31sur les perspectives de croissance.
15:34En revanche, à la baisse, Michelin,
15:35qui a perdu 3,8% à 29,68 euros.
15:38On a le secteur du luxe qui s'est retourné aussi.
15:40Alors, sans doute dans le sillage de la très forte baisse de Ferrari,
15:43le constructeur de voitures de sport,
15:45qui a déçu par ses prévisions,
15:47et c'est pas très souvent.
15:49Donc, du coup, forte baisse à deux chiffres.
15:50On est aux alentours de moins 14% en clôture.
15:54Et LVMH dans le sillage a perdu 2,8% à 559,20 euros.
15:58Ou encore Hermès, moins 2,7% de 1097.
16:01Le CAC, donc, moins 0,23 à 8 041.
16:04Calme aussi sur les marchés de taux,
16:05avec un OAT 10 ans français qui est à 3,53%.
16:08Et on est également dans le rouge.
16:10À Wall Street, moins 0,58% pour le Dow Jones.
16:13Du côté du Nasdaq, on évolue également en territoire négatif,
16:17moins 0,45%.
16:19On en vient à cette enquête BFM Business.
16:21Le groupe Legrand, 21e capitalisation française,
16:25a été approché à trois reprises en vue d'un rachat ces derniers mois.
16:29Mathieu Pechberti, c'est le rival suisse de Legrand,
16:32le groupe ABB, qui a mené l'offensive pendant six mois.
16:35Oui, exactement. ABB a lancé son offensive par une simple approche
16:39qui était à l'époque amicale en décembre 2024.
16:42Le directeur général d'ABB appelle celui de Legrand, Benoît Cocard,
16:45pour lui proposer de discuter d'un rapprochement.
16:48Ce dernier refuse, mais ABB revient à la charge trois mois plus tard,
16:52fin mars, avec une nouvelle approche.
16:54Elle l'a encore refusée une deuxième fois.
16:57Et c'est alors que les choses se corsent.
16:59ABB devient plus agressif et formule une intention,
17:02en tout cas plus formelle, au conseil d'administration de Legrand,
17:05qui rejette à l'unanimité, nous explique une source proche du groupe,
17:08les propositions de discussion.
17:10Et le gouvernement intervient.
17:12Et effectivement, le gouvernement intervient à ce moment-là.
17:14On est fin mars, début avril.
17:16Legrand alerte les autorités françaises,
17:19ministre de l'économie et administration.
17:21Et le ministre de l'économie, Eric Lombard,
17:23intervient, appelle le directeur général d'ABB
17:26pour le prévenir que s'il fait une offre de rachat,
17:29le gouvernement interviendra.
17:31Et qu'en fin juin, de nouvelles rumeurs
17:33remontent aux oreilles des dirigeants de Legrand.
17:36Ça provoque un petit peu d'émoi.
17:37Et le gouvernement est obligé d'intervenir une seconde fois.
17:39Un nouveau coup de fil d'Eric Lombard à la direction d'ABB
17:42qui lui assure cette fois qu'il a abandonné son projet de rachat de Legrand.
17:46Une enquête à retrouver sur notre site bfmbusiness.com.
17:50Le danois Novo Nordisk rachète une biotech américaine
17:54pour 4,7 milliards de dollars.
17:56Akerothérapeutics développe un traitement contre la mâche,
18:00une forme de maladie du foie gras,
18:02pathologique qui concerne 250 millions de personnes dans le monde
18:04mais dont le nombre devrait doubler d'ici 5 ans.
18:08Depuis ce jeudi, la Chine restreint encore un peu plus
18:12ses exportations de terres rares.
18:14Matières premières indispensables à bon nombre de filières économiques.
18:17Pour Pékin, c'est le moyen de peser un peu plus sur des industries stratégiques
18:22comme la défense ou les semi-conducteurs,
18:25les Américains et les Européens étant largement dépendants
18:28de ces métaux chinois pour leurs activités.
18:31Erwan Morris.
18:33Voilà un puissant levier de pression géopolitique
18:36entre les mains de la Chine.
18:37Les terres rares.
18:38Le pays détient plus du tiers des réserves mondiales
18:40et domine très largement l'extraction et le raffinage.
18:43Des métaux rares critiques, tirés des profondeurs des sols et capitaux
18:47pour tout un tas de secteurs.
18:49Le numérique, l'énergie, la production automobile ou encore l'armement.
18:52A ce sujet, justement, toute demande d'exportation
18:55vers des clients militaires étrangers est désormais systématiquement refusée.
18:59Un moyen pour Pékin de préserver ses intérêts stratégiques.
19:02Dorénavant, les contrôles sont aussi renforcés
19:04sur les technologies liées à ces matériaux.
19:06En d'autres termes, la Chine rend plus difficile
19:08d'accès aux puissances étrangères, les appareils d'assemblage ou de maintenance
19:11et va donc beaucoup plus loin qu'avec ces mesures du mois d'avril.
19:14A l'époque, un système de licence avait été instauré
19:17pour certaines exportations de terres rares.
19:19Cela avait déjà pénalisé plusieurs filières à l'échelle mondiale.
19:22Face à cette montée en tension, l'Union européenne se dit préoccupée
19:25et appelle la Chine à se conduire comme un partenaire fiable
19:28en garantissant l'accès aux matières premières critiques.
19:31C'est une grande première pour Ferrari.
19:33La marque a dévoilé les contours de sa toute première voiture électrique
19:37prévue pour l'année prochaine.
19:39Ferrari se lance enfin dans l'aventure électrique des années
19:42après Porsche ou Lamborghini.
19:44Mais ses débuts dans le domaine restent très prudents.
19:46Justine Vassaigne.
19:48Pour le moment, la voiture est sobrement baptisée l'Electrica
19:52et reste voilée à Maranello.
19:54Son siège historique, Ferrari a tout de même donné des détails
19:57sur l'architecture de son premier modèle 100% électrique.
20:00Un coupé 4 places, plus de 1000 chevaux, une autonomie de 530 km.
20:05Son prix, autour de 500 000 euros, avec une attention particulière portée au son,
20:11selon Ernesto Lassalandra, responsable de la R&D.
20:16Nous avons placé des capteurs de haute précision dans le moteur
20:19pour pouvoir entendre les vibrations.
20:21Cela pour deux raisons.
20:22Cela permet au conducteur d'avoir un retour d'information
20:24et cela améliore la sensation de performance dynamique.
20:28Continuer à faire vibrer ses clients, mais avec une voiture électrique,
20:32cela ne sera pas simple.
20:34Les récents déboires de Porsche, qui a décidé de faire marche arrière
20:37sur sa stratégie électrique, n'ont sans doute pas échappé
20:39à Belenetto Vigna, le directeur général de Ferrari.
20:43Je peux vous dire que ces dernières années,
20:47nous avons parlé avec plusieurs clients
20:48et certains nous ont dit qu'ils n'achèteront pas l'Electrica.
20:52D'autres personnes, au contraire, n'achèteront une Ferrari
20:54que si et seulement si elle est électrique.
20:57Ferrari décide donc d'appuyer sur la pédale de frein.
21:03Le constructeur prévoyait jusqu'aujourd'hui de réaliser 40%
21:06de ses ventes en électrique en 2030.
21:08Finalement, ce ne sera que 20%.
21:10Une présentation de cette Ferrari électrique
21:16éclipsée par les prévisions annoncées aujourd'hui
21:18également par la marque.
21:20Le constructeur vise un chiffre d'affaires de 9 milliards d'euros
21:23pour 2030 en hausse par rapport à ses précédentes prévisions
21:27mais moins ambitieux qu'attendus par le marché.
21:29Conséquence, le titre a dégringolé de 14% à la bourse de Milan.
21:35Du changement à la tête de Sodexo,
21:37la direction générale est confiée à Thierry Delaporte
21:40passée par Capgemini et Wipro.
21:42La fille du fondateur Sophie Bellon garde, elle, la présidence.
21:45Malgré une rationalisation post-Covid,
21:47le groupe de restauration a abaissé ses prévisions financières
21:50pour cette année.
21:51Hélène Cornet.
21:53Sodexo adopte donc une gouvernance dissociée
21:56afin de redynamiser les troupes.
21:58Notre ambition commune sera d'accélérer la croissance,
22:01d'améliorer la marge opérationnelle
22:03et de renforcer nos parts de marché,
22:05détaille le groupe.
22:07Malgré les changements opérés par Sophie Bellon,
22:09c'est-à-dire réduction des coûts
22:11et scission de Ploxy,
22:12les titres restaurants,
22:13Sodexo n'arrive pas à relancer la machine
22:16avec des prévisions en bas de la fourchette
22:18et un titre négocié à la baisse.
22:20Il y a la faiblesse du marché américain
22:22qui pèse sur les résultats,
22:24mais aussi les cantines qui ne font plus vraiment recette.
22:27Le secteur de la restauration collective
22:29doit jongler entre les demandes des salariés et des étudiants
22:32qui souhaitent des produits de plus en plus qualitatifs
22:34et la hausse des coûts des matières premières et des salaires.
22:38Le groupe doit surtout sa croissance,
22:39finalement,
22:40à sa branche événementielle,
22:41événementielle Sodexo Live
22:43qui surfe sur le succès de son opération
22:45avec les JO l'an dernier.
22:48Le clic du jour avec ce soir,
22:49cet article consacré à l'absentéisme
22:51qui coûte 17 milliards d'euros par an à la Sécu,
22:54mais surtout 100 milliards d'euros à l'ensemble de l'économie.
22:57Une perte de 3% du PIB.
22:59Ce sont les coûts cachés,
23:00ce qui découle de ces absences au travail.
23:03Les détails de cet article de Marine Cardo
23:05sur le site bfmbusiness.com.
23:07Et puis, à la une de la tribune,
23:09c'est le bilan amer de la 5G.
23:12Demain, à l'agenda,
23:14S&P actualise la note de l'Italie et du Royaume-Uni.
23:18Et puis, sur l'antenne de BFM Business,
23:197h45,
23:20Laure Closier reçoit Sarah Roussel,
23:22la directrice générale d'Harvel France.
23:25Tout de suite, c'était Kenko,
23:27présenté par François Sorel.
23:28Très bonne soirée sur BFM Business.
23:3219h éco sur BFM Business.

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24:08
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