Passer au playerPasser au contenu principal
  • il y a 2 jours
Ce mercredi 24 septembre, Antoine Larigaudrie a reçu Laurent Grassin, directeur des médias chez Boursorama, et Olivier Lechevalier, directeur général Defthedge, dans l'émission Tout pour investir sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.

Catégorie

📺
TV
Transcription
00:00Tout pour investir, le déchiffrage.
00:05Et sur cet Auguste Plateau, je reçois Olivier Lechevalier de Deft Edge.
00:09Bonjour.
00:10Merci d'être là en direct ce matin.
00:12Bonjour Laurent Gassin, bonsoir Ama.
00:15Tiens, je vais commencer par un truc totalement brûle pour pas,
00:20mais qui est très intéressant.
00:21On s'est gargarisé, mais gargarisé pendant des mois sur
00:25le miracle économique argentin.
00:27Ça marche, les coups de tronçonneuse, c'est génial.
00:31Moi, à l'époque, je disais, oui, le ministre de l'économie,
00:33il s'appelle Effet de base, c'est assez simple, on casse tout.
00:36Surtout, on part dans quelque chose de très compliqué,
00:39plutôt plus facile de faire mieux.
00:40Bon, tout ça, on est en train d'en revenir, visiblement,
00:44et assez lourdement.
00:45On a Ravier Amilei qui s'est pris une défaite assez cuisante
00:48lors des municipales.
00:50Ça commence à mal se passer sur le terrain,
00:52avec des images toujours impressionnantes,
00:54d'émeutes de mécontentement et d'un peuple argentin
00:57qui a l'air de très, très mal digérer la cure actuelle,
01:01enfin la purge actuelle, il n'y a pas d'autre mot.
01:03Laurent Grassin, est-ce qu'on arrive au bout du miracle, là ?
01:07Déjà, est-ce qu'il y a eu un miracle ?
01:08Parce que vous l'avez très bien dit, Antoine,
01:10c'est-à-dire qu'on en parlait dans le couloir
01:12avant de rentrer sur le plateau, c'est très dur d'avoir...
01:14On a d'un côté les fans de milliers qui expliquent
01:16qu'il faudrait affoiratiser tout en Europe de la même façon,
01:19et puis d'autres qui nous expliquent
01:20que c'est en gros presque un proto-nazi.
01:22Et donc, c'est compliqué d'avoir une espèce d'analyse objective
01:24de ce qu'il a fait, vous l'avez dit,
01:26il y avait un mouvement quand même de nettoyage des comptes publics
01:29qui était un peu nécessaire.
01:30La situation de l'Argentine, elle est fragile depuis maintenant
01:32des années, des décennies même.
01:35Et donc, il a plutôt réussi sur le front de l'inflation,
01:37on est revenu de 200 à à peu près 30-35% je crois aujourd'hui,
01:42ce qui reste quand même un chiffre important.
01:45Mais ce combat-là est peut-être en passe de gagner.
01:47Après, forcément, une cure d'austérité aussi violente,
01:50elle a forcément des répercussions.
01:52Économique, politique, c'est-à-dire que là,
01:54il y a des élections qui arrivent le 26 octobre
01:55et le premier scrutin qui a eu lieu
01:59montrait plutôt une forte défiance.
02:01Donc, est-ce qu'il pourra aller au-delà désormais
02:04de cette première phase
02:07et amorcer une deuxième phase
02:08qui était plutôt après avoir justement tout dégagé,
02:10celle de la reconstruction ?
02:12On voit que les États-Unis,
02:13même si Trump explique qu'il n'a pas besoin d'aide
02:15parce que c'est une formidable réussite,
02:16c'est incroyable,
02:17et que Besant était quand même prêt
02:19à ce que les États-Unis aident l'Argentine.
02:20Oui, clairement, aujourd'hui,
02:23pour l'Argentine, le plus compliqué commence
02:25et voir s'il va avoir les coups des franges
02:28pour pouvoir le faire.
02:30C'est assez curieux, Olivier Le Chevalier,
02:31ce phénomène qui touche l'Argentine
02:33depuis des décennies et des décennies,
02:35ça a toujours été un laboratoire,
02:36finalement, de politique économique
02:38totalement pas orthodoxe,
02:41comme on pourrait dire,
02:43en termes monétaires.
02:44Et au final, on se rend compte
02:47que les résultats sont très, très hasardeux.
02:51Est-ce que vous êtes de cet avis ?
02:52Alors, tout à fait, oui,
02:53parce que du coup, je regardais en chiffres.
02:54C'est le troisième PIB,
02:56derrière quand même le Brésil, le Mexique.
02:59C'est un géant agricole,
03:00maïs, soja.
03:02Il fait partie quand même du triangle du lithium,
03:05avec la Bolivie, le Chili.
03:08Donc, premier aussi sur le cuivre,
03:10l'argent, l'or, en fait, tout ça.
03:12On se dit que, techniquement, sur le papier,
03:14ça vaut de l'or.
03:15Il y a des atouts.
03:15Il y a des atouts.
03:17Et donc, du coup, ça devrait bien fonctionner.
03:19Mais en même temps,
03:20c'est deux hyperinflations,
03:21c'est 23 programmes au FMI,
03:23c'est 9 défauts de paiement.
03:25Donc, c'est vrai que c'est relativement compliqué,
03:27comme vous le disiez aussi.
03:28C'était l'inflation qui est montée
03:30à des niveaux pas possibles.
03:31Après, je regardais sur les chiffres,
03:32on était redescendu à 1,5 % d'inflation en 2024
03:36parce qu'il a fait les coupes.
03:37Et puis là, effectivement,
03:38entre le côté politique, social,
03:41qui dérape,
03:42parce que je pense qu'il y a été aussi
03:43de manière trop forte et trop frontale,
03:46parce que du coup,
03:46il y a la pauvreté aussi
03:47qui est passée de 40 à 52 %,
03:49donc il en a laissé aussi pour rentrer.
03:51Et donc, du coup,
03:52sa politique fait aussi peur aux investisseurs.
03:54Donc, c'est pour ça que les investisseurs,
03:55là, se sont retirés début septembre.
03:58Et donc, ils ont vendu du pesos.
04:00Voilà, on l'a vendu sur le marché.
04:01Donc, lui, il s'est dit,
04:01bon, pour éviter qu'il se dévalue encore plus,
04:03il a dû mettre la main à la poche,
04:05consommer 1 milliard
04:06pour racheter son propre pesos,
04:09pour éviter qu'en fait,
04:10que sa devise soit encore plus affaiblie.
04:13Ce qui est là, ce qui est intéressant,
04:14c'est qu'en plus, il déplace le débat,
04:16parce que comme il est un peu
04:16dans la même mouvance
04:18que son meilleur ami,
04:21du coup, il va demander de l'aide.
04:23Et du coup, là,
04:23on va plutôt dans un soutien politique.
04:25Mais quand même,
04:26ce qui a eu un effet positif,
04:27c'est que Trump tout de suite a réagi.
04:28Ça a bien refermé le peso.
04:30Exactement.
04:31Et détendu aussi la partie sur l'étau,
04:34parce que du coup,
04:34il devait aussi se repositionner.
04:38Donc, au moins, il a le soutien,
04:40mais il n'a pas de soutien institutionnel.
04:41Je ne sais pas comment,
04:42pour le moment,
04:43ça va se traduire dans la durée.
04:46Mais en tout cas,
04:47être dans la difficulté
04:48et remettre la main à la poche
04:49pour aller chercher 1 milliard
04:50pour soutenir sa devise,
04:52ce n'est pas rien.
04:53Donc, en tout cas,
04:54on est dans quelque chose de difficile.
04:56Mais, en tout cas,
04:58il y a toujours cet avantage
04:59sur les matières premières,
05:01sur les relations
05:01où ils sont présents.
05:04Il faut regarder ces élections
05:07de mi-mandat.
05:08Absolument, on va suivre ça.
05:09Donc, si on veut être investisseur,
05:11il est urgent d'attente, je pense.
05:13Absolument.
05:13Alors, vous parliez de matières premières.
05:14On va parler des matières premières agricoles.
05:16Tiens.
05:18Automne, compliqué.
05:19Il y a des baisses assez marquées
05:21sur un certain nombre d'actifs.
05:23Le blé, notamment.
05:24Oui, le blé, le café aussi.
05:26J'ai l'impression
05:26qu'il y a pas mal de corrections là-dessus.
05:30Qu'est-ce qui se passe
05:31du point de vue de l'investisseur
05:32qui est positionné là-dessus ?
05:34Ça, c'est intéressant.
05:35C'est quelque chose
05:36que j'ai souvent l'occasion de dire.
05:37C'est que, souvent,
05:40on va investir
05:40sur les matières premières agricoles
05:42quand on en parle dans la presse
05:44et quand on est plutôt à un top.
05:46Donc, moi, je trouve
05:47ce mouvement intéressant.
05:48Et je pense que c'est le moment
05:49de s'y intéresser.
05:50Je ne dis pas qu'il faut rentrer tout de suite.
05:51Mais c'est plutôt sur des bas de cycle
05:52quand on dit que les prix
05:53commencent à rebaisser, effectivement,
05:55sur un certain nombre
05:55de matières premières agricoles
05:56parce que, finalement,
05:57ça va mieux sur le blé.
05:58Je crois qu'il y avait des récoltes
05:59qui se sont plutôt bien déroulées.
06:01Je crois qu'il y a le blé russe
06:02qui revient aussi sur le marché.
06:04Sur le café,
06:05je crois que c'est un peu plus compliqué.
06:07Peut-être Olivier pourra confirmer
06:08parce que ça allait plutôt mieux au Brésil.
06:09Puis, finalement, je comprends
06:11qu'on s'était peut-être
06:12un petit peu enflammés.
06:13Toujours est-il que,
06:14quand on est investisseur,
06:15que ce soit les matières premières
06:16agricoles ou industrielles,
06:17on les suit au long cours.
06:19Et c'est plutôt ces phases-là
06:20qui sont intéressantes.
06:22De baisse ou ça baisse
06:23ou ça redescend.
06:24Souvenez-vous, le cacao,
06:25fin de l'année dernière,
06:26on était là,
06:26attention, tout va exploser,
06:28vous allez payer beaucoup plus cher.
06:29C'est certainement pas là
06:30où on se dit,
06:30tiens, c'est intéressant,
06:31je vais y rentrer.
06:32C'est dans ces marchés-là.
06:33Donc, on regarde cette phase de baisse,
06:34on voit si elle se confirme.
06:36Et puis, à ce moment-là,
06:37il y a toujours moyen d'investir
06:38via, on l'a dit,
06:39là, ce sera des ETC
06:41sur les commodities,
06:43sur les matières premières.
06:44Mais en gros,
06:44c'est le même principe
06:45qu'un fonds indiciel.
06:46Oui, mais il est question
06:47de se hedger aussi
06:48parce qu'on reste
06:49dans un contexte général
06:51où l'inflation
06:51reste relativement forte
06:53et où, justement,
06:54les ajustements
06:55sur les prix
06:55des matières premières,
06:57notamment agricoles,
06:58peuvent nous aider,
06:58Olivier Le Chauvin.
06:59Exactement.
06:59Juste pour compléter,
07:00c'est vrai que le cacao,
07:02on n'est pas assez de 10 000,
07:02on est environ à 7 000.
07:04Après, ce sont des corrections
07:05parce que, du coup,
07:05il y a toujours,
07:07malheureusement,
07:08les maladies,
07:08l'anigna qui reviennent
07:10et c'est ça,
07:10ces pressions
07:11qui vont faire un peu varier
07:12un peu le prix.
07:13Donc là, on va dire
07:13qu'on redescend un peu
07:14en termes de tarification.
07:16Le sucre,
07:17il a baissé aussi.
07:19Le café a fait
07:22la même chose.
07:23Et puis après,
07:23quand vous parliez
07:24des céréales,
07:25effectivement,
07:25on a confronté
07:26au marché russe,
07:27à l'Ukraine,
07:28à l'offre d'abondance
07:29et les bonnes récoltes.
07:30Et là, effectivement,
07:31on est revenu sur des prix
07:32qui sont entre 190 et 200 euros
07:34la tonne,
07:35alors qu'on était monté
07:36jusqu'à 300
07:37après la hausse en Ukraine.
07:40Donc là, en tout cas,
07:41il y a l'abondance,
07:42il y a l'offre
07:42et du coup,
07:43les prix sont relativement bas.
07:44Donc on est vraiment
07:44sur des niveaux
07:45qui reviennent assez bas.
07:47Donc voilà.
07:48Et du coup,
07:49il ne faut pas oublier
07:49que ces matières premières
07:51sont aussi corrélées.
07:52Donc là,
07:52un instant un peu technique.
07:54Mais parce qu'ils sont liés
07:56aux engrais, forcément,
07:57pour avancer.
07:58Oui, il est craqué
07:59à partir de gaz.
08:00Donc quand vous avez
08:01le prix du gaz
08:01qui va remonter,
08:02les engrais vont remonter
08:03et les prix quand même
08:04des céréales vont suivre.
08:05Assez curieux
08:06parce qu'on reste aussi
08:07dans un contexte
08:08où la hype,
08:11le contexte du moment
08:13veut que le dérèglement climatique
08:15va avoir un impact massif.
08:18et de long terme,
08:20malgré tout,
08:20il y a quelques phases
08:21sur lesquelles
08:22il faut être attentif.
08:23Et c'est peut-être ça
08:24l'important.
08:24Oui, c'est aussi
08:25toute la différence
08:26entre tendance de long terme
08:27et comportement à court terme.
08:29C'est-à-dire qu'on peut se dire
08:30que oui,
08:30on pense que...
08:32Et encore une fois,
08:33là, je vais prendre plutôt
08:34l'exemple
08:35des matières premières industrielles.
08:38On parlait du lithium.
08:39Le lithium,
08:39il y avait des pages
08:41et des pages
08:42qui vous expliquaient
08:42que le lithium,
08:43structurellement,
08:43allait exploser,
08:44qu'il y en a insuffisance
08:45de la demande,
08:46que c'était terrible
08:46et puis on s'est prouvé
08:47avec de la surcapacité.
08:49Au contraire,
08:49il y a eu du stockage
08:50de tous les bords
08:51et le cours s'est effondré.
08:52Donc, je pense qu'il faut
08:53vraiment,
08:54et notamment du point de vue
08:55de l'investisseur particulier,
08:56parce que c'est des marchés
08:57qui sont techniques,
08:58c'est pas effectivement...
08:59Donc, il faut être
09:00super pragmatique,
09:02plutôt, encore une fois,
09:03se dire que tout ça
09:04est assez cyclique,
09:05malgré tout,
09:06qu'il y a des mouvements
09:08de corrélation,
09:08comme le disait Olivier,
09:09et toujours guetter
09:12et plutôt,
09:13on va l'arrêter
09:13sur ces phases de repli,
09:14exactement,
09:15et se dire,
09:15tiens,
09:16si je veux un petit peu
09:17ajouter de matières premières
09:18agricoles,
09:19c'est peut-être le moment
09:19où le faire,
09:20parce que le cours
09:21est plutôt sur un cycle
09:21descendant,
09:23une période
09:24qui est plutôt intéressante.
09:26Alors, vous parliez justement
09:27de la corrélation
09:28avec les engrais,
09:29le gaz,
09:30ça nous amène
09:31aux matières premières
09:32énergétiques.
09:33Alors,
09:34sur le pétrole,
09:36c'est assez étonnant.
09:37Je vois des tas
09:37de communiqués
09:38de pays producteurs
09:39qui disent,
09:40oui, on va continuer
09:41à augmenter tranquillement
09:42notre production,
09:43voilà,
09:43Arabie Saoudite,
09:44aucun problème,
09:46on va ouvrir les vannes
09:46tranquillement.
09:47Les cours ne font rien,
09:49ça fait des semaines
09:50et des semaines
09:50qu'on est tantés.
09:51Oui, voilà,
09:52on est tantés sur 67,
09:5368 dollars,
09:54on ne fait plus rien,
09:55comment ça se fait ?
09:57Alors,
09:57je n'aurais pas la prétention
09:58d'avoir l'explication,
10:01non,
10:01mais ce qui est intéressant,
10:02c'est de dire,
10:03donc,
10:03on a vu,
10:04effectivement,
10:04les prévisions de l'OCDE,
10:06il y a eu légèrement,
10:07on a remonté un peu
10:08les prévisions de croissance
10:08pour cette année,
10:09elles sont restées similaires
10:10pour l'année prochaine,
10:112026,
10:12ce serait 2,9%,
10:13mais c'est vrai
10:15qu'à très court terme,
10:16ce qu'on constate,
10:16c'est qu'on est plutôt
10:17en train de rouvrir
10:18les robinets.
10:19Je pense qu'Olivier
10:20va en parler,
10:20il y a la position du Brésil
10:21qui est intéressante
10:22où BP nous disait
10:23avant l'été
10:24qu'ils avaient trouvé
10:25une découverte majeure
10:26des 25 dernières années,
10:28on voit aussi
10:29que Lula a,
10:30on peut le dire,
10:31complètement changé d'avis
10:32sur sa position
10:36vis-à-vis des énergies fossiles,
10:37il a dit,
10:38on a besoin du pétrole
10:39pour se développer,
10:40il soutient des projets
10:41notamment dans le bassin
10:42amazonien avec Petrobras,
10:44donc ça veut dire
10:45peut-être du pétrole
10:45qui va revenir,
10:46donc beaucoup de pétrole
10:47qui revient,
10:47et pour autant,
10:48c'est vrai que ça ne baisse pas plus,
10:49alors on pourrait se dire
10:49qu'en face,
10:50il y a quand même des motifs
10:50toujours d'inquiétude,
10:51le Moyen-Orient
10:52n'est pas complètement stabilisé,
10:54on voit qu'on avait
10:55très bien digéré
10:56aussi l'émergence iranienne,
10:59peut-être aussi
10:59que finalement
11:01cela montre
11:01quelque part
11:02que notre économie
11:03s'est un peu
11:05malgré tout
11:05décorrélée
11:06des énergies fossiles
11:07aujourd'hui,
11:07ce qui tire les marchés,
11:09c'est la tech,
11:10c'est des sociétés,
11:11là où avant
11:12on avait du chevron,
11:13on avait des poids lourds
11:14du pétrole,
11:15la place d'énergie fossile
11:17dans ce qu'on regarde,
11:18dans l'économie cotée
11:19notamment,
11:19elle a reculé,
11:20c'est peut-être ça aussi
11:21finalement la traduction
11:22de ce qui se passe aujourd'hui.
11:22Et donc on arrive
11:23à une situation
11:24d'équilibre parfait
11:25où les cours
11:25arrangent tout le monde
11:26finalement.
11:27En fait,
11:28je pense que
11:29je suis tout à fait d'accord
11:30avec tout le constat
11:31mais c'est vrai
11:31que là on est obligé
11:32de trouver un équilibre
11:33pour le producteur
11:34parce qu'en fait
11:36on dit
11:37oui,
11:37Trump a dit
11:38je veux tirer
11:38le prix du barret
11:39jusqu'à 50,
11:4050 dollars.
11:41Bon,
11:41quand vous faites ça,
11:42ceux qui produisent
11:43onshore,
11:44offshore,
11:44etc.,
11:45ce ne sont pas les mêmes prix.
11:46Exactement.
11:46Un certain minimum,
11:48vous devez être à 60,
11:4967 dollars.
11:50Donc j'ai l'impression
11:50que là ça croise un peu
11:51le prix de la production
11:53en disant
11:53je peux faire travailler
11:54mes plateformes
11:55et je peux laisser.
11:56Mais après du coup
11:57avec 500 000,
11:59400 000 barils supplémentaires
12:01qui ont été découverts
12:01par le Brésil
12:02là récemment,
12:04ça fait un nouveau
12:05pays producteur
12:06de masse
12:07et donc forcément
12:08c'est sûr que ça ne va pas
12:08tirer les cours
12:09vers le haut.
12:10Mais c'est vrai
12:10qu'on ne récupère pas
12:11la baisse forcément.
12:14Peut-être qu'il y a
12:14des taxes chez nous
12:15en France
12:15où il y en a trop
12:16et du tout ça
12:17a pas pu savoir.
12:19Bon allez,
12:20il nous reste une minute
12:21je voulais quand même
12:22avoir votre avis
12:24sur,
12:24on se pose la question
12:25depuis hier,
12:25Félix Baron nous avait fait
12:26un topo dessus,
12:28on n'a pas eu le temps
12:28de trop en parler.
12:30On a là aussi
12:31un calme plat
12:32du côté du VIX,
12:33de l'indicateur de volatilité
12:34principal de Wall Street.
12:36Est-ce que ce n'est pas
12:37un faux calme
12:38qui est de nature
12:38à inquiéter
12:40on va dire
12:41ou à crisper
12:41un petit peu les investisseurs ?
12:42Déjà il y a deux semaines
12:43vous vouliez une crise
12:44Antoine,
12:45je sens que vous voulez
12:46une crise sur les marchés.
12:47Et on a l'impression
12:48que c'est un faux calme
12:49parce qu'il y a
12:50de la volatilité
12:51intraday
12:52sur énormément de titres,
12:54il y a des interrogations
12:55sur les valorisations
12:56et on voit
12:56les indicateurs
12:57de volatilité fondamentaux
12:59eux
12:59qui n'en font pas
13:01qui n'en font pas
13:02montre.
13:03Donc ça a quelque chose
13:04de curieux quand même.
13:06Après,
13:07ce qu'on pourrait se dire
13:08peut-être,
13:08première explication
13:09c'est que la hard data
13:10pour le moment
13:11en tout cas les données
13:11disponibles sur la situation
13:12économique
13:13notamment aux Etats-Unis
13:15puisque c'est celle
13:15qu'on regarde,
13:16alors certes
13:17on a déjà largement
13:18débattu des chiffres
13:19de l'emploi,
13:20de la croissance,
13:20etc.
13:21Mais pour le moment
13:21il n'y a pas de signe
13:23avant-coureur
13:24particulièrement inquiétant
13:26sur la situation américaine.
13:27Donc déjà là-dessus
13:29pour le moment
13:29je pense que c'est ce qui fait
13:30que les gens
13:30ne sont pas trop inquiets.
13:31Après,
13:31on pourrait se demander
13:32effectivement de se dire
13:33alors que là aussi
13:34on a débattu
13:35pendant des semaines
13:36sur la valorisation
13:37de Nvidia
13:37ah c'est trop cher
13:38attention mon Dieu
13:39attention
13:39et puis finalement
13:40on est revenu
13:41un peu près au même niveau
13:41et puis ils ont emmené Oracle
13:43et tout dans le sillage.
13:45il y a effectivement
13:46on peut se dire
13:47c'est quand même dingue
13:47que tout le monde
13:48soit très tranquille
13:48avec des niveaux de valorisation
13:49qui il y a 5-6 mois
13:50nous posaient énormément
13:51de questions.
13:52C'est ça,
13:52c'est clairement ça
13:53effectivement.
13:54Laurent Lechevalier.
13:55Du coup,
13:55moi sur la partie VIX
13:57oui c'est vrai que
13:57je la regarde tous les jours
13:59mais dans l'intraday
13:59aussi avec quelques mouvements
14:01on passe un 16,
14:02un 17,
14:03un montant par des 100.
14:04Un petit peu de fibrillation.
14:05Voilà,
14:05il y a quelque chose.
14:06Mais du coup
14:06c'est vrai que c'est lié au S&P
14:08à toute cette mécanique
14:09et sur ses valeurs technologiques
14:12et donc du coup
14:13pour moi
14:14technologie derrière
14:15ça fait parler du cuivre
14:16ça fait parler de la réglementation
14:17ça fait parler de pas mal de choses
14:19et donc on voit bien
14:20que là
14:21il peut y avoir des réactions
14:22qui peuvent être assez
14:23je dirais
14:25franches sur les marchés
14:26ou qui peuvent être
14:27décevantes assez rapidement
14:28et du coup
14:29je pense ça
14:29qu'il est un peu
14:30aussi sur la défensive.
14:32Je ne dis pas
14:32qu'il va
14:33mais quand il dépasse les 20
14:34on tend vers les 30
14:36c'est vrai que là
14:37ça veut dire
14:37qu'il y a de la volatilité
14:38et qu'il y a une inquiétude
14:39sur un élément du S&P.
14:41Je suis quand même hyper surpris
14:42que pareil
14:43le débat sur la rentabilité
14:45d'investissement dans l'IA
14:45on n'en parle plus du tout
14:48c'est fini
14:49on est passé à autre chose
14:50il y a quand même
14:52c'est là où on voit quand même
14:53que la bourse
14:53on essaie de l'analyser
14:54avec sérieux
14:54mais on se dit quand même
14:55on ne peut pas avoir
14:57eu ce genre d'interrogation
14:58à voir quand même
14:59de temps en temps
15:00des études qui montrent
15:01que oui
15:01il y aura une première vague
15:02qui va arriver
15:03mais que le plus gros
15:04est encore un petit peu hypothétique
15:06comme quand on commence
15:08un chemin de croissance
15:09comme ça
15:09évidemment
15:10une forme de vertige
15:11voilà et puis
15:12c'est vrai que
15:13moi je m'attendrais
15:14à avoir un petit peu plus
15:15de volatilité
15:15merci Laurent Grassin
15:17Boursorama
15:18Olivier Le Chevalier
15:19de Deftech
15:20merci d'avoir été avec nous
15:21c'était encore une fois
15:21super intéressant
15:22merci d'avoir regardé cette vidéo
15:23merci d'avoir regardé cette vidéo

Recommandations