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  • il y a 2 heures
Ce vendredi 3 octobre, Florian Roger, head of CIO office chez BNP Paribas, et Axel Botte, directeur de la stratégie marchés chez Ostrum AM, se sont penchés sur le comportement des marchés qui ne cessent de multiplier les records à l'image de Wall Street et du CAC40, le marché de l'emploi aux États-Unis qui est difficile à lire, et l'accord entre Pfizer et le gouvernement américain sur le prix de certains médicaments, dans l'émission BFM Bourse présentée par Guillaume Sommerer. BFM Bourse est à voir ou écouter du lundi au vendredi sur BFM Business.

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Transcription
00:00BFM Bourse, le club de la bourse.
00:03Nos experts du club ce soir, ils viennent de nous rejoindre.
00:06Florian Roger pour BNP Paribas, directeur de l'investissement.
00:10Bonsoir Florian.
00:11Bonsoir à tous.
00:11Bienvenue et Axel Botte, bonsoir Axel.
00:13Bonsoir.
00:14Directeur de la stratégie de marché d'Ostrom Asset Management.
00:16On est ravis de vous retrouver l'un et l'autre.
00:19On peut démarrer là-dessus.
00:21Jusqu'où ira l'escalator à la hausse sur les marchés ?
00:23Quoi qu'il se passe, ça monte.
00:26On a un shutdown, on est au troisième jour, ça monte.
00:28L'emploi américain envoie des signaux de ralentissement, ça monte.
00:32Mais même quand l'économie montre des signes de résilience, ça tient.
00:35Aujourd'hui Wall Street est sur son 31ème record.
00:37Le S&P depuis le début de l'année, 31ème record.
00:40Le CAC est lui au-delà des 8000.
00:42Qui appuiera sur le bouton rouge ?
00:44Vous savez qui emballe l'escalator pour l'arrêter Florian ?
00:47Déjà ce qui l'a enclenché l'escalator, très clairement, c'est la réunion de Jackson Hole.
00:50Quand la Fed avait dit je considère l'inflation qui vient des tarifs comme temporaire,
00:54je vais baisser mes taux.
00:55En une phrase, je vais baisser les taux réels.
00:57Quand la Fed dit je vais baisser les taux réels,
00:59elle met les marchés en configuration de bulle.
01:01Donc on est exactement là-dedans.
01:03Et en configuration de bulle, le meilleur style d'investissement,
01:06c'est ce qu'on appelle le style momentum.
01:08C'est-à-dire c'est la dynamique en cours.
01:10Et aujourd'hui quand on regarde les différentes dynamiques,
01:12celle qui conduit le plus les marchés, c'est la dynamique bénéficiaire.
01:16Et donc c'est les entreprises qui ont le plus de révisions bénéficiaires positives
01:20aujourd'hui qui sont devant.
01:22Donc on est dans ce style momentum qui continue.
01:24Donc effectivement ça continue un peu de lui-même.
01:27Et l'autre facteur, c'est que quand vous dites on va compresser les taux réels,
01:31ça aide les entreprises endettées.
01:33On avait vu Intel, on a vu Kering.
01:35Voilà, donc finalement on a différents pans de la cote
01:38qui profitent de cette impulsion qui vient de Jackson Hole.
01:41Qui peut appuyer sur le bouton rouge maintenant ?
01:44Potentiellement, si on a une croissance des salaires qui est trop forte aux Etats-Unis,
01:49le wording, l'inflation est temporaire, ne tient plus.
01:51Et à ce moment-là, toutes les anticipations de la Fed risquent d'être révisées à la hausse.
01:56Et ça, ça peut quand même arrêter la musique.
01:57Mais pour l'instant, on est dans un style momentum.
02:00Il y a de la liquidité ingétée par les banques centrales, on pourra en reparler.
02:03Et ça aide en fait cette dynamique de marché.
02:05Pour vous, on est dans une bulle, ça y est ?
02:07Ou si ça continue de monter, alors on entrerait dans une bulle ?
02:10Si on regarde les métriques de valorisation, on est limite.
02:13Mais on n'est pas dans une bulle caractérisée.
02:15Parce qu'on a pour l'instant des révisions de bénéfices à la hausse.
02:19Donc en fait, on n'a pas d'expansion très forte des multiples,
02:22même si les multiples sont quand même importants.
02:24En revanche, on est en configuration de bulle.
02:26Parce que quand vous avez une compression des taux réels
02:27et une croissance qui est quand même assez forte,
02:29ça vous met en configuration de bulle.
02:30Axel, on a coutume de dire sur les marchés,
02:32les indices montent par l'escalier, descendent par l'ascenseur.
02:34On n'en est pas là, ça semble vouloir tenir et continuer de monter.
02:37Mais même question, est-ce qu'on est en bulle ?
02:39Est-ce que l'escalator doit s'arrêter de monter à vos yeux ou pas ?
02:43C'est difficile à dire.
02:45On est déjà un peu surpris de l'ampleur de la hausse.
02:48Et c'est vrai que la première phase de baisse du dollar
02:53avait pu être un petit peu bénéfique
02:57en termes de publication de résultats sur le T2.
02:59On verra les publications sur le T3.
03:01Mais il y avait un élément de stabilisation micro
03:03via le dollar aux États-Unis
03:04qui a pu permettre déjà que l'été se fasse bien.
03:09puis il vient Jackson Hole et ça en rajoute une couche.
03:13Je dirais que là, clairement, la Fed se met dans une situation peut-être d'excès,
03:20d'assouplissement monétaire potentiel.
03:25En tout cas, elle assume le fait que les taux réels vont effectivement beaucoup baisser.
03:29Donc ça alimente encore la croissance monétaire et celle des marchés.
03:35On va avoir un premier juge de paix, un premier quart four avec les résultats du T3.
03:40Est-ce que véritablement le ralentissement inexorable des bénéfices des leaders de la cote
03:47finalement est aussi marqué que ce qu'on prétend ?
03:52Ou est-ce que ça continue finalement ?
03:54Et est-ce que le reste de la cote qu'on voit au travers du rebond des small caps
03:58est vraiment assis sur une amélioration bénéficiaire ?
04:02Ça, c'est peut-être la question la plus difficile.
04:04Moi, je pense que, effectivement, dans cette phase-là,
04:06ce qui m'interpelle, c'est plutôt, effectivement, le rebond des small caps
04:11depuis un gros mois, en gros, depuis le milieu du mois d'août.
04:16Moi, Jackson Hole, encore une fois, a joué un rôle là-dedans.
04:19Mais cette marché qui prend un peu d'ampleur...
04:24C'est ça, la hausse qui se diffuse.
04:26La hausse se diffuse.
04:27On voit les retardataires monter au troisième trimestre,
04:29qui vient juste de se finir en troisième trimestre.
04:31Qui a le plus progressé à la Bourse de Paris ?
04:33Atos.
04:34Là, on est dans le retardataire du retardataire, quand même.
04:36On a Kering, bien sûr.
04:39Aujourd'hui, Eden Raid, alors une séance ne fait pas une tendance,
04:41mais Eden Raid, aujourd'hui, signe la plus forte hausse.
04:44Quand on voit ces valeurs en retard se mettre à signer les meilleures performances,
04:48c'est qu'on vient chercher des idées au fond de la bassine
04:50et donc qu'on n'en a plus vraiment des idées pour justifier la hausse.
04:53C'est comme ça que vous, vous le voyez ?
04:55Ou au contraire, vous vous réjouissez peut-être en vous disant
04:57que le marché se rééquilibre,
04:58ce qui n'est jamais malsain de le voir se rééquilibrer également ?
05:00Il se rééquilibre uniquement par la hausse des valeurs
05:05qui étaient vraiment délaissées
05:06et sur lesquelles on n'a pas forcément la même visibilité
05:11que ce qui a pu tirer le marché à la hausse jusqu'à présent.
05:15Effectivement, après, il y a quelques années,
05:19au sortir du Covid, on parlait de reprise en cas
05:22avec des secteurs qui étaient vraiment à l'inverse.
05:27Là, on voit bien qu'économiquement,
05:29l'IA est une thématique majeure.
05:32On l'a vu, on le voit dans beaucoup d'investissements.
05:34C'est une dynamique aussi très consanguine,
05:36très caractéristique aussi d'une dynamique de bulle
05:39qui attire tous les capitaux.
05:42Pour le reste, l'emploi est un peu sans équivoque aujourd'hui,
05:45même si on n'a pas eu les chiffres d'emploi du mois de septembre.
05:48Il y a quand même des zones de fragilité
05:50qui sont peut-être même plus nombreuses
05:52dans l'économie américaine
05:53que la première lecture.
05:56On va avoir du PIB qui est largement distordu
05:57par la thématique de l'IA.
06:00Et donc, ce rattrapage-là,
06:02il faut vraiment qu'il soit confirmé
06:03pour éviter qu'on ait derrière un bear market cyclique,
06:06tout simplement lié à la conjoncture sous-jacente.
06:09Est-ce qu'on pourrait imaginer que le marché
06:11qui parie sur l'IA
06:13et qui parie toujours sur d'autres baisses de taux
06:15à venir de la Fed,
06:17sur les baisses de taux de la Fed,
06:18soit déçu ?
06:19Est-ce qu'on peut l'imaginer ?
06:20C'est vrai que le marché de l'emploi ralentit.
06:22Alors aujourd'hui, le rapport sur l'emploi
06:23devait être publié.
06:24Il n'a pas été publié à cause du shutdown.
06:25Et le BLS nous dit
06:26que la publication est reportée à vendredi prochain,
06:28le 10 octobre,
06:29en espérant que d'ici là,
06:31le shutdown soit terminé.
06:32Enfin bon, la prochaine échéance,
06:33donc la prochaine date fixée,
06:36l'enquête ADP a été publiée cette semaine.
06:38Elle confirme le ralentissement du marché de l'emploi.
06:41Est-ce que forcément,
06:42si les créations de postes sont moins nombreuses,
06:44forcément la Fed se dira
06:45« je dois baisser mes taux ».
06:46Est-ce que forcément ou pas,
06:47dans la mesure où même si on a moins de créations de postes,
06:49le taux de chômage pourrait lui rester stable ?
06:51Parce que la politique migratoire de Donald Trump
06:53fait qu'il y a moins de main-d'oeuvre disponible.
06:54Et donc, même si moins de créations de postes,
06:56le taux de chômage ne se dégraderait pas.
06:58Du coup, la Fed peut être moins pressée
06:59de baisser ses taux.
07:00Est-ce que de ce point de vue-là,
07:01il n'y a pas un risque pour le marché d'être déçu ?
07:04Florian ?
07:05Sur les dernières données de l'emploi,
07:07c'est quand même effectivement pas très bon.
07:08On l'a vu sur...
07:09Oui, mais si le taux de chômage tient,
07:10est-ce que c'est un problème ?
07:11Oui, mais enfin, nous ce qu'on se dit,
07:12c'est à court terme,
07:14le signal quand même de septembre,
07:15c'était on va faire trois baisses de taux.
07:16Et là, vu les chiffres de l'emploi,
07:18ça tend à valider plutôt ce scénario.
07:20Ensuite, est-ce qu'on va aller
07:21beaucoup plus loin derrière ?
07:22Là, ça peut devenir compliqué.
07:23Parce qu'on a déjà une baisse du dollar,
07:25on a une baisse des taux longs,
07:26on a une hausse des marchés d'action,
07:27on en parlait tout à l'heure,
07:28on a une compression des spreads de crédit.
07:29Donc en fait, on a une impulsion monétaire.
07:31Donc nous, on pense que la croissance macroéconomique
07:33va assez fortement réaccélérer
07:34au cours du premier semestre de l'année prochaine.
07:37Et par ailleurs,
07:37un point qui me paraît vraiment majeur
07:39pour le marché du travail,
07:40les petites et moyennes entreprises,
07:41c'est plus de 50% des créations d'emplois.
07:44Et une PME licencie fortement
07:46quand elle fait défaut.
07:47Et là, vous avez une Fed
07:48qui est en train de vous dire
07:48on va compresser les taux réels.
07:50Vous avez une croissance macroéconomique
07:51qui est à 3,9.
07:52Donc nous, on ne se dit pas,
07:54vu les conditions monétaires et financières,
07:56qu'on va aller vers une explosion du taux de défaut.
07:57Donc on se dit, ok, ça ralentit
07:59parce qu'il y a eu l'incertitude liée aux tarifs.
08:01Donc les grandes entreprises, en fait,
08:02n'embauchent plus.
08:03Est-ce qu'on va avoir véritablement
08:04un marasme dans l'emploi ?
08:05Non.
08:06Et ça, on va le voir, en fait, l'année prochaine.
08:07Et donc, il y a un moment,
08:08la Fed va s'arrêter.
08:10Donc, je pense que ça rejoint
08:11ce que voulait un peu
08:12l'administration Trump et Mayran.
08:14C'est-à-dire,
08:14ils voulaient un bloc de baisse de taux
08:15qu'on a sur la fin d'année,
08:17trois baisses de taux.
08:18Ça permet quoi ?
08:19Ça permet que le coût de couverture,
08:21en fait, d'une baisse du dollar
08:23soit plus faible.
08:24Parce qu'avant, les pays asiatiques,
08:25avec des taux qui étaient à 4,50,
08:27ça coûtait trop cher
08:28de se couvrir contre une baisse du dollar.
08:30Là, c'est moins cher.
08:31Qu'est-ce que ça peut déclencher ?
08:32Une baisse du dollar contre monnaie asiatique.
08:34Et fondamentalement,
08:35c'est ce que veut l'administration Trump.
08:36Oui.
08:37Donc, en fait,
08:38est-ce qu'on peut dire jusqu'ici
08:39qu'à ce stade,
08:41l'administration Trump
08:42est en train de réussir son coup ?
08:45C'est la fin de la 1 qu'on compte.
08:47Mais à ce stade, en tout cas,
08:49l'échafaudage continue de se construire
08:51sans trop brinqueballer.
08:53Médiatiquement, ils brinqueballent.
08:54Politiquement, la démocratie américaine
08:56brinqueballe beaucoup.
08:57Mais économiquement, ça tient,
08:58pour le coup, Axel ?
09:00Je suis assez dubitatif là-dessus,
09:03dans le sens où,
09:04quand on regarde justement
09:05le marché de l'emploi,
09:06on voit qu'on a quelque chose
09:07de rarissime dans l'économie américaine,
09:10c'est que vous avez une majorité
09:10de secteurs qui, en fait,
09:13détruisent les emplois
09:13ou n'en créent pas.
09:14En fait, les foyers de création d'emplois,
09:18ça reste la santé,
09:19un petit peu les loisirs,
09:20tout le reste à peu près à Tône.
09:22Le MANUF continue d'en détruire.
09:25Il n'y a pas grand-chose qui est ancré.
09:27Et même dans les sociétés
09:28qui fonctionnent bien,
09:30on voit déjà que l'IA
09:31tente à en détruire.
09:33Donc, je suis extrêmement étonné
09:34de la vigueur supposée,
09:36de la résilience supposée
09:37du consommateur américain,
09:39sachant par ailleurs
09:40qu'on a une hausse assez significative
09:44des retards de paiement
09:45sur toutes les catégories de crédits
09:47à la conso.
09:47Donc, à mon avis,
09:49il y a une certaine fragilité
09:50dans l'économie américaine
09:51qui ne sera pas compensée
09:53par la politique monétaire,
09:54sachant que ce qui a déclenché tout ça,
09:56c'est la politique tarifaire de Trump.
09:58Et je ne crois pas que ce soit réellement,
10:02et on l'a dit avec l'amélioration continue
10:04des conditions financières
10:05tout au long de cette année,
10:06ce n'est pas un problème d'accès au crédit,
10:07ce n'est pas un problème de credit crunch
10:08qui ne sera pas forcément corrigé
10:11par des baisses de taux.
10:13Donc, on a une dynamique sous-jacente
10:15qui est masquée par la performance des marchés
10:17qui est assez mauvaise.
10:19Et cet écart-là
10:20peut être, à mon avis,
10:23assez délétère.
10:24La croissance du crédit privé,
10:26par exemple,
10:28elle se poursuit
10:28et on a de plus en plus
10:31de réaménagements de dettes
10:32de payment in kind.
10:34C'est-à-dire que vous payez en action,
10:36vous avez aussi des dettes
10:40qui sont réaménagées
10:41de façon à abaisser les coupons
10:43ou suspendre les coupons
10:44pendant une période.
10:45Donc, il y a comme ça,
10:47je pense, une qualité de crédit
10:48qui n'est pas si bonne que ça
10:50par rapport au niveau de croissance
10:52et de chômage qu'on constate.
10:53Et malgré tout,
10:54Wall Street est encore en hausse.
10:55Donc, aujourd'hui,
10:5631e record de l'année
10:57pour le S&P 500.
10:59Et puis, alors,
10:59on compte les jours.
11:00Les jours de Bull Market,
11:01on est aujourd'hui
11:02au 1092e jour
11:05du Bull Market
11:05qui avait débuté
11:07le 12 octobre 2022,
11:09le Bull Market
11:10que l'on est en train
11:11de vivre,
11:12que l'on voit se poursuivre.
11:13Donc, on est aujourd'hui
11:14aux États-Unis
11:14à son 1092e jour.
11:16C'est un peu supérieur
11:16à la durée habituelle
11:17des Bull Market,
11:18mais à peine supérieur.
11:19Certains Bull Market
11:20ont même duré
11:20deux à trois fois plus longtemps
11:22que celui
11:22qu'on est en train
11:22de vivre, Antoine.
11:23On a repris 39%
11:25et puis les plus bas
11:26de ce printemps
11:27avec 16 000 milliards
11:29de dollars
11:30de capitalisation boursière
11:31qui sont revenus
11:33sur le marché américain.
11:34Oui, effectivement.
11:36Et Chris,
11:36notre réalisateur
11:37qui intervient en direct
11:38dans ce club,
11:39messieurs,
11:39Chris vous interroge
11:4117h18 en direct.
11:42Salut, Chris.
11:44Salut, Guillaume.
11:44Bonsoir aux experts du club.
11:46Est-ce que la hausse
11:46de Wall Street
11:47est-elle liée
11:47à la baisse du dollar ?
11:49Les investisseurs américains,
11:50là,
11:50est-ce qu'ils achètent
11:51des actions
11:51pour se protéger
11:52de la faiblesse
11:52de leur devise ?
11:54Donc, je répète,
11:54si le dollar
11:55continue de reculer,
11:56est-ce que ça pourra
11:56encore alimenter
11:57la hausse de Wall Street ?
11:59Ah !
12:00Est-ce que les investisseurs
12:01américains achètent
12:02des actions
12:02pour se couvrir
12:03de la baisse du dollar ?
12:04Tiens,
12:05est-ce que c'est
12:06une autre explication
12:06à la hausse de Wall Street ?
12:08Florian ?
12:08On a eu une impulsion
12:09qui a été donnée,
12:10on l'a vue
12:10pendant la saison
12:10de résultats.
12:11C'est-à-dire,
12:12en Europe,
12:1243% des valeurs
12:13ratent leur cible
12:14du fait de l'appréciation
12:15de l'euro.
12:16Aux Etats-Unis,
12:17la baisse du dollar
12:17a énormément profité
12:18à la dynamique bénéficiaire.
12:20Donc, ça enclenchait
12:20le mouvement.
12:21Après, on en a parlé,
12:21il y a eu Jackson Hole.
12:22Donc, tout ça s'enclenche
12:23avec un assouplissement
12:24des conditions monétaires
12:25et financières
12:25qui aident globalement
12:27le marché.
12:28Après, nous,
12:28ce qu'on a en tête,
12:29c'est que la dépréciation
12:31du dollar contre euro,
12:32elle est en gros terminée.
12:33Et d'ailleurs,
12:33on voit pas mal
12:34d'entreprises
12:35qui avaient souffert
12:35en Europe pendant l'été
12:36qui ont tendance à remonter.
12:38En revanche,
12:39côté Asie,
12:40c'est là où on pourrait
12:40avoir une dépréciation
12:41supplémentaire du dollar,
12:43ce qui peut aider
12:44effectivement encore
12:45les indices américains.
12:47Oui, d'accord.
12:48Effectivement,
12:48est-ce que vous achetez
12:49cette idée, vous Axel,
12:50que certains investisseurs
12:52américains achètent des actions
12:53pour se couvrir
12:53de la baisse
12:54de leur propre devise ?
12:55Est-ce que l'un
12:56peut entraîner l'autre ?
12:56La baisse du dollar
12:57peut entraîner une hausse
12:58de Wall Street,
12:59paradoxalement peut-être ?
12:59Je pense que la baisse du dollar,
13:01la prochaine phase
13:01de baisse du dollar,
13:02elle tient effectivement
13:03à l'évolution
13:04de la politique monétaire,
13:05au coût de hedging
13:05qui va baisser
13:06et peut-être au retour
13:07des étrangers
13:08plus en masse
13:10sur le marché américain.
13:12Pourquoi ?
13:12Ils n'ont pas raté la hausse,
13:14les étrangers ici,
13:15ils ont raté la hausse
13:15de Wall Street ?
13:17Alors,
13:18en fin d'année dernière,
13:19ils étaient très présents
13:20aux alentours
13:21de l'élection
13:23de Donald Trump
13:24et puis ils ont été,
13:25ils ont un peu brûlé
13:26les doigts
13:26avec finalement
13:27un président
13:29qui n'est pas si pro-business
13:30que c'est ça
13:31qu'on a dit
13:31un peu comme avec la Chine,
13:34on se méfie un peu
13:35depuis quelques mois.
13:36C'est ça,
13:36donc je pense
13:37qu'on a un peu de marge
13:38pour que les internationaux
13:40reviennent
13:41sur le marché américain
13:43avec quand même
13:44peut-être ce plafond
13:45qui était constitué
13:47par le fait
13:47que le marché américain
13:48était une telle masse
13:50du marché mondial
13:51que des rebalancements
13:52naturels
13:53s'opéraient aussi.
13:54La baisse du dollar,
13:55elle permet ça,
13:56c'est-à-dire que
13:56la part du gâteau mondial
13:59de Wall Street
14:01est un petit peu plus faible
14:02maintenant
14:02au taux de change courant
14:04et donc peut-être
14:05par début,
14:06le rebalancement
14:06s'est effectué
14:07un petit peu
14:07par le change,
14:08ils peuvent maintenant
14:08peut-être revenir
14:10un peu plus facilement
14:11sur le marché américain
14:13sans forcément
14:14prendre le risque de change
14:16d'ailleurs
14:16parce que le coût du hedge
14:17est moindre.
14:18Les marchés sont vraiment
14:19en ce moment
14:20au carrefour complet
14:21entre l'économie,
14:22bien sûr,
14:23les entreprises
14:23et la politique
14:24et c'est le cas aussi
14:25des mastodontes
14:26de la tech américaine.
14:27Tiens,
14:28Apple, figurez-vous,
14:28on a appris aujourd'hui
14:29qu'Apple avait retiré
14:30de l'App Store
14:31une appli qui permettait quoi ?
14:32Et qui permettait
14:33de géolocaliser
14:34la police de l'immigration
14:35américaine.
14:35Pour ceux qui avaient besoin
14:36de voir où était
14:37la police de l'immigration,
14:38eh bien,
14:38cette application
14:39a été retirée de l'App Store.
14:41Évidemment,
14:41dans le contexte politique
14:42et face à la politique
14:43migratoire menée
14:44par Donald Trump,
14:44Apple se plie-t-il
14:46au diktat
14:47ou au désidérata
14:48de Donald Trump
14:48en retirant
14:49cette application
14:49de l'App Store.
14:50On en parlait
14:50dans USA Today
14:51de Tyler
14:52avec John Plassard,
14:53cette séquence
14:54USA Today
14:54est disponible.
14:55Ça y est,
14:56elle est en ligne
14:56et en replay
14:57sur l'application
14:57BFM Business.
14:59Mais on voit
14:59qu'il y a de la politique
15:00dans tout.
15:01Apple qui retire
15:02cette appli de l'App Store,
15:04Elon Musk
15:04qui demande
15:05aux Américains
15:06de boycotter,
15:06je ne sais pas
15:07si vous avez vu cette info,
15:08de boycotter Netflix
15:08parce que Netflix
15:09diffuse en ce moment
15:10un dessin animé
15:10mettant en scène
15:11un héros transgenre.
15:12Ça ne s'appelle pas
15:12Elon Musk.
15:13Du coup,
15:14le titre Netflix
15:14depuis le début de la semaine
15:15perd 4%.
15:16C'est pour ça que
15:17bien sûr,
15:19les États-Unis
15:20sont un État droit
15:20plus que la Chine
15:21mais il y a un nombre
15:22d'aléas
15:23non seulement verticaux
15:24en provenance directe
15:25de Donald Trump
15:25mais même en provenance
15:26plus bas que Donald Trump
15:27dans la pyramide
15:28en provenance
15:29des acteurs tech
15:29qui fait qu'on ne sait
15:31absolument pas
15:31du jour au lendemain
15:33ce qui va pouvoir se passer.
15:34Il y a une forme
15:34d'instabilité intrinsèque
15:35et pourtant,
15:36quand on regarde
15:37les indices de volatilité,
15:38il reste extrêmement calme,
15:39complètement aplati,
15:40il n'y a pas de volatilité.
15:41C'est ça qui donne
15:43un goût bizarre
15:43dans le marché
15:44en ce moment, Florian ?
15:45Vous avez raison
15:46de parler de tous ces exemples
15:47et on pourrait ajouter
15:48ce qui s'est passé
15:48dans le secteur de la pharma,
15:50de la santé
15:51avec l'accord sur Pfizer.
15:53Ça rend à une thématique
15:54de sorte de capitalisme d'État
15:56finalement.
15:57On a un accord sur Pfizer,
15:59on avait le secteur de la tech
16:00qui avait quand même
16:01des PE qui étaient très faibles,
16:02on était autour de 12
16:02alors qu'on est plutôt
16:03autour de 16.
16:04Ça entraîne
16:05en fait un re-rating
16:06assez fort.
16:07Donc on a effectivement
16:08cette thématique
16:10qui est très forte.
16:11Après, on peut s'étonner
16:12de cette faible volatilité
16:14par rapport à tous ces événements
16:16pris séparément.
16:18Ça nous renvoie
16:18à ce qu'on disait
16:18en introduction,
16:19je pense qu'on a parlé
16:20de la chose principale
16:21au départ,
16:22à savoir en fait
16:23la compression des taux réels
16:24et c'est la Fed finalement
16:25qui permet de tenir
16:27la volatilité.
16:28Si on résume,
16:29on tient les taux longs,
16:30on fait monter
16:31les marchés actions,
16:32ça s'appelle un Goldilocks.
16:33C'est-à-dire voilà,
16:33tous les marchés
16:34sont un peu dans le bon sens.
16:36Au bout d'un moment,
16:36le problème,
16:37c'est qu'un Goldilocks
16:38peut arriver
16:38sur un reverse Goldilocks.
16:40C'est-à-dire
16:40tous les marchés
16:40se retrouvent en fait
16:42bas à l'envers.
16:43Et ça,
16:44quand on sort du Goldilocks,
16:45parfois c'est qu'on est
16:46trop chaud.
16:47C'est-à-dire que là,
16:47on a dit que l'inflation
16:48était temporaire.
16:49Nous, on a très peur
16:50chez BNP Paribas
16:50qu'on voit finalement
16:52que l'inflation
16:52soit beaucoup plus permanente,
16:54qu'à un moment,
16:54on a des tensions
16:55sur les parties longues
16:55des courbes.
16:56Un régime de volatilité
16:57est différente.
16:58Comment se couvrir ?
16:59L'or.
17:00Et c'est pour ça
17:00que depuis Jackson Hole,
17:02en termes de diversification,
17:03on a l'or en fait
17:04qui enregistre
17:05des flux entrants
17:06qui sont très forts.
17:10quelque sorte aux Etats-Unis
17:11du fait de cette croissance
17:12dont vous nous disiez tout à l'heure
17:13qu'elle réaccélérerait
17:14en 2026.
17:15Déjà en 2026 aux Etats-Unis.
17:17La pause,
17:18qui n'aura pas vraiment
17:18été une pause,
17:19pas énorme en tout cas,
17:20n'aura pas duré.
17:21Exactement.
17:21En fait,
17:22sur la partie service
17:23hors immobilier...
17:24Tant mieux pour les Américains
17:24en même temps.
17:25On voit qu'on a du mal
17:26à vraiment se désinflater
17:28parce qu'il n'y a pas
17:28énormément de destruction
17:29d'entreprises.
17:30Donc, on a un marché du travail
17:31qui risque de rester tendu,
17:33notamment du fait
17:33des flux migratoires.
17:35Si on a des effets
17:36de premier tour
17:40et la problématique là
17:42n'est pas différente.
17:43On se disait tout à l'heure
17:44avec Antoine,
17:45ça fait combien de temps
17:45que vous êtes sur les marchés
17:46Axel ?
17:47Depuis 2000.
17:482000,
17:49donc vous avez connu
17:50Lehman, etc.
17:50On a quand même le sentiment
17:51que depuis le déclenchement
17:53des politiques de quantitative easing
17:55après la crise Lehman,
17:56donc depuis 15 ans en gros,
17:58bien sûr,
17:59il y a eu des phases de baisse
17:59dans le marché,
18:00mais des vrais bear markets,
18:01pas énormément.
18:02Il y a eu le Covid
18:03qui a fait peur à tout le monde
18:04mais ça a duré un mois et demi
18:05sur les marchés.
18:07Là, ça fait en gros
18:08quand même une quinzaine d'années
18:09qu'on est sur un train
18:10et notamment à Wall Street,
18:12une quinzaine d'années
18:12et on se disait avec Antoine,
18:13imagine si on était
18:14sur une quinzième année
18:15de traîne baissier en bourse,
18:17on serait où là ?
18:18Enfin, je ne sais pas,
18:19ça donne une forme de vertige.
18:20Une émission sur le private equity.
18:22Oui, c'est ça,
18:23ce serait BFM private equity
18:24l'après-midi,
18:24ce ne sera pas BFM bourse.
18:26Oui, d'ailleurs,
18:26le private equity
18:27ne va pas si bien
18:27du fait de l'amélioration
18:30de la tendance
18:32des actifs cotés.
18:33On serait,
18:34c'est ce qu'a connu le Japon
18:34pendant très longtemps,
18:36exactement d'une bulle
18:37et puis un bear market
18:38dont on sort
18:40pas facilement.
18:43Ils ont fini par en sortir
18:44malgré tout,
18:45mais ça peut être
18:46ce genre de choses,
18:47donc une pression permanente
18:48sur le coup du capital,
18:51la confiance.
18:52On est à 10 minutes
18:52de la clôture,
18:53on entre dans la dernière
18:54lignoire de cette séance,
18:55ça se passe toujours bien
18:56et le CAC s'offre
18:58une sixième hausse d'affilée,
18:59superbe semaine
19:00pour l'indice CAC 40
19:00qui aura refranchi
19:01les 8000 points
19:02et les consolide
19:03même aujourd'hui,
19:048074.
19:06La plus forte hausse,
19:07Eden Red gagne 3,9%
19:08après plusieurs semaines
19:09quand même difficiles
19:10et Eden Red.
19:10Kering poursuit son rebond
19:12vraiment spectaculaire.
19:13Kering,
19:14depuis avril,
19:14Kering progresse
19:15autant qu'Nvidia.
19:16Oui, oui,
19:17Kering,
19:173,5% de hausse
19:18encore aujourd'hui.
19:19Kering,
19:19la santé depuis avant-hier
19:21poursuit son rebond.
19:23Sanofi gagne 2% supplémentaire
19:24cet après-midi.
19:25Puis à l'inverse,
19:25Air Liquide,
19:26Orange,
19:26les défensives
19:27sont en repli
19:28un peu plus d'un et demi
19:28pour cent de baisse
19:29pour l'une et l'autre
19:30et puis Antoine,
19:31Euronext,
19:32ça continue la baisse
19:32de l'Euronext.
19:33Quelle calamité.
19:34On savait qu'il y avait
19:35une malédiction
19:36du dernier rentrant
19:37au CAC 40,
19:37mais là,
19:38ça reste quand même...
19:39Ça reste quand même...
19:42Il faut dire que le titre
19:43n'était pas très loin
19:44de plus haut historique
19:45quand il est rentré
19:45au CAC 40,
19:46mais on a des dégagements
19:47massifs
19:48et c'est vrai qu'a priori,
19:49il n'y a pas eu
19:50de séance de hausse
19:50depuis qu'il est rentré
19:51au CAC 40.
19:52Ou peut-être la première.
19:53La première, je crois.
19:53La toute première.
19:54Oui, la toute première,
19:55mais depuis,
19:56on a arrêté de baisser.
19:57Bon, ben voilà.
19:58Euronext au CAC,
19:58la malédiction se confirme
19:59pour les nouveaux entrants
20:00au CAC 40.
20:01On en parle avec Axel Bott
20:02ce soir et Florian Roger.
20:04On n'a pas beaucoup parlé
20:05des marchés européens,
20:05on va se rattraper,
20:06mais on suit le trend américain,
20:08bien sûr, aussi en Europe.
20:09Le CAC 40,
20:10il est en hausse,
20:11donc à plus de 8000 points.
20:12C'est important,
20:13ce chiffre des 8000.
20:14Vous vous dites,
20:15le CAC maintenant
20:16va pouvoir rallier son record.
20:17On est à moins de 200 points
20:22c'est le chiffre
20:22que vous retenez de la semaine
20:23ou vous retenez un autre seuil,
20:25un autre chiffre,
20:26un autre moment important
20:27dans cette semaine boursière
20:28l'un et l'autre ?
20:28Axel ?
20:29Oui, non, c'est vrai
20:30que le cap des 8000,
20:31c'est quelque chose
20:33qui était, je pense,
20:33dans toutes les têtes
20:34depuis un certain temps.
20:36On a eu finalement
20:36une année assez bizarre
20:38sur les marchés européens.
20:39On a pris 10%
20:40les deux premiers mois de l'année
20:40et puis un long trading range
20:42dont peut-être
20:44on est en train de sortir
20:44par le haut,
20:45un petit peu comme l'année dernière
20:46d'ailleurs.
20:46On avait ce même schéma
20:47quelque part de hausse
20:50en deux temps.
20:52qui avait été alimenté
20:53là aussi par le rebond
20:54de la bourse américaine
20:55en fin d'année.
20:57On est peut-être
20:57dans ce schéma-là
21:00et auquel cas,
21:01je pense que les 8200 points
21:02peut-être qu'on peut aller chercher.
21:03On est à moins de 200 points
21:04du record absolu.
21:06Octobre,
21:06les optimistes l'appellent
21:07en bourse
21:08« Uptobre ».
21:08Parce que ça va monter aussi
21:10en octobre,
21:10on l'espère.
21:12Quel est le chiffre pour vous
21:13le plus important,
21:14le plus marquant
21:14de cette semaine, Florian ?
21:15Est-ce que c'est les 8000 points
21:16du CAC 40 ?
21:17Ça fait plaisir.
21:18Les 3900 dollars franchis
21:19sur l'once d'or,
21:20on est à plus de 3900 encore
21:21cet après-hème.
21:22Nvidia,
21:23plus de 4600 milliards de capi
21:24ou une possible flat tax,
21:28c'est un autre chiffre
21:29qu'on a vu passer cette semaine,
21:30une possible flat tax
21:30qui passerait de 30 à 36%.
21:32Voilà,
21:32ça aussi,
21:33ça a marqué la semaine.
21:33C'est quoi le chiffre majeur
21:34pour vous ?
21:35Dans la macroéconomie,
21:36c'est plutôt l'or
21:36parce qu'on a quand même
21:37une configuration de marché
21:38qui est très haussière.
21:39On en a parlé
21:39pendant toute l'émission.
21:41Normalement,
21:41quand on a une baisse
21:42de la version risque,
21:44l'or souffre.
21:45Et là,
21:45en fait,
21:46on voit l'or
21:46continuer à monter.
21:47Donc,
21:49voilà,
21:49on voit que les gens suivent.
21:50C'est ce qu'on disait tout à l'heure.
21:51On est dans un style momentum
21:52un peu moutonnier
21:54d'une certaine manière.
21:55Mais on a quand même
21:55envie de se couvrir avec l'or
21:56et on sent bien
21:57qu'on a un changement
21:58de régime monétaire
21:59en fait
21:59qui est derrière
22:00avec des interrogations
22:03beaucoup plus structurelles
22:03sur le dollar,
22:04ce qui fait monter l'or.
22:05Et puis,
22:05pour un portefeuille diversifié,
22:07ce qu'on appelle
22:07un portefeuille 60-40,
22:0960% d'action,
22:1040% en fait obligataire,
22:13le risque,
22:13c'est des problématiques
22:14de corrélation.
22:15Comment on diversifie aujourd'hui
22:17tout baisse en même temps ?
22:18En fait,
22:19on cherche des actifs de réserve,
22:20c'est l'or.
22:21Donc, en fait,
22:21je retiendrai plutôt
22:22le cours de l'or.
22:22Plutôt le cours de l'or.
22:24Pour vous,
22:24c'est un vrai driver aussi,
22:25l'once d'or.
22:26Est-ce que l'once d'or
22:27parle plus du monde
22:28dans lequel on vit
22:28et vers lequel on va
22:29que le niveau des actions
22:30en ce moment, Axel ?
22:32Je pense qu'il y a
22:34une lame de fond
22:35qui est les achats
22:35des banques centrales
22:36qui ont même maintenant
22:37détiennent plus d'or
22:38que de trésoristes.
22:40Je pense qu'il y a
22:40un mouvement de désaffection
22:42vis-à-vis des trésoristes
22:43qui a croisé
22:45cette accumulation d'or.
22:48Normalement,
22:49c'est aussi,
22:49ainsi qu'avant quoi,
22:50d'inflation.
22:51C'est un peu
22:52le hedge géopolitique.
22:53La situation géopolitique
22:55n'a pas de plus
22:55les marchés,
22:56mais elle reste
22:57toujours aussi présente,
22:59voire même elle se tend,
23:00clairement,
23:01à l'est de l'Europe.
23:02Donc, oui,
23:03l'or remplit
23:04un peu tous ses rôles
23:06et d'où la,
23:08disons,
23:10la corrélation,
23:11des corrélations
23:12apportées par l'or
23:13dans un portefeuille.
23:14Vous investissez dans quoi
23:15en ce moment
23:16sur le marché actions ?
23:17Quelle thématique ?
23:17Quel secteur ?
23:18Ici en Europe,
23:19parce qu'on a beaucoup
23:20parlé de Wall Street,
23:21histoire de changer un peu
23:21quand même,
23:22les PEA,
23:23surtout en Europe,
23:24Axel ?
23:25Oui,
23:26je pense que le mouvement
23:28sur les banques
23:29a quand même été
23:29assez massif
23:31cette année.
23:31Donc,
23:32peut-être qu'il est le temps
23:33de décréter un petit peu.
23:35Je pense que la BCE
23:35est un peu au bout
23:36de sa logique
23:37de baisse des taux.
23:37Il y aura une période
23:38de statu quo
23:39peut-être suffisamment
23:41bénéficiaire
23:41pour les banques,
23:42comme s'il reste de la pente
23:43par exemple.
23:44Après,
23:45on a d'autres secteurs.
23:47Est-ce que la pharma
23:48et finalement,
23:48le deal de Pfizer
23:49offrent une opportunité
23:50pour se dire
23:51qu'on va pouvoir échapper
23:52à cette problématique
23:54tarifaire ?
23:55On l'a vu déjà
23:55peut-être cette semaine
23:56avec ce rebond
23:57assez net.
23:59Vous pensez
24:00que ça peut réveiller
24:00plus durablement
24:01la pharma ?
24:02Ça peut réveiller
24:03un petit peu
24:03peut-être la pharma.
24:06On aime bien
24:07d'autres types
24:09de valeurs.
24:10Je ne vous sens pas brûlant.
24:10je ne vous sens pas brûlant.
24:11Non,
24:12parce que ça a été
24:13une année assez compliquée
24:14finalement,
24:15sectoriellement,
24:16en dehors des banques
24:17et des cycliques
24:18qu'on n'attendait pas
24:19forcément.
24:20Il y a beaucoup
24:21de secteurs
24:21qui n'ont pas fait
24:21grand-chose.
24:22Donc,
24:22ce sera peut-être
24:23une façon,
24:26un climat propice
24:27aux rotations aussi.
24:29Et donc,
24:29sur des rattrapages,
24:31le luxe,
24:32pourquoi pas ?
24:33Puisque,
24:33on voit que ça se réveille
24:35un peu.
24:35Mais on ne sent pas
24:35d'immenses convictions
24:36dans ce que vous dites
24:37parce que les marchés
24:38sont une telle perte
24:39cette année encore
24:40que vous,
24:41vous avez plus de convictions
24:42Florian,
24:42ou pareil,
24:43plutôt la modération
24:44en tout ?
24:45Là,
24:46on a plutôt l'idée
24:46que ça va continuer
24:47sur le côté cyclique,
24:48ce qu'on disait tout à l'heure.
24:50Sur les actions européennes,
24:51il y a un axe
24:52autour de la consommation
24:53discrétionnaire
24:53si l'euro arrête
24:55de s'apprécier,
24:56ce qui est quand même
24:56notre sénat au central,
24:57c'est dépréciation du dollar
24:58contre Asie
24:59plus que contre Europe
24:59maintenant.
25:01Et le deuxième point,
25:01c'est quand même
25:02le plan allemand.
25:03Là,
25:03on commence...
25:04Le quoi ?
25:05Le plan allemand.
25:06Le plan budgétaire allemand.
25:07Sur le mois de septembre,
25:08on a rencontré
25:09beaucoup de clients.
25:10On voit qu'il y a
25:11un peu de doute
25:11quand même qui vient
25:13parce qu'il faut
25:14que ça se matérialise.
25:15On a vu l'IFO
25:15rebaisser un petit peu.
25:18D'après nous,
25:18on peut quand même
25:19avoir des bonnes surprises
25:20bénéficiées
25:20sur la fin de l'année
25:22et donc sur le NDAX
25:24qui n'a pas
25:25surperformé
25:26les autres indices européens.
25:28Sur tout ce qui est
25:29mid-cap allemande,
25:30on se dit qu'il y a
25:30un potentiel
25:30qui est quand même important.
25:31Flavio nous écrit
25:32sur le Félix BFM Bourse.
25:33Il suit l'émission,
25:34il vous écoute
25:34et nous dit
25:35Flavio,
25:35c'est dommage
25:36de vous parler
25:36moins de tech ce soir
25:37que les autres soir.
25:37On en parlait juste avant,
25:38Flavio,
25:39c'était dans Techstocks.
25:40C'est à retrouver
25:40en replay de Techstocks
25:41sur l'application
25:42BFM Business
25:43tout au long du week-end.
25:44D'ailleurs,
25:44nos experts
25:45nous ont livré
25:45des valeurs
25:46d'ailleurs pas très connues
25:47dans l'univers tech
25:48mais qui à leurs yeux
25:49ces valeurs
25:50pourraient devenir
25:50un jour mainstream.
25:51Il s'agissait de Synopsys
25:53et de UB Tech Robotics.
25:55Jean-Edouine Réa
25:56et Ariel Wong
25:57étaient avec nous.
25:58Tout ça
25:58donc à retrouver
25:58en replay.

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