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  • il y a 2 heures
Ce vendredi 3 octobre, Florian Roger, head of CIO office chez BNP Paribas, et Axel Botte, directeur de la stratégie marchés chez Ostrum AM, se sont penchés sur le nombre de fonds de private equity qui dépasse désormais le nombre de McDonald's aux États-Unis, dans l'émission BFM Bourse présentée par Guillaume Sommerer. BFM Bourse est à voir ou écouter du lundi au vendredi sur BFM Business.

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Transcription
00:00Tout de suite, on entre dans la Data Room.
00:10Le réel, c'est quand on se cogne.
00:12Votre collision quotidienne avec le réel est dans la Data Room,
00:15parce que les datas, nous, font voir effectivement le réel en face.
00:18Axel et Florian, êtes-vous prêts à nous livrer les datas les plus significatives ?
00:22Oui.
00:23À trois minutes de la clôture, vous avez chacun, allez, une minute,
00:26pour présenter une data forte, on va démarrer avec vous.
00:28Tiens, Florian, votre chiffre, 19 000 ce soir ?
00:3219 000, c'est le nombre de fonds de private equity aux Etats-Unis.
00:36Et maintenant, il y a plus de fonds de private equity
00:38de restaurants McDonald's aux Etats-Unis,
00:40où on en compte simplement 14 000.
00:42Donc, on voit cette multiplication des fonds de private equity.
00:45Ça vient de quoi ?
00:46Ça vient d'une période où les taux étaient très bas.
00:49Et donc, pour trouver du rendement, il fallait aller ailleurs.
00:52Et le deuxième point, c'est les rendements espérés,
00:55qui sont quand même stratosphériques autour de l'intelligence artificielle,
00:57ce qui a même beaucoup, en fait, les particuliers américains à investir en bourse.
01:03Donc, il y a beaucoup, beaucoup d'investissements.
01:04Quel est le risque à terme ?
01:06Si, finalement, l'inflation est durable, les taux vont rester durablement élevés.
01:09Donc, il y a un moment, il y aura des alternatives en termes de rendement.
01:11Et quand il y a une innovation, c'est ce que nous dit Schumpeter, elle mute.
01:16Et il y a toujours des discriminations qui s'opèrent.
01:18Et donc là, tout monte autour de l'intelligence artificielle.
01:21Il y aura une deuxième phase où il y aura un processus plus d'arminien, de gagnant et de perdant.
01:26Et donc, à ce moment-là, on risque de voir des fenêtres de blocage sur ces fonds.
01:30Donc, sur l'intelligence artificielle, ce qui rassurait,
01:32c'était qu'on était autour des grands acteurs qu'on appelle les hyperscalers.
01:35Là, on voit que financièrement, il y a une diffusion et un risque qui peut être finalement plus large.
01:40Effectivement, l'élargissement du risque autour de l'intelligence artificielle.
01:45On est à trois minutes de la clôture maintenant.
01:47Axel, à vous de jouer votre data ce soir.
01:49Top chrono, il suffisait que j'en parle pour que je l'appelle.
01:52Ça y est, je l'ai retrouvé. 40 milliards de dollars.
01:5440 milliards de dollars, c'est le montant d'investissement en structure,
01:57simplement pour les data centers cette année aux Etats-Unis.
02:01Alors, ça ne parle peut-être pas beaucoup.
02:03C'est une économie de 30 000 milliards de dollars, les Etats-Unis.
02:06Mais il faut voir que ça a quadruplé depuis 2021.
02:11Donc, c'est pour dire la croissance hyperbolique qu'on a dans le secteur
02:14et qui, évidemment, engendre tout un tas d'autres dépenses d'équipements
02:17et de puissance de calcul.
02:20Les dépenses en data centers aux Etats-Unis ont quadruplé en quatre ans.
02:23C'est ça, on est passé de 10 milliards à 40 milliards.
02:27C'est probablement, d'ailleurs, la principale source de croissance aujourd'hui aux Etats-Unis.
02:32Il y a tous ces écosystèmes autour de la technologie et l'intelligence artificielle.
02:37En dehors de ça, on voit bien que c'est quand même plus restreint.
02:41Donc, voilà, c'est simplement ce quadruplement.
02:44Et a priori, ça devrait encore continuer, si on en croit les deals qu'on entend un petit peu tous les jours dans ce secteur.
02:50Et qui reste spectaculaire.
02:52Et d'ailleurs, on a appris que Legrand venait de procéder à une acquisition aux Etats-Unis, dans les data centers, justement.
02:58Et le patron de Legrand sera l'invité tout à l'heure, David Chevrillon, à 18h sur BFM Business.
03:03Pour en parler, Legrand, depuis le début de l'année, 50% de hausse.
03:06Impressionnant.
03:07Tiens, Flavio, qui nous écoute toujours, nous dit, pour moi, ce n'est pas un chiffre qu'il faut retenir de la semaine,
03:11c'est la résilience de la démocratie américaine, nous dit-il.
03:14Et il retient cette semaine que la Cour suprême américaine reporte à janvier son examen du limogéage de Lisa Cook.
03:20En attendant, Lisa Cook peut rester à la Fed.
03:22Et Donald Trump, qui renonce à nommer un de ses proches à la tête du BLS,
03:26pour lui, c'est le signe de la résilience, la solidité de la démocratie américaine cette semaine.
03:30Bon, vous avez vu ce signal-là, vous aussi ?
03:33Je ne sais pas, ça reste à prouver.
03:37On attend la décision de la Cour suprême, donc non seulement sur le limogéage de Lisa Cook,
03:42mais aussi sur la légalité de la politique tarifaire.
03:45Ça sera aussi un des grands drivers de l'économie américaine.
03:49C'est en novembre que la Cour suprême statuera sur les droits de douane ?
03:52Je crois que ça peut même retarder au début de l'année prochaine, je ne suis pas sûr de ça.
03:57Mais effectivement, je pense que ce sera un événement qui sera très structurant pour les marchés.
04:03Merci à tous les deux de nous avoir accompagnés.
04:05Florian Roger pour BNP Paréba, Axel Bott pour Ostrom AM.
04:08Bon week-end, messieurs.

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