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  • il y a 1 semaine
Samedi 20 septembre 2025, retrouvez Stéphanie Delestre (CEO & Cofondatrice, Volubile.ai), Julien Noronha (Directeur exécutif en charge de la Communication, Bpifrance) et Marie-Virginie Klein (Présidente, Willa) dans SMART TRENDS, une émission présentée par Thomas Hugues.

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Transcription
00:00Smart Trends, c'est le grand rendez-vous des mutations et des tendances sur Bsmart for Change.
00:13Deux fois par mois, l'émission s'installe au cœur des événements qui font bouger la France et les filières.
00:20Aujourd'hui, à quelques jours, de ce qui a été imaginé comme le plus grand rassemblement business de France, Big.
00:26On se demande comment se porte l'entrepreneuriat français. Le thème de cette 11e édition, de cet événement organisé par BPI France, c'est la vérité.
00:35On va donc jouer la transparence tout de suite avec Smart Trends.
00:42Smart Trends voit les choses en grand avec Big, le plus grand rassemblement business de France.
00:48Je vous présente mes invités tout de suite, Julien Noronat. Bonjour.
00:51Bonjour. Bienvenue. Heureux de vous retrouver sur ce plateau, directeur exécutif en charge de la communication de BPI France.
00:56Marie-Virginie Klein, bonjour et bienvenue. Vous êtes la présidente de Willa. C'est un incubateur, c'est ça ?
01:01C'est ça. C'est la première association qui œuvre à l'égalité économique entre les femmes et les hommes.
01:06Et on aide les femmes à monter leur boîte.
01:07Et ça, c'est une thématique dont on va longuement parler et qui est passionnante.
01:10Stéphanie Delestre, bonjour.
01:11Bonjour.
01:11Bienvenue à vous aussi.
01:12Merci.
01:12Vous êtes CEO cofondatrice de advolubile.ai. C'est quoi, volubile.ai ?
01:17On développe des agents conversationnels vocaux pour automatiser les appels entrants, appels sortants.
01:22Concrètement, Thomas, on peut cloner votre voix et après faire des appels entrants, sortants, de prospection commerciale et de relations clients, comme si c'était vous.
01:31Génial. Ou pas. Un jour, il n'y aura plus besoin de journalistes. On aura des hologrammes.
01:36Bientôt.
01:36Et nos voix continueront de vivre.
01:38Bref, on va en discuter, évidemment, ensemble.
01:4123 septembre, c'est big, grand rendez-vous, plus grand rassemblement business de France, peut-être même d'Europe.
01:48C'est l'ambition de cette 11e édition ?
01:50Oui, oui. L'ambition, c'est de... Alors, on a, à l'heure où on se parle, Big sera dans quelques jours, on a un peu plus de 65 000 inscrits.
01:56Donc, ça va être une très, très belle édition.
01:59Pourquoi plus grand rassemblement d'entrepreneurs ? Non pas parce que c'est là où il y a le plus de monde.
02:03C'est pas ce qu'on cherche. C'est là où il y a, je pense, la meilleure représentation de ce qu'est l'économie française.
02:07Sur le Big, on trouve des créateurs d'entreprises, des PME, des ETI, des industries des territoires, le CAC 40,
02:14et puis tout l'écosystème qui accompagne les entrepreneurs, à l'image de Willa, qui oeuvre pour la réussite de nos chers entrepreneurs français.
02:22Donc, Big sera un grand moment autour d'un grand thème qui est la vérité.
02:26Alors, la vérité, ça ne veut pas dire que les années précédentes, vous y racontiez n'importe quoi ?
02:29Non, non, non. Mais chaque année, on a un thème. Il y a eu la métamorphose, il y a eu le progrès.
02:34On ne l'a pas décidé là, je le précise, parce que depuis la situation, on pourrait le croire.
02:38On l'a décidé il y a un an, mais il tombe bien.
02:40Il tombe bien. Alors, pourquoi au départ, on a eu cette ambition ?
02:44C'est finalement, c'est surprenant de parler de vérité aujourd'hui.
02:47La vérité, c'est les lumières.
02:49On ne pensait pas avoir à remettre ce mot à l'ordre du jour.
02:52Et en même temps, dans le contexte actuel d'informations, désinformations, de multiplicité des sources,
03:01quelles sont les sources, on a pensé qu'il était intéressant de remettre les faits au centre de l'histoire.
03:06La vérité de la science, on aime la deep tech chez le pays de France.
03:09Donc, ça, c'est le premier pourquoi.
03:11Et puis, le deuxième, c'est aussi, et qui nous tient beaucoup à cœur,
03:13et j'aime beaucoup la manière dont vous avez titré votre émission.
03:16Donner la voix aux entrepreneurs.
03:17Voilà, la voix, donner de la voix aux entrepreneurs.
03:21Nous, on aime dire qu'on veut qu'ils montent sur leur tonneau,
03:23parce qu'il nous semble extrêmement important que l'entrepreneur soit représenté dans le débat public.
03:29Il faut rappeler que l'entreprise est au centre du modèle social français.
03:32Et il faut écouter la réalité, et je dis bien réalité, des entrepreneurs.
03:36La vérité n'est pas égale à tout va bien, mais ce n'est pas non plus égal à tout va mal.
03:39Et nous, ce qu'on veut, c'est que chaque entrepreneur puisse exprimer sa vérité.
03:43Et du coup, comme vous pouvez le faire aujourd'hui, et on a hâte d'écouter.
03:46On va commencer tout de suite.
03:47Marie-Virginie Klein, la vérité, vous avez quatre heures.
03:52Ce n'est pas un devoir de philo.
03:54Sérieusement, puisque vous vous accompagnez des entrepreneurs.
03:59500 ans par an, oui.
03:59Est-ce qu'elles se sentent poussées des ailes ?
04:04Est-ce que le contexte ambiant, le contexte géopolitique, le contexte politique, au contraire, freine les envies ?
04:10Comment vous le ressentez, ça ?
04:12Alors, dans l'entrepreneuriat féminin, et je pense même dans l'entrepreneuriat en général,
04:16c'est l'heure de vérité pour les entreprises.
04:18Il y a moins d'argent.
04:19On a de plus en plus de mal à se faire financer.
04:24Il y a de moins en moins de créations d'entreprises.
04:27Cette année, il y a eu 16 000 entreprises seulement qui ont été intéressées.
04:30Donc, il y a une heure de vérité.
04:31Donc, on pourrait penser comme ça que c'est négatif,
04:33parce qu'on se dit, bah oui, on ne va pas trouver de moyens de se développer, etc.
04:38Et nous, on voit chez Willa, d'ailleurs, des femmes renoncer à leurs projets entrepreneuriaux
04:42et se dire, en période de crise, je reste dans mon emploi salarié bien au chaud.
04:47Mais l'avantage de ça, c'est que seules les plus motivées entreprennent
04:51et seuls les projets les plus solides avancent.
04:54Donc, c'est aussi une heure de vérité.
04:56Après, on va dire, l'heure un peu de fantasme qu'il y a eu autour de l'entrepreneuriat,
05:02là, le rêve de l'entrepreneuriat américain sort un peu de nos esprits
05:06pour qu'on aille dans l'entrepreneuriat à la française, solide et rentable.
05:10Oui. Stéphanie Delestre, si c'est l'heure de vérité, comment vous la ressentez ?
05:16Est-ce que, je parlais des crises, mais en fait, la crise, c'est devenu le quotidien
05:20des chefs d'entreprise, hommes ou femmes ?
05:23Oui, vous avez raison.
05:23Mais en revanche, ce n'est pas une raison pour nous matraquer en permanence, d'accord ?
05:28Donc, on le sait tous, on ne va pas se faire un cours d'économie,
05:31quoique, on a le niveau pour le faire, quand on voit le discours ambiant.
05:36C'est qu'aujourd'hui, n'importe quelle entreprise, comme tu l'as dit,
05:41on a besoin de stabilité, on a besoin de clarté, on a besoin de vision.
05:47Là, le problème, c'est que maintenant, on perd tout ça et on ne perd plus tout ça
05:51à une vision de 3-4 ans, on perd maintenant tout ça à une vision de...
05:55Avant, c'était passé à 3-4 mois, maintenant, c'est 3-4 semaines.
05:58Donc, c'est extrêmement compliqué parce que finalement...
06:00Vous dites aux politiques, donnez-nous un cap, quoi.
06:02C'est le discours que j'entends.
06:03Non, non, ce n'est pas donnez-nous un cap, parce que là, maintenant, on a compris que le niveau était quand même médiocre.
06:08Donc, ce n'est pas donnez-nous un cap, c'est laissez-nous vous donner le cap, d'accord ?
06:12Et revenons simplement à du bon sens et à de la vérité aussi, et à de la vérité.
06:16C'est-à-dire qu'aujourd'hui, le pays a besoin de ses entreprises et de ses entrepreneurs.
06:23Pourquoi ? Parce qu'on crée l'emploi, d'accord ?
06:27J'ai été salariée pendant 20 ans, donc je n'ai aucun problème à parler des salariés,
06:33mais pour être salariée, il faut des patrons.
06:35Il faut des personnes qui créent cette entreprise, qui créent de l'emploi, qui risquent énormément.
06:40Donc, en fait, on a besoin des entreprises, on a besoin des patrons, tous les patrons,
06:45et on a besoin de créer cette valeur pour créer encore plus d'emplois, encore plus de richesses pour tout le monde.
06:51Ça, c'est extrêmement important.
06:53Mais encore une fois, nous, on ne demande rien, on veut juste revenir à du bon sens, les deux pieds par terre.
06:58On prend de plus en plus ce discours-là chez les chefs d'entreprise.
07:01Mais pour finir quand même, l'entrepreneuriat va super bien.
07:04C'est-à-dire qu'il y a ce mindset maintenant chez les Français et les Françaises qui est incroyable.
07:07Bon, alors, vous m'offrez la transition, parce qu'effectivement, est-ce qu'on crée plus ou moins ?
07:12Parce que je vois des chiffres un peu contradictoires, il y a eu beaucoup de faillites, évidemment.
07:17L'année 2024 a été un peu calamiteuse.
07:19J'ai vu des chiffres de remontées de création d'entreprise en juillet.
07:23On en est où exactement ?
07:24Moi, je suis content quand j'entends tout ça, parce que je me dis qu'on devrait arrêter de parler.
07:27Laissez parler les entrepreneurs, ça va très bien avec ce qu'on a envie de dire.
07:31Et c'est vrai que l'entrepreneur, c'est l'usine qui est au bout de l'avenue en sortant de la ville.
07:35Ce n'est pas ces grands trucs macro dont on parle en permanence dans les médias parisiens.
07:41Sachant que je fais partie de cet écosystème-là, je me permets de le dire.
07:44Et donc, c'est ce qu'on a envie de montrer aussi, cette richesse.
07:47Et en effet, de créer de l'emploi.
07:48Moi, j'ai créé et dirigé une entreprise pendant 10 ans.
07:51Le plus beau jour, je pense, de mon parcours entrepreneurial, c'est le jour où j'ai signé mon premier CDI à quelqu'un.
07:56Donc, c'est ça, entreprendre, et c'est ça qu'on a envie de rappeler.
07:59Et donc, j'ai oublié votre question.
08:00Oui, est-ce que oui ou non, on est dans une phase remontée de la création d'entreprise ?
08:06Parce qu'il y a quand même un climat général qui fait que les stades ne sont pas très bonnes.
08:09Alors, on a vécu de crise en crise depuis le Covid.
08:11Crise sanitaire, crise géopolitique, crise économique, crise politique nationale.
08:15Et en même temps, l'année dernière, on n'a jamais eu autant de projets de développement qui sont arrivés dans les 50 implantations de BPI France.
08:22Donc, on voit bien que les entrepreneurs, eux, continuent.
08:24Et on a fait, je crois, un million quatre de créations d'entreprises.
08:27Alors, quand on enlève les autres entrepreneurs qui sont des activités indépendantes, on a 500 000 créations d'entreprises.
08:33Nous, notre bataille, c'est de doubler le nombre d'entrepreneurs accompagnés en France.
08:36Et là, je reviens à ton discours.
08:38C'est qu'on a envie de créer des entreprises qui créent de la valeur.
08:42Donc, pour faire ça, quand on est entrepreneur, le meilleur moyen, c'est d'être accompagné.
08:46On a la chance en France d'avoir une équipe de France au service des entrepreneurs en création magnifique.
08:51Et on parlera des femmes entrepreneurs après.
08:53Oui, et je rebondis parce que je suis tout à fait d'accord.
08:56Oui, il y a quand même un peu moins d'entreprises qui se créent.
08:59Là, c'est une baisse de la croissance dans la création d'entreprises.
09:02Mais les entreprises qui se créent se créent moins seules.
09:05Et on est de plus en plus accompagnés.
09:06Et notre écosystème entrepreneurial français, il a mûri.
09:10Et il a montré qu'on était capable d'arrêter les projets qui ne marchaient pas.
09:15Nous, chez Willa, c'est très...
09:16Peut-être moins d'entrepreneurs, mais mieux d'entrepreneuriat.
09:19On pourrait presque dire ça comme ça.
09:20Voilà, nous, notre métier chez Willa, c'est vraiment de dire non au projet
09:24quand on sent que les femmes qui veulent se lancer ne sont pas prêtes.
09:27Et c'est comme ça qu'on les sauve.
09:29Et c'est comme ça qu'on fait en sorte que l'entreprise ne fasse pas faillite avant sa troisième année.
09:37C'est quand même les trois premières années de la vie d'une entreprise, c'est les plus sensibles.
09:41Et nous, c'est là qu'on intervient sur ces trois premières années.
09:43Moi, je pense que l'enjeu, c'est de le faire savoir maintenant.
09:45Parce que l'équipe existe.
09:46L'équipe pour accompagner l'entrepreneur existe.
09:48Et le but, c'est de faire savoir.
09:50Et c'est d'ailleurs pour revenir à Big.
09:51Pourquoi ?
09:52Il y a le Big.
09:52On vient s'inspirer.
09:53On vient apprendre.
09:54On vient sortir avec une feuille de route.
09:56Mais moi, je demande aux entrepreneurs de parler.
09:59Il y aura 80 partenaires médias, dont vous, sur le Big.
10:01Merci.
10:02Parce que tout ce qu'on veut, c'est que les entrepreneurs voient les caméras, voient les stylos, voient les micros.
10:06Et viennent vous voir pour prendre la parole.
10:08Stéphanie Delesse, est-ce qu'il y a besoin...
10:10C'est un peu paradoxal ce que je vais vous dire.
10:12Mais est-ce qu'il y a besoin d'une professionnalisation ?
10:14Je vous remercie sur ce que vous disiez de l'entrepreneuriat.
10:17Écoutez, oui.
10:19Par exemple, quand on arrive pour une levée de fonds.
10:21Est-ce qu'il faut un business model plus solide, plus rentable ?
10:26Il y a eu des périodes où c'était...
10:28Écoutez, moi, je trouve qu'il y a l'entrepreneuriat qui va être représenté dans toute sa variété chez Big.
10:37Et puis après, à l'intérieur de cet entrepreneuriat-là, pardon, le mot est compliqué à dire,
10:43mais il y a des entrepreneurs qui, par exemple, ont l'ambition d'ouvrir une pizzeria,
10:47mais avec un modèle un petit peu disruptant et qui, peut-être, dans dix ans ou moins, auront développé une chaîne.
10:54Il y a une jeune femme qui va avoir envie de faire une boulangerie avec des pâtisseries tunisiennes,
11:02avec quelque chose d'original et tout d'un coup...
11:05Arrêtez, je n'ai pas pris mon dessert. C'est trop tentant, votre histoire.
11:07Et donc, où elle va peut-être devenir la prochaine pâtissière, première pâtissière au monde.
11:15Voilà. Donc, en fait, moi, je n'irai pas jusque-là.
11:19Je dirais... Je pense que tous les entrepreneurs, que ce soit des influenceurs
11:24et qui vont, pour certains, très, très bien gagner leur vie,
11:26que ce soit n'importe quelle entreprise dans n'importe quel secteur, de n'importe quelle taille,
11:31ce qui est important, c'est cet esprit entrepreneurial.
11:33C'est celui-ci qui va faire grandir la France.
11:35Oui, je suis d'accord avec vous.
11:37Mais ce que disait Marie-Vigéniste tout à l'heure,
11:39il faut quand même un peu de professionnalisation aussi quand on se lance pour...
11:43Oui, mais ça... Encore une fois, pardon, moi aussi, je vais mettre les pieds d'emploi.
11:48On est quand même le pays, d'accord, où quasiment 100% des entrepreneurs
11:51sont accompagnés pendant 18 mois par le chômage.
11:54Non, mais ça existe où dans le monde ?
11:55Alors, il y a deux choses. Il y a l'accompagnement.
11:57En effet, on oublie souvent de rappeler que France Travail est le premier business angel de France.
12:01Exactement.
12:01Et quand on va dans un incubateur, je pense que trois quarts des entrepreneurs sont au chômage.
12:05Et c'est très bien.
12:06Et ça aide énormément.
12:08Après, je pense qu'il y a besoin de GPS.
12:13L'écosystème existe, c'est ce qu'on disait.
12:16Il faut être accompagné.
12:17Mais il y a beaucoup de GPS.
12:19On va laisser Stéphanie conclure sa démonstration.
12:22Il y a des incubateurs comme Willa pour accompagner certaines catégories d'entrepreneurs.
12:28Vraiment, il y a énormément d'incubateurs dans tous les territoires
12:32qui sont chacun dédiés à des cibles différentes.
12:36Quelquefois pour des jeunes de banlieue, d'autres pour des femmes seniors, etc.
12:41Honnêtement, la France est un pays extraordinaire, le premier pays au monde pour entreprendre.
12:48C'est le premier pays au monde.
12:50Et après, encore une fois, il y a différentes formes d'entrepreneuriat.
12:52Je suis obligé de reprendre la main.
12:53Il nous reste un quart d'heure.
12:55Le temps fait qu'il y a toute vitesse.
12:56Il y a plein de thèmes à développer encore.
13:00Entrepreneuriat au féminin.
13:01Vous avez commencé à en parler, Marie-Virginie Klein.
13:05Je vais vous poser une question qui est volontairement sexiste.
13:08Ce n'est pas grave.
13:08Est-ce qu'une femme crée son entreprise avec les mêmes envies, les mêmes motifs qu'un homme ?
13:14Ou est-ce que vous voyez des différences ?
13:16Je vais vous dire clairement, je vois des différences.
13:18Et ce n'est pas que je les vois.
13:19C'est qu'on a fait une étude avec Roland Berger, une étude très sérieuse, où on a fait le portrait robot de la femme entrepreneur versus l'homme entrepreneur.
13:30Et on voit des différences majeures.
13:31La première, c'est l'âge à laquelle on monte son entreprise.
13:34La femme, comme elle n'a pas confiance en elle au tout départ, elle monte son entreprise en moyenne 10 ans après avoir une activité salariée.
13:42Vous, c'était 20 ans.
13:43La plupart des entreprises, des femmes montent leur boîte donc en moyenne deux fois plus tard qu'un homme, quand un homme, lui, le fait très vite après avoir été diplômé.
13:51Deuxième différence, la femme monte son entreprise après avoir fait son premier enfant.
13:56Parce que, qu'on le veuille ou non, le sujet de la maternité, c'est un sujet vraiment très important dans le choix ensuite de monter sa boîte, de se lancer.
14:06Et moi, le chiffre qui m'énerve le plus, c'est que 6% seulement des femmes entrepreneurs montent une entreprise pour gagner de l'argent.
14:15Je ne compare pas avec les réponses hommes, mais en gros, une femme monte son entreprise pour avoir de l'impact, et c'est très louable.
14:22Mais un homme monte son entreprise pour avoir de l'argent.
14:24Et les deux sont pas compatibles, je le rappelle.
14:27Non, mais surtout, il faut dire aux femmes qu'il faut monter des entreprises pour gagner de l'argent.
14:31Pour qu'elles soient pérennes, pour qu'elles durent le plus longtemps possible, et qu'elles aient un impact qui dure le plus longtemps possible.
14:35Et avoir de l'impact à la fin, voilà.
14:36Après, il y a d'autres, je ne vais pas vous dérouler toute l'étude, mais on se lance aussi avec un capital financier moins élevé que les hommes, en moyenne, moins de 60 000 euros par an.
14:46Quand on est une femme, il y a aussi le machisme financier.
14:49Oui, mais subtilité forte, c'est que pour les femmes, la levée de fonds n'est pas l'alpha et l'oméga.
14:55C'est-à-dire que pour les femmes, ce qui compte, c'est la rentabilité.
14:57Quand pour un homme, il va tout de suite aller lancer des fonds.
15:01Et puis, dernière petite touche, parce que c'est rigolo, quand les hommes osent vraiment dire, quand on leur demande,
15:07est-ce que vous dites parfois que vous avez voulu être entrepreneur ?
15:10100% des hommes quasiment nous ont répondu que l'entrepreneuriat était une vocation, quand quasiment 0% des femmes, voilà.
15:17Est-ce que vous vous reconnaissez dans ce portrait, ou est-ce que vous dites, mais il y en a marre de genrer les analyses ?
15:24Alors, oui, je me reconnais.
15:26Oui, et j'ai envie de dire en même temps, il y en a marre de genrer, parce qu'aujourd'hui, qu'on soit...
15:32D'abord, l'entrepreneuriat, en particulier dans les start-up tech, c'est l'endroit où il y a le moins de discrimination aujourd'hui.
15:39Et c'est là où il y a le véritable ascenseur social possible.
15:43Moi, j'ai vécu jusqu'à mes 18 ans dans un HLM à Vitry-sur-Seine, avec une manante toute seule.
15:47J'étais sur les marchés à 14 ans, et je suis sérieux l'entrepreneur.
15:52Et j'ai vendu ma précédente boîte au leader mondial de l'intérim.
15:56Là, je relance une boîte.
15:58Donc, en fait, pour moi, c'est ça qui est incroyable dans l'entrepreneuriat.
16:02C'est-à-dire que c'est aujourd'hui l'endroit où on a besoin de tous les talents, quels qu'ils soient.
16:08Jeunes, vieux, noirs, blancs, diplômés, pas diplômés.
16:12Parce que maintenant, aussi, avec l'intelligence artificielle générative, on va recruter,
16:17et donc former peut-être, à notre tour, nous, chefs d'entreprise à l'entrepreneuriat.
16:21Et moi, c'est ça, ma plus grande fierté.
16:22J'ai des anciens collaborateurs qui sont devenus eux-mêmes entrepreneurs avec des succès incroyables.
16:27C'est pas seulement signer le premier CDI, c'est susciter une vocation d'entrepreneur.
16:32C'est ça.
16:32Et donc, c'est ça, moi, que j'aime dans l'entrepreneuriat.
16:35C'est-à-dire que, en fait, c'est un endroit où, voilà, il y a ces valeurs qui, moi, me sont importantes,
16:44où tous les talents nous sont indispensables.
16:46Et ça, c'est une image incroyable de la France.
16:49Oui, ça rejoint, évidemment, certains des programmes de VPI.
16:51Il y en a plusieurs.
16:52Il y a celui, il y a le concours sans une femme entrepreneur.
16:55Il y a le mécanisme dédié au quartier prioritaire.
16:59Ça veut dire quand même que, si on veut sortir du...
17:03Enfin, voilà, j'allais mettre les ornières, là, vous voyez, je fais le geste.
17:06Il faut être un peu incitatif, quoi.
17:08Oui, oui.
17:09Moi, j'en ai marre aussi de genrer et de...
17:12Alors, c'est la seule fois, je pense, où j'assumerais de dire ça.
17:14Mais sur ce point-là, j'en ai un peu marre des communautés.
17:16Alors qu'on adore les communautés chez VPI, avec nos coqs et tout.
17:19Mais sur les critères sociaux, démographiques, ça m'embête un peu.
17:23Mais en même temps, il faut le faire.
17:25Voilà, il faut le faire.
17:26On se rend bien compte, y compris dans les médias, on est un peu...
17:28Il faut créer des émissions dédiées aux femmes entrepreneurs et aux entrepreneurs.
17:31On a des programmes, on accompagne les réseaux d'accompagnement à la création d'entreprises
17:35qui sont dédiés aux femmes entrepreneurs.
17:37Je pense aux premières, je pense à Femmes des Territoires.
17:40Je pense à tous ces réseaux qui oeuvrent au quotidien pour soutenir les femmes qui veulent entreprendre.
17:44Et que ce soit pour les femmes, que ce soit pour les quartiers,
17:47ou en tout cas pour toutes les situations qui impliquent un accompagnement spécifique,
17:52comme tu l'as dit dans l'étude, c'est qu'il y a des enjeux qui sont finalement assez hyper spécifiques.
17:58Et donc, il faut aller accompagner ces enjeux-là pour produire un meilleur accompagnement
18:04et pour amener l'entrepreneur à aller au bout de ce qu'il veut.
18:07Donc, il faut le faire.
18:08On le fait très fort.
18:10Ce concours dont vous avez parlé, sans une femme entrepreneur,
18:14c'est un moment magique parce qu'on va chercher une femme entrepreneur dans chaque département de France.
18:18C'est pour ça qu'il y en a sans une.
18:19Il y a sans un département en France, grâce au réseau d'accompagnement à la création d'entreprise du collectif.
18:24Donc, Réseau Entreprendre, BGE, LADIS, tous ces réseaux qu'on connaît bien et qu'on soutient.
18:29Et on les rassemble pendant deux jours.
18:31Et là, on voit une espèce de magie qui se crée.
18:34Elles ont en effet les mêmes enjeux et elles sont très conscientes d'être un peu différentes
18:39dans le côté coq des mecs qui en veulent, qui veulent du fric, qui veulent gagner,
18:43sans faire non plus de stéréotypes.
18:45Mais il n'empêche que, et puis ça crée un groupe, ça crée un collectif.
18:49Et pour le coup, là, je reviens à ma notion d'équipe.
18:51C'est que quand on met les gens ensemble, on passe aussi certaines peurs qu'on peut avoir au démarrage
18:55parce qu'on est plusieurs et on se sent plus fort et on les voit dans les groupes WhatsApp.
18:59Maintenant, je pense que c'est les groupes WhatsApp les plus actifs qu'on a chez BPI France
19:02où elles se parlent tout le temps, elles échangent sur leurs problématiques,
19:05elles sont fières, elles racontent leur fierté.
19:07C'est beau, c'est très très beau.
19:09Alors, on va passer à un dernier terme, on va consacrer du temps sur l'intelligence artificielle.
19:13Mais je voudrais vous partager une expérience personnelle de présentateur, d'animateur d'émissions de télévision,
19:20ici ou ailleurs, et de la volonté de féminiser et d'équilibrer les plateaux.
19:25Encore aujourd'hui, ça nous arrive souvent d'avoir des femmes qui sont parfaitement capées,
19:29qui sont des universitaires, qui savent vraiment exactement de quoi elles parlent,
19:34et qui refusent une invitation en disant, ah mais, ok, vous avez parlé de quoi ?
19:38Ça, ça va, ça, ça va, ça, ça va, ah mais sur les 20% la dernière, je ne suis pas, non, je ne vais pas venir.
19:44Un mec, il est bon sur 20% du débat, il vient, il n'hésite jamais.
19:48Est-ce que c'est encore vrai, ça ?
19:51Oui et non.
19:52Oui, c'est quand même toujours très dur de trouver des femmes pour parler de sujets sur les plateaux de télé,
19:57et notamment des femmes entrepreneurs, et pour une raison très simple,
20:00c'est que mathématiquement, il y en a moins, vraiment,
20:03elles représentent 33% à peu près des entrepreneurs, les femmes,
20:06donc il y a une femme pour trois hommes,
20:07mais à force de leur dire qu'il faut qu'elles se libèrent de ce syndrome de l'imposteur,
20:14elles commencent à l'intégrer et elles y vont,
20:17et elles y vont, et quand elles y vont, elles ont travaillé toute la nuit, 4 heures,
20:21elles arrivent comme moi avec des fiches comme ça.
20:23Moi je le sens, je suis très content d'avoir une invitée qui a beaucoup bossé.
20:27Voilà, et donc elles arrivent avec leur paquet de fiches et tout,
20:30donc on leur dit, libérez, on vient pour avoir ta parole à toi,
20:33et libère-toi de tes fiches, et de plus en plus quand même, ça rentre.
20:38Mais je trouve que ça rentre plus sur les politologues, sur les expertes, etc.
20:43Les femmes entrepreneurs, c'est encore dur, parce qu'il n'y en a pas beaucoup,
20:46et elles sont débordées.
20:48Oui, accessoirement.
20:49Accessoirement.
20:49Et puis de temps en temps, je me dis à ne pas avoir...
20:51Sur le big, on s'impose sur un panel de cinq d'avoir au minimum de femmes,
20:55et c'est imposé sur tous les...
20:58C'est un tiers.
20:59L'idée c'était d'être 50-50, on est à 40-60,
21:01et la réalité c'est qu'on finit à 50-50.
21:04Mais c'est dur.
21:05Oui, il faut être proactif.
21:06Et moi je le vois, même sur tous les prix dont on est partenaire,
21:08il y a beaucoup de prix d'entrepreneurs en France,
21:09et quand on fait les jurys, on voit bien que...
21:12Et des fois on se fait taper dessus en pleine scène,
21:15en disant, mais il n'y a que des hommes sur cette scène,
21:17alors qu'en fait, pendant un an, on a cherché des filles.
21:19Et ça, c'est la difficulté.
21:21Allez, six minutes pour parler de DI,
21:22je voudrais remercier les équipes de programmation de Bismarck,
21:26du job, qui les aident font justement pour équilibrer et féminiser les plateaux.
21:31L'intelligence artificielle qui sera forcément au cœur de big,
21:36vous parlez de quoi Stéphanie Deleuze ?
21:38Je ne vais pas employer un cliché, le cliché du mot révolution,
21:41mais à quel point c'est une révolution ?
21:44C'est une révolution beaucoup plus forte que la révolution Internet,
21:49que moi j'ai eu la chance de vivre au fin des années 90, début des années 2000.
21:54C'est juste, tout va être chamboulé, tout.
21:59Notre vie personnelle, notre vie professionnelle,
22:02la façon dont nous nous organisons.
22:05Et là, j'ai envie de dire encore,
22:07je vais être une bonne communicante pour la BPI, la France,
22:10mais c'est une chance incroyable pour la France
22:14de redevenir une très grande puissance.
22:17De redevenir une très grande puissance, et on en a besoin.
22:19On en a besoin, alors, on ne va pas faire de politique,
22:21mais parce qu'on a un modèle social qui coûte extrêmement cher,
22:24et donc on a besoin de cet argent pour financer le modèle social.
22:27Mais aujourd'hui, ça va toucher, par exemple, les hôpitaux.
22:30Les hôpitaux, on sait qu'on manque de médecins.
22:34Aujourd'hui, un radiologue,
22:37plutôt que de voir chaque patient, etc.,
22:40va avoir une intelligence artificielle
22:42qui va lui recommander un diagnostic,
22:44et lui, bien sûr, avec son expertise,
22:47ses études, etc.,
22:49va pouvoir valider cette recommandation de diagnostic ou pas.
22:53Ça va toucher, bien sûr, tout le secteur tertiaire.
22:57Là, c'est aussi, moi, un sujet qui m'intéresse,
23:00c'est que souvent, les révolutions,
23:03elles détruisaient ou elles stigmatisaient l'emploi manuel.
23:08Là, ça va être plutôt les cerveaux,
23:11c'est-à-dire que tous les gens derrière un bureau,
23:14leur emploi, ça c'est tout, sans exception,
23:16va être complètement bouleversé.
23:19Voilà les transports pour recommander les meilleurs trajets.
23:23Je peux vous donner des exemples à l'infini.
23:26Nous, dans notre domaine, par exemple, la relation client,
23:28aujourd'hui, on est capable, avec Volubile,
23:32de créer des agents conversationnels
23:33qui vont répondre à votre téléphone 24h sur 24,
23:36comme si c'était vous le patron,
23:37comme si c'était le directeur de la relation client,
23:39ou le technicien, vous apporter une réponse,
23:41vous prendre un rendez-vous, voilà.
23:43Et donc, c'est, en tout cas,
23:47pour toutes les entreprises de France,
23:48qu'elles soient petites, moyennes ou grosses,
23:51il n'y a plus le choix.
23:53Tous les entrepreneurs et toutes les entreprises
23:55doivent prendre en main ce sujet
23:57et puis l'intégrer dans leurs entreprises.
24:01Avec justement...
24:01Pour de la productivité et...
24:04Puissent progresser.
24:05Avec justement un espace dédié à l'IA sur Big,
24:09mais plutôt à destination des PME, des ETI.
24:13Des PME, des ETI, des entrepreneurs, bien sûr.
24:15Nous, notre claim sur l'IA, c'est il y a de la joie.
24:18Et pourquoi on a mis ça ?
24:20Parce qu'en effet, ça va être une transformation majeure
24:22et comme tu l'as dit, c'est une vraie chance pour le pays aussi
24:26de créer des entreprises hyper innovantes.
24:28En France, on a quand même un système éducatif incroyable
24:30qui fait qu'on produit les meilleurs ingénieurs du monde.
24:33On a un écosystème de recherche qui est extrêmement profond.
24:36Et tout ça, on est en train de l'entrepreneurialiser
24:39pour en faire des entreprises à fort potentiel.
24:43Et le meilleur exemple étant Mistral,
24:44qui est aujourd'hui la seule chance européenne en termes de LLM.
24:47Ce n'est pas trop tard.
24:49On peut encore rattraper les géants de l'IA aujourd'hui.
24:52C'est un sujet de choix.
24:54Vous nous entendez sur les plateaux.
24:56On passe notre temps à dire aux entreprises françaises
24:58de tous les secteurs, intégrer du Mistral
25:00plutôt qu'intégrer autre chose, soutenir Mistral.
25:02La techno est extrêmement bonne.
25:04C'est un modèle open source à l'inverse de ce qui existe ailleurs.
25:07Donc, on défend Mistral, bien sûr,
25:09parce que c'est une chance française et c'est une chance européenne.
25:12Parce que ça deviendra, toutes ces entreprises qui réussissent
25:14deviendront des entreprises européennes.
25:16Donc, ça, on le soutient.
25:18Après, pour revenir sur l'IA, sur BIG,
25:20notre enjeu, c'est aussi d'aider, finalement,
25:22d'accompagner les entreprises à faire cette transition vers l'IA.
25:25Il y a un grand programme d'État qui s'appelle Osons l'IA
25:28qui est en train de démarrer,
25:29sur lequel on va faire des tours de France
25:31pour aller voir les PME, les ETI
25:32et leur permettre d'intégrer de l'IA.
25:34Parce que même si l'adoption est la plus rapide jamais vue,
25:37je crois que c'est une personne sur dix dans le monde
25:39qui utilise l'IA maintenant.
25:40Donc, ça n'a jamais été aussi rapide.
25:41Une adoption n'a jamais été aussi rapide.
25:43Et d'ailleurs, on va tous devoir se transformer.
25:45Nos sites web, nos médias, etc. avec l'IA.
25:47Mais à côté de ça, l'adoption, elle est aujourd'hui bureautique.
25:50Où elle est sur de la recherche classique,
25:54de recettes de cuisine et autres.
25:55Mais derrière ça, il y a bien sûr de l'optimisation
25:57des processus bureautiques.
25:58Mais nous, on voit les industriels rentrer de l'IA
26:00dans la chaîne de production.
26:01Donc là, on est encore sur de l'optimisation.
26:03Mais aussi dans le produit.
26:04Et j'étais en mars à South by Southwest, à Austin,
26:07qui est quand même le temple de l'innovation mondiale.
26:09Et tout le monde s'accordait à dire que, finalement,
26:12le modèle économique de l'IA et la maturité de l'IA
26:14passera par le produit.
26:16Et moi, je suis très content d'entendre ça.
26:17Parce que dans une logique de réindustrialisation
26:19dans laquelle on est en France,
26:20où il faut quand même qu'on apporte de la valeur ajoutée
26:23par rapport à un modèle asiatique
26:25qui est extrêmement bon maintenant, performant, innovant,
26:27une des chances, c'est de mettre de l'IA dans les produits.
26:30Et moi, ce qui m'intéresse maintenant,
26:31ce n'est plus l'IA dans votre écran,
26:33c'est l'IA dans votre micro, en fait.
26:34Petite question.
26:35Je ne sais pas si vous avez la réponse.
26:36Ce n'est pas une colle.
26:37Alors, je vais employer un cliché.
26:39Est-ce qu'il y a un rapport forcément générationnel
26:41à l'intelligence artificielle ?
26:43Est-ce que vous, vous le voyez éventuellement
26:44parmi les femmes chefs d'entreprise
26:47qui viennent chez Willa ?
26:48Oui.
26:49Qu'elles sont jeunes, qu'elles sont IA compatibles ?
26:51Alors, nous, elles sont toutes IA by design.
26:54Vraiment, parce que nous, on est très spécialisés aussi
26:56sur l'entrepreneuriat dans la tech.
26:58Et elles voient dans l'IA une espèce de libération
27:01au même titre que le robot ménager
27:03ou l'aspirateur était une libération.
27:05C'est-à-dire que l'IA, ça va...
27:06Quand on sait qu'il y a 4 entrepreneurs sur 10
27:10qui font un burn-out,
27:11l'IA va nous décharger mentalement.
27:14Et la charge mentale, c'est la deuxième préoccupation
27:17des entrepreneurs après la recherche de clients.
27:19Donc, l'IA, c'est clairement une libération.
27:22Et nous, on est déjà IA.
27:24IA, il y a de la joie complètement.
27:25Bon, c'est super.
27:26Merci beaucoup.
27:27Merci à condition qu'on ait un géant français-européen.
27:31On est bien d'accord.
27:32Des géants, ce serait encore mieux.
27:34Et merci à tous les trois d'avoir participé à cette émission.
27:38C'était passionnant de vous entendre.
27:41Bon big, évidemment.
27:42Oui, oui, oui.
27:42C'est le 23 septembre à l'accord.
27:44On est en montage à l'accord-aréna avec le casque.
27:45D'où ma coupe, là.
27:47C'est parfait.
27:48Ce sera à l'accord-aréna.
27:49À Paris.
27:50Fin de ce Smart Trends.
27:52Merci à toutes et à tous de votre fidélité à Bsmart for Change.
27:55Et je vous dis à très vite.
27:56Salut.
27:56Sous-titrage Société Radio-Canada
28:01Merci à tous.
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