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Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Luc Gras, politologue ; Damien, victime de la bourde du service RH ; Nathan Bonnet, créateur de Polymnia, la première intelligence artificielle à la prise de parole ; Dominique Vignot, présidente de la Confrérie des chevaliers du camembert.
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-09-19##
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00:00:00Les vraies voix sud radio, 18h-20h, Cécile Dominibus, Philippe David.
00:00:05Et avec Philippe David, on vous souhaite la bienvenue. Bonsoir Philippe David.
00:00:08Bonsoir Cécile Dominibus. Vous avez l'air en pleine forme, encore plus pétillante que d'habitude.
00:00:12Ah bon ?
00:00:13Ah oui.
00:00:13Bon, bah écoutez, je joue bien la comédie alors.
00:00:16Non mais vous êtes très pétillante avec cette nouvelle formule ma chère.
00:00:20C'est vrai, c'est vrai, je pétille.
00:00:21Vous n'étiez pas triste avant.
00:00:25Non.
00:00:26Mais on sent que c'est mieux.
00:00:28C'est-à-dire n'être plus directement à côté du dodu.
00:00:33Bah oui. Alors, pour vous dire, physiquement, j'ai plus de place.
00:00:37C'est vrai qu'à l'époque, je vous écrasais à chaque fois contre les tours qui portent les carrières.
00:00:42Mais ce double rôle lui va bien.
00:00:44Et vous avez le bourrelet lourd. C'est ça que je voulais vous dire.
00:00:48Non, j'ai beaucoup maigri.
00:00:49Ah bon ? Qui vous l'a dit ?
00:00:51Quelle année ?
00:00:52Ma balance.
00:00:53Faut mettre l'autre pied, Philippe. Faut mettre les deux pieds. C'est ça le problème.
00:00:57Avec autour de cette table, vous l'avez entendu, Philippe Bilger qui est avec nous.
00:01:00Bonsoir Philippe, merci d'être là.
00:01:02Ah ben, un bonheur.
00:01:04Luc Gras, politologue, est avec nous aussi.
00:01:06Ça va, Luc ?
00:01:06Bonsoir Cécile, très bien. Bonsoir Philippe.
00:01:08On est content. On n'est pas de dîner ce soir.
00:01:09Parce qu'à chaque fois que vous venez, il faut que vous partiez en courant parce que vous avez un dîner.
00:01:12Le lendemain, vous nous appelez en disant « je me suis fait gronder, donc il faut qu'on arrête ».
00:01:15Donc ce soir, c'est 19h15. Ça va aller pour vous ?
00:01:17Je crois que j'ai réservé pour nous au restaurant à 19h15.
00:01:20Ah ben écoutez, très bien.
00:01:21Je finis le soir à prendre. Il faut les prévenir qu'il y aura du retard.
00:01:23Oh écoutez, vous êtes désagréable Philippe David.
00:01:26Allez, au sommaire de cette émission, on va revenir sur pas mal de choses, sur cette humiliation pour la France,
00:01:33qui, en tout cas les Etats-Unis, qui demandent la féminité, de vérifier la féminité de Brigitte Macron.
00:01:40Oui. Alors, est-ce une humiliation pour la France de devoir prouver la féminité de Brigitte Macron ?
00:01:44Vous dites oui à 57%. Oui, parce qu'elle fait un procès à Condé Sohens, une influenceuse américaine qui raconte bien souvent n'importe quoi.
00:01:53J'ai quelques billes à donner pendant le débat.
00:01:55Mais finalement, la bonne question, une des questions, est-ce que face à des rumeurs délirantes, le mieux, ce ne serait pas le mépris ?
00:02:01Venez nous donner votre avis au 0826 300 300.
00:02:05Et puis on reviendra sur ces deux attaques de policiers par des jeunes.
00:02:09Gérald Darmanin, garde des sceaux, démissionnaire, appelle à des peines minimales et immédiates de prison ferme,
00:02:15notamment pour tous ceux qui s'en prennent aux forces de l'ordre, aux médecins, aux pompiers, et j'en passe.
00:02:20Et à cette question, c'est ce que dit Darmanin, faut-il une incarcération immédiate des agresseurs de policiers, gendarmes, pompiers, magistrats et soignants ?
00:02:27Vous dites oui à 90%. Vous voulez réagir le 0826 300 300 ?
00:02:32Et moi, je vous pose cette question. Est-ce que vous êtes très massivement pour ?
00:02:35Ça concernerait aussi les mineurs, l'incarcération immédiate, parce qu'il y a beaucoup de mineurs qui agressent les forces de l'ordre.
00:02:42Vous êtes force de l'ordre, vous êtes magistrat. Venez témoigner au 0826 300 300.
00:02:46Allez, c'est le grand débat.
00:02:48Les reines de France, par exemple, accouchées en public, non pas pour donner en pâture leur intimité, évidemment,
00:02:57mais pour s'assurer que l'enfant qui était né serait bien celui qui assurerait la continuité dynastique.
00:03:07Il n'y ait pas de substitution d'enfant.
00:03:09Il y a deux positions, ou du moins deux niveaux d'analyse.
00:03:13Ceux qui restent au simple niveau juridique et judiciaire, et ils ont raison, la charge de la preuve n'incombe pas à Brigitte Macron.
00:03:22Et puis, il y a ceux qui, comme moi, pensent que, dans l'intérêt de la France,
00:03:27eh bien, de mettre fin à cette rumeur en apportant une preuve massue.
00:03:31Donc, je rappelle cette information.
00:03:38Emmanuel Macron et sa femme Brigitte vont donc présenter des photographies et des preuves scientifiques
00:03:42à une juridiction américaine, Philippe.
00:03:45Ça va loin, hein ?
00:03:46Oui, bien sûr, mais il faut voir que c'est le couple Macron lui-même qui a changé de stratégie.
00:03:54Pendant un certain temps, le couple Macron, comme le suggérait Philippe,
00:03:59a traité ça par l'indifférence, même s'il devait être touché intimement, voire par le mépris.
00:04:05Parce que, pour rappeler que ça existe depuis 2017, quand même.
00:04:08Et le président, il y a quelques mois, a indiqué qu'ils avaient décidé de changer de méthode,
00:04:15parce que c'était devenu insupportable.
00:04:18Et donc, il avait indiqué qu'ils allaient réagir judiciairement à chacune des attaques.
00:04:25Et ce qui se passe là, évidemment, est très humiliant pour la première dame.
00:04:31Mais, je dirais, la conséquence logique de cette volonté présidentielle
00:04:37de ne plus laisser passer cette ignominie.
00:04:40Alors, la question qui se pose...
00:04:42Déjà, il faut voir d'où vient l'ignominie.
00:04:44D'ignominie, pardon.
00:04:45Condé Sovens, je suis allé voir quelques-uns de ces États, je dirais...
00:04:50À la base, ça vient d'Amandine Roy et Natacha Ray,
00:04:54qui ont été d'ailleurs coupables en diffamation en première instance.
00:04:57Elles ont fini Philippe et elles ont été relaxées là, au mois de juillet.
00:05:01Au nom de la liberté d'expression.
00:05:03Je te trouve hallucinant.
00:05:03Parce que, comme Dei Sovens, elle a dit pour parler de Josef Mengele,
00:05:07celui qu'on appelait à Auschwitz l'ange de la mort, quand même,
00:05:10qui a fait des expériences absolues...
00:05:12Non, ce n'est pas des expériences, c'est des mutilations.
00:05:14Il n'y a pas d'autre mot.
00:05:15Des massacres sur des jumeaux.
00:05:17Elle a dit que ça lui paraissait complètement absurde
00:05:19et que c'était de la propagande bizarre.
00:05:22Vous voyez un peu.
00:05:23Mengele, qui a fui, parce que sinon, il aurait été...
00:05:26Alors, lui, il serait passé au procès d'Auschwitz ou à Nuremberg.
00:05:29Il aurait été pendu.
00:05:30Il n'aurait eu que ce qu'il méritait.
00:05:31Mais ça, c'est mon point de vue.
00:05:33Mengele, qui a fui au Brésil, qui est mort au Brésil en 79.
00:05:36On l'a prouvé.
00:05:37Vous parlez de Mengele ?
00:05:39Non, mais attendez.
00:05:40Qu'une femme ose dire ça de Mengele.
00:05:43Oui, mais d'accord.
00:05:44Non, mais ça veut dire que ce n'est pas quelqu'un de sérieux.
00:05:47Ça veut dire que c'est même quelqu'un de particulièrement abject.
00:05:50Moi, je crois que porter plainte, pourquoi pas ?
00:05:53Mais la traiter par le mépris, c'était beaucoup mieux.
00:05:55Ils l'ont fait.
00:05:56Oui, mais ils l'ont fait.
00:05:58Ça n'a fait rien.
00:05:59Pardon.
00:06:00Mais je vous en prie.
00:06:01Il y a dans ce pays, on le sait,
00:06:03toute une frange de la population complotiste
00:06:05et qui essaye toujours de faire du mal au pays,
00:06:08qui est parfois d'ailleurs orchestré par des puissances étrangères.
00:06:10Il faut oser le dire.
00:06:11Il y a des puissances étrangères
00:06:12qui essayent de déstabiliser la démocratie française
00:06:14et par exemple de dire que Mme Macron est un homme
00:06:18et un angle d'attaque.
00:06:20La réalité, c'est qu'il n'y a pas besoin de cet angle d'attaque
00:06:23pour pouvoir critiquer de manière beaucoup plus saine
00:06:25Macron, sa politique et son entourage.
00:06:28Donc je trouve que c'est totalement répréhensible d'attaquer Mme Macron.
00:06:33Moi, je suis clair là-dessus.
00:06:34C'est inadmissible.
00:06:35C'est complètement insensé.
00:06:37Ça fait partie de ces véhicules complotistes pour déstabiliser le pays.
00:06:41Et donc, à ce titre, c'était extrêmement condamnable.
00:06:44Voilà.
00:06:45Sans prendre à cette femme, c'est de la manipulation
00:06:48pour essayer aussi d'atteindre évidemment le président.
00:06:51Vous savez, j'ai regardé les antécédents.
00:06:52Bien entendu, Michelle Obama, pareil,
00:06:55elle a eu le même problème de rumeurs infondées
00:06:58qui prétendaient qu'elle était un homme.
00:06:59Hillary Clinton, la même chose.
00:07:01Et vous vous souvenez quand même, le couple Pompidou,
00:07:03où on racontait...
00:07:05Il y avait des photos dans des parties.
00:07:07L'affaire Markovitch.
00:07:08Oui, c'était un coup monté, l'affaire Markovitch,
00:07:10par les adversaires de Pompidou au sein de son propre parti.
00:07:13Oui, c'est pareil.
00:07:14La rumeur, c'est coup monté, c'est de la déstabilisation.
00:07:16Ceci étant donné.
00:07:17Bien sûr, Cécile, mais comme le dit très bien Luc,
00:07:21qu'à partir du moment où une personnalité publique
00:07:24encore plus aujourd'hui,
00:07:26on peut être à peu près sûr qu'à un moment donné,
00:07:29avec les réseaux sociaux et le complotisme
00:07:32qui est inhérent à certaines personnalités,
00:07:35on aura des choses sordides qui s'entendent.
00:07:37Mais pas besoin d'aller chercher les politiques.
00:07:39Moi, je me rappelle, quand j'étais enfant,
00:07:40on en parlait ce matin au téléphone, Cécile,
00:07:42la rumeur qui disait que Sheila était un homme.
00:07:45Alors, j'ai croisé Sheila, je parlais avec elle,
00:07:47elle est absolument très sympathique.
00:07:49Mais alors, si Sheila est un homme,
00:07:51elle a un chirurgien esthétique,
00:07:52il mérite un prix Nobel de médecine,
00:07:54soit dit en passant.
00:07:54Ce qui est important aussi, c'est de se dire,
00:07:57est-ce que ça déstabilise,
00:07:58et quelle image ça renvoie de nous,
00:08:01en tout cas de la France,
00:08:02parce que forcément,
00:08:04le chef de l'État et son épouse,
00:08:06qu'est-ce que ça peut renvoyer comme information ?
00:08:07Mais l'objectif, c'est de déstabiliser,
00:08:09vous avez parfaitement raison.
00:08:10C'est Luc l'a très bien dit,
00:08:12c'est la continuation
00:08:13d'une attaque politique
00:08:16par d'autres moyens
00:08:17qui deviennent de plus en plus nauséabonds.
00:08:20Il faut bien voir que c'est le coup,
00:08:22comme vous l'avez très bien dit,
00:08:24qui est visé,
00:08:25et Brigitte Macron elle-même,
00:08:27peut-être à cause d'un rôle
00:08:28qu'elle s'était assignée,
00:08:30peut-être plus concernant.
00:08:30Mais qu'elle a,
00:08:31elle est influente.
00:08:32Quand vous dites déstabiliser,
00:08:34c'est quoi ?
00:08:34C'est cacher des informations à fort,
00:08:37parce que cette information,
00:08:38elle a tourné tellement,
00:08:39qu'elle a masqué énormément de choses,
00:08:40c'est quoi en fait ?
00:08:41Non, mais c'est abîmer,
00:08:42abîmer l'image de la France,
00:08:44du président de la République,
00:08:46Dieu sait s'il n'a pas besoin de cela
00:08:48pour s'abîmer lui-même,
00:08:49mais c'est une réalité.
00:08:50Alors ceci étant,
00:08:51le seul argument que je peux entendre,
00:08:53c'est les gens qui disent,
00:08:54si c'est véritablement une mascarade,
00:08:56et c'en est une,
00:08:57à ce moment-là,
00:08:58elle n'a qu'à apporter la preuve,
00:08:59en faisant sortir du bois,
00:09:00la personne avec qui,
00:09:02je crois qu'elle est confondue,
00:09:03etc.
00:09:04Mais de toute manière,
00:09:05sur la position de principe,
00:09:07le président, dans un premier temps,
00:09:09a décidé de ne pas rentrer
00:09:10dans cette bassesse,
00:09:11et donc de ne pas argumenter
00:09:13à ce premier cas.
00:09:14Il l'a fait.
00:09:15Allez-vous,
00:09:15on continuera dans un instant
00:09:17avec Pierre de Montèche,
00:09:20qui est déjà avec nous
00:09:20au 0826 300 300,
00:09:22et qui veut réagir.
00:09:23Juste après,
00:09:24François Léus sera avec nous,
00:09:26on n'y croit pas,
00:09:27c'est quoi aujourd'hui ?
00:09:28Qu'est-ce qui se passe ?
00:09:28Petit conseil.
00:09:29Si vous envoyez un e-mail
00:09:31confidentiel
00:09:32et un peu plus désagréable,
00:09:34et en plus un peu plus désagréable,
00:09:36pensez bien
00:09:37à cacher les adresses des autres.
00:09:39Ça peut servir.
00:09:39Ça peut servir,
00:09:41ça invitera les embouteillages.
00:09:42Allez, 0826 300 300,
00:09:44on est ensemble jusqu'à 19h30 ce soir.
00:09:45Sud Radio.
00:09:47Sud Radio.
00:09:48Parlons vrai.
00:09:48Parlons vrai.
00:09:49Sud Radio.
00:09:50Parlons.
00:09:50Les vraies voix Sud Radio.
00:09:5218h20 heure.
00:09:53Cécile Dominibus.
00:09:54Philippe David.
00:09:56Et autour de cette table
00:09:57en face de Philippe David,
00:09:58Philippe Bilger,
00:09:59bien entendu,
00:10:00Luc Gras,
00:10:00politologue.
00:10:01Et puis,
00:10:01on revenait sur cette information
00:10:02qui est quand même assez incroyable,
00:10:05sur le fait que
00:10:06madame Brigitte Macron
00:10:08sera obligée d'apporter des preuves
00:10:10face à la justice américaine
00:10:12pour bien prouver
00:10:12qu'elle est une femme
00:10:13et pour réagir
00:10:15autour de cette table.
00:10:16Pierre,
00:10:16qui nous appelle de Montèche.
00:10:18Bonsoir Pierre.
00:10:19Bonsoir Pierre.
00:10:20Oui, bonsoir.
00:10:21Bonsoir.
00:10:22Bienvenue sur Sud Radio.
00:10:24Oui, merci.
00:10:26Moi, je dis qu'elle fait
00:10:27un test ADN
00:10:28et puis voilà,
00:10:33et elle a besoin
00:10:33de tout le monde
00:10:34balader.
00:10:36C'est sûr que ça,
00:10:37c'est la reine des preuves.
00:10:38Un test ADN
00:10:38ou un X-X ou XY.
00:10:41Oui, mais...
00:10:42Et en fait,
00:10:43et après,
00:10:44elle ne répond même plus.
00:10:48Ah, mais c'est l'économie.
00:10:49Et l'influence américaine,
00:10:51ça va lui clouer le caquet
00:10:52au lieu de continuer
00:10:54à intergiverser.
00:10:56Ça va lui clouer le caquet,
00:10:58mais il n'empêche
00:10:59qu'elle a d'une certaine manière
00:11:01gagné
00:11:01puisqu'elle oblige
00:11:03le couple présidentiel
00:11:05à donner des preuves
00:11:06sur une accusation ignoble.
00:11:08Donc, on n'a pas le choix.
00:11:11Non, mais c'est vrai.
00:11:13Soit elle le fait,
00:11:14soit elle revoit
00:11:15tout le monde
00:11:16dans ses quartiers.
00:11:18Elle ne répond même plus
00:11:19et ils ne se présentent
00:11:21plus nulle part
00:11:22à ce sujet-là.
00:11:25Non, parce que...
00:11:26Ce qui est dingue,
00:11:27ce qui est dingue,
00:11:27c'est que je n'ai pas l'impression
00:11:29que sur les réseaux sociaux,
00:11:31ça offusque les gens.
00:11:32Non, mais alors,
00:11:33je veux dire,
00:11:33je crois que j'avais fait
00:11:34un coup de gueule
00:11:34la saison dernière
00:11:35à ce sujet
00:11:36quand Dace Owens
00:11:37avait balancé
00:11:37ses histoires
00:11:39sur Brigitte Macron.
00:11:40J'en avais fait
00:11:40un coup de gueule
00:11:40de mémoire.
00:11:41Et j'avais de mémoire,
00:11:42j'en avais plein
00:11:43qui avaient mis
00:11:43que je racontais n'importe quoi,
00:11:45que je ne savais pas
00:11:45de quoi je parlais.
00:11:46Mais moi,
00:11:46je n'ai pas de doute
00:11:47que Brigitte Macron
00:11:48soit Brigitte Macron
00:11:48et que ce soit une femme.
00:11:49Mais vous avez plein de gens
00:11:50sur les réseaux sociaux
00:11:51qui sont quand même
00:11:52globalement un cloaque
00:11:53pour un certain nombre
00:11:55de personnes.
00:11:55Je pense qu'on est d'accord
00:11:56là-dessus, Cécile,
00:11:57qu'on est tous d'accord
00:11:57là-dessus.
00:11:58Qui vous dit ça ?
00:11:59Doctement,
00:11:59ils n'ont pas le moindre
00:12:00commencement de début d'idée,
00:12:02mais c'est comme
00:12:03toutes les idées
00:12:03les plus abjectes
00:12:10en disant « Justifiez bien
00:12:11que vous êtes une femme
00:12:12ou un homme »,
00:12:13tout le monde
00:12:14montrait un créneau.
00:12:16Brigitte Macron,
00:12:17pas de son pas d'image.
00:12:18Mais il y a derrière
00:12:19tout ça,
00:12:19quand ça concerne
00:12:20le couple présidentiel,
00:12:22toujours un petit zeste
00:12:28d'opposition aux politiques.
00:12:30Je crois que ce qui concerne
00:12:32le couple présidentiel,
00:12:34vous l'avez très bien dit,
00:12:35n'indigne pas autant
00:12:37que ça devrait nous indigner.
00:12:39Oui, mais c'est une femme
00:12:40quand même,
00:12:40elle a une dignité.
00:12:42Après qu'on l'aime,
00:12:43on l'aime,
00:12:43on l'aime,
00:12:43on l'aime,
00:12:43on l'aime,
00:12:44on l'aime,
00:12:44on l'aime,
00:12:44on l'aime.
00:12:44C'est vrai ce que dit Philippe,
00:12:44il y a une part d'irrationnelle,
00:12:45il faut le dire.
00:12:46Dès que le mot Macron est lâché,
00:12:49vous êtes sûr que les gens
00:12:50vont déjà être sur leur ergot
00:12:51parce qu'il a fait tellement
00:12:52d'erreurs politiques,
00:12:54tellement de mauvais choix
00:12:55depuis 2017
00:12:56qu'il y a quelque chose
00:12:57de cette teinture-là.
00:12:58Excusez-moi,
00:12:58la dégueulasserie,
00:12:59ce n'est pas le bilan
00:13:00de la politique de Macron.
00:13:01On parlait de l'affaire Markovitch
00:13:03avec Pompidou.
00:13:03Pompidou avait un excellent bilan
00:13:05comme Premier ministre.
00:13:06Mais ce n'est pas pareil.
00:13:08Ah ben si,
00:13:08c'est toujours de la rumeur dégueulasse
00:13:09qui sort sur la femme
00:13:10d'un homme d'État.
00:13:11Mais ce qui,
00:13:13je dirais là,
00:13:15c'est la continuation aussi
00:13:16de tout ce qu'on a dit
00:13:18depuis le début
00:13:19à partir de cette différence d'âge
00:13:22dans le couple présidentiel.
00:13:25C'est la continuation
00:13:26en plus dégradée.
00:13:27Mais vous le dites très bien,
00:13:31ils ne sont jamais sortis
00:13:34de cela profondément.
00:13:36C'est vrai que c'est
00:13:36un autre angle d'attaque
00:13:37à la différence d'âge.
00:13:38Mais pour dire les choses,
00:13:40il faut quand même savoir
00:13:40que les réseaux,
00:13:41les réseaux sociaux
00:13:43sont un vecteur important
00:13:44aujourd'hui d'informations
00:13:46mais de post-informations.
00:13:48Les réseaux sociaux,
00:13:49ce n'est pas la France.
00:13:50Ce n'est pas le peuple de France.
00:13:52Désolé Philippe Bilger,
00:13:53vous disiez que ça n'avait
00:13:54rien à voir.
00:13:55Mais l'affaire Markovitch,
00:13:56ça a beaucoup à voir
00:13:57avec cette histoire.
00:13:58Parce que vous...
00:13:59Mais si, vous mouillez quelqu'un...
00:14:01Non mais on peut reprendre
00:14:02toutes les affaires
00:14:03dans les années précédentes.
00:14:04Non mais celle-là,
00:14:05c'est quand même quelqu'un.
00:14:06Alors là, Macron,
00:14:07il est déjà président.
00:14:08Ça visait Pompidou
00:14:09avant qu'il soit candidat
00:14:10à la présidentielle.
00:14:11Rappelez-vous bien.
00:14:12Et Pompidou,
00:14:12on a toujours voulu à De Gaulle
00:14:14de ne pas l'avoir soutenu
00:14:15dès le départ.
00:14:16Mais là, on savait,
00:14:17c'est une opposition politique.
00:14:19Des gens ont mis en place
00:14:20cette chose,
00:14:20ont prétendu
00:14:21qu'elle assistait.
00:14:23Mais moi, j'ai juste
00:14:24un truc, pardon,
00:14:25de revenir sur ça.
00:14:26Où sont les féministes ?
00:14:28Où sont toutes ces...
00:14:29Elles ne sont jamais là.
00:14:29La cause de la femme
00:14:31n'est jamais défendue
00:14:32par les féministes.
00:14:32Ça, ça te sait.
00:14:33Regardez, les femmes.
00:14:34Attendez, en Afghanistan,
00:14:35les pauvres femmes,
00:14:36en Iran, etc.
00:14:37On ne les entend jamais.
00:14:38Non mais ce qui est
00:14:39parfaitement insupportable
00:14:41dans l'affaire
00:14:42de cette Brigitte Macron,
00:14:44c'est que ça porte atteinte
00:14:45à son identité même.
00:14:47Ça va bien plus...
00:14:48Ça vient bien au-delà
00:14:49des parties de jambes en l'air.
00:14:50C'est vraiment
00:14:51la personne même
00:14:52de Brigitte Macron
00:14:54qui est atteinte.
00:14:54Donc on peut ne pas
00:14:55avoir aucune sympathie
00:14:56pour cette personne.
00:14:57Le fait qu'on l'attaque
00:14:59de cette manière-là,
00:14:59c'est totalement dégradant
00:15:00au niveau humain.
00:15:01Alors moi, il y a une question
00:15:02que je me pose,
00:15:03c'est au niveau judiciaire,
00:15:04c'est que Candace Owens
00:15:05a déjà dit
00:15:06que ses boîtes de production
00:15:07n'étaient pas dans le Delaware,
00:15:08mais a priori,
00:15:09elle avait tenu des propos
00:15:09dans le Delaware.
00:15:11Aux Etats-Unis,
00:15:12où pour des choses
00:15:13très vénielles,
00:15:14on peut prendre
00:15:15des millions de dollars
00:15:16de dommages et intérêts,
00:15:17je pense que le couple Macron
00:15:18a les moyens
00:15:19de se payer
00:15:19de très bons avocats
00:15:21de l'autre côté
00:15:21de l'Atlantique.
00:15:22J'attends de voir
00:15:24la condamnation
00:15:25que va prendre
00:15:25Candace Owens.
00:15:26Parce qu'à mon avis,
00:15:27vu la gravité
00:15:28des propos,
00:15:30la gravité
00:15:30de la rumeur,
00:15:32et surtout,
00:15:33qui elle vise ?
00:15:34La femme d'un chef d'État
00:15:35théoriquement
00:15:36ami des Etats-Unis,
00:15:37la France n'a jamais été
00:15:38en guerre avec les Etats-Unis,
00:15:40si je ne m'abuse,
00:15:40et on est dans
00:15:41les mêmes alliances,
00:15:42l'alliance atlantique,
00:15:43etc.
00:15:43Je me demande
00:15:45quelle va être
00:15:45la décision
00:15:46de la justice américaine.
00:15:48Justement,
00:15:48on va attendre,
00:15:50et puis,
00:15:50j'espère qu'en tout cas,
00:15:52ça mettra fin
00:15:53à cette rumeur
00:15:54absurde,
00:15:54totalement absurde.
00:15:55Et même si c'était le cas,
00:15:57ça ne nous regarde pas,
00:15:58dans l'absolu.
00:15:59Ça ne nous regarde pas, non.
00:16:01Tout de suite,
00:16:02on n'y croit pas.
00:16:05François-Louis Bourneau,
00:16:06on n'y croit pas
00:16:07de quoi aujourd'hui ?
00:16:08Alors là,
00:16:09tenez-vous bien,
00:16:10tenez-vous bien.
00:16:11Ça se passe à Toulouse,
00:16:12dans une entreprise
00:16:13qui a fait une erreur
00:16:14plutôt cocasse.
00:16:15On parlait des e-mails
00:16:16tout à l'heure.
00:16:16Elle a répondu,
00:16:17l'entreprise,
00:16:18à 341 candidats
00:16:20en recherche d'emploi,
00:16:22sans penser
00:16:22à masquer
00:16:23les adresses e-mail
00:16:24justement des candidats.
00:16:25Résultat de l'histoire,
00:16:27tous les candidats
00:16:27ont accès
00:16:28aux données des autres,
00:16:29mais pas de panique,
00:16:30pour fêter ça,
00:16:31les concernés
00:16:31se sont donnés rendez-vous
00:16:33au bar.
00:16:33Voilà,
00:16:34idée plutôt originale.
00:16:35Et il y avait quoi
00:16:35sur ce mail ?
00:16:36C'était plutôt
00:16:37des mails importants
00:16:38puisque c'était des réponses
00:16:39pour des demandes d'emploi.
00:16:40D'accord.
00:16:40C'était négative
00:16:41ou positive ?
00:16:42Je pense qu'il y avait
00:16:43un peu des deux,
00:16:43mais il y avait
00:16:43des réponses négatives
00:16:44malheureusement.
00:16:45Donc du coup,
00:16:46on accueille Damien
00:16:46qui fait partie
00:16:47des victimes de cette erreur
00:16:48qu'il va nous raconter.
00:16:49Moi Damien,
00:16:50je vous pose une question.
00:16:51Est-ce qu'il faut sortir
00:16:52dans les bars
00:16:53pour trouver du travail finalement ?
00:16:54On nous dit parfois
00:16:55qu'il faut traverser la rue.
00:16:56Est-ce que là,
00:16:56c'est dans les bars
00:16:57qu'on trouve du travail ?
00:16:58Bonjour à toute l'équipe.
00:16:59Bonjour Damien.
00:17:00Bonjour.
00:17:01Alors,
00:17:02est-ce qu'il faut aller
00:17:03dans un bar ?
00:17:04Je ne sais pas,
00:17:04peut-être.
00:17:05C'est peut-être une solution
00:17:11que c'est dans les bars
00:17:12que ça se fait.
00:17:13Ça reste à prouver.
00:17:14Mais en tout cas,
00:17:14nous,
00:17:14on va essayer
00:17:15d'en faire un moment convivial.
00:17:16Donc ça veut dire
00:17:17que vous avez reçu tous.
00:17:19Qui a décidé finalement
00:17:20d'organiser ce...
00:17:22D'abord,
00:17:22est-ce que vous avez été pris ?
00:17:24Non.
00:17:24Bon d'accord.
00:17:25Les 340,
00:17:27c'est un email de refus.
00:17:28Ah bon d'accord,
00:17:29c'est que des refus.
00:17:30Super.
00:17:31Qui a organisé finalement
00:17:32ce rassemblement
00:17:33de dire
00:17:34on a tous été rejetés,
00:17:36on va se voir.
00:17:37Qui a fait ça ?
00:17:37C'est vous ?
00:17:38Alors,
00:17:39ce n'est pas moi directement,
00:17:40mais en fait,
00:17:41on a reçu le mail
00:17:43et puis moi,
00:17:44petit à petit,
00:17:45je vois dans ma boîte mail
00:17:46qu'il y a des réponses
00:17:47à cet email,
00:17:47ce qui est assez bizarre.
00:17:48Et donc,
00:17:48on se rend compte effectivement
00:17:50que tout le monde
00:17:50est en copie du même mail
00:17:52avec l'accès
00:17:53à toutes les adresses email.
00:17:54Donc,
00:17:55c'est assez cocasse.
00:17:56On n'en veut pas à l'ARH
00:17:58ou à l'entreprise
00:17:58parce que l'erreur est humaine.
00:18:00Mais nous,
00:18:01en fait,
00:18:01quand on est pris
00:18:02dans des centaines de candidatures
00:18:04et qu'on reçoit
00:18:04un email de refus,
00:18:05ça a permis un peu
00:18:06de décharger.
00:18:08Il y a eu quelques blagues
00:18:09et il y a quelqu'un
00:18:09qui a proposé,
00:18:10mais en fait,
00:18:11pourquoi on ne serait pas
00:18:13un apéro géant ?
00:18:14Et donc,
00:18:14du coup,
00:18:14l'idée a été saisie au bon.
00:18:17On a créé un groupe WhatsApp.
00:18:18On n'est pas les 340 dedans,
00:18:20mais on est un peu plus
00:18:21d'une centaine.
00:18:22Et donc,
00:18:23voilà,
00:18:23on commence à organiser ça.
00:18:25Ce n'est pas simple
00:18:26de rejoindre,
00:18:27de rassembler tout le monde.
00:18:28Vous pourrez les remercier,
00:18:29l'entreprise.
00:18:30Damien,
00:18:30je connais bien Toulouse,
00:18:31un bar qui prend 100 personnes
00:18:33d'un coup
00:18:33en plus de ses clients.
00:18:34Vous êtes arrivés à le trouver ?
00:18:36Ils vont être contents.
00:18:37On a eu quelques propositions
00:18:42de bar,
00:18:44mais c'est encore en discussion
00:18:45parce qu'on ne sera pas
00:18:46150 ans.
00:18:47Évidemment,
00:18:47on n'arrivera pas
00:18:48à ressembler tout le monde,
00:18:49mais on est déjà
00:18:49une bonne cinquantaine.
00:18:50Et donc,
00:18:51on organise ça.
00:18:52L'idée,
00:18:52c'est de le faire
00:18:53le 1er octobre
00:18:53et on a une réunion
00:18:55informelle
00:18:56avec certains membres
00:18:58du groupe
00:18:58pour pouvoir trouver
00:18:59le point de chute.
00:19:00On a déjà la date,
00:19:01on n'a pas le lieu.
00:19:01Attention,
00:19:02vous êtes en direct
00:19:02à l'antenne,
00:19:03il peut y avoir du monde.
00:19:03Damien,
00:19:04je vous annonce
00:19:05que vous n'êtes ce soir
00:19:06plus 340,
00:19:07mais 339.
00:19:08Et vous savez pourquoi ?
00:19:10Parce que la personne
00:19:11qui a fait l'erreur
00:19:11a été remplacée.
00:19:12Oh non !
00:19:14Non,
00:19:15non,
00:19:15non.
00:19:18Franchement,
00:19:18c'est une erreur.
00:19:20Oui,
00:19:21c'est pas bien
00:19:22de faire le même mail
00:19:22à tout le monde,
00:19:23mais après,
00:19:24si ça...
00:19:24Ça nous arrive,
00:19:25moi,
00:19:25il m'est arrivé
00:19:26de faire des erreurs
00:19:27personnelles
00:19:28presque plus graves.
00:19:30J'ai transmis des choses
00:19:32presque au filiberté
00:19:33une colle d'odule.
00:19:35Mais pas du tout.
00:19:35Je ne transmis rien.
00:19:38Mais qu'est-ce qui vous arrive ?
00:19:40Mon Dieu !
00:19:41En tout cas,
00:19:41Damien,
00:19:42on espère que
00:19:42vous nous raconterez,
00:19:44savoir si ça s'est bien passé,
00:19:45si vous êtes devenus amis
00:19:47et tout ça,
00:19:48parce que je trouve
00:19:48que l'histoire était
00:19:49très très sympa.
00:19:50Merci beaucoup.
00:19:51Avec grand plaisir,
00:19:52je vous en prie.
00:19:53A très bientôt.
00:19:53Merci François-Louis
00:19:54pour nous,
00:19:55en tout cas,
00:19:55pour cette information
00:19:56qui nous détend un peu
00:19:57avant le week-end.
00:19:59Le tour de table
00:20:00de l'actu
00:20:00avec Philippe Bilger.
00:20:01De quoi parle-t-on ?
00:20:03Eh bien,
00:20:03on va parler
00:20:04d'un joueur de foot.
00:20:05On va parler
00:20:05d'un joueur de foot.
00:20:07Ah bien sûr !
00:20:08Heureusement
00:20:09que j'ai un spécialiste
00:20:10en foot.
00:20:11L'international marocain
00:20:12du PSG
00:20:12qui fait face
00:20:14aux assises.
00:20:15On a lu absolument,
00:20:16je dirais
00:20:17ce que j'en pense.
00:20:18Avec Philippe David.
00:20:20Un des responsables
00:20:21présumés
00:20:21de l'attentat
00:20:22de la rue des Rosiers
00:20:23a été arrêté.
00:20:24C'était en 82.
00:20:25Lugras ?
00:20:27Il a été arrêté
00:20:28probablement par la police
00:20:29et moi je vais parler
00:20:30de cette phrase abominable
00:20:31« La police tue ».
00:20:32Quelle phrase insensée
00:20:34elle pourrait être élue
00:20:35au prix
00:20:35de la phrase politique
00:20:37insensée de l'année ?
00:20:38Allez !
00:20:380826 300 300
00:20:40jusqu'à 19h30.
00:20:41Vous pouvez être
00:20:41nos invités
00:20:42et débattre avec
00:20:42nos vrais voix.
00:20:43A tout de suite.
00:20:44Sud Radio.
00:20:45Sud Radio.
00:20:45Parlons vrai.
00:20:46Parlons vrai.
00:20:47Sud Radio.
00:20:47Parlons vrai.
00:20:48Les vrais voix Sud Radio.
00:20:5018h-20h.
00:20:51Cécile Dominibus.
00:20:52Philippe David.
00:20:54Et je rappelle
00:20:55que ce soir
00:20:55c'est 19h30.
00:20:5730.
00:20:58Exactement.
00:20:59C'est important de le dire.
00:20:59Parce qu'il y a rugby.
00:21:00Il y a rugby.
00:21:01Le rugby.
00:21:02Il y a la famille
00:21:03le rugby.
00:21:04J'adore quand il dit ça.
00:21:06Allez,
00:21:06avec autour de la table
00:21:07Philippe David
00:21:08bien entendu,
00:21:09Philippe Bilger
00:21:10et Luc Gras.
00:21:11Tout de suite
00:21:11le tour de table.
00:21:13Allez la vedette
00:21:14à table !
00:21:14Tu devais te comparer
00:21:16à une vedette
00:21:17de cinéma
00:21:17à qui est-ce
00:21:19que tu te comparerais dessus.
00:21:20J'ai tout rêvé
00:21:21d'être Harrison Ford.
00:21:22Je ne sais pas moi
00:21:23je préfère quand même
00:21:24plus Robert Redford.
00:21:26La comparaison
00:21:27est dédiée
00:21:27désolé de vous le dire.
00:21:28Il y a des copains
00:21:30qui disent
00:21:30que je ressemble
00:21:32un peu plus
00:21:33à Robert
00:21:33qu'à Redford.
00:21:34Le tour de table.
00:21:35De l'actualité.
00:21:37Et on ne sait pas
00:21:38qui est destinée
00:21:39cette phrase
00:21:39mais voilà
00:21:40Luc,
00:21:41Philippe Bilger.
00:21:43Je remercie
00:21:44Philippe
00:21:45de m'avoir rappelé
00:21:46mon sujet
00:21:47à Shraf Hakimi.
00:21:50J'ai lu
00:21:50ma chère Cécile
00:21:52mon cher Philippe
00:21:53Je rappelle que c'est
00:21:54l'international marocain
00:21:55du PSG.
00:21:56Qui est très bon
00:21:57un très bon arrière
00:21:59et dans le monde
00:22:02ils ont fait
00:22:03une synthèse
00:22:04que j'ai trouvé
00:22:05très pertinente
00:22:06du réquisitoire
00:22:08de Parquet de Nanterre
00:22:10et en voyant tout cela
00:22:12Il est accusé de viol
00:22:13on ne l'a pas dit Philippe.
00:22:14De viol.
00:22:15Absolument.
00:22:15Vous avez raison
00:22:16ma chère Cécile.
00:22:18Vous êtes nécessaire
00:22:19à cette émission.
00:22:20Parfois,
00:22:21pas tout le temps.
00:22:22Et donc
00:22:23c'est sûr
00:22:24qu'il y a
00:22:26des éléments
00:22:27contre lui
00:22:28mais la plaignante
00:22:30a également
00:22:31d'étranges attitudes
00:22:34par moment
00:22:34avec une amie
00:22:35et ce dont
00:22:37je suis persuadé
00:22:38c'est que
00:22:39si le juge
00:22:40d'instruction
00:22:40renvoie
00:22:41à Shraf Hakimi
00:22:42aux assises
00:22:43pour viol
00:22:44et bien
00:22:45la défense
00:22:47aura du grain à moudre.
00:22:48je n'en dis pas davantage
00:22:50parce qu'il peut faire valoir
00:22:52des arguments
00:22:53en défense
00:22:54de la même manière
00:22:55que je l'espère
00:22:57puisqu'elle a décidé
00:22:59de le poursuivre
00:23:00l'accusation
00:23:01aura de quoi
00:23:01démontrer
00:23:02sa culpabilité.
00:23:06C'est tout de même
00:23:06ce même Parquet
00:23:08qui
00:23:08de la part
00:23:09d'un autre magistrat
00:23:11du Parquet
00:23:11avait écrit
00:23:13un réquisitoire
00:23:15que j'ai trouvé
00:23:15partiellement aberrant
00:23:17qui a renvoyé
00:23:18un policier
00:23:19devant la cour
00:23:20d'assises
00:23:21pour meurtre.
00:23:22Rien n'est encore décidé
00:23:23on verra bien.
00:23:25Philippe, David ?
00:23:26Ça fait quand même
00:23:27aujourd'hui
00:23:28on peut se prendre
00:23:29des accusations
00:23:30de viol
00:23:30dans beaucoup de cas
00:23:32c'est quand même
00:23:32quelque chose
00:23:33de très dur
00:23:34alors je ne dis pas
00:23:35qu'il n'y a pas
00:23:35des cas de viol
00:23:36mais je pense que
00:23:36pour certains hommes
00:23:37comment décerner
00:23:38le faux du vrai
00:23:40parce que dans ces cas-là
00:23:42certaines peuvent avoir
00:23:43envie de négocier
00:23:44moyennant un gros chèque
00:23:45le retrait d'une plainte
00:23:45vous voyez ce que je veux dire
00:23:46ce n'est pas du complotisme
00:23:47de dire ça
00:23:47c'est la stricte vérité
00:23:48je pense qu'on est bien d'accord
00:23:49et désolé
00:23:51je pense quand même
00:23:53que quand on va
00:23:53alors ce n'est pas
00:23:54le cas d'Akimi
00:23:55je vais prendre
00:23:55d'autres cas exprès
00:23:56d'accord
00:23:56quand on va dans la chambre
00:23:58d'hôtel
00:23:58d'un producteur
00:23:59etc.
00:24:00et qu'on sait par exemple
00:24:01qu'il est assez porté
00:24:02sur la chose
00:24:03on peut se douter
00:24:04que ce n'est probablement
00:24:05pas pour jouer au Scrabble
00:24:06vous voyez ce que je veux dire
00:24:06donc alors peut-être
00:24:08qu'on va me traiter
00:24:08d'horrible macho
00:24:09pour avoir dit ça
00:24:10mais c'est quand même
00:24:10aussi une réalité
00:24:11et je dois dire
00:24:12qu'aujourd'hui
00:24:13ça fait très peur
00:24:15dans nombre de cas
00:24:16parce qu'il y a eu
00:24:17des accusations
00:24:18moi j'ai un de mes amis
00:24:19qui a passé 4 ou 6 mois
00:24:20je ne sais plus
00:24:21en prison
00:24:21pour un viol
00:24:22qu'il n'avait pas commis
00:24:22il a été totalement innocenté
00:24:24et je peux vous dire
00:24:25que ça vous brise une vie
00:24:25le gars
00:24:26moi je voudrais simplement
00:24:28illustrer le fait
00:24:28que ce n'est pas par hasard
00:24:30c'est à dire
00:24:31que le milieu du football
00:24:32c'est un milieu
00:24:32qui est plein d'argent
00:24:34il y a beaucoup d'argent
00:24:35les plus grands joueurs
00:24:36comme Akimi
00:24:36touchent plus de 500 000 euros
00:24:38par mois
00:24:39parfois même un million
00:24:40parfois même plus
00:24:41avec les sponsors
00:24:42etc
00:24:42ce sont des proies
00:24:43c'est ça ?
00:24:44donc ce que je veux dire
00:24:45c'est que
00:24:46ces affaires là
00:24:47sont rarement
00:24:48avec des gens
00:24:48qui ont le SMIC
00:24:50ou des choses comme ça
00:24:52je ne connais pas
00:24:53le fond du dossier
00:24:54on respecte notre justice
00:24:56elle aura
00:24:56à prendre position
00:24:58par rapport à cela
00:24:59mais il y a quand même
00:25:00quelque chose
00:25:02qu'on peut observer
00:25:03sans être un spécialiste
00:25:04ce sont souvent
00:25:05les gens riches
00:25:06qui sont pris
00:25:07dans des affaires
00:25:08comme celle-ci
00:25:09Philippe David
00:25:10alors moi
00:25:11c'est un souvenir douloureux
00:25:13l'attentat de la rue
00:25:14des Rosiers
00:25:14je le rappelle
00:25:159 août 1982
00:25:16le restaurant de
00:25:17Joe Goldenberg
00:25:18une grenade
00:25:19est jetée à l'intérieur
00:25:20et ensuite
00:25:21les terroristes
00:25:22rafalent à l'arme de guerre
00:25:246 morts
00:25:2522 blessés
00:25:27c'était en 82
00:25:29donc il y a maintenant
00:25:30plus de 40 ans
00:25:31bien plus
00:25:32il y a eu 43 ans
00:25:33le mois dernier
00:25:33et on a arrêté
00:25:35un des superviseurs
00:25:36de l'attentat
00:25:37un palestinien
00:25:37qui vivait très tranquillement
00:25:39en Cisjordanie
00:25:40et alors
00:25:41je me pose la question
00:25:43il était tranquille
00:25:44en Cisjordanie
00:25:44depuis des années
00:25:45et bizarrement
00:25:46on l'arrête
00:25:46trois jours
00:25:47avant que la France
00:25:48reconnaisse l'état palestinien
00:25:50alors est-ce que
00:25:51c'est histoire de dire
00:25:52vous voyez
00:25:52l'autorité palestinienne
00:25:54lutte contre le terrorisme
00:25:55parce que je constate
00:25:56qu'il était quand même
00:25:57tranquille là-bas
00:25:57depuis des années
00:25:58parce qu'il a 70 ans
00:26:00il est né en 1955
00:26:01donc on peut dire
00:26:02que l'eau a coulé
00:26:03sous les ponts
00:26:04depuis 43 ans
00:26:05je me pose aussi
00:26:06cette question
00:26:07doit-on reconnaître
00:26:08un état
00:26:09qui abrite
00:26:09des terroristes
00:26:10qui ont fait couler
00:26:11le sang en France
00:26:12comme cet homme-là
00:26:12je pose la question
00:26:14à mon avis
00:26:14je vais vous donner
00:26:15la réponse
00:26:15et ma réponse
00:26:16c'est non
00:26:16donc cet attentat
00:26:19a été terrible
00:26:19parfois on met très longtemps
00:26:20à retrouver des coupables
00:26:21rappelez-vous
00:26:22l'attentat de la synagogue
00:26:23de la rue Copernic
00:26:24on a mis des années
00:26:25à choper le Libanais
00:26:26qui était à l'origine
00:26:27de l'attentat
00:26:28excusez-moi Cécile
00:26:30parce qu'il y a six noms
00:26:31dont je ne veux pas
00:26:32qu'on les oublie
00:26:33j'ai noté les noms
00:26:34des six personnes tuées
00:26:35je ne vais pas citer
00:26:36les 22 blessés
00:26:37ils s'appelaient
00:26:38Mohamed Benémou
00:26:38André Esquianiego
00:26:40Grasse Kutter
00:26:41Alvan Zanten
00:26:42Denise Gerge-Rossignol
00:26:43et Georges Deméter
00:26:44et rien que pour leur mémoire
00:26:46je pense que c'était
00:26:47nécessaire
00:26:48de les citer
00:26:49dans ce tour de table
00:26:51vous avez bien fait
00:26:52et il faudrait aussi
00:26:54discuter
00:26:55de la possibilité
00:26:56pour cette structure
00:26:58d'être un état
00:26:59en dehors du fait
00:27:01qu'elle abrite
00:27:02à l'évidence
00:27:02quelqu'un qui
00:27:04il y a longtemps
00:27:05aurait dû être livré
00:27:06je crois
00:27:07vous l'avez évoqué
00:27:09mon cher Philippe
00:27:10ça n'est pas un hasard
00:27:11à mon avis
00:27:12on arrête
00:27:12ces personnes
00:27:14trois jours avant
00:27:14c'est un peu gros
00:27:15plus gras
00:27:16toujours des circonstances
00:27:18et des concordances
00:27:19qui sont quand même
00:27:20très curieuses
00:27:20avec la justice
00:27:21il n'y a pas que
00:27:22en Cisjordanie
00:27:23aussi en France
00:27:24avec l'affaire Fillon
00:27:25avec les affaires
00:27:26il y a quand même parfois
00:27:27des hasards du calendrier
00:27:29qui sont comme ça
00:27:29mais en tout cas
00:27:30votre intervention
00:27:31cher Philippe
00:27:32et je vous en remercie
00:27:33est une parfaite introduction
00:27:35pour ce que je voulais dire
00:27:36c'est que
00:27:36les forces de l'ordre
00:27:38la police
00:27:39la police tue
00:27:41ça a été la phrase
00:27:42la plus insensée
00:27:43que j'ai entendue
00:27:43ces dernières années
00:27:44parce que
00:27:45quand on a vu
00:27:46les manifestations
00:27:47d'abord c'est très violent
00:27:48et la violence
00:27:50qu'on combat
00:27:51en étant soi-même violent
00:27:52je suis toujours un peu
00:27:53toujours un peu suspect
00:27:54mais ce que je veux dire
00:27:56c'est que
00:27:56les deux événements
00:27:57de hier
00:27:58enfin du 18
00:27:59oui de hier
00:27:59et du 10
00:28:00sont deux
00:28:02deux événements
00:28:04qu'on avait annoncé
00:28:04comme gravissimes
00:28:05qu'il y allait avoir
00:28:06des débordements
00:28:07etc
00:28:07et moi je pense
00:28:08qu'il est temps
00:28:09de rendre hommage
00:28:11à la police nationale
00:28:12et à la gendarmerie nationale
00:28:13parce que ce sont
00:28:14des citoyens
00:28:15comme vous et moi
00:28:16qui s'engagent
00:28:17des pères de famille
00:28:18des mères de famille
00:28:19qui ont des enfants
00:28:20qui partent le matin
00:28:21ils ne savent pas exactement
00:28:22ce qui va se passer
00:28:22etc
00:28:23et grâce à eux
00:28:24l'ordre républicain
00:28:25a tenu
00:28:26et donc plutôt que de dire
00:28:28la police tue
00:28:28je veux dire
00:28:29la police est un dérouage
00:28:30indispensable
00:28:32au respect de l'ordre républicain
00:28:34et au fonctionnement
00:28:36de notre démocratie
00:28:37tout démocrate
00:28:38doit être respectueux
00:28:40de sa police
00:28:40pas seulement
00:28:41parce qu'elle organise
00:28:42et qu'elle permet
00:28:43et préserve l'ordre public
00:28:44mais parce qu'elle est aussi
00:28:45emblématique d'une société
00:28:46dans laquelle il y a
00:28:47des règles
00:28:48et des limites
00:28:49et s'il y avait plus de règles
00:28:50et de limites
00:28:50respectées
00:28:51notamment
00:28:52par les acteurs politiques
00:28:53et bien notre pays
00:28:54fonctionnerait mieux
00:28:55quelle sagesse
00:28:57mon cher Luc
00:28:57vous manquez à cette émission
00:29:00mais
00:29:00non mais sérieusement
00:29:02je suis là
00:29:02et bien
00:29:02c'est gentil
00:29:04Jean-Luc Mélenchon
00:29:06a dit
00:29:06que la police
00:29:07tuait
00:29:08Antoine Léomant
00:29:09a dit la même chose
00:29:10et alors que
00:29:11vous l'avez rappelé
00:29:12les deux manifestations
00:29:14ont vu
00:29:15un maintien
00:29:15de l'ordre
00:29:16évidemment
00:29:17très relativement
00:29:19satisfaisant
00:29:20et il y a toujours
00:29:21des bavures
00:29:22mais ça n'a pas
00:29:23empêché
00:29:24Jean-Luc Mélenchon
00:29:25de dire
00:29:25cette horreur
00:29:26que Bruno Retailleau
00:29:28souhaite les violences
00:29:30qu'il prétend combattre
00:29:32oui mais c'est
00:29:33des retournements
00:29:33inimaginables
00:29:34et c'est dommage
00:29:35parce que moi
00:29:35je ne fais pas partie
00:29:36de ceux qui
00:29:36clouent au pilori
00:29:38matin, midi et soir
00:29:40Jean-Luc Mélenchon
00:29:41il a des qualités
00:29:43c'est un tribun
00:29:44mais il avait
00:29:45un parcours
00:29:46qui était devant lui
00:29:47à la Mitterrand
00:29:47et il s'est abîmé
00:29:49avec notamment
00:29:50cette phrase-là
00:29:50moi je connais
00:29:51beaucoup de gens
00:29:51qui avaient voté
00:29:52pour Jean-Luc Mélenchon
00:29:53cette phrase-là
00:29:54les a choqués
00:29:55alors le souci
00:29:56c'est qu'il n'y a pas
00:29:57que lui qui l'ait dit
00:29:5890% de leurs députés
00:30:02l'ont dit
00:30:02c'est pas les seuls
00:30:03parce que je trouve
00:30:04qu'on est un peu durs
00:30:05avec LFI
00:30:05parce que les écologistes
00:30:07disent en général
00:30:07la même chose
00:30:08mais comme ils le font
00:30:09sous couvert d'écologie
00:30:10ça passe un peu mieux
00:30:11on dit oui
00:30:12ils aiment les fleurs
00:30:13les arbres etc
00:30:14donc ça passe un peu mieux
00:30:16donc ce n'est pas mieux
00:30:17et comme vous l'avez
00:30:18très justement dit Luc
00:30:19ce sont des gens
00:30:20moi j'en ai dans ma famille
00:30:22qui se lèvent tous les jours
00:30:23et qui ne savent pas
00:30:24s'ils rentreront le soir
00:30:25et s'ils rentreront même un jour
00:30:27et qui veulent servir
00:30:28la République
00:30:28et qui servent la France
00:30:30et qui servent la France
00:30:31et qui servent nos concitoyens
00:30:32donc ceux qui leur crachent dessus
00:30:34sont quand même un peu faciles
00:30:35et d'ailleurs
00:30:35je termine en un mot
00:30:36ceux en général
00:30:37quand ils sont protégés
00:30:38par la police
00:30:39ils ne disent plus
00:30:40la police tue
00:30:40non
00:30:41bah non
00:30:41ce serait quoi
00:30:42à ce moment là
00:30:43je dis ça
00:30:44je ne dis rien
00:30:45quand ils sont victimes
00:30:45ils réclament vite
00:30:46qu'elles viennent
00:30:47ah bah ça c'est clair
00:30:48absolument
00:30:48absolument
00:30:49notamment ceux par exemple
00:30:50qui sont partis
00:30:51sur la flottille
00:30:52les éternes
00:30:53les inénarrables
00:30:53flottilles là
00:30:54qui partent
00:30:55vers la Palestine
00:30:56vers Gaza
00:30:57c'est incroyable
00:30:58parce qu'ils en appellent
00:30:59aux forces de l'ordre
00:31:00bah oui
00:31:01bah oui mon bon monsieur
00:31:03parce qu'ils sont députés
00:31:04de la nation
00:31:05ils ne l'ont pas oublié
00:31:06ces forces de l'ordre
00:31:06allez dans un instant
00:31:07l'info en plus
00:31:08l'Albanie qui accueille
00:31:10sa nouvelle ministre
00:31:10des marchés publics
00:31:12qui n'est autre
00:31:13qu'une intelligence artificielle
00:31:15vous avez vu ça ?
00:31:16bon bah on va en parler
00:31:17dans un instant
00:31:170826
00:31:18ça les abouche
00:31:19mais là
00:31:19ils se séchent là
00:31:20les petits là
00:31:210826
00:31:230826
00:31:240826
00:31:240826
00:31:240826
00:31:240826
00:31:240826
00:31:240826
00:31:250826
00:31:250826
00:31:260826
00:31:260826
00:31:260826
00:31:260826
00:31:260826
00:31:260826
00:31:270826
00:31:270826
00:31:270826
00:31:280826
00:31:280826
00:31:290826
00:31:290826
00:31:290826
00:31:29c'est de donner la parole
00:31:29et vous êtes une radio engagée
00:31:31l'information est pertinente
00:31:32Sud Radio
00:31:34Parlons Vrai
00:31:35Vrai Voix Sud Radio
00:31:3618h 20h
00:31:37Cécile Dominibus
00:31:39Philippe David
00:31:39et les vrais voix du vendredi
00:31:41Philippe David bien entendu
00:31:43Friday Wear
00:31:44François
00:31:44non j'allais dire François
00:31:45n'importe quoi
00:31:46Philippe Bilger
00:31:46Friday Wear aussi
00:31:47non non non
00:31:48veste pardon
00:31:49pardon
00:31:49pardon
00:31:50pardon
00:31:50excusez-moi
00:31:51avec Luc Gravest
00:31:53pareil
00:31:54voilà
00:31:55alors Philippe David
00:31:56moi j'ai mis une chemise
00:31:57mais comme Philippe Bilger
00:31:58la veste elle est dans le bureau
00:31:59mais il répond en plus
00:32:00comme si j'étais
00:32:01comme si j'étais
00:32:02une maîtresse d'école
00:32:03oui maîtresse
00:32:05mais moi j'ai mis un truc
00:32:06la vôtre est beaucoup plus saillante
00:32:07et un petit motif floral
00:32:10a fait original
00:32:12allez tout de suite l'info en plus
00:32:16les vrais voix Sud Radio
00:32:18je porte une cravate
00:32:21pour ceux qui
00:32:21si tu veux le savoir
00:32:22François Libourneau
00:32:24le gouvernement français
00:32:25peine à trouver son gouvernement
00:32:26je pense qu'on le sait
00:32:27l'Albanie a peut-être trouvé
00:32:29une solution
00:32:30alors présentée comme un outil
00:32:31de lutte contre la corruption
00:32:33le pays des aigles
00:32:34a dévoilé ce jeudi
00:32:35sa nouvelle ministre
00:32:36des marchés publics
00:32:38qui est entièrement
00:32:39accrochez-vous
00:32:39générée par l'intelligence
00:32:41artificielle
00:32:42son nom vous le cherchez
00:32:43elle s'appelle
00:32:44Diella
00:32:44une ministre sans salaire
00:32:46sans voiture de fonction
00:32:47qui ne prend jamais de vacances
00:32:49mais qui n'a pas pour autant
00:32:50créé l'unanimité
00:32:51chez les Albanais
00:32:52Nathan Bonnet est avec nous
00:32:54créateur de Polimia
00:32:55la première intelligence artificielle
00:32:57à la prise de parole
00:32:58bonsoir merci
00:32:59Nathan Bonnet est avec nous
00:33:00bonsoir
00:33:01bonsoir
00:33:02bonsoir Philippe
00:33:03alors
00:33:03je me tourne vers
00:33:05Philippe Bilger
00:33:06et vers Luc Gras
00:33:07c'est quand même
00:33:08assez hallucinant
00:33:09de créer
00:33:11un ministre
00:33:12virtuel
00:33:13pour éviter
00:33:14la corruption
00:33:14puisque je rappelle
00:33:15quand même
00:33:15que
00:33:16l'Albanie
00:33:18est souvent
00:33:19parmi les pays
00:33:20les plus
00:33:21les plus corrompus
00:33:22et comme l'Albanie
00:33:24vise une adhésion
00:33:25à l'Union Européenne
00:33:26en 2030
00:33:27j'imagine que
00:33:28ça va dans ce sens là
00:33:29est-ce que vous permettez
00:33:31ma chère Cécile
00:33:32que je pose une question
00:33:33à votre avis
00:33:36monsieur
00:33:37dans la mesure
00:33:37l'intelligence artificielle
00:33:40n'est pas indépendante
00:33:43de l'activité humaine
00:33:45est-ce que ça veut dire
00:33:46qu'en Albanie
00:33:48il y aura forcément
00:33:50quelqu'un
00:33:51qui nourrira
00:33:52cette intelligence
00:33:54artificielle
00:33:55par de la substance
00:33:57politique
00:33:57ou
00:33:58c'est inconcevable
00:34:00que ça se passe
00:34:01comme ça
00:34:01alors c'est une très bonne question
00:34:03mais en fait
00:34:04il faut déjà
00:34:04partir du principe
00:34:05qu'une intelligence artificielle
00:34:06elle est basée
00:34:07sur des milliers de données
00:34:08les unes avec les autres
00:34:09qui sont croisées
00:34:09pour pouvoir prendre
00:34:10des décisions
00:34:10les plus pragmatiques possibles
00:34:11et en l'espèce
00:34:13donc pour prendre
00:34:14des décisions
00:34:15juridiques
00:34:15sur des marchés publics
00:34:16ça peut être pas mal
00:34:17parce que comme elle a en tête
00:34:18tous les chiffres
00:34:18des dernières années
00:34:19elle est capable
00:34:20à mon avis elle-même
00:34:21de remplir
00:34:21la meilleure solution possible
00:34:24pour toutes les affaires publiques
00:34:25et puis dans un second temps
00:34:28il y aura sûrement
00:34:28surtout des équipes
00:34:29qui vont pouvoir aussi
00:34:31du coup
00:34:31avoir moins de travail
00:34:32parce que l'IA
00:34:33va leur faire gagner
00:34:34énormément de temps
00:34:34et je pense que c'est surtout
00:34:36là-dedans
00:34:36qu'il y a beaucoup de positivité
00:34:37à ce genre de choses
00:34:39alors je me tourne vers
00:34:40Luc Grabe
00:34:41puisque l'opposition critique
00:34:43le fait qu'une ministre
00:34:43doit légalement être
00:34:44une personne physique
00:34:45et de natalité
00:34:47albanaise
00:34:48donc là ça va causer
00:34:50un problème
00:34:50et la double question
00:34:51c'est qui est responsable
00:34:53de ce qu'elle dit
00:34:54c'est ça peut-être
00:34:55Luc Grabe
00:34:56l'intelligence artificielle
00:34:58moi je trouve ça génial
00:34:59parce qu'en fait
00:34:59ça permet de prendre
00:35:00toutes les données
00:35:01et de trouver la solution
00:35:01sauf que là
00:35:02le problème
00:35:03ça laisserait à penser
00:35:05c'est presque un aveu
00:35:05que dans ce pays
00:35:06il n'y a personne
00:35:07qui serait susceptible
00:35:08de ne pas être corrompu
00:35:09premier point
00:35:10deuxième point
00:35:11c'est la question de Philippe
00:35:12en fait revient à demander
00:35:14est-ce qu'un corrupteur
00:35:16qui met au point
00:35:17la machine
00:35:18est-ce qu'il pourrait
00:35:18lui-même corrompre
00:35:20ce ministre incorruptible
00:35:21c'est ça la question
00:35:22donc c'est un vrai problème
00:35:24moi je trouve
00:35:26que c'est symboliquement
00:35:27amusant là-dessus
00:35:28vous vous rendez compte
00:35:28l'humain
00:35:29en est au point
00:35:30de finalement
00:35:31essayer d'inventer
00:35:32quelque chose d'autre
00:35:33que lui-même
00:35:33comme s'il y avait
00:35:34une sorte de péché originel
00:35:36que l'humain
00:35:37était forcément
00:35:38à vocation
00:35:39de corruption
00:35:39et ça c'est quand même
00:35:41assez dramatique
00:35:41parce que je crois
00:35:42qu'un état peut être gouverné
00:35:44par des gens probes
00:35:46humains
00:35:46et responsables
00:35:47c'est de plus en plus
00:35:48difficile à trouver
00:35:49Nathan Bonnet
00:35:50qui voulait réagir
00:35:51là où je voulais réagir
00:35:53c'est que effectivement
00:35:53là où je vous rejoins
00:35:54c'est que le manque d'empathie
00:35:55de l'intelligence artificielle
00:35:56est certain
00:35:57donc elle ne va pas pouvoir
00:35:59prendre des décisions
00:36:00pour des cas
00:36:01qui seraient très spécifiques
00:36:02donc elle pourrait être
00:36:03injuste de temps en temps
00:36:04ceci dit
00:36:05pour des marchés publics
00:36:06ce n'est pas
00:36:06le plus gênant
00:36:07exactement
00:36:08ce qu'on recherche
00:36:09là-dedans
00:36:10c'est à mon avis
00:36:11ce que la banlie recherche
00:36:11c'est d'avoir des comptes
00:36:12les plus propres possibles
00:36:14et les plus justes que possible
00:36:16et pour atteindre
00:36:16toute cette justesse
00:36:17franchement je pense
00:36:18que l'intelligence artificielle
00:36:19est une bonne solution
00:36:20parce que moi
00:36:21elle comme vous le disiez
00:36:21dans l'introduction
00:36:22elle ne prend pas
00:36:23de billets et de mallettes
00:36:25elle ne pourra jamais
00:36:26être enversée
00:36:26exactement
00:36:27merci beaucoup
00:36:29Nathan Bonnet
00:36:30créateur de Polymnia
00:36:31et la première intelligence
00:36:32artificielle
00:36:32à la prise de parole
00:36:34allez-vous rester avec nous
00:36:35et si j'étais ministre
00:36:36les vrais voix sud radio
00:36:38si j'étais même premier ministre
00:36:39quelle administration
00:36:40je supprimerais ?
00:36:42Jean-Pierre de Château
00:36:43est avec nous
00:36:44alors vous êtes notre
00:36:44premier ministre de ce soir
00:36:46quelle administration
00:36:48auriez-vous envie
00:36:50de supprimer ?
00:36:51mon cher Jean-Pierre
00:36:51bonjour
00:36:52bonjour
00:36:53bonjour à tous
00:36:54à tous vos chroniques
00:36:55c'est à vous
00:36:57monsieur le ministre
00:36:58c'est le premier ministre
00:37:00pardon
00:37:00si j'étais premier ministre
00:37:02la première administration
00:37:03que je ferais sauter
00:37:04moi c'est Bercy
00:37:05Bercy
00:37:06ils nous ont créé 3 milliards
00:37:08donc ils ne servent à rien
00:37:09pas 3 milliards
00:37:113 milliards
00:37:11oui pardon
00:37:123 000 milliards de dettes
00:37:13on aurait 3 milliards de dettes
00:37:14ça irait
00:37:153 450
00:37:16vous Bercy
00:37:18à Fouemme
00:37:18donc c'est fini
00:37:19c'est Bercy
00:37:19d'accord
00:37:20ils ne sont pas capables
00:37:21de contrôler nos finances
00:37:22ils créent des impôts
00:37:23de partout
00:37:23ils nous taxent de partout
00:37:24et on a 3 000 milliards de dettes
00:37:26moi je me pose la question
00:37:27à quoi servent les gens
00:37:28à Bercy
00:37:28à prélever les impôts
00:37:30moi je vous donne la réponse
00:37:31oui
00:37:32oui mais bon
00:37:32et après à mal dépenser
00:37:34à mal dépenser
00:37:35oui
00:37:35et si vous avez
00:37:36une autre proposition
00:37:38ou pas
00:37:38pour remplacer Bercy
00:37:40non
00:37:41mais pour
00:37:42une suppression
00:37:43une autre
00:37:44je ne sais pas
00:37:46l'Assemblée Nationale
00:37:47ah oui d'accord
00:37:48vous ne regardez que le Sénat
00:37:49vous avez des propositions
00:37:51très plausibles
00:37:52et raisonnables
00:37:54peut-être pas
00:37:57la l'allez
00:37:57mais je pense qu'on
00:37:58on a trop
00:37:59entre les sénateurs
00:38:00et l'Assemblée Nationale
00:38:01ah oui
00:38:02la réduire
00:38:02les deux
00:38:03ça c'est autre chose
00:38:05ça c'est autre chose
00:38:06il faut
00:38:07il faut vraiment
00:38:08revoir ça
00:38:08et puis
00:38:09demander à des gens compétents
00:38:11de diriger notre pays
00:38:12parce que là
00:38:12on est entouré
00:38:13d'incompétents
00:38:14malheureusement
00:38:14alors que
00:38:15si vous avez
00:38:16envie de faire un peu
00:38:17de ménage
00:38:17dans votre entreprise
00:38:18ou dans votre vie
00:38:19appelez Jean-Pierre
00:38:19voilà
00:38:20allez
00:38:21merci
00:38:22merci monsieur le premier ministre
00:38:24Jean-Pierre de Chatou
00:38:25d'avoir accepté
00:38:27cette invitation
00:38:28allez tout de suite
00:38:29Philippe
00:38:30dans un instant
00:38:31votre coup de gueule
00:38:32vite
00:38:32il serait bien que l'église
00:38:33évolue avec son temps
00:38:34je crois que Philippe Delger
00:38:35ne va pas être d'accord
00:38:36tout de suite
00:38:36les incontournables
00:38:37de la copropriété
00:38:38avec Thomas Binet
00:38:39Bien dans mon immeuble
00:38:41avec Loiselet
00:38:42et Dégremont
00:38:42présente
00:38:43Sud Radio
00:38:44les incontournables
00:38:46de la copropriété
00:38:47Thomas Binet
00:38:48nous sommes avec notre consultant
00:38:50Philippe Loiselet
00:38:51patron de Loiselet
00:38:52et Dégremont
00:38:52qui nous informe
00:38:53tous les vendredis soirs
00:38:54sur l'ensemble des sujets
00:38:55liés à la copropriété
00:38:56et puisque c'est la rentrée
00:38:58et que nous parlons ici
00:38:59de copropriété
00:39:00et bien on va réviser
00:39:01quelques notions
00:39:02sur le sujet
00:39:03afin de mieux comprendre
00:39:04justement
00:39:05tous les sujets
00:39:05que nous allons aborder
00:39:06tout au long
00:39:07de cette nouvelle saison
00:39:08bonsoir Philippe Loiselet
00:39:09bonsoir Thomas Binet
00:39:10Philippe
00:39:11commençons par un concept simple
00:39:13celui de l'eau
00:39:13et quand je dis l'eau
00:39:14c'est L.O.T.
00:39:15bien évidemment
00:39:16oui concept simple
00:39:18en effet
00:39:18tous les immeubles placés
00:39:19sous le régime
00:39:20de la copropriété
00:39:21sont divisés en lots
00:39:22lots qui peuvent être
00:39:23constitués d'un appartement
00:39:24d'un garage
00:39:25d'une cave
00:39:26etc
00:39:26chaque lot
00:39:27est la propriété
00:39:28exclusive
00:39:29d'un copropriétaire
00:39:30et est assorti
00:39:31d'une copart
00:39:32des parties communes
00:39:33les lots constituent
00:39:35ce que l'on appelle
00:39:36les parties privatives
00:39:37de la copropriété
00:39:38c'est très clair
00:39:39mais alors à ce propos
00:39:39quand même Philippe
00:39:40quelle est la différence
00:39:41entre les parties communes
00:39:42justement
00:39:42et les parties privatives
00:39:43les parties communes
00:39:44sont les parties de l'immeuble
00:39:45qui appartiennent
00:39:46à tous les copropriétaires
00:39:47ou tout du moins
00:39:47à plusieurs d'entre eux
00:39:48tels que les escaliers
00:39:50la toiture
00:39:50les couloirs
00:39:51le hall d'entrée
00:39:52ou l'ascenseur
00:39:52et les parties privatives
00:39:54sont les parties de l'immeuble
00:39:55qui appartiennent
00:39:56exclusivement à un copropriétaire
00:39:58comme un appartement
00:39:59une cave ou une boutique
00:40:00et le syndicat
00:40:01des copropriétaires
00:40:02du coup c'est quoi
00:40:02et ça sert à quoi ?
00:40:04c'est l'ensemble des personnes
00:40:05des propriétaires
00:40:06possédant des lots
00:40:07dans la copropriété
00:40:08le syndicat des copropriétaires
00:40:10a la responsabilité collective
00:40:11grâce à des organes de gestion
00:40:13que nous allons évoquer
00:40:14de conserver l'immeuble
00:40:16et d'en administrer
00:40:17les parties communes
00:40:18c'est comme une société
00:40:19ce que l'on appelle
00:40:20une personne morale
00:40:21par opposition
00:40:22aux personnes physiques
00:40:23que nous sommes
00:40:23vous et moi
00:40:24et le syndic Philippe
00:40:25ça tout le monde connaît
00:40:27quand même
00:40:27le syndic
00:40:29on en a un peu parlé
00:40:29la semaine dernière
00:40:30c'est la personne
00:40:31ou l'entreprise
00:40:31chargée de la gestion administrative
00:40:33et financière
00:40:34de la copropriété
00:40:35le syndic peut être professionnel
00:40:37c'est le cas
00:40:38dans la plupart
00:40:39des copropriétaires
00:40:40ou non professionnel
00:40:43un copropriétaire
00:40:44par exemple
00:40:44le syndic
00:40:46est dans la quasi-totalité
00:40:47des cas
00:40:47désigné par la communauté
00:40:49des copropriétaires
00:40:50réunis en Assemblée Générale
00:40:51et le conseil syndical ?
00:40:53et bien le conseil syndical
00:40:54c'est un groupe
00:40:55de copropriétaires
00:40:56qui sont généralement élus
00:40:58lors de l'Assemblée Générale
00:40:59pour comme le dit la loi
00:41:00assister le syndic
00:41:02et contrôler sa gestion
00:41:03ils servent d'intermédiaire
00:41:05entre le syndic
00:41:06et l'ensemble des copropriétaires
00:41:07et je précise
00:41:08comme je le fais
00:41:09à chaque fois
00:41:09que j'évoque ce sujet
00:41:10du conseil syndical
00:41:11que je considère
00:41:13qu'il est souhaitable
00:41:14que le syndic
00:41:14et le conseil syndical
00:41:15travaillent ensemble
00:41:17plutôt que
00:41:18l'un contre l'autre
00:41:19on est en général
00:41:20plus efficace
00:41:21en utilisant ses forces
00:41:23plutôt qu'en se bagarrant
00:41:25heureusement
00:41:26c'est le plus souvent
00:41:27comme ça que ça se passe
00:41:28vous avez raison Philippe
00:41:29et nous terminerons
00:41:30aujourd'hui
00:41:31avec l'Assemblée Générale
00:41:33justement
00:41:33cette expression
00:41:34a une double signification
00:41:36elle désigne à la fois
00:41:37le moment
00:41:37où les copropriétaires
00:41:39se réunissent
00:41:39mais également
00:41:40la réunion elle-même
00:41:41des copropriétaires
00:41:42au moins une fois par an
00:41:43pour prendre des décisions
00:41:44concernant la copropriété
00:41:46les décisions sont prises
00:41:48selon des règles
00:41:49de majorité
00:41:50qui sont prévues
00:41:51par la loi
00:41:51majorité des voix
00:41:52des copropriétaires
00:41:53présents ou représentés
00:41:54ou ayant voté
00:41:55par correspondance
00:41:56merci Philippe
00:41:57pour cet éclairage
00:41:58et vous savez
00:41:59je vais vous proposer
00:42:00quelque chose
00:42:00parce qu'on a une petite
00:42:01nouveauté à vous proposer
00:42:02Philippe et à nos auditeurs
00:42:03et à nos auditrices
00:42:04vous avez une question
00:42:05sur la copropriété
00:42:06vous rencontrez
00:42:07une difficulté
00:42:08dans votre copropriété
00:42:09sur votre lot
00:42:10ou sur les lots
00:42:11justement communs
00:42:12vous souhaitez avoir
00:42:13un conseil
00:42:13nous venons de créer
00:42:14une adresse mail
00:42:15pour que vous nous posiez
00:42:16vos questions
00:42:17alors écrivez-nous
00:42:18à
00:42:18osez avec un z
00:42:19at sudradio.fr
00:42:21et bien nous vous apporterons
00:42:22avec Philippe Loiselet
00:42:23une réponse claire
00:42:24dans les prochaines chroniques
00:42:26d'ici là on vous retrouve
00:42:27vendredi prochain
00:42:28Philippe à 18h50
00:42:29pour un autre numéro
00:42:30d'Osez investir
00:42:31les incontournables
00:42:32de la copropriété
00:42:33et pour ce qui me concerne
00:42:34je vous dis à dimanche matin
00:42:35dès 9h27
00:42:36sur Sud Radio
00:42:37dans la matinale week-end
00:42:38Sud Radio
00:42:39les incontournables
00:42:41de la copropriété
00:42:42Thomas Binet
00:42:44avec Loiselet
00:42:45et Dégremont
00:42:46bien dans mon immeuble
00:42:47et on va revenir
00:42:49dans un instant
00:42:49sur Gérald Darmanin
00:42:50garde des Sceaux
00:42:51des missionnaires
00:42:52qui réclament
00:42:52des peines de prison
00:42:53minimales
00:42:54et automatiques
00:42:55contre les auteurs
00:42:56de violences
00:42:56envers les forces
00:42:57de l'ordre
00:42:57envers les soignants
00:42:59envers les pompiers
00:43:01enfin voilà
00:43:01donc la liste
00:43:02est un peu longue
00:43:03Philippe
00:43:03oui on vous pose
00:43:04donc cette question
00:43:05faut-il une incarcération
00:43:06immédiate
00:43:07des agresseurs
00:43:08de policiers
00:43:08gendarmes
00:43:09pompiers
00:43:09magistrats
00:43:10et soignants
00:43:11pour citer
00:43:11les corps de métier
00:43:12cités par Gérald Darmanin
00:43:14encore et toujours
00:43:15le même score
00:43:16vous dites oui
00:43:16à 90%
00:43:18sur Sud Radio
00:43:18vous voulez réagir
00:43:20venez nous le dire
00:43:20est-ce que vous pensez
00:43:21que ça doit s'appliquer
00:43:22également aux mineurs
00:43:23que l'excuse de minorité
00:43:25doit sauter
00:43:26quand on s'en prend
00:43:27à des personnes
00:43:28à des membres
00:43:28des forces de l'ordre
00:43:29on attend encore
00:43:30et toujours vos appels
00:43:31au 0826 300 300
00:43:33et ben voilà
00:43:33vous êtes chauffé à bloc
00:43:34pour votre coup de gueule
00:43:35et oui mon coup de gueule
00:43:36j'aimerais bien
00:43:37que l'église évolue
00:43:38un petit peu
00:43:38ben c'est maintenant
00:43:40Sud Radio
00:43:41Parlons Vrai
00:43:42Parlons Vrai
00:43:42Sud Radio
00:43:43Parlons Vrai
00:43:43Sud Radio
00:43:44Parlons Vrai
00:43:45Les Vraies Voix Sud Radio
00:43:4618h20
00:43:47Cécile Dominibus
00:43:49Philippe David
00:43:50et tous les jours
00:43:51vous nous réclamez
00:43:52Philippe Bilger
00:43:52donc il est là
00:43:53il est venu
00:43:54mon dieu
00:43:54ben oui
00:43:55ben oui
00:43:55appelez-moi Cécile
00:43:57Luc Gras est avec nous
00:44:00et Philippe David
00:44:01bien entendu
00:44:02et vous
00:44:03au 0826 300 300
00:44:04on est ensemble
00:44:05jusqu'à 19h30
00:44:06ce soir
00:44:07et tout de suite
00:44:08notre ami
00:44:09Philippe David
00:44:09il va parler
00:44:11Les Vraies Voix Sud Radio
00:44:14Comme d'habitude
00:44:16je vais remettre
00:44:16le clocher
00:44:16au milieu du village
00:44:17d'un grand village lointain
00:44:19puisqu'il s'agit
00:44:19de Lima
00:44:20capitale du Pérou
00:44:21Pourquoi Lima ?
00:44:22Parce que c'est au Pérou
00:44:23qu'est sorti hier
00:44:24le premier livre
00:44:25consacré au pape Léon XIV
00:44:27un livre signé
00:44:28Élise Anne Allen
00:44:29livre intitulé
00:44:30Léon XIV
00:44:31citoyen du monde
00:44:32missionnaire
00:44:33du 21ème siècle
00:44:34qui inclut
00:44:35la première interview
00:44:36du pape récemment
00:44:37élu
00:44:38une première sortie
00:44:39au Pérou
00:44:39celui qu'on appelait
00:44:40alors Monseigneur Prévost
00:44:42a été évêque diocésain
00:44:43de Chiclayo
00:44:44de 2015 à 2023
00:44:45dans cette interview
00:44:47une chose en particulier
00:44:48a retenu mon attention
00:44:49le refus d'ordonner
00:44:51des femmes diacres
00:44:52alors qu'une assemblée
00:44:53avait débattu
00:44:53de ce sujet
00:44:54en 2023 et 2024
00:44:56Léon XIV
00:44:57affirmant
00:44:58je cite
00:44:59ne pas avoir
00:45:00l'intention
00:45:00de modifier
00:45:01l'enseignement
00:45:02de l'église
00:45:02sur le sujet
00:45:03et je dois avouer
00:45:05que je ne comprends pas
00:45:06ce refus
00:45:06de l'église
00:45:07d'ordonner
00:45:07des femmes
00:45:08fusdiacres
00:45:09en quoi une femme
00:45:11ne pourrait pas
00:45:11assurer une messe
00:45:12un mariage
00:45:13un baptême
00:45:13ou donner la confession
00:45:14chez les protestants
00:45:16ou les juifs
00:45:16des femmes
00:45:16peuvent être pasteurs
00:45:17ou rabbins
00:45:18et la première femme
00:45:19imam a pris
00:45:20ses fonctions
00:45:20en France
00:45:20en 2019
00:45:21de la même manière
00:45:23pourquoi les prêtres
00:45:24ne pourraient pas
00:45:24se marier
00:45:25et avoir des enfants
00:45:26les pasteurs
00:45:27rabbins et imams
00:45:28le peuvent
00:45:29pourquoi pas
00:45:29les prêtres
00:45:30pourquoi une personne
00:45:31divorcée ne peut pas
00:45:32se remarier
00:45:33à l'église
00:45:33alors qu'une personne
00:45:35je vais prendre
00:45:35le cas extrême
00:45:36qui peut paraître
00:45:37absurde
00:45:37mais qui est vrai
00:45:38qu'une personne
00:45:39devenue veuve
00:45:39après avoir fait passer
00:45:40deux vies
00:45:41à trépassant
00:45:41conjoint
00:45:42le peut
00:45:43trois réflexions
00:45:44que je me fais
00:45:45depuis des années
00:45:45auxquelles aucun pape
00:45:46n'a apporté
00:45:47un début de réponse
00:45:48Léon XIV
00:45:49comme ses prédécesseurs
00:45:50Je n'ai pas apporté
00:45:54de réponse
00:45:55à vos interrogations
00:45:56peut-être
00:45:57pour une raison simple
00:45:59c'est que
00:45:59même si elles sont répétées
00:46:01elles ne sont pas
00:46:02forcément pertinentes
00:46:04mais vous avez
00:46:05non
00:46:05mais je
00:46:06ma chère Cécile
00:46:08et
00:46:09c'était brillant
00:46:10ce que vous avez dit
00:46:11mais dans le temps
00:46:12qu'on a
00:46:13je ne peux pas
00:46:14développer
00:46:15et peut-être
00:46:16en serais-je
00:46:16incapable
00:46:17la pensée
00:46:18fidèle
00:46:19à celle du pape
00:46:20qui demeure
00:46:21dans mon esprit
00:46:22très conservatrice
00:46:24j'ajoute que
00:46:25ce pape
00:46:27est dans la continuation
00:46:28en plus discret
00:46:30du pape François
00:46:32qui
00:46:32sur le plan
00:46:33des rites profonds
00:46:36et des changements
00:46:37radicaux
00:46:37de l'église
00:46:38demeurait
00:46:38très conservateur
00:46:40en revanche
00:46:41ce pape d'aujourd'hui
00:46:42est beaucoup plus net
00:46:44et clair
00:46:44sur le plan
00:46:45de la politique
00:46:46internationale
00:46:47je
00:46:48je ne suis
00:46:49pas scandalisée
00:46:50par le rappel
00:46:52de ses règles
00:46:52fondamentales
00:46:53mais
00:46:54encore une fois
00:46:55je n'ai pas
00:46:57le temps
00:46:58de prendre
00:46:58toute la pensée
00:46:59de l'Ura
00:47:00vous avez encore
00:47:00un peu de temps
00:47:01Philippe Bilger
00:47:02surtout qu'elle est
00:47:03très différente
00:47:04sur le propos
00:47:06de Philippe David
00:47:06j'ai envie de dire
00:47:07pas mieux
00:47:08merci
00:47:08voilà
00:47:09parce que moi
00:47:10j'ai quand même
00:47:11une difficulté
00:47:12avec l'idée suivante
00:47:13c'est que
00:47:14le christianisme
00:47:15se veut une religion
00:47:16presque supérieure
00:47:17dans ce fait
00:47:18où il y aurait
00:47:19l'incarnation
00:47:20de Dieu
00:47:21en un homme
00:47:22qui est Jésus-Christ
00:47:23et donc si
00:47:24on parle de
00:47:24l'incarnation
00:47:25en Jésus-Christ
00:47:26je ne vois pas
00:47:27quoi de mieux
00:47:28que de permettre
00:47:29à ce prêtre
00:47:31qui représente
00:47:32donc l'église
00:47:32de vivre la vie
00:47:34des humains
00:47:34et donc d'avoir
00:47:35une épouse
00:47:36ou d'avoir
00:47:36une famille
00:47:37et d'ainsi
00:47:38comprendre mieux encore
00:47:40la condition humaine
00:47:41donc là
00:47:41pour moi
00:47:42il y a quelque chose
00:47:42d'incompréhensible
00:47:43d'autant que chacun sait
00:47:45que les disciples
00:47:45à l'origine étaient mariés
00:47:47avaient des enfants
00:47:47etc
00:47:48donc c'est vrai
00:47:49que je pense
00:47:49que les catholiques
00:47:52ont beaucoup de qualités
00:47:54mais comme tout le monde
00:47:55aussi des défauts
00:47:56et ils ont une telle loyauté
00:47:58face à la structure
00:48:00d'état
00:48:01qu'est celle de Rome
00:48:02qui fait qu'ils sont presque
00:48:03dans une incapacité
00:48:05de se mettre
00:48:06dans une position
00:48:07d'accueil
00:48:08des principes évangéliques
00:48:09précisément
00:48:10et de pouvoir dépasser
00:48:11ces scories
00:48:12de l'ancien temps
00:48:13qui effectivement
00:48:14font un mal fou
00:48:15à l'église
00:48:15parce que les gens disent
00:48:16mais attendez
00:48:17ce sont des
00:48:17non
00:48:18le seul don de sa personne
00:48:20et j'en finis là-dessus
00:48:21le seul don de sa personne
00:48:22à Dieu
00:48:22pour les gens
00:48:24qui sont croyants
00:48:24et bien
00:48:25passe évidemment
00:48:26par l'incarnation
00:48:27des humains
00:48:28comme Cécile
00:48:29m'y a invité
00:48:30non mais
00:48:31vraiment
00:48:32sans rire
00:48:33mon argument
00:48:35principal
00:48:36et il est totalement
00:48:37discutable
00:48:38c'est que
00:48:39à partir du moment
00:48:40où on fait rentrer
00:48:41des règles fondamentales
00:48:43dans le profane
00:48:44de la vie quotidienne
00:48:46avec une importance
00:48:47évidemment
00:48:48tout à fait légitime
00:48:50qui pourrait être donnée
00:48:51aux femmes
00:48:52on sort profondément
00:48:54du sacré
00:48:55et on l'ancre
00:48:56dans quelque chose
00:48:57qui ne relève plus
00:48:58de l'absolu
00:48:59dont j'ai besoin
00:49:00en tant que pêcheur
00:49:02je comprends
00:49:03mais vous voulez dire par là
00:49:04que le prêtre
00:49:05est un surhomme
00:49:05il n'est pas un homme
00:49:06et bien
00:49:08j'aimerais bien
00:49:09qu'il soit un surhomme
00:49:10dans les circonstances
00:49:11qu'on a vécu
00:49:11ne lui demandez pas
00:49:12l'impossible
00:49:13parce qu'alors
00:49:14ne vous étonnez pas
00:49:15qu'il dérape
00:49:16et qu'il part
00:49:17dans des mauvaises attitudes
00:49:17mais mon cher Luc
00:49:17vous multipliez
00:49:18les risques
00:49:19par cette attitude
00:49:20pas du tout
00:49:21au contraire
00:49:22je lui fais connaître
00:49:23la chair
00:49:24je lui fais connaître
00:49:24la vie
00:49:25et je lui fais connaître
00:49:26ainsi la réalité
00:49:27le réalisme
00:49:28vous lui faites connaître
00:49:29la chair
00:49:29ça lui donne des racines
00:49:30ça c'est clair
00:49:31mais je suis entièrement
00:49:32d'accord avec Luc Graff
00:49:33je vous prends un exemple
00:49:34je viens d'une famille
00:49:35catholique pratiquante
00:49:36il y a un des prêtres
00:49:37qui a dû quitter
00:49:38son ministère
00:49:39parce qu'il avait
00:49:40une relation
00:49:41avec une femme
00:49:41de la paroisse
00:49:42et il a été dénoncé
00:49:43à l'évêque
00:49:43par l'être anonyme
00:49:45c'est bien ce que je vous dis
00:49:46vous multipliez
00:49:47la chair
00:49:48je préfère qu'il soit
00:49:50avec une femme
00:49:50plutôt que faire des choses
00:49:51avec les gamins
00:49:52après le catéchisme
00:49:53mais ça c'est mon point de vue
00:49:54je serais étonnée
00:49:55de savoir le nombre
00:49:56de prêtres
00:49:57qui ont fait vœu
00:49:58de chasteté
00:49:58tout au long de leur vie
00:49:59il ne faut pas vœu
00:50:00de chasteté
00:50:00ce sont les sœurs
00:50:01les prêtres font vœu
00:50:02de célibat
00:50:03oui
00:50:03si c'est pas un peu
00:50:06de l'hypocrisie
00:50:07voilà c'est vraiment
00:50:08c'est comme la forme
00:50:10de l'hypocrisie
00:50:11ce qui est intéressant
00:50:11dans le dernier propos
00:50:11de Philippe
00:50:12c'est qu'il a besoin
00:50:13d'une figure
00:50:14et ça je crois
00:50:14que c'est tout à fait respectable
00:50:15il a besoin
00:50:16d'une figure
00:50:17au-dessus
00:50:18je n'ai pas
00:50:19un absolu relatif
00:50:20ça prouve peut-être
00:50:21qu'en matière spirituelle
00:50:22il y a peut-être là
00:50:23quelque chose
00:50:24à faire grandir en vous
00:50:26mais Philippe Bilger
00:50:27si vous avez besoin
00:50:28d'une figure
00:50:28vous m'avez
00:50:29j'en abuse déjà
00:50:32allez vous restez avec nous
00:50:35on revient dans un instant
00:50:36à tout de suite
00:50:36il y a dans cette émission
00:50:48des débats à l'antenne
00:50:50hors antenne
00:50:50lui c'est physique
00:50:52nous c'est métaphique
00:50:53c'est très intéressant
00:50:56c'est très intéressant
00:50:57parce que ce débat
00:50:58sur la religion
00:50:59qui a continué
00:51:00hors antenne
00:51:01était assez passionnant
00:51:02donc je vous remercie
00:51:03beaucoup
00:51:04et on en a conclu
00:51:05que Philippe Bilger
00:51:05était devenu un hérétique
00:51:06finalement
00:51:07vous vous êtes le corps
00:51:11moi je suis le corps dure
00:51:12c'est ça
00:51:14allez tout de suite
00:51:15la question du soir
00:51:16allez-y
00:51:22non non allez-y
00:51:23c'est trop tard
00:51:25je vais le dire
00:51:25comment expliquez-vous
00:51:26qu'aujourd'hui
00:51:27on en soit parlé
00:51:28de ces deux jeunes suspects
00:51:29qui soient remis en liberté
00:51:31Frédéric Monchot
00:51:31déjà
00:51:32je n'ai pas d'explication
00:51:34là-dessus
00:51:35puisque
00:51:36comme tout le monde
00:51:37comme tous les policiers
00:51:39même
00:51:40on va dire
00:51:40même une partie
00:51:41de la population
00:51:42est complètement
00:51:43dégoûtée
00:51:45déconcertée
00:51:46est surpris
00:51:48par une telle décision
00:51:49parce que c'est le GLD
00:51:51qui a remis en liberté
00:51:53le GLD
00:51:53juste des libertés
00:51:54c'est ça exactement
00:51:55et qui a remis en liberté
00:51:57ces deux dernières personnes
00:52:00incarcérées
00:52:00donc forcément
00:52:02c'est complètement déconcertant
00:52:06et forcément
00:52:07on s'engage
00:52:07une colère
00:52:08des policiers
00:52:09Et suite à ces deux agressions
00:52:15Gérald Dallemarnin
00:52:15garde des sceaux
00:52:16démissionnaires
00:52:17réclament donc
00:52:17des peines de prison
00:52:18minimales et automatiques
00:52:19contre les auteurs de violences
00:52:20envers entre autres
00:52:21des forces de l'ordre
00:52:22Philippe
00:52:23Alors parlons en vrai
00:52:24faut-il une incarcération
00:52:25immédiate
00:52:26des agresseurs de policiers
00:52:27gendarmes
00:52:27pompiers magistrats
00:52:28et soignants
00:52:29ça a un peu monté
00:52:30puisque désormais
00:52:31vous dites oui
00:52:31à 91%
00:52:33Vous êtes témoin
00:52:34vous êtes policier
00:52:35gendarme
00:52:36vous avez été victime
00:52:36d'agression
00:52:37venez témoigner
00:52:38au 0826 300 300
00:52:40Philippe Bilger
00:52:41Alors
00:52:42je renvoie
00:52:44à ce que j'ai pu dire
00:52:46mercredi
00:52:46ma chère Cécile
00:52:47sur l'assassin
00:52:48de Charlie Kirk
00:52:49parce qu'il faut bien voir
00:52:51d'abord
00:52:52je suis totalement d'accord
00:52:54avec cette proposition
00:52:56de Gérald Darmanin
00:52:58je ne serais nullement choqué
00:52:59si les agressions
00:53:02contre ces personnages officiels
00:53:05vous les avez cités
00:53:06tout à l'heure
00:53:07étaient immédiatement punis
00:53:10par de la condamnation ferme
00:53:13et de l'incarcération
00:53:14mais il faut bien comprendre
00:53:16qu'il y aura l'opposition
00:53:18des magistrats
00:53:19ça me paraît une évidence
00:53:20mais surtout
00:53:21on changera radicalement
00:53:23de logique judiciaire
00:53:26ça voudra dire
00:53:27qu'on élimine
00:53:28le système français
00:53:30de l'individualisation
00:53:32de la peine
00:53:32puisqu'il implique
00:53:34qu'on ne peut pas
00:53:35simplement s'attacher
00:53:37à la gravité du fait
00:53:38mais qu'il faut tenir compte
00:53:40de la personnalité
00:53:41et si on tient compte
00:53:42de la personnalité
00:53:44on ne peut pas édicter
00:53:45de manière automatique
00:53:47des peines fermes
00:53:48moi je serais partisan
00:53:49justement
00:53:50d'éliminer
00:53:52ce système
00:53:53de l'individualisation
00:53:54des peines
00:53:55qui crée des distorsions
00:53:57et qu'on revienne
00:53:58à la pureté
00:53:59de la gravité
00:54:00de l'acte
00:54:00alors moi je suis entièrement
00:54:03d'accord
00:54:03aujourd'hui
00:54:04parce que
00:54:05désolé
00:54:05quand on voit
00:54:06ce pauvre policier
00:54:07se faire tabasser
00:54:08avec un qui filme
00:54:10doctement
00:54:11sans aucun problème
00:54:12ça lui pose aucun problème
00:54:13imaginons
00:54:14que le policier
00:54:15ait pris son arme de service
00:54:16et s'en soit servi
00:54:17on aurait dit
00:54:18la police tue
00:54:19la police est violente
00:54:20et là le policier
00:54:21lui
00:54:21il serait probablement
00:54:23incarcéré
00:54:24comme c'est arrivé
00:54:25pour le policier
00:54:26qui a tué Naël
00:54:27oui ou non
00:54:28oui sûrement
00:54:29donc déjà ça me pose
00:54:30un premier problème
00:54:31le deuxième problème
00:54:32que ça me pose
00:54:33c'est le sentiment
00:54:34d'impunité
00:54:35que doivent avoir
00:54:36ces voyous
00:54:37de la pire espèce
00:54:38où maintenant
00:54:38ils rentrent dans leur quartier
00:54:39en disant
00:54:39t'as vu
00:54:40on a défoncé les keufs
00:54:41et on est libre
00:54:41est-ce que vous vous rendez compte
00:54:43du message
00:54:44pour les autres
00:54:45de la même cité
00:54:46et partout en France
00:54:47parce que
00:54:48avec la radio
00:54:49la télé
00:54:50tous les nouveaux médias
00:54:50l'internet etc
00:54:52c'est à tourcoing
00:54:54mais on le sait
00:54:55à Perpignan
00:54:55à Handaï
00:54:56et à l'autre bout
00:54:57de la France
00:54:57à Menton
00:54:58oui ou non
00:54:58donc le message
00:54:59de la justice
00:55:00est clair
00:55:01vous pouvez vous faire
00:55:02du flic
00:55:02vous ne risquez rien
00:55:03et ça je trouve ça
00:55:05mais ignoble
00:55:06et désastreux
00:55:07Luc Gorin
00:55:07moi je veux dire
00:55:08que la démocratie
00:55:09est bonne mère
00:55:10qu'elle accueille tous
00:55:11d'ailleurs c'est pour ça
00:55:12que des peuples de tout
00:55:13venus de tous
00:55:14horizons
00:55:15viennent en France
00:55:16mais la démocratie
00:55:17elle est douce
00:55:19dans la forme
00:55:19mais elle doit être
00:55:20extrêmement ferme
00:55:21dans le fond
00:55:22et toutes les mesures
00:55:23on a compris aujourd'hui
00:55:24que toutes les mesures
00:55:25trop tardives
00:55:26tout le laxisme
00:55:27n'est pas bon
00:55:29pour les personnes
00:55:30qui devraient justement
00:55:31avoir rencontré
00:55:33des oppositions
00:55:34donc oui
00:55:35il faut
00:55:35moi j'ai même été étonné
00:55:37par le sondage
00:55:3790%
00:55:38voire 91%
00:55:39ça devrait être 100%
00:55:40évidemment que
00:55:41n'importe qui
00:55:42je vous arrête
00:55:43on a des commentaires
00:55:43et qu'est-ce qu'on fait
00:55:44aux policiers
00:55:45qui tuent des jeunes
00:55:46j'ai vu un commentaire
00:55:47dans ce style
00:55:47donc
00:55:48mais qu'est-ce qu'on fait
00:55:49un policier qui tue un jeune
00:55:50il relève aussi de la justice
00:55:52il n'y a aucun souci
00:55:52il n'y a pas à faire de différence
00:55:54entre les policiers
00:55:54et les autres citoyens
00:55:55à ce niveau-là
00:55:56mais par contre
00:55:57la fermeté absolue
00:55:58pour tous ceux
00:55:59qui commencent
00:56:00à rentrer dans la délinquance
00:56:01c'est parce qu'on cogne fort
00:56:03au début
00:56:04qu'ils risquent de ne pas dériver
00:56:05et d'une manière générale
00:56:06cette société
00:56:07qui est trop laxiste
00:56:08et qui laisse trop
00:56:10les jeunes
00:56:10les enfants
00:56:11les manifestants
00:56:12les casseurs
00:56:12faire n'importe quoi
00:56:13et le soir
00:56:14se coucher dans leur lit
00:56:15et bien ne servent pas
00:56:16la République
00:56:16car la République
00:56:17elle se construit
00:56:18sur des règles
00:56:19sur des limites
00:56:20c'est précisément
00:56:21ces limites
00:56:21qui font que l'on peut
00:56:23construire et faire société
00:56:24ensemble
00:56:24mais ce qui va entraîner
00:56:26en tout cas
00:56:26ce choc aujourd'hui
00:56:28c'est qu'il n'y aura plus
00:56:29de policiers
00:56:29il n'y aura plus
00:56:30de pompiers
00:56:31il n'y aura plus
00:56:32de gendarmes
00:56:33il n'y aura plus
00:56:34d'infirmières
00:56:36et les gens vont dire
00:56:38terminez
00:56:38dans certains pays du sud
00:56:41quand quelqu'un
00:56:42fait un acte
00:56:43de délinquance
00:56:44je parlais l'autre jour
00:56:45avec un chauffeur
00:56:46de taxi
00:56:47et il me disait
00:56:47vous savez moi
00:56:48dans mon pays
00:56:49la personne qui fait ça
00:56:50elle est arrêtée
00:56:51par la police
00:56:52on n'en entend plus
00:56:53jamais parler
00:56:54donc qu'est-ce que ça veut dire ?
00:56:56ça veut dire que
00:56:56la mesure est tellement forte
00:56:58que la personne après
00:56:59elle se tient tranquille
00:57:00alors nous sommes une démocratie
00:57:02nous devons respecter
00:57:03les droits humains
00:57:03bien sûr
00:57:04mais les droits humains
00:57:05ça correspond aussi
00:57:07à respecter
00:57:08tous les droits humains
00:57:09y compris
00:57:09ceux des policiers
00:57:11merci
00:57:11mais j'insiste
00:57:12pardon
00:57:12c'est-il sur le changement
00:57:14de logique judiciaire
00:57:16que ça
00:57:16mais c'est très bon ça
00:57:17il faut arrêter
00:57:18de faire de l'individualisation
00:57:19de la peine
00:57:19car c'est un moyen
00:57:20de sortir
00:57:21les gens justement
00:57:22de la sanction
00:57:23et il y a des moments
00:57:24quelqu'un qui tape un policier
00:57:26il doit être sanctionné
00:57:27allez tout de suite
00:57:28l'idée
00:57:28une bonne idée
00:57:30une très très bonne idée
00:57:31les vraies voix sud radio
00:57:33et si on inscrivait le camembert
00:57:34à l'UNESCO
00:57:35pourquoi
00:57:35c'est une très très bonne idée
00:57:37pour en parler
00:57:38Dominique Vignot est avec nous
00:57:40grand maître
00:57:41bonjour
00:57:42bonjour
00:57:43vous êtes présidente
00:57:46de la confrérie
00:57:46des chevaliers du camembert
00:57:48et vous avez proposé
00:57:52en tout cas
00:57:53la confrérie
00:57:54des chevaliers du camembert
00:57:55organise donc
00:57:56le 20 et le 21 septembre
00:57:57le concours
00:57:58du véritable camembert
00:57:59de Normandie
00:57:59ça c'est important
00:58:00de le dire
00:58:00mais aussi
00:58:02vous voulez faire reconnaître
00:58:03le camembert
00:58:04de Normandie
00:58:05comme au patrimoine
00:58:06immatériel
00:58:07de l'UNESCO
00:58:08tout à fait
00:58:09tout à fait
00:58:10c'est déjà une démarche
00:58:11qu'on a entamée
00:58:12qui a été un peu freinée
00:58:14ces derniers temps
00:58:14parce qu'il ne vous a pas échappé
00:58:16qu'il y a eu
00:58:16quelques changements
00:58:17ministériels
00:58:18et que la première étape
00:58:21c'est le ministère
00:58:22de la culture
00:58:23et l'inscription
00:58:24à l'inventaire national
00:58:25c'est un peu technique
00:58:27tout ça
00:58:28effectivement
00:58:29la confrérie
00:58:30porte
00:58:31pour l'ensemble
00:58:32de la filière
00:58:33des camemberts
00:58:33AOP
00:58:34donc du véritable
00:58:34camembert
00:58:35de Normandie
00:58:35cette inscription
00:58:37patrimoine
00:58:37culturel
00:58:38immatériel
00:58:39de l'UNESCO
00:58:39mais c'est aussi
00:58:42alors pourquoi
00:58:42est-ce qu'on
00:58:43a choisi
00:58:44de faire ça
00:58:44c'est parce qu'on est
00:58:45le camembert
00:58:47c'est quand même
00:58:47le fromage
00:58:48le plus connu
00:58:48dans le monde
00:58:49me semble-t-il
00:58:50c'est un produit
00:58:51iconique
00:58:52très représentatif
00:58:54de la culture
00:58:54française
00:58:55et malheureusement
00:58:57un produit
00:58:57qui demande
00:58:58à être encore
00:58:59plus protégé
00:58:59qu'il ne l'est
00:59:00il faut savoir
00:59:01que le mot
00:59:02camembert
00:59:02n'est pas protégé
00:59:03c'est ça
00:59:03ah oui
00:59:04non
00:59:04ah bah là
00:59:05j'apprends une chose
00:59:06mais oui
00:59:07ça date d'un arrêté
00:59:08alors déjà en France
00:59:09ça date de 1926
00:59:11puisque
00:59:13un cours d'appel
00:59:14a dit qu'à cette époque
00:59:15comme on faisait
00:59:16après la première
00:59:17guerre mondiale
00:59:17les poilus
00:59:19ont tellement aimé
00:59:20le camembert
00:59:20qu'ils sont rentrés
00:59:21en Alsace
00:59:22en Provence
00:59:23et sont mis à faire
00:59:24un fromage
00:59:24qu'ils ont appelé
00:59:25le camembert
00:59:26et la cour d'appel
00:59:27d'Orléans
00:59:27a dit
00:59:27puisque ce nom
00:59:28est tellement répandu
00:59:29on ne peut plus
00:59:30protéger le nom
00:59:31c'est ça
00:59:31voilà
00:59:32c'est une façon
00:59:34pour vous aussi
00:59:35de préserver
00:59:35les savoir-faire
00:59:37le terroir
00:59:38oui
00:59:39on est sur un produit
00:59:40alors on est sur un produit
00:59:42de territoire
00:59:43c'est-à-dire la Normandie
00:59:44mais on est aussi
00:59:44sur un produit
00:59:45de terroir
00:59:46et ce savoir-faire
00:59:48ce savoir-faire
00:59:49du camembert
00:59:51débarque depuis l'herbe
00:59:52en quelque sorte
00:59:53en fait
00:59:53le savoir-faire
00:59:54c'est de l'herbe
00:59:55à l'assiette
00:59:55en quelque sorte
00:59:56puisque effectivement
00:59:58le cahier des charges
00:59:59du camembert AOP
01:00:00est très technique
01:00:00donc je ne vais pas
01:00:01entrer dans le détail
01:00:02mais il faut savoir
01:00:03ce qui se cache derrière
01:00:04il y a des choses
01:00:04qui sont très importantes
01:00:05et qui définissent
01:00:07effectivement ce qu'est
01:00:07un produit
01:00:08de terroir
01:00:08déjà avec
01:00:09des vaches
01:00:11qui doivent être
01:00:11au minimum
01:00:12pour 50%
01:00:14des vaches
01:00:15normandes
01:00:15alors ce n'est pas
01:00:16la noir et blanche
01:00:16comme dans la chanson
01:00:17c'est la marron
01:00:20avec des lunettes
01:00:21ah comme Philippe David
01:00:23avec des cheveux
01:00:26je pense qu'il n'a pas
01:00:29la même froid
01:00:30je ne suis pas sûre
01:00:31qu'il produise du lait
01:00:32non
01:00:33c'est pas du lait
01:00:34c'est plus alcoolique
01:00:34il faudrait voir l'épi
01:00:36pour le lait
01:00:36il faudrait voir l'épi
01:00:37par contre j'ai le cuir
01:00:38solide
01:00:38j'ai juste
01:00:42une question
01:00:43à vous poser
01:00:43est-ce que ça veut dire
01:00:44que si
01:00:44le camembert
01:00:46a été reconnu
01:00:47est-ce que ça veut dire
01:00:49qu'il y aurait
01:00:50un tarif spécifique
01:00:52est-ce que ça va faire
01:00:53augmenter le prix
01:00:54forcément
01:00:54non ?
01:00:55non
01:00:55ce qui fait
01:00:56le problème
01:00:57des produits
01:00:58du terroir
01:00:59mais c'est pas
01:01:00que le camembert
01:01:01je dirais
01:01:02c'est à peu près
01:01:02tous les fromages
01:01:03c'est qu'il y a
01:01:05beaucoup de travail
01:01:06derrière
01:01:06on ne s'en rend pas compte
01:01:07on a
01:01:07une boîte ronde
01:01:09dont le produit
01:01:10pèse 250 grammes
01:01:12on ne se rend pas compte
01:01:13de toute la qualité
01:01:14de travail
01:01:14qu'il y a derrière
01:01:15les exigences
01:01:18qui sont mises
01:01:18sur les animaux
01:01:19les animaux
01:01:20ont une obligation
01:01:20enfin on a l'obligation
01:01:22de les mettre en prairie
01:01:23donc derrière ça
01:01:24aussi c'est des choses
01:01:25importantes
01:01:25parce que
01:01:26ça veut dire
01:01:27qu'il faut des prairies
01:01:27vous me posez une question
01:01:30grand maître
01:01:31j'ai été mis
01:01:33en minorité
01:01:34tout à l'heure
01:01:35sur un sujet
01:01:35très grave
01:01:36et là
01:01:37je crains
01:01:38je vous pose
01:01:39une question
01:01:39un peu provocatrice
01:01:40pardonnez-moi
01:01:42est-ce que vous
01:01:43ne trouvez pas
01:01:43que c'est faire
01:01:44tout de même
01:01:45beaucoup d'honneur
01:01:46à un produit
01:01:47exceptionnel
01:01:48j'adore le camembert
01:01:50que de vouloir
01:01:51l'inscrire
01:01:52au patrimoine
01:01:53immatériel
01:01:54de l'humanité
01:01:55est-ce que
01:01:56ça vous paraît
01:01:57logique ?
01:01:58alors je vais d'abord
01:01:59vous retourner
01:02:00un peu la question
01:02:00est-ce qu'il vous paraissait
01:02:02logique que la baguette
01:02:03de pain
01:02:03était elle-même
01:02:05inscrite
01:02:05au patrimoine
01:02:06culturel
01:02:07de l'esco
01:02:08non je crois
01:02:09qu'il est
01:02:09avec de camembert
01:02:10ça doit être bon
01:02:11c'est génial
01:02:14non moi je crois
01:02:15qu'il est au contraire
01:02:16très important
01:02:17que effectivement
01:02:18des produits
01:02:19qui sont des produits
01:02:20emblématiques
01:02:22sont inscrits
01:02:23au patrimoine
01:02:23de l'UNESCO
01:02:24parce que sinon
01:02:25comment vous dire
01:02:26on ne sait pas
01:02:27de quoi l'avenir
01:02:28sera fait
01:02:29et l'avenir
01:02:29peut amener
01:02:30des choses
01:02:31dont on n'a pas envie
01:02:31et puis c'est français
01:02:33il y a autre chose
01:02:36c'est qu'il m'a semblé
01:02:36ce dossier là
01:02:37ça fait un certain temps
01:02:38qu'il existe
01:02:38la reconnaissance
01:02:39du camembert
01:02:39mais il me semble
01:02:40qu'il y a aussi
01:02:41en voulant justement
01:02:42cette reconnaissance
01:02:44préserver le savoir-faire
01:02:46et tout ce que vous avez
01:02:47bien décrit tout à l'heure
01:02:48parce qu'il y a aussi
01:02:49la possibilité de concurrence
01:02:51de produits étrangers
01:02:52qui n'ont pas cette excellence
01:02:53c'est aussi ça
01:02:54c'est pas seulement
01:02:55c'est pas pour augmenter
01:02:56le chiffre d'affaires
01:02:56c'est pour préserver
01:02:58le camembert français
01:02:59je suis entrée
01:03:02dans une fromagerie
01:03:03il y a quelques mois
01:03:04je demande un camembert
01:03:08on me demande
01:03:09si je veux un camembert
01:03:10français
01:03:11ou un camembert
01:03:12de buffalo
01:03:12vous avez tout dit
01:03:15Dominique Vigneault
01:03:16merci beaucoup
01:03:16grand maître
01:03:17j'adore
01:03:17vous allez m'appeler
01:03:19comme ça maintenant
01:03:20je suis dans la confrérie
01:03:21des vrais voix
01:03:22c'est bien
01:03:22Philippe Bilger adore
01:03:23se faire appeler
01:03:23comme ça
01:03:23grand maîtresse
01:03:24ça pourrait être en migre
01:03:25ça y est une dénigre
01:03:28présidente de la confrérie
01:03:30s'il vous plaît
01:03:30des chevaliers du camembert
01:03:32et on espère que ça va passer
01:03:34merci mille fois
01:03:34d'avoir accepté
01:03:35notre invitation
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