Les Vraies Voix - Émission du 04 septembre - Vidéo Dailymotion

Sud Radio

Les Vraies Voix avec Éric Revel, économiste ; Sébastien Ménard, entrepreneur dans la foodtech ; Laurent Mathieu, maire de Montignac-Lascaux ; Rémi André.  Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio. --- Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry   ———————————————————————  ▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru  🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/   ———————————————————————  🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴  ▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel  ▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/  ▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio  ▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr  ———————————————————————  ☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a   ##LES_VRAIES_VOIX-2025-09-04##

Transcript

00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 18h-20h, Cécile de Minibus.

00:00:05Et bien entendu avec Philippe David, mon co-anime.

00:00:08Ça va Philippe David ?

00:00:09Ça va très bien, et vous ?

00:00:10Oui, vous allez en forme aujourd'hui.

00:00:12On essaye.

00:00:13On essaye.

00:00:14On a passé la haute du col le mercredi, c'est la moitié de la semaine,

00:00:18et là on commence à être dans la descente, et on est en pleine forme.

00:00:21D'accord, toujours, toujours, toujours.

00:00:23Autour de cette table, excellent Eric Revelle.

00:00:25Bonsoir Eric.

00:00:26Bonsoir gentil Cécile, bonsoir.

00:00:27Comment ça va cher Eric ?

00:00:29Grande forme.

00:00:29C'est vacances, vous avez le temps râlé.

00:00:32Un petit peu, je ne m'aime pas trop au soleil.

00:00:34Moi c'est l'île de Ré, c'est mon coin familial.

00:00:38Où ça l'île de Ré ?

00:00:39À la Quarde.

00:00:39À la Quarde ?

00:00:40La Quarde, qui est le village au centre de l'île.

00:00:42Oui.

00:00:43J'ai toute la famille de ma mère, là.

00:00:44Voilà.

00:00:45C'est très beau.

00:00:46Et donc vous avez fait du vélo ?

00:00:47Chèrement, j'ai fait du vélo, mais il y a trop de monde.

00:00:49Ah il y a trop de monde, c'est ça.

00:00:51On devrait interdire l'île de Ré quand Eric Revelle l'y a.

00:00:54Non.

00:00:54Non, mais si, on le devrait interdire.

00:00:56Non, mais entre ceux qui roulent avec des vélos à moteur.

00:01:00Oui, bah oui.

00:01:01Mamie qui promène son petit gamin.

00:01:03Les roulottes, vous savez, les petites roulottes derrière.

00:01:05Avec les chiens, les gamins.

00:01:07Tout ça, tout ça, tout ça.

00:01:09Interdit, je vous le dis, à partir d'un l'année prochaine.

00:01:11Il faut changer d'île, mesdames et messieurs.

00:01:12Non, il faut y aller en décembre, quoi.

00:01:14Pas en juillet, en août.

00:01:15Oui, c'est ça, allez-y en décembre.

00:01:18Sébastien Ménard est avec nous.

00:01:19Ça va Sébastien Ménard ?

00:01:20Bonsoir.

00:01:21Bonsoir à tous.

00:01:22Comment ça va Sébastien ?

00:01:23C'était bien ?

00:01:23C'était court chez vous, les vacances aussi ?

00:01:25C'était, oui, j'ai eu des vacances studieuses.

00:01:27On dira ça comme ça.

00:01:28Très bien, écoutez, ça vous change.

00:01:30Allez, chers amis, au sommaire de cette émission,

00:01:32on va revenir sur l'agression au couteau à Marseille.

00:01:34L'auteur, un Tunisien déjà condamné pour violence,

00:01:37disposait d'un titre de séjour redemouvelé en 2022 pour 10 ans.

00:01:41Alors cette question, faut-il supprimer les titres de séjour des étrangers à la première condamnation ?

00:01:47Vous dites oui à 96%, vous voulez réagir le 0826 300 300 ?

00:01:51Et vous ?

00:01:52Et moi je vous pose cette question, oui.

00:01:53Est-ce que moi je pense que la France doit être plus répressive

00:01:55envers ceux qui ne se montrent pas dignes de son accueil ?

00:02:00Et puis toujours sur cette agression au couteau,

00:02:03direction Tunis qui dénonce le meurtre injustifié de son ressortissant neutralisé par la police à Marseille.

00:02:10Et on vous pose cette question, meurtre injustifié pour le pouvoir tunisien,

00:02:13ambassadeur convoqué, est-ce une provocation contre la France ?

00:02:17Vous dites oui à 98%, vous voulez réagir le 0826 300 300 ?

00:02:21Et moi je me demande si maintenant la Tunisie ne fait pas de limitation de l'Algérie

00:02:25dans la politique de camouflet envers Paris.

00:02:28Voilà, on va en parler un peu plus tard, mais tout de suite c'est le grand débat.

00:02:32Il faisait l'objet d'un criblage dont il ressortait que l'individu n'apparaissait pas radicalisé,

00:02:43mais souffrant de troubles psychiatriques.

00:02:46Je suis assez effaré que pour ce gars qui manifestement n'était vraiment pas un cadeau pour notre pays,

00:02:53on lui ait fait un titre de séjour jusqu'à 2032.

00:02:55Moi je trouve qu'on devrait retrouver l'agent qui a délivré le titre de séjour à ce garçon

00:03:01et lui demander des comptes.

00:03:07Éric Revelle, la question se pose sur les titres de séjour, forcément.

00:03:11Là quand on regarde le pédigré de ce jeune homme,

00:03:15on se pose des questions avec un renouvellement de titres.

00:03:17Quelle est la bonne solution en fait ?

00:03:22Écoutez, je pense que d'abord, je vais vous citer un chiffre pour montrer dans quel état on se trouve.

00:03:27Il y a eu 344 000 titres de séjour délivrés l'année dernière.

00:03:33344 000 titres de séjour.

00:03:35Dans ces 344 000 titres de séjour, combien ont des profils inquiétants ?

00:03:40En fait, personne ne le sait.

00:03:42En fait, personne ne le sait parce qu'il n'y a pas de suivi.

00:03:43Dans le cas de cet assassin, il a blessé 5 personnes,

00:03:49dont une qui était en urgence absolue pendant un temps.

00:03:52Il a été condamné à 4 ans de prison, dont un enferme.

00:03:56Il n'a pas fait un seul jour parce qu'il a interjété appel.

00:04:00Il avait poignardé son neveu qu'il soupçonnait d'être homosexuel.

00:04:04Il a proféré des menaces antisémites dans une mosquée.

00:04:10Il battait son ex-femme, qui a témoigné à plusieurs reprises dans les médias.

00:04:18Et en fait, il n'avait pas vraiment de travail non plus.

00:04:21Il n'a jamais vraiment travaillé.

00:04:22Il n'a vraiment jamais travaillé.

00:04:24Donc, en fait, dans ce pays, on délivre des titres de séjour

00:04:27à des gens qui, visiblement, n'ont pas de travail

00:04:31ou bénéficient peut-être de l'AME, l'aide médicale d'État, probablement.

00:04:36Donc, moi, je vais vous dire, je pense que, vu ce pédigré,

00:04:42il aurait fallu lui retirer son titre de séjour.

00:04:44Je rappelle quand même que le fait que les titres de séjour courent sur 10 ans,

00:04:47puisque le sien court jusqu'en 2032,

00:04:50c'est une loi socialiste qui avait estimé que, une fois que...

00:04:55Alors, je rappelle quand même que vous pouvez être immigré illégal,

00:04:59rentrer de manière illégale sur le territoire

00:05:01et obtenir un titre de séjour.

00:05:03C'est assez...

00:05:04Bon.

00:05:04Donc, je pense que ce cas-là, le cas de ce type,

00:05:09c'est un cas d'école dans le sens où, en fait,

00:05:11il illustre, il incarne toutes les faiblesses,

00:05:14tous les trous dans la raquette qu'on a dans ce pays.

00:05:17Des trous judiciaires, des trous administratifs,

00:05:21des trous d'assimilation...

00:05:24Enfin, ce cas d'école, il est absolument incroyable.

00:05:26Oui, rien de dans, en fait.

00:05:27Il s'est fait refouler d'Italie, donc il est venu en France.

00:05:29Ben voilà, très bien.

00:05:31Il habitait dans un quartier que je connais un peu,

00:05:33puisqu'on parlait de l'Ile-de-Ré à Périgny, à côté de la Rochelle.

00:05:36Il était tellement violent avec son ex-femme

00:05:39qu'elle n'a pas voulu porter plainte de peur qu'il la tue.

00:05:42Enfin, c'est ça, quand même.

00:05:44Certains soupçonnent aussi d'un mariage arrangé,

00:05:46vu la différence d'âge.

00:05:47Oui.

00:05:48Alors, là aussi, il est devenu légal sur le terrain

00:05:51parce qu'il s'est marié.

00:05:52Ça me fait penser à ce qui s'est passé avec Robert Ménard à Béziers,

00:05:55qui attend, je crois, ça...

00:05:57Et également à Valence.

00:05:58À Valence.

00:05:58Ou à Porte-les-Valences.

00:05:59Vous voyez le nombre de trous qu'on a dans la raquette.

00:06:01C'est absolument incroyable.

00:06:02Donc, moi, je vais vous dire, vu le pédigré du type,

00:06:04oui, on aurait dû...

00:06:06Il est condamné à 4 ans de prison,

00:06:08mais on lui retire son titre de séjour.

00:06:10Absolument.

00:06:10Mais il a eu son titre de séjour

00:06:12après la condamnation de...

00:06:15C'était en 2023.

00:06:16Il a eu son titre de séjour renouvelé en 2022

00:06:18et la condamnation était en 2023.

00:06:20Mais voilà.

00:06:21Sébastien Ménard.

00:06:22Il y a un tabou.

00:06:23Il y a un tabou français.

00:06:25Enfin, derrière ce qu'Éric Revelle décrit de manière...

00:06:30Enfin, je suis factuel, Sébastien Ménard.

00:06:32Je me suis un peu enflammé, mais je suis factuel.

00:06:34Non, non, mais je vous trouve, Éric, très poli.

00:06:36Bon.

00:06:37Pour une fois.

00:06:37Vous parlez...

00:06:38Non, mais vous parlez de trous dans la raquette.

00:06:40Ça ne va pas durer, ça ne va pas durer.

00:06:41Vous parlez de manquement, de trous dans la raquette, etc.

00:06:44Il ne le l'en sait pas.

00:06:44Mais on est...

00:06:46Vous savez, vous avez l'art de l'euphémisme.

00:06:49C'est...

00:06:50Ce qui se passe là est grave.

00:06:52Est extrêmement grave.

00:06:53Ce qui est d'autant plus grave, c'est qu'une fois qu'on a dit tout ça,

00:06:57et vous l'avez dit très calmement, très posément et très respectueusement,

00:07:01pour ne pas sombrer dans les excès qu'on va entendre ou qu'on entend déjà,

00:07:07à la droite de l'échiquier politique.

00:07:11Mais en vrai, c'est très grave ce qui se passe là.

00:07:14C'est très grave parce que c'est un cas d'école, mais ce n'est malheureusement pas un cas isolé.

00:07:19Ce n'est pas l'exception qui confirme une règle qui fonctionnerait parfaitement.

00:07:22Ce n'est pas ça le sujet.

00:07:24Le sujet, c'est qu'on est dans un pays où il y a un tabou, l'immigration.

00:07:28Et je fais partie des rares centristes qui disent depuis 20 ans,

00:07:33c'est parce qu'on n'a pas été et à droite et à gauche dans la droite de gouvernement,

00:07:39dans la gauche de gouvernement, parmi les centristes de gouvernement,

00:07:42été capables finalement d'adresser des sujets qui ne sont pas des sujets d'extrême-gauche

00:07:47ou des sujets d'extrême-gauche, qui sont des sujets, qui sont des sujets de société,

00:07:50qui sont des sujets qui correspondent à ce que, je dirais,

00:07:54un homme politique responsable, d'où qu'il vienne, doit être capable d'implémenter

00:07:59dans sa manière de penser, dans sa manière de programmer et dans sa manière de s'engager.

00:08:05Vous aussi, je vous trouve très gentil.

00:08:06Mais c'est ça le problème.

00:08:08Déjà, revenons à la genèse.

00:08:10Je vais commettre un blasphème.

00:08:12Donc je vous préviens, on peut aller chercher les défibrillateurs.

00:08:14Le mot frontière.

00:08:16Ce type est rentré en 2018, clandestinement d'Italie.

00:08:19Comment se fait-il qu'il n'ait pu rentrer ?

00:08:21Parce qu'il n'y a plus de frontière.

00:08:22Moi, je vais vous le dire, cet été, j'ai passé la frontière entre la France et l'Espagne,

00:08:25la frontière entre la France et l'Italie.

00:08:27J'aurais eu 50 kilos de chenouf, 10 kalachnikovs et 4 clandestins.

00:08:31Je passais comme une fleur.

00:08:33Donc déjà, ça, c'est la première question.

00:08:35Mais en France, on met des frontières pour aller acheter une baguette de pain pendant le Covid,

00:08:40où il faut faire son autorisation de sortie.

00:08:42Par contre, les frontières, c'est open bar.

00:08:44Le problème, c'est que la frontière, c'est devenu totalement tabou.

00:08:47On rêve d'un monde sans frontières.

00:08:49Le libre-échange.

00:08:49C'est l'Europe.

00:08:50C'est l'Europe.

00:08:51Parfois, il faut savoir dire non à l'Europe, cher ami.

00:08:53Et ça, c'est mon premier point de vue.

00:08:55Je n'avais pas dit oui.

00:08:55La deuxième chose...

00:08:56Il vous reste 30 secondes.

00:08:57Ça, c'est rapide.

00:08:58La deuxième chose, c'est quand même qu'avec un pédigré comme ça,

00:09:02il était cocaïnomane, il était toxicomane, il avait un problème d'alcool.

00:09:06Il n'a jamais travaillé.

00:09:07Mais il avait un problème de...

00:09:08Il y a des troubles.

00:09:09Il y a des troubles.

00:09:10Oui, mais alors, il avait un problème pour payer l'hôtel,

00:09:12ce qui a causé ce qui s'est passé avant-hier.

00:09:14Mais question, qui a payé l'hôtel pendant des mois quand il ne travaillait pas ?

00:09:17Vous et moi.

00:09:19Oui, ça veut dire que c'est quand même gravissime.

00:09:21Mais dire ça, c'est aussi blasphématoire.

00:09:23Vous savez, Philippe, pour la gauche aujourd'hui,

00:09:26même si certains à gauche, dans la gauche républicaine,

00:09:28commencent à aborder ce sujet tabou.

00:09:31Vous avez raison.

00:09:32L'immigration, c'était le repoussoir commode.

00:09:35Parce que quand vous parliez d'immigration,

00:09:36vous étiez quelqu'un d'extrême droite, voire de fasciste.

00:09:39Et comme on a poussé, arrosé par l'engrais de la culture de gauche,

00:09:49en fait, on culpabilisait presque.

00:09:51Elle faisait de parler d'immigration.

00:09:53Mais tout ça est en train de tomber.

00:09:56Je vais vous dire, on ne connaît pas vraiment le nombre d'illégaux qu'il y a en France.

00:10:00On dit 600 000, 900 000, j'en sais rien.

00:10:02Je n'en sais rien.

00:10:02Mais là, sur l'histoire des titres de séjour ou du droit d'asile,

00:10:05en fait, on est en train de s'interroger sur la conséquence.

00:10:09Mais la cause, vous avez raison, Philippe,

00:10:11la cause, ce sont les frontières.

00:10:14L'idéologie.

00:10:15L'Allemagne a remis en place des frontières il y a quelques semaines.

00:10:19Donc, en fait, c'est un sujet qu'il faudra aborder.

00:10:21D'ailleurs, Emmanuel Macron avait dit pendant sa campagne

00:10:23que Schengen, il fallait réformer.

00:10:25Bon, tout ça est passé à la trappe comme le reste.

00:10:27Mais vous avez raison, le problème de départ, c'est celui-là.

00:10:30Allez, vous restez avec nous.

00:10:31Vous faites une petite pause, on revient dans un instant.

00:10:33Si vous voulez commenter, vous êtes les bienvenus 0826 300 300

00:10:37sur cette politique qu'on évoquait avec le Tunisien condamné

00:10:44et qui disposait d'un titre de séjour renouvelé en 2022,

00:10:49alors qu'il avait déjà un passif assez important.

00:10:52Allez, on en parle dans un instant.

00:10:53A tout de suite.

00:10:55Sud Radio.

00:10:56Parlons vrai.

00:10:57Parlons vrai.

00:10:57Sud Radio.

00:10:58Parlons vrai.

00:10:59Les vraies voix Sud Radio, 18h-20h, Cécile de Ménibus.

00:11:03Et Philippe David, bien entendu, autour de cette table,

00:11:05Sébastien Ménard est avec nous.

00:11:07Éric Revelle et vous, au 0800 26 300 300,

00:11:10on revient sur ce titre de séjour de l'auteur de...

00:11:15Je vais y arriver aujourd'hui, condamné,

00:11:18qui a été condamné pour des violences.

00:11:20avec ce numéro de téléphone 0800 26 300 300.

00:11:25Et c'est Olivier qui nous appelle de Levallois-Péret.

00:11:27Bonsoir, Olivier.

00:11:29Oui, bonsoir à vous tous.

00:11:30Merci de me recevoir.

00:11:31Vous vouliez réagir, Olivier.

00:11:33Oui, alors, au début, quand j'ai vu le sujet de l'émission,

00:11:37je me suis dit, oui, je suis d'accord,

00:11:39mais quand même, il faut que ce soit circonstancié.

00:11:41Et puis, je me suis rappelé qu'en France, pour être condamné,

00:11:43il fallait quasiment égorger père et mère

00:11:46avant d'avoir quelque chose d'inscrit à son casier judiciaire.

00:11:51Donc, je me suis dit, ok, c'est bon,

00:11:53dès qu'il y a condamnation, effectivement,

00:11:55on peut retirer le titre de séjour

00:11:57à quelqu'un qui, effectivement, n'a pas respecté les règles.

00:11:59Du coup, je me suis rappelé que ça pourrait être vrai aussi

00:12:02de condamner de façon un peu plus rapide

00:12:04même des gens qui n'étaient pas des étrangers.

00:12:07Du coup, je me suis rappelé qu'il fallait que je mette en gros

00:12:08que je ne vote pas Front National aux prochaines élections

00:12:10parce que si ça continue, c'est ce que je vais faire.

00:12:13Vous voyez, il y a une espèce de logique

00:12:14qui fait qu'on s'amène à dire

00:12:17moi, je m'en fous de voter Front National,

00:12:18ce n'est pas la question, mais l'offre, c'est de dire

00:12:20quel est celui qui va prendre en compte

00:12:22ce que j'aimerais être juste une logique.

00:12:24On prend une table sur les doigts quand on fait un petit truc,

00:12:26on en prend une grosse quand on en a un gros,

00:12:27mais il faut prendre une table sur les doigts.

00:12:30Les neurosciences et les gens qui s'occupent

00:12:32de sciences cognitives disent que notre cerveau

00:12:35est fait pour travailler la main avec le crayon,

00:12:38donc on n'apprend pas à écrire

00:12:39avec une tablette informatique.

00:12:41Et le monde étant ce qu'il est,

00:12:42les contraintes physiques et les contraintes même sociales

00:12:45étant ce qu'elles sont,

00:12:46on doit subir une punition,

00:12:48ressentir que ce qu'on a fait a des conséquences

00:12:50dès la première infraction.

00:12:52Ça doit être adapté.

00:12:53À 4 ans, on m'explique.

00:12:54À 6 ans, on me punit.

00:12:56À 18 ans, on me manque plus.

00:12:57On ne se reste que 3 jours.

00:12:58Et à la limite, si la prison, c'est un prix fabriqué

00:13:00pour un gamin qui a volé un scooter,

00:13:03je m'en fous, il n'a pas besoin d'aller dans un Fort Knox.

00:13:05Du coup, on pourrait peut-être en construire quelques-unes

00:13:07qui seraient beaucoup plus light et qu'on pourrait avoir.

00:13:09Ah oui, d'accord, Olivier.

00:13:12Donc, vous n'avez pas tué quelqu'un,

00:13:13vous pouvez faire ce que vous voulez.

00:13:15Et alors, petite remarque,

00:13:17qui est par contre, là, pour le coup,

00:13:18plutôt orientée, peut-être orientée droite,

00:13:20mais les Nicolas qui travaillent,

00:13:22dont je ne fais pas partie,

00:13:23mais j'en ai parlé beaucoup autour de moi,

00:13:24on a l'impression qu'il y aurait deux fois deux mesures.

00:13:26Si moi, je faisais la moitié du tiers

00:13:27qu'a fait ce mec-là,

00:13:29je pense que j'aurais déjà été puni.

00:13:31Certainement.

00:13:32Je rebondis sur ce que vous avez dit, Olivier,

00:13:34et je me tourne vers Éric Revelle.

00:13:36Le problème aussi, c'est le temps judiciaire.

00:13:38Entre le moment où le procès, l'appel, le truc,

00:13:44et en attendant, ils sont dehors,

00:13:45c'est un vrai souci aussi.

00:13:46Bien sûr, bien sûr.

00:13:47Alors, évidemment, moi, je suis pour l'État de droit,

00:13:49je défends l'État de droit,

00:13:50mais alors, dans le cas d'Espèce,

00:13:51l'État de droit était parfaitement respecté.

00:13:53Si je veux être un peu ironique et cynique,

00:13:56pour le coup,

00:13:56mais est-ce que, justement,

00:13:57ça ne pose pas une question ?

00:13:58Je vais vous donner un autre...

00:13:59Excusez-moi, mais l'État de droit marche de travers.

00:14:01La Rêve Parti, dans l'Aude, là,

00:14:02vous avez vu la Rêve Parti ?

00:14:03Alors, on a noté qu'il y avait beaucoup de plaques

00:14:05minéralogiques espagnoles et italiennes.

00:14:07Vous savez pourquoi ?

00:14:08Parce qu'en Italie, il y a deux ans,

00:14:10ils ont pris une mesure contre les Rêve Parti.

00:14:12Vous êtes condamnés de la prison ferme

00:14:14si vous allez violer une propriété privée en Italie

00:14:17pour faire une Rêve Parti,

00:14:19avec des fortes amendes.

00:14:20Les Italiens, ils viennent en France,

00:14:23la libre circulation...

00:14:24C'est l'Europe, c'est l'Europe.

00:14:25La libre circulation, l'Italien, au pire,

00:14:27s'il fait une Rêve Parti en France,

00:14:29il va avoir une amende de 135 euros.

00:14:30Ben voilà.

00:14:31Tout est comme ça.

00:14:32Tout est comme ça.

00:14:33Hein, Philippe ?

00:14:33Non, mais on est entièrement d'accord,

00:14:35mais revenons quand même à cette question.

00:14:38Comment est-ce que,

00:14:39dans les agents des préfectures,

00:14:40parce qu'il n'y a pas que la justice aussi,

00:14:42il y a Charles Consigny qui a demandé des sanctions,

00:14:44mais est-ce que les personnes

00:14:45qui font les renouvellements de cartes de séjour,

00:14:48mais qui sont renouvelées automatiquement,

00:14:49comme le disait Éric,

00:14:50c'est la loi du 17 juin 1984...

00:14:52Il faut arrêter le renouvellement automatique.

00:14:54Mais moi, c'est une question que je pose.

00:14:55Pourquoi est-ce que cette loi...

00:14:56François Mitterrand.

00:14:57François Mitterrand.

00:14:58Cette loi n'a jamais été abolie.

00:14:59Elle a 41 ans.

00:15:00Il ne faut pas incriminer

00:15:03les agents de catégorie C

00:15:05qui vont...

00:15:06Mettre les tampons.

00:15:06...tampons.

00:15:07C'est qu'à un moment donné,

00:15:08il y a des directives,

00:15:10il y a des consignes qui sont données.

00:15:12Nous avons autour de cette table

00:15:13un certain nombre d'amis préfets.

00:15:15C'est eux qui décident ou pas

00:15:18de serrer la vis

00:15:19parce que, oui ou non,

00:15:20on leur a donné depuis

00:15:22le ministère de l'Intérieur

00:15:23des consignes

00:15:24qui consistent à dire

00:15:25on serre la vis,

00:15:26on contrôle,

00:15:27on accorde moins

00:15:29de titres de séjour.

00:15:30Ce n'est pas plus compliqué.

00:15:31La réalité, c'est que

00:15:32on est permissif.

00:15:34On est

00:15:35à vouloir être humaniste,

00:15:37universaliste,

00:15:38progressiste,

00:15:39de gauche, de droite,

00:15:39de je ne sais où.

00:15:40A la fin de la fin,

00:15:41c'est la porte ouverte

00:15:42à n'importe quoi

00:15:43et on arrive à des exactions

00:15:44telles que celles

00:15:45qui s'est déroulée

00:15:46il y a quelques heures à Marseille.

00:15:47J'ai l'impression

00:15:47que ce ne sera pas fini.

00:15:49Merci beaucoup, Olivier,

00:15:50d'avoir appelé

00:15:51et merci pour votre témoignage.

00:15:54Allez tout de suite,

00:15:54on n'y croit pas.

00:15:56Les vrais voix sud radio.

00:15:58Et avec Majid,

00:15:59dans une commune paisible

00:16:00de Dordogne,

00:16:01le maire instaure

00:16:02un couvre-feu

00:16:02pour les moins de 18 ans.

00:16:05Eh bien oui, Cécile,

00:16:07dans certains petits villages,

00:16:08il y a des limites

00:16:09à ne pas dépasser

00:16:09comme à Montignac-Lascaux,

00:16:11cette commune

00:16:12de 2700 habitants

00:16:13censée être très tranquille

00:16:14qui a vu plusieurs mineurs

00:16:16s'en prendre

00:16:17aux biens publics et privés.

00:16:19Tag, grillage forcé,

00:16:20piscine municipale

00:16:21vandalisée en pleine nuit.

00:16:22Face à ces débordements,

00:16:23le maire prend une décision radicale

00:16:25en août dernier.

00:16:26Un couvre-feu pour tous

00:16:28les mineurs

00:16:28de 22h à 6h.

00:16:30Si cela n'est pas respecté,

00:16:31les adolescents

00:16:31sont donc verbalisés.

00:16:33150 euros d'amende

00:16:34et convocation des parents.

00:16:36Pour en parler justement,

00:16:37nous recevons ce soir

00:16:38Laurent Mathieu,

00:16:38maire de Montignac-Lascaux.

00:16:40Bonsoir monsieur le maire.

00:16:41Bonsoir monsieur le maire.

00:16:43Bonsoir.

00:16:43Alors, on a été très étonné

00:16:45quand on a entendu

00:16:46lu cette information

00:16:47parce qu'on se dit finalement

00:16:48que c'est une commune

00:16:49de 1700 habitants.

00:16:51C'est généralement

00:16:51assez calme.

00:16:53Est-ce que ça a basculé ?

00:16:54Quand est-ce que ça a basculé

00:16:55chez vous ?

00:16:56Alors, si vous voulez,

00:16:57Montignac-Lascaux

00:16:58est une ville calme

00:16:59mais une ville touristique

00:17:00avec beaucoup de personnes

00:17:03qui viennent l'été

00:17:05et nous avons beaucoup

00:17:07de manifestations culturelles

00:17:08mais également de loisirs

00:17:11et avec cela donc

00:17:12on attire une grande quantité

00:17:16de jeunes qui viennent s'amuser

00:17:18et malheureusement

00:17:20nous avons aussi les travers

00:17:22comme en grande ville

00:17:25des gens qui viennent vendre

00:17:29des stupéfiants dans la ville

00:17:31et qui trouvent un nouveau marché

00:17:33et donc si vous voulez

00:17:34mon arrêté a une double portée

00:17:37une portée pédagogique

00:17:38pour expliquer aux parents

00:17:40qu'après 22h

00:17:41c'est dangereux

00:17:41d'aider les adolescents

00:17:43dans les rues

00:17:45et rétablir le calme

00:17:47au niveau notamment

00:17:48des terrains sportifs

00:17:50et surtout du voisinage

00:17:51qui se plaignait

00:17:52de ces bruits nocturnes

00:17:53et ensuite

00:17:54si vous voulez une portée

00:17:55aussi de protection

00:17:57de ces mineurs

00:17:58qui peuvent être confrontés

00:18:01malheureusement

00:18:02à des dealers

00:18:02qui viennent des grandes villes

00:18:04environnantes

00:18:05notamment de Brive

00:18:07et d'ailleurs

00:18:08et qui trouvent là

00:18:10un marché facile

00:18:12à convaincre

00:18:13voilà

00:18:13donc c'est vraiment

00:18:14une portée

00:18:15c'est récent ça

00:18:16le trafic de drogue

00:18:18chez vous

00:18:18c'est récent

00:18:19oui c'est très récent

00:18:20c'est apparu

00:18:22il y a quelques mois

00:18:24de ça

00:18:24en début d'année

00:18:26et au point de temps

00:18:27dès que les touristes

00:18:28sont venus

00:18:29je crois que

00:18:30voilà

00:18:30le marché nouveau

00:18:31s'est ouvert à eux

00:18:33et malheureusement

00:18:35c'est fou

00:18:36c'est dingue

00:18:36dans les pouvoirs publics

00:18:37on est obligé

00:18:39de trouver des solutions

00:18:40locales

00:18:41ça fonctionne ou pas ?

00:18:43écoutez ça a fonctionné

00:18:44pour ce qui est du tapage nocturne

00:18:46il n'y a plus

00:18:46il n'y a plus effectivement

00:18:48d'adolescents dans les rues

00:18:49mais de toute façon

00:18:50ils sont rentrés

00:18:51au lycée

00:18:52donc ils sont moins

00:18:55mais si vous voulez

00:18:56le risque

00:18:57c'est d'une récidive

00:18:58des vacances

00:18:59de Toussaint

00:18:59notamment

00:19:00mais ce qui est fou

00:19:01c'est qu'on disait

00:19:02qu'il n'y avait plus de villes

00:19:03en France

00:19:03pratiquement sans point de deal

00:19:04mais une ville

00:19:05de 2700 habitants

00:19:06où maintenant

00:19:07il y a des points de deal

00:19:07ça prouve que

00:19:08c'est pas un fantasme

00:19:10de dire que

00:19:10le narcotrafic

00:19:11est en train

00:19:12de toucher

00:19:13tout le pays

00:19:14le pays tout entier

00:19:15c'est pas du tout

00:19:16du fantasme

00:19:17le narcotrafic

00:19:18touche tout le pays

00:19:20je me suis

00:19:21d'ailleurs

00:19:21il y a

00:19:23quelques mois

00:19:24ça en début d'été

00:19:24j'ai établi

00:19:26un courrier

00:19:26à la gendarmerie

00:19:27pour leur signifier

00:19:28qu'il était

00:19:28de notoriété publique

00:19:29qu'il y avait

00:19:30des trafiquants

00:19:31à Montignac

00:19:31voilà

00:19:33malheureusement

00:19:33si vous voulez

00:19:34le manque d'effectifs

00:19:35le manque de moyens

00:19:37de nos gendarmeries

00:19:39rurales

00:19:41on est en milieu rural

00:19:42n'est pas

00:19:42absolument

00:19:42n'est pas

00:19:43et on arrive

00:19:45à ces extrémités là

00:19:45merci beaucoup

00:19:46Laurent Mathieu

00:19:48d'avoir accepté

00:19:49notre invitation

00:19:49maire de Montignac

00:19:51Lascaux

00:19:51ça ne nous empêchera pas

00:19:53de venir visiter

00:19:54cette belle commune

00:19:56merci beaucoup

00:19:56absolument

00:19:57et la grotte

00:19:58la réplique

00:20:00de la grotte

00:20:00de Lascaux

00:20:01absolument

00:20:01allez vous restez avec nous

00:20:02dans un instant

00:20:03on reviendra sur

00:20:04Tunis

00:20:05qui dénonce

00:20:06le meurtre

00:20:07injustifié

00:20:08je cite

00:20:08de son ressortissant

00:20:10naturalisé

00:20:10enfin en tout cas

00:20:11neutralisé

00:20:12par la police

00:20:12de Marseille

00:20:13allez

00:20:13vous voulez commenter

00:20:15c'est facile

00:20:160826

00:20:16300 300

00:20:17on est ensemble

00:20:18jusqu'à 20h

00:20:19Sud Radio

00:20:20Parlons vrai

00:20:21Parlons vrai

00:20:22Les vrais voix

00:20:24Sud Radio

00:20:2518h 20h

00:20:27Cécile de Minibus

00:20:28et Philippe David

00:20:29bien entendu

00:20:29et Eric Revelle

00:20:31et Sébastien Ménard

00:20:32et vous

00:20:330826

00:20:33300 300

00:20:35en attendant

00:20:35le tour de table

00:20:36de l'actu

00:20:37de nos vrais voix

00:20:38mais on est chez les foules

00:20:40vous avez deux méthodes

00:20:40de pompage

00:20:41ah d'accord

00:20:42vous pompez la chaleur

00:20:43qui est dégagée

00:20:44ah oui

00:20:45c'est chaud

00:20:45je ne me sens pas très bien

00:20:47vous pompez

00:20:48vous faites de la chaleur

00:20:48l'hiver

00:20:49mais d'abord

00:20:49il ne fait pas si froid

00:20:50que ça

00:20:50elle est en permanence

00:20:51mal interprétée

00:20:53de l'actualité

00:20:56on embrasse Philippe Bilger

00:20:57bien sûr

00:20:58qu'on verra demain

00:20:59d'ailleurs

00:20:59qu'on verra demain

00:21:00Eric Revelle

00:21:02oui Cécile

00:21:02les marchés financiers

00:21:04qui regardent de près

00:21:04la crise politique française

00:21:06ben oui parce que pendant

00:21:06la crise politique

00:21:07si vous voulez

00:21:08la crise financière continue

00:21:09en fait

00:21:09il n'y a pas d'arrêt

00:21:11alors moi je pense que

00:21:12Bayrou a posé le bon diagnostic

00:21:14même si pendant 50 ans

00:21:15de vie politique

00:21:16il a participé largement

00:21:18à fermer les yeux

00:21:18sur l'endettement de la France

00:21:20mais je pense qu'on est

00:21:22dans une seringue

00:21:24assez piquante

00:21:26on a une dette

00:21:28comme vous le savez

00:21:29de 3300 milliards d'euros

00:21:31on a un déficit budgétaire

00:21:32on a un déficit commercial

00:21:33et puis on emprunte

00:21:35sur les marchés financiers

00:21:36et alors ce qui m'a frappé

00:21:37cette semaine

00:21:38il y a quelques jours

00:21:39c'est que le taux d'emprunt

00:21:41des obligations

00:21:43à 30 ans française

00:21:44a atteint 4,5%

00:21:45ça ne va rien vous dire

00:21:46mais c'est au plus haut

00:21:49depuis 15 ans

00:21:49donc il se passe quelque chose

00:21:50c'est-à-dire que

00:21:51quand les marchés financiers

00:21:52commencent à vous regarder

00:21:53de travers

00:21:53ce n'est pas bon signe

00:21:55parce que vous payez

00:21:55de plus en plus cher

00:21:56l'argent que vous empruntez

00:21:58pour combler

00:21:59votre déficit budgétaire

00:22:00et je rappelle qu'aujourd'hui

00:22:02on emprunte

00:22:03non pas pour faire

00:22:03de l'investissement

00:22:04dans les hôpitaux

00:22:05on emprunte

00:22:06non pas pour rembourser la dette

00:22:07on en est incapable

00:22:08on emprunte pour rembourser

00:22:09les agios de la dette

00:22:10donc on emprunte

00:22:12pour rembourser

00:22:13les intérêts de la dette

00:22:14je ne sais pas si vous voyez

00:22:14on en est rendu

00:22:15donc le budget

00:22:17de Bayrou

00:22:18je ne reviens pas dessus

00:22:19parce que de toute façon

00:22:20le 8 septembre

00:22:21tout ça part

00:22:22avec l'eau du bain

00:22:23mais on est quand même

00:22:24devant un problème majeur

00:22:25qu'il ne faut pas du tout minimiser

00:22:26alors je ne crois pas

00:22:26qu'on soit

00:22:27et vous en pensiez quoi vous

00:22:30de ce budget ?

00:22:31si vous voulez

00:22:32dès l'instant

00:22:33vous quand même

00:22:33vous augmentez

00:22:34les impôts

00:22:35en gros de 12-15 milliards d'euros

00:22:37et que vous bricolez

00:22:38parce qu'en fait

00:22:39François Bayrou

00:22:40qui a programmé

00:22:41sa dissolution politique

00:22:42pour le 8 septembre

00:22:43quitte à tomber

00:22:44il aurait pu tomber

00:22:45sur un budget

00:22:46qui avait de la gueule

00:22:47qui réformait

00:22:47les dépenses de l'Etat

00:22:48par exemple

00:22:49vous voyez

00:22:49ou qui posait une question

00:22:51sur les prestations sociales

00:22:52qu'on ne peut plus financer

00:22:53je cite quand même ce chiffre

00:22:56sécurité sociale

00:22:57ça ça parle à tout le monde

00:22:58sécurité sociale

00:22:59c'est le remboursement

00:23:00de nos feuilles de soins

00:23:01bon

00:23:01déficit de la sécu

00:23:04cette année

00:23:0422 milliards d'euros

00:23:05dette accumulée

00:23:07par la sécu

00:23:07180 milliards d'euros

00:23:09ce qui a fait dire

00:23:10à Pierre Moscovici

00:23:10le premier président

00:23:11de la cour des comptes

00:23:12dans un rapport

00:23:12qu'on était sans doute

00:23:14en face d'une crise

00:23:14de liquidité

00:23:16vous savez ce que ça veut dire

00:23:16une crise de liquidité

00:23:17ça veut dire qu'on n'a plus de fric

00:23:18peut-être

00:23:18à un moment donné

00:23:19pour vous rembourser

00:23:20vos feuilles de soins

00:23:21voilà

00:23:22c'est ça que ça veut dire

00:23:22donc si vous voulez

00:23:23de tous les côtés

00:23:24où vous regardez

00:23:25l'animité chômage

00:23:27est-ce qu'on peut

00:23:28la financer facilement

00:23:29la sécu

00:23:30comment on continue

00:23:30à payer

00:23:31le déficit public

00:23:34comment on continue

00:23:34en fait on est

00:23:35dans une impasse

00:23:36et je souhaite du courage

00:23:37quel que soit

00:23:38le premier ministre

00:23:38qui va arriver

00:23:39parce qu'il tombera

00:23:40de la même manière

00:23:40sauf si la gauche

00:23:42nous dit qu'il faut

00:23:43augmenter les dépenses

00:23:44budgétaires

00:23:45de 120 milliards

00:23:46mais là

00:23:47la sanction des marchés

00:23:48sera immédiate

00:23:50vous vous souvenez

00:23:50de ce qui s'est passé

00:23:51en Angleterre

00:23:51il y a une première ministre

00:23:52qui a essayé de réformer

00:23:53l'Istus

00:23:55c'est ça

00:23:55elle était balayée

00:23:58donc en fait

00:24:00alors on peut le regretter

00:24:00ou pas

00:24:01mais les marchés financiers

00:24:03c'est eux qui nous prêtent

00:24:03de l'argent

00:24:04s'ils commencent

00:24:05à nous regarder de travers

00:24:05ou à penser

00:24:06qu'on est un peu fragile

00:24:07pour rembourser

00:24:08et bien ça va mal se passer

00:24:09merci Eric

00:24:10moi mon tour de table

00:24:11ça va être un peu plus léger

00:24:12et un peu plus amusant

00:24:13à mon avis

00:24:14parce que là c'est vrai

00:24:14que c'est assez anxiogène

00:24:16hier à Lyon

00:24:18on a inauguré une place

00:24:19alors là

00:24:20je veux vous lire la plaque

00:24:21ici nous commémorons

00:24:23la libération de Lyon

00:24:24le 3 septembre 1945

00:24:26la première division française libre

00:24:28franchit le pont de l'homme

00:24:30et de la roche

00:24:30et rejoint la place des terreaux

00:24:32après de longs mois d'occupation

00:24:34de répression

00:24:35de rationnement

00:24:36Lyon est libéré

00:24:37alors le 3 septembre 1945

00:24:39la guerre était finie

00:24:40depuis 4 mois

00:24:41puisqu'elle s'était terminée

00:24:42en Europe

00:24:42le 8 mai 1945

00:24:44et même dans le Pacifique

00:24:45où elle s'est terminée

00:24:46la veille

00:24:47le 2 septembre 1945

00:24:48alors je me pose

00:24:49quand même quelques questions

00:24:50est-ce que les gens

00:24:51avant de faire une plaque

00:24:52qui coûte quand même

00:24:52de l'argent

00:24:53la relisent

00:24:54ont-ils un peu

00:24:55de culture historique

00:24:56pour se dire que

00:24:57le 3 septembre 1945

00:24:58la guerre étant finie

00:25:00Berlin était tombée

00:25:01le 2 mai

00:25:01il était fort étonnant

00:25:03que Lyon

00:25:03soit la seule ville

00:25:04qui soit encore en guerre

00:25:06dans toute l'Europe

00:25:07qui avait été occupée

00:25:07par l'Allemagne nazie

00:25:08et alors l'hommage

00:25:10au général Diego Brosset

00:25:12le pauvre

00:25:12il est mort sur le front

00:25:13le 20 novembre 1944

00:25:15donc le 3 septembre 1945

00:25:17évidemment

00:25:17il ne pouvait pas être

00:25:19dans la ville de Lyon

00:25:20alors je me dis

00:25:21que la culture générale

00:25:22en France

00:25:22devienne pire en pire

00:25:23mais je vais quand même

00:25:24elle a été changée

00:25:25il vaut mieux qu'il la change

00:25:26mais le plus drôle

00:25:27c'était quand même

00:25:27une députée

00:25:28qui s'appelle

00:25:28Ercilias Loudet

00:25:29qui avait parlé sur Twitter

00:25:30de la guerre de 39-46

00:25:32c'est pas une plaisanterie

00:25:34c'est vrai

00:25:35c'est ChatGPT qui le dit

00:25:36non non non

00:25:37c'est certainement

00:25:39c'est vrai que c'est assez malheureux

00:25:40quand même

00:25:40non mais c'est dingue

00:25:41ne même pas relire

00:25:42une plaque commémorative

00:25:43c'est dingue

00:25:44mais ils s'en sont rendu compte

00:25:45visiblement

00:25:45ben oui

00:25:45lors de l'inauguration

00:25:46Sébastien Ménard

00:25:49puisque vous êtes là

00:25:50l'arc républicain

00:25:51ou la mauvaise foi

00:25:52rétrograde des progressistes

00:25:54ben oui

00:25:54vous avez 6 heures

00:25:55non mais c'est un peu

00:25:56dans la lignée

00:25:57de ce que disait

00:25:57Éric Revelle

00:25:58c'est à dire que

00:25:58évidemment le 8 septembre

00:26:00malheureusement

00:26:01la France va connaître

00:26:02une nouvelle phase

00:26:04d'instabilité

00:26:05institutionnelle

00:26:06et politique

00:26:07alors ça va nous faire parler

00:26:08ça va nous faire travailler

00:26:09et on en est fort heureux

00:26:11et on va évidemment

00:26:14mes chers collègues

00:26:15nous reparler

00:26:16de l'arc républicain

00:26:17c'est à dire

00:26:17de celles et ceux

00:26:18qui sont fréquentables

00:26:20et à qui on peut

00:26:22parler

00:26:23pour pouvoir combiner

00:26:24tripatouiller

00:26:26pour pas dire magouiller

00:26:27une majorité parlementaire

00:26:30respectable

00:26:31qui n'existe pas

00:26:33alors

00:26:33je vais peut-être vous étonner

00:26:35mais parmi l'entourage

00:26:36d'Emmanuel Macron

00:26:36il n'y en a qu'un

00:26:37qui disait que tout ça

00:26:38était une fable

00:26:39était une énorme connerie

00:26:40c'était moi

00:26:40alors évidemment

00:26:41j'étais ultra ultra ultra

00:26:43minoritaire

00:26:43quand je disais

00:26:44que l'arc républicain

00:26:45va par rapport

00:26:46à ce que l'échiquier politique

00:26:47français est capable

00:26:48de nous proposer

00:26:49c'est à dire que

00:26:50l'échiquier politique

00:26:51il nous propose

00:26:51des gens qui sont candidats

00:26:52des gens qui

00:26:53après avoir été candidats

00:26:54sont élus

00:26:55donc ils appartiennent

00:26:56à l'arc républicain

00:26:57voilà donc de LFI

00:26:58ou pire

00:26:59jusqu'au Rassemblement National

00:27:02et donc

00:27:02je voudrais envoyer

00:27:04un message

00:27:04à mes collègues

00:27:06élus

00:27:07futurs élus

00:27:08ou futurs battus

00:27:09qu'il va falloir

00:27:10quand même accepter

00:27:11enfin

00:27:12et sortir

00:27:13du déni

00:27:14du déni démocratique

00:27:15que l'arc républicain

00:27:17va aller

00:27:17de ces élus

00:27:18d'extrême gauche

00:27:19dans lequel je mets

00:27:20la France Insoumise

00:27:21jusqu'à des élus

00:27:22qui sont qualifiés

00:27:23justement

00:27:24injustement

00:27:24c'est pas mon sujet

00:27:25d'extrême droite

00:27:26mais qu'il va falloir

00:27:27définitivement sortir

00:27:29en tout cas

00:27:30pour respecter

00:27:31plus de 50% des français

00:27:32parce que LFI

00:27:32et le Rassemblement National

00:27:34c'est à peu près

00:27:35aujourd'hui 50%

00:27:36des français

00:27:36en tout cas des électeurs

00:27:37des français

00:27:38qui se déplacent

00:27:38et qui font l'effort

00:27:39d'aller voter

00:27:39il va falloir les respecter

00:27:41parce que l'arc républicain

00:27:42comprend LFI

00:27:43jusqu'au Rassemblement National

00:27:44Vous y croyez

00:27:45une dissolution ?

00:27:48Écoutez

00:27:49je ne vois pas

00:27:51comment on échappe

00:27:52à une dissolution

00:27:53je veux dire pourquoi

00:27:54parce que

00:27:54le gouvernement

00:27:57qui va être nommé

00:27:58alors ça

00:27:58ce ne sera pas

00:27:59le 9 septembre

00:27:59je vous le dis tout de suite

00:28:00ça peut traîner

00:28:01Beyrou va rester

00:28:03premier ministre

00:28:04des missionnaires

00:28:04vous avez des grands

00:28:05dons de devin

00:28:06le gouvernement

00:28:08vous pourriez faire

00:28:09l'émission

00:28:09d'Alexandre Delovane

00:28:10le gouvernement

00:28:12va traiter

00:28:13les affaires courantes

00:28:14ça peut durer des semaines

00:28:15mais le prochain

00:28:17on n'a pas davantage

00:28:18de majorité

00:28:19le tripartisme

00:28:19il est installé

00:28:20à l'Assemblée Nationale

00:28:21mais à propos

00:28:22du cordon sanitaire

00:28:23je ne sais pas si vous avez lu

00:28:24cet incroyable interview

00:28:25de Nicolas Sarkozy

00:28:26dans le Figaro

00:28:27oui

00:28:27absolument

00:28:27parce que justement

00:28:29l'ancien chef de l'État

00:28:31balaye un tabou

00:28:34coupe le cordon sanitaire

00:28:36avec le Rassemblement National

00:28:37puisqu'il dit

00:28:38c'est la première fois

00:28:39qu'il le dit aussi nettement

00:28:40bon il avait reçu

00:28:41Jordan Bardella

00:28:42avant les vacances

00:28:43rue de Miromény

00:28:45la Paris

00:28:45où il a ses bureaux

00:28:46mais il dit

00:28:47Nicolas Sarkozy

00:28:48que le RN

00:28:50est dans l'arc républicain

00:28:51il le dit comme ça

00:28:52ça veut dire qu'en fait

00:28:53il est en train d'amorcer

00:28:56l'union des droits

00:28:56c'est ça qu'il dit

00:28:57en fait

00:28:58il faut juste être

00:28:58dans un déni total

00:28:59les électeurs

00:29:00les anciens électeurs

00:29:01de Nicolas Sarkozy

00:29:02sont aujourd'hui

00:29:03dans les meetings

00:29:05de Jordan Bardella

00:29:06et juste un mot très court

00:29:08Philippe Seguin

00:29:08avait dit il y a 30 ans

00:29:09le barrage républicain

00:29:10amènera le Front National

00:29:11à 40%

00:29:12il est à 30

00:29:13on n'est pas loin

00:29:14allez restez avec nous

00:29:15on fait une petite pause

00:29:18on revient dans un instant

00:29:190826 300 300

00:29:20si vous voulez bien entendu

00:29:21commenter cette émission

00:29:23on sera ravis de vous accueillir

00:29:26Sud Radio

00:29:27c'est vous qui donnez le ton

00:29:28merci pour vos émissions

00:29:30et continuez comme ça

00:29:31parce que vous êtes formidables

00:29:32tous

00:29:33Sud Radio

00:29:34parlons vrai

00:29:35les vraies voix Sud Radio

00:29:3718h-20h

00:29:39Cécile de Minibus

00:29:40et avec Philippe David

00:29:41et autour de cette table

00:29:42Sébastien Ménard

00:29:43qui est avec nous

00:29:44et Eric Revelle

00:29:46et tout de suite

00:29:47l'info en plus

00:29:47avec Baptiste

00:29:48elle émettait

00:29:49Les vraies voix Sud Radio

00:29:52et c'est aujourd'hui

00:29:54la journée mondiale

00:29:54de la santé sexuelle

00:29:55en France

00:29:56le nombre de diagnostics

00:29:57des principales IST

00:29:59est en forte augmentation

00:30:00et oui

00:30:01et plus précisément

00:30:02chez les jeunes

00:30:0240% des personnes

00:30:04ayant contracté

00:30:05une IST en France

00:30:06ou entre 15 et 24 ans

00:30:08le chiffre est affolant

00:30:09surtout quand on le combine

00:30:10avec un deuxième

00:30:11plus de 79%

00:30:13de cette transdage-là

00:30:14n'a jamais utilisé

00:30:15de préservatif

00:30:16ah oui

00:30:16ah oui ça fait beaucoup

00:30:17en comparaison

00:30:18avec les chiffres

00:30:19de 2024

00:30:19les diagnostics

00:30:20des principales infections

00:30:21sont en hausse

00:30:2255 000 nouveaux cas

00:30:23de chlamydia

00:30:2423 000 de gonocotie

00:30:26ou encore 5 800 cas

00:30:28de syphilis

00:30:29c'est des nouveaux cas

00:30:29c'est pas des cas récurrents

00:30:31si les chiffres sont aussi élevés

00:30:33c'est en moyenne

00:30:34à cause de l'augmentation

00:30:35du prix des préservatifs

00:30:36une hausse de 15 à 20%

00:30:38par an

00:30:39et quelles sont

00:30:40les solutions

00:30:41donc pour faire baisser

00:30:42ces chiffres ?

00:30:43eh bien on en a parlé

00:30:44il y a quelques jours

00:30:44l'éducation nationale

00:30:45a mis en place

00:30:46des cours d'éducation

00:30:47à la vie affective

00:30:48pour les plus jeunes

00:30:49et à la vie sexuelle

00:30:49ce qui va permettre

00:30:50d'éduquer les jeunes

00:30:51sur justement

00:30:52l'utilisation

00:30:52de ces préservatifs

00:30:53et ensuite sinon

00:30:54pour pallier

00:30:54au prix de la hausse

00:30:56pour pallier à la hausse

00:30:57du prix des préservatifs

00:30:58pardon

00:30:58depuis le 31 mars 2025

00:31:00les jeunes de moins

00:31:01de 26 ans

00:31:01peuvent se procurer

00:31:02gratuitement en pharmacie

00:31:03une boîte de préservatifs

00:31:05sous présentation

00:31:07de la carte

00:31:07vitale

00:31:08pardon de vous poser

00:31:10cette question

00:31:11totalement indiscrète

00:31:12mais vous êtes habitué

00:31:13aux préservatifs

00:31:14autour de cette table

00:31:15quand vous étiez jeune

00:31:16ou pas

00:31:17avant de vous marier

00:31:18ou est-ce que

00:31:19c'était

00:31:19un souci en total

00:31:21alors c'était pas

00:31:22la même génération

00:31:23pas la même société

00:31:23c'était dans les années 80

00:31:25c'était la génération

00:31:26aussi là

00:31:27absolument

00:31:27bon après

00:31:29en ce qui me concerne

00:31:31non parce que

00:31:31j'ai pas eu

00:31:31de multiples partenaires

00:31:32mais

00:31:34j'espère

00:31:36que les

00:31:36enfin les chiffres

00:31:37que vous citez

00:31:38sont absolument sidérants

00:31:39sidérants

00:31:41d'autant plus

00:31:42que le combat

00:31:42contre le sida

00:31:43n'est pas fini

00:31:43moi j'ai

00:31:45un peu

00:31:46un peu honte

00:31:46mais j'ai

00:31:47donc je suis

00:31:48d'une génération

00:31:49beaucoup plus contemporaine

00:31:50que vous

00:31:51pardon

00:31:51non mais

00:31:53fallait que je le place

00:31:54on voit

00:31:56vous êtes centriste

00:31:56vous êtes à deux doigts

00:31:57de me traiter de boomer

00:31:58non mais

00:31:59oui vous avez raison

00:32:01Cécile

00:32:02parce que

00:32:02je fais partie aussi

00:32:04de cette génération

00:32:04qui

00:32:05cette génération sida

00:32:06évidemment

00:32:07qui s'est beaucoup protégée

00:32:08mais qui a aussi

00:32:09dans des festivités

00:32:11estudiantines

00:32:12etc

00:32:12usé et abusé

00:32:14d'une certaine forme

00:32:15de liberté

00:32:15que j'ai payé après

00:32:16voilà

00:32:17c'est à dire que

00:32:18à un moment donné

00:32:19ce que vous citez

00:32:20jeune homme

00:32:21on est vite rattrapé

00:32:22en fait

00:32:22parce que

00:32:23on est vite rattrapé

00:32:24quand on se marie

00:32:25quand on commence

00:32:26à faire des tests

00:32:26etc

00:32:27puis quand on commence

00:32:28à se rendre compte

00:32:30que finalement

00:32:31il faut toujours

00:32:31se protéger

00:32:32toujours

00:32:33toujours

00:32:33se protéger

00:32:34ce que je n'avais pas

00:32:34toujours fait

00:32:35absolument

00:32:36merci beaucoup

00:32:37Baptiste

00:32:38elle mettait

00:32:38tout de suite

00:32:39et si vous étiez ministre

00:32:41les vrais voix

00:32:42sud radio

00:32:43et si vous étiez ministre

00:32:44de l'agriculture

00:32:45par exemple

00:32:45avec Daniel

00:32:46qui nous appelle

00:32:46de peau

00:32:47bonsoir Daniel

00:32:48oui bonsoir

00:32:49Daniel

00:32:50agriculteur

00:32:51producteur

00:32:52laitier

00:32:52si vous étiez ministre

00:32:53de l'agriculture

00:32:54qu'est-ce serait

00:32:55donc cette première mesure

00:32:56alors je ne sais pas

00:32:58si ce serait

00:32:58la première mesure

00:32:59mais j'aurais

00:33:00plein de choses

00:33:01à dire

00:33:01mais pour moi

00:33:02la mesure

00:33:03qui serait importante

00:33:04c'est que ce soit

00:33:05un prix équitable

00:33:06rémunéré

00:33:07à tous les agriculteurs

00:33:08et une marge

00:33:10normale

00:33:11du producteur

00:33:12au consommateur

00:33:13ça il faut

00:33:14qu'il y ait

00:33:15une équité

00:33:16européenne

00:33:17et mondiale

00:33:18aussi

00:33:18équité

00:33:19européenne

00:33:20et mondiale

00:33:21mais de toute façon

00:33:22sans revenu

00:33:23on ne peut pas vivre

00:33:25et l'équité

00:33:26elle se fera

00:33:27naturellement

00:33:28si tout le monde

00:33:29joue le jeu

00:33:30toutes les branches

00:33:30de la filière

00:33:31Eric Revelle

00:33:32on a l'impression

00:33:32que les agriculteurs

00:33:33se battent

00:33:34depuis des années

00:33:35des années

00:33:36et j'ai l'impression

00:33:36que malgré tout ce qui est dit

00:33:38tout ce qui est fait

00:33:39on s'enlise

00:33:39oui et puis je pense

00:33:42qu'il va y avoir

00:33:42un nouveau caillou

00:33:44dans la chaussure

00:33:44et un gros caillou

00:33:45puisque vous avez vu

00:33:46que Mme von der Leyen

00:33:47a ratifié

00:33:48le traité du Mercosur

00:33:49alors Emmanuel Macron

00:33:51a dit qu'il ne le signerait

00:33:52jamais

00:33:52mais comme l'Italie

00:33:53a dit

00:33:54qu'elle le validerait

00:33:55la France ne peut plus

00:33:56faire un front uni

00:33:56donc là

00:33:58on a donné

00:33:59quelques cautions

00:34:00qui me semblent

00:34:01tout à fait insuffisantes

00:34:02on dit

00:34:03mais attendez

00:34:03on compensera

00:34:04les filières

00:34:05qui seront en France

00:34:06qui seront concurrencées

00:34:07par l'arrivée

00:34:08du bœuf

00:34:08du poulet

00:34:10du sucre

00:34:11etc

00:34:11mais c'est pas ça le sujet

00:34:12pour moi

00:34:12ça en est un

00:34:13pour les agriculteurs

00:34:14mais c'est pas ça le sujet

00:34:15le sujet c'est qu'on va

00:34:16importer des produits

00:34:18qui ne respectent pas

00:34:19les règles

00:34:20qu'on impose aux français

00:34:21et qui vont être

00:34:22donc des produits

00:34:23dont il faudra peut-être

00:34:24se méfier

00:34:25puisqu'ils ne respectent pas

00:34:26certaines règles sanitaires

00:34:27c'est ça l'Europe

00:34:28oui

00:34:29mais vous vous rendez compte

00:34:30ça fait beaucoup l'Europe

00:34:31et l'une des raisons

00:34:32pour lesquelles

00:34:34on a signé cela

00:34:35à mon avis

00:34:36même s'il y a des traités

00:34:36de libre-échange

00:34:37qui ont été favorables

00:34:39je pense à celui

00:34:40signé avec le Canada

00:34:40pour certaines

00:34:41filières françaises

00:34:43il ne faut pas l'oublier

00:34:43notamment celle du fromage

00:34:44mais vous savez aussi

00:34:45le dossier caché

00:34:47c'est que

00:34:48en fait dans le Mercosur

00:34:49il y a le Chili

00:34:50que le Chili

00:34:50est le premier producteur

00:34:51de cuivre

00:34:52et qu'on a besoin

00:34:52du cuivre

00:34:53pour relier par exemple

00:34:55les éoliennes offshore

00:34:56qu'on essaie de nous faire

00:34:57déployer partout

00:34:58au centre de distribution

00:34:59d'énergie

00:35:00donc c'est une des raisons

00:35:01aussi pour lesquelles

00:35:02on signe

00:35:02mais là on ne s'occupe pas

00:35:03des agriculteurs

00:35:04on s'occupe d'autre chose

00:35:05et puis pardon

00:35:06Madame van der Leyen

00:35:07elle est élue par personne

00:35:08voilà

00:35:09et donc on va être obligé

00:35:10d'apposer notre signature

00:35:11et bien ça

00:35:12ça peut de nouveau

00:35:13déclencher un mouvement

00:35:14de colère profond

00:35:15des agriculteurs

00:35:16dans ce pays

00:35:16on va demander à Daniel

00:35:17par exemple

00:35:18oui mais tout à fait

00:35:20je suis tout à fait d'accord

00:35:21avec ce raisonnement

00:35:23parce que le traité

00:35:25du Mercosur

00:35:26c'est inacceptable

00:35:28et moi

00:35:29pour revenir

00:35:30si j'étais ministre

00:35:31ce serait ça

00:35:31la première raison

00:35:33mais le premier ministre

00:35:35aujourd'hui peut-être

00:35:36il fait copain-copain

00:35:37avec des syndicats majoritaires

00:35:38dont je ne voudrais pas parler

00:35:40mais c'est tout ça

00:35:42qui est un gros problème

00:35:44aujourd'hui

00:35:44et c'est vrai que

00:35:46le pouvoir des lobbies

00:35:48le pouvoir des lobbyistes

00:35:49le pouvoir des lobbyistes

00:35:50qui est aujourd'hui

00:35:52qui nous assassine

00:35:53mais aujourd'hui

00:35:54c'est quand même

00:35:54la souveraineté alimentaire

00:35:56qui va manquer

00:35:57dans notre pays

00:35:58et on peut se faire du souci

00:36:00alors qu'il y a des solutions

00:36:02et j'avais parlé

00:36:04à Sud Radio déjà

00:36:05de nos solutions

00:36:05je suis tout juste

00:36:07jeune retraité

00:36:08mais des solutions

00:36:09sur des produits équitables

00:36:11il y en a

00:36:13et il faudrait

00:36:13que les ministres

00:36:14les politiques

00:36:15nous écoutent un peu plus

00:36:16on va s'agir

00:36:18Sébastien Ménard

00:36:18très vite

00:36:19là où je ne suis pas d'accord

00:36:21avec vous Éric Revelle

00:36:21c'est que

00:36:22évidemment comme le dit

00:36:23notre auditeur

00:36:23c'est quelque chose

00:36:24d'extrêmement important

00:36:25que de défendre

00:36:26une position ferme

00:36:27et la position du président

00:36:28de la République

00:36:29qui est la position de la France

00:36:30même si effectivement

00:36:31il y a un front européen

00:36:32qui ne nous est pas favorable

00:36:33le président français

00:36:34a dit qu'il ne signerait pas

00:36:35Emmanuel Macron

00:36:35ne signera pas

00:36:36les accords du Mercosur

00:36:37et bien écoutez

00:36:38on verra

00:36:38que Dieu vous écoute

00:36:40j'ai envie de dire

00:36:40Daniel merci beaucoup

00:36:42en tout cas d'avoir réagi

00:36:43vous restez avec nous

00:36:44dans un instant

00:36:45le coup de gueule

00:36:45de Philippe David

00:36:46mais tout de suite

00:36:47les incontournables

00:36:48de la gestion de patrimoine

00:36:50Thomas Binet

00:36:50Catherine Bonneau

00:36:51Et nous nous retrouvons

00:37:08comme tous les jeudis soir

00:37:09avec notre consultante

00:37:10Catherine Bonneau

00:37:11directrice marketing

00:37:12off et communication

00:37:13chez Alta Profi

00:37:14pour parler gestion de patrimoine

00:37:16Bonsoir Catherine

00:37:17Bonsoir Thomas

00:37:17On démarre une nouvelle

00:37:18saison ensemble

00:37:19Avec plaisir

00:37:20Alors aujourd'hui justement

00:37:22pour démarrer

00:37:22cette nouvelle saison

00:37:24on va parler du patrimoine

00:37:25qu'on construit

00:37:26au fil de la vie

00:37:27il y a des moments

00:37:28où il est essentiel

00:37:29de faire le point

00:37:30pour réajuster

00:37:30l'organisation de ce patrimoine

00:37:32quels sont selon vous

00:37:33Catherine

00:37:33les grands moments

00:37:34où il faut impérativement

00:37:35prendre le temps

00:37:36pour s'y pencher

00:37:37Pour moi il y a quatre

00:37:39moments clés

00:37:40d'abord la formation

00:37:41d'un couple

00:37:42ensuite la naissance

00:37:44d'un enfant

00:37:45ensuite les changements

00:37:47dans la vie professionnelle

00:37:48et pour finir

00:37:49je dirais le passage

00:37:50à la retraite

00:37:50ce sont quatre moments

00:37:52importants dans la vie

00:37:53où en fait

00:37:53les objectifs changent

00:37:54la situation personnelle change

00:37:56il faut prendre le temps

00:37:57de revoir son patrimoine

00:37:58Alors on va reprendre

00:37:59toutes les étapes

00:37:59que vous venez de nous évoquer

00:38:00on va commencer

00:38:01par le premier moment

00:38:02le moment fort

00:38:02la formation d'un couple

00:38:04quels sont les éléments

00:38:05concrets à prendre en compte ?

00:38:06Alors se mettre en couple

00:38:08ce n'est pas qu'une histoire

00:38:09d'amour

00:38:09c'est aussi mélanger

00:38:11des patrimoines

00:38:11et en fait

00:38:13que vous soyez marié

00:38:14paxé

00:38:15ou en concubinage

00:38:16les incidences

00:38:17ne seront pas les mêmes

00:38:18qu'elles soient fiscales

00:38:19ou qu'elles soient civiles

00:38:21en cas de séparation

00:38:22ou de décès

00:38:23ce ne sera pas

00:38:23la même chose

00:38:24par exemple

00:38:26beaucoup ignorent

00:38:27que si vous êtes paxé

00:38:28ou en concubinage

00:38:29vous n'avez droit à

00:38:30vous n'avez aucun droit

00:38:32justement automatique

00:38:33en cas de décès de l'autre

00:38:34alors que dans le mariage

00:38:36vous êtes très protégé

00:38:37surtout si vous avez

00:38:38le bon régime matrimonial

00:38:39donc il faut penser

00:38:41contrat de mariage

00:38:42il faut penser

00:38:43clause bénéficiaire

00:38:44d'une assurance vie

00:38:44il faut penser même

00:38:45testament

00:38:46dans certains cas

00:38:47si vous êtes en pax

00:38:48ou en concubinage

00:38:49Alors le couple est installé

00:38:51deuxième étape

00:38:52évidemment importante

00:38:53dans la vie

00:38:54l'arrivée d'un enfant

00:38:55ça change la donne ?

00:38:56ça change tout

00:38:57un enfant change tout

00:38:58c'est même l'un des déclencheurs

00:38:59les plus importants

00:39:01là on va penser

00:39:02à venir

00:39:02on va penser

00:39:03sécurité financière

00:39:04alors sur le plan financier

00:39:06on peut commencer très tôt

00:39:07par ouvrir déjà

00:39:08un compte épargne

00:39:10pour son enfant

00:39:10et il faut savoir

00:39:11qu'on peut ouvrir aussi

00:39:13un contrat d'assurance vie

00:39:14dès la naissance de l'enfant

00:39:15et potentiellement

00:39:16lui adjoindre

00:39:17un pacte adjoint

00:39:18pour protéger

00:39:19en fait

00:39:19les sommes

00:39:20qui seront investies

00:39:21jusqu'à la majorité

00:39:21de l'enfant

00:39:22ensuite

00:39:23on peut investir

00:39:24dans la pierre

00:39:25avec l'idée

00:39:25de lui transmettre

00:39:26bien plus tard

00:39:27et en fait

00:39:28dès le début

00:39:29on peut commencer

00:39:30très très vite

00:39:30à construire

00:39:31une stratégie

00:39:32de transmission

00:39:32sur le long terme

00:39:33alors vous avez parlé

00:39:34de changement professionnel

00:39:35comme moment clé également

00:39:36tout à l'heure

00:39:37oui tout à fait

00:39:38parce qu'un nouveau poste

00:39:39une démission

00:39:40le fait de se mettre

00:39:41à son compte

00:39:42tout ça ça va avoir

00:39:43avoir des impacts

00:39:44sur vos revenus

00:39:45sur la protection sociale

00:39:46et du coup

00:39:46sur votre capacité

00:39:48d'épargne

00:39:48et en fait

00:39:49au-delà du montant

00:39:50des revenus

00:39:50c'est surtout

00:39:51la sécurité des revenus

00:39:53qui va être importante

00:39:54et qui peut évoluer

00:39:55selon les choix professionnels

00:39:57et les solutions

00:39:58à mettre en place

00:39:58ne seront pas les mêmes

00:39:59selon que vous avez

00:40:01des revenus certains

00:40:02fixes

00:40:02ou des revenus variables

00:40:04voire complètement incertains

00:40:06il va aussi être important

00:40:07de se pencher

00:40:08sur son régime matrimonial

00:40:10si vous vous mettiez

00:40:10à votre compte

00:40:11et ensuite

00:40:12il faut aussi savoir

00:40:12que votre situation professionnelle

00:40:14aura un impact

00:40:15sur votre pension

00:40:15de retraite plus tard

00:40:17donc ça aussi

00:40:17il faut le prendre en compte

00:40:18alors la vie s'est écoulée

00:40:20on en arrive

00:40:21à une autre étape

00:40:22c'est celle de la retraite

00:40:23moment important

00:40:24que vous avez mentionné également

00:40:25on pense souvent

00:40:26qu'il est trop tard

00:40:27pour faire des ajustements

00:40:28alors pas du tout

00:40:28et en fait

00:40:29c'est même un moment

00:40:30très important

00:40:31je reviens juste

00:40:32un petit peu en arrière

00:40:33la retraite

00:40:34il faut vraiment l'anticiper

00:40:35et y penser

00:40:36au moins 10 à 15 ans

00:40:38avant la date

00:40:39de passage à la retraite

00:40:40donc pour revenir

00:40:41au moment du passage

00:40:41à la retraite

00:40:42là il y a

00:40:44beaucoup de choses changent

00:40:44les revenus en général

00:40:45baissent

00:40:46mais les besoins

00:40:47et le projet de vie

00:40:49changent aussi

00:40:49donc il faut s'ajuster

00:40:50on va moins parler

00:40:51de croissance

00:40:52on va plus parler

00:40:53de revenus réguliers

00:40:54et là il va être

00:40:55judicieux

00:40:56peut-être

00:40:56de sécuriser un peu plus

00:40:58les placements financiers

00:40:59qu'on peut avoir

00:41:00pour privilégier un peu plus

00:41:01la sécurité

00:41:02et la liquidité

00:41:03ensuite ça va aussi être

00:41:05le moment d'organiser

00:41:05ou d'optimiser sa succession

00:41:07à la fois pour des raisons

00:41:08fiscales

00:41:09et pour éviter

00:41:10d'éventuels conflits

00:41:11familiaux plus tard

00:41:12donc on peut envisager

00:41:14des donations

00:41:14de son vivant

00:41:15pour réduire les droits

00:41:16de succession

00:41:17et bien sûr

00:41:18il faut utiliser

00:41:19à plein l'outil

00:41:20de l'assurance vie

00:41:20avant ses 70 ans

00:41:21alors en résumé

00:41:22les quatre étapes

00:41:23dont vous nous avez parlé

00:41:24couple, enfant, carrière, retraite

00:41:26sont des moments

00:41:26où il faut appuyer

00:41:27peut-être sur pause

00:41:28faire le point

00:41:29et se poser les bonnes questions

00:41:30exactement

00:41:31le patrimoine évolue

00:41:33avec la vie

00:41:33et il faut le piloter

00:41:35régulièrement

00:41:35surtout à ses étapes

00:41:37charnières

00:41:37et prendre le temps

00:41:38de le revoir

00:41:39c'est vraiment protéger

00:41:40ses proches

00:41:41et c'est anticiper

00:41:42son avenir

00:41:43et donc se réserver

00:41:44un avenir

00:41:45qui sera meilleur

00:41:46et si on ne sait pas trop

00:41:47il faut ne pas hésiter

00:41:48à faire appel

00:41:48à un professionnel

00:41:49de la gestion de patrimoine

00:41:50on est clair ?

00:41:50exactement

00:41:51merci Catherine

00:41:52et on vous retrouve jeudi prochain

00:41:53pour un autre numéro

00:41:54d'Osez Investir

00:41:55les incontournables

00:41:56de la gestion de patrimoine

00:41:57Sud Radio

00:41:58les incontournables

00:41:59de la gestion de patrimoine

00:42:01Thomas Binet

00:42:02avec Alta Profi

00:42:03assurance vie

00:42:04retraite immobilier

00:42:05le meilleur de l'épargne en ligne

00:42:07depuis plus de 25 ans

00:42:08le conseil en plus

00:42:09allez vous restez avec nous

00:42:11dans un instant

00:42:12le coup de gueule

00:42:12de Philippe David

00:42:13de quoi parle-t-on Philippe ?

00:42:14et bien il y a quelques instants

00:42:15je parlais du problème

00:42:17de culture générale

00:42:18de certains politiques

00:42:19je crois que Sophia Chikirou

00:42:21a un gros problème

00:42:21avec le concept de démocratie

00:42:23vous allez comprendre pourquoi

00:42:24on en parle dans un instant

00:42:25Eric Revelle est avec nous

00:42:26Sébastien Ménard

00:42:27et vous

00:42:28au 0826 300 300

00:42:29on est ensemble jusqu'à 20h

00:42:31Sud Radio

00:42:32Sud Radio

00:42:33Parlons Vrai

00:42:34Parlons Vrai

00:42:34Sud Radio

00:42:35Parlons Vrai

00:42:36Les vrais voix Sud Radio

00:42:3818h-20h

00:42:39Cécile de Ménibus

00:42:40et Philippe David

00:42:41bien entendu

00:42:42pour m'accompagner

00:42:44et je rappelle

00:42:45la question du jour

00:42:46dans quelques instants

00:42:47juste après le coup de gueule

00:42:48de Philippe David

00:42:49le chargé d'affaires

00:42:50par intérim

00:42:50de l'ambassade de France

00:42:52a été convoqué

00:42:52à Tunis

00:42:53le meurtre

00:42:54de Abdel

00:42:54de l'assaillant

00:42:56pardon

00:42:56jugé injustifié

00:42:58par le pouvoir

00:42:59tunisien

00:43:00qu'en pensez-vous

00:43:010826 300 300

00:43:03vous pouvez nous rejoindre

00:43:04jusqu'à 20h

00:43:05tout de suite

00:43:05le coup de gueule

00:43:06de Philippe David

00:43:06Les vrais voix Sud Radio

00:43:08Comme d'habitude

00:43:09je vais remettre

00:43:10le clocher au milieu

00:43:11du village

00:43:11un village coupé en deux

00:43:12entre le 11ème

00:43:13et le 20ème arrondissement

00:43:14de Paris

00:43:15connu sur la carte électorale

00:43:17comme la 6ème circonscription

00:43:18de la capitale

00:43:19Pourquoi la 6ème circonscription

00:43:21de Paris ?

00:43:22Parce que la députée

00:43:22de cette circonscription

00:43:23s'appelle Sophia Chikirou

00:43:25et qu'elle a tenu hier soir

00:43:27dans l'émission quotidien

00:43:28des propos purement

00:43:29et simplement surréaliste

00:43:31on écoute ceci

00:43:32Juste une question

00:43:32très simple

00:43:33est-ce que la Chine

00:43:34est une dictature ?

00:43:35De mon point de vue

00:43:37et selon les règles

00:43:38moi je ne considère pas

00:43:39que la Chine

00:43:40est une dictature

00:43:41la Chine est un système

00:43:42politique à partie

00:43:43d'ailleurs il y a 8 parties

00:43:45donc ce n'est même pas

00:43:45un parti unique

00:43:46mais un parti dominant

00:43:47qui est le parti

00:43:48communiste chinois

00:43:49il y a un système politique

00:43:51où il n'y a pas

00:43:52un seul homme

00:43:53qui dirige la Chine

00:43:54La critique du régime

00:43:56est impossible ?

00:43:57La critique du parti

00:43:58communiste chinois

00:43:59est impossible

00:43:59mais après vous pouvez

00:44:00critiquer des mesures

00:44:01qui sont prises

00:44:02des propositions politiques

00:44:03qui sont faites

00:44:04Vous avez bien entendu

00:44:05pour la députée LFI

00:44:07la Chine n'est pas

00:44:07une dictature

00:44:08pourtant depuis l'arrivée

00:44:09des communistes au pouvoir

00:44:12en 1949

00:44:13avec Mao Tse Tung

00:44:14il n'y a jamais eu

00:44:15la moindre élection

00:44:16démocratique

00:44:16plus cocasse

00:44:17si pour Sophia Chiquiru

00:44:19la Chine n'est pas

00:44:19une dictature

00:44:20ce n'est pas ce que dit

00:44:21l'article 1

00:44:22de la constitution

00:44:23chinoise du 4 décembre 1982

00:44:25qui qualifie le régime

00:44:26de je cite

00:44:27état socialiste

00:44:28de dictature démocratique

00:44:30populaire

00:44:31dirigé par la classe ouvrière

00:44:32et basé sur l'alliance

00:44:33des ouvriers

00:44:34et des paysans

00:44:35vous apprécierez

00:44:36l'oxymore

00:44:36dictature démocratique

00:44:37pour les 8 partis politiques

00:44:39dont parle

00:44:39Sophia Chiquiru

00:44:40il y a bien 8 partis mineurs

00:44:41mais qui sont tous

00:44:42sous la direction

00:44:43du parti communiste chinois

00:44:44d'ailleurs

00:44:45comme le dit

00:44:46à juste titre

00:44:46Sophia Chiquiru

00:44:47on peut critiquer

00:44:49on ne peut pas critiquer

00:44:50le parti communiste chinois

00:44:51mais on peut critiquer

00:44:52des mesures politiques prises

00:44:54le seul problème

00:44:55et qu'en cas de critique

00:44:55on peut finir au laogai

00:44:57qui signifie

00:44:57candré éducation

00:44:58par le travail

00:44:59surnommé le goulade chinois

00:45:00en prison

00:45:01voire avec une balle

00:45:02dans la tête

00:45:02dont la facture

00:45:03sera envoyée à votre famille

00:45:04comme des milliers d'étudiants

00:45:05qui avaient osé braver le régime

00:45:07au printemps 89

00:45:08lors du printemps de Pékin

00:45:09réprimés dans le sang

00:45:10on aimerait d'ailleurs

00:45:11savoir ce que pense

00:45:12Sophia Chiquiru

00:45:13des voluilances policières

00:45:14en Chine

00:45:15elle qui est si prompte

00:45:16à les dénoncer

00:45:17en France

00:45:18mais ce n'est pas tout

00:45:19on écoute ceci

00:45:20la liberté d'expression

00:45:22en Chine

00:45:23n'est pas

00:45:23est aussi menacée

00:45:24à mon avis

00:45:25que celle qu'on a en France

00:45:26aujourd'hui c'est compliqué

00:45:27de parler de l'expression

00:45:29en France

00:45:29c'est de donner des solutions

00:45:30sur la liberté de la presse

00:45:31la liberté d'expression

00:45:33quand on a vu

00:45:34ce qui se passe

00:45:34vous placez les deux

00:45:35au même niveau ?

00:45:36je ne fais pas de hiérarchie

00:45:38vous avez bien entendu

00:45:42la liberté d'expression

00:45:43est autant menacée

00:45:44en Chine qu'en France

00:45:45ce qui prêterait à rire

00:45:46si ce n'était tragique

00:45:47on est heureux

00:45:48de payer plus de 7000 euros

00:45:49par mois

00:45:49une députée

00:45:50pour débiter

00:45:51de telles âneries

00:45:52mais comme disait l'écrivain

00:45:53et journaliste Henri Jansson

00:45:54en France

00:45:55le ridicule ne tue pas

00:45:56on en vit

00:45:57excellent

00:46:00ouais

00:46:00excellent

00:46:01alors moi vous savez

00:46:02j'ai toujours des difficultés

00:46:04à souligner

00:46:04les absurdités

00:46:06de ces députés

00:46:07et des filles

00:46:07parce que je me dis

00:46:07que je leur fais de la pub

00:46:08en fait

00:46:09vous voyez

00:46:09mais vous avez

00:46:10je ne dis pas ça pour vous

00:46:11Philippe

00:46:11mais je pense aussi

00:46:12à d'autres députés

00:46:14comme madame Rousseau

00:46:14vous voyez

00:46:15qui n'est pas

00:46:15mais Rousseau

00:46:18elle est écologiste

00:46:19oui oui

00:46:19mais ce que j'ai entendu là

00:46:20si vous voulez

00:46:21de madame Chiquirou

00:46:22c'est juste

00:46:22mais sidérant

00:46:24mais sidérant

00:46:25en Chine

00:46:27vous n'êtes pas d'accord

00:46:28avec le régime

00:46:29vous disparaissez

00:46:30c'est arrivé

00:46:30à plein

00:46:31même à des sportifs

00:46:32tiens

00:46:32c'est même arrivé

00:46:33à des sportifs

00:46:33et même à des très grands patrons

00:46:34à des chefs d'entreprise

00:46:35voilà

00:46:36à des grands patrons

00:46:36il n'y a pas réellement

00:46:38de liberté

00:46:39par exemple

00:46:39elle ne doit pas le savoir

00:46:40mais il n'y a pas

00:46:40de liberté

00:46:41de l'internet en Chine

00:46:42c'est un atranet

00:46:43en fait

00:46:43c'est comme dans une entreprise

00:46:45mais c'est à l'échelle de la Chine

00:46:46il n'y a pas Google

00:46:47tout est vérifié

00:46:48il n'y a pas Google

00:46:48donc tout est vérifié

00:46:49tout est épluché

00:46:50bon

00:46:51non mais c'est simplement

00:46:52enfin c'est

00:46:53je ne vais pas le qualifier

00:46:55de trop méchamment

00:46:56Philippe

00:46:56mais je pense

00:46:58je ne comprends pas

00:47:00qu'on puisse tenir

00:47:01de tels propos

00:47:02ou alors

00:47:02c'est juste pour faire du buzz

00:47:03j'en sais rien

00:47:04mais c'est d'une absurdité totale

00:47:06elle n'a jamais été en Chine

00:47:07moi je me souviens

00:47:08d'un reportage

00:47:09qu'on avait fait en Chine

00:47:10à l'époque

00:47:10où on avait délocalisé

00:47:11l'antenne de LCI là-bas

00:47:12je peux vous dire que

00:47:13pour filmer à tel endroit

00:47:15pour interroger des gens

00:47:17il fallait avoir

00:47:17des papiers officiels

00:47:19vous étiez obligé

00:47:20de vous rendre

00:47:20à un endroit précis

00:47:21dans la télévision publique chinoise

00:47:23pour avoir ces papiers

00:47:24signalé que vous étiez sur place

00:47:25et un jour

00:47:26on a fait un tournage

00:47:28où on n'avait peut-être

00:47:28pas demandé l'autorisation

00:47:29immédiatement

00:47:30les flics sont venus

00:47:31donc madame Chikirou

00:47:32elle trouve que la liberté d'expression

00:47:33est du même niveau

00:47:35en France et en Chine

00:47:36mais c'est d'une connerie

00:47:37absolument hallucinante

00:47:38avec Sébastien

00:47:39on connait bien la Chine

00:47:40on a un peu travaillé là-bas

00:47:42non ce que je veux dire

00:47:43c'est que moi

00:47:44ce qui m'inquiète

00:47:44c'est pas tant

00:47:45les conneries

00:47:46parce que pardonnez-moi

00:47:47mais les conneries

00:47:48déblatérées par

00:47:50Chikirou

00:47:50et d'autres

00:47:51mais c'est surtout

00:47:53l'audience

00:47:53c'est l'audience

00:47:55que c'est

00:47:55que c'est énergumène

00:47:57pour

00:47:58pour certains

00:47:59ce qui est fou

00:48:00pardon dans l'interview

00:48:01c'est qu'il y a

00:48:01assez peu d'opposition

00:48:02en fait

00:48:03c'est ce que je dis

00:48:04Cécile

00:48:05c'est que

00:48:05c'est l'audience

00:48:06c'est l'audience

00:48:07qu'on leur donne

00:48:08c'est l'écoute

00:48:09dont ils peuvent bénéficier

00:48:11et puis surtout

00:48:12Chikirou

00:48:14est l'une des rares

00:48:15personnalités

00:48:16LFI

00:48:16non contestée

00:48:18parce qu'incontestable

00:48:19dû à son hyper proximité

00:48:21avec

00:48:21avec Jean-Luc Mélenchon

00:48:22mais c'est ça

00:48:23le vrai sujet

00:48:23c'est comment

00:48:24des gens peuvent raconter

00:48:26de telles conneries

00:48:26et en plus

00:48:27comment on peut leur donner

00:48:28un tel crédit

00:48:29voilà

00:48:30ils sont députés

00:48:31de la République française

00:48:31rappelons-le

00:48:32ça restera pas dans les annales

00:48:34en tout cas

00:48:34cette réflexion

00:48:36merci beaucoup

00:48:37Philippe David

00:48:37j'aime bien râler

00:48:39vous le savez

00:48:40oui je sais que vous aimez bien râler

00:48:41le papier est excellent

00:48:43Philippe

00:48:43il est bon

00:48:45il est très bon

00:48:45je reviens pas

00:48:47on en avait prévenu

00:48:48mais là je reviens pas

00:48:49pour une fois

00:48:49il faut que je passe

00:48:51au contrôle antidopage

00:48:52c'est ça le message

00:48:53c'est un peu ça

00:48:54allez vous restez avec nous

00:48:56dans un instant

00:48:57on reviendra

00:48:59avec Rémi et André

00:49:00on va parler de l'eau

00:49:01bien sûr

00:49:01parce qu'il y a

00:49:02beaucoup beaucoup

00:49:03beaucoup de municipalités

00:49:04aujourd'hui

00:49:05qui font un travail

00:49:06formidable avec l'eau

00:49:07on en parle dans un instant

00:49:07Sud Radio

00:49:09Sud Radio

00:49:10Parlons Vrai

00:49:11Sud Radio

00:49:12Les Vraies Voix Sud Radio

00:49:1318h-20h

00:49:15Cécile de Minibus

00:49:16et avec Philippe David

00:49:17bien entendu

00:49:18Eric Revelle

00:49:19et Sébastien Ménard

00:49:20on avait envie de parler

00:49:22de l'eau

00:49:23vous savez que l'eau

00:49:24devient un bien rare

00:49:25pardon

00:49:26qu'est-ce qu'on me dit

00:49:28avant il y a

00:49:29le second débat

00:49:29avec la question du soir

00:49:30oui mais

00:49:31vous avez raison

00:49:32non mais bien sûr

00:49:33ah oui vous avez raison

00:49:34on est en train de suivre

00:49:35pardon je me disais

00:49:36dis donc

00:49:36le maître des horreurs

00:49:38les vraies voix

00:49:38c'est Maxime

00:49:39je pense moi qu'il est là

00:49:41mais c'est vrai Maxime

00:49:42je me disais c'est dingue

00:49:43il nous reste du temps quand même

00:49:44on était en train de discuter

00:49:45voilà c'est de ma faute

00:49:46oui vous avez raison

00:49:47la question du soir

00:49:48Tunis qui dénonce

00:49:51le meurtre injustifié

00:49:52de son ressortissant

00:49:53neutralisé par la police

00:49:54de Marseille

00:49:55et à cette question

00:49:56meurtre injustifié

00:49:57par le pouvoir tunisien

00:49:58ambassadeur convoquée

00:49:59c'est une provocation

00:50:00contre la France

00:50:00vous dites oui

00:50:01à 97%

00:50:03vous voulez réagir

00:50:04le 0826 300 300

00:50:05heureusement que vous êtes là Maxime

00:50:07mon dieu

00:50:08il faisait l'objet

00:50:12d'un criblage

00:50:13dont il ressortait

00:50:15que l'individu

00:50:15n'apparaissait pas

00:50:16radicalisé

00:50:18mais souffrant

00:50:20de troubles psychiatrés

00:50:21je suis assez effaré

00:50:23que pour ce gars

00:50:24qui manifestement

00:50:25n'était vraiment pas

00:50:26un cadeau pour notre pays

00:50:27on lui ait fait

00:50:28un titre de séjour

00:50:29jusqu'à 2032

00:50:30moi je trouve

00:50:31qu'on devrait retrouver

00:50:31l'agent

00:50:33qui a délivré

00:50:34le titre de séjour

00:50:35à ce garçon

00:50:36et lui demander des comptes

00:50:38les vrais voix sud radio

00:50:40alors voilà

00:50:41quelle position

00:50:44de la France

00:50:45vis-à-vis de Tunis

00:50:46de la Tunisie

00:50:47Eric Revelle

00:50:48aujourd'hui

00:50:49c'est-à-dire que

00:50:49on a l'impression

00:50:50que ces injonctions

00:50:51systématiques

00:50:52entre l'Algérie

00:50:53la Tunisie

00:50:54qu'est-ce qui se passe ?

00:50:56ce qui se passe

00:50:57c'est que la France

00:50:58n'est plus respectée

00:50:58que le président

00:50:59de la République

00:51:00ne compte pour rien

00:51:02sur l'échiquier

00:51:03international

00:51:04qu'on s'est fait

00:51:05sortir de l'Afrique

00:51:08à coup de pied

00:51:09dans le derrière

00:51:09alors qu'on a protégé

00:51:10les populations

00:51:11avec d'ailleurs

00:51:13le sacrifice

00:51:13de soldats français

00:51:14qu'on les a protégés

00:51:15contre la montée

00:51:16de l'islamisme

00:51:17qu'on nous a expliqué

00:51:19pendant des mois

00:51:20que Boilem Sansal

00:51:21il fallait laisser

00:51:22la diplomatie

00:51:23souterraine

00:51:24en douceur

00:51:25régler ce problème

00:51:26et on s'aperçoit

00:51:27qu'on est humilié

00:51:28de toutes parts

00:51:28alors la France

00:51:29est devenue

00:51:30le paillasson

00:51:31de beaucoup de pays

00:51:33l'Algérie

00:51:34c'est évident

00:51:35le président Sayed

00:51:37en Tunisie

00:51:38fait ça aussi

00:51:39j'imagine

00:51:40pour des

00:51:41pour

00:51:43avec un but

00:51:44j'allais dire

00:51:45d'apaisement

00:51:46parce que le pays

00:51:47est quand même

00:51:47en ébullition

00:51:48en Tunisie

00:51:49c'est un pouvoir

00:51:50très fort

00:51:50donc je pense

00:51:51qu'il y a un message

00:51:51pour la diaspora tunisienne

00:51:53en France aussi

00:51:54mais

00:51:55pardon

00:51:56mais un type

00:51:57qui donne

00:51:585 coups de couteau

00:52:00qui est condamné

00:52:01à 4 ans de prison

00:52:02je le répète

00:52:03qui était violent

00:52:05avec sa femme

00:52:06elle avait peur

00:52:06qu'il la tue

00:52:08qui a agressé

00:52:10à coups de couteau

00:52:11son neveu

00:52:12qui s'en est pris

00:52:13aux policiers

00:52:14sur les images

00:52:14on le voit

00:52:15il fallait quoi

00:52:15que les policiers

00:52:16l'attrapent

00:52:16avec un filet à papillons

00:52:17ça n'a pas de sens

00:52:19sachant que

00:52:20mais si vous voulez

00:52:20ce qui est le plus grave

00:52:21et qui me fait le plus de mal

00:52:22c'est que

00:52:22la Tunisie nous donne

00:52:24des leçons

00:52:24et que la réponse molle

00:52:25comme on pouvait s'y attendre

00:52:27de la France

00:52:28vis-à-vis de la Tunisie

00:52:30montre qu'on a la trouille

00:52:31on a la trouille de quoi en fait

00:52:32ben on a la trouille

00:52:33que les gens

00:52:34qui sont de manière

00:52:35légale ou illégale

00:52:36sur ce terrain

00:52:37et je ne stigmatise pas

00:52:38ben se révoltent

00:52:40mais vous savez

00:52:41on pense

00:52:43qu'en agissant ainsi

00:52:45on évitera le pire

00:52:47non

00:52:48on aura le pire

00:52:49et le déshonneur

00:52:50de n'avoir rien fait avant

00:52:51avec les mesures

00:52:52qu'ils vont prendre

00:52:53pour préserver

00:52:54les droits du défunt

00:52:54et ceux de la famille

00:52:56rapatrier le corps

00:52:57enfin voilà

00:52:57il y a tout un cérémonial

00:52:58dans la prise de décision

00:53:00Sébastien Ménard

00:53:01moi je vous trouve

00:53:02Éric Revelle

00:53:02intellectuellement incomplet

00:53:05et je vais me permettre

00:53:06de dire

00:53:06non mais pas

00:53:07pas tout à fait honnête

00:53:08allez-y

00:53:10je vous écoute

00:53:10monsieur Macroniste

00:53:11ce qui se passe

00:53:12ce qui se passe

00:53:13aujourd'hui

00:53:14au Maghreb

00:53:15à l'exception du Maroc

00:53:16ce qui se passe

00:53:17en Afrique

00:53:18je rappelle que Macron

00:53:19nous avait aussi fâchés

00:53:20avec le Maroc

00:53:20ça va beaucoup mieux

00:53:21vous pouvez le remercier

00:53:23mais il avait réussi

00:53:23l'exploit qu'on soit fâchés

00:53:24avec les trois pays du Maghreb

00:53:25ce qui historiquement

00:53:26n'était jamais arrivé

00:53:27en France

00:53:28et aujourd'hui

00:53:28on est plus que réconciliés

00:53:31et plutôt

00:53:32bien introduits

00:53:33en tout cas

00:53:33sur les marchés du moment

00:53:34et les marchés de demain

00:53:35dans le pays

00:53:37qui tire un peu

00:53:37le Maghreb vers le haut

00:53:38à savoir le Maroc

00:53:39voilà

00:53:39donc je referme la parenthèse

00:53:41mais aujourd'hui

00:53:41ce que nous vivons

00:53:42c'est pas

00:53:43la conséquence

00:53:45des rendez-vous manqués

00:53:46d'Emmanuel Macron

00:53:47non non

00:53:48ça fait 20 ans

00:53:49que vous avez

00:53:50tout un continent

00:53:51qui veulent virer

00:53:53virer

00:53:53les anciens

00:53:54les anciennes présences

00:53:55coloniales

00:53:56ou post-coloniales

00:53:57regardez

00:53:57regardez la Côte d'Ivoire

00:53:59regardez le Cameroun

00:54:00regardez le Bénin

00:54:01regardez

00:54:01donc aujourd'hui

00:54:02quelque part

00:54:03le coup de menton

00:54:04de la Tunisie

00:54:04pour moi

00:54:05est insignifiant

00:54:06totalement insignifiant

00:54:07surtout sur la base

00:54:08de ce que vous racontez

00:54:09c'est une humiliation

00:54:10mais c'est une humiliation

00:54:11mais c'est ridicule

00:54:13on voit bien

00:54:17on voit bien

00:54:18que la Tunisie

00:54:18essaye de mettre

00:54:19un coup de menton

00:54:20parce que c'est à la mode

00:54:21parce qu'il y a effectivement

00:54:22des rendez-vous électoraux

00:54:23à venir

00:54:24et que le sentiment

00:54:25anti-français

00:54:26ça fait pas plaisir

00:54:26de dire ça

00:54:27ça fait pas plaisir

00:54:28de l'entendre

00:54:29mais que le sentiment

00:54:30anti-français

00:54:31c'est pas un sentiment

00:54:32anti-Macron

00:54:32c'est un sentiment

00:54:33anti-français

00:54:34qui se distille

00:54:35qui est aussi attisé

00:54:37par d'autres puissances

00:54:37étrangères en Afrique

00:54:38mais c'est ça la réalité

00:54:39c'est cette réalité-là

00:54:41je vous rappelle

00:54:41le comportement

00:54:42du chef de l'état français

00:54:43dans des voyages en Afrique

00:54:44allez-y

00:54:45appuyez

00:54:46vous me dites

00:54:47qu'il y a un sentiment

00:54:48anti-français

00:54:49et qu'il n'y a pas

00:54:49de sentiment anti-Macron

00:54:50je vous rappelle

00:54:51que dans une conférence

00:54:52de presse

00:54:52dans un pays

00:54:53il fait chaud

00:54:54dans la conférence de presse

00:54:55le président

00:54:56qui donne cette conférence

00:54:57de presse

00:54:58avec le chef de l'état français

00:54:59il dit qu'il n'est pas venu

00:54:59régler les climatiseurs

00:55:00mais il est peut-être

00:55:01parti régler la climatisation

00:55:03c'est super diplomatique

00:55:05super fin

00:55:05super agréable

00:55:06si on veut entretenir

00:55:07le sentiment

00:55:08qui a l'air d'être

00:55:08le principal chez vous

00:55:09c'est-à-dire

00:55:10le sentiment anti-colonialiste

00:55:12on ne peut pas faire mieux

00:55:12donc Emmanuel Macron

00:55:13il est quand même responsable

00:55:14je ne dis pas qu'il a tout bien fait

00:55:16mais il y a quand même

00:55:16on ne va pas dire

00:55:17que l'Algérie

00:55:18elle est friendly

00:55:20avec la France

00:55:21et avec les différents

00:55:21présidents français

00:55:23voilà

00:55:24depuis Chirac

00:55:24ça s'est franchement gâté

00:55:25depuis que Macron est là

00:55:26depuis Chirac bouté flica

00:55:27il n'y a plus rien

00:55:28on le sait très bien

00:55:29il y a quand même une réalité

00:55:31quand on voit

00:55:31comment l'Algérie

00:55:32se comporte vis-à-vis de nous

00:55:33notamment sur Boilem sans salle

00:55:35et quelqu'un qu'on oublie systématiquement

00:55:36le journaliste

00:55:37Christophe Glaze

00:55:38de Sofout

00:55:39de Sofout

00:55:40inutile de nous dire

00:55:41que quand on voit

00:55:42la fameuse riposte graduée

00:55:44de Jean-Noël Barreau

00:55:45tout ça est ridicule

00:55:46vous avez raison

00:55:46c'est totalement ridicule

00:55:48et le problème

00:55:48c'est qu'aujourd'hui

00:55:49voyant l'Algérie nous humilier

00:55:52la Tunisie se dit

00:55:53tiens

00:55:53on pourrait peut-être les humilier

00:55:54mais la Tunisie

00:55:55attendez je termine

00:55:56la Tunisie se ridiculise

00:55:57en même temps

00:55:58parce que son ressortissant

00:56:00qui poignarde

00:56:01de plusieurs personnes

00:56:02et qui se fait abattre

00:56:03par les policiers

00:56:03et qui en fait

00:56:05ils se calquent

00:56:05sur Europe Écologie Les Verts

00:56:07dont un porte-parole national

00:56:08a osé dire

00:56:09mais pourquoi est-ce que

00:56:10il n'avait pas d'arme à feu

00:56:11les policiers ne l'ont pas désarmé

00:56:13la polistue

00:56:14permettez-moi de vous dire

00:56:15que imaginons que les policiers

00:56:17essayent de le désarmer

00:56:18mais qui tue un policier

00:56:19d'un coup de couteau

00:56:20d'accord

00:56:20qu'est-ce qu'on aurait dit

00:56:22donc inutile de dire

00:56:23que les gens d'Europe Écologie Les Verts

00:56:24se sont ridiculisés

00:56:25ça c'est comme une réalité

00:56:26mais que la Tunisie

00:56:28en voulant ridiculiser la France

00:56:29s'est ridiculisée elle-même

00:56:30donc en fait

00:56:31tout le monde sombre

00:56:32dans le ridicule

00:56:33mais Éric Revelle a raison

00:56:34sur un point

00:56:34la perte d'influence

00:56:36de la France

00:56:36alors notre précaré de l'Afrique

00:56:38désolé mais c'est comme Caprice

00:56:39c'est fini

00:56:40et aujourd'hui la France

00:56:41ne compte plus

00:56:42au niveau international

00:56:42on l'a vu notamment

00:56:44lors des négociations

00:56:45avec Trump

00:56:45pour le libre-échange

00:56:47où tout a été décidé

00:56:49par l'Allemagne

00:56:49avec quelques pays

00:56:50et où la France

00:56:51n'a même pas été

00:56:52députée

00:56:53sauf que la France

00:56:54aujourd'hui

00:56:55elle est la seule

00:56:56hyperpuissance en Europe

00:56:57à tenir la dragée haute

00:56:59à Trump

00:57:00quoi que vous en disiez

00:57:01et à Poutine

00:57:01hyperpuissance

00:57:04uniquement par une chose

00:57:05deux choses

00:57:06la plaque de sécurité

00:57:07et l'arme nucléaire

00:57:08mais je tiens à dire

00:57:09que je ne tiens surtout pas

00:57:10à ce qu'un jour

00:57:10un de nos présidents

00:57:11utilise l'arme nucléaire

00:57:11vous avez raison aussi

00:57:12parce que ça va vraiment

00:57:13traître

00:57:14Sébastien

00:57:14je n'ai pas en mémoire

00:57:16que ce soit arrivé

00:57:17avant ce qui est arrivé

00:57:19à Emmanuel Macron

00:57:20c'est-à-dire qu'un ambassadeur

00:57:22fut-il ambassadeur

00:57:23des Etats-Unis

00:57:24envoie une lettre

00:57:26en recadrant

00:57:28le président

00:57:28de la République française

00:57:29et on sait très bien

00:57:29qu'il est l'instrument

00:57:30du secrétaire d'Etat américain

00:57:33attendez

00:57:34et même peut-être de Trump

00:57:36Emmanuel Macron

00:57:37a voulu nous faire croire

00:57:38pendant des semaines

00:57:39et des semaines

00:57:39que les humiliations

00:57:41qu'il subissait

00:57:42de la part de Trump

00:57:42étaient des marques d'affection

00:57:43au moins là

00:57:44il a vu que ce n'était pas

00:57:46une marque d'affection

00:57:46et non seulement

00:57:48il a recadré

00:57:48le président de la République française

00:57:50mais il ne s'est même pas déplacé

00:57:51il a envoyé

00:57:52le chargé d'affaires américain

00:57:53vous vous rendez compte

00:57:53moi je n'ai jamais vu

00:57:55un président de la République française

00:57:56se faire traiter

00:57:57de cette manière

00:57:58et je le regrette

00:57:59parce que c'est le président

00:58:00de la France

00:58:00allez

00:58:01direction

00:58:02Rémi André

00:58:04qui est avec nous

00:58:04avec l'idée qui marche

00:58:06Et cette idée qui marche

00:58:10c'est la réutilisation de l'eau

00:58:12par les municipalités

00:58:13Effectivement

00:58:14de l'eau

00:58:15l'eau qui est très précieuse

00:58:16certes pour rafraîchir

00:58:18parfois le climat

00:58:19Le réchauffement climatique

00:58:24sur le plateau

00:58:25c'est Éric Reuvel

00:58:26Je l'ai

00:58:26Mais en plus

00:58:29il est vrai que l'eau

00:58:29depuis le début

00:58:30c'est jamais de votre faute

00:58:30Sébastien

00:58:31L'eau est devenue

00:58:33tellement précieuse

00:58:34un petit peu partout

00:58:35et on le voit bien

00:58:35cette année

00:58:36une grosse sécheresse

00:58:37où nous avons

00:58:39parfois

00:58:40de l'eau

00:58:42en sous-sol

00:58:43mais elle n'est pas disponible

00:58:45et donc

00:58:45ce qui fait que nous avons

00:58:46des restrictions d'eau

00:58:47sur une grande partie

00:58:49de notre territoire

00:58:51et depuis quelques années

00:58:52depuis maintenant

00:58:53une vingtaine d'années

00:58:54rappelez-vous

00:58:55depuis 2003 en fait

00:58:56depuis ce temps-là

00:58:58et bien on réfléchit partout

00:59:00comment peut-on

00:59:01économiser l'eau

00:59:02et c'est à la municipalité

00:59:04qui aussi bien

00:59:06ou mieux que l'autre

00:59:06pourra

00:59:07d'une part

00:59:08en dépenser moins

00:59:09d'autre part

00:59:11en récupérer plus

00:59:12ou la retraiter

00:59:13pour pouvoir

00:59:14la recycler

00:59:14donc là-dessus

00:59:16nous avons des exemples

00:59:17on va dire assez précis

00:59:18mais surtout

00:59:19sur cette récupération

00:59:21des eaux de piscine

00:59:22vous savez que

00:59:22les piscines

00:59:23on en a tellement en France

00:59:24que c'est un petit peu dommage

00:59:25mais beaucoup d'eau

00:59:26dans les piscines

00:59:27repart dans les égouts

00:59:29où elle n'est

00:59:29pas toujours retraitée

00:59:31évidemment

00:59:31et c'est une perte

00:59:33en eau considérable

00:59:34vous prenez

00:59:35la commune de

00:59:37Villeneuve-Saint-Georges

00:59:38par exemple

00:59:38et bien

00:59:39tout comme d'autres

00:59:40communes

00:59:41depuis 20 ans

00:59:42elle récupère

00:59:43l'eau de débordement

00:59:44de ces piscines

00:59:45c'est-à-dire que

00:59:46quand vous faites un plongeon

00:59:47et bam

00:59:47c'est tout à fait

00:59:49et au lieu de laisser

00:59:50partir tout ça

00:59:51aux égouts

00:59:51et bien

00:59:52c'est récupéré

00:59:53et ensuite

00:59:53et bien avec ça

00:59:54on peut laver les rues

00:59:56on peut arroser

00:59:57les espaces verts

00:59:58et cela fait gagner

00:59:59mais attention

01:00:00sur des villes

01:00:01aussi grandes que celles-là

01:00:02sur l'année

01:00:03ça peut dépasser

01:00:04les 100 000 euros

01:00:04d'économie

01:00:05ce qui

01:00:06d'une part

01:00:07permet d'économiser l'eau

01:00:09mais d'autre part

01:00:09il y a également

01:00:10des économies

01:00:11au niveau des liquidités

01:00:12vous voyez Cécile

01:00:13plus on est en surpoids

01:00:13plus on est écolo

01:00:14parce que quand on saute

01:00:15on fait plus de vagues

01:00:16et donc on fait plus

01:00:17d'économies d'eau

01:00:18ah d'accord

01:00:18c'est ça

01:00:19vous qui me critiquiez

01:00:19tout le temps

01:00:20pour mon légère en bon point

01:00:21je ne savais pas

01:00:22que c'était ça

01:00:23je comprends mieux maintenant

01:00:24merci beaucoup

01:00:25Rémi et André

01:00:25merci beaucoup Sébastien Ménard

01:00:28merci beaucoup Éric Revelle

01:00:30dans un instant

01:00:31merci Cécile

01:00:31merci à vous

01:00:31Magali Berdast

01:00:32elle va prendre votre place

01:00:34bonsoir Magali

01:00:35comment ça va bien

01:00:36bonsoir

01:00:37Magali

01:00:38bonsoir

01:00:39comment ça va

01:00:40ça va et vous

01:00:40ça va

01:00:41très bien

01:00:42voilà

01:00:42on ne vit pas dans la même France

01:00:44on ne vit pas dans la même France

01:00:44j'ai vraiment hâte ce soir

01:00:47parce que c'est une émission

01:00:48très sympa

01:00:48on reçoit Arnaud Murdia

01:00:50qui est maire de Briançon

01:00:52oui

01:00:52en face de Mélanite

01:00:54que vous

01:00:54tu connais Mélanite

01:00:55Mélanite c'est si

01:00:56de nom

01:00:57mais je

01:00:57c'est le choc des cultures

01:00:59j'adore ça

01:00:59Eric Revelle

01:01:00qui est cette Mélanite

01:01:02c'est une ampoule

01:01:03non

01:01:05Mélanite c'est une influenceuse

01:01:07extraordinaire

01:01:08qui a fait des études de notaire

01:01:10je crois même qu'elle est notaire

01:01:11vous allez voir

01:01:11elle va vous surprendre

01:01:12très bien

01:01:12et on va parler du vote de confiance

01:01:14qu'est-ce qui se passe lundi

01:01:15et on va parler à nos auditeurs

01:01:17pour leur expliquer ce que c'est

01:01:18le vote de confiance

01:01:19toutes les questions qu'on se pose

01:01:20qu'est-ce qui se passe

01:01:21qu'est-ce que nous fait M. Bayou

01:01:22très intéressant

01:01:22et rappelons que lundi

01:01:23on sera en édition spéciale

01:01:25de 20h à 21h

01:01:26on vous vole votre place

01:01:27lundi

01:01:27puisque le gouvernement

01:01:28risque d'avoir

01:01:29quelques petits soucis

01:01:30quelques petites défaillances

01:01:32donc

01:01:33on vit pas dans la même France

01:01:340826 300 300

01:01:36si vous voulez participer

01:01:38avec cette émission

01:01:38avec Magali

01:01:39elle sera ravie

01:01:40de vous accueillir à l'antenne

01:01:41merci beaucoup

01:01:42à tout à l'heure

01:01:43à tout à l'heure

01:01:43et nous on reste

01:01:44restez avec nous

01:01:45dans un instant

01:01:46on va vous parler

01:01:46de X-Pain

01:01:47vous savez

01:01:47cette marque chinoise

01:01:48qui déboule en France

01:01:50mais à vitesse gravée

01:01:52avec des nouveaux modèles

01:01:53et puis on vous expliquera

01:01:54avec l'assureur

01:01:54Léo Caire

01:01:56que la voiture

01:01:57est soi-disant

01:01:58pour 74% des français

01:02:01une voiture

01:02:02et un objet de luxe

01:02:03on en parle dans un instant

01:02:04vous pouvez réagir aussi

01:02:05on vous attend jusqu'à 20h

01:02:06Sud Radio

01:02:08Parlons Vrai

01:02:09Parlons Vrai

01:02:10Sud Radio

01:02:10Parlons Vrai

01:02:11Sous-titrage Société Radio

Les Vraies Voix - Émission du 04 septembre

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