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Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Bruno Pomart, maire de Belflou (Aude) ; Gérard Feldzer, président d’Aviation Sans Frontière ; Yann Rivoallan, président de la Fédération Française de Prêt à Porter Féminin ; François Deymier, journaliste et co-auteur de "Contact et Ovnis, l’enquête" publié aux éditions Télémaque (25 experts témoignent).

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-09-17##

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Transcription
00:00:00Les Bruns Voix Sud Radio, 18h-20h, Cécile Doménibus, Philippe David.
00:00:06Tiens, je peux vous faire chanter, Philippe David, dans le bon sens du terme.
00:00:09Parce que je n'ai rien à dévoiler sur vous, malheureusement.
00:00:12Sinon, ça serait faire plus longtemps.
00:00:14Est-ce que j'ai grossi ?
00:00:15Non, ben voilà.
00:00:17C'est ce que m'a dit Bruno Pompard.
00:00:18Oui, je vais dire hors antenne, malheureusement.
00:00:20Mais il faut dire les choses toujours aux amis, c'est important.
00:00:23Vous avez dit à Philippe David, en arrivant, qu'il avait grossi ?
00:00:26C'est ce que j'ai constaté, mais en même temps,
00:00:28est-ce que je mens ou pas ?
00:00:30Ne jamais croire un constat de police.
00:00:32Alors que vous, la ville vous avez une très belle veste.
00:00:36Elle est belle, ma veste.
00:00:37Avec nous, vous l'avez entendu, Bruno Pompard,
00:00:40qui visiblement dit toujours la vérité.
00:00:43Philippe Bilger, vous dites la vérité, Philippe Bilger ?
00:00:45Toujours, et ça m'a créé beaucoup d'ennuis.
00:00:47J'ai des magistrats, c'est pas évident.
00:00:48C'est pas facile.
00:00:50En dehors de la vie, j'aime bien dire la vérité.
00:00:53J'ai toujours l'illusion qu'on la souhaite,
00:00:55et je me suis brouillé avec beaucoup de gens à compte de ça.
00:00:58Alors, il ne reste que nous.
00:01:01Je ne fais pas grand monde.
00:01:02Mais c'est le défectible.
00:01:04Le meilleur.
00:01:05Allez, soyez les bienvenus tout de suite, le Grand Débat.
00:01:07Donc, nous allons mobiliser beaucoup de forces.
00:01:12Gendarmes, policiers.
00:01:1590 000, ils auront une consigne très claire, c'est la fermeté.
00:01:18On ne tolérera aucun blocage, aucune violence.
00:01:21Et donc, nous sommes à l'aube de cette nouvelle mobilisation qui s'annonce très suivie.
00:01:36Le ministre de l'Intérieur anticipe la présence entre 5 000 et 10 000 casseurs, Philippe.
00:01:41Alors, parlons vrai à notre question sur Twitter.
00:01:44Craignez-vous que la violence étouffe l'objet de la mobilisation ?
00:01:47Vous dites désormais oui à 81%.
00:01:49Vous voulez réagir ?
00:01:51Vous pensez que la casse, ça fait oublier les revendications des manifestants ou pas ?
00:01:55On attend vos avis.
00:01:56C'est le 0826 300 300.
00:01:58Et c'est Aude, avec son sourire et sa voix douce, qui prendra vos appels.
00:02:02Il va vous apaiser, Aude.
00:02:03Ce qui n'est pas le cas demain.
00:02:04Philippe Bilger, est-ce qu'il faut s'attendre à quelque chose de beaucoup plus mouvementé ?
00:02:08Sûrement, même si récemment, on pensait que la France serait bloquée, elle ne l'a pas été.
00:02:16Mais c'est sûr que le pronostic du ministre de l'Intérieur fait froid dans le dos civique, si j'ose dire.
00:02:24En même temps, les négociations que mène le Premier ministre, apparemment, avec les oppositions, n'ont pas beaucoup d'effets.
00:02:33Et donc, on peut craindre d'abord que la lutte syndicale, surtout avec l'ampleur qu'elle aura, d'une certaine manière, apparaissent nécessaires.
00:02:45Mais il est clair qu'elle sera reléguée, parce que, comme d'habitude, la manifestation, malgré le service d'ordre syndical,
00:02:54qui en général est performant, sera complètement dégradée par des violences.
00:03:00Et les commerçants, notamment, sont victimes.
00:03:03Alors, moi, je crois qu'il y a une chose, quand même, dont il faut être conscient,
00:03:07c'est que les lois contre les casseurs ne sont pas assez dures.
00:03:11Je vais prendre un exemple.
00:03:12Il y avait une loi qui disait que les casseurs condamnés devraient aller signer au poste de police pendant les manifestations.
00:03:19C'est ce qu'on fait pour les hooligans de football.
00:03:21Quand ils sont pris pour des bagarres, on leur dit, monsieur, vous ne pouvez plus mettre les pieds au stade.
00:03:25À l'heure du match, vous êtes au commissariat et vous signez.
00:03:28Comme ça, vous... Attendez, je termine.
00:03:30Mais c'est le Conseil constitutionnel qui a dit que ce n'était pas bien,
00:03:34parce qu'un stade, c'est un lieu privé, et qu'une manifestation, c'est un lieu public.
00:03:38Et on ne peut pas empêcher les gens de manifester.
00:03:40Eh bien, on ne peut pas empêcher les gens de manifester,
00:03:43mais on peut empêcher, à mon avis, les casseurs de récidivés,
00:03:47n'en déplaise au Conseil constitutionnel.
00:03:49Alors, moi, je ne suis pas tout à fait d'accord avec vous, mon chère fille, parce que...
00:03:51C'est que vous vous trompez.
00:03:53Vous, vous trompez.
00:03:54Non, si vous n'êtes pas d'accord avec moi, c'est vous qui êtes dans l'erreur.
00:03:56D'accord.
00:03:56Ça peut durer, mais je vous attaque toujours.
00:03:59Non, pourquoi je dis ça ?
00:04:00Parce que les stades et ce qui a été fait pour les hooligans,
00:04:03c'était, je dirais, plus simple,
00:04:04puisque un stade, c'est par nature fermé, et on peut contrôler.
00:04:08Manifestation, on ne peut pas contrôler.
00:04:09Donc, on peut envoyer des mecs signés et tout ce qu'ils veulent,
00:04:11ça ne marchera pas.
00:04:12Et je pense, encore une fois, qu'il faudrait qu'on réfléchisse à nouveau
00:04:15sur la fameuse loi anti-casseurs.
00:04:18Bien sûr.
00:04:18Dans les années 70, ça a été fait.
00:04:20Mais il y a eu une deuxième en 70.
00:04:21Qui se sont fait à toquer par le Conseil constitutionnel.
00:04:23On change un peu de sujet, là, parce qu'on revient à notre sujet.
00:04:26Est-ce que, moi, c'est la question que je voulais vous poser, Bruno Pommard,
00:04:29entre 5 000 et 10 000 casseurs,
00:04:30est-ce que Bruno Rotaillot ne va pas un petit peu fort ?
00:04:34Est-ce qu'il n'en rajoute pas un peu pour faire peur ?
00:04:37Est-ce que là, on peut le croire sur ces chiffres ?
00:04:39Non, c'est pas le moment de faire peur.
00:04:40Et le ministre de l'Intérieur n'est pas là pour ça.
00:04:42Pas plus que Laurent Nunes, qui est quand même très inquiet.
00:04:44Mais non, encore une fois, je pense que la Direction nationale
00:04:46du renseignement territorial a fait un gros boulot en amont,
00:04:49effectivement, pour sentir un petit peu les mouvances
00:04:51et tout ce qui pourrait arriver sur cette manifestation.
00:04:53Mais on est malheureusement habitué à ça.
00:04:56La seule différence, c'est par rapport aux 10...
00:04:58Donc si on connaît le nombre, à peu près,
00:04:59ça veut dire qu'on peut anticiper et les empêcher de venir ?
00:05:02Tu ne peux pas anticiper, comment ?
00:05:03On ne peut pas les mettre en prison.
00:05:05C'est un avocat du diable.
00:05:06Il faut une infraction caractérisée, un matériel moral illégal.
00:05:09Bon, on ne peut pas mettre les mains comme ça en prison.
00:05:10Ce n'est pas possible.
00:05:11Dans d'autres pays, on peut le faire.
00:05:12Souvenez-vous, pendant les gilets jaunes,
00:05:13ils avaient récupéré des marteaux, des boules de pétanque, etc.
00:05:17Vous savez, les stratégies sont vachement au point.
00:05:19On planque le matériel avant, on arrive au dernier moment.
00:05:23Ils savent très bien faire.
00:05:24Non, je pense que, encore une fois,
00:05:26le fait qu'on ait 5000 casseurs qui soient capables d'être présents,
00:05:32ça peut être, je dirais, tenu.
00:05:34Et Philippe l'a dit à l'instant, Philippe Bilger l'a dit à l'instant,
00:05:36parce que c'est organisé, cette fois-ci.
00:05:39La dernière fois, il faut rappeler qu'il y avait des manifestations organisées
00:05:41et des mouvements non organisés qui ont foutu le bordel.
00:05:44Bon, là, on a affaire à des manifestations qui sont structurées,
00:05:48organisées, avec les syndicats de police.
00:05:49Ah, les syndicats, pardon.
00:05:51Les syndicats de salariats, etc.
00:05:53Et ça, dans le cadre de ces organisations,
00:05:57ils ont des services d'ordre qui sont là pour ça.
00:05:58Donc, on peut penser qu'on va arriver à, je dirais, à amortir...
00:06:02Canaliser un peu plus.
00:06:04Et puis, les black blocs, vraisemblablement,
00:06:08le ministre de l'Intérieur mettra en œuvre la même stratégie
00:06:12qui a marché lors de le prétendu blocage total de la France,
00:06:18en empêchant les rassemblements.
00:06:21Mais c'est très dur.
00:06:22Il y aura forcément des dégradations et des violences.
00:06:26Et d'ailleurs, le plus triste, c'est qu'au fond,
00:06:29on sait aujourd'hui que n'importe quel événement,
00:06:33ma chère Cécile, festif, civique ou autre,
00:06:36va être accompagnée par des violences.
00:06:39Alors, ce qui peut quand même remonter un peu le moral
00:06:43sur les risques de casse,
00:06:45c'est que ce coup-là, contrairement à mercredi dernier,
00:06:47il y aura les services d'ordre des syndicats.
00:06:49Oui, tout à fait.
00:06:50Et que théoriquement, le service d'ordre de la CGT
00:06:52avait, ça a un peu baissé,
00:06:54une réputation d'être intransigeant
00:06:57et d'empêcher tous les casseurs de passer.
00:06:59Ce n'est plus le cas depuis quelques années.
00:07:01Mais on se dit qu'avec les services d'ordre des syndicats,
00:07:03ça devrait quand même un peu améliorer les choses.
00:07:05Pour rappel, moi, j'ai participé avec l'UNSA policier,
00:07:09je me rappelle, il y a très longtemps,
00:07:10je faisais partie des services d'ordre
00:07:11avec tout un tas de copains policiers, etc.
00:07:13Je peux vous assurer que ça ne bronchait pas.
00:07:15Dès qu'on voyait quelqu'un qui tentait de rentrer
00:07:17dans la manif pour mettre le bazar,
00:07:18bim, il prenait sur la couenne.
00:07:20Et à côté de ça...
00:07:22C'est une façon de parler, c'est une façon de parler.
00:07:28C'est une radio, parlons vrai.
00:07:30Non, mais c'est une façon de parler.
00:07:32C'est là où c'est important, ces services d'ordre,
00:07:34parce que les policiers sont là pour maintenir l'ordre,
00:07:38pas pour le rétablir.
00:07:39Ce sont les unités spécialisées.
00:07:40Et le maintien de l'ordre est fait par les policiers
00:07:42qui protègent évidemment l'ensemble du cortège,
00:07:44mais après, vous avez un deuxième rideau.
00:07:46Donc c'est le travail.
00:07:47C'est-à-dire que ce n'est pas du tout venant du policier,
00:07:49c'est du vrai maintien de l'ordre des policiers.
00:07:51Le maintien de l'ordre, c'est ça.
00:07:51Ensuite, deuxième niveau, c'est le rétablissement de l'ordre
00:07:54quand on a les Black Blocs qui foutent le bazar.
00:07:56Et là, depuis l'avènement des Gilets jaunes, etc.,
00:07:5915-9 en premier, Darmanet après,
00:08:01on a mis en place ces fameuses BRAV,
00:08:03les brigades de répression d'action violente,
00:08:05on a mis les compagnies d'intervention de la DOPC,
00:08:07on a mis les fameuses CRS ultra rapides,
00:08:10la 8, 81, 82, 83, 84,
00:08:12qui sont réparties sur le territoire
00:08:14et qui sont des unités spécialisées
00:08:15et qui fonctionnent comme les Black Blocs en fait.
00:08:17C'est-à-dire des petits groupes de policiers très mobiles
00:08:20et qui vont en carton
00:08:21pour sortir les Black Blocs des manifestations.
00:08:25Et j'en reviens à ce que je disais tout à l'heure,
00:08:28est-ce que, ce qui est étonnant,
00:08:29et je m'adresse à vous tous,
00:08:31est-ce que je ne comprends pas que
00:08:32ceux qui défilent aujourd'hui
00:08:34ne se montent pas contre ces Black Blocs ?
00:08:36C'est-à-dire que je n'ai pas l'impression
00:08:38que ces gens qui ont besoin de se faire entendre,
00:08:40il n'y a pas de revendication de dire
00:08:42laissez-nous, laissez-nous manifester en fait.
00:08:44Mais vous avez raison Cécile
00:08:46et je crois d'ailleurs que ça révèle l'ambiguïté
00:08:49de toutes ces manifestations.
00:08:52Bien sûr, je suis persuadé que les syndicats,
00:08:55par exemple la CFDT,
00:08:56est certainement très hostile
00:08:58à ce qui se passera lors de ces...
00:09:01Mais en même temps, je me demande
00:09:03s'il n'y a pas une sorte de plaisir pervers
00:09:06à voir détruire ce qu'ils appellent l'État
00:09:09et l'autorité de l'État.
00:09:12Tous les syndicats ne sont pas parfaitement purs
00:09:15dans l'opinion qu'ils leur ont.
00:09:16C'est un peu dur Philippe là-dessus quand même.
00:09:18Non mais là je pense que...
00:09:19Qu'il y a volonté des syndicats de...
00:09:21Par le cas sur certains bien sûr.
00:09:23Non mais excusez-moi, pour certains syndicats,
00:09:25je ne citerai pas de nom,
00:09:26il y a quand même une chose à regarder en face,
00:09:29c'est que pour certains,
00:09:30ils veulent rompre avec le capitalisme
00:09:32et que le boulanger qui brûle,
00:09:34c'est pas grave parce que c'est un capitaliste.
00:09:36Alors qu'on ne va quand même pas les comparer
00:09:37au patron du caca.
00:09:39Sinon, Cécile, vous avez raison,
00:09:41Cécile, ils protesteraient avec vigueur
00:09:44parce que ça dénature complètement leur cause
00:09:48et ils ne le font pas.
00:09:49Non, je pense que surtout,
00:09:51il reste un réserve parce qu'on voit
00:09:52le niveau de violence que sont capables ces gens-là.
00:09:54C'est ça le problème.
00:09:55Je pense qu'ils sont plus en retrait qu'autre chose.
00:09:57Allez, vous restez avec nous 0826 300 300.
00:10:01Dans un instant, on n'y croit pas Jean-François-Louis Bourneau
00:10:03qui est avec nous.
00:10:04Absolument.
00:10:05Bonjour, Cécile.
00:10:06On n'y croit pas.
00:10:07Et la question, c'est même,
00:10:08y a-t-il un contrôleur dans la tour de contrôle ?
00:10:11Visiblement, non,
00:10:11puisqu'un avion est quand même resté
00:10:13pendant une heure au-dessus de l'aéroport.
00:10:15Pas de son, pas d'image,
00:10:17mais on vous dit tout dans un instant.
00:10:18Allez, dans un instant.
00:10:19En attendant, 0826 300 300,
00:10:21si vous voulez répondre à cette question,
00:10:22craignez-vous que la violence étouffe
00:10:24l'objet de la mobilisation, Philippe ?
00:10:26Et c'est toujours très, très largement majoritaire
00:10:29sur Twitter,
00:10:30puisque vous êtes encore 81% à dire oui.
00:10:32Et on revient dans un instant.
00:10:33A tout de suite.
00:10:35Sud Radio.
00:10:36Sud Radio.
00:10:36Parlons vrai.
00:10:37Parlons vrai.
00:10:38Sud Radio.
00:10:38Parlons vrai.
00:10:39Les vrais voix Sud Radio.
00:10:4118h20,
00:10:42Cécile Dominibus,
00:10:44Philippe David.
00:10:44Sari Khan, dans le studio 0826 300 300 300,
00:10:48si vous voulez assister à cette émission,
00:10:50en tout cas,
00:10:51ou débattre avec nos vrais voix du jour,
00:10:53Philippe David, bien entendu,
00:10:54comme d'habitude,
00:10:55Philippe Bilger aussi,
00:10:56et Bruno Pommard.
00:10:58Bruno Pommard,
00:10:59qui maintenant est une star,
00:11:00puisqu'on l'embrasse dans la rue.
00:11:01J'ai envie de dire.
00:11:02On me demande des photos, des fois.
00:11:03On me peut d'être.
00:11:04Oh là là,
00:11:04on vous demande des photos.
00:11:06C'est le problème de l'ego surdimensionnel.
00:11:07On vous demande des photos de qui, en fait ?
00:11:09De moi.
00:11:12Et personne ne vous demande
00:11:13de vouloir mettre des menottes ?
00:11:15Allez, soyez les bienvenus.
00:11:17On est ravis de vous accueillir
00:11:18avec cette question.
00:11:19Craignez-vous que la violence
00:11:20étouffe l'objet de la mobilisation ?
00:11:22Vous êtes au détruit en majorité.
00:11:24Et Sophie est avec nous
00:11:25au 0826 300 300
00:11:27de Béziers.
00:11:28Pardon.
00:11:29Oui, pardon.
00:11:30Excusez-moi.
00:11:31Je suis un peu à temps.
00:11:35Je sais que c'est à côté du Cap d'Agne.
00:11:37Ça faisait longtemps.
00:11:40Là, effuisez-moi.
00:11:42Je ne pouvais pas la laisser passer.
00:11:44Pardon, Sophie.
00:11:45Excusez-moi.
00:11:47C'est vrai.
00:11:47Très peu de plaisanterie.
00:11:49Je ne suis pas de Béziers.
00:11:51Bien qu'on ne s'y fasse Béziers,
00:11:52là-bas aussi.
00:11:53Mais je suis de Saint-Pos de Taumière.
00:11:56D'accord.
00:11:56Donc tout était faux.
00:11:57Voilà, c'est bien.
00:11:58On fait à goûter.
00:12:00Sophie, vous nous appelez
00:12:02sur cette mobilisation de demain.
00:12:04D'abord, est-ce que vous allez y aller ?
00:12:06Oui.
00:12:07D'accord.
00:12:07Je vais y aller.
00:12:08Je vais y aller comme la semaine dernière.
00:12:10Donc voilà, je tenais à intervenir
00:12:13parce que je trouve des propos
00:12:15un petit peu qui me choquent
00:12:18autour de votre table.
00:12:20Parce qu'on a l'impression
00:12:21que les gens qui manifestent...
00:12:23Alors vous allez me dire
00:12:23non, non, c'est pas de ça qu'on parle.
00:12:25Mais sur le sujet,
00:12:26vous ne parlez que des gens qui cassent.
00:12:27C'est vrai.
00:12:28Donc là, il faut aussi dire
00:12:29que les gens qui vont manifester,
00:12:32et ça depuis quand même 2017,
00:12:34moi, je suis des manifestations
00:12:37pour les retraites.
00:12:38Bon, chez nous, personne ne casse.
00:12:40D'ailleurs, la semaine dernière,
00:12:41je vais même vous dire,
00:12:42on a été à la botte
00:12:43des ordres de M. Rotaillot,
00:12:45c'est-à-dire que la gendarmerie
00:12:47de Saint-Ponce-de-Taumière
00:12:48n'a pas voulu
00:12:49qu'on défile dans les rues
00:12:51comme nous avions l'habitude de faire.
00:12:52Mais nous avons eu le droit
00:12:54de traverser les passages cloutés.
00:12:58Bon, ça frisait le ridicule.
00:12:59Je vais vous dire,
00:13:00moi, je n'ai pas traversé.
00:13:01On comprend.
00:13:01Parce que là,
00:13:02bonjour la manipulation.
00:13:04Voilà.
00:13:05Sophie, pardon,
00:13:06c'était l'objet de notre question.
00:13:08C'est pour ça qu'on pose la question
00:13:09est-ce que vous craignez
00:13:10que la violence est où finalement
00:13:11l'objet de la mobilisation ?
00:13:12C'est toujours le cas.
00:13:14Écoutez, ça me fait penser
00:13:15comme les reportages
00:13:16quand les journalistes
00:13:17arrivent à aller parler
00:13:19avec les narcotrafiquants
00:13:20en les filmant
00:13:21et que la police ne les trouve jamais.
00:13:23Donc, écoutez,
00:13:24depuis le temps quand même,
00:13:25ils doivent avoir des fichiers
00:13:26qui sont assez précis
00:13:28pour savoir qui cassent.
00:13:30Demain, dans les rues,
00:13:32ils seront des gens
00:13:33qui ont des problèmes
00:13:35pour finir la fin du mois,
00:13:37des entreprises
00:13:38qui n'arrivent plus
00:13:39à payer les salariés.
00:13:40Mais vous vous rendez compte
00:13:41de ce qui se passe dans ce pays ?
00:13:42Ah bah oui, oui.
00:13:43On le vit comme vous.
00:13:44C'est ça.
00:13:45Voilà.
00:13:46Alors, il y a une chose aussi
00:13:47que je tenais à dire.
00:13:48C'est que dans ce pays,
00:13:49on a l'impression
00:13:50que si on n'a pas une idée
00:13:51politique,
00:13:52on n'a même plus le droit
00:13:53de respirer
00:13:54ni d'afficher
00:13:56notre mécontentement.
00:13:58Donc ça aussi,
00:13:59il va falloir peut-être
00:14:00trouver...
00:14:03Il y a des mouvements
00:14:04qui se créent,
00:14:05des familles,
00:14:06des...
00:14:07Voilà,
00:14:07qui ont besoin
00:14:08qu'on soit soutenus
00:14:10par les journalistes
00:14:11et pas enfoncés
00:14:12par les journalistes.
00:14:13Eh bah vous avez bien raison.
00:14:14Sophie,
00:14:15j'ai juste une question
00:14:15à vous poser sur vous,
00:14:16pardon, Philippe Béger.
00:14:17Est-ce que vous êtes
00:14:19commerçante ?
00:14:20Est-ce que...
00:14:21Qu'est-ce qui...
00:14:22Je suis vivant.
00:14:23Ah, vous êtes artisan.
00:14:23Vous êtes artisan.
00:14:24D'accord.
00:14:24Ok, très bien.
00:14:25Philippe Béger,
00:14:26vous lui pose une question.
00:14:26Mais Sophie,
00:14:28comment voyez-vous
00:14:29en permanence
00:14:30cette dégradation
00:14:31des causes syndicales
00:14:33par des voyous,
00:14:35des violents
00:14:36qui dénaturent
00:14:37complètement
00:14:38votre combat ?
00:14:40C'est tout de même
00:14:40un souci, non ?
00:14:42Mais monsieur Binge,
00:14:43nous, on va qualifier
00:14:45des gens d'extrême-gauche
00:14:47parce qu'ils sont affiliés
00:14:50à LFI.
00:14:51Alors on n'entend parler
00:14:52que de TAC,
00:14:53c'est les extrêmes-gauches.
00:14:55Mais nous,
00:14:57on a des gens
00:14:57qui sont...
00:14:58Ils ont le droit
00:14:59d'être à LFI,
00:15:00ça leur fait plaisir.
00:15:00Bien sûr.
00:15:01Je vais marcher
00:15:02à côté d'eux,
00:15:03ça ne me gêne pas.
00:15:04C'est des gens
00:15:05qui ont des fois
00:15:05une vraie sensibilité
00:15:09aux problèmes des autres
00:15:10et notamment
00:15:10pour nommer personne
00:15:12il faut que vous alliez voir
00:15:14à Saint-Pont-de-Taumière.
00:15:16C'est un résistant,
00:15:18monsieur Pierre Blondeau.
00:15:19Voilà.
00:15:19Lui, il lutte.
00:15:20C'est un LFI
00:15:21mais il lutte.
00:15:22C'est chez lui
00:15:23qu'on va chercher
00:15:23le secours populaire.
00:15:25Il est écrivain public.
00:15:28Sophie, vous êtes là ?
00:15:29On vous a perdu.
00:15:30Sophie ?
00:15:31Sophie, est-ce que
00:15:32vous êtes là ?
00:15:33En général,
00:15:34quand vous allumez la télé,
00:15:35c'est que du noir.
00:15:37Donc il y a déjà
00:15:37extrêmement bien
00:15:39dans ce pays
00:15:40et demain,
00:15:40ils seront dans la rue
00:15:41parce qu'ils en ont marre.
00:15:43Voilà.
00:15:44Ça, on comprend.
00:15:45On peut comprendre
00:15:46la colère de Sophie
00:15:46et surtout des artisans.
00:15:47Mais est-ce que vous espérez
00:15:49quelque chose
00:15:49des manifestations de demain ?
00:15:51Vous pensez que...
00:15:52Parce que déjà,
00:15:52il n'y a pas de gouvernement
00:15:53donc c'est difficile
00:15:54que le gouvernement
00:15:54fasse quelque chose.
00:15:56En 20 secondes.
00:15:56la casse,
00:15:58c'est pas le peuple
00:15:59qui a fait la casse.
00:16:00C'est 40 ans
00:16:01de ces gouvernements
00:16:02successifs.
00:16:04Tout le monde le sait.
00:16:05On dit stop.
00:16:06Là, aujourd'hui,
00:16:07on vient de nous sortir
00:16:07que les ministres
00:16:08allaient perdre
00:16:10leurs avantages.
00:16:11Mais comment
00:16:11ce n'est pas fait
00:16:12depuis plus longtemps ?
00:16:13Ça, pour le coup,
00:16:14vous avez raison.
00:16:14C'est sûr que c'est dingue.
00:16:18Sophie, merci beaucoup
00:16:19en tout cas
00:16:20de votre témoignage
00:16:21si vous êtes toujours là.
00:16:22Parce que je ne sais pas
00:16:23si vous nous entendez, Sophie.
00:16:24Oui, oui.
00:16:24Sophie, vous êtes là.
00:16:25Je vous entends.
00:16:26On vous remercie en tout cas
00:16:26de nous avoir appelés
00:16:28parce que c'est important
00:16:29pour nous
00:16:29de vous donner la parole
00:16:30parce que nous,
00:16:31on parle entre nous
00:16:31mais l'intérêt,
00:16:32c'est d'avoir aussi
00:16:34les territoires,
00:16:34ceux qui travaillent
00:16:35et ceux qui vivent
00:16:36aussi la même chose
00:16:36et qui seront là demain.
00:16:39Alors, soyez sympa
00:16:40avec les manifestants.
00:16:42Nous, on est très sympa
00:16:42avec les manifestants.
00:16:44Vous avez vu,
00:16:44vous avez vu,
00:16:45on vous a laissé beaucoup de temps.
00:16:46Il n'y a aucun problème.
00:16:47J'espère qu'autour de cette table,
00:16:49vous vous rappelez
00:16:50qu'en 1936
00:16:51et si vous avez des vacances,
00:16:52chacun d'entre vous là,
00:16:54il y a des gens
00:16:54qui ont saigné
00:16:55pour les avoir
00:16:56et les acquis sociaux,
00:16:57avant nous,
00:16:58il y a des gens
00:16:59qui ont cassé.
00:16:59Alors, on ne veut pas
00:17:00en arriver là
00:17:01mais que maintenant,
00:17:02les choses soient posées
00:17:03pour avoir une vie
00:17:04décente pour tous.
00:17:06Merci beaucoup, Sophie.
00:17:07En tout cas,
00:17:07nous avons appelé
00:17:08au 0826-360-300
00:17:09comme Sophie.
00:17:11Bien entendu,
00:17:11vous êtes là
00:17:12chez vous,
00:17:130826-300-300,
00:17:15on est ensemble
00:17:15jusqu'à 20h.
00:17:17Allez, on n'y croit pas.
00:17:19Et un contrôleur aérien
00:17:22s'endort à Ajaccio,
00:17:23un avion contraint
00:17:24de rester dans les airs.
00:17:26Oui, un véritable moment
00:17:27de flottement
00:17:28pour les passagers
00:17:29d'un vol Air Corsica
00:17:30ce lundi.
00:17:31Alors que l'avion
00:17:32se rapproche doucement
00:17:33d'Ajaccio,
00:17:34l'équipage constate
00:17:35que la piste
00:17:35n'est pas éclairée.
00:17:36Après plusieurs appels
00:17:37à la tour de contrôle,
00:17:39il découvre finalement
00:17:39que l'unique contrôleur présent,
00:17:41c'était endormi,
00:17:42il était complètement endormi.
00:17:43Gérard Falzer,
00:17:44président d'Aviation
00:17:45Sans Frontières,
00:17:46rassurez-nous,
00:17:47ce genre d'incident
00:17:47en reste rare.
00:17:49Oui, en fait,
00:17:50ça m'est arrivé justement
00:17:51à Ajaccio,
00:17:52il y a plusieurs divins d'Ave,
00:17:53donc il y a prescription.
00:17:55Quoi, c'est vous qui dormiez ?
00:17:56Non, moi,
00:17:57il vaut mieux dormir
00:17:58dans la tour de contrôle
00:17:59que de dormir dans le cockpit.
00:18:00Oui, c'est ça,
00:18:01je me confie.
00:18:01Dans le cockpit,
00:18:02vous êtes deux.
00:18:03Oui, on est deux,
00:18:04mais enfin,
00:18:05c'est arrivé qu'on s'endorme
00:18:06tous les deux quand même.
00:18:07Ah bon ?
00:18:07Mais il n'y a pas une doublette
00:18:08dans les tours de contrôle quand même ?
00:18:10Normalement,
00:18:11ils sont deux,
00:18:12ça c'est la règle de montagne.
00:18:13Ah, oui.
00:18:14Il va falloir,
00:18:14alors il y en a un qui veille
00:18:16et qui va se reposer
00:18:17pendant que l'autre
00:18:18et à l'écoute.
00:18:19Elle a les deux dormés.
00:18:20Mais sans réponse,
00:18:22il n'y a pas une alarme
00:18:24qui se déclenche ?
00:18:25Non ?
00:18:26Ah ben,
00:18:26à moins de tirer dedans,
00:18:28je ne vois pas trop.
00:18:28Alors,
00:18:29ils ont quand même contacté
00:18:30les pompiers
00:18:30qui ont une veille
00:18:32en disant,
00:18:33ben,
00:18:33va monter à la tour
00:18:34pour savoir ce qui se passe.
00:18:36Eh bien,
00:18:37voilà,
00:18:37ils ont découvert
00:18:38qu'effectivement,
00:18:39ça ronclait pas mal.
00:18:41Maintenant,
00:18:42encore une fois,
00:18:43c'est un problème
00:18:45de ressources humaines,
00:18:46de management
00:18:47parce qu'il va y avoir
00:18:47débat derrière.
00:18:48Oui, bien sûr.
00:18:49Les contrôleurs vont sûrement dire
00:18:50on n'est pas assez nombreux
00:18:51et puis l'aviation civile
00:18:53va dire,
00:18:54ben oui,
00:18:54mais il faut respecter
00:18:55les réglementations.
00:18:56Enfin,
00:18:56voilà,
00:18:57quoi.
00:18:57J'ai trop compris
00:18:58qu'on pouvait s'en passer
00:19:00de lorsqu'un contrôleur
00:19:02était assoupi
00:19:03ou n'était pas joignable,
00:19:06j'ai cru lire
00:19:07qu'on pouvait se passer
00:19:08techniquement
00:19:09de son intervention.
00:19:11C'est vrai ou pas ?
00:19:12Alors,
00:19:13quand il s'agit
00:19:14de transport aérien
00:19:15qui sont titulaires
00:19:17d'un certificat
00:19:17de transport aérien,
00:19:19ça n'est pas autorisé
00:19:20selon ce cas majeur.
00:19:21Alors,
00:19:21le cas majeur,
00:19:22est-ce que c'est un cas majeur
00:19:23la piste étant pas éclairée,
00:19:25on peut pas se poser,
00:19:26quoi.
00:19:27Alors,
00:19:27moi,
00:19:27comment ça m'est arrivé ?
00:19:28J'étais pilote
00:19:29à l'aéropostale,
00:19:30donc on se posait
00:19:31à 2h du matin,
00:19:32donc les gars
00:19:32se sont endormis.
00:19:34Donc,
00:19:34on s'est posé
00:19:35piste éteinte,
00:19:35il n'y avait pas de passagers,
00:19:36donc on pouvait le faire.
00:19:38Et puis,
00:19:38le lendemain,
00:19:38on revenait à Ajaccio
00:19:40et je l'aurais amené
00:19:41à Réveil.
00:19:45Heureusement,
00:19:45tout est bien
00:19:45qui finit bien.
00:19:47C'est quand même fou,
00:19:49quand même,
00:19:49parce que ce métier
00:19:50de contrôleur aérien
00:19:51qui est nécessaire,
00:19:52évidemment,
00:19:52ils sont toujours
00:19:53à faire des grèves,
00:19:54alors que c'est des gens
00:19:55quand même qui gagnent
00:19:56très bien leur vie,
00:19:57Gérard Felser.
00:19:57Après,
00:19:58on tombe.
00:19:59Oui,
00:20:00c'est vrai que
00:20:00c'est comme des pilotes
00:20:02de ligne,
00:20:03ce sont plutôt
00:20:04des hauts revenus.
00:20:04Il y en a toujours
00:20:06des râleurs
00:20:06qui vont dire
00:20:07que c'était mieux avant,
00:20:08mais bon,
00:20:09ça reste encore
00:20:09un beau métier
00:20:10et un beaucoup passionné
00:20:12qui sont passionné
00:20:13les contrôleurs.
00:20:13Merci beaucoup,
00:20:15Gérard Felser,
00:20:16d'avoir accepté
00:20:16notre invitation.
00:20:17Vous êtes président
00:20:17d'Aviation
00:20:18Sans Frontières
00:20:19et heureusement,
00:20:20tout est bien
00:20:20qui finit bien.
00:20:21Dans un instant,
00:20:21le tour de table
00:20:22de l'actu de nos vrais voix.
00:20:23Philippe Bilger.
00:20:24La peine de mort
00:20:26va être requis
00:20:27Yves contre
00:20:28l'assassin
00:20:29de Kirk.
00:20:30Oui.
00:20:31De Philippe David.
00:20:33Doit-on remettre
00:20:33en liberté
00:20:34un tueur violeur
00:20:35qui a refusé
00:20:36toute thérapie
00:20:37pendant son incarcération ?
00:20:38Tout est possible
00:20:39dans ce pays.
00:20:40J'accuse les filles
00:20:41de propager
00:20:42une haine anti-flic.
00:20:44C'est ce qu'a dit
00:20:44le ministre de l'Intérieur
00:20:45ce matin.
00:20:46Allez 0826 300 300
00:20:47on est ensemble
00:20:47jusqu'à 20h.
00:20:49Sud Radio.
00:20:49Sud Radio.
00:20:50Parlons vrai.
00:20:51Parlons vrai.
00:20:51Sud Radio.
00:20:52Parlons vrai.
00:20:53Les vrais voix Sud Radio.
00:20:5518h20 heure.
00:20:56Cécile Dominibus.
00:20:57Philippe David.
00:20:58Avec Philippe David
00:20:59qui fait des blagues
00:21:00pourries hors antenne.
00:21:02Non non c'est Patrick Roger
00:21:03qui les a faites.
00:21:04Patrick Roger ?
00:21:06Directeur général
00:21:07de cette...
00:21:07C'est pas bon
00:21:08de balancer comme ça.
00:21:09Il a fait une blague
00:21:09pire que moi.
00:21:10Ah bon ?
00:21:11Je le dirais pas.
00:21:11Bah non bah non.
00:21:13Mais lui il la répète pas.
00:21:16Bah moi non plus.
00:21:17Allez autour de cette table
00:21:18Bruno Pommard
00:21:19qui est avec nous
00:21:20et puis
00:21:20Philippe Bilger.
00:21:21Et vous savez que vous pouvez
00:21:23comme Sophie
00:21:24il y a quelques instants
00:21:25donner votre avis
00:21:26au 0826 300 300
00:21:28et on sera ravis
00:21:28de vous accueillir.
00:21:29Allez tout de suite
00:21:30le tour de table
00:21:30de l'actu des vrais voix.
00:21:32Oh dites
00:21:32je vais envoyer les actualités
00:21:34vous venez les voir dans la cabine.
00:21:35Tenez cette table là.
00:21:36Et bah tout le monde
00:21:37l'appelle la table des chevaliers.
00:21:38Ah bon ?
00:21:38Une fois il y a un type
00:21:39qui l'a appelé
00:21:39la table des deux connards.
00:21:40Je sais pas s'il nous avait reconnus.
00:21:42Le tour de table
00:21:42de l'actualité.
00:21:44En tout cas nous
00:21:45on les a reconnus.
00:21:46Allez Philippe Bilger
00:21:46la peine de mort
00:21:47sera requise
00:21:48contre Tyler Robinson.
00:21:49Oui ce qui m'intéresse
00:21:50beaucoup
00:21:51dans cette réquisition
00:21:53qui est annoncée
00:21:55c'est le fait
00:21:56qu'il indique
00:21:58qu'il requérera
00:21:59la peine de mort
00:22:00à cause des preuves
00:22:02en raison
00:22:03des preuves disponibles
00:22:05et des circonstances
00:22:06et de la nature
00:22:07du crime.
00:22:08J'attire votre attention
00:22:10sur le caractère
00:22:11très original
00:22:12de cette pratique
00:22:13américaine
00:22:14par rapport
00:22:15à la pratique française
00:22:17même si bien sûr
00:22:18en France
00:22:19un assassinat pareil
00:22:21serait probablement
00:22:23puni aussi
00:22:24par la réclusion
00:22:25à perpétuité.
00:22:27Mais on introduirait
00:22:28un paramètre
00:22:29qu'apparemment
00:22:29la justice américaine
00:22:31exclue
00:22:32c'est-à-dire
00:22:33la personnalisation
00:22:34et la psychologie
00:22:36de celui
00:22:37qui a commis le crime.
00:22:39Et je trouve
00:22:39que c'est un très bon système
00:22:41parce qu'en réalité
00:22:42ça évite
00:22:44le sentiment
00:22:45que le citoyen
00:22:46a très souvent
00:22:47d'un deux poids
00:22:48deux mesures.
00:22:49À partir de faits
00:22:51absolument similaires
00:22:53il y a parfois
00:22:54des distorsions
00:22:55de peines considérables.
00:22:57Alors ce qu'il y a
00:22:58de surprenant
00:22:58c'est qu'aux Etats-Unis
00:22:59on a déjà la peine
00:23:01qui est demandée
00:23:01une semaine
00:23:02après l'assassinat
00:23:03quand même...
00:23:05Il l'annonce.
00:23:06Il l'annonce
00:23:07alors qu'en France
00:23:08les procès
00:23:10c'est
00:23:10deux
00:23:11trois
00:23:11quatre ans après.
00:23:12ça s'approuve
00:23:13quand même
00:23:13qu'il y a un gros
00:23:14problème de justice
00:23:15en France
00:23:15je pense qu'on est
00:23:16d'accord là-dessus.
00:23:17Aux Etats-Unis
00:23:17on ne peut pas dire
00:23:18que la justice
00:23:19n'est pas réactive
00:23:19ça c'est quand même
00:23:20une certitude.
00:23:21Alors là
00:23:21on est dans un événement
00:23:22exceptionnel
00:23:23extraordinaire.
00:23:24Mais ça marche
00:23:24dans beaucoup
00:23:25d'événements
00:23:25aux Etats-Unis.
00:23:28Vous avez vu
00:23:28même chose
00:23:28pour celui
00:23:29qui a tué
00:23:29la jeune femme
00:23:30ukrainienne
00:23:30dans un tram
00:23:31ils ont dit
00:23:32également
00:23:33que la peine
00:23:33de mort
00:23:33était requise
00:23:34et ce n'est pas
00:23:35dans le même état.
00:23:36Il y a l'indépendance
00:23:37des juges
00:23:37sous le contrôle
00:23:38de Philippe Bilger
00:23:39est-ce qu'il ne faut pas
00:23:40revoir un petit peu
00:23:41l'école nationale
00:23:42de la magistrature
00:23:42en France
00:23:44je parle
00:23:44de ce qui se passe
00:23:45en France
00:23:45sur la sanction
00:23:47évidemment
00:23:47parce que les lois
00:23:49existent
00:23:49on le voit
00:23:49dans tous les domaines
00:23:50elles existent
00:23:51cinq ans
00:23:51sept ans
00:23:51là on le voit
00:23:52avec ce qui s'est passé
00:23:53avec les policiers
00:23:53et on attend
00:23:54effectivement
00:23:55qu'il y ait
00:23:55des décisions
00:23:55de justice
00:23:56rapides
00:23:56parce que c'est
00:23:57ce qu'attend
00:24:01le juge qui décide
00:24:02de mettre
00:24:04telle ou telle peine
00:24:05et le problème
00:24:06c'est que la sanction
00:24:07n'a plus valeur
00:24:08d'exemple
00:24:08du tout
00:24:08dans notre pays
00:24:09enfin moi je le revois
00:24:10je le ressens comme ça
00:24:11Philippe David
00:24:12sur la libération imminente
00:24:14du principal suspect
00:24:15dans la disparition
00:24:16de la petite fillette
00:24:16Maddy
00:24:17McCann
00:24:18oui c'était au Portugal
00:24:19en 2007
00:24:20alors il y a un suspect
00:24:21qui est allemand
00:24:22qui était incarcéré
00:24:22en Allemagne
00:24:23pour un meurtre
00:24:24précédé d'un viol
00:24:26au Portugal
00:24:27en 2005
00:24:29Maddy McCann
00:24:29a disparu en 2007
00:24:31et il va être libéré
00:24:34très probablement
00:24:35et les experts psychiatres
00:24:36disent
00:24:36je citais même
00:24:37le procureur
00:24:39de nouvelles agressions
00:24:41sexuelles sont à attendre
00:24:43il n'a suivi
00:24:43aucune thérapie
00:24:44en prison
00:24:45et dès lors
00:24:46nous devons partir
00:24:47du principe
00:24:48qu'il va récidiver
00:24:49alors ils envisagent
00:24:51de lui mettre
00:24:51un bracelet électronique
00:24:53et moi je me pose
00:24:54la question quand même
00:24:55peut-on remettre
00:24:56quelqu'un
00:24:56qui a tué
00:24:57qui a violé
00:24:58et qui a refusé
00:24:59toute thérapie
00:25:00en prison
00:25:01moi je pense
00:25:02que ça devrait être
00:25:03une circonstance
00:25:04qui prolonge
00:25:05la peine
00:25:05ad vitam aeternam
00:25:07s'il le faut
00:25:07parce que je tiens
00:25:08à dire
00:25:08alors c'est en Allemagne
00:25:09c'est pas en France
00:25:10que le principe
00:25:11de précaution
00:25:12qu'on fait sur les noisettes
00:25:13avec la loi du plomb
00:25:14cela c'est le conseil
00:25:16judiciaire qui a dit
00:25:16il faut se protéger
00:25:17des noisettes
00:25:18traitées à l'acétamipride
00:25:19moi je pense que
00:25:20quand quelqu'un
00:25:20un expert s'il cas
00:25:21dit
00:25:21il va récidiver
00:25:22et qu'il a refusé
00:25:24toute thérapie
00:25:24je pense que sa place
00:25:25est derrière les barreaux
00:25:27et en aucun cas
00:25:27en liberté
00:25:28parce que
00:25:28imaginons qu'il récidive
00:25:29quelques jours après
00:25:31derrière les barreaux
00:25:32dans un hôpital
00:25:32psychiatrique
00:25:33pas en liberté
00:25:35voyez ce que je veux dire
00:25:36et la justice
00:25:36ça pose sur les psychiatres
00:25:37sur les spécialistes
00:25:38c'est là que ça pose problème
00:25:38il y a des psychiatres
00:25:40qui ont libéré des gens
00:25:41en disant
00:25:41non non mais il n'est plus
00:25:41du tout dangereux
00:25:42ils ont récidivé
00:25:43là les psychiatres disent
00:25:44il est particulièrement dangereux
00:25:46ça pose quand même question
00:25:47et en France aussi
00:25:48on a ce type de
00:25:49et parfois on ne les écoute pas
00:25:50les rares psychiatres
00:25:52qui voient juste
00:25:53qui alertent
00:25:53pour l'assassinat
00:25:55d'Agnès
00:25:56il est ré
00:25:57et bien le psychiatre
00:25:59avait dit
00:25:59il est certain
00:26:00qu'il va renouveler
00:26:01la chose
00:26:01le crime
00:26:02et il n'a pas été suivi
00:26:05mais ça pose quand même
00:26:06la responsabilité
00:26:07de ceux qui remettent
00:26:08la personne en liberté
00:26:09à mon avis
00:26:09on ne juge pas les juges
00:26:11oui
00:26:11c'est pour ça que certains
00:26:13demandaient
00:26:14à ce que
00:26:14les juges
00:26:16puissent effectivement
00:26:17être indépendants
00:26:18mais qu'ils aient
00:26:18une responsabilité
00:26:19il y en a une
00:26:20ma chère Cécile
00:26:21mais évidemment
00:26:22pas pour la pratique
00:26:24judiciaire elle-même
00:26:25parce qu'on pense
00:26:26aux voies de recours
00:26:27l'inspection générale
00:26:28de la justice
00:26:29c'est ce que tu veux dire
00:26:29il y a le CSM
00:26:32on se demande
00:26:34à quoi ça sert
00:26:35tout ça en fait
00:26:36allez puisque vous avez
00:26:37la parole
00:26:37Bruno Pommard
00:26:39ce matin
00:26:39le ministre de l'Intérieur
00:26:41Bruno Retailleau
00:26:42a dit
00:26:42j'accuse
00:26:43elle est fille
00:26:44de propager
00:26:44une haine anti-flic
00:26:45on monte encore d'un gras
00:26:47parce que le ministre
00:26:47intérieur qui déclara ça
00:26:48quelque part
00:26:49malheureusement
00:26:50il a raison
00:26:50on le voit
00:26:51depuis que la France
00:26:53insoumise est arrivée
00:26:54entre guillemets
00:26:55au pouvoir législatif
00:26:56etc
00:26:56sous la bannière
00:26:58de monsieur Mélenchon
00:26:59qui est le gourou suprême
00:27:01et qui se permet
00:27:02tout
00:27:02effectivement
00:27:03ça fait peur
00:27:04d'avoir une haine
00:27:05aussi
00:27:06c'est inscrit
00:27:07dans leur ADN
00:27:07carrément
00:27:08on le voit bien
00:27:09dans les déclarations
00:27:09qu'ils font
00:27:10dans les médias
00:27:10chez vous
00:27:11à la télé
00:27:12partout
00:27:12on sent qu'il y a
00:27:13la haine du flic
00:27:13c'est la police tue
00:27:15la police viole
00:27:17même j'ai entendu
00:27:17la police
00:27:19est raciste
00:27:20enfin bref
00:27:20on a toujours ce
00:27:21et quand on sait
00:27:22les problèmes de sécurité
00:27:24qu'on a dans ce pays
00:27:24et l'irrespect qu'on a
00:27:25de la fonction du policier
00:27:27même
00:27:27de cette institution
00:27:28il ne faut pas s'étonner
00:27:29je veux dire
00:27:30c'est encouragé
00:27:31encore une fois
00:27:32par ces élus d'extrême gauche
00:27:33qui font un mal terrible
00:27:34à notre démocratie
00:27:35et qui font un mal terrible
00:27:37à nos 153 000 policiers
00:27:38à nos 100 000 gendarmes
00:27:39à nos 28 000 policiers municipaux
00:27:41qui font un travail formidable
00:27:42pour sécuriser notre pays
00:27:43et qui en prennent
00:27:44plein la figure
00:27:45toute la journée
00:27:45des milliers de blessés
00:27:47on n'a jamais vu ça
00:27:47moi je suis rentré
00:27:48en 81 de la police
00:27:49enfin j'ai fait 36 ans
00:27:50que ce soit police
00:27:50ou gendarmerie
00:27:51c'est pareil
00:27:52pareil
00:27:52je suis rentré
00:27:53dans cette
00:27:54mais on n'avait pas
00:27:55autant de policiers
00:27:57qui étaient malmenés
00:27:57comme on le voit maintenant
00:27:58on était respectés
00:27:59donc il y a vraiment
00:28:00quelque chose qui ne va pas
00:28:01et je pense qu'à un moment donné
00:28:02ça va
00:28:03d'ailleurs ça a déjà craqué
00:28:04on le voit bien
00:28:05là demain ils vont se régaler
00:28:06parce que la manif
00:28:07il va y avoir
00:28:08évidemment les interventions
00:28:09de la police
00:28:09vous savez ils ont des
00:28:11captateurs d'images
00:28:12dans les manifs
00:28:13les black blocs
00:28:14qui sont
00:28:15on peut les affidés
00:28:16les ambassadeurs
00:28:17dans les manifs
00:28:17de la France Insoumise
00:28:18pour moi
00:28:18ils vont capter des images
00:28:20et puis ils vont nous ressortir
00:28:22ça sur les réseaux sociaux
00:28:22en disant
00:28:23regardez la police est violente
00:28:24et on va retrouver
00:28:25les léomans
00:28:26les portes
00:28:26et toute la clique
00:28:27sur les plateaux télé
00:28:28dire la police
00:28:29tape les manifestants
00:28:30c'est un jeu pervers
00:28:32et ça veut le jouer
00:28:33malheureusement
00:28:33et on voit le résultat
00:28:34donc il a raison
00:28:35de dire que
00:28:37LFI propage la haine
00:28:38dans ce pays
00:28:39c'est clair
00:28:40avec une heureusement
00:28:42grâce à Bruno Retailleau
00:28:45à des poursuites
00:28:46systématiques
00:28:47à chaque fois
00:28:48que la police
00:28:48lorsque
00:28:49ou la police
00:28:50tue
00:28:51Léomans
00:28:51vous avez raison
00:28:52Jean-Luc Mélenchon
00:28:53évidemment
00:28:54ça crée un climat
00:28:55et c'est qualifiable
00:28:57pénalement
00:28:58et donc
00:28:58avec lui
00:28:59lorsque c'est qualifiable
00:29:01il poursuit
00:29:01non mais quand on voit
00:29:02l'inversion accusatoire
00:29:03le soir de la victoire
00:29:04du PSG
00:29:04en Ligue des Champions
00:29:05il y a les voyous
00:29:06qui cassent tout
00:29:07parce que j'appelle ça
00:29:07des voyous
00:29:08c'est absolument pas
00:29:09des supporters de football
00:29:10que ce soit très clair
00:29:10qui cassent tout
00:29:11sur les Champs-Elysées
00:29:12évidemment les forces
00:29:13de l'ordre interviennent
00:29:14et il y avait Antoine Léomans
00:29:15qui dit
00:29:15sur les réseaux sociaux
00:29:17Twitter en particulier
00:29:18je me suis fait gazer
00:29:18oui
00:29:19Retailleau
00:29:21casse la fête
00:29:22de la victoire
00:29:22du Paris Saint-Germain
00:29:23non Retailleau
00:29:24il cassait pas la fête
00:29:25c'était les casseurs
00:29:25qui cassaient
00:29:26les vitrines
00:29:27les voitures
00:29:27et tutti quanti
00:29:28donc n'inversons pas
00:29:29l'accusation
00:29:30et ce jour-là
00:29:31d'ailleurs
00:29:31moi j'étais sur un plateau
00:29:32de télé avec lui
00:29:32il a firmé en disant
00:29:33mais je lui ai demandé
00:29:34est-ce que vous êtes
00:29:34un spécialiste
00:29:35du maintien de l'ordre
00:29:35parce qu'à ce moment-là
00:29:36il faut que vous deveniez
00:29:37ministre intérieur
00:29:37et il a dit
00:29:39oui je me suis fait gazer
00:29:40on a fait un entonnoir
00:29:41on a empêché les gens
00:29:42mais vous êtes un spécialiste
00:29:43du maintien de l'ordre
00:29:43monsieur le député
00:29:44moi je vais vous dire
00:29:45je me suis fait gazer
00:29:46le soir de la victoire
00:29:47en Coupe du Monde
00:29:47après avoir fait
00:29:486 heures de direct
00:29:49sur Sud Radio en 2018
00:29:50en arrivant au rond-point
00:29:52des Champs-Elysées
00:29:52j'ai été gazé
00:29:53comme tout le monde
00:29:54parce que les voyous
00:29:54cassaient tout
00:29:55enfin au rond-point
00:29:56de l'Arc de Triomphe
00:29:57et que nous on venait
00:29:58faire la fête
00:29:59parce qu'on avait gagné
00:29:59la Coupe du Monde
00:30:00et on s'est fait gazer
00:30:01on a dispersé
00:30:01voilà
00:30:02malheureusement
00:30:03tout le monde ne morfle
00:30:04merci allez vous restez
00:30:05avec nous dans un instant
00:30:06l'info en plus
00:30:07François-Luc Bourneau
00:30:08Pinky l'enseigne
00:30:09de prêt-à-porter
00:30:10Made in France
00:30:11au plus mal
00:30:11s'associe à la plateforme
00:30:13Shein
00:30:13l'industrie française
00:30:15de la mode
00:30:16vent debout
00:30:16on en parle dans un instant
00:30:17allez à tout de suite
00:30:18Sud Radio
00:30:19votre intention
00:30:20est notre plus belle récompense
00:30:22merci de nous écouter
00:30:23sur Sud Radio
00:30:24non c'est normal
00:30:25parce que vous êtes
00:30:26une radio sympa
00:30:27diversifiée
00:30:29et tout
00:30:29donc c'est très bien
00:30:30Sud Radio
00:30:31parlons vrai
00:30:32les vrais voix Sud Radio
00:30:3418h-20h
00:30:35Cécile Dominibus
00:30:37Philippe David
00:30:37et je vais donner l'heure
00:30:39il est 18h43
00:30:40c'est toujours important
00:30:40bah oui
00:30:41vous avez un train
00:30:41à 18h45
00:30:42et vous êtes à 10 km
00:30:43c'est mort
00:30:44c'est fini
00:30:45c'est fini
00:30:46ça sert à rien
00:30:46non mais c'est important
00:30:47de le dire
00:30:48parce que voilà
00:30:48je partage
00:30:50c'est la nouvelle
00:30:51presque la plus
00:30:52absolument
00:30:54c'est essentiel
00:30:55merci je vous remercie
00:30:56autour de cette table
00:30:57bien sûr
00:30:58Philippe David
00:30:58Philippe Bilger
00:30:59et Bruno Pommard
00:31:01allez tout de suite
00:31:01l'info en plus
00:31:02les vrais voix Sud Radio
00:31:04et bah l'info en plus
00:31:07la marque française
00:31:08Pimki
00:31:08que tout le monde connait
00:31:09en difficulté
00:31:10depuis plusieurs années
00:31:11sera bientôt disponible
00:31:12sur la plateforme chinoise
00:31:13Shein
00:31:14un choix stratégique
00:31:16pour relancer ses ventes
00:31:17mais qui soulève
00:31:18de nombreuses questions
00:31:18sur l'avenir du prêt-à-porter
00:31:20européen
00:31:20face notamment
00:31:21à la fast fashion
00:31:22et on est avec
00:31:23Yann Riviollin
00:31:24qui est avec nous
00:31:25président de la
00:31:26fédération française
00:31:27de prêt-à-porter
00:31:27bonsoir
00:31:28merci d'avoir accepté
00:31:29notre invitation
00:31:30quand on a vu
00:31:32cette information
00:31:33tomber
00:31:34forcément
00:31:34on a pensé
00:31:36à l'industrie
00:31:36du prêt-à-porter
00:31:38français
00:31:39j'imagine
00:31:40j'imagine
00:31:40que votre
00:31:40réaction
00:31:42est extrêmement
00:31:44appuyée
00:31:46si je puis dire
00:31:46c'est très simple
00:31:48ce que vient de faire
00:31:50le propriétaire
00:31:51de Pimki
00:31:51est une honte
00:31:52une honte
00:31:53à plusieurs niveaux
00:31:54le premier
00:31:54c'est qu'il a touché
00:31:56130 millions
00:31:57de la part
00:31:58de l'association familiale
00:31:59de Mulier
00:32:00l'ASM
00:32:00pour relancer Pimki
00:32:02donc on a une société
00:32:03qui certes
00:32:05allait mal
00:32:05il y a plus de deux ans
00:32:07mais lui
00:32:08il a récupéré
00:32:09tout cet argent
00:32:10cette dizaine
00:32:10voire centaine
00:32:11de millions
00:32:11pour développer
00:32:12la marque
00:32:12deuxièmement
00:32:14il s'est permis
00:32:15sous prétexte
00:32:16de certaines complexités
00:32:17de fermer
00:32:17près de 100 boutiques
00:32:18et de virer
00:32:19500 personnes
00:32:20ah oui quand même
00:32:21et il a expliqué
00:32:24au mois de mai
00:32:24que désormais
00:32:25tout allait bien
00:32:26que la société
00:32:27fonctionnait bien
00:32:28et que désormais
00:32:29il pouvait racheter
00:32:30aux entreprises
00:32:31et il a essayé
00:32:32d'acheter
00:32:32un FNAF
00:32:33Jennifer
00:32:33Petit Bateau
00:32:34et il a réussi
00:32:35pour Chevignon
00:32:36et désormais
00:32:38ce monsieur
00:32:39se permet de dire
00:32:40que finalement
00:32:41ça va mal
00:32:42et qu'il doit
00:32:42travailler avec Chine
00:32:43tout simplement
00:32:45parce qu'il ne fait
00:32:46par exemple
00:32:46que 6%
00:32:47de son chiffre
00:32:48d'affaires
00:32:48sur internet
00:32:49et qu'il voudrait
00:32:50faire 30
00:32:51mais je lui propose
00:32:52une simple chose
00:32:53c'est lui
00:32:54s'acheter
00:32:55bien sûr
00:32:56un peu de moralité
00:32:56mais je pense
00:32:57que ça va lui coûter
00:32:58trop cher
00:32:58mais avant tout
00:32:59un cerveau
00:33:00parce que
00:33:01autour de lui
00:33:02toutes les sociétés
00:33:03plus que lui
00:33:04sur le digital
00:33:04ça montre
00:33:06une seule chose
00:33:06c'est que
00:33:07en suce
00:33:08de son manque
00:33:08de moralité
00:33:09il y a une vraie
00:33:10incompétence
00:33:11il y a eu un refus
00:33:12d'investir
00:33:13toutes ces années
00:33:13dans le digital
00:33:14il ne refus
00:33:15de se former
00:33:15il ne refus
00:33:16d'aller sur
00:33:17l'intelligence artificielle
00:33:18et donc
00:33:19la seule chose
00:33:19qu'il prend
00:33:20chez Chine
00:33:21c'est le chèque
00:33:23c'est le chèque
00:33:24et les nouvelles
00:33:25destructions d'emploi
00:33:25qu'il va apporter
00:33:26parce que
00:33:27travailler avec Chine
00:33:28c'est faire fonctionner
00:33:30une Chine aussi
00:33:30et donc se débarrasser
00:33:32de tous ces fournisseurs
00:33:33est-ce qu'il y a un recours
00:33:34pour vous
00:33:35est-ce que vous allez
00:33:36quel est votre recours
00:33:38justement pour éviter ça
00:33:39parce que pour vous
00:33:40en tout cas pour l'industrie
00:33:41du prêt-à-porter
00:33:43c'est un drame absolu
00:33:44ça veut dire que
00:33:45ça veut dire qu'ils vont
00:33:46ratisser encore plus
00:33:47on parle de
00:33:48je ne sais plus
00:33:4912 millions de colis par jour
00:33:51en France
00:33:51de cette plateforme
00:33:52c'est déjà une hécatombe
00:33:54pour vous
00:33:54deux types d'actions
00:33:56la première
00:33:57c'est déjà contre Pinky
00:33:58sachez que la FM
00:33:59elle va porter plainte
00:34:02contre Pinky
00:34:03parce que
00:34:03les 130 millions
00:34:05qui ont été donnés
00:34:06par quel motif ?
00:34:06le motif c'est quoi ?
00:34:08le plan c'est
00:34:09qu'il y avait
00:34:10une trajectoire
00:34:11il y avait des conditions
00:34:12pour justement
00:34:14donner cet argent
00:34:15et que
00:34:16avoir pris l'argent
00:34:17d'un côté
00:34:17n'avoir pas su gérer
00:34:19la société
00:34:20et après se vendre
00:34:22à Chine
00:34:22et donc aux Chinois
00:34:23c'est une honte
00:34:24et donc pour ces raisons
00:34:26ils vont porter plainte
00:34:27et bien sûr
00:34:27je les laisserai s'exprimer
00:34:28sur des points supplémentaires
00:34:30et juridiques
00:34:31le deuxième point
00:34:32c'est que
00:34:32le gouvernement
00:34:33et l'Europe
00:34:34montent au fur et à mesure
00:34:35la pression
00:34:36vis-à-vis de Chine
00:34:37mais aussi de TEMU
00:34:38de TikTok Shop
00:34:39et de AliExpress
00:34:40on a fait voter
00:34:42une loi anti-fast fashion
00:34:43votée à l'unanimité
00:34:44à l'Assemblée Nationale
00:34:46et au Sénat
00:34:46et désormais
00:34:47elle doit être promulguée
00:34:49mais on attend
00:34:50de la part de l'Europe
00:34:50un certain nombre de validation
00:34:51il faut donc faire pression
00:34:53sur l'Europe
00:34:53pour que Chine
00:34:55soit différencée
00:34:56et qu'on ne puisse plus
00:34:57par exemple
00:34:58retrouver Chine
00:34:58sur internet
00:34:59bien
00:35:01merci beaucoup
00:35:01en tout cas
00:35:02on est content
00:35:03de vous avoir donné la parole
00:35:04parce que c'est vrai
00:35:04que c'est un sujet
00:35:05qui fait beaucoup
00:35:06juste un petit mot
00:35:08quand le monsieur nous répond
00:35:10s'il peut
00:35:10mais Castaner là-dedans
00:35:11il n'est pas conseiller de Chine ?
00:35:13Castaner a voulu prendre
00:35:15en effet l'argent
00:35:16donc il y a à peu près
00:35:17un même niveau de moralité
00:35:18entre le propriétaire
00:35:18de Pinky
00:35:19et monsieur Castaner
00:35:20il y a au moins
00:35:21ce point commun
00:35:22qu'ils ont pu avoir
00:35:23monsieur Castaner
00:35:24était lent
00:35:24pour donner plus
00:35:25d'élan RSE
00:35:27à Chine
00:35:27alors sachez que
00:35:28depuis qu'il a signé avec eux
00:35:30c'est un succès complet
00:35:32non seulement
00:35:33il y a eu une amende
00:35:34de 40 millions
00:35:35de l'Etat
00:35:35sur Chine
00:35:36parce qu'on m'a montré
00:35:37que 57%
00:35:39des rabais
00:35:39étaient faux
00:35:40deuxièmement
00:35:41l'Europe a fait
00:35:42une amende
00:35:42de 150 millions
00:35:43sur Ossichine
00:35:45parce qu'il y avait
00:35:46une utilisation
00:35:46illégale
00:35:47de nos données
00:35:48donc bravo
00:35:49pour monsieur Castaner
00:35:50pour l'accompagnement
00:35:51qu'il a pu avoir
00:35:52c'était un succès complet
00:35:53merci beaucoup
00:35:54Yann Rivollon
00:35:55merci d'avoir été avec nous
00:35:57président de la
00:35:58Fédération Française
00:35:59de prêt-à-porter
00:35:59tout de suite
00:36:00et si j'étais ministre
00:36:01les vraies voix
00:36:03sud radio
00:36:03si j'étais ministre
00:36:05de la santé
00:36:05pas moi
00:36:06mais Florent
00:36:06qui nous appelle
00:36:07d'Argelès-sur-Mer
00:36:08bonsoir Yann
00:36:09ah non c'est Yann
00:36:10ou Florent
00:36:11ah c'est Florent
00:36:12c'est ça
00:36:12bonsoir c'est Florent
00:36:13bonsoir Florent
00:36:14parce qu'il y avait marqué
00:36:14Yann
00:36:15et Florent sur ma conduite
00:36:17je ne savais plus
00:36:17alors mon cher Florent
00:36:19bienvenue sur Sud Radio
00:36:20si vous étiez
00:36:21ministre de la santé
00:36:22quelle serait
00:36:23votre première mesure
00:36:24alors Cécile
00:36:26moi je
00:36:27je ne vous parlerai pas
00:36:28d'économie
00:36:29ou de coût
00:36:30je vous parlerai
00:36:31de liberté
00:36:31si j'étais ministre
00:36:32de la santé
00:36:33j'apporterais beaucoup
00:36:34plus de liberté
00:36:34aux pharmaciens
00:36:35dans deux cas précis
00:36:37les premiers
00:36:37c'est sur la délivrance
00:36:38des ordonnances
00:36:39aujourd'hui on a
00:36:40énormément de ruptures
00:36:41comme vous n'êtes pas
00:36:42sans savoir
00:36:42sur les médicaments
00:36:43il y a au moins
00:36:44une ordonnance
00:36:45sur deux ou trois
00:36:46où il manque un médicament
00:36:47je permettrais aux pharmaciens
00:36:48d'avoir la possibilité
00:36:49de changer
00:36:50ces médicaments
00:36:51plus facilement
00:36:52aujourd'hui
00:36:53quand le médicament
00:36:54est en rupture
00:36:55on doit
00:36:55appeler le médecin
00:36:57et
00:36:58comme vous savez
00:36:59il est très compliqué
00:37:00à joindre
00:37:00donc voilà
00:37:01je réunirai
00:37:03le collège des médecins
00:37:04et des pharmaciens
00:37:04et je leur dirai
00:37:05accordez-vous sur un cadre
00:37:06pour donner la liberté
00:37:07aux pharmaciens
00:37:08de changer
00:37:09au sein d'une même classe
00:37:10de médicaments
00:37:10les molécules
00:37:12quand elles sont
00:37:12les médicaments
00:37:13quand ils sont ruptures
00:37:13oui parce que ça
00:37:14c'est du vécu
00:37:15puisque vous êtes pharmacien
00:37:15c'est important de le dire
00:37:16tout à fait
00:37:17oui je suis pharmacien
00:37:18tout à fait
00:37:19et la deuxième
00:37:21liberté
00:37:22que je donnerais
00:37:22aux pharmaciens
00:37:24c'est celle
00:37:24dans l'orientation
00:37:25des patients
00:37:26et des clients
00:37:27qu'on a
00:37:28moi je suis diplômé
00:37:29ça fait six ans
00:37:30d'études
00:37:31je suis docteur en pharmacie
00:37:32on est le seul
00:37:32professionnel de santé
00:37:33accessible directement
00:37:34sans rendez-vous
00:37:36et sans attendre
00:37:37oui quasiment
00:37:37et on a beaucoup de gens
00:37:39qui viennent nous voir
00:37:39et aujourd'hui
00:37:41on est un peu
00:37:41les pieds
00:37:42et les points liés
00:37:42parce qu'il y a
00:37:43beaucoup de règles
00:37:44d'obligations
00:37:45si demain
00:37:46on donnait un peu plus
00:37:47de liberté
00:37:48de responsabilité
00:37:49aux pharmaciens
00:37:49pour prendre en charge
00:37:51les plaies
00:37:51comme on le fait aussi
00:37:52maintenant
00:37:52on commence à le faire
00:37:53sur les cystites
00:37:54ou les angines
00:37:54on peut donner des antibiotiques
00:37:56à la suite d'un test
00:37:56qu'on pratique
00:37:57mais toute l'orientation
00:37:59des patients
00:38:00qu'on pourrait faire
00:38:00et que ça soit un peu
00:38:01la porte d'entrée
00:38:02des patients
00:38:03dans la santé
00:38:04pour orienter
00:38:05vers les médecins
00:38:06les urgences
00:38:08en cas de besoin
00:38:11je donnerais beaucoup plus
00:38:12de pouvoir
00:38:13entre guillemets
00:38:13bien que ça soit encadré
00:38:15et en accord
00:38:16avec les médecins
00:38:16pour pouvoir
00:38:17désenclaver un peu
00:38:19les urgences
00:38:20et les cabinets médicaux
00:38:21qui sont aujourd'hui
00:38:22débordés
00:38:22Merci Florent
00:38:23est-ce que vous allez
00:38:24manifester Florent ?
00:38:26Oui
00:38:26je pars à Béziers
00:38:27demain
00:38:27D'accord
00:38:28très bien
00:38:28Tout le monde va manifester à Béziers
00:38:30Donc on valide Florent
00:38:32ministre de la santé
00:38:33on est d'accord ?
00:38:34Ah oui
00:38:34Ah bon ?
00:38:35Allez validez
00:38:36vous êtes notre nouveau
00:38:38ministre de la santé
00:38:39merci beaucoup
00:38:40monsieur le ministre
00:38:40Je suis très honoré
00:38:41Vous me conseillerez des passilles
00:38:43pour maigrir
00:38:44c'est un message subliminal
00:38:46qu'on m'a passé
00:38:47C'est la chirurgie
00:38:47c'est une méchancée
00:38:50Allez
00:38:50vous restez avec nous
00:38:52dans un instant
00:38:52Philippe
00:38:53David
00:38:54vous reviendrez
00:38:54sur l'antisémitisme
00:38:55qui est en roue libre
00:38:56Ah oui
00:38:57à la Sorbonne
00:38:57alors là
00:38:58c'est complètement surréaliste
00:38:59Et tout de suite
00:38:59Thomas Binet
00:39:00Les incontournables
00:39:01de la crypto-bonnet
00:39:02Allez à tout de suite
00:39:03Pemium
00:39:04le premier partenaire français
00:39:06pour investir dans les cryptos
00:39:07en toute sécurité
00:39:09présente
00:39:09Sud Radio
00:39:11Les incontournables
00:39:12de la crypto-monnaie
00:39:13Thomas Binet
00:39:15Bienvenue dans ce nouvel épisode
00:39:16d'Osez investir
00:39:17les incontournables
00:39:18de la crypto-monnaie
00:39:19Ce soir je reçois
00:39:20Pierre Noisa
00:39:20président fondateur
00:39:21de Pemium
00:39:22Bonsoir Pierre
00:39:23Bonsoir Thomas
00:39:24Pierre aujourd'hui
00:39:25on va parler
00:39:26intelligence artificielle
00:39:27et crypto-monnaie
00:39:28Justement
00:39:29pouvez-vous nous expliquer
00:39:30comment ces deux sujets
00:39:31sont liés ?
00:39:33L'intelligence artificielle
00:39:34l'IA
00:39:35et les crypto-monnaies
00:39:36sont les deux avancées
00:39:37technologiques
00:39:38les plus marquantes
00:39:38de notre époque
00:39:39mais Bitcoin
00:39:40est une innovation
00:39:41véritable
00:39:42puisqu'elle permet
00:39:43de construire
00:39:43un système monétaire
00:39:44autonome décentralisé
00:39:46ce qui était impossible
00:39:47avant son invention
00:39:48L'IA d'aujourd'hui
00:39:50est plus simplement
00:39:50une optimisation
00:39:51elle permet d'interagir
00:39:53avec l'ordinateur
00:39:54de manière plus diversifiée
00:39:55notamment en lui posant
00:39:56des questions au langage humain
00:39:57plutôt que via des commandes
00:39:59répertoriées
00:39:59elle est aussi générative
00:40:01c'est-à-dire capable
00:40:02de répondre avec des contenus
00:40:03plus sophistiqués
00:40:04qui semblent provenir
00:40:05d'un expert humain
00:40:07Alors certains disent
00:40:08de l'IA
00:40:08que c'est le cerveau numérique
00:40:09du 21ème siècle
00:40:11L'intelligence artificielle
00:40:12désigne l'ensemble
00:40:14des technologies
00:40:14permettant à une machine
00:40:15de simuler
00:40:16certaines capacités humaines
00:40:17comme l'apprentissage
00:40:18la prise de décision
00:40:19ou la création de contenu
00:40:21Bitcoin est une forme
00:40:23d'IA
00:40:23appliquée à la gestion
00:40:24complète
00:40:25d'un système monétaire
00:40:26mais contrairement
00:40:27à l'IA générative
00:40:28actuelle
00:40:29il vise la décentralisation
00:40:31l'écueil principal
00:40:32de l'IA générative
00:40:33est précisément
00:40:34sa proportion
00:40:35à la centralisation
00:40:36Mais Pierre
00:40:37alors quels sont
00:40:38les problèmes posés
00:40:39par cette fameuse
00:40:39centralisation
00:40:40dont vous venez de parler
00:40:41Il y a un risque
00:40:42de concentration
00:40:43excessive Thomas
00:40:44autour d'un oligopole
00:40:46comme il en existe
00:40:47déjà dans le numérique
00:40:47avec les GAFAM
00:40:48Google, Amazon, Facebook
00:40:50Apple, Microsoft
00:40:51L'économie devient alors
00:40:53très dépendante
00:40:53du bon vouloir
00:40:54de ces géants
00:40:55peuvent alors être tentés
00:40:56d'imposer leur politique
00:40:57tarifaire
00:40:58ou leur ligne éditoriale
00:40:59pour la création de contenu
00:41:00Mais est-ce que la régulation
00:41:01peut nous protéger
00:41:02de ces dérives du coup ?
00:41:03Très difficilement Thomas
00:41:04pour deux raisons principales
00:41:05D'abord la compétence
00:41:07dans ces domaines
00:41:08des politiques
00:41:08Ensuite
00:41:09la difficulté
00:41:10de trouver des mesures
00:41:11qui ciblent
00:41:12les dérives potentielles
00:41:13des gros acteurs
00:41:14sans entraver
00:41:15le développement
00:41:15des petits
00:41:16La compétence
00:41:18des politiques
00:41:18est généralement
00:41:19très faible
00:41:19car les gens compétents
00:41:20dans ces domaines
00:41:21très pointus
00:41:21trouvent des jobs
00:41:22beaucoup mieux rémunérés
00:41:24que ce qu'ils gagneraient
00:41:24en embrassant
00:41:25une carrière politique
00:41:26Il y a donc
00:41:27comme un filtre
00:41:28qui favorise
00:41:29l'accession aux responsabilités
00:41:30publiques de gens
00:41:30peu compétents
00:41:31ou sans expérience
00:41:32réelle du numérique
00:41:33Vous avez entendu
00:41:34des exemples
00:41:35de mesures inadéquates
00:41:36ou inadaptées ?
00:41:37Oui par exemple
00:41:38le RGPD
00:41:38Règlement Général
00:41:39sur la Protection des Données
00:41:40qui limite la possibilité
00:41:42de capturer les données
00:41:43auprès des utilisateurs
00:41:44Vous savez tous ces clics
00:41:45sur OK
00:41:46ou pas OK
00:41:47pour les cookies
00:41:48Le résultat
00:41:49c'est que les nouveaux
00:41:50acteurs européens
00:41:51ou émergents
00:41:51sont empêchés
00:41:52alors que les géants
00:41:53américains déjà installés
00:41:54profitent de leur position
00:41:55dominante
00:41:56pour obtenir
00:41:57le consentement
00:41:57d'utilisateurs
00:41:58devenus captifs
00:41:59de leurs services
00:42:00Ils continuent donc
00:42:01d'accroître leur avance
00:42:03sur la capture de données
00:42:04et confortent ainsi
00:42:05leur avance dans l'IA
00:42:06Ces politiques
00:42:08ignorent probablement
00:42:09que les données
00:42:09sont le carburant
00:42:10du développement de l'IA
00:42:11Alors
00:42:12avez-vous un conseil
00:42:13à donner aux politiques
00:42:14dont vous parliez
00:42:15il y a un instant ?
00:42:16Il faudrait transformer
00:42:17nos faiblesses en atouts
00:42:18La dépense publique
00:42:20en France est trop élevée
00:42:21mais de ce fait
00:42:22l'ampleur de la commande publique
00:42:23pourrait stimuler
00:42:24le développement
00:42:25des entreprises françaises
00:42:26innovantes
00:42:26La commande publique
00:42:28pourrait simplement exiger
00:42:29une architecture décentralisée
00:42:30pour les systèmes
00:42:31informatiques de l'État
00:42:32et privilégier
00:42:33l'utilisation
00:42:34de logiciels libres
00:42:35Par exemple
00:42:36on pourrait exiger
00:42:37que les systèmes
00:42:37de paiement
00:42:38proposés par l'État
00:42:39ne se limitent pas
00:42:40à la carte bancaire
00:42:41dominée par le duopole
00:42:42américain
00:42:42Visa Mastercard
00:42:44mais intègrent
00:42:45désormais
00:42:45les crypto-monnaies
00:42:46Très intéressant Pierre
00:42:47Merci pour votre analyse
00:42:48On vous donne rendez-vous
00:42:49mercredi prochain
00:42:50pour un autre numéro
00:42:51d'Osez investir
00:42:52les incontournables
00:42:53de la crypto-monnaie
00:42:54et pour ce qui me concerne
00:42:55je vous donne rendez-vous
00:42:56dimanche matin
00:42:57dès 9h27
00:42:57sur Sud Radio
00:42:58dans la matinale week-end
00:43:00Sud Radio
00:43:01les incontournables
00:43:02de la crypto-monnaie
00:43:03Thomas Binet
00:43:05Avec Pémium
00:43:06le premier partenaire français
00:43:08pour investir
00:43:09dans les cryptos
00:43:10en toute sécurité
00:43:11Allez vous avez envie
00:43:13de vous exprimer
00:43:13au 0826 300 300
00:43:15cette émission
00:43:16est faite pour vous
00:43:17et bien entendu
00:43:18on sera ravis
00:43:19de vous accueillir
00:43:20avec Aude
00:43:20qui vous attend
00:43:21bien sûr
00:43:22le coup de gueule
00:43:22de Philippe David
00:43:23dans un instant
00:43:23L'antisémitisme
00:43:25en roue libre
00:43:25à la Sorbonne
00:43:26Allez soyez les bienvenus
00:43:27on est ensemble
00:43:27jusqu'à 20h
00:43:28Sud Radio
00:43:29Parlons vrai
00:43:30Les vrais voix Sud Radio
00:43:3418h 20h
00:43:35Cécile Dominibus
00:43:37Philippe David
00:43:38Et avec Philippe David
00:43:39on vous accueille
00:43:39bien entendu
00:43:40tous les jours
00:43:41de 18h à 20h
00:43:43si vous voulez réagir
00:43:44vous voulez débattre
00:43:45vous voulez tout simplement
00:43:46nous dire
00:43:46que vous nous aimons
00:43:47mutuellement
00:43:48et vous avez le droit
00:43:490826 300 300
00:43:51et tout de suite
00:43:52avec Philippe Bilger
00:43:54et Bruno Pommard
00:43:55le coup de gueule
00:43:56de Philippe David
00:43:57Les vrais voix Sud Radio
00:43:59Comme d'habitude
00:44:01je vais remettre le clocher
00:44:02au milieu du village
00:44:03un village qui se trouve
00:44:04dans le 5ème arrondissement
00:44:06de Paris
00:44:06Pourquoi le 5ème arrondissement
00:44:07de Paris ?
00:44:08Parce que c'est là
00:44:09que se trouve la Sorbonne
00:44:10et que ce qu'on a pu y lire
00:44:12sur un groupe WhatsApp
00:44:13d'étudiants
00:44:13rappelle
00:44:14pour de bon
00:44:15et pas de manière exagérée
00:44:16pour une fois
00:44:17les heures les plus noires
00:44:18de notre histoire
00:44:19en effet une question
00:44:20Les Juifs
00:44:21pour ou contre
00:44:22a été publiée
00:44:23sur une boucle WhatsApp
00:44:24le 24 août
00:44:25une boucle dont ont été
00:44:27exclus tous les élèves
00:44:28ayant des patronymes
00:44:29à consonance juive
00:44:30le 15 septembre
00:44:30une exclusion
00:44:32accompagnée
00:44:32d'un message honteux
00:44:34je cite
00:44:34si d'autres sionistes
00:44:36comme ceux
00:44:36que j'ai déjà retirés
00:44:37sont présents
00:44:38vous pouvez quitter
00:44:39on ne veut pas de vous ici
00:44:41le tout agrémenté
00:44:42bien évidemment
00:44:43d'un drapeau palestinien
00:44:44et en lisant ces mots
00:44:46on a franchement
00:44:46la nausée
00:44:47et j'ai quelques certitudes
00:44:48concernant les auteurs
00:44:50de ces saloperies
00:44:50tout d'abord
00:44:52on peut parier
00:44:53que ceux
00:44:53qui ont exclu
00:44:54les patronymes juifs
00:44:55de cette boucle
00:44:55sont les mêmes
00:44:56qui hurlent
00:44:57contre le fameux
00:44:58je mets des guillemets
00:44:59régime d'apartheid
00:45:00d'Israël
00:45:00mais qui eux-mêmes
00:45:02n'hésitent pas
00:45:02à pratiquer l'apartheid
00:45:04contre les juifs
00:45:04ensuite
00:45:05je mets un petit billet
00:45:07que ceux
00:45:07qui ont exclu
00:45:08les patronymes juifs
00:45:09de cette boucle
00:45:10sont les premiers
00:45:11qui hurlent
00:45:11pas d'amalgame
00:45:12ne stigmatisons pas
00:45:14dès qu'il y a
00:45:15un attentat islamiste
00:45:16mais qui n'ont aucun problème
00:45:17à faire des amalgames
00:45:18ou à stigmatiser
00:45:19les juifs
00:45:19en les radiant
00:45:20de cette boucle
00:45:21au whatsapp
00:45:21des étudiants français
00:45:23de confession juive
00:45:23qui pourtant
00:45:24n'ont pas la moindre
00:45:25responsabilité
00:45:26dans la politique
00:45:27menée par Israël
00:45:28pas plus que
00:45:28l'étudiant français
00:45:29musulman
00:45:30n'est responsable
00:45:31des attentats islamistes
00:45:32enfin
00:45:32on peut être chrétien
00:45:34bouddhiste
00:45:34ou même musulman
00:45:35et être sioniste
00:45:37c'est-à-dire
00:45:37défendre le droit
00:45:38à l'existence
00:45:39d'un état juif
00:45:39et on peut porter
00:45:41un nom juif
00:45:42et ne pas l'être
00:45:42je sais de quoi je parle
00:45:43ou avoir un nom juif
00:45:45et avoir un nom
00:45:46pas juif
00:45:47ou avoir un nom juif
00:45:49pardon
00:45:49et ne pas l'être
00:45:50comme certaines personnes
00:45:51que je connais bien
00:45:51alors honte à ceux
00:45:53qui ont osé cette question
00:45:54pour ou contre les juifs
00:45:55et maintenant
00:45:56place à la justice
00:45:57qui je l'espère
00:45:59mais j'ai des doutes
00:46:00saura avoir la main lourde
00:46:01Philippe Bilgeat
00:46:04vous rejoignez
00:46:05brillamment
00:46:06ce que j'ai entendu
00:46:08ce que j'ai lu
00:46:09de la part d'Elisabeth Lévy
00:46:11elle indiquait en effet
00:46:12que le prétexte du sionisme
00:46:14était un pur prétexte
00:46:17puisqu'on ne peut pas deviner
00:46:18quand on a une opinion
00:46:20sioniste ou non
00:46:21si une personne
00:46:23est juive derrière
00:46:24et donc
00:46:25comme par d'art
00:46:26il y avait des juifs
00:46:27qui étaient mis en cause
00:46:29et c'est un scandale
00:46:29bah c'est de l'antisémitisme
00:46:32débridé
00:46:32tout simplement
00:46:33débridé oui
00:46:34et on ne peut pas faire mieux
00:46:34mais on le voit partout
00:46:36d'ailleurs
00:46:36on l'a vu avec la Vuelta
00:46:37oui
00:46:38le nombre
00:46:39c'est déguisé
00:46:40on le voit également
00:46:42avec l'Eurovision
00:46:43l'Irlande et l'Espagne
00:46:45qui disent
00:46:45qu'elles ne viendront pas
00:46:46je crois qu'il y a
00:46:46un amalgame total
00:46:47même le premier ministre
00:46:48espagnol
00:46:49qui fait des déclarations
00:46:49comme ça
00:46:50je crois qu'à un moment donné
00:46:50il faut un peu de retenue
00:46:52un peu de retour en arrière
00:46:53essayer d'apaiser
00:46:54cette situation
00:46:55qui est intenable
00:46:56parce que
00:46:56je veux dire
00:46:57c'est soit
00:46:57on dit du mal
00:46:59des palestiniens
00:47:00on est islamophobe
00:47:02on dit du mal
00:47:03des juifs
00:47:03on est antisémite
00:47:05bon à un moment donné
00:47:06je pense qu'on devrait
00:47:08remettre un petit peu
00:47:08de raison dans tout ça
00:47:09mais bon
00:47:09le problème c'est que
00:47:10on a laissé tellement
00:47:11glisser tout ça
00:47:12sur les médias
00:47:14etc
00:47:15que maintenant
00:47:16on a une haine
00:47:17je dirais
00:47:17les uns contre les autres
00:47:18et on le voit
00:47:19à travers les étudiants
00:47:20qui sont les plus touchés
00:47:21par cette problématique
00:47:23non mais ce qu'il y a de terrible
00:47:24c'est que
00:47:24sur une boucle WhatsApp
00:47:26êtes-vous pour ou contre les juifs
00:47:27a pu être publié
00:47:28le 24 août
00:47:29duré
00:47:30jusqu'au 15 septembre
00:47:32et qu'au 15 septembre
00:47:33on décide d'exclure
00:47:34les personnes
00:47:34ayant un patronyme juif
00:47:36c'est totalement fou
00:47:37c'est totalement fou
00:47:38et alors
00:47:39sans que personne n'alerte
00:47:40sans que personne n'alerte
00:47:42c'est l'exclusion
00:47:43des étudiants
00:47:44ayant un patronyme juif
00:47:45qui a causé l'émotion
00:47:47c'est l'union
00:47:48des étudiants juifs
00:47:49de France
00:47:49le problème c'est qu'on a
00:47:50des services
00:47:51le pharos
00:47:51le ministère intérieur
00:47:52le problème c'est qu'ils sont
00:47:53en sous-effectif
00:47:53et des demandes
00:47:54j'ai un copain qui travaille
00:47:55moi
00:47:55ils traitent 200-300
00:47:56sujets par jour
00:47:59ils sont une vingtaine
00:48:00à faire ça
00:48:00donc à un moment donné
00:48:02il y a des trous de la raquette
00:48:03comme on dit
00:48:03on oublie
00:48:04on ne voit pas ça
00:48:05qui est quand même
00:48:05un vrai sujet
00:48:07merci beaucoup Philippe
00:48:09en tout cas
00:48:09à retrouver sur les réseaux sociaux
00:48:11et bien entendu
00:48:12que vous pouvez commenter
00:48:14en podcast
00:48:15bien entendu
00:48:16vous pouvez aussi répondre
00:48:17à cette question
00:48:18les commerçants sont-ils
00:48:19les grands perdants
00:48:20de la mobilisation
00:48:20puisque l'inquiétude
00:48:22grandit chez les commerçants
00:48:24qui anticipe
00:48:25l'impact négatif
00:48:26de la mobilisation
00:48:26et je crois que
00:48:28à la question du jour
00:48:30Philippe
00:48:31la réponse est quand même franche
00:48:32puisque vous dites
00:48:33oui à 77
00:48:34ce qui fait quand même
00:48:36une grosse majorité
00:48:37que les commerçants
00:48:38c'est les grands perdants
00:48:38de ces maîtres de vie
00:48:39de ces mobilisations
00:48:40vous êtes commerçant
00:48:41venez témoigner
00:48:43au 0826
00:48:44300-300
00:48:45on vous attend
00:48:45on est là jusqu'à 20h
00:48:47sud radio
00:48:48parlons vrai
00:48:49parlons vrai
00:48:49les vrais voix
00:48:53sud radio
00:48:5418h 20h
00:48:55Cécile Dominibus
00:48:56Philippe David
00:48:57les vrais voix
00:48:59mais est-ce que vous êtes d'accord
00:49:00avec eux ça
00:49:01c'est autre chose
00:49:01donc venez nous le dire
00:49:02au 0826
00:49:03300-300
00:49:04avec Philippe Bilger
00:49:05autour de cette salle
00:49:06ce soir
00:49:06Bruno Pommard
00:49:07que vous connaissez bien aussi
00:49:08et Philippe David
00:49:10bien entendu
00:49:11notre co-animateur
00:49:12favori
00:49:13et puis vous
00:49:14au 0826
00:49:15300-300
00:49:16et on va revenir
00:49:17sur l'inquiétude
00:49:18qui grandit
00:49:18chez les commerçants
00:49:19qui a anticipé
00:49:20l'impact négatif
00:49:21de la mobilisation
00:49:22Philippe
00:49:22oui
00:49:22est-ce que vous comprenez
00:49:23la peur des commerçants
00:49:24puisque quand il y a
00:49:25des mobilisations
00:49:26ils sont souvent obligés
00:49:27de fermer la boutique
00:49:28pour ne pas avoir de dégâts
00:49:29et évidemment
00:49:29ont une perte de chiffre d'affaires
00:49:31et à cette question
00:49:32les commerçants
00:49:33sont-ils les grands perdants
00:49:34des mobilisations
00:49:35vous dites encore et toujours
00:49:36oui à 77%
00:49:37vous voulez réagir
00:49:38vous êtes commerçant
00:49:39restaurateur
00:49:40venez témoigner
00:49:41au 0826
00:49:42300-300
00:49:43à vendre
00:49:44liquidation totale
00:49:46avant fermeture
00:49:46100% déstockage
00:49:48tout doit disparaître
00:49:50voici ce que l'on peut lire
00:49:51en lettres capitales
00:49:52sur les vitrines
00:49:52de nos commerces
00:49:53pourtant si incontournables
00:49:54pour la vitalité
00:49:55de nos centres-villes
00:49:56le beurre
00:49:56l'électricité
00:49:57le fio
00:49:58tout
00:49:58depuis le mois de septembre
00:50:01avec ma boulangerie
00:50:02je ne peux même plus
00:50:03prendre de salaire
00:50:04je ne suis pas favorable
00:50:04à ce qu'on décale
00:50:05de vitam et termam
00:50:06le remboursement des PGE
00:50:07je pense que ça n'est pas
00:50:09rendre service
00:50:10aux entreprises
00:50:11que d'étendre
00:50:12systématiquement
00:50:13la durée
00:50:14ou la maturité
00:50:15des prêts
00:50:15les commerçants ont le sentiment
00:50:16d'être délaissés
00:50:17une lame de fond
00:50:18qui atteint son paroxysme
00:50:20dans les villes
00:50:20où le chômage persiste
00:50:21et où les locaux
00:50:22sont vacants
00:50:23et le préfet appelle
00:50:28les commerçants
00:50:28à fermer leurs boutiques
00:50:30et les invite
00:50:30à mettre en place
00:50:31des protections
00:50:31de leurs devantures
00:50:33on a l'impression
00:50:34d'être revenus
00:50:35quelques années
00:50:36de précédent
00:50:37avec les gilets jaunes
00:50:38vous avez raison
00:50:39Cécile
00:50:40il y a quelque chose
00:50:42d'un peu désespérant
00:50:43dans le climat français
00:50:45ça fait des années
00:50:46qu'à chaque fois
00:50:47qu'il y a une manifestation
00:50:49on déplore
00:50:50avec sincérité
00:50:52et conviction
00:50:53les mots
00:50:54qui vont accabler
00:50:55trop souvent
00:50:56les commerçants
00:50:57avec d'autres
00:50:58bien sûr
00:50:58pas seulement eux
00:50:59mais on a cette impression
00:51:01qu'après avoir regretté
00:51:04ce qui allait se produire
00:51:05on ne parvient pas
00:51:07réellement
00:51:07à mettre en oeuvre
00:51:09des opérations
00:51:10de protection
00:51:11et de sauvegarde
00:51:11on fait ce qu'on peut
00:51:13mais ça
00:51:15c'est profondément
00:51:16dégradant
00:51:17pour notre tranquillité
00:51:19publique
00:51:19et ces malheureux
00:51:21commerçants
00:51:21qui probablement
00:51:23pâtiront
00:51:24comme d'habitude
00:51:25malgré un bon
00:51:26ministre de l'intérieur
00:51:27de ce qu'ils subissent
00:51:29régulièrement
00:51:29alors il y a quand même
00:51:31une question
00:51:31qui se pose
00:51:32parce que pourquoi
00:51:33les manifestations
00:51:33ont toujours lieu
00:51:35aux mêmes endroits
00:51:35vous savez c'était Coluche
00:51:36dans un de ses sketchs
00:51:37qui disait
00:51:38vous savez pourquoi
00:51:38les manifestations
00:51:39sont toutes lieues
00:51:40entre la république
00:51:41et la Bastille
00:51:42ils ne vont pas les faire
00:51:43entre l'étoile et le maître
00:51:44c'est là qu'ils habitent
00:51:45c'est à dire
00:51:45on va dans les quartiers
00:51:47des prolos
00:51:47alors maintenant
00:51:48c'est plus des quartiers
00:51:48de prolos
00:51:49c'était vrai il y a 50 ans
00:51:50parce que c'était les gens
00:51:51des quartiers riches
00:51:51qui allaient manifester
00:51:52c'est historique
00:51:52mais pourquoi
00:51:53on ne changerait pas
00:51:56dire par exemple
00:51:56cette semaine
00:51:57les manifs
00:51:57c'est dans tel arrondissement
00:51:58et tel arrondissement
00:51:59la semaine d'après
00:52:01c'est tel arrondissement
00:52:02tel arrondissement
00:52:03et pareil dans les grandes villes
00:52:04une grande ville
00:52:05comme Toulouse
00:52:05vous pouvez manifester
00:52:06une fois au centre-ville
00:52:07on dit une autre fois
00:52:08allez vous allez manifester
00:52:09sur les bords du canal du Midi
00:52:11aux confins du périphérique
00:52:12pourquoi est-ce qu'on ne fait pas ça
00:52:14ça me semblerait être
00:52:14une mesure de bon sens
00:52:16comme ça ce ne seraient pas
00:52:17toujours les mêmes
00:52:17qui seraient pénalisés
00:52:18je serais toujours étonnée
00:52:21de me demander
00:52:21si les prix en tout cas
00:52:23des commerces
00:52:24les loyers
00:52:25sont en adéquation
00:52:27avec ces problèmes-là
00:52:29parce que j'imagine
00:52:30qu'à force
00:52:30à force
00:52:31à force de manifestations
00:52:32et entre autres
00:52:32ça et plein d'autres choses
00:52:33est-ce que
00:52:34le foncier
00:52:36est moins cher
00:52:37c'est sûr
00:52:37mais encore une fois
00:52:38moi j'avais une idée
00:52:39je l'avais dit chez vous
00:52:40périphérique
00:52:42pourquoi on ne met pas
00:52:42les manifs sur le périphérique
00:52:43ça vaut déjà suffisamment mal
00:52:45non non surtout pas
00:52:46au moins c'est cadré
00:52:48au moins c'est cadré
00:52:49République Nation
00:52:50bah si
00:52:50c'est toujours
00:52:51alors c'est historique
00:52:52bref
00:52:53c'est les pièces historiques
00:52:55du syndicalisme
00:52:57mais encore une fois
00:52:58alors il faut savoir quand même
00:52:59que nos policiers
00:53:00c'est-à-dire
00:53:01les équipes
00:53:03de garde mobile
00:53:04de CRS
00:53:05etc.
00:53:05sont là
00:53:05pour tenter
00:53:07parce que ce n'est pas évident
00:53:07ça va tellement vite
00:53:08avec les casseurs
00:53:09de protéger
00:53:10évidemment les commerces
00:53:11on a même les équipes
00:53:11de la Brave
00:53:12qui viennent en soutien
00:53:13les compagnies d'intervention
00:53:14qui viennent en soutien
00:53:15mais malheureusement
00:53:15comme on dit
00:53:16il y a des trous dans la raquette
00:53:17et à chaque fois
00:53:18évidemment
00:53:18on trouve malheureusement
00:53:19des banques qui sont attaquées
00:53:21des restaurants qui sont attaqués
00:53:23il n'y a pas que les casseurs
00:53:24c'est-à-dire que
00:53:24quand vous avez une manifestation
00:53:25que vous avez 100 000 personnes
00:53:27devant chez vous
00:53:27les gens ne s'arrêtent pas
00:53:29pour boire des cafés
00:53:30ni pour aller au restaurant
00:53:31donc c'est de toute façon
00:53:32des pertes de chiffre d'affaires
00:53:33et ça n'a rien à voir
00:53:34avec les casseurs
00:53:34il y a la casse
00:53:36et puis il y a le chiffre d'affaires
00:53:37qui est colossal
00:53:38je pense qu'on perd
00:53:38plusieurs milliards
00:53:39bien sûr
00:53:40non mais
00:53:41une mesure de bon sens
00:53:43pourquoi
00:53:43il y a des grandes avenues
00:53:45dont je connais pas mal
00:53:46de villes de France
00:53:47où on peut manifester
00:53:48où c'est droit
00:53:49où il n'y a aucun problème
00:53:50en plus c'est plus facile
00:53:51pour sécuriser
00:53:52c'est très accessible
00:53:53par les transports en commun
00:53:54et il n'y a pas de commerce
00:53:56ou très peu de commerce
00:53:57est-ce que ce ne serait pas
00:53:58une bonne idée
00:53:58il y a des avenues dans Paris
00:54:00vous prenez dans les arrondissements
00:54:01ouest
00:54:02alors je ne vais pas me faire
00:54:02que des amis
00:54:03mais par exemple
00:54:04vous prenez l'avenue de Versailles
00:54:05il n'y a pas tant de commerce
00:54:06que ça
00:54:06le boulevard Exelmonds
00:54:07bon il est en courbe
00:54:09Vaud-Girard c'est la plus longue
00:54:10Vaud-Girard c'est la plus longue
00:54:11mais il y a beaucoup de commerce
00:54:12à Vaud-Girard
00:54:12c'est ça
00:54:13l'exelmonds c'est pas mal
00:54:14mais il n'y a pas
00:54:16vous prenez à Toulouse
00:54:17les auditeurs toulousains
00:54:18les allées de Barcelone
00:54:19c'est le long du canal du Midi
00:54:20il n'y a pratiquement pas de commerce
00:54:22vous êtes en ligne droite
00:54:23on peut sécuriser très facilement
00:54:24il n'y a pas qu'à Paris les amis
00:54:25il y a beaucoup de régions
00:54:26mais oui
00:54:27c'est pour ça que j'ai pris Toulouse
00:54:28par exemple
00:54:28comme exemple
00:54:29généralement
00:54:30les itinéraires sont demandés
00:54:31par les syndicats
00:54:32l'organisateur
00:54:32on n'est pas obligé de dire oui
00:54:34excusez-moi
00:54:35la préfecture n'est pas obligée
00:54:37de dire oui
00:54:37elle peut dire
00:54:37maintenant on va changer
00:54:38ça va être à tel endroit
00:54:39on pourrait poser la question
00:54:41à Laurent Nunez d'ailleurs
00:54:41pourquoi pas
00:54:42je pense qu'il avait dit
00:54:44mais j'ai pu souvenir
00:54:45mais effectivement
00:54:46on peut se poser la question
00:54:47sur de choisir
00:54:48de temps à autre
00:54:49au moins des itinéraires différents
00:54:50alors est-ce que c'est le fait
00:54:52qu'il maîtrise totalement
00:54:53l'espace
00:54:54en matière de sécurisation
00:54:56je ne sais pas
00:54:57j'imagine potentiellement
00:54:58qu'il y a quelque chose
00:54:59derrière ça
00:55:00oui mais il faut
00:55:01il faut trouver des solutions
00:55:02parce que c'est vrai
00:55:03que là les commerçants
00:55:04entre l'électricité
00:55:06entre
00:55:06les PGE
00:55:08entre
00:55:09comment ça s'appelle
00:55:11le Covid
00:55:11où quand même beaucoup
00:55:12ont perdu
00:55:13pas mal de clientèle
00:55:14parce que
00:55:15les gens ont beaucoup acheté
00:55:16sur internet
00:55:16les week-ends
00:55:17et continuent à acheter
00:55:18sur internet
00:55:19et continuent malheureusement
00:55:20à acheter sur internet
00:55:20il y a eu beaucoup de week-ends
00:55:21avec des mouvements
00:55:22des gilets jaunes
00:55:22à l'époque
00:55:23même si c'est un peu ancien
00:55:24qui les ont pénalisés
00:55:25aujourd'hui
00:55:26on se demande
00:55:27comment certains
00:55:28arrivent à ne pas mettre
00:55:29la clé sous la porte
00:55:30parce que c'est quand même
00:55:31une question qui se trouve
00:55:32celui de cette semaine
00:55:32qu'on a eu au téléphone
00:55:33qui a mis la clé sous la porte
00:55:34à cause des travaux
00:55:35de la ville
00:55:36qui a fini par mettre
00:55:37la clé sous la porte
00:55:38et c'était à Paris
00:55:38qui a perdu 350 000 euros
00:55:40il faut remettre de l'ordre
00:55:40dans ce pays
00:55:41de l'autorité
00:55:42du cadre
00:55:43et après
00:55:44Bruno Pommard
00:55:45tout le monde dit ça
00:55:46mais c'est bien
00:55:47on est tous
00:55:48on fait tous le même constat
00:55:49mais c'est quoi la solution
00:55:51visiblement tout le monde
00:55:52et personne n'a la solution
00:55:54c'est ça le truc
00:55:55la solution ce serait
00:55:56d'être beaucoup plus sévère
00:55:58et de permettre
00:55:59aux forces de l'ordre
00:56:00d'aller au bout
00:56:01de ce que la loi
00:56:02leur autorise
00:56:03au fond
00:56:04on l'a déjà dit
00:56:06Bruno
00:56:07on est dans une répression
00:56:09qui n'ose jamais
00:56:10aller au bout
00:56:11et donc
00:56:12ça laisse libre cours
00:56:14à ces casseurs
00:56:15même si la répression
00:56:16est quand même
00:56:17beaucoup plus dure
00:56:17qu'elle ne l'était
00:56:18moi je l'ai connu
00:56:19dans les manières
00:56:20qu'avant
00:56:21mais c'est vrai
00:56:22qu'encore une fois
00:56:23il y a cette espèce
00:56:24de retenue
00:56:25qu'on nous force
00:56:26de l'ordre
00:56:26il y aurait
00:56:28des épisodes
00:56:30qui seraient malheureux
00:56:32on peut être sûr
00:56:33que la démagogie
00:56:35imputerait la faute
00:56:36à la police
00:56:37oui mais
00:56:37vous avez raison
00:56:39parce que
00:56:39vous savez moi
00:56:39combien de fois
00:56:40j'ai discuté
00:56:41avec des copains
00:56:42des compagnies
00:56:42d'intervention
00:56:43des braves
00:56:43etc
00:56:43qui me disent
00:56:44si demain
00:56:45on nous laisse
00:56:45livre court
00:56:46aux équipes
00:56:47je peux vous assurer
00:56:49qu'ils leur donnent
00:56:49le compte correctement
00:56:50et à mon avis
00:56:51ils ne reviendront pas
00:56:51en même temps
00:56:52on est en démocratie
00:56:53ils sont fonctionnaires
00:56:54de l'état
00:56:55et on doit avoir
00:56:55aussi un comportement
00:56:56même si
00:56:56parfois
00:56:57le comportement
00:56:58est un peu excessif
00:56:59mais voilà
00:57:00c'est tout
00:57:00c'est parce qu'encore une fois
00:57:01on a une retenue
00:57:02est-ce que l'état
00:57:04parfois a peur
00:57:05c'est possible
00:57:06et on sait surtout
00:57:07que derrière
00:57:08encore une fois
00:57:08on a une extrême gauche
00:57:09qui est derrière
00:57:09à talonner
00:57:11et à nous bétonner
00:57:12derrière
00:57:12sur les médias
00:57:13là on parle
00:57:15de ceux qui font mal
00:57:17mais il y a
00:57:17des centaines
00:57:18et des centaines
00:57:19et des centaines
00:57:19de gens
00:57:20qui se mobilisent
00:57:21et qui défilent
00:57:22en tout cas
00:57:23c'est un droit constitutionnel
00:57:26il faut le rappeler
00:57:26et c'est bien
00:57:27de leur rendre hommage
00:57:28allez merci
00:57:29tout de suite
00:57:30la France vue
00:57:31du haut
00:57:32plutôt
00:57:32que d'ailleurs
00:57:33les vraies voix
00:57:34sud radio
00:57:35et on a envie
00:57:36de vous parler
00:57:36de cette information
00:57:37puisqu'un missile américain
00:57:38frappe un ovni
00:57:39et ricoche
00:57:40au large du Yémen
00:57:41et après
00:57:42une nouvelle audition
00:57:43sur les ovnis
00:57:44au congrès américain
00:57:45le 9 septembre dernier
00:57:46la France s'interroge
00:57:47à son tour
00:57:47loin de la science-fiction
00:57:49le phénomène
00:57:50et ses applications
00:57:51pour la sécurité nationale
00:57:52sont désormais
00:57:53sur la table
00:57:54donc on a envie
00:57:55d'en savoir un petit peu plus
00:57:56parce que je ne sais pas
00:57:57si c'est comme moi
00:57:58les ovnis
00:57:59ça nous fascine
00:58:00en tout cas
00:58:00les objets volants
00:58:02non identifiés
00:58:04François Démier
00:58:05est avec nous
00:58:05bonsoir
00:58:06bonsoir
00:58:07vous êtes journaliste
00:58:08et co-auteur
00:58:08de Contact et OVNI
00:58:09l'enquête aux éditions
00:58:11Télémac
00:58:1225 experts
00:58:13qui témoignent
00:58:14aujourd'hui
00:58:15racontez-nous
00:58:16un petit peu
00:58:16ces histoires
00:58:17parce que c'est vrai
00:58:18que jusqu'ici
00:58:19ça a été enfoui
00:58:19pendant des années
00:58:20alors même si on en parle
00:58:21dans les services
00:58:23spécialisés
00:58:24c'est vrai que là
00:58:25l'OVNI
00:58:26revienne
00:58:26un peu à la charge
00:58:29déjà il faut savoir
00:58:30qu'en France
00:58:31on était quand même
00:58:32des premiers
00:58:32à la fin des années 90
00:58:34puisqu'il y a un rapport
00:58:35qui a été fait
00:58:36sur le sujet
00:58:36qui s'appelle
00:58:36le rapport Cometa
00:58:37qui avait été remis
00:58:39à la Jospa
00:58:40malheureusement
00:58:41ce rapport a disparu
00:58:42et on n'en a plus jamais
00:58:43entendu en parler
00:58:44et pourtant
00:58:45la France
00:58:45on était des premiers
00:58:46et aujourd'hui
00:58:46le problème
00:58:47c'est que
00:58:48dès qu'on aborde ce sujet
00:58:49à part ce soir
00:58:50sur Sud Radio
00:58:51c'est un sujet
00:58:52dont en France
00:58:52on rigole beaucoup
00:58:53à chaque fois
00:58:54qu'il y a un passage
00:58:55sur le sujet
00:58:56dans les médias français
00:58:57on passe la musique
00:58:58d'XFile
00:58:58et tout le monde
00:58:59autour de la table
00:59:00rigole
00:59:00alors aujourd'hui
00:59:01les choses avancent
00:59:02petit à petit
00:59:03le but du livre
00:59:05que j'ai co-écrit
00:59:06avec Mathias Louboff
00:59:07c'est pas d'apporter
00:59:09une solution
00:59:09parce qu'on n'est pas
00:59:10dans un monde
00:59:11de croyances
00:59:12parce que dans
00:59:12le problème des ovnis
00:59:13c'est comme le monde
00:59:14d'aujourd'hui
00:59:14vous êtes pour
00:59:15ou vous êtes contre
00:59:16le sujet pour l'instant
00:59:18est très très
00:59:19encore déconnu
00:59:20alors qu'il n'y a pas
00:59:20à être pour ou contre
00:59:21c'est comme ça
00:59:22donc c'est un des grands
00:59:26problèmes
00:59:27aujourd'hui
00:59:27il y a beaucoup
00:59:28de croyances
00:59:28alors ce que l'on sait
00:59:30c'est
00:59:30tout vient des Etats-Unis
00:59:32ça a démarré
00:59:33en 2017
00:59:33avec une histoire
00:59:35un peu
00:59:35au Watergate
00:59:37à la Dipschroth
00:59:37c'est un
00:59:39c'est Louis Elisandeau
00:59:40qui était responsable
00:59:41d'une officine
00:59:42qui visiblement
00:59:43s'occupait
00:59:43des ovnis
00:59:45et qui a remis
00:59:46des vidéos
00:59:46à un ancien
00:59:48secrétaire d'Etat
00:59:49qui avait travaillé
00:59:50avec Clinton
00:59:50et avec Obama
00:59:53et donc
00:59:54ils sont
00:59:55vus
00:59:56dans un souterrain
00:59:58dans un garage
00:59:58il lui a remis des vidéos
00:59:59et ces fameuses vidéos
01:00:00sont ressorties
01:00:01donc en 2017
01:00:02dans le New York Times
01:00:03et c'est à partir de là
01:00:04que tout est parti
01:00:05donc de savoir
01:00:06si ces vidéos
01:00:07étaient vraies ou fausses
01:00:07finalement le gouvernement
01:00:08américain
01:00:09a reconnu
01:00:10que ces vidéos
01:00:11étaient réelles
01:00:11qu'elles avaient été
01:00:12prises par des pilotes
01:00:13des pilotes
01:00:14ont témoigné
01:00:15sur des chaînes américaines
01:00:16sur CNN
01:00:18sur Sixty News
01:00:20donc on a commencé
01:00:21à en parler
01:00:21aux Etats-Unis
01:00:22mais malheureusement
01:00:23à chaque fois
01:00:23on était bloqués
01:00:24parce qu'il y avait
01:00:25toujours ce manque
01:00:26de preuves
01:00:26même si des pilotes
01:00:29qui sont
01:00:29à la fin de leur carrière
01:00:31ont parlé
01:00:32donc pour l'instant
01:00:34ces vidéos
01:00:35existent
01:00:36elles ont été
01:00:37identifiées
01:00:38on ne sait pas
01:00:38ce que c'est
01:00:39puisque on voit
01:00:39des engins
01:00:40qui ont des vitesses
01:00:41fabuleuses
01:00:42des choses
01:00:43qui sont
01:00:44en dehors de notre physique
01:00:45c'est à dire
01:00:45que la physique
01:00:46aujourd'hui
01:00:46ne peut pas
01:00:47comprendre
01:00:47ces phénomènes
01:00:47pour l'instant
01:00:49visiblement
01:00:50il y a eu
01:00:519 cas
01:00:52en France
01:00:53d'OVNI
01:00:53qui ont été recensés
01:00:54et 4 d'entre eux
01:00:56ont pu être expliqués
01:00:58mais pas les autres
01:00:58c'est ça
01:00:58en gros
01:01:00c'est le GEPON
01:01:01qui existe
01:01:01depuis les années 70
01:01:02donc c'est
01:01:03ça dépend du CNES
01:01:05c'est la Toulouse
01:01:06donc c'est
01:01:06un petit groupe
01:01:08qui dépend du CNES
01:01:09et je sais
01:01:10qu'à peu près
01:01:11il y a 3%
01:01:12à peu près
01:01:12de phénomènes
01:01:13qu'il n'arrive pas
01:01:13à expliquer
01:01:14il y a eu
01:01:15alors la France
01:01:16commence à en parler
01:01:17puisqu'au mois de mars dernier
01:01:18il y a un grand forum
01:01:19qui s'est passé
01:01:20à l'école militaire
01:01:22un forum international
01:01:23et il y avait une conférence
01:01:24autour de ces sujets là
01:01:25et différents
01:01:26officiels français
01:01:27ont pu s'exprimer
01:01:28mais malheureusement
01:01:29du côté des militaires
01:01:31pour l'instant
01:01:31ils ne
01:01:32ils ne disent rien
01:01:34à part le GEPON
01:01:36qui dit
01:01:37qu'il y a
01:01:373% des phénomènes
01:01:39qui ne sont pas
01:01:39expliqués
01:01:40mais
01:01:41il s'agit bien
01:01:43de ne pas être
01:01:44pour ou contre
01:01:45mais
01:01:45moi je faisais partie
01:01:47de ceux
01:01:48qui considéraient
01:01:49que c'était
01:01:50le résultat
01:01:51d'une imagination
01:01:52à votre avis
01:01:54ce phénomène
01:01:56est suffisamment
01:01:57sérieux
01:01:58et plausible
01:01:59pour qu'on y croit
01:02:00absolument
01:02:01bah tout à fait
01:02:02puisque c'est le congrès
01:02:03américain
01:02:04qui a fait
01:02:04il y a eu d'ailleurs
01:02:04une réunion
01:02:05il n'y a pas longtemps
01:02:05qu'il y a eu
01:02:06plusieurs réunions
01:02:07il y a des gens
01:02:07des services secrets
01:02:09comme David Grush
01:02:09ou Louis Célizando
01:02:10qui ont témoigné
01:02:11sous serment
01:02:12vous savez qu'aux Etats-Unis
01:02:13sous serment
01:02:13c'est sérieux
01:02:14c'est aussi
01:02:14c'est 50 prisons
01:02:17donc là-bas
01:02:18c'est quelque chose
01:02:18de tout à fait sérieux
01:02:19et justement
01:02:20ils n'ont pas pu
01:02:20aller loin
01:02:21il y a vraiment
01:02:22deux clans aux Etats-Unis
01:02:23qui se battent
01:02:25il y a d'ailleurs
01:02:25même Trump
01:02:26a dit
01:02:28qu'il allait dévoiler
01:02:29ce genre de secret
01:02:31aussi bien
01:02:31que sur l'affaire Kennedy
01:02:32ou d'autres affaires
01:02:33malheureusement
01:02:34visiblement
01:02:35même le président
01:02:35des Etats-Unis
01:02:36ne peut pas tout dévoiler
01:02:37c'est fou
01:02:40moi ça me passionne
01:02:41je pourrais l'écouter
01:02:41pendant des heures
01:02:42c'est sérieux
01:02:42c'est passionnant
01:02:43j'ai une question
01:02:44très courte
01:02:44la voie lactée
01:02:46c'est quand même gigantesque
01:02:48le système solaire
01:02:50on sait qu'il n'est pas habité
01:02:51on aurait mis des
01:02:52d'où pourraient venir
01:02:52les ovnis
01:02:53très courts
01:02:53en 30 secondes
01:02:54du 24 du Vosgira
01:02:55vas-y
01:02:57le problème
01:02:59justement
01:02:59ce sont les problèmes
01:03:00des distances
01:03:01il y a des nouveaux
01:03:03moyens de distance
01:03:04il y a des choses
01:03:05comme c'est travaillé
01:03:05justement
01:03:06on peut en parler
01:03:06avec ce qui se passe
01:03:07avec la Russie
01:03:08qui a des nouveaux
01:03:09missiles
01:03:10hypersoniques
01:03:12donc il y a
01:03:13ça s'appelle la NHD
01:03:14qui a été développée
01:03:15en France
01:03:16par Jean-Pierre Petit
01:03:18qui est un petit peu connu
01:03:19donc ce genre de système
01:03:21existe
01:03:21donc on peut tordre
01:03:23on peut tordre le temps
01:03:24si vous voulez
01:03:24donc ça
01:03:25ce serait difficile
01:03:26d'expliquer
01:03:26parce que je ne suis pas
01:03:27scientifique
01:03:28mais ces phénomènes existent
01:03:29il y a des passages
01:03:31dans l'univers
01:03:32évidemment qu'aujourd'hui
01:03:34on ne sait pas
01:03:34moi j'avais rencontré
01:03:35plusieurs fois
01:03:35les frères Bogdanov
01:03:36le fameux web
01:03:38on est très en retard
01:03:41et donc là
01:03:42on va vraiment
01:03:43savoir grâce à ce satellite
01:03:44à ce télescope
01:03:45on va vraiment
01:03:46connaître des choses
01:03:47très très rapidement
01:03:48on va avoir des informations
01:03:49merci beaucoup
01:03:49François Desmiers
01:03:50de nous avoir fait rêver
01:03:52journaliste et co-auteur
01:03:53de Contact et OVNI
01:03:54l'enquête aux éditions
01:03:55Télémac
01:03:56merci d'avoir été avec nous
01:03:58dans un instant
01:03:58Magali Berda
01:03:59comment ça va Magali
01:04:00vous êtes tellement belle
01:04:03Cécile et jeune
01:04:04un an de plus
01:04:05mais dix ans de moins
01:04:06c'est gentil
01:04:07et nous rien pour nous
01:04:08que c'est-il ?
01:04:09on a les vouloir
01:04:09que c'est-il ?
01:04:11les amis
01:04:13y aura-t-il des OVNI
01:04:15chez vous ce soir ?
01:04:16il va y avoir un débat
01:04:17super mouvementé
01:04:18comme hier soir
01:04:19d'ailleurs hier soir
01:04:19c'était extraordinaire
01:04:20ça a passionné
01:04:21on vit pas dans la même France
01:04:24ce soir
01:04:24on reçoit
01:04:25Varue Ecos
01:04:26un influenceur
01:04:26spécialisé en télé-réalité
01:04:28qui a plus de 600 000 abonnés
01:04:30sur toutes ces plateformes
01:04:31qui va débattre
01:04:32avec Guilhem Carion
01:04:33Carion qui est vice-président
01:04:35de l'Union des Droites
01:04:35pour la République
01:04:36et la question du débat
01:04:37c'est la France
01:04:38est-elle un pays de droit
01:04:40ou un pays d'assisté ?
01:04:41très bien
01:04:42on en parle dans un instant
01:04:43merci beaucoup
01:04:44Bruno Pommard
01:04:45merci beaucoup
01:04:45Philippe Bilger
01:04:47vous restez avec nous
01:04:48dans un instant
01:04:48on va vous parler
01:04:49de Made in France
01:04:50enfin du positif
01:04:51allez à tout de suite
01:04:52Sud Radio
01:04:53c'est votre opinion qui compte
01:04:55je vous écoute
01:04:56depuis des années
01:04:57tous les matins
01:04:58dès que je pose de le pied
01:05:00j'habime Sud Radio
01:05:01Sud Radio
01:05:03parlons vrai
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