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Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la parole ; Bérengère Dubus, dirigeante de FI Courtage et secrétaire générale de l'UIC ; Guillaume Pérou, permanent du syndicat Unité 92 et trésorier départemental de Hauts-de-Seine ; Elisa Martin, journaliste pour We Demain ; Jean-Louis Quintana, président du conseil syndical et membre fondateur de L’association des propriétaires de la résidence Le Carlit.
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-09-22##
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00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 18h-20h, Cécile Dominibus, Philippe David.
00:00:05Et avec Philippe David, bonjour Philippe David, on vous souhaite la bienvenue autour de cette table.
00:00:10Bérangère Dubus est avec nous, direct, dirigeante de FI Courtage et secrétaire générale de l'UIC.
00:00:15Bonjour Cécile.
00:00:16Ça faisait longtemps Bérangère.
00:00:17Et je suis très heureuse d'être là.
00:00:19Et vous permettez bien sûr, Philippe Bilger, que je la fasse passer en premier.
00:00:21Mais c'est tout à fait normal.
00:00:23La galanterie médiatique, ça existe.
00:00:25Voilà.
00:00:26La galanterie tout court aussi.
00:00:28Pas souvent.
00:00:30Non, non.
00:00:31Chez vous ?
00:00:32Ah non, chez moi, très souvent.
00:00:33Ah oui, très bien.
00:00:34Chez vous aussi.
00:00:34C'est les seules régies politesses que j'ai.
00:00:38Moi, j'aime bien la galanterie.
00:00:39Voilà.
00:00:40Vous le tenez pas ?
00:00:40Oui.
00:00:41Ah bah oui.
00:00:42Au sommaire de cette émission, on va revenir sur, bien entendu, le procès Cédric Jubilard.
00:00:48Derrière cette enquête se cache l'improbable scénario d'un meurtre sans preuve, Philippe.
00:00:51Et oui, on vous pose cette question.
00:00:53Procès Jubilard, est-ce le crime parfait ?
00:00:56Eh bien, vous dites non à 51% sur Twitter.
00:01:00Vous voulez réagir ?
00:01:00Le 0826 300 300.
00:01:03Et vous, est-ce que vous pensez que ce procès va nous permettre de connaître enfin la vérité ?
00:01:07Venez nous donner votre avis.
00:01:09Et puis, bien entendu, on reviendra sur la reconnaissance de l'État de Palestine.
00:01:14C'est ce soir à l'Assemblée Générale des Nations Unies avec la France, le Canada, le Royaume-Uni, l'Australie, le Portugal aussi.
00:01:21Philippe, avec la question du jour.
00:01:22Macron a-t-il raison de reconnaître l'État palestinien ?
00:01:26Eh bien, pour le moment, vous dites non à 77%.
00:01:29Vous pensez qu'il a raison ? Vous pensez qu'il a tort ?
00:01:32Quel que soit votre avis, donnez-nous-le au 0826 300 300.
00:01:36Mais moi, je me pose quand même une question.
00:01:37Est-ce que choisir la date du nouvel an juif pour reconnaître l'État palestinien,
00:01:41c'est une maladresse ou une provocation ?
00:01:44Allez, on en parle dans un instant.
00:01:45Soyez les bienvenus.
00:01:46Les proches attendent véritablement que la vérité sorte de la bouche de Cédric Jubilard ?
00:01:52Eh bien, écoutez, vous savez, on parle toujours beaucoup de Cédric Jubilard.
00:01:55Je pense qu'il faut vraiment reparler de Delphine durant ce procès.
00:02:00Et au final, bien sûr, revenir sur toutes les charges qui pèsent.
00:02:04Bien sûr, il n'y a pas de corps, il n'y a pas d'aveu.
00:02:07Le fait de ne pas retrouver le corps est un élément du dossier.
00:02:10Mais il existe dans cette affaire, j'en suis pour ma part convaincu,
00:02:14des éléments graves, concordants,
00:02:17qui vont suffire aux jurés à se faire leur intime conviction,
00:02:20le déclarer coupable et le condamner.
00:02:22Les vraies voix sud radio.
00:02:25Et c'était l'avocat de la famille de Delphine au micro de Patrick Roger ce matin,
00:02:31entre 7h à 7h10.
00:02:32Philippe Bilger.
00:02:33Ma chère Cécile, on a combien de temps ?
00:02:36Je ne sais pas, allez-y, on verra.
00:02:38On verra.
00:02:39Alors, parce qu'évidemment, c'est une affaire qui pourrait nous entraîner à durer trop longtemps.
00:02:46Mais sérieusement, d'abord, il n'y a pas d'aveu, il n'y a pas de corps, il n'y a pas d'ADN.
00:02:53Mais tout cela, ça ne doit pas nous interdire de vérifier quelles sont les présomptions
00:02:58qui existent à l'encontre de Cédric Jubilard.
00:03:01On a bien fait, me semble-t-il, de le renvoyer devant la cour d'assises
00:03:06à partir des éléments qu'on connaît, sur lesquels je ne vais pas revenir.
00:03:12Et notamment le fait qu'en réalité, il fait passer pour des plaisanteries
00:03:18un certain nombre de déclarations qui, pour un avocat général,
00:03:24pourraient apparaître comme des aveux.
00:03:26Je ne parviens pas à prendre avec dérision les accusations qu'il a proférées
00:03:32à l'égard de lui-même, notamment ce qu'il a raconté à Jennifer et à d'autres personnes
00:03:38où il disait, en gros, je l'ai commis en donnant des détails.
00:03:42Alors, je termine là-dessus.
00:03:44Je pense qu'il pourra être condamné si l'accusation a du talent et de la conviction.
00:03:50Mais, je discutais, votre interrogation, dans le débat, est-ce un crime parfait ?
00:03:57Non, puisque, déjà, il y a un procès.
00:04:00Mais, en revanche, lui, il est tout à fait possible
00:04:04que son ressort fondamental soit de se moquer du monde profondément
00:04:09parce qu'il croit qu'il a commis un crime parfait
00:04:13et qu'il sera peut-être acquitté.
00:04:15Moi, ça me rappelle un souvenir.
00:04:17Dans un département limitrophe où j'habitais à l'époque,
00:04:19qui s'appelle la Haute-Garonne, il y a eu le procès d'un professeur d'université
00:04:22dont la femme était décédée.
00:04:25On n'a jamais retrouvé le corps.
00:04:26Jacques Viguier.
00:04:27Absolument.
00:04:28Et il a été acquitté parce qu'il n'y avait pas de corps.
00:04:32Et je me dis que là, comme il a été acquitté,
00:04:35c'était probablement le crime parfait
00:04:37parce qu'on n'a jamais retrouvé le corps de cette pauvre femme.
00:04:39Et je me dis, quelque part, que quand on a vécu sur place à Toulouse,
00:04:43à l'époque, le procès,
00:04:44parce que c'était un notable de la ville.
00:04:46Quelqu'un, prof d'université, c'est quand même quelqu'un de connu.
00:04:49Moi, ça me rappelle beaucoup ce souvenir.
00:04:51Et je me dis, est-ce que, même cause, même effet,
00:04:54on aura le même verdict ?
00:04:56On avait fait des grandes différences avec Viguier,
00:04:59au moins deux capitales.
00:05:00C'est que Viguier, Dupont-Moretti avait dit
00:05:03on ne s'est occupé que du mari, en quelque sorte,
00:05:06et de l'épouse.
00:05:07Et on n'a pas cherché d'autres pistes.
00:05:10Alors que dans Jubilard, on a tout fait.
00:05:12Et donc, c'est une différence fondamentale.
00:05:15Mais le fait qu'on n'a pas retrouvé le corps,
00:05:17c'est évidemment une similité.
00:05:19Je crois que moi, ça me fait penser aussi
00:05:21à l'histoire d'Agnès Leroux.
00:05:23Les plus vieux s'en rappellent.
00:05:24C'était l'héritière des casinos de Nice.
00:05:26En 1977, je crois.
00:05:28J'ai habité Nice, étudiante à Nice,
00:05:31on y pensait tous à Agnès Leroux,
00:05:32parce qu'on sait souvent,
00:05:33elle doit être enterrée dans une cave du Vieux Nice.
00:05:36Son amant, qui était avocat,
00:05:37a priori a été accusé,
00:05:40au moins il a fait trois cas de procès,
00:05:41puisqu'il y a eu des cassations, des annulations, etc.
00:05:44Et il a été reconnu coupable,
00:05:45je crois, 40 ans après les faits,
00:05:47sans qu'on n'ait jamais retrouvé de corps,
00:05:50retrouvé d'armes, du crime.
00:05:52Et on n'a jamais retrouvé cette pauvre Agnès Leroux,
00:05:53qui a été tuée par son amant,
00:05:55qui était un grand avocat.
00:05:56Donc là, l'affaire Jubilard,
00:05:57on est un petit peu là-dedans.
00:05:59Effectivement, moi qui suis rationnelle,
00:06:01j'ai du mal à me dire qu'on puisse condamner un homme
00:06:02sans corps, sans armes du crime,
00:06:05sans aucun élément.
00:06:07Parce qu'on dit souvent que le fait d'être...
00:06:08Ce n'est pas quelqu'un de sympathique,
00:06:09Jubilard, il est dégueulasse.
00:06:11On le voit, il n'est pas agréable, etc.
00:06:12Mais ça ne fait pas forcément des coupables,
00:06:14des gens pas bien, qui ne sont pas démeurtriers.
00:06:15Oui, tous les gens pas agréables
00:06:16ne sont pas tous démeurtriers, heureusement.
00:06:17Philippe Bigère, là on a à peu près
00:06:19quatre semaines de procès.
00:06:21Est-ce qu'on va voir se dérouler la personnalité ?
00:06:24Est-ce qu'on va l'entendre beaucoup, selon vous ?
00:06:26Ça a déjà commencé, ma chère Cécile.
00:06:28En réalité, il y a eu l'enquêtrice de personnalité aujourd'hui.
00:06:32Et bien sûr, il va parler déjà.
00:06:34Il a confirmé ses dénégations.
00:06:37Il n'a pas changé sa stratégie.
00:06:39Mais il sera intéressant d'examiner sa psychologie,
00:06:43même dans la manière dont il contestera
00:06:46les présomptions qui existent contre lui.
00:06:48parce qu'il y a un élément que je n'ai pas évoqué tout à l'heure
00:06:53pour ne pas trop prolonger.
00:06:54C'est le fait qu'on n'a rien retrouvé du corps,
00:06:59j'entends bien, mais on a fait toutes les recherches
00:07:02et elle n'avait aucune raison, elle, de disparaître.
00:07:06Il y a un ensemble de présomptions
00:07:08qui, à mon avis, ne vont pas forcément entraîner l'acquittement,
00:07:13mais qui donnent de la substance à l'accusation.
00:07:16Allez, vous restez avec nous, la suite de ce débat dans quelques instants.
00:07:19Juste après, on n'y croit pas, avec François-Louis Bourneau.
00:07:22François-Louis, une affaire assez dingue.
00:07:25Complètement dingue.
00:07:25Arrêté pour une envie pressante,
00:07:27une conductrice finie en garde à vue.
00:07:29Eh bien, vous allez voir.
00:07:31Restez avec nous, écoutez cette affaire surréaliste.
00:07:34On n'en parle dans un instant.
00:07:35Et 0826 300 300, si vous voulez assister,
00:07:39en tout cas partager ce débat avec nous.
00:07:40A tout de suite.
00:07:41Sud Radio.
00:07:42Sud Radio.
00:07:43Parlons vrai.
00:07:44Parlons vrai.
00:07:44Sud Radio.
00:07:45Parlons vrai.
00:07:46Les Vraies Voix Sud Radio.
00:07:4818h20, Cécile Dominibus, Philippe David.
00:07:51Avec Philippe David, on est ravis de vous accueillir.
00:07:53Avec Philippe Bilger, bien entendu.
00:07:55Et Bérangère Dubu qui est avec nous.
00:07:57Et vous, 0826 300, on revient sur ce procès jubilard
00:08:01qui s'est ouvert ce matin.
00:08:02Crime parfait ou disparition sans explication.
00:08:04Peut-être qu'un jour, elle arrêtera.
00:08:07On verra.
00:08:070826 300 300.
00:08:09Jean-Patrick est avec nous de Bel-Esta.
00:08:10Bonsoir, Patrick.
00:08:11Bonsoir, Patrick.
00:08:12Bonsoir.
00:08:13Bonsoir à toute l'équipe.
00:08:14Alors, selon vous, est-ce le crime parfait ?
00:08:17Même si ça n'existe pas, entre guillemets, bien entendu.
00:08:21Le crime parfait n'existe pas.
00:08:22Je pense que c'est la justice qui doit être parfaite
00:08:25dans le respect de ses principes.
00:08:27Je m'explique.
00:08:28Il y a un principe, me semble-t-il, qui dit
00:08:30que le doute doit bénéficier à celui qui est accusé.
00:08:34En l'occurrence, il n'y a pas de corps.
00:08:36Il n'y a pas de preuves.
00:08:37Le dossier me semble mais, ça.
00:08:41Je préfère recevoir un coupable à liberté
00:08:43qu'un innocent en prison.
00:08:45Maintenant, c'est une opinion personnelle.
00:08:48Philippe Gilles.
00:08:49Là où la réflexion de notre amie est très pertinente,
00:08:53mais je veux dire, ça n'est pas parce qu'on n'a pas
00:08:57des preuves fondamentales qu'on ne peut pas accumuler
00:09:00un tissu de présomption.
00:09:03Et notamment, j'insiste là-dessus,
00:09:05elle ne pouvait pas partir librement du domicile.
00:09:09Elle ne l'aurait jamais fait.
00:09:10Elle n'aurait jamais abandonné ses enfants.
00:09:13On a fait toutes les recherches pour trouver le corps.
00:09:17Et il a dit un jour à Jennifer,
00:09:19on ne le trouvera jamais.
00:09:21Et par ailleurs, on a la certitude
00:09:24que le seul qui pouvait la tuer, c'était lui.
00:09:28Alors, entendons-nous,
00:09:30il faut le démontrer lors des débats,
00:09:33mais il y a des éléments
00:09:35qui permettent à l'accusation
00:09:36de n'être pas ridiculeux.
00:09:38Vous permettez de poser une question à Philippe Bilger,
00:09:40qui a été avocat général pour des années.
00:09:41Est-ce que le doute bénéficie systématiquement
00:09:44à l'accusé, comme le disait Patrick ?
00:09:46Ça m'est arrivé.
00:09:47Alors, il faut distinguer les doutes.
00:09:50Dans une affaire criminelle,
00:09:52même après un procès bien mené,
00:09:54il reste parfois quelques doutes,
00:09:58mais infimes,
00:09:59qui ne touchent pas le cœur de la conviction.
00:10:02Mais quand il y a un vrai doute,
00:10:04c'est évident,
00:10:05il m'est arrivé,
00:10:06je requière l'acquittement.
00:10:08C'est le rôle de l'avocat général.
00:10:10Ça n'est pas d'obtenir à tout prix une condamnation,
00:10:13c'est de dire,
00:10:14soit il est innocent,
00:10:15c'est un acquittement,
00:10:17soit il y a un doute,
00:10:18un acquittement bénéfique du doute,
00:10:20soit la condamnation.
00:10:22Oui, Bérangère.
00:10:22Il y a toujours ce côté,
00:10:25elle ne pouvait pas partir,
00:10:27elle ne serait pas partie,
00:10:27elle avait des enfants.
00:10:28Donc d'un coup,
00:10:29on retrouve la femme aussi un petit peu sainte,
00:10:31le côté la mère de famille,
00:10:32elle ne serait pas ses enfants.
00:10:33Mais bon,
00:10:34elle avait aussi un amant,
00:10:35ce qui n'est aucun juge en morale là-dessus.
00:10:37Lui a quelqu'un qui a l'air fortement désagréable,
00:10:39et pas du tout très bien.
00:10:41Ça ne fait pas un criminel,
00:10:42ça ne fait pas une sainte.
00:10:43J'ai un peu peur d'une justice
00:10:45qui condamne sur des pressentis,
00:10:47sur de la morale.
00:10:48On sait que 90% des femmes
00:10:49qui se font tuer,
00:10:50sont tuées par leurs compagnons.
00:10:52C'est la vérité,
00:10:5290% des femmes qui se paraissent sont tuées.
00:10:54Malgré tout,
00:10:55il reste 10%.
00:10:56J'espère que la justice reste quand même
00:10:58quelque chose de factuel,
00:11:00de rationnel,
00:11:01et ne sombre pas dans son ressenti,
00:11:03comme l'a très bien dit l'auditeur.
00:11:04Je suis d'accord avec lui.
00:11:04Qu'est-ce que vous en pensez, Patrick,
00:11:06de cet accusé ?
00:11:08Quelle image vous avez de lui ?
00:11:10Moi, je pense que
00:11:11un délit de sale gueule
00:11:12ne suffit pas à être coupable.
00:11:15Philippe,
00:11:15est-ce que vous pensez
00:11:16qu'il y a eu un problème d'enquête ?
00:11:18Est-ce que vous pensez
00:11:18que dès le début,
00:11:19il y a eu des manquements
00:11:22ou des failles ?
00:11:23Là, je ne crois pas,
00:11:24ma chère Cécile,
00:11:25parce que
00:11:26l'affaire a duré 4 ans.
00:11:29Vous ne pouvez pas imaginer
00:11:31la bagatelle de 30 volumes.
00:11:33Ça ne signifie pas
00:11:34que tout a été bien fait,
00:11:35mais je crois
00:11:36qu'on n'a laissé de côté
00:11:37aucune piste.
00:11:39Évidemment,
00:11:39l'oralité des débats
00:11:41va apporter énormément de lumière.
00:11:43Oui.
00:11:43Si je puis rajouter quelque chose...
00:11:45Allez-y, Patrick, bien sûr.
00:11:46Je pense, moi,
00:11:47en tant que justiciable,
00:11:49pouvoir être condamné
00:11:50sur un faisceau de présomption,
00:11:53ça ne me rassure guère.
00:11:55Je suis assez d'accord,
00:11:56effectivement,
00:11:57avec ça.
00:11:57Ce n'est pas rassurant
00:11:58sur la justice.
00:11:58Alors,
00:11:58votre argumentation
00:12:01est très intéressante.
00:12:02Autrement dit,
00:12:03vous donnez une prime
00:12:04au vrai coupable
00:12:06qui n'avoue pas.
00:12:08Alors,
00:12:09ça n'est pas toujours le cas.
00:12:10Entendons-nous.
00:12:11On ne parle pas d'aveux,
00:12:12on parle d'éléments matériels
00:12:13de travail d'enquête.
00:12:14Les aveux,
00:12:14nous ne sont qu'un élément.
00:12:15C'est quoi les éléments matériels ?
00:12:18Les armes,
00:12:19les traces de sang,
00:12:20une partie du corps.
00:12:21Vous voudriez que l'accusé
00:12:22vous offre tout parfaitement ?
00:12:25On sait bien qu'il a regardé
00:12:26Patrick Dill,
00:12:27ce qui a avoué
00:12:27avoir tué deux petits garçons
00:12:28et il ne les avait jamais tués.
00:12:30Il a été acquitté
00:12:31après 20 ans de prison.
00:12:32Et on pense que c'est Francis Solve
00:12:33qui les a tués.
00:12:34Le grand avocat Henri Leclerc
00:12:36disait qu'il y a des innocents
00:12:37qui vont avouer
00:12:37des crimes pas possibles
00:12:38pour entrer
00:12:39et des coupables
00:12:39qui n'avoueront jamais rien.
00:12:41L'aveu,
00:12:41c'est une culture française
00:12:42qui est très court.
00:12:43Donc vous voyez,
00:12:45l'aveu est très pauvre.
00:12:46Ça ne peut pas être un élément.
00:12:47Mais il le sent,
00:12:48les hommes,
00:12:48tout ce qui est rationnel.
00:12:49L'aveu n'est pas
00:12:50la reine des preuves
00:12:51même si en réalité
00:12:52elle l'est souvent.
00:12:54Mais je voudrais
00:12:55rebondir sur une question.
00:12:56Vous avez déjà requis
00:12:57l'acquittement
00:12:58pour des gens
00:12:59où il y avait des doutes.
00:13:00Absolument.
00:13:00Plusieurs fois.
00:13:01Est-ce que parfois
00:13:02les jurés
00:13:03ont pris le contre-pied
00:13:04et condamné quand même
00:13:05la personne ?
00:13:06Jamais dans ce domaine
00:13:08mais parfois
00:13:08ils ont mis
00:13:09un petit peu plus
00:13:10que ce que j'avais
00:13:11dans le domaine.
00:13:12C'est-à-dire ?
00:13:13Qu'est-ce que vous avez
00:13:14appelé un peu plus ?
00:13:16Lorsqu'il y a l'assassin,
00:13:17celui qui veut tuer Chirac,
00:13:19Brunery,
00:13:21ils ajoutent deux ans.
00:13:23Je demande huit,
00:13:24ils en mettent dix.
00:13:25Est-ce que vous pensez,
00:13:25Philippe Bilger,
00:13:26que quatre semaines
00:13:27c'est court et long,
00:13:30est-ce qu'il peut craquer
00:13:31à un moment donné ?
00:13:33Franchement,
00:13:33je ne crois pas.
00:13:35Tout ce que j'ai lu
00:13:36sur lui
00:13:36depuis des années,
00:13:38je crois que c'est,
00:13:39comme vous l'avez
00:13:40très bien dit tout à l'heure,
00:13:41Cécile,
00:13:42c'est un être
00:13:43qui, je crois,
00:13:44domine son émotion
00:13:46par de la dérision,
00:13:48des plaisanteries,
00:13:49une certaine manière
00:13:50de traiter
00:13:51avec des involtures,
00:13:53ce peut-être,
00:13:54on pourrait supposer,
00:13:56dont il a honte
00:13:57et qu'il taiera toujours.
00:13:58C'est un point de vue.
00:13:59Et il aime ce spectacle,
00:14:00visiblement.
00:14:01Absolument.
00:14:01Merci en tout cas
00:14:03à Patrick de Belle Estade
00:14:05de nous avoir appelé.
00:14:06Vous pouvez nous appeler
00:14:07au 0826 300,
00:14:08bien sûr,
00:14:09jusqu'à 20h.
00:14:10On est ensemble
00:14:11avec vous.
00:14:12Tout de suite,
00:14:12on n'y croit pas.
00:14:13Les vraies voix sud radio.
00:14:15Et François Libourneau,
00:14:16une histoire invraisemblable.
00:14:18Alors là,
00:14:19on peut dire
00:14:20qu'on n'y croit pas.
00:14:21C'est peut-être même
00:14:22la pause pipi
00:14:22la plus chère de l'année.
00:14:25Ça s'est passé à Clamart
00:14:26dans les Hauts-de-Seine,
00:14:26je vais vous raconter
00:14:27un peu l'histoire.
00:14:28Tout commence
00:14:29quand une femme
00:14:29est surprise
00:14:30en train d'uriner
00:14:31sur la voie publique
00:14:32par des policiers
00:14:32jusque-là assez classiques.
00:14:34Les agents décident alors
00:14:35de bloquer son véhicule
00:14:36et découvrent
00:14:37qu'il n'est pas assuré
00:14:38et dégage en plus
00:14:40une faute odeur
00:14:40de stupéfiants.
00:14:42Le passagère remet
00:14:43directement un pochon
00:14:44de résine de cannabis
00:14:45et la conductrice,
00:14:47elle,
00:14:47avoue,
00:14:48vendre des drogues.
00:14:49La fouille du véhicule
00:14:50continue et révèle
00:14:51du cocaïne,
00:14:52héroïne,
00:14:52ectasie,
00:14:53THC,
00:14:54résine de cannabis,
00:14:55bref,
00:14:56la panoplie complète.
00:14:57Les perquisitions
00:14:58à domicile
00:14:59permettent ensuite
00:15:00de saisir
00:15:00de l'argent liquide.
00:15:01Encore un peu de résine,
00:15:03des produits de luxe
00:15:03qui s'ajoutent
00:15:04à la liste.
00:15:05Résultat,
00:15:06une troisième personne
00:15:07est interpellée
00:15:07et les trois
00:15:08ont été déférés récemment.
00:15:10Sans mauvais jeu de mots,
00:15:11est-ce qu'on peut sentir
00:15:12une affaire comme celle-ci ?
00:15:14Guillaume Perroux
00:15:14qui était avec nous,
00:15:15qui est permanent
00:15:16du syndicat UNIT92
00:15:18et trésorier départemental
00:15:19des Hauts-de-Seine.
00:15:21Bonsoir,
00:15:22Guillaume Perroux.
00:15:22Bonjour tout le monde.
00:15:23Bonjour,
00:15:23merci de nous permettre
00:15:24de nous exprimer
00:15:25sur votre antenne.
00:15:26Je vous en prie.
00:15:26Il faut avoir du flair quand même.
00:15:29Cette histoire est stupéfiante.
00:15:32Oui,
00:15:32exactement.
00:15:34C'est avec humour,
00:15:35mais effectivement,
00:15:36il nous arrive parfois
00:15:37des situations comme ça,
00:15:38un peu loufoques
00:15:38et sur des situations
00:15:41un peu bizarres au départ.
00:15:43Un simple contrôle ordinaire.
00:15:44À la base,
00:15:45les collègues voulaient
00:15:45certainement juste
00:15:47rappeler à cette dame
00:15:48que ce n'est pas normal
00:15:49de revenir sur votre public
00:15:50et ça aboutit
00:15:51sur une affaire
00:15:51de stupéfiants,
00:15:52tout à fait.
00:15:55Mais en fait,
00:15:57plus c'est banal,
00:16:01au début,
00:16:02il y a beaucoup de gens
00:16:03qui se cachent
00:16:04et le fait de transporter ça
00:16:05et traverser une ville
00:16:07en étant une personne normale,
00:16:09ça passe finalement.
00:16:10Là,
00:16:10ce n'est pas passé.
00:16:12Exactement.
00:16:13Exactement.
00:16:13Si elles avaient pris
00:16:14leur voiture
00:16:15en circulant normalement,
00:16:16deux personnes féminines,
00:16:18normales,
00:16:19ordinaires,
00:16:19en roulant en pleine ville,
00:16:21ne soulèvent pas
00:16:22l'inconsulte des policiers.
00:16:23C'est le fait
00:16:24qui a marqué un peu
00:16:25l'intention de mes collègues
00:16:27mais effectivement,
00:16:28parfois,
00:16:29les trafiquants
00:16:31ou ceux qui sont dans le trafic
00:16:32utilisent des personnes lambda
00:16:33qui ne ressemblent à rien
00:16:34pour éviter d'être opérées.
00:16:36C'était à quelle heure ?
00:16:38Je ne sais pas du tout.
00:16:40Vous n'avez pas
00:16:41vers 22h.
00:16:42Vers 22h.
00:16:43Oui, quand même.
00:16:44En tout cas,
00:16:45belle prise
00:16:46de nos amis policiers.
00:16:48Mais est-ce que c'est
00:16:48de l'inconscience
00:16:49que je ne sais pas moi ?
00:16:50Ce n'est pas mon genre.
00:16:51Si j'ai la voiture
00:16:51pleine de drogue,
00:16:52je ne vais pas faire
00:16:53un épanchement d'urine
00:16:54sur la voie publique
00:16:54au risque de me faire
00:16:55contrôler par la police.
00:16:57C'est de l'inconscience
00:16:58ou de se dire
00:16:58finalement,
00:16:59de toute façon,
00:16:59on ne risque rien,
00:17:00on ne nous contrôlera jamais.
00:17:01Ben, liquide pour liquide.
00:17:03Même si je n'ai pas de drogue,
00:17:04je ne vais pas faire pipi
00:17:05sur la voie publique quand même.
00:17:05En cas d'envie présente,
00:17:07à 22h.
00:17:08Je ne dis rien,
00:17:08ça m'est arrêté.
00:17:10En fait,
00:17:11ça veut dire
00:17:11qu'il n'y a pas de petit délit.
00:17:12C'est ça,
00:17:13il n'y a pas de petit délit.
00:17:14C'est-à-dire que des gens
00:17:14qui font pipi
00:17:15se retrouvent trafiquants.
00:17:16Donc si la police
00:17:16avait les moyens
00:17:17finalement de contrôler
00:17:18chaque petit délit,
00:17:20combien de personnes
00:17:20comme celle-là
00:17:21ils arrêteraient
00:17:22puisqu'on veut
00:17:22que ça mène un pipi
00:17:23sur la voie publique ?
00:17:23Moi, je fais pipi
00:17:24sur la voie publique
00:17:24et je ne prends pas
00:17:25de drogue.
00:17:27Le coming out
00:17:28de Cécile de Ménibus.
00:17:30La mer à piste 3 goûtes.
00:17:32Dans quel lieu
00:17:33et à quel lieu ?
00:17:34C'est ça,
00:17:36c'est mon fauteuil
00:17:37de voiture.
00:17:39Merci beaucoup
00:17:39Guillaume Perrou
00:17:40d'avoir accepté
00:17:41notre invitation
00:17:42permanent du syndicat
00:17:43Unité 92
00:17:43et trésorier départemental
00:17:45des Hauts-de-Seine.
00:17:46Merci François-Louis.
00:17:47Allez-vous rester avec nous.
00:17:48On fait une petite pause.
00:17:49On revient dans un instant
00:17:50avec le tour de table.
00:17:51Philippe,
00:17:51votre tour de table ?
00:17:52Mon tour de table,
00:17:53c'est...
00:17:54C'est politique.
00:17:57Et je ne suis pas choqué
00:17:59par les propos
00:18:00mais par l'absence
00:18:01de contradictions
00:18:02sur les plateaux.
00:18:03La Cour des comptes
00:18:03qui dit que les transports
00:18:04collectifs gratuits,
00:18:05c'est une grosse bêtise.
00:18:06Philippe ?
00:18:07Il n'y a pas de limite
00:18:08dans la dégueulasserie
00:18:09en politique.
00:18:09Allez, on en parle
00:18:10dans un instant.
00:18:10Soyez les bienvenus,
00:18:11on est ravis de vous accueillir
00:18:12jusqu'à 20h.
00:18:12Sud Radio.
00:18:14Parlons vrai.
00:18:15Sud Radio, parlons vrai.
00:18:16Parlons vrai.
00:18:17Parlons vrai.
00:18:17Sud Radio, parlons vrai.
00:18:19Sud Radio, parlons vrai.
00:18:19Sud Radio, parlons vrai.
00:18:22Les vrais voix Sud Radio.
00:18:2418h-20h, Cécile Dominibus,
00:18:26Philippe David.
00:18:27Ce grand sujet hors antenne,
00:18:31qui fait pipi dans la rue,
00:18:32qui ne fait pas pipi dans la rue.
00:18:34Je crois que malheureusement,
00:18:36je suis la seule.
00:18:38Soyez les bienvenus en tout cas.
00:18:400 826 300 300
00:18:42si vous voulez bien sûr
00:18:43participer à cette émission
00:18:44avec Philippe David bien entendu,
00:18:46Bérangère Dubu
00:18:46et puis notre ami Philippe Bunger
00:18:49et tout de suite le tour de table
00:18:50de l'actu de nos vrais voix.
00:18:52Oh, dites, je vais envoyer les actualités.
00:18:54Vous venez les voir dans la cabine ?
00:18:55Je vais vous raconter
00:18:56une histoire pas banale.
00:18:57Mais vous,
00:18:58vous me racontez pas
00:18:59votre petite journée ?
00:19:00On a assez perdu de temps comme ça.
00:19:01Le tour de table.
00:19:03De l'actualité.
00:19:04Et Philippe Bilger,
00:19:05vous avez écouté quelque chose
00:19:06sur l'émission C'est Politique ?
00:19:08Oui.
00:19:08En effet,
00:19:08je suis un partisan
00:19:10comme nous tous ici
00:19:12de la liberté d'expression
00:19:13et je comprends tout à fait,
00:19:15c'est la moindre des choses
00:19:16que les autres l'exercent.
00:19:18Mais sur le plateau de C'est Politique,
00:19:21il y a une journaliste
00:19:21très talentueuse,
00:19:23notamment pour les portraits
00:19:24qui s'appelle
00:19:25Judith Pérignon,
00:19:27qui dit, par exemple,
00:19:28à propos du rassemblement
00:19:30en hommage à Kirk
00:19:32qui a réuni
00:19:33à peu près
00:19:34100 000 personnes,
00:19:35elle dit,
00:19:36mais tiens,
00:19:37ça ressemble beaucoup
00:19:38à des rassemblements nazis
00:19:39qui se faisaient
00:19:41aux Etats-Unis
00:19:42en 1930,
00:19:43si mes souvenirs sont bons.
00:19:45Elle a tout à fait
00:19:46le droit de le dire,
00:19:47on peut trouver ça
00:19:48totalement indécent.
00:19:50ce qui m'a choqué
00:19:51et c'est en général
00:19:52sur les plateaux
00:19:53comme ça
00:19:54que ça se passe,
00:19:55c'est l'absence
00:19:56de contradictions.
00:19:57Qu'est-ce qu'on aurait pu
00:19:58entendre quelqu'un,
00:20:00vous n'exagérez pas un peu
00:20:01en comparant
00:20:02cela
00:20:03à un rassemblement nazi,
00:20:05même en Amérique,
00:20:06c'est l'absence
00:20:07de contradictions
00:20:08qui me chope
00:20:09la plupart du temps,
00:20:10bien plus parfois
00:20:11que l'indécence
00:20:12des propos.
00:20:13Lorsqu'un propos
00:20:14est inept
00:20:15ou scandaleux,
00:20:16eh bien on le contredit,
00:20:17voilà,
00:20:18le problème est réglé.
00:20:19Mais c'est quoi ?
00:20:19C'est de la complaisance ?
00:20:20Non, c'est une forme
00:20:22peut-être
00:20:23de lâcheté conventionnelle,
00:20:26c'est-à-dire
00:20:27on ne veut pas contredire,
00:20:29on veut garder
00:20:29une apparente paix
00:20:31sur un plateau.
00:20:33Mais pour contredire,
00:20:34il faut des arguments.
00:20:35Donc parfois,
00:20:35certains n'ont peut-être
00:20:36pas d'argument.
00:20:36Ma chère Cécile,
00:20:38on en aurait eu
00:20:38tout de même
00:20:39parce que la simple
00:20:40compadre,
00:20:41il y a eu
00:20:42des rassemblements nazis,
00:20:43c'est tout à fait vrai,
00:20:45à une certaine
00:20:46aux Etats-Unis,
00:20:47mais on ne pouvait pas
00:20:48les comparer
00:20:49véritablement
00:20:50à ce qui s'est fait
00:20:52pour Kirk.
00:20:55Donc on aurait pu dire
00:20:56vous n'exagérez pas un peu,
00:20:58c'est faux.
00:20:58Et donc ça,
00:20:59ça aurait fait perdre
00:21:01tout le sel
00:21:02de la provocation.
00:21:03Moi ce qui m'insupporte,
00:21:04c'est la banalisation
00:21:05du nazisme
00:21:06qu'il y a
00:21:07à toutes les sauces.
00:21:07Donc vous n'êtes pas d'accord
00:21:08avec quelqu'un,
00:21:09il est nazi.
00:21:10Alors il faut rappeler quand même
00:21:10que l'idéologie nazie
00:21:12elle a quand même été
00:21:13à l'origine
00:21:13de la seconde guerre mondiale
00:21:15en Europe.
00:21:16C'était le panasiatisme
00:21:18japonais
00:21:18qui étaient les alliés
00:21:19des nazis
00:21:20en Extrême-Orient.
00:21:21Mais cette banalisation
00:21:23du nazisme,
00:21:24moi ça m'insupporte.
00:21:25Et ce qui m'insupporte,
00:21:27c'est la manière
00:21:27qu'a une certaine gauche
00:21:28de nazifier
00:21:29tous ses adversaires politiques.
00:21:31Moi je me rappelle
00:21:32qu'il y a 60 ans,
00:21:3361 ans,
00:21:34c'était le général de Gaulle
00:21:35qui était traité de nazi.
00:21:36Oui,
00:21:37l'homme du 18 juin
00:21:38a été traité de nazi
00:21:39dans un livre
00:21:39qui s'appelait
00:21:40Le coup d'état permanent
00:21:41écrit par François Mitterrand.
00:21:43Je vous fais même la liste.
00:21:44De Gaulle,
00:21:45ce caudilio,
00:21:46ce duche,
00:21:47ce fureur.
00:21:48Vous pouvez le lire,
00:21:48c'était dans le coup d'état permanent.
00:21:50Donc un type
00:21:51qui avait eu la francisque
00:21:52des mains de Pétain
00:21:53le 16 août 1943
00:21:55sous le matricule 2202
00:21:56qui traitait de nazi
00:21:58l'homme du 18 juin,
00:21:59excusez-moi
00:21:59mais ça ne manquait
00:22:00quand même pas de sel.
00:22:01C'était déjà
00:22:02la nazification
00:22:02des gens de droite
00:22:03à l'époque
00:22:04par une certaine gauche.
00:22:06Merci beaucoup
00:22:07Bérangère Dubu.
00:22:08La Cour des Comptes
00:22:09dit non
00:22:10à la gratuité
00:22:10des transports
00:22:11dans les très grandes métropoles.
00:22:13Je crois que
00:22:14la Cour des Comptes
00:22:15vient de comprendre
00:22:15que quand c'est gratuit
00:22:16c'est trop le produit
00:22:17puisque la Cour des Comptes
00:22:19vient de dire
00:22:19que la gratuité
00:22:20des transports
00:22:21dans les grandes villes français
00:22:22ça ne marchait pas.
00:22:23Et pire que ça,
00:22:24ce n'est pas moi qui le dit
00:22:25mais c'est un socialiste
00:22:26Pierre Moscovici.
00:22:27Donc quand un mec de gauche
00:22:28te dit
00:22:29que tu crames trop d'argent
00:22:30c'est que vraiment
00:22:31tu crames trop d'argent je crois.
00:22:33Pourquoi ça ne marche pas
00:22:33la gratuité des transports ?
00:22:35Nous on les a à Montpellier
00:22:36puisqu'on a notre maire
00:22:36notre maire président
00:22:38louait son nom
00:22:39Michael Delafosse
00:22:40qui a mis en place
00:22:40la gratuité
00:22:41mais ce n'est pas le seul.
00:22:42Il y a les villes de Dunkerque
00:22:43de Clermont-Ferrand
00:22:44de New York
00:22:44de Bagne
00:22:45et on se rend compte
00:22:46qu'il y a deux problèmes
00:22:47avec la Cour des Comptes.
00:22:48Le premier
00:22:48c'est que ça coûte très cher.
00:22:50Sans blague
00:22:51quand personne ne paye
00:22:52ça coûte cher.
00:22:53En réalité
00:22:53ce n'est pas l'usager
00:22:54qui paye
00:22:55ce sont les propriétaires
00:22:56et les habitants.
00:22:58C'est le problème.
00:22:58En revanche
00:22:59ce qui est très intéressant
00:22:59c'est que ça ne remplace
00:23:01pas la voiture.
00:23:02C'est que la gratuité
00:23:03des transports
00:23:04se fait au détriment
00:23:05du vélo
00:23:05et de la marche à pied.
00:23:06C'est les gens
00:23:07qui prenaient leur vélo
00:23:08et qui marchaient
00:23:08qui se disent
00:23:09puisque c'est gratuit
00:23:10sur une, deux, trois, quatre stations
00:23:13je prends.
00:23:13Donc c'est un échec économique
00:23:15c'est un échec écologique
00:23:18et finalement
00:23:19si on écoute les usagers
00:23:2070% des usagers
00:23:22disent
00:23:23que leur priorité
00:23:24n'est pas la gratuité
00:23:25mais une vraie offre.
00:23:27Et donc on arrive là
00:23:27on délaissera
00:23:28nos voitures
00:23:29nos véhicules
00:23:29etc.
00:23:30Le jour où on aurait une offre
00:23:31j'avais fait à Montpellier
00:23:33le calcul il y a deux ans
00:23:34il y a un écart quotidien
00:23:36de 1h30
00:23:37pour moi
00:23:38dans mon mode de vie
00:23:38avec mes enfants
00:23:39et mon travail
00:23:40entre les transports en commun
00:23:41et ma voiture personnelle.
00:23:43Je ne peux pas consacrer
00:23:441h30 par jour
00:23:45soit 7h par semaine
00:23:47soit 28h par mois
00:23:49à me déplacer.
00:23:50Le jour où ce temps sera
00:23:51équivalent
00:23:52ça fonctionnera.
00:23:54Donc je remercie
00:23:54la Cour des comptes
00:23:55et Pierre Moscovici
00:23:56d'avoir un petit peu rappelé
00:23:57à l'ordre
00:23:57tous les maires
00:23:57qui pour être élus
00:23:59il y a 5 ans
00:24:00ont annoncé
00:24:00qu'ils allaient raser gratis
00:24:02qui en conclusion
00:24:03ont dégradé fortement
00:24:05notre offre de transport
00:24:06puisqu'on n'a pas
00:24:07de renouvellement
00:24:07il y a moins d'argent
00:24:09etc.
00:24:09On n'a plus d'argent
00:24:09qui derrière
00:24:11ont surchargé les rames
00:24:12puisqu'il y a plus de gens
00:24:13qui le prennent
00:24:13ont mis nos finances publiques
00:24:15totalement à la ramasse
00:24:16puisque l'endettement des villes
00:24:17a explosé
00:24:18dont celle où je viens
00:24:19pourrait finalement échouer
00:24:21d'un point de vue
00:24:21écologique
00:24:22et économique.
00:24:24J'espère que la Cour des comptes
00:24:25va permettre une prise de conscience
00:24:26et qu'on va repartir dans le bon sens.
00:24:29Philippe Pille.
00:24:29C'est très intéressant
00:24:30parce que je me rappelle
00:24:31Cécile et Philippe
00:24:33on a eu des débats
00:24:34un jour là-dessus
00:24:36et quand on n'est pas
00:24:37spécialement un économiste
00:24:39on peut trouver
00:24:40que c'est une bonne idée sociale
00:24:42a priori.
00:24:43Et là
00:24:43ce qu'il y a de formidable
00:24:44c'est que la Cour des comptes
00:24:46a un rôle très utile
00:24:47parce qu'elle dit
00:24:48ce qui est véritable.
00:24:50Et là je suis bien d'accord
00:24:51parce que le gratuit
00:24:51ça n'existe pas
00:24:52soit vous êtes le produit
00:24:53comme sur internet
00:24:54soit c'est qu'il y a
00:24:56quelqu'un qui paye
00:24:57parce que c'est celui
00:24:58qui paye des impôts.
00:24:59Juste je rajoute
00:24:59parce que moi l'économie
00:25:00c'est un peu mon truc
00:25:01que les transports
00:25:01les usagers ne payent
00:25:02que 41% du coût réel
00:25:04donc déjà
00:25:04avant même la gratuité
00:25:06on ne payait que 41
00:25:07que pour les salariés
00:25:08c'est les employeurs
00:25:09qui sont obligés
00:25:10de rembourser la moitié
00:25:11donc finalement
00:25:12le coût qui était
00:25:13à la charge de l'usager
00:25:14était presque
00:25:15le coût de responsabilité
00:25:16il y avait des tarifs sociaux
00:25:17pour les gens
00:25:18qui sont exclus
00:25:18du paiement
00:25:19qui sont au RSA
00:25:20en recherche
00:25:21donc il y avait déjà
00:25:22tous ces tarifs
00:25:22ça a été pour moi
00:25:23des choix qui ont été faits
00:25:24d'un point de vue électoraliste
00:25:26et qui montrent
00:25:27qu'on a distribué
00:25:27de la gratuité partout
00:25:28et aujourd'hui
00:25:29où on annonce
00:25:30vouloir remettre un budget
00:25:31c'est plutôt un bon signe
00:25:33que la cour des comptes
00:25:33aille dedans
00:25:34et malheureusement
00:25:34quand on paye
00:25:35c'est peut-être
00:25:36le seul moment
00:25:36où on fait attention
00:25:37au matériel
00:25:38et il y a une responsabilité
00:25:40merci beaucoup
00:25:41Bérangère
00:25:42et Philippe David
00:25:43alors il y a un mot russe
00:25:44qu'on connaît tous
00:25:45en français
00:25:46c'est le mot
00:25:46kompromat
00:25:47c'est-à-dire
00:25:48pour compromettre des gens
00:25:49je ne sais pas
00:25:50comment ça se dit
00:25:50en patois du Forès
00:25:52parce que le maire
00:25:53de Saint-Etienne
00:25:54est au tribunal de Lyon
00:25:55aujourd'hui
00:25:56enfin ça va durer
00:25:57un certain temps
00:25:58pour avoir tenté
00:26:00il est soupçonné
00:26:01d'avoir tenté
00:26:01de mouiller
00:26:01avec d'autres personnes
00:26:03d'Irkab etc
00:26:04son premier adjoint
00:26:05dans une sex tape
00:26:06gay
00:26:07alors en plus
00:26:08c'était gênant
00:26:08puisqu'il avait pris partie
00:26:09contre le mariage pour tous
00:26:11mais on pouvait être
00:26:12contre le mariage pour tous
00:26:13et ne pas être homophobe
00:26:14soit dit en passant
00:26:15je ne suis pas du tout
00:26:16binaire dans ce domaine
00:26:17alors ce qu'il y a quand même
00:26:18de terrible
00:26:19c'est de voir que des méthodes
00:26:20comme ça peuvent exister
00:26:21dans la politique française
00:26:22parce qu'on apprend
00:26:24qu'après des dénégations
00:26:25le directeur de cabinet
00:26:26il avait tenté
00:26:27de mouiller
00:26:28le maire précédent
00:26:29Michel Ptollière
00:26:30avec
00:26:31là c'était pas un garçon
00:26:32mais avec une prostituée mineure
00:26:34voyez à quel point
00:26:35le niveau de la politique
00:26:36peut être dégueulasse
00:26:38désolé
00:26:39il n'y a pas d'autre mot
00:26:40alors en plus
00:26:41ça a été financé
00:26:42avec l'argent du contribuable
00:26:44à hauteur de 40 000 euros
00:26:45par des fonds municipaux
00:26:46ce qui fait que
00:26:47les prévenus sont devant
00:26:48le tribunal
00:26:48pour chantage
00:26:49détournement de fonds publics
00:26:51pour le financement
00:26:51présumé de l'opération
00:26:52et association de malfaiteurs
00:26:54en vue de la préparation
00:26:56dans délit
00:26:56alors je ne sais pas
00:26:58ce qui passe par la tête
00:26:58de certains
00:26:59mais à ce niveau
00:27:01de dégueulasserie
00:27:03il n'y a pas d'autre mot
00:27:04dans la politique
00:27:04la vengeance est terrible
00:27:05la vengeance est terrible
00:27:06moi je pense que
00:27:07des gens comme ça
00:27:08devraient être condamnés
00:27:09de manière à ce qu'on
00:27:10ne les revoie jamais
00:27:12en politique
00:27:12être rendus inéligibles à vie
00:27:14vous avez raison Philippe
00:27:16parce qu'on m'aurait dit ça
00:27:17à une certaine époque
00:27:19j'aurais dit
00:27:19ça relève
00:27:21d'un roman policier
00:27:22ça n'est pas
00:27:23convainc dans la vie politique
00:27:25malgré les turpitudes
00:27:27qu'elle connaît
00:27:28et pourtant
00:27:28vous avez raison
00:27:29surtout que l'élu filmé
00:27:30en fait celui qui a été piégé
00:27:32a pensé à se suicider
00:27:33pendant des années
00:27:33c'était son premier adjoint
00:27:34ils l'ont forcé
00:27:36à démissionner
00:27:37de ses missions
00:27:37ils l'ont forcé
00:27:38à s'humilier
00:27:39ils l'ont forcé
00:27:39à voter
00:27:40ça a duré 4, 5, 6 ans
00:27:42il a dit
00:27:43il était père de famille
00:27:44il avait au moins 3 enfants
00:27:45son épouse
00:27:45un jour il a dit
00:27:46je vais me suicider
00:27:47et je ne sais pas pourquoi
00:27:48il a dit
00:27:49un journaliste de Mediapart
00:27:51a été informé
00:27:52le journaliste l'a appelé
00:27:53pour dire
00:27:53je ne veux pas le raconter
00:27:54si vous n'êtes pas prêt
00:27:55à le dire à votre famille
00:27:56et quand il a dit
00:27:57à son épouse
00:27:57son épouse a dit
00:27:59mais on va porter plainte
00:27:59chérie c'est une honte
00:28:00et lui qui avait peur
00:28:01qu'il a dit à ses enfants
00:28:02ses enfants
00:28:03on dit
00:28:03mais papa on t'aime
00:28:04on va te soutenir
00:28:04sa famille est derrière lui
00:28:06il l'enseigne
00:28:06dans une école privée catholique
00:28:08il est donc allé voir l'OGEC
00:28:09et l'OGEC a dit
00:28:10on vous soutient
00:28:10et finalement ça montre
00:28:11qu'en cas de harcèlement
00:28:12si on le rend public
00:28:13en général
00:28:14on est soutenu
00:28:15et donc combien de gens
00:28:16se sont suicidés à cause de ça
00:28:17voilà
00:28:18moi je voulais retenir le positif
00:28:19quand même
00:28:19où il y a eu des réactions
00:28:20partout à la hauteur
00:28:22allez merci
00:28:22vous restez avec nous
00:28:23dans un instant
00:28:24l'info en plus
00:28:24un record pour un mois de septembre
00:28:26vous le savez
00:28:26il est tombé
00:28:27133 millimètres
00:28:29de pluie
00:28:30en quelques heures à Avignon
00:28:31ce dimanche
00:28:31on fera un tour
00:28:32sur place dans le Vaucluse
00:28:33à tout de suite
00:28:34Sud Radio
00:28:35votre avis fait la différence
00:28:37vous êtes une super radio
00:28:39vraiment
00:28:39vous êtes la radio du moment
00:28:40continuez
00:28:41c'est super
00:28:42Sud Radio
00:28:43parlons vrai
00:28:44Les vrais voix Sud Radio
00:28:4518h-20h
00:28:47Cécile Dominibus
00:28:48Philippe David
00:28:49et avec moi Philippe
00:28:51vous savez que vous êtes
00:28:52les bienvenus ici
00:28:53on est ravis de vous accueillir
00:28:54tous les jours
00:28:55au 0826 300 300
00:28:57et puis vous pouvez nous rejoindre
00:28:58sur Twitter
00:28:58Facebook
00:28:59Instagram
00:28:59TikTok
00:29:00une plateforme d'opinion
00:29:02de débat
00:29:02et bien entendu
00:29:03vous abonner à notre chaîne YouTube
00:29:05et il y a un moment donné
00:29:06dans cette émission
00:29:08je demanderai à notre réalisateur
00:29:10Maxime
00:29:11où on en est
00:29:11avec cette chaîne
00:29:12ah vous savez
00:29:14le décompte
00:29:15le décompte
00:29:16le décompte
00:29:16exactement
00:29:17moi je suis inquiet
00:29:18parce qu'il avait promis
00:29:19on parlait de compromat
00:29:20c'est un jingle
00:29:21compromettant
00:29:22il arrive
00:29:24ne vous inquiétez pas
00:29:25il est en cours
00:29:26de fabrication
00:29:28vous voyez le compromat
00:29:30j'en suis aussi victime
00:29:31je serai à votre place
00:29:32je ne demanderai pas
00:29:33il tient ses promesses
00:29:35non je ne lui rappellerai pas
00:29:36surtout
00:29:37mais moi vous inquiétez pas
00:29:38je vais lui rappeler
00:29:38allez vous de suite
00:29:39l'info 1 plus
00:29:39alors l'info en plus
00:29:44Cécile et Philippe
00:29:45dans le sud de la France
00:29:46les habitants ont malheureusement
00:29:47dû faire face
00:29:48à des pluies aussi intenses
00:29:49que soudaines
00:29:49le département du Vaucluse
00:29:51a été frappé
00:29:52notamment dimanche
00:29:53par des pluies torrentielles
00:29:54dans un village
00:29:55situé à l'est d'Avignon
00:29:56plusieurs rues
00:29:57ont été inondées
00:29:58deux blessés légers
00:29:59et près de 1200 foyers
00:30:01toujours sans électricité
00:30:02à cause des pluies diluviennes
00:30:03sur les communes
00:30:04de Morière et de Védène
00:30:06115 mm
00:30:07de cumul de pluie
00:30:08ont été révélés
00:30:08et on en parle
00:30:09avec Elisa Martin
00:30:11qui est avec nous
00:30:11bonsoir Elisa
00:30:12vous êtes journaliste
00:30:13pour Oui Demain
00:30:14le journal écologique
00:30:15bonsoir
00:30:16merci d'avoir accepté
00:30:17notre invitation
00:30:18bonsoir
00:30:19merci à vous
00:30:20est-ce que
00:30:20alors j'imagine
00:30:21que c'est pas tout à fait
00:30:22commun dans le Vaucluse
00:30:23on voit plutôt du soleil
00:30:25que de la pluie
00:30:26est-ce que
00:30:27on arrive à quand même
00:30:29anticiper ce genre de problème
00:30:30alors oui
00:30:32pour le coup
00:30:33on est quand même
00:30:34une région assez viticole
00:30:35donc les vents dangereurs
00:30:36se sont assez précipités
00:30:38justement sur la récolte
00:30:39plutôt le samedi
00:30:40parce que justement
00:30:41on voyait qu'à la météo
00:30:42le dimanche
00:30:43ils tomberaient dessus
00:30:45un peu la mer
00:30:45et les poissons
00:30:46comme vendus chez nous
00:30:46mais c'est vrai
00:30:48que c'est assez compliqué
00:30:48parce que pour mon cas
00:30:50même sur les maisons
00:30:51ça s'infiltre partout
00:30:53que ce soit sur
00:30:54la connexion des fenêtres
00:30:55ou alors même par terre
00:30:57et des fois
00:30:57c'est très compliqué
00:30:58il faut y plonger partout
00:30:59en tout cas
00:31:00ça a été le cas dimanche
00:31:01visiblement
00:31:02l'adjoint au maire
00:31:04a dit
00:31:04que vous avez
00:31:05un mauvais réseau
00:31:06pluvial
00:31:07et que malgré
00:31:08ces efforts
00:31:09et ces tentatives
00:31:11de modification
00:31:12il ne s'est toujours
00:31:12rien passé
00:31:13bah oui
00:31:15comme je vous disais
00:31:15nous on a été
00:31:16plus qu'inondés
00:31:17en tout cas dans ma cour
00:31:18il a fallu faire barrage
00:31:19avec mes parents
00:31:21du coup
00:31:21on a essayé
00:31:22d'éponger
00:31:23comme on pouvait
00:31:24mais oui
00:31:24l'eau s'infiltre
00:31:25toujours partout
00:31:26et vous avez
00:31:27beaucoup de dégâts
00:31:28alors des dégâts
00:31:30oui et non
00:31:30si on arrive
00:31:31à le faire
00:31:32assez vite
00:31:32ça va
00:31:33mais pour le coup
00:31:34il y a des fois
00:31:36même où
00:31:37à 3h du matin
00:31:37on se réveille
00:31:38et on se rend compte
00:31:38qu'en fait
00:31:39il pleut beaucoup
00:31:40et que tout est inondé
00:31:41au moins
00:31:42on est chaoté
00:31:42est-ce que l'eau
00:31:43est évacuée
00:31:44pour l'instant
00:31:45ou c'est toujours
00:31:45un petit peu tendu
00:31:46alors oui
00:31:48l'eau
00:31:48les municipalités
00:31:51essayent d'évacuer
00:31:51au maximum
00:31:52après il y a des habitants
00:31:53selon les terrains
00:31:54qui n'étaient pas forcément
00:31:56des terrains constructibles
00:31:57à l'époque
00:31:57mais qui ont quand même
00:31:58eu des permis de construire
00:31:59forcément
00:31:59il y a des maisons
00:32:02qui ont beaucoup de mal
00:32:02à faire évacuer l'eau
00:32:03merci beaucoup
00:32:04en tout cas
00:32:05on pense à ces 1200 foyers
00:32:06toujours sans électricité
00:32:07merci beaucoup
00:32:09Elisa Martin
00:32:10en tout cas
00:32:10pour votre témoignage
00:32:11journaliste
00:32:12pour Oui Demain
00:32:13des journal écologiques
00:32:14allez vous rester avec nous
00:32:15tout de suite
00:32:16et si j'étais ministre
00:32:17les vrais voix sud radio
00:32:19et si j'étais ministre
00:32:20en tout cas
00:32:20si vous étiez ministre
00:32:22de l'écologie
00:32:22quelle serait votre première réforme
00:32:24et c'est Baptiste Deshautsen
00:32:25qui était avec nous
00:32:26bonsoir Baptiste
00:32:27bonsoir Cécile
00:32:28bonsoir
00:32:29alors monsieur
00:32:30le ministre de l'écologie
00:32:32c'est peut-être la première fois
00:32:33qu'on vous appelle comme ça
00:32:34mais peut-être pas la dernière
00:32:35on ne sait jamais
00:32:36si votre proposition
00:32:38sachant qu'un gouvernement
00:32:39se prépare
00:32:40est intéressante
00:32:42peut-être que
00:32:42faites-nous votre proposition
00:32:44et bien écoutez
00:32:46si je suis ministre
00:32:46de l'économie
00:32:47ma première mesure
00:32:48de l'écologie
00:32:49l'écologie
00:32:49l'écologie
00:32:50l'économie
00:32:51vous m'avez dit
00:32:52comme on va parler
00:32:53un peu de chiffres
00:32:54il vise plus haut
00:32:54c'est pour ça
00:32:55il veut tout
00:32:57pas assez cher mon fils
00:32:59allez-y
00:33:00en fait je m'attaque
00:33:02à un secteur
00:33:03qui est à la fois
00:33:04très polluant
00:33:05et qui peut aussi
00:33:06très rapidement
00:33:06avec quelques décisions
00:33:08redevenir un peu plus vertueux
00:33:09sur le secteur des transports
00:33:11donc la première mesure
00:33:12que je prends
00:33:12c'est que je prends
00:33:13toutes les aides
00:33:14qui sont à destination
00:33:15du secteur
00:33:16de l'aviation
00:33:17et je les utilise
00:33:19pour développer
00:33:20mettre à niveau
00:33:21et mettre en avant
00:33:23le secteur
00:33:24ferroviaire
00:33:25et juste pour vous donner
00:33:26deux chiffres
00:33:27en gros
00:33:28les spécialistes
00:33:29estiment que
00:33:30avec tous
00:33:31les cadeaux fiscaux
00:33:32qu'on fait
00:33:32au secteur de l'aviation
00:33:33qui rappelons-le
00:33:34est utilisé essentiellement
00:33:35par les personnes
00:33:36assez aisées dans le pays
00:33:37si on prend
00:33:38toutes ces aides
00:33:39qu'on leur donne
00:33:40on est selon
00:33:41les estimations basses
00:33:42entre 12 milliards
00:33:43et 18 milliards
00:33:44pour les estimations hautes
00:33:46et les besoins
00:33:48du ferroviaire
00:33:48sont chiffrés
00:33:49entre 800 millions
00:33:51et 1,4 milliards d'euros
00:33:53vous parlez
00:33:54de quelles aides
00:33:54à l'aviation
00:33:55parce que le ferroviaire
00:33:55est maxi aidé
00:33:56entre rachat de dette
00:33:57à la SNCF
00:33:58et perte de la SNCF
00:33:59tous les ans
00:34:00moi je ne vois pas
00:34:01les aides à l'aviation
00:34:01Patrick je vais vous dire
00:34:03ah non moi c'est Philippe
00:34:04mais c'est pas grave
00:34:04mais ça vous va bien Patrick
00:34:07allez-y Baptiste
00:34:09ce n'est pas tout à fait vrai
00:34:10en fait il y a des aides
00:34:11effectivement
00:34:12au secteur ferroviaire
00:34:14mais c'est vraiment
00:34:14pinoce
00:34:15quand vous voyez
00:34:17le rachat de dette
00:34:18à la SNCF
00:34:19notamment sur RFF
00:34:20je crois que Baptiste
00:34:20confond des aides
00:34:22où on fait un chèque
00:34:23à certaines exonérations
00:34:24sur l'essence
00:34:25où l'Etat perçoit moins
00:34:26qu'est-ce qu'ils doivent percevoir
00:34:26le kérosène est très peu taxé
00:34:28c'est le drame français
00:34:29où on confond
00:34:30donner de l'argent
00:34:31est moins taxé
00:34:32on le laisse finir
00:34:32je crois que c'est ça
00:34:33ministre écouté
00:34:34je suis d'accord
00:34:35ah ben c'est Philippe
00:34:36que j'entends
00:34:36je suis beaucoup quand même
00:34:37c'est ça
00:34:38ah ben non mais il y a deux Philippes
00:34:38c'est pour ça
00:34:39en tout cas
00:34:41en tout cas moi j'ai juste
00:34:42sur le kérosène
00:34:43sur les exemptions de taxes
00:34:45sur la consommation
00:34:45du secteur de l'aviation
00:34:46sur la TVA
00:34:48qui rappelons-le
00:34:48pour les billets internationaux
00:34:49est à 0%
00:34:50c'est-à-dire qu'on ne paye pas
00:34:51de TVA
00:34:52quand on achète un billet
00:34:52pour New York
00:34:53alors que quand j'achète
00:34:54mon paquet de pâtes
00:34:55je le paye
00:34:56les 20% de la TVA
00:34:57donc tout ça
00:34:58mis bout à bout
00:34:59je vous jure Philippe
00:35:00que si on considère
00:35:01les aides
00:35:02au secteur ferroviaire
00:35:03ça se compte
00:35:04en quelques centaines
00:35:05de millions d'euros
00:35:06c'est pas des aides
00:35:06si on considère
00:35:08les aides au secteur aérien
00:35:09on compte en plusieurs
00:35:10milliards d'euros
00:35:11je ne suis pas tout à fait
00:35:13d'accord avec vous
00:35:13mais là on va faire un débat
00:35:14merci en tout cas
00:35:15je tiens quand même
00:35:16à vous rappeler
00:35:17et ça c'est une très bonne nouvelle
00:35:20de demain
00:35:21c'est un budget
00:35:22d'1,77 milliards
00:35:24870 kilomètres
00:35:25de voies ferrées
00:35:26électrifiées
00:35:26et c'est par une société française
00:35:29alors ça va dans le bon sens
00:35:30Baptiste
00:35:30oui c'est pas suffisant
00:35:32c'est un bon début en tout cas
00:35:34merci monsieur le ministre
00:35:35c'est pas que monsieur le ministre
00:35:37c'est pas que monsieur le ministre
00:35:37c'est pas que monsieur le ministre
00:35:37c'est pas que vous avez gagné
00:35:38sur les exemptions
00:35:39à la consommation
00:35:40du secteur énergétique
00:35:41c'était estimé
00:35:42c'était estimé en 2017
00:35:43à 3 milliards d'euros
00:35:44voilà
00:35:45en tout cas merci beaucoup
00:35:47d'avoir accepté
00:35:48notre invitation
00:35:49monsieur le ministre de l'écologie
00:35:50passez une très belle
00:35:52fin de journée
00:35:53et puis dans un instant
00:35:54le coup de gueule
00:35:54de Philippe David
00:35:55Gabriel Attal
00:35:57candidat au poste
00:35:57de nounou de la république
00:35:59c'est une nouvelle fonction
00:36:00ah bah d'accord
00:36:00on en parle dans un instant
00:36:01et tout de suite
00:36:02comment transmettre
00:36:03son entreprise
00:36:04avec Grégoire Daricot
00:36:05et revient dans un instant
00:36:06Fininfra Invest
00:36:07optimisez la session
00:36:08de votre PME
00:36:09présente
00:36:10comment transmettre
00:36:12son entreprise
00:36:13Céline Boissard
00:36:14bonjour
00:36:15vous êtes la fondatrice
00:36:16de Fininfra Invest
00:36:17un cabinet spécialisé
00:36:18dans la session des PME
00:36:20c'est notre thème du jour
00:36:21on va parler ensemble
00:36:21de transmission d'entreprise
00:36:23Céline
00:36:24comment est-ce qu'un dirigeant
00:36:25peut identifier
00:36:26le bon repreneur
00:36:27et quels sont
00:36:28les critères clés
00:36:29à surveiller
00:36:29bonjour Grégoire
00:36:31la question naturelle
00:36:33chez bon nombre
00:36:34de dirigeants
00:36:34est de savoir
00:36:35à qui je vends
00:36:36mon entreprise
00:36:37alors trouver un bon repreneur
00:36:39c'est un peu comme
00:36:40choisir un successeur
00:36:42en France
00:36:43une session
00:36:44sur deux
00:36:45échoue
00:36:45faute de repreneur
00:36:47un bon acquéreur
00:36:49c'est quelqu'un
00:36:50qui va avoir à la fois
00:36:50la connaissance
00:36:51de votre secteur d'activité
00:36:53la capacité financière
00:36:55à racheter votre entreprise
00:36:56et idéalement
00:36:57aura une vision stratégique
00:36:59pour celle-ci
00:37:00il faut mettre en place
00:37:02une grille
00:37:02d'évaluation
00:37:03multidimensionnelle
00:37:05qui vous permettra
00:37:07de définir
00:37:10quel est le bon acquéreur
00:37:11pour votre entreprise
00:37:12en fait le choix
00:37:13d'un acquéreur
00:37:14si je vous écoute
00:37:15c'est pas uniquement
00:37:16une question
00:37:16de capacité financière
00:37:18non
00:37:18non seulement
00:37:19la capacité financière
00:37:21est évaluée
00:37:22mais pour assurer
00:37:23la continuité
00:37:24et la réussite
00:37:25de votre PME
00:37:26il y a plusieurs questions
00:37:28que je vous recommande
00:37:29de vous poser
00:37:30est-ce que
00:37:32l'acquéreur potentiel
00:37:33a les compétences
00:37:34pour diriger
00:37:35votre entreprise
00:37:36évidemment
00:37:37dispose-t-il
00:37:38des fonds
00:37:38nécessaires
00:37:39pour financer
00:37:40et faire croître
00:37:41votre société
00:37:42mais sa stratégie
00:37:44est-elle également
00:37:44alignée
00:37:45avec les tendances
00:37:46de votre secteur
00:37:46d'activité
00:37:47son style de management
00:37:49s'accorde-t-il
00:37:50à la culture
00:37:50de votre entreprise
00:37:52je parle de cette grille
00:37:53d'évaluation
00:37:53multidimensionnelle
00:37:55en effet
00:37:55elle englobe
00:37:56des notions
00:37:58à la fois
00:37:58humaines
00:37:59stratégiques
00:38:00et opérationnelles
00:38:01concernant votre entreprise
00:38:03et pourquoi est-ce que
00:38:04la confidentialité
00:38:05est-elle si cruciale
00:38:07dans tout ce processus
00:38:09c'est la colonne
00:38:10vertébrale
00:38:11d'une session
00:38:12bien menée
00:38:13une fuite
00:38:14d'informations
00:38:15peut déstabiliser
00:38:16l'écosystème
00:38:17de votre entreprise
00:38:18qui parfois
00:38:19a été durement
00:38:20construit
00:38:20on peut déstabiliser
00:38:22à la fois
00:38:22les équipes
00:38:23les salariés
00:38:24déstabiliser
00:38:25vos clients
00:38:26vos fournisseurs
00:38:27parfois donner
00:38:28un avantage concurrentiel
00:38:29à une entreprise
00:38:31concurrente
00:38:31la confidentialité
00:38:33à travers
00:38:35la session
00:38:35requiert
00:38:36de l'agilité
00:38:37et la maîtrise
00:38:38de sa communication
00:38:39et comment est-ce
00:38:40qu'on la garantit
00:38:41cette discrétion ?
00:38:43il y a quelques
00:38:43bonnes pratiques
00:38:44à mettre en oeuvre
00:38:45par exemple
00:38:47signer un accord
00:38:48de confidentialité
00:38:49avant de diffuser
00:38:50des informations
00:38:50sensibles
00:38:51ne communiquer
00:38:52qu'avec des acquéreurs
00:38:53qui auront été
00:38:54qualifiés
00:38:55dont le sérieux
00:38:56aura été validé
00:38:57utiliser des data
00:38:58rooms sécurisés
00:38:59gérer
00:39:00un calendrier
00:39:01de communication
00:39:02clair
00:39:03avec des étapes
00:39:04s'entourer idéalement
00:39:06d'un expert
00:39:07de la transmission
00:39:08qui lui aura
00:39:09la capacité
00:39:09de filtrer
00:39:10sélectionner
00:39:10des acquéreurs
00:39:11et puis de protéger
00:39:12votre dossier
00:39:14ce qu'il faut retenir
00:39:15c'est qu'un processus
00:39:16de session bien maîtrisé
00:39:17c'est un processus
00:39:19de session protégé
00:39:20et quels sont vous
00:39:21les profils
00:39:22les différents profils
00:39:23de repreneurs
00:39:24que vous rencontrez ?
00:39:26je dirais
00:39:27qu'il y a
00:39:28trois grands profils
00:39:29de repreneurs
00:39:30le premier
00:39:31qui est
00:39:32je dirais
00:39:32assez naturel
00:39:33c'est le repreneur
00:39:33individuel
00:39:34un salarié
00:39:35un cadre
00:39:36en reconversion
00:39:37il faudra
00:39:38attacher
00:39:40une importance
00:39:40particulière
00:39:41à sa capacité
00:39:42financière
00:39:43notamment
00:39:44ensuite
00:39:45il y a
00:39:46une famille
00:39:47de repreneurs
00:39:49je dirais
00:39:49corporettes
00:39:50c'est une entreprise
00:39:52de votre secteur
00:39:52d'activité
00:39:53qui a
00:39:53une logique
00:39:54de croissance externe
00:39:56de recherche
00:39:56de synergie
00:39:57à la fois
00:39:58de production
00:39:59commerciale
00:40:00vis-à-vis
00:40:00de votre entreprise
00:40:01et
00:40:02il existe
00:40:03aussi
00:40:04les fonds
00:40:04d'investissement
00:40:05les groupes
00:40:06qui font souvent
00:40:06un petit peu peur
00:40:07il faut savoir
00:40:08qu'ils vont apporter
00:40:09des moyens
00:40:10certes
00:40:11ils recherchent
00:40:11des entreprises
00:40:12à fort potentiel
00:40:13mais
00:40:15ils vont
00:40:15apporter
00:40:16des solutions
00:40:17notamment liées
00:40:18à la gouvernance
00:40:19la transmission
00:40:19de votre entreprise
00:40:20selon les profils
00:40:22que l'on vient de voir
00:40:23la négociation
00:40:24et les attentes
00:40:25sur le projet
00:40:26de session
00:40:26ne seront pas les mêmes
00:40:28et vous
00:40:28d'après votre expérience
00:40:29Cécile
00:40:30quelles sont
00:40:31les erreurs
00:40:31les plus fréquentes
00:40:32dans le choix
00:40:33du repreneur
00:40:34alors
00:40:35des erreurs
00:40:36ou des idées
00:40:37reçues
00:40:38bon nombre
00:40:38de dirigeants
00:40:39de PME
00:40:40à juste titre
00:40:40souhaitent
00:40:41vendre
00:40:42à leurs salariés
00:40:43ce qui est
00:40:43très noble
00:40:44mais
00:40:45j'attire leur attention
00:40:46sur le fait
00:40:47qu'il faut le préparer
00:40:48sérieusement
00:40:49si cela échoue
00:40:50ça peut créer
00:40:51des tensions internes
00:40:52voire même
00:40:52des baisses
00:40:53de performance
00:40:54pour l'entreprise
00:40:55par ailleurs
00:40:57certains acquéreurs
00:40:58peuvent mettre du temps
00:41:00à répondre
00:41:01aux cédants
00:41:02et donc
00:41:03les cédants
00:41:04doivent faire preuve
00:41:05à la fois
00:41:06de patience
00:41:07parce que
00:41:08un acquéreur
00:41:09va avoir
00:41:10plusieurs strates
00:41:11de validation
00:41:13en interne
00:41:14souvent
00:41:14pour présenter
00:41:15son dossier
00:41:15ensuite
00:41:17les dirigeants
00:41:18de PME
00:41:18ne souhaitent pas
00:41:19vendre
00:41:20à leurs concurrents
00:41:22l'ego
00:41:22l'affecte
00:41:23dans un processus
00:41:24de cession
00:41:24sont souvent
00:41:25de mauvais conseillers
00:41:27un concurrent
00:41:28peut parfaitement
00:41:29reprendre
00:41:30votre entreprise
00:41:31et pérenniser
00:41:32vos emplois
00:41:34et
00:41:35pour finir
00:41:36bon nombre
00:41:37de dirigeants
00:41:38me disent
00:41:38vouloir gérer
00:41:39le processus
00:41:40de cession
00:41:41seul
00:41:41un processus
00:41:44de cession
00:41:45pour aboutir
00:41:46le dirigeant
00:41:49doit rester
00:41:50concentré
00:41:51sur la performance
00:41:52de son entreprise
00:41:53jusqu'au bout
00:41:53c'est pour ça
00:41:54que s'entourer
00:41:55d'experts
00:41:56de la transmission
00:41:57va leur permettre
00:41:58de se protéger
00:41:59de gagner du temps
00:42:00d'éviter les horaires
00:42:01d'optimiser
00:42:02la valeur
00:42:03de leur entreprise
00:42:04et de rester
00:42:04concentré
00:42:05jusqu'au bout
00:42:06merci Céline Boissard
00:42:07merci
00:42:08comment transmettre
00:42:09son entreprise
00:42:10avec Fininfra Invest
00:42:12optimisez la cession
00:42:13de votre PME
00:42:15Sud Radio
00:42:16Sud Radio
00:42:17Parlons Vrai
00:42:17Parlons Vrai
00:42:18Sud Radio
00:42:19Parlons Vrai
00:42:19Les Vraies Voix Sud Radio
00:42:2118h-20h
00:42:23Cécile Dominibus
00:42:24Philippe David
00:42:25On est bien avec vous
00:42:26jusqu'à 20h
00:42:26avec Philippe David
00:42:28ça va Philippe ?
00:42:28Très bien
00:42:29Cécile et vous
00:42:29vous êtes beau
00:42:30aujourd'hui
00:42:31vous aussi
00:42:32vous êtes belle
00:42:32d'ailleurs
00:42:33Philippe Bilger
00:42:33disait que
00:42:34s'il devait requérir
00:42:35contre vous
00:42:35aux assises
00:42:36il vous le trouve
00:42:36tellement belle
00:42:37qu'il m'aurait
00:42:37l'acquittement
00:42:38quoi que vous ayez fait
00:42:39j'essaierai de trouver
00:42:41un motif
00:42:42un peu objectif
00:42:43Bérangère Nubut
00:42:46est avec nous
00:42:47et vous
00:42:470826-300-300
00:42:49et moi on me dit pas
00:42:50que je suis belle
00:42:50en fait
00:42:50non seulement
00:42:52on vous accueille
00:42:53même pas
00:42:53on a trop peur
00:42:55on a trop peur
00:42:57elle parle trop
00:42:58en fait
00:42:58ça passerait des heures
00:42:59ces séances
00:43:01allez tout de suite
00:43:02le coup de gueule
00:43:03de Philippe David
00:43:03Les Vraies Voix Sud Radio
00:43:06comme d'habitude
00:43:08je vais remettre
00:43:08non pas le clocher
00:43:09mais le beffroi
00:43:10au milieu du village
00:43:11puisque c'est un grand village
00:43:13où nous allons aller
00:43:14le viralage d'Arras
00:43:15préfecture du Pas-de-Calais
00:43:16pourquoi Arras ?
00:43:17parce que c'est dans cette ville
00:43:18qu'hier
00:43:19Gabriel Attal
00:43:20a lancé sa campagne présidentielle
00:43:21avec des propositions
00:43:23qui à mon avis
00:43:24font plus penser
00:43:25à un catalogue
00:43:26de bonnes intentions
00:43:27qu'à un programme présidentiel
00:43:28une d'entre elles
00:43:29ayant attiré mon attention
00:43:31pour ce coup de gueule
00:43:33on écoute ceci
00:43:33je pense aussi
00:43:34à la solitude
00:43:36la solitude
00:43:38c'est la misère
00:43:39des sociétés occidentales
00:43:41c'est le lit
00:43:42de la souffrance
00:43:42et de la défiance
00:43:43c'est un mal
00:43:44que personne ne nomme
00:43:46que personne ne combat réellement
00:43:48mais qui peut toucher
00:43:49pourtant tout le monde
00:43:50quel que soit l'âge
00:43:52nous devons faire
00:43:53de la lutte
00:43:54contre la solitude
00:43:55une grande cause
00:43:56un grand combat
00:43:57c'est la condition
00:43:58pour recréer du lien social
00:44:00pour une république
00:44:01unie
00:44:02où chacun se comprend
00:44:03et chacun se respecte
00:44:05vous avez bien entendu
00:44:06si Gabriel Attal
00:44:07arrivait à l'Elysée
00:44:08la solitude
00:44:09deviendrait
00:44:10une grande cause nationale
00:44:11désolé
00:44:12mais à ce stade
00:44:13Gabriel Attal
00:44:13confond la mission
00:44:14d'un président de la république
00:44:16et d'un directeur
00:44:16de centre communal
00:44:17d'action sociale
00:44:18si l'état
00:44:19se met à s'occuper
00:44:20de la solitude
00:44:21quitte à être
00:44:22un état nounou
00:44:23il va devoir aussi
00:44:24s'occuper
00:44:25de la baisse de désir
00:44:26au sein des couples
00:44:26pour booster
00:44:27la libido
00:44:28de monsieur ou madame
00:44:28ou des enfants
00:44:29qui n'obéissent pas
00:44:30à leurs parents
00:44:31en enseignant
00:44:32l'autorité
00:44:32à ceux-ci
00:44:33l'état attalien
00:44:34lancera-t-il
00:44:35un www.solitude.gouv.fr
00:44:39créera-t-il
00:44:40un ministère
00:44:40ou une autre autorité
00:44:41de lutte
00:44:42contre la solitude
00:44:43on connaît
00:44:43la qualité
00:44:44de nos politiques
00:44:45pour créer
00:44:45des comités théodules
00:44:46qui coûtent
00:44:47un pognon de dingue
00:44:48pour une utilité nulle
00:44:49ou presque
00:44:50pour la collectivité
00:44:51mais dans quel pays
00:44:52excepté la France
00:44:53entend-on des propositions
00:44:55aussi déconnectées
00:44:56de ce que vivent
00:44:57les français
00:44:57les français
00:44:58n'attendent pas
00:44:59qu'on s'occupe
00:44:59de leurs problèmes
00:45:00de vie privée
00:45:01ils attendent
00:45:02de l'état
00:45:02qu'ils s'occupent
00:45:03du régalien
00:45:03l'état est incapable
00:45:05d'assurer la sécurité
00:45:06des français
00:45:07on le voit
00:45:07avec l'explosion
00:45:08des violences
00:45:09de la délinquance
00:45:10et de la criminalité
00:45:11l'état est incapable
00:45:12de faire respecter
00:45:13ses frontières
00:45:14on le voit
00:45:15avec le nombre
00:45:15de clandestins
00:45:16et d'OQTF
00:45:17non exécutés
00:45:18l'état est incapable
00:45:19de se faire respecteur
00:45:21de ses frontières
00:45:22on le voit
00:45:22avec l'Algérie
00:45:23pour les incarcérations
00:45:24de Boilem Sansal
00:45:25et Christophe Glaze
00:45:26l'état est incapable
00:45:27de gérer nos deniers
00:45:28avec aucun budget
00:45:29en équilibre
00:45:30depuis plus de 50 ans
00:45:31et malgré
00:45:32des impôts records
00:45:33la preuve par la dette
00:45:34et la flambée d'impôts
00:45:35à venir
00:45:35mais l'état
00:45:36voudrait s'occuper
00:45:37de la solitude
00:45:38des français
00:45:39au point d'en faire
00:45:40une grande cause nationale
00:45:41avec de telles propositions
00:45:43Gabriel Attal
00:45:44risque de vivre
00:45:45un grand moment
00:45:45de solitude
00:45:46en avril 2027
00:45:47lors du premier tour
00:45:48de la prochaine élection
00:45:49présidentielle
00:45:50la solitude
00:45:51ça n'existe pas
00:45:55et on pouvait pas mieux finir
00:45:57qu'avec du béco
00:45:58merci beaucoup
00:45:58Philippe David
00:45:59je trouve que votre
00:46:01votre talent
00:46:03est un tout petit peu
00:46:05de mauvaise foi
00:46:06pour une fois
00:46:07non mais
00:46:08me permettez-vous
00:46:09de vous le dire
00:46:10d'abord
00:46:13j'ai trouvé que
00:46:14c'était intéressant
00:46:16la prestation
00:46:17de Gabriel Attal
00:46:18hier
00:46:18il ne doute pas de lui
00:46:20il est candidat
00:46:21pour 2027
00:46:22ce sera forcément
00:46:23un brouillon
00:46:24pour lui
00:46:24en 2027
00:46:26et il a des propositions
00:46:28totalement incongrues
00:46:30mais là
00:46:31comprenez bien
00:46:32que ça appartient
00:46:33au catalogue politique
00:46:35classique
00:46:35où on donne l'impression
00:46:37de vouloir lutter
00:46:38contre des mots
00:46:40qui ne sont pas seulement
00:46:41politiques
00:46:42contre la solitude
00:46:43comme Chirac
00:46:44a aussi eu
00:46:45des ambitions
00:46:46de ce type
00:46:47vous me semblez
00:46:49un petit peu
00:46:50acide
00:46:52lorsque vous considérez
00:46:54que sa lutte
00:46:54contre la solitude
00:46:55relèverait
00:46:56d'un programme politique
00:46:58c'est une envie
00:46:59humaniste
00:47:00je suis affligée
00:47:02par le niveau
00:47:03de Gabriel Attal
00:47:03je ne pourrais
00:47:04n'ajouter de plus
00:47:05la note de la France
00:47:09est dégradée
00:47:10on emprunte plus cher
00:47:11que l'Italie
00:47:12on n'arrive plus
00:47:13à payer la dette
00:47:14les bibliothèques
00:47:15municipales
00:47:15résilient même
00:47:16les abonnements
00:47:17aux magazines
00:47:17et au quotidien
00:47:18il y a de la thune
00:47:19nulle part
00:47:20on n'a pas d'auxiliaire
00:47:21de vie scolaire
00:47:21il y a un bébé
00:47:22qui est mort de froid
00:47:23parce qu'on l'a laissé
00:47:24dans un hôpital
00:47:25sous la clim
00:47:25on est dans un monde
00:47:26qui est en train de crever
00:47:27et au lieu de baisser
00:47:28leur putain
00:47:30de dépense publique
00:47:30il faut dire un gros mot
00:47:31je ne peux pas s'en avoir le droit
00:47:32punaise
00:47:33de la promesse publique
00:47:33au lieu de faire ça
00:47:34on se dit
00:47:35on va faire le haut comité
00:47:36contre la solitude
00:47:37on va nommer
00:47:37la chef contre la solitude
00:47:39moi je veux bien le poste
00:47:40où j'irais du coup
00:47:40acheter comme Anne Hidalgo
00:47:42mes frères chez Dior et Burberry
00:47:43pour représenter
00:47:44la France
00:47:45dans sa lutte
00:47:46contre la solitude
00:47:47on aura mis
00:47:484 milliards
00:47:48comme nous coûte l'ADEME
00:47:50et en fait
00:47:50il n'y a rien qui fonctionnera
00:47:51il faut tout cramer
00:47:52à Fouera
00:47:52sortez la tronçonneuse
00:47:54vous ne voyez pas
00:47:56le rapport
00:47:57avec Gabriel Attal
00:47:58mais parce qu'il rentre
00:47:59au lieu de parler
00:48:00d'un impréciateur
00:48:00de dire
00:48:00la France va mal
00:48:02on va faire ça
00:48:02un programme économique
00:48:03il dit
00:48:04on va parler de solitude
00:48:05on rase gratis
00:48:06on aime les gens
00:48:07c'est sympa
00:48:07mais vous a néoité
00:48:08qu'il n'est pas au pouvoir
00:48:09mais encore heureux
00:48:10qu'il n'y ait pas
00:48:11mais c'est grave
00:48:12c'est grave
00:48:13qu'il pense que
00:48:14le problème des français
00:48:15aujourd'hui
00:48:15c'est la solitude
00:48:16je ne crois pas
00:48:18que son
00:48:18ses volontés
00:48:20d'éradiquer
00:48:21la solitude
00:48:21relève de son
00:48:22pardon
00:48:22excusez-moi
00:48:23j'ai vécu seul
00:48:24il y a quelques mois
00:48:24j'aurais jamais pensé
00:48:25demander de l'aide à l'État
00:48:26désolé de le dire
00:48:27ça me paraît tellement
00:48:29surréaliste
00:48:30l'État nounou
00:48:31on n'en peut plus
00:48:31oui mais vous mon cher Philippe
00:48:33vous êtes surchargé
00:48:35femme
00:48:35c'est faux
00:48:38dit-il en direct
00:48:40donc ça c'était avant
00:48:41ça c'était une fake news
00:48:42voilà très bien
00:48:44merci beaucoup Philippe
00:48:45David
00:48:46allez vous restez avec nous
00:48:47dans un instant
00:48:47on reviendra sur
00:48:48cette proclamation
00:48:50d'indépendance
00:48:51de l'État
00:48:52de Palestine
00:48:53les États membres
00:48:56à l'ONU
00:48:57avec la France
00:48:580826
00:48:59300 300
00:49:00la question jour Philippe
00:49:01et Macron a-t-il raison
00:49:02de reconnaître l'État
00:49:03palestinien
00:49:04et bien sur Twitter
00:49:04vous dites non
00:49:05à 79%
00:49:07ça monte
00:49:07vous voulez réagir
00:49:08le 0826
00:49:09300 300
00:49:10allez on a envie
00:49:11de vous entendre
00:49:11on est ensemble
00:49:12jusqu'à 20h
00:49:12soyez les bienvenus
00:49:13et merci de votre fidélité
00:49:15à Sud Radio
00:49:15Sud Radio
00:49:17Sud Radio
00:49:17Parlons vrai
00:49:18Parlons vrai
00:49:19Sud Radio
00:49:19Parlons vrai
00:49:20Les vrais voix Sud Radio
00:49:2218h 20h
00:49:23Cécile Dominibus
00:49:24Philippe David
00:49:25avec Philippe David
00:49:27Philippe David
00:49:28vous avez une blague ?
00:49:30non
00:49:30c'est comme ça
00:49:31brûle pour point
00:49:32racontable non
00:49:33racontable non
00:49:36d'accord
00:49:36vous en avez une
00:49:37oui mais à partir de minuit
00:49:39d'accord
00:49:39on jouera les prolongations
00:49:41on va demander à notre réalisateur
00:49:43on peut mettre des carrés blancs non ?
00:49:44non
00:49:44il n'y a pas de carré blanc
00:49:45sur la radio
00:49:46sur Youtube
00:49:47il faudrait vous mettre un carré blanc
00:49:48mais pas à la radio
00:49:49là on ne peut pas
00:49:50on ne peut pas
00:49:501 million
00:49:51100,200 000 abonnés
00:49:52tant pis parce que je suis sûre
00:49:53qu'elle était très drôle
00:49:53il a donné un chiffre
00:49:55vous avez dit ?
00:49:561 million 20 000 abonnés
00:49:57ah bah c'est bien
00:49:58toutes mes équipes ont décompté
00:49:59ça y est
00:50:00ils ont compté sur l'endroit
00:50:01on recommence depuis le début
00:50:031, 2, 3, 4
00:50:03Philippe Bilger est avec nous
00:50:05Bérangère Dubu
00:50:06et vous 0826 300 300
00:50:09tout de suite
00:50:09la question du soir
00:50:10il n'y a pas d'alternative crédible
00:50:13à la solution de deux états
00:50:15la reconnaissance de Jérusalem
00:50:17comme capitale d'Israël
00:50:19et de la Palestine
00:50:20adviendra
00:50:21la reconnaissance d'un état palestinien
00:50:23n'est pas un tabou pour la France
00:50:25on doit aller vers une reconnaissance
00:50:26et donc dans les prochains mois
00:50:28on ira
00:50:28la création d'un état palestinien
00:50:30consécutive à la libération des otages
00:50:32à la démilitarisation du Hamas
00:50:34à la non-participation du Hamas
00:50:35dans celui-ci
00:50:36à la réforme de l'autorité palestinienne
00:50:38Les vraies voix Sud Radio
00:50:41Et donc on vous le disait
00:50:43la France reconnaîtra officiellement
00:50:45l'état de Palestine
00:50:46ce soir à 21h
00:50:47à l'Assemblée Générale des Nations Unies
00:50:50Philippe Bilger
00:50:51c'est un sujet qui divise
00:50:53Alors je dirais d'abord
00:50:55rapidement que
00:50:57ça n'est pas dérogatoire
00:50:59par rapport à la conception
00:51:01de la France en général
00:51:03la thèse des deux états
00:51:05ça traîne dans la politique étrangère française
00:51:08mais il y a deux problèmes à mon avis
00:51:11c'est que d'abord
00:51:12l'état palestinien
00:51:14j'entends bien
00:51:15on le reconnaît
00:51:16mais encore faudrait-il
00:51:17qu'il y ait un état
00:51:19ça n'est pas le cas
00:51:20deuxième élément
00:51:21il est plus sérieux
00:51:23et même des gens qui soutiennent
00:51:25cette reconnaissance
00:51:27l'allègue
00:51:28c'est le fait que
00:51:29à l'origine
00:51:31Emmanuel Macron
00:51:32avait proposé
00:51:34cette reconnaissance
00:51:35comme la fin
00:51:36d'un processus
00:51:37le moment où
00:51:38il consacrerait
00:51:40un effort
00:51:41des deux parties
00:51:42or
00:51:42aujourd'hui
00:51:43on constate que
00:51:44c'est l'inverse
00:51:45c'est-à-dire
00:51:46c'est le début
00:51:47d'un processus
00:51:48et en ce sens-là
00:51:49il ne va pas aboutir
00:51:50à grand chose
00:51:51alors j'entends bien
00:51:52que sur le plan diplomatique
00:51:54la France fait un coup d'éclat
00:51:56il se remet un peu
00:51:58dans le jeu
00:51:58Emmanuel Macron
00:52:00mais je crois
00:52:01qu'il contredit
00:52:02ce qu'il avait
00:52:03au départ inspiré
00:52:05moi je crois
00:52:06que c'est vraiment
00:52:06la quintessence
00:52:07du en même temps
00:52:087 octobre 2023
00:52:10il faut faire
00:52:11une coalition internationale
00:52:12contre le Hamas
00:52:13c'est pas moi qui le dit
00:52:14c'est Emmanuel Macron
00:52:1622 septembre 2025
00:52:18il reconnaît
00:52:19un état palestinien
00:52:20dirigé par le Hamas
00:52:22alors excusez-moi
00:52:23plus dans le en même temps
00:52:24si si
00:52:24il avait fait aussi fort
00:52:25quand il avait dit
00:52:26à Alger
00:52:27que la colonisation
00:52:28était un crime
00:52:29contre l'humanité
00:52:29avant de dire
00:52:30que les pieds noirs
00:52:31avaient été un apport
00:52:32fantastique pour l'Algérie
00:52:33les pieds noirs
00:52:34qui étaient
00:52:34rappelons-le
00:52:34des colons
00:52:35alors faut savoir
00:52:36mais le en même temps
00:52:37en politique internationale
00:52:39ça ne marche pas
00:52:40ça n'a jamais marché
00:52:42et ça ne marchera
00:52:43jamais
00:52:44et d'ailleurs
00:52:44il suffit de voir
00:52:45où le en même temps
00:52:46d'Emmanuel Macron
00:52:47nous a emmenés
00:52:48en politique internationale
00:52:49regardez
00:52:50en Afrique
00:52:51on s'est fait virer
00:52:52de partout
00:52:52dans notre précaré
00:52:53regardez au Proche-Orient
00:52:55on est totalement
00:52:56décrédibilisés
00:52:57regardez partout
00:52:58la France ne compte plus
00:52:59Béangère
00:53:01je crois que la question
00:53:02c'est pas tant
00:53:02la reconnaissance
00:53:03de l'État palestinien
00:53:04que beaucoup attendent
00:53:05moi j'ai eu beaucoup d'amis
00:53:06avec qui on a discussion
00:53:07il faut aujourd'hui
00:53:09reconnaître aux Palestiniens
00:53:10une terre
00:53:11je l'entends tout à fait
00:53:12en revanche
00:53:13ça arrive dans un contexte
00:53:14où un Emmanuel Macron
00:53:15n'a aucune légitimité
00:53:16aujourd'hui dans les urnes
00:53:17on le voit
00:53:17donc il engage quand même
00:53:19la France
00:53:19sans en avoir la posture
00:53:21et le peuple derrière
00:53:22c'est le premier problème
00:53:22et le second
00:53:23hélas
00:53:24c'est que ça arrive
00:53:24après le 7 octobre
00:53:26justement
00:53:26et que ça arrive
00:53:27en réponse à des attentats
00:53:28où des français
00:53:29sont encore otages
00:53:30où des français
00:53:31ont été tués
00:53:32des israéliens
00:53:32sont otages
00:53:33et je trouve que
00:53:34c'est quand même
00:53:34très bizarre
00:53:35de le prononcer
00:53:36à ce moment là
00:53:36il y a quelque chose
00:53:37qui ne fonctionne pas
00:53:38je suis très gênée
00:53:40par ce que fait
00:53:41Emmanuel Macron
00:53:41j'entends la nécessité
00:53:42de le faire
00:53:43mais il a été
00:53:44je crois
00:53:44j'ose le dire
00:53:45lâche
00:53:45sur la question
00:53:46des otages
00:53:46et j'ai l'impression
00:53:47qu'il fait ça
00:53:48plus par lâcheté
00:53:49que par recourage
00:53:49la date
00:53:51Philippe Bilger
00:53:51est quand même
00:53:52concomitante
00:53:54c'est quand même
00:53:55à mon avis
00:53:57ça n'est peut-être
00:53:58pas fondamental
00:53:59c'est peut-être
00:54:00pas bien choisi
00:54:01le jour
00:54:02du Nouvel An
00:54:02le Royaume-Uni
00:54:03l'a fait hier
00:54:04par exemple
00:54:05ça aurait été
00:54:05peut-être mieux
00:54:06de décaler
00:54:06de 24 heures
00:54:07son passage
00:54:07et certaines mairies
00:54:08mettront leur drapeau
00:54:09demain
00:54:10plutôt qu'aujourd'hui
00:54:11mais là
00:54:11Philippe
00:54:12encore une fois
00:54:13je me permets
00:54:14d'émettre
00:54:15une petite contradiction
00:54:16je n'ai pas le sentiment
00:54:18que c'est un
00:54:19en même temps
00:54:20c'est une lente évolution
00:54:23d'Emmanuel Macron
00:54:24depuis le 7 octobre
00:54:26alors on peut discuter
00:54:28l'évolution
00:54:29qui aboutit
00:54:30à cette reconnaissance
00:54:31de l'état
00:54:32de Palestine
00:54:32il n'y a pas
00:54:33une contradiction
00:54:35il y a une évolution
00:54:36alors
00:54:37permettez-moi
00:54:37de vous démontrer
00:54:38une contradiction
00:54:39il avait dit
00:54:40que la priorité absolue
00:54:41c'était la libération
00:54:42des otages
00:54:43est-ce que tous les otages
00:54:45sont libres ?
00:54:45non
00:54:46ce sont des gens
00:54:47j'espère
00:54:48et je mets beaucoup
00:54:49de guillemets
00:54:50vu à mon avis
00:54:51leurs conditions
00:54:51de détention
00:54:52qu'il y a encore
00:54:53des otages vivants
00:54:54mais à ce que je sache
00:54:55le Hamas dans ce domaine
00:54:56n'a fait aucun geste
00:54:58il y a encore
00:54:58des otages
00:55:00morts ou vifs
00:55:00ça je ne sais pas
00:55:01qui sont détenus
00:55:02donc le B.A.B.
00:55:03quand on a un principe
00:55:05de dire que
00:55:05la priorité absolue
00:55:07c'est la libération
00:55:07des otages
00:55:08c'est quand même
00:55:08pas reconnaître un état
00:55:10alors qu'il y a encore
00:55:11des dizaines d'otages
00:55:12retenus
00:55:12dans les tunels du Hamas
00:55:13mais ce n'est pas
00:55:14le sans condition
00:55:16qui peut
00:55:17vous gêner
00:55:18mais en réalité
00:55:18c'est ce que j'essayais
00:55:20de dire tout à l'heure
00:55:21normalement
00:55:22il a violé
00:55:23ses règles
00:55:24de base
00:55:25parce que
00:55:26dans l'urgence
00:55:27pour revenir
00:55:28mais quelle urgence ?
00:55:30quelle urgence ?
00:55:31mais excusez-moi
00:55:31quelle urgence ?
00:55:33j'attends de savoir
00:55:33quelle urgence ?
00:55:34Israël a été fondé
00:55:36en 1948
00:55:36maintenant il y a
00:55:37une urgence
00:55:38on est près de 80 ans
00:55:39après quelle urgence ?
00:55:40il a vraiment été indigné
00:55:42et sincèrement
00:55:44par ce qui s'est passé
00:55:45à Gaza
00:55:46et à un moment donné
00:55:48on peut estimer
00:55:50qu'il a considéré
00:55:52devant
00:55:53ce que se permettait
00:55:55l'état d'Israël
00:55:56dépasser très largement
00:55:59la légitime défense
00:56:01créer de tels problèmes
00:56:03humanitaires
00:56:04et militaires
00:56:05là-bas
00:56:06qu'il a jugé
00:56:07nécessaire
00:56:08cette reconnaissance
00:56:09ça n'est pas médiocre
00:56:11mais la question
00:56:12est de savoir
00:56:13avec qui
00:56:14il a traité
00:56:14en fait
00:56:15c'est ce que
00:56:15certainement
00:56:16on lui reproche
00:56:17aujourd'hui
00:56:18est-ce que c'est
00:56:18le Hamas
00:56:20avec qui
00:56:20on discute ?
00:56:22il espérait
00:56:23redonner du poids
00:56:24à l'autorité
00:56:25palestinienne
00:56:26qui n'en a aucun
00:56:28la seule condition
00:56:30est de dire
00:56:30qu'aujourd'hui
00:56:31pas d'ambassade
00:56:32si tant que
00:56:33les otages
00:56:33ne sont pas sortis
00:56:34oui
00:56:35et puis il changera
00:56:35dans deux mois
00:56:36comme il avait dit
00:56:36qu'il n'y aurait pas
00:56:37de reconnaissance
00:56:38si on ne libérait pas
00:56:39les otages
00:56:39on n'a jamais eu
00:56:40moi je me rappelle
00:56:41de l'époque
00:56:41d'Ingrid Bettencourt
00:56:42qui était franco-colombienne
00:56:43qui était détenue
00:56:43en Colombie
00:56:44qui était partout
00:56:45sur toute Némérie
00:56:46comme nos présidents
00:56:46se sont battus
00:56:47etc
00:56:47là les otages français
00:56:49qui ont été tués
00:56:50par le Hamas
00:56:50mais rien à faire
00:56:51on ne s'est jamais battus
00:56:53pour récupérer des otages
00:56:54on n'a rien demandé
00:56:54pour les morts
00:56:55qu'on a eu
00:56:56on a eu des morts
00:56:56français aussi
00:56:57jamais on a si peu
00:56:59et si mal défendu
00:57:00nos ressortissants
00:57:01merci beaucoup
00:57:03allez vous rester avec nous
00:57:04tout de suite
00:57:05l'idée qui marche
00:57:06les vraies voix Sud Radio
00:57:08et on va revenir
00:57:09sur cette information
00:57:10des appartements forcés
00:57:12des logements squattés
00:57:13propriétaires
00:57:13et locataires
00:57:14qui se retroussent
00:57:15les manches
00:57:15pour sauver la résidence
00:57:16à Perpignan
00:57:17Jean-Louis Quintana
00:57:18est avec nous
00:57:19bonsoir
00:57:20oui bonsoir
00:57:21bienvenue sur Sud Radio
00:57:23donc vous êtes le président
00:57:24du conseil syndical
00:57:25et membre fondateur
00:57:25de l'association
00:57:26des propriétaires
00:57:27de la résidence
00:57:28le Carly
00:57:29et on est ravis
00:57:30de vous accueillir
00:57:31puisque on s'est rendu compte
00:57:34que effectivement
00:57:34votre immeuble
00:57:35était soumis
00:57:37à des squats
00:57:38des dégratations
00:57:39et avec un manque
00:57:40de réactivité
00:57:42assez important
00:57:42du syndic
00:57:44et vous
00:57:44locataire
00:57:45et copropriétaire
00:57:46vous avez décidé
00:57:47de prendre les choses
00:57:47en main
00:57:48tout à fait
00:57:50donc c'est une démarche
00:57:52qui a pris
00:57:52il y a
00:57:53maintenant
00:57:54plusieurs mois
00:57:56et surtout
00:57:57qui a pris
00:57:58une grande ampleur
00:57:59il y a à peu près
00:58:00un mois
00:58:01avec la création
00:58:01de cette association
00:58:03pour nous regrouper
00:58:04entre propriétaires
00:58:05afin d'avoir
00:58:08une réelle
00:58:09force de frappe
00:58:12on va dire
00:58:13dans le sens
00:58:14où
00:58:14au moins
00:58:15on représente
00:58:16vraiment
00:58:16un gros ensemble
00:58:19des propriétaires
00:58:20et on a
00:58:21moyen
00:58:22d'agir
00:58:22Jean-Louis
00:58:24quel était
00:58:25l'état des lieux
00:58:26finalement
00:58:27de cet immeuble
00:58:28parce que j'imagine
00:58:28que ça dure depuis
00:58:29des mois
00:58:29et que votre patience
00:58:30a pris fin
00:58:31c'est ça ?
00:58:33que la patience
00:58:34a pris fin
00:58:34oui
00:58:35sinon le problème
00:58:35dure depuis
00:58:36beaucoup plus longtemps
00:58:37que ça
00:58:37avec une résidence
00:58:39effectivement
00:58:39qui va de mal
00:58:42en pire
00:58:42la grosse action
00:58:45qu'on a fait
00:58:46c'est de prendre
00:58:47la résidence
00:58:47en main
00:58:48avec des opérations
00:58:51pour nettoyer
00:58:51la résidence
00:58:52pour plaquer
00:58:54et nettoyer
00:58:55les appartements
00:58:55qui ont été
00:58:56squattés
00:58:56ou fracturés
00:58:57et tout ça
00:58:59avec l'aide
00:59:01de résidents
00:59:02propriétaires
00:59:04résidents
00:59:04ou locataires
00:59:05afin justement
00:59:07que ce soit durable
00:59:08et c'est une action
00:59:10commune
00:59:11je trouve
00:59:13par l'action
00:59:14commune
00:59:15qu'on arrivera
00:59:16à faire quelque chose
00:59:16donc aujourd'hui
00:59:18on a réussi
00:59:18à pédérer
00:59:19à la fois
00:59:19donc propriétaires
00:59:20et locataires
00:59:21on a aussi
00:59:22un soutien
00:59:23émanant
00:59:24des forces de l'ordre
00:59:25heureusement
00:59:26qu'elles sont là
00:59:26la police municipale
00:59:28pardon
00:59:28police municipale
00:59:30mais aussi
00:59:30la police nationale
00:59:31qui fait de plus en plus
00:59:32ronde
00:59:32on a aussi
00:59:33un soutien
00:59:34de toutes les administrations
00:59:35je sais que
00:59:37la mairie
00:59:38de Perpignan
00:59:39s'est quand même
00:59:39beaucoup sur le sujet
00:59:40et voilà
00:59:42on attend beaucoup
00:59:42aussi de ces institutions
00:59:44même si elles font
00:59:45déjà beaucoup
00:59:45il n'y a que
00:59:47avec un travail commun
00:59:48qu'on arrivera
00:59:48à faire changer
00:59:49les choses au carlique
00:59:50c'est quelque chose
00:59:50qu'on commence déjà à faire
00:59:51il y a des problèmes
00:59:53de drogue
00:59:53ou c'est uniquement
00:59:55des dégradations
00:59:56matérielles
00:59:56des squats
00:59:57alors le problème
00:59:59c'est que c'est un package
01:00:00tout va ensemble
01:00:02forcément
01:00:02s'il y a des problèmes
01:00:04il y a des problématiques
01:00:04de vendeurs de sommeil
01:00:05de drogue
01:00:06etc
01:00:06tout va ensemble
01:00:09mais comment c'est possible
01:00:10en fait
01:00:10on se pose toujours
01:00:12la question
01:00:12Bérangère
01:00:13on parlait de la solidarité
01:00:14tout à l'heure
01:00:15dans Gabriel Attal
01:00:17en fait
01:00:17on ne demande pas
01:00:17à l'État d'être solitaire
01:00:18on demande à l'État
01:00:19de faire en sorte
01:00:19qu'il y ait de la sécurité
01:00:20on demande à l'État
01:00:22dans les syndics
01:00:23on demande aux syndics
01:00:24les syndics
01:00:24le problème du syndic
01:00:25moi je trouve
01:00:25c'est que c'est personne
01:00:26le syndic
01:00:27le syndic
01:00:27c'est des gens
01:00:27je ne sais pas
01:00:28si vous aviez
01:00:28un syndic professionnel
01:00:29à l'époque monsieur
01:00:30bah oui
01:00:32on a toujours eu
01:00:33un syndic professionnel
01:00:34donc un syndic professionnel
01:00:35c'est quelqu'un
01:00:35qui est payé quand même
01:00:36mais ce n'est pas sa résidence
01:00:37ce n'est pas son appartement
01:00:38il est payé
01:00:39et il prend un pourcentage
01:00:40sur les travaux que vous faites
01:00:41et qu'il vous fait voter
01:00:42donc il y a un problème
01:00:44les dépenses sont quand même
01:00:45importantes
01:00:45et il n'est pas concerné
01:00:48moi je crois
01:00:49dans le syndic
01:00:49de copropriétaires
01:00:50en interne
01:00:51on est beaucoup plus concerné
01:00:52ce qu'ils font
01:00:52une démarche
01:00:53qui est très saine
01:00:53et qu'on parle d'argent public
01:00:55et de public
01:00:56mais d'argent privé
01:00:57cette espèce de gabégie
01:00:58où on paye des tiers externes
01:01:00reprendrons-moi
01:01:01ça que ce soit faire
01:01:01je trouve que c'est
01:01:02une excellente initiative
01:01:03félicitations
01:01:04vous souhaitez le meilleur
01:01:05surtout
01:01:05c'est la meilleure nouvelle
01:01:07de l'année
01:01:08vous en êtes où
01:01:09au niveau des travaux
01:01:10c'est bientôt fini ?
01:01:12alors c'est très long
01:01:14le chemin est très long
01:01:15on a commencé
01:01:17certaines parties
01:01:18mais on est en train
01:01:19d'étudier
01:01:19un certain nombre
01:01:20de devis
01:01:20pour vraiment sécuriser
01:01:22la résidence
01:01:22augmenter
01:01:23donc on a engagé
01:01:26un maître Fien
01:01:27pour la nuit
01:01:29on a un gardien
01:01:30donc le contrat
01:01:31ne va pas tarder
01:01:32à démarrer
01:01:33enfin voilà
01:01:34on essaie de mettre en place
01:01:35la sécurité
01:01:36sur la résidence
01:01:37en plus de ce qui peut être fait
01:01:39par les clients
01:01:42et la mairie
01:01:43vous donne rien
01:01:43à vous
01:01:44merci
01:01:44merci en tout cas
01:01:45Jean-Louis Quintana
01:01:46merci beaucoup
01:01:47président du conseil syndical
01:01:48et membres fondateurs
01:01:49de cette association
01:01:49des propriétaires
01:01:50de la résidence
01:01:51le Carlit
01:01:52merci beaucoup
01:01:53bon courage
01:01:54et bravo
01:01:55pour cette belle solidarité
01:01:56merci beaucoup
01:01:57Philippe Bilger
01:01:58merci Bérangère Dubu
01:01:59dans un instant
01:02:00on va parler de la santé
01:02:01en France
01:02:02puisque beaucoup de gens
01:02:04souffrent
01:02:04on en parle avec Aurélie Gros
01:02:05et Stéphane Pelé
01:02:06à tout de suite
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