Passer au playerPasser au contenu principal
Les Vraies Voix avec Françoise Degois, éditorialiste Sud Radio ; Jean Doridot, docteur en psychologie ; Jean-Christophe Couvy, secrétaire national du syndicat de police UN1TÉ ; Luc Gras, politologue.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
---
Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry

———————————————————————

▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru
🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

———————————————————————

🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr
———————————————————————

☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a

##LES_VRAIES_VOIX-2025-10-07##

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 18h-20h, Cécile Doménibus, Philippe David.
00:00:06Et ça y est, ça recommence, comme tous les jours, à partir de 18h, Les Vraies Voix,
00:00:10ensemble jusqu'à 20h avec Philippe David, mon cher Philippe David.
00:00:14Ça va bien Cécile ?
00:00:15Je vais très bien.
00:00:16Moi aussi en pleine forme, quand on se prépare à faire Les Vraies Voix, c'est toujours la forme olympique.
00:00:19Pour être en forme, vous êtes en forme.
00:00:22Vous sous-entendez quoi ?
00:00:24Vous êtes plein de vie, c'est ça que je voulais dire.
00:00:27Je croyais que vous parliez de mes formes abdominales.
00:00:30Vous l'avez pensé tellement fort.
00:00:34C'est ça.
00:00:35A ma droite, Jean-Christophe Couville est avec nous, secrétaire national du syndicat Police Unité.
00:00:39Bonsoir, Jean-Christophe.
00:00:40Ravi de vous accueillir avec Jean Dorido, aussi docteur en psychologie.
00:00:44Et si vous voulez arrêter de fumer, vous pouvez l'appeler 0826 300 300.
00:00:47Il vous prendra aux antennes.
00:00:49Françoise Degoy, si vous voulez arrêter la politique, vous l'appelez aussi éditorialiste Sud Radio.
00:00:54Si vous voulez continuer la politique, salut les amis, ça va ?
00:00:57J'ai bien du courage ce soir quand je vois cette tablée.
00:00:58Mais Cécile, vous allez m'aider parce que là, on est quand même.
00:01:01Je suis en train de réagir.
00:01:01Mais sachez que le mardi, quand vous êtes là, on fait notre BA, nous aussi.
00:01:09Je suis d'accord avec vous et vice-versa.
00:01:11Donc en fait, on est des gens extraordinairement croyants.
00:01:13On est gens bien en fait.
00:01:14Parce que moi, je suis porté pendant une heure et demie.
00:01:16Sachant qu'on a tous les deux de la famille à lourdes.
00:01:18C'est pas vous, Jean, on vous adore et lui aussi, même si c'est un flic.
00:01:21Je suis un flic de salon, c'est ça.
00:01:23C'est ça, je voulais te dire.
00:01:24C'est une sorte de flic de cours, tu vois ce que je veux dire.
00:01:27Alors, j'ai une proposition à vous faire.
00:01:29Si on faisait une émission de radio.
00:01:31Allez, on y va.
00:01:33Allez, au sommaire de cette émission, Edward Philippe qui appelle à nommer un premier ministre provisoire,
00:01:37chargé de boucler le budget 2026 avant qu'Emmanuel Macron ne convoque une élection présidentielle anticipée dès son adoption.
00:01:44Et à la question du jour, comme le dit Edward Philippe, Macron doit-il démissionner ?
00:01:48Eh bien, vous dites oui à 91%.
00:01:51Vous êtes donc plus démission que dissolution.
00:01:53Alors, est-ce que pour vous, la question se pose réellement ?
00:01:56Et si oui, est-ce que ça ne risque pas de créer un précédent ?
00:01:59Ou, prochaine crise avec le prochain président ou le suivant, on demandera sa démission ?
00:02:05On attend vos appels au 0826 300 300.
00:02:08Et puis, on apprend que Marine Le Pen a annoncé que ses députés censureront désormais tous les premiers ministres désignés par Emmanuel Macron.
00:02:16Et on appelle un retour aux urnes.
00:02:18Alors, une dissolution amènerait-elle inéluctablement le RN au pouvoir ?
00:02:22Vous dites oui à 54%.
00:02:24Alors, est-ce que sans front républicain, la victoire du RN est inéluctable ?
00:02:29Et d'ailleurs, ce front républicain peut-il se refaire ?
00:02:32On attend encore et toujours vos appels au 0826 300 300.
00:02:35Et vous en pensez quoi, vous ?
00:02:37Moi, je pense que c'est possible.
00:02:39Parce que je pense que le front républicain, version juillet 2024, ne se referait pas.
00:02:43Allez, on en parle dans quelques instants.
00:02:45Soyez le bienvenu, 0826 300 300.
00:02:48Tout de suite, on revient sur cette demande d'Edouard Philippe.
00:02:50Et c'est le grand débat du jour.
00:02:51Je ne suis pas pour cette émission immédiate et brutale.
00:02:56Elle aurait un impact terrible.
00:02:57Elle interdirait une élection présidentielle qui se passe dans de bonnes conditions.
00:03:01Mais je crois qu'il doit prendre une initiative.
00:03:03Et il me semble qu'il s'honorerait si, par exemple, il proposait un nom de Premier ministre,
00:03:10il nommait un Premier ministre, avec pour fonction d'exécuter les affaires courantes
00:03:14et de construire un budget, de faire adopter ce budget.
00:03:17Et qu'à l'issue, dès lors que ce budget est adopté,
00:03:20dès lors que la France est dotée d'un budget, et c'est indispensable,
00:03:23il annonce qu'il organise une élection présidentielle anticipée.
00:03:27C'est-à-dire qu'il part immédiatement après que le budget a été adopté.
00:03:32C'est dur, Françoise Degoy, ce que dit Edouard Philippe.
00:03:39Oui, c'est dur et c'est surtout terriblement opportuniste.
00:03:42Toute la séquence, si vous voulez, est quand même marquée par le poison de la présidentielle.
00:03:46Pourquoi fait ce que fait Bruno Retailleau ? C'est pour la présidentielle.
00:03:51Pourquoi est-ce qu'Edouard Philippe fait cela ?
00:03:52Parce qu'ils font comme un esquimau au bord de la plage.
00:03:55Il est à 24% il y a encore un mois.
00:03:57Il est désormais à 15, talonné, mordu au mollet par Glucksmann, par Jean-Luc Mélenchon.
00:04:02Bon, je ne vous parle même pas de Marine Le Pen sur la présidentielle.
00:04:05Mais ce qui est paradoxal, donc c'est purement opportuniste,
00:04:08Edouard Philippe raconte n'importe quoi car il connaît mieux son Macron que quiconque.
00:04:12Et il sait très bien que le président ne démissionnera jamais.
00:04:15Il le redit tous les jours dans les couloirs de l'Elysée.
00:04:18Il le redit tous les jours à ses conseillers.
00:04:20Casser cette rumeur qui n'existe pas, il est garant des institutions,
00:04:24même s'il les a largement bousculées.
00:04:25Donc, Edouard Philippe, totalement opportuniste.
00:04:28Moi, je pense que ça va se retourner contre lui.
00:04:30D'autant que, ce qui est très intéressant,
00:04:32la réunion ce matin de ce qu'on appelle ce gros machin qu'on appelle le bloc central,
00:04:35on ne sait pas qui il y a dedans, il y a Edouard Philippe,
00:04:39il y a Gabriel Attal et il y a les amis de François Bayrou.
00:04:41Ce bloc central, Edouard Philippe était à la réunion ce matin.
00:04:45Et Edouard Philippe, il veut bien une démission,
00:04:47mais il ne veut surtout pas une dissolution.
00:04:49Donc, ces gens-là feraient mieux de se taire.
00:04:52On doit trouver une solution.
00:04:54Voilà, avant mercredi, il faut trouver une solution.
00:04:57Alors moi, je crois, je défends l'idée que
00:04:59une dissolution n'apporterait pas automatiquement une majorité.
00:05:03Ça, c'est sûr et certain.
00:05:05Et que donc, pour remettre les compteurs à zéro,
00:05:08il faudrait que le président de la République démissionne
00:05:11et que son successeur, lui, dissolve à son tour.
00:05:14Alors, c'est sûr qu'on aurait présidentielle, législative, municipale.
00:05:18On va avoir beaucoup de tampons sur la carte électorale dans les mois qui viennent.
00:05:21Juste un détail, vous ne pouvez pas redissoudre s'il dissout maintenant.
00:05:23Ah non, mais justement, c'est une vieille faute qui démissionne avant la dissolution.
00:05:27Mais, comme Françoise, je pense que pour des raisons psychologiques,
00:05:31Emmanuel Macron ne démissionnera jamais.
00:05:32Il n'est pas prêt à ça.
00:05:33Et politique, et politique.
00:05:35C'est souvent plus psychologique que politique.
00:05:36Jean-Christophe Couvier.
00:05:37Nous, quand on voit ça de l'intérieur, c'est qu'à dire,
00:05:39on se demande dans quelle saison on est de Game of Thrones, en fait.
00:05:42Parce qu'on est un peu perdus.
00:05:44À chaque fois qu'on a des interlocuteurs patatras derrière,
00:05:47ça glisse.
00:05:49Nous, on a besoin de stabilité,
00:05:51on a besoin de pouvoir négocier.
00:05:52Et on se rend compte quand même que l'État,
00:05:55grâce aux services publics,
00:05:56l'État reste aussi sur ses pattes.
00:05:58Mais attention, parce que c'est la technostructure derrière qui va prendre le pouvoir.
00:06:00Il faut toujours un contre-pouvoir.
00:06:02Et donc, on va encore une fois, et tant mieux d'ailleurs,
00:06:04mais s'asseoir aussi sur les cours intermédiaires.
00:06:07C'est eux qui gèrent, en fait, entre guillemets, la France.
00:06:09Le problème, c'est qu'on trouve le problème et les conséquences.
00:06:11Il y a toujours un temps de retard.
00:06:12On verra les événements un peu plus tard.
00:06:15Jean Dorido.
00:06:16Oui, les propos d'Edouard Philippe ce matin, certes, sont opportunistes.
00:06:20Ils sont aussi, me semble-t-il, et surtout irresponsables.
00:06:24Je trouve ça vraiment indigne de la part d'un ancien Premier ministre
00:06:27d'appeler à une démission du chef de l'État
00:06:29dans la période terrible que traverse la France
00:06:33avec les dangers extérieurs, les dangers intérieurs.
00:06:36Nous empruntons aujourd'hui sur les marchés internationaux
00:06:38plus chers que l'Italie, l'Espagne, le Portugal et la Grèce
00:06:42tellement la France n'est plus crédible.
00:06:47Et le message que la France doit envoyer à l'étranger,
00:06:51c'est un message de stabilité,
00:06:52c'est un message de problème pour notre pays.
00:06:55Juste, alors c'est intéressant le regard,
00:06:56c'est intéressant d'un policier et d'un psychologue
00:06:59parce que les mots ont un sens.
00:07:02Alors, c'est même pas la posture politicarde, opportuniste d'Edouard Philippe,
00:07:06qui veut vite, vite, vite la présidentielle
00:07:08parce que sinon il va se faire croquer.
00:07:09C'est les mots qu'il emploie.
00:07:11C'est même les mots employés hier par Gabriel Attal
00:07:13qui tuent littéralement l'homme auquel il doit tout
00:07:16dans le journal de 20 heures.
00:07:18Vous vous rendez compte un petit peu
00:07:19la violence en réalité psychologique
00:07:21qu'on inflige aussi à ce pays.
00:07:24Mais véritablement, tout le monde dit
00:07:25les Français sont dépressifs.
00:07:27Mais vous vous rendez compte
00:07:28le personnel politique qu'on se cogne ?
00:07:30Vous vous rendez compte depuis l'an dernier,
00:07:339 juin 2024,
00:07:34dans quoi Emmanuel Macron nous a plongés ?
00:07:38On n'y arrive pas !
00:07:39Il n'y a pas que lui, Françoise.
00:07:41Non mais Arsie, c'est lui qui dit sourd.
00:07:42Je suis désolé.
00:07:43Depuis des mois, il n'y a pas que lui.
00:07:46C'est là où je ne suis pas d'accord avec Jean Dorido
00:07:48parce que je suis contre le rétablissement
00:07:50du délit de blasphème
00:07:51et Edouard Philippe ou qui que ce soit
00:07:52a le droit de demander la démission
00:07:54du président de la République.
00:07:56Moi, ça ne me pose aucun problème.
00:07:57Parce que vous dites que la France
00:07:58en prenne plus cher que la Grèce, c'est vrai.
00:08:00Ce que vous dites est vrai de A à Z.
00:08:02Mais je pose la question.
00:08:03La faute à qui ?
00:08:05Qui a mis le chaos ?
00:08:08Qui est devenu le forcené de l'Élysée
00:08:10comme Fillon était le forcené de la Sarthe
00:08:12au moment de la présidentielle de 2017 selon l'Ibé ?
00:08:14C'est Emmanuel Macron.
00:08:16Alors c'est à lui d'en tirer les conséquences.
00:08:17Mais n'est pas le général de Gaulle qui veut.
00:08:19À ce moment-là,
00:08:20Edouard Philippe appelle le chef de l'État
00:08:22à prendre ses responsabilités,
00:08:23qu'il prenne lui les siennes.
00:08:24La destitution du chef de l'État
00:08:26s'est prévue dans notre Constitution
00:08:27et qu'il mobilise à ce moment-là
00:08:29des forces politiques suffisantes
00:08:31pour mener à terme une destitution.
00:08:35Impossible.
00:08:35L'article 68,
00:08:36il n'aura jamais le nombre de députés de sénateurs.
00:08:38Je suis d'accord avec Philippe,
00:08:39c'est juste impossible.
00:08:40Après, on brandit la destitution,
00:08:42c'est pour amuser les enfants.
00:08:43Moi, je vais vous dire,
00:08:44on a une dabe butoir.
00:08:45Les gens devraient être heureux.
00:08:46Ça existe.
00:08:47Ça existe.
00:08:48Mais écoutez,
00:08:48ce n'est pas Paul Deschanel
00:08:49qui saute dans le train.
00:08:50Non, mais sérieusement,
00:08:52la destitution,
00:08:53c'est la trahison pour le pays.
00:08:55Mais enfin, Emmanuel Macron,
00:08:56il n'a pas vendu du beurre aux Allemands.
00:08:58Il ne faut pas déconner, quand même.
00:08:59Moi, je veux bien qu'on lui mette un chapeau.
00:09:01Il est responsable du tout.
00:09:02Il a vendu Elstom aux Américains,
00:09:03mais pas sur l'Allemagne.
00:09:05Elle est facile.
00:09:06Elle est déjà faite.
00:09:07Bon, juste la fin.
00:09:09On y va, après, on y va.
00:09:10Je voudrais juste dire
00:09:12que la situation est quand même assez simple.
00:09:14Avant mercredi soir,
00:09:15sinon il appuiera sur le bouton dissolution.
00:09:17Je ne sais pas, avant d'avoir la terre.
00:09:19Oui, c'est carrément certain.
00:09:21Avant mercredi soir,
00:09:22il faut que les gens raisonnables s'entendent.
00:09:24Il y en a encore hors calcul présidentiel.
00:09:28Tout le monde doit s'attendre.
00:09:29Il y en a.
00:09:29Moi, je pense au centre-gauche,
00:09:31au centre-droit.
00:09:32Ça doit avancer.
00:09:33Allez, vous restez avec nous dans un instant.
00:09:34Les heures 826, 300, 300.
00:09:36Ça sonne.
00:09:36Ça sonne fort.
00:09:37Et je pense que nos auditeurs
00:09:38ont des choses à dire aujourd'hui.
00:09:40Allez, on reste ensemble jusqu'à 19h30.
00:09:42Et on est ravis de vous retrouver.
00:09:43Sud Radio.
00:09:44Sud Radio.
00:09:45Parlons vrai.
00:09:46Parlons vrai.
00:09:46Sud Radio.
00:09:47Parlons vrai.
00:09:48Les Vraies Voix Sud Radio.
00:09:5018h-20h.
00:09:51Cécile Dominibus.
00:09:52Philippe David.
00:09:53Et ce soir, il y a plusieurs Vraies Voix
00:09:55autour de cette table.
00:09:56Est-ce qu'on avait voulu vraiment
00:09:57avoir des gens qui pensent différemment ?
00:09:59Jean-Christophe Couvier est avec nous,
00:10:01secrétaire national du syndicat de police unité.
00:10:03La preuve qu'un policier peut penser.
00:10:04C'est bien ça.
00:10:06Alors là...
00:10:07Même moi, même moi, je ne dis pas des...
00:10:09Même moi, je ne fais pas des fans par là.
00:10:11Vous devriez aller au coin, Philippe David.
00:10:13C'est terrible.
00:10:14Du coup, vous savez quoi ?
00:10:16Je ne vous présenterai pas.
00:10:17Jean-Den Rédo est avec nous.
00:10:18Docteur en psychologie,
00:10:20Françoise de Goua,
00:10:20d'éditorialiste Sud Radio.
00:10:21Bien sûr, Philippe David.
00:10:23Ça, c'est certain.
00:10:24C'est le côté-côté rep, comme vous dites.
00:10:26Oui, oui, c'est ça.
00:10:27Mais je dis ça, moi.
00:10:29C'est moi qui dis ça.
00:10:30C'est moi qui dis ça.
00:10:31Vous comprenez les deux blondes ?
00:10:33Les deux bêtes blondes ?
00:10:34C'est les meufs qui disent ça de vous ?
00:10:37Interrogez-vous quand même.
00:10:38Les clichés, les stéréotypes,
00:10:38ça y va, la stigmatisation...
00:10:39Philippe n'est pas blonde.
00:10:41On ne sait pas d'ailleurs.
00:10:42Non, non, mais interrogez-vous.
00:10:43Interrogez-vous.
00:10:43Moi, je suis...
00:10:44Interrogez-vous.
00:10:45Pourquoi les meufs disent ça de vous ?
00:10:46Interrogez-vous.
00:10:48Ah non, je passe.
00:10:500826 300 300.
00:10:52Et on va directement à l'Irak avec Laurent.
00:10:54Bonsoir, Laurent.
00:10:56Bonsoir.
00:10:57Bienvenue sur Sud Radio.
00:10:58Et merci de nous appeler.
00:11:00Quel est votre avis, justement,
00:11:01sur cette actualité,
00:11:03sur ce qu'a dit Édouard Philippe ?
00:11:07Oh, ben, c'est catastrophique.
00:11:08En fait,
00:11:09c'est pas politique.
00:11:12Il nous fatigue tous.
00:11:14Il a été Premier ministre.
00:11:16Bon, il n'a pas eu un bilan
00:11:17mais c'est extraordinaire.
00:11:18Mais bon, c'est comme ça.
00:11:19Mais après, c'est sûr
00:11:20qu'il faut qu'il démissionne, Macron.
00:11:22On ne peut pas rester deux ans
00:11:24parce qu'en gros,
00:11:25c'est dans deux ans les élections.
00:11:26Un an et demi.
00:11:27Un an et demi, oui.
00:11:28Voilà, un an et demi.
00:11:29On est bien d'accord.
00:11:30Mais dans un an et demi,
00:11:31si on reste comme ça,
00:11:32qu'est-ce que va être la France ?
00:11:33C'est déjà que c'est catastrophique.
00:11:35Ce n'est plus un pays
00:11:35qu'on va avoir.
00:11:36C'est inqualifiable.
00:11:39Au bout d'un moment,
00:11:40il a échoué.
00:11:41Bon, ça peut arriver.
00:11:42C'était le prince
00:11:43de Mozart et la finance.
00:11:45Bon, il s'en met compte
00:11:46que c'était finalement...
00:11:48Il a fait beaucoup de conneries.
00:11:50Il faut qu'il reconnaisse
00:11:52qu'il démissionne.
00:11:53Il dit, voilà,
00:11:54il y a les élections au mois de mars.
00:11:55On garde les municipales.
00:11:57Et au mois d'avril, on vote.
00:11:59Il nous laisse six mois,
00:12:00là, ou sept mois,
00:12:01pour que les gens puissent se préparer.
00:12:03Les listes sont montées.
00:12:04D'accord.
00:12:04Et ensuite, en avant.
00:12:06Laurent, pardon de vous couper.
00:12:08Vous faites quoi dans la vie ?
00:12:10Moi, je suis chauffeur routier.
00:12:12Je viens de m'arrêter
00:12:12dans le resto pour passer la nuit.
00:12:14Est-ce que je peux dire
00:12:14quelque chose à Laurent ?
00:12:15Oui, j'allais lui poser une question.
00:12:16Est-ce que vous sentez
00:12:17que le travail est un peu ralenti ?
00:12:19Est-ce que vous pensez,
00:12:20vous avez l'impression
00:12:21que le pays est un peu à l'arrêt
00:12:23à cause de tout ça ?
00:12:25Alors, moi, dans ma profession,
00:12:27parce qu'on produit du plein maraîcher,
00:12:29on sert les agriculteurs,
00:12:31donc nous, on a du boulot.
00:12:34Mais je discute avec beaucoup de chauffeurs
00:12:36puisque le soir, on s'arrête.
00:12:37Et effectivement, il y a de moins
00:12:38d'amens de boulot.
00:12:40Et puis les patrons,
00:12:41même moi, dans mon monde,
00:12:42tout à l'heure,
00:12:43j'ai discuté avec deux clients.
00:12:44Ils ne savent plus quoi faire.
00:12:46On investit, on n'investit pas.
00:12:47Qu'est-ce qu'on va devenir ?
00:12:49Quand même, je voudrais dire
00:12:53quelque chose à Laurent
00:12:53parce qu'on a beaucoup d'auditeurs
00:12:55et on est souvent à l'antenne
00:12:56plusieurs fois par semaine.
00:12:58Et je voudrais dire
00:12:59à quel point, quand même,
00:13:00les Français sont bonnes pattes.
00:13:02Moi, j'entends Laurent.
00:13:03J'entends Laurent.
00:13:04C'est là qu'on se rend compte
00:13:05qu'on est un peuple
00:13:06vraiment éminemment politique
00:13:07et que souvent, d'ailleurs,
00:13:09et ce n'est pas de la démagogie,
00:13:10je l'ai constaté à mille reprises,
00:13:12les citoyens sont plus intelligents
00:13:14que les gens qui les gouvernent,
00:13:15en réalité.
00:13:15Moi, Laurent, il fait partie
00:13:17de ces millions de Français
00:13:18qui voient absolument tout,
00:13:19qui voient le jeu
00:13:20parce qu'on voit toutes les coutures,
00:13:22les trucs et les ficelles,
00:13:23cette espèce de com' débile
00:13:24et en réalité,
00:13:26qui remettent les choses
00:13:27à leur place.
00:13:27Bon, ok, Macron, il a échoué.
00:13:29Bon, on a le droit d'échouer.
00:13:30Il n'y a pas de haine,
00:13:31il n'y a pas de...
00:13:32Ok, voilà, c'est comme ça.
00:13:33Ils ne sont pas tous comme ça.
00:13:34Non, mais...
00:13:35Peut-être, mais peut-être.
00:13:37Mais moi, ce que je pense quand même,
00:13:39c'est que moi,
00:13:39quand j'entends Laurent,
00:13:40quand j'entends les gens
00:13:41qui nous appellent,
00:13:41je me dis quand même,
00:13:42ce pays,
00:13:43il est quand même solide
00:13:44et les Français
00:13:45sont quand même solides,
00:13:46en fait.
00:13:46Laurent, vous restez avec nous.
00:13:47Maxime est avec nous d'Albi.
00:13:49Bonsoir, Maxime.
00:13:50Bonsoir.
00:13:50Oui, bonsoir.
00:13:52Alors, j'étais un petit peu...
00:13:53Je peux pas rire ?
00:13:54Bien sûr, bien sûr.
00:13:55Vous êtes le bienvenu.
00:13:57Oui, du coup,
00:13:57je suis d'accord avec Laurent.
00:13:59Il faut peut-être passer...
00:14:01À autre chose.
00:14:02À autre chose de tout ça.
00:14:03Mais alors, le problème,
00:14:04moi, avec Canaward,
00:14:05c'est un problème de stabilité
00:14:07au niveau des législatives,
00:14:09en fait, des députés.
00:14:11Et moi, je me dis,
00:14:12est-ce qu'on ne pourrait pas
00:14:13avoir un tour,
00:14:14une élection pour les législatives
00:14:15à un seul tour ?
00:14:16C'est-à-dire un peu
00:14:17comme les européennes.
00:14:17Comme les Anglais,
00:14:19mais là, il faudrait changer
00:14:20le mode de scrutin
00:14:21et là, c'est impossible à faire
00:14:23par les temps qui courent.
00:14:24Alors, en plus de ça,
00:14:25parce que...
00:14:25Mais le problème,
00:14:26c'est que demain,
00:14:26s'il y en a des législatives
00:14:29à dissiper
00:14:30ou alors une recherche de président
00:14:31et un remède des législatives,
00:14:32on va avoir le même problème.
00:14:33Et après,
00:14:34ça ne sert que ça ne t'aime, quoi.
00:14:35Je vais y avoir un moment donné.
00:14:36Si on n'apporte pas
00:14:37une instabilité au système,
00:14:38je ne vais pas pouvoir réaliser.
00:14:39Oui, Jean Dorido.
00:14:40Oui, non,
00:14:40moi, ce qui m'intéresse d'abord,
00:14:42c'est de savoir
00:14:43si le président écoute
00:14:44les Français,
00:14:45parce que là,
00:14:45on entend quand même
00:14:46deux auditeurs
00:14:47qui disent que quand même,
00:14:47ce serait bien
00:14:48qu'ils songent à démissionner
00:14:49le chef de l'État.
00:14:50Sur X, je crois que c'est 91%.
00:14:53Absolument.
00:14:54Pour ceux qui votent
00:14:55sur Twitter.
00:14:55C'est certes.
00:14:56Maintenant, c'est quand même un fait.
00:14:57Il y a énormément de Français
00:14:58qui n'attendent que ça.
00:15:00Je crois que quand même,
00:15:00c'était l'origine
00:15:01de la dissolution de juin 24.
00:15:03C'est qu'il y a quand même
00:15:03eu un message très fort
00:15:04des électeurs
00:15:05à l'occasion des Européennes
00:15:06de dire au chef de l'État
00:15:07on ne veut plus vous voir,
00:15:08vous et votre équipe.
00:15:10Et je me demande
00:15:10si le chef de l'État
00:15:11écoute encore les Français.
00:15:12Et puis, ce qui m'intéresserait,
00:15:13c'est d'avoir le pronostic
00:15:14de nos auditeurs.
00:15:16Est-ce qu'il n'y a déjà écouté ?
00:15:17C'est la question que j'allais répondre.
00:15:18Est-ce qu'il n'y a jamais écouté ?
00:15:20Ils aimeraient une dissolution.
00:15:21J'aimerais bien savoir
00:15:21ce que notre auditeur imagine
00:15:23comme pronostic de second tour.
00:15:26Sans forcément
00:15:27qu'il me dise
00:15:29ce qu'il a envie de voir.
00:15:30Il pense qu'il y aurait quoi
00:15:31comme second tour aux présidentielles ?
00:15:32C'est une question, ça aussi, quand même.
00:15:34Maxime et Laurent,
00:15:34vous verriez qui, vous ?
00:15:36Au second tour.
00:15:36Au second tour.
00:15:39Alors, moi, au second tour,
00:15:40je pense qu'il y aura
00:15:41du RN des extrêmes.
00:15:43Après, ça continue
00:15:45sur la stabilité.
00:15:47Je ne comprends pas
00:15:48que des gens intelligents
00:15:49comme les députés
00:15:49qu'on a élus
00:15:50n'arrivent pas à faire de compromis.
00:15:51Et alors, demain,
00:15:52si on vire le président,
00:15:53il fera encore moins de compromis.
00:15:54Je suis d'accord.
00:15:56Laurent ?
00:15:56Ah, là, c'est Maxime, pardon.
00:16:01Oui, c'est en train de basculer,
00:16:03mais ils ne se rendent pas compte.
00:16:05Les politiques,
00:16:05quand on dit,
00:16:06ils sont déconnectés,
00:16:07mais c'est une réalité.
00:16:08Ils ne se rendent pas compte
00:16:09des gens,
00:16:10ça va voter le RN,
00:16:11mais ça, c'est une certitude.
00:16:13De toute façon,
00:16:14dans le monde agricole,
00:16:15ça a beaucoup masculé
00:16:16dans le RN.
00:16:17Nous, on est du l'autre moment.
00:16:19On ne va pas vous représenter
00:16:21la serre, tout ça.
00:16:21Même si ils ne sont pas proches
00:16:22forcément tous du Front National,
00:16:24il ne faut pas non plus raconter
00:16:25des bêtises.
00:16:28Mais le monde agricole
00:16:29a basculé au RN,
00:16:31et il n'y a pas que le monde agricole,
00:16:32le monde ouvrier,
00:16:34même des cadres.
00:16:35Moi, dans mon entourage,
00:16:36on discute avec beaucoup de gens,
00:16:38des gens qui, en plus,
00:16:40franchement,
00:16:40en plus,
00:16:41pour beaucoup,
00:16:41on votait à gauche,
00:16:42mais plutôt la gauche socialiste
00:16:44que les fiennes,
00:16:45et bien d'accord,
00:16:45les gens,
00:16:46ils disent,
00:16:47on va passer au RN,
00:16:48ils ont un peu de masquer.
00:16:50J'ai une chose à dire,
00:16:51j'entends ce que vous dites
00:16:52sur les élections à un tour,
00:16:53parce que tout le reproche
00:16:54et Bardella a mis,
00:16:56et puis beaucoup d'observateurs,
00:16:57ont mis sur le compte
00:16:58de l'affreux Front républicain
00:16:59le fait que Bardella,
00:17:00qu'on a lancé triomphant,
00:17:02finalement,
00:17:02s'est complètement voté,
00:17:03parce que passer de 240
00:17:04de prévision de siège
00:17:06à 120,
00:17:07ça s'appelle une claque.
00:17:09Je dis juste
00:17:09que si nous étions
00:17:10dans une élection à un tour,
00:17:12et bien probablement
00:17:12que le Front National
00:17:13ne serait pas aussi largement en tête,
00:17:15car l'enjeu,
00:17:16la dramaturgie
00:17:17d'une élection à un tour,
00:17:19ferait que vous auriez
00:17:19une concentration énorme
00:17:21de la gauche,
00:17:22de la droite et du RN,
00:17:23et vous n'auriez pas
00:17:24ce résultat écrasant
00:17:25qu'il y a eu
00:17:26au premier tour en 2024.
00:17:27Donc, l'idée
00:17:28que c'est le Front républicain
00:17:30qui a empêché
00:17:30la victoire de Bardella
00:17:31est une idée fausse.
00:17:33Il y a dans ce pays
00:17:34un ressort profond
00:17:36qui existe,
00:17:37vous pouvez faire
00:17:37ce que vous voulez,
00:17:38faire des claquettes,
00:17:39Marine Le Pen,
00:17:40c'est un tiers
00:17:41de l'électorat français
00:17:42le Rassemblement National.
00:17:43Et j'en ai un peu marre,
00:17:45je me suis disputé
00:17:46avec Robert Ménard,
00:17:46lundi matin
00:17:48chez Patrick Roger,
00:17:49j'en ai marre
00:17:50qu'on en fasse
00:17:51quelque chose
00:17:51qui est plus énorme
00:17:52que ça n'est.
00:17:53C'est un vrai sujet,
00:17:54mais ce n'est qu'un tiers
00:17:55de l'électorat.
00:17:55Allez, Jean-Christophe Pouvier.
00:17:56Je pense que les Français
00:17:57ont fait l'école du bon sens,
00:17:59contrairement à nos élites.
00:18:00Et surtout,
00:18:01c'est qu'on a besoin
00:18:01d'une boussole.
00:18:02Et aujourd'hui,
00:18:02les gens ont besoin
00:18:03de cette boussole.
00:18:04Effectivement,
00:18:04autour de vous,
00:18:04quand vous discutez,
00:18:06la France est à l'arrêt.
00:18:07Les entrepreneurs vous disent
00:18:08« Moi, j'embauche pas
00:18:10parce que je ne sais pas
00:18:10si on va me taxer.
00:18:12Imaginons qu'il y a
00:18:13des taxes qui arrivent.
00:18:14Donc derrière,
00:18:15si j'embauche quelqu'un,
00:18:15je vais mettre
00:18:16la clé sous la porte. »
00:18:17Donc en fait,
00:18:18on est à l'arrêt.
00:18:18D'ailleurs,
00:18:19vous regardez,
00:18:20les livrets à son plein.
00:18:21Tout le monde met
00:18:22de l'argent de côté
00:18:22pour les langues difficiles.
00:18:23La France a toujours
00:18:24un taux des marques
00:18:25très élevé.
00:18:26Ce qui est dingue,
00:18:27c'est que ce que vous
00:18:28venez de dire,
00:18:29ça fait 4 ans,
00:18:30ou 5 ans,
00:18:30ou 6 ans,
00:18:31ou 7 ans,
00:18:31ou 10 ans
00:18:32qu'on l'entend en fait.
00:18:33Et il ne s'est rien passé.
00:18:34Pour rebondir
00:18:40fait très très longtemps
00:18:42qu'elle n'a plus
00:18:43de boussole,
00:18:43la France.
00:18:44Pardon pour cette tarte
00:18:45à la crème.
00:18:45C'est ce que je dis,
00:18:46ça fait des années.
00:18:47Depuis le général de Gaulle,
00:18:48on n'a plus de boussole.
00:18:49Non, non,
00:18:49Pompidou avait une boussole.
00:18:50Oui,
00:18:51Mitterrand avait une boussole.
00:18:53Non, non, non.
00:18:54Il a changé de boussole en 1983.
00:18:56Oh, arrêtez, arrêtez.
00:18:57Je veux bien que tout revienne
00:18:58à François Védéran.
00:19:00On n'a qu'à accuser
00:19:00le Front populaire aussi.
00:19:01On laisse parler Jean Dorito.
00:19:02Mesdames, messieurs,
00:19:03pardon,
00:19:04je dis ce que je pense.
00:19:05Vous n'avez pas le droit
00:19:06de ne pas être d'accord.
00:19:08Depuis le général de Gaulle,
00:19:09mémoire de guerre,
00:19:10toute ma vie,
00:19:10je me suis fait une certaine idée
00:19:11de la France.
00:19:12Il avait une boussole
00:19:12qui était pour le coup
00:19:13précisément au-dessus des parties.
00:19:15Depuis,
00:19:15nous n'avons que des opportunistes.
00:19:17Le programme commun de Mitterrand,
00:19:19c'est la honte de la gauche.
00:19:20Giscard d'Estaing,
00:19:21le Kennedy à la française,
00:19:22il n'a rien fait
00:19:24à part de mettre en place
00:19:26des taxes supplémentaires.
00:19:27Nous n'avons pas de boussole.
00:19:29Excusez-moi,
00:19:30vous êtes un humaniste.
00:19:31Qu'est-ce qu'il y a de honteux ?
00:19:33Je dis,
00:19:34on va panthéoniser Robert Badinter.
00:19:37Parlons-en,
00:19:37c'est sublime.
00:19:38La pollution de la peine de mort,
00:19:39vous devriez être heureux.
00:19:40Pourquoi vous dites
00:19:41que c'est un programme de honteux ?
00:19:42Je dis merci M. Badinter,
00:19:44parce que Mitterrand
00:19:44n'en avait rien à faire
00:19:45de la peine de mort.
00:19:47Il en avait trucidé un paquet
00:19:48quand il était très très poli.
00:19:49Vous le savez très bien.
00:19:50C'est sa décision.
00:19:52Dans le débat
00:19:52avec Valéry Giscard d'Estaing,
00:19:54on lui dit
00:19:54que les Français
00:19:55sont opposés en majorité.
00:19:56Et il maintient quand même
00:19:58sa décision de la peine de mort.
00:19:59Vous êtes injuste, Jean-Pierre Badinter.
00:20:01Je ne suis pas d'accord,
00:20:04Mitterrand avait une vision des choses.
00:20:06Giscard avait une vision des choses.
00:20:07Mitterrand a une vision des choses.
00:20:08Mais il a changé à 180 degrés
00:20:10au bout de deux ans.
00:20:11C'est tout à l'heure.
00:20:12Après, aucune idée
00:20:13que ce soit Chirac
00:20:13et tout le reste, rien.
00:20:14Les amis,
00:20:15merci à nos auditeurs
00:20:16en tout cas
00:20:16d'être si assidus.
00:20:200826 300 300
00:20:21on est ensemble jusqu'à 19h30.
00:20:22Dans un instant,
00:20:23le tour de table de l'actu.
00:20:24Philippe David.
00:20:25La presse étrangère
00:20:26nous tresse des couronnes de laurier.
00:20:28C'est du second degré.
00:20:29Jean Dorédo.
00:20:29M. Bruno Retailleau
00:20:30et ses fantasmes de cohabitation.
00:20:32Jean-Festov Kouvi.
00:20:34Moi, je vous parlais
00:20:35justement de la filière
00:20:36de l'investigation
00:20:37et de la police
00:20:37parce que derrière,
00:20:38on a des victimes.
00:20:40Il y a 3 millions de dossiers
00:20:41qui sont classés.
00:20:42On va en parler.
00:20:42Il y a plus de 2000 policiers
00:20:43en enquêteurs.
00:20:45Et donc, du coup,
00:20:45c'est une vraie problématique
00:20:46pendant que d'autres,
00:20:47les gouvernements passent.
00:20:48Mais les problèmes restent.
00:20:497 octobre, il y a deux ans,
00:20:51le drame, la tragédie,
00:20:52ça nous glace encore.
00:20:53Comment le 7 octobre
00:20:54a changé la vie politique française
00:20:55à gauche ?
00:20:56Allez, à tout de suite, les amis.
00:20:58Sud Radio.
00:20:59Sud Radio.
00:20:59Parlons vrai.
00:21:00Les vraies voix Sud Radio.
00:21:0418h-20h.
00:21:05Cécile Dominibus.
00:21:06Philippe David.
00:21:08Une équipe au top aujourd'hui.
00:21:10Ils ont des choses à dire.
00:21:10Tant mieux, ça nous arrange.
00:21:12Je préfère que ce soit ça
00:21:13que l'inverse.
00:21:14Jean-Christophe Kouvi est avec nous,
00:21:15secrétaire national
00:21:16du syndicat Police Unité.
00:21:18Jean Dorido, docteur en psychologie
00:21:19et accessoirement,
00:21:21il vous fera arrêter de fumer.
00:21:22Ça, c'est bien.
00:21:23J'allais dire, pour la nouvelle année.
00:21:24Ça fait du bien.
00:21:25Offrez ça à Noël
00:21:26aux gens qui fument autour de vous.
00:21:27Par exemple, à Françoise Degouard.
00:21:29Édith Yorley.
00:21:31Édith Yorley.
00:21:32Édith Yorley, c'est Sud Radio.
00:21:32Et Philippe David, bien entendu.
00:21:34Tout de suite, le tour de table
00:21:35de notre grande famille
00:21:37de vraies voix aujourd'hui.
00:21:39À table !
00:21:41C'est vrai !
00:21:42On va parler de politique politicienne.
00:21:44Je peux être d'accord avec ce qui vous dit ?
00:21:46Ah bon ?
00:21:46Ça, c'est catastrophique.
00:21:47Comment dire ?
00:21:48Alors là, n'importe quoi.
00:21:49Le tour de table.
00:21:50De l'actualité.
00:21:51Et on va commencer par Philippe David.
00:21:55Ah oui, alors, inutile de dire que la presse européenne
00:21:58et même mondiale a des mots pour le moins fleuris
00:22:00pour qualifier la situation politique en France.
00:22:03Alors, je vais vous prendre quelques exemples.
00:22:05Pour les quotidiens allemands,
00:22:06notamment, Macron sacrifie les premiers ministres
00:22:09à son entêtement dans le Zutdeutsche Zeitung.
00:22:12On continue en Belgique.
00:22:13Le quotidien La Libre évoque, je cite,
00:22:16un naufrage politique jamais vu sous la Vème République.
00:22:19Une folle journée où les masques sont tombés.
00:22:23Continuons en Italie.
00:22:24Ça va faire plaisir à François.
00:22:26Mais j'ai vu les titres.
00:22:27Un ami.
00:22:28Alors, nous, les Italiens,
00:22:29nous n'étions pas encore arrivés
00:22:31à un gouvernement nocturne.
00:22:32Vous voyez, il y a eu le gouvernement d'une nuit.
00:22:34Comme pour les amateurs de vin,
00:22:35il y a le rosé d'une nuit,
00:22:37qui peut d'ailleurs pas être mauvais.
00:22:38Des ministres nommés le soir et demi le lendemain matin,
00:22:41avant même la tenue du premier conseil des ministres.
00:22:44C'est un record français.
00:22:45Alors, on va partir un peu ailleurs.
00:22:49En Espagne, une crise politique éternelle.
00:22:51Macron piégé dans son labyrinthe.
00:22:53Même les Américains parlent de nous,
00:22:55alors qu'en général, les médias américains
00:22:56ne s'occupent pas trop de ce qui est hors des États-Unis.
00:22:59Ils parlent, je cite,
00:23:01de décisions choquantes pour la démission de Le Cornu.
00:23:05Et ils disent que le pays semble épuisé
00:23:07et de plus en plus lassé de lui.
00:23:09Macron semble toujours incapable
00:23:11d'accepter le résultat des législatives
00:23:14de l'année dernière.
00:23:15Et je cite,
00:23:16les Français ont tourné la page du macronisme.
00:23:19Alors, désolé,
00:23:20mais quand on voit l'image de la France
00:23:22aujourd'hui à l'étranger,
00:23:23et je ne parle même pas de nos conditions d'emprunt
00:23:25sur les marchés financiers,
00:23:27inutile de dire qu'il y a du boulot
00:23:29pour redorer notre blason.
00:23:30Oui, alors, moi je voudrais juste dire
00:23:32les mêmes journaux, là.
00:23:33Il y a huit ans,
00:23:34Macron, le sauveur de l'Europe.
00:23:36Macron, le sauveur du monde.
00:23:39Mais comme les gens qui l'ont élu.
00:23:41Ah oui, mais je voulais juste vous dire,
00:23:43ok, je ne suis pas une défendresse d'Emmanuel Macron,
00:23:45mais enfin, bon, écoutez,
00:23:46la Belgique qui nous donne les leçons,
00:23:48mais regardez l'état de la Belgique.
00:23:49La Belgique qui est restée un an sans gouvernement,
00:23:51ils n'ont jamais été aussi heureux
00:23:52que quand il n'y avait pas de gouvernement.
00:23:53C'est pas fou.
00:23:54Voilà, donc, écoutez,
00:23:55la Belgique, l'Italie,
00:23:56j'adore l'Italie,
00:23:57je ne suis pas soupçonnable de ne pas l'aimer,
00:23:58mais enfin, bon,
00:23:59la valse permanente
00:24:00des premiers ministres italiens
00:24:02et des présidents de conseils.
00:24:03Donc, je veux dire,
00:24:04c'est le jeu, comment vous dire ?
00:24:06C'est le jeu, c'est normal.
00:24:07Alors évidemment,
00:24:08les plus choqués, c'est nous-mêmes.
00:24:09C'est normalement, c'est ma pauvre Lucette.
00:24:10C'est le jeu, ma pauvre Lucette.
00:24:11Non, non, mais je veux dire,
00:24:12je veux dire, c'est le jeu, voilà,
00:24:14c'est comme ça.
00:24:14Et vous savez ce qui va se passer ?
00:24:16J'espère qu'on va aller au bout du processus,
00:24:18qu'on va avoir une présidentielle
00:24:19qu'en 2027, ok ?
00:24:20Qu'on va aller au bout.
00:24:22Et vous savez quoi ?
00:24:23On se prend les paris,
00:24:23vous serez d'accord avec moi.
00:24:25Au bout de trois mois,
00:24:26ça va commencer Emmanuel Macron,
00:24:2827%, 30%, 40%, 55%.
00:24:32Et il va devenir la figure fantasmée
00:24:35de ce président
00:24:36qui était finalement pas si mal,
00:24:37comme Schirach
00:24:38et comme François Hollande aujourd'hui.
00:24:40C'est écrit.
00:24:41Allez, Jean Dorédo.
00:24:43Oui, oui, c'est-à-dire que
00:24:44sur la mécanique, si vous voulez...
00:24:46Très vite, parce qu'on a trois tours d'interdiction.
00:24:48Quand quelqu'un quitte le pouvoir,
00:24:49ça, on sait bien.
00:24:50Depuis Stendhal,
00:24:51la cristallisation du souvenir,
00:24:52on le sait, c'est mécanique.
00:24:54Pour autant, c'est un fait,
00:24:55Philippe David fait bien de rappeler
00:24:57qu'aujourd'hui,
00:24:58la France, sur la scène internationale,
00:25:00souffre d'une forme de discrédit
00:25:01à un moment où on a besoin
00:25:02que la parole de la France soit forte
00:25:04en Europe,
00:25:07dans le monde entier.
00:25:08Et c'est vrai que ça nous dessert
00:25:10terriblement, cette histoire.
00:25:12Votre tour de table, Jean-Christophe.
00:25:13Alors moi, je vais vous parler,
00:25:14effectivement,
00:25:15parce qu'on a un problème politique,
00:25:16comme tout le monde sait,
00:25:17sauf que derrière,
00:25:18nous, en tant que policiers,
00:25:19on a aussi des personnes qui souffrent,
00:25:20on a des victimes.
00:25:22Et l'idée, c'est de dire
00:25:23qu'à un moment donné,
00:25:23il y a trois millions
00:25:24de procédures
00:25:27qui ne sont pas traitées.
00:25:28Il manque un minima
00:25:29de 2 000 enquêteurs.
00:25:31La philosophie qu'on peut dire
00:25:32aujourd'hui, nous, policiers,
00:25:33c'est que chaque plaint de compte,
00:25:35chaque victime
00:25:36doit être protégée.
00:25:37Et la politique doit redevenir
00:25:38un principe simple,
00:25:39c'est servir le peuple
00:25:40et pas l'image.
00:25:41Donc, on est en plein dedans.
00:25:42Voilà.
00:25:43Donc, Unité, notre syndicat,
00:25:44on se pose en défenseur
00:25:45du service public
00:25:45et de sécurité
00:25:47des policiers qui l'assurent.
00:25:48Aujourd'hui,
00:25:48nos citoyens nous regardent,
00:25:50ils ont besoin de nous.
00:25:51On voit que dans des périodes
00:25:52où il y a beaucoup de tumultes,
00:25:54encore une fois,
00:25:55on sera là pour maintenir
00:25:56cette paix sociale.
00:25:57Et on voit bien,
00:25:58aujourd'hui,
00:25:58la violence est partout
00:25:59et j'ai peur qu'à un moment donné,
00:26:00effectivement,
00:26:01si on ne trouve pas
00:26:01l'extincteur social,
00:26:03on va arriver,
00:26:04encore une fois,
00:26:04avec des gilets jaunes,
00:26:06avec des gens dans la rue
00:26:07et des choses
00:26:07qu'on ne pourra plus gérer.
00:26:08Moi, je veux dire,
00:26:09attention à nos hommes politiques.
00:26:09En un mot,
00:26:10le pays est dans une situation
00:26:12explosive
00:26:12et une étincelle
00:26:14peut tout embraser.
00:26:15Ça, certains devraient
00:26:16s'en souvenir.
00:26:18Pas mieux.
00:26:19Pas mieux.
00:26:20Allez, Françoise Degoy,
00:26:21puisque vous êtes là,
00:26:22vous avez la parole
00:26:23avec cette journée,
00:26:24cette date,
00:26:25aujourd'hui,
00:26:26de 7 octobre.
00:26:267 octobre 2023,
00:26:28on se souvient tous
00:26:28de ce qu'on faisait
00:26:29ce jour-là,
00:26:29quand on a appris,
00:26:30quand on a été d'abord
00:26:31incrélu,
00:26:32et après,
00:26:32complètement...
00:26:33Et c'était effroyable.
00:26:35Et ce 7 octobre
00:26:36a surtout complètement changé
00:26:37la vie politique française
00:26:38parce qu'il y a ceux
00:26:40qui ont dit
00:26:40les mots qu'il fallait dire
00:26:41à gauche,
00:26:42je pense à gauche,
00:26:43je pense bien sûr
00:26:44à Sandrine Rousseau,
00:26:45on l'oublie,
00:26:45mais elle a été
00:26:45une des premières,
00:26:46à Olivier Faure,
00:26:47ils y ont mis les mots
00:26:48à Fabien Roussel.
00:26:49Et puis,
00:26:49il y a celui
00:26:49qui n'a jamais mis les mots,
00:26:51volontairement,
00:26:52qui a fait un premier communiqué
00:26:53le 7 octobre
00:26:54en parlant
00:26:54des forces armées
00:26:55palestiniennes
00:26:57qui ont mené une attaque
00:26:58et qui a toujours refusé,
00:27:00comment dirais-je,
00:27:01de reconnaître
00:27:01à sa juste valeur
00:27:03ce drame,
00:27:04c'est Jean-Luc Mélenchon.
00:27:04Et ce jour-là,
00:27:05je pense,
00:27:06contrairement à ce qu'on peut imaginer,
00:27:07que Jean-Luc Mélenchon
00:27:09a foiré définitivement
00:27:10sa vie politique.
00:27:11Il aurait pu être,
00:27:12après 2022,
00:27:14le François Mitterrand
00:27:15en mettant un peu d'eau
00:27:15dans son vin,
00:27:16il avait fait 22%,
00:27:17il pouvait unir
00:27:18et il a choisi le 7 octobre
00:27:20une ligne parfaitement cynique
00:27:21et ça a tout changé.
00:27:23Et moi,
00:27:23je me réjouis
00:27:23parce qu'aujourd'hui,
00:27:25il y avait une réunion
00:27:26avec tout le monde
00:27:28sauf Jean-Luc Mélenchon.
00:27:29Je me réjouis
00:27:29parce qu'il n'y aura pas
00:27:30d'accord législatif
00:27:31avec Jean-Luc Mélenchon.
00:27:32C'est officiel,
00:27:33ça a été décidé à l'unanimité
00:27:34hier par les socialistes.
00:27:37Il n'y aura pas d'accord
00:27:37aux municipales,
00:27:39il n'y aura pas d'accord
00:27:39aux présidentielles.
00:27:41Et je suis heureuse
00:27:43de voir que la gauche
00:27:44est en train de se défaire
00:27:45de Jean-Luc Mélenchon.
00:27:46Ce qui s'est passé
00:27:47le 7 octobre avec LFI,
00:27:49je ne le pardonnerai jamais.
00:27:51Et pourtant,
00:27:51j'adorerai Jean-Luc Mélenchon.
00:27:53Je l'ai souvent défendu
00:27:54sur son intelligence,
00:27:55sa vision sociale.
00:27:56Mais le 7 octobre 2023
00:27:58est d'abord un drame
00:27:59effroyable
00:28:00pour le monde entier
00:28:01et pour les Juifs du monde
00:28:02et c'est un drame politique
00:28:03personnel.
00:28:05Moi, je pense que c'est une date
00:28:07qu'on n'a pas oubliée
00:28:07comme on n'a pas oublié
00:28:08le 13 novembre
00:28:09ou le 11 septembre,
00:28:10évidemment.
00:28:12Et moi,
00:28:12ce qui me choque le plus,
00:28:13c'est qu'aujourd'hui,
00:28:14ce sont les Israéliens
00:28:15qui sont les victimes
00:28:15qui sont encore les otages
00:28:16qui sont sur le banc
00:28:17des accusés.
00:28:18Mais ça,
00:28:18c'est que mon point de vue
00:28:19et ce n'est pas le débat du jour.
00:28:21Oui, c'est vrai
00:28:21que c'est une date
00:28:23absolument tragique
00:28:24et bien sûr,
00:28:25oui, Françoise le dit,
00:28:26c'est un drame
00:28:26pour les Juifs du monde entier.
00:28:27C'est un drame,
00:28:28me semble-t-il,
00:28:28pour l'humanité tout entière
00:28:30parce que la figure
00:28:32de la judéité,
00:28:34c'est que quand on commence
00:28:35à s'en prendre
00:28:36à la communauté juive,
00:28:37en fait,
00:28:37c'est l'humanité tout entière
00:28:38qui est en danger.
00:28:38Un débat qui a été instrumentalisé
00:28:40surtout.
00:28:43Françoise parle à juste titre
00:28:44de cynisme
00:28:45concernant Joël Mélenchon.
00:28:47Je trouve que les mots manquent,
00:28:49même le terme de cynisme
00:28:50n'est pas assez fort.
00:28:52C'est sordide,
00:28:54c'est sinistre,
00:28:55c'est effrayant,
00:28:55c'est angoissant,
00:28:58c'est absolument,
00:28:59ça plonge dans une terreur
00:29:01absolument abyssale.
00:29:02Vous pouvez dire dégueulasse,
00:29:03c'est vraiment le mot.
00:29:04C'est pas mal.
00:29:07Jean-Christophe Chouvé.
00:29:07Je pense qu'on a reculé
00:29:08encore plus l'horreur
00:29:10parce qu'en plus,
00:29:11le 7 octobre,
00:29:11c'était filmé.
00:29:12Donc il y a des...
00:29:13C'est ça qui est terrible.
00:29:14C'est que le monde entier
00:29:16a vu presque en direct,
00:29:17effectivement,
00:29:18des atrocités
00:29:18où tout était filmé.
00:29:20On a vu des scènes de joie
00:29:22en Palestine,
00:29:24à Gaza.
00:29:25On a vu des gens
00:29:26en souffrance,
00:29:27des gamins
00:29:27qui perdent leurs parents
00:29:29de déconnus
00:29:30et en tant que policiers,
00:29:32effectivement,
00:29:33ça nous a bouleversés,
00:29:34ça nous a ramenés,
00:29:35le psy parlera de ça,
00:29:36mais ça nous a ramenés
00:29:37effectivement au Bataclan
00:29:38où la France a été attaquée
00:29:40de l'intérieur
00:29:40et nous,
00:29:41on s'est dit
00:29:42mais qu'est-ce qu'on a raté
00:29:43ce jour-là ?
00:29:43Pourquoi,
00:29:44encore une fois,
00:29:45on n'avait pas prévu
00:29:46ce qui s'est passé ?
00:29:47Jean-Dorédo,
00:29:48vous voulez revenir
00:29:48sur cette proposition
00:29:49que vous dites
00:29:50ubuesque de Bruno Retailleau
00:29:51sur l'idée
00:29:52d'une cohabitation.
00:29:52Oui, alors c'est évidemment
00:29:54bien plus léger
00:29:54comme sujet,
00:29:55toutefois,
00:29:55oui,
00:29:55c'est vraiment,
00:29:56ça m'a frappé,
00:29:57Bruno Retailleau
00:29:57sur plusieurs plateaux
00:29:59chez vos confrères
00:30:00parle d'une disposition
00:30:03dans laquelle il se trouverait
00:30:04de revenir dans un gouvernement,
00:30:06mais,
00:30:06c'est vraiment une insiste,
00:30:07il faudrait qu'il soit
00:30:08un gouvernement
00:30:08en cohabitation.
00:30:09Et là,
00:30:10vraiment,
00:30:10j'ai du mal
00:30:11à comprendre quand même
00:30:12les politiques
00:30:13quand même sont intelligents
00:30:14d'avoir aussi peu
00:30:15de psychologie
00:30:16quand la population vote
00:30:18pour une alternance,
00:30:20pour une cohabitation,
00:30:21elle sait qu'elle a envie
00:30:21de voir des nouvelles têtes.
00:30:22Bruno Retailleau,
00:30:23ça fait plus d'un an
00:30:24qu'il est au ministère
00:30:25de l'Intérieur.
00:30:26Et puis,
00:30:26il faudrait quand même
00:30:26nous rappeler
00:30:27des mathématiques élémentaires.
00:30:29Il est chez l'ILR,
00:30:30c'est le patron des LR.
00:30:31L'ILR,
00:30:31c'est 47 députés
00:30:33à l'Assemblée nationale,
00:30:3447,
00:30:35contre le PS en a 60,
00:30:36contre le Rennes en a 143.
00:30:38Et je me demande bien
00:30:39quelle mécanique électorale
00:30:42il envisage,
00:30:43quelle mécanique d'alliance
00:30:43pour avoir une cohabitation.
00:30:45Parce que cohabitation,
00:30:46ça veut dire
00:30:46qu'il y a un président
00:30:46d'une couleur
00:30:47et puis une majorité
00:30:49à l'Assemblée
00:30:50d'une autre.
00:30:51Et il est dans des espèces
00:30:52de fantasmes comme ça.
00:30:54Il dit,
00:30:54il faut respecter
00:30:55d'abord les Français,
00:30:56mais il faut qu'il comprenne
00:30:57que les Français
00:30:57ne veulent plus de lui.
00:30:59Et vraiment,
00:31:00en réalité,
00:31:01quand il parle de cohabitation,
00:31:02il prend ses rêves
00:31:03pour la réalité.
00:31:04Il est dans le plus fantasme.
00:31:05C'est pas certain
00:31:05ce que vous dites.
00:31:06Je suis entièrement d'accord.
00:31:07la grenouille
00:31:08qui veut se faire
00:31:09aussi grosse que le bœuf
00:31:10comme disait
00:31:10Jean de la Fontaine.
00:31:11Non mais,
00:31:12ce qui est très rigolo,
00:31:13je suis d'accord avec vous,
00:31:14mais ce qui est très rigolo
00:31:15de la part de Bruno Retailleau,
00:31:16c'est qu'il ne sait plus
00:31:17comment s'enlever
00:31:18l'étiquette macroniste.
00:31:19C'est fichu,
00:31:20c'est mort.
00:31:21C'est radioactivé,
00:31:21donc il va inventer
00:31:22tous les trucs de langage.
00:31:24Je m'en vais,
00:31:24je pars,
00:31:25je vais une comédation.
00:31:26Parce que je voudrais bien
00:31:27revenir quand même
00:31:27pour qu'on me voit
00:31:28encore un peu à la télé
00:31:29pour ma notoriété.
00:31:30Donc il invente
00:31:31des trucs et des machins
00:31:37Emmanuel Macron
00:31:37qui doit sa notoriété,
00:31:39qui a accepté
00:31:39qu'il aille à l'intérieur.
00:31:40Juste en deux mots
00:31:41pour compléter
00:31:41ce que je veux dire,
00:31:42Françoise Degoy,
00:31:43le biais psychologique
00:31:44le plus fort,
00:31:45c'est, je crois,
00:31:46ce que je vois.
00:31:47Et Bruno Retailleau,
00:31:48on le voit
00:31:49depuis plus d'un an
00:31:50aux côtés d'Emmanuel Macron.
00:31:51Donc c'est mort.
00:31:52Une image vaut mille mots,
00:31:53il peut inventer
00:31:53tous les éléments
00:31:54de langage qu'il veut,
00:31:55c'est terminé,
00:31:55il sera définitivement associé
00:31:56au chef de l'État.
00:31:57Vous vous rendez compte
00:31:58qu'on a cité
00:31:58Saint Thomas et La Fontaine
00:32:00dans le même tour de table
00:32:01Est-ce que je peux citer
00:32:02l'Ecclésiaste, en fait ?
00:32:03Parce que qu'est-ce que
00:32:03m'inspire absolument
00:32:04cette séquence ?
00:32:05Vanité, vanité,
00:32:06tout n'est que vanité.
00:32:08Vanité, vanitatum.
00:32:09Alléluia.
00:32:10Allez, alors l'Ecclésiaste
00:32:11dont on dit
00:32:11qu'il était le roi Salomon
00:32:13qui écrivait sur son père.
00:32:15S'il vous plaît.
00:32:15Allez, la fois en plus
00:32:16dans un instant.
00:32:17On va revenir sur ces rumeurs
00:32:18d'un premier ministre de gauche.
00:32:200826 300 300,
00:32:21vous arrivez quand vous voulez.
00:32:23Sud Radio,
00:32:24c'est vous qui donnez le temps.
00:32:26Bravo pour votre score d'audience.
00:32:28Ça devient impressionnant.
00:32:29Fait attention,
00:32:31Sud Radio,
00:32:33parlons-vous.
00:32:34Les vraies voix Sud Radio,
00:32:3518h-20h,
00:32:36Cécile Dominibus,
00:32:38Philippe David.
00:32:39Et avec Philippe David
00:32:40autour de cette table,
00:32:41Jean Dorido
00:32:42qui est avec nous,
00:32:43Françoise Degoy
00:32:44et bien entendu
00:32:45Jean-Christophe Couvi
00:32:46et vous 0826 300 300.
00:32:47On a envie de vous entendre
00:32:48puisque là,
00:32:49on est dans un moment
00:32:50où ce qui est important,
00:32:51c'est qu'on vous écoute,
00:32:53vous les Français,
00:32:54pour une fois que quelqu'un
00:32:55vous ouvre un micro.
00:32:57Profitez-en.
00:32:58Avec Luc Gras
00:33:00qui est avec nous
00:33:01aujourd'hui.
00:33:01Bonsoir Luc Gras,
00:33:02merci d'avoir accepté
00:33:03notre invitation.
00:33:04Je rappelle votre livre
00:33:05La démocratie en péril.
00:33:08Et on va revenir,
00:33:09Luc Gras,
00:33:09sur ces rumeurs
00:33:10d'un Premier ministre
00:33:11de gauche
00:33:12que Emmanuel Macron
00:33:14pourrait éventuellement
00:33:16nommer.
00:33:16Qu'en pensez-vous ?
00:33:18Alors je tiens pour vous
00:33:19cette information
00:33:20que ce matin encore,
00:33:22Emmanuel Macron
00:33:23avait bon espoir
00:33:24de trouver une issue
00:33:26dans la situation actuelle
00:33:28et relayée en cela
00:33:30par Sébastien Lecornu
00:33:32qui a également confié
00:33:33qu'il espérait bien aboutir.
00:33:34parmi les hypothèses
00:33:36figurent effectivement
00:33:37celle de la nomination
00:33:39d'une personnalité de gauche
00:33:40qui ne serait pas forcément
00:33:41Olivier Faure
00:33:43qui pourrait être
00:33:44Bernard Cazeneuve
00:33:45ou quelqu'un comme ça
00:33:46et qui signifierait
00:33:48qu'il y a enfin
00:33:50la prise en considération
00:33:51du nouveau Front populaire
00:33:55qui est arrivé en tête
00:33:56aux élections de 2024
00:33:58si l'on considère
00:33:58l'ensemble
00:33:59des forces de gauche
00:34:00mais toutefois
00:34:02sans prendre le risque
00:34:04d'aller trop loin
00:34:05dans la remise en cause
00:34:07de sa politique
00:34:08pro-finance
00:34:09qu'il a pratiquée
00:34:10depuis 2017.
00:34:13Juste, alors
00:34:13les choses sont claires
00:34:15ce soir.
00:34:16D'abord, ce n'est pas du tout
00:34:17Bernard Cazeneuve
00:34:18qui est une rumeur
00:34:18qui n'existe pas
00:34:19en réalité
00:34:20qui a été lancée
00:34:21par les amis
00:34:21de Bernard Cazeneuve.
00:34:22Les choses sont très simples
00:34:24en fait sur la table
00:34:24du chef de l'État
00:34:25et on s'en dirait
00:34:26Ça fait plusieurs fois
00:34:26que ça revient quand même
00:34:27Ça fait un an
00:34:28que ça revient
00:34:28et à chaque fois
00:34:29vous remettez Cazeneuve
00:34:30et puis après vous mettez Gage
00:34:31et puis après vous mettez Glucksmann
00:34:32et à chaque fois
00:34:33ce n'est pas une réalité.
00:34:35Les choses en fait
00:34:35sont assez simples
00:34:36et je pense que ça peut atterrir
00:34:38c'est soit
00:34:38il y a un gouvernement
00:34:40avec Olivier Faure
00:34:42à Matignon
00:34:42avec la gauche
00:34:44mais qui
00:34:44sans LFI
00:34:45sans la gauche LFI
00:34:46bien sûr
00:34:47ça c'est l'engagement
00:34:48qui se départit
00:34:49du 49-3
00:34:50comme l'a fait
00:34:51mais en balayant
00:34:52tous les sujets
00:34:52avec
00:34:53c'est là que ça intervient
00:34:55un accord de non-censure
00:34:56qui pourrait être
00:34:57négocié
00:34:58avec Gabriel Attal
00:34:59Horizon
00:35:00qui ne veut pas
00:35:01de dissolution
00:35:02contrairement au patron
00:35:03qui veut la démission
00:35:04et le Modem
00:35:05soit on part dans ce sens
00:35:06soit
00:35:07soit
00:35:07c'est un gouvernement
00:35:08à nouveau
00:35:09plutôt de droite
00:35:10pourquoi pas
00:35:11avec Yael Brun Pivet
00:35:12à Matignon
00:35:13pourquoi pas même
00:35:14une renomination
00:35:15de Sébastien Lecornu
00:35:17parce qu'il aurait réussi
00:35:18les négociations
00:35:19et la préfiguration
00:35:20et auquel cas
00:35:21pour que ce gouvernement
00:35:22passe
00:35:23et bien on accorderait
00:35:24de lâcher un peu
00:35:25sur les retraites
00:35:26aujourd'hui
00:35:26c'est pas la peine
00:35:27d'en brouiller
00:35:28la situation
00:35:28elle en est là
00:35:29la situation
00:35:30ce soir
00:35:31le gras
00:35:31c'est quand même
00:35:32très ténu
00:35:33comme passage
00:35:35mais c'est du rapistolage
00:35:37parce que là
00:35:38on ne fait que parler
00:35:39de non
00:35:39et comme disait Attal
00:35:41il faut parler du quoi
00:35:42avant le qui
00:35:43car la réalité
00:35:44c'est que
00:35:45je sais bien
00:35:45qu'Olivier Fort
00:35:46est plutôt bien vu
00:35:49par François
00:35:50mais par tout le monde
00:35:51en fait
00:35:51la question c'est
00:35:53non pas partout
00:35:53en tout cas à gauche
00:35:55mais en tout cas
00:35:55Olivier Fort a des qualités
00:35:58mais la question
00:35:59c'est pas Olivier Fort
00:36:00la question c'est
00:36:01pourquoi faire
00:36:01est-ce que c'est
00:36:02pour remettre en cause
00:36:03la réforme des retraites
00:36:05en quoi Emmanuel Macron
00:36:08avalerait son chapeau
00:36:09est-ce que c'est
00:36:10pour mettre en place
00:36:11la taxe Zuckmann
00:36:12en quoi il n'aurait même
00:36:14plus de raison
00:36:15d'être président
00:36:15de la République
00:36:16donc c'est ça l'enjeu
00:36:17et l'enjeu aujourd'hui
00:36:19et je vous le confirme
00:36:19à l'Elysée
00:36:20ils sont peut-être
00:36:23prêts à envisager
00:36:24de nommer
00:36:25quelqu'un de gauche
00:36:26mais certainement pas
00:36:27pour faire une politique
00:36:28de gauche
00:36:29je vais vous dire une chose
00:36:30Lugrin
00:36:31enfin vous allez me répondre
00:36:32vous touchez
00:36:33à la réforme des retraites
00:36:34là les agences de notation
00:36:36nous explosent
00:36:37en plein vol
00:36:37et je peux vous dire
00:36:38que là le prix
00:36:39auquel la France
00:36:39va emprunter
00:36:40ça va être encore
00:36:41plus élevé qu'aujourd'hui
00:36:42donc ça
00:36:43faut même pas rêver
00:36:43de ça au niveau
00:36:44vu nos finances publiques
00:36:45moi je pense que
00:36:46c'est pas le qui
00:36:47à avoir le quoi
00:36:48je pense que c'est le quoi
00:36:49je pense que la feuille de route
00:36:50du parti socialiste
00:36:51et en tout cas
00:36:52de la gauche de gouvernement
00:36:53elle est hyper claire
00:36:54il n'est pas question
00:36:55d'appliquer tout le programme
00:36:57il est question
00:36:57de trouver des compromis
00:36:59entre zéro
00:37:00de taxation
00:37:01des super riches
00:37:02et la taxe Zuckmann
00:37:04il y a un milieu
00:37:04entre
00:37:05l'abrogation
00:37:06de la réforme des retraites
00:37:07et le débat
00:37:08et remettre
00:37:09notamment la pénibilité
00:37:10qui a été enlevée
00:37:11par le patron noir
00:37:12là dessus je peux vous garantir
00:37:13que Emmanuel Macron
00:37:14est prêt à toper
00:37:15donc on ne peut pas
00:37:16être caricatural
00:37:17en réalité
00:37:17et moi je pense justement
00:37:19qu'on est arrivé à ce moment
00:37:20où c'est pas du tout
00:37:21le qui
00:37:22c'est le quoi
00:37:22et sur le quoi
00:37:23je pense que
00:37:24la gauche est raccord
00:37:25avec Gabriel Attal
00:37:26je ne sais pas si ça aboutira
00:37:27à la fin
00:37:28à un accord
00:37:29et je pense que la droite
00:37:30et Sébastien Lecornu
00:37:31est aussi raccord
00:37:32en sachant qu'il faut
00:37:33lâcher des choses
00:37:34Luc mais vous pensez pas
00:37:35qu'on va plus
00:37:36en direction
00:37:37d'une dissolution
00:37:38c'est compliqué
00:37:41franchement je suis pas
00:37:42Madame Soleil
00:37:44je ne sais pas
00:37:44ce que je sais
00:37:45c'est que
00:37:46c'est dommage
00:37:47parce que j'avais
00:37:472-3 questions
00:37:48à me poser
00:37:48et le mot
00:37:49le mot
00:37:50ce soir
00:37:52bon ben on annule
00:37:54c'est que
00:37:54franchement
00:37:55Emmanuel Macron
00:37:56a raté le coche
00:37:57il y avait un moment
00:37:58où il aurait pu
00:38:00mettre en place
00:38:00une vraie concertation
00:38:02avec une vraie médiation
00:38:03et qu'il y avait
00:38:04la voie
00:38:05pour un premier ministre
00:38:06qui aurait fait
00:38:06une mesure totémique
00:38:08à gauche
00:38:08sur le pouvoir d'achat
00:38:10ou sur les impôts
00:38:11des plus riches
00:38:11et une mesure totémique
00:38:13aussi à droite
00:38:13il ne faut pas l'oublier
00:38:14sur les questions
00:38:15de sécurité
00:38:15et d'immigration
00:38:16et quelqu'un
00:38:17du socle commun
00:38:18qu'aurait
00:38:19balancé un moment
00:38:20à gauche
00:38:20et une autre fois
00:38:21à droite
00:38:21en faisant ça
00:38:22ça permettait peut-être
00:38:23d'avancer
00:38:24aujourd'hui
00:38:25c'est très sénu
00:38:25quel que soit le talent
00:38:26des différents
00:38:27je suis d'accord
00:38:27le jour qui passe
00:38:29le président
00:38:30se rapproche
00:38:31de soit la dissolution
00:38:32soit la disparition
00:38:34Merci beaucoup
00:38:34Luc Gras
00:38:35en tout cas
00:38:35politologue
00:38:36et je vous rappelle
00:38:37l'auteur de ce livre
00:38:38La démocratie
00:38:39en péril
00:38:40on est en plein dedans
00:38:41merci beaucoup
00:38:42Luc Gras
00:38:43vous restez avec nous
00:38:44dans un instant
00:38:44Philippe David
00:38:45on parle de quoi
00:38:47avec vous ?
00:38:47Dans mon coup de gueule
00:38:48même des macronistes
00:38:49deviennent des gaulois réfractaires
00:38:51ça ne s'invente pas
00:38:52mais tout de suite
00:38:52on retrouve Thomas Binet
00:38:53pour les incontournables
00:38:54de l'argent
00:38:55à tout de suite
00:38:55Trade Republic
00:38:57la banque
00:38:58pour mieux dépenser
00:38:59épargner
00:39:00et investir
00:39:01présente
00:39:02Sud Radio
00:39:03les incontournables
00:39:04de l'argent
00:39:05Thomas Binet
00:39:07Bienvenue dans ce nouvel épisode
00:39:09d'Osez investir
00:39:09les incontournables
00:39:10de l'argent
00:39:11je suis accompagné
00:39:12de Mathias Bassino
00:39:13directeur des marchés européens
00:39:14de la Néobank
00:39:15Trade Republic
00:39:16Bonsoir Mathias
00:39:17Bonsoir Thomas
00:39:18Mathias
00:39:18on va parler ce soir
00:39:19de la manière
00:39:20d'estimer le risque
00:39:21d'un investissement
00:39:22est-il possible
00:39:24d'évaluer le risque
00:39:25d'un investissement
00:39:26et est-il possible aussi
00:39:27d'avoir un point de vue
00:39:28tranché sur le sujet
00:39:29Oui
00:39:30Oui
00:39:30c'est possible
00:39:31et c'est même souhaitable
00:39:33Pourquoi ?
00:39:34Parce que la peur du risque
00:39:36est ce qui empêche
00:39:37les gens d'agir
00:39:38Aujourd'hui
00:39:39il y a un risque
00:39:40considérable
00:39:41c'est celui de ne rien faire
00:39:43si vous ne faites rien
00:39:44la situation
00:39:45de votre pouvoir d'achat
00:39:46ne va pas s'améliorer
00:39:47les jeunes l'ont bien compris
00:39:48c'est ce qui les pousse
00:39:49d'ailleurs
00:39:49à prendre un peu plus de risques
00:39:51que leurs aînés
00:39:52mais bien plus maîtrisés
00:39:53que ce qu'on pourrait imaginer
00:39:54Donc le risque
00:39:55c'est un sujet
00:39:56essentiel
00:39:57quand on parle d'investissement
00:39:58parce que le risque
00:39:59que vous prenez
00:40:00va aussi déterminer
00:40:01le rendement
00:40:02que vous allez avoir
00:40:03Certainement oui
00:40:03Plus c'est risqué
00:40:04plus il y a un rendement
00:40:05potentiel important
00:40:07Ensuite
00:40:08il y a
00:40:09une échelle
00:40:10très simple
00:40:11que je veux donner
00:40:11il y a l'argent certain
00:40:12et l'argent incertain
00:40:14L'argent certain
00:40:15c'est sur un compte bancaire
00:40:16ça ne peut pas bouger
00:40:17il sera toujours là
00:40:18et au pire
00:40:19si la banque fait faillite
00:40:20vous êtes remboursé par l'état
00:40:21De l'argent
00:40:22que vous avez ensuite
00:40:23par exemple
00:40:25en or
00:40:26c'est stable
00:40:28depuis des décennies
00:40:29c'est prévisible
00:40:30et c'est peu risqué
00:40:33que de posséder
00:40:33de l'or
00:40:34De la même manière
00:40:35avoir sa maison
00:40:36c'est peu risqué
00:40:37sauf bien sûr
00:40:38si vous êtes
00:40:39sur un terrain inondable
00:40:40ou s'il y a un problème
00:40:40de fond
00:40:41sur l'endroit où vous êtes
00:40:42Ensuite
00:40:43vous pouvez prêter de l'argent
00:40:45Si vous prêtez de l'argent
00:40:46à des états
00:40:47ou à des grosses entreprises
00:40:48c'est beaucoup plus certain
00:40:50que si vous prêtez de l'argent
00:40:51à un entrepreneur
00:40:52pour qu'il monte sa boîte
00:40:53Enfin
00:40:54il y a les ETF
00:40:54et les actions
00:40:56Ah ETF ça veut dire ?
00:40:57Les Exchange Traded Fund
00:40:58c'est des fonds
00:41:00c'est des paniers d'actions
00:41:00en fait
00:41:01qui permettent d'avoir
00:41:02plein d'actions
00:41:03d'un seul coup
00:41:03au lieu d'en acheter
00:41:04une par une
00:41:05et là
00:41:05on comprend tout de suite
00:41:06que quand on ne met pas
00:41:07tous ces oeufs dans le même panier
00:41:08c'est moins risqué
00:41:09et enfin
00:41:10au sommet
00:41:11de la pyramide du risque
00:41:12vous avez les actifs
00:41:13nouveaux
00:41:13comme les crypto-monnaies
00:41:14par exemple
00:41:15Alors Mathias
00:41:16on est d'accord
00:41:16vous êtes un sachant
00:41:17vous connaissez les sujets
00:41:18dont vous venez nous parler
00:41:18tous les mardis soirs
00:41:19mais pour quelqu'un
00:41:20qui nous écoute
00:41:21qui ne connaît pas
00:41:22autant que vous
00:41:23comment il peut se renseigner
00:41:24sur tout ça ?
00:41:25Alors d'abord
00:41:25il peut se former
00:41:27et faire son éducation financière
00:41:28aujourd'hui c'est possible
00:41:29il y a nos chroniques
00:41:30il y a beaucoup de choses
00:41:31aussi de disponibles
00:41:32et je serais ravi
00:41:34de les accompagner
00:41:34avec mes contenus
00:41:35en revanche
00:41:36s'ils veulent se renseigner
00:41:37sur le risque
00:41:38d'un investissement
00:41:39il y a un document
00:41:40qui est trop peu connu
00:41:41mais qui est très utile
00:41:42lequel ?
00:41:43qui est le DIC
00:41:44le document d'information clé
00:41:45le key dans l'anglais
00:41:47key information document
00:41:48où on retrouve
00:41:49une échelle de 1 à 7
00:41:51le niveau de risque
00:41:52du produit
00:41:52on retrouve un document
00:41:53de 2-3 pages
00:41:54relativement simple à lire
00:41:56ça pourrait être mieux
00:41:56mais voilà
00:41:57on n'est pas encore
00:41:59au Nutri-Score
00:41:59mais on est sur quelque chose
00:42:01qui est quand même
00:42:01compréhensible
00:42:02une échelle de 1 à 7
00:42:04pour les obligations
00:42:05vous avez bien sûr
00:42:06les agences de notation
00:42:08et pour les actions
00:42:09vous avez des analystes
00:42:10qui notent
00:42:10les perspectives des actions
00:42:12donc pour l'ensemble
00:42:13des produits d'investissement
00:42:14disponibles
00:42:14vous avez une mesure de risque
00:42:16alors vous avez parlé
00:42:17des obligations
00:42:17vous avez parlé rapidement
00:42:18des actions
00:42:19on va revenir dessus
00:42:20parce que c'est un peu plus
00:42:20complexe quand même
00:42:21les actions
00:42:21c'est plus difficile
00:42:22parce qu'il faut analyser
00:42:24la vie de l'entreprise
00:42:25ses perspectives
00:42:26financières
00:42:27commerciales
00:42:27juridiques
00:42:28donc c'est plus complexe
00:42:29c'est pour ça d'ailleurs
00:42:30qu'il y a des analystes financiers
00:42:31dont c'est le métier
00:42:32que de suivre les actions
00:42:34et qui publient
00:42:35ce qu'on appelle
00:42:36le consensus
00:42:36des analystes
00:42:38donc sur une action
00:42:38vous savez ce que
00:42:39les professionnels
00:42:40du monde entier
00:42:41qui suivent cette action
00:42:42en pense
00:42:43enfin
00:42:43si vous ne savez pas
00:42:45comment choisir une action
00:42:46achetez-les toutes
00:42:47c'est un ETF
00:42:48c'est la possibilité
00:42:50de prendre moins de risques
00:42:51en diversifiant
00:42:52le plus important
00:42:54c'est que l'investissement
00:42:55que vous faites
00:42:55vous en soyez convaincu
00:42:56et vous le compreniez
00:42:58si quelqu'un vous dicte
00:42:59de le faire
00:43:00ou si vous ne comprenez pas
00:43:01ce que vous faites
00:43:01ne le faites pas
00:43:03toujours la pédagogie
00:43:04l'éducation financière
00:43:05à votre cheval de bataille
00:43:05et vous avez bien raison
00:43:06de le rappeler
00:43:07à chaque fois que l'occasion
00:43:08se présente
00:43:09merci Mathias
00:43:09pour votre analyse
00:43:10on vous retrouve
00:43:11mardi prochain
00:43:12Mathias
00:43:12pour un autre numéro
00:43:13d'Osez investir
00:43:14les incontournables
00:43:14de l'argent
00:43:15et pour ce qui me concerne
00:43:16je vous donne rendez-vous
00:43:16dimanche matin
00:43:17dès 9h27
00:43:18dans la matinale week-end
00:43:19Sud Radio
00:43:21les incontournables
00:43:22de l'argent
00:43:23Tom Abinet
00:43:25avec Trade Republic
00:43:27la banque
00:43:28pour mieux dépenser
00:43:29épargner
00:43:30et investir
00:43:31allez restez avec nous
00:43:34dans un instant
00:43:35le coup de gueule
00:43:35de Philippe David
00:43:36les gaulois réfractaires
00:43:37sont même dans la majorité
00:43:39désormais
00:43:390826
00:43:40300
00:43:41300
00:43:42on vous attend
00:43:42jusqu'à 19h30
00:43:43à tout de suite
00:43:44Sud Radio
00:43:46parlons vrai
00:43:47parlons vrai
00:43:47Sud Radio
00:43:48les vrais voix
00:43:4918h 20h
00:43:51Cécile Dominibus
00:43:52Philippe David
00:43:53vous l'avez entendu
00:43:55on fait des blagues
00:43:56en antenne
00:43:56c'est fou
00:43:57alors que Philippe David
00:43:58travaille
00:43:59nous on fait des blagues
00:44:00c'est dingue
00:44:01alors qu'on a des choses
00:44:02importantes
00:44:02c'est dissipé
00:44:04c'est dissipé
00:44:04c'est un test
00:44:05elle est beaucoup moins sérieuse
00:44:07enfin
00:44:08non c'est pas sérieuse
00:44:09c'est vraiment la mère tape dure
00:44:10tu t'imagines
00:44:11je vais avoir tout à fait générale
00:44:12en chef de brigade
00:44:13au bon accueil
00:44:14bonjour
00:44:15ah non mais j'adore
00:44:16j'adore
00:44:17en fait un vrai petit mec
00:44:19Françoise de Gois
00:44:23vous l'avez entendu
00:44:24Jean Dorido
00:44:25vous l'entendez
00:44:26docteur en psychologie
00:44:27Jacques-Christophe Couvi
00:44:28secrétaire national
00:44:29du syndicat
00:44:30de police unity
00:44:31police
00:44:33police
00:44:33you're welcome
00:44:34you're welcome
00:44:35in French
00:44:36police
00:44:36I can't speak any English
00:44:37if you want
00:44:38il est dans les starting blots
00:44:39il attend
00:44:40il attend
00:44:40il attend
00:44:40il se dit
00:44:41quand est-ce que ce sera mon tour
00:44:43Philippe David
00:44:43c'est maintenant
00:44:44comme d'habitude
00:44:49je vais remettre
00:44:50le clocher au milieu
00:44:50du village
00:44:51un village
00:44:51que vous ne trouverez
00:44:52sur aucune carte
00:44:53dans aucun pays du monde
00:44:55puisqu'il s'agit
00:44:56d'un village imaginaire
00:44:57nommé
00:44:58Macronie
00:44:59pourquoi Macronie ?
00:45:00parce que les propos
00:45:01tenus ces dernières heures
00:45:02par les ex-membres
00:45:03du conseil municipal
00:45:04de ce village
00:45:05à l'endroit de celui
00:45:06qui est encore
00:45:07l'abra raccourci
00:45:08que je rebaptiserai
00:45:09Macronix
00:45:10m'ont laissé pantois
00:45:11on écoute ceci
00:45:12et il me semble
00:45:13qu'il s'honorerait
00:45:15si par exemple
00:45:18il proposait
00:45:19un nom
00:45:20de premier ministre
00:45:21il nommait un premier ministre
00:45:22avec pour fonction
00:45:23d'exécuter
00:45:24les affaires courantes
00:45:25et de construire
00:45:26un budget
00:45:26de faire adopter
00:45:28ce budget
00:45:28et qu'à l'issue
00:45:29dès lors que ce budget
00:45:30est adopté
00:45:31dès lors que la France
00:45:32est dotée d'un budget
00:45:32et c'est indispensable
00:45:34il annonce
00:45:35qu'il organise
00:45:36une élection présidentielle
00:45:37anticipée
00:45:38c'est-à-dire
00:45:38qu'il part
00:45:39immédiatement après
00:45:40que le budget
00:45:41a été adopté
00:45:42comme beaucoup de français
00:45:43je ne comprends plus
00:45:45les décisions
00:45:45du président de la république
00:45:47il y a eu la dissolution
00:45:49et il y a depuis
00:45:50des décisions
00:45:50qui donnent le sentiment
00:45:51d'une forme d'acharnement
00:45:53à vouloir garder la main
00:45:54comme moi depuis
00:45:552-3 ans
00:45:56sur les plateaux
00:45:56je disais que le président
00:45:58était dingue
00:45:58et que je recevais
00:45:59des sms
00:46:00des insultes
00:46:02comme quoi
00:46:03il fallait que je quitte
00:46:03la vie politique
00:46:04voilà
00:46:04le président de la république
00:46:05les insultes de qui
00:46:06vous avez entendu
00:46:08dans l'ordre
00:46:08philippique
00:46:09satalix
00:46:09et ramonix
00:46:10qui après avoir
00:46:11critiqué à l'unisson
00:46:12avec macronix
00:46:13les gaulois réfractaires
00:46:15sont devenus
00:46:16à leur tour
00:46:16des gaulois réfractaires
00:46:17en disant
00:46:18tout le mal
00:46:19qu'ils pensent
00:46:19de leur ex-mentor
00:46:20le premier
00:46:21veut l'envoyer
00:46:22aux galères
00:46:22le second
00:46:23dit que
00:46:24comme l'ensemble
00:46:24du village
00:46:25il le comprend
00:46:26aussi bien
00:46:27qu'une chanson
00:46:27interprétée
00:46:28par le bardastur
00:46:29tandis que
00:46:30le dernier
00:46:31en fait l'enfant
00:46:32cinglé
00:46:32qu'auraient eu
00:46:33Jules César
00:46:33et Caligula
00:46:34lors d'une orgie
00:46:35romaine
00:46:36suite à un
00:46:37coitus interruptus
00:46:38mal maîtrisé
00:46:38et je dois dire
00:46:40que depuis
00:46:40cette lointaine
00:46:41époque galo-romaine
00:46:42les temps
00:46:43n'ont pas changé
00:46:43au tempora
00:46:45au maurice
00:46:46au temps
00:46:46au mœurs
00:46:47disait Cicéron
00:46:48la reconnaissance
00:46:49du ventre
00:46:50n'étant pas
00:46:50la première qualité
00:46:51de ceux
00:46:52qui doivent tout
00:46:53ou partie
00:46:54de leur carrière
00:46:55politique
00:46:55à celui
00:46:56qu'aujourd'hui
00:46:57ils vouent aux gémonies
00:46:58un macronix
00:46:59qui se retrouve
00:47:00dans la peau
00:47:00de Jules César
00:47:01qui
00:47:02voyant son fils
00:47:03Brutus
00:47:03venir le poignarder
00:47:05avec les autres
00:47:05conjurés
00:47:06lui cria
00:47:07tout coucou et philly
00:47:08toi aussi mon fils
00:47:09et qui doit se dire
00:47:11que philippix
00:47:11atalix
00:47:12et ramonix
00:47:13sont les nouveaux
00:47:14brutus
00:47:14mais ainsi va
00:47:15la politique
00:47:16macronix
00:47:17n'avait-il pas
00:47:17assassiné politiquement
00:47:18hollandix
00:47:19en 2016
00:47:20après Jésus-Christ
00:47:21alors qu'il détend
00:47:23à venir
00:47:23il y a fort à croire
00:47:24que le fameux
00:47:25carpe diem
00:47:26ne marchera pas longtemps
00:47:27et que d'ici peu
00:47:28aller à Jacques Taest
00:47:30le sort de macronix
00:47:31ou du conseil
00:47:32de village
00:47:32de macronix
00:47:33sera réglé
00:47:34par une démission
00:47:35ou une dissolution
00:47:36la situation
00:47:38est si tragique
00:47:39au mix
00:47:39qu'il ne reste plus
00:47:40qu'à espérer
00:47:41la nomination
00:47:41d'Olivier Fort
00:47:42qui en allant
00:47:43au conseil des ministres
00:47:44croiserait les pas
00:47:45de son célèbre
00:47:46homonyme Félix
00:47:47disparut tragiquement
00:47:48sous les ordres
00:47:49de l'Elysée
00:47:50et dont Georges Clemenceau
00:47:51dit qu'il se voulait
00:47:52César
00:47:52et ne fut que pompé
00:47:53comme Jules César
00:47:55mort suite à une conspiration
00:47:56de la purie de Pompée
00:47:58tous les chemins
00:47:59mènent à Rome
00:47:59mais ils sont fous
00:48:00ces gaulois réfractaires
00:48:01ou pas
00:48:02C'est une très bonne chronique
00:48:05J'ai pris de la potion magique
00:48:08pour les chemins
00:48:09Vous les avez toutes casées
00:48:12Vous n'avez pas casé
00:48:13Véni Vidi Vici
00:48:14Vous n'avez pas casé
00:48:16Cartagena
00:48:16de l'Inde à Est
00:48:17Si, alors
00:48:18Cartago
00:48:19de l'Inde à Est
00:48:20Vous allez vous dire
00:48:21Macrono
00:48:22de l'Inde à Est
00:48:22car Macron
00:48:23doit être détruit
00:48:24On peut parler en latinus
00:48:25si vous voulez
00:48:25Rosaïe, Rosaïe, Rosas
00:48:28Rosis, Rosis
00:48:29Rosis, Rosis
00:48:30Bien sûr, bien sûr
00:48:31Merci beaucoup Philippe David
00:48:33Que dire de tout ça
00:48:34à part que
00:48:35C'est la politique
00:48:35Mais ça n'a pas changé
00:48:38Jamais
00:48:38Et là quand je les ai vus
00:48:40Je sais pas
00:48:40Non mais excusez-moi
00:48:41Pardon
00:48:42Mais quelle tristesse quand même
00:48:43Oui en même temps
00:48:44Si vous voulez
00:48:45Parce que nous
00:48:46ça nous fait rigoler
00:48:47comme ça dans cette chronique
00:48:48En même temps
00:48:48ça ne nous fait pas rigoler
00:48:50parce que je pense
00:48:50que c'est vraiment
00:48:51la vie politique
00:48:52qui est ainsi faite
00:48:53et c'est la littérature
00:48:55en fait la politique
00:48:56Si vous voulez
00:48:57comprendre la politique
00:48:57relisez tout Shakespeare
00:48:58tout est dans Shakespeare
00:48:59tout est dans Stendhal
00:49:01Donc c'est éternel
00:49:02en réalité
00:49:03Et ce qu'on dit
00:49:03c'est pas le vent qui tourne
00:49:04c'est la girouette
00:49:05Oui ça c'est
00:49:06Le fait de dire fort
00:49:07Le fait de dire fort
00:49:07qui disait ça
00:49:08Mais vous savez
00:49:09avec ça
00:49:09ça donne envie
00:49:10de manger un baba au rhum
00:49:12Bravo
00:49:14Bravo
00:49:15Bravo
00:49:16Bravo
00:49:17C'est classique
00:49:19Ah oui
00:49:20Chers amis
00:49:21Les générations
00:49:21ne peuvent pas comprendre
00:49:22Tout le monde
00:49:23comprend qui est
00:49:25soupal-oignon et crouton
00:49:26Ah oui
00:49:26Et Pépé
00:49:27Emmanuel Macron fait beaucoup
00:49:29penser à Pépé
00:49:30Je retiens ma respiration
00:49:31Ah mais il faut prononcer
00:49:34soupal-oignon et crouton
00:49:36Allez
00:49:36Il y a la question des soirs
00:49:40La question du soir
00:49:41Dans un instant
00:49:42avec un peu plus de sérieux
00:49:43on revient sur cette hypothétique
00:49:45qui est dissolution
00:49:46qui pourrait rebattre
00:49:47les cartes du pouvoir
00:49:48Le Rassemblement National
00:49:49apparaît comme le favori
00:49:50en cas de nouvelles élections
00:49:52En tout cas on va en parler
00:49:53avec nos invités du soir
00:49:54et c'est la question que l'on vous pose
00:49:56sur notre compte Twitter
00:49:57Et sur Twitter
00:49:58on vous pose cette question
00:49:59Une dissolution amènerait-elle
00:50:00inéluctablement le RN au pouvoir ?
00:50:03Et bien vous dites oui
00:50:03à 53%
00:50:05Ah c'est mitigé
00:50:06C'est mitigé cochon d'Inde
00:50:08comme on est dans le sud-ouest
00:50:08Vous voulez réagir
00:50:10Oui on dit mitigé cochon d'Inde
00:50:11Le 0 826 300 300
00:50:13Parfois j'ai l'impression
00:50:14que c'est un homme
00:50:14qui vient d'une autre planète
00:50:16Allez
00:50:17Viens dans un instant
00:50:18Non pas Jupiter
00:50:19La cuisse de Jupiter
00:50:22La cuisse de Jupiter
00:50:23Sud Radio
00:50:25Sud Radio
00:50:26Parlons vrai
00:50:26Parlons vrai
00:50:27Sud Radio
00:50:28Les vrais voix Sud Radio
00:50:3018h-20h
00:50:31Cécile de Minibus
00:50:32Philippe David
00:50:33Cécile de Minibus
00:50:35est un nom romain aussi
00:50:37ma chère
00:50:37Oui
00:50:38N'est-ce pas ?
00:50:39Minibus
00:50:39Minibus
00:50:40Oui
00:50:40Ce serait la consécration
00:50:41quand même d'être dans un astérix
00:50:43avec Cécile de Minibus
00:50:44Oui
00:50:44Exactement
00:50:45On va écrire aux auteurs
00:50:47pour qu'on y pense
00:50:48Mon père c'est la RATP
00:50:50Minibus
00:50:52Ah vous n'aviez pas compris ?
00:50:56Oh là là mon dieu
00:50:57Il y a l'omnibus
00:50:58Comme disait une ancienne ministre
00:50:59c'est un jeu de mots
00:51:00de Françoise de Gois
00:51:01Votre un où vont les choses
00:51:02C'est rare
00:51:03J'y suis l'homme
00:51:04qui a plusieurs cordes à son arbre
00:51:05Ça va
00:51:06C'est très étonnant
00:51:08parce que quand vous faites
00:51:09des voyages
00:51:09de gens
00:51:11et que tout le monde
00:51:11et que les gens disent
00:51:12Allez tout le monde
00:51:13dans le Minibus
00:51:14Tout le monde me regarde
00:51:15Vous vous souvenez de cette
00:51:18chanson ?
00:51:19Vous vous souvenez de Jacques-Martin ?
00:51:20Tra-petit-petit-pas-petit-bus
00:51:22Si t'es fatigué
00:51:24t'auras pas
00:51:24Vous vous souvenez ?
00:51:25Moi j'aimais bien les dragibus
00:51:29et j'aime bien les minibus
00:51:30Voilà
00:51:30C'est mignon
00:51:32On les a toutes faites
00:51:34je crois
00:51:34Allez on y va tout de suite
00:51:35à la question du soir
00:51:36Nous sommes aujourd'hui
00:51:38en capacité
00:51:39non seulement de gagner
00:51:40de potentielles élections législatives
00:51:41mais de gagner
00:51:42de potentielles élections présidentielles
00:51:44donc je n'ai pas le résultat
00:51:45des élections avant l'heure
00:51:46ce que je constate
00:51:47c'est que élection après élection
00:51:48nous progressons
00:51:49et que les mesures
00:51:50que nous portons à la fois
00:51:51sur la remise en ordre du pays
00:51:52sur la nécessité
00:51:54de simplifier l'économie française
00:51:55de défendre le pouvoir d'achat
00:51:57ces mesures sont partagées
00:51:58par beaucoup de Français
00:51:59que les autres partis appellent
00:51:59le barrage républicain
00:52:00Pourquoi cette fois-ci
00:52:02ce barrage ne tiendrait plus ?
00:52:03Parce que ce barrage
00:52:04est en train de prendre l'eau
00:52:05et qu'on ne peut pas arrêter
00:52:07indéfiniment
00:52:08un peuple qui s'est remis à espérer
00:52:09et il y a des millions de Français
00:52:11qui croient aujourd'hui
00:52:11dans les idées
00:52:12que nous représentons
00:52:13Les vraies voix sud radio
00:52:15Et donc
00:52:17c'est une dissolution
00:52:19pourrait donc peut-être
00:52:20battre les cartes du pouvoir
00:52:22et le Rassemblement National
00:52:24apparaîtrait comme un favori
00:52:26Philippe, qu'en pensez-vous ?
00:52:27Oui, on vous pose cette question
00:52:29une dissolution
00:52:30amène-t-elle inéluctablement
00:52:31le RN au pouvoir ?
00:52:33Pour le moment
00:52:33sur Twitter
00:52:34vous dites oui
00:52:34à 53%
00:52:36Vous pensez que le barrage républicain
00:52:38peut se refaire ou pas ?
00:52:40On attend vos appels
00:52:41au 0826 300 300
00:52:43Et vous ?
00:52:44Et on ne vous demandera pas
00:52:44de parler en latin
00:52:45Et vous ?
00:52:45Qu'en pensez-vous ?
00:52:46Alors moi je crois
00:52:47que le barrage républicain
00:52:48pourrait tomber
00:52:49cette fois
00:52:50Alors il n'y a pas de dissolution
00:52:51pour le moment
00:52:51en cas de dissolution
00:52:52je pense qu'il pourrait tomber
00:52:54parce que l'autre fois
00:52:55il y a beaucoup de circonscriptions
00:52:57j'ai relu les résultats
00:52:58des dernières élections
00:53:00il y a beaucoup de circonscriptions
00:53:02où le RN a perdu
00:53:02entre 48,5 et 49,9%
00:53:06Et c'est un écart de rien
00:53:08Et aujourd'hui par exemple
00:53:10face à des candidats LFI
00:53:11Aujourd'hui face à un candidat LFI
00:53:13il y a beaucoup de gens
00:53:14qui ont peut-être voté LFI
00:53:15il y a un an et demi
00:53:15qui ne voteraient plus
00:53:17pour LFI
00:53:17Et donc je dis que
00:53:19la digue peut sauter
00:53:20et que le RN peut avoir
00:53:21peut-être pas 289 députés
00:53:24qui seraient une majorité
00:53:24mais pas 120
00:53:26pas 150
00:53:26200, 220
00:53:27ou même 240, 250
00:53:29Jean Dorido
00:53:30Oui non c'est un fait
00:53:31que j'entends tout à l'heure
00:53:33Françoise qui explique
00:53:35de l'arithmétique électorale
00:53:37maintenant il y a aussi
00:53:38une question qui est importante
00:53:38c'est la question de la dynamique
00:53:39et les gens de ma génération
00:53:41c'est un fait
00:53:42qu'on a connu
00:53:43le Front National à l'époque
00:53:44qui était complètement
00:53:45disqualifié d'office
00:53:46en réalité
00:53:47qui faisait des scores
00:53:48absolument confidentiels
00:53:49on a connu une époque
00:53:50où bien que
00:53:51faisant des très gros scores
00:53:53typiquement aux Européens
00:53:54Enfin je ne savais pas
00:53:55aussi vieux
00:53:55parce que les scores confidentiels
00:53:56ça s'arrêtait au début
00:53:57des années 80
00:53:58Je parle aux législatives
00:54:00si vous voulez
00:54:00parce qu'il y a eu 1986
00:54:01une proportionnelle
00:54:03mise en place
00:54:04par François Mitterrand
00:54:04avec un groupe FN
00:54:06à l'Assemblée
00:54:06et puis après
00:54:07pendant très très longtemps
00:54:08il y avait des gros scores
00:54:09aux élections européennes
00:54:10parfois aux présidentielles
00:54:12mais un Front National
00:54:13absent de l'Assemblée Nationale
00:54:15de par justement
00:54:16le mode de scrutin
00:54:17et on a vu
00:54:18si vous voulez
00:54:19en temps réel
00:54:20cette dynamique électorale
00:54:22qui fait qu'aujourd'hui
00:54:23on a 143 députés du RN
00:54:26donc je crois
00:54:27que là il est important
00:54:27effectivement
00:54:28que les plus anciens
00:54:29parmi nous
00:54:30réalisent que
00:54:31ça n'a plus rien à voir
00:54:33le RN d'aujourd'hui
00:54:35ça n'est pas le FN
00:54:36des années 70
00:54:37c'est quoi
00:54:37la dédiabolisation
00:54:39de Marine Le Pen
00:54:40manifestement
00:54:41a fonctionné
00:54:42elle a fonctionné
00:54:43au niveau de la forme
00:54:45et manifestement
00:54:46elle a fonctionné
00:54:46au niveau du fond
00:54:47il y a plein de jeunes élus
00:54:49du RN
00:54:50qui n'étaient même pas nés
00:54:51au moment de la création
00:54:53du mouvement FN
00:54:55de feu Jean-Marie Le Pen
00:54:57donc effectivement
00:54:58c'est un fait
00:54:59que Philippe David l'a dit
00:55:00en termes de dynamique électorale
00:55:02il y a clairement
00:55:03une dynamique
00:55:04du côté du RN
00:55:06national c'est un fait
00:55:07en tout cas ils sont prêts
00:55:08Marine Le Pen a annoncé
00:55:09qu'ils avaient 95%
00:55:10de leur enquête
00:55:11de dissolution
00:55:12en fait en vérité
00:55:13tous les partis sont prêts
00:55:14je vous signale
00:55:14que la gauche est prête
00:55:15dans son ensemble
00:55:16à la dissolution
00:55:17ça fait des semaines
00:55:18et des semaines
00:55:18que tout est prêt
00:55:19oui mais là on parle du RN
00:55:20oui mais
00:55:21je voudrais simplement
00:55:23qu'on réenregistre
00:55:24et qu'on réécoute
00:55:24les conversations
00:55:25sur ce plateau
00:55:26d'il y a un an
00:55:27nous avions les mêmes arguments
00:55:29la dynamique du RN
00:55:30tout a changé
00:55:31pas simplement vous
00:55:32tout le monde disait ça
00:55:33il y avait juste une nana
00:55:34qui disait
00:55:35attention
00:55:35le front républicain
00:55:37est une
00:55:37comment dirais-je
00:55:38une valeur ontologique
00:55:40à gauche
00:55:41non mais on peut pas
00:55:42Françoise
00:55:42on peut pas nier
00:55:43qu'il y a une dynamique
00:55:44du RN
00:55:44je ne réponds pas
00:55:46à cette question
00:55:47ne m'engueulez pas
00:55:48non je réponds pas
00:55:48à cette question
00:55:49je réponds à la question
00:55:50pensez-vous que le RN
00:55:51peut gagner
00:55:51et bien je pense que non
00:55:53il peut ne pas gagner
00:55:54et comme l'an dernier
00:55:55bah oui
00:55:56mais arrêtez
00:55:57ne faites pas comme si
00:55:58c'était évident
00:55:58l'an dernier
00:55:59il y avait les mêmes débats
00:56:00c'était le RN
00:56:01triomphant
00:56:02et Bardella
00:56:03était à Matignon
00:56:04regardez les débats
00:56:05de CNews
00:56:06regardez même chez nous
00:56:07sur toutes les chaînes de télé
00:56:08sur toutes les radios
00:56:09c'était une évidence
00:56:10et bien la réalité
00:56:12s'est transformée
00:56:13parce que comme dit Jean
00:56:14la politique justement
00:56:15ça n'est pas la mathématique
00:56:16c'est de la dynamique
00:56:17et moi je crois
00:56:18qu'il y a un ressort
00:56:19dans ce pays
00:56:20ultra puissant
00:56:21que vous ne voyez jamais
00:56:23parce qu'au fond
00:56:24ça ne vous intéresse pas
00:56:25parce que vous ne le considérez pas
00:56:27ce ressort anti-extrême droite
00:56:30parce que ce ressort existe
00:56:32dans ce pays
00:56:33il sera à nouveau à l'oeuvre
00:56:34vous verrez
00:56:35on annonce
00:56:36Jordan Bardella
00:56:36à Matignon
00:56:37on annonce 240
00:56:38je vous fais le pari
00:56:39qu'ils seront très en dessous
00:56:40de 200
00:56:40et que à ce titre là
00:56:42je ne vois pas comment
00:56:43Emmanuel Macron
00:56:44peut envoyer Jordan Bardella
00:56:45à l'Assemblée Nationale
00:56:46à Matignon
00:56:48parce que le problème
00:56:49se reposera de la majorité
00:56:51Jean-Christophe Rouvy
00:56:52en fait
00:56:53ce qu'on ne maîtrise pas
00:56:55c'est la colère des Français
00:56:56et aujourd'hui
00:56:57les Français sont en colère
00:56:58et quand on vote
00:56:59et qu'on est en colère
00:57:00vous pouvez faire
00:57:01toutes les stratégies
00:57:02que vous voulez
00:57:02les Français vont voter
00:57:03avec leur ressenti
00:57:04et quand vous baladez
00:57:06encore une fois
00:57:07je ne suis pour personne
00:57:08je suis dans un rôle neutre
00:57:10mais j'observe
00:57:10et ce que j'observe
00:57:11c'est que les gens
00:57:12aujourd'hui
00:57:12ils ne croient plus
00:57:13en la politique
00:57:14il y a plein de personnes
00:57:15qu'on a perdues
00:57:15en cours de route
00:57:16qui nous disent d'ailleurs
00:57:17j'irai même plus voter
00:57:17parce qu'on est tellement déçus
00:57:19par les hommes politiques
00:57:20avec leur cinéma
00:57:20vous montez un chapiteau
00:57:22vous mettez les clowns dedans
00:57:22c'est parfait
00:57:23et donc en fait
00:57:24ils en ont marre
00:57:25et donc du coup ça
00:57:25on ne le maîtrise pas
00:57:27et voilà
00:57:28Alors juste pour revenir
00:57:30sur les propos de Françoise
00:57:32si vous voulez
00:57:33en termes de front républicain
00:57:34vous en parliez vous-même
00:57:36Françoise tout à l'heure
00:57:36il y a eu un gros gros changement
00:57:38depuis un an
00:57:38c'est le 7 octobre
00:57:40et si vous voulez
00:57:41dans les piliers
00:57:42Non c'était avant le 7 octobre
00:57:42Non c'était avant le 7 octobre
00:57:44C'était en septembre
00:57:44On en parle en septembre
00:57:45C'est juillet 2024
00:57:46On a dit il y a un an
00:57:46on était pile le 7 octobre
00:57:49Mais qu'est-ce que vous dites
00:57:49il y a deux ans
00:57:50Oh allô
00:57:52Allô
00:57:52Est-ce que vous comprenez
00:57:55que le 7 octobre
00:57:56c'était il y a deux ans
00:57:56Oui ce que je suis en train
00:57:57de dire Françoise
00:57:58et à tout le monde
00:57:59c'est que dans les piliers
00:58:01traditionnels du front républicain
00:58:03il y a les personnes âgées
00:58:04qui bien sûr
00:58:05sont traumatisées
00:58:06quand elles ont connu la guerre
00:58:08et qui traditionnellement
00:58:09c'est vrai que ce sont
00:58:10elles qui votent
00:58:11c'est vrai
00:58:11maintenant c'est un fait
00:58:12que mécaniquement
00:58:13il y en a chaque année
00:58:14qui nous quittent
00:58:14elles sont de moins en moins
00:58:15nombreuses à voter
00:58:16et sur le vote juif
00:58:18si tant est qu'il existe
00:58:19il y a depuis
00:58:21les prises de position
00:58:22de LFI
00:58:22un vrai changement
00:58:23on a entendu
00:58:23des grandes voix
00:58:25de la communauté
00:58:26des français juifs
00:58:27exprimer vraiment
00:58:29clairement
00:58:30qu'ils étaient moins
00:58:32angoissés
00:58:33par une victoire de RN
00:58:34que par une victoire
00:58:35de LFI
00:58:36je voudrais que vous compreniez
00:58:39que l'an dernier
00:58:40cette question se posait
00:58:41déjà
00:58:41le 7 octobre
00:58:42c'est en 2023
00:58:43vous pensez que
00:58:45les juifs de gauche
00:58:47vont voter
00:58:48le fait est que les résultats
00:58:50sont là
00:58:50le vote RN progresse
00:58:52ça c'est une réalité
00:58:53regardez le sondage
00:58:56de Sud Radio
00:58:57je veux qu'on arrête
00:58:59avec les sondages
00:59:00s'il vous plaît
00:59:01Frédéric Dhabi va être content
00:59:03mais je l'adore
00:59:03non mais ce sont
00:59:04les instantés
00:59:05qui ne veulent pas dire
00:59:06que ça
00:59:06c'est comme ça
00:59:07on nous a bassiné
00:59:08avec les sondages
00:59:08et les projections
00:59:09le RN devait avoir
00:59:11250 députés
00:59:11non mais c'est quand même
00:59:12intéressant Françoise
00:59:13oui bien sûr
00:59:13allez 0826 300 300
00:59:16c'est Achour
00:59:16qui est avec nous
00:59:17qui nous appelle
00:59:17d'Evry
00:59:18bonsoir Achour
00:59:19bienvenue sur Sud Radio
00:59:20bonsoir à tous
00:59:21un peu de calme
00:59:22avec Achour
00:59:22merci
00:59:23on essaye de poser la voix
00:59:26de façon à ce que
00:59:27ce soit bien compréhensible
00:59:28voilà
00:59:28c'est bien
00:59:29alors comment vous expliquer
00:59:31on voit souvent
00:59:32le RN arriver
00:59:33premier tour
00:59:35quelles que soient
00:59:35les élections en général
00:59:36présidentielles
00:59:37législatives
00:59:37européennes
00:59:38voilà
00:59:39mais après
00:59:41ce que l'on constate
00:59:42c'est que souvent
00:59:42au deuxième tour
00:59:43il y a une coalition
00:59:44qui se crée
00:59:45entre différents partis
00:59:46qui cherchent à s'attendre
00:59:47juste pour le deuxième tour
00:59:48et après tout explose
00:59:49donc moi je pars du principe
00:59:51que admettons
00:59:52ils passent au premier tour
00:59:53le RN
00:59:53le deuxième tour
00:59:54maintenant la tendance
00:59:55a souvent
00:59:56tendance à s'inverser
00:59:58c'est à dire
00:59:58maintenant le pourcentage
00:59:59de chances
01:00:00à ce que le RN
01:00:01puisse passer au deuxième tour
01:00:02augmente
01:00:03surtout par rapport
01:00:03surtout quand on les écoute
01:00:06ils ont une réelle
01:00:07volonté politique
01:00:08moi j'observe
01:00:09que depuis un certain temps
01:00:10on entend souvent
01:00:11qu'il y a des lois
01:00:13des propositions
01:00:14qui avaient été adoptées
01:00:15par le RN
01:00:15il y a plusieurs années
01:00:16qui étaient critiquées
01:00:17et on commence à les adopter
01:00:18puis à petit
01:00:19vous voyez
01:00:19on prend l'exemple
01:00:20l'AME par exemple
01:00:21voilà on crachait dessus
01:00:23mais non voilà
01:00:23beaucoup de choses
01:00:24qui seraient à être mis en question
01:00:25mais moi le gros problème
01:00:27que j'ai envie de mettre en avant
01:00:28c'est le deuxième tour
01:00:29il ne devrait pas exister
01:00:30parce que ça crée
01:00:32des coalitions
01:00:33ça crée des coalitions
01:00:35entre partis
01:00:35pour abattre le RN
01:00:36c'est ce qu'il se passe après
01:00:38à jour je peux vous poser
01:00:39je peux vous poser une question
01:00:40ça va recommencer
01:00:41avec Macron
01:00:42à jour je peux vous poser une question
01:00:44vous êtes pour des élections
01:00:46à un tour
01:00:46à la proportionnelle
01:00:47comme les européennes
01:00:48ou aux majoritaires
01:00:50comme au Royaume-Uni
01:00:51ou le parti qui arrive en tête
01:00:53le candidat qui arrive en tête
01:00:53même avec 10% des voix
01:00:55est élu
01:00:56parce que c'est pas la même chose
01:00:57je vais m'expliquer
01:00:58on s'en fout
01:00:59les voix
01:01:00le pourcentage
01:01:01on s'en fiche
01:01:01évidemment
01:01:03il y a un pourcentage
01:01:05même avec 10%
01:01:06parce que beaucoup
01:01:06se sont abstenus
01:01:07ou ont voté blanc
01:01:08voilà c'est ça le problème
01:01:09maintenant moi je pars du principe
01:01:11que même aux présidentielles
01:01:12qu'il y ait un deuxième tour
01:01:15c'est pas un souci
01:01:16celui qui gagne les présidentielles
01:01:17aux législatifs
01:01:19il devrait obligatoirement
01:01:20avoir la majorité des sièges
01:01:21parce qu'il a gagné
01:01:22les présidentielles
01:01:23et c'est le parti
01:01:25qui est censé
01:01:26diriger la France
01:01:27le reste
01:01:27on crée
01:01:28une législative
01:01:31à un tour
01:01:32et le reste des sièges
01:01:33qui se les partagent
01:01:34et le deuxième
01:01:34et le premier
01:01:35qui gagne les législatifs
01:01:36pourrait s'allier
01:01:38avec le parti présidentiel
01:01:40pour créer des lois
01:01:41et après on met en place
01:01:42un référendum
01:01:43ah oui
01:01:43alors ne bougez pas
01:01:440826 300 300
01:01:46Richard de Toulouse
01:01:47est avec nous
01:01:48bonsoir Richard
01:01:48bonsoir
01:01:49oui bonsoir
01:01:52je coupe mon
01:01:53hop
01:01:54désolé
01:01:56je vous en prie
01:01:57je sais pas ce que vous coupez
01:01:59mais j'espère que
01:01:59comme c'est pas
01:02:00attention
01:02:01comme c'est pas le téléphone
01:02:03ça va
01:02:03vous avez dit
01:02:04je coupe mon
01:02:05ça y est je l'ai des mots
01:02:06ah bah très bien
01:02:07en entier
01:02:08avec nous en entier
01:02:09vous avez pas coupé un bout
01:02:10allez-y
01:02:15allez-y
01:02:15Richard
01:02:16oui en fait
01:02:19en tout cas
01:02:20moi je pense que
01:02:21Gachon a raison sur un fait
01:02:22c'est que
01:02:23s'il n'y avait qu'un seul tour
01:02:24aux législatives
01:02:24les français
01:02:25en tiendraient compte
01:02:27c'est-à-dire
01:02:27ils voteraient en conséquence
01:02:29et c'est loin d'être stupide
01:02:31sans raisonnement
01:02:31bon voilà
01:02:32quoi qu'il en soit
01:02:33moi je pense que
01:02:34par la pression médiatique
01:02:35qui va s'exercer
01:02:36puisque aujourd'hui
01:02:37quand même
01:02:37on regarde majoritairement
01:02:39on parlera pas
01:02:40des médias publics
01:02:41qui sont très positionnés
01:02:43on va voir
01:02:44François sait bien
01:02:45de quel côté ils sont
01:02:46pas tous
01:02:48pas tous
01:02:49c'est un peu légendaire
01:02:50bah globalement
01:02:52ne me cherchez pas
01:02:53je veux pas parler
01:02:54ne me cherchez pas
01:02:56ne me cherchez pas
01:02:56allez-y Richard
01:02:57allez-y
01:02:58c'est un petit front
01:03:00voilà
01:03:00on a d'autres groupements
01:03:03d'influence
01:03:03par exemple
01:03:04si vous regardez
01:03:05sur un article du Figaro
01:03:06la franc-maçonnerie
01:03:07s'est érigée
01:03:09contre
01:03:09c'est le seul parti
01:03:10contre lequel
01:03:11la franc-maçonnerie
01:03:12s'est située
01:03:14c'est contre
01:03:14le front
01:03:15mais je pense que
01:03:16le plus gros problème
01:03:18du fond national
01:03:18c'est qu'il ne pourra pas
01:03:19cristalliser les vraies colères
01:03:20parce que pour l'instant
01:03:21on n'est pas dans le dur
01:03:22on va arriver dans le dur
01:03:24pour l'instant
01:03:24je pense que
01:03:25les périodes les plus dures
01:03:27sont à venir
01:03:27on est dans une forme
01:03:28de dégradation
01:03:29de délitement
01:03:30mais on n'est pas dans le dur
01:03:31et surtout
01:03:33il ne traite pas
01:03:34le vrai problème de fond
01:03:35qui est notre
01:03:36notre dilution
01:03:38dans une Europe
01:03:39qui fait de l'avance
01:03:40depuis des années
01:03:41qui relègue la France
01:03:43au niveau économique
01:03:44de plus en plus profond
01:03:46dans le classement mondial
01:03:47on le voit
01:03:48ne serait-ce qu'avec
01:03:48la balance commerciale
01:03:51on va être à peu près
01:03:52dans les 5 milliards
01:03:53de déficit
01:03:54mais c'est chaque année
01:03:55et ce n'est pas le fabricant
01:03:57avec de la dette
01:03:58qu'on le compense
01:03:59aujourd'hui avec de la dette
01:04:00mais ça ne pourra pas durer
01:04:01on sent bien
01:04:02qu'on est à la fin
01:04:03de quelque chose
01:04:04et malheureusement
01:04:06vous avez raison
01:04:08on est à la fin
01:04:08de quelque chose
01:04:09Richard
01:04:09on est à la fin
01:04:10de l'émission
01:04:10surtout
01:04:11on coupe
01:04:14j'adore
01:04:16j'adore
01:04:16j'adore
01:04:17alors je vais vous dire
01:04:17j'adore mes auditeurs
01:04:19nos auditeurs
01:04:19je les adore
01:04:20débris de Toulouse
01:04:21et d'ailleurs
01:04:22l'école du bon sens
01:04:24en tout cas
01:04:25Achour
01:04:25merci beaucoup
01:04:26de nous avoir appelé
01:04:27Richard
01:04:28merci mille fois
01:04:29en tout cas
01:04:29d'avoir été avec nous
01:04:31ce soir
01:04:31vous pouvez continuer
01:04:32à 0826 300 300
01:04:34c'est une plateforme
01:04:35de débat
01:04:36en tout cas
01:04:36sur la radio
01:04:37que vous soyez
01:04:37du matin au soir
01:04:38vous avez ce nu en téléphone
01:04:40vous est ouvert
01:04:41bien entendu
01:04:42merci beaucoup
01:04:43Jean Dorido
01:04:43merci Françoise Debois
01:04:45merci cher Cécile
01:04:45j'ai eu un plaisir
01:04:46merci Jean-Christophe Couvi
01:04:47un plaisir
01:04:48Philippe David
01:04:48je vous garde
01:04:49dès que vous soyez au Télétubis
01:04:51ou pas
01:04:51je vous garde
01:04:51non parce qu'il m'a semblé
01:04:54voir des images
01:04:55qui tournaient dans le studio
01:04:56de votre serviteur
01:04:57en Télétubis
01:04:57et là
01:04:58je dois dire
01:05:01que Cécile de Minibus
01:05:02en serait totalement capable
01:05:04je dis ça
01:05:04je ne dis rien
01:05:05c'est pas mon genre
01:05:06je vais les mettre sur Twitter
01:05:07vous inquiétez pas
01:05:08merci en tout cas les amis
01:05:10et dans un instant
01:05:11on revient sur les emplois verts
01:05:12vous allez voir que c'est l'avenir
01:05:13il y a énormément
01:05:14énormément d'emplois à pourvoir
01:05:16c'est passionnant
01:05:17et on reste ensemble
01:05:18jusqu'à 20h
01:05:19Christophe Debiens est avec nous
01:05:20dans un instant
01:05:21à tout de suite
01:05:21Sud Radio
01:05:23Parlons Vrai
01:05:24Sud Radio
01:05:25Parlons Vrai
Écris le tout premier commentaire
Ajoute ton commentaire

Recommandations