Les Vraies Voix - Émission du 16 septembre - Vidéo Dailymotion

Sud Radio

Les Vraies Voix avec Michaël Sadoun, chroniqueur politique et consultant ; François de Rugy, ancien président de l'Assemblée nationale et ancien ministre de l'Écologie ; Serge Deschamps, éleveur bovin ; Éric Duchemin, secrétaire départemental du syndicat de police Unité de la Marne ; Paolo Levi, journaliste italien.  Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio. --- Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry   ———————————————————————  ▶️ Suivez le direct : https://dai.ly/x8jqxru  🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/   ———————————————————————  🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴  ▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel  ▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/  ▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio  ▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr  ———————————————————————  ☀️ Et pour plus de vidéos des Vraies Voix : https://youtube.com/playlist?list=PLaXVMKmPLMDRB7z8JrbG9LyNtTmhxaU-a   ##LES_VRAIES_VOIX-2025-09-16##

Transcript

00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 18h-20h, Cécile Dominibus, Philippe David.

00:00:06Ah merci beaucoup, merci beaucoup.

00:00:10Bon anniversaire Cécile.

00:00:11Merci, merci, merci, merci.

00:00:14Et j'espère que nos Vraies Voix sont venus avec des cadeaux pour moi.

00:00:18Alors...

00:00:18J'ai plus rien, je suis fauché là.

00:00:21En fait ça démarre bien.

00:00:22Quelle générosité, mais quelle générosité.

00:00:26C'est toute notre bonne humeur en cadeau.

00:00:28C'est ça.

00:00:29Non, il faut répondre, et il faut répondre, et bien on est venus.

00:00:32Voilà, on est venus.

00:00:33Oui, c'est votre présence, c'est mon cadeau.

00:00:35On n'est pas précentieux comme ça.

00:00:37Non, mais vous avez assisté à cette émission.

00:00:39On dit qu'il y a eu un problème de livraison, parce que de nos jours...

00:00:42Oui, c'est toujours très compliqué.

00:00:44C'est une excuse crédible.

00:00:45En tout cas, j'en profite pour vous souhaiter la bienvenue sur Cécile Radio et dans les Vraies Voix avec Philippe David.

00:00:49Et merci Philippe David de m'avoir gâté comme vous l'avez fait.

00:00:53Avec grand plaisir.

00:00:54Voilà, je ne dois pas vous le rendre.

00:00:55Il n'est pas périmé ou il n'y a pas de...

00:00:58Non, non, ce n'est pas périmé, il n'y a pas de problème, ce n'est pas de la nourriture.

00:01:01Sinon, je l'aurais déjà mangé.

00:01:05Tu me diras, ça, c'était le cadeau sympa, tu l'offres et tu le manges.

00:01:09C'est ça.

00:01:09Mais il y a des gens qui ont des cadeaux à partager.

00:01:13C'est ça, le dos de douze saucisses de Toulouse.

00:01:17En fait, il achète pour lui.

00:01:18Et voilà, c'est ça.

00:01:19Et il s'invite chez vous.

00:01:20En tout cas, on est ravis de vous accueillir ce soir.

00:01:23Mickaël Sadounet est avec nous dans Chroniqueur Politique et Consultant.

00:01:25Merci en tout cas d'être là, Mickaël.

00:01:26On est ravis de vous retrouver.

00:01:28François de Rugy, ancien président de l'Assemblée nationale et ancien ministre de l'Écologie,

00:01:32merci d'être là aussi ce soir.

00:01:34Et puis au sommaire de cette émission, on va revenir sur la pétition de Philippe Devilliers

00:01:38sur l'immigration qui atteint 1,3 million de signatures.

00:01:42L'ancien ministre vise plus de 4 millions de soutien pour imposer un référendum à l'exécutif.

00:01:46Et cette question du jour, souhaitez-vous un référendum sur l'immigration ?

00:01:50Vous dites oui à 90% et moi je dis qu'un référendum sur l'immigration,

00:01:55est-ce qu'il peut servir à quelque chose sachant que nous ne sommes plus souverains dans plein de domaines,

00:01:59notamment sur l'immigration et que nous n'avons plus de frontières ?

00:02:02J'ai quelques doutes.

00:02:03Vous voulez réagir ?

00:02:04Le 0826 300 300.

00:02:06Et puis un empilement de structures, des doublons à chaque étage et des factures qui s'alourdit.

00:02:10Le millefeuille administratif reste l'un des mots récurrents de l'organisation française.

00:02:14Le millefeuille, ou même plutôt le 10 millefeuille administratif, faut-il le supprimer ?

00:02:19C'est plus copieux.

00:02:20On vous pose cette question.

00:02:21Qu'est-ce qu'il faut supprimer pour vous ?

00:02:23Les régions, les départements ou les intercommunalités ?

00:02:26Eh bien pour le moment, c'est les intercommunalités que vous voulez supprimer à 52%,

00:02:30les régions à 32% et les départements seulement à 16%.

00:02:36Vous voulez réagir ?

00:02:37Le 0826 300 300, là le choc de simplification qu'on attend depuis François Hollande va peut-être venir,

00:02:44mais comme c'est un serpent de mer, j'ai encore quelques doutes.

00:02:46Allez, revenons sur ce référendum sur l'immigration.

00:02:5021 600 étrangers ont été expulsés en 2024.

00:02:54Bruno Retailleau s'est fixé l'objectif de réduire le nombre d'étrangers en situation irrégulière dans le pays.

00:03:00Les premiers titres de séjour, eux, ont progressé de 1,7%.

00:03:03Le nombre de titres de séjour qu'on a accordé l'an dernier, c'est le triple du nombre qu'on accordait à la fin des années 90.

00:03:12Et sauveux la France, voici les propos de Philippe Devilliers pour décrire sa pétition 0826 300 300.

00:03:17Souhaitez-vous un référendum sur l'immigration avec les chiffres pour l'instant, Philippe ?

00:03:21Eh bien pour le moment, c'est une très large majorité puisque vous souhaitez un référendum sur l'immigration à 90%.

00:03:27Vous voulez réagir ? 90, comme on dit en Belgique.

00:03:29Vous connaissez bien le 0826 300 300.

00:03:32Michael Sadoun, quelle réflexion vous procure ce référendum sur l'immigration dont on parle depuis si longtemps ?

00:03:39Déjà, je veux qu'on dise que c'est un sujet assez technique juridiquement.

00:03:45Et donc, il faut s'y prendre un peu par le bon bout.

00:03:47C'est-à-dire qu'il y a plusieurs articles dans la Constitution qui permettent d'organiser un référendum.

00:03:51L'article 11 ne permet pas d'organiser un référendum sur les sujets migratoires.

00:03:55Donc, il faudrait passer par l'article 89.

00:03:57Désolé de rajouter ces précisions techniques, mais elles sont essentielles,

00:04:02pour élargir le champ d'application du référendum et pouvoir enfin faire un référendum sur l'immigration.

00:04:07Après, quel package de mesures on mettrait dedans ?

00:04:09Il faudrait passer nécessairement par-dessus les contraintes européennes qui existent aussi.

00:04:14Et je suis sûr que Philippe David ne manquera pas de le rappeler.

00:04:16Mais par exemple, si vous voulez suspendre le regroupement familial,

00:04:20vous vous heurtez nécessairement à l'article 8 de la CEDH

00:04:23qui consacre le droit à vivre une vie familiale normale.

00:04:27C'est le terme qui est utilisé dans l'article 8.

00:04:29Donc, il faut passer par-dessus un certain nombre de contraintes.

00:04:32Donc, je suis pour le référendum, mais il ne faut pas penser que ça arrivera d'un coup, tout de suite, très rapidement.

00:04:38C'est vraiment une longue marche juridique qui nous amènera à terme à reprendre la métrique de l'immigration.

00:04:40Et surtout, qu'est-ce qu'on demande dans ce cas ?

00:04:43Philippe ?

00:04:44François, François.

00:04:46Oui, moi, je pense que, d'abord, c'est sans doute faisable de faire un référendum

00:04:50qui aborde certains aspects de l'immigration,

00:04:53puisque la Constitution, qui avait été modifiée en ce sens d'ailleurs,

00:04:57dit qu'on peut faire un référendum sur un sujet économique et social.

00:05:00Bon, alors, il y a forcément des liens entre l'immigration, l'économique et le social.

00:05:04Après, il y a des sujets qui sont plus d'ordre, on va dire, régalien au sens,

00:05:12je ne sais pas, la nationalité, des choses comme ça,

00:05:14qui ne seraient pas faisables par référendum.

00:05:16Mais surtout, ce que je me dis, c'est, quand on lance une pétition comme cela,

00:05:21comme l'a fait Philippe Devilliers, bon, c'est un objectif de mobilisation politique, etc.

00:05:26Mais il ne dit pas bien quel serait l'objet, justement.

00:05:29Parce que, sans doute, il y a des gens qui disent,

00:05:31est-ce qu'on pourrait répondre à une question simple ?

00:05:33Est-ce qu'on veut plus ou moins d'immigration ?

00:05:35Est-ce qu'on veut stopper l'immigration ?

00:05:37Bon, un référendum ne porte pas sur une question de ce type-là.

00:05:39Un référendum porte sur une loi.

00:05:41Voilà, c'est un texte de loi.

00:05:43Donc, c'est sûr qu'il faudrait quand même, si on veut aller plus loin,

00:05:46se mettre un peu d'accord sur ce qu'il y aurait dedans.

00:05:48Et d'ailleurs, les parlementaires qui veulent ça, parce qu'il y en a qui le veulent...

00:05:51Commencé par Laurent Wauquiez, président du Parlementaire.

00:05:53Oui, il pourrait être, ou même le ministre de l'Intérieur.

00:05:55D'ailleurs, je crois que Benoît Retailleau avait dit qu'il aimerait bien

00:05:57qu'il ait un référendum un jour sur ce sujet.

00:05:59Eh bien, à ce moment-là, il devrait travailler sur le contenu.

00:06:02Et moi, je dois dire que je ne serais pas contre.

00:06:05Je veux dire, alors, je ne vais pas signer la pétition,

00:06:08parce que dans la pétition de Philippe Devilliers,

00:06:09il y a le peuple français en train de mourir.

00:06:12Ce côté-là, catastrophiste, il faut sauver le peuple français,

00:06:15parce que sinon, il va disparaître, comme si on était une espèce de disparition.

00:06:18C'est complètement délirant.

00:06:19Mais en revanche, les sujets d'immigration,

00:06:22il ne faut pas avoir peur d'en parler et d'avoir des débats sur le sujet.

00:06:24Là, c'est regroupement familial sans frein,

00:06:27aide sociale sans condition, régularisation massive.

00:06:31Par exemple, il n'y a pas de régularisation massive.

00:06:33La dernière régularisation massive, c'était sous Lionel Jospin, en 1998.

00:06:37Donc, ça commence à remonter à loin, quand même.

00:06:39Il n'y a pas de régularisation massive, comme à l'époque de Jospin,

00:06:43mais elles se font de facto, puisque les gens...

00:06:46La France n'expulse en personne, y compris les personnes sous OQTF,

00:06:49qui sont moins de 10% à être expulsées,

00:06:51au bout d'un moment...

00:06:52Non, le OQTF, c'est moins de 10.

00:06:54Au bout d'un moment, on dit, bon, écoutez, ça fait 20 ans que vous êtes là,

00:06:57bon, vous êtes régularisés.

00:06:58Alors, on ne fait plus des régularisations massives,

00:07:00comme les socialistes en 1981,

00:07:02avec François Mitterrand et Pierre Monrois,

00:07:03vous vous en rappelez peut-être,

00:07:05ou la régularisation de Jospin,

00:07:07entre 95 et...

00:07:0997, pardon, et 2002.

00:07:10Mais la régularisation a lieu de facto.

00:07:12Moi, je crois que cette pétition, elle a un mérite.

00:07:15C'est qu'elle fait sauter un tabou.

00:07:17Elle fait sauter un tabou.

00:07:18Il était interdit en France,

00:07:20depuis les années 80, c'est-à-dire 40 ans,

00:07:22de parler d'immigration,

00:07:24sinon vous étiez un raciste, un fasciste, un nazi.

00:07:27Ah oui, c'était ça.

00:07:28Rappelez-vous, quand même, pendant des années...

00:07:29Mais est-ce qu'on ne mélange pas tout avec l'immigration ?

00:07:31Mais je pense qu'on en parle quand même depuis quelques années.

00:07:32C'est-à-dire que moi, je pense que c'est la campagne de 2022

00:07:35qui a fait sauter le verrou sur l'immigration.

00:07:36J'en suis pas convaincu.

00:07:37Avec un Zemmour qui s'est cramé, peut-être, sur ces sujets-là,

00:07:40en se mettant trop à droite, peut-être.

00:07:42Ça l'a desservi politiquement, mais en tout cas...

00:07:43Mais très pouchy, en tout cas.

00:07:44Il a fait sauter ce tabou,

00:07:45et même, il parlait du référendum,

00:07:46et Laurent Fabius, pendant la campagne présidentielle,

00:07:49à l'époque président du Conseil constitutionnel,

00:07:51lui a dit, impossible de faire un référendum sur ça,

00:07:54on vous le fera sauter.

00:07:55Donc je pense qu'à l'époque,

00:07:56les gens avaient déjà compris qu'il y avait quelque chose.

00:07:58Après, tant mieux si Philippe Devilliers passe à l'action

00:08:00et que, bon, on arrive à mettre la pression sur le politique

00:08:03à un moment, quand même.

00:08:04Je pense quand même pouvoir dire,

00:08:05pour avoir été parlementaire pendant 15 ans,

00:08:07qu'il y a eu des lois sur l'immigration,

00:08:08je crois, en moyenne, tous les deux ans.

00:08:10Donc on ne peut pas dire non plus

00:08:11que ce soit un sujet tabou, dont on ne parle jamais, en tout cas.

00:08:13Non, mais par le moment, on a parlé souvent.

00:08:15Et c'est normal, d'ailleurs.

00:08:16C'est normal, parce que les règles doivent évoluer,

00:08:19parce que l'immigration évolue,

00:08:21parce que le monde évolue.

00:08:23Dans les années 70,

00:08:24quand Valéry Giscard d'Estaing a fait le regroupement familial,

00:08:27c'était, par ailleurs, assez difficile, quand même,

00:08:29de se déplacer d'une région du monde à une autre.

00:08:31Aujourd'hui, c'est assez facile

00:08:32et il y a des routes de migration diverses et variées.

00:08:37Le phénomène de la Méditerranée ou de la Manche, maintenant,

00:08:39n'existait pas il y a encore 15 ans.

00:08:41Donc tout ça, c'est normal qu'on adapte la législation.

00:08:44En revanche, dire qu'il n'y a pas eu de débat,

00:08:46non, il y a un débat

00:08:47qui est peut-être sous-jacent,

00:08:50mais qui n'est pas dit, y compris par Philippe Devilliers,

00:08:52c'est est-ce qu'on veut de l'immigration zéro ?

00:08:55Ou est-ce qu'on dit

00:08:56on accepte qu'il y ait de l'immigration,

00:08:59mais on veut qu'il y en ait moins ?

00:09:01Est-ce qu'on peut faire ça ?

00:09:02On veut la contrôler strictement,

00:09:04et on veut avoir moins, tout simplement,

00:09:06moins de titres de séjour attribués chaque année ?

00:09:08Oui.

00:09:09Moi, c'est pour une immigration choisie.

00:09:11C'est-à-dire, viennent les gens qu'on a envie d'avoir,

00:09:15dont on a besoin,

00:09:17et qui ont envie de, je vais dire un gros mot,

00:09:20non pas de s'intégrer,

00:09:21mais de s'assimiler à la société française.

00:09:24Je sais, ça c'est un tabou qui a sauté.

00:09:26C'est un tabou qui n'a pas encore sauté,

00:09:27parce qu'on doit garder tout ce qu'on est.

00:09:29Non, désolé, quand on va dans un pays,

00:09:31on s'y adapte,

00:09:32même dans des pays d'immigration.

00:09:33Vous allez vivre aux Etats-Unis,

00:09:35vous êtes obligés de parler anglais.

00:09:36Allez, 0826 300 300,

00:09:38si vous voulez commenter ou donner votre avis,

00:09:41on vous attend au standard.

00:09:44Mickaël, encore quelques secondes,

00:09:48et pourtant, c'est un sujet,

00:09:50enfin, c'est brûlant,

00:09:52et pourtant, ça pourrait aussi aménager

00:09:54et faire en sorte que l'immigration soit mieux gérée

00:09:57sur notre territoire, en fait.

00:09:58Ah, mais tellement !

00:09:59Et puis, en plus,

00:10:00François de Rugy a raison de dire

00:10:01qu'il y a eu des lois très régulièrement.

00:10:03Mais à chaque fois, c'est des lois

00:10:04où on a fait bouger une virgule,

00:10:06un tout petit truc,

00:10:07c'est très compliqué de faire avancer ce sujet-là.

00:10:09Même Gérald Darmanin a essayé

00:10:10de faire une loi sur la question

00:10:12qui a été amendée, en plus,

00:10:13par le Sénat,

00:10:13qui était républicain à l'époque,

00:10:15et ça a été, presque tout a été censuré

00:10:17par le Conseil constitutionnel.

00:10:18Donc oui, il y a beaucoup de lois,

00:10:19mais qui n'ont servi à rien.

00:10:20Allez, vous restez avec nous,

00:10:21on revient dans un instant.

00:10:22Et puis, on n'y croit pas,

00:10:23François Libourneau est avec nous,

00:10:25qu'est-ce qu'il se passe ?

00:10:26Bonjour Cécile,

00:10:26puis bon anniversaire dans un premier temps.

00:10:28Là, on n'y croit pas du tout.

00:10:30On n'y croit pas du tout.

00:10:31Comment est-il possible

00:10:32qu'un agriculteur ne soit toujours pas

00:10:33indemnisé au bout de huit mois,

00:10:35après avoir perdu toutes ces bêtes,

00:10:37un ensemble d'un élevage ?

00:10:38Moi, je vous le dis,

00:10:39on n'y croit pas du tout.

00:10:39Allez, on en reparlera

00:10:41juste à la fin du débat.

00:10:440826 300 300,

00:10:45si vous aussi, vous êtes agriculteur

00:10:46et que vous trouvez que cette situation

00:10:47est intenable, incompréhensible,

00:10:50vous nous appelez,

00:10:50et dans un instant,

00:10:51on revient sur ce référendum

00:10:52sur l'immigration.

00:10:53Serait-il la solution ?

00:10:55A tout de suite.

00:10:55Sud Radio.

00:10:57Parlons vrai.

00:10:58Sud Radio.

00:10:58Parlons vrai.

00:10:59Sud Radio.

00:10:59Parlons vrai.

00:11:00Les Vraies Voix Sud Radio.

00:11:0218h-20h.

00:11:03Cécile Dominibus.

00:11:05Philippe David.

00:11:06Ça va mon Philippe ?

00:11:06Ça va très bien et vous ?

00:11:07Oui, toujours aussi...

00:11:09Aussi quoi ?

00:11:10Je ne sais pas.

00:11:11C'est à vous de dire la suite ?

00:11:12Parce qu'on m'a dit

00:11:12que j'étais très désagréable

00:11:14quand Mickaël Sadoun

00:11:16vous a dit pendant la pause

00:11:17que vous aviez 18 ans

00:11:18et que j'ai répondu hors-taxe.

00:11:19Mais là, il faut ajouter

00:11:19les droits de douane,

00:11:20le fret d'import.

00:11:22Mais 18 ans encore,

00:11:23j'ai été méchant.

00:11:24Je connais des adolescentes

00:11:27qui font plus vieilles

00:11:27que Cécile Dominibus.

00:11:29Je l'ai fait naître

00:11:30dans ma main ce petit.

00:11:31C'est vraiment comme

00:11:31elle me remercie.

00:11:32Il se rebelle.

00:11:33C'est incroyable.

00:11:34Vous avez une grande main

00:11:35vu la taille.

00:11:37Si vous vous faites

00:11:38en checachette,

00:11:39c'est compliqué.

00:11:41Comme disait en prison.

00:11:42Quelle indignité.

00:11:43Quelle indignité.

00:11:44J'espère que les gens

00:11:45peuvent quand même

00:11:45voir l'image sur Internet

00:11:46parce que la chemise

00:11:47de Philippe David aujourd'hui,

00:11:48c'est vraiment...

00:11:48Il faut la voir.

00:11:49Qu'est-ce qu'elle a ?

00:11:50Elle est monocolore.

00:11:51Il ne faut pas l'avoir.

00:11:54Il faut l'acheter surtout.

00:11:58Un référendum sur l'immigration

00:11:59avec un peu de sérieux

00:12:00serait-il la solution

00:12:01autour de sa table

00:12:02Michael Sadoun

00:12:03et François de Rugy

00:12:04et Philippe David

00:12:04bien entendu.

00:12:050826 300 300

00:12:07avec Richard qui est avec nous.

00:12:09Bonsoir Richard de Toulouse.

00:12:11Bonsoir.

00:12:11Oui, bonsoir.

00:12:12Bienvenue.

00:12:12Bonsoir.

00:12:13Bonsoir.

00:12:14Juste en fait

00:12:17une question

00:12:18que je vous pose

00:12:19est-ce que

00:12:20si le référendum

00:12:21est un succès

00:12:22bon je pense que

00:12:23c'est déjà bien parti

00:12:24est-ce que

00:12:26est-ce que

00:12:27si la réponse

00:12:28de nos édiles

00:12:30c'est de dire

00:12:30non non pas possible

00:12:32Constitution

00:12:32Europe

00:12:33donc pour moi

00:12:35dites-moi

00:12:37si vous êtes d'accord

00:12:38je pense qu'il va y avoir

00:12:39une grande frustration

00:12:40des gens

00:12:40qui ont pris une position

00:12:41qui ont créé

00:12:42entre guillemets

00:12:43un espoir

00:12:44de voir une situation

00:12:45mieux traitée

00:12:47et donc

00:12:48je prévois

00:12:49moi je pense

00:12:50qu'il y aura

00:12:51un second effet

00:12:52qui se coule

00:12:52qui va être

00:12:52des manifestations

00:12:53massives

00:12:54de gens

00:12:55qui auront

00:12:55un seul mot d'ordre

00:12:56qui est très rassembleur

00:12:58en fait

00:12:58et qui va

00:13:00faire l'effet

00:13:01qu'on voit aujourd'hui

00:13:03en Angleterre

00:13:03et qui a mené

00:13:04le gouvernement

00:13:04aujourd'hui d'ailleurs

00:13:05en Angleterre

00:13:06donc voilà

00:13:07Philippe

00:13:08Vraie question

00:13:10parce qu'on est

00:13:10à 1 300 000

00:13:11si on monte

00:13:12à 2 millions

00:13:132 millions 5

00:13:14et qu'on dit

00:13:15mais de toute façon

00:13:15vous n'aurez pas

00:13:17de référendum

00:13:18circulé

00:13:18il n'y a rien à voir

00:13:19je suis entièrement

00:13:19d'accord avec Richard

00:13:20ça va peut-être

00:13:21provoquer

00:13:22de très grosses

00:13:22frustrations

00:13:23dans le pays

00:13:23enfin je ne sais pas

00:13:24ce qu'on pense

00:13:24après il peut faire

00:13:25un référendum

00:13:26et rien en faire

00:13:27non plus

00:13:28on a connu ça

00:13:29en 2005

00:13:30avec les doléances

00:13:30il paraît

00:13:32que le site

00:13:32sur lequel

00:13:33la pétition

00:13:33est organisée

00:13:34n'est pas un site

00:13:36très officiel

00:13:36c'est un site

00:13:37sur lequel on peut

00:13:37s'inscrire

00:13:3810 fois

00:13:3815 fois

00:13:3920 fois

00:13:39donc ça fausse un peu

00:13:40les résultats

00:13:40c'est dommage

00:13:41de l'avoir fait

00:13:42sur ce site-là

00:13:42et pas sur un truc

00:13:43tout à fait officiel

00:13:44mais moi je suis d'accord

00:13:45avec ce qui a été dit

00:13:46par notre auditeur

00:13:46le vrai problème

00:13:47la vraie question

00:13:48de l'immigration

00:13:49c'est aussi une question

00:13:50démocratique

00:13:51c'est-à-dire qu'on n'a

00:13:51jamais permis aux français

00:13:52de décider sur ces questions-là

00:13:54ils ont voté

00:13:55pour des responsables

00:13:56de gauche

00:13:56de droite

00:13:57etc

00:13:57personne ne leur a offert

00:13:59la solution

00:13:59qu'ils appellent de leur vœu

00:14:01très majoritairement

00:14:02ils veulent réduire

00:14:03l'immigration

00:14:03les français

00:14:04on le sait

00:14:04il n'y a pas que les auditeurs

00:14:05de Sud Radio

00:14:05même si le sondage

00:14:06est écrasant

00:14:07à 90%

00:14:08on n'est pas

00:14:08c'est ceux qui votent

00:14:09sur Twitter

00:14:10les français

00:14:11dans leur majorité

00:14:12veulent réduire

00:14:12l'immigration

00:14:13c'est une question démocratique

00:14:14François de Rugy

00:14:15oui la frustration

00:14:17des citoyens

00:14:18qui signent des pétitions

00:14:19évidemment

00:14:19qu'elle peut exister

00:14:20surtout qu'aujourd'hui

00:14:21elle est protéiforme

00:14:22il y en a dans tous les sens

00:14:23et les pétitions

00:14:25sont protéiformes aussi

00:14:26je vous rappelle

00:14:26la pétition du mois du Duplon

00:14:28sur la loi Duplon

00:14:29avec plus de 2 millions

00:14:29de signataires

00:14:30alors que la loi

00:14:30venait d'être votée

00:14:31c'est une pétition

00:14:32qui appelle à son abrogation

00:14:33ça pose aussi des problèmes

00:14:34je veux dire

00:14:35il ne faut pas dire

00:14:36qu'il suffit de signer

00:14:37une pétition comme ça

00:14:38et que c'est formidable

00:14:39c'est pour ça

00:14:40encore une fois

00:14:40avec ce que vient de dire

00:14:42Michael Sadoun

00:14:42la précision sur

00:14:43la façon dont la pétition

00:14:45de Philippe de Villiers

00:14:46est organisée

00:14:46c'est vrai que

00:14:48si c'était organisé

00:14:49sur le site de l'Assemblée nationale

00:14:50avec un objet concret

00:14:51mais moi j'ai dit la même chose

00:14:52sur la loi Duplon

00:14:53donc c'est pareil

00:14:54c'est à dire

00:14:54on ne peut pas simplement

00:14:55faire des pétitions

00:14:56où on dit

00:14:57voilà moi ce que je pense

00:14:59est-ce que vous êtes d'accord

00:14:59c'est ayons un objet

00:15:01là j'imagine que c'est

00:15:02pour provoquer

00:15:03pour provoquer

00:15:04la mise en place d'eux

00:15:05mais oui mais

00:15:06justement

00:15:06la frustration

00:15:08dont parle notre auditeur

00:15:09à juste titre

00:15:09elle vient aussi du fait

00:15:10que tout le monde

00:15:11ne met pas la même chose

00:15:13dans le même objet

00:15:14c'est à dire que là on dit

00:15:15un référendum sur l'immigration

00:15:16oui mais un référendum

00:15:17en gros

00:15:17pour contre l'immigration

00:15:18on sait que ce ne sera pas ça

00:15:19le référendum

00:15:20ce sera sur une loi

00:15:21et si c'est une loi

00:15:22on ne peut pas laisser dire

00:15:23là je me permets

00:15:24de vous reprendre

00:15:24chère Cécile

00:15:25que ah oui mais on ne tiendra pas

00:15:26compte du résultat

00:15:27ah si si

00:15:29c'est une loi

00:15:31attention

00:15:31non non

00:15:32c'est pas juste justement

00:15:33un référendum

00:15:33oui non

00:15:34sur un traité international

00:15:35ou autre

00:15:36et d'ailleurs par ailleurs

00:15:37le traité constitutionnel européen

00:15:39à l'époque

00:15:39il n'a pas été adopté

00:15:40à cause de ce vote français

00:15:41il a fallu un autre traité après

00:15:43non mais je disais

00:15:44si c'est sous forme

00:15:45de cahier de doléance

00:15:46comme on a eu

00:15:47c'est ça que je voulais dire

00:15:48justement un référendum

00:15:49ça doit être sur une loi

00:15:50et si le oui

00:15:52l'emporte

00:15:52la loi entre en vigueur

00:15:54allez Eric de Saramie de Provence

00:15:55est avec nous

00:15:55bonsoir Eric

00:15:56bonsoir

00:15:57oui bonsoir Cécile

00:15:58bonsoir Philippe

00:15:59bonsoir à tous

00:16:00bienvenue sur Sud Radio

00:16:01on vous écoute

00:16:01merci

00:16:03oui je voulais intervenir

00:16:05justement parce que

00:16:05je suis votre débat

00:16:06moi je suis maraîcher

00:16:07dans les bouches du rond

00:16:08en vigueur

00:16:08et on a historiquement

00:16:10des gens issus

00:16:11de l'immigration

00:16:12la majorité d'entre eux

00:16:14sont des marocains

00:16:15des paysans marocains

00:16:17dans le sens d'ambulter

00:16:18puisque j'en suis

00:16:18et ces gens là

00:16:20avant on avait un système

00:16:21très simple

00:16:21c'est à dire qu'on lançait

00:16:23un contrat

00:16:23on avait le visa

00:16:25qui durait le temps

00:16:26du contrat

00:16:26c'est à dire votre gare

00:16:27entre 1er mars

00:16:28partait 30 octobre

00:16:29en 15 jours

00:16:301 mois

00:16:31on avait les papiers

00:16:31madame de l'ordre

00:16:32l'office d'immigration

00:16:33internationale

00:16:33réglait tout ça

00:16:34tout a été supprimé

00:16:36je crois sous Sarkozy

00:16:37sous Jospin

00:16:37on passe maintenant

00:16:38par des plateformes

00:16:39numériques

00:16:39et là on passe

00:16:40un enfer

00:16:41on passe un enfer

00:16:42parce que soit

00:16:42il n'a pas l'autorisation

00:16:44de travail

00:16:44et il attend

00:16:452, 3, 4 mois

00:16:47soit quand il a l'autorisation

00:16:48il n'a pas le visa

00:16:49mais le problème

00:16:50c'est que ces gens là

00:16:51ils viennent depuis

00:16:518, 10 ans

00:16:52et on nous

00:16:53je vais mal parler

00:16:54on nous emmerde

00:16:54sur des gens

00:16:55qui viennent historiquement

00:16:56travailler en France

00:16:56qui ne cotisent pas au chômage

00:16:58qui n'ont pas droit au chômage

00:16:59qui viennent en France

00:17:00qui bossent

00:17:01et qui s'en vont

00:17:01et ces gens là

00:17:03on n'arrive plus

00:17:03à les avoir pour travailler

00:17:04ou quand ils rentrent

00:17:05ils rentrent avec 2, 3 mois

00:17:06de décalage

00:17:06ils sont complètement

00:17:08décalés de notre saison

00:17:09et après

00:17:10on nous dit

00:17:11on veut une immigration

00:17:12oui il faut une immigration

00:17:13on en a besoin

00:17:14il n'y a pas de problème

00:17:14mais quand est-ce qu'on aura

00:17:16simplement une immigration

00:17:17cohérente

00:17:18on se retrouve

00:17:19avec des OQTF

00:17:19qui n'ont rien à foutre là

00:17:20qui posent problème

00:17:23pour la minorité d'entre eux

00:17:24et les gens

00:17:25dont on a réellement besoin

00:17:27pour travailler

00:17:27et pas que l'agricole

00:17:28le bâtiment

00:17:29la restauration

00:17:30et on n'arrive pas

00:17:31à avoir les gens

00:17:31qui travaillent chez nous

00:17:32et pour juste rebondir

00:17:34sur l'histoire du sondage

00:17:36je voudrais faire

00:17:37un petit rapprochement

00:17:37la loi Duplan

00:17:38elle a sauté

00:17:39elle a sauté

00:17:39parce que 2 millions de personnes

00:17:41dont la plupart connues

00:17:42d'entre eux

00:17:42ont permis

00:17:43grâce au constitutionnel

00:17:45de la faire sauter

00:17:45mais ça n'a rien à voir

00:17:47avec la pétition

00:17:47non non non

00:17:49je sais bien

00:17:50mais le Mercosur

00:17:50ça est passé

00:17:51personne n'a bougé

00:17:52à ce niveau là

00:17:53cette gauche

00:17:54et c'est les Verts

00:17:56Mercosur signé

00:17:57plus personne ne branche

00:17:58c'est vrai

00:17:59vous avez raison

00:17:59la loi s'est sauté

00:18:01donc on a des incohérences

00:18:02qui nous glacent

00:18:03je suis désolé

00:18:04merci beaucoup

00:18:05en tout cas

00:18:05pour votre témoignage

00:18:06merci beaucoup

00:18:07vous restez avec nous

00:18:08tout de suite

00:18:08on n'y croit pas

00:18:09les vrais voix sud radio

00:18:12et en retard de 8 mois

00:18:13des indemnités

00:18:14promises par l'Etat

00:18:15pour le cas

00:18:16de tuberculose bovine

00:18:17François-Louis Bourneau

00:18:19d'un coup de tonnerre

00:18:21c'est ainsi que Serge Deschamps

00:18:23décrit l'abattage

00:18:24de ses dernières vaches

00:18:25éleveur bio à Ezra

00:18:26dans le beau Périgord vert

00:18:28il a vu disparaître

00:18:29la totalité de son troupeau

00:18:30victime de la tuberculose bovine

00:18:32deux mois plus tard

00:18:33malgré les promesses

00:18:34il attend toujours

00:18:35d'être indemnisé par l'Etat

00:18:36Serge Deschamps

00:18:37racontez-nous

00:18:38votre situation

00:18:39deux mois

00:18:40après l'abattage

00:18:40de vos vaches

00:18:41oui

00:18:43bonjour à tous

00:18:45bienvenue sur ce radio

00:18:46merci Serge Deschamps

00:18:47je sais que c'est pas facile

00:18:48la situation est compliquée

00:18:49pour vous

00:18:50oui tout à fait

00:18:52même si

00:18:53j'ai le vent en poupe

00:18:54j'ai beaucoup de soutien

00:18:56de personnes

00:18:57de tout genre

00:18:59voilà

00:19:00alors pour tout dire

00:19:02nous vous avez déjà eu

00:19:03il y a quelques mois

00:19:05on pensait que les choses

00:19:06s'étaient arrêtées

00:19:07et là de nouveau

00:19:08dans la presse

00:19:08on se rend compte que

00:19:09c'est toujours à l'arrêt

00:19:10on en est où aujourd'hui

00:19:11alors

00:19:12j'ai

00:19:13au final

00:19:14l'administration

00:19:17m'a fait abattre

00:19:18toutes mes bêtes

00:19:19donc le 18 juillet dernier

00:19:20où tout le troupeau

00:19:22après

00:19:23des nouveaux tests

00:19:25ils ont retrouvé

00:19:27des tests positifs

00:19:28en interférons

00:19:30voilà

00:19:31donc ils ont décidé

00:19:33de tout abattre

00:19:34sans distinction

00:19:35et

00:19:35donc c'est 38 vaches

00:19:37c'est important de le dire

00:19:38la dernière fois

00:19:39c'était 14 vaches

00:19:40qui restaient

00:19:41je vais revenir

00:19:43sur

00:19:43l'historique

00:19:45ça va être rapide

00:19:46j'ai fait

00:19:47des points

00:19:49phares

00:19:51c'est

00:19:5116 mois

00:19:52de lutte

00:19:54ensuite

00:19:54donc

00:19:55en novembre

00:19:56dernier

00:19:56on m'avait abattu

00:19:57la moitié du troupeau

00:19:59donc 18 bêtes

00:20:00le 5 juillet

00:20:03le 5 juillet

00:20:03dernier

00:20:04on m'a abattu

00:20:0613 bêtes

00:20:07et il restait

00:20:09la moitié

00:20:09de la moitié du troupeau

00:20:10il faut qu'on aille très vite

00:20:12parce qu'il nous reste

00:20:13très peu de temps

00:20:14allez-y

00:20:14et donc après

00:20:15le 10 juillet

00:20:16on m'a abattu

00:20:17les dernières bêtes

00:20:18les 14 bêtes

00:20:19et au final

00:20:19toutes les bêtes

00:20:20ont été consommées

00:20:21donc elles sont toutes

00:20:23retrouvées

00:20:24sur les étals du boucher

00:20:26voilà

00:20:27et la tube

00:20:28on ne sait vraiment pas

00:20:30si j'ai vraiment de la tube

00:20:31de la tuberculose

00:20:33oui

00:20:33ah oui d'accord

00:20:34donc ça veut dire que

00:20:35on a

00:20:36enfin bref

00:20:37elles sont censées être malades

00:20:39et elles ont quand même été

00:20:40les carcasses ont été utilisées

00:20:42pour la consommation courante

00:20:43c'est ça que vous êtes en train de noter

00:20:44exactement

00:20:44et vous n'avez pas été indemnisé

00:20:46et vous n'avez en plus

00:20:47pas été indemnisé

00:20:48toujours pas

00:20:48voilà

00:20:49alors à chaque départ

00:20:51de l'eau de vache

00:20:52j'ai été indemnisé

00:20:53par mon marchand

00:20:54donc trois semaines

00:20:56entre deux

00:20:57et trois semaines

00:20:58après chaque départ

00:20:59et aujourd'hui

00:21:00l'état doit couvrir

00:21:01la différence

00:21:02qui était

00:21:03programmée

00:21:04dans l'estimation

00:21:05qui a été

00:21:06faite au préalable

00:21:07en début du protocole

00:21:09Serge Deschamps

00:21:10juste un mot

00:21:11est-ce que vous pensez

00:21:12qu'elles méritaient

00:21:13en tout cas

00:21:13l'abattage

00:21:14est-ce que c'était nécessaire

00:21:15selon vous ?

00:21:16non du tout

00:21:16du tout

00:21:17parce qu'elles étaient heureuses

00:21:18une agente de la DSV

00:21:20de la DDETSPP

00:21:22m'avait dit

00:21:23ouvertement

00:21:24que mes vaches

00:21:25étaient heureuses

00:21:25dans mes chambres

00:21:26qu'elles étaient

00:21:27vraiment

00:21:27elles étaient faites

00:21:29pour mes chambres

00:21:30et pas pour l'abattoir

00:21:32merci beaucoup

00:21:33Serge Deschamps

00:21:34bien entendu

00:21:35on reviendra

00:21:36vous collecter

00:21:37quelques informations

00:21:38si les choses bougent

00:21:40vous restez avec nous

00:21:40dans un instant

00:21:41le tour de table

00:21:41de l'actu de nos vrais voix

00:21:42Philippe David

00:21:43la mort d'un géant d'Hollywood

00:21:45François de Rugy

00:21:46je vais revenir sur la polémique

00:21:48du mois de juillet

00:21:49sur la clim

00:21:50Mickaël Sadone

00:21:51moi c'est pourquoi

00:21:53Emmanuel Macron

00:21:53ne doit surtout pas démissionner

00:21:55on en parle dans un instant

00:21:56soyez les bienvenus

00:21:56merci beaucoup

00:21:58en tout cas

00:21:59restez avec nous

00:21:590826 300 300

00:22:01on est juste ensemble

00:22:01jusqu'à 20h

00:22:02Sud Radio

00:22:04Sud Radio

00:22:04Parlons Vrai

00:22:05Parlons Vrai

00:22:06Sud Radio

00:22:06Parlons Vrai

00:22:07Les Vraies Voix Sud Radio

00:22:0918h-20h

00:22:10Cécile Dominibus

00:22:12Philippe David

00:22:13et autour de sa table

00:22:14Philippe David

00:22:15François de Rugy

00:22:16et Mickaël Sadoun

00:22:17est-ce que ça vous est déjà arrivé

00:22:18d'envoyer des textos

00:22:19que vous ne vouliez pas envoyer

00:22:21oui

00:22:22enfin une erreur

00:22:23oui

00:22:23clavier tactile

00:22:25oui

00:22:25oui parce que moi

00:22:26je vous le dis

00:22:27je viens d'envoyer un texto

00:22:28à quelqu'un

00:22:29en disant

00:22:30voilà

00:22:30j'ai un ami

00:22:32qui veut

00:22:32t'acheter deux

00:22:34deux voitures

00:22:34pour sa boîte

00:22:36mais j'ai oublié

00:22:36le haut

00:22:37voilà

00:22:38mais il y a une blague

00:22:39sur ça

00:22:40oui je la connais

00:22:41c'est là

00:22:42j'ai envie de

00:22:42on ne va pas

00:22:43raconter tout de suite

00:22:44voilà

00:22:45donc je m'en excuse

00:22:46si elle nous écoute

00:22:47je m'en excuse

00:22:48allez vous restez avec nous

00:22:510826 300 300

00:22:53si vous voulez partager

00:22:54cette émission

00:22:54en tout cas

00:22:55assistez au débat

00:22:56vous avez des choses à dire

00:22:57et nous on a envie

00:22:58de les entendre

00:22:59tout de suite

00:22:59le tour de table

00:23:00de l'actu

00:23:00allez la vedette

00:23:02à table

00:23:02si tu devais se comparer

00:23:04à une vedette de cinéma

00:23:05à qui est-ce que

00:23:07tu te comparerais

00:23:08j'ai tout rêvé

00:23:09d'être Harrison Ford

00:23:10bah c'est pas moi

00:23:11je préfère quand même

00:23:12plus Robert Redford

00:23:14la comparaison est dédiée

00:23:15désolé de vous le dire

00:23:16ah ouais

00:23:17il y a des copains

00:23:18qui disent

00:23:18que je ressemble

00:23:20un peu plus à Robert

00:23:21qu'à Redford

00:23:22de l'actualité

00:23:24et c'est un petit hommage

00:23:26on commence directement

00:23:28par vous Philippe

00:23:29puisqu'on parle

00:23:30de Robert Redford

00:23:31justement

00:23:31oui

00:23:31qui est décédé

00:23:32à 89 ans

00:23:33il avait fêté

00:23:34son 89e anniversaire

00:23:35le 18 août dernier

00:23:37donc il y a quelques semaines

00:23:38alors ça a été

00:23:39une légende d'Hollywood

00:23:40qui a eu un nombre

00:23:41de succès au box-office

00:23:42considérable

00:23:43tant en tant qu'acteur

00:23:45qu'en tant que réalisateur

00:23:46il a même eu un Oscar

00:23:47d'honneur en 2002

00:23:48et un César d'honneur

00:23:50en 2019

00:23:51pour l'ensemble

00:23:51de sa carrière

00:23:52alors ses films

00:23:53cultes comme acteurs

00:23:54un Budge Cassidy

00:23:55et le Kid

00:23:56avec Paul Newman

00:23:56un pont trop loin

00:23:57pour ceux qui aiment

00:23:58les films de guerre

00:23:59l'opération catastrophique

00:24:01à Arnhem

00:24:02avec Sean Connery

00:24:03ou Ryan O'Neill

00:24:03ou encore

00:24:04Out of Africa

00:24:04avec Meryl Streep

00:24:06et enfin

00:24:07l'homme qui murmurait

00:24:07à l'oreille des chevaux

00:24:08avec Kirsten Scott Thomas

00:24:10et Scarlett Johansson

00:24:11alors une chose

00:24:12une petite anecdote

00:24:13il avait des origines

00:24:15françaises de Tourcoing

00:24:16puisque c'était

00:24:17un des descendants

00:24:18de Philippe Delanois

00:24:20dont le nom

00:24:20a été anglicisé

00:24:21en Delano

00:24:22c'était un Huguenot

00:24:24qui a immigré

00:24:24aux Etats-Unis

00:24:25et ce français

00:24:27il a eu

00:24:27parmi sa descendance

00:24:28trois présidents

00:24:30des Etats-Unis

00:24:30Grant, Coolidge

00:24:32et Franklin Delanois

00:24:33en Roserette

00:24:34un homme qui a marché

00:24:36sur la lune

00:24:36ça c'est encore plus rare

00:24:37Alan Shepard

00:24:38qui était dans

00:24:39Apollo 14

00:24:40et Robert Redford

00:24:41entre autres

00:24:42donc c'est quand même

00:24:43une belle descendance

00:24:43il y avait des gènes

00:24:44assez costauds

00:24:45en plus il était très beau

00:24:49ah oui

00:24:49beaucoup de femmes

00:24:50le trouvaient beau

00:24:51pourquoi vous me regardez

00:24:53je m'attendais

00:24:56non mais pas du tout

00:24:57pas du tout

00:24:58non mais

00:24:58Robert Redford

00:25:00quand même

00:25:00c'est une sommité

00:25:01quand même

00:25:01pour nous

00:25:02alors

00:25:03pour nous

00:25:04excusez-moi de dire

00:25:05que dans ma génération

00:25:07nous ne connaissons pas

00:25:08Robert Redford

00:25:09qui est cette personne

00:25:09qui me parle

00:25:10pour nous

00:25:12parce que vous dites

00:25:12pour nous

00:25:12oui oui

00:25:14pour nous

00:25:14je ne voulais exclure

00:25:16tout en disant

00:25:17qu'on connait moins

00:25:18cet acteur

00:25:19dans ma génération

00:25:20il fait quand même

00:25:20partie des acteurs

00:25:21qui ont traversé

00:25:22quand même le temps

00:25:22ces films ne sont pas

00:25:24inconnus

00:25:25j'ai déjà regardé

00:25:25L'homme qui murmurait

00:25:26à l'oreille de chevaux

00:25:27bon c'est

00:25:27voilà c'est quand même

00:25:28François de Rugy

00:25:29quand même

00:25:30non

00:25:31et en plus

00:25:32on parlait beaucoup

00:25:32de politique avant

00:25:33il a fait des films

00:25:34assez politiques

00:25:35pas très politiques

00:25:36notamment sur le maccartisme

00:25:37oui et puis sur

00:25:38l'affaire avec Nixon

00:25:40et donc

00:25:42Watergate

00:25:42c'était génial

00:25:44je l'avais vu aussi

00:25:44dans un film

00:25:45il y a très longtemps

00:25:45mais j'ai oublié le titre

00:25:46d'ailleurs

00:25:46où il était directeur de prison

00:25:48et où il essayait

00:25:49de réformer le fonctionnement

00:25:50des prisons aux Etats-Unis

00:25:52etc

00:25:52donc il avait vraiment

00:25:53une très très belle carrière

00:25:53Mickaël Sadoun

00:25:54vous avez vu le Watergate ?

00:25:56Ah non pas du tout

00:25:56Regardez ce film

00:25:57Ah oui c'est vrai

00:25:57Ah c'est ouf

00:25:58Je connais l'affaire

00:25:59mais j'ai bien vu le

00:26:00Ah bah écoutez

00:26:01comme ça vous ferez moins le malin

00:26:03Je sais quoi faire ce soir

00:26:05Merci

00:26:05François de Rugy

00:26:07est-ce que la clean

00:26:08est-ce écolo ?

00:26:11Grande question

00:26:11Alors vous vous souvenez

00:26:12sans doute que

00:26:13en juillet dernier

00:26:14comme il a fait très chaud

00:26:15peut-être qu'il va encore

00:26:16faire très chaud

00:26:17d'ici la fin du mois de septembre

00:26:18on a parlé de la clim

00:26:20Oui

00:26:21Et on aurait pu imaginer

00:26:22qu'on en parle

00:26:23pour dire

00:26:24est-ce que la France

00:26:25est bien équipée

00:26:26les maisons de retraite

00:26:27les crèches

00:26:28tout simplement

00:26:30les logements

00:26:31où nous habitons

00:26:32les uns ou les autres

00:26:33notamment les plus fragiles

00:26:34c'est-à-dire

00:26:35notamment les plus âgés

00:26:36et les plus jeunes

00:26:37les nourrissons

00:26:38les bébés

00:26:38etc

00:26:38et en fait

00:26:39on a plutôt assisté

00:26:41à une espèce

00:26:42de vague médiatique

00:26:43portée par de très nombreux médias

00:26:44je me souviens

00:26:45d'une une du journal

00:26:46La Croix

00:26:47quand même

00:26:47un journal assez modéré

00:26:48comment se passait

00:26:50de la clim

00:26:50on a eu des reportages

00:26:52un peu surréalistes

00:26:53sur France Télévisions

00:26:55où on voyait quelqu'un

00:26:56qui faisait tourner

00:26:57un ventilateur

00:26:58avec une bouteille

00:26:59d'eau glacée devant

00:27:00qui fermait tous les volets

00:27:02etc

00:27:02donc on a eu

00:27:03cette grande vague médiatique

00:27:05sur le thème

00:27:05non la clim

00:27:06ne croyez pas

00:27:08qu'il faille

00:27:09s'équiper de clim

00:27:10quand il fait très chaud

00:27:10car c'est anti-écolo

00:27:12avec des arguments

00:27:13assez étranges

00:27:13alors premier argument

00:27:14la clim

00:27:16refroidirait

00:27:17rafraîchirait

00:27:18votre logement

00:27:19mais elle réchaufferait

00:27:20celui du voisin

00:27:21c'est complètement faux

00:27:23bien sûr

00:27:23qu'il y a un petit peu

00:27:24de chaleur

00:27:24c'est comme un réfrigérateur

00:27:25que vous avez chez vous

00:27:26à l'arrière du réfrigérateur

00:27:27il sort un peu d'air chaud

00:27:28mais c'est évidemment

00:27:29très faible

00:27:30par rapport aux gains

00:27:31et surtout

00:27:32à l'extérieur

00:27:33comme c'est très vite dilué

00:27:35ça ne change rien

00:27:36à la température extérieure

00:27:37alors on a entendu aussi

00:27:39que

00:27:40en fait

00:27:41ça consommait énormément

00:27:42d'énergie

00:27:42et que donc

00:27:43ça allait aggraver

00:27:44le réchauffement climatique

00:27:45parce que

00:27:46on allait produire

00:27:47de l'électricité

00:27:48oui mais en France

00:27:48on produit de l'électricité

00:27:49qui est à 95%

00:27:50ce sont les chiffres

00:27:51de l'année dernière

00:27:5295% est décarboné

00:27:54c'est à dire

00:27:54qu'il n'y a que 5%

00:27:56des kilowatts

00:27:57qui émettent un peu

00:27:58de CO2

00:27:58mais sinon le reste

00:27:59grâce au nucléaire

00:28:00aux énergies renouvelables

00:28:01la hydroélectricité

00:28:02il n'y a pas

00:28:02d'émission de CO2

00:28:03donc quand on consomme

00:28:04de l'électricité

00:28:04pour un climatiseur

00:28:06en France

00:28:06on ne va pas émettre

00:28:07de CO2

00:28:08alors la France

00:28:09est un des pays d'Europe

00:28:10le moins équipé

00:28:11en climatiseur

00:28:12et alors si on compare

00:28:13à des pays d'Asie

00:28:14par exemple

00:28:15on est vraiment

00:28:17très très faiblement

00:28:19équipé

00:28:19mais d'où vient

00:28:19cette polémique

00:28:20François Gorgi ?

00:28:21alors elle vient

00:28:21à mon avis

00:28:22de sources

00:28:23il y a un problème

00:28:24qui est réel

00:28:25enfin qui était réel

00:28:26par le passé

00:28:27c'était les fuites

00:28:29des

00:28:29justement

00:28:30on ne va pas rentrer

00:28:31dans les détails techniques

00:28:32mais vous avez une sorte

00:28:32de liquide

00:28:33qui produit le froid

00:28:35et si jamais

00:28:36enfin c'est un gaz

00:28:37d'ailleurs

00:28:37il s'échappe

00:28:38du circuit

00:28:39de la climatise

00:28:40qui étaient

00:28:41les chlorofluorocarbones

00:28:42qui ont été interdits

00:28:43au milieu des années 90

00:28:44et puis surtout

00:28:45ce gaz a en effet

00:28:47un effet

00:28:47beaucoup plus important

00:28:48que le CO2

00:28:49sur le gaz

00:28:50à effet de serre

00:28:52mais en fait

00:28:53aujourd'hui

00:28:53les clims

00:28:54qui sont bien fabriqués

00:28:55bien entretenus

00:28:56il n'y a pas ce problème

00:28:56c'est comme votre réfrigérateur

00:28:57chez vous

00:28:58et puis

00:28:59l'autre sujet

00:29:00à mon sens

00:29:00c'est qu'une fois de plus

00:29:01c'est un peu la décroissance

00:29:03qui ne dit pas son nom

00:29:03c'est-à-dire que

00:29:05oh là là

00:29:05on a trouvé une solution

00:29:06pour s'adapter

00:29:07au réchauffement climatique

00:29:08mais ça va faire

00:29:09des entreprises

00:29:10qui vont vendre des machines

00:29:11il va falloir les produire

00:29:12et puis après

00:29:12on va consommer de l'électricité

00:29:13mais justement

00:29:13et c'est là que je voudrais dire

00:29:15à nos auditeurs

00:29:16n'hésitez pas à vous équiper

00:29:18car

00:29:18quand on consomme

00:29:19de l'électricité

00:29:20pour la clim

00:29:21c'est en été

00:29:21c'est au moment justement

00:29:22où on produit trop d'électricité

00:29:24car évidemment

00:29:25on consomme moins d'électricité

00:29:27en général

00:29:27en été

00:29:28qu'en hiver

00:29:28et par ailleurs

00:29:29on a nos centrales nucléaires

00:29:30qui tournent

00:29:31on a les panneaux solaires

00:29:31qui produisent énormément

00:29:32d'électricité en été

00:29:34et souvent

00:29:34on ne sait pas quoi en faire

00:29:35et bien justement

00:29:36les climatiseurs

00:29:36sont un bon débouché

00:29:38donc on peut pour une fois

00:29:39le faire

00:29:40évidemment sans aucune mauvaise conscience

00:29:41pour à la fois

00:29:42s'adapter au réchauffement climatique

00:29:44mais aussi contribuer

00:29:45au bon fonctionnement

00:29:46du réseau électrique

00:29:47et je me permets

00:29:47excusez-moi

00:29:48ça vous dirait

00:29:49d'être ministre de l'écologie ?

00:29:50il y a du potentiel

00:29:52j'allais dire

00:29:53le poste est pris

00:29:54mais on ne sait jamais

00:29:55puisque

00:29:56un gouvernement

00:29:56est en cours de constitution

00:29:58mais je ne lance aucun appel

00:30:00en revanche

00:30:00je me permets de dire

00:30:01c'est une petite publicité gratuite

00:30:03mais pour quelque chose

00:30:04qui n'est absolument pas commercial

00:30:05comme j'ai lancé

00:30:06une chaîne YouTube

00:30:06qui s'appelle

00:30:07et si l'économie

00:30:08sauvait l'écologie

00:30:08le prochain sujet

00:30:10sera justement

00:30:11sur la clim à découvrir

00:30:12dans quelques jours

00:30:13rien n'est ajouté

00:30:14c'est intelligent

00:30:15et pas dogmatique

00:30:16voilà

00:30:16moi je suis tout à fait d'accord

00:30:17d'ailleurs j'ai regardé cet été

00:30:18parce que je discutais

00:30:19avec des amis

00:30:20je leur disais

00:30:20mais avec ce temps

00:30:21les épisodes caniculaires

00:30:22qui se multiplient

00:30:22et le sous-équipement de la France

00:30:24par rapport à ses voisins

00:30:24que j'ai constaté

00:30:25je suis allé voir des chefs

00:30:26sur internet

00:30:26c'est vraiment impressionnant

00:30:27par rapport à l'Italie

00:30:28comme la France

00:30:28est sous-équipée

00:30:29j'aurais dit franchement

00:30:30il y a un business de clim à ouvrir

00:30:32et je pense

00:30:33que bientôt

00:30:34viendront des aides de l'Etat

00:30:35sur la climatisation

00:30:36beaucoup plus important

00:30:37bien sûr

00:30:37ce qui était rigolo

00:30:38c'est que la ministre

00:30:39Pannier-Runaché

00:30:40faisait cette déclaration

00:30:41avec une climatisation

00:30:42que tout le monde a bien entendu

00:30:44sachant qu'en plus

00:30:45on peut même faire aujourd'hui

00:30:46des pompes à chaleur réversibles

00:30:47qui produisent de la chaleur

00:30:49en hiver

00:30:49donc du chauffage

00:30:50et de la fraîcheur

00:30:51en été

00:30:51Michael s'adonne

00:30:52pourquoi Emmanuel Macron

00:30:53ne doit absolument pas démissionner ?

00:30:54voilà

00:30:55je sais que je vais en fâcher

00:30:56certains

00:30:56notamment parmi nos auditeurs

00:30:58je vous demande

00:30:58de m'écouter

00:30:59parce que vous allez suivre

00:31:01mon raisonnement

00:31:01on peut ne pas être d'accord

00:31:03avec Emmanuel Macron

00:31:04sur le fond

00:31:04on peut le détester

00:31:06dans sa méthode de gouvernement

00:31:07dans sa personnalité

00:31:08on peut avoir envie

00:31:09plus que tout

00:31:10qu'il ne soit pas

00:31:11au poste qu'il occupe actuellement

00:31:12reste qu'il a été élu

00:31:14en 2022

00:31:15en 2022

00:31:16je crois qu'il y avait

00:31:16une offre politique

00:31:17très très large

00:31:18qui allait

00:31:19de Jean-Luc Mélenchon

00:31:20à Éric Zemmour

00:31:21les Français

00:31:22ont eu à trancher

00:31:23ceux qui ont décidé

00:31:24de ne pas aller voter

00:31:25je m'en excuse pour eux

00:31:26mais quand on s'exclut

00:31:27du jeu démocratique

00:31:28et bien on peut difficilement

00:31:29le contester après

00:31:31donc il a été élu

00:31:32pour 5 ans

00:31:33et je trouve

00:31:34absolument normal

00:31:35qu'il reste à son poste

00:31:36malgré les instabilités politiques

00:31:38comment vous dire

00:31:40je pense en plus

00:31:41le deuxième argument

00:31:42que j'avais

00:31:42que ça fragiliserait

00:31:44les autres présidents

00:31:45de la République

00:31:45si jamais

00:31:46ils venaient à démissionner

00:31:47ça créerait un précédent

00:31:48en fait

00:31:48c'est-à-dire que si demain

00:31:50je parle à nos auditeurs

00:31:51par exemple

00:31:52qui aimeraient Marine Le Pen

00:31:53si demain Marine Le Pen

00:31:54était élue présidente

00:31:54de la République

00:31:55et qu'Emmanuel Macron

00:31:56avait démissionné avant

00:31:57mais on n'en finirait plus

00:31:58des mouvements dans la rue

00:31:59pour appeler à sa démission

00:32:00etc.

00:32:01en fait ça saboterait

00:32:02toutes les entreprises politiques

00:32:04postérieures

00:32:04donc je trouve ça normal

00:32:06qu'Emmanuel Macron

00:32:07reste à son poste

00:32:08il est le président

00:32:09jusqu'en 2027

00:32:10et les français vont

00:32:11heureusement

00:32:12ou malheureusement

00:32:13devoir le subir

00:32:14et bien moi je ne suis pas d'accord

00:32:15je pense que ce sera

00:32:16la seule manière

00:32:17de dénouer la crise

00:32:18si jamais on n'arrive pas

00:32:19à avoir un gouvernement

00:32:19qui tient

00:32:20je ne suis pas d'accord

00:32:21un référendum

00:32:22pour dénouer la crise

00:32:23juste 15 secondes

00:32:24oui pour faire le lien

00:32:25avec un précédent débat

00:32:26je suis d'accord

00:32:27avec Michael Sadoun

00:32:28mais je pense que

00:32:29Emmanuel Macron

00:32:29devrait faire des référendums

00:32:31pour redonner la parole

00:32:32aux français

00:32:32absolument

00:32:33allez vous restez avec nous

00:32:34dans un instant

00:32:34l'info 1 plus

00:32:35François-Louis Bourneau

00:32:36dans un instant

00:32:38on reviendra sur cette actualité

00:32:40bien sûr

00:32:42alors moi je ne me murmure pas

00:32:42à l'oreille des chevaux

00:32:43mais je peux vous dire

00:32:44qu'en tout cas

00:32:44qu'à Reims

00:32:45deux hommes

00:32:45dont l'un venait tout juste

00:32:46de sortir de prison

00:32:47ont été mis en examen

00:32:48lundi soir

00:32:49pour violences aggravées

00:32:50sur des policiers

00:32:51à Reims

00:32:52et on en parle juste après

00:32:52effectivement

00:32:53absolument

00:32:53on revient dans un instant

00:32:540826 300 300

00:32:55vous voulez réagir

00:32:56vous êtes les bienvenus

00:32:57jusqu'à 20h

00:32:57Sud Radio

00:32:59votre avis fait la différence

00:33:01merci à Sud Radio

00:33:01de pouvoir m'exprimer

00:33:02et pour la qualité

00:33:04de vos informations

00:33:05Sud Radio

00:33:06parlons vrai

00:33:07les vrais voix Sud Radio

00:33:0918h 20h

00:33:10Cécile Dominibus

00:33:11Philippe David

00:33:12D'abord on voudrait vous dire

00:33:13qu'on est ravis

00:33:14de vous accueillir

00:33:15tous les jours

00:33:15dans cette belle maison

00:33:17Sud Radio

00:33:18que vous pouvez nous suivre

00:33:19un peu partout

00:33:20sur les réseaux sociaux

00:33:20et on voit que vous êtes

00:33:21très actifs en tout cas

00:33:22vous pouvez vous abonner

00:33:24à notre chaîne YouTube

00:33:25on est sur X

00:33:26on est sur Instagram

00:33:27sur TikTok

00:33:28enfin bref

00:33:29un peu partout

00:33:29vous retrouvez d'ailleurs

00:33:31les coups de gueule

00:33:32de Philippe David

00:33:33qui cartonne quand même

00:33:34Philippe David

00:33:34ça marche plutôt pas mal

00:33:36mais je vous en prends

00:33:36un beau pour ce soir

00:33:37mais je ne le quise pas

00:33:38ne vous vantez pas non plus

00:33:39mais rassurez-moi

00:33:41on est encore sur la bande FM

00:33:42quand même

00:33:43ça existe encore

00:33:44la bande FM ou pas

00:33:45on est sur les DAV plus

00:33:47monsieur

00:33:48maintenant

00:33:48en grandes ondes

00:33:50la vieillerie

00:33:52la vieillerie

00:33:52aller autour de cette table

00:33:54la vieillerie

00:33:54avec François de Rugy

00:33:55la jeunesse

00:33:56avec Mickaël Sadoun

00:33:57et Philippe et moi

00:33:59on est entre les deux

00:34:00tout de suite

00:34:02allez l'info en plus

00:34:04les vrais voix sud radio

00:34:077 policiers lynchés

00:34:10samedi soir à Reims

00:34:12les faits se sont déroulés

00:34:13dans le centre-ville

00:34:14alors que les fonctionnaires

00:34:15se rendaient dans un restaurant

00:34:17pour un pot de départ

00:34:17pour leur deux frères

00:34:19déjà condamnés

00:34:20à de lourdes peines

00:34:21ont été mis en examen

00:34:22pour violences aggravées

00:34:23l'un des policiers

00:34:25s'est vu prescrire

00:34:2528 jours d'ITT

00:34:26et puis Eric Duchemin

00:34:28merci beaucoup

00:34:29François Louis

00:34:29Eric Duchemin est avec nous

00:34:31secrétaire départemental

00:34:32du syndicat de police unité

00:34:33de la Marne

00:34:34bonsoir Eric Duchemin

00:34:35bonsoir

00:34:36est-ce que ce type de lynchage

00:34:39traduit un phénomène

00:34:40nouveau aujourd'hui ?

00:34:43alors oui

00:34:43on peut dire que malheureusement

00:34:44on est sur un phénomène nouveau

00:34:46on a vu dernièrement

00:34:47une agression

00:34:48d'un collègue

00:34:49sur Tourcoing

00:34:49on a malheureusement

00:34:52cette histoire dramatique

00:34:53qui arrive aussi également

00:34:54sur notre commune

00:34:56donc pour un peu

00:34:57remettre un peu

00:34:57dans le contexte

00:34:58on parle de fonctionnaires

00:34:59de police

00:34:59qui pour un peu

00:35:01de départ

00:35:01décide d'aller manger

00:35:02au restaurant

00:35:02donc qui se gare

00:35:03rien d'agressif

00:35:04c'est ça qu'on veut dire

00:35:05oui

00:35:05voilà

00:35:06rien de

00:35:07et donc qui se gare

00:35:08au commissariat

00:35:10et ces derniers

00:35:11pour

00:35:11traversent

00:35:12pour aller à la place

00:35:15d'Arland

00:35:15qui se trouve

00:35:15quelques centaines de mètres

00:35:16un petit peu plus loin

00:35:17traversent les promenades

00:35:18au moment où ils arrivent

00:35:19sur ces promenades

00:35:20qui sont donc

00:35:20à une trentaine de mètres

00:35:21du commissariat

00:35:22les collègues

00:35:23une personne en trottinette

00:35:25s'approche d'eux

00:35:26un groupe d'individus

00:35:27les entoure

00:35:28et ils commencent

00:35:29à se faire

00:35:31en effet

00:35:31les collègues

00:35:32commencent à se prendre

00:35:33à se prendre la partie

00:35:33et comme

00:35:34vous l'avez dit

00:35:35c'est un véritable lynchage

00:35:37sur les fonctionnaires

00:35:38de police

00:35:38en effet

00:35:39un des fonctionnaires

00:35:40de police

00:35:40aura 28 jours

00:35:42d'ITT

00:35:42car il a quand même

00:35:44une fracture

00:35:44de la cheville

00:35:45c'est énorme

00:35:46avec une fracture

00:35:47de la cheville

00:35:47dont il sera malheureusement

00:35:48obligé d'être opéré

00:35:49un autre collègue

00:35:50malheureusement

00:35:51a perdu connaissance

00:35:52car il a reçu

00:35:53des coups de ceinture

00:35:54de boucles de ceinture

00:35:55au niveau du crâne

00:35:56derrière la tête

00:35:57et un autre collègue

00:35:58également

00:36:00lui a le nez cassé

00:36:01les autres ont reçu

00:36:02quand même

00:36:03beaucoup de coups

00:36:04il y a beaucoup

00:36:05de contusions

00:36:06François-Louis

00:36:07parlait de

00:36:0728 jours d'ITT

00:36:10quand on aujourd'hui

00:36:11quand on sa

00:36:13en tout cas

00:36:14quand on frappe

00:36:15des policiers

00:36:16on risque quoi

00:36:17en tout cas

00:36:17eux risquent quoi

00:36:19alors sur une agression

00:36:20comme ça

00:36:21alors ce qui va définir

00:36:22également l'infraction

00:36:23c'est de savoir

00:36:24si on connaissait

00:36:24leur qualité

00:36:25de fonctionnaire

00:36:25de police

00:36:26ou pas

00:36:26la question

00:36:28s'est posée

00:36:28comme l'a dit

00:36:30monsieur le procureur

00:36:31il y a des éléments

00:36:31maintenant

00:36:33qui laissent penser

00:36:34qu'en effet

00:36:34on connaissait

00:36:35la fonction

00:36:36des agents

00:36:38pour déjà

00:36:39une simple bonne raison

00:36:40parce que

00:36:41les fonctionnaires

00:36:42de police

00:36:42sortaient du commissariat

00:36:43ils venaient de se garer

00:36:44ils sortaient du commissariat

00:36:45donc les individus

00:36:46les ont parfaitement

00:36:47identifiés

00:36:49et la deuxième chose

00:36:50également

00:36:50c'est qu'on parle

00:36:51des deux individus

00:36:52qui ont été interpellés

00:36:54sont très connus

00:36:56de nos services

00:36:57dont un sortait de prison

00:36:58voilà tout à fait

00:37:00quatre jours avant

00:37:01donc en effet

00:37:02donc à partir de ce moment là

00:37:04on a peu de place

00:37:05sur le doute

00:37:05sur le fait

00:37:06qu'ils sachaient parfaitement

00:37:07et qu'ils avaient affaire

00:37:07merci beaucoup

00:37:09en tout cas

00:37:10Eric Duchemin

00:37:10de nous avoir éclairé

00:37:11sur cette histoire

00:37:13ce drame

00:37:14bien entendu

00:37:14vous restez avec nous

00:37:15dans un instant

00:37:16on revient

00:37:17et si j'étais ministre

00:37:19et c'est maintenant

00:37:20les vraies voix sud radio

00:37:22et si j'étais ministre

00:37:23tous les jours

00:37:23on vous donne la possibilité

00:37:24de prendre la place

00:37:25d'un ministre

00:37:26et aujourd'hui

00:37:26c'est le ministre

00:37:28des PME

00:37:29et Abdelhak

00:37:30de Mont-de-Marsan

00:37:31est avec nous

00:37:31bonsoir Abdelhak

00:37:32j'ai envie de dire

00:37:33bonsoir monsieur le ministre

00:37:34surtout

00:37:34c'est gentil

00:37:36en plus un ministre

00:37:37de la diversité

00:37:37je trouve ça génial

00:37:39ben voilà

00:37:39formidable

00:37:40donc si vous étiez

00:37:41ce fameux ministre

00:37:43des PME

00:37:43quelle serait

00:37:44votre première mesure

00:37:45ma première mesure

00:37:47j'ai de l'expérience

00:37:48j'ai 32 ans

00:37:49d'artisanat

00:37:50j'ai 54 ans

00:37:50et je peux dire

00:37:52aujourd'hui

00:37:52avec les retours

00:37:54que je pense

00:37:56que je vais l'apprendre

00:37:57à personne

00:37:57ce qui est très compliqué

00:37:58c'est les premières années

00:37:59et je serais

00:38:00la mesure phare

00:38:01ce serait que

00:38:02les entreprises

00:38:03n'importe lesquelles

00:38:04petites et moyennes entreprises

00:38:05puissent embaucher

00:38:07deux personnes

00:38:08avec deux années

00:38:10deux années

00:38:12d'exonération totale

00:38:13des charges sociales

00:38:14salariales et patronales

00:38:15ainsi que

00:38:16que les personnes

00:38:17plutôt que

00:38:18vous savez

00:38:18il y a beaucoup trop de personnes

00:38:19qui hésitent

00:38:20à prendre un emploi

00:38:21parce qu'ils vont perdre

00:38:22la prestation

00:38:22il n'y a pas beaucoup d'écart

00:38:23et donc je voudrais

00:38:24que pendant une année

00:38:25avec

00:38:26c'est la même mesure

00:38:27pendant une année

00:38:28ces personnes

00:38:29continuent à percevoir

00:38:30les minimaux sociaux

00:38:32qui touchaient

00:38:33ou les indemnités

00:38:34chômage

00:38:35tout simplement

00:38:35je dis ça

00:38:36pourquoi

00:38:37je vais vous le justifier

00:38:38parce qu'avant même

00:38:39qu'il y ait les auto-entrepreneurs

00:38:40on était

00:38:41950 000 artisans

00:38:43et profession libérale

00:38:43au minimum

00:38:44sans compter la médecine

00:38:46et juste

00:38:47une embauche

00:38:49vous voyez

00:38:50dessus ce que ça fait

00:38:50c'est pas compliqué

00:38:51s'il y en a 2

00:38:52on est près des 2 millions

00:38:53et parce que

00:38:54de toute façon

00:38:55on va lutter contre 2 choses

00:38:56on va lutter contre

00:38:56le travail au noir

00:38:57parce qu'au tout début

00:38:59vous savez

00:38:59il faut vraiment

00:39:01croire ce que je vous dis

00:39:02vous savez

00:39:03ceux qui s'installent

00:39:04très très souvent

00:39:04en artisanat

00:39:05même les professions libérales

00:39:06certaines architectes

00:39:07en fait ils ont du mal

00:39:08à avoir des salariés

00:39:09et ils ont recours

00:39:10au travail au noir

00:39:10et les personnes

00:39:12veulent toucher

00:39:13leurs prestations

00:39:13donc on y gagnera

00:39:15de toute manière

00:39:15à la sortie

00:39:16on va commenter

00:39:18on va commenter vite fait

00:39:20François Drogy

00:39:21moi je comprends

00:39:23très bien

00:39:23ce que dit

00:39:24monsieur le ministre

00:39:25des PME

00:39:25c'est un appel d'air

00:39:27quand même

00:39:28c'est vrai que c'est

00:39:29une réalité

00:39:30moi je sais ce que c'est

00:39:31d'ailleurs

00:39:31parce que je suis entrepreneur

00:39:32depuis 3 ans

00:39:33et en effet

00:39:33embaucher quelqu'un

00:39:34quand on voit la différence

00:39:35entre ce que ça coûte

00:39:36à l'employeur

00:39:37et ce que ça rapporte

00:39:38vraiment aux salariés

00:39:39c'est vraiment

00:39:41énorme

00:39:42le niveau de cotisation

00:39:43et de taxes

00:39:45diverses et variées

00:39:46après je suis toujours

00:39:47un peu réticent

00:39:48par rapport à ces mesures

00:39:48parce qu'après

00:39:50il y a un effet de seuil

00:39:50qui est énorme

00:39:51au bout de 2 ans

00:39:52c'est-à-dire que d'un seul coup

00:39:53il va falloir

00:39:53la passer à un niveau

00:39:54et moi j'aimerais bien

00:39:56alors si j'étais ministre

00:39:58non pas à la DPME

00:39:59mais de l'économie

00:39:59et des finances

00:40:00j'aimerais bien

00:40:01qu'on soit capable

00:40:01dans ce pays

00:40:02de baisser les impôts

00:40:03les taxes

00:40:04les cotisations

00:40:05en général

00:40:06c'est-à-dire pas simplement

00:40:07juste pour quelques cibles

00:40:08parce qu'en fait

00:40:09on contourne le problème

00:40:10qui est que

00:40:11les impôts

00:40:12les taxes

00:40:12les cotisations

00:40:13sont trop élevés en France

00:40:14vous savez qu'en 1960

00:40:15le niveau d'imposition

00:40:17en France

00:40:17c'était 30%

00:40:19de la richesse produite

00:40:20aujourd'hui c'est 45%

00:40:22une fois et demie de plus

00:40:23par rapport à la richesse produite

00:40:24c'est ça qui est insupportable

00:40:26pour les entrepreneurs

00:40:27comme pour les salariés

00:40:28je suis évidemment

00:40:29mille fois d'accord

00:40:30mais sur le recrutement

00:40:32parce que je travaille aussi

00:40:32avec beaucoup de PME

00:40:33moi dans mes activités

00:40:34notamment de conseil en communication

00:40:35et je constate

00:40:37que les entrepreneurs

00:40:38de PME

00:40:40ont des activités

00:40:40qui sont très fluctuantes

00:40:41d'une année à l'autre

00:40:42il y a des années

00:40:43où ça marche

00:40:43il y a des années

00:40:43où ça marche moins

00:40:44et je leur donnerai

00:40:45beaucoup plus de facilité

00:40:46sur le licenciement

00:40:48je pense qu'Emmanuel Macron

00:40:49a beaucoup amélioré

00:40:50déjà les choses

00:40:50sur le marché du travail

00:40:51avec notamment

00:40:52la rupture conventionnelle

00:40:54qui a amélioré

00:40:54beaucoup de choses

00:40:55dans la relation

00:40:55entre l'employeur et l'employé

00:40:57alors en l'occurrence

00:40:57c'était sous Sarkozy

00:40:58la rupture de Sarkozy

00:40:59négocier avec les syndicats

00:41:02en 2008

00:41:03vous voyez

00:41:03je voulais donner un bon point

00:41:04à Emmanuel Macron

00:41:05vous n'êtes pas arrivés

00:41:07l'homme de droite

00:41:07que je suis

00:41:08ne peut pas s'améliorer

00:41:08pour lui demander ça

00:41:09plutôt que Macron

00:41:10merci beaucoup

00:41:12Abdellak

00:41:12merci beaucoup

00:41:13merci monsieur le ministre

00:41:14des PME

00:41:15avec plaisir

00:41:16voilà

00:41:16bonne continuation

00:41:18c'est bien

00:41:19vous arrivez sur Soudradio

00:41:20vous repartez

00:41:20vous êtes ministre

00:41:21merci en tout cas

00:41:23d'avoir été avec nous

00:41:24allez dans un instant

00:41:27le coup de gueule

00:41:27de Philippe David

00:41:28alors on se surpasse

00:41:29dans les mesures délirantes

00:41:30après les deux jours fériés

00:41:32sur lesquels est revenu

00:41:33Sébastien Lecornu

00:41:34on a trouvé mieux

00:41:35ou pire

00:41:36je ne sais pas

00:41:37mais je vous préviens

00:41:37c'est du très lourd

00:41:38allez on en parle

00:41:39dans un instant

00:41:39et tout de suite

00:41:40Thomas Binet

00:41:41Philippe

00:41:42Thomas Binet

00:41:42les incontournables

00:41:43de l'argent

00:41:43Trade Republic

00:41:45la banque

00:41:46pour mieux dépenser

00:41:48épargner

00:41:48et investir

00:41:49présente

00:41:50Soudradio

00:41:52les incontournables

00:41:53de l'argent

00:41:53Thomas Binet

00:41:55bienvenue dans ce nouvel épisode

00:41:57d'Oser investir

00:41:57les incontournables

00:41:58de l'argent

00:41:59je suis accompagné

00:42:00de Mathias Bassino

00:42:01directeur des marchés européens

00:42:03de la Néobank Trade Republic

00:42:04bonsoir Mathias

00:42:05bonsoir Thomas

00:42:06Mathias

00:42:07on va parler ce soir

00:42:08de comment

00:42:09la situation économique

00:42:11globale

00:42:11impacte notre crédit

00:42:13comment l'économie

00:42:15impacte justement

00:42:16les taux de nos crédits

00:42:17aujourd'hui Mathias

00:42:18alors on a beaucoup parlé

00:42:19depuis la fin du mois d'août

00:42:21du taux de la dette française

00:42:23on a beaucoup parlé

00:42:24de l'impact que ça avait

00:42:25sur les finances publiques

00:42:27et sur le fait

00:42:28que si les taux augmentaient

00:42:29et bien pour l'État

00:42:31ça coûterait beaucoup plus cher

00:42:32à rembourser

00:42:33cette fameuse dette

00:42:34et bien

00:42:35on a peu parlé

00:42:36de l'impact que ça a

00:42:37sur les gens

00:42:38et sur leur argent

00:42:39à eux

00:42:40à commencer par

00:42:41les crédits immobiliers

00:42:43puisque

00:42:43peu de gens le savent

00:42:45mais les taux

00:42:46des crédits immobiliers

00:42:47sont directement liés

00:42:49au taux

00:42:50des obligations d'État

00:42:51françaises

00:42:52donc si la France

00:42:53devient

00:42:55un prêteur

00:42:56moins sérieux

00:42:57si la France a plus

00:42:58de difficultés

00:42:58à rembourser ses dettes

00:42:59et bien pour les Françaises

00:43:01et les Français

00:43:01ça veut dire

00:43:02des taux de crédit

00:43:03plus élevés

00:43:04c'est particulièrement

00:43:05problématique

00:43:06si vous avez

00:43:07un crédit

00:43:07à taux variable

00:43:09ce qu'on essaye

00:43:11évidemment

00:43:11d'encourager les gens

00:43:13à éviter

00:43:13parce que le crédit

00:43:14à taux variable

00:43:15dans les périodes

00:43:16où les taux remontent

00:43:17et bien ça vous coûte

00:43:17d'un coût

00:43:18beaucoup plus cher

00:43:18à rembourser

00:43:19alors c'est vrai

00:43:20que c'est moins vrai

00:43:20en France

00:43:21que dans d'autres pays

00:43:21on est plutôt

00:43:22dans le taux fixe

00:43:23mais malgré tout

00:43:24comment on peut

00:43:25s'en prémunir ?

00:43:26il est très difficile

00:43:27de se prémunir

00:43:28complètement

00:43:29de l'impact

00:43:30des taux d'intérêt

00:43:31d'un pays

00:43:32sur les finances

00:43:33personnelles des gens

00:43:34parce qu'en fait

00:43:35c'est une tendance

00:43:35de fond

00:43:36et qui fait que

00:43:37tout simplement

00:43:39si les taux

00:43:39de l'État

00:43:40augmentent

00:43:40pour vous

00:43:41les taux

00:43:41de vos crédits

00:43:42augmentent

00:43:43c'est un vrai problème

00:43:44si vous voulez

00:43:44investir dans l'immobilier

00:43:46entre autres puisque

00:43:46je rappelle que

00:43:48chaque petit point

00:43:49de pourcentage

00:43:50en plus

00:43:51sur le taux

00:43:52d'un crédit

00:43:53comme c'est annuel

00:43:54et bien

00:43:55sur une longue durée

00:43:5620-25 ans

00:43:57ça peut représenter

00:43:58des sommes

00:43:59très importantes

00:44:00donc pour ceux

00:44:00qui ont un projet immobilier

00:44:01on dit qu'en général

00:44:03il vaut mieux éviter

00:44:05d'emprunter

00:44:05quand les taux

00:44:06sont en train

00:44:07d'augmenter

00:44:08comme c'est le cas

00:44:09actuellement

00:44:10et évidemment

00:44:10surtout à taux variable

00:44:11même si c'est pas très courant

00:44:13c'est clair

00:44:13on voit que c'est assez aisé

00:44:14quand même de voir

00:44:15le problème arriver

00:44:16ça c'est une évidence

00:44:17mais ça représente

00:44:18des opportunités aussi

00:44:19parce qu'il ne faut pas voir

00:44:19que les menaces

00:44:20alors quand les taux

00:44:21d'intérêt augmentent

00:44:22l'intérêt pour les gens

00:44:24c'est les obligations

00:44:25c'est-à-dire avoir

00:44:26la capacité

00:44:27à placer son épargne

00:44:28dans des obligations

00:44:29dont le rendement

00:44:30a augmenté

00:44:31et quand les taux

00:44:31sont les plus élevés

00:44:32c'est là que les obligations

00:44:33proposent des rendements

00:44:35les plus importants

00:44:36que vous pouvez

00:44:37verrouiller

00:44:38pour une longue durée

00:44:39c'est en ça

00:44:40que c'est intéressant

00:44:40dans les périodes de crise

00:44:41comme ça

00:44:41pour investir

00:44:42en obligations

00:44:43mais est-ce qu'un pays

00:44:45peut faire face

00:44:46à une situation

00:44:47on pense à la dette

00:44:48tout ce que vous avez évoqué

00:44:49est-ce qu'un pays

00:44:50peut faire face

00:44:51à tout ça ?

00:44:52dans l'histoire récente

00:44:53il y a eu deux cas

00:44:54en Argentine

00:44:55et à Chypre

00:44:55où les états

00:44:56n'ont pas pu faire face

00:44:57et ont dû se servir

00:44:58dans l'épargne des gens

00:44:59entre autres

00:45:00en ne remboursant pas

00:45:01certaines obligations

00:45:01et donc c'est très rare

00:45:04ça peut arriver

00:45:04et on en est très loin

00:45:05en France

00:45:06pour l'instant

00:45:07à suivre donc

00:45:08si je vous ai bien entendu

00:45:09merci Mathias

00:45:10on se retrouve

00:45:11mardi prochain

00:45:12pour un autre numéro

00:45:13d'Ose investir

00:45:13les incontournables

00:45:14de l'argent

00:45:15et pour ce qui me concerne

00:45:16je vous donne rendez-vous

00:45:16dimanche matin

00:45:17dès 9h27

00:45:18dans la matinale week-end

00:45:19Sud Radio

00:45:20les incontournables

00:45:22de l'argent

00:45:22Thomas Binet

00:45:25avec Trade Republic

00:45:26la banque

00:45:27pour mieux dépenser

00:45:28épargner

00:45:29et investir

00:45:30allez vous restez avec nous

00:45:32dans un instant

00:45:33le coup de gueule

00:45:34de Philippe David

00:45:35et puis on reviendra

00:45:35sur ce millefeuille administratif

00:45:36faut-il le supprimer

00:45:38question 1

00:45:40les régions

00:45:412 les départements

00:45:423 les intercommunalités

00:45:43vous nous dites

00:45:44oui

00:45:44non

00:45:45au 0826 300 300

00:45:46on revient dans un instant

00:45:47avec le coup de gueule

00:45:47de Philippe David

00:45:48oh on se surpasse

00:45:50dans les idées débiles

00:45:51au plus haut niveau de l'état

00:45:52et je me demande

00:45:53où ça va terminer

00:45:54allez à tout de suite

00:45:55Sud Radio

00:45:56Sud Radio

00:45:56parlons vrai

00:45:57parlons vrai

00:45:58Sud Radio

00:45:59les vrais voix Sud Radio

00:46:0118h-20h

00:46:02Cécile Dominibus

00:46:03Philippe David

00:46:04Philippe David

00:46:05bien entendu

00:46:06François Drogi est avec nous

00:46:07aujourd'hui on est ravis

00:46:08de le retrouver

00:46:08puis Mickaël Sadoun

00:46:09aussi c'est un plaisir

00:46:11de vous voir

00:46:11c'était bien cet été

00:46:12c'était bien

00:46:13sans nous c'était bien

00:46:15non c'était moins bien

00:46:16non c'était moins bien

00:46:16qu'est-ce qui joue bien

00:46:18la comédie

00:46:18les deux là

00:46:19mais c'était bien

00:46:21c'est bien

00:46:22très bien

00:46:23allez de suite

00:46:23il est dans les starting blocks

00:46:27c'est Philippe David

00:46:28comme d'habitude

00:46:32je vais remettre

00:46:33le clocher au milieu

00:46:34du village

00:46:34un village qui se situe

00:46:35dans le 12ème arrondissement

00:46:37de Paris

00:46:37pourquoi le 12ème arrondissement

00:46:38parce que c'est là

00:46:40que se trouve le ministère

00:46:41de l'économie

00:46:42et des finances

00:46:43et que j'ai l'impression

00:46:44alors que nous sommes

00:46:45pourtant très loin

00:46:46de la prochaine foire

00:46:47de Paris

00:46:47que certains ont décidé

00:46:49de se lancer

00:46:50par anticipation

00:46:51dans le concours

00:46:52l'épine

00:46:53de l'idée

00:46:54la plus stupide

00:46:55en effet

00:46:55après la marche arrière

00:46:57toute de Sébastien Lecornu

00:46:58sur la première idée stupide

00:47:00du précédent budget

00:47:01celle de supprimer

00:47:03deux jours fériés

00:47:03aux salariés

00:47:04idée née

00:47:05dans le cerveau

00:47:05du président de la République

00:47:07et validée

00:47:07par François Bayrou

00:47:08une nouvelle idée

00:47:09concurrençant sérieusement

00:47:11celle-là

00:47:11en termes d'ineptie

00:47:12est désormais envisagée

00:47:14mais quelle idée alors

00:47:15l'idée de taxer

00:47:17les tickets restaurants

00:47:18les chèques vacances

00:47:19les aides culturelles

00:47:20ou sportives

00:47:21en les soumettant

00:47:22aux prélèvements sociaux

00:47:23alors qu'ils n'y sont pas

00:47:24soumis aujourd'hui

00:47:25une mesure

00:47:26qui représenterait

00:47:26un surcoût

00:47:27pour les entreprises

00:47:28qui pour les plus fragiles

00:47:29pourrait réduire la voilure

00:47:31sur ses petits avantages

00:47:32auquel cas

00:47:33les premiers perdants

00:47:34seraient les salariés

00:47:35heureusement

00:47:36que Sébastien Lecornu

00:47:37a dit

00:47:37en revenant

00:47:38sur la suppression

00:47:39des deux jours fériés

00:47:39je souhaite

00:47:41que l'on épargne

00:47:42celles et ceux

00:47:42qui travaillent

00:47:44mais ce n'est pas tout

00:47:45la taxation

00:47:46des CESU

00:47:47préfinancées

00:47:48vous savez

00:47:49les chèques emploi

00:47:49service unitaire

00:47:50unique pardon

00:47:51qui permettent

00:47:52de payer un employé

00:47:53à domicile

00:47:54sont aussi

00:47:55dans le collimateur

00:47:56une mesure qui

00:47:57si elle était prise

00:47:58multiplierait

00:47:59la fin des emplois

00:48:00à domicile

00:48:01déclarés

00:48:01qui cotisent

00:48:02pour la protection sociale

00:48:03pour dans le même temps

00:48:05multiplier

00:48:06le travail au noir

00:48:07en remplacement

00:48:08du travail salarié

00:48:09bref tout le contraire

00:48:10de ce pourquoi

00:48:11cette taxation

00:48:11serait faite

00:48:12Clémenceau disait

00:48:13il y a plus d'un siècle

00:48:14la France est un pays

00:48:16extrêmement fertile

00:48:17on y plante des fonctionnaires

00:48:18et il y pousse des impôts

00:48:20à croire que ce pays

00:48:20ne le changera jamais

00:48:21Michael

00:48:24c'est dépitant

00:48:25c'est dépitant

00:48:27je vous avais promis du lourd

00:48:29je comprends qu'il y a un problème

00:48:31de dette en ce moment

00:48:32mais la dette

00:48:33n'est qu'une accumulation

00:48:35de déficit

00:48:35quand on a un problème

00:48:36de déficit

00:48:37il y a deux solutions

00:48:38soit on augmente

00:48:39les impôts

00:48:40on augmente les recettes

00:48:41soit on diminue

00:48:41les dépenses

00:48:42actuellement

00:48:43il y a quand même

00:48:43deux écoles

00:48:44j'ai l'impression

00:48:44que la majorité

00:48:45des français

00:48:45est quand même

00:48:46dans le sens

00:48:46de la diminution

00:48:47des dépenses

00:48:47après le problème

00:48:49c'est que

00:48:49c'est quand même vrai

00:48:50il faut le dire

00:48:51dans notre démocratie

00:48:52et dans notre pays

00:48:52c'est toujours difficile

00:48:53de diminuer les dépenses

00:48:54pour certaines catégories

00:48:56etc

00:48:56c'est à dire qu'on veut

00:48:57baisser les dépenses

00:48:58pour tous les autres

00:48:58mais pas pour nous

00:48:59donc je comprends

00:49:01la difficulté politique

00:49:02mais stop quoi

00:49:05stop stop

00:49:06François de Régier

00:49:07en a parlé tout à l'heure

00:49:08on est le pays

00:49:09qui bat des records

00:49:10évidemment d'impôts

00:49:11et la recette de l'Etat

00:49:12elle est déjà

00:49:12bien suffisante

00:49:13donc maintenant

00:49:14essayez de trouver des économies

00:49:15on en parlera tout à l'heure

00:49:16par exemple

00:49:17sur la suppression

00:49:17de certains gestions territoriaux

00:49:18je me souviens

00:49:20qu'il y a un an

00:49:20quand Michel Barnier

00:49:21a été nommé

00:49:22premier ministre

00:49:23on en a déjà

00:49:24donc eu trois

00:49:25depuis

00:49:25il avait dit

00:49:27bon bah on envisage

00:49:28des contributions

00:49:29parce que dans ces cas là

00:49:31on emploie des mots

00:49:31un peu

00:49:32des contributions

00:49:32ça fait moins peur

00:49:33que des impôts

00:49:34ou des taxes

00:49:35et il y a des différents journaux

00:49:37qui ont titré

00:49:38je crois notamment

00:49:38le journal Le Monde

00:49:39Michel Barnier

00:49:41lève le tabou

00:49:42de la hausse des impôts

00:49:43alors là je veux dire

00:49:44que les bras

00:49:44en sont tombés

00:49:45parce que moi

00:49:46j'estime qu'un tabou

00:49:47en France

00:49:47qui est la baisse des dépenses

00:49:48le vrai tabou

00:49:49alors là

00:49:49Philippe David

00:49:50tout à l'heure

00:49:51le vrai tabou

00:49:52dont on ne parle pas

00:49:53en effet

00:49:53c'est la baisse des dépenses

00:49:54et là regardez

00:49:55ce qui s'est passé

00:49:55depuis quelques jours

00:49:56quelques semaines

00:49:57où on nous abreuve

00:49:59de cette taxe Zuckman

00:50:00matin, midi et soir

00:50:01il faut boire du Zuckman

00:50:03sous toutes ses formes

00:50:05alors que c'est pour nous

00:50:06distraire

00:50:07si je puis dire

00:50:07du vrai enjeu

00:50:08qui est celui

00:50:09de la baisse des dépenses

00:50:09et je sais

00:50:10que c'est installé

00:50:11dans l'opinion

00:50:12qu'en fait

00:50:12c'est impossible

00:50:13et que c'est

00:50:14un réformable

00:50:15alors que c'est faux

00:50:16quand on le veut

00:50:17on le peut

00:50:17nous dans la région

00:50:18Pays de la Loire

00:50:19vous savez

00:50:20la présidente Christelle Morinçais

00:50:21a été beaucoup critiquée

00:50:22depuis un an

00:50:23parce que justement

00:50:24a fait le choix

00:50:24de baisser les dépenses

00:50:25de fonctionnement

00:50:26de l'ensemble

00:50:27des dépenses de fonctionnement

00:50:28de la région

00:50:29pour préserver

00:50:29les capacités d'investissement

00:50:30et bien on y est arrivé

00:50:32et on va continuer

00:50:33moi quand j'étais ministre

00:50:34j'ai réduit de 2800 postes

00:50:36les postes du ministère

00:50:38de l'écologie

00:50:39c'était faisable

00:50:40le ministère de l'écologie

00:50:41c'est pas effondré

00:50:42parce qu'il y avait

00:50:422800 postes

00:50:43vous savez sur combien

00:50:44sur 40 000

00:50:45le ministère de l'éducation nationale

00:50:47à l'époque

00:50:48ne voulait pas

00:50:49qu'on supprime 1300 postes

00:50:50sur 1 million

00:50:51sur 1 million de fonctionnaires

00:50:53bon ben il faut quand même

00:50:54qu'on soit capable en France

00:50:55de réduire les dépenses

00:50:56avant d'augmenter les impôts

00:50:57CQFD comme on dit

00:51:00allez vous restez avec nous

00:51:01dans un instant

00:51:02on va revenir sur cette information

00:51:05vous savez on entend

00:51:05trop souvent

00:51:06des gens dire

00:51:08oui trop de structures

00:51:08trop de doublons

00:51:09à chaque étage

00:51:10et trop de factures

00:51:11qui s'alourdissent

00:51:11le millefeuille administratif

00:51:13reste la grande faiblesse

00:51:14de l'organisation française

00:51:15on voulait

00:51:16de la simplification

00:51:17et bien c'est raté

00:51:18et à cette question

00:51:19millefeuille administratif

00:51:21faut-il supprimer

00:51:22et bien vous dites

00:51:23à 54%

00:51:24les intercommunalités

00:51:25à 31%

00:51:27les régions

00:51:27et à 15%

00:51:29les départements

00:51:29vous vivez ça

00:51:31vous dites

00:51:31il faut supprimer

00:51:32les départements

00:51:33ou les régions

00:51:33ou les intercommunalités

00:51:34on vous attend

00:51:35au 0826

00:51:36300 300

00:51:37et on sera ravis

00:51:38de vous accueillir

00:51:39à tout de suite

00:51:39sud radio

00:51:41sud radio

00:51:42parlons vrai

00:51:43sud radio

00:51:44parlons vrai

00:51:44les vrais voix

00:51:45sud radio

00:51:4618h 20h

00:51:47Cécile Dominibus

00:51:49Philippe David

00:51:50et nous sommes très bien entourés

00:51:52aujourd'hui

00:51:53avec François de Rugy

00:51:54qui est avec nous

00:51:54merci en tout cas

00:51:55d'être là

00:51:55merci aussi

00:51:56à Mickaël Sadoun

00:51:57et merci à vous

00:51:59au 0826

00:52:00300 300

00:52:01j'en profite

00:52:01pour embrasser

00:52:02notre équipe formidable

00:52:03parce qu'on en parle

00:52:04à chaque fois

00:52:05à la fin d'émission

00:52:06mais c'est bien d'en parler

00:52:07aussi au milieu

00:52:07alors qu'on a un réalisateur

00:52:09formidable

00:52:10Maxime

00:52:11bonsoir monsieur

00:52:12merci d'être avec nous

00:52:13en vous remerciant

00:52:13il était temps

00:52:14j'attends votre cadeau

00:52:15Aude merci beaucoup

00:52:16Baptiste merci beaucoup

00:52:17François Louis merci beaucoup

00:52:18bien entendu

00:52:19Justine aussi

00:52:20c'est bien de les mettre en valeur

00:52:22parce qu'ils font un travail

00:52:22formidable

00:52:23et comme toutes les équipes

00:52:24de sud radio

00:52:25je ne dis pas ça

00:52:26parce qu'ils m'ont fêté

00:52:26mon anniversaire tout à l'heure

00:52:27mais bon

00:52:28un peu quand même

00:52:29Cécile merci beaucoup

00:52:30Philippe merci beaucoup

00:52:31allez tout de suite

00:52:33la question du soir

00:52:34la maison qui rend fou

00:52:36oui

00:52:37il vous faudra d'ailleurs

00:52:39y entrer

00:52:39c'est votre prochaine épreuve

00:52:41et que devons-nous y faire

00:52:42dans la maison qui rend fou

00:52:43vous devez demander

00:52:45le laisser passer

00:52:46A38

00:52:48adressez-vous au guichet 1

00:52:49couloir de gauche

00:52:50dernière porte à droite

00:52:51ce soir je vais dire aux entreprises

00:52:53que nous allons faire

00:52:55un choc de simplification

00:52:57c'est à quel sujet ?

00:52:58nous désirons obtenir

00:52:59le laisser passer A38

00:53:01on vous a mal informé

00:53:02vous voulez vous adresser

00:53:03au guichet 2

00:53:04je me suis dit

00:53:04nous allons pouvoir

00:53:06trouver de la croissance

00:53:07aussi par la simplification

00:53:09que voulez-vous ?

00:53:10le laisser passer A38

00:53:11vous avez le formulaire bleu ?

00:53:12le formulaire bleu ?

00:53:13non

00:53:13alors comment voulez-vous

00:53:14obtenir le laisser passer A38 ?

00:53:15et où trouverais-je le formulaire bleu ?

00:53:17guichet 1

00:53:18mais j'en viens

00:53:18donc un choc de simplification

00:53:20le laisser passer A38

00:53:23les vrais voix Sud Radio

00:53:26et c'est certainement ça

00:53:29bien sûr le choc de simplification

00:53:32Philippe David

00:53:32avec cette question du jour

00:53:34oui

00:53:35qu'est-ce que vous voudriez toucher

00:53:37dans la structure administrative de la France

00:53:42le millefeuille ou le mythe 10 millefeuille ?

00:53:44et bien vous êtes 54%

00:53:46à vouloir supprimer les intercommunalités

00:53:48à 31% les régions

00:53:49et à 15% les départements

00:53:51voulaient réagir

00:53:52le 0826 300 300

00:53:54je reviens sur les paroles

00:53:56du nouveau premier ministre

00:53:58Bastien Lecornu

00:53:58qui dit

00:53:59je souhaite présenter

00:53:59un grand acte de décentralisation

00:54:02de clarification

00:54:02et de liberté locale

00:54:04au parlement

00:54:05c'est ce que

00:54:06depuis on l'a entendu

00:54:07le choc de simplification

00:54:08c'était François Hollande

00:54:09depuis

00:54:11comment dire

00:54:12que tout est un peu compliqué

00:54:14un peu compliqué

00:54:15voilà

00:54:16c'est ça

00:54:17est-ce que ça

00:54:17Michael ?

00:54:18ah oui

00:54:18il faut comprendre que

00:54:20si vous voulez

00:54:21les dépenses de l'administration

00:54:23publique locale

00:54:24c'est elles qui ont vraiment explosé

00:54:26plutôt que les dépenses

00:54:27de l'état

00:54:27à proprement parler

00:54:28dernièrement

00:54:29parce que notamment

00:54:30les échelons se sont multipliés

00:54:31etc

00:54:32alors après ils ont ce qu'on appelle

00:54:33une règle d'or

00:54:34donc ils ne doivent pas

00:54:34faire de déficit

00:54:36si ce n'est pas pour financer

00:54:37des dépenses d'investissement

00:54:37je crois que

00:54:38François de Régie

00:54:40le confirmera

00:54:42doit présenter un budget

00:54:43en équilibre

00:54:43mais ce qui n'empêche pas

00:54:44qu'ils augmentent

00:54:45au fil des années

00:54:46oui

00:54:46oui oui

00:54:47bien sûr

00:54:48évidemment

00:54:48et moi personnellement

00:54:50je pense que

00:54:51les EPCI

00:54:52pourraient quand même

00:54:54les intercommunalités

00:54:55les intercommunalités

00:54:55qui ne sont pas friands

00:54:56des sigles

00:54:57les intercommunalités

00:54:59pourraient remettre

00:54:59des choses en commun

00:55:00avec les communes

00:55:01parce que franchement

00:55:02leurs missions

00:55:02ne sont pas très différentes

00:55:03et les départements

00:55:04pourraient marcher

00:55:05en symbiose avec les régions

00:55:06et les deux pourraient fusionner

00:55:07puisque la région

00:55:08s'occupe plutôt

00:55:09de la stratégie économique

00:55:10d'un territoire

00:55:11du développement

00:55:11etc

00:55:12bon il s'occupe aussi

00:55:13des lycées

00:55:13etc

00:55:14de l'autre côté

00:55:15les départements

00:55:16s'occupent plutôt

00:55:17de la distribution

00:55:18des aides sociales

00:55:19de certaines aides

00:55:20aux entreprises

00:55:21etc

00:55:21donc il me semble

00:55:21que les deux

00:55:22pourraient un peu marcher

00:55:23en symbiose

00:55:25ça permettrait

00:55:26de générer

00:55:26évidemment

00:55:27des économies d'échelle

00:55:28de mettre

00:55:28quelques personnes

00:55:30il faut le dire

00:55:31de licencier

00:55:32quelques fonctionnaires

00:55:33et des gens

00:55:34sous contrat

00:55:34ou les réemployer

00:55:35quelque part

00:55:35on en parlait

00:55:38tout à l'heure

00:55:38de toute façon

00:55:39la diminution des dépenses

00:55:40à un moment

00:55:40elle passera

00:55:41par le fait

00:55:41qu'on va recaser

00:55:42des gens ailleurs

00:55:43donc bon voilà

00:55:44ou pas

00:55:44c'est le problème

00:55:47François de Rugy

00:55:48je suis assez d'accord

00:55:49avec Mickaël Sadou

00:55:50donc je vais plutôt

00:55:51apporter un complément

00:55:51un sur l'évolution

00:55:54de l'emploi public

00:55:55les fonctionnaires

00:55:56et les contractuels

00:55:56il y a eu une comparaison

00:55:58qui a été faite

00:55:59il y a quelques temps

00:56:00sur 25 ans

00:56:01donc sur une période

00:56:01assez longue

00:56:0297-2022

00:56:03l'État

00:56:05l'hôpital

00:56:06et les collectivités locales

00:56:08la fonction publique d'État

00:56:10les effectifs ont augmenté

00:56:11dans la même proportion

00:56:12que la population française

00:56:13l'hôpital

00:56:14une fois et demi plus

00:56:15les collectivités locales

00:56:17trois fois plus

00:56:17donc c'est vrai

00:56:18que c'est là

00:56:19qu'il y a eu

00:56:19une grosse dérive

00:56:20sur l'emploi public

00:56:22après l'histoire

00:56:23du millefeuille

00:56:24le problème

00:56:25c'est que

00:56:26la logique

00:56:26ce serait en effet

00:56:27de rapprocher

00:56:28les communes

00:56:28et les intercommunalités

00:56:29il y a même

00:56:30quelques endroits

00:56:31mais très rares

00:56:32où on a fusionné

00:56:33toutes les communes

00:56:34qui étaient dans la même

00:56:34intercommunalité

00:56:35pour en faire

00:56:35une seule structure

00:56:36il y a

00:56:38région département

00:56:39mais malheureusement

00:56:40je pense que

00:56:40quand on a fait

00:56:41les grandes régions

00:56:42ces régions

00:56:43ces méga régions

00:56:44comme la Nouvelle Aquitaine

00:56:45qui va de la Creuse

00:56:46jusqu'au Pays Basque

00:56:47ou la région Grand Est

00:56:48qui va des confins

00:56:49de l'île de France

00:56:50jusqu'à la frontière allemande

00:56:51on a malheureusement

00:56:52un peu tué l'idée

00:56:53du rapprochement

00:56:54des départements

00:56:55voire la fusion

00:56:56des régions départements

00:56:57qui avait été envisagée

00:56:58par Nicolas Sarkozy

00:56:59est-ce que c'était

00:57:00une erreur justement

00:57:01ce réorganisation ?

00:57:01les méga régions

00:57:02ça a été une grosse erreur

00:57:03moi j'étais contre

00:57:04ça n'a pas fait faire

00:57:05d'économie

00:57:05bien au contraire

00:57:06mais maintenant que c'est fait

00:57:07c'est difficile de revenir en arrière

00:57:08donc je pense qu'en effet

00:57:10il y a quand même

00:57:11un sujet autour du département

00:57:12un certain nombre

00:57:13de compétences

00:57:14des départements

00:57:14pourraient être exercées

00:57:15par justement

00:57:16les intercommunalités

00:57:16parce qu'elles ont une taille

00:57:17maintenant suffisante

00:57:18par l'État pour d'autres

00:57:19parce qu'il y a du social

00:57:20est-ce que le RSA

00:57:22bon la caisse d'allocations familiales

00:57:26elle distribue plein d'aides sociales

00:57:27pourquoi elle ne pourrait pas

00:57:28distribuer le RSA

00:57:29pourquoi c'est les départements

00:57:30qui le font

00:57:30et puis il y a aussi

00:57:31un autre problème

00:57:32c'est que tout le monde

00:57:32veut faire de tout

00:57:33et moi je vois l'exemple

00:57:35de l'emploi

00:57:36la politique de l'emploi

00:57:37c'est important

00:57:38mais alors du coup

00:57:38comme c'est important

00:57:39tout le monde dit

00:57:39moi je fais quelque chose

00:57:40pour l'emploi

00:57:41et donc vous avez des choses

00:57:41qui sont faites

00:57:42au niveau communal

00:57:45régional et national

00:57:46et c'est là que ça ne va pas

00:57:48il faut que chacun s'occupe

00:57:49d'une chose

00:57:50s'en occupe pleinement

00:57:51et ne s'occupe pas du reste

00:57:52ce qui est fou

00:57:53je vais faire une comparaison

00:57:54avant de me dire

00:57:55comparaison n'est pas raison

00:57:56la France

00:57:57550 000 km²

00:57:5968 millions d'habitants

00:58:00on avait les départements

00:58:02on a mis les intercommunalités

00:58:04en plus

00:58:04les régions

00:58:05c'était anecdotique

00:58:06jusqu'à 86

00:58:07quand on a élu

00:58:09les conseillers régionaux

00:58:10au suffrage universel

00:58:11direct à la proportionnelle

00:58:12je vais vous faire une comparaison

00:58:14donc l'union soviétique

00:58:1622 millions et demi

00:58:17de kilomètres carrés

00:58:1811 fuseaux horaires

00:58:19de Kaliningrad

00:58:20jusqu'aux îles Diomède

00:58:21qui séparent

00:58:21l'extrême-orient russe

00:58:23de l'Alaska

00:58:24200 et quelques millions

00:58:26d'habitants

00:58:264 échelons administratifs

00:58:28la ville

00:58:29l'oblast

00:58:31la république

00:58:32la Russie

00:58:32le Kazakhstan

00:58:33etc

00:58:33et le soviète suprême

00:58:34la Moscou

00:58:354

00:58:36la France

00:58:36commune

00:58:3835 000 quand même

00:58:39communauté de communes

00:58:40département

00:58:41région

00:58:42état

00:58:43Europe

00:58:43c'est-à-dire que la France

00:58:45schématiquement

00:58:46est moitié plus administrée

00:58:47que n'était l'URSS

00:58:48ce régime ultra-libéral

00:58:50bien connu

00:58:51qui a fait faillite

00:58:52il y a quelques années

00:58:53en 1990

00:58:55et des gens nous disent encore

00:58:57qu'il ne faut rien toucher

00:58:59pourtant la France

00:58:59c'est pas 11 plus horaire

00:59:00entre Brest et Strasbourg

00:59:02on est à la même heure

00:59:03je ne prends pas évidemment

00:59:04les extrêmes comme Nouméa

00:59:05ou Sapir et Miquelon

00:59:06d'accord

00:59:06et que des gens disent

00:59:08ah non non non

00:59:09il ne faut surtout rien toucher

00:59:10je me dis qu'on est dans

00:59:12un gazier psychiatrique

00:59:13à ciel ouvert

00:59:13mais ouais le problème

00:59:15c'est qu'il y en a tellement

00:59:16qui vivent

00:59:17sur ces structures

00:59:18administratives

00:59:19qui ne veulent pas perdre

00:59:20leur voiture de fonction

00:59:21de présidente des conseils départemental

00:59:23ou ceci ou cela

00:59:24que c'est pour ça

00:59:25qu'on n'y touche pas

00:59:26alors maintenant

00:59:27qu'on est peut-être

00:59:28pas loin de tomber

00:59:28sous la coupe du FMI

00:59:29peut-être que ça va changer

00:59:31vous voulez parler de Baroni

00:59:32peut-être

00:59:32oui de Baroni

00:59:33si vous voulez

00:59:34voilà

00:59:34non mais c'est quand même

00:59:36une réalité non ?

00:59:38bien sûr

00:59:38c'est le conservatisme aussi

00:59:40mais moi je pense

00:59:41que le conservatisme

00:59:41il est chez les élus

00:59:42ça c'est clair

00:59:43moi je l'ai vu

00:59:43quand j'étais député

00:59:44Sarkozy a voulu faire

00:59:46une réforme territoriale

00:59:47j'ai vu monter

00:59:48tout un tas de gens contre

00:59:49y compris de son propre parti

00:59:51il a fini par abandonner

00:59:52par exemple

00:59:52ce qu'il voulait faire

00:59:54sur l'île de France

00:59:54il voulait simplifier

00:59:55vraiment

00:59:56supprimer les strates

00:59:57François Hollande

00:59:58a essayé très vite

00:59:59il a abandonné aussi

01:00:00ça avait juste été

01:00:01les méga régions

01:00:01qui étaient une bêtise

01:00:02et Emmanuel Macron

01:00:04qui pourtant lui

01:00:04n'avait pas beaucoup

01:00:05d'élus locaux

01:00:06dans son parti

01:00:06a aussi très vite abdiqué

01:00:08en disant

01:00:09ben non non

01:00:09il n'y a pas d'accord

01:00:10sur le sujet

01:00:11et c'est vrai

01:00:11qu'il ne faut pas demander

01:00:12aux élus locaux

01:00:13pourquoi pas faire un référendum

01:00:14d'ailleurs

01:00:14demander aux français

01:00:15mais peut-être

01:00:17que les français

01:00:17aussi finalement

01:00:19se sont habitués

01:00:20au fait qu'il y ait

01:00:22on a toujours un élu

01:00:23sous la main

01:00:23la commune

01:00:24l'intercommunauté

01:00:25de ceci de cela

01:00:26on va chercher des subventions

01:00:27chez les uns

01:00:27et chez les autres

01:00:28et que donc

01:00:29on n'a pas tellement envie

01:00:30que ça change

01:00:31alors qu'en effet

01:00:31c'est une source

01:00:32d'inefficacité

01:00:33et de perte en ligne

01:00:35comme on dit

01:00:35qui est énorme

01:00:36merci les amis

01:00:37allez tout de suite

01:00:38la France vue d'ailleurs

01:00:39les vrais voix sud radio

01:00:42que pense l'Italie

01:00:43de la France

01:00:44en ce moment

01:00:45avec Paolo Lévy

01:00:46qui est avec nous

01:00:46journaliste italien

01:00:48bonsoir

01:00:49bonsoir

01:00:50bonsoir

01:00:51bonsoir

01:00:53ça donne envie

01:00:55ça donne envie

01:00:55c'est terrible

01:00:55ça donne envie de pâte

01:00:56et de pizza

01:00:57ça donne envie

01:00:58de pâte

01:00:58tout de suite

01:00:59félicia

01:00:59ne résumez pas

01:01:01l'Italie

01:01:02à des pâtes

01:01:03s'il vous plaît

01:01:03nous la tour de pise

01:01:04aussi

01:01:04c'est ça

01:01:04on mange plus de pizza

01:01:05en France

01:01:06qu'en Italie

01:01:06notre spécialité

01:01:07elle est infinie

01:01:09donc on pourrait passer

01:01:10des pâtes

01:01:11à la pisse

01:01:11à l'isoto

01:01:12à plein d'autres

01:01:13mètres

01:01:14calmez-vous un peu

01:01:15Paolo

01:01:15parce que nous

01:01:16on est pas mal

01:01:16aussi en France

01:01:17c'est très limité

01:01:18on a une telle richesse régionale

01:01:23vous pouvez pas imaginer la richesse de l'alimentation italienne

01:01:26et qui s'arrête surtout pas au pasque

01:01:28très bien

01:01:29en attendant

01:01:30en attendant

01:01:30nous sommes des champions du monde aussi de la viande

01:01:33je reviens d'Italie

01:01:35vous pouvez même pas imaginer qu'est-ce qu'elle est bonne la cuisine

01:01:38on passe donc d'une rubrique politique à une rubrique recette

01:01:43Philippe, il ne fallait pas provoquer nos amis italiens sur la gastronomie

01:01:48Paolo Lévy

01:01:49en fait on s'est adressé à vous

01:01:51puisque vous savez bien que nous vivons un peu une crise politique aujourd'hui en France

01:01:57quel regard ont les Italiens

01:01:58qui visiblement d'après ce qu'on a vu

01:02:00se réjouissent de cette crise

01:02:02c'est Corée internationale qui a fait un dossier là-dessus

01:02:05ils se réjouissent pas du tout

01:02:06parce que seuls des imbéciles italiens pourraient se réjouir que la France va mal

01:02:12ceci pas pour une question d'altruisme ou je sais pas quoi

01:02:16mais pour une question tout bêtement économique

01:02:19dans le sens que la France est quasiment un de nos premiers clients au monde

01:02:25vous savez que l'économie italienne

01:02:27si elle tient un petit peu de bourse grâce à ses exportations

01:02:31parce que nous avons une demande interne très faible

01:02:33et donc se réjouir que la France va mal

01:02:37pour un Italien c'est un petit peu comme quelque part s'autour suicider

01:02:43parce que c'est grâce à la France si l'Italie tient debout

01:02:46donc il suffit de rentrer dans n'importe quel supermarché français

01:02:50regardez la quantité de produits italiens

01:02:53qui se vendent chez vous en France

01:02:56mais même en Allemagne

01:02:57donc si la France va mal

01:02:59automatiquement même l'Italie va mal

01:03:01après il peut y avoir dans certains crans de la population

01:03:07une sorte, une forme de revanchisme

01:03:10parce qu'en Italie on se souvient encore

01:03:13des sourires qui ont été très mal digérés

01:03:16en Italie de Nicolas Sarkozy

01:03:18à l'époque de la crise financière

01:03:21avec Merkel au Conseil européen

01:03:22en jugeant les finances publiques italiennes

01:03:26vous vous souvenez la place Sarkozy

01:03:28que l'Italie a très très mal pris

01:03:31et venant d'un partenaire comme la France

01:03:34et donc aujourd'hui

01:03:35oui disons que dans certains comptoirs de café

01:03:39on peut dire

01:03:40ah vous voyez les français nous faisaient la leçon

01:03:42et aujourd'hui ils sont bien servis

01:03:43c'est celui qui dit qui est

01:03:45c'est ça

01:03:45d'un point de vue très superficiel

01:03:47il peut y avoir ce débat là

01:03:49et notamment il y a un dirigeant politique

01:03:54Matteo Salvini

01:03:55qui est l'allié de fer de Marine Le Pen en Italie

01:03:59c'est le chef de la Ligue

01:04:00qui exploite chaque occasion

01:04:03pour attaquer la France d'Emmanuel Macron

01:04:05mais dans une posture

01:04:07et une stratégie électorale

01:04:09c'est pour surtout soutenir

01:04:10son amie Marine Le Pen

01:04:12parce qu'ils sont vraiment très très liés les deux

01:04:15On va faire réagir Paolo

01:04:17si vous permettez

01:04:18Paolo Lévy

01:04:19Moi la seule chose que j'aimerais dire

01:04:21c'est que si l'Italie est aujourd'hui

01:04:23en situation de donner des leçons à la France

01:04:24c'est parce qu'elle est dirigée depuis quelques années maintenant

01:04:28par Georgia Meloni

01:04:29qui a fait des réformes économiques et financières

01:04:31qui lui ont permis un peu de se redresser

01:04:33il n'y a pas que Georgia Meloni évidemment

01:04:35mais je pense réellement

01:04:37qu'elle donne un peu d'espoir à ce pays

01:04:40elle lui a redonné de la vigueur

01:04:41et une fierté aussi en Europe

01:04:43on attend encore notre Georgia Meloni

01:04:46parce que Georgia Meloni

01:04:48elle a eu la seule

01:04:50disons

01:04:51la seule intelligence

01:04:54de rester dans une continuité

01:04:56par rapport à des réformes très profondes

01:04:58qui ont été faites dans la décennie précédente

01:05:01quand elle est arrivée

01:05:02elle a fait des réformes qui étaient assez osées

01:05:06et la continuité avec les réformes de Mario Draghi

01:05:09notamment

01:05:09et dont aujourd'hui elle récolte les fruits

01:05:12mais c'est surtout pas elle qui a fait les réformes

01:05:14elle, elle en bénéficie indirectement

01:05:18et elle a eu l'intelligence de garder une continuité

01:05:21mais c'est absolument pas les réformes de Georgia Meloni

01:05:23quand elle est arrivée

01:05:24elle a notamment fait des réformes

01:05:26de flexibilisation du marché du travail

01:05:27je crois

01:05:28qui ont été moyennement accueillies à l'époque

01:05:30c'est bien avant ça

01:05:33ça fait 15 ans que l'Italie a fait des efforts monstrueux

01:05:37pour remettre en ordre ses comptes publics

01:05:39Georgia Meloni

01:05:40elle a tout simplement gardé une continuité

01:05:41on n'en a pas vu les effets avant

01:05:43merci

01:05:44et ça c'est sans parler des sujets d'immigration

01:05:46sur lesquels elle a agi aussi

01:05:47merci, merci, merci, merci

01:05:49merci beaucoup Paolo Lévy

01:05:50d'avoir accepté notre invitation

01:05:52elle est dans un instant

01:05:52il y a un PSG Atalanta Bergam

01:05:54demain soir ça va être chaud

01:05:55on lit des champions

01:05:55dans un instant on va parler emploi

01:05:57mais à partir de 20h

01:05:58Magali Berda est avec nous

01:05:59bonsoir Magali

01:06:00bonsoir, ça va ?

01:06:01oui, la recette de ce soir

01:06:04je me suis remise de l'émission d'hier

01:06:06alors ce soir c'est

01:06:08on ne vit pas dans la même France

01:06:09on reçoit Jordan Florentin

01:06:11rédacteur en chef Radio Frontières

01:06:13et on reçoit Benjamin Lucas Lundi

01:06:15député écologiste des Yvelines

01:06:17le thème de l'émission

01:06:18c'est l'assassinat de Charlie Kirk

01:06:20influenceur conservateur américain

01:06:21les influenceurs politisés en France

01:06:24peuvent-ils être en danger ?

01:06:26donc c'est un vrai sujet d'actualité aujourd'hui

01:06:28et je suis très heureuse de le faire

01:06:29allez 0826 300

01:06:31300 bien entendu

01:06:32à partir de 20h

01:06:34vous serez les bienvenus

01:06:35sur l'antenne

01:06:35dans l'émission de Magali Berda

01:06:37de 20h à 21h

01:06:38restez avec nous

01:06:39dans un instant

01:06:40on vous parle emploi

01:06:40à tout de suite

01:06:41Sud Radio

01:06:43Parlons Vrai

01:06:44Parlons Vrai

01:06:44Sud Radio

01:06:45Parlons Vrai

Les Vraies Voix - Émission du 16 septembre

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