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  • il y a 1 semaine
Ce vendredi 19 septembre, Florian Roger, head of CIO office chez BNP Paribas, et Raphaël Thuin, directeur des stratégies de marchés de capitaux chez Tikehau Capital, se sont penchés sur les réactions des marchés après l'entretien téléphonique entre Donald Trump et Xi Jinping, le bilan plutôt positif de la semaine boursière, la FED qui semble prête pour des éventuelles baisses des taux, les valeurs à suivre cette semaine, la valeur du dollar qui continue de reculer face à l'euro, et la tech chinoise en ébullition actuellement, dans l'émission BFM Bourse présentée par Guillaume Sommerer. BFM Bourse est à voir ou écouter du lundi au vendredi sur BFM Business.

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00:00BFM Business, vos placements, nos conseils, BFM Bourse, avec Guillaume Sommerer.
00:06Il refait chaud aujourd'hui sur toute la France, alors on ressent notre climatiseur BFM Bourse,
00:11on vient climatiser vos portefeuilles, mettre vos investissements à la bonne température.
00:14Et ce, jusqu'à 18h, bienvenue à tous, notre fil rouge comme chaque soir.
00:18Antoine Larriaudry, rebonsoir Antoine.
00:20Rebonsoir.
00:21Votre mot du soir.
00:22Et bien soleil, toujours, soleil léger, soleil voilé, du côté de Paris, le CAC 40 qui prend quand même 0,16%, 7 866 points.
00:29Alors attention, c'est une séance à sorcières, 3 sorcières, 3 types de contrats et d'options qui tombent à échéance aujourd'hui sur les indices.
00:36A noter que la tech subit quelques prises de profit, moins 0,37% pour l'Euronextech Leaders, mais après un bilan hebdomadaire assez spectaculaire.
00:44Du côté de Wall Street, on est plutôt bien, plus 0,29% pour le Nasdaq, le Dow Jones plus 0,08%, plus 0,11% pour le S&P 500.
00:50Cela dit, Guillaume, attention, ça se retend assez nettement sur l'obligataire.
00:553,56% pour la dette française 10 ans, 3,54% pour la dette italienne.
01:02Alors on garde un spread de 2 points comme sur l'ensemble de la semaine.
01:06Mais attention, on commence à prendre le poids aussi des tensions sur l'obligataire américain qui s'est retendu brusquement hier après les chiffres du chômage.
01:12Ça reste tendu du côté des 4,14% pour la dette 10 ans.
01:14Effectivement, des petites tensions toujours sur l'obligataire.
01:17Malgré les baisses de taux des banques centrales, les marchés actions restent sur des records.
01:21On le disait, notamment aux Etats-Unis, dans l'élan de Wall Street, les marchés actions.
01:24Quel potentiel ? Quel secteur privilégié ? Et lesquels allégés pour la suite ?
01:28Ce sont des questions auxquelles on est en train de répondre.
01:30On parlera et on parle aujourd'hui de tech également, comme chaque vendredi.
01:33D'ailleurs avec TechStocks, ce rendez-vous juste avant le week-end, ce rendez-vous, cette séquence TechStocks est à retrouver en podcast et replay sur l'application BFM Business.
01:42Nos experts nous ont livré à des idées de pépites tech, pas encore mainstream, mais peut-être un jour amenées à le devenir.
01:48Et puis les changements de recommandations qui font la pluie et le beau temps.
01:51On parlait de soleil à l'instant.
01:52Sur le marché, ce sont vraiment ces changements de recommandations qui dessinent le destin des différentes valeurs en bourse.
01:57On voit les acteurs comme Thalès ou encore Dassault Aviation souffrir parce que Goldman Sachs est à la vente.
02:02Alors qu'à l'inverse, Berenberg est positif sur Stellantis.
02:05Le titre Stellantis gagne 3%, plus forte hausse cet après-midi du marché parisien.
02:10BFM bourse sur toutes les batailles de marché et BFM Business sur tous les ballons.
02:15On suit aussi cet ultimatum d'ailleurs des syndicats.
02:17Après la journée de mobilisation d'hier, les syndicats donnent jusqu'à mercredi prochain à Sébastien Lecornu pour répondre à leurs attentes et leurs revendications.
02:24Ils demandent notamment l'abandon de l'ensemble du projet de budget de François Bayrou et l'abandon de la réforme de l'assurance chômage.
02:31Un 19ème paquet de sanctions contre la Russie.
02:33La Commission européenne a proposé ce matin d'adopter de nouvelles mesures pour freiner l'économie russe.
02:39Bruxelles cible particulièrement les hydrocarbures russes.
02:43Et puis ce nouveau rappel de voiture, cette fois c'est le chinois Xiaomi qui veut effectuer une correction logicielle pour un défaut du système d'aide à la conduite.
02:51En fait cette décision de Xiaomi fait suite à un accident mortel en mars dernier.
02:56Et 110 000 véhicules électriques sont concernés par ce rappel.
02:59Plus de détails tout à l'heure à partir de 18h et dans les experts sans frontières.
03:03Bien sûr Mathieu Jolivet aux commandes à partir de 18h dans moins d'une heure.
03:06D'ici là on est à vos côtés, c'est BFM Bourse, on joue dans votre camp.
03:09Bienvenue à tous.
03:10BFM Bourse, le club de la bourse.
03:15Nos coéquipiers du club ce soir, ils viennent de nous rejoindre.
03:18Florian Roger pour BNP Paribas, bonsoir Florian.
03:21Bonsoir Guillaume, bonsoir à tous.
03:22Bienvenue Raphaël Thuin aussi, bonsoir Raphaël.
03:24Bonsoir Guillaume.
03:25Welcome aussi, directeur des stratégies de marché de capitaux pour TQO Capital.
03:28Mais si on termine la semaine sur des records, voilà une semaine positive sur le CAC, le CAC 40 gagne 0,7% puis à Wall Street aussi.
03:34D'autant qu'on a de tout premier retour de ce coup de fil entre Donald Trump et Xi Jinping, des sources qui nous expliquent que Xi Jinping a dit à Donald Trump d'abord que la Chine était extrêmement reconnaissante aux Etats-Unis de l'action commune au cœur de la Deuxième Guerre mondiale.
03:49Donc ça c'est une façon d'arrondir les angles, c'est quand même paradoxal, mais enfin voilà.
03:53Il leur a rappelé qu'ils avaient été alliés, c'est bien, il remet un livre d'histoire sous le nez, c'est peut-être pas inutile.
03:59Oui, et parallèlement, ils reprochent quand même un petit peu à Donald Trump les pressions en matière de droite d'Ouang.
04:04Xi Jinping aurait apparemment expliqué à Donald Trump qu'il fallait éviter de mettre des pressions sur les perspectives commerciales entre les deux pays.
04:11Oui, il lui rappelle cette menace que constitue l'unilatéralisme, quoi, finalement.
04:17Et effectivement, on n'est pas dans une période où il faut trop appuyer sur...
04:22Là où ça fait mal, parce qu'on va se retrouver avec des enjeux industriels et stratégiques qui vont déborder un petit peu les deux camps.
04:29Voilà, alors on attend de savoir ce qu'ils se sont dit sur les puces.
04:32Vous savez, les restrictions à l'export de puces américaines, et parallèlement, le régulateur chinois qui appelle les géants de la tech en Chine à se passer des puces Nvidia.
04:39On va voir s'ils se parlent de cela aussi lors de ce coup de fil.
04:42Raphaël et Florian, on est donc sur des records sur les indices, pas complètement sur le CAC 40, mais voilà.
04:47Wall Street, 4 indices sur des records d'ailleurs, c'est la meilleure série depuis 2021.
04:50On est à l'aise avec ça, on est dans l'élan de la Fed, et on a raison de continuer de grimper, Florian ?
04:56Oui, exactement, on est dans l'élan de la Fed.
04:58Le message de la Fed, c'était on va baisser les taux réels.
05:00C'est le message de Jackson Hole, puisqu'on a une diminution des taux directeurs.
05:04Et de l'autre côté, la Fed nous a dit, s'il y a de l'inflation qui accélère du fait des tarifs, c'est temporaire.
05:08Donc on ne va pas combattre ce type d'inflation, donc on va laisser les taux réels, finalement, baisser.
05:13Donc ça permet de détendre les métriques de valorisation.
05:18Donc bien évidemment, ça aide le secteur technologique.
05:21Ça permet de soutenir les entreprises un peu plus fragiles.
05:23Donc on a vu, bon, Intel, il y a d'autres raisons.
05:25Mais ça aide aussi, toutes les entreprises endettées, en fait, surmontées.
05:30Donc oui, on a un élan de marché, en fait, assez généralisé.
05:32Et assez logique, finalement, où on a, nous, le titre de notre présentation de rentrée,
05:36c'est de dire le temps de l'exubérance.
05:38Voilà, on est dans cette phase.
05:40Ah, ça, ce n'est pas du tout encourageant.
05:42On est dans une exubérance de marché en ce moment, pour vous ?
05:44On est parti, alors, quand on regarde un peu...
05:46Qui dit exubérance dit, à un moment, risque de bulle, quoi.
05:49On a cette thématique.
05:50Alors aujourd'hui, si on regarde les métriques de valorisation, on n'est pas en bulle, encore.
05:54Mais d'après nous, on va rester, disons, dans une configuration de bulle.
05:57C'est-à-dire les styles d'investissement qui devraient surperformer sur la fin de l'année.
06:00C'est tout ce qui est lié au momentum, là.
06:02Et notamment, en fait, au momentum bénéficiaire aux États-Unis.
06:05Donc, bien évidemment, on reste exposé au set magnifique aujourd'hui.
06:07C'est vrai qu'on a le sentiment que tout va bien dans le meilleur des mondes, du point de vue des marchés.
06:12On a des baisses de taux qui commencent à peine, de la part de la Réserve fédérale américaine.
06:16Et des bénéfices des entreprises qui sont attendus en hausse.
06:18Parce qu'en plus, aux États-Unis, les impôts vont rester bas.
06:20Il y aura le maintien des baisses d'impôts et peut-être une déréglementation.
06:23Donc, on a ces deux soleils, là, aujourd'hui, qui viennent éclairer.
06:26Il n'y a plus de zone d'ombre, quoi.
06:27C'est, d'une part, les baisses de taux.
06:29D'autre part, les bénéfices attendus des entreprises encore en hausse, Raphaël.
06:32Est-ce que, forcément, donc, Wall Street et les marchés ont raison d'encore progresser ?
06:36On raison, on verra.
06:38Mais, effectivement, il y a beaucoup d'anxiété autour des nouvelles du monde, de la géopolitique, des droits de douane.
06:44Vous faites bien de rappeler, les fondamentaux de long terme des économies et des marchés sont bien orientés.
06:50Vous l'avez dit, la croissance est résiliente.
06:52Les entreprises font des bénéfices.
06:54On s'attend, d'ailleurs, à une forme de réaccélération de la croissance l'année prochaine en Europe, parfois en Asie aussi.
07:01Une réaccélération des perspectives de bénéfices aussi, par exemple, aux États-Unis.
07:05Donc, ça, c'est encourageant pour l'investisseur.
07:08Vous avez parlé des banques centrales.
07:09Oui, il y a des baisses de taux aux côtés des États-Unis.
07:12Don't fight the Fed.
07:14Les baisses de taux, elles devraient continuer sur une partie de l'année prochaine.
07:17Globalement, la BCE est dans un format proche du neutre qui ne contraint pas non plus les économies.
07:22Donc, ça, c'est une deuxième forme de bonne nouvelle.
07:25Et quand on regarde effectivement les grands indicateurs macro, on peut estimer qu'on est en dessous du potentiel dans certaines zones géographiques.
07:32Mais quand même, malgré tout, les taux de chômage sont au plus bas.
07:37Le consommateur est plutôt en bonne santé.
07:40Il a beaucoup baissé son niveau de levier d'endettement pendant le Covid.
07:45En Europe, les taux d'épargne sont très élevés.
07:47Bref, il y a matière à se réjouir.
07:49Face à ça, on le sait, il y a beaucoup de balles en l'air, beaucoup de risques.
07:53Quelque chose tourne mal.
07:54Et à ces niveaux de valorisation, peut-être pas de bulles, mais très élevés, les marges d'erreur sont microscopiques.
07:59Donc, c'est un petit peu ça le point d'attention.
08:01On va dire que c'est un jeu de chasse musicale et que pour l'instant, la musique joue.
08:05Donc, dansons.
08:07Ah, c'est bien résumé, ça, effectivement.
08:09Oui, oui, tout à fait.
08:09La musique joue, dansons, en espérant que ça ne ressemble pas au Titanic.
08:13Non, mais quand même pas.
08:14La probabilité de, on ne va pas utiliser le mot crack, mais de grosses corrections d'ici la fin d'année, pour vous, elle est de combien ?
08:21Et qu'est-ce qui la provoquerait ?
08:22Qu'est-ce qui aurait le plus de probabilité de la provoquer, s'il devait y en avoir une d'ici la fin de l'année ?
08:26Florian ?
08:27Moi, ce qui me ferait peur, c'est s'il y avait vraiment une accélération salariale aux Etats-Unis.
08:29Parce que là, ce qui fait monter le marché, c'est les baisses de taux de la Fed et l'idée que la Fed ne va pas combattre une inflation temporaire liée aux tarifs.
08:37Si on se rend compte que parallèlement, il y a une accélération salariale, l'idée que c'est temporaire ne tient plus.
08:41Et dans ces cas-là, ça peut effectivement freiner l'élan de marché.
08:45Donc, si on voit une accélération salariale, ça montre une inflation plus permanente que prévu.
08:50Ça, c'est quand même un black swan, comme on dit, sur les marchés.
08:52Et alors, justement, est-ce que cette inflation salariale est de plus en plus probable,
08:56dans la mesure où la politique migratoire fait qu'il y a de moins en moins de main d'oeuvre disponible ?
08:59J'en ai un petit peu peur dans un deuxième temps.
09:01C'est-à-dire, l'emploi est un indicateur retardé macroéconomique.
09:05Donc, on a eu le choc d'incertitude des tarifs.
09:07On a eu l'impact sur les indicateurs d'activité.
09:11Aujourd'hui, on le voit sur l'emploi.
09:12Donc, d'ici la fin de l'année, on risque d'avoir des chiffres de l'emploi qui soient un petit peu plus compliqués.
09:16Après, je partage le point de Raphaël.
09:17La croissance américaine risque de réaccélérer sur l'année prochaine.
09:21On a une baisse du dollar, on a une hausse des marchés d'action, une compression des spreads de crédit, des primes de risque.
09:26On a une baisse des taux longs.
09:27Donc, on a une impulsion monétaire qui est là, qui peut faire accélérer la croissance, fondamentalement dans une économie capitaliste comme les États-Unis.
09:33Si on n'a pas de destruction d'entreprises parce qu'on a de la croissance, il n'y a pas de forte destruction d'emplois.
09:39Et donc, finalement, on peut avoir un taux de chômage qui ne monte pas énormément.
09:44Là, un marché du travail tendu et des pressions inflationnistes qui reviennent.
09:47Donc, attention plutôt au horizon après les mi-terms.
09:50Et pour vous, cette perspective inflationniste, ce risque vient plus du marché du travail que des effets des droits de douane ?
09:58Alors, c'est un peu le cumul de tout ça.
10:00C'est-à-dire que les droits de douane tout seuls, c'est un effet de premier tour.
10:03C'est ça. C'est une marche à gravir, mais ce n'est pas un escalier.
10:05L'inflation alimentaire qui vient du durcissement de l'immigration, c'est un effet de premier tour.
10:11Le problème, ce qu'on voit dans les chiffres d'inflation, c'est que sur la partie services hors immobilier,
10:15on n'a pas la détente attendue parce qu'on a effectivement un marché du travail tendu.
10:19Donc, quand vous mettez un choc derrière avec une capacité de résistance, le choc risque de se transmettre.
10:25Et donc, on risque de voir dans un deuxième temps, finalement, une inflation un petit peu plus durable aux États-Unis d'après nous.
10:31Et donc, la proba, le taux de probabilité que ça corrige fort d'ici la fin de l'année, ça peut arriver sur un rien.
10:36D'après nous, il est assez faible.
10:37Alors, à court terme, attention, les indicateurs techniques sont tendus.
10:40On arrive en zone de surachat, là.
10:43Donc, on peut avoir une petite correction technique.
10:46Après, nous, on est plutôt orienté à la hausse, en fait, d'ici la fin de l'année.
10:49Et encore une fois, on se dit, en revanche, 2027, après les midterms,
10:53attention, si on voit que l'inflation est plus pérenne,
10:56on aura un cycle politique plus compliqué aux États-Unis et en France.
10:59Donc, c'est le moment où, potentiellement, il faudra quand même, disons, faire un petit peu plus attention.
11:04On a eu, là, une baisse de taux, alors que Wall Street est sur des records.
11:07JP Morgan nous a sorti une statistique incroyable.
11:10Quand la Fed entame un cycle de baisse de taux, alors que le marché est sur un plus haut,
11:13le marché continue de monter de 15% supplémentaire dans les 12 mois suivants.
11:17Alors, le passé ne présage pas de l'avenir, mais bon, statistiquement, c'est encourageant.
11:21Pour vous, il y a quel proba que ça déraille d'ici la fin de l'année ?
11:24Même question qu'a Florian à l'instant, Raphaël.
11:26Sur le marché d'action ?
11:27Oui.
11:28On a baissé un peu la voilure, là, sur le mois de septembre.
11:32Pas qu'on n'ait pas constructif, c'est ce que je disais, des fondamentaux sont plutôt bons.
11:36Mais c'est vrai que, sur la fin d'année, il y a quelques facteurs de risque qui pourraient se matérialiser
11:40de manière plus sensible.
11:42Et à ces niveaux de valo, ça pourrait créer un petit peu des trous d'air.
11:45Le facteur des risques, droits de douane, évidemment.
11:48On commence à sentir les effets des droits de douane dans la donnée,
11:52sur les secteurs impactés, en termes d'inflation, par exemple, de hausse de prix aux États-Unis,
11:56en termes d'un ralentissement économique qui commence à pointe son nez.
11:59Pour l'instant, c'est assez faible, assez léger.
12:02Mais on peut imaginer que ça puisse un petit peu s'accentuer sur la fin d'année.
12:05Premier facteur.
12:07Deuxième facteur, on regarde effectivement cette thématique de taux d'intérêt.
12:11On sait qu'il y a des pressions assez importantes sur le marché obligataire souverain.
12:16On sait que cette thématique des déficits, elle va rester dans la photo de famille
12:19pour encore un certain temps.
12:21Et peut-être qu'au niveau actuel, les taux longs sont un peu bas à notre goût.
12:26Donc, si un scénario de remontée des taux de pontification de la courbe
12:30continue à se matérialiser, quel impact sur les marchés actions ?
12:33À ces niveaux de valo, ça pourrait être un petit peu délicat.
12:35Là-dessus, la Fed ne vous a pas rassuré, avec non seulement des baisses de taux à venir,
12:38mais peut-être à partir de fin 2026, un bilan qui ne serait plus réduit,
12:42voire qui remonterait, repartirait la hausse.
12:45Ce bilan, ça, ce n'est pas quelque chose qui permet justement de limiter les risques
12:49de flamber des taux obligataires moyen-long terme, pour le coup ?
12:52La Fed, elle est difficile à lire aujourd'hui.
12:54Elle est vraiment dans une position assez complexe, dans la mesure où elle a un double mandat,
12:58comme on le sait, un mandat sur l'emploi maximum, et d'autre part, un combat sur l'inflation.
13:05Aujourd'hui, ces mandats viennent un petit peu s'entrechoquer entre eux.
13:08Sur l'inflation, évidemment, on le voit bien.
13:10Il y a des problématiques de désinflation qui se posent.
13:12Les pressions inflationnistes se font sentir.
13:15Il y a des déceptions, effectivement, sur certains segments, sur les services,
13:19qui font qu'on n'est pas complètement certain qu'elle aura la main sur ses baisses de taux,
13:23qu'elle aura la main sur son bilan complètement.
13:25Et face à ça, on voit une économie qui est en train de ralentir,
13:29un marché de l'emploi qui est quasiment à l'arrêt.
13:32Donc comment réconcilier ces deux mandats,
13:34et comment les réconcilier dans un cadre de pression politique qui est très fort ?
13:38On a du mal à se projeter, finalement, sur cette thématique de politique monétaire.
13:41On est à 18 minutes de la clôture, 17h17.
13:45Dans quelques minutes, vous la vivrez en direct, cette clôture hebdomadaire.
13:48Mais en attendant, on accélère dans cette dernière ligne droite.
13:51Et le CAC 40 gagne gentiment 0,19%.
13:55Porté par Stellantis, grâce à un relèvement d'opinion,
13:58c'est Berenberg qui est acheté sur Stellantis.
14:00Berenberg cite notamment des stocks mieux maîtrisés désormais aux Etats-Unis
14:03et une vague de lancements à venir.
14:05Stellantis gagne 1,3%.
14:07Safran gagne 2%.
14:07Et puis Nexity gagne 11%, la CO2BHF qui passe à surperformance.
14:13En revanche, Goldman Sachs reprend sa couverture à vendre sur Thalès et Dassault Aviation.
14:17Deux valeurs en assez nette repis aujourd'hui.
14:19Sur Thalès, Goldman Sachs juge le pôle défense de grande qualité.
14:23Mais Goldman Sachs n'est pas totalement convaincu par les activités cyber et digitales de Thalès.
14:28Et donc, Goldman Sachs est à vendre sur Thalès.
14:32Pareil sur Dassault Aviation, Goldman Sachs se dit peu convaincu par les perspectives du secteur civil.
14:36Chez Dassault Aviation, Dassault Aviation perd 3% aujourd'hui.
14:39On en parle ce soir avec nos deux experts.
14:41Florian Roger pour BNP Paribas et Raphaël Thuin pour TQO Capital.
14:44Ces changements de recours sont intéressants d'ailleurs parce qu'on voit que
14:46même s'il y a énormément un tsunami d'investissement dans la défense,
14:50titre par titre, la Goldman Sachs est négative sur Dassault Aviation et Thalès.
14:55Titre par titre, il y a aujourd'hui la sélection à faire manifestement.
14:58On n'est plus sur une marée collective montante où on reste quand même et on achète ce secteur de la défense
15:03comme le secteur bancaire depuis le début de l'année, comme un seul homme, Florian ?
15:08Nous, on a quand même l'idée que là, comme je le disais tout à l'heure,
15:10il y a un style momentum qui va continuer à porter ce secteur.
15:13Après, ça a quand même effectivement moins monté, ça retire du potentiel.
15:19Nous, en termes de stratégie d'investissement, globalement aujourd'hui, on disait tout à l'heure,
15:22on a envie de continuer sur les méga-trends américains, donc tout ce qui est autour des sets magnifiques.
15:29Ça englobe plein de choses à côté, l'équipement, ça englobe l'électricité, le nucléaire,
15:33tout ce qui est lié à cette thématique.
15:35Et puis, côté européen, on se dit qu'en fait là, on va voir quand même les effets du plan allemand.
15:39Ça, c'est quand même très positif, donc ça aide le secteur de la défense, ça va aider le secteur de l'équipement.
15:44Et puis, il y a un autre point qui nous paraît important, tout le monde est baissier dollar.
15:48Mais être baissier dollar, en fait, ça veut tout et rien dire.
15:50C'est-à-dire qu'on attend une poursuite à la baisse du dollar face à l'euro,
15:52l'euro est déjà un peu plus haut de 4 ans face au dollar, ça devrait continuer ?
15:55Nous, ce qu'on se dit, c'est que maintenant, il va plutôt baisser contre monnaie asiatique.
15:58C'est-à-dire que la baisse du dollar contre euro, elle est quand même assez largement faite.
16:02La dernière jambe devient beaucoup plus difficile.
16:04Vous avez la France, vous avez quand même les fonds de pension européens
16:08qui ont normalisé leur couverture contre dollar.
16:10Et quand vous regardez l'écart de taux de 2 ans réel,
16:13en fait, l'appréciation de l'euro contre dollar intègre déjà cette différence de taux de 2 ans réel.
16:17Donc ça, c'est intéressant pour les entreprises européennes.
16:20Parce que pendant l'été, on a eu une saison de résultats qui était mauvaise en Europe.
16:2443% des valeurs européennes ont déçu.
16:27Ça a amené de grosses corrections.
16:29Si on se dit qu'en fait, il n'y a plus d'appréciation de l'euro,
16:32donc il n'y a plus le facteur qui a amené ces déceptions sur les résultats,
16:35et il y a le plan allemand qui va rentrer en vigueur,
16:37il y a pas mal d'entreprises européennes à racheter aujourd'hui
16:40pour jouer en fait cette amélioration du momentum bénéficiant.
16:44Dans quel secteur, par exemple, quel profil de valeur ?
16:47La consommation discrétionnaire, par exemple, le secteur du luxe,
16:50qui a énormément souffert en fait, là, de l'appréciation de l'euro.
16:53Nous, on se dit que c'est un secteur qui peut quand même rebondir, en fait,
16:57dans la configuration de marché de la fin d'année.
16:59Raphaël, c'est vrai que ça a été un facteur marquant de cette semaine,
17:02avec la baisse des taux de la Fed, le dollar a reculé encore,
17:04l'euro était un peu haut de 4 ans et c'est peut-être pas fini.
17:06Quel a été pour vous le fait le plus marquant de cette semaine ?
17:13Entre la baisse du dollar, la baisse des taux de la Fed,
17:16les techs chinoises qui se sont émancipées,
17:18on a vu Baidu gagner 18% cette semaine,
17:20et depuis un mois, Tencent gagne 46%, ça c'est incroyable,
17:24Alibaba 40%, ou encore la renaissance d'un vieux de la tech américaine,
17:28Intel, qui a pris hier 22%.
17:29Pour vous, c'était quoi l'événement majeur de cette semaine ?
17:32C'est la Fed ou c'est la tech chinoise, la tech américaine ?
17:35Déjà, la façon dont vous posez la question, on dit long sur l'actualité,
17:38tous ces événements sont très significatifs,
17:40on est sur des clés de marché, l'IA, la Chine, la Fed,
17:44évidemment tout ça est très important.
17:46Si on devait en choisir un de notre point de vue,
17:48on pourrait peut-être penser effectivement à cette thématique Fed
17:50qui est une des clés très importantes de ce marché.
17:53Le marché aujourd'hui se projette, le marché met du risque, met du cycle,
17:58la rotation aussi qu'on voit de la tech vers des segments plus value et plus cycliques
18:02à un point commun, c'est qu'on part du principe que oui,
18:06il y aura une baisse de taux significative et un retour vers un taux neutre aux Etats-Unis
18:11dans les mois qui viennent de la part de la Fed.
18:14Et ça, effectivement, cette thématique de marché, elle reste quand même très incertaine.
18:17On l'a dit tout à l'heure, la thématique d'inflation,
18:20elle est très obscurcie par des vents contraires, dirons-nous.
18:25Sur le ralentissement économique, on voit finalement des voix très dissonantes.
18:29On a Stéphane Miran qui vote pour 50 points de base de baisse.
18:32Il est isolé, tous les autres ont voté pour 25.
18:34Avec un agenda politique, mais on entend certains autres économistes qui diront
18:38mais pourquoi la Fed baisse-t-elle ses taux quand les fondamentaux économiques sont si bons ?
18:43Donc finalement, cette grande disparité, on va dire, d'avis,
18:47en dit long sur la position très instable de la Fed.
18:50Et si ce scénario de baisse de taux ne se matérialisait pas,
18:53alors là, il y aura très clairement une déception pour les investisseurs.
18:55Donc un risque là-dessus.
18:57Et en matière de tech, justement, est-ce que vous estimez que les lignes bougent
19:00au point de rendre la tech américaine aujourd'hui plus fragile ?
19:03Jamais Wall Street n'avait été autant dépendant de la tech américaine.
19:06Dans le S&P, son poids est un record.
19:08On a vu cette semaine, après la renaissance d'Aura,
19:10qu'il y a deux semaines,
19:11cette semaine, c'est Intel qui d'un seul coup réapparaît à la surface de la tech.
19:15Avec cet investissement dans Intel de la part d'NVIDIA,
19:17Intel a repris hier 22%.
19:19Aujourd'hui, le titre est stable, il préserve les gains.
19:21Alors vous vous dites que les lignes bougent tellement dans cette tech américaine,
19:24il y a une telle ébullition, un tel magma
19:26que la montagne de cette tech va continuer de grossir ?
19:29Ou en face, vous vous méfiez quand même de l'émancipation des tech chinoises
19:32qui, cette semaine, cette émancipation a pris une nouvelle dimension ?
19:35Le régulateur chinois a demandé aux tech chinoises de se passer des puces NVIDIA.
19:38Qui aurait cru ça il y a encore un an ?
19:40On reste constructif sur la tech sur le long terme,
19:43y compris les grosses tech américaines.
19:45On considère que c'est une méga tendance,
19:47que l'IA, on n'en est qu'au début de cette histoire d'IA
19:50et que le retour sur investissement de tout ce CAPEX,
19:54de tous ces investissements en cours,
19:56finira par se matérialiser pour ces entreprises.
19:58Et dans ces conditions, on porte la position.
20:00L'autre bonne nouvelle vis-à-vis de ce segment tech US,
20:04c'est qu'on a, sur certaines de ces grosses tech,
20:07la capacité d'avoir des points d'entrée aujourd'hui
20:09qui sont globalement assez attractifs.
20:11On ne surpaye pas nécessairement toutes les valeurs tech aujourd'hui.
20:14Alors, elles traitent toutes à un premium
20:16versus le reste du marché, d'entact.
20:18En revanche, quand on regarde versus leur historique propre,
20:22ou si on compare versus leurs perspectives de croissance
20:25qui sont absolument gigantesques,
20:27vous allez payer, je dis n'importe quoi,
20:29Google et Meta un peu supérieur à ce que vous payez le S&P.
20:34NVIDIA, qui est beaucoup plus cher à 30 fois les earnings,
20:36reste finalement à un point plutôt bas
20:38comparé à son historique propre.
20:40NVIDIA est revenu à un point d'entrée de valorisation
20:42pré-ChatGPT, c'est-à-dire en ligne avec un monde très différent
20:47où NVIDIA était un pure player jeu vidéo.
20:50Est-ce à dire que ce n'est pas cher ? Non.
20:52Est-ce à dire qu'il y aura peut-être des respirations,
20:55qu'il y a probablement trop d'achats et trop d'expositions ?
20:58Probablement.
20:59Sur le long terme, en revanche,
21:00ça nous semble incontournable dans un portefeuille.
21:02D'accord.
21:03Bon, on reste dans cette tech
21:04et on voit aussi de nouveaux acteurs
21:05ou d'anciens acteurs réémerger dans la tech américaine.
21:09Intéressant.
21:10La tech chinoise, non.
21:11Cette semaine, quand même,
21:12on a été, nous, avec Antoine, bluffés
21:13par l'émancipation assumée
21:16d'un certain nombre d'acteurs chinois
21:17au premier rang desquels
21:18le régulateur qui demande aux acteurs de la tech chinoise
21:20de ne plus prendre de puces NVIDIA
21:22parce que nos puces, explique-t-il,
21:24sont au moins aussi bonnes que celles d'NVIDIA.
21:26Oui, c'est étonnant ce qui se passe en Chine.
21:29La capacité d'innovation
21:30qui a eu lieu portée par le régulateur,
21:32portée par le gouvernement,
21:34est un facteur de déstabilisation
21:36sur la tech US aussi.
21:38La question est, est-ce qu'on a des modèles de développement exclusifs
21:42ou est-ce que ce monde peut cohabiter
21:45avec d'une part une technologie chinoise
21:47qui est clairement portée sur une forme de tech à l'économie,
21:53dirons-nous, et l'accès à l'IA à l'économie
21:55versus l'hyperpuissance américaine en termes de développement.
21:58Probablement qu'il y aura un peu des deux.
22:00Oui, pour que l'économie devienne tech,
22:02il faut passer par la case d'une tech à l'économie
22:04façon chinoise ou pas, en l'occurrence ?
22:06Pour que toute l'économie devienne tech,
22:07pour que le potentiel maximal de la tech
22:09en termes de valorisation soit atteint,
22:12il faut passer par une tech à l'économie
22:13façon chinoise ou plus premium façon américaine ?
22:16Il faut que la tech se transmette à l'économie.
22:19C'est-à-dire que là,
22:20il faut qu'on ait des gains de productivité
22:21comme prévu,
22:23et il faut qu'on ait une diffusion
22:24dans l'ensemble de l'économie
22:25pour que ça puisse continuer.
22:27Je pense que c'est le point qui est clé.
22:29Là, dans la discussion,
22:30je crois qu'il y a vraiment un point central à souligner.
22:33Et moi, j'ai relu avec énormément d'attention
22:35le papier de Stéphane Mayran.
22:36Je ne sais pas si vous l'avez lu,
22:37qu'il avait sorti en novembre 2024.
22:40Le point commun de tout ça,
22:41c'est de dire qu'il y a une guerre d'investissement.
22:45Il y a une guerre hégémonique
22:46entre les États-Unis et la Chine.
22:48Pendant 30 ans dans les pays développés,
22:49on avait un modèle de croissance
22:50qui était tourné vers la consommation,
22:51avec même une hypertrophie
22:52au moment de la grande crise financière.
22:55Mayran nous dit,
22:55là, maintenant, il faut réinvestir.
22:57Il nous dit,
22:58on a commencé dès le premier mandat de Trump
22:59avec les baisses d'impôts,
23:01ce qui a permis aux boîtes technologiques américaines
23:03d'avoir de l'avance.
23:05Et là, on est en fait à un moment
23:07où on a une compétition entre les deux acteurs,
23:10on a une fragmentation mondiale
23:13et la tech est au cœur de cette compétition.
23:15Ah oui, complètement.
23:16C'est de la géopolitique de la tech.
23:18C'est à ça qu'on assiste aujourd'hui.
23:19C'est exactement ce qu'on voit aujourd'hui.
23:21La tech chinoise est en moyenne
23:22deux fois moins cher que la tech américaine.
23:24Mais je ne sais pas,
23:25j'ai du mal à vous faire dire,
23:28assumer qu'on investit davantage
23:30dans la tech chinoise aujourd'hui
23:31qu'on le faisait par le passé.
23:32C'est un truc que vous ne dites pas spontanément
23:35ni l'un ni l'autre.
23:35Alors que son potentiel de croissance
23:38est sans doute équivalent,
23:40mais elle est deux fois moins chère.
23:41Il est beaucoup plus incertain.
23:42On a beaucoup moins de clarté
23:43sur ces modèles de développement économique
23:46sur la tech chinoise.
23:48Beaucoup moins de clarté aussi
23:49sur les capacités de ces avancées technologiques
23:53d'être utilisées à grande échelle.
23:56On sait qu'il y a clairement un écosystème
23:58qui est en train d'exploser.
24:00Je vous rejoins sur le fait
24:01qu'il y a une décote de valorisation.
24:02Mais enfin, ce sont énormément renchéris
24:04ces technologies.
24:05Il y a aussi une thématique
24:06investir en Chine
24:08qui dépasse le cadre de la tech chinoise
24:10qui interroge lorsqu'on est investisseur.
24:12Nous, du côté Tikeo,
24:13quand on regarde le cadre légal
24:15et contractuel
24:17de ce que c'est qu'investir en Chine
24:18en tant qu'investisseur étranger,
24:19on a tendance à lever le pied.
24:21Donc, au-delà de cette question tech,
24:23la question se pose.
24:24Mais oui, effectivement,
24:25lorsqu'on regarde l'écosystème tech,
24:27on est sur une espèce d'ovni
24:28qui apparaît en Chine.
24:29OVNI pour vous aussi,
24:31encore une fois,
24:31en l'ovni de la Chine ?
24:32En fait, ce qu'on voit
24:33pour la tech chinoise
24:34qui est quand même plus attractive.
24:35Alors, il y a cette incertitude,
24:36effectivement,
24:37sur le développement.
24:39Mais en fait,
24:40on voit les autorités chinoises
24:41qui ont retiré la fiscalité
24:43sur la plus-value
24:44des investissements,
24:45en fait, boursiers.
24:46Donc, on a quand même
24:47des flux domestiques.
24:48Et puis,
24:48dans un scénario
24:49qu'on défend
24:50de baisse du dollar
24:50contre monnaie asiatique,
24:52on va avoir des flux
24:53internationaux
24:53qui vont aller vers l'Asie.
24:54Donc, c'est quand même
24:55un secteur qui nous paraît
24:56quand même assez intéressant
24:57aujourd'hui.
24:58Donc, nous,
24:58on pousse beaucoup
24:59les actions chinoises
25:01aujourd'hui.
25:03Plutôt un prisme domestique,
25:04mais on est quand même
25:04assez positif
25:06sur la tech chinoise.
25:07Il y a la Chine,
25:07il y a les émergents,
25:08bien évidemment.
25:10Alors, Chris,
25:11notre réalisateur en régie,
25:12vous interpelle,
25:13messieurs,
25:14peut-être à propos
25:14des émergents.
25:16Chris,
25:16tu as une question,
25:17n'hésite pas à la poser
25:17à nos experts.
25:18Vas-y,
25:18on est en direct.
25:19Bonjour aux experts du club.
25:20Salut, Chris.
25:21Alors, la fête baisse ses taux,
25:24généralement,
25:25c'est les émergents
25:25qui aiment ça.
25:26D'ailleurs,
25:27sur quel pays émergent
25:28il faut investir,
25:28d'après vous ?
25:29Ah, tiens.
25:30Oui, parce qu'il y a la Chine,
25:31il y a les autres émergents.
25:32Et en plus,
25:33une baisse du dollar
25:33qui, généralement,
25:34leur est favorable aux émergents.
25:35Est-ce qu'il faut y aller davantage ?
25:36Et quels émergents ?
25:36Bonne question, ça.
25:38Nous, effectivement,
25:39on est favorable,
25:39comme je disais,
25:40sur les émergents.
25:41On aime bien les...
25:42Mais quels ?
25:43La Chine, en domestique.
25:44L'Inde, en domestique.
25:46Là.
25:46Et sinon,
25:47on aime beaucoup
25:48la dette émergente
25:49en devise locale.
25:51Là, vous parliez
25:51de la rencontre
25:52entre Xi Jinping
25:52et Trump tout à l'heure.
25:54Je pense que le taux de change,
25:55pour l'instant,
25:56on n'en parle pas,
25:56mais au cœur du sujet.
25:57C'est-à-dire qu'il y a les tarifs.
25:59Les tarifs vis-à-vis de l'Asie
26:00étaient quand même assez élevés.
26:02Moi, je ne serais pas
26:02complètement étonné
26:03qu'on revienne
26:03sur des tarifs
26:04un petit peu plus bas
26:05dans un deuxième temps
26:06vis-à-vis de l'Asie
26:07si on a une réappréciation
26:08des taux de change.
26:09Et dans le papier de Mayran,
26:11c'est le point clé.
26:11C'est-à-dire qu'il nous dit
26:12comment on finance
26:13l'investissement.
26:14Petit un,
26:14on va mettre des tarifs
26:15à l'ouest,
26:16en gros, sur l'Europe.
26:17Et petit deux,
26:18il faut qu'on arrive
26:19à avoir une amélioration
26:20de la compétitivité
26:21vis-à-vis de l'Asie.
26:23Et pour ça,
26:23il faut une réappréciation
26:25des devises asiatiques.
26:27Ça passe nécessairement
26:28par la Chine.
26:28Et donc,
26:29dans la discussion
26:29avec la Chine aujourd'hui,
26:31je pense qu'il y a
26:31le taux de change
26:32qui est là.
26:33Si on est à une appréciation
26:34du taux de change chinois,
26:36il faut aller
26:36sur la partie domestique.
26:37Donc,
26:38des flux vers l'Asie,
26:39mais privilégier en fait
26:39les parties domestiques
26:40indiennes et chinoises
26:41d'après nous.
26:41Et comment investir
26:42dans les émergents ?
26:43Tout à l'heure,
26:43Jean-François Abbé
26:44était avec nous
26:44dans la bourse cash.
26:45Il nous a présenté
26:45un certain nombre
26:46d'ETF,
26:47tiens,
26:47pays par pays.
26:47D'ailleurs,
26:48c'est intéressant,
26:48la bourse cash
26:49a retrouvé en replay
26:50sur l'application
26:51BFM Business.

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