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  • il y a 7 semaines
Ce mercredi 20 août, Tommy Douziech, analyste financier chez Zone Bourse, et Wilfrid Galand, directeur général adjoint de Montpensier Arbevel, se sont penchés sur l'engouement pour les valeurs technologiques qui ralentit à Wall Street après une belle hausse, les marchés qui sont attentistes à l'approche du discours de Jerome Powell à Jackson Hole, l'intention du gouvernement américain d'aider Intel, l'évolution du prix du pétrole, et les valeurs liées à la défense qui reculent en bourse malgré le contexte géopolitique actuel, dans l'émission BFM Bourse présentée par Guillaume Paul. BFM Bourse est à voir ou écouter du lundi au vendredi sur BFM Business.

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00:00BFM Business, vos placements, nos conseils. BFM Bourse, Guillaume Paul.
00:09Allez, 17h30, soyez les bienvenus dans BFM Bourse jusqu'à 18h, une grosse vingtaine de minutes pour refaire la séance.
00:16Bac qui est sur le poil se terminait à Paris avec un CAC 40, Bac qui bredouille un petit peu, on perd 0,05% 7 975 points.
00:26On était hier sur un quasi plus haut de 5 mois et puis on bredouille un petit peu à la Bourse de Paris.
00:32Alors on bredouille à Paris parce que du côté de Wall Street, c'est un bien gros mot, on bredouille sur le Dow Jones qui grappille à 0,06%.
00:40C'est l'épaisseur du trait parce que bien sûr on a déjà les yeux, les oreilles et l'attention focalisée sur le grand rendez-vous de Jackson Hole en fin de semaine.
00:49Ça commence jeudi mais Jay Powell parlera vendredi, on suivra ça bien sûr sur BFM Business.
00:54Et puis alors c'est même pas que ça bredouille, c'est qu'on est encore sur une séance difficile sur l'indice Nasdaq qui perd encore 1,5%.
01:01Déjà hier on avait perdu 1,5%, c'est la pire séance depuis le 1er avril.
01:07Et on a encore des valeurs tech, on verra ça dans un instant, qui sont orientées à la baisse.
01:11Ça a déjà été très très difficile hier, ça l'est encore en jure, on va analyser tout cela et puis on va parler bien sûr de tout ce qui fait l'actualité des marchés.
01:18Ce mercredi avec nous, nos deux invités ils sont en visio comme on dit mais ils nous font la gentillesse, l'honneur, le plaisir d'être avec nous.
01:26Tommy Douzièche est avec nous, analyste financier chez Zone Bourse.
01:30Bonsoir Tommy, bonsoir, merci d'être avec nous ce soir sur BFM Business.
01:35Et puis Wilfried Galland qui est avec nous également, bonsoir Wilfried à distance, merci d'être avec vous, directeur général adjoint de Montpensier Arbevel.
01:43Alors on regarde effectivement les valeurs techno parce que déjà hier ça a été très très dur, on le disait, on a eu du poids du moins 3,5 sur Nvidia,
01:52du moins 5 sur AMD, sur ARM, du moins 9 pour Palantir, ça c'était hier.
01:56Puis on voit aujourd'hui encore que c'est difficile sur Alphabet qui perd 1,8%.
01:59Tout comme Meta, tout comme Apple, Amazon qui perd 2,4%.
02:06Tommy Douzièche, qu'est-ce qui nous vaut le plaisir de cette conversion là, de cette petite correction sur les indices technologiques, sur les valeurs techno ?
02:16Effectivement, on revient d'une belle hausse quand même sur les indices technologiques, notamment technologiques américains, par exemple le Nasdaq.
02:24Alors certes, il perd 1,5, 1,4 tiers, à peu près 1,6, 1,7 aujourd'hui.
02:30Alors c'est tout simplement déjà une prise de bénéfice parce qu'il y a eu un beau mouvement aussi ces derniers mois.
02:37Il y a aussi beaucoup d'attentisme par rapport à Jackson Hole.
02:39Vous savez, on entend le discours de Jérôme Poel ce vendredi, donc le dernier symposium de Jérôme Poel.
02:46Donc il y a beaucoup d'attente aussi sur la direction qu'on va donner par rapport à la Fed, par rapport à Autodirecteur.
02:54Bien sûr, il y a un sujet par rapport à ça, donc le marché est plutôt attentiste.
02:58En plus de ça, le S&P 500 est bien valorisé.
03:02Les indices américains sont historiquement sur une haute fourchette, comme on dit,
03:08puisqu'ils valorisent à peu près 22 fois les bénéfices sur les 12 mois attendus.
03:12Donc on est plutôt sur un plus haut sur les 20 dernières années.
03:15Donc voilà, qui dit valorisation aussi chère, dit beaucoup d'attente,
03:19dit qu'on préfère se prémunir parce qu'à la moindre déception, on peut baisser.
03:22Donc là, on préfère anticiper, il y a des prises de bénéfices qui sont normales avant un grand événement macroéconomique.
03:27Il y a des prises de bénéfices, effectivement, sur ces valeurs tech.
03:30Et puis alors, vous avez dû voir ça, Tommy, et je vais poser la question, mais je vous donnerai la parole après, Tommy, là-dessus.
03:33Wilfried, vous avez vu aussi cet article du MIT dont on a beaucoup parlé depuis ce matin,
03:39alors qu'il n'y a pas très enthousiasmant,
03:40qui nous disent que 95% des projets d'IA intégrés par les entreprises,
03:46aujourd'hui ne dégagent aucun revenu, les investissements dans l'IA générative.
03:52Est-ce que c'est déjà, est-ce que le constat vous surprend ?
03:55Et est-ce que ceci explique en partie cela, finalement, pour vous, Wilfried ?
03:58Alors, effectivement, Tommy a parfaitement raison de relativiser la baisse qu'on a depuis deux jours.
04:06Je rappelle que malgré les deux baisses d'hier et d'aujourd'hui,
04:11une valeur comme Palantir se paye encore plus de 100 fois le chiffre d'affaires.
04:14C'est vrai, c'est vrai, absolument.
04:15Ce ne sont même pas les profits, c'est le chiffre d'affaires.
04:18Donc, effectivement, on a eu quand même beaucoup d'enthousiasme sur ces valeurs.
04:24Et effectivement, on a eu deux éléments qui ont été l'étincelle qui a déclenché les prises de profits.
04:33Le premier, ce sont les propos de Sam Altman, qui lui-même a dit, à réponse à une question,
04:40est-ce que l'IA est-il, financièrement parlant, une bulle ?
04:44Oui.
04:45Il a clairement répondu oui.
04:47Il a fait un parallèle, Wilfried, il a fait un parallèle avec la bulle des années techno du début des années 2000.
04:52Voilà, exactement.
04:53Ce qui est un peu le croque-mitaine de tous les investisseurs en valeur technologique depuis quelques mois,
05:00c'est faire référence à cette fameuse bulle.
05:03Et avec toutes les différences qui sont bien sûr claires entre les deux époques.
05:11Mais Sam Altman a remis une pièce là-dedans, même s'il a tout de suite évidemment nuancé,
05:17en disant que l'indistage artificiel était probablement l'élément le plus important
05:21qui était dans l'économie et sur les marchés sur le moyen terme.
05:29Et puis il y a effectivement, vous le soulignez mon cher Guillaume, il y a effectivement cette étude du MIT
05:34qui vient d'une certaine manière mettre la lumière sur le fait que l'intelligence artificielle
05:42aujourd'hui a du mal à générer des revenus.
05:45Alors je mets là aussi un petit bémol sur ces conclusions.
05:50Alors je n'ai pas lu le détail en particulier, le périmètre précis.
05:54L'objectif de la plupart des projets, ce n'est pas nécessairement de dégager des revenus.
05:58L'objectif, c'est de diminuer les coûts.
06:00Et on le voit en particulier dans toute la partie technologique, la partie logicielle.
06:04Là, c'est très clair.
06:06Les coûts de coding diminuent de façon très nette.
06:11Néanmoins, effectivement, il y a des pans entiers de l'économie
06:13sur lesquels on a encore beaucoup de questions.
06:15Et le MIT vient effectivement remettre en lumière le fait qu'on a ces sujets-là.
06:20On avait Darren Assemoglou aussi, l'économiste qui avait émis des doutes
06:25sur la productivité générée par l'intelligence artificielle.
06:28Et donc tout ceci vient effectivement dans un contexte, comme l'a souligné Tomy,
06:32dans un contexte d'attentisme, inciter les investisseurs
06:36à mettre un petit peu le cap à la prudence
06:43avant quelques journées qui s'annoncent très importantes.
06:46C'est vrai que c'est quand même quelque chose à suivre.
06:48On peut avoir un début de retournement de marché
06:51sur cet enthousiasme qu'on a connu depuis plusieurs mois
06:54et qui a apporté les marchés à des niveaux stratosphériques.
06:58Suivons tout ceci parce que les marchés, un peu comme l'économie,
07:02ont leur point de fragilité et l'intelligence artificielle en est une.
07:05On est peut-être à la veille de journée importante
07:08et du coup on a un petit peu le doigt sur la couture du pantalon.
07:11C'est terminé d'ailleurs à Paris.
07:13CAC 40 en légère baisse ce soir, moins 0,08%.
07:197 973 points, on a bougé d'une petite dizaine de points à tout casser aujourd'hui
07:24sur le CAC 40.
07:26On va regarder un petit peu quand même quelles sont les valeurs
07:27qui se sont distinguées à la hausse et à la baisse.
07:31Plus forte hausse ce soir sur le CAC 40, c'est Danone qui grappille 3,1%.
07:3574,52 euros.
07:37On gagne 2,4% sur Kering, 221,65 euros.
07:44On grappille aux alentours de 2% sur Pernod Ricard, 103 euros.
07:47Bureau Veritas, 27,48 euros.
07:49Et puis 1,7% de hausse ce soir pour L'Oréal, 406,70 euros.
07:53Voilà pour les plus fortes hausses sur le CAC 40.
07:55Les baisses maintenant.
07:57Ça a été dur aujourd'hui pour Schneider Electric.
07:58Lanterne rouge, moins 3,4%.
08:01215,55 euros.
08:03On perd 3% sur Saint-Gobain, 97,50.
08:06On perd aux alentours de 2,5% sur Airbus, 179,14.
08:102,3% sur Le Grand, 130,40 euros.
08:13Et puis un peu plus de 2% de chute également ce soir pour ArcelorMittal.
08:17On est à 29,23 euros.
08:19Le CAC 40 donc en toute petite baisse ce soir.
08:22Moins 0,08%.
08:247973 points à la clôture.
08:2717h38.
08:28On continue de refaire la séance jusqu'à 18h.
08:30BFM Bourse, on refait la séance.
08:35Oui, je vais redonner la parole à Tommy.
08:36Peut-être un petit mot aussi sur cette étude du MIT.
08:39Comment est-ce que vous l'avez regardé cette étude qui nous dit, je le rappelle,
08:42donc 95% des projets d'IA intégrés par les entreprises américaines
08:45ne délivrent à ce stade aucun revenu.
08:47Est-ce que vous mettez un bémol, vous aussi, comme Wilfried à cette étude, Tommy ?
08:52Comment vous regardez ça ?
08:54Effectivement, je mets un bémol dans le sens où, comme l'a dit Wilfried,
08:59c'est davantage une amélioration de la productivité
09:02et donc une amélioration des marges à terme,
09:05donc une réduction des coûts pour toutes les entreprises logicielles,
09:09mais même au-delà.
09:10Et effectivement, à chaque rupture technologique,
09:12on observe beaucoup d'engouements qui se cristallisent dans les cours.
09:16Et au final, cette rupture technologique prend souvent plus de temps que prévu.
09:21Ça ne veut pas forcément dire qu'elle ne va pas avoir lieu,
09:23ça veut dire qu'elle a lieu, mais elle ne peut se matérialiser que dans peut-être 5 ans
09:27pour vraiment voir des bénéfices se dégager dans l'ensemble de la société.
09:33Voilà, c'est plutôt mon avis.
09:34Donc il y a eu beaucoup d'attentes qui étaient sématalisées dans les cours,
09:38donc des belles hausses.
09:39Maintenant, on va voir ce que ça va donner en termes de résultats
09:42dans les comptes des entreprises.
09:44Voilà donc pour ce petit coup de froid sur les valeurs tech qui se poursuit,
09:47évidemment, au moment où on se parle.
09:48Il y a une autre valeur tech dont on voulait dire un mot ce soir,
09:50c'est Intel, parce que l'administration Trump a confirmé aujourd'hui
09:54que oui, il était bien question pour le gouvernement américain
09:57de prendre potentiellement 10% du capital d'Intel.
10:01Vous savez qu'il faut sauver le soldat Intel.
10:03Et ça a suscité quelques réactions du côté de certains intervenants de marché
10:06qui disent que cette ingérence de l'état fédéral du président Trump
10:11dans la technologie, plus largement dans le secteur privé,
10:13c'est un petit peu malsain.
10:14Ça peut éroder les marges, réduire la demande, le chiffre d'affaires.
10:18Wilfried, comment est-ce que vous êtes par rapport à ça,
10:20cette attitude du président Trump, de l'administration américaine ?
10:24C'est vrai qu'on a des commentaires de marché.
10:27Moi, j'en ai retenu un que je trouve particulièrement éclairant
10:30qui vient de l'agence Bloomberg,
10:32qui disait qu'on a, de la part de l'administration Trump,
10:36une signalisation de l'approche.
10:39Je rajouterais, ça fait partie de cette signalâtrie
10:42qu'on peut voir parfois,
10:44de prendre le contrôle de pas entier de l'économie
10:47pour affirmer sa supériorité, pour affirmer sa souveraineté.
10:51Ce qui est un petit peu inquiétant dans ce domaine,
10:52au-delà du côté encore très parcellaire,
10:55sur lequel il faut être là aussi très mesuré.
10:58L'administration américaine dit,
11:00on n'exclut pas de prendre des participations.
11:01Ils parlent d'Intel, ils confirment pour Intel,
11:03mais ils disent qu'on pourrait prendre des participations
11:04dans d'autres fabricants de puces.
11:06Attention.
11:06Exactement, on parle de Micron,
11:10on parle même de TSMC, le taïwanais.
11:12Donc on s'écarte du domaine purement américain.
11:16Et effectivement, on voit un changement,
11:18en tout cas d'approche,
11:19qui est très clair de la part de l'administration Trump,
11:23qui est beaucoup moins faire confiance
11:26aux forces du marché
11:27et à la liberté d'entreprise
11:29et à la liberté des entrepreneurs
11:31et des acteurs économiques en général,
11:36et de s'orienter beaucoup plus vers
11:38une approche beaucoup plus,
11:39d'une certaine manière,
11:40dirigiste de l'économie,
11:42également de la finance.
11:44On a cette approche-là,
11:45qui est l'approche par exemple de Stephen Miran,
11:46qui va être nommée au bord des gouverneurs de la Fed.
11:50Et donc effectivement,
11:51c'est un changement d'approche.
11:52Ça ne veut pas dire que ça ne va pas marcher.
11:55On est souvent surpris
11:57des réactions de l'économie,
12:00comment l'économie s'ajuste et s'adapte.
12:02Mais c'est vrai que c'est un changement
12:03qui est un changement quand même assez profond
12:04par rapport à tout ce qu'on a vécu
12:06dans les 20 ou 30 dernières années
12:07sur le marché dans l'économie américaine.
12:11Donc il faut suivre ça,
12:12parce que ce sont des perturbations,
12:14en tout cas des ruptures.
12:15On parlait de ruptures technologiques
12:17tout à l'heure avec Tommy.
12:18Ce sont des ruptures en termes d'approche économique
12:20qui réclament un peu plus d'études,
12:23qui réclament aussi un peu de recul sur les effets.
12:27Ce n'est parfois pas ce à quoi
12:29les marchés excellent, avoir du recul.
12:31Donc attention un petit peu aux réactions
12:33sur un certain nombre,
12:34sur un pan d'économie.
12:36Je rappelle aussi que,
12:37toujours dans cette approche-là,
12:39l'administration de Trump
12:40a imposé à Nvidia
12:44le fait que sur chaque vente
12:46de puces à la Chine,
12:49il reverse une partie,
12:50une partie pour chiffre d'affaires.
12:51Là aussi, c'est une approche
12:52qui est complètement différente.
12:53On est pratiquement sur la dîme médiévale.
12:55Donc voilà,
12:57attendons de voir comment est-ce que ça va se tourner.
13:00Mais on a véritablement des priorités
13:03qui sont des priorités totalement différentes.
13:05On met véritablement la souveraineté
13:07et les intérêts dits essentiels,
13:10en tout cas considérés comme essentiels
13:11par l'administration,
13:12devant le fonctionnement optimal de l'économie.
13:16On va voir comment les marchés s'adaptent à tout ça.
13:17En France, on appelle ça l'État actionnaire,
13:18l'État stratège,
13:19qui n'est pas forcément le meilleur stratège,
13:21on l'a vu dans de nombreux dossiers.
13:22Tommy, un mot pour vous
13:25sur cette tentative d'ingérence,
13:28ces vélités d'ingérence
13:28de l'administration américaine
13:30sur les fabricants de puces.
13:31Effectivement,
13:32Intel, ça semble se confirmer.
13:34Puis effectivement,
13:35Wilfried évoquait d'autres noms,
13:36TSMC ou Micron pour le coup.
13:42Effectivement,
13:42l'administration Trump pousse
13:43à cette logique de champions nationaux
13:45pour soutenir son économie,
13:48pour rapatrier la production aux États-Unis.
13:51C'est le cas pour TSMC
13:52qui construit de plus en plus d'usines
13:53sur le sol américain
13:54et aussi pour anticiper
13:57les futurs conflits
13:59avec la Chine.
14:03Donc aussi,
14:03se rapprocher de Taïwan
14:04qui est quand même
14:06le cœur dévralgique
14:07puisque la plus grosse fonderie,
14:09la plus grosse fonderie,
14:09c'est TSMC à Taïwan,
14:12mais qu'il y a des usines
14:13un petit peu partout dans le monde,
14:14mais principalement à Taïwan.
14:16Donc forcément,
14:17elle pousse les champions nationaux,
14:18que ce soit Intel,
14:19que ce soit Micron,
14:21en les soutenant.
14:23Donc là,
14:23pour Intel,
14:24il s'agit de tout simplement
14:25transformer les 10,9 milliards
14:26de subventions du Shift Act
14:28en actions,
14:30ce qui représente
14:30à peu près 10% du capital.
14:32Il y a aussi un soutien
14:33de SoftBank
14:34qui apporte 2 milliards
14:36de dollars sur la table.
14:38Donc il y a du soutien
14:38public et privé.
14:41Donc c'est un petit peu
14:41indispensable pour Intel
14:42qui est en grande difficulté,
14:45en contraste avec Nvidia,
14:47qui a profité du boom de l'IA.
14:49Intel qui était en retard,
14:50qui a subi,
14:52qui a affiché
14:53des résultats catastrophiques
14:54en 2024.
14:56Donc voilà,
14:57il y a beaucoup de choses
14:58à faire pour redresser
14:59la barre chez Intel.
15:00Et ces subventions
15:01sont les bienvenues.
15:03Après, forcément,
15:03ça pose la question.
15:05Ça pose la question
15:06de cette ingérence
15:06de l'État
15:08dans les entreprises privées,
15:10cette gouvernance hybride
15:11entre marché,
15:13économie de marché
15:13et politique.
15:16Donc les investisseurs
15:17ne savent plus trop
15:19sur quel pays danser.
15:20Il y a un petit peu
15:20le dodo tous les jours
15:21sur Intel
15:22qui fait parfois
15:22plus 5,
15:23moins 5.
15:24Voilà.
15:25Donc on attend
15:25plus de visibilité
15:27sur le dossier.
15:28Ça peut créer
15:28une chape de plan
15:29sur certaines valeurs.
15:30Effectivement,
15:31c'est le cas notamment,
15:31on le voit notamment
15:32du côté de la France.
15:34Aujourd'hui,
15:34on voulait dire un mot
15:35du pétrole aussi,
15:3617h45 sur BFM Business,
15:38qui joue un petit peu
15:39au yo-yo
15:39depuis quelques jours.
15:41On a un Brent
15:41là aux alentours
15:42des 66-67 dollars,
15:45mais qui fluctue un peu.
15:47Alors Wilfried,
15:47on sait s'il y a un actif
15:49dont il est difficile
15:50d'estimer,
15:50d'envisager,
15:51de projeter le prix,
15:52c'est bien le pétrole.
15:54Là, vous avez
15:54ceux qui continuent
15:56de regarder de très près
15:57évidemment,
15:57et c'est tous notre cas
15:58évidemment,
15:59ce qui se passe
15:59du côté du Moyen-Orient,
16:01du côté de l'Ukraine bien sûr.
16:02Et puis ceux qui vous disent
16:03en face,
16:03bon,
16:03ralentissement économique
16:04de toute façon
16:05qui semble pour l'instant
16:07en place.
16:08Où va le pétrole ?
16:10On voit des estimations
16:11à Goldman Sachs par exemple
16:12qui nous dit
16:12pourquoi pas un pétrole
16:13à 50 dollars d'ici
16:14quelques mois ?
16:15Comment est-ce que
16:15vous regardez ça ?
16:16Je sais que c'est
16:16une question sans réponse,
16:17mais avec courage
16:18je vous la pose évidemment.
16:20C'est toujours,
16:20oui,
16:21c'est surtout la réponse
16:23qui demande du courage
16:23plutôt que la question
16:24mon cher Guillaume.
16:26Ce qui,
16:27le clin d'œil,
16:29c'est qu'effectivement
16:30très souvent
16:31quand certains analystes
16:32réputés commencent
16:33à prendre des positions
16:33très fortes,
16:34je me souviens
16:35qu'il y a deux ans
16:37des analystes
16:37de Wall Street
16:38avaient envisagé
16:40le pétrole à 200 dollars.
16:42On connaît la suite.
16:44Voilà,
16:44on connaît la suite.
16:45Ce qui est clair,
16:47c'est que le pétrole
16:48est un actif
16:50dont le cours
16:52dépend principalement
16:53de la demande.
16:54L'offre est légèrement
16:55excédentaire
16:56sur le pétrole,
16:58c'est s'adapter
16:59assez rapidement
17:00et en fait
17:01les variations de l'offre
17:02ont des impacts
17:03évidemment,
17:04mais des impacts
17:04qui sont des impacts
17:05de court terme.
17:06Les trends,
17:06les tendances prolongées
17:08sont des tendances
17:09qui répondent
17:10aux évolutions
17:13des perspectives économiques
17:14et la baisse
17:16quand même,
17:17je rappelle sur un an
17:18on est quasiment
17:18en baisse de 15%
17:19sur le pétrole.
17:21C'est à la fois
17:21une très bonne nouvelle
17:22sur l'inflation,
17:22on sait qu'on n'a pas
17:23de poussée inflationniste
17:24historiquement sans avoir
17:25de poussée de matières premières
17:26d'abord.
17:27C'est une bonne nouvelle
17:28de ce point de vue-là,
17:29une bonne nouvelle
17:29pour le pouvoir d'achat
17:30des consommateurs
17:31des pays oxydotaux
17:32en particulier en Europe,
17:33mais ça montre également
17:35qu'on a des doutes
17:36sur la poursuite
17:37de la croissance mondiale,
17:40sur la poursuite
17:42de l'expansion économique
17:44et donc effectivement
17:45si on a ces craintes
17:47en particulier aux Etats-Unis,
17:48on voit que l'économie
17:49se fragilise un petit peu,
17:51même si elle est encore
17:52loin de la récession,
17:53et bien effectivement
17:53ça explique le fait
17:55qu'on est loin
17:57de l'enthousiasme
17:58qu'on pouvait avoir
17:59sur le prix
17:59d'un certain nombre
18:00de biens directement
18:01liés à la croissance,
18:02c'est le cas du pétrole.
18:03On voit aussi que sur le gaz,
18:04quand vous regardez
18:05le gaz en Europe,
18:06le gaz a plutôt
18:07tendance à baisser
18:08assez fortement
18:09sur un an,
18:11ça montre à la fois
18:12une bien plus grande
18:13efficacité énergétique,
18:15ça c'est une très bonne nouvelle,
18:16mais ça montre aussi
18:17qu'en fait
18:17on a peut-être
18:19moins d'activité,
18:20moins d'activité industrielle,
18:21en tout cas
18:21on en anticipe moins,
18:23et le prix du pétrole,
18:24le prix du gaz
18:25reflète un petit peu tout ça.
18:26Le prix du pétrole,
18:27le WTI,
18:27il est à 62,58,
18:28puis le Brent
18:29aux alentours
18:30de 66,67 dollars
18:32à l'heure actuelle.
18:33Puisque vous parliez
18:34de l'économie américaine,
18:35Wilfried,
18:35c'est évidemment
18:36le grand rendez-vous
18:37de la fin de semaine,
18:39c'est Jackson Hole,
18:39le grand raout annuel
18:40des banquiers centraux
18:42dans l'état du Wyoming.
18:44Vous avez vu au passage
18:45que Donald Trump
18:45a demandé,
18:46je ne sais pas si vous avez
18:46vu passer cette information,
18:47il y a une heure ou deux,
18:48Donald Trump a demandé
18:49la démission
18:51d'une membre
18:51du conseil des gouverneurs
18:52de la FED
18:53qui s'appelle Lisa Cook,
18:55qui serait visée
18:56pour de fausses déclarations
18:57de résidence principale.
18:59Vous vous rendez compte
18:59où on est Trump
18:59de voir s'insérer
19:00dans la vie
19:01des gouverneurs
19:03parce que visiblement
19:03cette gouverneure
19:04ne fait pas partie
19:05de ceux qui ont réclamé
19:06à Coréacré
19:07une baisse des taux d'intérêt.
19:08Ça vous dit beaucoup de choses
19:08sur le climat ambiant.
19:10Absolument.
19:11Tommy,
19:12comment est-ce que vous êtes
19:12par rapport à cette réunion
19:13de ce symposium
19:16de Jackson Hole,
19:17ce discours de Jay Powell
19:19attendu pour vendredi ?
19:20Il n'y a plus vraiment
19:21de doute du côté
19:22des analystes
19:23sur le fait
19:24qu'il y aura
19:24une baisse des taux
19:25en septembre ?
19:27Est-ce qu'il va le formaliser
19:28dès ce vendredi ?
19:29Ça c'est une autre question
19:30Tommy pour le coup.
19:34Oui tout à fait.
19:35C'est vrai qu'il y a
19:35un certain consensus
19:36de la part des analystes
19:37sur une réduction
19:39de 25 points de base
19:41en septembre
19:42puisqu'on a
19:43une probabilité
19:44de 83%
19:45à peu près
19:45par le CME FedWatch.
19:47Donc voilà,
19:484 analystes sur 5
19:49pensent que
19:51la Fed,
19:52donc la réserve
19:53fédale américaine
19:54va diminuer ses taux
19:55dès le mois de septembre.
19:57Donc ça pourrait
19:58être annoncé
19:58durant ce Jackson Hall
20:00ce vendredi.
20:02Il y a également
20:03Poel
20:05qui est un petit peu
20:05sous pression
20:06et on sait très bien
20:07que
20:08la fille
20:11dont vous parliez
20:12ce n'était pas
20:12la dernière,
20:14ce n'est sûrement
20:15pas la dernière
20:15à subir des pressions.
20:17Oui.
20:18Il y a peut-être
20:19à être mis de côté.
20:20Effectivement,
20:21Donald Trump réclame
20:22une baisse des taux
20:23plus rapide que ça
20:25de la part
20:26de Jérôme Poel
20:27et de la Fed
20:27en général
20:28tout simplement
20:30parce qu'ils ont peur
20:31en fait
20:32de la répétition
20:34du marché
20:34de ce qui s'est passé
20:37en 2022
20:37où en fait
20:38la Fed avait
20:40mis du temps
20:40à diminuer ses taux
20:42grâce à l'inflation
20:43et au final
20:44ils ont promis
20:45du sang et des larmes
20:46pour amener
20:47cette inflation
20:47à 2%.
20:48Donc voilà,
20:49le marché a peur
20:50de cette répétition
20:52de marché,
20:52de cette répétition
20:53de cycle économique
20:54et tout simplement
20:56souhaite
20:56une réduction
20:59des taux
21:00le plus rapidement
21:01possible.
21:01Il y a deux gouverneurs
21:02qui ont plaidé
21:05pour un assouplissement
21:06d'un quart de point
21:07des taux d'intérêt
21:07qui s'appellent
21:08Christopher Waller
21:09et Michel Bowman
21:10et qui eux
21:10ne sont pas dans le viseur
21:11de Donald Trump
21:12bizarrement.
21:14Est-ce qu'il va sortir
21:14du bois
21:15sans mauvais jeu de mots
21:16dès vendredi
21:17sur le sujet
21:18pour vous ?
21:18Je rappelle que ce soir
21:19il y a un rendez-vous
21:20important,
21:20c'est à 20h,
21:21heure française,
21:22on aura les minutes
21:23de la réunion
21:24de la fête
21:24du mois de juillet
21:25donc on verra
21:26un petit peu plus clair
21:27sur les intentions
21:27de chacun
21:28des gouverneurs.
21:29Wilfried,
21:30comment vous voyez ça
21:30vous ?
21:31Dans ce grand temple
21:33de la pêche à la mouche
21:34qu'est le Wyoming
21:36parce que je rappelle
21:37c'est pour ça
21:38que le Wyoming
21:38a été choisi
21:39parce qu'il fallait
21:40attirer Paul Volcker
21:42à l'époque
21:42qui était un grand fan
21:43de pêche.
21:45On va essayer
21:45d'aller à la pêche
21:46à la pêche
21:47aux informations.
21:48Je serais très étonné
21:49que notre récolte
21:50soit très très bonne
21:52concernant Jérôme Powell.
21:55Je pense qu'il a tout intérêt
21:55à maintenir un certain flou
21:57sur la prochaine réunion.
21:59D'abord parce qu'il est
22:00lui-même sous pression,
22:01on le voit,
22:01ça devient quand même
22:02très très pesant
22:03sur la réserve fédérale
22:05avec la nomination
22:05de Stephen Miran,
22:06avec la pression
22:07sur Lisa Cook.
22:11Et puis d'autre part
22:11parce que l'objectif
22:13de Jackson Hole
22:13n'est jamais
22:14d'être très précis
22:16sur la politique monétaire.
22:18Ça a été le cas
22:18effectivement il y a trois ans
22:19où on s'est tous
22:20pris une claque,
22:21moi le premier,
22:22lorsque Jérôme Powell
22:23a annoncé du sang
22:24de la sueur et des larmes
22:25sur ce qui était
22:25en train d'arriver
22:26au niveau de la politique monétaire.
22:28Aujourd'hui,
22:30il maintient un certain flou,
22:31en tout cas il veut
22:32rester avec ses options
22:36ouvertes le plus longtemps possible.
22:37Je pense que Jackson Hole
22:38n'est pas nécessairement
22:39la meilleure des solutions,
22:40le meilleur des théâtres
22:42pour lui,
22:43mais ce qu'on va voir
22:43effectivement,
22:44et Tommy le soulignait,
22:46c'est tous les seconds
22:48couteaux d'une certaine manière,
22:49tous les seconds rôles
22:50qui vont s'en donner
22:50à cœur joie
22:51sur leur analyse
22:52de la politique monétaire.
22:53Ça va être quand même
22:53très intéressant
22:54parce qu'on va voir
22:55les rapports de force
22:56qui vont s'établir
22:57au sein de ce comité
22:59de politique monétaire
23:00et puis évidemment
23:01Jérôme Powell
23:01va être interrogé
23:02sur l'énorme pression
23:03qui ne cesse de monter
23:06sur lui,
23:06sur l'indépendance
23:07quand même
23:07de la réserve fédérale.
23:08Ça commence à poser
23:09un certain nombre de questions
23:10quand même
23:10sur les marchés.
23:13Après vous me direz
23:14dans neuf mois
23:15il est parti,
23:16donc bon
23:16ce ne sont que neuf mois
23:17mais ça pose des questions
23:18on est d'accord,
23:19oui bien sûr.
23:19Oui parce qu'effectivement
23:20ça veut clairement dire
23:22que l'objectif
23:22c'est d'aller de plus en plus vite
23:24et de plus en plus fort
23:24et d'avoir une réserve fédérale
23:26qui soit d'une certaine manière
23:27aux ordres.
23:28Et ça,
23:28ça n'a quand même
23:30jamais été
23:30en tout cas depuis Nixon,
23:32ça fait quand même
23:33très longtemps,
23:34donc Nixon ça remonte
23:35quand même
23:36à 50 ans,
23:38ça fait un certain temps
23:39qu'on n'avait pas vu ça
23:40et là aussi
23:40il va falloir
23:41voir quelles sont
23:43les conséquences
23:43de cette pression,
23:46de cette instrumentalisation
23:47possible
23:48de la réserve fédérale.
23:49Ça fait partie
23:50du cadre
23:50qu'apprécient
23:51les investisseurs,
23:52d'un cadre
23:53qui est un cadre
23:54raisonnable,
23:56un cadre
23:56qui donne
23:57une perspective
23:58de long terme.
23:59Attendons de voir
24:00comment est-ce que
24:01les choses vont évoluer
24:01mais les déclarations
24:03en tout cas vont être
24:03très intéressantes.
24:04Je ne pense pas
24:05que ce soit directement
24:06sur la réunion de septembre
24:07mais en tout cas
24:08sur le cadre général
24:09de la politique monétaire,
24:10ça va effectivement
24:10être une réunion
24:11particulièrement sympathique
24:13à suivre.
24:13Bon, après un ton
24:14trop agressif,
24:15trop alarmiste
24:15pour avoir des conséquences
24:17sur les taux d'emprunt
24:18obligataires,
24:19peut-être aussi pour ça
24:20qu'il va falloir jouer
24:21un peu de mise au voucher.
24:22On sait qu'on n'est pas
24:23très loin des seuils d'alerte.
24:24On n'est pas très loin
24:25des seuils d'alerte
24:25effectivement sur les
24:26trésuries américains.
24:28Il nous reste deux minutes,
24:29on voulait parler un petit peu
24:30parce qu'on parlait
24:31tout à l'heure
24:31des valeurs tech
24:32mais on voulait faire
24:32un éclairage très rapide
24:33sur les valeurs de la défense
24:34qui elle aussi joue au yo-yo.
24:36Hier ça a été très très dur
24:37sur un Leonardo
24:38on a reculé de 10%,
24:39sur un SAB
24:40on a reculé de 7%,
24:41Rheinmetall
24:42on perdait aux alentours
24:43de 4%.
24:43On récupère un petit peu
24:44de terrain aujourd'hui
24:45Tommy mais
24:46bon bien sûr
24:48du côté de ce secteur
24:48on suit de très près
24:49l'évolution du côté
24:50du front ukrainien
24:52évidemment.
24:56Effectivement
24:57il y a un regain
24:57d'optimisme
24:58sur une issue négociée
25:00entre les différents acteurs
25:02de ce conflit
25:02russo-ukrainien
25:03donc la discussion
25:04de Trump
25:05avec Poutine
25:06la discussion de Trump
25:07avec Avel Zelensky
25:08et les dirigeants européens
25:10donc forcément
25:11ça amène
25:11un regain d'optimisme
25:12sur cette issue
25:13même si voilà
25:14globalement
25:14déjà les experts
25:15n'arrivent pas
25:18à croire
25:18à une fin de guerre
25:20à court terme
25:21en tout cas
25:21et également
25:22même si ce jugement
25:24ce mouvement
25:25est jugé
25:26plutôt conjoncturel
25:27plutôt que structurel
25:28tout simplement
25:29parce que les dépenses
25:30militaires en Europe
25:31vont continuer
25:31d'augmenter
25:32quoi qu'il advienne
25:34dans ce conflit
25:35donc ça c'est plutôt
25:36il y aura des prises
25:38de bénéfices
25:38c'est sûr
25:39il y aura des petits reculs
25:41des corrections
25:42de 10, 15, 20%
25:43pour des acteurs
25:45qui ont
25:45pour des actions
25:46qui ont parfois
25:47grimpé
25:47de presque 1000%
25:50parfois
25:50sur ces dernières années
25:51depuis le début
25:52de ce conflit
25:53donc forcément
25:54des retracements
25:56il y en aura
25:56et ce sera plutôt
25:57des opportunités
25:57pour se placer
25:58à moyen long terme
26:00et il y a un chiffre
26:01qui est intéressant
26:02Tommy
26:02regardez
26:03il y a un indice
26:04des valeurs
26:05de la défense
26:06qui s'appelle
26:06le SX Paro
26:07qui depuis le 24 février
26:092022
26:10donc début de la guerre
26:11en Ukraine
26:11a bondi de 200%
26:13alors que le stock
26:15ce 600 n'a
26:16si vous me passez
26:16l'expression
26:17progressé que de 23%
26:19ça dit beaucoup de choses
26:19ça Tommy quand même
26:20Effectivement
26:24on a vraiment tiré
26:25à la hausse
26:25cette tendance
26:26qui a commencé
26:27en 2022
26:28et aujourd'hui
26:30cette hausse de 200%
26:32elle est principalement
26:33tirée par quelques acteurs
26:34notamment un rain metal
26:35qui pèse pratiquement
26:3670 milliards aujourd'hui
26:37alors que c'était
26:38une petite entreprise
26:39il y a tout juste
26:40trois ans
26:41donc oui effectivement
26:42il y a quelques acteurs
26:43qui tirent cette hausse
26:45notamment les SAB
26:46les Kohnsberggruppen
26:48et les rain metal
26:49en Allemagne
26:49Absolument
26:50Wilfried on a 30 secondes
26:52sur ces valeurs de la défense
26:53si vous voulez ajouter un mot
26:53pour conclure
26:54on est au bout
26:55malheureusement
26:56Clairement
26:57on reflète
26:59les perspectives géopolitiques
27:01les valeurs de la défense
27:02ont décollé
27:02à cause des perspectives géopolitiques
27:04ce sont
27:05ont continué
27:07leur mouvement
27:07grâce
27:08au mouvement
27:09de réarmement
27:10en Europe
27:11maintenant toute la question
27:11c'est est-ce que
27:12ce mouvement de réarmement
27:13si jamais on a
27:14un cessez-le-feu
27:16voire une paix
27:17un peu plus durable
27:17en Ukraine
27:18est-ce qu'il va continuer
27:19c'est toute la question
27:20que posent aujourd'hui
27:20les investisseurs
27:21un peu comme dans la tech
27:22à un moment donné
27:22il est important
27:24effectivement de prendre
27:25un tout petit peu de recul
27:25c'est probablement
27:26ce que font les investisseurs
27:27ça ne veut pas dire
27:28que les tendances de fonds
27:29sont remises en cause
27:30mais ça veut dire
27:31qu'effectivement
27:31l'évaluation
27:32par les marchés
27:33est tout le temps
27:34sur le métier
27:36et ça fait partie
27:37du rôle des marchés financiers
27:38de revoir tout le temps
27:39leur scénario
27:40c'est ce qu'on voit aujourd'hui
27:41voilà l'état d'esprit
27:42des marchés
27:42à ce jour
27:43merci messieurs
27:43c'est terminé
27:44hélas déjà
27:44pour ce soir
27:45pour le BFM Bourse
27:47de 17h30
27:47Wilfried Galland
27:48directeur général adjoint
27:49de Montpensier
27:50Arbevel
27:50Tommy Douzièche
27:51analyse financière
27:52chez Zone Bourse
27:53merci messieurs
27:53à très vite
27:54avec plaisir
27:54avec grand plaisir
27:55pour de nouvelles aventures
27:56sur BFM Business
27:5717h58
27:58dans un instant
27:59toute l'info
27:59le 18h écho
28:01en direct
28:01sur BFM Business
28:02à tout de suite
28:03BFM Bourse
28:07vos placements
28:08nos conseils
28:09sur BFM Business

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