Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • 19/05/2025
Avec Pierre Archet (directeur de l’hebdomadaire du Tarn et du Lauragais "Le Journal d’Ici"), Alexandre Jardin (auteur de "Les Gueux"), Christophe Ramond (Président du Département du Tarn), Guy Bousquet (Président de l’association Via 81) et Christophe Rollet (Directeur Général de Point S)

Abonnez-vous pour plus de contenus : http://ow.ly/7FZy50G1rry

🎧 Retrouvez nos podcasts et articles : https://www.sudradio.fr/

🔴 Nous suivre sur les réseaux sociaux 🔴

▪️ Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel
▪️ Instagram : https://www.instagram.com/sudradioofficiel/
▪️ Twitter : https://twitter.com/SudRadio
▪️ TikTok : https://www.tiktok.com/@sudradio?lang=fr

##LA_VERITE_EN_FACE-2025-05-19##

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:009h10, Sud Radio, La Vérité en face, Patrick Roger.
00:05La Vérité en face avec une semaine spéciale sur la France qui reste debout.
00:11Chaque matin avec vous, nous allons voir qu'il y a une France qui se bat malgré les problèmes dans les territoires,
00:18les petits pays comme l'on dit, par exemple dans le Tarn en Occitanie, dans le pays de Moulins, dans l'Allie en Auvergne,
00:23dans le Béry, dans le centre de la France, dans le pays de Brive, du côté de la Corrèze,
00:28mais aussi partout chez vous, souvent loin des élites déconnectées.
00:33C'est une opération avec la presse hebdomadaire régionale, la presse hebdo, c'est important.
00:38Ces petits journaux du coin bien implantés qui constatent vraiment comment vivent les Français les difficultés,
00:43mais aussi les solutions, c'est ce que nous allons voir.
00:46La Vérité en face, chaque matin, vous le savez, 0826 300 300 pour vos appels jusqu'à 10h.
00:54Sud Radio va donc donner la parole cette semaine à la France qui reste debout, ce que je viens de dire.
00:59Cette France qu'on entend peu, mais qui se bat pour maintenir des activités et faire vibrer les territoires.
01:05C'est une France qui continue de se lever tôt, d'essayer de faire tourner le pays, de soigner ses malades.
01:13Cette France-là, souvent dite France périphérique, et bien Sud Radio a donc choisi de la raconter en partenariat
01:20avec le syndicat de la presse hebdomadaire régionale.
01:23Chaque jour, nous remontons les témoignages des petits pays où les trains ne passent plus,
01:27où les médecins ne se font rare, où les services et les commerces ferment parfois en silence.
01:33Nous ne l'allons pas être dans la complainte inutile.
01:37Là où il y a de la difficulté, les populations, vous allez le voir et vous le savez,
01:42retroussent les manches, trouvent des solutions, sont dans la résilience permanente.
01:46Les initiatives viennent de toutes parts des élus locaux, des collectifs citoyens, des médecins itinérants,
01:52des agriculteurs engagés, des artisans déterminés.
01:56Sud Radio vous accompagne, une proximité réelle, celle du dernier kilomètre, fidèle à notre ligne éditoriale du Parlons Vrai.
02:04Alors allez-y, venez témoigner 0826 300 300, donnez-nous vos idées, vos solutions.
02:12Et on va commencer avec l'un des sujets qui agitent beaucoup, c'est la route, les transports, les voitures,
02:17toutes les mobilités, trains, vélos. On va montrer qu'on peut concilier.
02:21Écoutez bien, on peut concilier développement et écologie par exemple,
02:25à condition de ne pas être dans une pure idéologie, comme par exemple sur les ZF.
02:30Nous sommes ce matin sur cette question, l'enclavement route barrée au développement, point d'interrogation.
02:35Nous sommes avec Pierre Archer, qui est le directeur de l'hebdomadaire du Tarn et du Louragais, le journal d'ici.
02:41Bonjour Pierre Archer.
02:43Bonjour Patrick Roger.
02:45Merci d'être avec nous. Vous êtes aussi le président du syndicat de la presse hebdomadaire régionale,
02:49et c'est avec vous que nous montons cette semaine inédite, bien sûr,
02:54pour mettre en évidence tout ce qui va ou tout ce qui ne va pas, bien sûr,
02:59un peu partout en France et notamment dans votre secteur.
03:03Et nous sommes aussi avec Alexandre Jardin, auteur, on le sait, Alexandre Jardin, écrivain,
03:08et auteur des gueux récemment aux éditions Michel Laffont.
03:12Pourquoi les gueux ? Eh bien parce que c'est cette France qui ne pourrait plus rouler et qui est plus pauvre
03:17à cause de certaines ZF. Bonjour Alexandre Jardin.
03:20Bonjour, bonjour.
03:22Merci d'être avec nous.
03:24Et vraiment merci, vraiment merci pour cette initiative,
03:29parce que l'homme que nous allons entendre, qui représente la presse hebdomadaire régionale,
03:35c'est à la fois la France des gueux qui s'est mobilisée contre les ZF,
03:42mais vous avez raison, c'est toute cette presse qui met en avant l'intelligence.
03:49Oui, absolument.
03:51Que personne ne voit à Paris.
03:54Et qui est sur le terrain et qui constate bien sûr ce qui se passe.
04:00Oui, parce qu'en réalité plus les gens sont acculés à des situations compliquées, plus ils sont intelligents.
04:08Et c'est vrai que lorsque j'avais lancé le grand mouvement des Zèbres,
04:14on s'était aperçu qu'il y avait partout des communes qui savaient doubler leur population,
04:19qui savaient tout à coup créer une supérette à côté d'une pharmacie,
04:26et tout à coup commencer à créer un développement économique.
04:31Et ça, ça ne va pas venir de Paris.
04:33Oui, c'est vrai, ça part du terrain et c'est ce que vous aviez fait avec les Zèbres, Alexandre Jardin.
04:39Et c'est pour ça que vous êtes revenu, si je puis dire, sur le devant de la scène,
04:44pour défendre des populations et faire remonter aussi des initiatives à l'occasion des ZFE,
04:52qui vous a mis en colère.
04:55L'application des ZFE, des zones à faible émission,
04:58sur le principe, ce n'est pas mauvais évidemment, bien sûr, d'avoir des voitures qui polluent un peu moins.
05:04En revanche, c'est dans la façon de faire l'application rapide.
05:10Non, sur le principe, je suis absolument contre qu'on trie.
05:16Parce que le tri des voitures, c'est le tri des humains.
05:21Et trier l'humain, c'est contraire à toute la logique de la République.
05:27Évidemment qu'on veut des voitures meilleures, mais on a un truc très sérieux qui s'appelle le contrôle technique.
05:32Donc on a une véritable amélioration du parc,
05:35d'abord parce que technologiquement, les véhicules polluent infiniment moins.
05:40Et puis on a un contrôle technique.
05:42Ce n'est pas une plaisanterie.
05:43Et dans les initiatives locales, il y a par exemple dans ma région, dans l'Aude,
05:48des gens qui, au lieu de changer un pot catalytique qui vaut 2000 euros,
05:53ils les nettoient comme des cheminées.
05:56Il y en a pour 150 euros.
05:58Mais ça, ça ne part pas du gouvernement.
06:00Ça part d'initiatives locales, de gens qui se posent des questions et qui apportent des réponses technologiques.
06:05– Oui, c'est ça.
06:06Et puis, des gens qui sont concernés aussi par cette qualité de l'air
06:10et qui en ont la conscience, bien sûr.
06:13Mais évidemment, c'est difficile pour les plus modestes qui n'ont pas les moyens de changer de voiture,
06:18des voitures beaucoup plus chères du jour au lendemain.
06:21– Mais l'écologie des tasques, on ne va pas tourner autour du pot.
06:26C'est une écologie des riches.
06:30Or, parmi les gens qui nous écoutent,
06:33il y a 22% des Français qui sont dans le rouge à partir du 15 du mois.
06:38Et on leur dit changer de bagnole.
06:40Mais vous avez plus de 50% des Français qui en net touchent moins de 2000 euros.
06:4620% moins de 1500.
06:49Les toutes petites retraites.
06:51Et on leur dit changer de bagnole.
06:53Mais c'est n'importe quoi.
06:55C'est d'un mépris social absolument épouvantable.
06:58Et moi, ce que je trouvais étonnant, c'est que toute cette semaine, vous allez entendre
07:03que face à l'absurdité qui vient d'en haut,
07:07vous avez des gens qui en bat sur tous les manches.
07:10Je veux bien qu'on écoute tout de suite le journal d'ici.
07:15– Oui, bien sûr, Alexandre Jardin.
07:18Parce que vous êtes un peu le parrain de cette opération.
07:21C'est pour ça que je voulais vous entendre et vous redonner la parole tout à l'heure, mon cher Alexandre.
07:25– Alexandre, on va avoir beaucoup de témoignages, bien sûr.
07:28Puisque vous avez parlé du contrôle technique,
07:30on aura tout à l'heure le patron de Point S.
07:33Point S, c'est un grand réseau évidemment de réparation des voitures
07:37sur tout le territoire, numéro 1 mondial.
07:40Et lui, il a écrit un livre,
07:42« Laissez-nous rouler sans stress ».
07:45Un livre où il montre qu'il est possible de concilier
07:47la mobilité automobile et l'écologie,
07:49tout en préservant le pouvoir d'achat.
07:51C'est ce qu'on verra avec lui.
07:52Il sera avec nous tout à l'heure.
07:53Pierre Archer, je vous redonne la parole.
07:55Donc avec le journal d'ici,
07:57cette presse hebdomadaire,
07:59il y en a partout,
08:01sur tous les territoires.
08:02On va leur donner la parole toute cette semaine,
08:04évidemment, sur Sud Radio.
08:06Quelle est la problématique, vous,
08:08justement, dans le Tarn
08:10et dans le pays du Lorraguet,
08:12sur les déplacements ?
08:15– Eh bien,
08:17pour faire rouler les voitures
08:19qu'évoquait Alexandre Jardin il y a un instant,
08:21il faut des routes.
08:23Même, de préférence, des autoroutes.
08:25Le problème d'un bassin
08:27comme le bassin de Castro-Mazamé,
08:29donc le sud du Tarn,
08:30c'est son enclavement.
08:32Il y a déjà une quarantaine d'années,
08:34les élus locaux manifestaient
08:36pour réclamer une liaison routière
08:39de qualité avec la métropole régionale,
08:41avec Toulouse,
08:42qui se trouve à un peu plus de 70 km.
08:44Et voyez, un peu plus de 40 ans plus tard,
08:46l'autoroute est à l'arrêt
08:48à la suite des chantiers.
08:50C'est à l'arrêt à la suite d'une décision
08:52du tribunal administratif de Toulouse.
08:54Et donc, l'enclavement,
08:56c'est bien sûr l'enclavement routier,
08:58mais ce qui caractérise
09:00un bassin enclavé, c'est également
09:02le fait de ne pas être desservi
09:04de façon ferroviaire,
09:06de ne pas avoir de desserte ferroviaire satisfaisante,
09:08de ne pas bénéficier non plus
09:10d'un aéroport international.
09:12C'est typiquement le cas du bassin Castro-Mazamé,
09:14qui est le seul de cette importance en France
09:16à ne pas être désenclavé,
09:18à ne pas être relié
09:20à sa métropole régionale
09:22par une autoroute.
09:24Donc ça a des impacts
09:26terribles en termes de développement local
09:28et d'attractivité du territoire.
09:30– Mais certains pourront vous dire, Pierre Archer,
09:32mais avant on se débrouillait bien, on y arrivait,
09:34on n'était pas complètement
09:36perdu, abandonné.
09:38– C'est exact.
09:40Avant on s'éclairait à la bougie,
09:42les trains roulaient à la vapeur,
09:44et le monde se développait, oui c'est vrai.
09:46– Non mais plus récemment,
09:48plus récemment, parce que
09:50Castro et le bassin, on en parlera d'ailleurs
09:52avec le président du département du Tarn,
09:54qui sera mon invité dans un instant,
09:56dans La Vérité en face, sur Sud Radio,
09:58mais tout de même, vous avez l'impression
10:00qu'il y a un sentiment justement
10:02de rélégation, d'abandon,
10:04s'il n'y a pas pour vous cette autoroute,
10:06s'il n'y a pas davantage de moyens de transport ?
10:08– Alors c'est un peu comme l'insécurité,
10:10vous savez on parle du sentiment de l'insécurité,
10:12et puis la réalité,
10:14c'est exactement pareil,
10:16parce qu'il ne s'agit pas d'un sentiment,
10:18il s'agit d'un constat,
10:20le bassin Castro-Mazamé,
10:22qui était le deuxième pôle industriel
10:24de la région midi-Pyrénées,
10:26est en décrochage,
10:28il a perdu de la population,
10:30il a perdu des emplois,
10:32il a perdu de façon générale de l'attractivité,
10:34vous savez ça a des impacts,
10:36ne serait-ce qu'en termes d'attractivité médicale,
10:38nous publions cette semaine
10:40un dossier dans le journal d'ici
10:42sur le sujet,
10:44et la présidente
10:46de la commission médicale d'établissement
10:48de l'hôpital de Castro-Mazamé
10:50explique qu'il est très difficile
10:52d'attirer par exemple des infirmiers de bloc
10:54lorsque vous n'avez pas
10:56une liaison routière ou autoroutière
10:58de qualité avec la métropole régionale,
11:00ça a des impacts sur la désertification médicale,
11:02c'est vraiment
11:04un problème global d'attractivité
11:06du territoire, de décrochage
11:08et d'inéquité territoriale,
11:10parce que les
11:12habitants de Castro-Mazamé ne sont pas
11:14des citoyens de seconde zone,
11:16ils estiment avoir
11:18au même titre que les habitants
11:20des autres bassins d'importance
11:22comparable en France,
11:24le droit d'avoir
11:26des infrastructures de développement
11:28de qualité.
11:29Et au-delà de ça, Pierre Archer,
11:31c'est ce qu'on va évoquer toute cette semaine
11:33sur Sud Radio,
11:35c'est que sur certains territoires,
11:37sur certains coins de France, qu'on appelle
11:39des pays localement,
11:41il y a ces problèmes parfois de transport,
11:43de route, mais il y a, vous l'avez dit,
11:45des déserts médicaux, ou alors il y a,
11:47c'est ce qu'on verra aussi, des zones blanches,
11:49ou des commerces et des services
11:51qui ferment, et
11:53dans la course à la mondialisation
11:55qui continue, et alors que l'on parle de
11:57réindustrialisation, de réimplantation
11:59sur le territoire,
12:01il y a cette crainte d'être
12:03laissé sur le côté
12:05de la route, c'est ça ?
12:07Oui, c'est tout à fait ça, et c'est d'autant
12:09plus injuste concernant Castro-Mazamec,
12:11c'est un bassin qui est un
12:13réservoir d'initiatives, de dynamisme
12:15et d'innovation avec de très belles
12:17entreprises, de toute taille,
12:19qui donc ont besoin
12:21pour garantir aussi l'emploi
12:23et tout ce qu'il y a autour, les commerces
12:25que vous citiez, la santé, etc.,
12:27qui ont besoin des moyens
12:29tout simplement d'être dans
12:31la compétition. On ne veut pas lutter
12:33à armes inégales et
12:35gagner la bataille, ça, ça n'est jamais possible.
12:37Oui, c'est vrai. Merci
12:39Pierre Archer, merci Alexandre Jardin,
12:41Alexandre, on vous retrouve
12:43tout à l'heure dans
12:45cette émission, je voudrais que l'on donne la parole
12:47à beaucoup de personnes, de personnalités,
12:49des auditeurs également, qui peuvent témoigner
12:51aussi autour de ça, sur cette France
12:53qui reste debout, et notamment sur les
12:55transports, les voitures,
12:57les ZF, les trains,
12:59le manque parfois évidemment
13:01d'infrastructures, vous pouvez
13:03témoigner, nous appeler 0826
13:05300 300, nous continuons bien sûr
13:07jusqu'à 10 heures sur Sud Radio.
13:09Sud Radio,
13:11la vérité en face,
13:13Patrick Roger. La vérité en face
13:15avec une semaine spéciale
13:17sur la France qui reste
13:19debout. Dans un instant, on va continuer
13:21nos invités, c'est jusqu'à 10 heures sur Sud Radio,
13:23mais au passage aussi, puisque vous ne l'avez pas oublié,
13:25c'est la fête des mers
13:27le week-end prochain.
13:29Et à l'occasion de la fête des mers,
13:31toute la journée sur Sud Radio
13:33et toute la semaine, nous vous offrons
13:35un bracelet de la collection lettres
13:37de la marque leventalafrancaise.com
13:39Alors, c'est pour
13:41vous ce joli cadeau.
13:43C'est le 12ème
13:45appel. 12ème appel, 0826
13:47300 300, 0826
13:49300 300,
13:51pour la fête des mers.
13:53La vérité en face
13:55donc, sur la France
13:57qui reste debout, et cette question,
13:59le matin, l'enclavement route barré
14:01au développement. Point d'interrogation, parce que
14:03évidemment, dans beaucoup d'endroits,
14:05ça pose problème aujourd'hui. Alors que
14:07nous sommes en 2025, on devrait pouvoir
14:09rouler assez tranquillement, avoir
14:11des voitures qui sont moins polluantes,
14:13elles le sont de moins en moins,
14:15et pourtant, un peu partout, il y a
14:17de l'inquiétude. Hier, par exemple,
14:19il y a plus de 200 motards qui sont venus
14:21du limousin du Berry du Sud-Ouest, qui se sont
14:23retrouvés à Limoges, sur l'état des routes,
14:25les contrôles techniques, les ZFE,
14:27plein de raisons de ne pas être contents,
14:29il y a eu la même chose du côté
14:31de Lyon, également, un peu
14:33partout, effectivement, en France, et puis
14:35nous sommes dans le pays du
14:37Lauraguet, ce matin, nous avions
14:39Pierre Archer, il est toujours en ligne avec
14:41nous, qui est le patron
14:43du pays
14:45d'ici, le journal d'ici,
14:47là-bas,
14:49dans le Lauraguet,
14:51et nous avons également
14:53en ligne Christophe Ramon, le président
14:55du département du Tarn. Bonjour, Christophe Ramon !
14:57– Bonjour, monsieur Ronger.
14:59– Bonjour, merci d'être avec nous,
15:01parce qu'évidemment, il y a cette
15:03préoccupation de
15:05déplacement sur le territoire.
15:07Pierre Archer, à l'instant, disait
15:09qu'il y a une inégalité
15:11territoriale, parfois,
15:13aujourd'hui, dans l'implantation
15:15des services, la possibilité de se déplacer
15:17face à une concurrence qui est internationale,
15:19des usines, des emplois, un peu
15:21partout, et vous, vous continuez
15:23de vous battre autour de l'A69.
15:25Alors, j'ai vu que le Sénat a
15:27adopté cette semaine un texte pour
15:29tenter d'obtenir par la loi
15:31la reprise du chantier de cet A69
15:33entre Toulouse et Castres.
15:35Le chantier a été suspendu pour des raisons
15:37judiciaires,
15:39enfin, juridiques, plus précisément,
15:41la justice administrative.
15:43Où en est-on aujourd'hui,
15:45Christophe Ramon ?
15:47– On est effectivement dans l'attente d'une décision
15:49de justice de la Cour administrative d'appel
15:51de Toulouse le 21 mai
15:532025 pour pouvoir reprendre
15:55ces travaux le plus vite possible
15:57et puis aussi, pourquoi pas,
15:59d'un point de vue législatif, l'adoption
16:01de la proposition de loi des parlementaires
16:03tarnés qui devrait passer à l'Assemblée
16:05nationale le 2 juin
16:072025. Je crois qu'effectivement
16:09il y a un profond sentiment d'incompréhension,
16:11d'injustice pour
16:13nos habitants du Tarn.
16:15Vous savez, dans nos zones
16:17rurales, dans le Tarn, avoir un véhicule,
16:19une voiture, ce n'est pas un luxe,
16:21c'est une absolue nécessité, tout simplement
16:23pour pouvoir se déplacer.
16:25Donc on sent aussi un sentiment
16:27un petit peu de mépris
16:29des élites parisiennes qui souhaitent parfois
16:31nous donner des leçons.
16:33Eux qui ont tout, qui ont le métro, qui ont le RER,
16:35qui ont le TGV pour se déplacer.
16:37Non, ici, l'arrivée
16:39de l'autoroute, c'est permettre tout simplement
16:41de pouvoir gagner en attractivité,
16:43de pouvoir aussi gagner en sécurité
16:45parce que nous n'oublions pas,
16:47quand on met nos camions sur une deux fois de voie,
16:49on les a plus en train de traverser
16:51nos villages et puis
16:53on prend toujours des risques,
16:55effectivement, pourquoi pas, d'accidents
16:57supplémentaires dans les traversées de nos villages.
16:59Ce n'est pas que les Parisiens,
17:01puisque là, c'est la justice administrative
17:03à Toulouse
17:05qui s'est penchée sur le
17:07cadre de l'A69 et
17:09de ce problème. Il n'y avait pas une possibilité
17:11de faire autrement ?
17:13Christophe Ramon, il s'est trop tard maintenant ?
17:15Vous savez, toutes les
17:17autres voies ont été étudiées
17:19au cours de ces 40 dernières années.
17:21Le doublement de la voie SNCF,
17:23c'était plus de 1 milliard d'euros
17:25et puis là, nous n'oublions pas, c'est plus de
17:27300 millions d'euros qui ont été déjà
17:29investis alors qu'on veut faire des économies,
17:31qu'on nous demande d'économiser 40 milliards
17:33sur le projet
17:35de loi
17:37de finances et 70% du trajet
17:39qui est déjà réalisé, donc on n'a
17:41pas l'autre choix que de finir
17:43et d'ailleurs, certaines personnes
17:45qui étaient contre ce projet au départ
17:47aujourd'hui estiment
17:49qu'il est nécessaire de pouvoir
17:51le terminer
17:53parce qu'on ne peut pas accepter cette
17:55gabegie financière et puis aussi se rendre compte
17:57que de l'Assemblée Nationale
17:59jusque dans nos communes,
18:01il y a eu une unanimité pour pouvoir porter
18:03ce projet. Si
18:05l'A69 ne se fait pas,
18:07c'est aussi, à terme de main, la remise
18:09en cause, pourquoi pas, de la démocratie
18:11et puis aussi la fin des grands
18:13projets dans nos départements.
18:15Pourquoi de la démocratie, Christophe Raman ?
18:17Parce que cette décision
18:19a été adoptée
18:21à l'unanimité au sein
18:23du conseil départemental du Tarn, la région
18:25aussi est favorable
18:27à la réalisation de cette autoroute,
18:29l'Assemblée départementale, le Sénat aussi
18:31sont favorables
18:33à la réalisation de cette autoroute, donc
18:35à un moment donné, je crois qu'on n'a rien inventé de mieux que la démocratie
18:37dans notre pays. Alors oui, il y a un
18:39constate juridique, faisons
18:41confiance aussi au gouvernement,
18:43j'ai fait venir le ministre Tabarro,
18:45le ministre des Transports, pour qu'on
18:47ne reproduise pas ces erreurs et puis qu'on
18:49trouve une solution pour finir
18:51ce chantier essentiel
18:53en termes de désenclavement du sud
18:55du Tarn.
18:57Est-ce que ça veut dire que d'ailleurs, d'une façon
18:59générale, Christophe Raman,
19:01aujourd'hui on a l'impression que beaucoup de projets
19:03d'aménagement qui sont structurants,
19:05je pense par exemple aux lignes à grande vitesse
19:07également, qui sont attendues
19:09entre par exemple, alors c'est de l'autre
19:11côté, mais entre Bordeaux et Toulouse
19:13pour descendre également un petit
19:15peu plus dans le sud, et puis d'une façon
19:17générale, si on veut créer de nouvelles
19:19autoroutes ou
19:21routes en tout cas
19:23pour désenclaver des régions, c'est
19:25terminé, on ne peut plus en faire aujourd'hui
19:27pour des raisons
19:29que diront
19:31certains écologiques ?
19:33Non mais vous savez, je crois qu'on est en capacité
19:35quand même de pouvoir concilier
19:37la lutte contre le réchauffement climatique
19:39avec l'attractivité de nos territoires.
19:41L'ALGB s'inscrit pleinement
19:43dans ce souhait de pouvoir
19:45rapprocher nos
19:47territoires de la métropole
19:49toulousaine, de la métropole bordelaise
19:51et puis de
19:53Paris. On se doit là aussi
19:55d'imaginer quand même
19:57le grand contournement de Montpellier,
19:59on a chez nos amis à Véroné
20:01aussi le doublement de la RN
20:03en 1988 à terminer.
20:05Moi je ne veux pas que demain, quand on aura
20:07tous des véhicules propres, on ait
20:09comme ça des territoires qui ne bénéficient
20:11pas des mêmes qualités
20:13d'infrastructure. Il en va de l'avenir
20:15de notre pays et puis aussi de notre
20:17vision de l'égalité
20:19des territoires. Donc je crois que c'est important
20:21de veiller à ce que, oui,
20:23on puisse porter les idées
20:25mais on ne doit pas avoir
20:27en France des minorités de blocage
20:29qui remettent perpétuellement en cause certaines
20:31réalisations. Et puis on le voit
20:33quand même. Servons-nous de ce qui
20:35se passe dans le temps. Comment peut-on estimer
20:37qu'à neuf mois de l'inauguration
20:39d'une autoroute, on stoppe un chantier ?
20:41On marche vraiment
20:43sur la tête. Ce n'est pas notre conception
20:45de la République et de la démocratie.
20:47Il faut là aussi que le Parlement
20:49tire toutes les conséquences de ce qui se passe
20:51dans notre département. Oui, on peut être
20:53contre. Oui, on peut débattre. Oui, on peut manifester.
20:55Mais lorsque les décisions sont
20:57prises, il faut que ces chantiers puissent aller
20:59à leur terme. Parce qu'on est dans un monde
21:01mondialisé, vous l'avez dit aussi. Il faut
21:03que nos territoires continuent
21:05à avancer. Nous, on a effectivement
21:07le granit du Cisdor, on a
21:09les bois de nos montagnes, on a les salaisons de la colle,
21:11on a bien évidemment les laboratoires
21:13fabres. Il faut permettre à ce que nos
21:15PME, nos TPE puissent se développer
21:17et être armes égales
21:19dans cette mondialisation. Vous avez
21:21l'impression, et c'est ce que vous avez dit,
21:23en démarrant votre intervention,
21:25Christophe Ramon, qu'il y a un décalage
21:27parfois entre des élites, Paris
21:29et puis le terrain, la réalité
21:31de tous les petits pays.
21:33C'est pas péjoratif
21:35quand je dis les petits pays, mais parce que bien souvent
21:37on résonne par pays dans les territoires.
21:39Oui, je crois
21:41qu'effectivement on l'a vu déjà avec
21:43les gilets jaunes d'un de nos
21:45territoires.
21:47On l'a dit tout à l'heure aussi,
21:49vous l'avez dit dans votre émission, il y a une
21:51intelligence collective qui nous fait trouver
21:53des solutions. Mais ce
21:55sentiment parfois de
21:57mépris, d'éloignement des
21:59services publics, c'est
22:01une vraie réalité.
22:03Faisons confiance aux élus de proximité,
22:05aux TPE, PME, pour
22:07nous permettre d'avancer.
22:09Moi je suis intimement persuadé que
22:11demain, si on
22:13donne un petit peu plus de latitude de
22:15collectivité territoriale, on pourra
22:17trouver des solutions
22:19innovantes en matière de santé,
22:21en matière de déplacement
22:23quotidien, pour donner aussi
22:25davantage de vie à nos
22:27bourg-centres. Il faut absolument aller plus loin
22:29dans l'approfondissement de
22:31la décentralisation et redonner
22:33à ces territoires ruraux
22:35un sentiment de fierté.
22:37Et puis, fierté
22:39effectivement pour les populations, pour
22:41ces territoires, et puis pour des gens qui
22:43veulent venir aussi habiter, qui
22:45quittaient les grandes métropoles.
22:47Il y a quelque temps, il y avait
22:49un mouvement de départ, et
22:51un mouvement accéléré encore par le
22:53Covid. Est-ce que vous le constatez ?
22:55Des gens qui veulent s'implanter
22:57dans des zones
22:59rurales, ou
23:01semi-rurales, ou des villes moyennes,
23:03Christophe Ramon ?
23:05Oui, on l'a constaté. C'est vrai que nous, on a une
23:07qualité de vie extraordinaire.
23:09On se bat pour amener la fibre partout
23:11et pour tous. Aujourd'hui,
23:1399% du Tarn
23:15est fibré, mais il nous faut absolument
23:17cette autoroute pour que
23:19on puisse gagner aussi
23:21en attractivité.
23:23C'est ça la France de demain.
23:25Luttons contre le réchauffement
23:27climatique. Vous savez, dans nos zones
23:29rurales, on se bat aussi
23:31contre le réchauffement climatique. Le Conseil départemental
23:33du Tarn plante 50 000 arbres
23:35par an. On a mis
23:37du photovoltaïque sur toutes nos toitures,
23:39de nos collèges, on développe les voies vertes
23:41et je me suis engagé le long de l'autoroute
23:43à ce qu'il y ait une voie douce.
23:45On se bat aussi sur la problématique
23:47de l'eau. À l'horizon 2050,
23:49comment on pourra tous bénéficier
23:51de l'eau ? On réalise des petites
23:53retenues agricoles pour nos agriculteurs, pour
23:55développer le maraîchage. Il y a une vraie intelligence
23:57collective sur nos territoires, mais
23:59laissons-nous avancer
24:01sereinement et arrêtons aussi
24:03un petit peu de mépriser
24:05nos territoires et arrêtons de nous
24:07donner des leçons venues
24:09de nos métropoles ou de la capitale.
24:11Parce que derrière
24:13ce que l'on dit ce matin,
24:15c'est aussi la montée du RN.
24:17C'est-à-dire que si on n'est pas
24:19dans le fait et dans l'action, on constatera
24:21lors des prochaines élections
24:23législatives, de nouveau
24:25la montée des extrêmes
24:27sur nos territoires. Il faut qu'on soit
24:29vigilant et cette autoroute
24:31s'inscrit aussi un petit peu comme
24:33un symbole de
24:35ce que l'on attend en France
24:37pour continuer à avancer
24:39sereinement. On va continuer
24:41dans l'émission. Juste un dernier point
24:43avec vous, Christophe Ramon, le calendrier, l'agenda
24:45pour l'autoroute, c'est quoi ?
24:47C'est le 21 mai,
24:49la décision de la Cour
24:51administrative d'appel et le 2 juin
24:53la proposition des lois de nos
24:55parlementaires qui sera étudiée par l'Assemblée
24:57nationale. Je ne vous cache pas que
24:59j'attends avec beaucoup d'impatience
25:01la décision de la Cour administrative
25:03d'appel pour que
25:05on puisse sereinement reprendre
25:07ses travaux. Merci beaucoup
25:09Christophe Ramon, le président du département
25:11d'être venu ce matin sur Sud Radio.
25:13On continue, la France qui reste debout
25:15c'est une opération spéciale et inédite
25:17avec la presse hebdomadaire
25:19régionale, toute la semaine sur Sud Radio.
25:21Ce matin, on s'intéresse à tout ce qui
25:23est transport, routes,
25:25voitures, mobilité, trains, vélos
25:27évidemment, ZF, on va en reparler
25:29avec Alexandre Jardin et puis avec
25:31le patron de Poes qui sera avec nous
25:33et qui a écrit, laissez-nous
25:35rouler sans stress. Comment
25:37concilier développement
25:39des territoires, parce qu'il y a besoin face
25:41à cette concurrence internationale
25:43évidemment, bien sûr
25:45et puis écologie, c'est ce
25:47que nous voyons et Pierre Archer qu'on va retrouver
25:49dans un instant, Pierre Archer
25:51évidemment, du
25:53journal directeur de l'hebdomadaire
25:55du Tarn et du Loraguet
25:57le journal d'ici est président
25:59du syndicat de la presse hebdomadaire régionale
26:01et j'attends vos appels, je sais que ça commence à réagir
26:030 826 300 300
26:05pour ou contre justement
26:07développer ces territoires
26:09avec des routes
26:11et puis peut-être
26:13revoir aussi ce classement
26:15des ZF
26:170 826 300 300
26:19Sud Radio, la vérité
26:21en face, Patrick Roger
26:23La vérité en face, c'est cette semaine
26:25Sud Radio qui vous donne
26:27la parole avec la France
26:29qui reste debout, cette France qu'on entend peu
26:31mais qui se bat pour maintenir des activités
26:33faire vibrer des territoires, ce que vous avez
26:35entendu depuis tout à l'heure
26:37et on s'intéresse beaucoup aux transports ce matin
26:39parce que c'est fondamental évidemment
26:41pour pouvoir se déplacer, alors il y a le problème
26:43des ZFE qui progressivement
26:45va sans doute être réglé, nous aurons
26:47Alexandre Jardin dans un instant encore
26:49nous sommes aussi avec
26:51Christophe Rollet qui est le directeur
26:53général de Point S, Point S
26:55et bien c'est ce réseau de
26:57réparation automobile sur tout le territoire
26:59numéro 1 même mondial
27:01et qui a écrit Christophe Rollet
27:03Laissez-nous rouler sans stress
27:05pour nous expliquer
27:07qu'il est possible de concilier
27:09la mobilité automobile
27:11notamment et l'écologie. Bonjour Christophe Rollet
27:13Bonjour Patrick
27:15Merci d'être avec nous, nous avons aussi
27:17Guy Bousquet qui est président de l'association
27:19Via 81 qui va revenir sur ce
27:21qu'on a entendu avec le président
27:23du département du Tarn
27:25autour évidemment de cette
27:27autoroute qui pose problème
27:29Christophe Rollet, à travers votre livre
27:31vous avez peut-être entendu les propos des uns et des autres
27:33tout à l'heure où
27:35il y a un vrai sujet
27:37sur le déplacement
27:39il y a 40 millions de voitures qui sont recensées
27:41à peu près sur nos routes
27:43et il faut
27:45continuer de les faire rouler parce que c'est indispensable
27:47mais il faut trouver un terrain
27:49d'entente si je puis dire avec les
27:51préoccupations environnementales, c'est ce que vous mettez
27:53en évidence
27:55Oui complètement, on l'a d'ailleurs
27:57entendu et souligné par les personnes
27:59que vous interrogez juste avant moi
28:01il ne faut pas décrier
28:03la voiture qui reste un outil
28:05important, indispensable
28:07à la vie de beaucoup de personnes qui
28:09circulent avec, qui véhiculent
28:11leurs familles, vont à leur travail
28:13également et qui doit
28:15rester dans la vie et le quotidien de chacun
28:17Or.es qui est une enseigne de proximité
28:19on a près de 700 points de vente en France
28:21on connait bien modestement nos clients
28:23et on voit bien qu'il y a une problématique
28:25qui oppose malheureusement cette
28:27démarche environnementale, tout le monde
28:29ne peut que soutenir l'envie et l'intérêt
28:31avec le pouvoir d'achat
28:33qui se détériore en plus
28:35et notamment depuis quelques temps en France
28:37et même en Europe et on ne peut plus
28:39concilier les deux et les clients sont en train
28:41de renier sur l'entretien
28:43de leur véhicule, sur parfois même
28:45des budgets comme par exemple l'assurance
28:47on ne le dit pas souvent mais près de 30%
28:49des automobilistes n'ont pas
28:51d'assurance voiture
28:53voire même d'assurance habitation
28:55et ce n'est pas par manque d'envie
28:57et c'est surtout parce qu'ils n'en ont pas les moyens
28:59il faut savoir que le marché de la pièce a pris
29:017,5% d'augmentation chaque année
29:03depuis l'après Covid
29:05donc les coûts sont forcément plus élevés
29:07il n'y a aujourd'hui que véritablement
29:09le carburant qui reste
29:11à un prix concevable
29:13mais que dire le jour où il va augmenter, on risque d'avoir
29:15effectivement comme le soulignent certains
29:17un nouvel effet gilet jaune
29:19parce que là ça sera l'insurmontable
29:21aujourd'hui on nous taxe sur le parking
29:23qui ont augmenté, on nous taxe sur le péage
29:25on nous taxe sur le poids du véhicule
29:27également et puis on nous taxe
29:29sur son achat neuf
29:31quand ce n'est pas un véhicule à 100% électrique
29:33que ce soit l'entreprise ou le particulier
29:35tout le monde est taxé alors qu'on
29:37aurait peut-être une solution
29:39par le haut si je puis dire, c'est ce que je présente
29:41un peu dans ce livre.
29:47En fait il y en a plusieurs de solutions et certaines
29:49sont mises en place comme par exemple le covoiturage
29:51qui est une bonne solution et qui permet
29:53de limiter les déplacements de certaines personnes
29:55pourquoi pas effectivement rouler seul
29:57dans son véhicule, il y a des solutions à améliorer
29:59mais j'en propose d'autres également
30:01une toute simple, on a
30:03dans les véhicules qui sont sortis depuis 4-5 ans
30:05maintenant, une
30:07vérification automatique
30:09que n'importe quel concessionnaire ou garage comme le nôtre
30:11peut faire sur la qualité
30:13l'optimisation de la conduite de son véhicule
30:15et qu'on ait une démarche
30:17entre guillemets
30:19prédominante pour l'entretien et pour
30:21surtout l'environnement
30:23et ça on pourrait le rémunérer
30:25ou en tout cas bonuser
30:27si je puis dire, le consommateur, l'automobiliste
30:29le conducteur qui prend soin
30:31dans sa démarche éco-conduite
30:33d'avoir une dynamique justement qui limite
30:35l'usure trop rapide de ses pièces
30:37de ses pneus également
30:39même si on sait que ce sont des pièces qui sont à changer
30:41régulièrement, donc il y a des solutions
30:43malheureusement on est
30:45parti dans un schéma entre la commission européenne
30:47et le gouvernement aujourd'hui
30:49de pénalisation, systématiquement
30:51on pénalise et c'est insupportable
30:53ce n'est plus tenable pour les automobilistes
30:55qui en plus de l'autre côté ont leur pouvoir d'achat
30:57qui se réduit.
30:58Christophe Rollet, c'est ce que vous constatez vous
31:00parce que vous êtes implanté sur tout le territoire
31:02à travers vos points S
31:04et puis il y a d'autres
31:06réparateurs, je vous cite vous mais il y en a beaucoup
31:08d'autres bien sûr et d'autres réseaux
31:10mais vous avez écrit vous ce livre
31:12Laissez-nous rouler sans stress, vous constatez
31:14comme le disait Christophe Ramon qu'il y a un décalage
31:16entre certaines décisions
31:18très administratives et technocratiques
31:20et puis
31:22le terrain
31:24ce qui doit être mis en place
31:26complètement
31:28on peut revenir sur le véhicule électrique par exemple
31:30alors la commission européenne avait fixé une date
31:32vous le savez à 2035
31:34malheureusement et bien entendu mais ça
31:36tout le monde prévoyait forcément
31:38ça ne pourra pas être tenu et les constructeurs
31:40sont en train de s'organiser, certes pour améliorer
31:42la mise en circulation de véhicules neufs
31:44électriques mais cette date c'est impossible
31:46à tenir et là il y a une restriction
31:48des obligations, des pénalités qui sont pas
31:50concevables non plus. Sur le plan national
31:52je vais prendre un autre exemple qui est la loi montagne
31:54dont on a beaucoup parlé, vous en êtes fait l'écho
31:56sur celui de Radio il y a quelques temps déjà
31:58cette loi montagne elle est mal fagotée
32:00par l'état français parce que tout d'abord
32:02d'une commune à l'autre on a l'obligation
32:04et puis dans l'autre on ne l'a pas
32:06en parlant d'obligation finalement
32:08ce décret n'est jamais passé
32:10et aucune pénalité n'est consentie
32:12donc nous on a vu un premier flux à l'époque
32:14au sortir de cette loi de clients
32:16qui venaient changer leurs pneus d'été en hiver
32:18et puis aujourd'hui plus personne ne vient
32:20parce qu'en France comme ailleurs l'être humain
32:22n'aime pas être sanctionné et quand il n'y a pas de sanctions
32:24il fait un peu comme il veut et c'est dommage
32:26parce qu'il y a des accidents, c'est près de
32:28600 accidents par an dus à
32:30la mauvaise montre d'un pneumatique
32:32et à l'hivernage et à l'hiver
32:34notamment et ça entraîne
32:36malheureusement aussi une cinquantaine d'accidents
32:38par an mortels
32:40donc c'est quelque chose qui a mal été construit
32:42et qui est surtout pas appliqué
32:44alors qu'il suffirait de le mettre en place
32:46pour préserver la sécurité des automobilistes
32:48et puis désengorger parfois des routes
32:50ou des autoroutes que l'on voit
32:52avec beaucoup de bouchons également par les périodes hivernales
32:54donc voyez il y a en fait un vrai phénomène
32:56de décalage effectivement comme vous le soulignez
32:58entre l'automobiliste qui se sent perdu
33:00avec tous ces décrets qui comme on a l'habitude
33:02en France changent régulièrement
33:04sont applicables, sont pas appliqués
33:06et un état qui voit de loin
33:08certes un effort à faire
33:10et qui est légitime pour améliorer
33:12à la fois les véhicules
33:14leur qualité mais également avoir
33:16cette démarche environnementale
33:18mais quand vous avez un véhicule neuf qui en moyenne coûte 35 000 euros
33:20à l'achat, malheureusement
33:22le monsieur précédent disait à Castres ou ailleurs
33:24on peut pas se le payer dans des petites zones rurales
33:26c'est vrai et les critères 3
33:28sont venus rajouter encore
33:30à la réglementation parce que
33:32qui tient un véhicule en critère 3
33:34aujourd'hui, c'est surtout des gens qui ont
33:36en moyenne un faible pouvoir d'achat
33:38donc il est hors de question pour ceux-là de changer quelque chose
33:40sur leur véhicule pour l'adapter
33:42voire même d'en acheter un neuf 100% électrique
33:44Merci beaucoup à Christophe Rollet
33:46patron, directeur général
33:48de Point S d'être intervenu, on continue justement
33:50parce qu'on a évoqué cette notion
33:52de déplacement, le besoin, Guy Bousquet
33:54est avec nous, le président de l'association Via81
33:56bonjour à vous
33:58Bonjour Patrick
34:00Bon, dites-nous pourquoi vous vous battez
34:02justement vous
34:04Bah écoutez, d'abord
34:06on se bat pour le territoire
34:08parce qu'on est attaché à ce territoire
34:10on tient à ce qu'il vive correctement
34:12et qu'il vive comme d'autres territoires
34:14et aujourd'hui, on s'aperçoit
34:16qu'il se vide petit à petit
34:18et bien sûr que
34:20l'autoroute n'est pas une fin en soi
34:22mais un élément important pour continuer
34:24de développer notre territoire
34:26Ouais, et donc c'est
34:28la raison pour laquelle vous dites qu'il faudrait
34:30cette fameuse autoroute à 69
34:32Oui, c'est une des principales raisons
34:34aujourd'hui, on n'est plus à savoir
34:36s'il nous faut une autoroute ou pas
34:38aujourd'hui, il nous faut finir
34:40cette infrastructure
34:42c'est complètement irresponsable et catastrophique
34:44de laisser une situation comme ça
34:46je pense que si
34:48l'autoroute ne se finit pas
34:50ce serait une erreur historique pour la nation
34:52c'est pas que pour le territoire
34:54on ne peut pas gaspiller l'argent public
34:56comme on est en train de le faire
34:58à hauteur de 200 000 euros par jour
35:00200 000 euros dépensés, c'est inacceptable
35:02il faut impérativement que
35:04il y ait un sursis d'exécution
35:06qui soit donné avant la fin du mois
35:08pour éviter cette dépense d'argent public
35:10Oui, c'est vrai
35:12Merci, ça correspond et ça corrobore
35:14à ce qui était dit tout à l'heure
35:16vous voulez réagir 0 800 26 300 300
35:18il y a
35:20l'essai des feux, il y a ce projet
35:22d'un 69, dites-nous ce que vous en pensez
35:24vous y êtes favorable, vous voulez une pause
35:26nous continuons dans la vérité en face
35:28et la France qui reste debout
35:30semaine spéciale sur Sud Radio
35:32dans un instant Alexandre Jardin sera de nouveau aussi avec nous
35:34Sud Radio
35:36La vérité en face
35:38Patrick Roger
35:40La vérité en face et semaine spéciale
35:42la France qui reste debout
35:44ce matin c'est autour des routes, des transports
35:46résultat, il y a beaucoup d'appels
35:48par exemple autour de l'A69
35:50pour ou contre
35:52ce projet d'A69
35:54qui pour l'instant est enlisé
35:56Jean-Marc De Castres et Bernard
35:58De Castres avec nous au 0 800 26
36:00300 300, avant de retrouver
36:02Pierre Archer du journal DICI
36:04la presse hebdomadaire régionale
36:06qui est en partenariat avec nous
36:08et puis Alexandre Jardin dans un instant
36:10Jean-Marc, bonjour
36:12Bernard, Bernard, alors c'est Bernard d'abord
36:14Bernard, oui, c'est Bernard
36:16Bonjour, bonjour, bon alors
36:18vous dites
36:20ça suffit l'A69, c'est ça ?
36:22Non, non, non, pas du tout
36:24Non, non, non, je dis simplement que
36:26j'habite à Castres, ça fait 70 ans que j'habite
36:28à Castres, donc je connais très très bien
36:30ça fait très longtemps qu'on parle de cette
36:32création d'autoroutes, c'était sur le bloc de Jacques
36:34Lémousier, donc c'est vrai, on ne peut pas
36:36nier la vérité, il y a des choses qui existent
36:38par contre ce que je ne comprends pas
36:40et je pose la question à tout le monde, notamment à M. Foliot
36:42à Carayon et tout ça, qui répondent pas
36:44moi je vais souvent à
36:46Legers, j'ai mon ami qui habite à Legers
36:48à côté de Vosges, donc on passe par Toulouse
36:50Castres-Toulouse, Toulouse-Vosges
36:52Pourquoi, je pose la question
36:54pourquoi Castres-Toulouse est payant, et je crois que c'est 15 euros
36:56aujourd'hui à les retours, parce qu'il tient la route
36:58et pourquoi Toulouse-Vosges sera
37:00gratuit ?
37:02Ah oui, parce que ça a été
37:04probablement parce que ça a été construit
37:06avant, et qu'il n'y avait pas un
37:08concessionnaire, quoi
37:10c'est la différence, mais c'est vrai, Bernard
37:12vous avez raison. Il n'y avait pas de concessionnaire, parce que
37:14c'est un concessionnaire de 4 entreprises, qui ont un contrat
37:16de 55 ans, je me suis renseigné quand même
37:18et je veux dire, bon
37:20c'est quand même cher
37:22aller plus vite sur Toulouse, pourquoi pas
37:24mais après, si c'est pour se retrouver
37:26dans les embouteillages, c'est pas terrible non plus
37:28C'est vrai, Pierre Archer
37:30est avec nous, le directeur de
37:32Banner du Tarn et du Loraguel, journal d'ici
37:34Pierre, est-ce que vous avez une réponse à cette
37:36interrogation de Bernard ?
37:38C'est une
37:40interrogation légitime, simplement
37:42il faut considérer que les gens
37:44qui ne pourront pas, ou qui ne souhaiteront
37:46pas prendre l'autoroute, pourront toujours
37:48passer à Toulouse, par l'axe actuel
37:50Oui, par la nationale
37:52et puis c'est parce que, évidemment
37:54on est passé par un concessionnaire
37:56en fait, aujourd'hui, il y avait des
37:58auparavant, il y avait parfois
38:00des routes à 2 fois 2 voies
38:02avec beaucoup plus d'entrées
38:04qui n'étaient pas des autoroutes
38:06Pierre, vous avez entendu
38:08les arguments des uns et des autres
38:10autour du transport
38:12de la voiture
38:14qu'est-ce que
38:16justement ça suscite comme réaction
38:18chez vous, Pierre Archer ?
38:20En réalité
38:22si l'Etat
38:24lorsqu'il n'était plus pas encore
38:26impécunieux, avait investi sur une
38:282 fois 2 voies, je crois que ça aurait évidemment
38:30satisfait tout le monde, la réalité
38:32c'est que cette autoroute, le bassin de
38:34Castre-Mazamé, elle attend depuis en réalité
38:3640 ans, et que la
38:38procédure qui a amené à
38:40la construction de l'A69
38:42est une procédure qui a été lancée en
38:442010, donc la question
38:46ça n'est plus de se poser
38:48ça n'est plus de savoir s'il faut faire
38:50l'autoroute, et Guy Bousquet le
38:52disait il y a quelques secondes
38:54à l'enquête, très justement
38:56la question à se poser
38:58c'est de savoir qu'il faut
39:00terminer cette autoroute et la terminer
39:02rapidement.
39:04Absolument, l'autre
39:06sujet aussi évidemment
39:08qu'on aborde ce matin depuis 9h dans
39:10La vérité en face, La France qui reste debout, ce sont
39:12les ZFE. Olivier de Melun
39:14est au 0826 300 300
39:16Bonjour Olivier. Bonjour.
39:18Sur les
39:20ZFE, alors c'est en suspens pour l'instant
39:22on ne sait pas encore exactement
39:24comment ça va évoluer
39:26il y a un calendrier, quel est
39:28votre point de vue, mon cher Olivier ?
39:30Alors pour aller très vite, les gilets jaunes
39:32c'était rien, si vous faites
39:34les ZFE, alors à hauteur des 75
39:36villes qui étaient prévues au départ, vous aurez
39:38des gilets rouges cramoisis, parce que même
39:40des CSP comme je suis moi
39:42CSP+, rien que
39:44pour le principe, j'irais jeter des pavés là où il faudrait en jeter.
39:46Ah non, il ne faut pas.
39:48Non, non, non.
39:50On ira sur les ronds-points.
39:52Il y a trois grosses raisons
39:54pour lesquelles les ZFE sont une aberration
39:56mais il y a une solution, comme
39:58on n'a pas beaucoup de temps, moi je pense que c'est la solution
40:00la plus évidente. Vous divisez
40:02par deux instantanément tous les véhicules
40:04qui roulent tous les jours et vous pourriez même le faire
40:06à hauteur de la
40:08nation entière. Vous ne faites pas
40:10du covoiturage, vous faites de la circulation
40:12alternée.
40:14Un jour sur deux, une plaque fer, un jour
40:16sur deux, une plaque impaire, tout le monde garde
40:18sa voiture. Ça oblige
40:20le covoiturage et vous divisez
40:22par deux le nombre de bagnoles qui roulent.
40:24Oui, mais attendez, parce qu'il y a
40:26des gens qui travaillent et qui vont
40:28se dire, moi je ne peux pas aller travailler
40:30le mardi parce que...
40:32En échange, pour l'instant, on dit à ces gens-là
40:34tu n'auras plus de voiture.
40:36Oui, vous avez une voiture à 2000
40:38balles pour aller bosser de Auch à Toulouse
40:40vous ne pouvez plus y aller.
40:42Donc je vous propose moi
40:44de pouvoir partager avec votre voisin ou le
40:46mec de votre usine qui fasse un
40:48détour par chez vous pour venir vous chercher parce que
40:50tout le monde peut garder ses voitures.
40:52L'alternée
40:54c'est la solution à tous les...
40:56Vous divisez par deux la consommation d'essence, vous divisez par deux
40:58la consommation de freins, de pneus et de
41:00bagnoles qui roulent.
41:02Moi je me suis posé la question de pourquoi on n'a pas
41:04pensé à cette chose-là tout de suite.
41:06C'est une solution qui existait déjà à Paris par exemple.
41:08Le problème c'est que vous divisez par deux
41:10l'entretien et l'achat des voitures.
41:12Après, je pense que
41:14c'est parfois compliqué
41:16dans certains endroits pour mettre
41:18ça en place. Ça peut être une piste,
41:20Olivier. Vous avez une autre piste avant de retrouver
41:22Alexandre Jardin parce qu'il écoute ça avec intérêt.
41:24L'autre
41:26chose qui dit que
41:28c'est très compliqué, c'est que les voitures
41:30neuves ne sont pas fiables, tout le monde vous le dira.
41:32L'exemple type, c'est le PureTech. Vous achetez
41:34une voiture maintenant, vous faites 50 000 kilomètres avec
41:36les gens qui roulent beaucoup, ça fait une année et demie, et vous êtes
41:38déjà au lieu de changer de moteur. Autre truc
41:40dit par un monsieur,
41:42le 1 litre de PureTech, c'est une catastrophe
41:44depuis dix ans. Bon, indépendamment
41:46de celui-là, les voitures, le plus important encore,
41:48les nouvelles voitures
41:50à batterie, je suis à peu près
41:52certain, parce que tout le monde dit, que d'ici 15 ans
41:54la techno des batteries aura complètement changé.
41:56Dans 15 ans,
41:58votre batterie est un peu fatiguée, vous l'avez acheté
42:00en 2025. Et le mec vous dira,
42:02je ne peux pas vous changer la batterie parce que le nouveau modèle
42:04ne rentre pas dedans. L'écologie sur le cycle
42:06global de la bagnole sera une catastrophe.
42:08Non mais c'est pour ça
42:10qu'il y a une grande évolution en fait, aujourd'hui
42:12il y a des progrès qui vont sans doute
42:14revoir les choses pour que ce soit
42:16effectivement beaucoup plus durable dans le temps.
42:18Merci Olivier. Alexandre Jardin, en conclusion
42:20de cette émission.
42:22Alexandre, il y a eu des voix
42:24de chaque côté pour dire, il y a
42:26des solutions. Vous en êtes aussi
42:28persuadé de votre côté ?
42:30Les solutions, on va
42:32les faire avec les élus locaux.
42:34En ce moment, dans la région de Lyon,
42:36il y a
42:38un mouvement qui a rassemblé
42:401300 élus locaux qui sont en train
42:42de reprendre la majorité.
42:44Pendant que je vous parle, je vais vous dire
42:46à quel point ça me tient au cœur. Il est 4h du matin
42:48là où je suis, je suis à Montréal.
42:50Et je vous écoute avec passion
42:52parce que dès que je rentre,
42:54on va mobiliser en Ile-de-France
42:56les élus locaux et on va faire comme à Lyon.
42:58C'est-à-dire que
43:00le citoyen doit apprendre
43:02à se battre avec ses élus locaux.
43:04Mais d'abord, je remercie Sud Radio
43:06de faire ça toute la semaine.
43:08Mais merci, parce que
43:10vous faites le boulot de la démocratie.
43:12Vous faites entendre
43:14un territoire qu'on n'entend pas.
43:16Et donc,
43:18appelez vos potes et toute
43:20la semaine, vous écoutez Patrick Ranger.
43:22Appelez vos potes, mettez-vous autour.
43:24– Oui, Sud Radio et Pierre Archer
43:26qui étaient avec nous et qui reviendra
43:28d'ailleurs dans la semaine. Merci Alexandre Jardin.
43:30Merci Pierre Archer,
43:32l'hebdomadaire du Tarn-du-Lauraguet, le journal d'ici.
43:34On va continuer, évidemment
43:36Pierre, toute la semaine avec d'autres journaux
43:38et vous-même, vous reviendrez en conclusion
43:40aussi jeudi
43:42sur Sud Radio. Merci
43:44à tous. Dans un instant, on poursuit avec
43:46Valérie Expert, évidemment
43:48et Gilles Ganzemann
43:50également.
43:52Ah oui, le gagnant,
43:54c'est Pierre du Tarn qui a gagné
43:56ce beau bracelet. Allez,
43:58vous continuez de jouer toute la journée sur Sud Radio aussi.

Recommandations