- il y a 2 jours
Ce vendredi 12 décembre, Olivier Gayno, directeur des investissements de HSBC Asset Management, et Nicolas Brault, directeur associé et responsable de la stratégie d'investissement de la banque Hottinguer, ont échangé leur point de vue sur les annonces de la Fed, la prudence des marchés vis-à-vis de la tech, ainsi que sur la productivité de l'IA, dans l'émission Good Morning Market sur BFM Business. Retrouvez l'émission du lundi au vendredi et réécoutez la en podcast.
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00:00Vous connaissez le rendez-vous aux deux acteurs de marché chaque matin à 9h40,
00:04Ganduk Morning Market avec en plateau aujourd'hui Nicolas Brault,
00:07directeur associé et responsable de la stratégie d'investissement de la banque Ottingre.
00:11Bonjour Nicolas.
00:12Bonjour Etienne.
00:13Merci de nous accompagner en compagnie d'Olivier Guénaud,
00:16qui est directeur des investissements là aussi, mais de HSBC Asset Management.
00:19Bonjour Olivier Guénaud.
00:20Bonjour Etienne.
00:21Bon, ça y est, la Fed est passée, c'était très attendu, c'est enfin derrière nous.
00:25Jérôme Poel a enfin délivré cette tant attendue baisse de taux de 25 points de base,
00:2940 milliards de T-bonds qui sont également rachetés à partir de cette semaine,
00:3340 milliards par mois bien sûr.
00:35Est-ce qu'aujourd'hui, bon, ça ouvre un petit peu le prisme ?
00:38Ça y est, c'est derrière nous Nicolas.
00:40Est-ce qu'on peut enfin passer à autre chose ?
00:43Oui, mais jusqu'à la prochaine, en fait ça m'inspire la réflexion suivante.
00:47Bien joué, M. Poel.
00:50Il a réussi à statuer sur une attente très attendue sans créer de remous de marché,
00:56à raison, avec un conseil du FOMC qui est très divisé, peut-être à l'image d'ailleurs de,
01:05et certains disent peu lisible, parce que peut-être l'économie américaine aussi est moins lisible,
01:11elle est sous le poids de forces qui sont contradictoires,
01:16et en plus elle est en déficit de données statistiques depuis le shutdown.
01:19Et dans tout ça, il délivre exactement ce que le marché attendait,
01:25en ne mécontentant personne au sein de son institution,
01:29ni les plus dovish, puisqu'il y a une baisse des taux,
01:33et que rien ne signale que c'est la fin d'un cycle de baisse,
01:37ni les plus prudents, les plus hawkish,
01:39et la preuve en est, c'est que le lendemain de la décision de la Fed,
01:45les anticipations de marché se sont réduites de deux à une baisse des taux l'année prochaine.
01:50Donc en fait, il n'y a rien de tel pour les marchés,
01:54de ne pas croire qu'il y a un élément de rupture possible,
01:58il y a un pilote dans l'avion,
02:00et c'est absolument fondamental dans l'équilibre des marchés,
02:03où vous savez qu'on a passé quand même l'année entière
02:06à s'interroger sur le parcours de la Fed, sa perte d'indépendance,
02:09pour l'instant, le job est fait, bravo.
02:12Bravo, vous dites ça aussi aujourd'hui, Olivier Guénaud,
02:15c'est vrai que Jérôme Powell, c'était l'une de ses dernières réunions,
02:18pour rappel, il va quitter l'institution au mois de mai.
02:21Oui, absolument, et ce qui est absolument fondamental maintenant,
02:25c'est effectivement qu'est-ce qui nous attend devant,
02:28en termes d'attente de baisse des taux aux États-Unis,
02:31comme on l'a dit, il y en a une qui est prévue par les marchés,
02:35peut-être une seconde aussi un petit peu plus loin,
02:37donc ce qui est très important, c'est que le board du FOMC,
02:43donc le conseil des gouverneurs, est quand même extrêmement divisé,
02:46c'est-à-dire les attentes du niveau des taux d'intérêt pour l'année prochaine,
02:50ça s'étale en gros entre 2 et 4%,
02:53c'est absolument incroyable, on avait rarement vu ça,
02:56c'est effectivement l'absence de statistiques,
02:57et c'est ça qui va un peu rythmer les marchés, je crois, en 2026.
03:01La séance d'hier était très intéressante,
03:03le Dow Jones a gagné plus d'un pour cent,
03:05grâce notamment à des visas, à des MasterCard,
03:08à des American Express, le secteur de la consommation également,
03:10qui était recherché, alors qu'à l'inverse,
03:12le Nasdaq, lui, n'a pas battu de record hier.
03:14Est-ce que cette baisse des taux rebat un petit peu l'écart,
03:16dans le sens où ça pourrait réveiller certains secteurs ?
03:19Alors oui, tout à fait, c'est-à-dire qu'on est en train,
03:21en plus de passer dans un cycle, d'après nous,
03:23qui est un cycle de tendance, où les marchés avaient suivi juste une tendance régulière,
03:30et on entre maintenant dans quelque chose qui nous semble un peu différent,
03:32où on va regarder les valorisations, et les valorisations des secteurs,
03:37mais également les valorisations des secteurs par rapport au marché obligataire.
03:40Et ça, ça va remettre effectivement un peu les cartes, d'après nous,
03:43sur l'ultra-domination du secteur technologique américain dans le monde.
03:47Nicolas Brault, record pour le Dow Jones hier soir,
03:49ce n'était pas arrivé depuis un mois,
03:50record également pour le S&P, premier record depuis fin octobre,
03:52et puis également pour le Russell 2000,
03:54les petites et moyennes valeurs qui se réveillent,
03:56notamment aux États-Unis, avec cette baisse de taux,
03:59forcément les petites entreprises vont bénéficier
04:01de cet affaiblissement du coût du crédit.
04:04Alors forcément, ça ne marche pas comme ça,
04:07sinon elles auraient fait un très beau parcours tout au long de l'année,
04:10et vous vous souvenez sûrement qu'il y a eu un faux départ
04:12juste après l'intronisation de Donald Trump,
04:16et puis l'indice Russell 2000 a tout perdu et est devenu négatif.
04:19Il est de nouveau en territoire positif sur l'année, en dollars,
04:24ça doit être à zéro en euros,
04:26et donc il y a un espoir en effet que sur 2026,
04:30il y ait davantage de choses faites pour l'assise du marché,
04:36qui est un handicap, un point négatif sur le marché américain
04:40depuis deux ans maintenant.
04:42Le show a été, c'est un show de l'intelligence artificielle,
04:44il y a des raisons à ça, mais ça va très loin,
04:49probablement même trop loin,
04:51le champ concurrentiel est en train de se transformer
04:54sur les grands acteurs, je crois, d'évoluer en tout cas,
04:57sur les grands acteurs, les hyperscalers,
05:00et l'économie américaine a peut-être d'autres ressorts
05:04simplement que la thématique de l'intelligence artificielle
05:07et l'augmentation de la productivité.
05:09L'intelligence artificielle, sur lequel les investisseurs
05:11ont de plus en plus de doutes, ça se voit notamment
05:13sur Microsoft, qui a perdu 10-15% depuis ses plus hauts,
05:16idem pour Nvidia, hier soir Broadcom a publié
05:18des résultats époustouflants, mais le titre est en baisse
05:20en après-bourse, on n'est plus dans la même euphorie
05:23qu'à la rentrée quand même ?
05:25Non, alors c'est une excellente chose sur le fond,
05:28que les esprits perdent un peu de température,
05:32le cas le plus symptomatique des tendances récentes,
05:37c'est celui d'Oracle. Il y a deux mois environ,
05:41le titre s'apprécie de 100 dollars, soit 40% en séance
05:45sur une promesse d'investissement majeure
05:49dans l'intelligence artificielle, et depuis, ça a reperdu 140 dollars.
05:55Donc on se demande quel est le degré de conviction
05:58des investisseurs, en tout cas de certains investisseurs
06:01qui font la tendance au quotidien sur cette intelligence artificielle.
06:05Ça tourne très très vite. Là aussi, on voit bien
06:08que c'est un signal plus significatif que Broadcom, je crois,
06:13de cartes qui peuvent être rebattues, et d'un jeu concurrentiel
06:17qui est en train de se complexifier. Je ne dis pas que je le comprends.
06:21On voit très bien néanmoins que, c'était le cas évidemment
06:24avec les puces de Google, il y a des éléments assez symboliques
06:29que le jeu est en train un peu de se déplacer.
06:34Et dans le doute, hier, ce titre Oracle était en baisse
06:37après les résultats, une baisse de plus de 10% à la clôture.
06:40Olivier Guénaud, comment aujourd'hui vous placez
06:42la tech américaine dans vos allocations ?
06:44Alors, effectivement, on va plutôt être un peu sous-pondéré
06:47sur cette tech américaine, de fait de valorisation tendue,
06:51comme on l'a dit. Il y a eu beaucoup de mouvements.
06:55Effectivement, il y a aussi des cartes qui passent
06:59d'un acteur à l'autre. Et ce qui nous semble, nous, intéressant,
07:02c'est que vous avez des acteurs importants en Europe et surtout en Asie
07:06sur le secteur technologique, avec des valorisations
07:10qui sont beaucoup moins élevées et qui nous semblent donc du coup
07:14être un très bon remplacement, une très bonne substitution
07:18à la tech américaine.
07:21Et ça se voit notamment dans le Hang Seng, qui signe une très belle
07:23performance cette année. Néanmoins, quand on dézoome sur 5-10 ans,
07:27on se rend compte que les plus hauts ne sont pas vraiment là.
07:29On est quasiment à l'équilibre sur 5 ans.
07:32Absolument. Il y a eu une sous-performance notable
07:35des pays émergents sur 5 ans. Enfin, il y a 4 ans.
07:39Et ça s'est un peu retourné cette année.
07:41Et ça nous donne effectivement un signal que les choses sont en train
07:44de changer là aussi. Également, la volatilité de ces marchés
07:48s'est beaucoup calmée, alors que la volatilité du marché américain
07:50s'est envolée. Donc, il y a un peu aussi un phénomène qui est
07:55que ces marchés ne sont plus considérés comme étant aussi volatiles
08:00et aussi dangereux, entre guillemets, qu'ils l'étaient auparavant.
08:03Donc, oui, il y a encore beaucoup de marge de rattrapage
08:05sur les marchés émergents, d'après nous.
08:07Et aujourd'hui, cette tech en Asie, vous la trouvez où ?
08:09À Hong Kong ? Mais est-ce qu'il y a d'autres places également
08:11sur lesquelles on peut s'exposer à la tech asiatique ?
08:14Alors, l'Asie est un grand continent.
08:16Donc, vous avez la Chine en général.
08:18Et on l'a vu sur certains domaines, il y a une avancée technologique là-bas.
08:25Mais ça peut être également tout l'écosystème qui va de la Corée à Taïwan.
08:31Donc, c'est vraiment très, très général sur l'Asie orientale.
08:36Nicolas Brog, comment aujourd'hui diversifier ses investissements
08:39et ne pas être trop dépendant de la tech américaine ?
08:41Où est-ce qu'on peut trouver cette tech en dehors de Wall Street ?
08:44Si je raisonnais froidement en oubliant les dossiers que j'apprécie en dehors, nulle part.
08:56Ça ne vous inspire pas aujourd'hui du Hang Seng ?
08:57Non, mais nulle part. Je concours à ce qu'Olivier vient de dire.
09:01Si la Corée est en hausse de 40% cette année,
09:04mais il y a un lien étroit avec ce qui se passe aux Etats-Unis
09:06et la dynamique de l'intelligence artificielle.
09:08La chaîne des semi-conducteurs s'est réveillée tout d'un coup,
09:12quelque part au mois de septembre.
09:14ASML a quasiment doublé en trois mois après avoir été ignoré pendant 12 mois.
09:21Donc, il s'est passé des choses et on trouve de la tech ailleurs.
09:24Mais ne nous y trompons pas, le cycle commence et se finit aux Etats-Unis.
09:30Et donc, on trouve autre chose que de la tech dans les autres zones.
09:35Et c'est peut-être ça un des sujets qui peut...
09:37des pistes de réflexion pour 2026.
09:39Et des pistes peut-être pour miser sur les entreprises
09:43qui pourraient profiter de l'intelligence artificielle
09:46dans leurs usages, dans leurs gains de productivité,
09:47dans leurs gains de parts de marché ?
09:49Indéniablement, il y a un espoir.
09:51Il y a des éléments fondamentaux,
09:53puisque l'intelligence artificielle est aussi une façon d'améliorer la productivité.
09:57beaucoup d'entreprises, partout, ont adopté l'intelligence artificielle,
10:02ont commencé à adopter l'intelligence artificielle,
10:05et donc sont devant une amélioration potentielle de la productivité
10:09et peut-être une capacité à innover, à mettre sur le marché,
10:13le go-to-market, qui sera plus rapide.
10:16Donc, c'est un sujet d'investigation.
10:19Alors, justement, pour faire un lien avec votre question précédente,
10:21on a une société technologique européenne,
10:26deux premiers plans, SAP,
10:28une société allemande,
10:30qui fait une très bonne exécution,
10:33un très beau parcours depuis 3-4 ans,
10:35mais qui est complètement tombée en panne depuis cet été,
10:38un titre qui a reperdu une trentaine de pourcents,
10:41et qui est non seulement un adopteur,
10:44mais aussi un groupe qui nous semble profiter
10:47de la vague intelligence artificielle.
10:49Pour autant, si le titre s'est déprécié,
10:51c'est qu'un certain nombre d'acteurs de Wall Street
10:54considèrent que les softwares, les éditeurs de logiciels,
10:58sont potentiellement disruptables par l'intelligence artificielle.
11:01Donc, voilà un sujet de réflexion, peut-être,
11:04au-delà du cas SAP, pour 2026.
11:06Moins 13% depuis le début de l'année pour SAP.
11:08C'est vrai que les grands moteurs européens sont en panne.
11:10Tout à l'heure, on parlait de Air Liquide,
11:12qui est à zéro depuis le début de l'année,
11:13idem pour Schneider Electric,
11:16alors qu'aujourd'hui, ce sont des géants qui sont présents,
11:19qui affichent de la visibilité, Olivier Guénaud,
11:21sans parler de ces cas précis.
11:23Mais aujourd'hui, quand on regarde
11:24les grandes capitalisations européennes,
11:27elles sont moins à la mode.
11:28Elles sont moins à la mode,
11:30et c'est une bonne chose aussi pour 2026.
11:32C'est-à-dire que si elles sont moins à la mode,
11:34elles peuvent aussi être l'objet d'études
11:36et de voir si les valorisations justifient un achat.
11:40Et c'est ce qu'on pense, nous,
11:42notamment, il y a un certain nombre de styles,
11:43également, sur le marché européen,
11:45qui ont été délaissés,
11:46style de qualité,
11:47et je crois que vous faites allusion à ça,
11:49qui a été mis de côté
11:51dans cette grande aspiration
11:53de l'intelligence artificielle
11:54et de la technologie américaine.
11:56Et c'est ce retour-là
11:57qu'on pourrait avoir également sur le marché.
11:59Est-ce que vous jouez les cycliques,
12:01le secteur automobile,
12:02la construction,
12:03des styles aussi,
12:04qui ont connu beaucoup de volatilité ?
12:07On voit le secteur automobile
12:07qui se reprend un petit peu, là,
12:09depuis la rentrée,
12:09mais c'est un secteur qui vient de loin.
12:11Oui, alors, beaucoup moins sur le secteur automobile.
12:15On pense vraiment qu'on a des intérêts,
12:20comme on l'a dit,
12:21sur des secteurs qui pourraient bénéficier
12:24de l'intelligence artificielle,
12:25on vient d'en parler,
12:26et qui n'ont pas encore montré
12:28ou dont on n'a pas décelé encore tout le potentiel.
12:32Là, ce serait plutôt la santé, par exemple,
12:34ou les infrastructures,
12:35plutôt que l'automobile.
12:37Oui, c'est vrai que le secteur de la santé
12:38tente de se reprendre, là,
12:40depuis quelques semaines.
12:41Nicolas Bross a un secteur
12:43qui était dans les phares pendant le Covid,
12:45et puis du jour au lendemain,
12:46qui a été délaissé.
12:47Et aujourd'hui, alors, certes,
12:48on a Elie Lili,
12:49on a certains laboratoires
12:50où on a des courbes
12:51qui montent en l'air,
12:52et puis d'autres secteurs,
12:53d'autres valeurs
12:54dans ce secteur de la santé
12:55qui sont boudées totalement.
12:57Personne n'en veut.
12:58À l'image du segment
13:00pour lequel Elie Lili
13:02est le plus connu aujourd'hui,
13:04le GLP1,
13:05et Novo Nordis
13:07qui a été divisé
13:08par plus de trois
13:09depuis juin 2024,
13:12donc c'est-à-dire
13:12depuis 16 mois.
13:14Donc, oui, oui,
13:15le secteur de la santé
13:16est intéressant.
13:16Il est intéressant
13:17parce que
13:18l'envie d'innover
13:21et le vieillissement
13:23de la population
13:24fait qu'il y a
13:24toujours les mêmes besoins.
13:27Néanmoins,
13:27les valorisations
13:28ne sont pas les mêmes
13:30qu'elles furent
13:31pendant quelques décennies
13:32dans les grands labos,
13:33parce que la machine
13:34à innover
13:35est aussi en panne.
13:36Il y a beaucoup plus
13:37de monde à table.
13:38La Medtech repart,
13:39la Pharma repart.
13:41C'est un secteur intéressant.
13:43Il y a des valorisations
13:45qui plaident pour le secteur,
13:47mais les dynamiques
13:48sous-jacentes
13:49sont compliquées.
13:51C'est bien d'être exposé,
13:53mais il y a le sujet
13:54des prix,
13:55l'accès au marché américain,
13:56la monétisation
13:57de l'innovation
13:58aux États-Unis
13:58qui sont des grands sujets.
14:00En conclusion,
14:00aujourd'hui,
14:01dans vos maisons respectives,
14:02lors de vos derniers
14:03comités d'allocation,
14:04quels sont les grands changements,
14:05les grands arbitrages
14:06que vous avez faits ?
14:08Étienne,
14:10pas de grands changements.
14:11Donc peut-être
14:12partager une source,
14:14une piste de réflexion.
14:17Le sujet de la consommation
14:19a été malmené
14:20globalement,
14:20partout,
14:21tout au long
14:21de l'année 2025.
14:25Aujourd'hui,
14:25rien ne pousse
14:26à aller investir
14:27dans un groupe agroalimentaire,
14:28dans la distribution,
14:29où peu de choses
14:30vont vers
14:31les acteurs traditionnels
14:34de la grande conso.
14:35Néanmoins,
14:37il ne faut jamais abandonner,
14:38jamais vendre
14:39le consommateur américain.
14:40Jamais.
14:40On l'a vu avec
14:41American Express hier.
14:42On a des échéances électorales
14:43l'année prochaine.
14:45On finit l'année 2025
14:46avec une impression
14:47forte
14:48que non seulement
14:49la classe
14:52la plus déshéritée
14:53aux États-Unis,
14:54mais maintenant,
14:54la middle classe
14:55est atteinte
14:56par un sentiment
14:57de récession
14:57et il va y avoir
14:59des mesures
15:00aux États-Unis.
15:01On a un consommateur
15:02européen
15:02qui n'a pas confiance,
15:04qui est même déprimé,
15:06mais qui a des taux
15:06d'épargne élevés
15:07et on a une Chine
15:08qui ne va pas bien,
15:11mais qui a cessé
15:12depuis 3-4 mois.
15:14C'est ce que nous disent
15:14les entreprises.
15:15Schneider l'a dit
15:16dans son style,
15:17ce n'est pas la grande conso,
15:18mais l'a dit hier,
15:20la Chine a cessé
15:21d'être source
15:22de mauvaises nouvelles
15:23et avec une possibilité
15:26qui ait davantage
15:26de mesures faites
15:27pour la croissance
15:29domestique l'année prochaine.
15:30Donc, peut-être
15:30un acte,
15:31un secteur
15:33à avoir sous surveillance
15:34pour l'année prochaine.
15:35Le mot de la fin,
15:36Olivier Guénaud,
15:37chez HSBC
15:37H7 Management.
15:38Les grandes décisions
15:39d'investissement
15:40ou ce que vous allouez
15:41aujourd'hui,
15:41ce que vous ne faisiez
15:42pas auparavant ?
15:43Alors, il y a
15:44une chose
15:45qu'on n'a pas abordée,
15:47un sujet qu'on n'a pas abordé,
15:48c'est les obligations.
15:50Traditionnellement,
15:51quand on fait des allocations,
15:52vous avez les actifs risqués
15:53qui sont les actions
15:53et les actifs obligataires
15:55qui servent d'amortisseurs
15:56en cas de coup dur.
15:58Les actifs obligataires
15:59qui servaient d'amortisseurs
16:01étaient généralement
16:01les obligations gouvernementales.
16:03Avec l'ensemble des déficits
16:05et des dynamiques
16:05qu'on a aujourd'hui budgétaires,
16:08on va beaucoup plus
16:09aller vers des obligations
16:10du secteur privé
16:11de très bonne qualité
16:12plutôt que vers
16:13les obligations gouvernementales.
16:14Avant, bien sûr,
16:16des temps forts politiques,
16:17que ce soit en Europe
16:17mais aussi aux Etats-Unis
16:18l'année prochaine.
16:19Merci beaucoup à tous les deux.
16:20Olivier Guénaud,
16:21directeur des investissements
16:21de HSBC Asset Management
16:23et Nicolas Abraud,
16:24directeur associé
16:25et responsable
16:26de la stratégie d'investissement
16:27de la banque Autain.
16:28Gras 9h57.
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