- il y a 3 jours
Tout savoir sur les grandes tendances du marché de l'immobilier avec les meilleurs experts et notre journaliste maison, Marie Coeurderoy, et vous !
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00:00BFM Business présente les experts de l'IMO, Marie-Cœur d'Auroa.
00:08Et il est midi une, c'est l'heure des experts de l'IMO, mais avant cela, un rappel des principaux titres de l'actualité et l'heure de vérité pour le budget de la sécurité sociale.
00:16L'Assemblée nationale doit se prononcer dans les prochaines heures sur la partie recette du texte.
00:21Ces dernières heures, le gouvernement a multiplié les tractations avec les députés pour tenter de trouver un compromis.
00:26Sur la hausse de la CSG sur les revenus du capital voulu par les socialistes, mais rejeté par la droite,
00:32l'exécutif a fait voter un amendement pour que seuls les produits d'épargne financière soient concernés.
00:36Geste aussi du gouvernement sur les franchises médicales.
00:39Il n'y aura aucune augmentation ni dans le budget ni par décret.
00:43La ministre du budget Amélie de Montchalin s'est aussi engagée à accompagner un compromis, je cite,
00:47sur le gel initialement prévu des pensions de retraite et des minima sociaux.
00:51L'actualité internationale, marquée notamment par la visite de Vladimir Poutine en Inde,
00:55le président russe qui promet à Narendra Modi de continuer à lui livrer du pétrole sans interruption.
01:01Réponse aux pressions des Etats-Unis qui appellent le chef du gouvernement indien
01:05à stopper ses achats de produits pétroliers russes en pleine guerre en Ukraine.
01:09Enfin, côté entreprise, l'information des dernières heures, c'est Netflix
01:13qui pourrait racheter les studios de cinéma et de télévision de Warner Bros.
01:17ainsi que sa plateforme HBO Max.
01:20Selon Bloomberg, Netflix a fait monter les enchères et a doublé Paramount sur ce dossier.
01:24La valorisation boursière de Warner Bros. Discovery tourne autour de 60 milliards de dollars.
01:29Mais son conseil d'administration en souhaiterait 75 milliards.
01:34Allez, c'est l'heure des experts de l'IMO.
01:35Retrouvez votre rendez-vous avec bien ici, le site de recherche immobilière avec une carte 3D pour tout localiser.
01:44BFM Business présente les experts de l'IMO.
01:51Marie-Cœur de Roi.
01:52Et c'est l'heure des experts de l'IMO sur BFM Business.
01:55Comme tous les jours, les experts de l'IMO à l'heure de votre déjeuner entre midi et midi 30.
02:00Une demi-heure pour parler de notre immobilier, de nos logements.
02:03Et comme tous les vendredis, les meilleurs professionnels du secteur font place aux meilleurs journalistes du secteur.
02:10Et à mes côtés aujourd'hui, Guillaume Erard et Pierre Chevillard.
02:13Et évidemment, ça démarrera comme tous les vendredis par le topo de la semaine.
02:18Quelques hausses de taux en décembre, mais un peu plus de peur que de mal.
02:22Quand même, on verra ça dans quelques instants.
02:24Guillaume reviendra sur la dernière étude de BPCE également sur la défiance des Français à l'égard de l'investissement locatif.
02:31Pierre nous mettra un petit peu de baume au cœur en revenant sur les journées de l'habitat innovant
02:35qui ont récompensé tous ceux qui participent à la construction de nos maisons.
02:39Et puis en bref, on parlera aussi de la déception des promoteurs immobiliers
02:43qui s'enfoncent dans la crise, faute de vraies politiques du logement.
02:47On reviendra sur l'histoire de cette propriétaire squattée, mais condamnée.
02:51Et on vous l'avait promis la fois dernière.
02:53Et on fera une place au marché des piscines avant goût de l'été qui tarde, qui tarde à revenir.
02:59Allez, on y va tout de suite.
03:02Les experts de l'IMO, le débat.
03:06Et avec nous le journaliste indépendant Pierre Chevillard.
03:08Bonjour Pierre.
03:09Bonjour Marie, bonjour Guillaume.
03:10Et justement, le journaliste du Figaro.
03:13Guillaume Hérard.
03:14Bonjour Guillaume.
03:15Bonjour Marie, bonjour Pierre.
03:16Et comme tous les vendredis, ça démarre par...
03:20Les experts de l'IMO, le topoto de la semaine.
03:23Pour ceux qui nous regardent à la télé, je fais toujours un petit mouvement de danse
03:26parce que vraiment je l'aime bien ce jingle.
03:28On l'a voulu, on l'a eu.
03:30Bon alors le topoto de la semaine, je le disais, je crois que c'est le courtier vous financé
03:33qui disait, bon, il y a quand même quelques hausses en ce mois de décembre.
03:37Anecdotique, il y en a quelques-unes en très gros.
03:38Vous avez à peu près la moitié des banques qui ne bougent pas à leur barème.
03:42L'autre moitié qui remonte un petit peu.
03:44C'est des mouvements qu'on retrouve souvent en fin d'année parce que les banques ont
03:47fait pas mal de production.
03:48Alors, je n'ai plus les chiffres en tête, mais ça a pas mal augmenté.
03:51Il faut prendre le temps de traiter les dossiers.
03:52Donc, ils freinent un peu la demande.
03:54Mais alors, c'est vraiment anecdotique.
03:55C'est des 5 à 10 points de base.
03:57En gros, sur le 20 ans moyen, qui est à peu près la durée phare, on est passé de
04:023,30, 3,35 aux alentours de 3,35, 3,40.
04:06Donc voilà, c'est vraiment un mouvement qui est très léger, qui n'a pas de quoi inquiéter.
04:11En termes de prévision, on parlait de l'étude de BPCE, EITAB, sur un taux qui va monter
04:16à peu près moyen à 3,35, c'est-à-dire prendre à peu près 20 points de base en 2026.
04:21Là aussi, bon oui, c'est un petit peu plus important, mais ce n'est pas une envolée.
04:26Et puis, les banques cherchent toujours des clients, on peut toujours négocier.
04:29Et comme vous citiez le courtier Vous Financez, les banques cherchent beaucoup les primo-accédants
04:34qu'elles cherchent à séduire avec ce qu'on appelle des crédits à taux bonifiés,
04:37où vous pouvez avoir 20 000 euros à 1%.
04:40Elles payent aussi, elles donnent des crédits à taux bonifiés pour rénover les passoires thermiques.
04:45Il y en a une d'entre elles qui baisse votre taux de crédit une fois que vous avez fait les travaux.
04:48Il y en a certaines qui doublent le fameux prêt à taux zéro.
04:51Les banques aujourd'hui, elles sont dans une dynamique commerciale qui fait que,
04:55c'est d'ailleurs ce que soulignait l'Observatoire BPCE,
04:58ça permet de modérer les perspectives de hausse des taux.
05:02Alors après, c'est très difficile de prévoir l'avenir.
05:05On le disait la dernière fois, tout le monde voyait le taux moyen à 3,50 à la fin de l'année,
05:08on n'y est pas, donc il y a un peu d'imprésivité.
05:10Les fameuses boules de cristal ?
05:12Un deuil à mes collègues de Figaro.
05:15Et puis, ce qu'il faut bien comprendre, c'est que les baisses pour les prochaines années,
05:20c'est très hautement improbable.
05:22C'est ça, Guillaume, la réalité, c'est ce qu'on se dit.
05:25C'est-à-dire qu'effectivement, ça ne pique pas trop pour l'instant,
05:29mais enfin, on ne va pas se mentir.
05:30Sauf que c'est conditionné à quelque chose dont on parle en ce moment, c'est le budget.
05:35L'OAT.
05:35Voilà, et donc le budget, forcément, ça intéresse les banques,
05:38pas directement les Français, je veux dire, pour un projet immobilier.
05:41Oui, bien sûr.
05:43Les ménages qui les intéressent, c'est est-ce que mon taux de crédit va augmenter ou pas ?
05:47Mais on sait très bien que, par ricochet, un budget, une crise, une nouvelle crise sur le budget,
05:53ça peut inciter les banques, malheureusement, à resserrer les conditions d'octroi.
05:57Et d'ailleurs, je discutais avec certains gros réseaux immobiliers
06:00qui ont découpé l'année 2025 en deux.
06:02La première, notamment le début, exceptionnel.
06:05Depuis l'été, carrément, certains disent plutôt l'automne,
06:08les banques sont un peu plus regardantes, aussi bien pour les primo,
06:11et certains me disaient même carrément pour des projets à plus de 300 000 euros.
06:14Donc, voilà, attendons de voir.
06:16Pour l'instant, ils sont sur une tendance stable pour 2026.
06:21Il ne faudrait pas que le budget...
06:23Mais ce qu'on peut aussi conseiller, c'est d'anticiper et de prévoir dès aujourd'hui,
06:28si on a un projet immobilier au printemps prochain,
06:31de commencer à monter le dossier maintenant,
06:32de voir ce qu'on peut avoir, de mettre tous les atouts de son comté,
06:35de voir, par exemple, les banques aujourd'hui,
06:37si vous achetez des contreparties chez elles,
06:39vous allez acheter l'assurance multi-risques, habitation, déplacement,
06:43elles vous feront des rabais sur retour, ça se prépare.
06:45Et puis, les fêtes de Noël arrivent, alors c'est la fête, tout ça.
06:48Et noyeux Noël !
06:49Mais si on est à découvert en décembre,
06:52et bien comme les banques regardent les trois derniers relevés de compte,
06:55je me souviens bien, pardon,
06:57il faudra décaler, parce que si vous êtes à découvert,
06:59et que là-dessus les banques sont prêts à regarder...
07:01Oh, Pierre, quand même, si c'est que sur le mois de décembre...
07:04C'est un risque.
07:06Donc si vous avez un projet immobilier dans les trois mois qui viennent,
07:09globalement, faites gaffe à Noël, c'est ça l'idée ?
07:11Vous avez plein d'abonnements aujourd'hui.
07:16Donc quand vous avez des abonnements,
07:18le téléphone, les chaînes de télévision,
07:20ça réduit votre capacité d'emprunt.
07:22Donc tout ça, ça aussi, ce sont des choses qui se préparent.
07:25Oui, mais c'est un bon conseil.
07:26Bon conseil.
07:27Bon, donc on a quand même déjà un peu évoqué cette étude de BPCE,
07:30parce qu'elle était assez riche, dense.
07:34Elle parlait aussi d'un autre élément qui va nous intéresser spécifiquement,
07:37Guillaume.
07:38C'est nos investisseurs locatifs,
07:40puisqu'on dit le marché du crédit et de l'immobilier,
07:42au sens large, il a quand même nettement repris,
07:45surtout pour les prix moins accédants.
07:46Mais enfin, il y a un truc qui ne redécolle pas,
07:47c'est les investisseurs.
07:49Et elle est très intéressante, cette étude BPCE,
07:52parce qu'elle nous explique en fait cette défiance.
07:54Oui, et pour le coup, c'est vrai que c'est le sujet du moment,
07:57c'est-à-dire qu'on essaye justement de les encourager à investir,
08:00avec ce fameux statut du bailleur privé.
08:02La bonne nouvelle, c'est que ça a été adopté à l'Assemblée nationale,
08:05ça a été adopté au Sénat maintenant,
08:08est-ce que ce sera intégré ou pas,
08:10comment dirais-je, dans le budget, 2026 ?
08:13Donc voilà, il y a quelque chose qui est...
08:16Le problème, et je pense qu'on en parlera tout à l'heure,
08:18les promoteurs se sont exprimés sur le sujet,
08:21les experts estiment que le dispositif a été totalement dépouillé,
08:26et qu'au final, il n'est pas aussi rentable qu'on pouvait l'espérer.
08:30Aujourd'hui, clairement, cette étude BPCE, elle nous dit quoi ?
08:32Elle nous dit qu'il y a une défiance qui s'est installée chez les Français.
08:35Il y a cinq ans, vous aviez 31% des Français interrogés
08:40qui envisageaient d'investir dans la pierre,
08:42et simplement 18% d'en sortir.
08:44Aujourd'hui, les courbes se sont croisées,
08:47on est à 24% sorties, 23% rentrées.
08:50C'est dingue !
08:51Ce qui est inquiétant.
08:53Alors après, sans surprise, le premier motif, c'est quoi ?
08:56C'est évidemment la fiscalité.
08:58On l'a vu en plus avec ce budget.
08:59Il y a des annonces contradictoires.
09:01Mettez-vous à la place des investisseurs,
09:03ils ne savent plus où donner de la tête,
09:05ce qui va tomber, ce qui va arriver.
09:06Mais d'ailleurs, Guillaume, c'est une question que je me pose,
09:08parce que j'en ai de plus en plus d'invités qui passent sur le plateau,
09:11et qui nous disent qu'en fait, le problème, c'est limite pas tant la lourdeur de la fiscalité
09:16que l'inconstance de cette fiscalité.
09:19Oui, le taux de visibilité.
09:20C'est ça.
09:21Encore une fois, je trouve que ce budget est symptomatique,
09:25c'est surtout l'incohérence.
09:27Un coup, on nous dit,
09:28on va mettre ce statut du bailleur privé en place,
09:31avec, on nous parlait de taux d'abattement à 4%, 5%.
09:36Au final, il est bien moins élevé que ça.
09:38On en parlait il y a quelques semaines sur le plateau,
09:41les loyers ne sont pas si élevés que ça.
09:44Il y a un plafond à 8000 euros.
09:46Donc, les messages sont contradictoires.
09:48Et aujourd'hui, l'investisseur, il a besoin de confiance.
09:51Oui, et c'est quand même important,
09:53parce qu'il y a vraiment, effectivement, énormément de data
09:55sur le critère décisif qui parle de la rentabilité.
09:58Et ça nous renvoie sur ce statut du bailleur privé.
10:00C'est-à-dire qu'effectivement, pour celui qui investit,
10:02son critère décisif, ce n'est pas forcément la perspective de plus-value.
10:06Et heureusement, d'ailleurs, c'est la rentabilité immédiate de son investissement.
10:09Et aujourd'hui, elle n'est pas au rendez-vous.
10:10Mais si vous faites de l'allocation vide,
10:14souvent, ça rapporte à peine plus que le livret A en aide
10:17pour un investisseur standard imposé à 30% en taux marginal d'imposition
10:21et avec des prélèvements sociaux qui sont pour le moment à 17,2%.
10:25Et on va le dire de manière très triviale
10:27et avec une quantité d'emmerdements qu'on n'a pas sur le livret A quand même.
10:30Pour résumer, c'est un langage un peu financier,
10:33mais dans l'investissement locatif, il y a un mauvais rapport risque-rendement.
10:37C'est-à-dire que si vous avez un risque sur le rendement,
10:39un risque sur les impayés, ça, il faut que le rendement monte.
10:42La rentabilité rémunère le risque.
10:43Et que là, on n'y est pas.
10:46Et sur des grandes surfaces, sur le neuf qui est très cher parce que c'est un bel objet technique,
10:51mais avec les normes, la hausse des taux, les matériaux qui ont même pris entre 2022 et 2024,
10:56les coûts de construction, pardon, ont pris pas loin de 30%.
10:59Donc vous avez un très bel objet technique, mais pour le coup, ça ne vous rapporte plus rien.
11:02Donc c'est compliqué.
11:03Et c'était justement l'utilité du statut du bailleur privé.
11:05Parce que le statut du bailleur privé, il était censé dire aussi à ceux qui font de l'investissement locatif,
11:10qui créent une offre locative pour les locataires,
11:13on va reconnaître votre rôle social et économique dans la société.
11:17Puisque sans eux, malheureusement, on ne loge pas les personnes.
11:20Et souvent, la plupart, soit, retournent chez leurs proches, chez leurs familles.
11:23Donc il y a un vrai rôle social à reconnaître.
11:27Et d'ailleurs, je m'adresse à tous ceux qui m'accusent par les messages.
11:29Je vous rappelle qu'on a une adresse mail où nous écrire lesexpertsdelimo.fr.
11:33Je reçois notamment souvent des mails d'un monsieur qui me dit que je prêche systématiquement pour ma paroisse en tant que locataire.
11:39Mais en l'occurrence, vous voyez bien que moi, je sais que mon intérêt en tant que locataire,
11:42c'est aussi qu'on ait des propriétaires bailleurs qui investissent et qui soient incités à le faire.
11:46Anecdote, il y a cinq ans, député Michael Nogal, de la majorité présidentielle,
11:53qui voulait faire une proposition de loi pour justement renouer le contact entre les deux.
11:57Parce que c'est un vrai problème de confiance.
11:59Le problème, c'est que c'est arrivé en plein Covid.
12:01Ça a été mis sous la table.
12:02Et on voit qu'aujourd'hui, cinq ans après...
12:03Mais il y en a besoin.
12:04Mais il y en a besoin.
12:05Il n'y a qu'à voir nos sujets à chaque fois.
12:06On tourne en rond sur une stigmatisation des propriétaires et une stigmatisation des locataires.
12:10C'est quand même terrible.
12:11Et puis, quand on a des dispositifs de soutien, en règle générale, on a des loyers qui sont plafonnés.
12:16C'était le but du statut, d'ailleurs.
12:17On avait des loyers qui étaient à peu près entre 15 et 20% sous des valeurs de marché,
12:21moyennant un avantage fiscal qui était assez conséquent jusqu'en 2022,
12:24parce qu'après, il a été raboté.
12:26Et que du coup, tout le monde y trouve son intérêt.
12:28Vous avez un investisseur qui construit un patrimoine,
12:30un locataire qui vit dans un logement de qualité, un logement neuf, avec un loyer modéré,
12:35la commune, les entreprises, les loges, les salariés, les habitants.
12:38Et puis, il y a beaucoup d'études qui vont s'y montrer,
12:40parce qu'effectivement, ça coûte très cher en année pleine.
12:43Le Pinel, ça donne autour de 2 milliards, quelque chose comme ça.
12:45Mais ça rapporte, il y a beaucoup d'études, la plupart montrent que ça rapporte plus que ça ne coûte.
12:51Tout le monde y gagne.
12:52Et on s'est mis d'Orbert Fanchon qui, à chaque fois qu'il est sur le plateau,
12:55le patron du groupe Gambetta qui martèle.
12:58Punaise, ça rapporte plus que ça ne coûte le logement.
13:01Mais quand est-ce que ça va être entendu ?
13:02Bon, alors je cite le patron des promoteurs immobiliers, Pascal Boulanger.
13:06Ça va au-delà de nos pires cauchemars.
13:10Parce qu'effectivement, la déception est à la hauteur des espoirs qu'on avait avec ce statut du bailleur privé.
13:16C'est surtout que vous avez la promotion immobilière,
13:19c'est une profession qui traverse une crise absolument effroyable.
13:22Cette année, ils vont vendre aux particuliers un peu moins de 50 000 logements,
13:26autour de 10 000 aux investisseurs.
13:28La dernière fois, j'ai rappelé les chiffres, en 1995, la crise était ultra violente.
13:32Ils ont vendu 61 000 logements au détail.
13:34C'est-à-dire que ce sera un des pires scores qu'on a vus.
13:37Et l'étude BPCE dit que l'année prochaine, ce ne sera pas beaucoup mieux.
13:40Et ce sera même pire s'il n'y a pas le statut du bailleur privé.
13:43Oui, mais là, on l'est pas.
13:44Et c'est pour ça que, voilà, on embrasse Pascal Boulanger
13:47parce qu'on voit que c'est un combat qui est difficile à mener.
13:49Parce que le dispositif, sous la base d'un amortissement,
13:52n'est pas forcément simple de compréhension.
13:54C'est qu'en réalité, là où Pascal a raison
13:56et tous ceux qui ont travaillé sur le sujet derrière et ont fait des simulations,
14:00tel qu'il a été voté d'abord par les députés,
14:03et puis remodelés et revotés par les sénateurs,
14:05ce statut du bailleur privé, c'est nul.
14:08C'est-à-dire qu'aujourd'hui, on aura plus intérêt
14:11à ne pas y aller, à ne pas se saisir du statut,
14:14plutôt qu'à s'en saisir.
14:16Mais il y a des simulations qui tournent.
14:18Bon, j'ai fait un peu marcher avec la limite du système
14:21et les intelligences artificielles.
14:22C'est tout simple.
14:23Moi, elles me disent, et c'est d'ailleurs ce que soulignaient aussi
14:25les promoteurs qui ont fait des calculs rigoureux,
14:27c'est que vous avez un effort d'épargne.
14:29C'est-à-dire que vous rajoutez au pot tous les mois 700 euros,
14:31au-dessus de 500 euros, ça ne marche pas.
14:33Et puis, vous avez une rentabilité nette réelle
14:35qui tourne autour de 2%.
14:36C'est-à-dire que dans certains cas, comme vous dites,
14:39c'est moins rentable que le neuf sans système de défiscalisation.
14:42C'est incroyable.
14:43Moi, j'ai parlé, quand on avait fait les premières simulations
14:45il y a deux, trois semaines,
14:45je parlais de cadeau fiscal empoisonné.
14:48Pitié, ne le prenez pas ce cadeau.
14:50Bon, on va partir justement,
14:51puisqu'on parle d'investissement locatif,
14:52quand même sur aussi l'une des frayeurs
14:55de nos chers et tendres propriétaires bailleurs.
14:58Oui, vous voulez dire ?
14:58Après, moi, ce que je me dis, c'est un peu provocateur,
15:01mais pourquoi est-ce que l'État ferait quelque chose ?
15:04C'est déjà une machine à cash.
15:05Si vous déstabilisez le système,
15:07si vous dépensez...
15:08Les comptes du logement disent qu'en 2004,
15:09il y avait à peu près 44,4 milliards d'aides au logement.
15:13Oui, mais il y en avait deux fois plus de recettes.
15:14Et 94 milliards.
15:16Qu'est-ce que vous voulez faire un système
15:17qui va coûter de l'argent,
15:19qui va être compliqué ?
15:20Moi, j'ai une machine à cash comme ça,
15:22je n'y touche pas.
15:22Oui, mais sauf qu'ils ont touché
15:23et que maintenant, en l'occurrence,
15:24on a un problème de recettes aussi.
15:25Non, mais la baisse de TVA,
15:26c'est 2 milliards, 2 milliards et demi.
15:28Ils n'ont pas gagné un minimum, je crois.
15:29Moi, c'est ce que je n'arrête pas de dire.
15:30Quand ils ont perdu, je ne sais plus combien,
15:3110 milliards de TVA qu'ils ne retrouvaient plus,
15:33les gars, relancez la construction de logement,
15:35vous allez la retrouver, la TVA.
15:36Bref, l'un des autres sujets
15:38qui plombe l'investissement locatif,
15:40c'est quand même aussi cette crainte,
15:42allez, on va le dire légitime ou non,
15:45des impayés et des squatteurs.
15:46Mais il y a des cas concrets
15:47où, effectivement, on en a des squats
15:49et ça ne se passe pas finalement comme prévu.
15:52On a quand même eu une grosse histoire
15:54qui a tourné depuis quelques jours
15:55avec cette condamnation de cette propriétaire
15:58qui a été squattée et condamnée.
16:00Alors, on va revenir sur l'histoire, Guillaume,
16:02parce que là, en l'occurrence,
16:02il y a quand même une histoire à raconter.
16:04Elle n'a pas été condamnée
16:05parce qu'elle a été squattée.
16:07C'est ça.
16:08Alors, en fait, pour le coup,
16:09on explique très rapidement.
16:11Donc, en gros, c'est une personne
16:12qui a une maison à Andernos, en Gironde.
16:16C'est un héritage.
16:18Elle raconte que les droits de succession
16:20étant ce qu'ils sont,
16:21elle est obligée de vendre.
16:22D'autant qu'apparemment,
16:23il y a un projet immobilier
16:24qui est en train de se construire
16:25et le promoteur aurait besoin
16:27qu'elle vende.
16:28Les voisins mettent la pression.
16:30Elle raconte que les impôts,
16:32elle a des difficultés à les payer, etc.
16:33Donc, elle est un peu prise à la gorge.
16:36Prise à la gorge.
16:37Donc, elle met en vente son bien.
16:39On sait qu'aujourd'hui,
16:39le marché, il est ce qu'il est.
16:41Elle se fait squatter.
16:43Le logement est squatter.
16:44Le problème, et ça,
16:46c'est ce qui fait la différence
16:48par rapport aux nombreuses affaires
16:49dans l'histoire dont on parle,
16:52il se trouve que la porte était ouverte.
16:54Donc, il n'y a pas eu d'effraction.
16:56Or, la loi...
16:56Donc, elle a été squattée
16:57sans effraction.
16:58Sans effraction.
16:59Or, et c'est une petite phrase
17:00qui est inscrite dans la loi
17:01Casbarian, du nom du député
17:04et ancien ministre du Logement
17:05qui est à l'origine de cette loi,
17:06pour que la demande soit valable,
17:08il faut qu'il y ait effraction.
17:10Pour la demande de sortie du squatter
17:12dans les 72 heures grâce au préfet,
17:15il fallait qu'il y ait une effraction.
17:17Exactement.
17:18Et donc, elle a porté plainte au commissariat.
17:22Ça a été rejeté.
17:22Elle a fait une demande d'expulsion.
17:24Ça a été rejeté.
17:25Et on a eu le document entre les mains
17:26qui nous explique clairement,
17:28noir sur blanc,
17:30que c'est pour cette raison
17:31d'absence d'effraction
17:32que la demande a été rejetée.
17:35Et donc, elle se retrouve
17:36avec un bien dont elle est privée.
17:39Mais pire,
17:41elle a eu la très mauvaise idée.
17:42Ça, parce qu'il faut vraiment le dire,
17:44on peut comprendre
17:45la colère des propriétaires,
17:47surtout dans ce cas-là
17:47quand il y a plusieurs mauvaises nouvelles
17:49qui s'accumulent.
17:50Mais il faut rappeler aux propriétaires
17:52ne pas se faire justice soi-même.
17:54Parce que c'est ce qu'elle a fait, cette dame.
17:56C'est pour ça qu'elle a été condamnée.
17:57Et c'est pour ça qu'elle a été condamnée.
17:59Apparemment, plus les personnes,
18:01les deux personnes auxquelles...
18:02Elle a payé des gens
18:02pour aller mettre les squatteurs
18:04manu militaires.
18:05Il y a eu apparemment
18:06des agressions aggravées.
18:08Et elle, elle a été condamnée
18:09à du sursis
18:10pour complicité,
18:12comment dirais-je,
18:13de violences aggravées.
18:14Elle a reconnu les faits.
18:17Elle a dû vendre son bien
18:19avec le squatteur.
18:20Donc, vous imaginez
18:21qu'avec le squatteur,
18:22ce n'est pas du tout le même prix.
18:23Et de ce qu'elle dit,
18:25elle a eu des cotes
18:26de 80 000 euros aussi.
18:27Mais pardon, messieurs,
18:28mais donc là, effectivement,
18:29la condamnation,
18:30on n'a pas à faire justice
18:31soi-même.
18:31Vous l'avez très bien rappelé,
18:32Guillaume.
18:33Mais qu'aurait-elle dû faire
18:35pour accélérer finalement
18:37la récupération planéantière
18:39de son bien
18:39sans qu'elle puisse
18:40être condamnée à la suite ?
18:41Combien de temps
18:42s'aurait dû prendre,
18:43techniquement ?
18:43En fait, non.
18:44Déjà, l'erreur qu'elle a faite,
18:48c'est d'avoir laissé
18:48la porte ouverte.
18:49S'il y avait eu effraction,
18:53enfin, si la porte était
18:54restée fermée,
18:54il y aurait sans doute
18:55eu effraction.
18:56Donc ça peut être
18:57je casse une vitre,
18:58je défonce la porte,
18:59etc.
18:59Et là, pour le coup,
19:02la demande aurait été valable
19:03et on peut supposer
19:04que sa demande
19:06aurait été validée.
19:06Je rappelle juste
19:07que dans ce cas-là,
19:08si elle est validée,
19:09le préfet met en demeure
19:11le squatteur
19:12de partir dans les 24 heures.
19:13S'il ne le fait pas,
19:14il l'expulse.
19:16Il y a eu une intervention
19:16de Guillaume Casbarian,
19:18donc l'ancien ministre
19:18du Logement
19:19et auteur de la loi,
19:21cette semaine dans la presse,
19:22pour dire
19:22est-ce qu'il ne faudrait pas
19:24modifier la loi
19:25pour justement enlever
19:27cette condition d'effraction ?
19:29C'est-à-dire,
19:30porte ouverte ou pas,
19:31il y a atteinte
19:32au droit de propriété,
19:33une personne s'introduit
19:34illégalement dans le bien
19:36d'autrui,
19:36donc normalement,
19:37le préfet doit pouvoir
19:39se saisir de cette demande.
19:40Donc ça,
19:41c'est l'ouverture qui est faite.
19:42Est-ce que ça va donner,
19:43alors en ce moment,
19:44il y a le budget,
19:44c'est quand même
19:45beaucoup plus important,
19:45mais en tout cas,
19:46pour en avoir discuté
19:47avec le nouveau ministre
19:48du logement,
19:48Vincent Jeanbrun,
19:49c'est un sujet
19:50qu'ils regardent,
19:51qu'ils vont regarder,
19:52en tout cas,
19:52c'est ce qu'ils nous ont dit,
19:53en priorité,
19:54en début d'année prochaine,
19:55si tant est qu'ils soient en compte.
19:56Mais on rappelle,
19:57un, on ne fait pas justice soi-même,
19:58deux, on ne confond pas
19:59squatteur et impayé de loyer,
20:01parce qu'en l'occurrence,
20:01effectivement,
20:02normalement,
20:02les procédures,
20:03certes, parfois,
20:04peuvent être longues,
20:04et on l'a vu,
20:05du coup, voilà,
20:06mais normalement,
20:07elles vont beaucoup plus vite
20:08que quand il s'agit d'un payer.
20:09On rappelle également
20:09que les squatteurs
20:10ne sont pas protégés
20:11par la trêve hivernale.
20:12Ce n'est pas la même chose,
20:14un squatteur et un impayé de loyer.
20:15Parce que le locataire
20:16est rentré légalement, en fait.
20:17Et a signé un bail,
20:18en bonne idée.
20:18A signé un bail, exactement.
20:19On peut d'ailleurs conseiller
20:20au propriétaire bailleur
20:21de souscrire une assurance
20:22pour les impayés
20:23ou de recourir
20:23au système Visal.
20:25Il n'en vendait pas cher, Pierre.
20:26Non, je plaisante.
20:26Non, non, mais voilà,
20:27c'est un minimum.
20:29C'est un minimum.
20:29C'est-à-dire que vous êtes protégé
20:30contre les impayés de loyer,
20:31contre les dégradations,
20:33et ça permet,
20:34quand vous avez
20:35un impayé de loyer
20:36avec votre locataire,
20:37ça permet de trouver des souvenirs.
20:38Après, on rappelle,
20:38je crois que le coût moyen
20:39d'une assurance
20:40contre les loyers impayés,
20:41on est autour de 2-3%
20:42de vos revenus locaux.
20:42Et c'est déductible
20:43des revenus fonciaux ?
20:45Un conseil tout bête,
20:45on en parlait tout à l'heure
20:46avant le plateau,
20:48de la télésurveillance.
20:50Alors, il faut avoir les moyens,
20:51mais après tout,
20:53si ça peut protéger
20:53contre les cambriolages,
20:54ça peut protéger aussi
20:55contre les...
20:56Oui, mais est-ce que ça peut prouver
20:57auprès du préfet
20:58qu'effectivement,
20:58il n'y a peut-être pas eu
20:59des fractions,
21:05et des journées
21:06de l'habitat innovant
21:06et des piscines.
21:07Il va falloir tout mixer.
21:10Pierre ?
21:10Mixons.
21:11Mixons.
21:12D'abord, on rend hommage
21:13au Pôle Habitat
21:13de la Fédé du bâtiment
21:14et de ses journées
21:15de l'habitat innovant.
21:15C'était au Puy du Fou
21:16le week-end dernier.
21:17Alors, on ne rend pas hommage
21:18parce que c'était
21:19au Puy du Fou.
21:21Les signatures
21:21du Pôle Habitat FFB,
21:23c'est un concours d'idées
21:24qui montrent des projets innovants.
21:25Alors, sans rentrer dans le détail
21:26parce qu'il y avait
21:26plus d'une vingtaine de catégories,
21:28mais ce qu'ils nous ont montré,
21:29c'est d'abord,
21:29il y a un élan
21:30en termes d'innovation,
21:32de volonté,
21:32d'aller de l'avant
21:33dans un contexte,
21:34c'est quand même
21:34un peu particulier,
21:36contexte de crise,
21:36mais il nous montre
21:37qu'ils savent faire
21:38de l'habitat bas carbone,
21:39de l'habitat abordable.
21:41On a vu une opération,
21:42on arrive quand même
21:43à sortir de l'immobilier locatif
21:45à plus de 6% de rendement.
21:47On fait des nouveaux quartiers
21:49qui sont plutôt équilibrés,
21:51qui sont très écologiques,
21:53mais qui ne sont pas
21:53le côté délirant
21:54que peuvent avoir
21:55certains écoquartiers.
21:56On a aussi
21:57de la reconversion d'habitat
21:58avec des extensions
21:59qui permettent
22:00de loger des seniors.
22:01Une reconversion,
22:03il y en a une
22:03que je n'ai pas vue
22:04parce qu'on n'y était pas
22:04avec Guillaume cette année,
22:05on était très très tristes.
22:06On ira l'année prochaine
22:08ou avec Marine Richard,
22:09on en a aussi parlé du Figaro.
22:10On verra qui laissera
22:11sa place au Figaro.
22:12Je me posais la question
22:13parce qu'il y a tellement
22:14de choses comme ça,
22:15on se dit
22:16mais finalement,
22:16ils savent tout faire.
22:17Ils savent tout faire,
22:18ils savent construire,
22:19rénover,
22:20loger les gens
22:20et ça ne marche pas
22:22et on est toujours en crise.
22:23Donc j'ai posé la question
22:24à Grégory Monod
22:25qui terminait son mandat
22:26de président du publicité,
22:28il m'a dit
22:28pour nous,
22:30c'est une question
22:30de volonté politique.
22:32C'est-à-dire qu'il faut
22:33donner un élan.
22:34Il faut donner un élan.
22:35Il y a une élection municipale
22:36dans quatre mois.
22:37Il faut donner un élan
22:38et cet élan,
22:38il n'est pas là
22:39alors que vous avez
22:39une profession
22:40qui est dans les starting blocks.
22:41Après,
22:41on a eu quand même
22:43notre pré-éat au zéro
22:45qui est revenu
22:47sur les niveaux.
22:47Il y a des choses
22:47mais une aide
22:49à l'accession
22:49à la propriété,
22:50c'est bien
22:50mais ça ne fait pas
22:51une politique du logement.
22:52C'est-à-dire,
22:53on a été tellement habitués
22:54pendant des années
22:54à être financés
22:56par le Pinel.
22:57Aujourd'hui,
22:58il n'y a pas d'alternative.
22:59Ils ont bien proposé
23:00le fameux LLI.
23:04Ah, me lancez pas là-dessus.
23:06Mais usine à gaz.
23:07Le LLI,
23:08donc le logement locatif
23:09intermédiaire
23:10qui était au départ
23:11un dispositif
23:12pour les institutionnels
23:13et qui s'est adapté
23:14aux particuliers.
23:15C'est conditionné
23:16à une création
23:16de SCI,
23:17société civile immobilière,
23:19donc usine à gaz.
23:20Pardon,
23:21mais Guillaume,
23:21le statut du bailleur privé
23:22et moi,
23:23quand je me retrouve
23:24à devoir expliquer
23:24les systèmes d'amortissement
23:25qui diffèrent
23:26en fonction
23:26de vous achetiez
23:27du neuf ou de l'ancien
23:28et puis alors
23:28avec combien
23:29et puis avec une limite
23:29et puis combien de logements.
23:31Et des plafonds de déficits fonciers
23:31et des déductions
23:32et des...
23:32On va pas se mentir.
23:33Faites simple, quoi.
23:34C'est ça qui est...
23:34Ben non, parce que
23:35si on fait simple,
23:35ça va marcher.
23:37Si ça marche, ça coûte
23:38et il faut pas que ça coûte.
23:39Ça coûte.
23:39Mais non,
23:39puisque ça rapporte.
23:40Ça rapporte.
23:41Moi aussi,
23:41ça rapporte deux euros
23:42et ça me coûte un.
23:44Il nous reste deux minutes.
23:45Faites-moi rêver, Pierre.
23:47Tis-y.
23:47Les piscines.
23:48Les piscines,
23:48en fait,
23:48les piscines,
23:49j'aurais dit,
23:50entre les Français
23:50et les piscines,
23:51c'est une belle histoire
23:52d'amour.
23:52Ils ont changé.
23:53Vous avez plus de
23:543 600 000 piscines
23:56et puis il y a
23:56la Fédération des professeurs
23:58de la piscine
23:59qui disait le mois dernier
23:59qu'il y avait une hausse
24:00de 7,5 % des vies
24:02et de 3,5 % des ventes
24:05à l'été 2025.
24:06On veut de la piscine.
24:07Mais c'est surtout,
24:08c'est un équipement
24:09qui change.
24:10Vous avez des bassins
24:11beaucoup plus petits.
24:12L'idée,
24:13c'est d'économiser de l'eau.
24:14Des mini-piscines
24:15qui, du coup,
24:16ne nécessitent pas
24:16de déclarations.
24:17Oui, parce que
24:18j'allais vous parler
24:18de la fiscalité
24:19parce qu'il me semble
24:19que c'est à déclarer
24:20en fonction de la surfaite.
24:22Et c'est pour ça
24:22qu'on les titille
24:23un peu chaque année
24:24en disant
24:25alors les piscines
24:26de moins de 10 mètres carrés
24:26parce qu'en dessous
24:27de 10 mètres carrés,
24:28vous n'avez pas de déclaration,
24:29pas de permis.
24:30Pas de permis non plus ?
24:31Non.
24:3240 % des ventes
24:33d'après la Fédération
24:34des professionnels
24:35de la piscine
24:36et du spa
24:36concernent des bassins
24:37de moins de 10 mètres carrés.
24:3840 % des ventes.
24:39C'est génial.
24:40Et puis après,
24:40vous avez aussi
24:41la rénovation.
24:42Aujourd'hui,
24:42vous avez 30 %
24:43des piscines
24:43qui sont déjà rénovées.
24:45Et puis,
24:46vous avez aussi
24:47toute une modernisation.
24:48C'est-à-dire qu'on a
24:48des traitements d'eau
24:49où on ne fait plus appel
24:50à du chlore
24:50mais à du sel.
24:51On met des couvertures
24:52en polycarbonate
24:53pour réchauffer la haute
24:53naturellement.
24:55Et puis,
24:55la piscine,
24:55elle s'informatise,
24:56elle se domatise.
24:57Vous pouvez la piloter
24:58avec votre téléphone portable.
24:59Donc,
24:59quand vous arrivez
25:00dans votre résidence secondaire,
25:02c'est prêt à plonger.
25:03Et puis,
25:04vous avez aussi
25:0515 % des piscines
25:07qui sont des piscines naturelles.
25:08C'est-à-dire que la filtration
25:08se fait par les plantes.
25:10Ça marche très bien.
25:11Ça s'appelle le lagunage.
25:12Et ça permet d'avoir
25:13une piscine complètement écolo
25:14avec un côté jardin,
25:16étang,
25:16quelque chose d'un peu sauvage.
25:18Ça marche très bien.
25:18Et c'est 15 % des ventes
25:19alors qu'il y a quelques années,
25:20c'était 8 %.
25:21Et ça valorise le patrimoine
25:22quand même.
25:22Parce qu'on parle
25:23de la fiscalité allégée
25:24pour les petites piscines,
25:28l'impact sur le prix
25:29et donc, du coup,
25:29la taxe mondiale...
25:30La FPP avait donné
25:32des chiffres il y a quelques années
25:33par rapport...
25:34La même maison,
25:35toutes choses égales par ailleurs,
25:37sans piscine.
25:38Et celle avec une piscine,
25:39celle qui a une piscine,
25:40elle vaut entre 5 et 20 % de plus.
25:41Ah ouais !
25:42Donc, c'est quand même
25:43pas négligeable.
25:44Et si vous vendez...
25:45J'ai fait récemment une enquête
25:46pour le point
25:46sur les maisons de campagne,
25:48notamment en Provence.
25:49Alors, il y a des gens
25:49qui ne veulent pas de piscine
25:50pour des questions...
25:51Ils sont encore très minoritaires.
25:52Mais aujourd'hui,
25:53si la maison
25:53n'a pas de piscine
25:54et s'il n'est pas
25:55entre guillemets
25:56piscinable,
25:57eh bien, la décote,
25:57elle sera importante.
25:58C'est dingue quand même !
25:59C'est un vrai sujet !
26:00Et attention,
26:01si vous êtes à proximité
26:02d'un bâtiment
26:03classé monument historique,
26:05je dis ça en connaissance
26:06de cause,
26:06mes parents en ont construit une
26:09et le problème,
26:09c'est qu'on voyait
26:10depuis le haut du clocher
26:11d'une église
26:12qui était à...
26:13Je crois que c'est
26:14moins de 500 mètres.
26:16Vous voyez la piscine ?
26:17On la voyait,
26:17donc il faut monter là-haut
26:18pour la voir quand même.
26:19Et pour autant,
26:20vous êtes obligé
26:22de faire valider
26:23par les architectes
26:24des bâtiments de France
26:25qu'on salue,
26:26évidemment.
26:26Vous voyez,
26:27la piscine,
26:27c'est l'avenir,
26:28mais il y a quand même
26:28encore des petits problèmes.
26:29Je crois que la France
26:30est le pays
26:31où il y a le plus de piscines.
26:32Alors, je ne sais même pas
26:33si ce n'est pas dans le monde,
26:34mais en Europe,
26:35à coup sûr.
26:36Bref,
26:36les amoureux de la piscine,
26:37on arrive au bout
26:38des experts de l'IMO
26:39du vendredi.
26:40Merci à tous les deux
26:41d'avoir été avec nous
26:41le formidable journaliste
26:43indépendant Pierre Chevillard
26:44et le formidable journaliste
26:45du Figaro,
26:46Guillaume Erard,
26:48je suis fatiguée
26:49cette journée d'où
26:50on est arrivé au bout.
26:51Je vous laisse
26:52en très bonne compagnie
26:53sur BFM Business
26:54et je vous retrouve
26:55dès lundi
26:56pour un nouvel épisode
26:56des experts de l'IMO.
26:57Ce sera spécial
26:586 mi.
26:59On parlera immobilier
27:00de bureau,
27:01immobilier tertiaire.
27:03Les experts de l'IMO
27:05sur BFM Business.
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