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  • il y a 3 jours
Avec Arlette Chabot et Régis Mailhot

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##LE_GRAND_DEBRIEF-2025-12-05##

Catégorie

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News
Transcription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h10h, Maxime Liedot.
00:07Vous êtes bien sur Sud Radio, il est 8h36 en compagnie d'Arlette Chabot, de Régis Maillot,
00:12pour le Grand Débrief jusqu'à 9h avec vos auditeurs 0826 300 300,
00:16notamment pour répondre à cette question due aux gestes de cet automobiliste dans l'Isère,
00:23après avoir entendu du bruit dans son garage une deuxième fois en seulement deux jours.
00:27Il a décidé de prendre son fusil de chasse et de tirer.
00:30Heureusement, il n'a tué personne, seulement blessé d'une certaine manière l'un des jeunes adolescents de 15 ans
00:35qui se trouvaient là pour voler.
00:37D'où cette question qu'on vous pose, soutien aux garagistes qui a tiré sur des voleurs en Isère.
00:40Doit-on changer les règles pour mieux se défendre chez soi ?
00:440826 300 300.
00:46Arlette Chabot, la sécurité en tout cas chez soi, la volonté peut-être que l'État,
00:52ou en tout cas l'idée que l'État n'est pas forcément là à chaque coin de rue
00:55et qu'il faut se faire justice soi-même.
00:56C'est une idée qui continue de progresser ?
00:59Je veux dire, oui, c'est une idée qui progresse parce que c'est l'impuissance,
01:03effectivement, ne pas être protégé, défendre ses biens, sa famille, sa maison, son lieu de travail.
01:10Mais franchement, je pense qu'il faut quand même s'inquiéter très sérieusement.
01:15Alors il y a effectivement du soutien dans cette commune.
01:19Je pense que c'est un peu plus partagé qu'on a bien voulu le dire.
01:22Ce soutien apporté à ce garagiste, mais en même temps, on ne peut pas faire justice soi-même.
01:27Ce n'est pas le Far West, quoi.
01:29Il y a des lois, il y a des règles.
01:31On peut appeler les gendarmes, on prévient la police.
01:33Mais sortir une arme, alors qu'on n'est pas a priori, alors on dit les choses avec beaucoup de précaution,
01:40parce qu'on n'a pas des informations totalement précises, sortir une arme, tirer,
01:46effectivement toucher, que ce soit un adolescent ou que ce soit un adulte, c'est exactement la même chose au fond,
01:51tirer et peut-être prendre le risque de tuer.
01:55Je pense que c'est inacceptable, franchement, et très sincèrement, je pense que ce n'est pas possible de transformer ce pays.
02:04Après, on sait très bien qu'il y a des commerçants dans des villes qui organisent des rondes, qui surveillent.
02:10On peut les comprendre, mais franchement, utiliser une arme à feu et tirer lorsqu'on n'est pas menacé personnellement par une arme,
02:18il n'y a pas de légitime défense.
02:20Donc, on peut comprendre l'exaspération de ce garagiste, mais je pense qu'on ne peut pas aller plus loin dans le soutien.
02:270,826, 300, 300, est-ce que vous comprenez le geste de ce garagiste ?
02:31Et plus largement, est-ce qu'il faut, selon vous, changer les règles pour mieux se protéger chez soi ?
02:36On était, vous en parliez tout à l'heure, du soutien de la commune, Arlette Chabot, tout à l'heure,
02:39avec Patrice Lamberti, qui est le patron du deuxième garage du coin,
02:42et qui expliquait, mais vous ne pouvez pas savoir à quel point il a pris, un, la place du rôle de l'État,
02:47que, deux, le soutien est plutôt unonyme, et, trois, il l'a fait,
02:51parce qu'à chaque fois qu'il arrive ça et qu'on essaie de trouver des solutions légales,
02:54ça ne nous arrive pas.
02:55Donc, c'est quand même la place de l'État, comme on peut le voir dans la justice,
02:59dans la police, dans l'éducation nationale, qui laisse visiblement ce genre d'initiative en place.
03:04Non, mais je pense qu'on peut comprendre, on peut partager l'indignation,
03:08on peut partager la colère, mais si, effectivement, il y a l'utilisation d'armes à feu de cette manière,
03:16je pense que ce n'est pas acceptable dans un pays où il y a des règles, il y a des lois.
03:23Avec une cagnotte, c'est-à-dire que des gens ont quand même estimé qu'il fallait se reprendre.
03:25Oui, mais je comprends le sentiment d'impuissance, d'impunité,
03:31qui est ressenti par les Français, on peut, effectivement, le comprendre.
03:36On peut, encore une fois, partager la colère et se dire,
03:40ce n'est pas supportable pour quelqu'un qui gagne sa vie, qui travaille,
03:44d'être volé comme il l'est volé, parce qu'il y a pillage, il y a vol, effectivement, de pièces détachées.
03:50Tout ça est insupportable, mais je ne veux pas vivre dans un pays où on aura des armes à feu
03:55et on commence à se faire justice soi-même.
03:58Donc, on ne peut pas dire, on ne peut pas applaudir, entre guillemets,
04:05ou dire, il a bien fait d'utiliser son fusil et de tirer.
04:09Mais je pense que, moi, personnellement, je pense que ce n'est pas acceptable.
04:140-826-300-300 pour participer à la conversation.
04:17Soutien aux garagistes qui a tiré sur des voleurs en misère.
04:20Doit-on changer les règles pour mieux se défendre chez soi ?
04:22Je me permets de vous lire, quand même, les quelques commentaires qu'on a sur les réseaux sociaux,
04:25l'application, le site sudradio.fr.
04:28Déjà, sur le vote, oui, à plus de 94%.
04:30Par exemple, on a Ludovic qui nous dit, oui, c'est vrai, on ne devrait pas se faire justice soi-même.
04:34Mais aujourd'hui, face au laxisme, à ce chaos ambiant et devant une justice qui défend les criminels plutôt que les victimes,
04:39est-ce que les honnêtes gens, et notamment les commerçants, ont-ils le choix ?
04:43On a Tannèque Laurent qui nous dit, ça fait 45 ans que c'est comme ça.
04:45Déjà, par exemple, je me souviens, mon père me disait que s'il essayait de défendre son biscro,
04:49il risquait de se retrouver en prison.
04:51Ou encore, Patrick, avec un peu moins de nuances, qui dit, en réalité,
04:54les criminels ont beaucoup plus le droit des victimes.
04:56Et c'est ça qu'il faut changer.
04:580-826-300-300.
04:59Bonjour, Cyril.
05:01Bonjour.
05:01Merci beaucoup d'être avec nous ce matin.
05:03Vous nous appelez depuis cette jolie ville qui est Bordeaux.
05:06Comment vous regardez-vous ce qui s'est passé justement du côté d'Isère
05:09avec ce garagiste qui a décidé de tirer tout simplement avec son arme
05:12suite à une deuxième intrusion en 48 heures ?
05:15Vous le soutenez ?
05:16Écoutez, en fait, l'acte en lui-même, on ne veut pas le soutenir
05:20parce qu'on ne devrait pas avoir à faire ça.
05:22Maintenant, si aujourd'hui, on se retrouve dans cette situation-là,
05:26il faut se poser des questions, quoi.
05:28Il faut remonter en amont.
05:29Non, les gens, aujourd'hui, ils sont prêts à se mettre une balle dans la tête
05:33ou à prendre des armes pour aller lutter comme des CRS
05:35parce qu'on tue leurs propres animaux, quoi, dans la rue, quoi.
05:39Donc, posons-nous les bonnes questions.
05:41Aujourd'hui, les gens, ils n'ont plus que cette position-là face à ce qui se passe, quoi.
05:46Donc, effectivement, les gens vont sortir les armes.
05:48Il ne faut pas oublier.
05:49C'est tout.
05:50Et ça me paraît tout à fait logique.
05:51Il ne faut pas être là à se poser des questions, à dire
05:54« Ah, mais ce n'est pas normal, ce n'est pas bien ».
05:55La réalité, aujourd'hui, de notre monde, c'est que si les gens sortent de l'arme,
06:00c'est qu'il y a des bonnes raisons.
06:01C'est que les gens ne sont plus soutenus.
06:04Les gens n'ont plus confiance en ce gouvernement qui ne les protège plus qu'il y a longtemps.
06:10Moi, je n'ai plus d'avis.
06:12Je ne vais plus voter.
06:13C'est fini.
06:14J'ai 53 ans.
06:16Il m'a tellement dégoûté aujourd'hui.
06:18Pourtant, je suis ingénieur.
06:20Je vis très bien, mais je n'irai plus voter.
06:23Donc, voilà.
06:23Aujourd'hui, les gens se défendent.
06:25Il sait qu'il leur reste, quoi.
06:27C'est normal.
06:28Mais vous ne craignez pas, comme le disait à l'instant et de façon plutôt très saine Arlette Chabon,
06:33en disant « Mais en réalité, si on laisse prospérer ce genre d'actes,
06:36demain, c'est la milice armée à chaque coin de rue. »
06:37C'est-à-dire que chaque personne qui se pense être en réalité quelqu'un qui sent en danger,
06:41on va s'armer et tirer.
06:43Ce n'est pas quelque chose qui vous inquiète, ça, Cyril ?
06:45Mais ça m'inquiète, bien sûr.
06:47Moi, j'ai des enfants.
06:48J'ai un enfant qui a 21 ans.
06:49J'ai une fille qui a 18 ans.
06:51J'ai ma petite dernière qui a 4 ans et demi.
06:53Bien sûr, c'est inquiétant.
06:54Mais la question qu'il faut se poser aujourd'hui, c'est pourquoi on en est là, en fait ?
06:59Et derrière ça, il va falloir l'assumer.
07:03Si on en est là aujourd'hui, c'est parce que tout ça a été provoqué et a été amené comme ça.
07:08Parce qu'en France, ce qu'il y a en France, c'est qu'on lutte sur ce qui se passe là aujourd'hui.
07:13Et c'est pour réfléchir à comment on en est arrivé là.
07:15On ne réfléchit jamais à comment on est arrivé là.
07:18C'est tout.
07:19Merci beaucoup, mon cher Cyril, d'avoir appelé Sud Radio 0826 300 300.
07:23Et du côté de Bordeaux, je vous souhaite une très blême maltinée et un très bon week-end.
07:27Bonjour, Emmanuel.
07:28Merci de m'avoir laissé la parole.
07:29Au revoir.
07:30Merci beaucoup, Cyril.
07:31Bonjour, Emmanuel.
07:32Oui, bonjour.
07:33Merci beaucoup d'être avec nous ce matin sur Sud Radio.
07:35Comment allez-vous ?
07:36Vous nous appelez depuis Talence, c'est ça ?
07:38Oui, Talence, oui.
07:38C'est la région de Bordeaux.
07:42Oui, de Bordeaux, justement, on a un petit pôle là.
07:45On sent bien qu'il y a une petite communauté secrète qui est en train de boycotter l'enfer de Sud Radio.
07:49Comment vous regardez ce qui s'est passé avec ce garagiste en Isère, mon cher Emmanuel ?
07:53Moi, j'ai une grande question, c'est, Carlet Chabot parlait de justice, il ne s'agit pas de se faire justice, il s'agit de se faire défense.
08:03L'acte de légitime défense, l'article 122.6 du Code pénal précise bien quand même que quand il y a intrusion par ruse ou par force la nuit,
08:11il y a, on est réputé être en légitime défense.
08:13Il faut savoir si on doit se défendre ou si on doit se faire justice.
08:17Là, il s'agit de défense.
08:18Il ne s'agit pas d'aller dans la rue pour se faire justice, il ne s'agit pas de tirer n'importe où.
08:21Il ne faut pas mélanger. Là, il s'agit de redéfinir ce que c'est que la légitime défense.
08:25Est-ce qu'on doit empêcher les gens de commettre les actes de violation de domicile la nuit ?
08:31Et est-ce que justement, on peut appliquer la loi ? C'est juste ça.
08:35Pour vous, c'est davantage de la légitime défense en réalité qu'une volonté d'avoir commis une erreur.
08:41Pour lui, de ce que vous savez, c'était une réaction normale.
08:44En fait, c'est les textes de la loi qui sont écrites comme ça.
08:46L'article 122.6, il écrit que voilà, vous êtes réputé en légitime défense quand vous les défendez.
08:53Mon cher Emmanuel, puisque vous citez cet article du Code pénal, vous savez aussi qu'il y a trois conditions pour l'agresseur
08:58et trois conditions pour l'agressé où il faut notamment une proportionnalité, une instantanéité.
09:03Non, ça c'est la légitime défense de jour.
09:06Oui, oui, je suis tout à fait d'accord.
09:07Mais la nuit, il y a un cas particulier qui existe dans les textes.
09:09Pourquoi on ne travaille pas là-dessus ?
09:10Pour le mieux faire comprendre, parce que moi je suis là pour appliquer la loi.
09:14Mais si elle est écrite et qu'on sent qu'elle n'est pas appliquée,
09:17là il y a une forme de sentiment d'injustice.
09:19Mais il ne s'agit pas de se faire justice, jamais de la vie.
09:21Il s'agit de se faire défense.
09:23Et ça, je voudrais bien qu'on travaille plutôt là-dessus.
09:24Eh bien écoutez, on va essayer de travailler là-dessus au moins jusqu'à 9h, mon cher Emmanuel,
09:29notamment grâce à vos appels au 0826 300 300.
09:32Mais on a bien entendu votre point de vue sur tout simplement l'idée de se faire défense.
09:36Est-ce que ce garagisme, c'est tout simplement fait défense ?
09:38Ou est-ce qu'au contraire, ça doit nous amener en sévérité ou peut-être en relâchement
09:42à modifier les règles de légitime défense,
09:45notamment quand on voit qu'une cagnotte en quelques heures seulement
09:47avait été remplie de quelques dizaines de milliers d'euros ?
09:510826 300 300, faut-il changer les règles pour mieux se produire ?
09:54protéger chez soi ? Est-ce que vous comprenez le geste de ce garagiste ?
09:58Vous nous appelez, vous nous passez un coup de fil et vous le savez,
10:00sudez votre radio.
10:01On en parle dans un instant, à tout de suite.
10:05Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h, Maxime Liedot.
10:110826 300 300, vous êtes nombreux à nous appeler sur le cas de ce garagiste
10:14du côté de l'Isère qui s'est défendu après avoir subi une énième intrusion
10:19d'individus qui venaient voler dans son garage.
10:21Il a pris son arme, il a tiré.
10:22Heureusement, personne n'est tué.
10:24Un adolescent de 15 ans a été en revanche blessé,
10:26mais ses jours ne sont pas en danger.
10:28Donc on vous pose cette question sur les réseaux sociaux.
10:30Le site et l'application Sud Radio soutient du garagiste
10:33qui a tiré sur deux voleurs en Isère.
10:35Doit-on changer les règles pour mieux se dévente chez soi ?
10:380826 300 300, compagnie toujours de Régis Maillot et Arlette Chabot.
10:42Bonjour Sylvain.
10:43Bonjour.
10:44Merci beaucoup d'être avec nous ce matin.
10:45Vous nous appelez du côté de Tournant en Brie, c'est ça ?
10:48C'est ça, en Seine-et-Marne 77, où mon petit personnel, c'est pas très grave,
10:52j'ai quand même été cambriolé il y a 7 ans.
10:56En fait, il se trouve que ce sont les gendarmes, pour la petite histoire,
10:58qui ont fait plus de dégâts dans la maison que les cambrioleurs,
11:00qui ont fait ça de manière chirurgicale,
11:02mais ils nous ont piqué des objets d'une valeur inesquimable sur le temps moral.
11:06Et c'est vrai que cette intrusion, bon, on s'en est remis assez vite,
11:08mais cette intrusion, elle a laissé des dégâts psychologiques,
11:12parce qu'il y a des objets, on ne les reverra jamais.
11:13J'y tenais la montre de mon grand-père, j'y tenais comme à la prunelle de mes yeux.
11:16Donc, ben voilà, ils ne me la rendront plus jamais.
11:20Et voilà, il est mort une deuxième fois, quelque part, ce jour-là.
11:23Moi, ce que je voudrais, c'est dire deux choses.
11:25D'abord, je voudrais vous citer deux anecdotes qui sont bien connues.
11:27Une qui s'est passée dans le Puy-de-Dôme, il y a une dizaine d'années,
11:30où une jeune femme, alors probablement un peu de, je ne sais pas quelle origine,
11:34en était à sa 34e condamnation pour cambriolage.
11:38Je dis bien 34, c'est paru dans la montagne, il y a quelques années.
11:42Mais puis aussi cette histoire du journalier qui était dans sa maison,
11:47qui a eu peur pour sa fille de deux ans, il était tout seul, il a tiré.
11:51Et un an et demi de garde à vue, éloignement de machin,
11:55sa fille placée dans les services sociaux, c'est insupportable.
11:58Et pour moi, derrière tout ça, je termine,
12:00il y a un sujet qui est évidemment l'absence de réponse judiciaire.
12:04Je voudrais juste évoquer un sujet que vous n'évoquez pas assez, à mon avis,
12:09qui est qu'aujourd'hui, c'est l'indépendance de la justice, oui,
12:13à condition que les juges respectent le devoir de réserve,
12:16et en gros puissent faire l'objet d'une ligne de conduite qui soit vraiment neutre.
12:21Or, aujourd'hui, l'existence même du SNM, par exemple, c'est un scandale absolu.
12:24– Simplement, Sylvain, le SNM, le syndicat national de la magistrature.
12:28– Le syndicat national de la magistrature qui appellent des positions électoralistes,
12:32c'est absolument intolérable.
12:33Et j'ai un dernier point, donc nous n'avons pas de réponse judiciaire.
12:36Donc à un moment, les gens pètent les plombs.
12:38Est-ce qu'ils ont raison ? J'en sais rien, mais moi, ce type-là, je le comprends.
12:42Je ne dis pas que je l'approuve, mais je ne serai pas loin.
12:45Parce qu'aujourd'hui, aux États-Unis, on rentre chez vous,
12:47vous faites ce que vous voulez.
12:48Les gens non invités n'ont rien à faire.
12:49– Oui, avec aussi les excès largement grandissants qu'on a pu voir naturellement.
12:53– Je suis prêt à accepter des dommages collatéraux pour pouvoir protéger ma famille.
12:58Et je veux dire, s'il y a une victime innocente et 99 types
13:01qui se feront, entre guillemets, punir, parce qu'ils n'ont rien à faire chez vous.
13:04Voilà, j'ai un dernier point et après j'en termine.
13:06– Je vous en prie, Sylvain, un dernier point, allez-y.
13:08– Je voudrais que la police à l'IGPN, ce qu'on appelle les boss-carottes,
13:14la police des polices, on est capable de détecter les incompétents et les ripoux.
13:18Et je pense que les juges ont des ripoux et des incompétents.
13:21Et on cherche désespérément à voir quelle instance peut, entre guillemets, regarder,
13:26parce que les juges font des grosses bêtises.
13:28Certes, il y a le deuxième niveau de juridiction,
13:31mais beaucoup de juges font des bourdes énormes et ils ne sont jamais punis
13:34et on n'a jamais la possibilité de les écarter.
13:37Voilà le point de vue que j'ai aujourd'hui.
13:38– Mais merci beaucoup de nous avoir appelés, surtout d'avoir parlé vrai, mon cher Sylvain.
13:410826 300 300, on a entendu un point de vue qui, en tout cas,
13:45se manifeste beaucoup au standard ce matin.
13:47à savoir, vous l'avez exprimé de cette façon,
13:49que c'est vrai que les États-Unis sont toujours gardés comme un excès du genre
13:52avec des armes automatiques en vente libre.
13:55On l'a encore vu, des relais avec régulièrement des tueries.
13:59Mais est-ce visiblement, en tout cas pour Sylvain, c'était ça,
14:02l'idée de tolérer ces excès, si derrière on pouvait être armé chez soi ?
14:06Je vous propose, Arlette et Régis, de poursuivre encore la conversation au standard
14:09parce que les appels sont nombreux. 0826 300 300.
14:12Philippe, bonjour.
14:13– Oui, bonjour.
14:14– Merci beaucoup d'être avec nous ce matin.
14:16– Oui, je vous appelle. Je suis au sud de Toulouse.
14:20Je comprends parfaitement le geste de ce garagiste
14:25parce que je suppose que ce n'était pas la première fois qu'on tentait
14:27de pénétrer dans son établissement.
14:30Je pense que Mme Chabot est complètement en dehors des réalités.
14:34J'en suis désolé. Moi, je m'interroge à aujourd'hui
14:38sur ce que vont encourir les compères de ce jeune
14:41qui a été un petit peu touché.
14:45Il faut bien comprendre une chose, c'est qu'à aujourd'hui,
14:47dans une certaine impunité globale,
14:50c'est des gens qui ne risquent pas grand-chose,
14:51soit parce qu'ils n'avaient rien à perdre,
14:53soit parce qu'effectivement, la justice ne tranchera pas correctement, à mon avis.
14:59Nous, en campagne, aujourd'hui, il y a certainement
15:03quelquefois des règlements de compte
15:05parce qu'il y a des vols à aujourd'hui
15:07qui dépassent l'entendement.
15:09Alors, il est clair et net qu'à aujourd'hui,
15:12la police ou bien toutes les personnes
15:13qui sont censées faire respecter un certain ordre,
15:16soit sont en cours d'effectif,
15:19soit ne sont pas là quand il faut.
15:22Et il est certain que, dans l'esprit,
15:25à mon avis, aujourd'hui en France,
15:28il y a une injustice aujourd'hui qui est révélée,
15:31qui me paraît de plus en plus absurde.
15:33Et donc, forcément, on en arrive à ça.
15:35Merci beaucoup.
15:36On arrive à des situations plus que compliquées.
15:39Moi, tu viens chez moi en pleine nuit pour me nuire ?
15:43Je suis désolé, tu ne peux pas repartir comme ça.
15:45Ça, c'est clair.
15:47Je ne sais pas.
15:48C'est évident pour vous.
15:51Merci beaucoup, mon cher Philippe,
15:51de nous avoir appelé, d'avoir parlé vrai au 0826 300 300.
15:55Arlette, sur l'aspect, les propos déconnectés,
15:59ce n'est pas ça.
15:59C'est plus l'inquiétude d'une dérive
16:00si on commence à accepter surtout ce genre de comportement.
16:02Oui, merci de dire que je ne suis pas totalement déconnecté.
16:05C'est le droit de réponse.
16:07Vous allez de temps en temps chez votre garagiste,
16:09en fait, tout le monde.
16:10Absolument, oui.
16:11Sans plus, c'est surtout.
16:11Je trouve qu'effectivement, il y a un risque d'une dérive.
16:14Alors, quand on entend bien ce que disent effectivement les auditeurs
16:17et je partage, effectivement, bien entendu, la compréhension
16:21parce que des gens sont exaspérés
16:23et ça arrive à tout le monde d'être cambriolé,
16:25de trouver ça extrêmement désagréable
16:27et d'avoir envie que ceux qui vous ont volé des objets auxquels on tenait
16:32soient évidemment arrêtés.
16:34Je remarque quand même, quand j'écoute bien,
16:35c'est plutôt la remise en cause de la justice qui est faite.
16:38Plus des magistrats que de la police.
16:40Parce qu'on pourrait dire,
16:41ce n'est pas la peine d'appeler les gendarmes, ils ne viendront pas.
16:43Ce n'est pas la peine d'appeler la police si on est dans un centre-ville
16:46parce qu'ils sont débordés.
16:48C'est plutôt la crainte que la justice ne punisse pas
16:51les responsables de ces actes délictueux.
16:54Mais je crois qu'effectivement, le risque, c'est la contagion.
16:57Prendre une arme à feu, prendre le risque de tuer,
17:01encore une fois, un adolescent par exemple,
17:04mais aussi des adultes, c'est un risque qui est considérable.
17:07Après qu'on revoit les règles, effectivement, légitimes défenses,
17:11il faut les préciser, pourquoi pas ?
17:13Je pense que c'est le moment où il faut revoir d'ailleurs
17:15toutes les règles, dans tous les domaines.
17:17Dans tous les domaines.
17:18Régis Maillot, le mot de la fin.
17:19Oui, non mais il faut se réconcilier avec nos garagistes.
17:22Moi, la dernière fois que je suis allé chez mon garagiste,
17:24il m'avait tiré la carabine, mais c'était sur un devis.
17:27Et ça s'est réglé avec de la légitime défense du consommateur.
17:31On s'est mis d'accord.
17:32Qu'on appelle la carte bleue.
17:33La carte bleue, voilà.
17:34Et ça arrive bien.
17:35C'est ça.
17:37Régis Maillot, merci.
17:38Et Arlette Chabot, merci beaucoup.
17:39On vous retrouve tous les vendredis, évidemment, dans le Grand Matin Sud Radio.
17:42On poursuit la discussion 0826 300 300.
17:45Et si vous nous avez appelé, vous avez également été nombreux à nous envoyer un SMS au 7 20 18.
17:51Il fallait envoyer le mot sapin.
17:53Et ma chère Linda, bonjour.
17:55Oui, bonjour.
17:56Et bienvenue sur Sud Radio.
17:57Et surtout, félicitations, parce que c'est vous qui remportez les deux forfaits de ski
18:01pour la station Péragut.
18:03Donc là, vous allez choisir l'être aimé, la personne avec qui vous avez envie de partir.
18:07Et ça sent le touchouze dans cette station des Hauts-Pyrénées.
18:11Félicitations, ma chère Linda.
18:12Merci beaucoup.
18:13Merci pour votre liberté de ton, la liberté d'expression.
18:17Et aussi pour votre engagement.
18:19C'est vraiment bien de donner la parole aux auditeurs.
18:23Et votre radio nous aide.
18:27Je suis dispo pour le ski.
18:28Linda, je vous prie, vous allez peut-être partir avec Régis Maillot.
18:32Oui, mais moi, je vais envoyer mes filles.
18:35Je vais l'offrir à mes deux filles pour Noël.
18:39Elles ont de la chance de vous avoir, ma chère Linda.
18:41Et Sud est fière de vous compter comme parmi nos auditrices, ma chère Linda.
18:45Merci pour vos mots que je dédie à toute l'équipe qui sont, évidemment, derrière la technique et dans la rédaction.
18:50Merci beaucoup et félicitations pour ce cadeau de forfaits de ski pour la station Péragut.
18:54Vous en voulez encore ?
18:56Vous êtes sans limite, en réalité, auditeur de Sud Radio.
18:58Mais c'est très simple, le calendrier de l'Avent se poursuit entre 9h et 10h dans La Vérité.
19:02En face, à tout de suite sur Sud Radio.
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