- il y a 18 minutes
Avec Arlette Chabot et Régis Mailhot
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NewsTranscription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h, Maxime Liedot.
00:05Sur Sud Radio et jusqu'à 9h, cette discussion concernant les annonces du Président de la République, Emmanuel Macron, sur le service militaire.
00:12Et on vous pose cette question, 0826 300 300.
00:15Encouragez-vous, auditeurs de Sud Radio, par exemple vos enfants ou vos petits-enfants, à vous engager pour défendre la France ?
00:22Rien que ça, 0826 300 300, le site internet, l'application et naturellement les réseaux sociaux Sud Radio
00:28pour voter, partagez bien sûr le débat, la parole, la conversation.
00:32Et vous nous appelez 0826 300 300.
00:35C'est le camarade Manu qui est au standard et qui vous attend.
00:38Arlette Chabot, je me tourne vers vous.
00:39Vous avez fait justement votre édito politique il y a quelques minutes sur le sujet.
00:44Est-ce qu'on va, c'est en tout cas ce que montrent les enquêtes d'opinion,
00:49il y a en réalité une volonté quand même des Français de voir à nouveau émerger en France un service national militaire ?
00:55Alors, les enquêtes d'opinion sont très claires, c'est même...
00:58C'est vraiment considérable.
01:03Et ça touche toutes les classes d'âge, y compris ceux qui sont concernés,
01:07moins fortement sans doute, mais quand même concernés par ce service volontaire.
01:13Alors, c'est vrai que quand on dit volontaire, c'est plus satisfaisant que si on disait service obligatoire.
01:20Alors, il faut aussi rappeler, parce qu'on faisait allusion tout à l'heure au propos du chef d'état-major des armées,
01:25il y a une semaine, qui avait quand même semé un peu le trouble,
01:28que le président de la République a pris soin hier de bien dire
01:32que ceux qui participeraient à ce service volontaire défendraient, comme vous l'avez dit, la France,
01:39mais en tout cas seraient sur le sol français qui n'est pas question de les projeter sur un terrain étranger, international.
01:47On pense évidemment à l'Ukraine, sauf si effectivement, exception, on était dans un conflit ouvert.
01:55Donc ça, je pense que c'est évidemment ce qui rassure beaucoup les Français
01:59et les jeunes qui peuvent être intéressés par ces dix mois passés avec des militaires.
02:05Et puis, il y a, figurez-vous, votre édito, vos propos qui font réagir, ma chère Arlette, au 0826-300-300.
02:11Bonjour Eric.
02:13Bonjour Maxime.
02:14Merci beaucoup d'être avec nous ce matin. Comment ça va en cette fin de semaine ?
02:16Très bien, justement, c'est la fin de semaine, ça va mieux.
02:19Oui, c'est ça. Dans quelques heures, c'est le week-end.
02:22C'est une sorte de grand paradis, comme ça, qui s'ouvre à nous.
02:24Mon cher Eric, vous vouliez réagir justement au sujet.
02:26Il y a plus largement la question qu'on vous pose.
02:28Encouragerez-vous, vous par exemple, vos enfants, à s'engager pour aller défendre la France ?
02:33Écoutez, déjà, mes enfants sont majeurs.
02:35Donc, je n'aurais peut-être pas grand-chose à dire.
02:37Mais si, effectivement, il me laissait présenter mon opinion, non.
02:42D'abord, défendre la France contre qui ?
02:44Bon, on n'est pas en guerre aujourd'hui.
02:46Donc, à partir du moment où la France sera attaquée, je peux comprendre, effectivement, qu'on mobilise des troupes.
02:52Mais aujourd'hui, on n'est absolument pas en guerre.
02:56C'est juste, aujourd'hui, vous voyez, le narratif est fait pour inquiéter les gens.
03:00Défendre la France, mais défendre la France contre qui ?
03:02Vous faites partie des Français qui se sentent, mon cher Éric, inquiétés, parfois, par les mots qui sont utilisés.
03:07On pense aux mots du général Mandon la semaine dernière, et même au terme, hier, d'Emmanuel Macron, de « mobiliser ».
03:12C'est quelque chose qui, selon vous, on va dire, distille une atmosphère d'inquiétude ?
03:18Absolument.
03:19Et vous savez, j'ai écouté Luc Ferry, ancien ministre français, qui est intervenu récemment sur les réseaux sociaux.
03:26Et vous savez ce qu'il disait ?
03:27En fait, ce qu'il disait, c'est qu'il faut s'inventer un ennemi, car l'ennemi est fédérateur.
03:32Et on s'est rendu compte de ça, vous savez, à l'époque du Covid, déjà, comme M. Macron disait, nous sommes en guerre.
03:39Dès lors qu'on inquiète les gens, les gens vont se rassembler et vont écouter les dirigeants.
03:43Moi, je trouve que le narratif est hyper anxiogène.
03:46Aujourd'hui, on n'est pas en guerre.
03:48Il faut aussi expliquer aux gens la genèse de la guerre d'Ukraine.
03:51Vous savez, on est en train de tout mettre sur le dos de Poutine.
03:55Il est sûrement responsable aussi des diplés d'Egypte.
03:57Mais il faut expliquer aux gens la genèse.
04:01Oui, ça, la genèse, malheureusement, cher Eric, on la connaît en ce qui concerne l'invasion de Vladimir Poutine.
04:05Peut-être que, comme dirait l'autre, les torts ont été partagés à un moment.
04:08Mais en ce qui concerne l'Ukraine, il est certain que ce soit une agression de la Russie.
04:11Merci beaucoup d'avoir été avec nous, en tout cas au 0826-300-300 et d'avoir peut-être mis des mots,
04:16d'avoir parlé vrai sur ce sentiment d'inquiétude qui est parfois propagé par les politiques.
04:21Vous poursuivez la conversation, vous débattez 0826-300-300.
04:25Arlène Chabot, vous avez entendu, ce n'est pas la première fois qu'au standard, on nous appelle pour dire en réalité le sentiment,
04:30les mots qui sont utilisés.
04:31Un, on a dévoyé le mot guerre depuis des années, on l'a fait au virus, on l'a fait et machin.
04:35Et là, à nouveau, on parle de mobilisation, on parle d'être, on va dire, de se préparer à l'idée de perdre nos enfants.
04:42Le climat reste pesant.
04:44Alors, évidemment, mais je veux dire, la menace existe.
04:47Si la France était seule, encore une fois, et c'est pour ça que j'insistais beaucoup tout à l'heure,
04:52si la France était seule à prendre ce type de mesures, on pourrait dire, effectivement,
04:56il y a une utilisation, une instrumentalisation d'une menace plus ou moins exagérée,
05:03de façon à conforter, c'est ce que disait un petit peu notre auditeur à l'instant,
05:07à essayer de conforter le pouvoir et de rassembler les Français.
05:11Je crois que lorsqu'on regarde autour de nous,
05:13je pense que la France est effectivement à peu près au même niveau.
05:17elle a même du retard par rapport à certains partenaires européens,
05:22qui tous se sont dit, c'est vrai notamment des pays scandinaves,
05:25c'est encore plus vrai pour les pays baldes,
05:27parce qu'ils sont très proches, effectivement, de la Russie,
05:31de voir que tout le monde prend, tous les pays prennent un certain nombre de mesures
05:34pour, je veux dire quoi, être prêts ou en tout cas montrer,
05:39et je dirais que c'est assez vrai aussi, évidemment, pour la Russie qui menace,
05:42mais montrer aussi aux Américains que l'Europe n'est pas juste,
05:46j'allais dire, une chose un peu molle,
05:48composée aussi de citoyens qui sont démobilisés dans tous les sens du terme,
05:55mais au contraire de citoyens qui se prennent en main,
05:58qui assument d'avoir une défense,
06:00parce qu'il faut avoir aujourd'hui une défense, si possible, autonome,
06:06ce qui n'est pas le cas, compte tenu des liens de certains pays avec les Américains.
06:09Ça c'est sûr, et Régis Maillot, un commentaire ?
06:11Je vous voyais sourire cyniquement.
06:13Oui, une défense, une armée de métiers, c'est très bien, quoi.
06:17C'est peut-être un peu le gadget,
06:19ou un peu de nous faire faire un nouveau service militaire qui existait déjà.
06:25Puis c'est vrai qu'on a tous un peu ce double discours de Macron,
06:29il nous l'a fait pendant la dernière campagne,
06:32je ne peux pas, j'ai Poutine.
06:35C'est-à-dire utiliser le motif de la guerre parfois pour éclipser les affaires nationales,
06:38mais également le fait d'avoir dévoyé le mot « guerre », on se rappelle,
06:41nous sommes en guerre face au Covid qui forcément avait provoqué,
06:44on va dire, un décalage maintenant quand on voit la situation actuelle.
06:47Poutine, ce n'est pas Francis Lalanne, c'est sûr.
06:49Oui, non, ça c'est sûr.
06:510826 300 300, vous êtes nombreux à nous appeler.
06:54On vous prend tout à l'heure au téléphone, puisqu'on a cette discussion jusqu'à 9h.
06:58Il y a Antonio du côté de Vemble, il y a également René du côté de Toulouse.
07:01Vous continuez à participer même à la conversation et à voter sur le site internet sudradio.fr,
07:07l'application et les réseaux sociaux, services militaires.
07:10Encouragerez-vous vos enfants à s'engager, par exemple, pour défendre la France ?
07:13Vous êtes nombreux à dire non ?
07:15Eh bien, venez développer votre argumentaire au 0826 300 300.
07:18Et vous êtes sur Sud Radio, à tout de suite.
07:20Le Grand Matin Sud Radio, 7h-10h, Maxime Liedot.
07:280826 300 300, vous voyez que la conversation se poursuit.
07:32Même quand les micros sont coupés, on essaie de répondre à cette question.
07:35Et en tout cas, si nous n'arrivons pas à nous, vous répondre,
07:39en réalité, il y a les réseaux sociaux, l'application et surtout le standard.
07:420826 300 300 à cette question, notamment sur le service militaire.
07:45Encouragerez-vous vos enfants à s'engager pour défendre la France,
07:48suite aux annonces faites hier par le Président de la République
07:51concernant le nouveau service national, volontaire naturellement,
07:55pour les jeunes de 18 ans, avec bien sûr la possibilité d'étendre la chose jusqu'à 25 ans
08:00avec un objectif de 3000 volontaires d'ici septembre 2026.
08:05Vous êtes nombreux à nous appeler, un numéro 0826 300 300.
08:08Bonjour Antonio.
08:09Oui, bonjour.
08:10Merci beaucoup d'être avec tous ce matin. Comment ça va ?
08:13Ça va très bien, merci.
08:14Du côté de Venge, donc.
08:15Et comment vous regardez, vous, ce sujet, mon cher Antonio ?
08:18Eh bien, moi, je pense à la même chose qu'Éric actuellement.
08:22C'est complètement faux.
08:23En fait, on nous parle, on nous dit des grands mots,
08:26c'est pas la France, mais en fait, c'est un rideau de fumée
08:28pour cacher la misère de M. Macron depuis qu'il a été élu.
08:32Je pense qu'il y a des priorités bien plus importantes.
08:35Déjà, en premier, c'est une véritable propagande
08:38qu'on nous dit, la Russie va nous attaquer, les guerres hybrides.
08:41Bon, déjà, les guerres hybrides, ça existe depuis très longtemps
08:43avec les services secrets qui interviennent dans beaucoup de pays.
08:46Et je pense que, déjà, il faudrait balayer devant sa porte,
08:48vu l'Occident, comment il est intervenu partout,
08:51et surtout l'OTAN aussi, en 99, qui a bombardé la Serbie.
08:53Ils ont un mauvais souvenir de l'OTAN, la Serbie.
08:56Donc, on n'a pas vraiment de leçons à donner,
08:57aussi avec la Libye, avec la Syrie,
08:59toutes les interventions qu'a fait l'Occident.
09:01De plus, pour ce qui est de défendre la France,
09:05je pense que c'est vraiment un rideau de fumée.
09:06M. Macron est prêt à tout pour pouvoir se maintenir au pouvoir.
09:10Je me demande qu'il ne veut pas créer carrément une guerre,
09:13histoire qu'en 2027, il n'ait pas d'élection.
09:16Vous, vous allez jusque dans cette logique.
09:18Vous pensez qu'il essaye encore de faire peur
09:20pour essayer de maintenir la pression ?
09:21Ce gars-là est prêt à tout.
09:23C'est la thèse de Ségolène Royal.
09:24C'est ça, c'est la thèse de Ségolène Royal.
09:26Merci beaucoup, Anthony.
09:27Le mot de guerre, en plus, qu'on entend il n'y a pas longtemps,
09:30j'ai écouté M. Nicolas Vaudjour,
09:32le chef d'état-major de la Marie,
09:33qui continue à dire que ce sont les Russes
09:35qui ont fait sauter Nord Stream,
09:36alors qu'on sait très bien maintenant,
09:37parce qu'il y a des gens qui ont été arrêtés en Italie,
09:39que c'est bien les Ukrainiens qui ont redonné
09:41la destruction de Nord Stream.
09:44La destruction de Nord Stream,
09:45c'est quand même une destruction d'une installation européenne.
09:48C'est un motif de guerre.
09:49Là, vous voyez, on fait un du tout.
09:51Vous sentez un peu comparable à ce qu'a dit Eric,
09:53en effet, le fait qu'il y ait une volonté,
09:55en tout cas, de mettre une pression,
09:57de faire peser un certain climat dans le pays
09:59concernant la guerre.
09:59Merci beaucoup, Antonio, d'avoir été avec nous.
10:010826 300 300.
10:03On poursuit ce gandébrief.
10:04Vous continuez à nous appeler pour partager cette conversation,
10:07nous donner votre avis.
10:090826 300 300.
10:10Bonjour, René.
10:12Oui, bonjour à toutes, bonjour à tous.
10:15Comment vous regardez le sujet, mon cher René ?
10:17Allez-y.
10:18En ce qui me concerne,
10:19je considère que nous avons plusieurs menaces.
10:23Nous avons bien sûr la menace sur la frontière Est,
10:27mais par contre, nous avons aussi des menaces qui viennent,
10:32on va dire, de la frontière méditerranée,
10:35la menace qui vient de l'Iran.
10:37Donc, en ce qui concerne les menaces extérieures,
10:40je considère que c'est une armée de médias,
10:43une armée de spécialistes.
10:45On ne peut pas demander à un appelé
10:47d'utiliser notre canon qui a fait ses preuves
10:53en la guerre d'Ukraine.
10:55C'est un exemple.
10:57Par contre, s'agissant de la menace intérieure
11:00et de l'équilibre de la sûreté en France,
11:03je pense qu'on a, entre autres,
11:05un outil qui est très vieux,
11:10qui est la préparation militaire,
11:12ouvert aux lycéens,
11:13ouvert aux étudiants qui font des études supérieures,
11:17évidemment aux jeunes salariés en apprentissage.
11:20On a à ce moment-là une séance hebdomadaire
11:24et on a des stages aux vacances de Pâques
11:27et aux vacances d'été de 45 jours.
11:29Je rappelle que quand on fait la préparation militaire,
11:34élémentaire et supérieure,
11:35on a une formation de sergent
11:36et ces gens-là peuvent être ensuite mis
11:39à disposition de la gendarmerie et de la police
11:42pour différentes missions,
11:43pour différentes missions,
11:45pour défendre notre sécurité intérieure.
11:49Voilà ce que je voulais dire ce matin.
11:51Vous avez bien eu raison de le dire
11:52et surtout de cette façon, mon cher René,
11:54c'est-à-dire en parlant vrai.
11:55Merci beaucoup d'avoir été avec nous
11:56au 0826 300 300.
11:58C'est vrai quand même, Arlène Chabot,
12:00quand on les écoute,
12:00il y a quand même tout d'un coup
12:01le sentiment,
12:03enfin le sentiment est un mot galvaudé désormais,
12:04mais en tout cas la sensation réelle
12:06qu'on essaye de faire peser une menace injuste
12:08et en tout cas qu'Emmanuel Macron
12:09donne parfois l'impression
12:11d'instrumentaliser la menace.
12:13Je pense que de toute façon,
12:14ce qui n'est pas passé,
12:15c'est le message sur la réalité
12:17de l'engagement qui sera demandé
12:19à ceux qui effectueront ce service volontaire.
12:22C'est-à-dire qu'on parlait
12:23de la défense du territoire,
12:25mais ce n'est pas arme à la main.
12:27Ils participeront, par exemple,
12:30aux patrouilles qui seront menées
12:33par les militaires de sécurité.
12:35C'est l'opération Sentinelle.
12:36Il y aura aussi la possibilité
12:37de rejoindre ou la gendarmerie
12:39ou les corps de pompiers.
12:41Donc tout ça, ça correspond un petit peu
12:42à ce que disait René à l'instant.
12:44C'est-à-dire, c'est la sécurité.
12:46Mais encore une fois,
12:47et c'est là que le message n'est pas passé,
12:49ce n'est pas l'idée d'aller combattre
12:51à l'extérieur de la France
12:53un ennemi réel ou supposé
12:56ou l'engagement dans une guerre.
12:58Ce n'est pas ce qui sera proposé
13:01effectivement à ceux
13:02qui choisiront ce service volontaire
13:04pendant dix mois.
13:05Donc, encore une fois,
13:07on croisera peut-être
13:08ceux qui feront service volontaire
13:10dans les gares,
13:11dans des aéroports.
13:12Et là, c'est la sécurité
13:13quotidienne de tout le monde.
13:16Ou plus tard, encore une fois,
13:17chez les pompiers, par exemple,
13:19qui sont aussi appelés
13:20au secours des citoyens.
13:22Je crois qu'il faut bien
13:23séparer les choses.
13:25On peut être d'accord ou pas d'accord
13:26avec le choix du président de la République.
13:28Mais néanmoins,
13:29il faut être précis.
13:30Et je pense que le message du président,
13:32parce qu'il y a eu, encore une fois,
13:33le discours du chef d'état-major des armées
13:36qui a créé beaucoup de confusion,
13:38mérite d'être rappelé,
13:40expliqué, précisé.
13:41Vous aurez peut-être dû le dire simplement,
13:43notre président, dans ce cas-là.
13:45De toute façon,
13:46je crois qu'on peut tous s'accorder ici
13:47pour dire qu'en réalité,
13:48quand il n'y a aucune erreur
13:50dans un discours qui a été prononcé,
13:52mais qu'on se sent obligé
13:53d'envoyer plusieurs ministres
13:53justifier ce discours,
13:55et même de faire une émission
13:56en Brian Time le week-end,
13:57c'est donc qu'il y a peut-être eu
13:58ce qu'on appelle un couac de communication.
14:00Une mauvaise communication.
14:01Jusqu'à 9h 0826 300 300
14:03pour participer à la conversation.
14:05Bonjour Claudine.
14:06Oui, bonjour.
14:07Merci beaucoup d'être avec nous ce matin.
14:09Oui, je suis contente de vous avoir.
14:12C'est la première fois à remarquer.
14:13Mais alors, dans ce cas-là,
14:14je suis d'autant plus ravi,
14:16non seulement de vous accueillir,
14:17mais également de vous entendre,
14:18ma chère Claudine.
14:19Ça fait 25 ans que je suis chez une radio,
14:22depuis que je suis à la retraite.
14:23Donc, vous êtes chez vous,
14:24ma chère Claudine.
14:25Je vous écoute sur ce sujet.
14:26Alors, moi, je suis complètement
14:28contre le service national
14:31parce que, quand on nous parle de guerre,
14:33je commence à en avoir assez.
14:35On nous a parlé de guerre,
14:36effectivement, avec le Covid.
14:38Maintenant, c'est une guerre
14:39avec la Russie.
14:41Bon, moi, j'ai trois petits-enfants
14:43et deux arrière-petits-enfants.
14:45Et je peux vous dire
14:46que je n'ai pas du tout envie
14:47d'en faire de la chère à canon.
14:48Mais pas du tout.
14:49Et même l'idée qu'il puisse s'engager
14:51d'une manière ou d'une autre.
14:52Parce que mon mari a fait la guerre d'Algérie
14:53et il n'est pas mort là-bas,
14:55mais il est mort moralement, mentalement.
14:58Donc, non, c'est bon.
15:00Je trouve qu'on a assez donné.
15:01En plus, je vais vous dire,
15:03quand je pense tous ceux qui sont morts,
15:05on se demande pourquoi,
15:06à la dernière guerre.
15:08Parce que quand on voit où on en est,
15:09merci.
15:11Et M. Macron, franchement,
15:13je considère qu'il est temps
15:14qu'il s'en aille.
15:14Parce qu'il ne fait que nous faire peur
15:17à longueur de temps.
15:18Mais il ne fait pas son travail,
15:20en tous les cas.
15:20On vous a bien entendu sur cette volonté,
15:22en effet, d'empêcher à tout prix
15:23que certains de vos petits-enfants,
15:25notamment, se transforment en chère à canon,
15:27ce qui est totalement naturel.
15:28Mais même s'engager aujourd'hui
15:29dans la chose militaire,
15:30sans aller sur le terrain,
15:31mais peut-être être davantage sensibilisé
15:32à l'uniforme, aux règles,
15:34au maniement des armes.
15:35Même ça, aujourd'hui,
15:35ça vous crispe, par exemple ?
15:36Alors, si c'est pour être pompier
15:38ou si c'est pour être gendarme,
15:40OK.
15:41Mais militaire...
15:43D'ailleurs, je suis d'accord
15:44avec le monsieur qui a parlé avant,
15:46monsieur René, je crois.
15:47Monsieur René, exactement.
15:48C'est comme ça qu'on l'appelle.
15:50Donc, je suis d'accord avec lui.
15:53Il y a assez à faire en France.
15:54Ce n'est pas la peine
15:54d'aller s'occuper
15:55de ce qui se passe à l'extérieur.
15:56Ça, c'est sûr.
15:57En tout cas, merci beaucoup, Claudine.
15:59Et surtout, merci de votre fidélité.
16:0025 ans à Sud Radio,
16:01donc vous le savez.
16:02Eh bien, oui, je suis une fidèle.
16:03Oui, mais c'est ça qu'on entend.
16:04Et merci beaucoup.
16:05En vrai, Berkhoff me manque.
16:05Franchement.
16:08Vous le retrouvez toujours
16:10tous les vendredis
16:10entre midi et 14h.
16:12Merci beaucoup, ma chère Claudine,
16:13d'avoir été avec nous
16:14et de nous appeler au 0826 300 300.
16:16On poursuit la conversation.
16:17Et dans un instant,
16:18c'est la vérité en face.
16:19Merci beaucoup,
16:20mon cher Régis Maillot,
16:21de nous avoir accompagné ce matin.
16:22Et merci beaucoup,
16:23ma chère Arlette Chabot,
16:24de nous avoir accompagné
16:25durant cette matinale.
16:26Dans un instant,
16:27la vérité en face.
16:28On s'interrogera
16:28sur le ras-le-bol fiscal.
16:30Faites-vous encore confiance
16:31à l'État
16:31pour bien utiliser
16:32l'argent de vos impôts ?
16:34Vous pensez que la conversation,
16:35ou en tout cas que le sujet
16:36est provocateur,
16:37c'est pourtant le fruit
16:38d'un sondage
16:39qui a été exécuté
16:41ces derniers jours
16:42qui affirme que seulement
16:4322% des Français
16:44affirment avoir confiance
16:46en l'État
16:46pour bien utiliser
16:47l'argent de ses impôts.
16:48Et aujourd'hui,
16:49on frôle les 80%
16:50quand on parle
16:51de ras-le-bol fiscal.
16:52On poursuit la conversation
16:53juste après 9h.
16:54A tout de suite.
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