- il y a 18 minutes
Avec Elisabeth Lévy et Françoise Degois
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NewsTranscription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h10h, Patrick Roger.
00:040827 300 300, il y a beaucoup de sujets sur la table, je vous l'ai dit tout à l'heure.
00:09Il y a notamment la nationalisation d'ArcelorMittal qui va être étudiée aujourd'hui.
00:14Il y a une manif aussi, enfin bon, c'est quand même étonnant l'histoire.
00:18C'est-à-dire qu'à un moment donné, on a cherché quelqu'un pour reprendre ArcelorMittal, etc.
00:22Ça n'allait plus, on est allé à Gandrange là-bas aussi, dans l'Est pour la cidérurgie.
00:27François Hollande, ça je m'en souviens, 2012.
00:28Et maintenant on veut nationaliser, on n'y comprend plus rien.
00:31Enfin c'est ce mital quand même, il exagère ce mital.
00:35Merci Elisabeth de le préciser.
00:37Et de l'autre, oui oui c'est vrai.
00:38On ne parle pas trop voyou quand même.
00:39Attendez, s'il vous plaît.
00:40Pardon.
00:41Et puis de l'autre côté aussi, il y a eu cette proposition socialiste, ça ne va pas aller très loin, mais quand même.
00:46Pourquoi ?
00:46A priori non, ça ne va pas être retenu.
00:49Si, c'est pas parce qu'Éric Ocrette vous le dit que ça ne va pas être retenu.
00:52Visiblement l'escure a dit qu'il n'en voulait pas.
00:54Non, non, non, mais c'est le cornu qui la veut, donc elle passera, c'est sûr.
00:57Que les plus riches prêtent de l'argent à l'État, c'est un emprunt à forcer.
01:05Et puis après ils se feront rembourser quand ils peuvent.
01:07Parce que c'est un peu ça.
01:083,5 ans.
01:10Bon, qu'est-ce que vous en pensez ?
01:13Moi je veux bien dire un mot là-dessus.
01:15En fait, ça fait longtemps que je me demande pourquoi on n'a pas des systèmes qui flèchent, mais pas de façon autoritaire,
01:20l'épargne énorme des Français vers l'industrie française, vers l'investissement français, etc.
01:25Parce que d'un côté vous avez un magot des Français, de l'autre côté, vous avez un magot, je le sais.
01:33Et donc, en soi, ça ne me paraît pas complètement absurde, sauf qu'on est dans un marché mondial,
01:39si vous voulez que les gens investissent normalement, il faut leur proposer des rendements plus attractifs que ce qu'ils vont trouver ailleurs.
01:45Les raquettés, d'abord en les obligeant, si vous voulez, aller encore leur faire les poches encore d'une autre manière,
01:50parce que c'est un impôt déguisé.
01:52En plus, il n'y a pas d'intérêt, en fait, c'est complètement, c'est du, c'est du raquette.
01:58Non, ça c'est du patriotisme, ça s'appelle.
02:01Non, ça c'est pas du patriotisme.
02:03Vous dites raquette, Elisabeth Lévy, vous dites patriotisme, c'est ce que vous avez défendu ce matin.
02:08C'est ce que j'ai défendu ce matin, et je ne vois pas pourquoi vous dites que ça ne passera pas.
02:13Sébastien Lecornu veut porter cette mesure, il veut que le groupe Renaissance la porte,
02:19donc à mon avis, cette mesure passera.
02:21Ah bon, ok.
02:22Qu'en pensez-vous ? 0826 300 300.
02:24François Denim et Baptiste de Paris, et d'autres au 0826 300 300, vous le savez, vous avez la parole, bien sûr.
02:32Bonjour mon cher François.
02:34Oui, bonjour, comment allez-vous ?
02:35Ça va, ça va.
02:37Qu'est-ce que vous en pensez-vous de cette idée, alors ?
02:39Moi, je suis député, quand je vois le niveau des politiques aujourd'hui pour trop d'argent, franchement.
02:45Il faut arrêter, les riches, moi je suis artisan, les riches investissent dans l'industrie, dans le tertiaire, dans le pavionnaire.
02:50Alors, si on leur demande de l'argent encore, même à taux zéro, donc ils vont arrêter leur investissement,
02:57ça va faire des milliers d'emplois complètement défoncés, quoi.
03:01Les gens, ils ne vont plus avoir de chantier.
03:03Ce qu'il faut, c'est demander de l'argent.
03:04C'est les plus riches, c'est les riches plus-plus, quand même.
03:07Oui, oui, oui, les riches plus-plus, moi je travaille avec des riches plus-plus,
03:10et je peux vous dire que si vous n'étiez pas là, je n'aurais pas de trésorerie aujourd'hui.
03:13Donc, je ne suis pas le seul.
03:15On en a, indirectement, vous savez, c'est un maillon de la chaîne.
03:17Si vous cassez le maillon, la chaîne, elle est cassée, l'argent, il ne tourne plus.
03:22Ce qu'il faut, c'est qu'il faut arrêter.
03:23Il faut carrément aller à la BCE et leur dire, voilà, maintenant, vous nous prêtez de dire l'argent à taux zéro, point barre.
03:28On se réunit tous, tous les pays européens, taux zéro.
03:31C'est pourquoi on est riche de travailler encore et de donner de l'argent.
03:35Ils n'en font pas assez.
03:36Moi, je ne suis pas riche, je suis moyen, mais je sais que s'il n'y a pas de riche, je ne serais pas là à vos paroles, quoi.
03:40Intéressant, votre raisonnement.
03:42Restez en ligne.
03:43Oui, restez en ligne, François.
03:44Baptiste n'est pas tout à fait du même avis, je crois.
03:47Bonjour, Baptiste.
03:48C'est peu de le dire.
03:49Bonjour, Patrick.
03:50Bonjour.
03:51Bonjour.
03:52Non, mais juste avant de commencer, c'était bien.
03:55Vous me confirmez que c'est bien Françoise, optimiste sur la volonté de Lecornu et des macronistes ?
04:00Oui, absolument.
04:01C'est un truc qui ferait contribuer les ultra-arrives ?
04:04Bien sûr, parce que...
04:05Et vous savez pourquoi je suis optimiste ?
04:07Attends, mais je vais répondre à Baptiste pourquoi je suis optimiste.
04:10Vous savez qu'il y a un truc qui s'appelle la fin qui justifie les moyens.
04:12Et Sébastien Lecornu veut passer son budget.
04:15Et donc, cette mesure, il l'apportera, vous verrez.
04:18Bon, Baptiste, alors ?
04:19C'est en bras de l'oufolle ville en ce moment.
04:23Je salue votre optimisme, Françoise.
04:25Et quelque part, c'est pour ça qu'on vous aime aussi.
04:27Moi, là-dessus, je vais vous dire, je suis ébobie, Patrick.
04:30Je suis ébobie, alors que la fortune se concentre dans les mains de quelques-uns depuis des décennies.
04:36Je suis ébobie qu'on soit obligés d'inventer une farce qui serait de dire
04:40« Comme on est en période de guerre, il va falloir faire contribuer obligatoirement les ultra-arrives. »
04:45Mais putain, il y a un système qui existe, ça s'appelle les impôts.
04:48Ça s'appelle, on participe à hauteur de ses moyens et on consomme à hauteur de ses besoins.
04:53Ça s'appelle la solidarité nationale.
04:55Ça s'appelle...
04:56Non, mais non, c'est le CNR, Elisabeth.
04:58Dites pas de bêtises, c'est le CNR, c'est Ambrace Croizat.
05:00Dites pas de bêtises.
05:01Donc, c'est vraiment... On a un système qui fonctionne.
05:04Depuis 10 ans, la fortune des milliardaires français a été multipliée par deux.
05:09Ils payent de moins en moins d'impôts.
05:10On a mis en place un CICE.
05:12Il y a quelques années, ils étaient censés sauper 40 milliards par an et créer un million d'emplois.
05:16Ils en ont détruit un million.
05:18Est-ce qu'on peut arrêter avec cette fable que les multinationales et les ultra-riches créent des emplois ?
05:23C'est faux.
05:24C'est François qui crée des emplois.
05:26Et François, il descend des mecs qui lui pissent à la gueule.
05:29J'aime beaucoup.
05:31Ben non, mais le CICE...
05:33Elisabeth, parce que...
05:34Ben non, Elisabeth, vas-y, vas-y.
05:35Déjà représenté par Baptiste, alors les témoins répondent.
05:37Merci Baptiste, je me sens bien sainte.
05:39Je suis effaré.
05:41Effaré par ce discours, si vous voulez, de nous expliquer.
05:44D'abord, cette obsession des ultra-riches devient absolument, à mon avis, il y a beaucoup de ressentiment,
05:50beaucoup de ce que j'appelle le théorème de l'assiette du voisin.
05:53Ce qui compte, c'est pas ce qu'on a, c'est surtout ce qu'ont les autres.
05:56Et, excusez-moi, on est le pays le plus redistributif du monde démocratique.
06:02En tout cas, j'ai pas assez de...
06:03Je ne connais pas les impôts au Nigeria.
06:06Mais nous, on est le pays le plus redistributif du monde.
06:11Donc, moi, je veux bien qu'on trouve encore,
06:14qu'il faut encore fonctionner d'une façon ou d'une autre,
06:18en plus en mentant.
06:20Parce que c'est évidemment un impôt déguisé,
06:22un truc qu'on ne vous remboursera peut-être pas,
06:24et sur lequel il n'y a pas d'intérêt.
06:26Je ne vois pas en quoi ça s'appellerait un emprunt.
06:29Mais surtout, ce que vous ne voulez pas voir,
06:32c'est que le gros problème de la France, c'est la production.
06:35Avant, la gauche, si vous voulez, s'intéresser à la production.
06:39Dans le programme du Nouveau Front Populaire,
06:41le mot apparaît pas, ou peut-être une fois.
06:43Et, je vous livre cette phrase de Jean-Luc Mélenchon
06:47qui a infusé dans toute la gauche, en réalité, sur ce sujet,
06:50la dépense publique crée du bonheur.
06:53Eh ben, on devrait être le pays le plus heureux du monde.
06:56Donc, alors, moi, je vais répondre à Elisabeth.
06:59C'est pas du tout...
07:00D'abord, il n'y a pas de rancœur, et dans ce que dit Baptiste,
07:02il y a juste une réalité, les faits sont têtus.
07:05Quand vous avez les 200 familles des plus riches
07:08qui sont passées de 6 000 milliards à 1 200 milliards,
07:11à 1 200 milliards,
07:12est-ce que vous ne trouvez pas normal qu'à un moment donné,
07:15ils contribuent ?
07:16Moi, j'en ai marre d'entendre ce discours.
07:18Ils créent des emplois, etc.
07:19Baptiste a raison de rappeler, et pourtant, c'est mon gouvernement,
07:22et pourtant, c'est la gauche.
07:24L'erreur majeure de François Hollande, avec le CICE,
07:27avec les patrons qui n'ont jamais tenu leur parole.
07:30Vous avez des groupes...
07:31Vous trouvez normal que LVMH touche 480 millions d'euros d'aide par an ?
07:36Est-ce que vous trouvez normal ?
07:37Moi, je pense qu'il n'y a rien d'absurde.
07:40À 20 000 familles ou foyers fiscaux,
07:4320 000, ça représente.
07:45On n'a pas réussi à passer la taxe Juckmann sur 50 000.
07:48Je peux vous dire une phrase ?
07:49Essayons de passer...
07:50Oui, doucement.
07:51Une phrase.
07:52Ce qui me désole, en fait,
07:54c'est que ce discours,
07:55qui est économiquement,
07:56mais totalement à côté de la plaque,
07:58de dire que ces gens ne créent pas d'emploi,
08:00est totalement à côté de la plaque.
08:01Quand tous ces gens se tireront de notre pays,
08:04vous la retirez passer.
08:04Non, ils ne se tireront pas, vous le savez très bien.
08:06Ce qui me désole,
08:07c'est que ce discours est extrêmement populaire en France.
08:10Parce que nous avons une obsession de l'égalité.
08:14Encore une fois,
08:15nous consommons et nous dépensons plus que nous produisons.
08:18Elisabeth, je voudrais juste te dire un mot.
08:22Ces patrons créent de l'emploi.
08:23Est-ce qu'ils se rendent compte de ce qu'ils doivent aussi à la France ?
08:27Est-ce que vous savez ce que ça signifie
08:28quand vous êtes Bernard Arnault
08:29et que vous êtes appuyé par l'État français ?
08:31Quand vous êtes Vincent Bolloré
08:32et que le président de la République,
08:34qu'il soit de gauche ou de droite,
08:35donne un accord pour que l'armée exporte vos convois
08:38à l'endroit où vous faites de la production.
08:40Donc c'est dans les deux sens.
08:41L'idée que ces patrons-là donnent tout
08:44et qu'ils ne prennent rien,
08:46ça n'est pas vrai.
08:47C'est-à-dire que c'est un accord.
08:48C'est un accord entre ce pays et eux.
08:50Donc ils doivent, à un moment donné,
08:52rendre un peu...
08:53En attendant, François et Elisabeth,
08:56après 89, il y a 93.
08:57En attendant, François et Elisabeth,
08:59est-ce que vous préférez le système chinois ?
09:01Et pourquoi vous dites ça ?
09:02Parce que, en fait, dans le système chinois,
09:04évidemment, l'État aide toutes ces entreprises
09:07qui, aujourd'hui,
09:09évidemment, produisent à beaucoup moins cher
09:11et viennent inonder le marché.
09:14C'est la réalité.
09:15Non, mais le chinois...
09:16C'est la réalité.
09:17Non, mais...
09:17Non, excusez-moi, Patrick.
09:18C'est pas la réalité.
09:19Le système chinois...
09:20François, dans vous êtes de mauvaise foi,
09:21on voit ça dans un instant.
09:22Mais laissez-moi répondre.
09:24Vous affirmez des trucs.
09:25Mais c'est vrai.
09:26Excusez-moi, le système chinois
09:27est un mélange matiné
09:29de libéralisme et de communisme.
09:31Donc vous ne pouvez pas comparer.
09:33Pourquoi vous faites des comparaisons comme ça ?
09:33Mais si, le monde de l'automobile...
09:35Parce que c'est la réalité.
09:36Le monde de l'automobile, par exemple,
09:38est subventionné par l'État chinois.
09:40D'accord, OK.
09:41Bien sûr, ils viennent avec des prix
09:42qui sont beaucoup moins élevés.
09:43Ça n'a rien à voir avec...
09:44C'est exactement la même chose, en fait,
09:45dans l'industrie, dans tous les secteurs
09:47où ils ont été aidés.
09:48Ils produisent résultats moins chers
09:50parce qu'ils ont une nouvelle moins chère.
09:51Avec des salaires à 400 euros par mois.
09:52Et aujourd'hui...
09:54Et aujourd'hui...
09:54Et aujourd'hui...
09:55Après, vous vous plaignez.
09:56Ah bah oui, mais on n'a plus rien en France
09:58et on n'achète que chinois.
09:59Bah oui, mais c'est...
10:00Non, mais c'est la réalité.
10:01Il faut la voir.
10:02La Chine, elle est une usine du monde.
10:04Allez, dans un instant, 0,826, 300, 300.
10:06Bah oui, c'est l'usine du monde
10:07et nous, on n'a plus d'usine.
10:08Le Grand Matin Sud Radio, 7h10, Patrick Roger.
10:13Il est 8h50 sur Sud Radio.
10:15Le Grand Débrief avec Elisabeth Lévy,
10:17Françoise Degoy.
10:18Dans un instant, coup de projecteur
10:20sur un grand concert de solidarité.
10:22Et j'ai une pensée pour tous les sinistrés,
10:24en fait, de l'autre,
10:24de ce terrible incendie de l'été dernier.
10:26On sera avec Serge Gélis,
10:28le patron de l'indépendant,
10:30le journal du groupe La Dépêche du Midi.
10:31Juste avant cette question,
10:34est-ce que vous êtes favorable
10:35à l'interdiction de fumer sur les pistes de ski ?
10:37Parce que c'est passé un petit peu en Catimini.
10:39Et là, on a reparlé avec ce décret qui arrive.
10:42Donc, il y a Alban, tiens, de Grenoble,
10:45qui est avec nous,
10:46qui est moniteur de ski.
10:47Bonjour, Alban.
10:49Bonjour, Patrick.
10:50Bonjour, Alman.
10:50Bonjour, Alman.
10:52Bon, qu'en pensez-vous ?
10:54Alors, moi, je suis contre.
10:55Je suis moniteur de ski.
10:56Je suis un ancien fumeur.
10:58J'ai fait de la compétition.
11:00Et un jour, mon entraîneur m'a dit
11:01écoute, t'as 20 ans, devant les jeunes,
11:03t'arrêtent de fumer au niveau des entraînements.
11:05Je le respectais complètement.
11:07Toutefois, je trouve que ça contribue,
11:08cette loi, cette volonté
11:10de rendre encore une rigueur excessive,
11:14intrusive dans notre quotidien.
11:16On prive d'une liberté individuelle des gens.
11:19Et ça, je trouve ça scandaleux.
11:21Alors que quelqu'un ne fume pas
11:22dans les queues de pistes de ski,
11:24je peux le comprendre.
11:25Dans les télécabines.
11:26Dans les télécabines, voilà.
11:28Ou dans les queues.
11:30Sur un télésièze, bien sûr.
11:32On devrait les remonter mécaniques.
11:34La solution, elle est toute simple.
11:35Les remontées mécaniques,
11:36elles donnent un petit cendrier de poche
11:40à l'effigier de leur station
11:41pour que les fumeurs puissent mettre
11:43leur mégot à l'intérieur, dans leur poche.
11:45Et ils le vident après.
11:46Ça serait une solution
11:47qui intéresserait tout le monde.
11:48Ça serait de la pub pour la station.
11:50Ça serait respectueux.
11:51Mais je trouve que ça contribue
11:52à ce qui se passe en ce moment
11:55dans nos sociétés
11:56et à priver de nos libertés.
11:58Pardon, pardon.
11:59Elisabeth, un mot et Françoise.
12:01Moi qui suis une grande adepte
12:02de la cigarette sur le télésièze,
12:03je pense qu'il vaudrait mieux
12:04mettre des petits cendriers.
12:06Non mais c'est surtout...
12:07Donc on va avoir aussi
12:08une brigade des pistes
12:10qui va vérifier que vous fumez.
12:12Mais en plus, la montagne,
12:14c'est la liberté.
12:15Et je veux dire, évidemment,
12:17c'est vrai, jetez...
12:18Moi, je ne jette jamais
12:19mes mégots par terre.
12:19Oui, parce que ça,
12:20c'est pas Myriana qui le font.
12:21Mais, franchement...
12:22Sept ans pour éliminer
12:24un mégot de cigarette.
12:25Mais alors moi,
12:26Alban, moi, je suis une haute pyrénéenne.
12:28Donc j'ai appris à skier
12:29à quatre ans à Gavarnie.
12:31Et je fume depuis l'âge de 15 ans.
12:33Donc vous pouvez imaginer
12:34si moi, je vais respecter
12:35l'interdiction de fumer.
12:36Non, évidemment pas.
12:38Parce que c'est merveilleux.
12:40Parce que...
12:40Ah bah oui, vous auriez une amende
12:41dans quelques années.
12:42Mais là où je suis d'accord
12:44avec Alban,
12:45c'est qu'il faut vraiment
12:46trouver un moyen
12:47pour que les skieurs...
12:48Moi, par exemple,
12:49je les mets dans mes poches.
12:50Mais après, vous avez
12:50les poches des doudounes
12:51qui puent la clope froide.
12:52C'est horrible.
12:53Ah bah oui, mais ça,
12:53c'est votre responsabilité.
12:54Mais il ne faut pas
12:55jeter les clopes, voilà.
12:56Ne jetez pas les clopes
12:57dans la neige.
12:58Cendriniers, c'est parfait.
12:59Les terrasses et restos d'altitude,
13:01ce sont des lieux privés.
13:03Et a priori,
13:04ce sera toujours possible.
13:05La loi ne va pas s'appliquer.
13:06Patrick, minon...
13:06La loi qui s'applique
13:07dans les terrasses parisiennes
13:08ne s'applique pas
13:09dans les terrasses.
13:10Non, mais ça dépend des...
13:11Ça dépend des terrasses.
13:13Non, mais Patrick,
13:13quand ça ne gêne pas les autres,
13:15c'est évidemment,
13:16on devrait foutre la paix aux gens
13:18quand ça ne gêne pas les autres,
13:20c'est-à-dire,
13:20comme l'a dit notre moniteur.
13:22Allemand.
13:23Voilà, allemand.
13:25Par exemple,
13:26dans la queue des Télésiel,
13:27ça ne me viendrait pas
13:27quand on est dans une queue
13:28à l'idée d'allumer une cigarette.
13:30Mais en haut,
13:30quand on arrive,
13:31on fume avant de descendre.
13:33Il paraît qu'il y a
13:33certaines stations
13:34qui donnent des petits cendriers
13:36de poche, gratuitement.
13:37C'est ce que disait
13:38Jean-Marie Bordry.
13:39Je redis juste
13:40que Milan,
13:41vous l'avez dit,
13:43cette ville qui,
13:43depuis le 1er janvier,
13:45a une interdiction totale
13:46de fumer partout dans la rue,
13:48etc.,
13:49on n'a même plus envie
13:50d'aller à Milan.
13:51Imaginez,
13:51vous faites l'apéro à 19h
13:53sans pouvoir cloper
13:53sur la montagne.
13:54Je ne sais pas,
13:54on verra cet été,
13:56cet hiver,
13:57ce qui se passera.
13:58Mais c'est la même chose
13:59sur les plages aussi,
14:00parce que c'était
14:01le même décret
14:01pour une interdiction de fumer.
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