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Personnes
Transcription
00:00Le Suriname vient de tourner une page historique.
00:03Pour la première fois, les descendants des Afri-Africains et les peuples autochtones
00:07ont officiellement accepté les excuses du roi des Pays-Bas.
00:11Mais attention, ce geste n'efface rien, il ouvre uniquement un combat.
00:15Nous sommes à Paramaribo.
00:17Le roi William Alexander et donc la reine Maxima arrivent pour une visite de trois jours.
00:23C'est la première visite royale en 47 ans depuis l'indépendance du pays en 1975.
00:27Le Suriname, ancienne colonie néerlandaise, porte encore les cicatrices de l'Est transatlantique.
00:34On parle de déportation, de plantation, de peuple autochtone décimé et de résistance marron.
00:40Lors d'une cérémonie spéciale, le roi est assis face à deux chefs de tribu.
00:45On parle d'un chef autochtone et d'un chef marron descendant d'Ongue-Biclave.
00:49Autour d'eux, des leaders spirituels Winti réalisent un rituel.
00:53Une corde, des tissus, de l'herbe, un mortier dit mata.
00:58Et ce mortier sera ensuite placé sur un bateau pour que l'esprit de la nature continue de guérir les blessures du passé.
01:04Et là, Wilgo Omen, représentant des communautés autochtones, prononce une phrase lourde de sens.
01:10Je cite.
01:11Nous acceptons les excuses et la demande de pardon dans la conviction que le roi souhaite coopérer à la guérison et à la restauration.
01:18Pause.
01:19Ce n'est pas une simple phrase.
01:20C'est un engagement moral.
01:21Dans la foulée, le ministre néerlandais des affaires étrangères annonce un fonds de 66 millions d'euros.
01:28Quel est l'objectif ?
01:29Financer des projets sociaux pour les descendants des pays et les peuples autochtones.
01:34C'est un début.
01:35Pas de réparation.
01:37Pas une compensation.
01:38Mais un premier pas officiel.
01:39Le roi, Wilhelm Alexander, dit ceci, je cite.
01:43J'apprends de vous comment nous pouvons construire un avenir ensemble et je me sens responsable de mes prédécesseurs.
01:49Ce genre de phrase venant d'une monarchie qui a bâti sa richesse sur la traite et les plantations, c'est inédit.
01:55Le Suriname n'a pas reçu la justice.
01:58Il a reçu une reconnaissance.
01:59Et dans l'histoire des peuples blessés, la reconnaissance, c'est le début de la réparation.
02:04Le Suriname n'a pas reçu la justice, c'est le début de la réparation, c'est le début de la réparation, c'est le début de la réparation.
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