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  • il y a 6 jours
Aujourd'hui, c'est au tour de Christian Estrosi, maire de Nice, de faire face aux GG. - L’émission de libre expression sans filtre et sans masque social… Dans les Grandes Gueules, les esprits s’ouvrent et les points de vue s’élargissent. 3h de talk, de débats de fond engagés où la liberté d’expression est reine et où l’on en ressort grandi.

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00:00RMC, face aux grandes gueules.
00:06Et c'est vrai que ces élections municipales vont être particulièrement scrutées.
00:10Bonjour monsieur le maire Nenis.
00:11Bonjour.
00:12On a évoqué tout à l'heure la thématique du transport,
00:15la thématique économique avec les commerces en centre-ville,
00:19et avec vous on va parler de sécurité.
00:20Oui, parce que quand on sonde les français à quelques mois des municipales,
00:23la sécurité est l'un des enjeux les plus importants selon eux.
00:27Pour ces municipales, on a coutume de dire que Nice, c'est la ville la plus surveillée de France.
00:33On vous a d'ailleurs souvent critiqué, trop de caméras, trop de policiers municipaux armés,
00:39et aujourd'hui finalement même des maires de gauche s'y mettent en quelque sorte.
00:42Le maire de Montpellier d'ailleurs nous expliquait que sa police municipale était armée.
00:47Finalement vous aviez raison avant les autres ?
00:50J'ai, dès ma première élection, estimé que les caméras,
00:57alors que nous n'avions pas suffisamment de force de police nationale,
01:01et qu'il fallait du temps pour recruter les effectifs que je voulais,
01:05il y avait à peu près 180 policiers municipaux,
01:08aujourd'hui nous en avons 1000.
01:10Ah oui, 1000 ?
01:101000, là où vous avez 850 policiers nationaux.
01:15Il y a plus de policiers municipaux que nationaux à 10 ?
01:17Oui, alors tout simplement parce que nous devrions avoir,
01:20sur les fiches effectifs, il y a presque 1100 policiers nationaux,
01:25mais vous en avez presque 250 qui manquent à l'appel,
01:29et que le ministère de l'Intérieur ne fournit pas.
01:31Ce qui fait que dans les rues on voit plus de policiers municipaux que de policiers nationaux.
01:36Mais est-ce que l'État justement ne se repose pas sur vous,
01:39ne se dédouane pas en quelque sorte ?
01:40Finalement les villes prennent le relais,
01:42pas besoin de mettre de moyens supplémentaires.
01:44Alors vous avez raison, l'État aujourd'hui,
01:48et c'est d'ailleurs la vraie question que nous devons nous poser entre les maires,
01:52puisque vous savez qu'il n'y a aucune obligation dans le Code général des collectivités territoriales
01:57d'avoir le moindre policier municipal.
02:00Donc par rapport aux dotations que nous fait l'État
02:02dans l'équilibre de fonctionnement de nos budgets,
02:07naturellement c'est du plus.
02:10Le coût de la police municipale à Nice,
02:12c'est plus de 30 millions d'euros par an.
02:15Ce sont des arbitrages qui sont difficiles à rendre.
02:18Mais j'estime que c'est une priorité que je dois à mes courts citoyens.
02:22Alors dans ce budget global, il y a notre centre de supervision urbain,
02:27et je passe les investissements,
02:28puisque nous sommes en fin de chantier du plus grand hôtel de police mutualisée de France,
02:33car mon souci est aussi bien celui de notre police municipale que celui de la police nationale,
02:40qui est, pour ceux qui connaissent Nice, logée dans un hôtel de police qui s'appelle Foch,
02:47qui date de plus d'un siècle.
02:50– Sincèrement, et dans un État où je me dis que ça n'est pas très digne
02:56d'envoyer nos policiers nationaux travailler dans de telles conditions,
03:01et nos concitoyens, lorsqu'ils ont une plainte à déposer,
03:05rentraient dans un tel environnement.
03:06Voilà pourquoi, pour le standing de la cinquième ville de France,
03:10j'ai estimé qu'il fallait un grand hôtel de police,
03:13et je remercie d'ailleurs l'État qui a accepté de mettre 280 millions d'euros,
03:20là où nous nous mettons 50 millions,
03:23plus un centre d'hypervision urbain,
03:27qui, par rapport à ce que vous disiez dans votre propos initial,
03:30sur le fait que je sais que mon surnom de ceux qui veulent me caricaturer
03:35est celui de Big Brother,
03:365 000 caméras dans la ville en haute définition,
03:40nous avons des logiciels avec intelligence artificielle
03:43que la CNIL nous interdit d'utiliser,
03:47mais nous aurons encore plus d'intelligence artificielle
03:49dans ce centre d'hypervision,
03:51qui mutualisera à la fois la sécurité elle-même
03:55pour les taux d'élucidation
03:58pour lesquels nous devons accompagner
04:00la police judiciaire et les magistrats,
04:02mais aussi la circulation,
04:05la pollution,
04:06les risques de séismes,
04:08de tsunamis,
04:09que sais-je encore,
04:10ou les épisodes méditerranéens
04:12orageux que nous connaissons à l'automne
04:14et qui sont de plus en plus
04:15dangerés,
04:17tout ça sera mutualisé et centralisé,
04:19parce que la sécurité pour moi,
04:20c'est naturellement des branches de la sécurité
04:23qui sont violentes dans le comportement humain,
04:25mais c'est la protection globale.
04:27– Oui, mais je lisais les critiques,
04:28c'est le flicage,
04:29j'ai lu,
04:30c'est le flicage permanent à Nice,
04:31voilà, maintenant,
04:32de toute façon,
04:32vous restez 10 secondes en warning,
04:34vous prenez un PV,
04:36et à Nice,
04:37vous êtes surveillé,
04:37vous ne pouvez plus faire un mouvement maintenant.
04:39– Alors ça,
04:40naturellement,
04:41ce sont quelques opposants de gauche
04:43qui doivent,
04:45et qui racontent cela,
04:46la réalité,
04:48c'est que nous voyons
04:50la délinquance qui ne cesse d'évoluer.
04:52– Vous savez,
04:53il y a 6 ans,
04:54lorsque vous m'invitiez sur un plateau comme cela,
04:56comme celui-là,
04:57qui est un beau plateau,
04:59RMC,
05:01naturellement,
05:02Truchot-Marchal,
05:04formidable,
05:05mais vous-même,
05:07ou vos confrères,
05:09la première question qui m'était posée,
05:11puisqu'on n'était pas sur le narcotrafic
05:13qui est aujourd'hui la cause principale de la violence…
05:17– Mais ça, c'est le national,
05:18ce n'est pas le municipal, le narcotrafic.
05:20– Vous savez,
05:22j'en ai assez qu'on dise
05:24que la sécurité,
05:25alors que vous êtes,
05:27c'est votre première question,
05:29vous me disent,
05:29la préoccupation à la veille des municipales,
05:32la principale,
05:33et en même temps,
05:34on vous dit,
05:35oui, mais c'est national,
05:36vous ne pouvez pas me dire,
05:38les choses sont déjà faites,
05:395 minutes après.
05:40– Est-ce qu'on ne pourrait pas,
05:42quand même,
05:42sortir,
05:43parce que les caméras de vidéosurveillance,
05:45etc.,
05:45on est pour,
05:46sur des questions vraiment de sécurité,
05:48si quelqu'un se fait agresser dans la rue,
05:49s'il y a un terroriste,
05:50etc.
05:50– En revanche,
05:51le harcèlement des automobilistes,
05:53et des conducteurs de deux roues,
05:55par la vidéosurveillance,
05:57c'est quelque chose qu'on vit aussi,
05:59à Paris,
05:59qu'on vit dans beaucoup de villes,
06:02et même maintenant,
06:02à la campagne,
06:03les radars,
06:04etc.
06:04Est-ce qu'on ne pourrait pas lever le pied là-dessus ?
06:06C'est vrai que c'est pénible,
06:08alors que c'est nous,
06:09les citoyens,
06:10qui normalement devrions,
06:11puisqu'on est en démocratie,
06:12décider de ce qui nous arrive
06:14de la part de la puissance publique.
06:17Effectivement,
06:17si,
06:17parce qu'on franchit de 3 cm
06:20une ligne de circulation
06:22qu'on n'a pas le droit de franchir,
06:23si,
06:23parce qu'on se gare au mauvais endroit,
06:25etc.
06:25On a tout de suite une prune,
06:27et la machine est tellement précise
06:29qu'on ne peut ni la contester,
06:31ni ne pas la payer,
06:33parce qu'elle est ensuite recouvrée
06:34par la force sur notre compte bancaire,
06:36etc.
06:36Est-ce que ça ne va pas trop loin
06:37sur les automobilistes ?
06:39Et on attendrait d'un grand-mère de droite
06:41comme vous,
06:42cher monsieur Estrosi,
06:43de respecter la liberté individuelle
06:46de vos administrés,
06:47de ce point de vue-là.
06:48Vous savez,
06:48l'angélisme que vous venez de décrire là
06:51n'est pas le mien.
06:52D'accord ?
06:52Donc au moins,
06:53on a une ligne de désaccord
06:54qui est claire,
06:55dès le départ.
06:56Moi,
06:57mes caméras,
06:58elles seront au service
06:59essentiellement
07:01de la lutte contre l'insécurité
07:03et de la protection
07:04de mes concitoyens.
07:05Puisque vous prenez
07:06l'exemple des véhicules,
07:08tiens,
07:08je vous en cite une bonne.
07:10Vous savez que
07:11nous avons
07:12à la fois les barrières
07:13que l'on appelle
07:14les barrières vaubans
07:15qui sont implantées
07:17et soudées
07:18autour de nos écoles.
07:19J'ai 144 écoles
07:20que sur les sites
07:22terroristes
07:23Daesh,
07:24Etat islamique
07:24Hamas,
07:27Hasbola,
07:27etc.
07:29Quand on essaie de sensibiliser
07:31des gens pour les radicaliser,
07:32on leur dit
07:33cibler les enfants.
07:34J'ai même un policier
07:35municipal
07:36dans chaque école
07:37de ma ville.
07:38Trouver des villes
07:39en France
07:39où on met à disposition
07:41du directeur de l'école
07:42un policier municipal
07:43dans l'école
07:44avec un bouton d'alerte
07:45qui raccorde
07:46à toutes les caméras
07:47à l'extérieur.
07:48Mais j'ai des groupes scolaires
07:50par exemple
07:51où il y a 5 ou 6 entrées
07:53de services
07:53pour la restauration scolaire
07:55pour etc.
07:56Et où donc
07:57on ne peut pas planter
07:58des barrières.
08:00Et j'avais
08:01depuis 5 ans
08:03des caméras intelligentes
08:05qui,
08:06lorsque un véhicule
08:07était stationné
08:08plus de 2 minutes
08:09dans cet endroit
08:10sans protection
08:11sur les entrées
08:12de services,
08:14déclenchaient
08:14au centre
08:15de supervision urbain
08:16une alerte
08:17pour juste
08:18qu'on regarde.
08:19Ça ne dévisageait
08:20pas la personne.
08:22Ça ne filmait pas
08:23la plaque d'immatriculation.
08:25C'était juste
08:25une indication
08:26pour aller regarder
08:27pourquoi il était là
08:27depuis plus de 2 minutes
08:29et savoir
08:30si ce n'était pas
08:30un geste malveillant
08:32avec une mauvaise intention
08:33à l'égard de l'école.
08:345 ans.
08:355 ans ça a tenu.
08:36Puis un jour
08:37j'ai reçu une lettre
08:38de la CNIL
08:38me disant
08:39nous vous donnons
08:41instruction
08:42de débrancher
08:43la caméra intelligente
08:45qui surveille ça.
08:45Pardon ?
08:46Mais les amendes
08:47ce n'est pas ça
08:47ce n'est pas un sujet
08:50d'amende.
08:51Les amendes
08:51de circulation routière
08:52que les gens
08:53maintenant se prennent
08:54matin midi et soir
08:55qui est une forme
08:55de raquette
08:56qui est une espèce
08:57de nouvel impôt
08:58que les français
08:58subissent
08:59ça n'a rien à voir
09:00avec ce que vous racontez.
09:01Ce n'est pas le sujet
09:02du maire de Nice
09:03mais mon sujet
09:04des 5000 caméras
09:05c'est pour garantir
09:06la sécurité
09:07de mes concitoyens
09:08sachant
09:09que nous ne pouvons
09:11pas utiliser
09:12la reconnaissance faciale
09:13que je réclame
09:14à corps et à cri
09:15pour laquelle
09:16je n'aurai d'ailleurs
09:17pas à y voir
09:18ni à regarder
09:19les images
09:19puisque seuls
09:21des magistrats
09:22pourraient mettre
09:23des fichiers S
09:24des personnes
09:25recherchées
09:26pour grand banditisme
09:28des délinquants
09:29sexuels
09:30identifiés
09:31et extrêmement violents
09:32c'est-à-dire
09:320,01%
09:35de la population
09:35mais qui permettraient
09:36au contraire
09:37de mieux garantir
09:38la liberté
09:39de ceux qui sont
09:40en droit
09:40d'exiger
09:41qu'on préserve
09:42leur sécurité.
09:43Deux questions
09:44Joël et Didier
09:45alors Joël
09:47question rapide
09:47Oui monsieur le maire
09:48très rapidement
09:49vous avez mentionné
09:50le nouvel hôtel de police
09:51et j'ai entendu dire
09:52et j'espère que
09:52c'est une fausse information
09:54qu'il allait être
09:55au nom de monsieur Sarkozy
09:57enfin en tout cas
09:57que vous alliez proposer
09:58le nom de notre
09:59ancien président
10:00monsieur Sarkozy
10:01et ce que je ne comprends pas
10:03avec la droite
10:04c'est que vous avez
10:05le mot sécurité
10:06à la bouche
10:07et moi je suis bien contente
10:08au contraire
10:08j'encourage ça
10:09mais derrière la sécurité
10:11il y a aussi
10:11une histoire de moralité
10:12c'est à dire
10:12de bons comportements
10:13que chaque citoyen
10:14doit avoir
10:15et je me demande
10:16s'il est bien opportun
10:17de donner le nom
10:18d'un hôtel de police
10:20le nom de notre
10:21ancien président
10:22qui malheureusement
10:23a été condamné
10:24par la justice
10:25jusqu'à être emprisonné
10:26Alors un vous êtes
10:27mal informé
10:28puisque ce n'est pas
10:29l'hôtel de police
10:30qui doit porter son nom
10:33c'est
10:34j'ai proposé
10:36que le parvis
10:36qui se situe devant
10:38puisse porter le nom
10:39vous savez
10:40j'ai veillé
10:41à ce que dans ma ville
10:42le nom de chaque
10:43ancien président
10:44de la république
10:45de la cinquième république
10:47puisse
10:47lorsque j'ai été élu
10:49François Mitterrand
10:50n'avait pas d'avenue à Nice
10:52on ne peut pas dire
10:54que je sois
10:55un fan
10:55de la présidence
10:57de François Mitterrand
10:58mais j'ai été
10:59je crois lire
11:01dans les biographies
11:02
11:03tout ce qu'a pu être
11:05le parcours
11:06de François Mitterrand
11:07que
11:08tout n'a pas été
11:09formidable dans sa vie
11:10pour autant
11:11ça a été un grand président
11:12de la république
11:13qui a fait des choses
11:14importantes pour notre pays
11:16et j'ai tenu
11:16à ce que son nom
11:17et figure
11:17prochainement
11:18j'inaugurerai
11:19un boulevard
11:21Valéry Giscard d'Esta
11:22avec sa famille
11:23dans ma ville
11:24et il me semble
11:26que celui
11:26qui a été reconnu
11:27comme étant sans doute
11:28le meilleur ministre
11:29de l'intérieur
11:30que l'on ait connu
11:30et qui est à l'origine
11:32des premières études
11:33lancées pour la construction
11:34de cet hôtel de police
11:36ait le droit
11:37d'avoir son nom
11:38par mail
11:39c'est condamnation
11:40ni Mitterrand
11:41ni Sperdesta
11:42n'ont été antisonnés
11:43Jacques Chirac
11:44a été condamné
11:45pardon
11:47j'ai un cours Jacques Chirac
11:48que j'ai inauguré
11:49ça choque moi
11:50je vais d'ailleurs
11:50si vous voulez
11:52qu'on refasse le procès
11:54de tous
11:55les noms de l'histoire
11:56depuis 2000 ans
11:57dont les noms figurent
11:58mais c'est la concomitance
11:59on va déboulonner beaucoup
12:00c'est la concomitance
12:02avec son entrée
12:03son incarcération
12:05et cette proposition
12:06ma préoccupation
12:08est plus la sécurité
12:09des niçois
12:09que d'une polémique
12:12sur un sujet
12:13comme celui-là
12:14qui à mon sens
12:15fait perdre du temps
12:16au débat
12:17et n'a pas vraiment sa place
12:18Didier Giraud
12:19dernière question
12:19moi j'aimerais
12:21que vous nous expliquiez
12:22comment on peut conduire
12:23comment vous allez conduire
12:25une campagne
12:26aux élections municipales
12:27parce que le contexte national
12:30va prendre quand même
12:31beaucoup d'importance
12:32quand on est aujourd'hui
12:34estampillé comme vous l'êtes
12:36proche de la Macronie
12:37alors qu'aux yeux
12:38de quand même
12:39plein de monde
12:40la Macronie
12:41c'est une machine
12:41à perdre les élections
12:43comment on se dissocie de ça
12:46comment on fait campagne ?
12:47Je ne sais pas
12:48ce qu'est la Macronie
12:49moi je sais
12:50ce que sont
12:51les grands courants
12:52de pensée
12:53de notre époque
12:55je suis
12:55d'abord gaulliste
12:57ensuite je suis
13:00le maire d'une grande ville
13:01je suis
13:03RPR
13:04de toute
13:05mon origine
13:07politique
13:07UMP
13:08LR
13:09et aujourd'hui
13:10Vous n'êtes pas comptable
13:11du bilan d'Emmanuel Macron ?
13:12Mais
13:13que j'ai de l'estime
13:15et
13:16que
13:17je respecte
13:18un président
13:19qui pendant
13:205 ans
13:21était approuvé
13:24sur tous les plateaux
13:25comme quelqu'un
13:26qui a fait des réformes économiques
13:27qui allait dans le bon sens
13:28et les chefs d'entreprise
13:30étaient les premiers
13:30ce sont les premiers aussi
13:32à le dénigrer aujourd'hui
13:33et à le rejeter
13:34considérer
13:35que
13:36depuis sa deuxième élection
13:38il n'est pas au rendez-vous
13:40de ce que je suis en droit
13:42d'attendre
13:42et que
13:43la très très grave erreur
13:46de la dissolution
13:47qu'il a prononcée
13:48en 2024
13:51nous payons un prix
13:53extrêmement cher aujourd'hui
13:54nous le voyons au quotidien
13:56et les maires
13:57sans doute
13:57encore plus que d'autres
13:58puisque vous voyez
13:59tout ça pour conséquence
14:01que sur le budget 2026
14:02que je suis en train de préparer
14:04l'état vient de me piquer
14:05encore 32 millions d'euros
14:06bon
14:07donc
14:07non je me reconnais
14:08dans ce que je suis
14:09d'abord préserver ma ville
14:12de toute indépendance
14:13et liberté
14:14d'un appareil politique
14:15ou d'une revendication
14:18à une appartenance
14:19d'un courant de pensée
14:20au-delà du gaulliste
14:21que je suis
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