- il y a 4 heures
Ce vendredi 28 novembre, Jérôme Tichit a reçu Pierrick Merlet, journaliste La Tribune, et Virginie Saks, cofondatrice associée de Compagnum, dans l'émission La France a tout pour réussir sur BFM Business. Retrouvez l'émission le vendredi et le samedi et réécoutez la en podcast.
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00:00BFM Business, la France a tout pour réussir.
00:07Jérôme Tichit.
00:09Bonjour, bonjour et bienvenue dans la France a tout pour réussir.
00:12Chaque semaine, vous le savez, un concentré d'économies positives sur BFM Business.
00:16Et cette semaine, une émission spéciale.
00:18On va revenir sur les premiers grands prix de l'industrie.
00:21C'était donc cette semaine sur BFM Business, en compagnie du ministre délégué à l'industrie, Sébastien Martin,
00:26que l'on réécoutera sur les enjeux, évidemment, pour faciliter l'implantation et le développement de l'industrie en France,
00:32mais aussi les solutions pour repartir enfin sur le chemin de la réindustrialisation après 18 mois assez difficiles.
00:40On reparlera bien sûr également du palmarès, de ces premiers grands prix,
00:43avec de belles entreprises, historiques pour certaines, plus récentes pour d'autres.
00:47En tout cas, toutes incarnent une certaine réussite industrielle à la française.
00:51Et puis, on réécoutera également Marion Etienne, la directrice générale de Numalliance,
00:56que nous avons désignée comme personnalité industrielle de l'année.
01:00Et pour commenter tous ces sujets, deux invités à mes côtés.
01:02Virginie Sachs, cofondatrice de Compagnum, un cabinet qui aide et qui accompagne les entreprises industrielles
01:08à s'implanter, à se développer dans les territoires.
01:11Également avec nous, Pierrick Merlet, en visio, journaliste à la tribune.
01:14Il est spécialiste des sujets industrie.
01:16C'était donc cette semaine la première édition des grands prix de l'industrie, organisée par BFM Business.
01:22Notre ambition, c'était quelques jours seulement, après la semaine de l'industrie 2025,
01:26de mettre à l'honneur des entreprises, mais aussi des entrepreneurs et des parcours,
01:30avec au final donc un très joli palmarès, sur lequel on va revenir dans quelques instants avec mes deux invités.
01:36Mais tout d'abord, je vous propose de réécouter un extrait de l'intervention de Sébastien Martin,
01:40le ministre délégué à l'industrie, qui a ouvert la soirée et qui est même resté tout au long de l'émission.
01:45Je l'ai notamment interrogé sur les mesures à prendre pour simplifier la vie des industriels,
01:50notamment ceux qui veulent s'implanter en France. On écoute.
01:54Je veux être un facilitateur de la réussite des projets.
01:57Je veux qu'on fasse de l'efficacité administrative dans les territoires,
02:01que par exemple on ait beaucoup plus de sites industriels clés en main,
02:04parce que ça, les sites industriels clés en main, quand vous avez du foncier qui est sécurisé juridiquement,
02:08c'est la garantie que les délais sont tenus et que ça peut aller vite.
02:12Je l'ai vécu dans mon territoire, il n'y a pas de raison que ça ne se dise pas partout ailleurs.
02:15L'autre point, c'est la fiscalité. Je vous passe évidemment toutes les semaines de débats que l'on a vus à l'Assemblée,
02:21et ce n'est pas fini. Le ras-le-bol fiscal des patrons, qu'ils ont exprimé de manière assez forte depuis quelques mois,
02:28qu'est-ce que vous leur dites ? Et plus précisément sur la CVAE,
02:32la fameuse suppression de ces impôts de production, c'est quoi le calendrier que vous allez essayer de maintenir ?
02:38Je dis que malgré les difficultés budgétaires que nous connaissons,
02:42le gouvernement a décidé de reprendre la trajectoire de suppression de la CVAE.
02:45C'est 1,3 milliard d'euros cette année, et on va continuer l'année prochaine.
02:49Bonjour Pierre-Ec Merlet.
02:53Bonjour.
02:53Merci d'être en visio dans la France à tout pour réussir.
02:56Vous êtes, je le disais, dans le sommaire journaliste spécialisé industrie,
02:59au sein de la rédaction, de notre rédaction collègue de la Tribune.
03:02Vous avez vous-même interviewé Sébastien Martin à l'occasion de la semaine de l'Industrie.
03:06Alors ces points qu'il évoque à l'instant, le foncier, les sites clés en main,
03:09et la volonté de supprimer la CVAE,
03:12est-ce que ça vous semble des enjeux cruciaux vraiment pour les industriels ?
03:15Alors oui, effectivement, on l'a interrogé dans la Tribune,
03:19et la Tribune dimanche il y a quelques jours.
03:21Et le constat qui est fait, c'est qu'en France, on ne manque pas de foncier.
03:26Le vrai sujet, c'est l'accessibilité à ce foncier,
03:29notamment un assouplissement de la réglementation.
03:32Et c'est pour ça que Sébastien Martin veut faire un effort sur les sites industriels clés en main,
03:39parce qu'en fait, il se rend compte que ces sites industriels clés en main,
03:42ne le restent pas dans le temps clés en main.
03:47En fait, ils sont abandonnés parfois par les collectivités ou par les porteurs de projets,
03:51et du coup, ils se retrouvent plus clés en main,
03:54et il y a d'autres réglementations qui se juxtaposent,
03:58et ils sont indisponibles.
04:00Et donc l'idée, c'est de défricher ce dispositif.
04:03Et sur les impôts de production,
04:05ce fameux serpent de mer, ce débat serpent de mer sur la CVAE,
04:08dont la suppression est maintes fois différée de manière définitive,
04:12est-ce que ça, c'est un sujet dont les industriels vous parlent dans vos enquêtes ?
04:16Oui, oui, tout à fait.
04:18Alors, c'est une bonne nouvelle en soi,
04:19c'est un très bon signal envoyé à l'économie française,
04:21cette baisse de la CVAE qui est demandée depuis de longues dates par les industriels.
04:25Le seul problème qu'il y a,
04:27c'est que quand vous faites le bilan des plus et des moins,
04:31en termes de fiscalité sur les entreprises sur le budget 2026,
04:35notamment, bien qu'on n'ait pas encore fini la navette parlementaire,
04:38la CVAE, cette baisse de la CVAE est annulée par les hausses d'autres fiscalités.
04:45On reparlera dans un instant avec vous, notamment Virginie,
04:48de comment bien s'implanter en région quand on est un industriel,
04:51mais tout d'abord, un exemple de cette implantation en région avec Flying Wells,
04:55entreprise que l'on suit depuis très longtemps sur BFM Business.
04:58Leur concept crée des dirigeables pour transporter des matériaux lourds,
05:02souvent dans des zones difficiles d'accès.
05:04Il y a bien sûr un gros potentiel de marché et après un long combat,
05:08notamment un combat administratif,
05:09les travaux pour le futur site de production devraient débuter en 2026 en Gironde.
05:14Flying Wells a reçu le prix Industrie et Emploi,
05:17car il y a déjà et il y aura beaucoup d'emplois à la clé.
05:20On écoute Vincent Guibou, c'est le directeur général de Flying Wells.
05:24Je pense que le prix Industrie et Emploi est particulièrement adapté à notre industrie.
05:29On développe une nouvelle industrie, une nouvelle filière,
05:31100% tournée vers l'avenir avec la filière dirigeable.
05:34On parle de la création des métiers de pilote,
05:37de maintenanciers dirigeables qui n'existent pas.
05:39Donc on ouvre une école de pilotage.
05:40On crée évidemment un bureau d'études pour développer le dirigeable.
05:44Le dirigeable, c'est un développement aéronautique, une dizaine d'années.
05:47Et c'est là-dessus que travaillent aujourd'hui nos 200 ingénieurs
05:49avec un consortium puissant d'industriels français.
05:52Donc c'est au total à peu près 500 personnes
05:54qui travaillent aujourd'hui au développement du dirigeable.
05:56Et puis après, vous allez avoir l'usine pour fabriquer et l'exploitant.
06:00Et ce sera en Gironde, donc à la Ruscade.
06:03Exactement, en Nord-Gironde.
06:04Un site qui a été choisi.
06:05J'ai entendu M. le ministre parler de trouver un site
06:09pour réindustrialiser en France, en dehors des villes,
06:11parce que nous sommes à Aéronef, on ne peut pas aller au milieu des villes,
06:13donc on ne peut pas aller sur des anciens sites industriels.
06:16Et donc on a travaillé avec les services de l'État,
06:18avec l'ADREAL, l'ADDTM,
06:19pour justement trouver le site de moindre impact environnemental
06:23pour construire cette usine.
06:23Et on l'a fait.
06:25Pierre-Éc Merlet, on vous retrouve toujours en visio.
06:27Donc un mot sur Flying Whales, une entreprise que vous connaissez.
06:30Ça illustre bien ces difficultés de s'implanter,
06:32tout le parcours administratif qui précède une véritable implantation.
06:38En fait, on le voit en France, on veut réindustrialiser,
06:42mais c'est vrai qu'il y a beaucoup de blocages juridiques.
06:45On dit qu'en moyenne, en France, pour monter une usine, il faut 5 ans.
06:48En Allemagne, on parle de 1 à 2 ans, par exemple.
06:50Et donc le ministre de l'Industrie, qui est un ancien élu local,
06:54souhaite assouplir au maximum ses réglementations
06:57pour favoriser l'accélération d'implantations industrielles.
07:02Eh bien, vous avez raison, ça me fait une très bonne transition,
07:04puisque travailler main dans la main avec les collectivités,
07:06c'était évidemment une conviction forte du ministre Sébastien Martin.
07:10Avant d'être nommé ministre, il était président de la métropole du Grand Chalon
07:13et président des intercommunalités de France.
07:16On l'écoute sur ce sujet.
07:17Les collectivités, elles sont essentielles.
07:21On ne réindustrialisera pas sans les territoires,
07:24pour une raison toute simple.
07:25On parlait du foncier.
07:26Qui aménage les fonciers ?
07:28Les intercommunalités, partout à travers la France.
07:30Donc pour que les projets puissent atterrir,
07:32il faut qu'il y ait des intercommunalités qui aménagent les fonciers.
07:35On parlait des conseils régionaux.
07:36Les conseils régionaux sont là pour accompagner l'innovation,
07:39la formation, la carte des formations partout sur les territoires.
07:42Or, les industriels, qu'est-ce qu'ils vous disent ?
07:44Il nous faut du foncier, il nous faut des compétences.
07:46Donc il faut cet alignement entre la volonté des industriels d'investir,
07:51la volonté de l'État de dire que la réindustrialisation est quelque chose
07:54que l'on tient sur le temps long,
07:55et des collectivités prêtes à accompagner dans les territoires
07:58les projets des industriels.
07:59C'est ça.
08:00Il n'y a pas d'un côté Paris et de l'autre les territoires,
08:03c'est tous ensemble qu'on réussira la réindustrialisation.
08:04Virginie Sachs, bonjour.
08:07Bonjour.
08:07Merci d'être sur le plateau de la France à Tout pour réussir.
08:10Faciliter l'implantation d'industries en France,
08:12c'est justement la mission du cabinet Compagnum que vous avez cofondé
08:15avec François Vérecchia en 2020.
08:17Compagnum, on le rappelle, cabinet d'expertise justement qui aide à l'implantation.
08:21C'est bien cela ?
08:22Exactement, on intervient à côté des entreprises industrielles
08:26sur tout le projet d'implantation depuis l'ouverture de l'usine,
08:30l'acceptabilité jusqu'à la création de chaînes de valeurs
08:33intégrées sur nos territoires,
08:35et puis on intervient pour les collectivités
08:36sur leur stratégie industrielle également.
08:38Plus de 500 dirigeants accompagnés,
08:39plus de 50 territoires accompagnés depuis la création il y a 5 ans.
08:44Ces bonnes intentions, ces bonnes idées du ministre,
08:46est-ce que, évidemment, vous y souscrivez,
08:49mais souvent de la parole aux actes,
08:51est-ce que c'est la réalité ce qu'il décrit,
08:54ce lien essentiel avec les collectivités notamment ?
08:57Alors oui, c'est la réalité.
08:59L'industrie ne se fera pas sans ce lien
09:02et le soutien des collectivités territoriales.
09:06Sur un projet d'implantation, on l'imagine très bien
09:08puisque les usines se créent sur des terrains,
09:11et donc on voit bien ce lien,
09:13mais au-delà de ça, les collectivités apportent un écosystème,
09:17un réseau, un soutien financier au recrutement,
09:20et j'en passe.
09:21Donc, c'est une réalité.
09:23La coordination entre les collectivités,
09:27les services de l'État, les industriels,
09:29se fait de mieux en mieux,
09:31mais les territoires ne sont pas tous égaux.
09:36Je souscris tout à fait au fait
09:38que nous avons aujourd'hui en France suffisamment de fonciers,
09:40mais il n'est pas toujours accessible,
09:42et on n'implante pas de l'industrie
09:44sur n'importe quel foncier.
09:46Les fonciers sont aujourd'hui,
09:48les fonciers stratégiques, aujourd'hui concurrentiels,
09:51et donc il y a des conflits d'usages.
09:54Est-ce qu'on met des logements ?
09:56Est-ce qu'on met de l'industrie ?
09:57Et en effet, ces fonciers,
09:58ils ont besoin d'être prêts sous 18 mois.
10:00Quand un industriel s'implante,
10:02il ne s'implante pas pour dans 5 ans.
10:05Et quand on a préparé cette émission,
10:07vous me parliez d'un frémissement
10:09sur l'ancrage territorial des grands donneurs d'ordre.
10:11Alors, vous, l'actrice de terrain,
10:13qui rencontrez donc à la fois des entreprises,
10:15des industriels et des collectivités,
10:18vous le sentez, ce frémissement-là ?
10:20Vraiment, on sent qu'il y a une prise de conscience
10:22qu'il faut travailler ensemble,
10:23et c'est ce que font les grands donneurs d'ordre.
10:25Oui, alors je le dis parce que c'est vrai
10:27que je le ressens du terrain.
10:30La réindustrialisation,
10:32elle passera par un lien entre les entrepreneurs
10:35et les territoires, ça on l'a compris,
10:37et des chaînes de valeur du grand donneur d'ordre
10:41jusqu'à la PME, l'ETI,
10:45entreprise de taille intermédiaire jusqu'aux start-up,
10:47qui soient véritablement forts
10:49et bien évidemment avec les territoires.
10:52Ce frémissement, je le sens,
10:54a sur deux angles.
10:56Le premier, c'est que dans certaines filières,
10:58par exemple l'aéronautique, la défense,
11:00en premier lieu,
11:03les grands groupes qui sont implantés
11:05sur nos territoires ont besoin d'être rassurés
11:07sur le fait de pouvoir augmenter les cadences.
11:09Et pour ça, ils ont besoin
11:11d'une chaîne de sous-traitance qui soit solide.
11:14Et donc on a besoin de faire cause commune.
11:16À ce moment-là,
11:17les grands groupes vont s'ancrer
11:19aux côtés des PME.
11:22Et puis il y a un deuxième aspect
11:23qui a trait au recrutement.
11:26Les grands donneurs d'ordre ont aussi besoin de recruter
11:28et ils ont besoin d'avoir une image positive
11:31auprès de nos concitoyens
11:33et l'ancrage local,
11:35parce que c'est l'échelon de proximité,
11:37leur permet d'avoir cette image.
11:39On va à présent parler d'un sujet
11:40sur lequel on reviendra ensemble
11:42parce qu'il vous tient à cœur aussi.
11:43Ce sont les start-up industrielles.
11:45Nous avions un grand prix dédié à cette catégorie.
11:48Eh bien, c'est Magris Source
11:49qui a été le lauréat.
11:50Son président et fondateur,
11:51Éric Petit, était en plateau avec nous.
11:53Magris Source,
11:54qui développe en Isère
11:55un processus de recyclage
11:56des aimants industriels.
11:58Les explications de Stéphanie Collot.
11:59Le secteur industriel à la fois stratégique et prometteur,
12:04la fabrication d'aimants
12:05et la chasse gardée de la Chine.
12:07En France,
12:08Magris Source
12:08entend lutter contre ce monopole
12:10et pour y parvenir,
12:12la start-up s'appuie sur trois piliers.
12:14D'abord,
12:14une technologie issue de 30 années
12:16de recherche fondamentale au CNRS.
12:19Ensuite,
12:19la volonté d'établir un modèle
12:21de production circulaire.
12:23Quand la Chine extrait des terres rares
12:25sans trop regarder la crise écologique,
12:27et bien Magris Source ambitionne
12:29la fabrication d'aimants recyclés.
12:31Les recherches menées au CNRS
12:32ont permis de montrer
12:33qu'on pouvait faire de nouveaux aimants
12:35à partir de vieux aimants
12:37traités avec de l'hydrogène.
12:39Ce procédé permet un gain de CO2
12:41de 91% comparé au modèle chinois.
12:45Enfin,
12:45troisième pilier,
12:46une fabrication locale.
12:48La start-up Recycle et Fabrique en France.
12:51Elle a inauguré une usine de recyclage
12:53et de fabrication à Grenoble
12:54en juin 2024.
12:55Et d'ici 2027,
12:57l'industriel espère construire
12:59une gigafactory en Europe
13:00qui permettrait de couvrir
13:0210% des besoins
13:03du marché européen
13:05dans le futur.
13:10Pierre-Ecperlet,
13:11journaliste à la Tribune.
13:12Quelques mots sur Magris Source.
13:13Je crois que vous connaissez bien
13:14cette belle entreprise iséroise
13:16que nous avons mise à l'honneur
13:17la semaine dernière.
13:19On les suit effectivement
13:20parce que c'est vraiment
13:21l'un des joyaux de l'économie française.
13:23On peut dire même un joyau d'aujourd'hui
13:24mais aussi de demain
13:25parce qu'en fait,
13:26l'enjeu des aimants permanents
13:27et des terres rares,
13:28in fine,
13:29c'est un enjeu de souveraineté
13:30industrielle et nationale européenne.
13:34On le voit,
13:34l'Inde a annoncé un plan
13:35d'un milliard d'euros
13:36sur ce sujet
13:37il y a quelques jours.
13:38La Chine,
13:39comme ça a été justement dit,
13:41domine ce marché.
13:42Et donc,
13:43l'enjeu,
13:43c'est de garder ses ressources
13:45sur nos territoires
13:46parce qu'on le sait,
13:48sortir une mine en France,
13:50ça sera très compliqué,
13:51surtout très long.
13:51donc à court terme,
13:53l'enjeu,
13:54c'est le recyclage
13:55et la préservation
13:56de ses ressources
13:56sur notre territoire national.
13:58Virginie Sachs,
13:59implanter plus de start-up
14:00industrielles en France
14:01est aussi un de vos combats.
14:02Oui,
14:04exactement.
14:05Alors,
14:06l'exemple de Magressour,
14:07c'est un bon exemple
14:08très complet.
14:10Finalement,
14:11on a l'innovation
14:12de la start-up industrielle
14:14qui va aller plus loin
14:16dans tout ce qu'on pourrait
14:17imaginer
14:18et le faire.
14:19Il y a ce que j'appelle
14:20le contenu local,
14:22il y a le lien
14:23à la décarbonation,
14:24la souveraineté,
14:26les nouveaux métiers.
14:27Donc,
14:27c'est vraiment
14:27un exemple
14:29360
14:30de ce qu'on peut voir.
14:32Aujourd'hui,
14:33on mise sur ces acteurs
14:34que sont les start-up industrielles
14:36qui sont des nouveaux acteurs.
14:37Il y a dix ans,
14:38c'était encore impossible
14:39d'accoler les deux mots
14:40start-up et industrie.
14:42Pourquoi ?
14:43Eh bien,
14:43parce qu'on attend
14:44de ces acteurs
14:45qu'ils portent
14:46une vision
14:47sur l'innovation technologique,
14:49qu'ils nous amènent
14:50sur de nouvelles niches
14:52technologiques,
14:53de nouveaux marchés
14:54et qu'ils nous permettent,
14:56nous,
14:56France,
14:57Europe,
14:57de nous imposer
14:59à nouveau
14:59sur des marchés,
15:01sur lesquels
15:02on va prendre
15:03de l'avance
15:03et qu'ils nous permettent
15:04d'être indépendants.
15:05Ce qui est très intéressant
15:07dans ce modèle
15:09d'entrepreneuriat,
15:10ce sont aussi
15:11des entrepreneurs
15:12qui sont généralement,
15:13et c'est le cas
15:14d'Éric Petit,
15:15de Magresource,
15:16des entrepreneurs chevronnés
15:17qui connaissent très bien
15:18l'industrie,
15:20qui savent
15:20où ils veulent aller,
15:22qu'on attend
15:23sur la décarbonation.
15:25On en fait très souvent,
15:26d'ailleurs,
15:27des champions
15:28de la décarbonation
15:29avant l'heure.
15:29Ils ne sont pas parfaits,
15:30il faut les soutenir
15:31et c'est là certainement
15:33le combat,
15:34c'est de ne pas oublier
15:35que ces start-up
15:37sont aussi fragiles
15:39et qu'il faut les entourer
15:41d'un écosystème,
15:42bien évidemment
15:43les soutenir financièrement,
15:45mais aussi les aider
15:46dans la commercialisation
15:47de leurs produits
15:48pour qu'elles aillent vite
15:50et qu'elles nous imposent
15:51sur la scène internationale.
15:52Une nouvelle usine
15:53va avoir le jour
15:53en Isère
15:54d'ici quelques années.
15:55On poursuit à présent,
15:56merci Virginie,
15:56ce retour sur le palmarès
15:58des grands prix de l'industrie
15:59avec Ecosem,
16:00lauréat dans la catégorie
16:00décarbonation.
16:02Ecosem,
16:02c'est une entreprise
16:03irlandaise à la base
16:04dont la filiale France
16:05est basée à Aix-en-Provence
16:06et qui est en train
16:07de développer
16:08à la fois à Dunkerque
16:09et à Fosse-sur-Mer
16:10des sites de production
16:11de ciment bas carbone.
16:12C'est très important
16:13quand on connaît
16:14la contribution
16:14plus que négative
16:15du ciment
16:16et donc du béton
16:17dans les émissions de CO2.
16:18On écoute Connor O'Ryan,
16:20c'est le directeur général
16:21d'Ecosem.
16:23Le béton est le matériau
16:24le plus populaire
16:25de construction au monde
16:26et il est fabriqué
16:28avec du ciment.
16:29Les ciments représentent
16:298% des émissions globales
16:30de CO2.
16:31La technologie ACT
16:32qu'on a créée
16:33permet de réduire ça
16:34de 4%,
16:35donc de réduire
16:36les émissions globales
16:37de CO2 de 4%.
16:39Et cette technologie,
16:41on l'a développée
16:41en France
16:42avec notre centre
16:43de RI en France
16:45et en partenariat
16:46avec des universités françaises.
16:47L'INSA de Toulouse
16:49et l'ENS Paris-Saclay
16:50et donc on est très fiers
16:52d'être impugmentés
16:53en France
16:53et de bénéficier
16:54des atouts
16:55que nous donne la France
16:56surtout de l'exemplarité
16:58de la France
16:59pour étendre
17:00ces technologies
17:01au monde entier.
17:02On a déjà investi
17:03presque 100 millions
17:04en France
17:05et on va réinvestir
17:06encore 170 millions
17:07de plus
17:08pour transformer
17:09toutes nos usines
17:10en usines capables
17:11de fabriquer ACT.
17:12Mais la France
17:13ne suffit pas.
17:14L'industrie cimentière
17:15en France,
17:16c'est une goutte
17:17dans l'océan
17:17par rapport
17:18au changement climatique.
17:19Cette technologie
17:20créée en France,
17:21il faut l'étendre,
17:22il faut la partager
17:23au monde entier
17:23et on va faire ça
17:24en travaillant
17:25avec les cimentiers
17:26de tous les pays du monde
17:27pour qu'ils puissent
17:28adopter ces technologies
17:29le plus rapidement possible
17:30et décarboner
17:31le plus rapidement possible.
17:33Et puis Virginie,
17:34on a aussi récompensé
17:35Prova pour son succès
17:36à l'export.
17:37Prova,
17:37c'est une entreprise
17:38familiale de presque 80 ans
17:39qui extrait
17:40des arômes de vanille,
17:41de cacao
17:41ou de café,
17:43ce qu'on appelle
17:43les arômes bruns
17:44et qui les transforme
17:45et qui ensuite
17:46les revend
17:46à des industriels,
17:47des professionnels.
17:48Prova reste très implantée
17:49en France
17:50mais se développe aussi
17:51à l'étranger
17:51pour se rapprocher
17:52d'une partie
17:53de ses clients.
17:53C'est la fameuse
17:54stratégie multilocale
17:55que vous défendez
17:56depuis longtemps
17:58pour réussir
17:58justement à l'international.
18:00Exactement,
18:01Prova est donc une ETI
18:02qui s'internationalise
18:03et c'est encore possible
18:04de le faire aujourd'hui
18:05et de réussir.
18:06Ce qui est intéressant
18:06dans leur modèle,
18:08c'est que l'ancrage
18:09territorial
18:09dont je parle en France,
18:11eh bien Prova le fait
18:12partout dans le monde
18:13et c'est à mon sens
18:14la meilleure façon
18:15de sécuriser
18:16l'international aujourd'hui,
18:18c'est d'aller s'ancrer
18:19sur ses différents marchés,
18:21de produire proche
18:22de ses marchés
18:23quand on peut
18:23et c'est le cas pour Prova
18:25et de travailler
18:26son écosystème
18:27comme l'entreprise
18:28le ferait en France.
18:29Ils sont en Thaïlande notamment.
18:30On passe au prix
18:31de la catégorie
18:32usine 5.0.
18:33Il a été remis
18:33à Anne Delphine Beaulieu,
18:34la directrice RSE
18:35et transformation digitale
18:37de l'entreprise LISI.
18:38Alors Stéphanie Collot
18:39va nous rappeler
18:40ce qu'est LISI,
18:40une entreprise
18:41dont les origines
18:42remontent à presque 250 ans
18:44dans le territoire de Belfort.
18:46Né dans le territoire
18:47de Belfort en 1777,
18:50le groupe est un des leaders mondiaux
18:52des solutions d'assemblage
18:53et de fabrication
18:54dans les secteurs
18:55automobiles et aéronautiques.
18:57Ils rassemblent plus de 10 000 salariés
18:59et 42 sites de production
19:01répartis dans 13 pays.
19:03Les usines LISI
19:04se distinguent par leur intégration
19:06des technologies
19:06les plus avancées.
19:08Par exemple,
19:09le groupe développe
19:10des cellules d'usinage autonome
19:12pilotées par intelligence artificielle
19:15et qui permettent
19:15une collaboration avancée
19:17entre l'humain et la machine.
19:19L'intelligence artificielle
19:20est au cœur
19:21de la stratégie de LISI
19:22qui met l'accent
19:23sur l'IA génératif
19:24pour se transformer.
19:26En moins d'un an,
19:27une gouvernance IA
19:27a ainsi été mise en place
19:29et un groupe de travail
19:30a été constitué
19:31en ce sens.
19:32En un an,
19:33ce sont près de 200 salariés
19:35qui ont été formés
19:36à l'IA générative.
19:37Pierre-Ec Merleon
19:42vous retrouve en duplex
19:43en Visio de Lyon.
19:44Au-delà de cet exemple
19:45de l'ISI,
19:46où en est-on en France
19:46à propos de la transformation
19:47digitale
19:48et plus précisément
19:50de la robotisation
19:51de nos industries ?
19:52Dans un article récent
19:53pour la Tribune,
19:54vous parliez
19:54d'un retard français.
19:56Quid de ce retard,
19:57Pierre-Ec ?
19:58Oui,
19:59en fait,
19:59on le sait,
20:01l'IA,
20:02l'intelligence artificielle
20:03et la robotique
20:04sont des éléments
20:06de compétitivité
20:07pour l'industrie française.
20:08Mais c'est vrai
20:08que sur la robotisation,
20:11on a constaté
20:11ces derniers jours,
20:12en tout cas,
20:12les chiffres de 2024
20:13sont sortis ces derniers jours.
20:15En France,
20:16on a installé
20:17seulement 4900 robots industriels
20:19dans nos usines
20:20l'année dernière.
20:21C'est 23% de moins
20:23qu'en 2023,
20:25mais surtout,
20:25pour vous donner un chiffre,
20:26en Allemagne,
20:27il y a eu 27 000 robots
20:28installés l'année dernière.
20:29Donc,
20:29déjà,
20:30on avait un retard
20:31factuel
20:34sur l'ensemble,
20:35sur le stock.
20:36Sauf que la dynamique
20:38ne s'améliore pas.
20:40Et c'est surtout
20:40lié, en fait,
20:41à un problème culturel
20:42parce qu'en fait,
20:43en France,
20:44on associe trop souvent
20:45les robots
20:46égale suppression de postes.
20:48On n'associe pas ça
20:49à robots
20:50égale gain de compétitivité.
20:53Merci pour cette analyse,
20:54Pierre-Éric.
20:55On vous retrouve
20:55dans un tout petit instant
20:56pour la conclusion
20:56de l'émission,
20:57mais on va terminer d'abord
20:58par une autre reprise
20:59de cette émission
21:00avec la personnalité
21:02industrielle de l'année.
21:03Le Grand Prix
21:03a été remis
21:04à Marion Etienne,
21:04c'est la jeune directrice générale
21:06de Numa Alliance
21:07basée dans les Vosges.
21:08Elle travaille
21:08aux côtés de son père Joël
21:10qui a créé l'entreprise
21:10en 1986.
21:12Les détails
21:13avec Stéphanie Collot.
21:15Elle pensait
21:16s'installer au Pérou
21:17mais une mission
21:17de 6 mois
21:18dans l'entreprise familiale
21:20va tout faire basculer.
21:2111 ans plus tard,
21:22Marion Etienne partage
21:23la tête de Numa Alliance
21:24avec son père Joël,
21:26fondateur de la société
21:27en 1986.
21:29Entrée pour piloter
21:30le troisième LBO du groupe,
21:32elle occupe désormais
21:33le poste de directrice générale
21:35de cette entreprise
21:36installée dans les Vosges
21:37mais très internationale.
21:39spécialisée dans
21:40la fabrication de machines
21:41dédiées à la déformation
21:42des matériaux,
21:44notamment les fils
21:44et les tubes.
21:45Numa Alliance
21:46exporte 80%
21:48de sa production.
21:49L'industriel touche
21:50de nombreux secteurs
21:51comme l'automobile,
21:52l'aéronautique
21:53ou encore le bâtiment.
21:54Parmi ses clients,
21:55des noms très prestigieux,
21:57Airbus, Renault
21:58ou encore SpaceX.
22:00Marion Etienne
22:00gère plus de 400 salariés
22:02à travers le monde
22:03et a fortement contribué
22:04à l'expansion du groupe
22:06et au développement
22:06de la stratégie RSE
22:08de l'entreprise,
22:09quasi inexistante
22:10à son arrivée.
22:12Avec son père,
22:12il mise sur l'innovation
22:14et l'internationalisation
22:16pour continuer
22:17à faire progresser
22:18l'entreprise familiale.
22:23La personnalité industrielle
22:25de l'année que vous êtes,
22:26presque le grand témoin
22:27de la soirée,
22:28comment est-ce qu'elle vit ?
22:30Comment est-ce qu'elle juge
22:30l'industrie,
22:31la situation de l'industrie
22:32en France à l'heure actuelle ?
22:34On a beaucoup parlé
22:34de plein de choses
22:35dans cette émission,
22:37les points plus négatifs,
22:38les points très positifs.
22:39Qu'est-ce que vous retenez
22:40de cette soirée
22:41et vous,
22:42votre avis
22:42sur la situation
22:43de l'industrie ?
22:44Alors, mon avis
22:45ou en tout cas
22:46ce que je constate
22:47à travers le monde
22:48puisqu'une fois de plus
22:49on est très présents
22:50à l'export,
22:51c'est que l'industrie française
22:52elle arrive à être forte,
22:53elle arrive à être
22:54au devant de la scène
22:54quand on ose l'export
22:56et quand on ose
22:57également l'innovation
22:58et c'est là
22:59où on arrive véritablement
23:00à se démarquer
23:01grâce aux compétences
23:02qu'on arrive encore
23:02à trouver en France
23:03et ça je pense
23:04qu'on peut en être très fiers.
23:06Virginie Sachs,
23:07vous faisiez partie du jury
23:08le 9 octobre
23:09quand on s'est réunis.
23:10C'est vrai qu'il y a eu
23:10quelques débats
23:11sur ce prix de la personnalité
23:13mais finalement
23:14Marion,
23:15Marion Etienne,
23:16s'est imposée,
23:17elle cochait plein de cases,
23:18la réussite industrielle,
23:19l'ancrage territorial,
23:20la transmission
23:21et pas simplement
23:22le fait d'être
23:22une industrielle
23:23même si ça a pu compter.
23:26Et bien évidemment
23:27et ça compte.
23:28Ce qui compte aussi pour moi
23:29c'est l'entreprise
23:30qu'elle représente
23:31et le fait qu'on parle
23:32justement de machines
23:33mais aussi de fils,
23:35de tubes
23:35qui sont ces pièces
23:36dont l'industrie
23:37a cruellement besoin
23:38et qui peut-être
23:38ne parlent pas au grand public
23:39mais qu'on retrouve
23:40absolument partout.
23:42Je suis aussi
23:43tout à fait d'accord
23:44avec ce que Marion Etienne
23:46affirme à l'instant.
23:47Oui,
23:48on a des compétences,
23:49oui l'industrie
23:50est un parcours d'excellence,
23:51elle l'incarne,
23:52elle a fait ce choix
23:53et je suis fière aussi
23:55d'être venue
23:56à cette cérémonie
23:57avec trois étudiants
23:59d'une école de commerce,
24:00l'ESSEC
24:00qui affirme leur goût,
24:03leur volonté
24:04d'aller vers ces métiers
24:04de l'industrie.
24:06C'est important
24:07de rappeler
24:07que c'est un parcours d'excellence.
24:09Et c'est un secteur
24:10qui peut être désirable.
24:12Pierre-Éc Merlet
24:12en conclusion
24:13de votre côté
24:14pour cette émission.
24:16Alors j'ai parlé
24:16de certains articles
24:17que vous avez pu faire,
24:18vous nous avez relaté
24:19certaines de ces interviews.
24:22La question que je pose
24:23souvent à mes invités,
24:24est-ce que vous croyez
24:24quand même que la France
24:25a encore tout
24:25pour réussir en matière
24:26d'industrie ?
24:28Oui, tout à fait.
24:29C'est vrai que l'industrie
24:30française connaît
24:31quelques difficultés
24:31actuellement,
24:32mais elle a des secteurs
24:33dans lesquels
24:34elle se porte très bien.
24:35On a parlé
24:35de l'aéronautique,
24:36de la défense,
24:38mais il y a aussi
24:39sous ce qu'on appelle
24:40industrie verte,
24:41donc recyclage,
24:43énergie renouvelable,
24:44où on a vraiment
24:45des champions français
24:46et il faut les soutenir.
24:48Et donc,
24:49il faudra faire attention
24:49à ne pas trop
24:50leur alourdir la barque
24:52de manière financière
24:54avec le budget 2026.
24:55C'est ce qu'on espère
24:56en tout cas
24:57de nos parlementaires.
24:58Virginie Sachs,
24:58le mot de la fin.
24:59Sur le temps électoral
25:00qui s'ouvre à nous,
25:02est-ce que vous pensez
25:02que l'industrie
25:03et sa place
25:04dans les territoires
25:06vont être un enjeu
25:07des municipales
25:08qui se profilent ?
25:10Oui,
25:10je pense que l'industrie
25:11a toute sa place.
25:12Nos concitoyens
25:13attendent de la sécurité,
25:15ils attendent
25:16une vie de proximité,
25:17ils attendent
25:17des perspectives
25:18pour l'avenir.
25:19L'industrie,
25:20ce n'est pas une fin,
25:21mais un moyen,
25:22un levier
25:22pour atteindre
25:23ces objectifs
25:24et j'invite
25:25l'ensemble des élus
25:27qui ont de l'industrie
25:28sur leur territoire
25:29à faire de l'industrie
25:30un sujet de campagne,
25:32surtout quand ils ont
25:34un bilan,
25:35ils se sont battus,
25:36les Français aiment
25:37quand on se bat pour eux,
25:38il faut le valoriser.
25:39Eh bien,
25:39donc on suivra ça
25:40dans la campagne
25:41des municipales
25:41qui s'ouvrira bientôt.
25:42Merci beaucoup,
25:43Pierrick,
25:43merci beaucoup Virginie
25:44d'avoir été des invités
25:45de la France à tout
25:46pour réussir,
25:46vous le savez,
25:47qui est diffusé
25:47en télé,
25:48en radio,
25:48le site et l'appli
25:49de BFM Business.
25:51La semaine prochaine,
25:51une émission spéciale
25:52d'une heure
25:53en direct du CESE à Paris
25:54à l'occasion
25:55de l'événement annuel
25:56Les Etats de la France.
25:57Ce sera jeudi 4 décembre
25:58en direct
25:59donc de 10h30 à 13h30.
26:01Je recevrai les dirigeants
26:02de plusieurs grands groupes étrangers
26:03implantés en France
26:04comme Pfizer,
26:05Visa,
26:05Accenture,
26:06Manpower,
26:07Compass,
26:07Carrier et Prologis.
26:09Tous nous diront
26:09ce qu'ils pensent
26:10de l'attractivité actuelle
26:11de la France.
26:12Et puis vous n'oubliez pas
26:13également bien sûr
26:14le grand rendez-vous annuel
26:15de BFM Business,
26:17la cérémonie des BFM Awards.
26:18Ce sera mardi 2 décembre
26:20depuis la pyramide du Louvre
26:21avec Laure Closier.
26:22Ce sera à partir de 20h.
26:24Je vous souhaite un bon week-end,
26:25une belle semaine
26:25et donc à très bientôt
26:27sur BFM Business.
26:30La France a tout pour réussir
26:32sur BFM Business.
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