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Ce mardi 18 novembre, Jérôme Tichit a reçu Sébastien Gillet, directeur général de GL events exhibitions industries, Sophie Nguyen Buu Cuong, directrice du développement du réemploi chez Citeo, Fabrice Coevoet, président de Barcodis, et Pierre-Yves Morvan, fondateur et directeur général d'AVEC, dans l'émission La France a tout pour réussir sur BFM Business. Retrouvez l'émission le vendredi et le samedi et réécoutez la en podcast.
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00:00BFM Business, la France a tout pour réussir. Jérôme Tichit.
00:12Bonjour, bonjour et bienvenue dans la France a tout pour réussir. Chaque semaine, vous le savez, un concentré d'économie positive sur BFM Business.
00:19Et cette semaine, vous le voyez, si vous nous suivez en télé ou en direct sur le site et l'appli de BFM Business, nous sommes au salon Prod & Pack à Lyon, ici au parc Eurexpo.
00:28C'est la troisième édition de ce salon professionnel consacré aux multiples thématiques de l'emballage.
00:34Mes deux premiers invités dans un instant seront Sébastien Gillet, le directeur du salon, salon qui est organisé par JL Events.
00:41Et puis Sophie Nguyen-Bucuong, directrice du développement du réemploi chez Citeo, le réemploi qui est au cœur des préoccupations et des objectifs des industriels de l'emballage.
00:50En deuxième partie de l'émission, je recevrai précisément deux industriels qui sont présents ici à Prod & Pack.
00:56Avec Fabrice Voékoet, le président de Parc Odisse, qui propose à ses clients des solutions globales en matière d'étiquetage et de traçabilité.
01:06Et puis également Pierre-Yves Morvan, sa jeune entreprise qui s'appelle AVEC, conçoit et produit des emballages en cellulose.
01:13Ça y est, c'est donc parti pour cette troisième édition de Prod & Pack.
01:17Trois jours de démonstration, d'échange, d'information, de business, de conférence et notamment ce premier jour, les assises du réemploi.
01:26Et bonjour Sébastien Gillet.
01:27Bonjour Jérôme.
01:28Vous êtes donc le directeur général des salons industrie chez JL Events.
01:31C'est donc parti pour cet événement que vous avez créé en 2021, qui a lieu tous les deux ans.
01:35Donc c'est la troisième édition et qui rassemble au sens large tous les acteurs de l'emballage.
01:41Exactement, c'est plus de 750 exposants.
01:43C'est 15% de plus que 2023, ce qui veut dire que cette thématique de l'emballage, mais pas que de l'emballage, est toujours d'actualité à travers les différentes lois AGEC.
01:50Mais je pense que si Théo et Sophie en parlera beaucoup mieux que moi.
01:53Donc on est juste fiers à travers cette première journée qui commence, ça commence le mardi, ça termine jeudi.
01:57On ressent toujours une nouvelle dynamique.
01:59Alors on sait que l'industrie souffre un petit peu aujourd'hui.
02:00On ne va pas mettre les mains dans les yeux, mais on ressent de la dynamisme, on ressent des projets, on ressent de l'envie, on ressent en tout cas une nouvelle fois de positiver l'industrie.
02:07Je crois que c'est important et cette édition, l'envie qui a traduit en tout cas cette valeur là.
02:11Donc plus de 750 exposants, ça veut dire, je crois que vous avez ceux qui produisent, ceux qui conditionnent, ceux qui emballent, ceux qui expédient.
02:19Donc toute la chaîne de ce qu'on appelle un peu l'emballage.
02:22Et aussi du process, parce qu'une nouvelle fois, quand on fabrique un produit en France, il faut aussi penser une nouvelle fois à l'emballer et bien sûr après la logistique.
02:28Donc on a vraiment toute cette chaîne qui est présente sur le global industrie.
02:32Principalement le dossier, en tout cas l'univers qui est le plus grossi, c'est bien sûr l'emballage, avec toutes les réponses en tout cas aux questionnements qu'on peut avoir et aux problématiques qu'on peut avoir.
02:39Donc c'est un des sujets majeurs en deux cas de cette édition là.
02:42Les trois R, réduire, recycler, réemploi, pas que.
02:45Mais en tout cas, il y a ces sujets là.
02:46Il y a le gain de productivité aussi, le gain de place.
02:48Il y a beaucoup de sujets en tout cas qui peuvent intéresser le consommateur, mais aussi bien sûr l'industriel.
02:52Quand on parle de chiffres, donc les 750 exposants, combien de visiteurs sont attendus d'ici jeudi en sachant qu'il y a un hall supplémentaire par rapport à l'édition 2023 ?
03:03Tout à fait.
03:03Donc on a grandi.
03:04On attend entre 15 000 et 17 000 visiteurs.
03:06C'est un salon qui est B2B, mais on accueille aussi beaucoup de jeunes parce qu'une nouvelle fois, l'industrie a besoin d'attractivité des métiers, de réindustriser la France.
03:14Et on attend entre 1500 et 2000 jeunes dans cette édition de Proud & Pack.
03:17Et puis comme en 2023, on était venu sur le Reuse Packaging Line, il y a un showroom de plus de 750 m².
03:24Exactement, on l'a fait évoluer, c'est-à-dire qu'on a voulu à travers cette animation, donc le showroom, c'est pouvoir montrer en tout cas qu'avec différents matériaux, on peut aussi emballer aujourd'hui moins de plastique.
03:33C'est un des sujets importants de Proud & Pack, pardon.
03:36Et tout ce qui pouvait être emballé en plastique il y a quelques années, aujourd'hui, on peut le faire avec du papier.
03:39Et c'est en tout cas dans cette animation, la showroom qui le présente.
03:41Les autres temps forts, ce sont les assises du réemploi aujourd'hui.
03:45On en parle avec vous, Sophie, dans un petit instant.
03:47On en parle avec Sophie qui est important parce qu'il y a des réponses, en tout cas, à des sujets qui ont été mis en avant il y a quelques années.
03:52Et aussi dans cette édition, on a envie de faire beaucoup de pédagogie.
03:55On a envie d'accompagner les TPE, les PME à cette problématique, une nouvelle fois, de comment on se structure sur cette partie emballage, sur les lois AGEC.
04:02Je rappelle, 2030, c'est demain.
04:04Donc il faut, une nouvelle fois, nous pensons d'accompagner, pas forcément les grands groupes, mais les TPE, les PME.
04:08Et c'est une des missions qu'on doit avoir dans Prenenpac.
04:11Vous parliez de l'état d'esprit et de ne pas se fermer les yeux.
04:14Quel est l'état d'esprit des industriels que vous croisez depuis ce matin, même si c'est des semaines, des semaines et des mois de préparation bien en amont, bien sûr.
04:21Oui, après l'industrie, ça fait un an qu'on est un peu dans le cru de la vague, on est dans ces questionnements, on est dans cette problématique de l'Europe, dans cette problématique du protectionnisme.
04:30Je dis toujours, la souveraineté industrielle, elle n'est pas incompatible avec du protectionnisme.
04:33Donc dans les allées, on l'entend que le gouvernement, les pouvoirs publics doivent nous accompagner, doivent nous aider au niveau de l'Europe, bien sûr, et avant tout d'abord au niveau de la France.
04:41Et j'ai le sentiment que le nouveau ministre de l'industrie, Sébastien Martin, en a pleinement conscience parce que c'est quelqu'un des territoires.
04:46Que vous rencontrerez jeudi à Paris, puisque c'est le kick-off, c'est le lancement de Global Industrie 2026.
04:52Ça sera un moment important parce que le kick-off, c'est un peu le compte à rebours qu'on va lancer dans cette grande vitrine industrielle de Paris 2026.
04:58Et en effet, Sébastien Martin sera avec nous et bien sûr, Nicolas Dufour, président du salon, pour parler des sujets de fond de l'industrie, comment on accompagne, comment on soutient.
05:06Et aujourd'hui, on est conscient de toutes les problématiques, mais je crois qu'il y a certains industriels après qui pourront aussi en parler.
05:11On reviendra à la fin de l'émission sur Global Industrie et sur les grands prix de l'industrie que nous proposerons sur BFM Business dans une semaine tout juste, le 25 novembre prochain.
05:22Bonjour, Sophie Nguyen-Bucuong.
05:24Bonjour et bravo pour la prononciation.
05:26J'ai répété juste avant.
05:29Vous êtes la directrice du développement du réemploi chez Citeo.
05:32On rappelle ce qu'est Citeo, un éco-organisme en charge notamment de pédagogie.
05:37Oui, tout à fait. La mission première de l'éco-organisme sur les emballages ménagers, c'est d'organiser et de financer le geste de tri, le bac jaune, en coordination avec les collectivités locales.
05:50Et les missions se diversifient.
05:52Et parmi les nouvelles missions qu'on nous confie, il y a bien sûr la sortie de l'usage unique, développer les alternatives comme le vrac, le réemploi et les emballages consignés.
06:00Les assises du réemploi se tiennent cette année encore en même temps que le salon.
06:06Vous y étiez dans la matinée. C'est quoi le message des industriels français vous-même?
06:11Est-ce qu'on est prêt? Est-ce qu'on est en retard? Est-ce qu'on est dans le bon tempo?
06:15C'est toujours un peu plus nuancé que ça.
06:17Le message clé, c'est qu'on est à deux ans de publication du taux national de réemploi.
06:23Pour rappel, la loi nous encourage à suivre une trajectoire réglementaire.
06:2710% d'emballages réemployés d'ici 2027.
06:30Donc ça, c'est la loi AJEC.
06:31Ça, c'est la loi AJEC. Exactement.
06:33Il y a des textes au niveau européen avec la directive, la PPWR, qui définit aussi d'autres trajectoires, évidemment formulées de manière un peu différente.
06:43Ça cible plutôt les boissons, alors qu'en France, c'est vraiment tout type d'emballages confondus.
06:47Et donc, ce matin, on est revenu avec les acteurs du réemploi sur où est-ce qu'on en est de cet objectif.
06:53Aujourd'hui, le taux de réemploi sur les emballages ménagers, il est à 1,54%.
06:58Il était à 1,48% l'année dernière.
07:01Donc, c'est une évolution très lente.
07:03C'est une évolution très lente. Et donc, il va falloir continuer l'effort collectif.
07:08Le deuxième message clé, c'était que tous les acteurs se mobilisent.
07:13On parle beaucoup d'alimentaire avec l'expérimentation et le déploiement de reuse.
07:17Je pense qu'on va en reparler ensemble.
07:18Il y a aussi beaucoup d'acteurs du non alimentaire qui se mobilisent.
07:21On avait un retour d'expérience d'une coalition dans la cosmétique, le secteur de l'hygiène, le secteur du e-commerce également.
07:29Beaucoup, beaucoup d'expérimentations avec globalement toujours les mêmes sujets qui reviennent.
07:34Comment est-ce qu'on mobilise le consommateur?
07:36Il faut qu'il ait envie de faire le geste qui est associé au réemploi.
07:39Comment est-ce qu'on lui explique aussi que ça existe?
07:41Quel est le modèle économique?
07:43Puisqu'aujourd'hui, ces solutions réemployables, elles sont plus onéreuses que l'équivalent à usage unique, même avec les aides financières de Citeo.
07:53Et donc, comment est-ce qu'on en fait une nouvelle norme économiquement pour les industriels et dans le geste pour les consommateurs?
07:59Et cette évolution lente, elle est plus due aux consommateurs qui ont du mal à s'approprier de nouveaux gestes, de nouvelles habitudes.
08:06Ou est-ce que les industriels freinent un peu? Parce que vous l'avez dit, c'est plus cher.
08:11Donc, il y a un contexte économique. C'est quoi qui fait que l'évolution est plus lente que ce que vous prévoyez?
08:17Alors, je dirais les deux et j'aurais beaucoup de mal à les hiérarchiser.
08:22C'est vrai que pour les industriels, c'est beaucoup d'efforts de cadrage et de promotion en interne.
08:30Déjà, il faut convaincre sa direction générale qu'il faut y aller, qu'il faut lancer cette innovation.
08:36Même si ça coûte plus cher, même s'il y a des aides financières, c'est un énorme effort qui est demandé de la part des industriels.
08:42C'est aussi un enjeu de coordination.
08:44C'est là où les éco-organismes ont vraiment tout leur rôle à jouer, puisque un industriel qui change son packaging,
08:51si aucun distributeur ne le référence en magasin, il ne verra pas le jour.
08:55Donc, il y a vraiment une coordination avec l'ensemble des acteurs.
08:58Toute la chaîne de valeur doit être mobilisée, dont les distributeurs.
09:01Et c'est vrai que le consommateur, il a besoin de temps pour s'approprier une innovation produit.
09:07Les industriels le savent bien quand ils testent des nouvelles recettes, par exemple.
09:10Là, on se parle d'un changement beaucoup plus structurant sur le geste de tri.
09:15On est 30 ans après le lancement.
09:16On fait toujours de la pédagogie sur le geste de tri.
09:19Je ne dis pas qu'on va mettre 30 ans à le faire, mais ça nous donne quand même une idée du temps nécessaire
09:23pour faire ce genre de révolution aussi au niveau du consommateur.
09:26Alors, de la pédagogie, vous en avez fait ainsi que de la communication sur le dispositif Reuse que vous avez lancé en 2023.
09:33Mais l'étape la plus importante, la plus visible, c'est depuis juin 2025.
09:37C'est cette expérimentation sur le terrain dans quatre régions du Nord-Ouest.
09:42Ça va de la Bretagne, Pays-la-Loire, Normandie et Hauts-de-France.
09:45Parlez-nous de cette expérimentation qui est en cours depuis 4, 5 mois.
09:49Exactement. C'est live depuis le mois de juin, juillet.
09:53On a fait les inaugurations chez Coopérative U, Intermarché, Carrefour et bientôt les magasins Leclerc aussi.
10:02C'est live depuis cet été, mais on le prépare depuis le mois de mai 2023.
10:06Donc là aussi, on pourrait dire que c'est long et je peux vous dire qu'on n'a pas chômé.
10:10Personne n'a chômé. Grosse mobilisation de tout le monde.
10:13Les industriels, les distributeurs, ils ont accepté de faire vraiment beaucoup, beaucoup de réunions, beaucoup d'ateliers.
10:18C'est live. On est aujourd'hui à un peu plus, quasiment 300 magasins déployés, c'est-à-dire avec les produits, la PLV, les machines, les équipes magasins qui ont été formées.
10:29On en est là.
10:30Sur un objectif de 750 d'ici la fin 2026.
10:35Oui, au plus tôt, à vrai dire. On espère doubler dans les mois qui viennent.
10:39On remet à nouveau des moyens sur la table avec des équipements de récupération.
10:43Donc les magasins n'ont entre guillemets qu'à lever la main pour faire partie de l'aventure.
10:48Plus de 300 magasins déployés en quatre mois avec une centaine de références de produits.
10:53On n'avait jamais été aussi vite. On ne leur avait jamais demandé d'aller aussi vite.
10:57Ça peut même encore paraître lent pour les pouvoirs publics.
11:01Parfois, dans les médias, on nous dit qu'il faut que ça aille plus vite.
11:05Je tiens quand même à préciser qu'on n'avait jamais été aussi vite avec tout le monde.
11:09Maintenant, il faut continuer.
11:11Et ça ne concerne, on ne l'a pas dit, que les emballages verts.
11:14C'est ça pour l'instant ?
11:15Oui, pour le moment, on n'a référencé que des emballages en verre, que des bouteilles également.
11:20Donc les emballages standardisés Aircoeur qu'on avait présentés avec vous il y a deux ans de cela.
11:25Et on n'en était qu'au prototype.
11:27Maintenant, ils existent.
11:28Ils sont en rayon dans certains magasins.
11:30Il y a aussi des emballages qu'on appelle iconiques.
11:32Donc les marques viennent avec leurs propres emballages.
11:34Toujours en verre, toujours réemployable.
11:37Donc lavable pour être réemployé plusieurs fois.
11:39On n'exclut pas d'avoir des propositions d'emballage en plastique,
11:43puisque le PET peut être réemployable dans certaines conditions.
11:46Et des pots également, des pots en verre.
11:48C'est possible.
11:49Et à quand le passage à l'échelle nationale, du coup, après cette expérimentation sur le quart nord-ouest ?
11:54L'objectif, c'est d'être prêt pour janvier 2027.
11:57Donc on teste sur les quatre régions jusqu'à la fin de l'année 2026.
12:00Si les résultats sont là, et vraiment, on l'espère, on se donne tous les moyens que ce soit le cas,
12:05ce serait pour janvier 2027 sur la France entière.
12:08Une toute dernière question.
12:09Donc là, on est sur des emballages alimentaires.
12:11Est-ce que la même chose peut être envisagée sur les emballages industriels autres ?
12:15Est-ce que ça fait partie, évidemment, de vos projets ?
12:18Alors, on n'exclut rien à l'heure actuelle.
12:20Et c'est aussi pour ça que ce matin, on a beaucoup parlé des autres segments de marché,
12:23dont le non alimentaire, la cosmétique, par exemple.
12:27Juste à garder en tête, la mutualisation, elle sera possible au niveau du consommateur,
12:33peut-être au niveau de la communication.
12:34En revanche, pour des questions d'hygiène évidentes,
12:37on ne mélange pas l'alimentaire et le non alimentaire dans des bacs, dans des laveuses.
12:41Donc, on va dire en front office, ça pourrait être similaire.
12:46En back office, on ne prendra aucun risque et les emballages devront être distincts.
12:50Merci beaucoup, Sophia Nguyen-Bukwong, d'avoir été l'invité de ce premier retour d'expérience de Rius.
12:56Merci pour l'invitation.
12:57Merci beaucoup, Sébastien Gillet.
12:59Donc, on le voit, c'est au cœur de Prod&Pak.
13:01Quand je me suis promené dans différentes allées,
13:03c'est la France et les industries, des solutions et les organismes.
13:07On est là pour trouver des solutions, pas que pour se plaindre, pas pour dire que tout va mal.
13:11On sent bien cet optimisme au sein de ceux qui font le salon de Prod&Pak.
13:16Non, non, bien sûr, les industriels sont toujours optimistes.
13:19Ils sont réalistes, en tout cas, ils sont réalistes sur les problématiques qu'ils peuvent avoir.
13:22C'est pour ça que je pense que l'événement salon, l'événement qu'on peut avoir à travers Prod&Pak,
13:27à travers Global Industrie, à travers le Cephia notamment et les CPM,
13:29on se rend compte en fait des problématiques que les industriels ont, peu importe la taille des entreprises.
13:33C'est pour ça qu'on a réellement besoin d'un vrai soutien institutionnel, politique,
13:37sur des prises de position, sur des accompagnements qui ne sont pas que financiers,
13:41qui sont des fois un accompagnement pédagogique.
13:42Mais en tout cas, ce qu'on a la chance d'avoir en France, c'est que déjà on est multi-industrie.
13:45Souvent, je l'ai dit sur vos antennes, on n'est pas que mon industrie, que l'automobile.
13:49On est agroalimentaire, on est médical, on est santé, on est nucléaire, on est aéronautique, ce qui est une force.
13:53Et deuxièmement, on a la chance d'avoir une vraie résilience aux industriels, un vrai savoir-faire,
13:57une vraie envie, une vraie transmission aussi, parce qu'il y a une transmission de savoir-faire.
14:01Et je crois qu'aujourd'hui, il faut leur faire confiance, aujourd'hui,
14:03dans ces capacités qu'on a de résilience, d'agilité.
14:05Et depuis 30 ans, sur lesquels, pendant un certain nombre d'années, ils ont été un peu boudés.
14:09Je pense que depuis 10 ans, les gros efforts ont été faits au niveau politique, au niveau regard.
14:14Et alors, on n'est pas au bout du tunnel, mais on n'est plus au début du tunnel, Jérôme.
14:18Il faut continuer, il ne faut surtout pas lâcher tous les efforts qui ont été faits depuis 10 ans
14:21sur l'attractivité des métiers, sur la réindustrialisation en France, sur les jeunes, sur la féminisation.
14:27Et tout ça, on est en train de gagner tranquillement la partie, mais c'est difficile.
14:29C'est aussi long que vous avez dit avec Sophie, donc il ne faut pas lâcher.
14:31On ne lâche rien, c'était votre slogan de Global Industrie 2025.
14:35Vous nous révélerez le 26 dans quelques instants.
14:38On l'a dit, donc plus de 750 exposants ici.
14:40Difficile de faire des choix.
14:41J'ai dû quand même en faire deux et j'ai choisi Barcodis.
14:44C'est avec, c'est le nom de l'entreprise.
14:46Messieurs, bonjour.
14:48Bonjour.
14:48Je commence avec vous, Fabris Coevoet, président de Barcodis.
14:51Alors, qu'est-ce qu'on fait chez Barcodis ?
14:54Alors, chez Barcodis, en fait, on offre des solutions de digitalisation de la supply chain.
14:59Alors, c'est quoi la supply chain ?
15:00Passer de la production d'un produit à sa livraison chez le client avec toutes les étapes intermédiaires.
15:06Donc, tout ce qui est code barre, RFID, tout ce qui est solution informatique qui permet, en fait, de suivre le projet, eh bien, c'est nous.
15:15C'est une entreprise qui a des milliers de clients.
15:17Quel est votre chiffre à l'instant T et quelques noms de ces clients ?
15:21Alors, on fait à peu près, à la fin de l'année, on fera 65 millions d'euros de chiffre d'affaires.
15:25Des clients, alors on est français, on produit en France, on est industriels.
15:30Donc, nos clients, je peux en citer quelques-uns, des gens comme Hermès dans le luxe, des gens comme Sanofi dans le médical, des gens comme Sodial dans l'agroalimentaire, par exemple.
15:38On peut en rajouter d'autres, L'Oréal, Intermarché, Bon Duel, voilà.
15:43Je reviens sur l'histoire de Barcodis, donc créée en 1990.
15:46Vous-même, vous avez racheté avec Arnaud Fessart en 2014.
15:50Et puis, vous avez mis un peu d'ordre, comme on dit, dans votre chambre en 2023, avec la création un peu unique de cette marque Chapeau.
15:57Mais votre stratégie, c'est de la croissance externe, c'est de l'acquisition.
16:01Quelques acquisitions récentes.
16:04L'ORG, une entreprise lyonnaise, d'ailleurs, on est à Lyon, en septembre de cette année identique.
16:10Et puis, le luxembourgeois Uptrace, c'est quoi la logique derrière ces acquisitions ?
16:14Et qu'est-ce que vous voulez faire de votre groupe ?
16:16Alors, l'idée, c'est de créer une chaîne de valeur.
16:18C'est-à-dire qu'aujourd'hui, on a un client existant.
16:24On essaie d'augmenter, en fait, notre offre.
16:26Et surtout, on essaie de faire des offres très différenciantes.
16:29Il y a toute une partie de notre métier qui a été drainée pendant des années par le système de consommation, si je puis dire.
16:36C'est-à-dire qu'on achetait, on revendait des choses, on gagnait notre vie avec ça.
16:39Aujourd'hui, si vous ne créez pas de la valeur, vous n'êtes pas capable de garder vos clients.
16:43Donc, autour du logiciel, autour des solutions d'étiquetage, vous avez reçu tout à l'heure Sophie.
16:49Aujourd'hui, par exemple, on a des solutions d'étiquetage qui vont avec nos machines,
16:52qui posent des étiquettes le jour, la nuit, 24, 24.
16:56Très innovante.
16:58Et c'est dans ces points-là, en fait, que l'avenir de notre métier passera.
17:01C'est-à-dire création de chaînes de valeur et surtout, surtout, essayer d'accroître vos différenciants.
17:09Vous avez parlé de votre chiffre d'affaires, 65 millions, qui a été fortement augmenté depuis 2014.
17:17Un mot sur les effectifs.
17:18Quand on ajoute les acquisitions récentes, c'est combien d'effectifs à l'heure actuelle, Barcaudis ?
17:23Alors, nous sommes 220 personnes actuellement.
17:25Et avec un siège dans l'Essonne, à Villebon-sur-Yvette.
17:28Absolument.
17:29Et vous êtes très présent en France.
17:30On voit une carte dans la moitié nord, mais aussi, je crois, vers Toulouse et puis dans ce qu'on peut appeler la vallée du Rhône, je crois.
17:36Absolument.
17:37En fait, on essaie d'être présent partout.
17:39Il y a nos clients.
17:40On a une particularité aussi.
17:41C'est qu'on a des techniciens.
17:42On a 40 techniciens partout en France.
17:46Et donc, évidemment, ça vous donne cette force de frappe.
17:49À vos côtés, je reviens avec vous parce que je vois que vous avez le coq de la French Fabron.
17:54On est très fiers.
17:54On en revient dans un petit instant.
17:57Direction les Landes à présent, précisément, à la commune de Saint-Jour de Marème.
18:00Est-ce que je l'ai bien prononcé ?
18:01Tout à fait.
18:02C'est le siège de la société AVEC, dont le fondateur et directeur général Pierre-Yves Morvan est avec nous.
18:06Bonjour, Pierre-Yves.
18:07Bonjour, Jérôme.
18:08Donc, pourquoi d'abord ce nom AVEC ? C'est un acronyme, en fait.
18:10Alors, c'est un acronyme en partie.
18:13Ça se veut être Avenir Vertueux Ensemble et Créatif.
18:16Mais c'est aussi quelque chose qui se veut positif, puisque c'est pour permettre une transition dans l'industrie.
18:20Donc, c'est avec l'industrie aussi.
18:22C'est bien la logique.
18:23C'est tout le thème de l'émission.
18:24Et qu'est-ce qu'on fait chez AVEC ?
18:25Alors, chez AVEC, on propose une solution en cellulose moulée, donc pour remplacer le plastique dans l'emballage en masse.
18:31C'est-à-dire que vraiment le plastique, on connaît tous l'enjeu du plastique.
18:35C'est 15 tonnes par seconde de production.
18:39Nous, c'est une quarantaine de pourcents, on va terminer dans l'emballage.
18:42Notre objectif, nous, c'est une solution simple, économique, abondante, puisque la cellulose, en fait, c'est le produit organique le plus présent sur Terre,
18:49qui permet de remplacer tous ces plastiques dans les emballages.
18:51Je vous en ai amené quelques exemples.
18:53On en voit.
18:53Donc, ça ressemble un peu à ce qu'on a en tête à toutes ces boîtes d'œufs, en fait.
18:57Oui, c'est le même principe, voilà, avec un process qu'on a développé qui est différent, qui nous permet de consommer moins d'énergie,
19:04qui nous permet aussi de faire des pièces plus épaisses et qui permet justement de remplacer ces mousses à la fois pour des petites moyennes cadences,
19:10y compris grandes cadences, mais aussi faire de l'épaisseur.
19:13Et une partie de nos clients, une bonne partie de nos clients veulent protéger le produit.
19:16Donc, on a vraiment besoin de cette épaisseur pour protéger le produit.
19:18Et les petites et moyennes cadences, c'est votre stratégie, parce que je crois que de faire de la cellulose, ça coûte quand même cher.
19:25Mais vous avez imaginé un process pour que ça, que ce soit moins énergivore et surtout moins cher.
19:31Exactement. Et on le montre ici sur le stand.
19:33Les spectateurs ne pourront pas le voir, mais on a une capacité.
19:37On a posé un brevet à réaliser ces moules de manière extrêmement simple, donc extrêmement vertueuse, extrêmement simple et surtout extrêmement rapide.
19:44Et donc, ça nous permet de proposer une solution très économique, très rapide pour transformer toute pièce plastique en pièce cellulose.
19:50Et cette machine que vous avez imaginée, je crois qu'en plus, vous la vendez pour ceux qui veulent faire leur propre cellulose, en fait.
19:57Exactement. C'est un business model, oui, c'est original et positif, partenarial, puisqu'on propose ces machines à la vente.
20:03Et ça permet à ceux qui aujourd'hui fabriquaient du plastique d'être eux-mêmes les acteurs de la transition et eux-mêmes de venir remplacer leur plastique par de la cellulose et par des produits naturels,
20:12qui soient vierges, d'ailleurs, ou recyclés, puisqu'on fait aussi pas mal de recyclés.
20:17Quels sont les marchés que vous adressez ?
20:19Alors, on a un marché important aujourd'hui dans tout ce qui est meubles, huisseries, biens d'équipements industriels.
20:25Donc, nous, on est vraiment sur ce secteur non agroalimentaire de la protection des produits,
20:31des produits qui ont besoin de protection, des produits lourds, des produits sensibles, qui ont besoin de cette douceur,
20:36parce qu'on est la solution, j'ai tendance à le dire, la plus douce du marché.
20:39Donc, à la fois de la douceur, une forte résistance, une bonne robustesse et surtout une compétitivité économique hors pair.
20:45Je précise que vous avez été lauréat du CTO Circular Challenge fin 2023, puisqu'on était avec Sophie Nguyen de CTO.
20:52Encore un mot sur les chiffres clés. L'entreprise a été créée en juillet 2022, il y a un peu plus de trois ans.
20:57Combien de chiffres d'affaires à l'instant T ?
20:58On fera autour d'un million d'euros cette année.
21:01Et de salariés ?
21:02Et une douzaine de salariés.
21:02Je reviens donc Fabrice à votre coque bleue, celui de la French Fab.
21:07Comment l'industriel, l'entrepreneur que vous êtes vit cette période actuelle ?
21:12Pas si simple que ça. On en parlait avec Sébastien pour l'économie en général, mais pour l'industrie en particulier.
21:18Je crois qu'en fait, l'industrie, elle est confrontée à plusieurs problèmes, un problème d'image.
21:25Il faut dire aux jeunes qu'il y a vraiment un avenir dans l'industrie.
21:28On a participé l'an dernier, grâce à la BPI, à la 14e journée de l'industrie en France.
21:34L'industrie, Zola, le 19e siècle, c'est fini.
21:39Aujourd'hui, si vous venez chez nous, c'est aussi beau que dans une fondation.
21:43On a un site fabuleux.
21:46On est autonome sur le plan de l'électricité.
21:48On récupère l'eau pour les toilettes, pour les arrosages.
21:52Il y a des lieux fabuleux.
21:54Si les gens rentrent dans l'industrie, ils ont une carrière entière devant eux.
21:59Donc, il faut vraiment qu'ils osent, qu'ils viennent nous voir.
22:02On va les accompagner.
22:03On va leur donner un métier pour la vie.
22:05Je relisais votre tribune dans les échos.
22:07Je crois que c'était au mois d'avril.
22:09En clair, le message, c'était n'oubliez pas les PME et les ETI.
22:13Il n'y a pas que les grands groupes dans la vie et même les startups.
22:17Alors ça, c'est le point le plus important.
22:18Je pense qu'aujourd'hui, tout le monde est conscient de la situation politique en France.
22:24L'hôpital est par terre.
22:26La santé est par terre.
22:28La justice est par terre.
22:30Est-ce que nos chers politiciens, par manque de courage, vont également mettre les entreprises, les PME et ETI par terre ?
22:38Je pense que nous, les entrepreneurs, quand on a un souci, on est pragmatique.
22:44Quand on sait qu'un système ne va plus, on prend du temps, on communique, on le met par terre, on en crée un nouveau et on essaie de faire adhérer tout le monde.
22:52On est dans un système qui, aujourd'hui, en tout cas, doit vraiment être considéré et on compte sur eux pour avoir ce courage.
23:00C'est là où ils pourront nous aider.
23:01En 30 secondes, Pierre-Yves Morvan, vous, l'ancien cadre de l'industrie, vous avez été, entre autres, chez Safran.
23:08C'est bien cela.
23:09Et maintenant, l'entrepreneur, comment vous vivez cette période actuelle ?
23:14Alors, bon, comme tout le monde, il y a effectivement, je ne vais pas redire ce que disait monsieur, mais quelque part, on a une situation de doute,
23:20mais on a aussi un changement, des changements et des opportunités qui sont possibles.
23:24Moi, je trouvais en particulier chez les salariés.
23:26Aujourd'hui, on a une capacité à fédérer, à faire avancer les salariés.
23:29Il faut choisir ses équipes.
23:30Ça a toujours été un sujet.
23:32Ça l'est encore.
23:33On a aussi la possibilité, justement, de transformer et de faire autrement.
23:37Je crois que c'est quelque chose.
23:38Et c'est ce que vous disiez.
23:39En fait, il ne faut pas hésiter à faire autrement.
23:40Et je pense que lorsqu'on fait autrement, on arrive à aller de l'avant.
23:43Et il faut aller de l'avant.
23:44C'est notre rôle aussi d'aller de l'avant.
23:47Il nous reste à peu près trois minutes.
23:49Je me retourne vers vous, Sébastien Gillet.
23:51Donc, on est en pleine semaine de l'industrie.
23:53On l'a dit.
23:55Donc, plusieurs événements.
23:56Vous l'avez dit au ministère de l'Industrie, donc, jeudi matin.
23:59Alors, on sera à la BPI.
24:01À la BPI, pardon.
24:02Le cove se fait à la BPI en présence du ministre de l'Industrie.
24:04Alors, Global Industrie 2025, c'était ici à Lyon en alternance.
24:09Donc, ça veut dire que ça va être à Villepinte.
24:10Ça sera l'édition parisienne.
24:11Fin mars, début avril 2026.
24:14Je le disais, la baseline, le slogan 2025, c'était on ne lâche rien.
24:17Révélez-nous celle que vous allez voir avec Sébastien Martin jeudi matin à BPI.
24:21En tout cas, la baseline est à l'esprit.
24:23Mais je reviens juste sur les deux industriels que vous avez.
24:25Parce que l'âme de la France, c'est eux.
24:27C'est les industriels.
24:28Et c'est vrai qu'en effet, on n'est plus sous-eux-là.
24:30Et il faut juste que les jeunes comprennent qu'aujourd'hui, l'industrie, elle nous transporte.
24:33L'industrie, elle nous nourrit.
24:34L'industrie, elle nous soigne.
24:36L'industrie, elle fait tout, en fait.
24:37L'industrie, elle est tout autour de nous.
24:38Et ça, c'est un des messages qu'on doit avoir aux jeunes et qu'on aura sur Global Industrie.
24:41Il n'y a plus de 8000 jeunes qui viennent visiter Global Industrie.
24:43On doit leur faire comprendre.
24:44C'est pour ça qu'il faut qu'on passe du temps avec eux.
24:46Chose qu'on n'a pas fait à 30 ans.
24:47Mais pour qu'ils comprennent, en effet, dans l'industrie, ça embauche.
24:49Je crois qu'on parle de 100 000 postes à pourvoir.
24:51Ça paye mieux.
24:51Ça paye en CDI.
24:52Donc, en effet, ils ont toute une carrière à faire dans l'industrie.
24:55Et moi, j'ai 52 ans.
24:57J'ai eu la phrase de mon père il y a 40 ans.
24:59Si tu ne travailles pas bien à l'école, tu finances une usine.
25:01Ça, c'est à bannir.
25:02C'est à finir.
25:03Il faut maintenant positiver.
25:04Et positiver.
25:05C'est la baseline ou c'est l'état d'esprit qu'on va avoir pour 2026.
25:08C'est positif pour l'industrie parce que vous avez deux exemples de ce qui se passe bien dans l'industrie.
25:12Il y en a beaucoup d'autres sur le salon.
25:13Il y en a beaucoup d'autres ailleurs.
25:14On doit être fiers de nos industriels parce que la France innove.
25:17La France a un savoir-faire.
25:18La France s'est relocalisée.
25:21Mais une nouvelle fois, accompagnons-le.
25:22L'Allemagne a ses côtés un peu fédératrices de ne pas laisser ses entreprises sur le bord de la route.
25:27On attend bien sûr du ministre.
25:28On attend bien sûr des pouvoirs publics qu'on ait le même accompagnement qu'on peut avoir au Trerun.
25:32Mais une nouvelle fois, soyons fiers de ce qu'on fait en France.
25:34Et puis l'autre événement, ça va être les grands prix de l'industrie.
25:37Exactement.
25:38Que l'on a lancé sur BFM Business.
25:39La première édition s'achèvera mardi prochain avec l'armise des grands prix.
25:44Vous allez remettre d'ailleurs le grand prix de la start-up industrielle.
25:48Exactement.
25:48Donc, on est aussi fiers de participer à ce challenge d'innovation.
25:52Parce que je le redis, je l'ai dit à plusieurs moments.
25:54Oui, la France s'est créée des innovations et de novatrices.
25:57Et vous le verrez le 25.
25:58En tout cas, on est fiers aussi d'avoir pu mettre en avant certains savoir-faire français comme ça l'est sur le salon.
26:03Donc, un vrai cocorico au même titre que le coq bleu que vous avez avec vous.
26:06Donc, soyons fiers de nos industriels.
26:08Eh bien, messieurs, merci beaucoup d'avoir participé à cette émission spéciale ici en direct de Lyon au salon Prod & Pack qui se tient jusqu'à ce jeudi.
26:15Donc, vive l'industrie.
26:16On le dira encore mardi prochain à l'occasion des premiers grands prix de l'industrie à 21h30 sur BFM Business.
26:22Et puis, autre émission.
26:23Je vous retrouve vendredi à 14h30 pour une émission qu'on a tournée ce week-end en direct, enfin pas en direct, en duplex de l'Elysée avec l'organisation de cette exposition du Fabriqué en France.
26:34La France a tout pour réussir.
26:35Vous le savez, est diffusée en télé, en radio.
26:37Le site est l'appli de BFM Business.
26:39Je vous souhaite un très bon week-end, une très belle semaine et à très bientôt donc sur BFM Business.
26:44La France a tout pour réussir sur BFM Business.
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