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  • il y a 11 heures
Jeudi 27 novembre 2025, retrouvez Valérie Ferret (vice-président 3D experience edu, Dassault Systèmes), Nathalie Mousselon (fondatrice, ESTP au Féminin), Gabrielle Piot (lauréate trophées ESTP au Féminin, 2Tonnes), Delphine Zanelli (auteure) et Valérie Daher (Directrice Générale, Break Poverty Foundation) dans SMART JOB, une émission présentée par Arnaud Ardoin.

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Transcription
00:00Bonjour à tous, ravi de vous retrouver dans Smart Job, votre rendez-vous emploi RH Management,
00:12débat, analyse, expertise et vos rubriques habituelles évidemment.
00:16Bien dans son job, on s'intéresse aux décrocheurs.
00:19Alors les NIT, c'est un mot peut-être qui vous dit quelque chose, on va en parler.
00:23Ils vont quitter la voie professionnelle, c'est un coût évidemment social, économique.
00:26On va en parler avec Valérie Daher, directrice générale de Break Poverty Foundation.
00:31On fera le point avec elle, avec un livre et une étude Solidarité Décrochage,
00:35notamment à propos de ces jeunes, on en parlera dans quelques instants, elle est notre invitée.
00:40Le cercle RH, féminiser les filières scientifiques.
00:43Alors on en parle beaucoup, il y a une prise de conscience, mais ça avance très lentement.
00:47On va en parler avec nos invités, Valérie Ferré, qui est la vice-présidente de 3D Expérience,
00:52Nathalie Mousselon, la fondatrice de ESTP au féminin, avec un événement justement pour valoriser ces jeunes femmes ingénieurs.
00:59Et puis Gabrielle Piau, justement la lauréate de cet événement, Trophée ESTP, catégorie se lancée.
01:04Elle est rentrée d'ailleurs dans une entreprise autour de la décarbonation.
01:08Voilà nos invités pour le cercle RH.
01:09Et on terminera avec le livre de Smart Job, 100 jours pour révéler votre leadership.
01:15Voilà une belle promesse.
01:16Et on aura son autrice, Delphine Zanelli, conférencière et auteure de cet ouvrage.
01:21Voilà le programme.
01:22Tout de suite, c'est Bien dans son job.
01:34Un sujet de société dans Bien dans son job, un sujet économique, social et presque psychologique.
01:43Les décrocheurs, les nids, ceux qui ont quitté la voie scolaire,
01:46ceux qui n'ont pas d'emploi, ceux qui sont dans cette zone grise et qui sont un peu perdus.
01:50C'est un vrai sujet de société qu'adresse Valérie Daher.
01:53Bonjour Valérie.
01:53Bonjour.
01:54Très heureux de vous accueillir.
01:55Directrice générale de Break Poverty Foundation.
01:58Avec ce livre dont on va découvrir qui est le fruit d'une étude, d'un travail de très grande ampleur.
02:02Les décrochés de la voie professionnelle.
02:05Ça, c'est votre édition.
02:06Puis vous avez fait une conférence de presse pour le présenter.
02:08D'abord, l'état des lieux à travers ce livre et à travers votre travail.
02:14Les décrocheurs, c'est combien de jeunes qui sont dans cette zone grise, sans emploi et ayant quitté la voie professionnelle, sans diplôme ?
02:21Alors, ils sont environ 600 000 en France.
02:23Mais le chiffre le plus grave, c'est qu'aujourd'hui, 60% des décrocheurs scolaires en France sont issus de la voie professionnelle.
02:31Donc, il faut comprendre qu'aujourd'hui, le décrochage, ce n'est pas toutes les voies de formation.
02:35Ce n'est pas tout le système éducatif.
02:37C'est concentré, en fait, sur un nombre restreint d'individus.
02:40Et une grande partie d'entre eux, en fait, sont des élèves qui sont issus de la voie professionnelle.
02:4460% du décrochage.
02:45Donc, des jeunes qui faisaient un CAP, un BEP, mécanique, blanchisserie, qui, au bout d'un an, vont le quitter.
02:51Vous nous dites, en fait, en creux, que ce sont des jeunes qui ont été à l'origine mal orientés.
02:56Alors, oui.
02:57Il faut d'abord rappeler, en fait, que la voie professionnelle, ce n'est pas une petite voie.
03:00Puisqu'aujourd'hui, en fait, c'est environ un tiers des élèves.
03:03Donc, 700 000 élèves, après la troisième, vont dans la voie professionnelle.
03:08C'est une voie, en fait, qui concentre beaucoup de difficultés.
03:11D'abord, 70% des élèves de la voie professionnelle sont des élèves qui sont issus de milieux défavorisés.
03:16Et ces élèves, en fait, ont, en moyenne, six fois plus de difficultés que les élèves de la voie générale.
03:22Ce qui veut dire, en fait, que ces élèves, pour la très grande majorité d'entre eux, redoublé une ou plusieurs classes avant d'arriver.
03:28Donc, une sorte de filière de l'échec, quoi.
03:30Alors, on va essayer de ne pas le dire comme ça, en fait.
03:32Parce qu'il y a quand même un nombre significatif d'élèves qui réussissent en voie professionnelle.
03:36Mais, effectivement, ceux qui échouent sont des élèves qui, souvent, en fait, à partir de la cinquième, quatrième, sont en grande difficulté à l'école, au collège.
03:44Et on les oriente à ce moment-là.
03:45Et, en fait, on va les orienter très tôt vers des filières, en fait, qu'ils ne choisissent pas forcément.
03:50Et puis, en fait, ils se retrouvent, effectivement, en mécanique, en service à la personne.
03:55Et trois ou quatre mois après, on les voit sortir du système scolaire.
03:57Parce qu'ils sont, évidemment, peu motivés.
03:59Des jeunes qui vivent en marge de l'emploi, on l'entend.
04:02C'est un vrai enjeu pour notre économie, puisqu'on cherche aujourd'hui, quand même, plus d'un million d'emplois.
04:08Et puis, c'est quoi ? Des jeunes qui, en marge de l'emploi ?
04:10Et est-ce qu'on peut aller plus loin en disant « en marge » tout court ?
04:11Alors, oui, ce sont des élèves qui sont, comme je le disais, en fait, un peu en marge de la société.
04:17Parce qu'ils ont souvent décroché très tôt du système scolaire.
04:19En fait, ce qu'on voit en France, c'est que les mécanismes de déterminisme sociaux sont assez clairs.
04:23Des élèves défavorisés ont des difficultés d'apprentissage d'LCP.
04:28Ils vont cumuler ces difficultés, en fait, pendant tout le cycle du primaire.
04:32À partir de la cinquième, de la quatrième, ils ne comprennent plus les consignes.
04:35Alors, aujourd'hui, en fait, on voit des professeurs dans la voie professionnelle qui nous disent que sur une classe de 15 personnes,
04:42ils ont trois élèves qui ont le brevet des collèges et la moitié des élèves uniquement qui comprennent les consignes.
04:47Donc, ce sont des élèves qui sont en grande difficulté, qui ont donc vécu le système scolaire, en fait, comme un échec.
04:53Et en fait, derrière le drame scolaire, il y a surtout un drame humain.
04:56C'est-à-dire que ce sont des élèves, en fait, et des jeunes qui perdent confiance en l'avenir, qui perdent confiance en la démocratie.
05:00Des gens qui vont, effectivement, se retrouver souvent en dénonçant le système, voire par la violence.
05:07La violence, la délinquance, parfois des peines d'emprisonnement, qui est un vrai sujet.
05:11Mais on fait quoi ? Vous nous dites que notre modèle éducatif est malade.
05:15On a accompagné des élèves pendant des années et au bout de 8, 9, 10 ans, ils ne connaissent pas les consignes.
05:22Il est malade. Qu'est-ce qu'on fait concrètement ?
05:24Alors, d'abord, notre premier message, c'est qu'il faut agir très tôt.
05:26Donc, en amont même de la voie professionnelle et de l'orientation en voie professionnelle, qui, comme je le disais, en fait, est subie.
05:31Donc, en fait, ce qui est important, c'est que dès les premières années, en fait, de scolarité, dès la maternelle, dès le CP,
05:37il faut mettre des moyens supplémentaires dans les quartiers les plus défavorisés.
05:41Il faut faire en sorte, en fait, que ces élèves aient du temps et des moyens supplémentaires,
05:45et les professeurs les mieux qualifiés, en fait, pour pouvoir enlever les accompagnés.
05:47On a des doublés de classe, il faut le préciser, qui n'a pas été une mauvaise mesure.
05:50Alors, c'était une bonne mesure et qui porte ses fruits.
05:52Mais il y a encore des enjeux, notamment pour changer les méthodologies et plus individualiser les parcours de formation.
05:57Donc, il y a d'abord un enjeu à agir très tôt.
05:59Mais ensuite, une fois qu'ils sont dans la voie professionnelle, et c'est ça le point clé de notre étude,
06:03c'est qu'il faut, en fait, les accompagner pour éviter qu'un quart d'entre eux se retrouve éloignés durablement.
06:09Alors, c'est notre boulot, effectivement.
06:11Donc, que les sessions se retrouvent éloignés durablement, en fait, de l'emploi.
06:15Et pour ça, on a deux convictions.
06:16La première, c'est qu'il faut donner plus de temps aux élèves.
06:19Et la seconde, c'est qu'il faut donner plus de moyens au système.
06:22Alors, plus de temps aux élèves, c'est d'abord, en fait, faire en sorte qu'ils ne subissent pas cette orientation tout de suite.
06:26Et pour ça, un exemple portugais, par exemple, nous inspire beaucoup,
06:29où ils mettent en place, en fait, une espèce d'année de césure.
06:32C'est-à-dire une année où l'élève va toucher à tout, va, en fait, connaître différents métiers,
06:36ce qui va lui permettre, pendant cette année, indépendamment...
06:38Sans subir une orientation, en fait.
06:40Non. Alors, d'abord, on va pouvoir, en fait, renforcer ses compétences en mathématiques, en français, sur les fondamentaux.
06:45Et, effectivement, on va lui ouvrir plusieurs portes pour qu'il puisse choisir la porte qu'il préfère.
06:49Donc, il y a déjà cet enjeu-là, en fait, en termes de temps.
06:52Il va également falloir donner à cet élève des moyens supplémentaires.
06:55Et on croit profondément à la mobilisation de la société civile autour de ces jeunes.
07:00Nous, on prône, par exemple, pour des dispositifs de mentorat.
07:03Il faut renforcer le mentorat.
07:05Ça peut être des mentors étudiants ou des mentors salariés,
07:08qui vont aider ces jeunes pendant leur parcours.
07:10Il nous reste trop peu de temps. On peut aller sur votre site pour, si on veut être mentor, si les gens veulent s'engager pour vous.
07:15Tout à fait.
07:15Ils peuvent donner, j'imagine, de l'argent.
07:17Alors, ils peuvent nous soutenir financièrement pour mettre en place ces dispositifs.
07:21Mentorat, parrainage de classe, auquel on tient également beaucoup.
07:24Et puis, effectivement, on plaide également pour plus de moyens, notamment pour les professeurs.
07:28Et un enjeu clé, c'est de remettre, en fait, les lycées pros dans les zones d'éducation prioritaire pour que les professeurs aient plus de moyens.
07:34Qui sont des sujets politiques, par ailleurs, qui sont des sujets essentiels.
07:37Vous trouvez là, à travers ce travail et ce livre, un sujet essentiel pour notre vie démocratique aussi.
07:42On ne l'a pas évoqué, mais c'est aussi l'enjeu de l'engagement démocratique de cette jeunesse.
07:46Les décrocher de la voie professionnelle, on vient de voir la couverture.
07:49Allez sur le site de Break Poverty Foundation pour pouvoir apporter peut-être votre contribution et aider ces jeunes.
07:55Merci infiniment pour votre soutien.
07:57Merci Valérie, c'est un vrai plaisir de vous accueillir.
08:00On tourne une page, on s'intéresse aux jeunes filles en école d'ingénieurs.
08:03Alors, elles ont choisi leur voie, la bonne voie, mais il y a trop peu de jeunes ingénieurs aujourd'hui qui rentrent dans nos entreprises, dans nos belles entreprises.
08:10Comment faire ? On en parle avec mes invités.
08:13C'est le thème du débat et c'est le Cercle RH.
08:14Le Cercle RH pour parler de la féminisation des filières scientifiques.
08:32Alors, pas qu'ingénieurs scientifiques d'une manière plus globale, mais aussi évidemment des jeunes filles ingénieurs qui ne sont pas assez nombreuses.
08:39On l'entend régulièrement sur ce plateau avec des dirigeants qui nous disent qu'on manque d'ingénieurs et on manque de femmes ingénieurs.
08:46Peut-être que vous prouvez le contraire sur le plateau dans quelques instants quand je vais vous présenter mes invités.
08:50Tiens, commençons par notre lauréate, la jeune ingénieure Gabrielle Piau.
08:54Bonjour.
08:54Bonjour.
08:55Vous êtes donc lauréate de ce trophée ESTP au féminin.
08:58Vous nous en parlerez et vous êtes aujourd'hui dans la catégorie se lancer et vous êtes dans une entreprise qu'on a reçue indirectement sur ce plateau, 2 tonnes, puisqu'elle intervient chez Bouygues Télécom.
09:10Et donc, faites partie.
09:11On y reviendra d'ailleurs.
09:12Je m'attendais à Gabrielle qui rentre chez Thalès, qui rentre chez Dassault Systèmes, bien sûr, chez Bouygues.
09:21Alors, j'ai travaillé chez Bouygues.
09:22Mais vous travaillez dans une entreprise qui traite de la décarbonation.
09:25On va en parler avec vous.
09:26C'est très intéressant.
09:27Valérie Ferré, tiens, merci d'être la vice-présidente 3D Expérience EDU.
09:31Vous n'aimez pas ce sigle.
09:33Vous vous occupez des programmes d'éducation chez Dassault Systèmes.
09:37Et donc, évidemment, c'est un vrai sujet, cette question de la féminisation des ingénieurs et des carrières scientifiques.
09:43Vous avez monté, on y reviendra dans quelques instants, un programme.
09:46On en parlera avec vous.
09:47Et puis, Nathalie Mousselon, qui est fondatrice de ESTP au féminin.
09:51Donc, c'est vous qui, avec quelques collègues bénévolement, a organisé ce bel événement pour mettre en avant ces jeunes diplômés ingénieurs de l'ESTP.
10:00Vous êtes, vous aussi, ingénieure.
10:02Ingénieure ESTP.
10:03Le ESTP.
10:04Et consultante, par ailleurs, en ayant eu une carrière dans l'industrie.
10:07Exact.
10:07Avant de parler à Dassault Systèmes et la manière dont l'entreprise crée de l'attractivité, on va en parler, mais cet événement-là, d'abord, il vous prend du temps.
10:16C'est quand même de la sueur.
10:18Pourquoi vous êtes engagée aussi fortement sur ce sujet ?
10:22Donc, je me suis engagée aussi fortement sur ce sujet en 2010.
10:26Donc, les femmes sont minoritaires dans le secteur, dans les filières scientifiques.
10:36Et à l'ESTP, on a quand même, malgré tout, 34% de femmes.
10:40Et quand je suis arrivée en région parisienne, j'ai toujours beaucoup fait d'associatifs.
10:44Donc, je suis rentrée dans l'association.
10:46À votre époque, excusez-moi, il y avait combien de femmes dans votre filière, dans votre cursus ?
10:50Écoutez, il y avait moins de 5% de femmes à l'ESTP, de manière générale.
10:55Ça va mieux ?
10:56Ah, ça va nettement mieux.
10:57Et on est une des écoles d'ingénieurs qui a le plus, qui a le pourcentage le plus fort.
11:03Parce que politique d'attractivité, parce que l'événement que vous avez organisé il y a quelques semaines
11:07pour mettre en valeur Gabriel et quelques autres.
11:10Côté d'AssoSystem, parce que là, on est côté école, c'est intéressant,
11:14avec une femme qui s'engage dans l'associatif.
11:17Vous, vous êtes une entreprise, une très belle entreprise.
11:19Vous vous occupez de ces programmes.
11:21Vous n'êtes pas ingénieure.
11:22Je ne dis rien de mal en disant.
11:24Non, mais je dirige des ingénieurs.
11:26Oui, c'est ça.
11:27Comment une entreprise ?
11:28On est à peu près 70% d'ingénieurs chez l'AssoSystem.
11:31Donc, on a une population d'ingénieurs, on a une entreprise d'ingénieurs,
11:34et de sciences et d'industries.
11:37Et aujourd'hui, on a 29,7% de femmes, très précisément,
11:42avec un objectif de 30% de femmes à l'horizon de 2027.
11:45Donc, pour nous, le sujet de la féminisation...
11:48Donc, vous gagnez 0,3 en deux ans.
11:50On investit beaucoup pour gagner, pas beaucoup de points chaque année.
11:54C'est une bataille.
11:55Effectivement.
11:55Et l'enjeu, c'est où plaçons-nous nos efforts.
11:58Et donc, effectivement, aujourd'hui, les entreprises industrielles se font concurrence
12:02sur un terreau de femmes relativement faible.
12:06Le STP est un bel exemple d'école, mais en général,
12:11la représentation des femmes en école d'ingénieurs,
12:13c'est plutôt dans les alentours de 20%.
12:15Et aujourd'hui, il y a 24% de femmes ingénieurs en France.
12:19Il y a des clichés, il y a des stéréotypes familiaux,
12:22il y a l'idée que ce n'est pas pour moi,
12:24ce n'est pas un métier pour moi, il y a de ça, quand même.
12:26Oui.
12:26Notre conviction, aujourd'hui, c'est qu'on manque d'un imaginaire collectif.
12:32Donc, on manque d'un imaginaire sur ce qu'est le métier d'ingénieur.
12:35Les rôles modèles, aussi, de femmes qu'ils racontent ?
12:37Pas uniquement, de mon point de vue, pas uniquement.
12:39Je pense qu'on manque d'un effet de masse.
12:41Les rôles modèles, il en existe beaucoup,
12:43mais les rôles modèles, ils peuvent avoir une tendance très élitiste.
12:46Et en fait, on manque d'un effet de masse.
12:47Valérie, vous nous parlerez d'Augur,
12:49mais Nathalie, vous piafez d'impatience de nous le dire.
12:52Oui, il y a un problème de rôle modèle.
12:54Oui, il y a des clichés.
12:55Oui, il y a des clichés.
12:57On manque de rôle modèle.
12:59Et d'ailleurs, l'éducation nationale,
13:01le ministère d'éducation nationale a lancé à la rentrée
13:04un plan fillet maths qui s'appuie sur trois choses.
13:08La formation des professeurs,
13:10parce que mine de rien,
13:11ils ont constaté que chez les professeurs,
13:17il y a des biais.
13:19Ils ne s'en rendent pas compte,
13:20mais on est en train de les sensibiliser à ces biais.
13:22Ça s'appuie aussi sur la rencontre
13:24avec des rôles modèles qui vont insuffler
13:26l'envie de se lancer dans des filières scientifiques
13:30ou dans des métiers de sciences et de technologie.
13:32Et puis, sur l'application des quotas.
13:36Donc, on veut aujourd'hui 20% de femmes ingénieures
13:41en 2026,
13:4220% de femmes ingénieures
13:45dans les classes préparatoires scientifiques.
13:48Donc, on va faire des quotas ?
13:50Ils font des quotas, oui.
13:51Le mot qui fait peur en France, je me permets de...
13:54Oui, alors les quotas, moi, je ne suis pas très favorable,
13:56mais bon, l'éducation nationale vient de...
13:58Mais c'est un petit peu comme les femmes dans les comex
14:00ou dans les conseils d'administration.
14:01Si on n'y arrive pas par la parole,
14:02il faut y arriver par la loi.
14:04Gabriel, c'était intéressant.
14:05Vous, vous êtes devenu ingénieur.
14:07Vous avez reçu ce prix.
14:08Vous faites partie de ces lauréats
14:09dans la catégorie se lancer.
14:11On est très fiers.
14:12On se dit, tiens, on va accueillir quelqu'un
14:13qui va nous ouvrir le capot de l'IA.
14:15Bah non.
14:16Vous avez choisi une structure passionnante
14:18qui s'appelle Deuton.
14:19On lui fait un petit coucou.
14:21Qui parle de décarbonation,
14:22qui monte des programmes dans les entreprises.
14:24Pourquoi vous n'êtes pas rentrée
14:25dans une filière purement scientifique ?
14:28Il y a deux réponses à ça.
14:30C'est que déjà, initialement,
14:31je suis quand même allée travailler.
14:32Donc, on parlait de Bouygues.
14:32Je suis allée travailler chez Bouygues,
14:33mais plutôt en conseil.
14:35Et puis, en fait...
14:36Ça ne vous a pas plu,
14:37parce que vous n'êtes pas restée ?
14:38Non, si, c'était plutôt par opportunité.
14:42En fait, moi, je suis très engagée
14:43sur les sujets environnementaux
14:44depuis mes études, grosso modo.
14:46La nouvelle génération.
14:48Pas que.
14:48Parce que j'ai vu beaucoup de disparités, justement.
14:51Il y a effectivement une part de ma génération
14:53qui est très engagée
14:54et une part qui est très désengagée.
14:56Mais il n'y a pas forcément
14:58de génération climat.
14:59Mais est-ce que,
15:00par rapport à l'éducation
15:01que vous avez reçue scolaire,
15:02je parle de votre école d'ingénieurs,
15:03est-ce que vous réussissez à la déployer ?
15:05Qu'est-ce que vous apporte
15:06ce savoir d'école d'ingénieurs
15:07pour faire du partenariat
15:09dans une structure
15:11qui bose dans la décarbonation ?
15:13Qu'est-ce que ça vous apporte ?
15:14Il n'y a pas un peu
15:14de perte en ligne, là, quand même ?
15:16Peut-être, mais après,
15:18alors déjà, moi,
15:18ça m'apporte beaucoup
15:19de gestion de projet.
15:20C'est quelque chose
15:21que des ingénieurs
15:22savent très bien faire.
15:23On nous apprend ça vraiment.
15:24Donc, il y a une méthodologie.
15:25Oui.
15:26L'ESTP, c'est vraiment
15:27là où on apprend
15:28à gérer le projet.
15:30Donc ça, ça vous aide ?
15:31Ça, ça m'aide beaucoup.
15:31Et c'est vrai qu'initialement,
15:33ce n'est pas forcément là-dessus
15:34qu'on m'attendait
15:34dans mon entreprise.
15:35Mais on a remarqué ça.
15:36On dit, en fait, oui.
15:37Je dis, en même temps,
15:38à l'ESTP, effectivement,
15:39on apprend à bien gérer les projets,
15:40à bien gérer l'étaline.
15:41Donc, Valérie Ferré,
15:43si je conviens à la logique
15:43de Gabriel,
15:45Dassault Systèmes
15:46va recruter des normaliens.
15:47On est d'accord.
15:48Les entreprises de détermination
15:50vont recruter les ingénieurs
15:51pour la méthode Eau.
15:52Et on va prendre des footballeurs
15:53pour gérer la gestion logistique.
15:55Je ne sais pas.
15:56Vous voyez ce que je veux dire ?
15:57Je pense qu'il y a,
15:58de toute façon,
15:59beaucoup de choses
15:59qui vont être transformées
16:01dans les années à venir,
16:03notamment avec l'IA,
16:04où il y a beaucoup de domaines
16:05scientifiques et techniques
16:06qui vont devenir
16:07plus accessibles
16:08grâce à l'IA.
16:09Donc, de toute façon,
16:10des compétences clés
16:11comme la gestion de projet,
16:13des compétences clés
16:14comme l'appréhension
16:15de la multidisciplinarité
16:17vont rester essentielles
16:19et vont être d'autant plus essentielles.
16:21Mais effectivement,
16:21je trouve dommage
16:22que Gabriel n'exerce pas
16:24à mettre son métier dans ce sujet.
16:27Je m'excuse pour deux tonnes.
16:28Vous, la directrice des programmes,
16:30quand même,
16:30on parlait de quotas.
16:32Il y a beaucoup de gens
16:32qui observent ce sujet
16:34de la féminisation
16:35de certains métiers,
16:36de certaines filières,
16:36et on est sur ce sujet.
16:38C'est pour des enjeux
16:39purement économiques
16:40où il y a des enjeux,
16:41je dirais,
16:41plus psychologiques,
16:42plus fins
16:44sur ce que peut apporter
16:45une femme
16:45versus un homme
16:47dans sa manière
16:48d'aborder le travail.
16:49Où on est dans un simple sujet,
16:50je dirais,
16:51de travail
16:52parce qu'on manque
16:52de manœuvre
16:53et qu'il faut remplir ses postes ?
16:54Les deux,
16:55je pense que c'est un enjeu,
16:57un,
16:57d'une conviction forte
16:58de la diversité
16:59sous toutes ses formes
17:00qui contribuent
17:01à la richesse
17:02de l'entreprise
17:03et donc au développement
17:05de l'entreprise.
17:06Donc ça,
17:06c'est d'abord
17:06cette conviction-là
17:07et la conviction
17:08de la diversité
17:09au sens le plus large possible
17:11et de la diversité
17:12des genres notamment.
17:13C'est un élément
17:14de diversité ?
17:14Et ça,
17:15c'est vraiment,
17:15je pense qu'il y a
17:16peu de personnes aujourd'hui,
17:18malheureusement si,
17:19il y a quelques personnes
17:20qui remettent ça en cause
17:21dans d'autres pays
17:23que la France,
17:25heureusement.
17:26Donc ça,
17:27c'est la première chose,
17:28cette conviction.
17:28Et puis la deuxième chose,
17:29c'est une raison très pratique
17:30de disponibilité
17:31et des compétences.
17:32D'accord.
17:32Donc effectivement,
17:34je crois que c'est
17:35France Ingénierie
17:36qui le dit,
17:37il y a le plan stratégique
17:39France 2030
17:39où on identifie
17:41qu'on va manquer
17:41encore de 20 000 ingénieurs
17:43en France
17:43pour pouvoir faire
17:44notre développement
17:44stratégique.
17:47Donc il y a aujourd'hui
17:48un vivier
17:49qui n'est pas suffisamment
17:51utilisé
17:51qui est le vivier des femmes.
17:53Donc très pratiquement,
17:54il faut aller chercher
17:55les femmes
17:56sur nos métiers
17:57d'ingénierie
17:58et nos métiers techniques.
17:59Qu'est-ce que vous leur dites ?
17:59Vous allez jusqu'au collège ?
18:00Vous allez jusqu'à
18:01l'école en primaire.
18:02Qu'est-ce qu'on fait ?
18:02Justement, nous,
18:03Groupement ESTP au Féminin,
18:04on s'inscrit pleinement
18:06dans cette démarche
18:07d'aller expliquer
18:09nos métiers
18:10qui sont passionnants
18:11aux élèves de collège,
18:14aux élèves de lycée.
18:15Alors les collèges
18:15dans lesquels
18:16on a des jeunes,
18:18comme Gabriel,
18:19ou dans les lycées
18:21dans lesquels
18:21on est allé.
18:22Donc soit suscitées
18:23par l'école,
18:23soit de manière bénévole,
18:27encore une fois,
18:27et dans les écoles
18:29de nos enfants.
18:29À travers des conférences,
18:31à travers des rôles modèles ?
18:33Les collèges et les lycées
18:34aujourd'hui organisent
18:35des samedis complets
18:39à ce que les parents
18:42viennent expliquer leur métier.
18:44Donc là,
18:45c'est vraiment l'occasion.
18:46Ça se fait en école primaire aussi,
18:47d'ailleurs.
18:47Alors aujourd'hui,
18:48je pense que ça se fait aussi
18:49en école primaire.
18:50Je ne suis plus dans le circuit
18:51des écoles primaires,
18:52mais je sais que dans les collèges
18:53ça se fait,
18:53dans les lycées aussi.
18:54Et puis,
18:56un groupement alumni
18:57comme le nôtre,
18:58eh bien,
18:58on fait aussi
18:59d'autres événements
19:01qui permettent
19:02de débattre de sujets
19:03comme tout ce qui touche.
19:06Je trouve que les choses avancent,
19:07même si on est encore loin du compte.
19:08Et je le concède,
19:09on voit encore les enjeux
19:10et la bataille que vous menez.
19:12Quand vous êtes sorti de l'école,
19:14vous ne vous êtes pas posé de questions,
19:15vous ne vous êtes pas dit
19:16je pars dans la décarbonation
19:17ou dans l'enjeu
19:19de la déforestation en Amazonie.
19:20Vous vous êtes dit
19:21je pars dans la filière...
19:22Je challenge évidemment...
19:23Oui, je me sens challengée.
19:25Challengée évidemment.
19:27Vous êtes restée
19:27dans le cœur du réacteur
19:29en science ?
19:30Oui.
19:31Alors moi,
19:31j'ai travaillé dans le pétrole
19:32pour commencer.
19:34Donc en raffinerie.
19:35Gabrielle n'est pas contente là.
19:36Oui, si.
19:38Oui, moi j'étais en raffinerie
19:39chez Esso en Normandie.
19:41Vous regardez avec des gros yeux
19:41une femme ingénieure pour pétrole.
19:42En Normandie.
19:43Et j'ai quitté cette usine
19:46parce que le patron de l'usine
19:48ne voulait pas me mettre
19:49responsable de production.
19:51Je voulais faire de la production.
19:52Parce qu'une femme ?
19:54Parce que j'étais femme
19:55et que j'avais des enfants.
19:57Ce n'était pas un métier de femme.
19:58Donc je suis rentrée
19:59dans une usine de PSA
20:01qui était une usine Citroën
20:03à l'époque.
20:03À Poissy peut-être ?
20:04Non.
20:05À Caen.
20:05À Caen.
20:06En Normandie.
20:07Et là, j'ai un patron d'usine
20:09qui m'a dit
20:09Banco, moi j'ai besoin de femmes
20:11dans mon usine.
20:11Je crois en quoi.
20:12J'étais la seule femme.
20:14Ça c'est un modèle.
20:15Oui alors...
20:15Et Gabrielle aussi
20:16qui va me répondre
20:17parce que je l'ai chaleur.
20:18Je ne partage quand même pas
20:18votre optimisme
20:19sur les choses avancent.
20:22Les dix dernières années
20:24elles n'avancent plus.
20:25D'accord ?
20:26Donc depuis dix ans
20:27dans les écoles d'ingénieurs
20:29particulièrement
20:30on stagne
20:32aux alentours
20:32de 20%.
20:33Donc ça c'est quand même
20:34une réalité.
20:35On n'arrive plus
20:36à progresser
20:37dans les écoles d'ingénieurs.
20:38Donc maintenant l'enjeu
20:39c'est comment est-ce
20:40qu'on y arrive ?
20:41Et c'est pour ça
20:42que côté d'AssoSystem
20:44on a lancé
20:44cette application web
20:46qui s'appelle Augur.
20:48On n'a pas vocation
20:49à aller adresser
20:50directement
20:51aux jeunes femmes
20:52aux alentours
20:53GUR.
20:55Donc c'est une application
20:56web gratuite
20:57sur laquelle
20:58on ne collecte pas
20:58de données
20:59sur laquelle
21:00il n'y a pas de marque
21:01d'AssoSystem
21:02on ne fait pas du tout
21:03cela pour promouvoir
21:04quelques produits
21:05que ce soit.
21:06Ce qu'on fait
21:07c'est pour s'assurer
21:08effectivement
21:08qu'on va avoir
21:09la création
21:10d'un imaginaire collectif
21:11sur ce qu'est
21:12le métier d'ingénieur
21:13pour une jeune femme
21:14pour essayer
21:15de casser
21:16ce plafond
21:17des 20%
21:18dans les écoles
21:18d'ingénieurs
21:19sur lesquelles
21:19on stagne
21:20depuis dix ans.
21:20Il nous reste peu de temps
21:21Gabriel
21:22envie de revenir
21:22après l'expérience
21:23parce que c'est aussi
21:24des expériences
21:25la vie d'un ingénieur
21:26à travers deux tonnes
21:27de peut-être repartir
21:28chez Dassault Systèmes
21:29tiens pourquoi pas
21:29tu es là bienvenue
21:30on fait beaucoup
21:31d'éco-conceptions
21:32avec des jumeaux
21:35numériques
21:36concrètement Gabriel
21:39vous vous sentez bien
21:41là où vous êtes
21:42ou vous dites
21:42peut-être que je repasserai
21:43ensuite dans des sciences
21:44plus dures
21:45dans cinq ans
21:45dix ans
21:46je me sens bien
21:47là où je suis
21:47et après je ne sais pas
21:48de quoi est fait l'avenir
21:49ce qu'on disait avant
21:51c'est que pour moi
21:52l'ingénieur
21:52c'est une personne
21:53qui répond aux problèmes
21:54de société
21:54aujourd'hui
21:55il y a des problèmes
21:55de société
21:56qui sont assez évidents
21:57les sujets environnementaux
21:58les sujets sociaux
21:59la polarisation
22:00également comment
22:02on va naviguer
22:03dans un monde
22:04un petit peu en crise
22:05durant ce 21ème siècle
22:06et je considère
22:08qu'il y a énormément
22:08de manières différentes
22:09d'y répondre
22:10moi deux tonnes
22:11c'est un projet
22:12que je connais depuis longtemps
22:13dans lequel je suis engagée
22:13depuis 2021-2022
22:15initialement en tant que bénévole
22:18et j'ai eu
22:19c'est une évidence
22:19pour vous là
22:20j'ai eu cette occasion
22:21en fait
22:21où un des deux cofondateurs
22:23est venu me voir
22:23et donc à ce moment là
22:25je me suis dit
22:25oui ça m'appelle bien
22:26et ça fait deux ans
22:28que j'y suis
22:28je m'y sens très bien
22:29donc c'est pour ça
22:31que j'y reste
22:31après on ne sait pas
22:33de quoi elle fait la
22:33on ne dit pas de relance
22:34Gabrielle
22:35vous avez gagné votre prix
22:36ce lancé
22:36c'était quoi votre projet
22:37comment vous l'avez gagné
22:38votre prix
22:38le projet c'est surtout
22:39parler de mes engagements
22:40en tant que très jeune diplômée
22:42des engagements
22:42qui ont commencé
22:43dès mes études
22:44ce que vous avez évoqué
22:45cette cohérence
22:46entre votre engagement bénévole
22:48et le fait
22:48que vous poursuivez
22:49dans votre réalité professionnelle
22:51vous êtes une ingénieure
22:52effectivement
22:53moderne
22:53du 21ème siècle
22:54j'aimerais bien revenir
22:55un instant aussi
22:56très rapidement
22:57c'est un instant
22:58un instant alors
22:59j'élargis juste aussi
23:00même de manière générale
23:01moi sur le secteur
23:01que je connais
23:02qui est l'économie sociale
23:02et solidaire
23:03où effectivement
23:04c'est un secteur
23:06qui est très féminisé
23:07il y a 68% de femmes
23:08dans ce secteur
23:09et donc l'enjeu
23:10d'avoir des femmes
23:11c'est un enjeu important
23:12pour moi l'enjeu
23:13qui est primordial
23:13c'est aussi de les représenter
23:15qu'elles soient présentes
23:15dans les conseils d'administration
23:17aux présidences etc
23:18aujourd'hui dans l'ESS
23:19selon le conseil supérieur
23:21de l'ESS
23:21c'est pas le cas
23:22c'est le dernier mot
23:23en tout cas il y a de la maturité
23:24il y a de l'ambition
23:25aussi politique
23:26je parle pas d'ambition
23:27mais il y a un vrai message politique
23:28dans ce que vous venez de nous dire
23:29merci à vous Valérie Ferré
23:31d'Assosystem
23:31j'ai commencé par Thalès
23:33quelle erreur
23:33d'Assosystem
23:34en charge des programmes
23:36d'éducation
23:36avec Augur
23:37un programme
23:38autour de cet engagement
23:40de ce prosélytisme
23:41merci à Nathalie Mousselon
23:43à l'origine
23:43avec d'autres collègues ingénieurs
23:45de ce prix
23:46ESTP au féminin
23:47avec l'une des lauréates
23:49Gabrielle Piau
23:49qui est avec nous
23:50et que je remercie
23:51qui a gagné le trophée ESTP
23:52dans son engagement
23:53merci à vous
23:54merci à vous trois mesdames
23:55c'était un vrai plaisir
23:56et puis vous
23:57vous parents
23:57poussez aussi vos filles
23:58à partir dans des filières scientifiques
24:00à devenir ingénieurs
24:01bah oui
24:02faites-le
24:02on tourne une page
24:04tiens on parle du leadership
24:05parce qu'il faut être ingénieur
24:06mais il faut aussi parfois
24:07des leaders
24:07on en parle
24:08et c'est le livre
24:08The Smart Job
24:21le livre de Smart Job
24:23pour terminer notre émission
24:24pour parler des managers
24:25la manière de révéler son leadership
24:28100 jours pour révéler votre leadership
24:31écrit par Delphine Zanelli
24:34elle est notre invitée
24:35elle est conférencière auteure
24:36sortie chez Viber
24:37il ne faut jamais oublier l'éditeur
24:38qui accompagne les auteurs
24:40bonjour Delphine
24:41bonjour
24:42concrètement 100 jours pour révéler votre leadership
24:44c'est une belle promesse
24:45qu'est-ce que vous avez mis dans ce livre
24:47de vous
24:48de votre histoire
24:49tout
24:50en fait mon histoire
24:52elle a commencé il y a bientôt 30 ans
24:54en accompagnant des managers
24:55sur le volet plutôt de leur communication
24:57et puis après sur le développement des managers
24:59et le développement de leur leadership
25:00et j'ai mis tout ce que j'ai vu fonctionner
25:03pour eux et pour moi
25:04parce que j'ai été aussi manager
25:05je me suis heurtée
25:06je me suis pris les mêmes murs
25:07comme je le dis souvent
25:07et voilà j'ai mis tout ce que j'ai vu fonctionner
25:10j'ai essayé de faire un parcours
25:12le plus digeste possible
25:13accessible à tout type de manager
25:14puisque je travaille
25:15je donne des conférences
25:17et je travaille avec des managers
25:18aussi bien des dirigeants
25:20que des managers de première ligne
25:22dans les services comme dans l'industrie
25:23c'est vraiment un parcours
25:25pour ceux qui nous regardent
25:26c'est un parcours concret de 15 semaines
25:28où vous prenez par la main
25:30où vous prenez par la main le manager
25:32donc ils doivent suivre ce parcours
25:34c'est bien ça le sujet
25:35on picore pas
25:36il y a des livres où on va picorer
25:37on peut picorer ou pas dans votre livre
25:40vous êtes libre de faire ce que vous voulez
25:41bien sûr
25:42mais il faut quand même
25:42mais moi je vous conseille de faire le parcours
25:44pourquoi j'ai fait ce parcours
25:46c'est que moi j'apprends beaucoup
25:48et je vois les managers
25:50qui sont très formés
25:51qui ont besoin de plus d'accompagnement
25:52en fait ils ont besoin de quelque chose
25:54qui catalyse un peu tout ce qu'ils ont appris
25:55et donc j'ai essayé de mettre un ordre
25:57pour leur permettre de faire ce chemin
25:59de manière le plus autonome possible
26:01et pour pouvoir révéler ce leadership
26:04c'est quoi l'ordre que vous fixez vous
26:06à travers votre expertise
26:07à la fois de manageuse
26:08de conférencière et d'autrice
26:09on commence par quoi
26:10et on termine par quoi
26:11dans le bon parcours
26:12sans spoiler le livre
26:13alors je l'ai basé
26:15sur la méthode que j'ai créée
26:16qui s'appelle
26:16lead for impact
26:17lead for leadership
26:184 pour 4 étapes
26:19impact parce que ça part
26:20de l'impact que je veux avoir
26:22et donc la première étape
26:23c'est d'identifier votre leadership
26:25et l'impact que vous voulez avoir
26:27par des questions très concrètes
26:28de l'observation du quotidien
26:29parce que je voulais que ça soit accessible
26:31à tout le monde
26:31une photo d'abord
26:32c'est la photo de soi-même
26:33c'est la photo
26:34mais vraiment la photo
26:35en regardant son quotidien
26:36sa vie de manager
26:37et voilà
26:39passé et futur
26:40enfin et présente pardon
26:41ensuite on va amplifier
26:43ce qu'on a vu
26:44donc on a vu
26:44quelles étaient nos zones
26:45de leadership
26:46on va les amplifier
26:46on va comprendre
26:47quelles sont les compétences
26:48qui rentrent en jeu
26:50dans ce leadership
26:51et comment on va pouvoir
26:51les développer
26:52ensuite on va ritualiser
26:54c'est la troisième étape
26:55parce qu'en fait
26:55une fois que vous avez identifié
26:56il faut mettre dans la matière
26:57donc on va identifier
26:58juste une ou deux choses
26:59qu'on va faire
27:00on va rituel
27:00c'est des points de passage
27:01des moments d'écoute
27:01d'attention
27:02on parle avec le collaborateur
27:03il y a quand même
27:03ces enjeux-là
27:04dans les managers
27:04c'est complètement ça
27:06mais c'est ceux qui vont permettre
27:07d'exercer notre leadership
27:08donc pour certains managers
27:10ça va être la création
27:11de certains moments d'échange
27:12avec leurs équipes
27:13pour d'autres
27:14ça va être de mettre en place
27:15des rituels de feedback
27:16pour d'autres
27:16ça va être des rituels
27:17plus personnels
27:17de réflexion
27:18en tout cas c'est
27:19adapté évidemment
27:20à la personnalité
27:21au schéma
27:21à la photo
27:22qui a été faite au départ
27:23voilà
27:23au leader qu'on veut être
27:25au leader qu'on veut développer
27:26pas du tout
27:27en revanche je donne
27:28beaucoup de pistes de rituels
27:29et dans mes conférences
27:30j'en partage aussi beaucoup
27:31pour pouvoir permettre
27:32aux managers
27:33d'identifier
27:33le ou les rituels
27:34et souvent il suffit de peu
27:35pour que ça transforme
27:36complètement leur impact
27:38et la dernière étape
27:40elle est fondamentale
27:40c'est transmettre
27:41et c'est transmettre
27:43pourquoi ?
27:43parce que c'est la quintessence
27:44du leadership
27:44la transmission
27:45mais c'est aussi
27:46quelque chose
27:47qui est très important
27:47aujourd'hui
27:48quelle que soit
27:48notre expérience
27:49et aujourd'hui
27:51on dit que les plus jeunes
27:52mais je dirais
27:53que c'est très général
27:54ont envie d'être inspirés
27:55par leur manager
27:56et vous inspirer
27:56quand vous transmettez
27:57et transmettre
27:58c'est pas enseigner
27:59c'est transmettre
27:59votre parcours
28:00vos questions
28:00vos doutes
28:01ce que vous avez appris
28:02etc.
28:03Merci Delphine Zanelli
28:04ce livre à parcourir
28:06quand je dis à parcourir
28:07c'est à suivre
28:07le parcours de ces 15 semaines
28:09alors c'est intéressant
28:09vous pouvez même le jouer
28:10en temporalité
28:11c'est intéressant
28:12de jouer jusqu'au bout
28:13l'histoire de ce livre
28:14à travers l'expérience
28:16le parcours
28:16et peut-être aussi
28:17le diagnostic
28:18que vous avez fait
28:18de vous-même au départ
28:19puisqu'il faut pouvoir
28:20se situer
28:21100 jours pour révéler
28:23votre leadership
28:23sorti chez Hubert
28:24l'autrice était avec nous
28:26aujourd'hui
28:26Delphine Zanelli
28:28que je remercie
28:29Moi je vous remercie également
28:30Au plaisir
28:31merci à vous
28:32merci de votre fidélité
28:33merci à toute l'équipe
28:34merci à Charles
28:34à la réalisation
28:35merci à notre ami
28:36ingénieur Dusson
28:37merci à Nicolas Juchat
28:38évidemment
28:38qui m'accompagne
28:40dans mon oreille
28:41merci à vous
28:42merci pour votre fidélité
28:43je vous dis à très bientôt
28:43bye bye
28:44merci à tous
28:46merci à tous
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