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Bullshitomètre : "Under Armour" n'a plus de potentiel boursier" - FAUX répond Charles Monot - 26/11
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il y a 2 semaines
Bullshitomètre : "Under Armour" n'a plus de potentiel boursier"
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00:00
...45, il vient nous rejoindre dans ce conseil de famille, un autre expert du jour pour combattre les idées reçues.
00:06
Le consensus, il résiste au consensus et il nous rejoint Charles Monod. Bonjour Charles.
00:11
Bonjour Guillaume.
00:13
Président de Monocle AM. Oui, vous avez été vacciné vous contre le consensus, vous n'aimez pas ça le consensus.
00:17
Alors on va parler d'une valeur dans laquelle du coup plus personne ne croira, et vous si.
00:20
Cette valeur c'est Under Armour, on est dans le sportswear, ça rappellera peut-être des souvenirs à ceux qui il y a quelques années
00:26
achetaient encore des vêtements Under Armour, peut-être qu'il y en a encore d'ailleurs.
00:29
Tout le monde pense qu'elle est morte en bourse cette valeur, mais pas vous, vous vous dites bullshit.
00:34
Vous foudroyez cette idée qu'on a là un cas typique d'étoiles mortes, Under Armour, c'est du sportswear, donc coté aux Etats-Unis.
00:41
Ce titre, depuis le début de l'année, Charles perd 45%. Mais vous y croyez encore vous ?
00:47
D'abord, c'est toujours quand le truc commence, plus personne ne l'aime, que ça devient vraiment intéressant en fait.
00:52
Quand tout le monde aime quelque chose, c'est plutôt là où il faut fuir.
00:55
Donc ça c'est le bon réflexe. Et après, est-ce que les gens en portent encore ?
01:00
Ça fait 5 milliards de dollars de chiffre d'affaires, donc ce n'est pas non plus un truc tout petit.
01:04
Et c'est vrai que c'est une histoire compliquée, que ça n'a pas gagné d'argent depuis 10 ans,
01:10
sauf la parenthèse Covid ou n'importe qui a gagné de l'argent, mais c'est un truc à mettre à part.
01:14
Mais quand même, quand on regarde ce genre de marque, en moyenne, entre valorisation sur vente,
01:23
au mieux c'est 3 fois et demi, quand c'est Lululemon au top, ou Wonder Armour il y a 10 ans quand c'était au top,
01:29
et au pire c'est 0,6 fois les ventes.
01:31
Et là on a traversé le plancher, on est à 0,4.
01:33
C'est-à-dire que si juste on se dit un petit peu, on est sorti du pire que le pire, on revient juste au pire, l'action prend 50%.
01:41
Et ce que j'aime bien dans ce dossier, moi, c'est l'homme derrière en fait, Kevin Plank,
01:46
qui est un type assez controversé, mais qui a quand même un parcours assez extraordinaire,
01:50
puisqu'il était lui-même joueur de football américain,
01:53
il en avait marre d'avoir ses t-shirts en coton qui étaient trempés de sueur et qui pesaient à 5 kilos,
01:58
donc il a inventé cette membrane de danse, et après il a très bien su faire son marketing,
02:03
c'est devenu un carton absolument gigantesque, et à l'époque où c'était au top,
02:08
ça faisait trembler jusqu'à Nike en fait.
02:09
Il y a un moment où on se disait, ok, ils vont finir par réussir à manger Nike.
02:13
Ils ont eu plein de problèmes, ils ont eu des enquêtes avec la SEC,
02:16
Plank n'était pas d'une intégrité, on va dire, totale,
02:20
c'est-à-dire que les propres terrains pour le siège social d'Under Armour,
02:22
c'est curieusement Plank qui les avait, qui les vendait à la boîte,
02:25
donc il y a eu tous ces trucs un peu compliqués.
02:28
Il y a eu des choses sur les ventes aussi, où ils considéraient comme du chiffre d'affaires
02:32
des choses qui n'étaient pas encore vendues.
02:35
Donc tout ça a beaucoup...
02:36
Et puis après, les performances se sont détériorées,
02:39
et comme il fait la course avec Nike, il payait des athlètes de plus en plus cher,
02:42
il n'avait pas les mêmes épaules que Nike, et à un moment où le jeu est devenu compliqué.
02:46
Mais aujourd'hui, qu'est-ce qu'on a ?
02:48
Une fois que tout ça est passé, après on a eu toute la mauvaise presse,
02:51
les enquêtes, la SEC, donc c'est Montero,
02:52
puis c'est redescendu petit à petit jusqu'en bas.
02:55
Maintenant, on a quoi ?
02:56
On a un fondateur qui a toujours 250 millions de dollars dans la boîte et qui ne vend pas.
03:00
C'est ça, qui n'a pas lâché, qui ne vend pas ses titres.
03:01
Il a fait mettre deux CEOs différents.
03:04
Remarquez, ils ne vont pas parce qu'ils prêtaient peut-être de l'argent, s'il vendait.
03:06
Oui, mais s'il ne les croyait plus du tout, 250 millions,
03:08
vous ne dites pas, je les laisse là fondre pour devenir zéro.
03:10
Vous dites, à un moment, je fais autre chose, je les mets ailleurs.
03:14
Il a essayé deux CEOs, il a dit, ok, je reviens, je reprends les manettes.
03:16
Il a changé tout le board.
03:18
Il a mis des grands noms connus, comme, pour des financiers comme Antoine, par exemple,
03:22
Mohamed El-Erian, vous voyez, l'ancien patron de Pimco,
03:24
bon, donc des gens, un ancien amiral américain, des gens,
03:27
parce qu'avant, c'était un peu ses copains, le board,
03:31
au design, il a pris John Varvatos, l'ancien créatif directeur de Ralph Lauren,
03:37
qui était un mec assez connu, qui avait créé la marque Varvatos d'ailleurs avant,
03:40
qui était un mec assez pointu dans le domaine.
03:42
Au marketing, il a pris Eric Licht, qui est le mec qui a sorti Adidas
03:45
et démarré la conversation plutôt du pur sport pour en rentrer dans le fashionware
03:50
et qui a fait relancer Adidas.
03:52
Donc, vous commencez à vous dire, tiens, finalement, je commence à avoir une sorte de Dream Team,
03:56
une boîte qui fait encore 5 milliards de dollars,
03:59
qui est une des marques, vous regardez les plus bonnes de rarement aujourd'hui,
04:01
et elles sont beaucoup plus punchy que les pubs Nike, par exemple,
04:04
parce que tout le secteur ne va pas très bien.
04:07
Et vous dites, tiens, là, j'ai quand même des trucs qui sont pas mal,
04:09
j'ai une marque qui est bien installée,
04:11
j'ai un type qui est là, j'ai une bonne équipe qui est présente
04:14
et j'ai une valo qui ne dit pas,
04:17
OK, il y a une option pour que ça aille mieux,
04:18
une valo qui dit c'est mort.
04:19
Et vous dites, tiens, pour regarder un truc qui est valorisé comme c'est mort,
04:22
en fait, ça va mieux bien,
04:23
et en fait, ce n'est pas mort, c'est Abercrombie hier.
04:25
Vous voyez, Abercrombie, c'était valorisé comme c'est mort,
04:27
hier, ça a publié, ça a pris quasiment 40% dans la journée.
04:31
Donc, c'est très dangereux.
04:33
À mon avis, il faut le regarder comme une option,
04:35
c'est-à-dire qu'il se peut que ce soit pas possible à remonter,
04:38
mais ça reste un nom qui est quand même très connu dans le grand public en termes de sport.
04:42
Et si ça se passe bien sur un malentendu,
04:43
ça pourrait, dans ce cas, si ça se passe bien,
04:45
très très bien se passer pour les actionnaires.
04:46
Ça pourrait rebondir comme hier, Abercrombie a pris 40% d'un coup.
04:49
C'est ça qu'il y a, en fait.
04:50
Quand vraiment votre valo est tout en bas,
04:52
je discutais avec un analyste hier
04:54
et qui aime bien la valeur et qui dit les mêmes choses,
04:56
qui dit Planck.
04:57
En plus, Planck a fait un très grand interview il y a deux mois de deux heures
05:00
où il explique tout son truc avec honnêteté.
05:04
Et il dit quand même, on a rarement eu des trucs comme ça.
05:06
On a tous lu le bouquin de Phil Knight,
05:07
Shudok, sur la création de Nike et tout,
05:09
mais on a rarement eu un fondateur parler aussi clairement de sa stratégie, de ses erreurs.
05:12
Donc, il essaie de faire un miyakulpa.
05:14
Et quand vous avez les choses qui commencent à se redresser,
05:16
même cet analyste-là, il vous disait
05:18
2030 dans son tableau,
05:21
simulation de marge opérationnelle pour Nike, 6%.
05:23
C'est-à-dire la moitié pour Under Armour.
05:25
La moitié, celle de Nike.
05:27
C'est-à-dire que personne n'arrive à croire,
05:28
c'est tellement machin,
05:29
se dire qu'à un moment, ils peuvent gagner de l'argent.
05:31
Donc, si à un moment, les chiffres commencent à sortir, à être bons,
05:34
comme ce n'est pas du tout dans les prix,
05:35
là, vous pouvez avoir un truc qui peut être relativement explosif.
05:38
Oui, mais tout n'est pas tout rose.
05:39
On le voit.
05:40
Il y a même du noir.
05:41
Même du noir.
05:42
Il y a plein de couleurs.
05:44
Effectivement, mais plus du noir, je crois, pour Under Armour,
05:46
si on se réfère à son logo.
05:48
Mais en tout cas, le groupe, il perd quand même de l'argent.
05:51
Oui, je suis d'accord.
05:54
Si vous faites une vision comptable aujourd'hui,
05:56
rien n'est jouable.
05:58
Mais ils sont tous en train de se structurer.
06:01
Alors, ils ont tous un peu la gueule de bois.
06:03
Parce que pendant le Covid,
06:04
tout le secteur a trop produit,
06:07
trop monté les prix, trop bougé.
06:08
Donc là, Nike, par exemple, annonce
06:10
qu'ils sont en train toujours de gérer leurs problèmes
06:12
de trop de stocks post-Covid.
06:14
Donc, vous avez des chaussures en solde partout.
06:16
Donc, tout le monde se tire un peu la bourre vers le bas.
06:18
Tout ça, ça impacte les chiffres dedans.
06:20
Le problème, c'est de vous dire sur ces boîtes-là,
06:22
OK, j'ai essayé de valoriser à 4-5 ans et de me dire
06:24
est-ce que j'ai une fenêtre de tir où ça peut passer ?
06:26
Donc, je suis complètement d'accord avec vous sur le risque.
06:28
Aujourd'hui, c'est la règle de course.
06:29
Et en fait, il y a les produits chinois qui arrivent.
06:32
On a aussi des vents contraires qui risquent,
06:35
ces vents contraires, de continuer de souffler,
06:36
voire de plus en plus fort.
06:37
Alors, je pense que quand même, dans ce genre de produit-là,
06:40
tant dans la voiture, etc.,
06:42
finalement, on va tous se dire qu'on s'en fout d'avoir une Ford
06:44
si on a une voiture chinoise qui est mieux.
06:46
Ce qui doit être certainement le cas d'une bide par rapport à une Ford.
06:50
Par contre, en termes de chaussures,
06:52
les produits chinois n'ont pas du tout ce côté marketing
06:55
qu'ont des marques comme Under Armour ou comme Nike.
06:58
Quand on préparait cet entretien,
06:59
je me demandais qui connaît Under Armour.
07:01
Il n'y avait pas grand monde, en fait.
07:02
Alors, ici, en France,
07:03
ce n'est peut-être pas aussi connu qu'aux États-Unis.
07:04
Antoine, toi, quand on en parlait, justement,
07:06
tu me disais, non, mais si, bien sûr,
07:07
Under Armour, c'est Under Armour.
07:08
Oui, oui, c'est connu.
07:09
Oui, oui, c'est très connu.
07:11
Alors, c'est un petit peu plus pro que grand public.
07:15
Plus football américain que l'origine de l'Ambour.
07:17
En plus, ils ont vraiment fait des partenariats.
07:20
Il y a pas mal d'équipes sportives dans le foot,
07:23
même dans le rugby,
07:24
qui ont été sponsorisées par Under Armour,
07:26
notamment à l'équipe de Galles pendant longtemps.
07:30
Non, non, ils ont fait une belle percée,
07:31
mais c'est vrai que le soufflet est assez vite retombé.
07:36
Et puis, parallèlement, il y a énormément de marques
07:39
un petit peu dans le même genre,
07:40
du genre Oka, genre Salomon,
07:42
qui s'est lancé sur les chaussures un peu techniques,
07:45
un peu pro.
07:46
Tout ça est arrivé en même temps.
07:47
Donc, c'est vrai que,
07:48
mais encore une fois,
07:50
Abercrombie & Fitch donnent l'exemple,
07:52
les tendances peuvent se retourner extrêmement vite.
07:54
Et parfois, en une séance,
07:55
il y a plus de 40%.
07:56
Comme Oracle, il y a un mois et demi,
07:57
il y a pris 40% d'une séance,
07:58
ils les ont perdus en un mois.
08:00
Les plus 40 d'Oracle, il y a un mois et demi,
08:01
ils les ont déjà reperdus.
08:02
Alors, on espère que pour Abercrombie,
08:04
ce ne sera pas aussi rapide, la fonte.
08:06
On va suivre ça.
08:07
En tout cas, vous, vous y croyez,
08:08
ces valeurs, elles sont dans vos portefeuilles
08:10
chez Monoclaim.
08:10
On précise quand même, Charles.
08:12
On en a.
08:12
On espère un rebond, du coup.
08:13
Merci beaucoup.
08:14
C'est Charles Monod qui nous a accompagné,
08:16
le président de Monoclaim.
08:17
Tiens, qui va rester avec nous,
08:18
parce que dans un instant,
08:19
on va aborder la dernière demi-heure de cette séance,
08:20
si vous voulez bien rester avec nous, Charles.
08:22
Avec grand plaisir, Guillaume.
08:23
On va aborder et on va parler surtout
08:25
du potentiel à l'avenir,
08:26
et notamment l'année de 2026.
08:27
On va ouvrir le grand livre de 2026
08:29
sur les marchés.
08:30
Et ce sera à suivre.
08:30
Merci.
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