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Les Vraies Voix avec Françoise Degois, éditorialiste Sud Radio ; Sébastien Ménard, entrepreneur dans la foodtech ; Patrice Lassalle-Bareilles, directeur du Salon des Services à la Personne et de Silver Economy Expo ; Stéphane Junique, président du Groupe VYV ; Luc Broussy, spécialiste du vieillissement et président de France Silver Eco ; Thierry d’Aboville, président de l'ADMR ; Franck Nataf, président de la FÉDÉSAP et président du Réseau AUXI’life ; Nicolas Hurtiger, président SYNERPA Domicile ; Charlotte Grospart-Wilson, responsable recrutement Oui care, groupe connu notamment pour sa marque phare O2 ; Marie-Line El Ouassi, lauréate pour le Handitrophée.

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##LES_VRAIES_VOIX-2025-11-25##

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News
Transcription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 18h-20h, Cécile Dominibus, Philippe David.
00:00:07Et si vous venez de nous rejoindre, nous sommes très heureux d'être en direct du salon Silver Economy Expo,
00:00:11l'événement professionnel des services et innovation pour les seniors aujourd'hui.
00:00:15Et bien entendu, ça continue demain, c'est Porte de Versailles, Hall 5.1.
00:00:19C'est un partenariat Sud Radio dont nous sommes très très fiers.
00:00:22On va en parler dans un instant justement sur cette Silver Académie
00:00:26qui devient un vrai moteur pour l'emploi et l'innovation dans nos territoires.
00:00:30Patrice Lassalle-Barreil sera avec nous dans quelques instants.
00:00:33Et puis le grand débat du jour dans le sommaire, selon le sondage Odoxa-Mascaray publié ce mardi,
00:00:39Jordan Bardella serait élu président de la République si ce scrutin avait lieu dimanche prochain, Philippe.
00:00:45Et on vous pose cette question, le sondage Odoxa, une victoire de Jordan Bardella, vous semble-t-elle réaliste ?
00:00:51Et bien pour le moment, vous dites oui à 61% et donc non à 39%.
00:00:55Vous voulez réagir le 0826 300 300.
00:00:58On vous souhaite la bienvenue, on est ensemble jusqu'à 20h.
00:01:02Jordan Bardella, candidat du Rassemblement National pour la Présidentielle de 2027,
00:01:07Marine Le Pen n'écarte pas cette possibilité.
00:01:10Elle lui a même demandé de se préparer.
00:01:12En mon avis, Jordan Bardella, est-ce que vous êtes le plan B ?
00:01:15Tant que nous n'aurons pas déclaré forfait, si je puis dire, et fait appel à toutes les voies de recours possibles,
00:01:23alors je refuserai de me mettre dans ce scénario et dans cette hypothèse.
00:01:27Les vraies voix Sud Radio.
00:01:30Et je le disais, la Silver Economy devient un vrai moteur pour l'emploi et l'innovation dans nos territoires.
00:01:37Service à la personne, technologie, habitable, mobilité, une filière qui se structure entre promesses économiques et défis de société.
00:01:44Patrice Lassalle-Barreille est avec nous, directeur du Salon des services à la personne de la Silver Economy Expo.
00:01:50Bonsoir.
00:01:51Bonsoir.
00:01:51Merci en tout cas d'être avec nous, de nous avoir accueillis ici.
00:01:55Quelle est la priorité aujourd'hui du Salon version 2025 ?
00:01:59Eh bien écoutez, je crois que la priorité, c'est d'abord et avant tout de répondre aux attentes des Français,
00:02:04à tous les auditeurs qui nous écoutent ce soir, c'est-à-dire de vivre plus vieux, plus longtemps et en bonne santé.
00:02:12Est-ce qu'il y a des évolutions, allez-y, des évolutions majeures par rapport à l'an dernier par exemple ?
00:02:18Eh bien écoutez, les évolutions majeures, je crois qu'elles sont associées à l'évolution de notre société,
00:02:26c'est-à-dire à l'évolution d'abord de la technologie.
00:02:30Quand je parle de technologie, je parle de capacité à accepter aussi cette technologie,
00:02:35d'arrêter peut-être de trop stigmatiser.
00:02:38De l'intégrer en fait, c'est ce que vous voulez dire.
00:02:40Et en fait, quelque part de l'intégrer et dans la dynamique actuelle et les capacités de recherche, d'innovation,
00:02:47l'IA, on l'a vu encore cet après-midi sur le Salon, eh bien va aussi transformer l'accompagnement,
00:02:53l'aide à la personne par des outils qui sont adaptés et peut-être moins stigmatisants
00:02:59que ceux qui existaient encore il y a quelques années.
00:03:02Donc je crois qu'aujourd'hui, on ne prépare pas simplement les outils qui vont permettre de répondre
00:03:09à l'augmentation en âge de notre population, mais également aussi tout simplement de répondre aux outils
00:03:16et à l'innovation technologique qui soit capable d'aider dès aujourd'hui le seigneur dans sa vie du quotidien.
00:03:22Et pourquoi la silver économie devient-elle stratégique dans les territoires, Patrice Lassalle-Barreil ?
00:03:28Eh bien je crois que chaque territoire a son identité, chaque territoire a sa spécificité.
00:03:35Et on parle d'innovation, innovation technologique bien sûr, mais innovation également sociale.
00:03:40Et je crois qu'on l'a vu d'ailleurs à cette table ronde, on a parlé de l'action sociale qui a été relayée principalement par les mairies,
00:03:49qui sont les communes, qui sont au plus près des citoyens, bien sûr les plus vulnérables,
00:03:54mais l'ensemble des citoyens qui habitaient en ruralité.
00:03:57On l'a vu aussi également sur l'intervention de Silver Valley avec la capacité aux entreprises,
00:04:03on avait 75 start-up, donc la richesse de ce secteur économique est remarquable,
00:04:09et en plus certaine, parce que la population, le vieillissement de la population ne va pas s'arrêter demain.
00:04:14Et puis on a fini par la coopération des territoires.
00:04:17Et on sait très bien qu'aujourd'hui, au plus près du seigneur, au plus près des familles,
00:04:22eh bien on a un ensemble d'acteurs qui soient publics, privés, associatifs, à but lucratif, non lucratif,
00:04:30eh bien qui a sa pierre à apporter à notre mieux vieillir.
00:04:34Il y a un mouvement, c'est ça que vous voulez dire, Françoise, de quoi ?
00:04:36Comment est-ce que vous faites, bonsoir, comment est-ce que vous faites pour,
00:04:40quand on dit silver economy, on dit forcément, on pense forcément à Ehpad, par exemple,
00:04:45on pense dans l'économie de la vieillesse, il y a les questions d'Ehpad,
00:04:49la question en plus de ça, de l'épouvertable image des gestionnaires d'Ehpad,
00:04:54comment vous corrigez ça ?
00:04:55Et surtout, comment vous corrigez, comment est-ce qu'on améliore en réalité le soin aux personnes vraiment très âgées,
00:05:01ou en tout cas en situation de handicap, parce que ça c'est un souci qui concerne la quasi-totalité des gens.
00:05:07Écoutez, une des thématiques de cet événement 2026, c'est le choc des consciences.
00:05:13Et je crois qu'en effet, ce qu'on a pu voir, pas seulement d'ailleurs dans les Ehpad,
00:05:17mais aussi dans des rapports ou dans des livres ou des revues,
00:05:20des enquêtes qui ont pu être menées auprès des crèches.
00:05:23Donc ici, on parle aussi bien...
00:05:24Non, non, non, mais parlons des Ehpad, parce qu'il y a un vrai scandale,
00:05:26il y a quelque chose qui s'est développé,
00:05:28et qui casse complètement votre... Enfin, pas votre image à vous, l'image de cette économie-là.
00:05:33Bien sûr. Je crois que c'est un petit peu partout pareil.
00:05:37Aussitôt qu'il y a des mauvais élèves,
00:05:39on a l'impression de les fêcher de manière plus rapide et plus facile que tous ceux qui travaillent bien.
00:05:45Je crois qu'aujourd'hui, le rapport entre le personnel soignant dévoué,
00:05:50les établissements, les efforts des grands groupes, les contraintes économiques,
00:05:55les enjeux et les relations avec les familles font que, globalement,
00:06:00même si justement jamais rien n'est parfait, il y a quand même une volonté de prendre soin de nos aînés.
00:06:06Et je crois que c'est ça qu'il faut quand même retenir.
00:06:09Il faut dénoncer ceux qui travaillent mal, mais il faut aussi ne pas oublier ceux qui travaillent bien.
00:06:14Et je crois qu'un salon comme celui-là, s'il est fait aussi pour permettre de donner la parole aux professionnels,
00:06:21de donner surtout la parole aux seniors, aux personnes âgées.
00:06:24On a un village aidant les aidants, les aidants aimants, les aidants professionnels,
00:06:29les seniors eux-mêmes qui sont là avec différents niveaux de perte d'autonomie,
00:06:35mais en tout cas qui ont aussi la parole pour dire surtout ce qu'ils veulent.
00:06:39Et je crois que l'évolution, pour revenir à votre question de 2026,
00:06:43c'est ne pas oublier de donner la parole à ceux qui sont concernés, à nos seniors,
00:06:49et de répondre surtout à leurs attentes.
00:06:50Sébastien Maynard.
00:06:51En fait, moi, ce qui m'intéresse aussi, pour répondre à Françoise Degoy,
00:06:56c'est qu'il n'y a pas que les solutions en EHPAD.
00:06:59Il y a aussi, il faut dire à nos auditeurs, qu'il y a des tas de solutions pour le maintien à domicile,
00:07:03pour moderniser, parce qu'en fait, la plupart de nos aînés veulent vieillir à la maison,
00:07:08veulent vieillir le plus longtemps possible.
00:07:10Et ce qui est intéressant, moi, j'ai parcouru le salon.
00:07:15Alors, il s'avère que j'ai l'une de mes filiales qui travaille avec vous.
00:07:19Donc, c'est plus simple.
00:07:20Mais il faut dire à nos auditeurs qu'il y a beaucoup de solutions qui existent
00:07:23pour maintenir en bonne santé le plus longtemps possible nos concitoyens.
00:07:27Que ça soit les équipements domotiques, que ça soit la litterie, que ça soit l'alimentation,
00:07:34que ça soit des tas d'outils technologiques qui permettent de capter des données, etc.
00:07:42Voilà, il y a quand même beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup de progrès.
00:07:45Ça va vite, ça va très, très vite.
00:07:47Et moi, je suis d'année en année toujours extraordinairement surpris,
00:07:51positivement surpris par tous les progrès qu'on peut faire
00:07:54pour maintenir effectivement nos aînés en bonne santé le plus longtemps possible à domicile.
00:07:58Allez, quelques...
00:07:59Si je peux me permettre juste de rajouter en deux mots.
00:08:02Les EHPAD, en fait, il faut savoir qu'il y a environ 12% de la population de plus de 78 ans
00:08:08qui est en EHPAD aujourd'hui.
00:08:10Tous les autres sont à la maison.
00:08:11Voilà, tous les autres sont à domicile.
00:08:12Ça, c'est le premier point.
00:08:13Le deuxième point, c'est qu'on avance sur des nouveaux types d'habitats.
00:08:16Vous les avez évoqués.
00:08:17Les habitats intermédiaires, les habitats inclusifs,
00:08:20les regroupements intergénérationnels.
00:08:23Et je crois que c'est justement ça qu'il faut savoir développer.
00:08:26Il faut savoir lutter contre l'isolement.
00:08:28Ça, c'est un facteur de longévité.
00:08:30Il faut savoir créer une dynamique de famille et en local,
00:08:35de proximité, avec des prestations qui sont directement liées,
00:08:39comme vous l'avez évoqué, surtout au bien vieillir.
00:08:42Merci beaucoup, Patrice Lassalle-Barreil.
00:08:44Vous êtes directeur du Salon des Services à la Personne et de la Silver Economy Expo.
00:08:49Vous restez avec nous, on fait une petite pause.
00:08:51On revient dans un instant avec le grand débat du jour sur cette information
00:08:54et sur ce sondage au DOXA.
00:08:55Une victoire de Jordan Bardella vous semble-t-elle réaliste,
00:08:58puisque visiblement, il pourrait être élu président de la République
00:09:03si les élections avaient lieu dimanche prochain.
00:09:06Et pour le moment, on vous dit tout à 62%.
00:09:09Sud Radio.
00:09:10Sud Radio.
00:09:11Parlons vrai.
00:09:12Parlons vrai.
00:09:12Sud Radio.
00:09:13Parlons.
00:09:14Les vraies voix Sud Radio.
00:09:16Cécile de Minibus.
00:09:17Philippe David.
00:09:18En direct des Salons Services à la Personne et de l'Emploi à Domicile
00:09:22et de Silver Economy Expo à la Porte de Versailles.
00:09:26Absolument.
00:09:27Nous sommes donc en direct du Salon Silver Economy Expo
00:09:30et très heureux d'être là avec Françoise Degoy et Sébastien Ménard.
00:09:33Ça va les amis ?
00:09:34Ça va super bien.
00:09:35Voilà, vous étiez bloqués dans les transports, mon petit.
00:09:37Vous savez, ça ne dépend pas d'Anne Hidalgo.
00:09:40Non, non, en fait, c'est que...
00:09:41Parlez dans le micro, madame Françoise.
00:09:42Je dis que je préfère rappeler que les problèmes de métro,
00:09:45d'arrêt de métro ne dépendent pas d'Anne Hidalgo.
00:09:47D'accord.
00:09:47Rien, d'ailleurs, rien ne dépend d'Anne Hidalgo.
00:09:49Elle n'y est pour rien.
00:09:51C'est pas vrai, c'est que Françoise, vu son grand âge,
00:09:53tout le monde venait la voir dans les allées du Salon.
00:09:55Voilà pourquoi.
00:09:56C'est ça, c'est ça.
00:09:56Les amis, l'heure tourne, tout de suite, le grand débat du jour.
00:10:00C'est ça.
00:10:01Jordan Bardella, candidat du Rassemblement National pour la Présidentielle de 2027,
00:10:06Marine Le Pen n'écarte pas cette possibilité.
00:10:09Elle lui a même demandé de se préparer.
00:10:11Pardonne-vous, Jordan Bardella, est-ce que vous êtes le plan B ?
00:10:14Tant que nous n'aurons pas déclaré forfait, si je puis dire,
00:10:19et fait appel à toutes les voies de recours possibles,
00:10:22alors je refuserai de me mettre dans ce scénario et dans cette hypothèse.
00:10:27Les vraies voix Sud Radio
00:10:29Et donc ce sondage Odoxa-Mascaray publié ce mardi,
00:10:34qui dit que Jordan Bardella serait élu président de la République
00:10:37si le scrutin avait lieu dimanche prochain.
00:10:40D'où notre question du jour, Philippe.
00:10:42Oui, une autre question du jour.
00:10:44Jordan Bardella, une victoire vous semble-t-elle réaliste ?
00:10:47Vous dites oui, toujours à 62%.
00:10:49Vous voulez réagir, le 0826 300 300.
00:10:52Forcément, je me retourne directement sur François,
00:10:54qui a tweeté sur le sujet.
00:10:57Je sais ce que vous pensez des sondages.
00:10:59Je ne pense pas.
00:11:00J'ai un infini respect pour les sondages et les sondeurs.
00:11:03Je n'ai aucun problème.
00:11:04Mais je n'aime pas la politique fiction.
00:11:06D'abord, si je voulais être méchante,
00:11:07je rappellerai que jamais 18 mois avant une présidentielle,
00:11:11l'affiche qui a été donnée ne s'est avérée exacte.
00:11:14Jamais, jamais, jamais, jamais.
00:11:15Donc, je serai Jordan Bardella, je m'inquiéterai un peu.
00:11:18Vous voyez ce que je veux dire ?
00:11:18Parce que, d'abord, ça ne repose sur rien.
00:11:22On n'a pas l'offre politique.
00:11:24On ne sait même pas qui sera là.
00:11:25On ne sait même pas qui sera là à gauche.
00:11:26On ne sait même pas qui sera le candidat macroniste.
00:11:28Je suis un peu...
00:11:29Il n'y a pas 400 solutions non plus, François.
00:11:30Oui, ça peut être Sébastien Lecornu.
00:11:32Vous savez, s'il passe son budget, Sébastien Lecornu, il va jaillir.
00:11:35C'est moi qui grimpe dans les sondages.
00:11:35Il est à 41%.
00:11:37Il est en train de grimper d'une façon...
00:11:39Vous avez 18 mois dans un temps politique
00:11:41où, de toute façon, tout s'accélère.
00:11:43Moi, je veux bien tout ce qu'on veut.
00:11:44Je veux bien signer...
00:11:46Je sais quelle est la vertu de ces sondages.
00:11:48Il y en a plusieurs.
00:11:48D'abord, ces sondages permettent, comment dirais-je,
00:11:51aux bardellistes d'imposer l'idée de Jordan Bardella.
00:11:54Parce que vous pensez que c'est comme un chemin de rose,
00:11:56mais pas du tout.
00:11:57Entre les bardellistes et les lupénistes,
00:11:58c'est vraiment pas l'amour.
00:12:00Ça permet aussi de réveiller tout le monde,
00:12:02de faire peur.
00:12:03Donc, il est nul et non avenu.
00:12:06Et je trouve que la classe politique
00:12:07perd trop de temps à le commenter.
00:12:09François... Pardon.
00:12:11J'allais dire Françoise de nouveau.
00:12:12Bah non, Sébastien Ménard.
00:12:15On assiste à, je dirais,
00:12:19la déliquescence programmée,
00:12:21et ça ne me fait pas plaisir de le dire,
00:12:23de l'intégralité de la classe politique.
00:12:24Puisqu'en fait, ce n'est pas les gens
00:12:26qui se prononcent aujourd'hui
00:12:28pour le potentiel,
00:12:31le candidat par défaut du Rassemblement national,
00:12:35il est quand même à plus de 35%
00:12:37d'intention de vote au premier tour.
00:12:39C'est-à-dire qu'il fait le double
00:12:40du meilleur second.
00:12:42Enfin, voilà, entendons-nous.
00:12:44Donc, on est face à un candidat
00:12:45qui accompagne cette volonté de dégagisme
00:12:48des Françaises et des Français.
00:12:49Je pense qu'on est franchement aujourd'hui
00:12:53dans un espèce de scénario,
00:12:58évidemment, comme François,
00:12:59je souhaiterais qu'on puisse raconter
00:13:01que ça ne s'est jamais vu à 18 mois,
00:13:03peut-être que patata.
00:13:04Je vous interromps.
00:13:05Il y a des échantillons de 687 personnes.
00:13:09Mais ce n'est pas sérieux.
00:13:10Je vais au goût.
00:13:11Ce n'est évidemment pas mon candidat.
00:13:12Ça ne le sera pas.
00:13:13Mais regardez les images
00:13:16spectaculaires du candidat Bardella
00:13:19en province tous les week-ends.
00:13:20C'est juste spectaculaire.
00:13:23Regardez la viralité qui est la sienne.
00:13:25Moi, en tant qu'entrepreneur,
00:13:26je regarde la viralité
00:13:27des personnalités publiques
00:13:29sur les réseaux sociaux, etc.
00:13:30C'est extraordinaire avec, je dirais,
00:13:33une démarche d'adhésion.
00:13:35C'est-à-dire que vous, Françoise,
00:13:37quand on regarde mon candidat
00:13:39ou mes candidats ou les vôtres,
00:13:41vous avez pour trois soutiens,
00:13:43vous avez sept trolls.
00:13:44Voilà, c'est à peu près ça.
00:13:45Nos candidats, la gauche,
00:13:47la gauche traditionnelle,
00:13:48la deuxième gauche,
00:13:49le centre-gauche,
00:13:50le centre-droite, la droite,
00:13:51enfin, moi, mes candidats,
00:13:52se font...
00:13:53Philippe, d'abord.
00:13:55Je vais au bout.
00:13:56Se font désinguées.
00:13:58Donc, on est face
00:13:58à une candidature dégagiste.
00:14:00Il incarne la volonté
00:14:01des Françaises et des Français
00:14:02à dégager tout ou partie
00:14:05de la classe politique.
00:14:06Et malheureusement,
00:14:07on en fait partie.
00:14:08On en fait partie.
00:14:09Sébastien,
00:14:09est-ce que je peux répondre
00:14:11à cette espèce d'art ?
00:14:12Mais est-ce que je peux remplacer une ?
00:14:13Ok, une seconde.
00:14:14L'arnaque...
00:14:14Non !
00:14:15Non, non, c'est pas ça.
00:14:16C'est l'arnaque, si vous voulez,
00:14:17des images de dédicaces.
00:14:19Je vous rappelle
00:14:19les images de dédicaces
00:14:21d'Éric Zemmour.
00:14:22Je vous rappelle
00:14:22les nombres de ventes
00:14:23d'Éric Zemmour.
00:14:25Je vous rappelle
00:14:25que ce n'est pas parce
00:14:26que vous remplissez les meetings
00:14:27que vous gagnez.
00:14:2735% d'intention de vote
00:14:29au premier tour, quand même.
00:14:30C'est pas Zemmour.
00:14:31Mais je suis bien d'accord.
00:14:31Zemmour est à 6.
00:14:32Zemmour est monté à 20%
00:14:34pendant la campagne présidentielle
00:14:35alors qu'elle était 19-20.
00:14:38Il y a Harris Interactive
00:14:39qui le mettait à 20.
00:14:39Et ça ne me fait pas plaisir
00:14:40de dire ça.
00:14:40Mais moi, je ne suis pas
00:14:42dans cette espèce
00:14:42de faux catastrophisme.
00:14:44Je pense véritablement
00:14:45que vous ne pouvez pas
00:14:46comme argument
00:14:47parler des dédicaces.
00:14:49Sinon, Zemmour serait président
00:14:50depuis longtemps.
00:14:51Il y a quand même
00:14:51une chose importante,
00:14:52c'est qu'à deux ans d'avance,
00:14:54on ne sait pas qui sera candidat.
00:14:56Et surtout,
00:14:56il y a une chose qui joue,
00:14:58c'est la campagne.
00:15:00Un candidat peut être
00:15:01ultra-leader.
00:15:02Alors, je vais vous faire
00:15:02le cimetière des éléphants
00:15:04des campagnes présidentielles.
00:15:06En 2002,
00:15:09une Chirac était cramée
00:15:11mais finalement,
00:15:12Jospin allait être élu
00:15:12les doigts de riz.
00:15:13Il n'était pas à 35.
00:15:14Il n'était pas à 35.
00:15:15En 95, Baladur était...
00:15:17Il n'était pas à 35.
00:15:18Non, mais on ne va pas comparer
00:15:19des choses qui ne sont pas comparables.
00:15:20C'est pas comparable.
00:15:21La mécanique,
00:15:22c'est toute la politique.
00:15:23Mais non, ce n'est pas comparable.
00:15:23Ce n'est plus comparable.
00:15:24Pour moi, c'est comparable.
00:15:25C'est la force des raisons sociaux.
00:15:27Mais il se passe quand même
00:15:28quelque chose, Françoise.
00:15:28Il se passe quand même
00:15:30quelque chose.
00:15:30Est-ce que je suis dans la négation
00:15:32de dire qu'il se passe quelque chose ?
00:15:33Je vous dis juste
00:15:34que je vous exprime
00:15:36ce que je dis.
00:15:37Ce n'est pas parce que vous avez
00:15:385 millions d'abonnés
00:15:39sur TikTok.
00:15:40Ce n'est pas parce que vous avez...
00:15:42Vous vendez 600 000 livres
00:15:43que vous êtes président.
00:15:44C'est beaucoup quand même.
00:15:45C'est beaucoup quand même.
00:15:45Mais Zemmour a fait ça aussi.
00:15:47Tous ses livres se vendent
00:15:48au-delà de 500 000.
00:15:49Écoutez, on ne peut pas...
00:15:51Vous êtes un type sérieux.
00:15:52On ne peut pas véhiculer ça.
00:15:54Parlons d'arguments politiques.
00:15:55Françoise, ne criez pas.
00:15:56Françoise.
00:15:56Parlons d'arguments politiques.
00:15:57Je termine.
00:15:58On peut parler d'arguments politiques.
00:16:01On peut considérer
00:16:02qu'il y a évidemment
00:16:03une progression
00:16:03du Rassemblement National.
00:16:04On va pas...
00:16:05Mais on va pas recommencer.
00:16:06On peut parler tout court.
00:16:06Oui, bien sûr.
00:16:07Pour ceux qui n'ont pas dit grand-chose.
00:16:08Merci, vous êtes aimable.
00:16:09Vous faites du social.
00:16:10C'est bien.
00:16:11Non, c'est même
00:16:12du handicap social.
00:16:13Où Sébastien Ménard a raison,
00:16:15c'est qu'il est en point mort bas
00:16:17à 32 %,
00:16:19en point mort haut...
00:16:19Ça ne finit pas comme ça.
00:16:20Je peux terminer.
00:16:22Et en point mort haut
00:16:22à 35 %.
00:16:23Donc aujourd'hui,
00:16:24la seule question qui se pose,
00:16:25c'est qui sera au second tour
00:16:27face à lui
00:16:27si jamais l'élection
00:16:28avait lieu maintenant ?
00:16:29Moi, je vais tenter quelque chose.
00:16:30Et vous savez que tout le monde
00:16:31s'est foutu de moi
00:16:32quand j'ai dit que Bardella
00:16:33ne gagnerait pas des législatives.
00:16:35Vous étiez assez ricanant
00:16:36autour de...
00:16:37Non, Cécile disait, pourquoi pas ?
00:16:38C'est une des seules.
00:16:39Tout le monde se foutait de moi.
00:16:41Et Bardella,
00:16:42et Bardella, évidemment,
00:16:43on n'a jamais gagné.
00:16:43On avait les mêmes discours.
00:16:45OK ?
00:16:45Moi, je prends un pari.
00:16:47Je dis que
00:16:48le second tour
00:16:49de Jordan Bardella,
00:16:50je le dis aujourd'hui,
00:16:51n'est pas forcément assuré.
00:16:53Vous êtes dans le fantasme
00:16:55en ce moment.
00:16:55Mais je n'ai pas dit le contraire.
00:16:56Non, ce n'est pas vous.
00:16:57Tout le monde dit
00:16:57qu'il n'y a qu'une place en finale.
00:16:59Je ne suis pas du tout certaine.
00:17:01Face au candidat aérien, oui.
00:17:02Absolument pas.
00:17:02Non, je ne suis pas sûre
00:17:04que la place en finale
00:17:05soit forcément acquise
00:17:06pour Jordan Bardella.
00:17:08Jordan Bardella,
00:17:09en 15 jours,
00:17:10avait le leadership
00:17:11dans les sondages.
00:17:12En 15 jours...
00:17:13Mais il y a eu du tripatouillage,
00:17:14on le sait très bien.
00:17:14Mais il y a eu 0, tripatouillage.
00:17:16Mais bien sûr.
00:17:16Mais ce n'est pas parce que vous faites des...
00:17:17Mais bien sûr.
00:17:17Mon propre camp a fait élire
00:17:19des LFistes.
00:17:20Attendez.
00:17:20C'est ça la vérité.
00:17:21Ce n'est pas parce que vous faites...
00:17:22Sans ça, sans ça,
00:17:23sans ça, Bardella était à Matignon.
00:17:24Sébastien, vous ne pouvez pas
00:17:25raconter des choses...
00:17:26Arrêtez, c'est la vérité.
00:17:26Mais vous ne pouvez pas raconter...
00:17:27Non, ce n'est pas la vérité.
00:17:28Mais c'est la vérité.
00:17:29Hé, hé, hé.
00:17:30Sébastien, vous ne pouvez pas
00:17:31dire des conneries pareilles.
00:17:32Enfin, personne n'a été mettre
00:17:33un fusil sous la tombe
00:17:34aux électeurs
00:17:44à chaque fois.
00:17:46À chaque fois,
00:17:47l'extrême droite est en China.
00:17:48À chaque fois, elle est battue.
00:17:50Mais à chaque fois,
00:17:50elle est battue avec un écart plus faible.
00:17:52Mais vous ne pouvez pas dire
00:17:52que personne ne veut du RN.
00:17:54Ce n'est pas vrai.
00:17:54Un tiers des Français,
00:17:55ça ne fait pas 50% plus une voix.
00:17:58Ça fait quand même des gens.
00:17:58Ça ne fait pas 50% plus une voix.
00:18:00Ah oui, je ne dis pas le contraire.
00:18:01À chaque fois,
00:18:01avec un écart plus faible.
00:18:02Parce qu'on est passé de...
00:18:03Permettez.
00:18:04Jean-Marie Le Pen, 18% en 2002.
00:18:06Marine Le Pen, 42% en 2022.
00:18:10Après être passée par 33% en 2017.
00:18:13Donc, c'est qu'il y a
00:18:13une progression systématique.
00:18:14Mais est-ce que je dis
00:18:16qu'il y a une progression ou pas ?
00:18:18Je ne nie pas la progression.
00:18:19Je vous explique juste
00:18:20que l'argument qui consiste à dire
00:18:22qu'il y a eu tripatouillage,
00:18:23personne n'a mis un fusil sur l'antan.
00:18:24Je n'ai pas dit ça.
00:18:25Non, mais Sébastien Ménard.
00:18:26Non, mais l'arc républicain,
00:18:27on peut en reparler.
00:18:28L'arc républicain ridicule.
00:18:29Mais est-ce que je peux finir,
00:18:30bon sang,
00:18:30l'arc républicain ridicule.
00:18:31Vous parlez beaucoup, Françoise.
00:18:33Oui, c'est vrai.
00:18:33Les gens ont voté à 85%.
00:18:35Alors, allez dissoudre les Français
00:18:37si ça vous conseille pas.
00:18:38Sébastien Ménard,
00:18:38le mot de la fin.
00:18:40Non, moi, je dis simplement
00:18:41que ça doit sonner.
00:18:43On doit tous tirer le signal d'alarme.
00:18:45Les partis dits de gouvernement
00:18:46bontins,
00:18:48celles et ceux qui,
00:18:49depuis la gauche jusqu'à la droite,
00:18:50ont vocation, peut-être,
00:18:52encore demain,
00:18:53à gouverner ce pays,
00:18:54doivent prendre une bonne leçon d'humilité,
00:18:56arrêter les coups de menton pour rien,
00:18:59les défilés pour zéro.
00:19:00Voilà, à un moment donné,
00:19:01il va falloir quand même se mouiller
00:19:02sur les vrais gros sujets
00:19:04qui ont été malheureusement préemptés
00:19:06par l'extrême droite en France.
00:19:08Allez, vous restez avec nous
00:19:09dans un instant,
00:19:10le tour de table de l'actu
00:19:11de nos vrais voix.
00:19:12Françoise Debois ?
00:19:12Écoutez, la journée internationale
00:19:14contre la violence faite aux femmes.
00:19:16Sébastien Ménard ?
00:19:16On va revenir sur l'indignité
00:19:18des politiques
00:19:19à l'occasion de la marche blanche
00:19:20de Marseille.
00:19:21Philippe David ?
00:19:21La réaction incroyable
00:19:23de l'université de Lyon 2
00:19:24après, alors c'était pas à cause de nous,
00:19:26mais suite à notre débat
00:19:27d'hier soir dans les vrais voix.
00:19:28On en parle dans un instant,
00:19:29soyez les bienvenus.
00:19:30Nous sommes toujours en direct
00:19:31de ce salon incroyable
00:19:34Silver Economy Expo.
00:19:36et c'est à Paris.
00:19:37A tout de suite.
00:19:39Sud Radio.
00:19:40Sud Radio.
00:19:40Parlons vrai.
00:19:41Parlons vrai.
00:19:42Sud Radio.
00:19:43Les vrais voix Sud Radio.
00:19:45Cécile de Minibus.
00:19:46Philippe David.
00:19:47En direct des salons
00:19:48services à la personne
00:19:49et de l'emploi à domicile
00:19:50et de Silver Economy Expo
00:19:52à la porte de Versailles.
00:19:55Et on parle du grand âge,
00:19:56bien entendu,
00:19:57pendant toute cette émission.
00:19:59C'est pour ça qu'on a fait venir
00:19:59Philippe David.
00:20:02Salut Philippe.
00:20:03Ça va.
00:20:03Oui, je suis l'aide
00:20:05à la personne
00:20:05de Françoise de Gouin.
00:20:07Vous auriez pu tout dire.
00:20:09D'ailleurs,
00:20:09il y a votre déambulateur
00:20:10qui gêne.
00:20:12Nous sommes en direct
00:20:13de ce salon Silver Economy Expo
00:20:15particulièrement intéressant
00:20:17avec, bien entendu,
00:20:19tous ces événements professionnels
00:20:20des services
00:20:21et innovations
00:20:21pour les seniors.
00:20:23On est là aujourd'hui,
00:20:24bien entendu,
00:20:25à Paris-Port de Versailles
00:20:26au Le 5.1
00:20:27et en partenariat
00:20:28avec Sud Radio.
00:20:30Tout de suite,
00:20:31les amis,
00:20:32le tour de table de l'actu.
00:20:34Un table !
00:20:35C'est vrai !
00:20:36Non, j'avoue que
00:20:37j'ai pris un petit goûter.
00:20:39Vous connaissez ?
00:20:39C'est sûr qu'on se connaît.
00:20:40C'est le seul bourgeois de la cour
00:20:41qui achète le pâté à la livre.
00:20:42Non, je préfère manger les sorciers.
00:20:43Oui, alors,
00:20:44on peut faire un collier de nouilles,
00:20:46franchement.
00:20:46On donne envie de pâtes
00:20:47et de pizza.
00:20:48Un prince de la fourchette.
00:20:49Enfin, sauf qu'il beaucoup
00:20:50avec les doigts.
00:20:50Mais c'est pas très bon
00:20:51pour le régime,
00:20:51mais comme vous m'appliquez
00:20:52que le buto, Cécile...
00:20:53Ne vous inquiétez pas,
00:20:54Philippe David,
00:20:54je vous mordrai dedans quand même,
00:20:56même si vous n'êtes pas aimé.
00:20:57Pas l'appétit, bien sûr !
00:20:59Le tour de table !
00:20:59De l'actualité !
00:21:01Est-ce que vous pouvez
00:21:02mordre dedans, s'il vous plaît ?
00:21:03Non, non, c'est sorti
00:21:04de son contexte,
00:21:05je vous rappelle.
00:21:06Françoise de Gois,
00:21:07une journée particulièrement
00:21:09lourde.
00:21:10Oui, lourde,
00:21:11parce que c'est la violence
00:21:12faite aux femmes.
00:21:12Et qui doit être joyeuse
00:21:13in fine.
00:21:13Et qui doit être joyeuse
00:21:14parce qu'il faut mener le combat,
00:21:15parce que c'est
00:21:16les violences faites aux femmes.
00:21:17Je vous rappelle quand même
00:21:18que c'était une grande cause
00:21:19nationale d'Emmanuel Macron.
00:21:21En réalité,
00:21:21on voit que ça ne progresse
00:21:23absolument pas.
00:21:24Vous savez,
00:21:24les chiffres sont terribles.
00:21:25En France, en 2024,
00:21:27277 000 femmes disent à vous
00:21:30avoir vécu soit un viol,
00:21:33soit, comment dirais-je,
00:21:34du harcèlement sexuel,
00:21:35soit véritablement...
00:21:36On est sur des chiffres
00:21:37complètement vertigineux.
00:21:40143 femmes assassinées
00:21:41en féminicide l'an dernier,
00:21:43dont 5 la semaine dernière.
00:21:45Donc, il y a une loi transpartisane
00:21:48qui a été déposée.
00:21:50C'est très intéressant.
00:21:51Tous les groupes ont travaillé,
00:21:52sauf bien sûr
00:21:52le Rassemblement National
00:21:53et Eric Sciotti.
00:21:54Ils ont refusé
00:21:55de participer à ce travail.
00:21:56En tout cas,
00:21:57elle va être examinée.
00:21:59Moi, je suis tout à fait
00:22:00sur l'exemple espagnol.
00:22:01Je le redis,
00:22:02les Espagnols ont fait
00:22:02des progrès extraordinaires.
00:22:0425% des violences
00:22:06ont diminué, en fait,
00:22:08en Espagne.
00:22:09Avec des parquets dédiés,
00:22:10avec dans chaque commissariat
00:22:12un des policiers
00:22:13qui sont spécialisés
00:22:13dans le recueil de plaintes
00:22:14parce qu'on a ce problème-là
00:22:16de recueil de plaintes.
00:22:17Avec, comment dirais-je,
00:22:18une prise en charge immédiate
00:22:20dès l'hôpital.
00:22:21C'est-à-dire que
00:22:22vous n'êtes pas obligés
00:22:23d'aller au commissariat
00:22:24pour porter plainte.
00:22:24Vous portez plainte
00:22:25dès l'hôpital
00:22:26si vous avez été violé
00:22:27ou si vous avez été tabassé.
00:22:28Et donc,
00:22:29c'est très important
00:22:30que nous nous armions
00:22:31d'un attirail
00:22:32encore plus puissant.
00:22:33Les Espagnols ont réussi
00:22:34un pays éminemment machiste,
00:22:36vraiment un pays éminemment
00:22:37aussi assez violent
00:22:38dans certaines de ses provinces
00:22:40et dans sa constitution.
00:22:41L'Espagne a réussi,
00:22:43nous devons en réussir.
00:22:44Alors, il faut quand même
00:22:45rappeler que la liberté,
00:22:47enfin en tout cas
00:22:47la libération de la parole
00:22:48fait qu'il y en a de plus en plus
00:22:50qui osent en parler aussi.
00:22:52C'est pour ça que le taux...
00:22:54Alors, non,
00:22:55elles osent en parler
00:22:56mais en réalité,
00:22:57ce dont on se rend compte
00:22:58et c'est le constat de tout,
00:22:59pas simplement des associations,
00:23:00des députés
00:23:01qui ont travaillé
00:23:01sur cette loi,
00:23:03ce projet,
00:23:03cette proposition de loi,
00:23:05on se rend compte
00:23:05qu'en réalité,
00:23:06il y a à peine
00:23:06une femme violée
00:23:07qui ose porter plainte
00:23:08sur 10.
00:23:09Je ne sais pas
00:23:09si vous réalisez en réalité
00:23:11parce que dans la manière
00:23:12d'accueillir,
00:23:13ça n'est pas encore ça.
00:23:14Dans la manière d'accueillir
00:23:15dans les commissariats,
00:23:16il y a aussi un sujet
00:23:17sur le MeToo Police
00:23:19qui a fait beaucoup de bruit
00:23:20avec les policiers
00:23:22qui étaient eux-mêmes
00:23:22accusés de violence,
00:23:24etc.
00:23:25Et donc,
00:23:25cette loi est une loi
00:23:26qu'on appelle intégrale,
00:23:28c'est-à-dire qu'elle prend
00:23:29le problème de A jusqu'à Z
00:23:30et j'espère qu'elle sera votée
00:23:31parce qu'elle est transpartisane
00:23:33et moi je trouve ça formidable
00:23:33quand tous les députés
00:23:34travaillent ensemble.
00:23:35Mais c'est sûr
00:23:36que c'est une grande cause nationale,
00:23:37c'est incroyable
00:23:37qu'il y ait autant de drames
00:23:39encore chaque année en France,
00:23:41mais pas qu'en France,
00:23:41vous parliez de l'Espagne,
00:23:42en Allemagne,
00:23:43en Italie.
00:23:4350 000 tués femmes
00:23:44dans le monde en tout cas.
00:23:45Donc c'est une grande cause nationale
00:23:47mais je crois aussi
00:23:47qu'il faudrait des lois
00:23:49beaucoup plus dures
00:23:50à l'égard des personnes.
00:23:51Alors je n'aime pas le mot
00:23:52féminicide
00:23:52parce que féminicide,
00:23:54le mot ne me plaît pas.
00:23:56Mais qui tue leur femme,
00:23:58les meurtriers de leur femme
00:23:59ou de leur compagne
00:23:59ou de leur ex-compagne
00:24:00parce qu'il y a beaucoup de cas aussi
00:24:01où c'est l'ex-compagne
00:24:03par vengeance,
00:24:04je pense que les lois
00:24:04ne sont pas assez dures pour eux.
00:24:06Puisque vous avez la parole,
00:24:07Philippe David,
00:24:08sur cette réaction
00:24:09du professeur de Lyon 2.
00:24:11Ah oui,
00:24:11alors c'était notre débat hier soir
00:24:13et l'université Lyon 2,
00:24:15alors elle a fait un communiqué
00:24:16où je suis tombé de l'armoire,
00:24:18je dois le dire,
00:24:18je vous le lis,
00:24:19c'est pas très long.
00:24:20L'université Lumière Lyon 2
00:24:21a pris connaissance
00:24:22avec consternation
00:24:23d'un poste Facebook
00:24:24de notre collègue Julien Théry,
00:24:26professeur d'histoire médiévale
00:24:27dressant une liste
00:24:28de 20 personnes désignées
00:24:29comme des, je cite,
00:24:31génocidaires à boycotter
00:24:32en toutes circonstances,
00:24:33il y avait une vingtaine de personnes
00:24:35dont 4 qui n'étaient pas juives a priori.
00:24:37Nous condamnons avec la plus grande fermeté
00:24:39le contenu de cette publication
00:24:40qui ne représente aucunement
00:24:41notre université
00:24:42ni les valeurs
00:24:43qu'elle défend et transmet,
00:24:44tout en reconnaissant à ce collègue
00:24:46qui n'exerce aucune fonction
00:24:47de représentation
00:24:48de notre établissement,
00:24:49un droit absolu
00:24:50d'expression à titre individuel
00:24:51et privé.
00:24:52Nous ne sommes pas moins
00:24:53très choqués
00:24:53par un procédé
00:24:54dont nous nous désolidarisons
00:24:55complètement.
00:24:56Nous déterminerons
00:24:57dans les meilleurs délais
00:24:58les mesures qui s'imposent.
00:24:59Alors moi,
00:24:59je suis tombé de l'armoire.
00:25:00Bonne nouvelle déjà,
00:25:02pause pilate est ressuscité
00:25:03parce que j'ai vraiment l'impression
00:25:05que la direction du jour 2
00:25:06se lave les mains
00:25:07de cette histoire
00:25:08en disant
00:25:08« Circuler,
00:25:09il n'y a rien à voir ».
00:25:10On n'est pas surpris
00:25:11qu'il ne soit pas sanctionné
00:25:12parce qu'on ne se fait pas
00:25:14de mauvaise manière
00:25:15entre gens du même bord politique
00:25:17en général.
00:25:18Et pour les mesures
00:25:18qui s'imposent
00:25:19dans les meilleurs délais,
00:25:20déjà on ne sait pas
00:25:21ce que c'est,
00:25:21on n'a pas parlé de sanctions,
00:25:23on parle de mesures
00:25:24et je pense qu'il n'y aura rien
00:25:25il n'y a rien eu hier,
00:25:27il n'y aura rien aujourd'hui,
00:25:28demain ni après-demain.
00:25:28« Circuler,
00:25:30il n'y a rien à voir ».
00:25:30Exactement,
00:25:31pauvre pilate.
00:25:32Oui,
00:25:32moi je suis vraiment,
00:25:33c'est éprouvant.
00:25:35C'est-à-dire que non seulement
00:25:36Julien Théry,
00:25:36j'ai débattu l'an dernier
00:25:38pendant une année
00:25:39assez souvent avec lui
00:25:40dans un média
00:25:41plutôt alternatif.
00:25:43Évidemment,
00:25:44c'est une,
00:25:45comment dirais-je,
00:25:45sa liste est effrayante.
00:25:47Je ne sais pas
00:25:48comment on a pu arriver
00:25:48maintenant en France
00:25:49à cela.
00:25:50Je ne comprends pas non plus.
00:25:52C'est pas le premier cas.
00:25:54Non,
00:25:54d'intellectuel
00:25:54et de chercheur
00:25:55proche de LFI
00:25:56parce que c'est la sphère
00:25:56de LFI
00:25:57et de toute façon Julien Théry.
00:25:58On fabrique des monstres.
00:26:00Je ne pardonnerai jamais
00:26:01à Jean-Luc Mélenchon
00:26:01d'avoir ouvert
00:26:02cette boîte de Pandore.
00:26:03Regardez de quoi
00:26:03nous débattons.
00:26:04Est-ce que vous imaginez
00:26:054 ans avant le 7 octobre,
00:26:07est-ce que nous aurions pu
00:26:08dans les vraies voix,
00:26:09pourtant on débat de tout,
00:26:11imaginer un jour
00:26:11qu'on aurait un débat
00:26:12sur une liste de juifs.
00:26:13Sérieusement ?
00:26:14C'est fou.
00:26:16Et en plus de ça,
00:26:17là où Philippe a raison,
00:26:18c'est-à-dire que
00:26:19communiquer de l'université
00:26:20est lamentable.
00:26:21Non,
00:26:22il n'est pas l'honneur.
00:26:22Non,
00:26:22il est lamentable.
00:26:23C'est lamentable.
00:26:24Il est lamentable.
00:26:24En gros,
00:26:25c'est très grave,
00:26:26mais c'est pas si grave.
00:26:28Mais quand même,
00:26:28c'est très grave,
00:26:29mais en même temps,
00:26:30c'est pas si grave.
00:26:31Voilà.
00:26:31Je ne suis pas d'accord.
00:26:32Sébastien Maynard,
00:26:33l'indignité des politiques
00:26:34à la marche blanche
00:26:35aux obsèques à Marseille.
00:26:36Alors,
00:26:37je vous avoue que,
00:26:38comme beaucoup de Français,
00:26:40j'ai regardé
00:26:41le rassemblement
00:26:42le week-end dernier
00:26:43par médias interposés
00:26:45et j'ai vu effectivement
00:26:46un défilé de politique
00:26:47et je ne me suis pas
00:26:48trop posé de questions.
00:26:49Je me suis dit
00:26:49que c'était finalement
00:26:50leur place
00:26:52soutenir Amine Kessassi
00:26:55qui a donc perdu
00:26:56ce militant écologiste
00:26:58qui combat le narcotrafic
00:27:01et qui a perdu
00:27:02son frère Mehdi,
00:27:0320 ans,
00:27:04lâchement assassiné
00:27:05au cœur de Marseille.
00:27:07Sur un authentique contrat,
00:27:08il n'y a pas d'autre mot.
00:27:09Tout à fait.
00:27:10Et en écoutant,
00:27:11en écoutant Sud Radio,
00:27:13votre confrère,
00:27:15Jean-François Aquilly,
00:27:16il avait un invité
00:27:16que je connais.
00:27:18Alors,
00:27:18c'est ma soirée
00:27:19Rassemblement National,
00:27:20on va dire ça.
00:27:21Ça sera la première
00:27:21et la dernière.
00:27:22Et j'écoutais Franck Alizio,
00:27:23candidat à la mairie de Marseille,
00:27:25qui parlait de...
00:27:26Et ça a fait tilt,
00:27:27en fait.
00:27:27Comme quoi,
00:27:29ça ne m'étonne pas
00:27:30que ces gens-là,
00:27:30finalement,
00:27:31progressent dans les sondages
00:27:32puisqu'ils disent
00:27:33maintenant
00:27:34ce qu'on n'ose même plus dire,
00:27:36nous,
00:27:36finalement.
00:27:37Ils parlaient d'indignité.
00:27:39C'est-à-dire qu'en fait,
00:27:39est-ce que la place des politiques,
00:27:40c'est devant,
00:27:42devant les caméras,
00:27:45perché à tous les micros,
00:27:46etc.
00:27:46ou est-ce que c'est,
00:27:48finalement,
00:27:48être présent,
00:27:49discret,
00:27:50parmi une foule compacte.
00:27:54Et c'est le choix
00:27:54qu'a fait
00:27:55le Rassemblement National.
00:27:57Je pense que c'est le choix
00:27:57qu'aurait dû faire
00:27:58l'ensemble de la classe politique.
00:28:00Le but n'était pas
00:28:01de défiler.
00:28:02Et là,
00:28:02je mets tout le monde
00:28:02dans le même sac
00:28:03parce que j'avais
00:28:04mes propres copains
00:28:05qui étaient perchés
00:28:06au micro,
00:28:10devant les caméras,
00:28:11etc.
00:28:11Et c'est vrai qu'en fait,
00:28:13voilà.
00:28:14Donc,
00:28:14merci Franck Alizio
00:28:15d'avoir dénoncé ça.
00:28:17Je suis,
00:28:18encore une fois,
00:28:19atterré,
00:28:20que ce soit
00:28:20les acteurs,
00:28:23les personnalités politiques
00:28:24du Rassemblement National
00:28:25qui fassent preuve
00:28:25de bon sens.
00:28:26Je trouve ça,
00:28:26vraiment,
00:28:27ce que vous dites,
00:28:27c'est incroyable.
00:28:28Et c'est une vérité.
00:28:28Le Rassemblement National
00:28:29n'avait pas sa place
00:28:30dans cette marche.
00:28:31Ils étaient invités.
00:28:31Oui,
00:28:32ils étaient invités.
00:28:32Ils étaient invités.
00:28:33Ils étaient invités par la famille.
00:28:34Et la famille Kessassi
00:28:35a considéré,
00:28:36et je vous signale
00:28:37que vous êtes
00:28:37d'une injustice crasse,
00:28:38d'abord parce que
00:28:39Amine Kessassi
00:28:40étant militant
00:28:40depuis toujours,
00:28:41c'est quelqu'un
00:28:41qu'on connaît
00:28:43pas simplement,
00:28:44socialiste.
00:28:45Est-ce que vous l'avez vu
00:28:45Olivier Faure
00:28:46devant les banderoles
00:28:46et pourtant il était,
00:28:47vous n'avez pas vu
00:28:48Raphaël Guzman
00:28:49et pourtant il était
00:28:49Marine Dandelier
00:28:50et restait.
00:28:51Non, mais j'ai vu tout le monde.
00:28:52Sur toutes les chaînes
00:28:53d'infos,
00:28:53vous avez vu Renaud Muselier,
00:28:55personne ne s'est mis
00:28:56avec la famille.
00:28:57Je suis désolé.
00:28:57Il y avait Guelbron Pivert,
00:28:59Renaud Muselier,
00:28:59Éric Dupont-Moretti.
00:29:02Après,
00:29:03il était avec une casquette,
00:29:03il était incognito.
00:29:05Honnêtement,
00:29:05vous n'avez pas vu
00:29:06la famille de Amine Kessassi
00:29:08avec Amine Kessassi.
00:29:09Ça vous avez raison.
00:29:10Il milite avec le PS
00:29:11depuis des...
00:29:12Mais c'est pas ce que je dis.
00:29:13Je vais terminer mon tour de table.
00:29:14Non, non.
00:29:14Je dis simplement,
00:29:15je dis simplement,
00:29:16mais attendez,
00:29:16vous allez répondre.
00:29:17Vous employez des mots terribles
00:29:18pour parler d'indignité.
00:29:19Mais oui,
00:29:20François,
00:29:20Benoît Payon,
00:29:21il n'a pas été indigne.
00:29:21On en a marre
00:29:22de les voir défiler.
00:29:24Après,
00:29:25a posteriori,
00:29:26pour être consterné,
00:29:28des marques blanches,
00:29:28etc.
00:29:28La gauche,
00:29:28elle est au pouvoir
00:29:29pour changer quelque chose.
00:29:30Le maire de Marseille,
00:29:31il est maire de Marseille.
00:29:31Qu'est-ce qu'il fait ?
00:29:32C'est sûr que lui,
00:29:33il peut lutter contre les trafics.
00:29:34Mais bien sûr,
00:29:35avec cette petite pointe...
00:29:35Ne priez pas.
00:29:36Non, non,
00:29:36moi je ne suis pas d'accord.
00:29:37Vous ne pouvez pas
00:29:39employer ce terme d'indignité.
00:29:40Justement,
00:29:41moi j'ai trouvé que tout le monde
00:29:42faisait preuve de dignité
00:29:43dans cette marche.
00:29:43Je suis désolé.
00:29:44C'est votre avis.
00:29:45Moi,
00:29:45j'aurais été plus heurté par le fichier.
00:29:48Moi,
00:29:48j'en ai marre de voir des politiques
00:29:49qui défient la posteriori.
00:29:50Voilà,
00:29:51j'en ai marre.
00:29:51Bien sûr,
00:29:52c'est sûr que la gauche
00:29:53est au ministère de l'Intérieur.
00:29:54Allez,
00:29:54vous restez avec nous.
00:29:55Votre ami Retailleau qui dit...
00:29:56Les amis...
00:29:57C'est pas mon ami.
00:29:57Allez,
00:29:58les enfants,
00:29:59les enfants.
00:29:59C'est votre ami Macron
00:29:59qui dirige la France
00:30:00depuis 8 ans.
00:30:01Ça,
00:30:01c'est vrai.
00:30:01On revient dans un instant
00:30:02avec la santé
00:30:03qui doit rester un droit pour tous.
00:30:05Notre invité dans un instant,
00:30:07Stéphane Junic,
00:30:08qui est président du groupe Vive.
00:30:10On en parle dans un instant.
00:30:12A tout de suite.
00:30:13Les vraies voix sud radio.
00:30:15En direct des salons
00:30:16services à la personne
00:30:17et de l'emploi à domicile
00:30:18et de Silver Economy Expo
00:30:20à la porte de Versailles.
00:30:23Les vraies voix sud radio.
00:30:25Cécile de Minibus,
00:30:26Philippe David.
00:30:27En direct des salons
00:30:28services à la personne
00:30:29et de l'emploi à domicile
00:30:30et de Silver Economy Expo
00:30:32à la porte de Versailles.
00:30:34Et on a plein de choses
00:30:35à vous raconter
00:30:35sur ces sujets passionnants.
00:30:37Avec Françoise de Gouac
00:30:38qui est avec nous aujourd'hui,
00:30:39Sébastien Mainard
00:30:40et Philippe David,
00:30:40bien entendu.
00:30:41La santé doit donc rester
00:30:42un droit pour tous
00:30:44face aux déserts médicaux,
00:30:45aux vieillissements
00:30:46et aux tensions du système.
00:30:47Notre invité,
00:30:48avec Stéphane Junique
00:30:49qui est avec nous,
00:30:50veut réinventer
00:30:51l'accès aux soins
00:30:52et renforcer la présence
00:30:53sur les territoires.
00:30:54Stéphane Junique,
00:30:56bonjour.
00:30:56Bonjour.
00:30:57Merci d'avoir accepté
00:30:57notre invitation.
00:30:58Vous êtes président
00:30:59du groupe Vive
00:31:01qui est un énorme groupe
00:31:03mutualiste en France
00:31:05sur la santé.
00:31:06On va parler quand même,
00:31:07on va vous nous expliquer
00:31:08un petit peu
00:31:08votre domaine d'activité
00:31:10parce qu'on a plein
00:31:10de questions à vous poser.
00:31:12Le groupe Vive,
00:31:13c'est un groupe mutualiste,
00:31:14c'est-à-dire un groupe
00:31:14non lucratif.
00:31:15Rappelons que ça s'écrit
00:31:16VYV pour ceux
00:31:17qui le cherchent sur Internet.
00:31:20Et en fait,
00:31:20qu'il y a la singularité
00:31:21d'être un groupe
00:31:21qui est un groupe
00:31:22qui rembourse les soins.
00:31:24Donc nous avons 11 millions
00:31:25de Français
00:31:26qui sont aujourd'hui
00:31:26protégés par nos mutuelles,
00:31:27Harmonie Mutuelle,
00:31:28MGEN et MNT.
00:31:30Mais la singularité
00:31:30de notre groupe,
00:31:31c'est qu'on a une activité
00:31:32d'offre de soins
00:31:33et d'accompagnement
00:31:34dans les territoires
00:31:35qui est extrêmement important.
00:31:37C'est-à-dire de pouvoir
00:31:38structurer des parcours
00:31:39de soins à travers
00:31:40de l'activité
00:31:41auprès des personnes âgées,
00:31:42auprès des personnes
00:31:43en situation de handicap,
00:31:44de la petite enfance.
00:31:44Ce sont 17 métiers
00:31:45qui sont aujourd'hui
00:31:46dans notre groupe.
00:31:49Et puis,
00:31:49nous avons la singularité
00:31:50également d'avoir
00:31:51une activité de logement
00:31:52parce que je suis convaincu
00:31:53que le logement
00:31:53c'est un déterminant
00:31:54de santé majeur
00:31:54dans notre pays.
00:31:55Je n'oublie pas
00:31:56qu'une personne
00:31:56qui vit dans la rue
00:31:57dans notre pays,
00:31:58son espérance de vie
00:31:58elle est de 48 ans
00:31:59et c'est la raison
00:32:00pour laquelle on a souhaité
00:32:01développer une activité
00:32:02de logement
00:32:03pour réhabiliter
00:32:04le logement
00:32:04comme déterminant de santé
00:32:05avec notamment un label
00:32:06qui est un label
00:32:07logement santé
00:32:08de la construction
00:32:09des logements
00:32:10jusqu'aux services
00:32:10apportés aux habitants
00:32:11de faire en sorte
00:32:12que la santé
00:32:12soit le fil rouge.
00:32:13C'est quoi l'urgence
00:32:14aujourd'hui ?
00:32:15Aujourd'hui,
00:32:16c'est de faire en sorte
00:32:16que alors que nos lois,
00:32:19alors que notre constitution
00:32:20nous indique
00:32:21que le droit à la santé
00:32:22pour tous
00:32:22est une réalité,
00:32:25c'est que ce droit
00:32:26soit effectif.
00:32:27Et donc,
00:32:28vous voyez,
00:32:28pour un groupe
00:32:28comme le nôtre,
00:32:29son objectif
00:32:30c'est de deux ordres,
00:32:31de pouvoir être
00:32:32un compagnon de vie
00:32:34de la part
00:32:34pour nos adhérents,
00:32:35pour être là
00:32:36pour les accompagner
00:32:37dans une protection sociale,
00:32:38dans un accès aux soins
00:32:39qui soit toujours efficace.
00:32:42Et puis l'autre élément,
00:32:42c'est d'investir
00:32:43dans les territoires
00:32:44parce que je suis convaincu
00:32:44qu'au fond,
00:32:45la santé dans notre pays
00:32:46ne pourra se faire
00:32:47non pas à travers
00:32:48des politiques nationales
00:32:49qui seront les meilleures
00:32:50du monde
00:32:51mais qui auront des difficultés
00:32:52à pouvoir se traduire
00:32:53dans les territoires
00:32:54parce qu'on le voit,
00:32:55en fonction des territoires
00:32:56où on se trouve,
00:32:57il n'y a pas les mêmes
00:32:58démographies
00:32:58de professionnels de santé.
00:32:59Oui, vous les avez adaptés
00:33:00à chaque...
00:33:01Bien sûr !
00:33:02Et donc on a investi
00:33:03500 millions d'euros
00:33:04pour faire en sorte
00:33:05que le maillage territorial
00:33:06dans notre pays
00:33:06en matière d'accès aux soins
00:33:08soit renforcé.
00:33:09C'est ça un groupe mutualiste.
00:33:11Investir pour redistribuer
00:33:12vers ses adhérents
00:33:13mais également investir
00:33:14pour que la santé
00:33:15dans les territoires
00:33:16soit renforcée.
00:33:16C'est exactement ce que je voulais
00:33:18vous poser comme question
00:33:19sur les déserts médicaux
00:33:20parce que c'est quand même
00:33:21la plaie française
00:33:21c'est quand même
00:33:22une difficulté majeure
00:33:24alors on a les communes
00:33:25qui s'organisent
00:33:25avec des centres de santé
00:33:26comment vous...
00:33:28Première question
00:33:28comment vous agissez là ?
00:33:30Je pense que vous agissez
00:33:31financièrement même
00:33:31peut-être sur le locatif
00:33:33et le bâti
00:33:33et deuxième point
00:33:35est-ce que vous ne regrettez pas
00:33:36au fond
00:33:36que tous les gouvernements
00:33:37qui se sont succédés
00:33:38que ce soit les miens
00:33:39dont je suis proche
00:33:40la gauche ou la droite
00:33:41finalement
00:33:42le quatrième âge
00:33:43c'est quelque chose
00:33:44qui a toujours donné lieu
00:33:45à de grands discours
00:33:46mais en réalité
00:33:47il y a très peu de résultats.
00:33:49Je partage votre point de vue
00:33:50sur le fait
00:33:51qu'on n'a pas fait
00:33:52de la priorité
00:33:53du grand âge
00:33:54une réalité
00:33:56dans notre pays.
00:33:57François je vous rejoins
00:33:58sur ce point
00:33:58parce qu'on a un choc démographique
00:34:00qui va intervenir en 2030
00:34:01on est aujourd'hui
00:34:03à 2 millions de personnes
00:34:04qui vivent dans notre pays
00:34:04qui ont plus de 85 ans
00:34:07quand on se projette
00:34:08à horizon 2050
00:34:09on est sur 5 millions de personnes
00:34:11qui auront un âge
00:34:13qui est un âge avancé
00:34:14dans notre pays.
00:34:14Ça veut dire qu'aujourd'hui
00:34:15on n'a pas les structures
00:34:16on n'a pas les logements
00:34:17on n'a pas tout ça ?
00:34:18Aujourd'hui en 2030
00:34:18vous n'êtes pas en capacité
00:34:19dans notre pays
00:34:20de savoir en termes de planification
00:34:21combien est-ce qu'il faut d'EHPAD
00:34:23combien il est nécessaire
00:34:24d'avoir des services à domicile
00:34:25pour pouvoir faire...
00:34:26Des centres de santé
00:34:27dans les réserves ruraux
00:34:28etc.
00:34:29Exactement
00:34:29mais là vraiment
00:34:30sur le sujet du grand âge
00:34:31on est dans un manque
00:34:32qui est un manque
00:34:33de planification
00:34:33je le dis
00:34:34d'une manière différente
00:34:36notre société
00:34:37n'est pas suffisamment prévoyante
00:34:39c'est une chance
00:34:40de vieillir vieux
00:34:40dans notre pays
00:34:41c'est une chance
00:34:42pour les familles
00:34:42Alors qu'on parle tout le temps
00:34:43régulièrement de prévention
00:34:44c'est un formidable
00:34:46progrès civilisationnel
00:34:47mais pour ça
00:34:48il faut l'accompagner
00:34:49et notre société
00:34:50aujourd'hui n'est pas adaptée
00:34:51Sébastien Ménard
00:34:51Justement
00:34:52pour vivre en bonne santé
00:34:54vieux et longtemps
00:34:54quels sont les 3, 4, 5 conseils
00:34:56que vous pouvez donner
00:34:57Déjà il faut écouter
00:34:57les vraies voix
00:34:58Il faut rigoler beaucoup
00:35:00Il faut rigoler beaucoup
00:35:01Non mais est-ce que
00:35:02A part Philippe David
00:35:03parce qu'il n'a pas vraiment
00:35:04d'intérêt
00:35:04Comme vous êtes au carrefour
00:35:05de ce qui fonctionne
00:35:06et de ce qui dysfonctionne
00:35:07quels sont les conseils
00:35:09concrets
00:35:09que vous pourriez nous partager ?
00:35:11Moi j'ai envie d'insister sur 3 sujets
00:35:12D'abord plutôt que soigner
00:35:14je trouve qu'il serait important
00:35:16de pouvoir prévenir
00:35:17les problèmes de santé
00:35:18Notre pays a besoin
00:35:19de pouvoir investir
00:35:21d'une manière beaucoup plus forte
00:35:22sur la culture
00:35:22en matière de prévention
00:35:23et le groupe VIVE
00:35:24c'est plus de 1 million de personnes
00:35:26qui sont accompagnées
00:35:27chaque année
00:35:28en matière de prévention
00:35:29Et concrètement
00:35:30C'est pas
00:35:30Dépistage etc
00:35:31C'est pas simplement
00:35:32du dépistage
00:35:33On est un acteur
00:35:35qui sur l'alimentation
00:35:36sur l'activité physique
00:35:37est un acteur
00:35:38qui permet
00:35:39à ce que la bonne santé
00:35:40soit améliorée
00:35:41dans notre pays
00:35:42C'est pas compliqué
00:35:43la prévention
00:35:43et notamment
00:35:44pour prévenir
00:35:44la prévention
00:35:45en matière de perte d'autonomie
00:35:46Souvent
00:35:47on pense que c'est
00:35:48des changements
00:35:49qui sont des changements
00:35:49importants
00:35:51Quand on est à domicile
00:35:51quand on commence
00:35:52à avancer en âge
00:35:53la principale prévention
00:35:54pour éviter les chutes
00:35:55c'est de faire en sorte
00:35:56qu'on aménage
00:35:57son appartement différemment
00:35:59On enlève le tapis
00:36:00parce que c'est
00:36:01la principale origine
00:36:02et cause d'une chute
00:36:03Donc la prévention
00:36:04La douche
00:36:05on change les douches
00:36:05on ne fait plus des baignoires
00:36:06on met des douches italiennes
00:36:07Le deuxième enjeu pour moi
00:36:09c'est de faire en sorte
00:36:10que le domicile
00:36:11puisque vous avez
00:36:12aujourd'hui dans notre pays
00:36:13près de 80 personnes
00:36:15des personnes
00:36:15qui soient restées
00:36:16le plus longtemps possible
00:36:17à la maison
00:36:17Et donc ça
00:36:18il faut l'organiser
00:36:19Nous sommes aujourd'hui
00:36:20au salon
00:36:21des services
00:36:23à la personne
00:36:24Nous n'avons pas
00:36:26aujourd'hui
00:36:26des services
00:36:27qui nous permettent
00:36:27de coordonner
00:36:28l'intervention à domicile
00:36:29pour faire face
00:36:30notamment à ce choc démographique
00:36:31Je pense qu'il y a
00:36:32un enjeu d'attractivité
00:36:33des métiers du soin
00:36:34et de l'accompagnement
00:36:35qui est devant nous
00:36:35C'est 1,1 million d'emplois
00:36:38Nous sommes dans une projection
00:36:40à 2050
00:36:40où nous aurons besoin
00:36:41de 300 000 nouveaux professionnels
00:36:43pour faire face aux besoins
00:36:44Sachant que dans cet intervalle
00:36:46Donc gisement d'emplois
00:36:47Gisement d'emplois
00:36:48extraordinaire
00:36:49Oui mais mal payé
00:36:49ça veut dire
00:36:50donc meilleur salaire
00:36:51J'allais dire
00:36:52Et non délocalisable
00:36:53Mais en tout cas
00:36:53le deuxième enjeu
00:36:54c'est de faire en sorte
00:36:55qu'on concentre davantage
00:36:57sur le domicile
00:36:59la manière dont on aménage
00:37:01l'habitat dans notre pays
00:37:02et c'est pourquoi
00:37:03le groupe Vive
00:37:03en fait véritablement
00:37:04une priorité
00:37:05Petite question
00:37:05parce qu'il nous reste
00:37:06quelques 30 secondes
00:37:08Est-ce que vous vous sentez seul
00:37:09aujourd'hui
00:37:10et très peu accompagné
00:37:12finalement par les pouvoirs publics ?
00:37:14Moi j'exprime un besoin
00:37:15Il y a marqué
00:37:15Parle en vrai
00:37:16sur nos hausses
00:37:16Oui mais je vais vous exprimer
00:37:18un besoin
00:37:19et puis une ambition
00:37:21Très vite
00:37:21Le besoin c'est que notre pays
00:37:23manque d'une stratégie
00:37:24nationale de santé
00:37:25Nous aurions dû l'avoir
00:37:26en 2023
00:37:28Nous sommes toujours
00:37:29en absence
00:37:30de stratégie nationale de santé
00:37:32Ok il y a de l'instabilité politique
00:37:33mais nous les acteurs
00:37:34on a besoin d'avoir un état
00:37:36qui fixe le cap
00:37:37Je ne dis pas
00:37:38qu'il doit être dans la mise en oeuvre
00:37:39Les acteurs
00:37:40on est en capacité
00:37:41de pouvoir adapter des réponses
00:37:42de pouvoir investir
00:37:43etc.
00:37:44Mais pour le groupe Vive
00:37:44si je veux investir
00:37:45dans les 300 millions d'euros
00:37:46pour les années qui viennent
00:37:48je veux savoir
00:37:48est-ce que ça correspond
00:37:50aux priorités
00:37:50dont notre pays a besoin
00:37:51pour améliorer
00:37:52la santé des français
00:37:52Et le deuxième sujet
00:37:55faisons confiance
00:37:56aux acteurs
00:37:57faisons leur confiance
00:37:59notre pays
00:37:59il est dans les finances
00:38:00dans la défiance permanente
00:38:01on nous pose
00:38:02sécurité sociale
00:38:03mutuelle
00:38:04publique
00:38:04privée
00:38:05collectivité
00:38:06territoriale
00:38:06État
00:38:07Il faut faire confiance aux régions
00:38:08Oui bien sûr
00:38:09et je pense que c'est nécessaire
00:38:10de faire confiance également
00:38:11aux agences régionales de santé
00:38:13qui sont indispensables
00:38:14pour nous aider
00:38:14à planifier les choses
00:38:15Merci beaucoup Stéphane Junique
00:38:17Merci beaucoup
00:38:17Président du groupe
00:38:18Vive
00:38:19VYV
00:38:20Vous restez avec nous
00:38:22dans un instant
00:38:23d'autres acteurs
00:38:25importants
00:38:26de cette filière
00:38:27passionnante
00:38:28on revient dans un instant
00:38:29on est ensemble
00:38:29jusqu'à 20 ans
00:38:30Mais tout de suite
00:38:30votre argent
00:38:31c'est important aussi
00:38:32on en parle avec
00:38:33Thomas Binet
00:38:34Très bien
00:38:34Trade République
00:38:35la banque
00:38:36pour mieux dépenser
00:38:37épargner et investir
00:38:39présente
00:38:40Sud Radio
00:38:41les incontournables
00:38:42de l'argent
00:38:43Thomas Binet
00:38:45Bienvenue dans ce nouvel épisode
00:38:47d'Osez investir
00:38:47les incontournables
00:38:48de l'argent
00:38:49je suis accompagné
00:38:50ce soir de Mathias Bassino
00:38:51directeur des marchés européens
00:38:53de la Néobank Trade République
00:38:54Bonsoir Mathias
00:38:55Bonsoir Thomas
00:38:55Mathias on va parler
00:38:57d'un secteur
00:38:58qui forcément
00:38:59parle à tout le monde
00:39:00c'est le secteur
00:39:01du luxe
00:39:02alors on a tous en tête
00:39:03LVMH
00:39:03qui est notre fleuron
00:39:04quand même
00:39:04malgré tout
00:39:05on parlera peut-être
00:39:05d'autres
00:39:06et de son positionnement
00:39:07sur le luxe
00:39:08sur tous les marchés
00:39:09mais après que vous
00:39:11nous ayez un peu qualifié
00:39:12ce que c'est que le luxe
00:39:12parce que c'est important
00:39:13peut-être de définir le terme
00:39:14est-ce que c'est vraiment
00:39:15un secteur refuge
00:39:16je vous laissez répondre
00:39:17à ces deux questions ?
00:39:18Alors c'est un secteur
00:39:19qui a fait beaucoup
00:39:20parler de lui
00:39:21ces dernières années
00:39:21et il me semblait
00:39:23intéressant d'en parler
00:39:24parce que c'est une force française
00:39:25on parle beaucoup
00:39:26de nos faiblesses
00:39:27ces derniers temps
00:39:28mais c'est une force
00:39:29importante pour la France
00:39:30donc ça gagne
00:39:31à être connu
00:39:32le secteur du luxe
00:39:34on peut donc
00:39:35commencer par dire
00:39:35qu'il a trois caractéristiques
00:39:37je dirais
00:39:37les entreprises
00:39:38qui sont dans le secteur du luxe
00:39:39ont trois caractéristiques
00:39:40d'abord c'est un secteur
00:39:41où les marges
00:39:42sont relativement élevées
00:39:43puisque vous avez des produits
00:39:44avec une haute valeur ajoutée
00:39:46une haute dimension
00:39:47de créativité aussi
00:39:48et donc la marge
00:39:50est en général
00:39:50plus importante
00:39:51que sur des robinets
00:39:52par exemple
00:39:53ensuite vous avez
00:39:54une clientèle
00:39:55qui est plutôt fidèle
00:39:56et qui est plutôt
00:39:58aisée bien sûr
00:39:59et la clientèle aisée
00:40:01est celle qui souffre
00:40:01le moins bien sûr
00:40:02des variations
00:40:03du cycle économique
00:40:03donc ça fait
00:40:04une clientèle durable
00:40:06et enfin
00:40:07il y a souvent
00:40:08des fortes barrières
00:40:08à l'entrée
00:40:09puisque vous avez
00:40:10des marques
00:40:11de la propriété intellectuelle
00:40:12des procédés artisanaux aussi
00:40:14et que tout ça
00:40:15est très difficile
00:40:16à copier
00:40:17le secteur du luxe
00:40:18en 2024
00:40:19c'est plus de 300 milliards d'euros
00:40:21avec une croissance annuelle
00:40:22entre 5 et 10%
00:40:23sur les 10 dernières années
00:40:25aujourd'hui
00:40:26c'est quasiment 2%
00:40:28du PIB mondial
00:40:28donc effectivement
00:40:30c'est un secteur
00:40:31qui se développe
00:40:31c'est un secteur
00:40:32où la France est forte
00:40:32et c'est un secteur
00:40:33qui était plutôt résilient
00:40:35et donc rassurant
00:40:36par la force des choses
00:40:37alors
00:40:38je fais toujours attention
00:40:42à ce qu'on ait
00:40:43une présentation
00:40:44équilibrée des choses
00:40:45et là on parle
00:40:46d'un seul secteur
00:40:47d'activité
00:40:47et donc comme c'est
00:40:48un seul secteur d'activité
00:40:49c'est pas toute l'économie
00:40:50et donc il y a aussi
00:40:52des risques
00:40:52à investir dans le secteur
00:40:53du luxe
00:40:53est-ce que ça veut dire
00:40:54que c'est une bonne opportunité
00:40:55d'investir malgré tout
00:40:56sur ce secteur du luxe ?
00:40:58c'est une opportunité
00:40:59pour se former
00:41:00parce que tout le monde
00:41:00connaît les entreprises
00:41:01du luxe en France
00:41:02alors ça apparaît
00:41:03effectivement comme
00:41:03une opportunité
00:41:04mais il faut prendre en compte
00:41:05que le secteur n'est pas
00:41:07à l'abri des risques
00:41:08comme tout secteur d'activité
00:41:09on peut mentionner par exemple
00:41:11que c'est un secteur
00:41:12qui est très dépendant
00:41:12de la Chine
00:41:14c'est à peu près 20%
00:41:15du marché mondial du luxe
00:41:16et si la Chine ralentit
00:41:17le marché mondial du luxe
00:41:19va ralentir aussi
00:41:20c'est une dépendance importante
00:41:22ensuite
00:41:23il y a aussi
00:41:23des changements culturels
00:41:24qui sont à l'oeuvre
00:41:25en particulier
00:41:26dans la jeune génération
00:41:26où la notion de luxe
00:41:28est en train de changer
00:41:29est-ce que les entreprises
00:41:30vont pouvoir s'y adapter ?
00:41:31ce sera encore à voir
00:41:33et puis aussi
00:41:34comme toute industrie
00:41:34dans les tourments du monde
00:41:36que nous connaissons actuellement
00:41:37elle est exposée
00:41:38à des pénuries
00:41:39des problèmes logistiques
00:41:41etc.
00:41:42voilà
00:41:43donc c'est un secteur
00:41:44qui est effectivement
00:41:45perçu comme solide
00:41:46où des entreprises
00:41:47ont démontré
00:41:47des performances durables
00:41:49mais qui est aussi
00:41:50exposée à des risques
00:41:51comme tout secteur d'activité
00:41:52alors si je vous entends bien
00:41:53ça veut dire que c'est quand même
00:41:54un secteur qui va en poupe
00:41:55on peut quand même
00:41:55commencer comme ça
00:41:56le propos
00:41:57mais tout en sachant
00:41:58qu'il y a quand même
00:41:59des pours et des comptes
00:41:59pour investir dedans
00:42:00ce qui nous laisse penser
00:42:02qu'il faut diversifier
00:42:04avoir un peu du secteur du luxe
00:42:06c'est une bonne idée
00:42:07mais si la Chine
00:42:08se casse la figure
00:42:09ce sera un problème
00:42:10donc vous avez toujours
00:42:11le besoin de diversifier
00:42:13sur différents secteurs
00:42:14et vous pouvez vous intéresser
00:42:15à une notion simple
00:42:16vous avez des secteurs
00:42:17d'activité qui sont
00:42:18cycliques
00:42:19c'est-à-dire
00:42:20quand l'économie va bien
00:42:21ils vont bien
00:42:21quand l'économie va mal
00:42:22ils vont mal
00:42:22et vous avez des secteurs
00:42:23d'activité qui vont
00:42:24un peu bien tout le temps
00:42:25c'est des secteurs
00:42:26plus résilients
00:42:27face aux crises économiques
00:42:29le luxe peut en faire partie
00:42:31donc c'est un bon investissement
00:42:32mais c'est un investissement
00:42:33qui comporte des risques
00:42:35comme tous les investissements
00:42:36absolument
00:42:36et donc il faut regarder
00:42:38se documenter
00:42:39comparer
00:42:40et puis ensuite
00:42:41on peut prendre nos décisions
00:42:42si vous ne le faites pas
00:42:43le risque que vous prenez
00:42:44c'est de perdre
00:42:45non pas de l'argent
00:42:45mais du pouvoir d'achat
00:42:47merci Mathias
00:42:48pour votre analyse
00:42:49on vous retrouve mardi prochain
00:42:50pour un autre numéro
00:42:50d'Osez investir
00:42:51les incontournables de l'argent
00:42:52et pour ce qui me concerne
00:42:54je vous donne rendez-vous
00:42:55dimanche matin
00:42:55dès 9h27
00:42:56dans la matinale week-end
00:42:57Sud Radio
00:42:59les incontournables de l'argent
00:43:00Tom Abinet
00:43:02avec Trade Republic
00:43:04la banque pour mieux dépenser
00:43:07épargner et investir
00:43:08Sud Radio
00:43:10Sud Radio
00:43:11Parlons Vrai
00:43:11Parlons Vrai
00:43:12Sud Radio
00:43:13Parlons Vrai
00:43:13Les vraies voix Sud Radio
00:43:15Cécile Dominibus
00:43:16Philippe David
00:43:17en direct
00:43:18des salons
00:43:19service à la personne
00:43:20et de l'emploi à domicile
00:43:21et de Silver Economy Expo
00:43:23à la porte de Versailles
00:43:24Et on est très heureux
00:43:26de vous retrouver
00:43:27ici sur ce salon
00:43:29de la Silver Economy
00:43:30une filière résolument
00:43:31transversale
00:43:32Thierry Dabeauville
00:43:33est avec nous
00:43:34directeur général
00:43:35de l'ADMR
00:43:36bonjour
00:43:36merci d'avoir accepté
00:43:37notre invitation
00:43:39alors déjà
00:43:39pour qu'on comprenne bien
00:43:41ce qu'est l'ADMR
00:43:42premier réseau associatif français
00:43:44de service à la personne
00:43:46ça regroupe quoi exactement
00:43:47alors bien proche du micro
00:43:50si vous permettez
00:43:51l'ADMR c'est un réseau
00:43:53qui existe depuis 80 ans
00:43:55on vient de fêter
00:43:56la semaine dernière
00:43:56nos 80 ans
00:43:57avec 2500 personnes
00:43:58au MIT à Toulouse
00:43:59c'est 2660 associations locales
00:44:03qui maillent l'ensemble
00:44:04du territoire français
00:44:05des fédérations départementales
00:44:07une union nationale
00:44:0882 000 salariés
00:44:0980 000 bénévoles
00:44:11qui oeuvrent quotidiennement
00:44:13pour accompagner
00:44:14à domicile
00:44:15700 000 personnes
00:44:17voilà sur l'ensemble
00:44:18de la France
00:44:19donc c'est à la fois
00:44:20de l'aide et du soin
00:44:21mais c'est aussi
00:44:23bien sûr auprès des personnes
00:44:24des personnes handicapées
00:44:26mais des personnes âgées
00:44:29puis on a d'autres activités
00:44:30qui sont aussi très importantes
00:44:32dans le domaine
00:44:32de la petite enfance
00:44:33et de la parentalité
00:44:35c'est l'accompagnement
00:44:35des familles
00:44:36qui ont besoin
00:44:36d'être accompagnées
00:44:38voilà
00:44:38est-ce que ça veut dire
00:44:39qu'aujourd'hui
00:44:40il est difficile pour vous
00:44:42on parle beaucoup de problèmes
00:44:43de personnel
00:44:43de gens engagés
00:44:45de bénévoles
00:44:46est-ce qu'aujourd'hui
00:44:47on sent quand même
00:44:49qu'il y a un ralentissement
00:44:50alors c'est vrai
00:44:51qu'au niveau des salariés
00:44:53le problème
00:44:54de l'attractivité
00:44:55de nos métiers
00:44:55est un vrai sujet
00:44:58à la fois
00:44:59par rapport
00:45:00à la question
00:45:00de la rémunération
00:45:01bien sûr
00:45:01aujourd'hui
00:45:03les moyens financiers
00:45:05ne sont pas à la hauteur
00:45:06je le dis très clairement
00:45:07pour
00:45:09pour
00:45:10voilà
00:45:10recruter
00:45:11pour
00:45:12pour payer
00:45:12les salariés
00:45:13et puis
00:45:16ensuite
00:45:17il y a
00:45:18il y a les questions
00:45:18aussi
00:45:19d'attractivité
00:45:20de métier
00:45:21ces métiers évoluent
00:45:23se professionnalisent
00:45:24de plus en plus
00:45:24et là aussi
00:45:25il faut avoir
00:45:26des politiques
00:45:26très volontaristes
00:45:27pour
00:45:28pour
00:45:29attirer
00:45:30et puis
00:45:30on est un peu
00:45:32dans la vocation
00:45:33quand même
00:45:33dans ces métiers
00:45:34oui
00:45:34mais c'est absolument
00:45:35des vrais professionnels
00:45:36oui
00:45:37il faut avoir une vocation
00:45:38il faut aimer
00:45:38il faut aimer
00:45:39les personnes
00:45:39sinon on ne s'engage
00:45:41pas dans ces métiers
00:45:42
00:45:42je crois que c'est
00:45:43c'est ce qui fait
00:45:44un peu la spécificité
00:45:46de ces métiers
00:45:47et nous sommes en compagnie
00:45:48de Luc Broussy
00:45:49président de France Silver Eco
00:45:51bonsoir
00:45:52bonsoir
00:45:52merci
00:45:53alors merci d'être venu
00:45:54comment définir
00:45:56aujourd'hui
00:45:56la silver économie
00:45:57en quelques mots
00:45:58d'abord
00:46:00c'est une excellente question
00:46:02ça commence bien
00:46:02c'est la seule
00:46:04qu'on fasse de la saison
00:46:05et on est quand même
00:46:06le 25 novembre
00:46:07donc on a
00:46:07je suis tombé
00:46:09je suis tombé au bon moment
00:46:10voilà
00:46:10profitez-en
00:46:11ça ne va pas durer
00:46:12sérieusement
00:46:13je pense que la silver economy
00:46:15ce n'est pas un secteur
00:46:16périmétré
00:46:17c'est plus une méthode
00:46:18c'est-à-dire
00:46:19comment les entreprises
00:46:20les associations
00:46:21les collectivités
00:46:22vont faire en sorte
00:46:24de s'adapter
00:46:24au vieillissement démographique
00:46:25donc
00:46:26je vends des produits
00:46:28je vends des services
00:46:28j'ai des prestations
00:46:29comment je vais faire en sorte
00:46:31que le vieillissement démographique
00:46:34c'est-à-dire
00:46:34que mes clients
00:46:35mes usagers
00:46:36vont être de plus en plus âgés
00:46:37comment moi je m'adapte à ça
00:46:38c'est ça qui est passionnant
00:46:39dans la silver economy
00:46:40c'est-à-dire que
00:46:41un maire au fond
00:46:42il fait partie de la filière
00:46:44parce que
00:46:44comment dans ma commune
00:46:45je vais adapter
00:46:47l'urbanisme
00:46:48adapter le logement
00:46:49moi je suis
00:46:50banquier
00:46:52mutualiste
00:46:53comment je vais
00:46:54traiter de manière différente
00:46:55les gens en fonction
00:46:56de leur âge
00:46:57je suis transporteur
00:46:59la SNCF
00:46:59la RATP
00:47:00Keolis
00:47:00je ne dis pas ça par hasard
00:47:01ce sont des entreprises
00:47:02qui sont au sein
00:47:03de France Silver Eco
00:47:04et bien
00:47:05comment je vais demain
00:47:06adapter la mobilité des seniors
00:47:07en fonction de leur fragilité
00:47:09donc c'est plutôt
00:47:10une logique
00:47:11un mouvement
00:47:12qu'un secteur périmétré
00:47:13définit
00:47:14c'est une méthode
00:47:16comment je vais faire
00:47:17en sorte
00:47:18d'adapter
00:47:19mon activité
00:47:20à une clientèle
00:47:22de plus en plus
00:47:23âgée et fragile
00:47:24Luc Broussy
00:47:25j'ai l'impression
00:47:25quand même
00:47:26que depuis
00:47:27un certain temps
00:47:28on a l'impression
00:47:29que tout le monde
00:47:30est un peu
00:47:33à l'arrêt
00:47:34en disant
00:47:34ah mais vous vous rendez compte
00:47:35la population
00:47:36est en train de vieillir
00:47:37comme si ça venait d'arriver
00:47:39ça veut dire
00:47:39qu'on n'a pas anticipé
00:47:41tout ça ?
00:47:42on a déjà anticipé
00:47:43puisque le vieillissement
00:47:43massif
00:47:44a commencé
00:47:44dans les années 80-90
00:47:46on vivait en moyenne
00:47:48en 1945
00:47:49on vit
00:47:51à la fin du siècle
00:47:5180 ans
00:47:52donc évidemment
00:47:53qui est une vraie révolution
00:47:54tout au long du XXe siècle
00:47:55il y a quand même
00:47:56un phénomène un peu nouveau
00:47:57c'est que
00:47:58c'est ce qu'on appelle
00:47:59le baby boom
00:48:00donc le baby boom
00:48:01c'est une explosion
00:48:02des naissances
00:48:03de 45 à 70
00:48:04pour faire court
00:48:05ces gens là
00:48:06vont avoir maintenant
00:48:0785 ans
00:48:08donc en 2030
00:48:08c'est pas une date de plus
00:48:10parmi d'autres
00:48:11c'est pas
00:48:11on vieillit dans ce pays
00:48:12c'est l'explosion
00:48:15des 85 ans et plus
00:48:16à partir de 2030
00:48:17et ça c'est une courbe
00:48:19c'est l'alpe d'U.S. démographique
00:48:20il faut bien comprendre
00:48:21qu'en ce moment
00:48:21on est dans
00:48:22une étape de plaine
00:48:23et en réalité
00:48:24au moment où on parle
00:48:25entre 2020 et 2030
00:48:26il y a une relative stagnation
00:48:28des plus de 85 ans
00:48:30c'est normal
00:48:30c'est les gens
00:48:30qui sont pas nés
00:48:31entre 39 et 45
00:48:32mais en revanche
00:48:33à partir de 2030
00:48:34la courbe
00:48:36devient un mur
00:48:37démographique
00:48:38et ça par contre
00:48:39on n'a plus que 5 ans
00:48:40pour le préparer
00:48:41et l'anticiper
00:48:41Sébastien Ménard
00:48:43c'est l'entrepreneur
00:48:44bonsoir
00:48:45qui va vous questionner
00:48:46parce qu'en fait
00:48:46moi je suis intéressé
00:48:47comme un certain nombre
00:48:49de nos auditeurs
00:48:49en se disant
00:48:50finalement on est en 2025
00:48:52presque 2026
00:48:532030
00:48:53alors comment on peut vous aider
00:48:55c'est combien de jobs
00:48:56quelque part
00:48:57à pourvoir
00:48:58la silver economy
00:48:59c'est
00:49:00est-ce que c'est le fameux
00:49:021.1.5 de PIB
00:49:04qu'on cherche
00:49:05que les politiques
00:49:06cherchent
00:49:07et ne trouvent pas
00:49:07enfin voilà
00:49:08très clairement
00:49:09en fait nous un petit peu rêver
00:49:10je sais que derrière
00:49:11derrière vos actualités
00:49:13il y a des services
00:49:14il y a de l'engagement
00:49:15il y a évidemment
00:49:16énormément énormément
00:49:18de responsabilités
00:49:20mais moi ce qui m'intéresse
00:49:21là c'est combien d'emplois
00:49:22combien de PIB
00:49:23combien de millions
00:49:25ou de milliards
00:49:25de chiffres d'affaires
00:49:26dans les 4 prochaines années
00:49:27pour finalement accueillir
00:49:28dans le grand âge
00:49:29tous ces baby boomers
00:49:31c'est une conférence
00:49:32avec toutes les questions
00:49:33que vous lui posez
00:49:33donc puisque je vois
00:49:35que j'ai 3 heures devant moi
00:49:36je commence
00:49:37on va peut-être
00:49:38ne vous emballez pas
00:49:40et quitte à jouer le cuistre
00:49:43je citerai
00:49:44Sainte-Beuve
00:49:45qui disait
00:49:47que pour vivre
00:49:47le meilleur moyen
00:49:48qu'on ait trouvé
00:49:49de vivre longtemps
00:49:50c'est de vieillir
00:49:51et donc
00:49:52arrêtons de faire
00:49:54d'un drame de société
00:49:56ce qui est une opportunité
00:49:58individuelle
00:49:59on a tous
00:50:00autour de cette table
00:50:00et ceux qui nous écoutent
00:50:01envie de vivre
00:50:02le plus longtemps
00:50:03c'est presque un rêve
00:50:04de l'humanité
00:50:05comment je vis
00:50:05le plus longtemps possible
00:50:06en bonne santé
00:50:07ma question est très opportuniste
00:50:08oui mais
00:50:08donc ça veut dire
00:50:10qu'il y a des millions
00:50:10de français
00:50:11qui veulent aujourd'hui
00:50:12vivre le plus longtemps possible
00:50:14voir leurs parents
00:50:14vieillir le plus longtemps possible
00:50:15dans de bonnes conditions
00:50:16et c'est ça
00:50:18c'est ce
00:50:19finalement
00:50:20cet espoir
00:50:20de l'humanité
00:50:21qui est en train
00:50:21de se traduire
00:50:23sous nos yeux
00:50:23comment fait-on
00:50:25pour être à la hauteur
00:50:26de cette opportunité
00:50:28ça veut dire
00:50:29créer des emplois
00:50:29pour s'occuper
00:50:31des plus faibles
00:50:32d'entre nous
00:50:33mais
00:50:33Thierry Daboville
00:50:35vient de le dire
00:50:35la population active
00:50:38dans ce pays
00:50:39va stagner
00:50:39pendant les 20 prochaines années
00:50:40on est à 30 millions
00:50:41on va rester à peu près
00:50:42à 30 millions
00:50:42et pendant ce temps-là
00:50:44le nombre de personnes âgées
00:50:44va exploser
00:50:45donc
00:50:46sauf
00:50:47à valoriser ces métiers
00:50:49évidemment
00:50:49on aura
00:50:50de plus en plus
00:50:51de mal
00:50:51à trouver
00:50:52l'auxiliaire de vie
00:50:54à trouver
00:50:54l'aide-soignante
00:50:55à trouver l'infirmière
00:50:56qui s'occupe
00:50:57de nos parents
00:50:57de nos grands-parents
00:50:58et accessoirement
00:50:59de moi-même d'ailleurs
00:51:00dans quelques années
00:51:01donc
00:51:02vous inquiétez pas
00:51:03on sera là
00:51:04vous inquiétez pas
00:51:04on dit charité bien ordonnée
00:51:06on dit commence par soi-même
00:51:07si j'ai Cécile comme aide-soignante
00:51:09le vieillissement
00:51:10n'en sera que
00:51:11plus agréable
00:51:12mais ceci étant dit
00:51:12on la garde
00:51:14dans les vraies voix
00:51:15mais ceci étant dit
00:51:17ceci étant dit
00:51:18c'est un vrai défi
00:51:19qui se pose à chacun d'entre nous
00:51:20à titre individuel
00:51:21comment je vais m'occuper
00:51:22de ma mère
00:51:23mon père commence à avoir
00:51:25quelques faiblesses
00:51:25est-ce que je vais trouver
00:51:26l'aide-soignante
00:51:27ça touche d'ailleurs
00:51:28à d'autres questions sociétales
00:51:30on va pas ouvrir le débat maintenant
00:51:32mais vous voyez bien
00:51:33que ça touche clairement
00:51:34l'action de l'immigration
00:51:35nous n'aurons pas assez d'actifs
00:51:37la question n'est pas de savoir
00:51:39s'ils ont envie
00:51:40ou pas envie de faire ce métier
00:51:41on aura de toute façon
00:51:42pas assez d'actifs
00:51:43à ce stade-là
00:51:44pour s'occuper
00:51:44d'une population âgée
00:51:46qui va exploser
00:51:47donc se pose la question
00:51:48de l'immigration
00:51:48mais enfin
00:51:49toute l'Afrique
00:51:50n'attend pas qu'une seule chose
00:51:51c'est de venir en France
00:51:52pour s'occuper de nos vieux
00:51:53donc il y a un moment donné
00:51:54il faudra regarder
00:51:56comment
00:51:56eh bien
00:51:57on organise mieux les métiers
00:51:59comment
00:51:59l'intelligence artificielle
00:52:01comment les nouvelles technologies
00:52:02vont pouvoir quand même
00:52:03soulager
00:52:04le métier
00:52:05des professionnels
00:52:06aujourd'hui
00:52:06on est face à des
00:52:07grands défis
00:52:08moi ce qui me
00:52:09la ministre était là ce matin
00:52:10on l'a reçu
00:52:11et tout ça est très bien
00:52:12très poli
00:52:13la vérité
00:52:14c'est qu'aujourd'hui
00:52:15il n'y a pas l'ombre
00:52:16d'un commencement
00:52:17de réflexion
00:52:17sur la façon
00:52:19dont on va
00:52:19appréhender
00:52:21ce défi de 2030
00:52:24et les opportunités économiques
00:52:25que vous dites
00:52:26ce sont tout autant
00:52:27de contraintes sociales
00:52:28allez vous restez avec nous
00:52:29on fait une petite pause
00:52:30on revient dans un instant
00:52:32on est ensemble
00:52:32ici
00:52:33sur ce salon
00:52:34de la Silver Economy Expo
00:52:36on revient
00:52:36jusqu'à 20h
00:52:38les vraies voix
00:52:40Sud Radio
00:52:40en direct des salons
00:52:42services à la personne
00:52:43et de l'emploi à domicile
00:52:44et de Silver Economy Expo
00:52:46à la porte de Versailles
00:52:47et en tout cas c'est une très grande filière
00:53:03nous avons autour de cette table
00:53:04Luc Broussy qui est président de France
00:53:05Silver Eco
00:53:06autour de cette table aussi
00:53:08Thierry Dabeauville
00:53:09qui est président de l'ADMR
00:53:10on va en parler dans quelques instants
00:53:12et qui nous vient de nous rejoindre
00:53:14Nicolas Hurtiger
00:53:16qui est avec nous
00:53:16qui est président de
00:53:18SINERPA
00:53:20pardon
00:53:20domicile
00:53:21puisque cette filière
00:53:23est assez étoffée
00:53:25en fait
00:53:25entre finalement
00:53:26l'associatif
00:53:27le privé
00:53:28je voulais revenir avec vous
00:53:31Thierry Dabeauville
00:53:32sur la formation
00:53:33de tous ces gens
00:53:35c'est à dire qu'il y a
00:53:36effectivement une pénurie
00:53:37d'emplois
00:53:38il y a aussi
00:53:39des formations
00:53:40qui vont devoir
00:53:40être réactualisées
00:53:42certainement
00:53:43avec l'arrivée
00:53:43de l'innovation
00:53:44de la technologie
00:53:45de l'intelligence artificielle
00:53:47est-ce que ça aussi
00:53:48c'est un enjeu majeur ?
00:53:49Alors oui
00:53:50juste pour
00:53:51illustrer
00:53:53ce que disait Luc Broussy
00:53:54nous à l'ADMR
00:53:55c'est 10 000 personnes
00:53:56qu'il nous faut recruter
00:53:57chaque année
00:53:57de façon à pouvoir
00:53:59finalement
00:54:00apporter l'offre
00:54:02auxquelles les personnes
00:54:04nos concitoyens
00:54:04ont besoin
00:54:05sur la question
00:54:07des métiers
00:54:08je dirais
00:54:09première chose
00:54:10c'est que
00:54:10ce sont souvent
00:54:11des métiers
00:54:12qui ne sont pas
00:54:12assez connus
00:54:13malgré tout le travail
00:54:14qu'on peut faire
00:54:15mais
00:54:15quoi par exemple ?
00:54:16Donnez des exemples
00:54:17par exemple
00:54:17une auxiliaire de vie sociale
00:54:18une aide à domicile
00:54:19ce ne sont pas
00:54:20des femmes de ménage
00:54:20ce sont des personnes
00:54:22qui interviennent
00:54:22qui font des actes
00:54:23professionnels
00:54:24et donc
00:54:26de vrais métiers
00:54:28voilà
00:54:29auprès des personnes
00:54:30sur des métiers techniques
00:54:30c'est ça qu'il faut dire aussi
00:54:31tout à fait
00:54:32oui
00:54:32ensuite
00:54:33la question
00:54:35alors on a une grande réforme
00:54:36actuellement
00:54:37ce qu'on appelle
00:54:38la réforme des SAD
00:54:39autonomie
00:54:40mieux conjuguée
00:54:41l'aide et le soin
00:54:42moi ce que je souhaite
00:54:45je pense que c'est une opportunité
00:54:46bien sûr
00:54:46pour les personnes accompagnées
00:54:47mais c'est aussi une opportunité
00:54:48pour les salariés du secteur
00:54:50pourquoi ?
00:54:51parce que
00:54:52les personnes qui sont dans l'aide
00:54:54auxiliaires de vie etc
00:54:55elles ont peut-être envie
00:54:56de bouger
00:54:58de faire un autre métier
00:54:59sur la mobilité
00:55:00vous voulez dire
00:55:01exactement
00:55:01et là peut-être
00:55:03d'être aide-soignante
00:55:04ou infirmier-infirmière
00:55:05et donc
00:55:06ce qu'il faut
00:55:07alors aujourd'hui
00:55:08c'est quelque chose
00:55:08de difficile
00:55:09donc il faut casser
00:55:10ces silos
00:55:10aujourd'hui on a des formations
00:55:12qui sont très en silo
00:55:13et donc
00:55:14il faut avoir
00:55:15des troncs communs
00:55:16bien évidemment
00:55:17mais après
00:55:18des spécificités
00:55:19quand on est aide-soignante
00:55:20et bien
00:55:20je parle au féminin
00:55:22parce que beaucoup de ces métiers
00:55:24à 95
00:55:24ça veut dire qu'il faut travailler
00:55:25sur l'acquis
00:55:26de se dire on a un acquis
00:55:27mais on peut aussi
00:55:28le développer sur un autre secteur
00:55:30tout à fait
00:55:30et ça je pense que
00:55:32comme tout le monde
00:55:32on a envie parfois
00:55:33de bouger
00:55:34d'évoluer dans son métier
00:55:36de faire autre chose
00:55:37et donc
00:55:38cette filière
00:55:40doit
00:55:40ce secteur
00:55:41doit permettre
00:55:41et il faut qu'il permette
00:55:43ses parcours professionnels
00:55:45et c'est ce qu'il dit
00:55:46il dit
00:55:46si vous voulez quitter l'émission
00:55:47Philippe David
00:55:47c'est ça qu'il dit
00:55:48bienvenue
00:55:50message subliminal
00:55:51elle m'envoie à l'EHPAD
00:55:52c'est bien
00:55:53je mets de la vie
00:55:54au domicile
00:55:55au domicile
00:55:56après
00:55:58je pense qu'il y a
00:55:59un autre sujet
00:56:01par rapport à cette attractivité
00:56:02c'est la question
00:56:04de l'organisation
00:56:05il faut aussi
00:56:06que nos structures
00:56:07se remettent en question
00:56:08sur un certain nombre de choses
00:56:09voilà
00:56:11je pense que c'est
00:56:12on a aussi à se réinterroger
00:56:13sur nos modes de fonctionnement
00:56:14ce que l'on fait
00:56:15par exemple
00:56:16avec ce qu'on appelle
00:56:17les équipes solidaires
00:56:18de proximité
00:56:19c'est à dire
00:56:19c'est des petits groupes
00:56:21de personnes
00:56:21qui ensemble travaillent
00:56:23des aides à domicile
00:56:24par exemple
00:56:24ensemble travaillent
00:56:25et vont s'organiser
00:56:26entre elles
00:56:26par rapport à leur
00:56:29planification
00:56:29d'intervention
00:56:30on a la question
00:56:32de la mobilité
00:56:33vrai sujet
00:56:34l'ADMR
00:56:35c'est aide à domicile
00:56:36au milieu rural
00:56:36nous faisons 300 millions
00:56:38de kilomètres par an
00:56:39et donc vous voyez
00:56:41que la question
00:56:42de la mobilité
00:56:42souvent on a
00:56:43des femmes
00:56:44parfois il y a
00:56:45une voiture
00:56:46ou une vieille voiture
00:56:47à la maison
00:56:48c'est un sujet
00:56:51c'est un vrai sujet
00:56:51et donc il faut avoir
00:56:52des moyens
00:56:54de la promotion
00:56:54bien sûr
00:56:55et qui fait qu'on est capable
00:56:56d'assurer
00:56:57voilà
00:56:57donc tout ça
00:56:58c'est des travaux
00:56:59sur lesquels
00:57:00des chantiers
00:57:01sur lesquels
00:57:01nous travaillons
00:57:02très activement
00:57:03de façon à rendre
00:57:04ces métiers
00:57:04le plus attractifs
00:57:05possible
00:57:06Nicolas Hurtiger
00:57:07vous êtes président
00:57:08de Sinerpa Domicile
00:57:09bienvenue
00:57:10merci
00:57:11alors quelle est
00:57:12l'activité
00:57:13de Sinerpa Domicile
00:57:14alors le Sinerpa Domicile
00:57:16est un syndicat affilié
00:57:18au Sinerpa
00:57:19qui est une confédération
00:57:20représentative
00:57:21du grand âge
00:57:22et du handicap
00:57:22et donc nous on a
00:57:23que des adhérents
00:57:24domicile
00:57:24services à domicile
00:57:25services de soins
00:57:26infirmiers à domicile
00:57:27hôpital à domicile
00:57:28on regroupe à peu près
00:57:301500 adhérents
00:57:32sur tout le territoire
00:57:33métropole
00:57:34et dom-tom
00:57:35et donc
00:57:36effectivement
00:57:37nous on plaide
00:57:37non seulement pour un décloisement
00:57:39du non-soin
00:57:40et du soin
00:57:40mais aussi domicile
00:57:41et établissement
00:57:42pour essayer d'avoir
00:57:43un parcours
00:57:43vraiment d'accompagnement
00:57:44tout au long
00:57:45du grand âge
00:57:47et également
00:57:48du handicap
00:57:49on parle beaucoup
00:57:49des seniors
00:57:50mais on s'occupe aussi
00:57:51d'enfants et d'adultes
00:57:51en situation de handicap
00:57:52comment on fait
00:57:53sur les zones blanches
00:57:54par exemple
00:57:54comment on s'organise
00:57:56parce que ça aussi
00:57:58c'est un vrai sujet
00:57:58on parle de ruralité
00:58:00est-ce que c'est quelque chose
00:58:02qu'on peut anticiper
00:58:03est-ce qu'aujourd'hui
00:58:04il y a des gros trous
00:58:05dans la raquette
00:58:05oui oui
00:58:07malheureusement
00:58:07il y a énormément de trous
00:58:08dans la raquette
00:58:09et c'est très compliqué
00:58:10nous on intervient
00:58:11dans des zones blanches
00:58:11dans des déserts médicaux
00:58:12et ce qu'on observe souvent
00:58:14c'est des glissements de tâches
00:58:16c'est qu'on demande
00:58:17à des aides à domicile
00:58:18à des auxiliaires de vie
00:58:19à des aides soignants
00:58:20de faire du travail
00:58:22d'infirmier
00:58:22donc on leur rappelle
00:58:23tout un tas de règles
00:58:24déontologiques
00:58:25désinterdits
00:58:26mais malheureusement
00:58:27les équipes nous disent
00:58:28bah oui mais
00:58:28si je ne fais pas
00:58:29c'est les urgences
00:58:30donc qu'est-ce que je fais
00:58:32face à un manque
00:58:33de moyens
00:58:34et donc c'est des gens
00:58:37qui se dédoublent
00:58:39d'où oui
00:58:40fatigue, usure, burn-out
00:58:42donc on compense
00:58:44quelque part
00:58:44c'est ça
00:58:45on essaie de compenser
00:58:46autant que faire se peut
00:58:48mais j'ai envie de dire
00:58:49enfin désolé
00:58:50d'en venir à des considérations
00:58:52bassement matérielles
00:58:53mais après
00:58:53c'est aussi une question
00:58:54de moyens
00:58:55les publics solvables
00:58:56bon bah à la limite
00:58:57on peut leur vendre plus
00:58:59facturer plus cher
00:59:00et rajouter un ensemble
00:59:01de services et de produits
00:59:02mais les publics
00:59:03très démunis
00:59:04et qui n'ont vraiment
00:59:04pas de ressources
00:59:05bah là c'est compliqué
00:59:07parce que pour le coup
00:59:08on ne peut pas compenser
00:59:09le surcoût
00:59:10de l'organisation
00:59:12de ces interventions
00:59:12c'est la séminaire
00:59:13vous voulez intervenir
00:59:14une fois que vous avez dit ça
00:59:17c'est à dire qu'il y a
00:59:17deux publics en fait
00:59:18il y a une population
00:59:19qui a les moyens
00:59:20il y a une population
00:59:21qui n'a pas les moyens
00:59:22comment la puissance publique
00:59:24parce que
00:59:25c'est pas le tiers monde
00:59:26on n'est pas en Europe de l'Est
00:59:27on n'est pas en Union soviétique
00:59:29on n'est pas encore en Chine
00:59:30comment fait-on
00:59:31parce que
00:59:32vous parlez
00:59:33un entrepreneur
00:59:34je paye beaucoup d'impôts
00:59:35j'ai des gens autour de moi
00:59:38que j'aime
00:59:38qui vieillissent
00:59:39qui sont en difficulté
00:59:40moi j'ai peut-être des solutions
00:59:41mais je pense à la voisine
00:59:42je pense aux voisins
00:59:43je pense aux cousins
00:59:45je pense aux tontons
00:59:45aux tata etc
00:59:46est-ce que c'est normal
00:59:48qu'en France
00:59:48on ne soit pas en capacité
00:59:50que la puissance publique
00:59:51ne soit pas en capacité
00:59:52d'aider tout à chacun
00:59:54oui oui
00:59:56je suis parfaitement en phase
00:59:58c'est à dire que
00:59:58avant d'être président de fédération
00:59:59je suis entrepreneur
01:00:00dans le médico-social
01:00:01et
01:00:02ce qui est dommage
01:00:04c'est que
01:00:04durant la période
01:00:05de crise sanitaire
01:00:06Covid
01:00:06on a eu
01:00:08un allègement
01:00:09administratif
01:00:10un allègement
01:00:11de la bureaucratie
01:00:13on a laissé
01:00:14les acteurs de terrain
01:00:14qu'ils soient publics
01:00:15ou privés
01:00:16prendre les choses en main
01:00:17et finalement
01:00:18ça a été compliqué
01:00:19mais on a plutôt bien
01:00:20géré la crise
01:00:21et
01:00:22au lieu de ça
01:00:24on est aujourd'hui
01:00:25en train de nous rajouter
01:00:26un empilement
01:00:27de normes
01:00:28nos équipes
01:00:30sont parfois en train
01:00:30de perdre le sens
01:00:31de leur métier
01:00:32les équipes en agence
01:00:33passent aujourd'hui
01:00:34deux fois plus de temps
01:00:35qu'il y a cinq ans
01:00:35à remplir
01:00:37des reportings
01:00:38des tableurs Excel
01:00:39de l'administratif
01:00:40je vois que c'est dans
01:00:42toutes les corporations
01:00:43les médecins s'en trainent
01:00:44beaucoup d'ailleurs
01:00:45de ville ou d'hôpital
01:00:46c'est ce qu'a dit
01:00:47c'est ce qu'a dit
01:00:47Jean-Louis Bourleau
01:00:48on est devenu un pays
01:00:48de contrôleur
01:00:49et pas un pays
01:00:49d'entrepreneur
01:00:50et de faiseur
01:00:51et de solutionneur
01:00:51c'est ça en fait
01:00:52et vous crevez de ça
01:00:53c'est exactement ça
01:00:55et en fait
01:00:55vous avez bien résumé
01:00:56les choses
01:00:57c'est à dire que
01:00:57moi en tant qu'entrepreneur
01:00:58je joue
01:01:00mon patrimoine
01:01:01ma trésorerie
01:01:02mes engagements
01:01:03bancaires
01:01:04et personnels
01:01:05donc j'équilibre
01:01:05mon modèle
01:01:06en diversifiant
01:01:07en fait mes publics
01:01:09des publics aisés
01:01:10et puis des publics
01:01:11très démunis
01:01:11et donc
01:01:12sur certaines activités
01:01:13où je peux vendre
01:01:14plus cher
01:01:15je marge un petit peu plus
01:01:16et je rentabilise
01:01:17mon activité
01:01:17ce qui me permet
01:01:18d'investir
01:01:18sur une partie
01:01:19de mes activités
01:01:20où je suis à zéro profit
01:01:21mais j'ai pas envie
01:01:22demain
01:01:23d'aller vers un choix
01:01:24cornelien
01:01:25avec une double offre
01:01:27de service
01:01:27et puis finalement
01:01:28ceux qui ont moins
01:01:29les moyens
01:01:29je vais progressivement
01:01:31les réduire
01:01:32à la portion congrue
01:01:32de mon activité
01:01:33parce que
01:01:34pour le coup
01:01:35au lieu d'être à l'équilibre
01:01:36je perds de l'argent
01:01:37parce qu'il y a aussi
01:01:38des sujets de délai de paiement
01:01:39des collectivités
01:01:40il y a en fait
01:01:42on n'a pas de compensation
01:01:43de ce surcoût administratif
01:01:45qui s'ajoute
01:01:46donc c'est dommage
01:01:47moi je ne veux pas
01:01:48en arriver là
01:01:48je veux vraiment
01:01:49que mon offre de service
01:01:50puisse être éligible
01:01:51au plus grand nombre
01:01:51Luc Brossier
01:01:53vous êtes président
01:01:54de Sylver
01:01:54de la France Sylver
01:01:56Économie
01:01:56comment aujourd'hui
01:01:58on peut maintenir
01:01:59une qualité
01:01:59dans des contraintes
01:02:00financières aussi importantes
01:02:02comment c'est possible ?
01:02:04d'abord il faut
01:02:05il faut quand même
01:02:05relativiser la question
01:02:07des moyens financiers
01:02:08ils ne cessent en réalité
01:02:10d'augmenter
01:02:11d'année en année
01:02:11ils n'augmentent pas assez
01:02:12ils n'augmentent pas assez
01:02:13notamment
01:02:13suffisamment bien
01:02:16à inflécher ?
01:02:17oui enfin je veux dire
01:02:18en tout cas
01:02:19comment dire
01:02:19on a un système quand même
01:02:20qui fonctionne plus ou moins
01:02:22vous n'avez pas
01:02:23de personnes âgées
01:02:23qui sont dans des défauts
01:02:26de prise en charge
01:02:27totale
01:02:27dans notre système
01:02:30ah il y a d'autres lignes
01:02:31il y a d'autres lignes
01:02:32et de la tête
01:02:32dans notre système
01:02:34d'EHPAD
01:02:34on a des filets de sécurité
01:02:36les gens qui n'ont pas
01:02:37de ressources
01:02:37font appel à l'aide sociale
01:02:39et peuvent trouver
01:02:40des établissements
01:02:41c'est aujourd'hui
01:02:42vous pouvez être
01:02:43pauvre
01:02:44relativement d'ailleurs
01:02:45je rappelle quand même
01:02:46un constat
01:02:47c'est que par rapport
01:02:48à 30 ou 40 ans
01:02:49la pauvreté
01:02:50des plus âgés
01:02:51c'est radicalement réduite
01:02:53bien sûr
01:02:54et vous le savez
01:02:55les taux de pauvreté
01:02:56sont aujourd'hui
01:02:57bien plus importants
01:02:58entre 18 et 30 ans
01:02:59qu'après 75 ans
01:03:00je rappelle aussi
01:03:01que 75%
01:03:03des retraités
01:03:04sont propriétaires
01:03:05de leur logement
01:03:06c'est pas neutre
01:03:06aujourd'hui
01:03:07quand on vit au quotidien
01:03:08c'est une grosse charge
01:03:09pour un foyer
01:03:10mais à un moment donné
01:03:10pour répondre
01:03:11à notre ami entrepreneur
01:03:12l'étant
01:03:13par ailleurs
01:03:14moi aussi
01:03:15on voit bien
01:03:17qu'il y a des réflexions
01:03:17vous le voyez bien
01:03:18dans les débats politiques
01:03:19aujourd'hui
01:03:20dans un pays
01:03:20où les actifs
01:03:21comme je le disais
01:03:22tout à l'heure
01:03:22vont stagner
01:03:23et où les nombres
01:03:24de plus de 65 ans
01:03:25vont exploser
01:03:26on voit bien
01:03:27que toute la philosophie
01:03:29de notre financement
01:03:30de la protection sociale
01:03:32où les actifs payaient
01:03:33les inactifs
01:03:33c'est en train de craquer
01:03:34et on voit à chaque fois
01:03:36d'ailleurs
01:03:36qu'à chaque fois
01:03:37il y avait encore
01:03:38des dépêches aujourd'hui même
01:03:40des dépêches aujourd'hui même
01:03:42sur le taux d'épargne
01:03:42des retraités
01:03:43qui ne cesse d'augmenter
01:03:44quand on augmente
01:03:45un retraité
01:03:45il épargne
01:03:46donc à un moment donné
01:03:47il faudra
01:03:47un financement
01:03:49intergénératiel
01:03:50un tout petit peu
01:03:51plus équilibré
01:03:51et probablement
01:03:52faire plus appel
01:03:53qu'on ne le faisait
01:03:54jusqu'ici
01:03:54au patrimoine
01:03:55des retraités
01:03:56allez vous restez avec nous
01:03:56on fait une petite pause
01:03:57on revient dans un instant
01:03:58on est ensemble
01:04:00avec nos invités
01:04:00jusqu'à 20h
01:04:01en direct des salons
01:04:12service à la personne
01:04:13et de l'emploi à domicile
01:04:15et de Silver Economy Expo
01:04:16à la porte de Versailles
01:04:18en tout cas
01:04:19on apprend plein de choses
01:04:20ce soir avec Philippe David
01:04:21jusqu'à 20h
01:04:22Thierry Daboville
01:04:23il était avec nous
01:04:24président de la DMR
01:04:26autour de cette table
01:04:28aussi
01:04:28qui est venue vers nous
01:04:31tout à l'heure
01:04:32Nicolas Hurtiger
01:04:33j'arrive même plus à parler
01:04:34tellement j'ai de choses à dire
01:04:35président de Cinerpa
01:04:37domicile
01:04:38et puis
01:04:38la petite nouvelle
01:04:39qui est arrivée
01:04:40Charlotte Grospar-Wilson
01:04:41merci en tout cas
01:04:42d'avoir accepté
01:04:42vous êtes responsable
01:04:44au recrutement
01:04:45WeCare
01:04:46groupe connu
01:04:46notamment pour sa marque
01:04:47Phare O2
01:04:49c'est ça ?
01:04:50c'est ça
01:04:50absolument
01:04:51alors on va parler métier
01:04:53levier immédiat
01:04:55pour stabiliser
01:04:55en tout cas
01:04:56et réduire le turnover
01:04:57comment aujourd'hui
01:04:59on en a parlé
01:05:00beaucoup tout à l'heure
01:05:01entre ceux qui veulent
01:05:02changer de métier
01:05:04ceux qui ne veulent pas venir
01:05:05ceux qui voilà
01:05:06comment finalement
01:05:07on crée de l'appétence
01:05:09sur ces métiers ?
01:05:11alors je pense que
01:05:12le point commun
01:05:12entre toutes les personnes
01:05:13qui travaillent dans les métiers
01:05:15des SAP
01:05:15c'est l'envie de prendre soin
01:05:17des autres
01:05:17d'avoir un impact
01:05:18dans leur quotidien
01:05:19c'est un engagement
01:05:20c'est un engagement
01:05:21c'est la plupart du temps
01:05:23pour nos candidats
01:05:23une vraie volonté
01:05:24c'est à dire que
01:05:25c'est pas quelque chose
01:05:25qu'on transforme
01:05:26c'est quelque chose
01:05:27qui est déjà présent chez eux
01:05:29on a pas mal de profils
01:05:30en reconversion
01:05:31des personnes qui viennent
01:05:32s'intéresser à nous
01:05:33parce que
01:05:33avec notre métier
01:05:34les valeurs qu'on prône
01:05:35etc.
01:05:36qui viennent s'intéresser à nous
01:05:37donc c'est je pense
01:05:39le point commun principal
01:05:40de tous nos candidats
01:05:42Charlotte Gropard-Wilson
01:05:43est-ce que le salon
01:05:44Silver Economy
01:05:45c'est un lieu de recrutement ?
01:05:47c'est un lieu de recrutement
01:05:48comme tout lieu
01:05:49de rassemblement
01:05:50de personnes
01:05:50du même secteur
01:05:51après dans le secteur
01:05:53du service à la personne
01:05:54et au sein du groupe
01:05:55WeCare
01:05:55on recrute en permanence
01:05:57on a un fil continu
01:05:58de recrutement
01:05:59pour continuer
01:06:00d'accompagner aussi
01:06:01nos clients
01:06:02et continuer
01:06:02d'accompagner les familles
01:06:03Nicolas Hurtiger
01:06:05sur l'emploi
01:06:06c'est très féminin
01:06:08en fait
01:06:09est-ce que ça veut dire
01:06:09qu'il faudrait
01:06:11à un moment donné
01:06:11motiver
01:06:12les hommes
01:06:13ou dans les reconversions
01:06:15à se dire
01:06:16qu'effectivement
01:06:16l'aide à la personne
01:06:17c'est une filière
01:06:18d'avenir
01:06:19et pérenne surtout
01:06:20oui oui tout à fait
01:06:22à plus de 95%
01:06:24nos salariés
01:06:26intervenants à domicile
01:06:27sont des femmes
01:06:28donc c'est des populations
01:06:29hyper féminisées
01:06:31on essaie de travailler
01:06:33sur des sujets
01:06:34de parité
01:06:34mais donc voilà
01:06:35pour avoir
01:06:36un peu plus
01:06:37d'équilibre
01:06:38à 95%
01:06:39ça va prendre du temps
01:06:40d'atteindre la parité
01:06:41le challenge
01:06:42la barre
01:06:42le défi
01:06:43exactement
01:06:45vous l'avez bien compris
01:06:46tout le dilemme
01:06:47non mais
01:06:48en revanche
01:06:49on parle beaucoup
01:06:50de problèmes
01:06:50d'attractivité
01:06:51effectivement
01:06:51des métiers
01:06:53nous notre groupe
01:06:55on a reçu
01:06:5680 000 CV
01:06:57à peu près
01:06:57l'an dernier
01:06:58parce que
01:06:59on fait feu de tout bois
01:07:00on active tous les canaux
01:07:01de sourcing possibles
01:07:02et imaginables
01:07:03online
01:07:04offline
01:07:05simplement sur ces
01:07:0680 000 CV reçus
01:07:07à l'arrivée
01:07:08on n'en a recruté
01:07:08que 2000
01:07:09donc vous voyez
01:07:10l'écart
01:07:11et le décalage
01:07:12mais comment on explique ça
01:07:13par exemple
01:07:14c'est quoi
01:07:15ce sont des gens
01:07:16qui ne sont pas adaptés
01:07:17c'est finalement
01:07:17déçu
01:07:18c'est effectivement
01:07:20beaucoup de décalage
01:07:22entre les qualifications
01:07:24requises
01:07:25tant en termes de savoir-faire
01:07:26que de savoir-être
01:07:27et puis
01:07:28ce qu'on reçoit
01:07:30effectivement
01:07:32alors nous
01:07:32on sensibilise énormément
01:07:34avant l'embauche
01:07:35sur les contraintes
01:07:37et les difficultés
01:07:37du métier
01:07:38mais donc
01:07:39il y a un vrai sujet
01:07:41de formation
01:07:41mon confrère
01:07:42Thierry Daboville
01:07:43en parlait tout à l'heure
01:07:44on a des formations
01:07:45qui je trouve
01:07:46sont assez inadaptées
01:07:48peut-être parfois
01:07:49trop de théoriques
01:07:50pas assez de pratiques
01:07:50pas assez de mise en situation
01:07:51alors les acteurs
01:07:52de l'emploi
01:07:53France Travail
01:07:53notamment
01:07:54font beaucoup
01:07:55pour favoriser l'immersion
01:07:56développent des techniques
01:07:58un peu innovantes
01:07:58de formation
01:07:59de recrutement
01:08:00et de formation
01:08:01mais il y a encore
01:08:02ce décalage
01:08:03on reçoit des CV
01:08:05mais qui répondent pas
01:08:06à nos attentes
01:08:07en termes de qualification
01:08:08et pourtant
01:08:09on développe à fond
01:08:10la VAE
01:08:11les pouvoirs publics
01:08:11ont vachement simplifié
01:08:12la démarche de VAE
01:08:13Valorisation des acquis
01:08:14d'expérience
01:08:14Valorisation des acquis
01:08:15d'expérience
01:08:16effectivement
01:08:16pardonnez-moi
01:08:17mais donc
01:08:18et cette démarche
01:08:20de simplification
01:08:20pour le coup
01:08:21les pouvoirs publics
01:08:22ont simplifié
01:08:23la démarche
01:08:23en partant d'un constat
01:08:24d'échec
01:08:24et c'est très bien
01:08:25ça sert les employeurs
01:08:26et les employés
01:08:26Il y a un gros écart
01:08:27quels sont les profils
01:08:29recherchés en général
01:08:30dans ce type de métier
01:08:31Charlotte Gropard-Wilson ?
01:08:32Alors nous
01:08:33on va distinguer
01:08:33au sein du groupe Wicker
01:08:34trois grands types de profils
01:08:36les profils du terrain
01:08:37les intervenants à domicile
01:08:38les métiers de l'encadrement
01:08:40qui vont travailler
01:08:42au niveau local
01:08:42dans les agences
01:08:43et puis les profils du siège
01:08:45comme toute fonction support
01:08:46et voilà
01:08:46toute entreprise a un siège
01:08:48et des fonctions support
01:08:49après qui
01:08:49qui travaillent autour
01:08:50et en fonction
01:08:52de la typologie de profil
01:08:53on va évidemment
01:08:54pas attendre
01:08:55le même niveau
01:08:56de qualification
01:08:57on se rejoint
01:08:58sur le fait de dire
01:08:59qu'on n'a pas non plus
01:09:00de défaut d'attractivité
01:09:02on a du mal
01:09:03à identifier
01:09:04les profils
01:09:05qui correspondent
01:09:06aux besoins
01:09:06et aux compétences
01:09:07du terrain
01:09:08et c'est pour ça
01:09:09que nous aussi
01:09:10on a mis en place
01:09:10un organisme de formation
01:09:11en se disant
01:09:12en fait
01:09:13notre grille de lecture
01:09:14sur un certain nombre de postes
01:09:15c'est l'envie
01:09:16d'avoir de l'impact au quotidien
01:09:17et puis nous
01:09:18on vient colorer tout ça
01:09:19avec de la technicité
01:09:20avec nos formations
01:09:21et puis il y a évidemment
01:09:22des postes
01:09:23qui nécessitent
01:09:24un diplôme
01:09:25une formation
01:09:25etc
01:09:26et ça c'est important
01:09:27il faut y faire extrêmement attention
01:09:28mais voilà
01:09:29en fonction des types de postes
01:09:30sur le terrain
01:09:31en agence
01:09:32sur le siège
01:09:32on va avoir
01:09:34une granularité
01:09:34qui va être différente
01:09:35Est-ce que c'est propice
01:09:37à la reconversion ?
01:09:38Oui
01:09:38Oui oui tout à fait
01:09:39Il faut combien de temps
01:09:40pour former quelqu'un
01:09:41aujourd'hui ?
01:09:42Alors ça va encore une fois
01:09:43dépendre des métiers
01:09:44Oui c'est ça
01:09:44Si on est sur un métier d'encadrant
01:09:46si on est sur un métier d'intervenant
01:09:48encore une fois
01:09:48ça va être différent
01:09:49mais on a en interne
01:09:51nous un catalogue
01:09:52de formation
01:09:53par notre organisme de formation
01:09:55qui est travaillé
01:09:55qui est spécialisé
01:09:56sur le secteur des SAP
01:09:57donc qui est très favorable
01:09:59à ça en fait
01:09:59Thierry Damoville
01:10:01vous voulez réagir
01:10:02président de l'ADMR
01:10:03Non juste
01:10:03pour prendre
01:10:04ce que nous faisons
01:10:05nous avons mis en place
01:10:06des académies ADMR
01:10:07donc des académies
01:10:09et sur trois mois
01:10:10avec un engagement
01:10:11c'est qu'on forme la personne
01:10:12qui peut être en reconversion
01:10:13ou autre
01:10:14et à l'issue de ces trois mois
01:10:16elle a un emploi
01:10:17ça c'est des choses
01:10:18que l'on fait
01:10:19et qu'on a mis en place
01:10:19et qu'on travaille
01:10:20notamment avec France Emploi
01:10:21France Travail pardon
01:10:23après
01:10:25je pense que
01:10:27il faut
01:10:28nous on reçoit
01:10:2950 000 CV aussi
01:10:30par an
01:10:3180 000 là
01:10:3250 000 là
01:10:33c'est énorme
01:10:34je m'attendais
01:10:34800 000
01:10:36800 000
01:10:37c'est elle qui a gagné
01:10:38désolé messieurs
01:10:40800 000
01:10:43c'est quoi la typologie
01:10:45des CV que vous recevez
01:10:47c'est quel âge
01:10:49par exemple
01:10:49la grosse majorité
01:10:51l'immense majorité
01:10:52va être sur des postes
01:10:52d'intervenants
01:10:53parce que c'est ceux
01:10:54qui sont quantitativement
01:10:55les plus présents
01:10:56sur le terrain
01:10:56c'est là
01:10:57on a le plus de demandes
01:10:58plus de besoins
01:10:59et après
01:11:00la typologie de profil
01:11:01c'est extrêmement varié
01:11:03mais c'est jeune
01:11:04c'est plutôt adulte
01:11:05les deux
01:11:06en fait on a
01:11:06par exemple
01:11:07sur de la garde d'enfants
01:11:08on va avoir des mamis nounous
01:11:09on va aller chercher
01:11:11des personnes
01:11:11qui sont plutôt
01:11:12en fin de carrière
01:11:12et qui cherchent
01:11:13une activité différente
01:11:14on peut avoir
01:11:15des étudiants
01:11:15en complément de revenus
01:11:16on peut avoir
01:11:16des gens pour qui
01:11:17c'est le job à 100%
01:11:18c'est assez
01:11:18c'est assez diversifié
01:11:20finalement
01:11:20Thierry Damoville
01:11:21voulait réagir
01:11:21non non
01:11:22je voulais dire que
01:11:24nous nous consacrons
01:11:25la question de la formation
01:11:26elle est au coeur
01:11:27de nos problématiques
01:11:28en ce qui nous concerne
01:11:30on consacre à peu près
01:11:313% de la masse salariale
01:11:33à la formation
01:11:34d'accord
01:11:35l'obligation légale
01:11:36qui nous est faite
01:11:36c'est 1%
01:11:37donc la formation
01:11:38c'est quelque chose
01:11:39d'indispensable
01:11:41à la fois
01:11:42quand on rentre dans le métier
01:11:42mais aussi tout au long
01:11:43de je dirais
01:11:45de l'emploi
01:11:46il faut que
01:11:47sans arrêt
01:11:48parce que
01:11:48c'est des métiers techniques
01:11:49c'est
01:11:50alors bien évidemment
01:11:51il faut l'empathie
01:11:52on le disait tout à l'heure
01:11:53il faut aimer les personnes
01:11:54si on n'aime pas les autres
01:11:55on va pas sur ces métiers
01:11:56c'est compliqué
01:11:57mais il y a aussi
01:11:58une technicité
01:11:59je redis
01:12:01ce sont des vrais emplois
01:12:02des vrais métiers
01:12:03et il faut accompagner
01:12:04cette
01:12:06finalement
01:12:07professionnalisation
01:12:08et ce parcours
01:12:09de formation
01:12:10Thierry
01:12:1150 000 CV
01:12:12c'est ça
01:12:13et 2 000 embauches
01:12:14c'est ça
01:12:14alors Thierry
01:12:15c'est lui
01:12:16non c'est moi
01:12:16pur Tiger c'est moi
01:12:17oui c'est ça
01:12:19parce qu'on avait
01:12:19il y a un don
01:12:20d'ubiquité
01:12:21vous aviez un taux
01:12:24d'entre les nombres
01:12:26de CV reçus
01:12:26et d'embauches
01:12:27qui étaient très faibles
01:12:27oui c'est à dire que
01:12:28sur 80 000 CV reçus
01:12:30c'est ça
01:12:31on n'a recruté
01:12:31que 2 000
01:12:32et pour vous
01:12:33sur 800 000
01:12:34combien de recrutements ?
01:12:35800 000
01:12:35on fait
01:12:36on se développe
01:12:37beaucoup
01:12:37non non
01:12:39sur une année
01:12:40on va être à peu près
01:12:40à 11 000
01:12:41recrutements effectifs
01:12:43sur un an
01:12:44à l'échelle du groupe
01:12:44global
01:12:45est-ce qu'aujourd'hui
01:12:47on peut faire quelque chose
01:12:48on parle beaucoup
01:12:48de pénibilité aussi
01:12:50sur les temps de trajet
01:12:52par exemple
01:12:52sur le fait que parfois
01:12:54il faut soulever
01:12:55les gens
01:12:56les gens
01:12:56est-ce que là
01:12:58on a trouvé
01:12:58des solutions
01:13:00pour modifier
01:13:01en tout cas
01:13:01ces parcours ?
01:13:03Louis je vous regarde
01:13:05vous me regardez
01:13:09oui je vois ça
01:13:10attention
01:13:11j'ai une petite voix
01:13:12sur la couture du pantalon
01:13:12il a bien compris
01:13:14moi selon moi
01:13:17il n'y a pas
01:13:17une solution unique
01:13:19il n'y a pas
01:13:19de recette miracle
01:13:20c'est un mix
01:13:21de prévention
01:13:22des risques professionnels
01:13:23formation
01:13:24sensibilisation
01:13:25des équipes
01:13:26équipement
01:13:27de travail
01:13:28aménagement
01:13:29du domicile
01:13:30et du lieu
01:13:31du cadre
01:13:31de travail
01:13:32ce qui n'est pas évident
01:13:33c'est que le lieu
01:13:33de travail
01:13:34de nos salariés
01:13:34c'est le domicile
01:13:35de nos bénéficiaires
01:13:36et que ce n'est pas
01:13:38toujours évident
01:13:38de faire comprendre
01:13:39à certains bénéficiaires
01:13:41voire à leur famille
01:13:42que leur domicile
01:13:43est une zone de danger
01:13:44pour nos employés
01:13:45ce n'est pas toujours simple
01:13:47il y a parfois
01:13:47de l'électroménager vétuste
01:13:49il y a parfois
01:13:50des aménagements vétustes
01:13:51certains aménagements
01:13:52peuvent aussi être coûteux
01:13:53alors il y a des aides
01:13:54donc il y a toute
01:13:55une sensibilisation
01:13:55et puis ce n'est pas évident
01:13:57de dire
01:13:57on a envie d'aider les gens
01:13:58on fait ça pour se rendre utile
01:14:00mais là on va dire
01:14:01stop
01:14:01on n'est pas en mesure
01:14:02ou en condition
01:14:03de pouvoir faire intervenir
01:14:05nos employés
01:14:05dans des conditions sécurisées
01:14:07ce n'est pas simple
01:14:08et pour postuler chez vous
01:14:10comment candidater ?
01:14:12alors on a énormément d'offres
01:14:13qui vont être en ligne
01:14:15soit sur le groupe WeCare
01:14:16qui va être
01:14:18alors oui c'est OUI
01:14:19pas WE en anglais
01:14:20exactement
01:14:21oui comme on approuve
01:14:23l'affirmation
01:14:25donc on va avoir
01:14:26énormément d'offres en ligne
01:14:27sur l'intégralité
01:14:28de nos marques
01:14:29et après chaque marque
01:14:29va aussi avoir son site
01:14:31avec ses offres
01:14:31à pourvoir
01:14:32directement sur internet
01:14:34et relayées
01:14:35sur nos différents job boards
01:14:36et pour candidater chez vous ?
01:14:37de la même façon
01:14:38c'est pareil en ligne
01:14:39et puis des candidatures spontanées
01:14:41le fait que
01:14:42ce maillage de territoire
01:14:43de 1600 associations locales
01:14:45donc on est vraiment
01:14:46en proximité
01:14:46de la population
01:14:47et donc ils viennent
01:14:48dans l'association
01:14:49faire
01:14:50voilà se proposer
01:14:52et vous c'est pareil ?
01:14:54pareil on n'échappe pas
01:14:55à la règle
01:14:56en ligne
01:14:57ou via les missions locales
01:14:59les équipes France Travail
01:15:00et puis il y a tous les job boards
01:15:01et plateformes internet
01:15:02sur lesquelles on diffuse
01:15:03toutes nos offres d'emploi
01:15:04en tout cas ils sont très sympas
01:15:05vous pouvez leur écrire
01:15:06ils seront ravis de vous accueillir
01:15:08ils s'occuperont bien de vous
01:15:09comme ils s'occupent bien
01:15:11en tout cas
01:15:11de nos aînés
01:15:13merci d'avoir accepté
01:15:14notre invitation
01:15:15vous restez avec nous
01:15:16encore quelques instants
01:15:18ici au salon
01:15:19oui on va recevoir
01:15:20une lauréate
01:15:21pour le handi trouvé
01:15:22parce qu'il y a des lauréats
01:15:23ici
01:15:23et on va avoir avec nous
01:15:24Marie-Lyne Elouassi
01:15:26elle nous fait coucou
01:15:27ah oui elle nous fait coucou
01:15:27allez on revient dans un instant
01:15:28le trophée à la main
01:15:29et on est très heureux
01:15:53de terminer en tout cas
01:15:54jusqu'à 20h ici
01:15:55ils ont coupé le chauffage
01:15:56ils ont coupé le chauffage
01:15:57il y a un petit moment
01:15:58c'est pour nous conserver
01:15:59absolument
01:16:00je ne sais pas comment vous le dire
01:16:03mais je dois vous dire
01:16:04que vous êtes très très bien concerné
01:16:05vous aussi
01:16:06ça resserre les graisses
01:16:07je vous l'ai déjà dit
01:16:08allez
01:16:09sur le bienvenu
01:16:10voilà c'est exactement
01:16:12et on va parler des lauréats
01:16:13des trophées nationaux
01:16:14des services à la personne
01:16:15dans la catégorie
01:16:16handi réponse
01:16:17qui récompense
01:16:18des initiatives innovantes
01:16:20au service des personnes
01:16:20en situation de handicap
01:16:21et la lauréate
01:16:23Marie-Lyne Elouassi
01:16:24est avec nous
01:16:25merci en tout cas
01:16:26d'être là ce soir
01:16:27à notre micro
01:16:29vous êtes lauréate
01:16:30pour ce handi trophée
01:16:32alors comment d'abord
01:16:35qui détermine
01:16:37est-ce qu'on se présente
01:16:39à ce trophée
01:16:40est-ce qu'on doit présenter
01:16:41des choses
01:16:41comment ça se passe ?
01:16:42effectivement on doit répondre
01:16:43du coup à un projet
01:16:44donc un dossier de candidature
01:16:47on était 15 cette année
01:16:48à candidater
01:16:49avec des thématiques transverses
01:16:51ou bien ciblées
01:16:52donc j'ai répondu
01:16:53à plusieurs thématiques
01:16:54moi j'ai été retenue
01:16:55dans la thématique
01:16:56du maintien à domicile
01:16:57des personnes
01:16:58en situation de handicap
01:16:59donc travailleurs
01:17:00en situation de handicap
01:17:01donc on doit fournir des photos
01:17:03mettre les impacts
01:17:04de nos actions
01:17:05indiquer les impacts
01:17:06de nos actions
01:17:06sur le travail
01:17:08chiffré
01:17:09d'accord
01:17:09ou ça peut être du qualitatif
01:17:11mais là ça a été effectivement
01:17:12du chiffré
01:17:13et du quali
01:17:13donc il y a eu les deux
01:17:14en fait
01:17:14c'est bien
01:17:15alors votre projet
01:17:16est-ce que vous pouvez nous le résumer
01:17:18pour obtenir le trophée
01:17:19c'est qu'il est très bon
01:17:20oui certainement
01:17:23alors en toute humilité
01:17:24parce que j'espère
01:17:24j'avoue qu'on est venu me chercher
01:17:27j'ai été surprise
01:17:27j'avais pas l'impression
01:17:28de faire des choses extraordinaires
01:17:29juste des choses
01:17:31qui me semblaient du bon sens
01:17:32pour accompagner
01:17:32mes salariés
01:17:33en situation de handicap
01:17:34et je m'occupe aussi
01:17:36au quotidien
01:17:37de personnes
01:17:38en situation de handicap
01:17:39vieillissante
01:17:39donc et âgées
01:17:41donc l'idée c'était
01:17:42d'avoir un projet
01:17:43assez transverse
01:17:43pour accompagner mes équipes
01:17:45en situation de handicap
01:17:45et à la fois les seniors
01:17:46et les personnes
01:17:47en situation de handicap
01:17:47donc j'ai créé
01:17:48un appartement adapté
01:17:49où les aidants
01:17:50les aidés
01:17:51et mes salariés
01:17:52peuvent découvrir
01:17:52des aménagements
01:17:53qui leur permettent
01:17:54de rester dans l'emploi
01:17:55ou de bien vieillir
01:17:56à domicile
01:17:57et j'ai également créé
01:17:59des ateliers
01:18:00donc nutrition
01:18:00parce qu'en fait
01:18:01j'ai une salariée
01:18:02qui était en situation
01:18:03de diabète
01:18:03et qui ne se nourrissait pas
01:18:05correctement
01:18:05et qui faisait des malaises
01:18:06donc voilà
01:18:07donc grâce à la conférence
01:18:08des financeurs
01:18:09j'ai été chercher des projets
01:18:10des budgets pardon
01:18:10mais j'ai créé
01:18:11des ateliers de sport
01:18:12adaptés
01:18:13de nutrition
01:18:14et j'ai adapté
01:18:16les plannings
01:18:16pour qu'ils prennent
01:18:17vraiment le temps
01:18:17de manger
01:18:18sur ce temps-là
01:18:19où normalement
01:18:20ce temps-là
01:18:20est consacré
01:18:21à faire manger
01:18:21des seniors
01:18:22et pas à manger
01:18:22soi-même
01:18:23mais ça posait problématiques
01:18:24sur un salarié diabétique
01:18:25est-ce qu'on est aidé
01:18:27dans ces moments-là
01:18:28parce que ce sont
01:18:29des initiatives
01:18:30qui sont assez incroyables
01:18:31est-ce que le parcours
01:18:32justement pour arriver
01:18:33jusqu'à ce que
01:18:34le projet finalement
01:18:36devienne final
01:18:37est-ce que ça a été long ?
01:18:39alors certaines phases
01:18:40du projet
01:18:40enfin des projets
01:18:41puisqu'ils sont multiples
01:18:42on est obligé
01:18:42de travailler
01:18:43sur différents axes
01:18:44certaines choses
01:18:46sont très simples
01:18:46à mettre en place
01:18:47à ménager des plannings
01:18:48il suffit juste
01:18:49de parler à la coordinatrice
01:18:50planique
01:18:50par contre
01:18:51l'appartement adapté
01:18:53a été beaucoup plus lourd
01:18:53on a dû travailler
01:18:54avec une architecte spécialisée
01:18:55avec les personnes
01:18:56à mobilité réduite
01:18:57pour adapter
01:18:58on a dû sortir
01:18:59des financements
01:19:00qui étaient très très lourds
01:19:01il y a eu beaucoup
01:19:02de rebondissements
01:19:03et là effectivement
01:19:04ça a été chronophage
01:19:05et laborieux
01:19:06il fallait vraiment
01:19:06ça peut-être qu'il n'y a pas
01:19:07d'aide sur ces sujets-là ?
01:19:08non c'est des choses
01:19:09qui sont très rares en fait
01:19:10donc effectivement
01:19:11on a dû aller chercher
01:19:12les chercher
01:19:13les prendre par la main
01:19:13les impliquer
01:19:15dans notre projet
01:19:16et la résidence Seigneur
01:19:18aussi
01:19:18où a été créé
01:19:20l'appartement adapté
01:19:20aussi
01:19:21les impliquer dedans
01:19:22donc voilà
01:19:23et donc ça
01:19:24ça a été plutôt long
01:19:25laborieux
01:19:25on a mis plus d'un an et demi
01:19:26sur le projet
01:19:27par contre
01:19:28les ateliers nutrition
01:19:29on a répondu
01:19:30à un appel à projet
01:19:31qui a bien plu
01:19:31au niveau de notre département
01:19:32des Yvelines
01:19:33et là ils nous ont
01:19:34rapidement suivi
01:19:34le handicap
01:19:35c'était une priorité
01:19:36d'un candidat réélu
01:19:37qui s'appelait Jacques Chirac
01:19:38en 2002
01:19:39est-ce que vraiment
01:19:40aujourd'hui le handicap
01:19:41c'est devenu une priorité
01:19:42et que vraiment
01:19:43les pouvoirs publics
01:19:45et un peu tout le monde
01:19:45met le paquet dans ce domaine ?
01:19:47oui évidemment
01:19:48et puis si je vous regarde
01:19:49tous les deux
01:19:49vous êtes en situation
01:19:51de handicap
01:19:51ne serait-ce parce que
01:19:52vous partez des lunettes
01:19:53absolument
01:19:53voilà
01:19:54j'en porte aussi
01:19:55mais aujourd'hui
01:19:55j'ai ma coquette
01:19:55moi c'est juste pour faire joli
01:19:56ah oui moi
01:19:57moi je les enlève justement
01:19:58pour faire ma coquette
01:19:59mais voilà
01:20:00vous êtes en situation
01:20:01de handicap
01:20:01et on l'est tous
01:20:02et c'est vrai que c'est
01:20:03très mal reconnu
01:20:04et puis des fois
01:20:05on a honte aussi
01:20:06de dire moi je les enlève
01:20:07pour faire ma coquette
01:20:07parce que aussi
01:20:08j'aime pas les porter
01:20:09et donc du coup
01:20:10faire reconnaître le handicap
01:20:11et se sentir en situation
01:20:12de handicap
01:20:12c'est compliqué
01:20:13mais effectivement
01:20:14c'est un vrai sujet
01:20:15aujourd'hui on a beaucoup
01:20:16de personnes qui ne veulent
01:20:16pas reconnaître
01:20:17ou qui ne savent pas
01:20:18que ça peut être reconnu
01:20:18et qu'on peut aménager
01:20:19des postes de travail
01:20:20ou son appartement
01:20:21pour rester dedans
01:20:22et donc c'est un vrai sujet
01:20:23et il faut qu'on soit accompagné
01:20:25là-dessus également
01:20:26par les pouvoirs publics
01:20:27est-ce que ça veut dire
01:20:27ce que vous avez mis en place
01:20:32d'autres entreprises
01:20:33est-ce que demain
01:20:34vous pourriez avoir
01:20:36une activité annexe
01:20:37pour aider les autres ?
01:20:38Oui, c'est déjà ce qu'on fait
01:20:40et effectivement
01:20:40j'aimerais que demain
01:20:41en fait le modèle
01:20:42d'appartement adapté
01:20:43puisse se déployer au national
01:20:44donc ça demande
01:20:45un peu de budget
01:20:46Quand on nous dit
01:20:47adapté déjà c'est quoi ?
01:20:48Adapté, ça veut dire
01:20:49que je dégage
01:20:51les espaces de circulation
01:20:52pour éviter les chutes
01:20:53je mets par exemple
01:20:55des détecteurs de lumière
01:20:56je mets les...
01:20:58Des rampes PMR ?
01:21:00Exactement
01:21:00et à bonne hauteur
01:21:01Et un éclairage PMR ?
01:21:03Exactement
01:21:04ça veut dire
01:21:05et puis on a des paires
01:21:06d'autonomie
01:21:06qui sont très graduées
01:21:07je ne vais pas tout de suite
01:21:07passer au lit médicalisé
01:21:09il ne faut pas faire peur
01:21:09mais il y a des petites choses
01:21:10qui peuvent aider au quotidien
01:21:11je prends des tables
01:21:13qui ne sont pas trop lourdes
01:21:14qui sont avec des coins ronds
01:21:16donc on a travaillé
01:21:16avec un designer
01:21:17et une architecte spécialisée
01:21:18là-dessus
01:21:19donc il y a quand même
01:21:19un gros accompagnement
01:21:20et puis vous faites
01:21:22peut-être un mètre 80
01:21:22la barre d'appui
01:21:24je ne vais pas la mettre
01:21:24à même hauteur
01:21:25qu'une personne
01:21:25qui en fait un mètre 60
01:21:26donc même quand on pense
01:21:27PMR
01:21:28ou appartement adapté
01:21:31habiter l'environnement
01:21:32ça veut dire qu'il y a
01:21:32un cahier des charges
01:21:33très clair
01:21:34il y a un cahier des charges
01:21:35il faut individualiser
01:21:36les projets
01:21:38Marilyn voit très clair
01:21:39elle a dit
01:21:39vous mesurez un mètre 80
01:21:40je fais un mètre 79
01:21:41je suis douée
01:21:43et encore
01:21:45vous allez rapetisser
01:21:46on se tasse
01:21:48il paraît avec l'âge
01:21:49quels sont les projets
01:21:51on n'attaque pas le physique
01:21:52on a dit
01:21:52nous oui
01:21:54non non
01:21:55dans un seul sens
01:21:56entre nous
01:21:56ok il n'y a pas de souci
01:21:58quelles sont les prochaines étapes
01:22:00pour votre projet
01:22:01en tant que déploiement
01:22:03financement
01:22:03partenariat
01:22:04et tout ce qui compte
01:22:04le faire vivre
01:22:05effectivement
01:22:05on arrive en bout de course
01:22:06sur l'appel à projet
01:22:07de la conférence des financeurs
01:22:09donc effectivement
01:22:09l'appartement
01:22:10il prenait en charge
01:22:11les loyers
01:22:11donc là ça va être
01:22:12un gros coup
01:22:12que je vais devoir supporter
01:22:13donc il va falloir
01:22:14le faire vivre
01:22:15le faire connaître
01:22:16les prochaines étapes
01:22:18c'est la création
01:22:18d'un autre appartement
01:22:19dans les 3 à 4 ans
01:22:20dans le sud des Yvelines
01:22:21voilà
01:22:23il y a un escape game
01:22:25aussi qui permet
01:22:26d'appréhender
01:22:28ses aides techniques
01:22:29sous un autre angle
01:22:30de déstigmatiser
01:22:31le handicap
01:22:31c'est marrant ça
01:22:32c'est très innovant
01:22:34comment ça fonctionne
01:22:35là vous travaillez
01:22:36avec qui ?
01:22:36avec des
01:22:37je fais du teasing
01:22:38alors là je travaille
01:22:40avec une équipe projet
01:22:41sur une tablette
01:22:42avec un jeu
01:22:43et des phases
01:22:44en fait de jeu
01:22:45qui nous permettent
01:22:46à travers un escape game
01:22:48dans l'appartement adapté
01:22:49de découvrir
01:22:49des aides techniques
01:22:50et de façon très ludique
01:22:52et de pouvoir
01:22:53comprendre le handicap
01:22:55qui est destiné
01:22:56à qui en fait ?
01:22:57à tout public
01:22:57d'accord
01:22:58ça peut créer de l'empathie
01:22:59au jeune qui va découvrir
01:23:00ce que c'est qu'il y a
01:23:01d'être en situation de handicap
01:23:02on les équipe aussi
01:23:03avec un simulator de vieillissement
01:23:05et après aller attraper
01:23:06une petite clé
01:23:08qui est tombée
01:23:08dans un fond d'un tiroir
01:23:09pour débloquer un coffre
01:23:11quand on a des lunettes
01:23:12avec une DMLA
01:23:13je peux vous assurer
01:23:15que c'est compliqué
01:23:15dégénérescence maculaire
01:23:17liée à l'âge
01:23:17exactement
01:23:18on a bien fait ses devoirs
01:23:19et quand j'ai des gants
01:23:20qui simulent
01:23:21l'arthrose
01:23:21du coup ça
01:23:22on peut équiper
01:23:23en escape game
01:23:24aller solutionner
01:23:25des énigmes là-dessus
01:23:26chapeau
01:23:27qu'est-ce qu'on a envie
01:23:28de montrer
01:23:29sur ce type
01:23:30d'activité
01:23:31c'est-à-dire
01:23:32de générer
01:23:35de l'empathie peut-être ?
01:23:36il y a la sensibilisation
01:23:37au handicap
01:23:38il y a effectivement
01:23:39générer de l'empathie
01:23:40pourquoi mamie
01:23:41elle ne marche pas plus vite
01:23:42peut-être parce qu'elle n'y arrive pas
01:23:44parce que voilà
01:23:44pourquoi c'est compliqué
01:23:45pensez aussi
01:23:46quand on refait son habitat
01:23:48je crée des contrastes
01:23:49quand j'achète des poignets
01:23:50des interrupteurs
01:23:51parce que quand on vieillit
01:23:52on a des déficiences
01:23:53effectivement
01:23:53et on ne voit plus très bien
01:23:55donc voilà
01:23:55c'est avoir ces bons réflexes
01:23:56le plus tôt possible
01:23:57pour être vraiment
01:23:58en prévention primaire
01:23:59c'est l'anticipation en fait
01:24:01exactement
01:24:01je n'aurais pas dit mieux
01:24:02c'est vraiment
01:24:03c'est vraiment the place to be
01:24:04ce salon Silver Economy
01:24:05oui
01:24:06je regrette qu'il n'y ait pas eu
01:24:08plus de monde aujourd'hui
01:24:09mais vraiment
01:24:09il y avait déjà beaucoup de monde
01:24:11parce que pour se faufiler
01:24:12dans les allées
01:24:13ce n'était pas évident
01:24:14après c'est vrai
01:24:15que j'ai beaucoup stagné
01:24:16sur certains stands
01:24:16c'est ça
01:24:17j'avoue aussi
01:24:20non c'est vraiment
01:24:21the place to be
01:24:21parce qu'il y a pas mal
01:24:22d'acteurs très différents
01:24:23et on s'enrichit
01:24:23des pratiques des uns des autres
01:24:24qu'est-ce qu'on vient chercher
01:24:26ici ?
01:24:27est-ce qu'il y a des collaborations
01:24:28qui peuvent se nouer ?
01:24:29ah oui oui
01:24:30tout à fait
01:24:30et puis là on parlait par exemple
01:24:32d'une des adhérentes
01:24:34de notre fédération
01:24:34qui a envie de monter
01:24:35un instant
01:24:37instant
01:24:38instant de répit
01:24:40c'est un accueil de jour
01:24:42et des résidences aussi seniors
01:24:45donc il y a de beaux projets
01:24:46et que justement
01:24:47j'ai donné quelques petites astuces
01:24:48pour pouvoir voir
01:24:49ces projets
01:24:50se monter
01:24:51l'avenir c'est quoi ?
01:24:53quand vous réfléchissez
01:24:54à 10 ans
01:24:55c'est de
01:24:56de faire des petits
01:24:57peut-être
01:24:58sur d'autres régions
01:24:59prêcher la bonne parole
01:25:01d'estigmatiser le handicap
01:25:03à tous les niveaux
01:25:04c'est-à-dire que les entreprises
01:25:05s'ouvrent vraiment à cela
01:25:06qu'on n'ait pas honte
01:25:08de dire aussi
01:25:08je suis en situation
01:25:09de handicap
01:25:10il y a des solutions
01:25:10je peux encore faire
01:25:11ce que je veux
01:25:12il faut juste adapter
01:25:13et dans 10 ans
01:25:16c'est quand même compliqué
01:25:16parce qu'on arrive
01:25:17dans le mur
01:25:17au niveau
01:25:18de la démographie
01:25:20donc ça va être très compliqué
01:25:21donc c'est pour ça
01:25:21qu'il faut s'adapter
01:25:22vraiment aujourd'hui
01:25:23et mettre en place
01:25:24tout ce qu'il faut
01:25:24pour vieillir
01:25:25le plus longtemps possible
01:25:26et mieux
01:25:26mais c'est vrai
01:25:27que ça va être compliqué
01:25:28d'accompagner
01:25:28toutes ces populations
01:25:29avec tous les défis
01:25:30qui nous attendent
01:25:31des défis dont on a parlé
01:25:32mais est-ce que vous auriez
01:25:33par hasard un message
01:25:34à faire passer
01:25:35aux intervenants
01:25:36de tout ce qui est
01:25:37handicap
01:25:38silver economy
01:25:39en parler
01:25:39en parler
01:25:40ne pas hésiter
01:25:41plus de tabou
01:25:41il faut en parler
01:25:42en parler
01:25:43parce que l'intervenant
01:25:44qui a fait un malaise
01:25:45au domicile
01:25:46était diabétique
01:25:47il ne nous en avait pas parlé
01:25:48et il suffisait juste
01:25:49qu'elle en parle
01:25:50et puis il n'y a pas
01:25:51de maladie honteuse
01:25:51à fortiori
01:25:52exactement
01:25:53et quand on a parlé
01:25:54d'RQTH
01:25:54elle m'a dit
01:25:55mais oui
01:25:55mais je n'aurais pas
01:25:55de prêt à la banque
01:25:56si je fais une déclaration
01:25:58comme ça
01:25:58et je ne sais même pas
01:25:59si c'est un handicap
01:25:59donc on l'a accompagné
01:26:01à monter un dossier RQTH
01:26:02et on a aménagé le planning
01:26:04mais effectivement
01:26:04si on n'en parle pas
01:26:05de tous ces handicaps
01:26:06invisibles
01:26:07on ne peut pas nous
01:26:08adapter nos accompagnements
01:26:10on ne peut pas adapter
01:26:11non plus nos contrats
01:26:12de travail
01:26:12et nos situations
01:26:13de travail
01:26:14merci en tout cas
01:26:16Marie-Line
01:26:16elle voici lauréate
01:26:18pour le Andy Trophée
01:26:20merci d'avoir accepté
01:26:20et bravo
01:26:21merci
01:26:22vous allez fêter
01:26:22notre invitation
01:26:23évidemment
01:26:24et en équipe
01:26:26et avec notre fédération
01:26:27et voilà
01:26:27très bien
01:26:28et on vous laisse
01:26:30dans un instant
01:26:31avec
01:26:31on ne vit pas
01:26:34dans la même France
01:26:35dans un instant
01:26:36avec Magali Berda
01:26:36bonsoir François-Louis
01:26:37bonsoir
01:26:38bonsoir les amis
01:26:39bonsoir
01:26:40et puis merci surtout
01:26:41pour cet événement
01:26:42merci Cécile
01:26:43merci Philippe
01:26:44merci à nos vrais voix
01:26:45qui étaient donc en direct
01:26:46du salon
01:26:46Silver Economy Expo
01:26:48porte de Versailles
01:26:49à Paris
01:26:50et tout de suite
01:26:50donc on ne vit pas
01:26:51dans la même France
01:26:52avec Magali Berda
01:26:53au programme
01:26:54match retour
01:26:55Thomas Guénolé
01:26:55et versus
01:26:56Franck Tapirot
01:26:57avec pour thème
01:26:58peut-on parler
01:26:59d'apartheid en Israël
01:27:00beau programme
01:27:01et c'est tout de suite
01:27:02sur Sud Radio
01:27:02on avait assisté
01:27:04au match allé
01:27:04quand on se souvient
01:27:06du match allé
01:27:06on peut dire
01:27:07que le match retour
01:27:07risque d'être
01:27:08viril mais correct
01:27:10comme on dit dans le rugby
01:27:11en tout cas
01:27:11merci beaucoup à Arthur
01:27:13merci beaucoup à Maxime
01:27:14merci beaucoup à François Louis
01:27:16et bien à vous
01:27:17bien entendu
01:27:17Philippe David
01:27:18et Antoine
01:27:19et on se retrouve demain
01:27:21à partir de 18h
01:27:22passez une très belle soirée
01:27:23à demain 18h
01:27:25salut à demain
01:27:25Sud Radio
01:27:27Sud Radio
01:27:28Parlons Vrai
01:27:29Parlons Vrai
01:27:29Sud Radio
01:27:30Parlons Vrai
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