- il y a 2 jours
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Les Vraies Voix avec Françoise Degois, éditorialiste Sud Radio ; Bruno Pomart, maire de Belflou et président fondateur de Raid Aventure Organisation (RAO) ; Samuel Botton, expert en communication chez STEP Conseil ; Philippe Crevel, économiste.
Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-11-11##
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00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 18h-20h, Cécile Doménibus, Philippe David.
00:00:05Avec un tour de table, mesdames et messieurs, affriolant, j'ai envie de dire,
00:00:10avec Françoise Degoy qui est avec nous ce soir.
00:00:12Bonsoir, chère Françoise.
00:00:13Je suis ravi de voir que vous avez retrouvé votre voix.
00:00:15Parce que les Vraies Voix, sans votre voix, ce n'est plus tout à fait les Vraies Voix, vous voyez ?
00:00:18Oui, mais ce n'est pas ça encore, il y a encore un peu de travail.
00:00:22Mais bon, on y vient, on y vient.
00:00:24Samuel Botton est avec nous, expert en communication et chez Step Conseil, donc chez lui.
00:00:28Oui, chez moi. Et Dieu merci, je ne suis pas Jean-Vincent Placé.
00:00:32Voilà.
00:00:34Je crois qu'il me fait ça tous les... J'adore, j'adore.
00:00:36C'est pour des ressemblances avec des personnalités politiques, j'ai essayé d'évacuer.
00:00:40Voilà, au fur et à mesure, il s'appelle un running gag.
00:00:43Tu vas le faire encore quand tu auras 50 ans, tu vois.
00:00:45C'est ça. Mais il les a passé depuis longtemps, François, c'est ça, sans problème.
00:00:49Bruno Pommard, qu'on ne confond avec personne, ancien membre du règle,
00:00:52et mère de Belleflou, vous êtes unique.
00:00:54Merci pour le casting ce soir.
00:00:57Qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce qui va pas ?
00:00:58Je sais que ça va être dur, la partie de ce soir.
00:01:00Tous les mardis, maintenant, tous les mardis, c'est mon Pommard.
00:01:03Et c'est vrai qu'évidemment, on ne peut le confondre avec personne,
00:01:05et il n'y en a qu'un seul exemplaire, et c'est parfait.
00:01:08Malheureusement, c'est mon Pommard, mais on n'en a pas marre.
00:01:10Oh, les Pommards, ça aurait pu être pire.
00:01:12Et il s'est reproduit, en plus, c'est ça le sujet.
00:01:14Ma franceuse de voix, c'est ma thérapie, en fait.
00:01:18Vous en ballez pas trop, j'ai peur que ce soit l'inverse ce soir.
00:01:21Allez, chers amis, le sommaire de cette émission, ce jour de 11 novembre,
00:01:25hommage à ceux qui y sont tombés pour la France,
00:01:27mais cette date est aussi, et elle fait écho à notre époque avec un pays fracturé,
00:01:31et des guerres aux portes de l'Europe, des tensions au Proche-Orient,
00:01:34et des menaces qui couvrent un peu partout.
00:01:36Avec cette question du jour, le 11 novembre, est-ce pour vous une simple commémoration,
00:01:43un rappel à la vigilance, ou une unité nationale ?
00:01:46Pour l'instant, vous dites en majorité une unité nationale.
00:01:48Vous pouvez bien entendu continuer de commenter sur X et nous appeler au 0826 300 300.
00:01:53Et puis la question du soir, en deux mois, à Matignon,
00:01:56le Premier ministre s'efforce d'apaiser la France,
00:01:59mais le style et la méthode de Sébastien Lecornu suffit-il après deux mois à Matignon ?
00:02:05Est-ce que vous faites confiance à Sébastien Lecornu pour sortir de cette crise ?
00:02:08Vous dites en majorité non pour l'instant.
00:02:11On vous souhaite la bienvenue.
00:02:12On est ensemble jusqu'à 20h.
00:02:17En 1914, l'équilibre de la paix est fragile en Europe.
00:02:21La guerre éclate, le terrible engrenage des alliances s'enclenche.
00:02:24On imagine alors qu'elle sera courte, quelques semaines.
00:02:29Mais l'illusion se dissipe bien faite.
00:02:32La guerre s'enlise, interminable.
00:02:34Des hommes mouraient dans la boue, sans être blessés.
00:02:38Simplement par faiblesse, ils se couchaient et on marchait dessus.
00:02:42C'était effrayant.
00:02:47Le cessez-le-feu, nous l'avons appris vers 8h du matin.
00:02:49À 11h du matin, nous devions, à l'appel du clairon qui devait sonner le cessez-le-feu de l'autre côté de la Meuse,
00:02:59puis sonner le garde-à-vous, puis la musique de mon régiment devait jouer la Marseillaise,
00:03:06et nous devions, au commandement de garde-à-vous, nous lever de nos trous, présenter les armes aux Allemands,
00:03:16écouter la Marseillaise debout naturellement, et après, nous devions crier « Vive la France ! »
00:03:23On va revenir donc sur ces commémorations du 11 novembre, avec nos invités, Françoise Degoy.
00:03:33La question était de se dire, finalement, quand on regarde cette commémoration,
00:03:40son septième anniversaire, si je puis dire, commémoration,
00:03:43quand on regarde en avant, on se dit, enfin avant on se disait, les guerres c'était fini,
00:03:48il y a très longtemps, et aujourd'hui, on se projette quand même sur des conflits internationaux
00:03:54qui peuvent nous toucher de très près.
00:03:56Je suis d'accord avec ce que vous dites, parce qu'on pensait que la guerre, plus jamais,
00:03:59et c'est le sens même de la construction européenne, en réalité.
00:04:03Voilà, le XXe siècle, c'est le siècle des horreurs, on en parlait il y a une minute avec Bruno,
00:04:08la Première Guerre mondiale, c'est un carnage humain, c'est un carnage psychologique,
00:04:13c'est une folie des hommes, je ne sais pas, tous les films qui ont été consacrés,
00:04:18ces gens qui sortent des tranchées pour partir se faire massacrer.
00:04:23Je vous conseille d'ailleurs de lire le merveilleux livre de Pierre Lemaitre,
00:04:26Prégoncourt, Au revoir là-haut, qui est vraiment un livre merveilleux sur
00:04:30comment on survit à la guerre de 14-18.
00:04:32Donc il n'y a pas un clocher, il n'y a pas un village, ou il n'y a pas un monument aux morts.
00:04:36Cette guerre a fauché les enfants d'Europe, elle n'a pas simplement fauché les enfants français,
00:04:40elle a fauché les enfants allemands également.
00:04:43Et puis il y a la Seconde Guerre mondiale avec l'horreur indépassable de la Shoah,
00:04:47et on se dit, plus jamais cela.
00:04:49Et évidemment, l'Europe arrive comme cette promesse de la guerre,
00:04:52et évidemment, finalement, vous avez raison, l'histoire est un éternel de recommencement,
00:04:57et surtout, ce qui nous fait peur, on parle toujours du syndrome des municois,
00:05:01mais moi, en 14-18, ce qui me fait peur, c'est l'enchaînement des alliances,
00:05:04et l'assassinat de François-Joseph, l'archiduc évidemment à Sarajevo,
00:05:08qui entraîne par domino l'enchaînement des alliances.
00:05:11Et est-ce que nous ne sommes pas si loin dans cette fragilité d'enchaînement des alliances,
00:05:17de l'OTAN notamment ?
00:05:17Je ne vais pas reprendre ce qu'a dit Françoise, évidemment, c'est parfait.
00:05:23Pour une fois que vous pensez comme elle ?
00:05:25Oui, parce que c'est tellement logique.
00:05:27De penser différemment, en fait.
00:05:30Quand on voit ce qui se passe actuellement avec des gens, des élus,
00:05:34au plus haut niveau, qui veulent nous faire oublier notre passé, notre histoire, etc.,
00:05:37là, c'est un grand moment d'Union Nationale.
00:05:39Moi, c'est quelque chose qu'on ne peut pas oublier.
00:05:41Si on est là ce soir, c'est parce qu'il y a des gens qui se sont fait massacrer,
00:05:44comme tu le disais à l'instant, pour nous, pour nous sauver,
00:05:46pour sauver nos familles, etc.
00:05:48Donc, je pense qu'encore une fois, c'est des moments solennels.
00:05:51Il faut les respecter, il faut qu'on les mette en avant,
00:05:53qu'on l'explique à nos enfants, à l'école, etc.
00:05:55Moi, je fais actuellement des séjours avec des jeunes.
00:05:58On leur explique ce que c'est, puisque c'est la période essentielle pour le faire.
00:06:01Et je pense qu'il ne faut surtout pas oublier le drapeau français, c'est important.
00:06:04C'est ça, notre pays, il ne faut jamais l'oublier.
00:06:07Mais c'est encore une fois, dans une période comme la nôtre,
00:06:10c'est compliqué, parce que, encore, ce que je disais, je redis,
00:06:14on veut nous faire oublier beaucoup de choses.
00:06:16Nos statuts, notre histoire.
00:06:18Masquer, en fait, notre passé.
00:06:19Voilà, donc ça, c'est vraiment quelque chose d'important.
00:06:21Samuel Bauton, forcément, on le disait,
00:06:25on pense quand même au conflit.
00:06:27Quand on voit l'armée, quand on parle de réarmement,
00:06:30aujourd'hui, il y a un passé, mais il y a un futur aussi.
00:06:33Ça soulève plein de questions.
00:06:34Alors, juste pour dire que c'est d'abord notre devoir de mémoire,
00:06:37et que, forcément, la mémoire s'estompe avec le renouvellement des générations.
00:06:40Ce qui peut expliquer, peut-être, la perte de sens qu'on peut ressentir vis-à-vis de ce jour.
00:06:45Et c'est là qu'on doit, justement, continuer à travailler là-dessus,
00:06:48à faire de la pédagogie, comme vous l'avez dit.
00:06:50Après, il y a la question, comme l'a abordé Françoise, de l'Union européenne.
00:06:53Et se poser la question, non pas de ce qu'était l'Union européenne, le pourquoi et le comment,
00:06:56mais regarder droit dans les yeux ce qu'elle est devenue aujourd'hui.
00:06:59Et, alors, tant je suis un fervent européen convaincu,
00:07:03tant j'ai beaucoup de mal à me positionner sur les différentes orientations qui ont été données,
00:07:06parce qu'aujourd'hui, nous n'avons pas de sécurité commune,
00:07:09parce que, vu le nombre de pays que regroupe cette institution,
00:07:12il est très dur de trouver des accords et de dégager des idées émergentes
00:07:16qui fassent consensus pour tout le monde.
00:07:18Et, effectivement, ce qui me fait très peur, c'est de voir un peu le contexte géopolitique
00:07:21qu'est le nôtre depuis 4-5 ans.
00:07:23Et se dire qu'on n'a jamais été aussi proche d'un réalignement de deux blocs,
00:07:27voire même trois ou quatre,
00:07:28à voir comment ça va se goupiller,
00:07:31et qui nous amène à un danger certain.
00:07:33C'est-à-dire, aujourd'hui, on regarde d'un œil lointain ce qui se passe en Ukraine avec la Russie,
00:07:37on regarde ce qui se passe du côté du conflit israélo-palestinien,
00:07:41et forcément se dire qu'à un moment,
00:07:43toutes ces crises et toutes ces guerres qui sont lointaines,
00:07:45elles vont taper à nos portes,
00:07:47et à ce moment-là, il faudra réagir.
00:07:48Alors, je vais relancer sur Emmanuel Macron,
00:07:50qui, lui, a parlé de réarmement, justement,
00:07:53essayer de repartir du bon pied sur cette question politique.
00:07:56j'ai tendance à penser que c'est insuffisant,
00:07:59et qu'il va falloir faire preuve d'une meilleure volonté que ça.
00:08:01Ça mêle juste, si je peux me permettre,
00:08:03l'Europe, quand même, malgré ses imperfections,
00:08:05elle fait front face à l'Ukraine.
00:08:08Malgré les pressions de Trump,
00:08:11l'Europe continue de soutenir Volodymyr Zelensky,
00:08:14malgré les pressions de Poutine.
00:08:15Je le dis, je le dis parce qu'il y a quand même eu un sursaut européen
00:08:19à partir de février 2023.
00:08:21Sur les 27 pays, je serais tenté de te dire
00:08:23qu'il y en a quand même une dizaine
00:08:24qui rendent beaucoup de comptes à Vladimir Poutine.
00:08:27J'ai laissé Trump en dehors de l'équation.
00:08:28Je te parle juste de la question de comment l'Union Européenne...
00:08:32Je vais te finir.
00:08:33Est-ce que je peux terminer ?
00:08:33Vas-y, vas-y, vas-y.
00:08:34Tu dis qu'il y a beaucoup de pays,
00:08:35il n'y a pas beaucoup de pays.
00:08:36Allez, 20 secondes, 20 secondes.
00:08:37Il y a Orbach, évidemment, qui rend compte.
00:08:39Voilà.
00:08:39Une fois que tu as dit ça,
00:08:40quand même, les Européens,
00:08:41y compris Giorgia Méloni,
00:08:43se situent aux côtés de l'Ukraine.
00:08:45On aurait pu penser que Méloni ne le ferait pas.
00:08:48Elle se situe totalement aux côtés de Volodymyr Zelensky.
00:08:50J'ai vu des soutiens plus affirmés, François.
00:08:51Non, non, c'est pas vrai.
00:08:52Non, c'est faux.
00:08:52Sur Méloni, tu te trompes.
00:08:55Vraiment, Méloni, elle est à fond.
00:08:56Alors, si tu le dis.
00:08:57Elle a reçu...
00:08:57Oui, c'est pas moi.
00:08:58Elle a quand même une Europe hyper unique.
00:08:59Je ne peux quand même pas dire que je suis une fan de Giorgia Méloni.
00:09:02Non, mais aujourd'hui,
00:09:02si tu es capable de me regarder dans les yeux et de me dire
00:09:04la politique de défense qui est menée par l'Union Européenne
00:09:07à tous les niveaux est cohérente et fait consensus pour tous.
00:09:10Alors, il n'y a pas de souci.
00:09:11Je ne sais pas ce que je te dis.
00:09:11Je te dis que l'Europe a fait front vraiment pour soutenir l'Ukraine.
00:09:14Et par autant que ce qu'elle aurait dû.
00:09:16Ça fait trois ans aujourd'hui que tu es dans une guerre.
00:09:18Tu n'es pas sorti de l'impasse.
00:09:19Mais tu ne peux pas relancer le désarmement comme ça.
00:09:21Tu sais combien de temps il faut pour fabriquer un rafale, par exemple.
00:09:24Tu sais combien de temps il faut pour fabriquer des chars.
00:09:27Moi, je trouve quand même que...
00:09:28Autre ça, peut-être ce que dit...
00:09:30Et on va partir en pub.
00:09:31Mais il y a l'intention aussi.
00:09:33Mais l'intention, c'est ce que je dis.
00:09:34Au contraire, l'intention des Européens.
00:09:35Il n'y a pas que l'armement et que les actes.
00:09:37C'est ce que je m'inscris en faux par rapport à ce que dit Samuel.
00:09:40L'intention européenne, globalement, est profondément pro-ukrainienne
00:09:44et profondément en résistance à Poutine.
00:09:47Démontre-moi le contraire.
00:09:47Alors, nous sommes malmenés par Vladimir Poutine.
00:09:49Et c'est encore plus grave.
00:09:50Oui, on est malmenés.
00:09:51Les amis, 0826 300 300, si vous voulez réagir, vous êtes les bienvenus.
00:09:56On est ensemble jusqu'à 19h30.
00:09:57Il y a encore pas mal de choses à dire.
00:09:58On vous fait une petite pause et à tout de suite.
00:10:00Sud Radio.
00:10:02Sud Radio.
00:10:02Parlons vrai.
00:10:03Parlons vrai.
00:10:04Sud Radio.
00:10:05Les Vraies Voix Sud Radio.
00:10:0718h20, Cécile de Ménibus.
00:10:09La suite.
00:10:14La suite.
00:10:16C'est un moment assez divin, j'ai envie de dire.
00:10:34C'est un moment de grâce puisqu'on a l'impression que tout le monde s'arrête sur ces moments,
00:10:39surtout à deux jours des commémorations des attentats.
00:10:43J'ai été assez gênée de me dire que, alors Nicolas Sarkozy, ça se comprend, mais que François Hollande ne soit pas là.
00:10:52Aujourd'hui à la cérémonie, mais je pense qu'il est en Corrèze en fait.
00:10:55Oui, mais quand même.
00:10:56Je pense qu'il a fait le choix de...
00:10:58Il y a beaucoup d'élus et de députés, François Hollande.
00:11:01Je trouve que dans une période comme aujourd'hui.
00:11:03Oui, mais je pense qu'il n'était pas redevenu député.
00:11:08Moi, je ne veux pas lui faire ce procès parce que François Hollande, on ne peut pas lui faire le double procès.
00:11:12C'est-à-dire que...
00:11:12Non, je ne fais pas de procès.
00:11:13Je trouve que dans un moment comme ça, où on a besoin d'unité nationale,
00:11:17de dire je reprends mon costume, entre guillemets, de président et je viens
00:11:21parce qu'on sait que Nicolas Sarkozy ne s'est pas là et que les autres n'existent plus.
00:11:23Moi, on a tellement reproché pendant le quinquennat à François Hollande d'être le monsieur commémoration
00:11:29qui commémorait tout et n'importe quoi, parce que ça a été vraiment une de ses critiques.
00:11:33Je pense qu'il était en Corrèze et je pense qu'en plus, François Hollande, il y a le 13 novembre qui arrive
00:11:38et là, ça va être quelque chose de très éprouvant.
00:11:43C'est la seule fois où j'ai vu François Hollande pleurer, je le connais depuis 25 ans.
00:11:46Pour rejoindre ce que dit Françoise, moi là où ça ne me choque pas du tout, c'est qu'il ne faut pas négliger les territoires.
00:11:51Tout ne se passe pas forcément à Paris, tout ne se passe pas forcément sur les sites historiques.
00:11:55Non, Bruno, il y a des commémorations, il y a des députés de Corrèze, c'est sa terre historique qui le fasse là-bas.
00:12:00Il n'y a rien de choquant.
00:12:01C'est un fait exceptionnel.
00:12:02C'est un fait exceptionnel, mais c'est au président de la République, en exercice, d'être le garant de ce devoir de mémoire.
00:12:10Avoir un François Hollande qui fait sans Corrèze ou un Nicolas Sarkozy, s'il l'avait pu, qui le fasse à Neuilly,
00:12:16qui est sa terre d'élection historique, je n'ai rien à y redire parce que la France, c'est pas seulement Paris,
00:12:21c'est pas seulement lancé.
00:12:22C'est une année exceptionnelle pour moi.
00:12:24Non, c'est pas une année exceptionnelle parce qu'on n'est pas dans un centenaire pour les cent ans, j'aurais gueulé.
00:12:29Non, non, exceptionnelle avec ce qui se passe à deux jours du 13.
00:12:34Je trouvais que c'était peut-être symboliquement parlant quelque chose.
00:12:37C'est pas la même chose, je pense qu'il sera très présent pour le 13, d'ailleurs il est très présent partout.
00:12:42Et voilà, et le 13, alors le 11 là on est quand même dans l'émotion, je pense que le 13, je pense que le 13, il y a quelque chose qui va s'arrêter dans ce pays.
00:12:55Le traumatisme du 13 est quelque chose de très...
00:12:58Disons que c'est long et court à la fois.
00:13:00C'est étonnant parce qu'on a lancé un sujet, enfin une question du jour sur X, en demandant est-ce que finalement le 11 novembre pour vous c'est une simple commémoration, un rappel à la vigilance, parce qu'on parle beaucoup de vigilance et d'unité nationale.
00:13:13Et bien les deux plus forts sont le rappel à la vigilance et à l'unité nationale.
00:13:17On sent, et c'est l'unité nationale qui est le plus prudent, on sent quand même qu'il y a une envie quelque part de se retrouver, de faire cohésion.
00:13:24Vous avez vu, vous avez vu, c'est pas du tout bisounours, c'est une tendance profondément française qu'on peut voir dans ce type de commémoration.
00:13:33On l'a vu par exemple dans la folie commémorative, dans le très bon sens du terme, de la cérémonie des Jeux Olympiques, et même de l'ensemble des Jeux Olympiques.
00:13:43Ce pays est capable de se taper sur la courge, H24, regarde Bruno Paumart, François Asdebois, on peut se taper dessus, mais il y a un moment donné,
00:13:53et on se retrouve toujours autour, non, mais on se retrouve toujours autour de la cohésion, je sais pas ce que tu penses.
00:13:57Oui, oui, oui, non, mais t'as tout à fait raison, oui, c'est vrai, je crois qu'on est capable du meilleur comme du pire, d'ailleurs.
00:14:03On est capable du meilleur comme du pire.
00:14:04Ce qui s'est passé après les attentats, quand Hollande a invité tous les chefs d'État, la France était toute mobilisée, exceptionnelle, évidemment,
00:14:12mais oui, on est capable du meilleur comme du pire, d'ailleurs, parce qu'on peut pas dire qu'actuellement, ce soit ce qu'on fait de mieux en matière politique et autres,
00:14:20et même la vigilance, alors la vigilance, ça veut dire le risque de penser que la guerre pourrait revenir,
00:14:25mais en fait, quand on entend...
00:14:26La guerre ou les attentats, ou voilà, de toute façon, c'est un conflit, c'est une politique qui parle toute la journée que la guerre va arriver,
00:14:32ça, ça en fout la trouille, là, deux jours, on nous dit dans 4-5 ans, l'armée, on se prépare pour faire la guerre.
00:14:37Putain, rassurez les Français un peu, calmez-vous les amis, calmez-vous.
00:14:39Je suis d'accord, parce que personne n'a envie d'une guerre, surtout la nouvelle guerre, la guerre telle qu'elle est menée,
00:14:43égale, je conseille à tout le monde d'aller faire un tour, quand vous pourrez, à Hiroshima et Nagasaki,
00:14:47vous verrez qu'est-ce que c'est la folie nucléaire des êtres humains,
00:14:51et que plus jamais ça, une seule fois, pendant les 10 000 ans qui viennent, plus jamais, quoi.
00:14:56Ça permet de soulever plein de questions, et je pense que depuis 5 ans, les Français et leurs nerfs ont été mis à rue d'épreuve.
00:15:01Ils sont lassés, ils sont fatigués, et ils sont pris entrenailles par une classe politique qui n'est pas au niveau.
00:15:09Et encore plus sur ces 3-4 dernières années.
00:15:12Alors ces moments de commémoration et de solennité, ils sont importants,
00:15:15et je pense aussi qu'à un moment, il va falloir leur lâcher la grappe, les laisser vivre tranquilles.
00:15:20Alors c'est pour ça que ça dérive un peu, mais c'est pour ça que j'ai toujours été partisan depuis un an, un an et demi,
00:15:24de dire qu'il nous faut un gouvernement d'affaires courantes, il faut vraiment les laisser tranquilles.
00:15:28Et puis après, effectivement, moi je suis curieux de voir quel va être l'état du pays pour le 13 novembre.
00:15:34Parce qu'effectivement, c'est ce que je disais, c'était 10 ans, c'est long et court à la fois.
00:15:38Bruno disait, peuple français capable du meilleur comme du pire,
00:15:41et il est capable du meilleur et souvent dans le pire.
00:15:43C'est le principal enseignement que je retire justement du 13 novembre et des derniers moments qu'on a eu de cohésion.
00:15:49Non, parce que regarde, dans la joie, il est capable, dans les Jeux Olympiques, il est capable.
00:15:52Regarde, on avait une peur panique, non, non, mais de la sécurité, etc.
00:15:55Tous les jours, on se disait à cette antenne, et parce qu'on avait...
00:15:58Aïe, aïe, aïe, aïe, aïe, ça a été absolument génial.
00:16:00On a surréagi.
00:16:02Non, mais peut-être, mais ça a été génial.
00:16:03Les policiers, alors c'était, embrassons-nous, Folleville.
00:16:06Donc je veux dire, on est capable aussi, dans la joie, de ce type d'allégresse.
00:16:10C'est pas que dans le pire, en fait.
00:16:11On est capable dans l'union.
00:16:13Policiers internationaux pour les JO.
00:16:15Ah, ça, pas simplement.
00:16:16Il y avait vraiment des bons flics français, très sympas.
00:16:18Les amis, allez, tout de suite, on n'y croit pas.
00:16:20On n'y croit pas, allez, on n'y croit pas.
00:16:22Les vraies voix sud radio.
00:16:24Et Ségolène Royal rêve encore de 2007, et propose d'être élue 17 ans après.
00:16:30Écoutez ce qui s'est passé hier sur TF1.
00:16:32Et finalement, quand on regarde les choses, la meilleure sanction, ça aurait été quoi ?
00:16:36Si ça avait été théoriquement possible, ça aurait été l'inversion des résultats, finalement, si je peux me permettre.
00:16:41Traduction, être proclamée présidente en 2025 pour réparer ce qu'elle estime être une tricherie financière à l'époque.
00:16:49Ségolène Royal fait bien une référence à sa défaite contre Nicolas Sarkozy en 2007.
00:16:53Pour elle, ce second tour perdu reste historique et cruel.
00:16:58Et cette idée de rétablissement moral ressemble à un roman politique alternatif
00:17:02où l'histoire serait réécrite par les perdants.
00:17:05Quelqu'une chose à dire, on n'y croit pas, Ségolène.
00:17:07Ségolène Royal, elle nous étonnera toujours, Françoise de Bois.
00:17:10Elle est toujours, voilà, c'est quelqu'un qui...
00:17:12Le rebond, la face du rebond systématique.
00:17:15Elle est toujours, alors je ne suis pas tout à fait certaine de partager sa déclaration d'hier.
00:17:22Je pense que c'est à la fois une boutade, mais ça correspond aussi à ce qu'elle pense aussi profondément
00:17:27sur la façon dont a été gérée cette campagne de 2007.
00:17:32Et surtout, c'est une manière, tapé sur Sarkozy, c'est une manière aussi d'oublier les manquements de son propre camp
00:17:37qui ont été absolument épouvantables, à commencer par celui qui était encore son compagnon, François Hollande.
00:17:43Donc, on sent quand même, moi, ce qui me gêne là-dedans, et je lui dis...
00:17:46Oui, ça veut dire que l'histoire n'est pas passée.
00:17:49Et à un moment donné, quand on résilie, il faut vraiment résilier à 100%.
00:17:52Il faut aller de l'avant.
00:17:53Oui, elle devrait en rigoler de cette histoire.
00:17:55Mais cette phrase dit beaucoup de choses.
00:17:57Elle va nous revenir ou pas ?
00:17:59On ne sait pas.
00:18:00Moi, je n'ai pas tapé sur Ségolène Royal, parce que je sais que ça ne va pas faire plaisir à Françoise,
00:18:06mais je la trouve... C'est vrai qu'elle est cash.
00:18:08Elle fait partie de ses politiques qui sont cash, et la plupart du temps, les autres ont une langue de bois.
00:18:12Le seul truc que j'ai retenu de Ségolène Royal, c'est le fait de vouloir mettre l'armée au devant de la jeunesse,
00:18:18pas pour la combattre, mais pour cadrer.
00:18:21Et là-dessus, j'ai toujours été aucun avec elle.
00:18:23Mais alors, c'est toujours une revenante, quoi.
00:18:26Elle a voulu être sénatrice, elle s'est fait virer.
00:18:28Ça fait 45 ans, mais il n'y a pas qu'elle, là, parce qu'on parle d'elle.
00:18:32On a toujours les mêmes qui ont envie de revenir quelque part.
00:18:34Et ça, ça me gonfle, mais d'une façon qu'on imagine...
00:18:37En même temps, pardon, elle existe dans le paysage politique, Samuel.
00:18:41Elle a fait autant de poids.
00:18:42Son dernier livre s'est vendu à 75 exemplaires, donc je pense que son poids politique reste relatif.
00:18:48Non, 75, j'ai vérifié les chiffres ce matin.
00:18:50C'est du 75.
00:18:52C'est vrai, 75.
00:18:53C'est pas grave.
00:18:54C'était pendant le Covid, non ?
00:18:56Non, c'était il y a quelques mois.
00:18:58Il y a une semaine.
00:18:58J'ai envie de vous dire, des politiques qui ne vendent pas, il y en a un.
00:19:01Marlène Schiappa, Bruno Le Maire en son temps, et quelques autres.
00:19:04Donc ça, c'est pas grave.
00:19:05Après, effectivement, comme l'a dit François, j'espère qu'on est réellement sur le ton de l'humour.
00:19:09Je peux comprendre que la pilule ait du mal à passer,
00:19:12parce qu'elle a touché du doigt, plus que n'importe qui,
00:19:15et surtout plus que n'importe quelle femme, l'hypothèse de devenir présidente de la République.
00:19:20On ne reviendra pas, effectivement, sur le traitement de son parti.
00:19:22Elle a été lâchée par tous les éléphants, parce qu'elle a eu le malheur de leur mettre une raclée sur une primaire.
00:19:27Et puis après, bon, son parcours politique, il reste honorable.
00:19:30Elle a été ministre à de nombreuses reprises, même après 2007.
00:19:33Par contre, j'ai du mal à imaginer une présidente qui, il y a encore six mois, tenait des chroniques chez Cyril Hanouna.
00:19:38C'est vrai, c'est une tâche, une grosse tâche même.
00:19:43Non, non, mais Ségolène, dites-vous du mal de rencontre, c'est un copain.
00:19:47Non, je ne dis pas du mal.
00:19:48Non, mais Samuel, Ségolène, je suis d'accord avec ce que vous dites,
00:19:51après, elle fait partie de l'histoire de ce pays.
00:19:54Vous savez, maintenant, d'ailleurs, les gens, il y a deux personnes que les gens appellent par leur prénom,
00:19:58et ça, il faut quand même le constater, c'est Ségolène et Rachida.
00:20:02Quand vous parlez de Rachida Dati, les gens disent Rachida.
00:20:04Ils ne disent pas Rachida Dati.
00:20:05Il y a un truc qui a été imprimé dans ce pays avec ces deux femmes,
00:20:09qui est assez fort et assez, en tout cas pour Ségolène, assez indélébile, je pense.
00:20:15Merci les amis.
00:20:16Allez, dans un instant, le tour de table de l'actualité.
00:20:20C'est vous qui l'avez dit, Françoise.
00:20:21Françoise, on revient sur quoi demain ?
00:20:23Demain, la journée, demain soir, demain à l'Assemblée nationale, c'est le popcorn.
00:20:28C'est la réforme des retraites, le déjeuner des pensions.
00:20:30Bam !
00:20:31Attention et attention !
00:20:32Samuel Bauton.
00:20:33Les influenceurs de l'entrepreneuriat qui multiplient les conférences
00:20:36pour vous apprendre à devenir riche comme eux.
00:20:38C'est ça, Bruno Pommard.
00:20:40La marche ?
00:20:41Oui, marque et violence contre les policiers.
00:20:43Je peux comprendre.
00:20:44Allez, on fait une petite pause et on revient dans un instant.
00:20:47Soyez les bienvenus.
00:20:470826 300 300, c'est Aude qui vous attend.
00:20:50Avec joie et bonne humeur, à tout de suite.
00:20:52Sud Radio.
00:20:53Parlons vrai.
00:20:53Parlons vrai.
00:20:54Sud Radio.
00:20:54Parlons vrai.
00:20:55Sud Radio.
00:20:56Parlons vrai.
00:20:57Les vrais voix Sud Radio.
00:20:5918h-20h, Cécile de Minibus.
00:21:02Fallait pas les inviter.
00:21:03Moi, j'ai envie de dire.
00:21:04Parfois, autour de cette table, on aurait dû en prendre d'autres.
00:21:07Mais bon, on les aime quand même.
00:21:08Françoise Degoy est avec nous.
00:21:10Bonsoir, Françoise.
00:21:10Bonsoir, mademoiselle.
00:21:11Vous êtes content de nous voir ?
00:21:12Moi, je suis très heureuse de vous revoir.
00:21:14J'avais peur de vous avoir perdu à jamais.
00:21:15Ça me rassure.
00:21:17Dieu, mon Dieu, mon Dieu.
00:21:18Je vais vous en dire.
00:21:18Dites-le, alors que pas un coup de fil, pas un SMS.
00:21:21C'est pas vrai.
00:21:21On n'arrête pas d'envoyer des messages par radio interposés.
00:21:24Parce que...
00:21:25Bonopo m'arrête avec nous.
00:21:27Exceptionnellement.
00:21:27Oui, pas du tout.
00:21:28J'adore dire exceptionnellement, ça fait peu...
00:21:29Oui, c'est comme si c'est...
00:21:30Oui, c'est ça.
00:21:31Et Samuel Bettois.
00:21:32J'étais déjà là hier.
00:21:33J'étais déjà là hier.
00:21:35Donc voilà.
00:21:35Vous serez peut-être là demain.
00:21:36On ne sait pas.
00:21:37Allez, tout de suite, le tour de table de l'actu des vraies voix.
00:21:39À table, c'est prêt !
00:21:42On va parler de politique politicienne.
00:21:44Je peux être d'accord avec Ciotti ?
00:21:46Ah bon ?
00:21:46Ça, c'est catastrophique, Thérèse.
00:21:47Comment dire ?
00:21:48Alors là, n'importe quoi.
00:21:49Le tour de table.
00:21:50De l'actualité.
00:21:52À quel moment vous étiez d'accord avec Ciotti ?
00:21:55Je ne sais plus.
00:21:56Alors, je ne sais pas, en disant, il fait beau et c'est l'été, je suis content qu'il y ait du soleil.
00:22:00Ça, c'est possible.
00:22:00En tout cas, demain, la journée va être tendue.
00:22:04La journée, c'est vraiment, je dirais que c'est le bouquet capitant du feu d'artifice.
00:22:07C'est-à-dire que demain, évidemment, c'est l'examen de la suspension de la réforme des retraites.
00:22:13C'est également le déjet des pensions de retraite qui, a priori, devait être voté.
00:22:17C'est également l'ONDAM.
00:22:19Alors, l'ONDAM, derrière cet acronyme, se cache le financement du plan hospitalier.
00:22:27Et donc, demain, tout est groupé à partir de 15h.
00:22:30Et c'est ce moment, à mon avis, incroyable, ce moment politique fou,
00:22:35où vous allez avoir, si vous voulez, la réforme, la suspension de la réforme des retraites,
00:22:41puisque le gouvernement a ajouté aujourd'hui un amendement pour, en plus de ça, aller sur les carrières longues.
00:22:46C'est-à-dire que vous allez avoir cette suspension votée du Parti Socialiste jusqu'au Rassemblement National,
00:22:53on enlève évidemment les R, et vous allez avoir LFI, qui a déjà annoncé que non, ils ne veulent pas,
00:22:57parce que ce n'est pas chimiquement pur, et que de toute façon, c'est une arnaque, etc.
00:23:02Et c'est complètement fou de voir que cette suspension va être rejetée par la France Insoumise
00:23:09et votée par le Rassemblement National, ce qui est complètement délirant.
00:23:13Mais je trouve ça génial, ce débat parlementaire est exceptionnel,
00:23:16parce que tous les masques tombent, parce que c'est la vérité des prix.
00:23:20Pourquoi LFI ne vote pas ? Parce que LFI ne veut pas donner le point au Parti Socialiste.
00:23:24Bien sûr que c'est Olivier Faure et Boris Vallaud qui ont obtenu cela de Lecornu et d'Emmanuel Macron,
00:23:29et de Sébastien Lecornu, bien sûr que c'est eux qui l'ont obtenu.
00:23:33Il y a les municipales, LFI est toujours désormais dans sa logique de plumer la volée socialiste.
00:23:38C'est très grave ce que vous dites, parce que c'est sciemment, c'est quand même dramatique.
00:23:42Mais il ne faut que saboter le budget, je vous assure.
00:23:45Non seulement ils impactent les Français en faisant ce qu'ils font,
00:23:50mais en plus ils ne font que de la politique politicienne, des calculs de merde.
00:23:54D'intérêt personnel.
00:23:55D'intérêt personnel.
00:23:56C'est terrible.
00:23:58Pour ça que les gens n'aiment plus quasiment le national,
00:24:01et aiment leur maire, parce que le maire au moins il fait des choses concrètes,
00:24:05soit de gauche comme de droit, on s'en fout, ce n'est pas la question.
00:24:06Mais ceux-là, ils deviennent insupportables.
00:24:09C'est terrible pour la France.
00:24:10Je ne suis même pas sûr que le calcul de la France insoumise soit le bon,
00:24:14à vouloir systématiquement être dans le coup d'état permanent,
00:24:16et à miser sur une potentielle dissolution, à réclamer une démission.
00:24:21Je vais vous parler chiffres, je vais vous dire très simplement,
00:24:25demain on dissout.
00:24:26Le PS et la France insoumise, s'ils reviennent à 30 députés,
00:24:29c'est le bout du monde.
00:24:30Non, non, pas du tout.
00:24:30Je ne suis pas sûr que la dissolution, alors moi j'ai toutes les projections.
00:24:34Le PS sans la France insoumise mais avec les écolos,
00:24:37c'est entre 90 et 120 députés.
00:24:40La France insoumise termine à 30.
00:24:42Donc vous voyez ce que je veux dire, c'est complètement délirant en fait.
00:24:45Et ce qui est intéressant, c'est que la France insoumise ne veut pas la dissolution.
00:24:49Ils veulent la destitution parce qu'ils savent très bien
00:24:51que sans accord politique, ils ne passent pas.
00:24:53Alors il y a un point juste très important à prendre en compte
00:24:56sur une potentielle législative, c'est que j'ai du mal à imaginer
00:24:59un front républicain ne serait-ce qu'existant ou aussi solide
00:25:03que ceux qu'on a connus par le passé.
00:25:04Et là, ça nous ouvre des voies à des triangulaires,
00:25:07des quadrangulaires.
00:25:07Et je ne suis pas sûr que le résultat soit aussi certain à l'arrivée.
00:25:10J'ai même tendance à penser que ça fait le jeu du Rassemblement national.
00:25:12Mais moi je trouve qu'il y a eu un sursaut des socialistes intéressants.
00:25:16Oui, quand même, par rapport à la pression qu'ils avaient de la France insoumise.
00:25:19Ils sont libérés.
00:25:20Ils sont libérés.
00:25:21Ils sont libérés.
00:25:22Il était temps.
00:25:24Il était temps.
00:25:25C'est long.
00:25:25Au processus politique.
00:25:26Moi, il faut juste accorder le marathon de liens.
00:25:28Un an.
00:25:28Un an.
00:25:29Un an.
00:25:29De 24.
00:25:30Je ne sais pas combien de temps ils sont piétinés.
00:25:32Un an.
00:25:32Bruno Pommard, vous voulez revenir sur les policiers victimes de violences
00:25:35et vous en avez assez.
00:25:36Oui, regardez dans le chair, encore un policier de la BAC.
00:25:39Je sais qu'il y en a certains qui ne les aiment pas, les BACE,
00:25:41mais ils font du saut dessus sur les voyous,
00:25:45pas sur les gens comme nous, sur les voyous.
00:25:47Et il y en a un qui a été gravement blessé
00:25:48puisqu'il a pris une balle dans le coude.
00:25:50Il y en a marre, quoi.
00:25:52C'est des 15 000 agressions de policiers dans ce pays.
00:25:55On n'en parle pas assez.
00:25:56Non, mais c'est un truc de fou.
00:25:5715 000.
00:25:59C'est insupportable.
00:26:00Je n'arrive même plus à trouver les mots tellement
00:26:01j'entends souffrir les copains.
00:26:03Moi, je les appelle les copains de police secours, de BACE,
00:26:05de compagnie d'intervention qui disent
00:26:06« Waouh, quelle société dans laquelle on vit ? »
00:26:08Parce qu'ils prennent tout sur la gueule en permanence.
00:26:10Je peux vous poser une question,
00:26:12et Cécile va répondre, mais aussi,
00:26:15qu'est-ce qu'elle a de particulier, la BACE ?
00:26:17Qu'est-ce que c'est la BACE ?
00:26:18Parce que c'est vrai qu'elle a à la fois une réputation formidable
00:26:20et un peu sulfureuse.
00:26:22Pourquoi ?
00:26:22Parce que c'est du terrain, déjà.
00:26:24Oui, parce qu'ils ont un métier qui est difficile
00:26:26par rapport même à la sécurité publique.
00:26:28Pourquoi ?
00:26:29D'abord parce qu'ils travaillent en civile, souvent.
00:26:31Donc, c'est les gars qui font du saut dessus,
00:26:33comme on dit, c'est-à-dire sur les voyous.
00:26:35Et évidemment, la voyoucratie,
00:26:37je ne veux pas faire de stigmatisation par rapport à certains quartiers,
00:26:40mais elle se trouve dans des endroits bien précis
00:26:42que nous connaissons tous.
00:26:43Et malheureusement, c'est la banlieue parisienne qui est la plus impactée.
00:26:47Et là où on trouve des équipes de BACE très efficaces
00:26:49et qui vont au carton quasiment tous les jours,
00:26:52ce sont dans ces quartiers.
00:26:53Tout ça s'est récupéré.
00:26:54Vous voulez en venir, ma chère ?
00:26:55Non, non, je pose la question.
00:26:56La France insoumise, évidemment, veut la faire disparaître, la BACE.
00:26:59Ils pourraient même faire disparaître carrément la police.
00:27:00Ça serait peut-être super intéressant.
00:27:02Sauf pour les protéger, eux.
00:27:04Oui, mettre des bobises, etc.,
00:27:05avec des raquettes et des balles de tennis.
00:27:08Bref, on ne se rend pas compte,
00:27:10l'utiliser qu'on s'est dû.
00:27:12Alors, évidemment, il y a toujours des problèmes.
00:27:16Il peut y avoir des dérapages.
00:27:17On ne le cache pas.
00:27:18Je vous rappelle quand même l'inspection générale de la police nationale
00:27:21dont on dit qu'on lave notre linge sale en famille,
00:27:24ce qui est totalement faux.
00:27:25Je veux dire, moi, quand j'ai connu l'IGPN il y a plus de 30 ans,
00:27:29je veux dire qu'on balise.
00:27:30Et actuellement, les policiers, ils balisent.
00:27:31Ils n'ont pas envie d'avoir affaire à l'IGPN.
00:27:33Parce que quand on fait les cons, l'IGPN sanctionne,
00:27:35soit administrativement, soit judicieusement quand c'est grave.
00:27:38Donc, ce n'est même plus l'IGPN.
00:27:38Après, c'est la justice.
00:27:39Mais les policiers sont l'administration la plus sanctionnée.
00:27:43Et un petit mot pour les bacs nuit.
00:27:45Et en particulier, parce qu'ils sont les sans arrêt.
00:27:48Les bacs, ça veut dire brigade anticriminalité.
00:27:50Et donc, c'est les types vraiment opérationnels.
00:27:52Ils sont sur le terrain.
00:27:53Ils vont au contact.
00:27:54Et souvent, c'est les autres qui viennent au contact contre eux.
00:27:57Ils sont des mecs de terrain qu'ils connaissent parfaitement.
00:28:00Ils se fondent.
00:28:01C'est incroyable.
00:28:03C'est très courageux.
00:28:04Allez faire une nuit ou deux nuits avec les bacs.
00:28:06Ce que j'ai invité, d'ailleurs, certains députés, les filles.
00:28:09Il faut que tout le monde regarde Bac-Nord.
00:28:11Parce que là, on se rend compte de ce que ça veut dire le courage.
00:28:14Et puis, le guet-apport.
00:28:16Et que les gens sachent que...
00:28:17La violence n'est pas toujours du côté des policiers.
00:28:19Quand un policier déconne, il est sanctionné.
00:28:21Au point final.
00:28:22Il n'y a pas de cadeau.
00:28:23Il y en a plein qui sont révoqués.
00:28:25Mais ça, on n'a pas...
00:28:26Il faudrait qu'on...
00:28:26D'ailleurs, qu'on communique beaucoup plus avec l'IGPN pour le dire parfois.
00:28:29Il n'y en a pas plein qui sont révoqués.
00:28:30Et ceux qui font mal sont révoqués.
00:28:32Oui, évidemment.
00:28:32Parce qu'il n'y en a pas tant que ça.
00:28:33Évidemment.
00:28:34Parce que...
00:28:35Un petit mot avec...
00:28:37Non, je n'ai rien de plus à ajouter.
00:28:38Si ce n'est essayer d'amener des pistes de réflexion pour améliorer
00:28:42et la sécurité des policiers et la sécurité des concitoyens.
00:28:45C'est des thèmes qu'on a abordés maintes et maintes fois.
00:28:47C'est comment est-ce qu'on équipe les forces de l'ordre.
00:28:50Et à un moment, il faudrait que tous soient équipés de caméras.
00:28:53C'est mettre en place des systèmes qui permettent de faciliter leur travail au quotidien.
00:28:57Et je pense notamment aux polices de proximité
00:28:59aussi en première ligne.
00:29:01Sur la question de la BAC, évidemment, j'ai même envie de vous dire,
00:29:03on est sur du tout-venant.
00:29:05C'est-à-dire que ça peut aller d'un feu qui est grillé sous leurs yeux
00:29:08jusqu'à une intervention d'un jeune qui vient de toucher sa volée.
00:29:12Samuel, c'est compliqué de mettre une caméra au mec de la BAC.
00:29:16Non, je ne parlais pas forcément de la BAC.
00:29:17Je parlais vraiment de police de proximité
00:29:19parce que c'est eux aussi qui sont en première ligne.
00:29:21Et sur la BAC, je ne vous apprendrai rien Bruno,
00:29:23nombreux sont les quartiers en France
00:29:25où à l'entrée vous avez des murs
00:29:27où sont taguées les plaques d'immatriculation
00:29:29des voitures de la BAC pour leur tourner.
00:29:31Donc à un moment, c'est toujours la même question.
00:29:33C'est-à-dire qu'on peut prendre du point de vue de la criminalité,
00:29:35des violences, mais c'est aussi se dire,
00:29:37en laissant ces problématiques-là de côté,
00:29:39comment est-ce qu'on réenchante et on remet du lien
00:29:41entre forces de l'ordre
00:29:43et entre citoyens, j'ai envie de vous dire, lambda.
00:29:45C'est un vrai sujet hyper intéressant.
00:29:47Samuel Betton, justement, sur les influenceurs.
00:29:50Moi, je vais vous parler des réunions Tupperware de 2025.
00:29:52Alors souvenez-vous, une époque que Bruno et François
00:29:56ont peut-être connue, à l'époque,
00:29:57on faisait des réunions Tupperware pour vendre des choses.
00:29:59Et c'est ce qu'on appelait à l'époque un système pyramidal.
00:30:01En 2025, ça continue.
00:30:04Aujourd'hui, on a une mirade d'entrepreneurs
00:30:05qui nous vendent leur image et leur lifestyle sur Instagram
00:30:07en nous disant qu'ils vont nous aider à scaler nos sociétés
00:30:10et à faire plus de 100 000 euros par mois.
00:30:11Et donc là, en ce moment, on est dans la grande période
00:30:13où chacun organise sa conférence
00:30:15dans des grands salons parisiens
00:30:16et à renforts de superstars.
00:30:18Par exemple, Teddy Riner sera présent
00:30:19sur une conférence avec l'un d'eux dans pas longtemps.
00:30:21Il y en a quelques autres.
00:30:22Alors dans tout ça, vous avez effectivement
00:30:24celui dont on a entendu parler récemment,
00:30:26Anthony Bourbon,
00:30:27un des visages de l'entrepreneuriat sur M6.
00:30:29Enfin, ça dépend pour qui.
00:30:30Et ce fameux clash qu'on a eu avec Hakim Benhotman.
00:30:34Alors je dirais ça à nos auditeurs.
00:30:36Quelqu'un qui vient vous dire
00:30:37« Rejoignez mon club, il y a un ticket d'entrée
00:30:38entre 5 et 10 000 euros
00:30:39et grâce à moi, vous allez devenir riche.
00:30:41Ne l'écoutez pas et ne lui donnez surtout pas d'argent.
00:30:43Votre business model, son business model à lui, c'est vous.
00:30:46S'il y avait une méthode miraculeuse
00:30:48pour être riche sans travailler,
00:30:49croyez-moi, je ne serais pas là ce soir
00:30:51et je serais déjà depuis longtemps sous les cocotiers. »
00:30:54Donc tout ça pour dire,
00:30:55on est face à cette génération d'entrepreneurs
00:30:57qui vend son image et qui ne vend plus de concret.
00:30:59Ils sont très forts.
00:30:59Ils sont super forts.
00:31:01Et j'ai presque envie de dire,
00:31:02c'est les enfants un peu de Michel-Édouard Leclerc.
00:31:04Michel-Édouard Leclerc qui a quand même
00:31:05cette image très médiatique,
00:31:07qui a porté le groupe Leclerc
00:31:09à bout de bras pendant des années.
00:31:11Mais finalement, quand on regarde un peu
00:31:12dans les montages financiers,
00:31:13il n'a pas de fonction opérationnelle.
00:31:15Qu'est-ce qu'il fait ?
00:31:16Il vend son image, il vend du consulting.
00:31:18Aujourd'hui, on a des Michel-Édouard Leclerc low cost
00:31:20qui vont taper sur les petites gens
00:31:21pour leur gratter entre 500 et 10 000 balles
00:31:24en leur disant,
00:31:24« Grâce à moi, tu vas devenir riche
00:31:25sur des produits où eux-mêmes n'investissent pas. »
00:31:27Quel univers ?
00:31:28J'étais au concert de Billy Elish en juin dernier,
00:31:31à l'aréna.
00:31:34Donc, assez proche de la scène.
00:31:36Tout le monde attendait Billy Elish.
00:31:37À un moment donné, toute la foule,
00:31:40toute la fosse se retourne
00:31:42et se met à acclamer des gens
00:31:44un peu plus haut que nous.
00:31:46Je dis, mais qu'est-ce que c'est ces gens ?
00:31:47C'était les influenceurs.
00:31:49Et alors, figurez-vous que moi,
00:31:50boumeuse de base,
00:31:52il n'y a pas une seule tête
00:31:53que je reconnaissais.
00:31:55Et vous aviez l'ensemble de la salle
00:31:58qui applaudissait en criant,
00:31:59« Oh ! »
00:32:00et eux et les mecs qui filmaient comme ça.
00:32:01Je dis, mais c'est quoi ?
00:32:03Complètement largué, tu vois ?
00:32:04Je te fais juste un gros distinguo
00:32:06entre l'influenceur tel que tu m'en parles
00:32:08et le créateur de contenu
00:32:09et ceux que j'ai évoqués
00:32:10qui sont vraiment des entrepreneurs.
00:32:12Voilà, zéro et qui font du business.
00:32:14Merci.
00:32:15Je suis gentil vieille, en fait.
00:32:18Alors que tout le monde savait
00:32:19qui vous étiez, François.
00:32:20C'est ça qui est dingue.
00:32:21Non, non, mais c'était...
00:32:22Tous les influenceurs...
00:32:23Mais regardez, François de Gouaille, là.
00:32:26Allez, tout de suite,
00:32:28l'info 1+, dans un instant,
00:32:29on va revenir sur cette solution
00:32:32que propose Gabriel Attal
00:32:34de verser 1 000 euros à chaque nouveau-né.
00:32:36On en parle dans un instant.
00:32:37A tout de suite.
00:32:38Sud Radio, c'est vous qui donnez le temps.
00:32:40Je vous remercie d'abord
00:32:42de permettre à des tas de gens
00:32:43de s'exprimer.
00:32:44et de leur laisser surtout le temps
00:32:45de développer leur discours.
00:32:47Sud Radio, parlons vrai.
00:32:50Les vraies voix Sud Radio,
00:32:5118h-20h, Cécile de Minibus.
00:32:54Et donc, cette émission,
00:32:55c'est un couloir...
00:32:56Enfin, c'est un couloir de gare.
00:32:59Voilà, ça papote, ça rigole.
00:33:01Non, mais il est en train
00:33:02d'appeler la BAC
00:33:03pour venir me serrer
00:33:05à la fin de l'émission.
00:33:06Non, mais on ne vous dérange pas,
00:33:07vous passez des coups de fil en direct.
00:33:09Il passe des coups de fil
00:33:10pour venir me serrer
00:33:11à la fin de l'émission.
00:33:12Non, mais blague à part.
00:33:13Mais non, c'est un copain.
00:33:15C'est ça qui me disait merci
00:33:16pour avoir parlé des policiers.
00:33:17Il me l'a fait il y a 25 ans,
00:33:18donc faites-elle très attention.
00:33:20Faites gaffe à ce que vous allez dire
00:33:21avec moi ce soir.
00:33:22Et c'est comme ça qu'on finit.
00:33:23Vous voyez gentil, ce soir.
00:33:24C'est que vous finissez
00:33:25officier de police, je rappelle.
00:33:26Vous êtes flic, en fait.
00:33:28C'est vrai.
00:33:29Je vous raconte
00:33:30toute histoire à l'occasion.
00:33:31Je me contage.
00:33:32T'es histoire à l'occasion,
00:33:33oui, ça l'a bien marqué.
00:33:35Moi, je suis prêt.
00:33:35Je verrai la Dominibus
00:33:37dans une descente de bagnole.
00:33:38Alors, la Dominibus
00:33:39qui sort, tu vois.
00:33:41Mamma mia !
00:33:42Je prends les armes tout de suite.
00:33:43C'est bon.
00:33:43Je l'ai vécu.
00:33:44Non, si ce n'est pas.
00:33:44Je l'ai vécu.
00:33:45Non, je n'ai pas le passion.
00:33:46Je n'ai pas le passion, exactement.
00:33:48Et les amis,
00:33:49tout de suite, l'info en plus ?
00:33:51Oui.
00:33:51Les vrais voix Sud Radio.
00:33:54Est-ce donc la solution
00:33:55pour sauver les retraites ?
00:33:56Gabriel Attal
00:33:57qui propose de verser
00:33:581000 euros
00:33:59à chaque nouveauté.
00:34:01Nouveau-né.
00:34:02Nouveau-né.
00:34:02Nouveau-né.
00:34:04François-Oliv Borneau.
00:34:05Vous l'avez dit,
00:34:06moi, je n'ai pas grand-chose
00:34:07à rajouter, Cécile,
00:34:07parce que c'est la nouvelle
00:34:09proposition de Gabriel Attal
00:34:10et c'est Philippe Crevel
00:34:11qui est économiste
00:34:12qui nous en parle.
00:34:13Bonjour, Philippe.
00:34:14Bonsoir.
00:34:15Bonsoir.
00:34:16Alors, quand vous avez
00:34:17sûrement vu cette proposition
00:34:19de Gabriel Attal,
00:34:20c'est quand même assez fort
00:34:21de parler de ça.
00:34:21Est-ce que pour vous,
00:34:22ça peut consister
00:34:23en peut-être une solution
00:34:24pour sauver nos retraites
00:34:25qui sont un peu malmenées ?
00:34:26Moi, je n'en suis pas encore
00:34:27à cet âge,
00:34:28mais je sais qu'elles sont malmenées.
00:34:29Ça va.
00:34:31Non, on est tout de suite désagréable.
00:34:34Je ne suis pas totalement convaincu
00:34:35parce que donner 1000 euros
00:34:38à chaque nouveau-né,
00:34:39c'est sympathique.
00:34:40Oui.
00:34:40Mais globalement,
00:34:41c'est pour la retraite
00:34:42dans 62 ans à peu près.
00:34:44C'est ça.
00:34:44De toute façon,
00:34:45le problème qu'on a
00:34:46sur les retraites,
00:34:46c'est aujourd'hui
00:34:48et dans les 20
00:34:49à 30 prochaines années.
00:34:51Parce qu'en fait,
00:34:52ce sont les baby-boomers
00:34:53qui sont assez nombreux
00:34:54parce que ce sont...
00:34:55Donc, il y a des larges générations
00:34:57qui sont en train
00:34:58de prendre leur retraite
00:34:59et c'est ça
00:34:59qui pose ce problème.
00:35:02Dans 60 ans,
00:35:03on sera dans un autre monde.
00:35:04Alors, c'est généreux
00:35:05de dire qu'on donne
00:35:061000 euros
00:35:06à chaque nouveau-né.
00:35:07Ça coûte la bagarre
00:35:08de 750 millions d'euros,
00:35:09d'ailleurs,
00:35:10sachant que l'État français
00:35:11est légèrement en déficit.
00:35:13Donc, je suis un peu étonné.
00:35:15Après, l'idée
00:35:16de faire un pilier
00:35:16par capitalisation
00:35:17de fonds de pension,
00:35:19pourquoi pas ?
00:35:19Mais ce n'est pas forcément,
00:35:21on va dire,
00:35:21ce qui va résoudre
00:35:22notre problème de retraite
00:35:23aujourd'hui et demain.
00:35:25Alors, des économistes...
00:35:26Pardon, François-Louis,
00:35:27je vous donne la parole
00:35:28tout de suite.
00:35:28Des économistes ont regardé
00:35:30à raison de 6% par an.
00:35:33Ça veut dire qu'à l'âge
00:35:34de la retraite,
00:35:35vous touchez entre 8 500 et 10 000 euros,
00:35:37ce qui n'est pas non plus...
00:35:38Voilà.
00:35:39Quand Gabriel Attal
00:35:40promet un système clair,
00:35:42universel,
00:35:43sans âge légal,
00:35:44pour vous, au final,
00:35:45ce n'est pas quelque chose
00:35:45d'assez concret
00:35:46et surtout peut-être
00:35:46pas réalisable ?
00:35:48Pour le moment.
00:35:49Pour le moment.
00:35:50Créer un fonds de pension
00:35:51général avec l'ensemble
00:35:53des nouveaux-nés
00:35:54et des générations à venir
00:35:55qui seraient couverts
00:35:56par l'État,
00:35:57bon, c'est sympathique.
00:35:59Je l'ai dit,
00:35:59ça ne règle pas le problème
00:36:00de la retraite
00:36:01des générations actuelles.
00:36:03D'autre part,
00:36:04je connais l'État,
00:36:05à un moment donné,
00:36:06quand il y aura un magot...
00:36:07Oui, bien sûr.
00:36:09Alors, Philippe...
00:36:10Il va servir notre raison.
00:36:11Philippe, vous avez raison
00:36:12parce que vous vous souvenez
00:36:13de la cagnotte
00:36:14de Lionel Jospin.
00:36:15Les moins de 20 ans
00:36:15peuvent être à connaître
00:36:16et que Bercy voulait absolument
00:36:18mettre la main
00:36:19sur ce trop-là.
00:36:20Ça, je m'en souviens,
00:36:20c'était une bataille.
00:36:21Le fonds de réserve des traites
00:36:23créé par Jospin
00:36:25que Nicolas Sarkozy
00:36:26l'a utilisé
00:36:27pour payer la dette sociale.
00:36:29D'accord.
00:36:29Donc, d'ici 60 ans,
00:36:31je...
00:36:32Il y a quelques tentations.
00:36:35Bon, on en parlera
00:36:36à l'ancien Premier ministre.
00:36:38Merci beaucoup,
00:36:39Philippe Crevel,
00:36:40d'avoir accepté
00:36:41notre invitation.
00:36:42Vous êtes économiste.
00:36:43Et si vous, par exemple,
00:36:44vous étiez ministre ?
00:36:46Les vraies voix sud radio,
00:36:48si j'étais ministre.
00:36:49Qu'est-ce que je vais devenir ?
00:36:51Je suis ministre,
00:36:52je ne sais rien faire.
00:36:53Et il va falloir
00:36:54que vous fassiez quelque chose
00:36:56et c'est Philippe Deyer
00:36:57qui était avec nous
00:36:58dans l'Essonne.
00:36:58Bonsoir, Philippe.
00:36:59Oui, bonsoir à vous
00:37:00et à toute l'équipe.
00:37:01Bonsoir.
00:37:02Bienvenue, monsieur le ministre.
00:37:03Vous êtes ministre du budget
00:37:04pour l'heure.
00:37:06Quelle serait
00:37:06votre première proposition ?
00:37:09Alors, ma première proposition
00:37:10va porter sur un sujet
00:37:12qu'on connaît tous,
00:37:13c'est la dette.
00:37:13Oui, bien sûr.
00:37:15Je rappelle juste
00:37:15quelques chiffres.
00:37:163 500 milliards
00:37:17à l'instant où on se parle.
00:37:195 000 euros à la seconde,
00:37:20pardon.
00:37:22Et surtout,
00:37:23des intérêts de la dette.
00:37:25J'ai regardé quelques chiffres
00:37:26avant de vous appeler.
00:37:2655 milliards en 2025
00:37:28et 75 à 90 milliards
00:37:31en 2027.
00:37:32Donc, ma proposition
00:37:33ne va pas du tout
00:37:34faire plaisir
00:37:34aux établissements financiers
00:37:36mais je crois
00:37:37que c'est une question
00:37:37de souveraineté
00:37:38et d'état de nos finances.
00:37:40Alors,
00:37:40la proposition,
00:37:42elle repose
00:37:43sur un constat.
00:37:44C'est que la France,
00:37:44jusqu'en 73,
00:37:46son prêteur,
00:37:47c'était la Banque de France.
00:37:49Et puis, en 73,
00:37:50on a une loi
00:37:50qui a obligé l'État
00:37:51à se financer
00:37:52sur des marchés financiers.
00:37:53on a aggravé les choses
00:37:55en 93,
00:37:56ce qui fait qu'on a coupé
00:37:57complètement le lien
00:37:58entre l'État
00:37:58et la Banque de France.
00:37:59Et en même temps,
00:38:00historiquement,
00:38:00c'est la fin
00:38:01de l'économie de mix
00:38:02et puis l'avènement
00:38:03du capitalisme.
00:38:04Donc, moi,
00:38:04je propose tout simplement
00:38:05que l'État français
00:38:08puisse à nouveau
00:38:09emprunter auprès
00:38:10de la Banque de France
00:38:11sans intérêt.
00:38:13Donc,
00:38:13c'est des dizaines
00:38:13de milliards
00:38:14dont on parle
00:38:14à l'instant présent
00:38:15qui sont une source
00:38:17d'économie.
00:38:18Mais vous avez raison.
00:38:19Vous savez que c'est
00:38:20soit un effacement
00:38:22de la dette possible,
00:38:25soit, ce que vous dites,
00:38:25c'est une des solutions
00:38:27qui sont prônées
00:38:27par un certain nombre
00:38:28d'économistes.
00:38:29Vraiment,
00:38:29c'est tout sauf bête
00:38:31ce que vous dites.
00:38:32En fait, moi,
00:38:32je serais assez favorable
00:38:33à cela.
00:38:34Oui, parce que là,
00:38:34on ne parle pas
00:38:35par 500 millions
00:38:36ou milliards.
00:38:37On parle par dizaines
00:38:38de milliards.
00:38:38Bien sûr.
00:38:39Donc, nos soucis,
00:38:40nos députés,
00:38:41je trouve,
00:38:42devraient s'intéresser
00:38:43à ce genre de proposition.
00:38:45Pourquoi ne revient-on pas
00:38:46sur une situation
00:38:47qui a prévalu
00:38:48pendant 40 ans
00:38:48et qui n'a posé
00:38:49aucun problème
00:38:50à la France ?
00:38:50C'est un ministre ministrable.
00:38:53Ah bah oui,
00:38:54on le parle tout de suite.
00:38:55Je ne demande rien,
00:38:56même pour les quelques minutes
00:38:57d'intervention.
00:38:59Monsieur le patriote,
00:39:00merci beaucoup.
00:39:00C'est dommage,
00:39:01on allait vous donner
00:39:02Bruno Pommard,
00:39:03mais si vous n'en voulez pas,
00:39:04je vous en voulez pas.
00:39:05Je vais venir en vacances.
00:39:06Ce n'est pas grave,
00:39:07il vient faire un peu de ménage
00:39:08et tout ça, tout ça.
00:39:10Il fera de la place,
00:39:11comme on dit.
00:39:12Merci, monsieur le ministre,
00:39:13merci, Philippe,
00:39:14en tout cas,
00:39:14de hier,
00:39:15d'avoir accepté cette invitation
00:39:16et d'avoir été si talentueux.
00:39:18On se retrouve
00:39:19dans un instant
00:39:20en attendant
00:39:21les incontournables
00:39:21de l'argent
00:39:22avec Thomas Binet.
00:39:24Trade Republic,
00:39:26la banque
00:39:26pour mieux dépenser,
00:39:28épargner
00:39:28et investir
00:39:29présente.
00:39:30Sud Radio,
00:39:31les incontournables
00:39:32de l'argent.
00:39:34Thomas Binet.
00:39:35Bienvenue dans ce nouvel épisode
00:39:36d'Oser investir
00:39:37les incontournables
00:39:38de l'argent.
00:39:39Je suis accompagné
00:39:40ce soir de Mathias Bassino,
00:39:41directeur des marchés européens
00:39:42de l'ENAO Bank
00:39:43Trade Republic.
00:39:45Bonsoir Mathias.
00:39:46Bonsoir Thomas.
00:39:46Mathias, vous vous souvenez
00:39:47de ce journal de Tintin
00:39:48qui disait de 7 à 77 ans ?
00:39:50Ah oui ?
00:39:51Ce slogan.
00:39:52Eh bien, on va en parler
00:39:52indirectement
00:39:53parce qu'on va s'intéresser
00:39:54aux plus jeunes.
00:39:55Ce n'est pas les plus âgés seulement
00:39:56qui doivent investir.
00:39:57Il faut qu'on commence
00:39:58de plus en plus jeunes
00:39:59l'éducation.
00:40:00C'est votre cheval de bataille aussi,
00:40:01cette pédagogie.
00:40:03Mais alors,
00:40:04en quoi c'est important
00:40:05quand même
00:40:05d'apprendre aux jeunes ?
00:40:06Ils ont autre chose à penser
00:40:07quand ils sont
00:40:07leurs premières années ?
00:40:08Alors, on a coutume
00:40:10de dire qu'on essaye
00:40:10en tant que parent
00:40:11de préparer ses enfants
00:40:13à devenir des adultes.
00:40:15C'est vrai.
00:40:16Et pour ça,
00:40:17il y a des compétences
00:40:18qui sont nécessaires.
00:40:19Par exemple,
00:40:19aujourd'hui,
00:40:20on apprend à nos enfants
00:40:21à maîtriser le digital,
00:40:22à ne pas se laisser déborder
00:40:23par le digital.
00:40:25Eh bien,
00:40:25force est de constater
00:40:26que le monde
00:40:27qu'on va laisser à nos enfants
00:40:28va nécessiter
00:40:29des compétences
00:40:30en matière d'argent.
00:40:32De plus en plus nombreux,
00:40:33de plus en plus endettés,
00:40:34avec de moins en moins
00:40:35de gens qui travaillent.
00:40:36Il n'y a pas de secret,
00:40:37on le sent tous bien.
00:40:38Il faut améliorer
00:40:39la gestion financière.
00:40:40Donc, c'est essentiel
00:40:42de commencer à parler
00:40:43d'argent aux enfants.
00:40:45C'est un sujet sensible,
00:40:46mais c'est absolument
00:40:47très important
00:40:48parce que ça crée
00:40:50des automatismes
00:40:52dès l'enfance
00:40:53dans le rapport
00:40:54à l'argent.
00:40:55Et commencer tôt,
00:40:57eh bien,
00:40:57ça met les enfants
00:40:58sur la bonne voie
00:40:59pour gérer,
00:41:01dans des situations
00:41:02difficiles ou simples
00:41:03d'ailleurs,
00:41:04leur argent
00:41:04comme un outil.
00:41:06on parle beaucoup
00:41:07de capital social,
00:41:08on parle beaucoup
00:41:09d'équité,
00:41:09d'égalité des chances,
00:41:11on parle beaucoup
00:41:12des inégalités aussi
00:41:13que l'argent crée.
00:41:15Eh bien,
00:41:15donner de l'éducation
00:41:16financière à ses enfants,
00:41:17c'est contribuer
00:41:18à lutter
00:41:19contre ces inégalités-là.
00:41:22C'est un capital
00:41:23qui n'est pas financier,
00:41:24qui est un capital
00:41:25de savoir.
00:41:26Et c'est indispensable
00:41:27pour le monde qui vient.
00:41:29Alors, c'est très clair
00:41:29ce que vous venez de nous dire.
00:41:30Effectivement,
00:41:31il faut commencer jeune.
00:41:32Mais,
00:41:33très concrètement aussi,
00:41:34comment on fait
00:41:34pour transmettre ces outils
00:41:36aux jeunes,
00:41:37aux enfants,
00:41:38pour qu'ils arrivent
00:41:39à bien gérer leur argent ?
00:41:41Alors,
00:41:42je vais mentionner
00:41:42trois aspects,
00:41:44peut-être rapides.
00:41:44Le premier,
00:41:45c'est une innovation
00:41:45qu'il y a en France,
00:41:46qui n'est pas encore suffisante,
00:41:48mais qui est non moins notable.
00:41:49C'est ce qu'on appelle
00:41:50le passeport éducfi.
00:41:52C'est l'éducation économique,
00:41:53budgétaire et financière
00:41:54à l'école,
00:41:55qui comprend une formation
00:41:56de quelques heures,
00:41:57avec un test,
00:41:58qui donne lieu
00:41:59à un passeport,
00:42:00et qui est décerné
00:42:01aux collégiens
00:42:01et une partie des lycéens.
00:42:02C'est une bonne base,
00:42:04mais c'est vraiment
00:42:05le tout début.
00:42:06C'est surtout pour vous,
00:42:06en tant que parents,
00:42:07l'occasion de commencer
00:42:08une conversation avec eux
00:42:09sur ces sujets-là.
00:42:11Ensuite,
00:42:11vous avez des outils
00:42:12très bien
00:42:13qui ont été développés
00:42:13pour les enfants.
00:42:14Je pense à EasyWeb,
00:42:15qui fait un cahier
00:42:16de compréhension
00:42:17pour les enfants,
00:42:18à Grégory Guillemin,
00:42:19qui a aussi fait un cahier
00:42:19pour les enfants.
00:42:20Ça, ça fonctionne
00:42:21très très bien.
00:42:22C'est le format cahier de vacances
00:42:23et ça marche à tous les coups.
00:42:25Et enfin,
00:42:25vous avez un outil
00:42:26qui est à la disposition
00:42:27d'à peu près tous les parents,
00:42:28qui est l'argent de poche.
00:42:30Avec l'argent de poche,
00:42:31vous avez largement de quoi
00:42:32expliquer les grands concepts
00:42:33financiers à vos enfants.
00:42:34Et si j'osais,
00:42:35je rajouterais à votre liste
00:42:36qui nous écoute
00:42:37tous les mardis soirs
00:42:38vers 18h50 sur Sud Radio
00:42:39ou qui nous réécoute
00:42:40d'ailleurs sur les plateformes.
00:42:42Mais plus sérieusement,
00:42:43c'est facile, Mathias,
00:42:44d'inciter les enfants
00:42:45à le faire, ça ?
00:42:46Dans mon expérience personnelle
00:42:48de parents,
00:42:49c'est relativement simple.
00:42:50Deux astuces que j'utilise.
00:42:52La première,
00:42:52c'est de couper le son
00:42:53quand il y a de la pub.
00:42:55Ça donne aux enfants
00:42:55une compréhension
00:42:56de ce qu'est la consommation
00:42:58et un recul
00:42:59sur la consommation
00:43:00qui est très utile.
00:43:02Couper le son
00:43:02quand il y a de la pub,
00:43:03c'est un premier élément.
00:43:04Une autre astuce,
00:43:05c'est avec l'argent de poche.
00:43:07Si vous donnez
00:43:07de l'argent de poche
00:43:08à vos enfants,
00:43:09moi de temps en temps,
00:43:10je leur dis,
00:43:10voilà 10 euros,
00:43:11si tu réussis
00:43:12à gagner 10 euros avec,
00:43:14je te redonne 10 euros en plus.
00:43:16Ça les fait rêver
00:43:17et ça les pousse
00:43:17à réfléchir au fait
00:43:18que l'argent,
00:43:19c'est un flux.
00:43:21L'argent,
00:43:21c'est pas un stock.
00:43:23L'argent,
00:43:23c'est pas une valeur
00:43:24qui plane au-dessus de nous.
00:43:25L'argent,
00:43:26c'est un outil
00:43:27au service
00:43:28du développement humain.
00:43:29Le plus beau cadeau
00:43:30que vous pouvez faire
00:43:30à vos enfants,
00:43:31c'est de leur apprendre
00:43:32à prendre leur argent
00:43:34et donc leur avenir
00:43:35en main,
00:43:37sereinement.
00:43:37Et un avenir serein,
00:43:38ça n'a pas de prix.
00:43:39Et si je vous suis bien,
00:43:41si on commence tôt,
00:43:42dès qu'on devient jeune adulte
00:43:43avec son premier travail,
00:43:44son premier job,
00:43:45on commence à épargner
00:43:46et à gérer sa vie professionnelle.
00:43:48L'argent,
00:43:48c'est comme beaucoup de choses
00:43:49dans la vie,
00:43:50c'est une histoire d'habitude.
00:43:51Le plus tôt,
00:43:52on prend les bonnes habitudes,
00:43:53le mieux c'est.
00:43:53Habitude, régularité.
00:43:54Merci Mathias pour votre analyse.
00:43:56On vous retrouve mardi prochain
00:43:57pour un autre numéro
00:43:58d'Osez Investir
00:43:58Les Incontournables de l'Argent.
00:44:00Et pour ce qui me concerne,
00:44:01je vous retrouve dimanche matin
00:44:02dès 9h27
00:44:03dans la matinale week-end.
00:44:05Sud Radio,
00:44:06Les Incontournables de l'Argent.
00:44:09Tom Abinet.
00:44:10Avec Trade Republic,
00:44:12la banque pour mieux dépenser,
00:44:14épargner et investir.
00:44:16Allez, vous restez avec nous
00:44:17autour de cette table,
00:44:19nos camarades,
00:44:20bien entendu,
00:44:21avec Françoise de Goua,
00:44:22Bruno Pommard,
00:44:22Samuel Botton et vous
00:44:23au 0826 300 300.
00:44:25Et juste une petite information
00:44:27parce que si vous voulez
00:44:28remporter un appareil à fondu
00:44:31de la marque Fondue Simo,
00:44:33en famille ou entre amis,
00:44:34vous allez pouvoir explorer
00:44:35des possibilités de fondu
00:44:37assez réinventées.
00:44:38Vous allez voir
00:44:38qu'avec du bouillon,
00:44:40du fromage,
00:44:40du chocolat,
00:44:41tout ce que vous voulez,
00:44:42tant que vous nous invitez
00:44:43à dîner,
00:44:43voilà, vous pouvez jouer.
00:44:45Et pour jouer,
00:44:45c'est facile,
00:44:46vous envoyez un SMS
00:44:47sur lequel vous écrivez
00:44:48Sud Sud au 728 728.
00:44:52Et à l'issue de cette émission,
00:44:53on vous prend à l'antenne,
00:44:54on vous cajole,
00:44:56on vous fait des bisous
00:44:56et tout ça.
00:44:57Et bien sûr,
00:44:57vous repartez avec le cadeau.
00:44:59Et on revient dans un instant,
00:45:00à tout de suite.
00:45:00Sud Radio.
00:45:02Sud Radio.
00:45:02Parlons vrai.
00:45:03Parlons vrai.
00:45:03Sud Radio.
00:45:05Les Vraies Voix Sud Radio,
00:45:0718h-20h,
00:45:08Cécile de Minibus.
00:45:10Je vais faire l'appel.
00:45:11Françoise de Goua.
00:45:12Bonjour Madame.
00:45:13Bonjour.
00:45:13Samuel Botton.
00:45:14Ah oui.
00:45:15Bon, dis donc,
00:45:16quelle angoisse.
00:45:17Bonjour.
00:45:19Bruno Pommard.
00:45:20Bonsoir.
00:45:21Ce qui est formidable
00:45:22avec Françoise de Goua,
00:45:23c'est qu'elle nous raconte
00:45:24toute pleine de choses.
00:45:26Non, mais c'est lui
00:45:28qui dit ça.
00:45:28C'est vraiment la chambre
00:45:29du fou de la charité.
00:45:29Non, mais attendez.
00:45:30Bruno Pommard,
00:45:30ne vous mettez pas en marche.
00:45:32C'est le principe de l'appel.
00:45:33Bruno Pommard, présent.
00:45:34Oui, présent.
00:45:35Ah ben voilà.
00:45:36C'est pas facile.
00:45:37Je sens des velléités syndicalistes.
00:45:39Oui, c'est la clarté
00:45:41dans la confusion.
00:45:42Ou l'inverse.
00:45:43Allez, tout de suite.
00:45:44Tout de suite.
00:45:46On va revenir sur le...
00:45:46Vous avez pas honte ?
00:45:48Moi, parfois,
00:45:48je nous regarde géante.
00:45:49Il n'y a que vous
00:45:50pour relever un peu le niveau
00:45:51si je vous le dis tout de suite.
00:45:52Regardez le Goua ce soir.
00:45:53Appelez ma mère
00:45:55pour lui dire ce n'est pas.
00:45:56Allez, on y va les amis.
00:45:58On va revenir sur
00:45:58Guillaume Gasparian.
00:46:01Gasparian, pardon,
00:46:02qui a été menacé de mort,
00:46:04François Louis.
00:46:04Je vais vous faire réagir
00:46:05un petit peu.
00:46:06L'ancien ministre délégué
00:46:07au logement
00:46:08et père de la loi anti-squat
00:46:09a justement été menacé de mort
00:46:11pour avoir défendu
00:46:13sa loi anti-squat.
00:46:14Il y a eu, en une semaine,
00:46:15plus de 25 menaces de mort
00:46:17ou même physiques.
00:46:18C'est quand même
00:46:18assez impressionnant.
00:46:19Non, mais ça veut dire
00:46:21que même quand on...
00:46:23Enfin, en fait,
00:46:24il n'y a plus de règles.
00:46:25C'est ça.
00:46:25Il n'y a plus de règles.
00:46:26En plus, Guillaume Gasparian,
00:46:28je pense qu'il est menacé aussi
00:46:29en raison de sa sexualité.
00:46:31Vous savez qu'il a posé
00:46:32dans Paris Match
00:46:32avec son compagnon.
00:46:33Je ne sais pas
00:46:34s'ils sont mariés.
00:46:36Donc, oui,
00:46:37il n'y a plus de...
00:46:38Mais en même temps,
00:46:39il n'y a plus de...
00:46:41Il n'y a plus de limites,
00:46:42mais il n'y a plus de limites
00:46:43dans la com' aussi politique.
00:46:45Vous voyez ce que je veux dire ?
00:46:45Il n'y a plus de limites nulle part.
00:46:47Donc, ça va être bien
00:46:48qu'on les remette
00:46:48parce que je trouve que...
00:46:50Que voilà, enfin...
00:46:51Après,
00:46:52quelles sont les menaces de mort ?
00:46:53Quelle est la réalité ?
00:46:54Moi, j'ai le souvenir
00:46:55de Najat Vallaud-Belkacem
00:46:56et de Christiane Taubira
00:46:58pendant le mariage pour tous.
00:47:01J'ai le souvenir vraiment
00:47:02de véritables menaces.
00:47:04Christiane Taubira,
00:47:05elle est gardée par...
00:47:06Je ne sais pas combien
00:47:07de gardes du corps
00:47:07parce que c'est physique.
00:47:08Najat Vallaud-Belkacem,
00:47:10c'est une des seuls ministres
00:47:12qui avait ce qu'on appelle,
00:47:13toi, tu sais ce que c'est,
00:47:14les chauffeurs portières.
00:47:15Oui, c'est ça.
00:47:15C'est-à-dire les motards portières
00:47:16qui protègent également
00:47:17les portières
00:47:18attaquées parce que
00:47:20pas assez musulmanes
00:47:21pour les islamistes
00:47:22et attaquées parce que
00:47:23trop musulmanes
00:47:24pour l'extrême droite.
00:47:25Donc, ça,
00:47:26c'est des vraies menaces de mort.
00:47:27C'est vraiment...
00:47:28On connaît ta famille,
00:47:29c'est physique.
00:47:30Je ne sais pas
00:47:30quelle est la nature
00:47:31pour Gaspardin,
00:47:32mais de toute façon,
00:47:33c'est intolérant.
00:47:34De dire, je vais te tuer,
00:47:35c'est une menace de mort.
00:47:37Bien sûr, bien sûr.
00:47:38C'est intolérable.
00:47:39Il n'y a pas de gradation
00:47:40dans l'insulte ?
00:47:42Est-ce qu'il y a déjà quelque chose ?
00:47:44Est-ce qu'il a été déjà menacé
00:47:46à son domicile ?
00:47:47Il y a des policiers.
00:47:48Il y a une quarantaine
00:47:49de menaces qui ont été faites.
00:47:51Je pense que c'est sans équivoque
00:47:52et finalement,
00:47:52peu importe la portée des menaces,
00:47:54il faut les condamner.
00:47:55Bien sûr.
00:47:56Là où je rejoins effectivement
00:47:57Françoise sur ce qui a été dit,
00:47:59c'est que Guillaume Casbarian,
00:48:00on est face à une personne
00:48:01qui a aussi énormément joué
00:48:03de la communication,
00:48:04de son travail de ministre
00:48:05et de ce qu'il a pu faire
00:48:05avec ou sans popularité
00:48:08et qui se revendique
00:48:09ces dernières semaines
00:48:10et du trumpisme
00:48:12et du milléisme.
00:48:13Ce qui peut expliquer
00:48:14les différentes velléités
00:48:15dont il était victime
00:48:16ces derniers jours.
00:48:17Ce qui n'excluse rien.
00:48:18On est d'accord maintenant.
00:48:19Ce qui n'excluse rien.
00:48:20On n'excluse rien.
00:48:22Je ne suis pas d'accord
00:48:23pour qu'on tire sur Trump,
00:48:24par exemple.
00:48:25On revient justement
00:48:26à la question de la dignité
00:48:28dans nos institutions
00:48:29et chez nos institutionnels
00:48:30et aussi aux devoirs de réserve.
00:48:33Alors après,
00:48:33vous savez,
00:48:34on peut toujours excuser les choses.
00:48:36C'est-à-dire dire
00:48:36qu'il y a une population
00:48:36qui aboue.
00:48:37On avait eu le débat
00:48:37notamment sur la question
00:48:39des maires
00:48:39où les agressions
00:48:40étaient en recrudescence.
00:48:42Mais il faut savoir,
00:48:42tu sais que les maires
00:48:43pour les prochaines élections
00:48:44d'ailleurs,
00:48:44il y a un décret qui est sorti
00:48:45où on fait quelque chose
00:48:46au ministère intérieur
00:48:47concernant la sécurité
00:48:49des maires
00:48:49qui seront les plus menacées.
00:48:51Donc l'État,
00:48:51en gros,
00:48:52prendra un securité.
00:48:53C'est très bien.
00:48:54C'est très bien,
00:48:54mais c'est quand même
00:48:55ce qu'on peut dire
00:48:56à l'époque, Bruno.
00:48:57En fait,
00:48:57aujourd'hui,
00:48:57vous avez une population
00:48:58qui est tellement désarçonnée,
00:49:00désunée, désarmée
00:49:01qu'elle se retourne
00:49:02vers son premier relais
00:49:03de proximité.
00:49:04Le premier relais de proximité,
00:49:05c'est qui ?
00:49:05À portée de baffe.
00:49:06À portée de Gif.
00:49:07À portée de Gif.
00:49:08Voilà, ton maire.
00:49:09Ton maire de secteur,
00:49:10si tu avais plus.
00:49:11Pardon,
00:49:11moi je vais faire ma vieille,
00:49:13mais il y a un peu d'éducation
00:49:14quand même dans tout ça.
00:49:15C'est-à-dire qu'il faut remettre
00:49:16un peu d'éducation
00:49:17et qu'on ne peut pas insulter
00:49:19les gens comme ça
00:49:20et qu'il est menacé comme ça.
00:49:21Moi, j'entends ce que vous dites
00:49:22et vous avez absolument raison
00:49:23et d'autant que ça vient de vous
00:49:25qui êtes une femme très,
00:49:27comment dirais-je,
00:49:28modérée et juste,
00:49:30un peu sévère,
00:49:31mais modérée et juste.
00:49:32Vous savez,
00:49:33non, non, non, non,
00:49:33vraiment,
00:49:34je vais jusqu'au bout
00:49:35de la démonstration.
00:49:36Tous les gens,
00:49:37aujourd'hui,
00:49:38qui hurlent à l'ordre,
00:49:39comment dirais-je,
00:49:40à la fin de l'autorité
00:49:41sont les mêmes,
00:49:42si vous voulez,
00:49:43qui encensent Donald Trump
00:49:44et qui encensent Milley.
00:49:46Et on ne peut pas être
00:49:46dans cette incohérence.
00:49:48Vous avez aujourd'hui
00:49:49des dirigeants dans le monde
00:49:50qui se comportent
00:49:51comme des racailles.
00:49:53Excusez-moi de vous le dire,
00:49:54Donald Trump se comporte
00:49:55neuf fois sur dix
00:49:56comme une racaille
00:49:57dans les mots qu'il emploie,
00:49:59dans l'attitude,
00:50:00dans la gestuelle.
00:50:00Quand vous avez
00:50:01le patron de l'Argentine
00:50:03qui arrive en meeting
00:50:04avec une tronçonneuse,
00:50:05qu'est-ce que ça envoie,
00:50:07dites-moi un peu,
00:50:08comme signal ?
00:50:09Peut-être que ça marche bien.
00:50:10Mais si vous voulez,
00:50:11on va faire de la façon.
00:50:12Mais Françoise,
00:50:12je comprends très bien.
00:50:13Vous voyez ce que je veux dire.
00:50:14Non, mais ces gens
00:50:15ont été,
00:50:17non, non, non,
00:50:17ces gens ont été,
00:50:19élus.
00:50:20Oui, je suis d'accord avec vous.
00:50:20D'accord ?
00:50:20Ça, c'est la première des choses.
00:50:21Mais je parle du citoyen
00:50:23tel que nous
00:50:24qui va...
00:50:25Je vous parle des modèles.
00:50:26Je vous parle des modèles
00:50:27qui sont...
00:50:28Non, non, non, non,
00:50:28je suis désolée de vous dire...
00:50:29J'en peux plus, moi,
00:50:30de ces modèles de dire
00:50:31« Ah, machin, fait ça,
00:50:33donc on fait pareil. »
00:50:34Mais c'est pas ce que je dis.
00:50:34Je ne suis pas en train
00:50:35de vous dire ça du tout.
00:50:36Je n'excuse rien.
00:50:37Je vous dis que...
00:50:38Pas des modèles ?
00:50:38Non, non, je n'excuse rien.
00:50:40Je vous dis que ce moment mondial
00:50:42est absolument délirant
00:50:44parce qu'il met en scène
00:50:45aujourd'hui le président
00:50:47de la plus grande démocratie du monde,
00:50:49du plus grand pays du monde
00:50:50se comporte comme un voyou,
00:50:51parle comme un voyou
00:50:52et vulgaire comme un...
00:50:53Vous comprenez ce que je veux dire ?
00:50:54On est dans un délire de...
00:50:56On est dans l'idée
00:50:57de l'exemple vient d'en haut.
00:50:58Toute la journée,
00:50:59vous avez des moms
00:51:01qui sont sur TikTok
00:51:01et de l'autre côté,
00:51:03vous avez le délire, par exemple,
00:51:06de gens comme la France Insoumise,
00:51:07mais il n'y a absolument pas que.
00:51:09Mais non, mais je veux dire par là
00:51:10qu'à partir du moment
00:51:11où les gens qui font la loi,
00:51:12vous comprenez,
00:51:13se comportent.
00:51:14Non, je ne comprends pas.
00:51:15Ils parlent, bah si.
00:51:16Parle comme ils parlent.
00:51:17Tu ne montres pas l'exemple.
00:51:18Rendre le débat abrasif,
00:51:20et bien vous avez forcément...
00:51:21Je peux le souligner
00:51:22et je peux le voir,
00:51:23mais je ne le comprends pas.
00:51:23Je vote pour Françoise De Gouin
00:51:26qui, pour une fois,
00:51:27dit des choses censées.
00:51:28Mais non, mais vraiment,
00:51:30c'est pas possible.
00:51:31Il y a un manque de tenue
00:51:33de la classe politique.
00:51:34Moi, à mon âge,
00:51:35Françoise,
00:51:36j'ai 55 ans.
00:51:37Je voudrais prendre
00:51:38une gifle par ma mère.
00:51:39Je pourrais, en fait.
00:51:41Mais moi aussi, la mère aussi.
00:51:42Je pourrais me dire n'importe quoi
00:51:43ou de machin.
00:51:43Je pourrais me faire défoncer.
00:51:45Je ne peux pas dire
00:51:46de gros mots.
00:51:46Moi, je ne peux pas mal parler
00:51:48avec ma mère, par exemple.
00:51:49Je ne peux pas dire,
00:51:50je ne peux pas prononcer
00:51:51un gros mot.
00:51:51Mais ça, c'est autre chose.
00:51:52C'est pas autre chose, Françoise.
00:51:54Là où la raison,
00:51:55Cécile, là où la raison,
00:51:57c'est quand tu vois
00:51:57le comportement
00:51:59de nos politiques
00:51:59au niveau national,
00:52:01qui s'insultent,
00:52:02qui se bousculent,
00:52:03comment veux-tu expliquer,
00:52:04moi, tous les jours,
00:52:05j'ai des gamins
00:52:06à prendre un charleur,
00:52:07dire, c'est pas beau,
00:52:08la violence, c'est pas bon,
00:52:08c'est pas bon,
00:52:08on parle bien, etc.
00:52:09Mais ces enfants
00:52:11ont des parents,
00:52:12ont des familles.
00:52:13Oui, alors ils se passent
00:52:14derrière.
00:52:14On ne peut pas baisser les bras
00:52:18en disant,
00:52:18comme ils donnent
00:52:19un mauvais exemple,
00:52:20c'est normal.
00:52:20Non, non, Cécile,
00:52:21entends-moi,
00:52:22je suis d'accord
00:52:24avec ce que tu dis
00:52:24que tu ne te méprends pas,
00:52:26ne vous me prenez pas
00:52:27sur ce que je dis.
00:52:28Je ne cherche pas
00:52:29des excuses.
00:52:30Je dis que nous sommes
00:52:31dans un moment
00:52:31en plus de ça,
00:52:33nous avons des gens
00:52:34qui gouvernent
00:52:35et qui donnent
00:52:35un exemple dégueulasse.
00:52:37Je suis désolé.
00:52:38Quand vous avez
00:52:39Éric Dupond-Moretti
00:52:39qui fait un bras d'honneur
00:52:40à l'Assemblée Nationale
00:52:41ou je ne sais quel mec
00:52:43de droite
00:52:43qui fait un bras d'honneur
00:52:44à l'Assemblée Nationale
00:52:45ou Jean-Luc Mélenchon
00:52:46qui fait des doigts d'honneur
00:52:47en sortant, si vous voulez,
00:52:49des studios de France Inter
00:52:50ou, mais je peux prendre
00:52:51la droite aussi,
00:52:52les gens qui s'insultent
00:52:53à droite,
00:52:53les saluts nazis,
00:52:54etc.
00:52:55Est-ce que vous croyez
00:52:55et tout ça est relayé
00:52:56Puissance 1000,
00:52:57est-ce que vous pensez
00:52:58que ça participe
00:52:59pas de l'effondrement
00:53:00de l'autorité ?
00:53:01Moi, je crois que oui.
00:53:02Moi, je pense qu'on donne
00:53:04le droit, finalement,
00:53:05à des mômes
00:53:06de se comporter
00:53:06comme des racailles.
00:53:09Je suis désolé.
00:53:10Trump se comporte
00:53:11comme une racaille.
00:53:12Excusez-moi.
00:53:13Ah, pardon.
00:53:14Vous pensez que j'ai tort ?
00:53:15Non.
00:53:16Non, non, je pense pas
00:53:16que vous ayez tort.
00:53:17Je dis qu'il faut
00:53:18combattre ça
00:53:19et qu'on ne peut pas
00:53:19baisser les bras
00:53:20de gens comme ça.
00:53:21C'est tout.
00:53:21Est-ce que Jacques Chirac,
00:53:22par exemple,
00:53:23franchement,
00:53:23est-ce que Jacques Chirac,
00:53:24est-ce que François Mitterrand
00:53:25serait comporté comme ça ?
00:53:26Non, mais sérieusement.
00:53:27Sérieusement.
00:53:31Non, mais je suis d'accord
00:53:32avec toi, mais on est là.
00:53:34C'est-à-dire,
00:53:35à notre époque,
00:53:35François Mitterrand,
00:53:36il n'y a pas
00:53:37ce pression de fait.
00:53:38Oui, mais arrêtez de dire
00:53:40que ce n'est pas la même époque.
00:53:41C'est la question
00:53:43de la communication
00:53:43et de la visibilité,
00:53:44du relais d'information.
00:53:45Je suis d'accord
00:53:46sur la visibilité.
00:53:47Mais qu'est-ce qui a changé
00:53:48dans l'éducation ?
00:53:49Il y a un moment donné,
00:53:50tu dis bonjour,
00:53:51merci, au revoir.
00:53:51Non, mais c'est tout.
00:53:52Qu'est-ce qui a changé ?
00:53:53Vous arrêtez rien dans ce que tu dis ?
00:53:55Vous baissez les bras.
00:53:56Non, non, non, Cécile,
00:53:58il n'y a personne
00:53:59qui ne baisse les bras.
00:53:59Je te donne aussi
00:54:00une explication.
00:54:02Mais je ne connais l'explication.
00:54:03Ce n'est pas pour ça
00:54:03que je suis d'accord.
00:54:04Je dis, à un moment donné,
00:54:05il faut que chacun
00:54:06a dit visuellement
00:54:07et collectivement
00:54:07en parlant
00:54:08son travail.
00:54:11Voilà, c'est tout.
00:54:11C'est vrai que je m'en fasse
00:54:12pas bon à dire des gros mots
00:54:14devant ma mère.
00:54:14Je suis très mal élevée
00:54:15parce que du coup,
00:54:15on est très en retard
00:54:16et je me fais gronder
00:54:17par un journalisateur.
00:54:18Pardon, on revient
00:54:19dans un instant.
00:54:20Soyez les bienvenus.
00:54:21Sud Radio.
00:54:22Sud Radio.
00:54:22Parlons vrai.
00:54:26Sud Radio.
00:54:2718h20, Cécile de Minibus.
00:54:30Et on est très content
00:54:30de vous accueillir
00:54:32aujourd'hui jusqu'à 19h30
00:54:33avec cette joyeuseté.
00:54:36Françoise Degoy,
00:54:37avec Samuel Botteau
00:54:38et avec Bruno Pommard.
00:54:40Merci d'être là,
00:54:41les amis.
00:54:42Parfois, c'est un peu actif.
00:54:43Merci d'avoir dit
00:54:44que je l'ai mardi
00:54:45quand je suis là,
00:54:45Bruno Pommard.
00:54:46Vraiment, franchement,
00:54:47vous ne pourriez pas
00:54:47me faire un plus grand cadeau.
00:54:50Vous comptez les minutes
00:54:52de prise de parole
00:54:52parce qu'elle est bavarde.
00:54:54Elle parle bien.
00:54:55C'est vrai.
00:54:55C'est vrai que c'est
00:54:57l'abuse un petit peu.
00:54:57Je ne sais pas
00:54:57quel est le karma.
00:54:58Qu'est-ce que je paye ?
00:54:59Je tiens à signaler
00:55:00que Françoise est extrêmement bavarde.
00:55:02Elle peut monter très haut
00:55:03dans des trucs,
00:55:04dans des machins.
00:55:05Elle a lâché la politique.
00:55:07Mais j'ai découvert quand même
00:55:09une personne depuis que je suis
00:55:10à Sud Radio
00:55:10qui est extrêmement bien élevée.
00:55:13Contrairement parfois
00:55:13à ce qu'elle fait à l'antenne.
00:55:14Mais très gentille.
00:55:15N'importe quoi, toi !
00:55:16Très gentille.
00:55:18Non, mais c'est vrai.
00:55:19Quelqu'un de très gentil,
00:55:20de touchant sur plein de sujets.
00:55:23Et c'est pour ça
00:55:24que je protège toujours Françoise.
00:55:25Merci ma chère Cécile.
00:55:26Même si parfois
00:55:26j'ai envie de les trupper.
00:55:28L'union féminine.
00:55:30Oh, dit !
00:55:31Vous êtes des féministes en fait.
00:55:32Bon, oui.
00:55:33Non.
00:55:34Mais oui, vous pouvez assumer.
00:55:35Ce n'est pas un problème.
00:55:36Moi, je n'ai rien contre les femmes.
00:55:37Mais au contraire.
00:55:39Ça, c'est vraiment là.
00:55:41La réfection du macho de base.
00:55:43Quoi ?
00:55:43Mais non, je n'ai rien contre les femmes.
00:55:45Excusez-moi alors, excusez-moi.
00:55:46Non, c'est le bien au contraire
00:55:47que vous n'avez plus...
00:55:47Alors Bruno Pommard,
00:55:49je pense que vous allez devoir
00:55:50à un moment donné
00:55:50regretter cette phrase
00:55:51qui n'a aucun sens.
00:55:52sans ce qu'il me regarde.
00:55:54Et pourquoi que j'ai dit
00:55:55comme connerie ?
00:55:55Vous en dites beaucoup.
00:55:57Et là, particulièrement,
00:55:59on va passer à la question du soir.
00:56:02On va revenir sur...
00:56:03Question du soir, espoir.
00:56:06Vous avez vu comment
00:56:07la stratégie de Cécile ?
00:56:08C'est comme le feu qui part.
00:56:09On a honte pour lui,
00:56:10on met la couverture.
00:56:12On fait.
00:56:14Et d'ailleurs,
00:56:15on va envoyer le jingle.
00:56:15Comme ça, ça va vous détendre.
00:56:17Je ne vais pas faire
00:56:18de grands discours
00:56:18puisque cette instabilité
00:56:20et la crise politique
00:56:21et parlementaire
00:56:22que nous connaissons
00:56:23commande à l'humilité
00:56:25et à la sobriété.
00:56:27La deuxième des choses,
00:56:28c'est de dire aux Françaises
00:56:28et aux Français
00:56:29qu'on va y arriver.
00:56:30Il va falloir des ruptures.
00:56:32Et pas que sur la forme.
00:56:34Et pas que dans la méthode.
00:56:36Des ruptures aussi
00:56:36sur le fond.
00:56:39Pas de grands discours.
00:56:40Merci.
00:56:41Sud Radio.
00:56:43Parlons vrai.
00:56:45Et donc,
00:56:45il avait plutôt bonne presse
00:56:47au ministère des Armées.
00:56:48Après deux mois à Matignon,
00:56:49le Premier ministre
00:56:49s'efforce d'apaiser
00:56:50une France un petit peu fracturée.
00:56:53Mais le style
00:56:53et la méthode
00:56:54de Sébastien Lecornu
00:56:55suffisent-ils ?
00:56:56Et c'est la question
00:56:56que l'on vous pose.
00:56:57Après deux mois à Matignon,
00:56:58est-ce que vous lui faites confiance ?
00:57:00En tout cas,
00:57:00pour sortir de cette crise,
00:57:01vous êtes plutôt négatif
00:57:03sur ce sujet.
00:57:04Et je me tourne
00:57:05vers Françoise
00:57:06de dire pourtant,
00:57:09quand on en parle,
00:57:11autour de nous,
00:57:12la classe politique
00:57:13est plutôt
00:57:14assez calme
00:57:15avec Lecornu
00:57:16et assez étonnée.
00:57:19Louangeuse.
00:57:20Quand vous entendez
00:57:21François Hollande
00:57:22ou Olivier Faure
00:57:23parlant de Lecornu
00:57:24et Sébastien Lecornu
00:57:25parlant d'eux,
00:57:27bien,
00:57:27alors évidemment,
00:57:28LFI créé aux sociotraitres,
00:57:29etc.
00:57:30Mais la réalité...
00:57:31C'est apaisé quand même.
00:57:32C'est deux,
00:57:33c'est des façons
00:57:34de faire de la politique
00:57:35qui se rencontrent.
00:57:36Moi,
00:57:36je suis...
00:57:37J'apprécie Sébastien Lecornu
00:57:39car c'est quelqu'un
00:57:40jamais vous ne le verrez
00:57:41sur Instagram par exemple.
00:57:43C'est vraiment quelqu'un...
00:57:44Il y a un côté quand même
00:57:45chez...
00:57:45C'est un homme de droite,
00:57:47je ne l'oublie pas.
00:57:49C'est un compagnon
00:57:50d'Emmanuel Macron.
00:57:50On ne reste pas 8 ans,
00:57:52on ne survit pas 8 ans
00:57:53dans un gouvernement
00:57:54sans être roué,
00:57:56matois
00:57:57et très manœuvrayé,
00:57:58évidemment.
00:57:59Donc ça,
00:57:59il ne faut pas l'enlever.
00:58:00Mais quand même,
00:58:01je constate...
00:58:01Il a fait un pas de côté quand même.
00:58:02Oui,
00:58:03mais je constate...
00:58:04Bon,
00:58:04après,
00:58:05Macron et Lecornu,
00:58:06tous les soirs,
00:58:07ils se parlent.
00:58:07Il ne faut pas raconter
00:58:08la fable disant
00:58:10qu'il vit tout seul.
00:58:12Non,
00:58:12non,
00:58:13c'est pas...
00:58:14Moi,
00:58:14j'apprécie sa forme
00:58:17de sobriété.
00:58:17Je ne sais pas
00:58:18s'il va y arriver,
00:58:18personne ne peut savoir
00:58:19si on va atterrir,
00:58:20mais en tout cas,
00:58:21il y a une sobriété
00:58:22qui est vraiment bienvenue.
00:58:23Il y a un côté
00:58:24moins de soldats
00:58:24chez ce mec,
00:58:25voilà.
00:58:25C'est ça que j'ai envie de dire
00:58:26qui me convient bien.
00:58:28Il avait fait un coup
00:58:30au départ,
00:58:31c'est d'éviter la censure
00:58:32en suspendant
00:58:33cette loi
00:58:34des retraites.
00:58:35Et ça,
00:58:36c'est très bon.
00:58:36Et le 49-3 aussi.
00:58:37Donc ça lui a donné
00:58:38une bouffée d'oxygène.
00:58:40Enfin,
00:58:40je pense.
00:58:41Il a montré
00:58:42qu'il avait du courage aussi
00:58:43parce que c'est courageux.
00:58:44Il fallait y aller.
00:58:45Oui,
00:58:45mais c'est parce que
00:58:45Macron a dit go.
00:58:47Si Emmanuel Macron
00:58:47n'avait pas dit go,
00:58:48il n'y aurait pas
00:58:49de suspension de réforme.
00:58:49Il a quand même proposé.
00:58:50Oui,
00:58:50mais il a su aussi,
00:58:54je pense,
00:58:54et il va continuer
00:58:55dans ce sens,
00:58:56trouver des compromis
00:58:57avec les partis politiques,
00:58:58ce qui n'est pas
00:58:59une même affaire
00:58:59parce qu'il y a quand même
00:59:00un sacré bordel
00:59:01pour être un peu direct.
00:59:03Donc,
00:59:03je pense qu'il pourrait y arriver,
00:59:04moi,
00:59:05je crois.
00:59:05Et c'est un taiseux.
00:59:07Il bosse,
00:59:07comme tu dis,
00:59:08on ne le voit jamais.
00:59:09Il fait des interviews,
00:59:10c'est très mesuré.
00:59:11J'espère qu'il va arriver
00:59:12au bout de son aventure.
00:59:14Je vais me tourner
00:59:14vers Samuel Bauton.
00:59:15Il y fermait,
00:59:16Samuel.
00:59:17Est-ce que vous êtes ouvert
00:59:18à Sébastien Lecornu ?
00:59:20Je suis très agréablement surpris.
00:59:23J'ai envie de vous dire
00:59:24que sa seule erreur,
00:59:25c'est d'avoir nommé
00:59:26Bruno Le Maire
00:59:26en premier lieu,
00:59:27ce qui a amené
00:59:28à une crise.
00:59:28Sa seule erreur,
00:59:29c'est d'être macroniste,
00:59:30en fait.
00:59:30Moi, je trouve.
00:59:31Mon seul tort,
00:59:35c'est d'être socialiste.
00:59:36Comme moi.
00:59:37Chacun ses orientations.
00:59:39Je rejoins Françoise et Bruno
00:59:40sur ce qui a été dit
00:59:41dans la mesure où,
00:59:42effectivement,
00:59:43j'ai même envie de dire
00:59:44que Lecornu,
00:59:45c'est l'anti-Bayrou.
00:59:46Là où Bayrou
00:59:46nous avait habitués
00:59:47à des prises de parole quotidiennes,
00:59:50à du on,
00:59:50du off.
00:59:51Il y a beaucoup,
00:59:52beaucoup,
00:59:52beaucoup de maladresse
00:59:53vis-à-vis des partis
00:59:54avec lesquels
00:59:55il devait négocier.
00:59:55Du bavardage.
00:59:56Lecornu,
00:59:57c'est le seul
00:59:57qui a pris la mesure
00:59:58de ce qu'était réellement
00:59:59cette assemblée.
01:00:00Disloqué,
01:00:01sans majorité
01:00:02et où il faut faire
01:00:02des compromis.
01:00:04Moi,
01:00:04d'un point de vue extérieur,
01:00:05quand je regarde
01:00:05ce qui se passe
01:00:06en quittant la casquette
01:00:07de communicants
01:00:08ou d'analystes,
01:00:09je me dis,
01:00:09en fait,
01:00:10ça fait deux semaines
01:00:10que j'ai quand même
01:00:11une assemblée qui travaille,
01:00:12je vois des votes passer
01:00:13et souvent,
01:00:15avec ce qu'on pourrait appeler
01:00:15des alliances contre nature,
01:00:17c'est-à-dire la France insoumise
01:00:18et le Rassemblement national
01:00:18ont voté deux ou trois fois
01:00:20à l'unisson.
01:00:21Notamment ce week-end
01:00:26d'une part,
01:00:27il y a la discrétion
01:00:28Mais c'était impossible
01:00:28il y a encore un an
01:00:29ou deux ans.
01:00:30C'était impossible,
01:00:30inimaginable.
01:00:31C'est un fin négociateur.
01:00:33Il a réussi
01:00:33à effacer son image
01:00:35et presque même
01:00:36à effacer l'image du président
01:00:37qui est beaucoup moins visible
01:00:39si ce n'est sur les questions
01:00:40internationales
01:00:40qu'on a évoquées ailleurs.
01:00:42Donc,
01:00:42j'ai envie de dire,
01:00:43lecornu,
01:00:43aujourd'hui,
01:00:44c'est le mieux
01:00:44qu'on puisse faire
01:00:45au vu du contexte.
01:00:47C'est-à-dire
01:00:47avec toutes les difficultés
01:00:48qu'il y a,
01:00:49s'il y en a au moins
01:00:50qui a essayé
01:00:51d'accorder
01:00:51toutes les sensibilités politiques
01:00:52de mettre de l'eau
01:00:54dans son vin
01:00:54autant que possible,
01:00:55c'est lui.
01:00:56Est-ce que tout est parfait ?
01:00:57Non.
01:00:58Est-ce qu'il essaye
01:00:58et de la bonne manière ?
01:01:00Oui.
01:01:01Et ce qu'on voit aujourd'hui,
01:01:02j'ai envie de dire
01:01:02qu'au vu des équilibres politiques,
01:01:04c'est la seule finalité
01:01:05qu'il puisse s'offrir à nous.
01:01:07En tout cas,
01:01:08pardon.
01:01:08Est-ce que le fait
01:01:09d'avoir été maire,
01:01:11forcément,
01:01:11président de département,
01:01:14le fait d'être
01:01:15du terrain,
01:01:17il était à portée de baffes aussi ?
01:01:20C'est exactement ça
01:01:21et je pense que,
01:01:21par exemple,
01:01:22on dit beaucoup en ce moment
01:01:23que ce qui fonctionne,
01:01:24c'est vraiment
01:01:25les négociations directes.
01:01:27Sébastien Lecornu
01:01:28et Olivier Faure,
01:01:28en fait,
01:01:29ils ont absolument
01:01:29quasiment le même parcours.
01:01:31Des parcours de militants.
01:01:32Il est militant
01:01:32depuis l'âge de 16 ans,
01:01:33Lecornu.
01:01:34Des parcours
01:01:35ancrés
01:01:37de personnes
01:01:38qui n'ont pas fait l'ENA.
01:01:39C'est-à-dire que
01:01:39c'est vachement intéressant
01:01:41de voir aussi
01:01:42que Lecornu,
01:01:44c'est quelqu'un
01:01:44qui s'est départi
01:01:45de tous les...
01:01:46Ce qui était un handicap
01:01:46au début pour eux
01:01:47et qui devient une force.
01:01:47Qui devient,
01:01:48en fait,
01:01:48pour eux,
01:01:50une force
01:01:50et il n'y a pas
01:01:50d'énarques dans cette histoire.
01:01:52Je pense que Lecornu
01:01:53est assez ancré là-dedans
01:01:54et je serai Gabriel Attal
01:01:56et Édouard Philippe,
01:01:57je me ferai un...
01:01:58Gabriel Attal,
01:01:59il est véritablement
01:02:00devant un dilemme.
01:02:01C'est-à-dire que
01:02:02soit il ne peut pas
01:02:04accepter la dissolution,
01:02:05sinon il va finir
01:02:05à 40 députés.
01:02:06Quelle histoire
01:02:07il raconte pour la présidentielle
01:02:08avec 40 députés
01:02:09et une telle défaite ?
01:02:10Donc lui,
01:02:10il est obligé
01:02:11d'aller au bout
01:02:11pour que le budget passe
01:02:13mais en allant au bout,
01:02:15il sauve Sébastien Lecornu
01:02:16et mon petit doigt me dit
01:02:17que si Lecornu
01:02:18sort de ce budget,
01:02:20ce sera à mon avis
01:02:21l'héritier naturel
01:02:22d'Emmanuel Macron.
01:02:23Il aura effacé
01:02:24Gabriel Attal
01:02:25et Édouard Philippe
01:02:25parce qu'il aura démontré
01:02:26un truc incroyable
01:02:28en fait aux Français.
01:02:29C'est ce que je pense.
01:02:29C'est raison des mecs pragmatiques,
01:02:31des élus,
01:02:32comme les forts,
01:02:32comme les...
01:02:33Les pragmatiques !
01:02:34On en a marre
01:02:34de cette haute fonction,
01:02:36de ces énarques
01:02:37et tous ces polytechniciens
01:02:39et compagnie
01:02:39qui veulent gérer la France
01:02:40depuis 50 ans
01:02:41et qui nous foutent
01:02:42dans la merde totale.
01:02:43Donc je pense que
01:02:44tu as tout à fait raison.
01:02:44L'expérience du terrain,
01:02:46c'est essentiel.
01:02:47Il y a un truc là-dessus.
01:02:48Surtout les négociations
01:02:49ne se passent pas du tout
01:02:50de la même manière.
01:02:51C'est-à-dire par rapport
01:02:52à ce qu'on a vécu,
01:02:52que ce soit Michel Barnier
01:02:53ou François Bayrou.
01:02:55Alors tant Michel Barnier,
01:02:56j'ai envie de dire,
01:02:57il n'a pas mis de la bonne volonté.
01:02:58Il est peut-être arrivé
01:02:59avec une certaine idée,
01:03:00assez étriqué,
01:03:01mais un personnage bougon
01:03:02dans un certain âge.
01:03:03Trop ancien.
01:03:03Trop ancien peut-être,
01:03:05mais qui...
01:03:06Sur des vieux réflexes peut-être.
01:03:07Une mauvaise personne.
01:03:09C'était même un choix
01:03:09plutôt intéressant
01:03:10vis-à-vis
01:03:11et de l'Union Européenne
01:03:12et des agences de notation.
01:03:14François Bayrou,
01:03:15vraiment,
01:03:15on a l'impression
01:03:15qu'à aucun moment,
01:03:17il a pris
01:03:18et la mesure de sa fonction
01:03:19en vivant toujours
01:03:20ce vieux rêve
01:03:20de se dire
01:03:21un jour je serai président,
01:03:22ça n'arrivera pas.
01:03:24Le Corbus,
01:03:24pour le coup,
01:03:25il est vraiment...
01:03:25Il vient d'appeler,
01:03:26il vous remercie.
01:03:27C'est-à-dire,
01:03:27on est dans une discussion,
01:03:28comme le disait François,
01:03:29ce qui est très directe,
01:03:30où une parole donnée
01:03:31est une parole tenue.
01:03:32Et encore plus
01:03:34quand vous avez
01:03:34le Parti Socialiste,
01:03:36LR,
01:03:37Horizon,
01:03:38Liotte,
01:03:38Le Modem a accordé.
01:03:39Ce qu'il n'a pas su faire Bayrou.
01:03:40Ce qu'il n'a pas voulu faire.
01:03:42Oui,
01:03:42parce que Bayrou
01:03:43a brûlé tout le monde
01:03:44dans la farine.
01:03:44Le problème,
01:03:45c'est qu'il a brisé
01:03:46la confiance, Bayrou.
01:03:47Centriste,
01:03:47c'est pas mal.
01:03:48Ça devrait normalement
01:03:50accorder tout le monde.
01:03:50Tu sais ce que disait Mitterrand.
01:03:51Le centre n'est ni de gauche
01:03:53ni de gauche.
01:03:54Ah, justement.
01:03:54Vraiment,
01:03:55alors,
01:03:56bon.
01:03:56Il faudrait utiliser
01:03:57le socialisme
01:03:58que le socialisme.
01:03:59Non,
01:03:59mais la vérité
01:03:59sur François Bayrou,
01:04:01c'est qu'en réalité,
01:04:02ça aurait pu...
01:04:02il y avait moyen
01:04:03de moyenner
01:04:03avec François Bayrou
01:04:04s'il n'avait pas été,
01:04:05alors là,
01:04:05lui vraiment rusé,
01:04:06aimatoire.
01:04:07Il n'a tenu
01:04:07aucune de ses paroles.
01:04:09Il a roulé,
01:04:10en fait,
01:04:11tout le monde
01:04:11dans la farine.
01:04:12Et ce que ne fait pas
01:04:13le cornu,
01:04:14instruit par l'expérience
01:04:15de François Bayrou.
01:04:17C'est ce qu'a toujours fait Bayrou
01:04:18depuis...
01:04:18Parce que le cornu
01:04:19n'est pas ce gentil
01:04:21enfant de cœur,
01:04:23etc.
01:04:23Le cornu est très ambitieux.
01:04:25Il ne faut jamais...
01:04:25Je ne pense pas
01:04:26qu'il y ait des velléités
01:04:26pour l'après,
01:04:27du moins pas directement.
01:04:28Heureusement qu'on est
01:04:32il a aussi son agenda
01:04:35personnel,
01:04:36Sébastien Le cornu.
01:04:37Il n'est pas aimé.
01:04:37Mais c'est tant mieux.
01:04:38Tout le monde a son agenda
01:04:39personnel.
01:04:39Si ça finit,
01:04:41moi aussi.
01:04:41On va aller prendre
01:04:42l'apéro,
01:04:43là,
01:04:43non ?
01:04:43Allez,
01:04:46merci beaucoup,
01:04:46mes amies.
01:04:47Merci beaucoup,
01:04:48Françoise de Goua.
01:04:48Merci beaucoup,
01:04:49Bruno Pemaire.
01:04:50Merci beaucoup,
01:04:50Samuel Bauton.
01:04:51Vous restez avec nous
01:04:52parce que là,
01:04:52nous avons un cadeau
01:04:54à offrir
01:04:55avec Coralie
01:04:56qui est avec nous.
01:04:57Bonsoir, Coralie.
01:04:59Bonsoir.
01:05:00Coralie,
01:05:01vous nous habitez
01:05:01vous nous habitez
01:05:02d'où ?
01:05:03Ce n'est pas possible.
01:05:04Vous nous téléphonez
01:05:05d'où ?
01:05:06J'habite à Escoffins,
01:05:08dans le Tarn.
01:05:08Ah,
01:05:09dans le Tarn.
01:05:10Escoffins.
01:05:11Escoffins.
01:05:12Escoffins.
01:05:13Escoffins.
01:05:13Escoffins.
01:05:14C'est à côté de quoi
01:05:15exactement ?
01:05:17C'est à côté de Castres.
01:05:18Ah ouais,
01:05:19on avait dit pas Castres.
01:05:20On annule,
01:05:21on annule.
01:05:22C'est un village ?
01:05:23Oui,
01:05:25bah oui,
01:05:25c'est un village.
01:05:26Combien d'habitants ?
01:05:28C'est plus que Belleflue.
01:05:31Ça va ?
01:05:33Excusez-moi,
01:05:33je peux lui dire
01:05:33qu'elle a gagné ou pas ?
01:05:34Oui,
01:05:34bien sûr.
01:05:39Parce que depuis tout à l'heure,
01:05:40on lui parle tout
01:05:41sauf de ça.
01:05:42Donc,
01:05:42vous avez remporté
01:05:43cet appareil à fondu
01:05:45de la marque
01:05:46Fondu Simo.
01:05:48Vous aimez les fondus,
01:05:49j'imagine ?
01:05:49Coralie ?
01:05:50Oui.
01:05:52Vous nous écoutez
01:05:52depuis longtemps ?
01:05:54Oui,
01:05:55ça doit faire
01:05:563-4 ans maintenant.
01:05:57J'adore ça.
01:05:59Et vous écoutez
01:05:59quoi ?
01:06:01Nous ?
01:06:02Bien sûr.
01:06:04L'autre qui va chercher le truc.
01:06:05Bien sûr.
01:06:07Merci.
01:06:08Un peu toute la journée.
01:06:10C'est bien Coralie.
01:06:11Mais attendez,
01:06:12Coralie,
01:06:12c'est bien Cécile
01:06:13qui est votre préférée.
01:06:14Parce que c'est ça
01:06:15qu'elle cherche
01:06:15depuis tout à l'heure.
01:06:16Bien sûr.
01:06:17Bien sûr.
01:06:17Oui,
01:06:18bien sûr.
01:06:18Coralie,
01:06:26on vous fait
01:06:26d'énormes bisous
01:06:27et bien entendu,
01:06:29passez un très bon moment
01:06:29et continuez
01:06:30de nous écouter
01:06:31et bonne fondue
01:06:32avec ce joli cadeau.
01:06:34Allez,
01:06:34dans un instant,
01:06:34on va vous parler
01:06:35de métier de nucléaire,
01:06:36de transition énergétique
01:06:38avec nos invités.
01:06:39On est ensemble
01:06:40avec François Lubourneau
01:06:41et nos invités
01:06:42dans un instant
01:06:42jusqu'à 20h.
01:06:44Sud Radio.
01:06:45Sud Radio.
01:06:45Parlons vrai.
01:06:46Parlons vrai.
01:06:46Sud Radio.
01:06:47Parlons vrai.
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