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Les Vraies Voix avec Sébastien Ménard, entrepreneur dans la foodtech ; Joseph Thouvenel, vice-président du Centre européen des travailleurs et ancien vice-président de la CFTC ; Axel Ronde, porte-parole CFTC Police ; Anthony Brun, président de l’Union Générale des Viticulteurs pour l'AOC Cognac (UGVC) ; Thomas Levet, président de l’Association pour l’histoire des Caisses d'Epargne.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2025-10-09##

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Transcription
00:00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 18h-20h, Cécile Dominibus, Philippe David.
00:00:06Chers amis, vous avez demandé les Vraies Voix, ne quittez pas, on vous les passe directement dans un instant.
00:00:10Avant tout, on vous souhaite la bienvenue avec Philippe David.
00:00:14Bonsoir Cécile.
00:00:15Bonsoir Philippe.
00:00:16Comment allez-vous ?
00:00:17Comment allez-vous Philippe ?
00:00:18Je vous ai déjà posé la question en premier.
00:00:20Oui, absolument.
00:00:21Moi ça va bien et vous ?
00:00:22On est content de vous retrouver.
00:00:24C'est toujours un plaisir en tout cas d'ouvrir ce micro avec vous,
00:00:27avec notre équipe formidable qu'on salue toujours à la fin, mais rarement au début.
00:00:32Donc on commence à les saluer avec Aude au standard bien entendu
00:00:36et notre réalisateur extraordinaire Maxime.
00:00:410826 300 300, vous savez que vous pouvez nous retrouver sur Twitter, Facebook, Instagram, TikTok,
00:00:47un peu partout sur la chaîne YouTube aussi en podcast, je vous le rappelle.
00:00:52Et puis avec nos Vraies Voix du jour, Sébastien Ménard est là,
00:00:54éditorialiste et patron de Presse Libye, entrepreneur dans la foodtech.
00:00:58Bonsoir Sébastien Ménard.
00:00:59Bonsoir à tous.
00:01:00Joseph Touvenel est avec nous, vice-président du Centre Européen des Travailleurs
00:01:03et ancien vice-président de la CFTC.
00:01:07Bonsoir.
00:01:07Bonsoir.
00:01:08J'étais ravi de voir en rentrant au studio que vous aviez le plumot à la main,
00:01:11l'aspirateur dans l'autre main.
00:01:12C'est vrai, c'est vrai.
00:01:13Je nettoie le studio avant d'arriver.
00:01:16Si mon épouse m'écoute, il y a un exemple.
00:01:19C'est sa vision moderne du féminisme.
00:01:22Je pense qu'il va se faire casser la figure en s'entendant du studio.
00:01:26Le masculinisme toxique en une phrase.
00:01:29Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu.
00:01:30C'était pour Sandrine Rousseau et la radio.
00:01:32Voilà, bam.
00:01:33Allez, le sommaire de cette émission.
00:01:35À l'heure où la France traverse donc cette crise de confiance,
00:01:37la figure présidentielle se trouve plus que jamais critiquée, Philippe.
00:01:40Eh oui, à cette question du jour, je préviens déjà,
00:01:43peut-on aller chercher le défibrillateur pour Sébastien Ménard ?
00:01:46À cette question, Macron est-il le pire président de la Ve République ?
00:01:50Vous dites oui à 97%.
00:01:52Vous voulez réagir ?
00:01:53Le 0826 300 300, oui.
00:01:56Cette sentence, elle est d'Alain Minc,
00:01:57pourtant macroniste de la première heure.
00:01:59Est-ce que ce n'est pas le coup de grâce, d'ailleurs,
00:02:01au bilan d'Emmanuel Macron, cette phrase d'Alain Minc ?
00:02:03On attend vos appels au 0826 300 300.
00:02:06Et puis, quelques heures après l'annonce d'un accord et d'un cessez-le-feu
00:02:08et la libération des otages entre Israël et Hamas,
00:02:11Benjamin Netanyahou estime que Donald Trump mérite le prix Nobel de la paix.
00:02:15Alors, à cette question, accord de paix, libération des otages,
00:02:17Trump mérite-t-il le prix Nobel de la paix ?
00:02:19Vous dites oui à 77%.
00:02:21Et moi, je le dis, on l'a donné à Obama pour beaucoup moins que ça.
00:02:25Donc, pourquoi pas le donner à Trump ?
00:02:27Calmez-vous, Sébastien Ménard.
00:02:28On revient dans un instant tout de suite.
00:02:29Le grand débat du jour.
00:02:31Ce n'est pas le moment de changer de président de la République
00:02:34parce que, par définition, la parole de la France à l'étranger,
00:02:38et heureusement, avec l'instabilité gouvernementale que nous connaissons depuis un an,
00:02:40le visage à l'étranger, c'est le président de la République.
00:02:44Et donc, cette stabilité, et je ne parle pas de sa personne,
00:02:47parce que vous connaissez la loyauté que j'ai pour sa personne,
00:02:52néanmoins, pardon, mais je parle moi de sa fonction.
00:02:54Et donc, cette institution présidentielle, elle doit être protégée, préservée.
00:02:58Et pour en parler, bien entendu, nos vraies voix du jour,
00:03:05on va commencer par peut-être celui qui va défendre le président de la République,
00:03:10Sébastien Ménard, impopularité record aujourd'hui,
00:03:14avec des dettes qui s'envolent, une instabilité politique qui progresse chaque jour.
00:03:21Alors, est-ce que, franchement, Emmanuel Macron peut avoir encore des avis positifs aujourd'hui ?
00:03:30Des avis positifs ?
00:03:31Ne levez pas les yeux quand je vous pose cette question.
00:03:33Ça m'agace.
00:03:34Et puis, je n'ai pas deux heures pour nous convaincre.
00:03:37De toute façon, ça ne suffirait pas, a priori.
00:03:39Non, non, ce n'est pas moi qu'il faut convaincre.
00:03:40Surtout qu'on termine l'émission d'au 1h54.
00:03:42Non, mais on a...
00:03:43Moi, je suis apolitique, vous le savez.
00:03:45On a une crise et institutionnelle, un peu, et politique surtout,
00:03:51liée à, on l'a déjà dit mille fois sur cette antenne,
00:03:55à une dissolution.
00:03:57D'aucuns disent que c'était une énorme bêtise.
00:03:59Je dis que la dissolution n'était pas une bêtise, c'est l'après-dissolution.
00:04:03C'est la convocation, convoquer des Français, c'est jamais la pire des solutions.
00:04:07Il a été, quelque part, désavoué, en tout cas, estimait-il être désavoué dans les urnes.
00:04:13Rappelez-vous, c'était la fameuse consultation européenne,
00:04:15c'était les élections européennes.
00:04:17Ils décident de dissoudre pour tenter d'avoir une représentation nationale,
00:04:22je dirais, plus proche de ce qu'est la France au moment où ils décident de le faire.
00:04:28C'est la suite qui n'est pas bonne.
00:04:29La suite qui n'est pas bonne, c'est-à-dire le tripatouillage électoral
00:04:32qui fait que celles et ceux qui gagnent au premier tour,
00:04:35vous les faites perdre dans des combinaisons totalement...
00:04:38Hasardeuses ?
00:04:38Non, mais hasardeuses, je ne sais pas.
00:04:40Un peu quand même.
00:04:41Parce qu'en fait, il n'y a rien d'hasardeux.
00:04:42Il savait très bien qu'en combinant les uns et les autres,
00:04:45qu'il ferait barrage au Rassemblement National.
00:04:48Parti politique que je combats par ailleurs,
00:04:49est toujours intéressant de le rappeler.
00:04:51Et depuis, on est dans une instabilité politique
00:04:54qui vienne secouer le fonctionnement institutionnel.
00:04:58Le président de la République, il ne s'en cache pas,
00:05:00il est évidemment responsable de cette situation.
00:05:03Est-ce qu'il est responsable de tous les maux de la France ?
00:05:06Mais il faut arrêter avec ça.
00:05:07Vous ramenez un peu, là, c'est monsieur Ménard.
00:05:09Non, mais je ne rame pas du tout.
00:05:10Mais on est là en train de chercher un bouc émissaire à tout,
00:05:14à tous nos maux, à tous nos problèmes.
00:05:17La guerre en Ukraine, c'est lui.
00:05:19Gaza, c'est lui.
00:05:20Le chômage, c'est lui.
00:05:21La dette, c'est lui.
00:05:22Personne n'a dit ça.
00:05:22Personne n'a dit pour guéter l'Ukraine.
00:05:23Quand on parle d'un truc très concret,
00:05:25les 1 000 milliards de dettes,
00:05:27ce n'est pas les 1 000 milliards de dettes d'Emmanuel Macron.
00:05:29Je rappelle quand même, c'est encore ce que je disais hier soir
00:05:32à des tas de chefs d'entreprise.
00:05:33On va faire tourner la parole.
00:05:35Ces 1 000 milliards, ils sont dans la poche des Françaises et des Français.
00:05:37Ah non, je ne les ai pas vus en ce qui me concerne.
00:05:39Peut-être pas non, mais vous avez un certain nombre d'entrepreneurs,
00:05:42d'actifs, de salariés, de professions indépendantes
00:05:44qui ont profité du quoi qu'il en coûte.
00:05:46Je me suis dit qu'on vivait une époque formidable
00:05:48parce que je crois que c'est la première fois de ma vie
00:05:50que je suis d'accord avec Alain Minc.
00:05:52Alors ça veut vraiment tout dire.
00:05:54Surtout qu'il s'est très souvent trompé,
00:05:56mais même pratiquement toujours trompé.
00:05:58Et là, je me dis Alain Minc a raison.
00:06:00C'est le pire président de la Ve République.
00:06:02Et le pire, c'est que Hollande,
00:06:05qui a été le seul président élu
00:06:06à ne pas se représenter,
00:06:08tant son bilan était brillant, faut-il le rappeler.
00:06:11Hollande,
00:06:12il avait sur lui,
00:06:14il attirait sur lui
00:06:15quelque part un peu du mépris
00:06:17parce que tout le monde se disait qu'il n'était pas fait pour le costume.
00:06:20Alors que Macron,
00:06:21je pensais que Sarkozy avait atteint
00:06:23l'acmé de la haine
00:06:25que pouvait subir un président,
00:06:27mais je me dis que par rapport à Macron,
00:06:29Sarkozy était adoré.
00:06:30Et je me demande comment il a pu faire
00:06:32pour arriver à un tel niveau de détestation.
00:06:34Mais sur Alain Minc,
00:06:35pardonnez-moi, juste un truc,
00:06:38la réalité c'est que la réaction d'Alain Minc
00:06:39est à la hauteur de ce qu'Alain Minc a fait pour Macron
00:06:42et la manière dont Macron
00:06:43a viré Alain Minc de l'Elysée
00:06:45et notamment de ses consultations.
00:06:46Mais évidemment que c'est le cas.
00:06:48Évidemment.
00:06:49Évidemment.
00:06:49Je crois qu'à cette question,
00:06:51ceux qui répondent le mieux,
00:06:53c'est mes amis à l'étranger,
00:06:54quand je leur pose la question,
00:06:56ils ont tous à peu près la même réponse
00:06:57en disant depuis le général de Gaulle,
00:06:59c'est de pire en pire vos présidents.
00:07:01Ils oublient Pompidou et Giscard
00:07:03parce que pour eux, ils n'existent pas.
00:07:04Ils ne les ont pas dans la tête,
00:07:05ils sont à l'étranger, etc.
00:07:06Mais ils sont de Gaulle,
00:07:08ils ont Mitterrand,
00:07:09ils ont Chirac
00:07:09et ils nous disent
00:07:10c'est de pire en pire.
00:07:12Et moi, je ne suis pas d'accord
00:07:13avec ce qui vient d'être dit
00:07:14en disant depuis la dissolution.
00:07:16Mais ça allait mal bien avant.
00:07:18C'est bien avant la dissolution
00:07:19qu'on se fait sortir de toute l'Afrique.
00:07:22Que nos alliés ne sont plus des alliés.
00:07:24Que au niveau social et économique,
00:07:27c'est le souk.
00:07:28Pourquoi ?
00:07:29Mais parce qu'il a un égo surdimensionné.
00:07:32Il n'arrive pas à s'entourer.
00:07:34Quand les gens lui résistent,
00:07:35ils les virent.
00:07:35C'est Alain Manc.
00:07:36Alors Alain Manc m'agace un peu
00:07:37parce que c'est un de ceux qui a fait.
00:07:40Ce n'est pas son jour aujourd'hui.
00:07:41Il avirait Macron.
00:07:42Et quand il nous parle de Macron
00:07:45et qu'il précise sa loyauté,
00:07:47des loyautés comme Alain Manc,
00:07:49moi, je n'en veux pas.
00:07:50Je veux bien des amis,
00:07:50mais pas des amis et loyaux comme Alain Manc.
00:07:51Gardez-moi de mes ennemis.
00:07:53Mon ami, je m'en occupe.
00:07:54Mais effectivement, Emmanuel Macron,
00:07:56sans doute parce qu'il est totalement auto-centré.
00:07:58Il n'est pas là pour répondre.
00:07:59Donc, on ne va pas le charger non plus.
00:08:00Il est totalement auto-centré sur lui-même
00:08:02et le pire président de la Ve République.
00:08:04Et j'aimerais dire,
00:08:05vous l'avez dit, Philippe David,
00:08:08c'est qu'il y avait tellement d'espérance,
00:08:09tellement d'attente
00:08:10qu'aujourd'hui, le rejet
00:08:12et quelque part,
00:08:13la révolte intellectuelle
00:08:15et, j'ai envie de dire, sociale,
00:08:17allons-y,
00:08:18contre le président de la République,
00:08:19est à la hauteur des espérances
00:08:21qu'il avait soulevées
00:08:21quand il a proposé
00:08:23de rassembler les bonnes volontés
00:08:24de droite, de gauche
00:08:25et tout ça de par le centre.
00:08:26Voilà.
00:08:27La réalité, c'est aussi ça.
00:08:28Donc, il a une responsabilité.
00:08:29Mais bien sûr, je ne dis pas que ça.
00:08:31C'est un problème aussi
00:08:31de l'emploi du mensonge permanent.
00:08:33C'est quand même le président
00:08:34qui nous a dit...
00:08:34C'est un effort, vous.
00:08:35Oui, mais c'est le président
00:08:36qui nous a dit
00:08:37qu'il fallait arrêter le nucléaire
00:08:38pour sauver la planète
00:08:39et le même président nous dit
00:08:41qu'il faut réinvestir dans le nucléaire.
00:08:44Les Français ne sont pas
00:08:44tellement stupides
00:08:45et à un moment,
00:08:47à force de leur dire
00:08:48tout et son contraire,
00:08:50la classe politique
00:08:51et le président
00:08:51est complètement décribilisé.
00:08:53Eh bien, vous appelez
00:08:54au 0826 300 300
00:08:55si vous êtes d'accord
00:08:56ou pas d'accord.
00:08:58En tout cas,
00:08:58vous êtes les bienvenus
00:08:59et c'est important
00:09:00d'avoir un débat apaisé.
00:09:01Merci, à tout de suite.
00:09:03Sud Radio.
00:09:04Sud Radio.
00:09:04Parlons vrai.
00:09:05Parlons vrai.
00:09:06Sud Radio.
00:09:06Parlons vrai.
00:09:07Les Vraies Voix Sud Radio
00:09:0918h-20h
00:09:10Cécile Dominibus
00:09:11Philippe David
00:09:12Et autour de cette table,
00:09:14Sébastien Ménard,
00:09:14éditorialiste et patron de presse libre
00:09:16et entrepreneur dans la foodtech,
00:09:17Joseph Touvenel,
00:09:18vice-président du Centre européen
00:09:20des travailleurs
00:09:20et ancien vice-président
00:09:22de la CFTC
00:09:23et puis vous,
00:09:23au 0826 300 300,
00:09:25revenez sur cette question.
00:09:27Emmanuel Macron est-il
00:09:28le pire président
00:09:28de la Ve République ?
00:09:30Philippe...
00:09:31Et pour le moment,
00:09:32vous dites oui
00:09:32avec un score brechenévien
00:09:34de 96%.
00:09:35Ah, on descend, on descend, merci.
00:09:37La preuve que...
00:09:38Bah oui, vous avez une influence,
00:09:39Sébastien Ménard,
00:09:40sur les auditeurs.
00:09:42100%.
00:09:42Et au 0826 300 300,
00:09:45c'est Laurent qui est avec nous
00:09:46de Toulouse.
00:09:46Bonsoir Laurent.
00:09:47Bienvenue sur Sud Radio.
00:09:48Bonsoir.
00:09:49Merci pour votre accueil.
00:09:52Votre réaction sur Emmanuel Macron,
00:09:55qu'en pensez-vous
00:09:56quand on dit que c'est peut-être,
00:09:57enfin en tout cas,
00:09:58c'est une question,
00:09:59le pire président de la Ve République ?
00:10:02Alors, je dirais que c'est le président
00:10:04qui a eu le plus d'opportunités
00:10:06de tout le président
00:10:07de la Ve République
00:10:08de faire de quelque chose
00:10:10de génial pour la France.
00:10:13C'est-à-dire que d'un point de vue stratégique,
00:10:15il aurait pu se placer
00:10:16dans une sorte de neutralité,
00:10:20essayer de voir
00:10:21avec quel pays émergent
00:10:23nous pourrions travailler
00:10:24pour pouvoir augmenter
00:10:26notre marché extérieur,
00:10:28au lieu de toujours compter
00:10:29soit sur les États-Unis,
00:10:30soit sur les alliés d'Europe
00:10:31qui ne sont pas forcément
00:10:33nos alliés d'Europe.
00:10:34Ensuite, il y a aussi
00:10:35la gestion des crises globales
00:10:37qui n'a pas été bonne,
00:10:39que ce soit pour Taïwan
00:10:40ou justement,
00:10:42lorsqu'on parlait de Taïwan,
00:10:43il aurait pu dire
00:10:45que la France
00:10:46se mettait en position
00:10:49et il a décidé
00:10:51de dire que c'était l'Europe.
00:10:53Donc, à chaque fois
00:10:54qu'il a voulu faire quelque chose,
00:10:56c'est comme si,
00:10:57à chaque apparition,
00:10:58il désincarnait la France.
00:11:00Et pourtant,
00:11:03à chaque apparition,
00:11:05il aurait pu avoir
00:11:06l'opportunité
00:11:06de mettre la France en valeur.
00:11:08Pareil, en Afrique,
00:11:10en Afrique,
00:11:10on aurait pu être
00:11:11encore sur le terrain.
00:11:13Les Russes
00:11:14n'auraient pas pris le marché
00:11:15si nous n'avions pas été
00:11:16aussi ridicules.
00:11:18Pareil,
00:11:18au niveau de la frontière
00:11:21qui nous sépare
00:11:21avec le Brésil,
00:11:22vous voyez,
00:11:23au niveau de la Guyane,
00:11:24on s'est fait marcher dessus
00:11:25et on continue
00:11:26de se faire marcher dessus
00:11:27à cause du Mercosur.
00:11:29Donc, effectivement,
00:11:30à ce moment-là,
00:11:31il aurait pu trouver
00:11:32même un marché
00:11:35qui aurait pu nous unir
00:11:36puisqu'il y a la Guyane,
00:11:38il y a les Antilles.
00:11:39Donc là,
00:11:39on aurait pu travailler
00:11:40et avoir encore
00:11:41des marchés qui rentraient.
00:11:42D'ailleurs,
00:11:43les Antilles ne demandent que ça
00:11:44pour ne plus évoluer
00:11:45et ne pas forcément
00:11:46être complètement
00:11:48dépendantes de la France.
00:11:50Et puis après,
00:11:50il y a tout ce qui se passe
00:11:51en France
00:11:53au niveau sécuritaire.
00:11:54On voit bien
00:11:55que ces dix dernières années,
00:11:56ça va de mal en pi.
00:11:58Et effectivement,
00:11:59il aurait pu être
00:12:00le meilleur président
00:12:01de la République,
00:12:02mais il a préféré
00:12:02faire le contraire.
00:12:03Pensez qu'à lui,
00:12:05à son ambition
00:12:05d'être président
00:12:06peut-être de l'Europe,
00:12:07mais finalement,
00:12:09finalement,
00:12:10il se retrouve seul.
00:12:11Il n'y a plus rien.
00:12:12Philippe ?
00:12:12Alors,
00:12:13c'est vrai que sur le régalien,
00:12:14c'est un échec total,
00:12:15il faut quand même le dire,
00:12:16sur l'insécurité.
00:12:17Alors,
00:12:17la politique internationale,
00:12:19on s'est fait virer
00:12:20de notre précaré africain
00:12:21et il a quand même
00:12:22une grande responsabilité
00:12:23parce qu'on ne gère pas
00:12:25l'Afrique
00:12:26comme on gère
00:12:26les autres continents,
00:12:27surtout quand on est
00:12:28un président français.
00:12:28Moi,
00:12:29j'en ai parlé
00:12:29avec des amis qui travaillent.
00:12:29Mais ça veut dire quoi,
00:12:30Philippe David ?
00:12:31On ne gère pas l'Afrique ?
00:12:32Je vais vous dire pourquoi.
00:12:36Parce qu'une chose,
00:12:37j'en ai parlé
00:12:37avec des amis
00:12:38qui bossent beaucoup
00:12:38avec l'Afrique,
00:12:39qui y vont régulièrement,
00:12:40et même des amis africains.
00:12:41Un président français,
00:12:42il ne passe pas la nuit
00:12:43à faire la java
00:12:44avec la chemise ouverte
00:12:45pleine de sueur
00:12:45avec des gens autour de soi
00:12:47et Kinshasa.
00:12:48Pour eux,
00:12:48l'image de la France,
00:12:49ce n'est pas ça.
00:12:50Pour eux,
00:12:50l'image d'un président
00:12:50de la République française,
00:12:51ce n'est pas ça.
00:12:52D'accord ?
00:12:53Et ça,
00:12:53moi,
00:12:54j'en ai parlé
00:12:54à des amis africains
00:12:55et des amis
00:12:55qui travaillent
00:12:56avec l'Afrique,
00:12:56qui travaillent
00:12:58depuis des années
00:12:58avec l'Afrique,
00:12:59qui me disent
00:12:59Philippe,
00:13:00son comportement
00:13:01nous a cramés
00:13:02de partout.
00:13:03Et ça,
00:13:03c'est quand même
00:13:04une réalité.
00:13:05Mais pardonnez-moi...
00:13:06Imaginez-vous,
00:13:07général,
00:13:07de France-Afrique,
00:13:08c'est fini.
00:13:10Non,
00:13:10mais c'était fini
00:13:11avant Macron.
00:13:12Non,
00:13:12mais c'était fini
00:13:12avant Macron
00:13:13et s'il voulait,
00:13:14il n'est pas responsable
00:13:16des changements
00:13:17politiques profonds,
00:13:19très profonds,
00:13:20au Burkina Faso,
00:13:21au Sénégal
00:13:21ou ailleurs,
00:13:22où on ne veut plus
00:13:24d'ingérences étrangères.
00:13:26Ils ont les ingérences
00:13:27russes et chinoises
00:13:27à la place.
00:13:28Attendez,
00:13:29ils ont des ingérences économiques
00:13:30mais ils n'ont pas
00:13:31d'ingérences politiques.
00:13:32Pardon ?
00:13:33Ils n'ont pas
00:13:33d'ingérences politiques.
00:13:34Mais vous rigolez.
00:13:34Au Sénégal,
00:13:35il n'y a pas d'ingérences politiques.
00:13:36On ne parle pas de Sénégal,
00:13:37mais le Burkina Faso,
00:13:37etc.,
00:13:38où on s'est fait virer,
00:13:42du régime russe.
00:13:44Mais Wagner,
00:13:44c'est un choix militaire
00:13:45par...
00:13:46Donc politiques.
00:13:47C'est un choix militaire.
00:13:48Ce sont des milices.
00:13:50Oui, donc politiques.
00:13:50Joseph.
00:13:51Le meilleur exemple aussi,
00:13:53je trouve,
00:13:53quand en Afrique
00:13:55est organisé
00:13:56un sommet
00:13:57de la francophonie,
00:13:59comme c'est régulièrement fait
00:14:01une fois en France,
00:14:02une fois dans un pays d'Afrique,
00:14:03que le président
00:14:05de la puissance invitante
00:14:06sort de la salle
00:14:08où il y avait
00:14:09un problème de clim,
00:14:11et que notre président
00:14:12déclare devant tout...
00:14:13Vous n'allez pas
00:14:13le ressortir à chaque fois.
00:14:15Mais attendez,
00:14:18la France en Afrique,
00:14:20ce n'est pas ça.
00:14:21Ça veut dire que
00:14:21en Afrique,
00:14:22il y a des spécificités culturelles.
00:14:24Le chef est le chef
00:14:25et ne pas perdre la face,
00:14:27c'est particulièrement important.
00:14:28C'est important pour tout le monde,
00:14:29particulièrement en Afrique.
00:14:31Quand le président français
00:14:32dit
00:14:32« Ah, il est parti réparer la clim »,
00:14:34il ne faut pas s'étonner
00:14:35que quelques mois plus tard,
00:14:36on soit viré de ce pays.
00:14:37Ce n'est pas ça la France en Afrique
00:14:39et ce n'est pas pour ça
00:14:39qu'on est viré.
00:14:40Je suis désolé,
00:14:41regardez les partenariats
00:14:42qui ont été signés au Maroc.
00:14:43Aujourd'hui,
00:14:44l'acteur,
00:14:45enfin, le seul pays
00:14:46qui est capable
00:14:47de driver économiquement
00:14:49en matière de modernité,
00:14:51en matière de nouvelles technologies,
00:14:52en matière d'aménagement
00:14:53du territoire, etc.,
00:14:54c'est le Maroc en Afrique.
00:14:55Quel est le partenaire stratégique
00:14:56du Maroc ?
00:14:57C'est la France.
00:14:58Mais il nous avait fâché
00:14:58avec le Maroc
00:14:59avant de se rabibocher,
00:15:00faut-il le rappeler ?
00:15:01En tout cas,
00:15:01il l'a bien fait.
00:15:02Il a fait mieux
00:15:03que ses prédécesseurs
00:15:05sur le sujet.
00:15:05C'est le seul cas,
00:15:06c'est le Maroc.
00:15:07C'est important de le dire.
00:15:09Merci beaucoup.
00:15:10Allez-vous rester avec nous
00:15:12tout de suite ?
00:15:12On n'y croit pas.
00:15:15Retrouvé alcoolisé,
00:15:16blessé dans Paris,
00:15:16le sénateur a l'air
00:15:17Philippe Mouillet,
00:15:18agressif avec les secours,
00:15:20François Louis.
00:15:21Tenez-vous bien,
00:15:22c'est une histoire
00:15:23à dormir debout.
00:15:24Hier matin,
00:15:25un sénateur a fini sa nuit
00:15:26au commissariat.
00:15:28Philippe Mouillet,
00:15:28vous l'avez dit,
00:15:29élu LR des Deux-Sèvres
00:15:30et président de la commission
00:15:31des affaires sociales
00:15:32au Sénat,
00:15:33a été retrouvé ivre,
00:15:35blessé
00:15:35et surtout très agressif
00:15:37envers les secours.
00:15:38Placé en cellule
00:15:39de dégrisement,
00:15:40l'intéressait à expliquer
00:15:41avoir été victime
00:15:42d'une agression
00:15:42et d'un état de confusion.
00:15:45Selon nos confrères
00:15:45de Paris Match,
00:15:46le sénateur aurait tenté
00:15:48de faire valoir son titre
00:15:49avant d'être menotté,
00:15:50démenotté,
00:15:51puis remenotté.
00:15:53Dans un communiqué,
00:15:54il parle d'une violente agression
00:15:55et d'un état de choc
00:15:56qui expliquerait son comportement.
00:15:58Visiblement,
00:15:59vous me le permettez,
00:15:59on ne peut pas dire
00:16:00que la politique française
00:16:01manque de sobriété
00:16:02à tous les niveaux.
00:16:03Pas mal.
00:16:04Axel Ronde est avec nous,
00:16:05porte-parole CFTC Police.
00:16:08Bonsoir,
00:16:09merci d'être avec nous.
00:16:11Bonsoir.
00:16:12C'est toujours compliqué
00:16:14quand on fait,
00:16:15enfin en tout cas,
00:16:16quand on récupère
00:16:18un parlementaire
00:16:18qui soit sénateur
00:16:19ou député
00:16:22dans un état
00:16:23d'ébriété avancé.
00:16:24Est-ce qu'il y a
00:16:25un protocole particulier ?
00:16:27C'est toujours difficile
00:16:29de gérer une personne
00:16:30qui est sous l'emprise
00:16:31de la boisson.
00:16:32Ça, c'est indéniable.
00:16:33Sur la voie publique,
00:16:34c'est extrêmement compliqué.
00:16:36Ce sont souvent aussi
00:16:37des personnes
00:16:37assez vulnérables
00:16:38vu leur état
00:16:39et donc ils sont
00:16:40souvent dépouillés
00:16:42et agressés
00:16:42sur la voie publique
00:16:43puisqu'ils sont
00:16:45dans un état faible
00:16:46donc ils vont être
00:16:47des victimes.
00:16:48Mais en tous les cas,
00:16:49quand ça concerne
00:16:51une personnalité
00:16:52politique
00:16:53ou publique,
00:16:55bien évidemment
00:16:56qu'on va,
00:16:57si vous voulez,
00:17:00prévenir,
00:17:01en tous les cas,
00:17:01l'autorité supérieure
00:17:03pour dire
00:17:04qu'on a affaire
00:17:05à un individu,
00:17:06par exemple
00:17:07un sénateur
00:17:08qui est dans cet état-là
00:17:10donc on va prévenir
00:17:11l'officier
00:17:13d'internance
00:17:13et le commissaire
00:17:14qui va en référer
00:17:16bien évidemment
00:17:16au préfet de police
00:17:18et si besoin
00:17:19au ministre
00:17:20de l'Intérieur.
00:17:21Mais ça,
00:17:21c'est pour un titre
00:17:22indicatif d'information.
00:17:24En tous les cas,
00:17:24il sera traité
00:17:25comme tout à chacun
00:17:27et il ira
00:17:28en cellule
00:17:28de dégrisement
00:17:29avant de passer
00:17:30à l'hôpital
00:17:31pour recevoir
00:17:32des soins.
00:17:33Après cela,
00:17:33il recevra aussi
00:17:34un timbre à mendres
00:17:35puisque c'est une infraction
00:17:37de 150 euros
00:17:39minorée à 100 euros
00:17:41si c'est payé
00:17:42dans les 15 jours.
00:17:43Ah oui,
00:17:44mais c'est bien
00:17:46de lui ravi.
00:17:46Il est sorti là ?
00:17:48Il est toujours là-bas ?
00:17:48Oui, il est sorti.
00:17:49D'accord.
00:17:50Et c'est passé Benard ?
00:17:51Est-ce qu'on est sûr
00:17:52que ce n'est pas
00:17:53de la faute
00:17:53d'Emmanuel Macron ?
00:17:54Non, mais c'est vrai.
00:17:57On disait souvent,
00:17:58on se moquait un peu
00:17:59du Sénat,
00:17:59à mon avis,
00:18:00de manière un peu injuste
00:18:01en disant que c'était
00:18:02la maison de retraite
00:18:03de la République.
00:18:05Mais quand on voit
00:18:05ce qui arrive à ce sénateur,
00:18:07un autre qui a drogué
00:18:08une députée
00:18:09pour la violer,
00:18:10etc.,
00:18:11on se dit que finalement...
00:18:12Je ne jette pas non plus
00:18:13l'oppre sur tous les sénateurs.
00:18:15Non, mais je ne vous jette pas
00:18:15l'oppre sur tous les sénateurs,
00:18:16mais je me dis quand même
00:18:17que dans un pays
00:18:18où on nous vende
00:18:19toujours l'exemplarité,
00:18:21ce serait peut-être bien
00:18:22que tout en haut,
00:18:22ça montre un peu l'exemple, non ?
00:18:24Non, le problème...
00:18:25Oui, le problème,
00:18:26c'est qu'il avait
00:18:26un petit coup dans le nez,
00:18:27mais c'est qu'il était aussi
00:18:28un peu agressif,
00:18:29visiblement, ce monsieur.
00:18:31Oui, alors souvent,
00:18:32quand on boit
00:18:33et qu'on ne maîtrise pas
00:18:34finalement son alcoolémie,
00:18:36on y sert à personne...
00:18:37La République, c'est moi !
00:18:38Non, vous n'avez pas dit ça ?
00:18:39Oui, alors je ne sais pas
00:18:40s'il avait bu, par contre.
00:18:43Mais voilà, donc non,
00:18:46ce sont des personnes
00:18:47de droit commun,
00:18:47ils seront jugés,
00:18:48ils n'ont pas d'humilité
00:18:49particulière,
00:18:50puisque ça ne rentre pas
00:18:52dans leur fonction
00:18:53de parlementaire.
00:18:54Ah non, ça, je vous confie.
00:18:56Voilà, donc,
00:18:58il a été traité normalement...
00:19:01Comme injusticiable,
00:19:02voilà, c'est ça.
00:19:02Comme injusticiable,
00:19:03comme un autre,
00:19:04il est allé en cellule
00:19:04de dégrisement
00:19:05pour finalement décuver,
00:19:07puisque c'est ça,
00:19:08le but,
00:19:09c'est de faire
00:19:09que la personne retrouve
00:19:12ses esprits.
00:19:12C'est ça.
00:19:13L'auditionner pour savoir
00:19:15qu'est-ce qui s'est passé,
00:19:16et puis bon,
00:19:16apparemment,
00:19:17il aurait été agressé,
00:19:18ce qui est très probable,
00:19:19et on attend bien évidemment
00:19:20sa plainte
00:19:21pour lancer
00:19:23les investigations
00:19:24et retrouver
00:19:25le ou des auteurs
00:19:27qui l'auraient dépouillé,
00:19:29puisqu'apparemment,
00:19:30on lui aurait volé
00:19:30certaines de ses affaires.
00:19:32Donc aussi,
00:19:32on va regarder
00:19:33s'il n'y a pas
00:19:34des données sensibles
00:19:36qui auraient pu être
00:19:36violées ou perdues,
00:19:38puisque c'est une personnalité
00:19:40qui peut détenir
00:19:41des informations.
00:19:42Des informations, bien sûr.
00:19:43Des informations.
00:19:44Absolument.
00:19:44Donc ça,
00:19:44c'est quelque chose
00:19:45pour ça qu'on traite ça
00:19:46à la rigolade,
00:19:47qu'on sait qu'on a affaire
00:19:48à une personnalité.
00:19:49C'est pour ça
00:19:49qu'on prévient tout de suite
00:19:50l'état-major
00:19:51pour avoir
00:19:53un espèce de
00:19:54protocole,
00:19:55entre guillemets,
00:19:55pour savoir
00:19:56si on doit sécuriser
00:19:57certaines données.
00:19:58Merci mille fois,
00:19:59Axel Ronde,
00:19:59pour ce parole
00:20:00CFTC Police.
00:20:02Merci beaucoup
00:20:02d'avoir accepté
00:20:03notre invitation.
00:20:04Vous restez avec nous
00:20:04dans un instant.
00:20:05On est très en retard
00:20:06le tour de table
00:20:06de l'actu des Vraies Voix,
00:20:08la tombe de Robert Badinter
00:20:10taguée
00:20:11pour vous,
00:20:12Philippe David,
00:20:12et puis Sébastien Ménard.
00:20:15La France n'est pas foutue.
00:20:16Voilà,
00:20:16c'est plutôt positif.
00:20:18Joseph Touvenel,
00:20:19le débat des retraites,
00:20:20ignorance, déni ou mensonges,
00:20:21on en parle dans un instant.
00:20:22A tout de suite.
00:20:23Sud Radio.
00:20:24Sud Radio.
00:20:25Parlons vrai.
00:20:25Parlons vrai.
00:20:26Sud Radio.
00:20:27Les Vraies Voix Sud Radio.
00:20:2918h20,
00:20:30Cécile Dominibus,
00:20:32Philippe David.
00:20:33Avec une compagnie
00:20:35très calme aujourd'hui,
00:20:36Sébastien Ménard
00:20:36au taquet,
00:20:38avec Philippe David,
00:20:39bien entendu,
00:20:40Joseph Touvenel
00:20:41et vous au 0826 300 300.
00:20:44Chers amis,
00:20:44ils ont des choses à dire
00:20:45puisqu'ils sont venus
00:20:45avec chacun son petit sujet
00:20:47et tout de suite le tour de table
00:20:48de l'actu des Vraies Voix.
00:20:50Pas de panique,
00:20:51nous sommes des professionnels.
00:20:53C'est tout à fait vrai.
00:20:54Ah bon ?
00:20:54Vous causez de quoi ?
00:20:55De tout.
00:20:56Politique,
00:20:56spectacle,
00:20:57sport.
00:20:58Ils me demandent mon avis
00:20:58sur l'actualité.
00:20:59Je suis d'autre.
00:21:00Le tour de table.
00:21:01De l'actualité.
00:21:03Philippe David.
00:21:04Tant qu'on ne m'invite pas
00:21:05à dîner un mercredi soir,
00:21:06ça va en entendant la fin.
00:21:08Oui, moi,
00:21:08ce n'est pas un coup de gueule,
00:21:10c'est plus qu'un coup de gueule
00:21:11parce qu'on a appris
00:21:12entre midi
00:21:13et peu après midi
00:21:14que Robert Badinter,
00:21:16dont le cercueil
00:21:17était au Conseil constitutionnel,
00:21:18qu'il a prétisidé
00:21:19avant d'être panthéonisé
00:21:20en ce moment même,
00:21:21sa sépulture
00:21:22avait été taguée
00:21:24par ces mots
00:21:24éternels
00:21:25et leur reconnaissance
00:21:26les assassins,
00:21:27les pédos,
00:21:28les violeurs,
00:21:28la République.
00:21:30Et je trouve
00:21:30la République
00:21:31les sanctifie, pardon.
00:21:32le sanctifie.
00:21:33Et je suis outré
00:21:35qu'on puisse avoir
00:21:36ce type de comportement
00:21:37et je dis que c'est quand même
00:21:38un symptôme
00:21:39d'une décivilisation.
00:21:42Et j'ai fait le rapprochement,
00:21:43rappelez-vous,
00:21:44Robert Badinter,
00:21:45même pas panthéonisé,
00:21:46sa sépulture
00:21:47est profanée,
00:21:49il n'y a pas d'autres mots,
00:21:51comme Jean-Marie Le Pen
00:21:52à peine enterrée,
00:21:54sa sépulture
00:21:55était profanée.
00:21:56Et quand,
00:21:57dans un pays,
00:21:58dans une civilisation,
00:21:59on ne respecte plus
00:21:59les morts,
00:22:01c'est que cette civilisation
00:22:02est probablement,
00:22:04je ne dirais pas morte,
00:22:05mais est très malade
00:22:06et probablement
00:22:07en grand danger
00:22:08parce qu'il y a
00:22:09le tabou absolu,
00:22:10c'est la mort.
00:22:11Et on n'a pas le droit
00:22:12de toucher aux morts.
00:22:14Et quand je vois
00:22:14ce qui est arrivé
00:22:15à la sépulture
00:22:15de Robert Badinter,
00:22:16je suis outré,
00:22:17mais je suis tout autant outré,
00:22:19malgré toutes ces outrances,
00:22:20les propos scandaleux
00:22:21qu'il a tenus, etc.,
00:22:22qu'on ait profané
00:22:23la tombe de Le Pen.
00:22:25Je veux dire,
00:22:26demain,
00:22:26on profanerait
00:22:27la tombe
00:22:27du pire des assassins,
00:22:29je dirais,
00:22:29je hurlerais au scandale
00:22:30également.
00:22:31Donc je pense que
00:22:32c'est le symptôme
00:22:33d'une grave décivilisation
00:22:36dans notre pays.
00:22:37Sébastien Maynard.
00:22:38Moi, je pense que
00:22:40tant pour Le Pen
00:22:41que pour Badinter,
00:22:42encore une fois,
00:22:42je n'excuse rien
00:22:43et je suis totalement aligné
00:22:45sur vos propos.
00:22:47Mais ce n'est pas
00:22:47les individus
00:22:48qui sont ciblés,
00:22:50c'est ce qu'ils représentent.
00:22:51Voilà.
00:22:52C'est que les tarés
00:22:52qui ont détérioré
00:22:55la tombe de Jean-Marie Le Pen
00:22:56étaient probablement
00:22:57des gens
00:22:57qui n'appréciaient pas
00:22:59ni le personnage
00:23:00ni tout ce qu'il a pu représenter.
00:23:02Et la réciproque
00:23:03est aussi vraie
00:23:03pour Badinter,
00:23:04pour ce qu'il était
00:23:05et ce qu'il a pu représenter.
00:23:08De toute façon,
00:23:08le respect des morts
00:23:09fait effectivement partie,
00:23:11c'est un acte de civilisation.
00:23:12Absolument.
00:23:13C'est-à-dire qu'on peut combattre
00:23:14quelqu'un pendant toute sa vie,
00:23:16ses idées, etc.
00:23:17D'ailleurs,
00:23:17dans la façon de combattre,
00:23:18il y a aussi le respect
00:23:19de la personne humaine.
00:23:20Ensuite,
00:23:21quand la personne est morte,
00:23:22on peut continuer
00:23:22à combattre ses idées.
00:23:24Mais on respecte
00:23:25sa sépulture,
00:23:25c'est un acte essentiel,
00:23:27élémentaire,
00:23:27qui que ce soit.
00:23:28Et donc,
00:23:29c'est effectivement
00:23:29des gestes
00:23:31contre notre civilisation.
00:23:33C'est un geste barbare.
00:23:35Sébastien Ménard,
00:23:36un peu de poésie
00:23:38et de positif.
00:23:40Pour poésie,
00:23:41je ne sais pas.
00:23:42Mais il y a toujours
00:23:43un truc qui me fait sourire,
00:23:46mais pas que sourire,
00:23:47qui parfois m'inquiète
00:23:48et m'énerve.
00:23:49C'est que,
00:23:49évidemment,
00:23:50on est dans un contexte
00:23:51tendu,
00:23:52en France,
00:23:53en Europe
00:23:53et un peu partout
00:23:54dans le monde.
00:23:56Évidemment,
00:23:56on ne pourrait regarder
00:23:58que ce qui ne va pas
00:23:59parce qu'on ne regarde
00:24:01pas plus loin
00:24:02que le bout de son nez,
00:24:03dans sa rue,
00:24:04etc.
00:24:05Alors moi,
00:24:05j'ai la chance
00:24:06ou la malchance
00:24:07de faire
00:24:08un,
00:24:09deux,
00:24:09trois pays
00:24:10parfois par semaine.
00:24:11Et en fait,
00:24:11je me rends compte
00:24:12qu'on est bien en France.
00:24:13On a quand même
00:24:14des avions qui volent
00:24:15dans de bonnes conditions.
00:24:17On a des trains
00:24:17qui,
00:24:17même quand
00:24:18et j'en m'en plains souvent,
00:24:19qui sont susceptibles
00:24:21de prendre un petit peu de retard.
00:24:22Mais ils arrivent.
00:24:22Mais ils arrivent.
00:24:23Vous êtes quand même...
00:24:26Enfin,
00:24:26c'est pas...
00:24:27Il y a des zones
00:24:27de non-droit en France
00:24:28et il y a des difficultés.
00:24:30Mais j'ai eu une entreprise
00:24:32au Brésil.
00:24:32Je peux vous assurer
00:24:33qu'au Brésil,
00:24:34c'est l'exception
00:24:35qui fait la règle.
00:24:36C'est-à-dire que l'exception
00:24:37qu'on peut avoir
00:24:38dans certains quartiers
00:24:39et c'est déplorable
00:24:40de Marseille
00:24:41ou de régions parisiennes,
00:24:43c'est un peu la norme
00:24:43au Brésil.
00:24:44Vous voyez ?
00:24:45Et c'est...
00:24:46On a toujours tendance
00:24:47à se dire
00:24:47qu'on est finalement
00:24:49incapable
00:24:50de régler nos problèmes,
00:24:51mais on a quand même
00:24:52moins de problèmes
00:24:52que les autres.
00:24:53Et on a beaucoup plus
00:24:54d'opportunités
00:24:54et beaucoup plus de chances
00:24:56que tous les autres.
00:24:57Alors,
00:24:58on voit des tribunes
00:24:59fleurir,
00:25:00on est foutu,
00:25:01la France est foutue,
00:25:03le foutuisme,
00:25:04j'ai vu qu'il y a
00:25:05un nouveau mouvement.
00:25:05C'est Éric Nolo.
00:25:07Mais je me dis
00:25:08mais sans déconner,
00:25:09on n'a pas autre chose
00:25:10à foutre
00:25:10pour vendre du papier.
00:25:12À faire, à faire.
00:25:12Non mais,
00:25:13à faire pour vendre du papier,
00:25:15pour susciter de l'intérêt,
00:25:16pour avoir une tribune
00:25:17ici et là.
00:25:18Mais cogitons,
00:25:19cogitons à redresser ce pays,
00:25:20cogitons à valoriser
00:25:21ce qui fonctionne,
00:25:23cogitons et valorisons
00:25:24toutes celles et tous ceux
00:25:26qui entreprennent
00:25:26dans ce pays.
00:25:27Il y a quand même
00:25:2728 millions,
00:25:2828 millions de personnes
00:25:29qui se lèvent tous les matins
00:25:30pour aller bosser.
00:25:31Alors,
00:25:32vous me direz,
00:25:32sur 68 millions,
00:25:33c'est définitivement pas assez.
00:25:35Mais honorons ces gens-là,
00:25:37honorons ces parcours de vie,
00:25:38honorons toutes celles
00:25:39et tous ceux
00:25:39qui fait que,
00:25:40finalement,
00:25:41la France,
00:25:41quoi qu'on se dise,
00:25:42messieurs,
00:25:43même si la voix de la France,
00:25:45elle eut été discréditée
00:25:46en Afrique,
00:25:47je suis parfaitement
00:25:48d'accord avec vous.
00:25:49Mais bordel,
00:25:50la France est un grand pays,
00:25:51la France est un beau
00:25:53et grand pays
00:25:54et on a de la ressource
00:25:55dans ce putain de pays.
00:25:56Pardon.
00:25:56Ah, arrêtez.
00:25:57Je l'ai fait exprès.
00:25:58Je l'ai fait exprès.
00:25:59Oui, vous retirez.
00:26:00Joseph Touvenel.
00:26:01Eh bien, vous voyez,
00:26:01on voit la dégradation
00:26:02de la France par le langage.
00:26:05Voilà.
00:26:06Mais cessez pas mon truc, vous.
00:26:09Moi, je suis d'accord,
00:26:10la France...
00:26:10Vous êtes un progressiste,
00:26:11vous devriez me conforter.
00:26:12Oui, un progressiste
00:26:13qui est pour le progrès.
00:26:14Il y a des faux progrès,
00:26:15il y a des bons progrès.
00:26:16Allez, bing.
00:26:18La France a beaucoup
00:26:19de potentialité.
00:26:21C'est certain.
00:26:22Le problème,
00:26:23c'est que nos élites,
00:26:24qu'en font-ils ?
00:26:25Aujourd'hui,
00:26:26on a des élites
00:26:26qui détruisent ce pays.
00:26:28Et d'ailleurs,
00:26:28on le voit tellement,
00:26:29c'est que si je veux
00:26:30aller emprunter
00:26:31sur les marchés internationaux,
00:26:32maintenant,
00:26:33ça me coûte plus cher
00:26:34que la Grèce ou l'Italie
00:26:35et que l'Espagne.
00:26:36C'est donc qu'il y a une régression.
00:26:38Voilà.
00:26:38Les marchés internationaux,
00:26:40ils ne font pas d'idéologie,
00:26:41ils font du business.
00:26:43Et maintenant,
00:26:43ça nous coûte plus cher.
00:26:44C'est donc qu'il y a une dégradation.
00:26:46Il y a une dégradation
00:26:47sur l'insécurité,
00:26:48il y a une dégradation
00:26:49sur une immigration
00:26:50à contrôler, etc.
00:26:51Cela dit,
00:26:52je suis de ceux qui pensent
00:26:53qu'on a un potentiel énorme.
00:26:55Par exemple,
00:26:55qui sait que la France,
00:26:57avec nos territoires
00:26:57et possessions d'outre-mer,
00:26:59en surface,
00:27:00nous sommes le plus grand
00:27:02pays du monde aujourd'hui.
00:27:03Derrière viennent les Etats-Unis.
00:27:05On est juste derrière les USA ?
00:27:07Parce que l'ONU
00:27:08nous a reconnus
00:27:09quelques îlots
00:27:09il y a un an et demi,
00:27:11mais personne n'en parle,
00:27:12ce qui fait qu'on est passé
00:27:12devant les Etats-Unis.
00:27:13Vous n'êtes pas à la page,
00:27:14Philippe David.
00:27:14C'est un potentiel extraordinaire.
00:27:18Quand fait-on ?
00:27:19Est-ce qu'on a une vision
00:27:21pour dire,
00:27:22on va devenir
00:27:22le développeur
00:27:24des fonds marins,
00:27:25des richesses marines,
00:27:26etc.,
00:27:26en respectant la planète ?
00:27:28Mais non,
00:27:28on n'a pas de stratégie,
00:27:29on n'a pas de vision.
00:27:30C'est pour ça qu'on dégringole.
00:27:31Et vous avez une idée, vous ?
00:27:32Je viens de vous l'expliquer.
00:27:34Qu'est-ce que vous faites ?
00:27:34C'est dix prochains mois,
00:27:35on cherche un Premier ministre.
00:27:38Six prochains mois,
00:27:39vous êtes le premier ministre.
00:27:40Moi, je ne peux pas y aller.
00:27:41C'est pour les six prochains jours,
00:27:43ce que vous voulez dire.
00:27:43Les deux heures qui arrivent,
00:27:44on cherche un Premier ministre.
00:27:46Non, mais est-ce que
00:27:47ce n'est pas notre...
00:27:49Ce n'est pas ce qui représente
00:27:50les Français,
00:27:51le fait de râler,
00:27:52d'être pessimiste.
00:27:53On n'est pas connu
00:27:54pour être quand même
00:27:55un peuple jovial.
00:27:57Vous venez de regarder
00:27:58comment on s'écroule
00:27:59au niveau de l'éducation
00:28:00dans tous les standards internationaux.
00:28:02Pisa Teams.
00:28:03Voilà.
00:28:03Et ce n'est pas une virgule près.
00:28:05Nous nous écroulons.
00:28:07Donc, il y a un problème.
00:28:08Oui, ça c'est certainement.
00:28:10Il y a un problème.
00:28:11Avec un potentiel extraordinaire.
00:28:13Et je suis d'accord.
00:28:13Mais c'est quoi la solution ?
00:28:14Parce que faire des constats,
00:28:16moi j'entends tout le monde
00:28:17faire des constats toute la journée,
00:28:18mais c'est quoi la solution ?
00:28:19C'est-à-dire qu'il faut
00:28:19durcir le ton, c'est ça ?
00:28:21Non, le...
00:28:22Il faut faire quoi ?
00:28:23L'exemple doit toujours venir.
00:28:24Joseph Touvenel,
00:28:25vous êtes Premier ministre demain.
00:28:26Allez-y.
00:28:27Je réforme complètement
00:28:29l'éducation nationale.
00:28:30C'est-à-dire ?
00:28:30Je ne veux plus entendre parler
00:28:31de gens comme Mme Borne
00:28:32qui, au lieu de se veiller
00:28:34à ce que les enfants
00:28:36apprennent à lire, raconter
00:28:37et puissent ensuite mener
00:28:38des études en les racontées,
00:28:39va s'occuper de la sexualité.
00:28:41Voilà ce qui déconne
00:28:42dans notre pays.
00:28:42Au lieu de faire la base
00:28:44et l'essentiel,
00:28:45on part complètement n'importe où.
00:28:46Mais c'est clair.
00:28:47Je vais en Seine-Saint-Denis,
00:28:49dans la faculté de Seine-Saint-Denis,
00:28:50où je vois inscrits
00:28:52des choses haineuses
00:28:54et antisémites.
00:28:55Je ne le tolère pas.
00:28:56Ce n'est pas compliqué, ça.
00:28:57Pourtant, c'est ce qui se passe
00:28:58aujourd'hui,
00:28:59en 2025 en France.
00:29:01Et on a des milliers
00:29:01d'étudiants
00:29:02à qui on bourre le crâne
00:29:04d'âneries,
00:29:04LGBT,
00:29:05X, machin, etc.
00:29:06et de haines antisémites.
00:29:09Et ça a l'air de passer,
00:29:10mais leur crème.
00:29:11Crème.
00:29:11On dit crème.
00:29:12Chez les jeunes,
00:29:13on dit passer crème.
00:29:13Pourquoi il a dit quoi ?
00:29:15Il a dit quoi ?
00:29:16Ça a l'air de passer.
00:29:18Oui, oui.
00:29:19Oui, ça tacle fort.
00:29:21Et donc, que fait-on ?
00:29:21C'est bien.
00:29:22Que ceux qui sont au pouvoir,
00:29:24que font-ils ?
00:29:24Et par contre,
00:29:25dernier mot,
00:29:26qui est au moins essentiel,
00:29:28c'est que,
00:29:28je suis entièrement d'accord,
00:29:30les Français ne sont pas
00:29:31des fainéants.
00:29:32Ceux qui travaillent,
00:29:33travaillent globalement bien.
00:29:35Et beaucoup.
00:29:35Et beaucoup.
00:29:37Si les statistiques
00:29:38qu'on nous donne,
00:29:39si je retire des statistiques,
00:29:41ceux qui ne travaillent pas,
00:29:42les Français travaillent plus
00:29:44en durée hebdomadaire et annuelle
00:29:47que, par exemple,
00:29:48les Allemands ou les Hollandais.
00:29:50Absolument.
00:29:50Mais on nous sort des statistiques
00:29:51où on met la masse
00:29:52de ceux qui ne travaillent pas.
00:29:53Évidemment.
00:29:54Ce qui ne veut rien dire.
00:29:54Ce qui ne veut rien dire.
00:29:56C'est des chouilles et des carottes.
00:29:57Donc, arrêtons de tromper aussi les Français.
00:29:59Oui, les Français travaillent
00:30:00et travaillent bien.
00:30:01Bravo.
00:30:01Allez, vous restez avec nous
00:30:03dans un instant.
00:30:04Il y en faut en plus.
00:30:04C'est un des Français,
00:30:05pas des politiques.
00:30:06On avait bien compris.
00:30:07Je ne me suis pas senti lisé.
00:30:08Allez, allez.
00:30:10Dans un instant,
00:30:10il y en faut en plus.
00:30:11Je disais,
00:30:12le cognac demande une prime
00:30:13à l'arrachage.
00:30:14On en parle dans un instant.
00:30:15Soyez les bienvenus.
00:30:160826 300 300
00:30:17on est ensemble jusqu'à 20h.
00:30:18Sud Radio,
00:30:19c'est vous qui donnez le ton.
00:30:21Bravo pour votre score d'audience.
00:30:23Ça devient impressionnant.
00:30:24Faites attention,
00:30:25vous allez avoir beaucoup d'ennemis.
00:30:26Sud Radio,
00:30:28parlons vrai.
00:30:29Les vrais voix Sud Radio,
00:30:3018h-20h,
00:30:31Cécile Dominibus,
00:30:33Philippe David.
00:30:34Et autour de cette table,
00:30:35Sébastien Ménaret est avec nous.
00:30:37Et Joseph Touvenel et vous,
00:30:380826 300 300,
00:30:40on aime bien quand vous nous appelez,
00:30:41bien entendu,
00:30:42quand vous partagez des moments avec nous.
00:30:45Votre avis compte bien entendu.
00:30:47Tout de suite,
00:30:47l'info en plus.
00:30:49Et c'est avec François-Louis Bourneau.
00:30:50Les vrais voix Sud Radio.
00:30:54Avec cette information,
00:30:55le cognac veut donc des primes d'arrachage
00:30:57pour 3500 hectares de vignes.
00:30:59C'est pas avec un goût de cognac,
00:31:01mais plutôt avec un goût amer
00:31:03que les vendanges se terminent au pays du cognac justement.
00:31:06Viticulteurs et négociants se résignent.
00:31:08Avec l'effondrement des ventes sur le marché chinois,
00:31:10il faudra arracher,
00:31:11tenez-vous bien,
00:31:12plus de 10 000 hectares de vignes,
00:31:14dont 3500 définitivement.
00:31:16C'est énorme.
00:31:17Pour tenir bon,
00:31:18la filière réclame des aides à Paris et à Bruxelles,
00:31:21estimant être victime collatérale
00:31:23des tensions commerciales avec la Chine.
00:31:24On s'en souvient.
00:31:25Une page difficile,
00:31:26mais peut-être indispensable
00:31:28dans l'histoire du cognac français.
00:31:29Et nous sommes en compagnie d'Anthony Brun,
00:31:31président de l'Union Générale des Viticulteurs
00:31:33pour l'AOC Cognac.
00:31:34Bonsoir.
00:31:35Bonsoir, Anthony Brun.
00:31:36Bienvenue sur Sud Radio.
00:31:38Alors, est-ce que ces arrachages
00:31:40viseraient les exploitants en grande difficulté ?
00:31:43Ceux qui arrivent à la retraite,
00:31:44qui est plutôt ciblé par ces arrachages ?
00:31:47Aujourd'hui, on essaie de travailler
00:31:49sur toutes les solutions.
00:31:50On a mis en place un outil particulièrement innovant
00:31:51qui s'appelle le volume complémentaire cognac
00:31:54qui, malgré tout, ne répond pas à quelques cas,
00:31:56notamment des personnes qui sont aujourd'hui
00:31:58proches de la retraite
00:31:59ou qui auraient complètement perdu
00:32:01leur débouché cognac.
00:32:02Donc, c'est spécifiquement pour eux
00:32:04qu'on imagine des solutions complémentaires
00:32:05comme cet arrachage définitif.
00:32:08Il y a eu des mesures protectionnistes
00:32:09de la Chine contre le cognac, a priori ?
00:32:11Oui, aujourd'hui, la Chine, dans le cadre du contentieux
00:32:14avec l'Europe, a décidé de prendre en otage
00:32:17la filière des spiritueux européens
00:32:19et particuliers à base d'eau de vie de vin,
00:32:21donc cognac et armagnac.
00:32:23Les conséquences pour notre filière
00:32:25ont été très importantes
00:32:27puisqu'aujourd'hui, c'est plus de 50% du volume
00:32:29qui est impacté sur ce marché-là,
00:32:31qui était notre deuxième marché.
00:32:33Et tout ça, on ne peut pas le supporter
00:32:36en plus du contexte économique global
00:32:37avec les taxes Trump qui sont arrivées
00:32:39et l'inflation qui pèse sur le pouvoir d'achat
00:32:41de nos consommateurs.
00:32:41Avant de donner la parole à Joseph Thouvenel,
00:32:44est-ce que ça veut dire que ça met
00:32:45certains viticulteurs en difficulté
00:32:47et même en programmation de fermeture
00:32:49à un moment donné ?
00:32:51Bien sûr, aujourd'hui, dans la région,
00:32:53il y a beaucoup d'entreprises,
00:32:54qu'elles soient de la viticulture, du négoce,
00:32:55mais aussi des entreprises spécialisées
00:32:57qui travaillaient pour la filière,
00:32:58qui annoncent des plans de lancement
00:33:00parce que, concrètement, on a perdu un débouché
00:33:03très important sur la Chine.
00:33:05Les États-Unis sont aussi en grande difficulté
00:33:07et qu'il faut trouver des solutions
00:33:08pour accompagner les entreprises
00:33:10qui, malheureusement, traversent des périodes
00:33:12plus que compliquées aujourd'hui.
00:33:13Joseph Thouvenel ?
00:33:14Alors, on a la filière Cognac,
00:33:15on a la filière Vin Rouge aussi,
00:33:17qui souffre énormément,
00:33:18plus que le Vin Blanc.
00:33:20Le problème, c'est qu'il y a un certain nombre
00:33:23de gens, notamment de viticulteurs,
00:33:24qui se présentent comme des ultra-libéraux
00:33:27en disant « laissez-nous faire ».
00:33:29On ne peut pas, à la fois, à un moment donné,
00:33:30laisser-nous faire et ensuite dire « au secours ».
00:33:32Je pense qu'il faut rester cohérent.
00:33:36Mais moi, j'ai tout le soutien des viticulteurs
00:33:38parce que c'est un vrai travail.
00:33:41C'est aussi nos territoires.
00:33:43C'est-à-dire que la viticulture qui disparaît,
00:33:46c'est nos territoires qui s'appauvrissent.
00:33:47On l'a vu avec les incendies, là, récemment.
00:33:49Là où il y avait des vignes,
00:33:50le feu n'a pas avancé, là, il n'y en avait pas.
00:33:52Donc, il mérite d'être défendu.
00:33:54Il mérite d'être défendu aussi à l'international.
00:33:56Un de nos...
00:33:58La Chine se fournit où, aujourd'hui ?
00:34:00En Cognac, entre guillemets, même s'il n'y a pas l'appellation,
00:34:03mais il amètre, les Chinois en Moldavie.
00:34:05Donc, on voit qu'il faut savoir aussi se défendre.
00:34:07Et je rappelle que la Moldavie est un pays
00:34:09qui est en passe de rentrer dans l'Union Européenne.
00:34:12Eh bien, il faudrait peut-être qu'on nous défende
00:34:14parce que tous nos producteurs,
00:34:16si on a des règles sociales, environnementales et fiscales
00:34:19qui sont trop différentes de nos concurrents,
00:34:22alors on va tous crever.
00:34:23Merci beaucoup, Anthony Brun.
00:34:25Merci beaucoup.
00:34:25Merci à vous.
00:34:26Président de l'Union Générale des Viticulteurs
00:34:28pour l'AOC Cognac.
00:34:30Restez avec nous tout de suite.
00:34:31Et si vous étiez président de la République ?
00:34:33Les vraies voix sud radio.
00:34:35Si vous étiez président de la République,
00:34:37cher Gilles, qui habite Sérignan, dans l'Hérault.
00:34:40Bonsoir, Gilles.
00:34:42Bonsoir.
00:34:42Monsieur le Président, j'ai envie de dire.
00:34:44Qui aimeriez-vous voir panthéonisé
00:34:49si vous aviez cette décision entre les mains ?
00:34:53Alors moi, pour que ça me prenne les côtes,
00:34:54je pensais à Coluche, en fait,
00:34:56parce que ça a été un grand humoriste.
00:34:59Et du coup, qui a quand même oeuvré à la rapport
00:35:02pour faire tout le monde,
00:35:03donc les riches et les pauvres,
00:35:05donc toute la population,
00:35:06et surtout, qui a fait un vrai acte populaire
00:35:12et voilà, donc je pense que c'est quelqu'un
00:35:15qui mérite, même si ça casse un peu les codes,
00:35:18qui mérite d'être panthéonisé, quoi.
00:35:20Oui.
00:35:21Philippe, vous mettriez qui, vous ?
00:35:23Alors moi, j'aurais mis...
00:35:24Moi, je sais.
00:35:25Allez-y, dites le vôtre,
00:35:27parce que le mien rebondit un peu sur les vôtres.
00:35:28Vous mettriez qui, vous, Cécile ?
00:35:30Moi, je mettrais André Citroën,
00:35:31puisqu'il n'y a pas d'industriel.
00:35:33Et c'est vrai que toute la partie sociale
00:35:35entre ces inventions,
00:35:36toutes ces démarches sociales,
00:35:39ont fait que ça a changé un peu
00:35:41le secteur de l'automobile.
00:35:42Et moi, je mettrais un autre entrepreneur,
00:35:44je mettrais Marcel Dassault.
00:35:45Parce que Marcel Dassault, quand même,
00:35:46c'est lui qui a fait les mystères,
00:35:48les mirages, les falcons, etc.
00:35:50Et que c'est un merveilleux entrepreneur.
00:35:52Alors, je vote des deux mains
00:35:53pour André Citroën aussi.
00:35:54Avec...
00:35:55Je féminiserai l'ensemble
00:35:59en mettant une femme
00:36:01qui a 28 ans à sauver la France,
00:36:03en tout cas Paris,
00:36:05qui s'appelle Sainte-Geneviève.
00:36:06Et d'ailleurs, avant que ça soit confisqué
00:36:07par les révolutionnaires,
00:36:09le Panthéon s'appelait...
00:36:10C'était une église dédiée à Sainte-Geneviève.
00:36:12Donc, ça serait l'enterrer
00:36:13là, dans l'église,
00:36:15qui portait son nom.
00:36:16Ça me semblait une bonne chose.
00:36:17Rappelez-vous
00:36:17que quand tous les hommes
00:36:19se sont carapatés
00:36:20en 451,
00:36:22elle est restée en disant
00:36:23nous, les femmes,
00:36:23on va défendre Paris.
00:36:24Et ça a fait reculer
00:36:25les 1 et Attila.
00:36:26Ah ben voilà.
00:36:28Je vais essayer
00:36:28de détendre un peu l'atmosphère.
00:36:29Je vous l'avais promis.
00:36:30Imaginez,
00:36:31vous êtes en 2085.
00:36:32Comme ça,
00:36:32on lui laisse le temps
00:36:33de vivre longtemps.
00:36:34on rend finalement
00:36:36au pape de la télévision
00:36:37Cyril Hanouna
00:36:38le...
00:36:39On a les références
00:36:44qu'on mérite
00:36:44dans la France
00:36:45dans laquelle
00:36:45que vous me décrivez.
00:36:47Bien entendu.
00:36:48Monsieur le Président,
00:36:49merci beaucoup.
00:36:51C'est la première fois
00:36:52qu'on vous appelle
00:36:52Monsieur le Président ?
00:36:54Tout à fait, oui.
00:36:54Ça fait du bien.
00:36:55C'est bien, non ?
00:36:56Oui, c'est clair.
00:36:57Vous avez des ambitions
00:36:58pour 2027 ?
00:37:00Faites gaffe,
00:37:02ça monte à la tête.
00:37:04Très attention.
00:37:06Gilles,
00:37:06merci en tout cas
00:37:07Monsieur le Président
00:37:08d'avoir accepté
00:37:09notre invitation.
00:37:10Allez,
00:37:10vous restez avec nous.
00:37:11Dans quelques instants,
00:37:12le coup de gueule
00:37:12de Philippe David.
00:37:14Ah ben,
00:37:14le devoir de réserve,
00:37:15c'est comme ça les arrange.
00:37:16Voilà.
00:37:17Et tout de suite ?
00:37:18Les incontournables
00:37:18de la gestion de patrimoine.
00:37:20Thomas Binet.
00:37:20A tout de suite.
00:37:25Le meilleur de l'épargne en ligne
00:37:27depuis plus de 25 ans.
00:37:28Le conseil en plus.
00:37:29Présente.
00:37:32Sud Radio.
00:37:33Les incontournables
00:37:34de la gestion de patrimoine.
00:37:36Thomas Binet.
00:37:37Et nous nous retrouvons
00:37:38comme tous les jeudis soirs
00:37:39avec notre consultante
00:37:40Catherine Baudenot,
00:37:41directrice marketing offre
00:37:42et communication
00:37:43chez Alta Profi
00:37:44pour parler gestion de patrimoine.
00:37:46Bonsoir Catherine.
00:37:47Bonsoir Thomas.
00:37:48La retraite,
00:37:49c'est un vrai tournant dans la vie,
00:37:50tout le monde le sait,
00:37:51surtout quand on y arrive.
00:37:52Et pour ne pas subir
00:37:53une chute brutale de revenus,
00:37:54ça se prépare
00:37:55bien avant.
00:37:56Comprendre les dispositifs existants,
00:37:57c'est l'atelier pour choisir
00:37:59les bonnes solutions.
00:38:00Et parmi eux,
00:38:00il y en a un qui intrigue
00:38:02et séduit de plus en plus.
00:38:03Ça s'appelle
00:38:03la retraite progressive.
00:38:05Elle permet de réduire
00:38:06son temps de travail
00:38:07tout en touchant
00:38:08une partie de sa pension.
00:38:09Alors Catherine,
00:38:10concrètement,
00:38:11ça marche comment ?
00:38:12La retraite progressive,
00:38:13en fait,
00:38:13c'est une transition
00:38:14en douceur
00:38:15entre la période d'activité
00:38:16et le passage à la retraite.
00:38:18Dès que vous remplissez
00:38:19certaines conditions,
00:38:20vous allez pouvoir
00:38:21réduire votre temps de travail
00:38:22tout en touchant
00:38:24une fraction
00:38:24de votre retraite.
00:38:26Donc ça permet
00:38:27d'alléger
00:38:27votre rythme
00:38:28et de continuer
00:38:29à cotiser
00:38:30pour améliorer
00:38:31votre pension finale.
00:38:32Alors revenons un peu
00:38:33en arrière,
00:38:33ça fonctionnait comment avant ?
00:38:35Alors jusqu'ici,
00:38:35il fallait avoir
00:38:36au moins 62 ans,
00:38:38soit deux ans
00:38:38avant l'âge légal
00:38:39fixé à 64 ans
00:38:40et justifier
00:38:42de 150 trimestres
00:38:43cotisés.
00:38:44Et bien sûr,
00:38:45il fallait exercer
00:38:45une activité
00:38:46à temps partiel
00:38:47entre 40 et 80%
00:38:49d'un temps plein.
00:38:50Alors je crois
00:38:50qu'il y a eu un décret
00:38:51qui a été publié
00:38:52en juillet 2025
00:38:53qui a un peu changé
00:38:53la donne.
00:38:54Justement,
00:38:55de quoi s'agit-il ?
00:38:56Alors le gouvernement
00:38:57a décidé
00:38:58d'abaisser
00:38:59l'âge
00:39:00d'accès
00:39:00à 60 ans
00:39:01pour tous,
00:39:03pour tout le monde,
00:39:03quel que soit le régime.
00:39:05Donc les salariés
00:39:06du privé,
00:39:06les fonctionnaires,
00:39:07les professions libérales,
00:39:08les indépendants,
00:39:09tout le monde
00:39:09est concerné désormais.
00:39:11Donc c'est une évolution
00:39:12importante
00:39:12et qui s'applique
00:39:13depuis le 1er septembre
00:39:15de cette année.
00:39:17Donc concrètement,
00:39:18désormais,
00:39:19tout le monde
00:39:19peut en bénéficier
00:39:20sous certaines conditions
00:39:21toujours,
00:39:22mais on va pouvoir
00:39:23en bénéficier
00:39:23pendant 4 ans
00:39:24alors qu'avant
00:39:25c'était au maximum
00:39:26de 2 ans.
00:39:27Alors au niveau financier,
00:39:27ça fonctionne comment ?
00:39:29On va prendre un exemple.
00:39:30Si vous passez à mi-temps,
00:39:31vous allez recevoir
00:39:32la moitié de votre salaire
00:39:33environ
00:39:34et en parallèle,
00:39:35vous allez percevoir
00:39:36une fraction
00:39:37de votre retraite
00:39:38qui va être calculée
00:39:39au prorata.
00:39:40Et ce qui est intéressant,
00:39:41c'est que durant cette période,
00:39:42vous allez continuer
00:39:43à cotiser
00:39:44et donc vous allez
00:39:45améliorer vos droits
00:39:46une fois que vous serez
00:39:47à la retraite complète.
00:39:48Donc c'est vraiment
00:39:50une période transitoire
00:39:51mais qui n'est pas perdue
00:39:52pour l'acquisition
00:39:53de vos droits.
00:39:54Alors vous aimez bien
00:39:54nous alerter sur les points
00:39:55de vigilance
00:39:56et vous avez raison d'ailleurs.
00:39:58Y a-t-il des points
00:39:58de vigilance à retenir
00:39:59sur cette situation ?
00:40:00Oui, alors d'abord
00:40:01il faut que l'employeur
00:40:03donne son accord
00:40:04pour passer à temps partiel.
00:40:06Mais depuis septembre 2023,
00:40:08un employeur
00:40:08qui refuse
00:40:09la retraite progressive
00:40:10doit motiver son refus.
00:40:12Et s'il ne répond pas
00:40:13dans les deux mois,
00:40:15l'absence de réponse
00:40:16vaut accord tacite.
00:40:17Et le décret de juillet
00:40:19de cette année
00:40:20a encore renforcé
00:40:21ce cadre
00:40:21pour faciliter l'accès.
00:40:23Alors une question
00:40:24que certains doivent se poser
00:40:25en nous écoutant,
00:40:25est-ce que ça reste
00:40:26à tout le monde ?
00:40:27Est-ce que ça reste
00:40:27à chacun d'entre nous ?
00:40:28C'est un bel outil
00:40:29pour aménager
00:40:30sa fin de carrière
00:40:31et passer en douceur
00:40:32donc à la retraite.
00:40:33Mais effectivement
00:40:34ce n'est pas adapté
00:40:35à tout le monde
00:40:35et notamment
00:40:36si vous avez
00:40:36une carrière incomplète,
00:40:38si vous n'avez pas
00:40:39acquis tout vos trimestres
00:40:40au moment de l'âge légal.
00:40:42Donc,
00:40:43comme toujours,
00:40:44il faut regarder ça
00:40:45au cas par cas.
00:40:46il faut vraiment mettre en place
00:40:47une stratégie individualisée
00:40:49et faire des simulations avant.
00:40:50Alors on parle aussi
00:40:51du cumul emploi retraite.
00:40:52Est-ce que c'est la même chose
00:40:53pour pas qu'il y ait de confusion ?
00:40:55Expliquez-nous justement.
00:40:56Non, pas tout à fait.
00:40:57Les deux dispositifs
00:40:58retraite progressive
00:40:59et cumul emploi retraite
00:41:01permettent de travailler
00:41:02tout en touchant
00:41:03une pension.
00:41:05Mais donc la retraite progressive
00:41:06ça se passe avant
00:41:08d'avoir liquidé
00:41:09ses droits à la retraite.
00:41:11Oui.
00:41:11Alors que le cumul
00:41:12emploi retraite
00:41:13va permettre
00:41:14une fois que vous avez
00:41:15liquidé vos droits
00:41:16de reprendre une activité
00:41:18ou de poursuivre une activité
00:41:19et de toucher
00:41:20à la fois votre pension
00:41:21de retraite
00:41:22et votre salaire d'activité.
00:41:24En revanche,
00:41:24dans ce cas-là,
00:41:25vous ne continuerez pas
00:41:26à cotiser
00:41:26et à améliorer vos droits.
00:41:28Alors comme on le dit souvent
00:41:28dans nos chroniques,
00:41:30anticiper,
00:41:31prévoyez votre retraite
00:41:33dès votre plus jeune âge.
00:41:34C'est évidemment
00:41:34la meilleure des solutions.
00:41:36Catherine,
00:41:36on est d'accord ?
00:41:36Tout à fait.
00:41:37Merci Catherine
00:41:38pour vos informations.
00:41:39On vous retrouve jeudi prochain
00:41:40pour un autre numéro
00:41:41d'Osez Investir
00:41:42les incontournables
00:41:43de la gestion de patrimoine
00:41:43et pour ce qui me concerne,
00:41:45je vous donne rendez-vous
00:41:45dimanche matin
00:41:46dès 9h27
00:41:47dans la matinale week-end.
00:41:49Sud Radio,
00:41:50les incontournables
00:41:51de la gestion de patrimoine.
00:41:53Thomas Binet.
00:41:54Avec Alta Profit,
00:41:55assurance vie,
00:41:56retraite immobilier,
00:41:57le meilleur de l'épargne en ligne
00:41:58depuis plus de 25 ans.
00:42:00Le conseil en plus.
00:42:02Bienvenue dans les vraies voix.
00:42:04Tout de suite,
00:42:04on va le coup de gueule,
00:42:06vous l'avez entendu.
00:42:07Ensuite,
00:42:07la question du soir
00:42:08aux alentours de 19h15,
00:42:10accord de paix,
00:42:10libération des otages.
00:42:12Donald Trump
00:42:13mérite-t-il
00:42:14le prix Nobel de la paix ?
00:42:15Eh bien,
00:42:16pour le moment,
00:42:16sur Twitter,
00:42:17X,
00:42:18vous dites oui
00:42:18à 76%.
00:42:20Vous voulez réagir ?
00:42:21Le 0826 300 300.
00:42:23Aude prend vos appels
00:42:24dès maintenant
00:42:25et vous rappellera
00:42:25au moment du débat.
00:42:26Et on se retrouve
00:42:27bien évidemment
00:42:27avec Cécile de Ménibus,
00:42:29Joseph Touvenel
00:42:29et Sébastien Ménard.
00:42:31Sud Radio,
00:42:32Parlons Vrai,
00:42:32Parlons Vrai,
00:42:33Sud Radio,
00:42:33Parlons Vrai,
00:42:34Sud Radio,
00:42:34Parlons Vrai.
00:42:36Les Vraies Voix Sud Radio,
00:42:3718h-20h,
00:42:38Cécile de Ménibus,
00:42:40Philippe David.
00:42:41Et on vous souhaite
00:42:42la bienvenue
00:42:42si vous venez
00:42:43de nous rejoindre.
00:42:44C'est tard,
00:42:44mais c'est mieux.
00:42:45C'est bien quand même.
00:42:46Allez,
00:42:46Sébastien Ménard
00:42:47est autour de cette table,
00:42:48éditorialiste
00:42:49et patron de Presley,
00:42:50bien entrepreneur
00:42:50dans la foodtech.
00:42:51Joseph Touvenel
00:42:52avec nous,
00:42:53vice-président
00:42:53du Centre Européen
00:42:54des Travailleurs
00:42:55et ancien vice-président
00:42:56de la CFTC.
00:42:58Et Philippe David,
00:42:59bien entendu,
00:43:00qui a encore
00:43:00des choses à dire
00:43:01et c'est son moment.
00:43:03A lui,
00:43:04Les Vraies Voix Sud Radio.
00:43:08Comme d'habitude,
00:43:09je vais remettre
00:43:09le clocher
00:43:09au milieu du village,
00:43:10un village qui se trouve
00:43:11dans le 20e arrondissement
00:43:13de Paris.
00:43:13Pourquoi le 20e arrondissement ?
00:43:15Parce que c'est là
00:43:16que se trouve le siège
00:43:16de la Caisse Nationale
00:43:17d'Assurance Maladie
00:43:18et que le poste
00:43:19de la numéro 2
00:43:20de cet organisme public,
00:43:22Marguerite Cazeneuve,
00:43:23publié-l'hier
00:43:23sur le réseau social LinkedIn,
00:43:25m'a franchement
00:43:26laissé pantois.
00:43:27Mais que dit ce poste ?
00:43:29Selon Poste,
00:43:30alerte sur un risque
00:43:31d'arriver au pouvoir
00:43:31de l'extrême droite
00:43:32en cas de législative
00:43:33anticipée.
00:43:34Un poste qui met en garde
00:43:36pêle-mêle contre,
00:43:37je cite,
00:43:37suppression de l'AME
00:43:38et des prestations sociales
00:43:40aux étrangers,
00:43:41destruction de l'osévisuel public,
00:43:43on ne voit pas bien
00:43:43le rapport avec la sécurité sociale,
00:43:45fin des aides
00:43:46aux énergies renouvelables
00:43:47et des crédits politiques
00:43:48de la ville,
00:43:48avant d'affirmer.
00:43:50La suite du film
00:43:50se déroule en temps réel
00:43:51de l'autre côté de l'Atlantique,
00:43:53adhésion à l'international
00:43:54de l'autocratie,
00:43:56anéantissement de la science,
00:43:57disqualification des juges,
00:43:59musèlement des médias,
00:44:00activation de milices,
00:44:01fin de citation.
00:44:02Bref, un poste tout en nuances,
00:44:05mais qui, à mon avis,
00:44:06pose question
00:44:06sur le devoir de réserve
00:44:08des hauts fonctionnaires.
00:44:10Imaginez-vous le tollé
00:44:11que créerait un poste
00:44:12du numéro 2 de la police
00:44:14ou de la gendarmerie
00:44:15qui dirait que,
00:44:16par exemple,
00:44:17vu le bilan d'Emmanuel Macron
00:44:18en termes d'insécurité,
00:44:19il ne faut surtout pas voter
00:44:21pour ses candidats
00:44:22en cas de législative anticipée.
00:44:24Il serait viré
00:44:25illico presto
00:44:26sous les lasis
00:44:27et les colibés,
00:44:28après nous avoir rappelé
00:44:29que ces propos
00:44:29rappellent les heures
00:44:30les plus noires
00:44:31de notre histoire.
00:44:32Mais là,
00:44:33rien,
00:44:33peut-être que,
00:44:34comme lorsque le syndicat
00:44:35de la magistrature
00:44:36avait appelé à battre
00:44:37Sarkozy en 2012,
00:44:39le devoir de réserve
00:44:40ne devait pas non plus
00:44:41concerner les magistrats,
00:44:42dès lors qu'ils sont
00:44:43du bon côté
00:44:43de l'échiquier politique.
00:44:45Enfin,
00:44:45Marguerite Cazeneuve
00:44:46et la fille de Jean-René Cazeneuve
00:44:48et la soeur de Pierre Cazeneuve,
00:44:49tous deux députés macronistes,
00:44:50et la femme d'Aurélien Rousseau,
00:44:52ancien ministre
00:44:52d'Emmanuel Macron
00:44:53et aujourd'hui députée
00:44:54place publique,
00:44:56Marguerite Cazeneuve
00:44:57qui a été conseillère technique
00:44:58au cabinet d'Emmanuel Macron
00:44:59et d'Edouard Philippe
00:45:00et qui a coordonné
00:45:01le programme d'Emmanuel Macron
00:45:02sur la santé,
00:45:03les retraites,
00:45:04la protection sociale
00:45:05et l'autonomie en 2022
00:45:06et qui a juste confondu
00:45:08son poste de numéro 2
00:45:10de l'assurance maladie
00:45:11et celui de militante politique,
00:45:13un mélange des genres
00:45:13franchement de très mauvais goût.
00:45:17Sébastien Ménard,
00:45:18puisque vous êtes là...
00:45:19La parole est à la défense ?
00:45:20Voilà.
00:45:21Non, pas forcément.
00:45:21C'est indéfendable.
00:45:22Non, mais en fait,
00:45:24évidemment,
00:45:25je connais l'intéressé,
00:45:27je pense qu'elle sort
00:45:29effectivement du cadre.
00:45:31De sa réserve ?
00:45:32Oui, enfin de la réserve.
00:45:34Elle sort du cadre.
00:45:35Ah bah oui.
00:45:35Clairement.
00:45:36Parlez de l'audiovisuel public
00:45:37et des énergies renouvelables
00:45:38retournées à la CPRM.
00:45:39Après, mon cher Philippe David,
00:45:41tout ce qu'elle dit est vrai.
00:45:42Voilà, c'est factuellement vrai.
00:45:44C'est clairement
00:45:45dans les différentes déclarations
00:45:46des candidats frontistes,
00:45:49dans soit ses côtés Zemmour,
00:45:52soit ses côtés Bardella-Le Pen.
00:45:54Mais tout ce qu'elle dit est vrai.
00:45:55Après, ce n'est pas à elle de le dire.
00:45:57Voilà, c'est mis son rôle.
00:45:58Et je rappelle quand même
00:46:00qu'elle est tenue,
00:46:01je dirais,
00:46:02à une certaine forme
00:46:03de neutralité.
00:46:05Elle n'a pas à le faire.
00:46:06Une certaine forme ?
00:46:07Une neutralité ?
00:46:07Elle n'a pas à le faire.
00:46:08Mais elle n'a pas à le faire
00:46:10sur la forme,
00:46:11sur le fond,
00:46:12mais ce qu'elle dit
00:46:12sur le fond
00:46:13est factuellement vrai.
00:46:14Et on peut quand même
00:46:15discuter du fond.
00:46:16Oui, absolument.
00:46:16Quand elle parle de l'AME,
00:46:18c'est-à-dire
00:46:19les soins de santé
00:46:20ou un Français
00:46:21en situation régulière,
00:46:24je n'ai pas les mêmes droits.
00:46:25C'est un autre sujet.
00:46:26Ah non, elle l'aborde.
00:46:27Non, mais je suis désolé.
00:46:29On ne peut pas dire.
00:46:30Non, mais elle dit
00:46:31que le Front National
00:46:32décide d'abroger ça.
00:46:34Je ne dis pas
00:46:35que je ne le ferai pas moi-même.
00:46:36Elle est factuel.
00:46:37On ne peut pas dire.
00:46:38C'est factuel.
00:46:38Elle a raison surtout
00:46:39quand elle nous...
00:46:40Non, elle a raison de dire
00:46:41que le Front National le dit.
00:46:43C'est ça que je vous dis.
00:46:44Ne faites pas dire
00:46:45ce que je n'ai pas dit.
00:46:45Et elle dit que c'est mal.
00:46:47Eh bien, moi,
00:46:47je suis de ceux qui estiment...
00:46:49Elle ne dit pas que c'est mal.
00:46:50Ah si.
00:46:50Non, elle ne dit pas que c'est mal.
00:46:51Elle dit ça, ce n'est pas bien.
00:46:52Elle dit,
00:46:53elle dit, voilà ce qu'ils vont faire.
00:46:55Nous avons un vrai macronnier à côté.
00:46:57Il est en train de nous expliquer
00:46:58qu'elle est en train de soutenir
00:47:00le programme du Front National.
00:47:01Absolument pas.
00:47:03Elle est juste en train
00:47:04de vous expliquer
00:47:05le film qui est en train
00:47:07de se dérouler sous vos yeux.
00:47:09C'est tout.
00:47:09C'est juste ce qu'elle est en train de dire.
00:47:10Un, elle n'a pas à le faire.
00:47:11Et deux, dans le film,
00:47:13on ne peut pas dire
00:47:15parce qu'elle devrait s'occuper
00:47:18d'abord que les remboursements
00:47:20soient à égalité pour tout le monde.
00:47:23Et je suis de ceux...
00:47:24Elle, c'est une opérative.
00:47:25Elle ne vote pas les lois.
00:47:27On ne laisse personne
00:47:28dans la rue mourir sans soin.
00:47:31Mais enfin,
00:47:31quand on voit les exemples,
00:47:32j'en ai autour de moi
00:47:33parce que j'ai une épouse
00:47:34qui était enseignante
00:47:35qui en a eu dans sa classe.
00:47:37Des élèves
00:47:37qui se font recoller les oreilles
00:47:39gratuitement
00:47:40parce qu'ils ont l'AME.
00:47:42Est-ce que l'assurance maladie,
00:47:43aujourd'hui,
00:47:44avec le déficit,
00:47:46on peut recoller les oreilles
00:47:47gratuitement
00:47:48parce que...
00:47:49Mais ça, on est d'accord.
00:47:50On est d'accord là-dessus.
00:47:51Je suis qu'elle va jamais aimer
00:47:52qu'elle se taisent
00:47:54et deux,
00:47:54si elle l'ouvre,
00:47:55qu'elle dénonce ses excès.
00:47:57Parce que la meilleure façon
00:47:59de combattre des extrêmes,
00:48:01s'il y a des extrêmes à combattre,
00:48:02c'est de dire la vérité
00:48:03et de ne pas la nier.
00:48:04Merci, les amis.
00:48:06Vous restez avec nous
00:48:06dans un instant
00:48:07la question du soir
00:48:08et on revient sur cette déclaration
00:48:09de Benjamin Netanyahou
00:48:10qui estime que Donald Trump
00:48:11mérite le prix Nobel de la paix.
00:48:13On reviendra sur la question
00:48:14dans un instant.
00:48:15Trump mérite-t-il
00:48:16le prix Nobel de la paix ?
00:48:17Vous êtes ?
00:48:1877%
00:48:1977%
00:48:21Oui, je vous l'ai même dit
00:48:22dans la langue de progresser.
00:48:24Vous progressez.
00:48:24Je suis meilleur que Bligère en anglais.
00:48:26On vient de loin quand même.
00:48:28On progresse, mais de loin.
00:48:29Allez, à tout de suite.
00:48:31Sud Radio.
00:48:31Sud Radio.
00:48:32Parlons vrai.
00:48:33Parlons vrai.
00:48:33Sud Radio.
00:48:35Les vrais voix Sud Radio.
00:48:3718h-20h.
00:48:38Cécile Dominibus.
00:48:39Philippe David.
00:48:41Quand on dit les vrais voix,
00:48:42bien sûr,
00:48:43il y en a des vrais,
00:48:44il y en a des moins vrais.
00:48:46Il y a surtout des faux,
00:48:47c'est des contrefaçons.
00:48:47Voilà, c'est ça.
00:48:48Puisque vous parlez, Sébastien,
00:48:50en matière de contrefaçon,
00:48:54j'ai envie de dire,
00:48:55il y a des bonnes contrefactions.
00:48:57Bon, écoutez,
00:48:58ça c'est un autre sujet.
00:48:59En tout cas,
00:48:59on est ravis de vous accueillir,
00:49:01éditorialiste,
00:49:01patron de Presse Libre
00:49:02et entrepreneur dans la foodtech
00:49:04et Joseph Touvenel,
00:49:05vice-président du Centre européen
00:49:06des travailleurs
00:49:07et ancien vice-président
00:49:08de la CFTC
00:49:08et Philippe David.
00:49:10Bien entendu,
00:49:11tout de suite,
00:49:12chers amis,
00:49:13c'est, attention,
00:49:15la question du jour.
00:49:16Dès 2016
00:49:18et son arrivée
00:49:19à la Maison-Blanche,
00:49:19Donald Trump le martèle.
00:49:21Il mérite
00:49:22le prix Nobel de la paix.
00:49:23Il y a plein de raisons
00:49:24de me donner
00:49:24le prix Nobel de la paix
00:49:25s'il l'attribue honnêtement,
00:49:26ce qui n'est pas le cas.
00:49:28Une obsession
00:49:28qui ne l'a pas quittée depuis.
00:49:30Nous avons réglé
00:49:31cette guerre.
00:49:32Nous sommes sur le point
00:49:33d'en régler une huitième
00:49:34et je pense que nous finirons
00:49:36par régler
00:49:36la situation ruse
00:49:37qui est horrible.
00:49:38Je ne pense donc pas
00:49:39que quiconque dans l'histoire
00:49:40ait réglé autant de problèmes
00:49:41mais peut-être
00:49:42trouveront-ils une raison
00:49:43de ne pas me le donner.
00:49:45Et à cette question,
00:49:48quand vous posez
00:49:49accord de paix,
00:49:50libération des otages,
00:49:51Trump mérite-t-il
00:49:52le prix Nobel de la paix ?
00:49:53Eh bien, vous dites oui
00:49:54à 77% sur X.
00:49:57Vous voulez réagir
00:49:58le 0826 300 300.
00:50:01Joseph Touvenel,
00:50:02qu'est-ce que vous en pensez, vous ?
00:50:03Alors, c'est bien du Trump
00:50:04quand on nous dit
00:50:05qu'il a réglé
00:50:05sept guerres,
00:50:07sept... etc.
00:50:08C'est légèrement excessif.
00:50:09Mais, sur le fond,
00:50:12moi j'attends
00:50:13la libération des otages.
00:50:14Déjà.
00:50:16Que ça soit fait.
00:50:17Parce que
00:50:18dealer avec un mouvement terroriste,
00:50:20un mouvement terroriste
00:50:20c'est un mouvement
00:50:21qui ne respecte rien.
00:50:22On l'a vu le 7 octobre.
00:50:24Rappelez-vous,
00:50:25c'est une abomination.
00:50:27Ceux qui ont eu le malheur
00:50:27de voir l'intégralité
00:50:30de ce qui a été filmé
00:50:30par les caméras GoPro
00:50:32du Hamas,
00:50:33je peux vous assurer
00:50:34que vous n'en sortez pas indemne.
00:50:36C'est irracontable,
00:50:38c'est immontrable.
00:50:39C'est une abomination
00:50:40sur des femmes,
00:50:42des enfants,
00:50:42des hommes,
00:50:43de façon...
00:50:43Donc, il ne faut pas l'oublier.
00:50:45Il y a la guerre
00:50:45avec les Palestiniens
00:50:46et les bombardements
00:50:47et des civils qui meurent.
00:50:49Donc, s'il arrive
00:50:51à arrêter ça,
00:50:52oui,
00:50:53il mérite
00:50:53d'avoir le prix Nobel
00:50:54de la paix.
00:50:56Alors, moi je pense que...
00:50:58Alors, déjà,
00:50:59on espère vraiment
00:50:59que les otages vont revenir.
00:51:01On parle des premiers
00:51:02qui arriveraient lundi.
00:51:03Donc, on est jeudi
00:51:04dans quatre jours.
00:51:05Après plus de deux ans
00:51:07de captivité
00:51:08dans des conditions
00:51:09abominables,
00:51:10évidemment,
00:51:10on espère qu'ils vont revenir.
00:51:12Trump, prix Nobel
00:51:12de la paix,
00:51:13désolé,
00:51:14mais Obama l'a eu
00:51:15pour beaucoup moins que ça.
00:51:17Et Trump,
00:51:18alors il a beaucoup
00:51:18de défauts,
00:51:19alors il est transgressif,
00:51:21il est provoquant,
00:51:22etc.
00:51:23Mais soyons francs,
00:51:23pendant son premier mandat,
00:51:25je crois que c'est le seul
00:51:25président américain
00:51:26qui a déclenché
00:51:27zéro guerre
00:51:28depuis des lustres
00:51:29et des lustres.
00:51:30Donc, je pense que
00:51:31c'est plutôt positif.
00:51:32Alors, si après en plus
00:51:33il arrivait à ramener
00:51:34la paix en Ukraine,
00:51:35là on ne peut pas
00:51:36ne pas lui donner.
00:51:37Et c'est tout
00:51:37ce qu'on peut souhaiter
00:51:38également.
00:51:39Oui, 0826 300
00:51:40300 détenus,
00:51:41est-ce que vous en pensez ?
00:51:42Est-ce qu'il mérite,
00:51:43oui ou non,
00:51:44le prix Nobel de la paix ?
00:51:45Sébastien Ménard,
00:51:46est-ce que c'est...
00:51:47Alors, d'abord,
00:51:48Joseph a raison de se dire
00:51:49qu'il faut quand même
00:51:51attendre l'issue
00:51:51parce que tout peut capoter
00:51:53au dernier moment.
00:51:54Et vous avez raison
00:51:54de le dire,
00:51:55même si certains pays
00:51:56sont quand même très...
00:51:58Enfin, c'est quand même
00:51:59très encadré
00:52:00par le Qatar,
00:52:01par...
00:52:01Voilà, en tout cas,
00:52:02il n'est pas tout seul
00:52:03à la négociation,
00:52:04mais est-ce qu'il mériterait
00:52:05ce prix Nobel ?
00:52:07Moi, ce que je trouve,
00:52:08toutes celles et tous ceux
00:52:10qui sont susceptibles
00:52:11de concourir,
00:52:12je dirais,
00:52:12à la paix,
00:52:15quelle qu'elle soit,
00:52:17mérite.
00:52:17Est-ce que, honnêtement,
00:52:19le président des Etats-Unis
00:52:21d'Amérique,
00:52:22première puissance mondiale
00:52:24dans quasi tous les domaines,
00:52:26a-t-il besoin,
00:52:27je dirais,
00:52:28d'un totem de plus,
00:52:29d'une breloque,
00:52:31d'une reconnaissance,
00:52:32etc.
00:52:32Moi, c'est juste ça
00:52:33qui me gêne.
00:52:34C'est que, évidemment,
00:52:36Obama l'a eu
00:52:37pour trois fois rien,
00:52:39il n'y a pas de raison
00:52:41qu'un Trump,
00:52:43parce que c'est Trump,
00:52:44ne l'est pas.
00:52:45Mais c'est la manière
00:52:46de le crier,
00:52:49de le réclamer,
00:52:50et surtout,
00:52:51à la limite,
00:52:52le vouloir très fort,
00:52:53mais surtout,
00:52:54vilipender la manière
00:52:55dont s'est attribué,
00:52:58dénigré l'institution,
00:52:59etc.
00:52:59Moi, c'est ce qui me gêne
00:53:00chez Donald Trump.
00:53:01Et pourtant,
00:53:02Dieu sait que,
00:53:03je pense que,
00:53:05l'Amérique,
00:53:06eût été très fracturée
00:53:08par Biden,
00:53:10qu'il essaye de trouver,
00:53:12je dirais,
00:53:13des voies de passage
00:53:14pour son pays,
00:53:15d'accord,
00:53:16et pour les Américains,
00:53:17d'abord.
00:53:18Certains devraient,
00:53:19en France et en Europe,
00:53:20s'en inspirer peut-être
00:53:21un petit peu plus.
00:53:22Mais,
00:53:22ce qui me gêne,
00:53:23c'est ça,
00:53:24c'est,
00:53:24oui,
00:53:24on peut lui donner,
00:53:25mais j'ai envie de dire,
00:53:28vu le niveau auquel
00:53:30il est capable d'intervenir,
00:53:32il est le seul capable
00:53:33d'intervenir à ce niveau-là.
00:53:34Il est le seul
00:53:35à pouvoir attraper Netanyahou
00:53:37et dire,
00:53:37maintenant,
00:53:38ça s'arrête.
00:53:38Il est le seul
00:53:39à pouvoir dire à Poutine,
00:53:41maintenant,
00:53:41t'arrêtes de déconner,
00:53:42parce que sinon,
00:53:43nous aussi,
00:53:43on peut déconner.
00:53:44En fait,
00:53:45c'est le seul.
00:53:45Donc,
00:53:46à ce niveau-là,
00:53:47le mérite-t-il ?
00:53:48Oui.
00:53:49Nous doit-il
00:53:50la libération des otages,
00:53:51la paix en Palestine ?
00:53:52Oui.
00:53:53Doit-il obliger
00:53:55les belligérants
00:53:56à signer l'armistice
00:53:57à Kiev ou ailleurs ?
00:53:58Évidemment que oui.
00:53:59Mais je vous oppose,
00:54:00c'est d'un moindre mal,
00:54:01mais sur la Légion d'honneur,
00:54:03pardon,
00:54:03en France,
00:54:04tout le monde la demande,
00:54:05en fait,
00:54:06alors que certains
00:54:06ne la méritent pas
00:54:07et pourtant,
00:54:08on leur donne.
00:54:09C'est...
00:54:11Alors,
00:54:11vous parlez à quelqu'un
00:54:11qui,
00:54:12dans sa jeunesse,
00:54:13UTT,
00:54:14non mais UTT,
00:54:15chef de cabinet,
00:54:16dans les services
00:54:17du Premier ministre,
00:54:18chargé des distinctions
00:54:19honorifiques.
00:54:20Voilà,
00:54:21donc,
00:54:21premier ordre,
00:54:22la Légion d'honneur,
00:54:23deuxième ordre,
00:54:24la Nation du Mérif.
00:54:25Non,
00:54:25je ne connaissais pas
00:54:27Philippe David,
00:54:28mais j'ai décoré
00:54:30trois fois,
00:54:31j'ai décoré trois fois
00:54:31Cécile de Minibus.
00:54:32Ah,
00:54:32c'est ça,
00:54:33mais ce que je veux dire,
00:54:36c'est que,
00:54:37évidemment,
00:54:38cet ordre,
00:54:39on est dans des ordres
00:54:40honorifiques,
00:54:42je dirais,
00:54:42qui sont de tradition
00:54:44napoléonienne,
00:54:45et évidemment,
00:54:47voir les grands serviteurs
00:54:49de notre République,
00:54:50de notre pays,
00:54:51de notre drapeau,
00:54:51honorés,
00:54:52au premier desquels,
00:54:54des résistants,
00:54:55des militaires,
00:54:57tout ça me paraît,
00:54:58ou de très grands intellectuels
00:54:59qui ont eu
00:55:00un impact très fort,
00:55:02mais effectivement,
00:55:03quand je vois des personnalités
00:55:04du showbiz,
00:55:04machin,
00:55:05etc.,
00:55:05voilà,
00:55:06j'en reviens aussi
00:55:07comme vous,
00:55:08mais à la fin de la fin,
00:55:10vous avez chaque année
00:55:11plus d'un millier
00:55:13de Françaises
00:55:14et de Français
00:55:15qui sont distingués,
00:55:17c'est une forme
00:55:18d'ouverture
00:55:19sur la société civile,
00:55:20une forme de modernité,
00:55:21mais qui vient,
00:55:22c'est vrai,
00:55:22déprécier,
00:55:23déprécier cette distinction
00:55:24qui doit être
00:55:26exclusive et exceptionnelle.
00:55:27On est d'accord,
00:55:28et je trouve que,
00:55:29par exemple,
00:55:30les policiers
00:55:30qui ne sont pas
00:55:31toujours pas décorés
00:55:31après le bateau,
00:55:34c'est un peu dommage,
00:55:36et pour revenir à Trump,
00:55:37si ça lui fait plaisir,
00:55:38je trouve qu'il l'a mérité.
00:55:39Et ça ne coûte pas cher.
00:55:40Et ça ne coûte pas cher.
00:55:41Voilà, exactement.
00:55:42Ce n'est pas une question
00:55:43que si ça lui fait plaisir,
00:55:44si ça va au bout,
00:55:45il l'a mérité.
00:55:46Effectivement,
00:55:47si ça va au bout.
00:55:47Même s'il le demande,
00:55:49il le réclame
00:55:50avec toute la subtilité
00:55:51trumpienne qu'on peut reconnaître.
00:55:53Ce qui est quand même
00:55:53intéressant à voir,
00:55:54c'est que sur les 20 dernières années,
00:55:56si Trump,
00:55:57il y a déjà eu
00:55:57deux présidents américains
00:55:58qui ont eu
00:55:59la Légion d'honneur,
00:56:00il y a eu,
00:56:00Obama en a parlé,
00:56:01il y a eu Jimmy Carter,
00:56:02mais qui lui a vraiment
00:56:03agi pour la paix.
00:56:04Oui, c'est vrai.
00:56:04Et il y a un ancien
00:56:05vice-président américain
00:56:06qui aurait été président
00:56:07s'il n'y avait pas eu
00:56:08l'affaire des grands électeurs,
00:56:10Al Gore.
00:56:11Ah, c'est Al Gore.
00:56:11Al Gore,
00:56:12qui porte son engagement
00:56:13pour l'environnement.
00:56:14Donc, je vais vous dire,
00:56:15je pense que si jamais
00:56:16il amène vraiment la paix
00:56:17au Proche-Orient,
00:56:18et je le répète,
00:56:19s'il l'amenait,
00:56:20en plus,
00:56:21en Ukraine,
00:56:22là...
00:56:23Mais au vu de tout
00:56:23ce qu'il raconte,
00:56:24Trump,
00:56:25depuis,
00:56:25pendant son premier mandat,
00:56:27pendant sa période
00:56:29de disgrâce
00:56:29et depuis sa réélection,
00:56:30j'ai envie de vous dire,
00:56:32camarade,
00:56:32il nous la doit,
00:56:33la paix.
00:56:33Il nous la doit,
00:56:34puisqu'il est le plus fort,
00:56:35il est le plus intelligent,
00:56:36il est le seul capable,
00:56:37il a tout compris,
00:56:39et qui libère les otages,
00:56:42grand bien,
00:56:43grand Dieu lui rende hommage,
00:56:45et qui le fasse vraiment...
00:56:46Et lui en fasse crédit
00:56:47si jamais il y arrive.
00:56:48Voilà,
00:56:48et qui mette Poutine
00:56:50autour d'une table
00:56:50des négociations
00:56:51pour qu'enfin
00:56:52cesse ce conflit
00:56:54aux portes de l'Europe.
00:56:55Est-ce qu'il peut éradiquer
00:56:55le terrorisme ?
00:56:56Ça ne ferait pas de mal,
00:56:57parce que je rappellerais
00:56:57qu'en France,
00:56:58on est particulièrement victime
00:56:59du terrorisme.
00:57:00Absolument.
00:57:01C'est vrai aussi.
00:57:02Allez,
00:57:02vous restez avec nous
00:57:03tout de suite,
00:57:04l'idée qui marche.
00:57:07Et au berceau
00:57:08des caisses d'épargne,
00:57:09une rencontre
00:57:09entre mémoire
00:57:10et prospective,
00:57:11Philippe.
00:57:12Et si l'histoire
00:57:13pouvait nous aider
00:57:14à mieux comprendre
00:57:14l'avenir,
00:57:15c'est le parti
00:57:16des entretiens
00:57:16de la Roche-Poucault,
00:57:17le tout nouveau rendez-vous
00:57:18de l'Association
00:57:19pour l'Histoire
00:57:19des caisses d'épargne.
00:57:20Thomas Levet,
00:57:21président de l'Association
00:57:22pour l'Histoire
00:57:23des caisses d'épargne,
00:57:24est en notre compagnie.
00:57:25Bonsoir Thomas Levet.
00:57:26Bonsoir,
00:57:27bonsoir sur la radio.
00:57:28Bienvenue.
00:57:29En quoi consistent
00:57:30ces entretiens
00:57:31de la Roche-Poucault ?
00:57:32Vous venez de tout résumer.
00:57:34C'est très succès.
00:57:36C'est vrai.
00:57:36Bon ben,
00:57:37au revoir monsieur.
00:57:39Merci de nous avoir écoutés.
00:57:42Vous avez dit l'essentiel.
00:57:44Vous avez dit l'essentiel.
00:57:45L'essentiel,
00:57:46c'est de convoquer l'Histoire
00:57:48pour envisager l'avenir.
00:57:49On ne veut pas écrire l'Histoire,
00:57:51on ne veut pas écrire
00:57:52l'avenir sans l'Histoire.
00:57:54Et vous savez,
00:57:54les caisses d'épargne
00:57:55elles sont biches en pleine.
00:57:57Elles ont créé
00:57:57l'épargne populaire
00:57:59de précaution.
00:58:00C'est le doute
00:58:00de la Roche-Poucault
00:58:01au l'entour
00:58:02et Benjamin Descher
00:58:03qui ont mis
00:58:04le pied d'étrier
00:58:04à l'époque.
00:58:05C'était des grandes personnalités
00:58:08du siècle de lumière.
00:58:09Et les caisses d'épargne
00:58:10ont accompagné ensuite
00:58:11dans leur sillage
00:58:13deux siècles
00:58:14d'évolution de la société.
00:58:16Le logement social,
00:58:18la santé publique,
00:58:20la formation,
00:58:21l'éducation,
00:58:22le rôle des femmes
00:58:23dans la société.
00:58:24Vous savez que
00:58:25c'est les caisses d'épargne
00:58:26qui en 1881
00:58:27ont été les premières
00:58:29à donner une autonomie financière
00:58:31pour les femmes
00:58:32sans l'accord de remarquer
00:58:34ou les racontes.
00:58:35Elles avaient en ça
00:58:3684 ans d'avance.
00:58:37Alors nous,
00:58:38cette histoire,
00:58:39c'est bien de...
00:58:40L'histoire,
00:58:40c'est bien,
00:58:40si vous voulez,
00:58:41de...
00:58:43Il ne faut pas
00:58:43se la raconter.
00:58:44Il faut la raconter
00:58:45et il faut peut-être
00:58:46en parler.
00:58:47Il faut se rencontrer
00:58:48pour en parler,
00:58:49pour faire circuler
00:58:50les idées,
00:58:51les réflexions,
00:58:52et les analyses.
00:58:52Et vous avez
00:58:53des intervenants
00:58:54de grande qualité,
00:58:55Jean-Charles Domi,
00:58:56Virginie Giraud
00:58:57et Raphaël Doran,
00:58:57notamment.
00:58:58Absolument.
00:58:59Ils sont chacun
00:59:00dans leur profil
00:59:01là pour nous parler
00:59:03le premier de l'histoire
00:59:04en quoi le duc
00:59:05d'Aroche-Foucault,
00:59:06chez qui on sera ?
00:59:07On sera au château
00:59:09éponyme
00:59:10de François de l'Aroche-Foucault
00:59:11qui est le créateur
00:59:14de ces épargnes
00:59:15et dans ce château
00:59:16où il y a
00:59:16mille ans
00:59:17d'histoire
00:59:17de Saint-Chamillier,
00:59:19on va parler
00:59:19avec Jean-Charles Domi
00:59:22donc de l'histoire.
00:59:24On va parler du présent
00:59:25avec Virginie Giraud
00:59:26qui va nous raconter
00:59:27en quoi l'histoire
00:59:28est un capital immatériel
00:59:31pour les entreprises
00:59:31et pour la société.
00:59:33Et puis on va parler
00:59:33d'avenir
00:59:34avec l'intelligence artificielle
00:59:35comme je projetais
00:59:37avec notre ami
00:59:38Raphaël Doran
00:59:39qui vous savez
00:59:40est essayiste
00:59:41qui a écrit un roman
00:59:42avec l'IA,
00:59:44etc.
00:59:44qui est très pointu là-dessus.
00:59:46Allez-y Philippe.
00:59:49J'avais une autre question
00:59:50à vous poser.
00:59:53Cet esprit,
00:59:54il reste d'actualité
00:59:55l'esprit qu'il y avait
00:59:56en 1818
00:59:57de permettre à tout le monde
00:59:58d'avoir...
00:59:59Plus que jamais.
01:00:00Plus que jamais.
01:00:01C'est-à-dire que nous,
01:00:02si vous voulez...
01:00:03Alors je ne veux pas faire
01:00:04des formules toutes faites
01:00:05mais j'ai envie de dire
01:00:07on a été pionniers,
01:00:08on est pionniers,
01:00:09on restera pionniers.
01:00:10Je vous donnais un seul exemple.
01:00:11On parle aujourd'hui
01:00:12beaucoup de transition énergétique.
01:00:14La transition énergétique,
01:00:16les caisses d'épargne
01:00:16ont trouvé des façons
01:00:18d'aider les Français
01:00:21à financer cette transition.
01:00:23Ça leur pose parfois
01:00:23un gros problème
01:00:24puisqu'il faut remettre
01:00:26de l'immobilier en état,
01:00:29en configuration,
01:00:30aux normes.
01:00:30Ils ne peuvent pas le faire.
01:00:31Maintenant,
01:00:32on trouve des systèmes
01:00:32très innovants
01:00:33qui n'avaient jamais été faits.
01:00:35Donc on accompagne
01:00:35la transition énergétique.
01:00:39On accompagne
01:00:39l'évolution de la société
01:00:40aussi sur les énergies renouvelables,
01:00:43etc.
01:00:43Donc voilà un exemple.
01:00:44Je pourrais vous en citer
01:00:45plein d'autres.
01:00:45Thomas Levé,
01:00:46une dernière question.
01:00:47En 1818,
01:00:49Louis XVIII était roi de France.
01:00:50J'ai ouï dire
01:00:50qu'il y avait une peinture
01:00:51avec celle qui faisait
01:00:53la soirée d'inauguration
01:00:54des caisses d'épargne,
01:00:54Cécile de Ménibus.
01:00:56En compagnie,
01:00:56Louis XVIII sera-t-elle exposée ?
01:00:59Oui, sans doute, sans doute.
01:01:01Elle le mérite, en tout cas.
01:01:02Ce que je peux vous dire,
01:01:04c'est qu'il faut être fier
01:01:07de cet héritage.
01:01:08Il faut être fier
01:01:08de cet héritage
01:01:09au moment où,
01:01:11aujourd'hui,
01:01:12tout le monde,
01:01:12personne ne sait
01:01:13où on va.
01:01:14Il y a des questions
01:01:15qui se posent.
01:01:16On parle de guerre,
01:01:17de révolution,
01:01:18de mouvements,
01:01:19de modèles qui basculent.
01:01:22Les caisses d'épargne,
01:01:22elles ont été créées
01:01:23sur un modèle
01:01:24de philanthropie,
01:01:26d'intérêt général,
01:01:27visionnaire.
01:01:28Et elles ont traversé
01:01:29des empires,
01:01:30des révolutions,
01:01:31des guerres,
01:01:32des moments très compliqués.
01:01:341818, aujourd'hui.
01:01:35Vous imaginez ?
01:01:36Je crois qu'il faut,
01:01:37grâce à l'histoire
01:01:38des caisses d'épargne
01:01:39et grâce à l'association
01:01:40que j'ai l'honneur de présider
01:01:41et au soutien de nos amis,
01:01:43montrer qu'on peut envoyer
01:01:45l'exemple.
01:01:45On peut continuer ce chemin.
01:01:47Merci beaucoup,
01:01:48Thomas Levet,
01:01:48président de l'association
01:01:49pour l'histoire
01:01:50des caisses d'épargne.
01:01:51Merci, en tout cas,
01:01:52d'avoir accepté
01:01:53notre invitation.
01:01:54Merci, Joseph Touvenel.
01:01:55Merci beaucoup,
01:01:56Sébastien Ménard.
01:01:57Vous restez avec nous.
01:01:58Dans un instant,
01:01:59les vraies voix
01:01:59qui font rouler la France.
01:02:01Et je vous rappelle
01:02:01qu'à partir de 21h,
01:02:03de 20h, pardon,
01:02:05on ne vit pas
01:02:05dans la même France
01:02:06sur Sud Radio
01:02:06avec Magali Berda.
01:02:08Bruno Clavet
01:02:09sera son invité,
01:02:10député RN
01:02:11du Pas-de-Calais.
01:02:13Et puis Ludivine,
01:02:13rétoriste,
01:02:14journaliste,
01:02:14productrice
01:02:15et présentatrice
01:02:16de télé.
01:02:17La thématique du jour,
01:02:18y a-t-il trop d'aides
01:02:19sociales en France ?
01:02:200826 300 300 ?
01:02:21Vous pouvez d'ores et déjà
01:02:22vous inscrire.
01:02:24Aude vous attend
01:02:25et on vous parle
01:02:25d'automobile
01:02:26dans un instant.
01:02:27A tout de suite.
01:02:28Sud Radio.
01:02:29Sud Radio.
01:02:29Parlons vrai.
01:02:30Parlons vrai.
01:02:30Sud Radio.
01:02:31Parlons vrai.
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