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  • il y a 9 heures
Des filtres à base de micro-algues qui purifient l’air des stations de métro ou des espaces de bureau : c’est l’idée de la start-up Bioteos. Elle est lauréate du concours Moov’with Manutan.

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Transcription
00:00Smart Ideas avec Romain Dénin, bonjour.
00:09Bonjour.
00:09Bienvenue, vous êtes le cofondateur de Biotheos, l'un des lauréats du concours Move with Manuton.
00:15On en parlera dans un instant.
00:16Biotheos, je l'ai créé en 2021 avec Romain Baeux.
00:19Et avec quelle idée, c'est quoi Biotheos ?
00:22Chez Biotheos, c'est assez simple.
00:23Ce qu'on fait, c'est qu'on améliore la qualité de l'air des espaces intérieurs avec des micro-algues.
00:28En fait, on a développé une technologie brevetée autour des algues.
00:31On met en relation des polluants qu'on retrouve dans l'air.
00:34Avec ces algues, ces algues vont se développer grâce aux polluants pour ensuite ressortir de l'air plus pur.
00:38D'accord.
00:38Alors, c'est quoi ? C'est un purificateur ? C'est une machine ? C'est quelque chose qu'on pulvérise ? Comment ça marche ?
00:45En fait, l'idée, on a commencé dans les métros.
00:47On s'est rendu compte que la qualité de l'air dans les métros était un vrai enjeu de santé publique.
00:51Et donc, on a commencé dans les métros avec des machines qui font 2,30 m de haut, 80 cm de large, avec ces technologies à l'intérieur.
00:56Et ensuite, on a miniaturisé cette technologie pour mettre ça dans des espaces tertiaires.
01:03Typiquement dans des bureaux, dans des cafétérias, dans des halls d'accueil d'entreprise.
01:07D'accord. Et donc, ça capte l'air ambiant, ça le filtre en quelque chose ?
01:11Oui, exactement.
01:11Grâce à ces micro-algues, c'est ça ?
01:12Mais naturellement. C'est par rapport à des filtres classiques, qui vont être plutôt des filtres mécaniques, qui vont capter la pollution, mais qui vont, sans la détruire, nous, en fait, les micro-algues vont consommer ces polluants pour se développer.
01:23Et donc, en fait, c'est un filtre qui est entièrement renouvelable. C'est d'ailleurs, justement, ce qu'on fait, c'est que les micro-algues qu'on développe, on les transforme ensuite en fertilisants.
01:32Donc là, ça, c'est un fertilisant, ça ?
01:34Exactement.
01:34Alors, je peux l'utiliser comment, ça ?
01:36C'est marrant, j'ai un petit fertilisant dans la main.
01:39Je suis en train de le montrer sur la mauvaise caméra. Voilà, le fertilisant. Alors, comment on s'en sert ?
01:43En fait, c'est un pulvérisateur. C'est que directement auprès de la machine, on met un petit tiroir, on appuie sur le tiroir, on sort un robinet, on se serre, et ensuite, on le remet dans les plantes.
01:52D'accord.
01:52Ce qui nous permet d'avoir un filtre qui est entièrement renouvelable et de limiter également énormément la maintenance de nos machines.
01:58D'accord. Alors, avec différents modèles, différentes tailles de modèles, c'est ça ?
02:01Oxylone Urban, Oxylone S, etc.
02:03Exactement.
02:03C'est en fonction des espaces dans lesquels on peut les déployer, c'est ça l'idée ?
02:06C'est exactement ça. C'est qu'on a le Urban, maintenant, qui s'appelle 1400, qui se déploie principalement dans des zones plutôt de métro.
02:14Aujourd'hui, il y a le métro de Lille qu'on va installer avec 14 machines d'ici 2027.
02:17Et après, on a vraiment la gamme plutôt tertiaire qui se développe énormément aujourd'hui. On a plus de 40 entreprises avec qui on travaille.
02:24Avec une levée de fonds annoncée l'an dernier d'un million deux cent mille euros.
02:28L'objectif, c'est quoi ? C'est de travailler, d'investir en recherche et développement encore ?
02:34C'est de travailler au contraire sur la partie commerciale, business ?
02:39Ce qu'on a fait grâce à cette levée de fonds, c'est qu'on a pu finaliser notre process.
02:44Parce qu'on a un process qui est hardware, où il y a pas mal de développement.
02:48Et également, on a utilisé cette levée de fonds pour financer aussi tout le côté data.
02:53C'est que c'est très bien de purifier l'air, mais il faut également prouver à nos clients ce côté où on a purifié l'air, le avant, le après.
02:58Et donc, on a investi un peu plus dans le côté data pour prouver ce ROI à nos clients.
03:02Et aujourd'hui, on a une solution qui a fait des épreuves sur le marché.
03:07Mais là, maintenant, on attaque vraiment, c'est le côté business, le côté commerce.
03:11Où là, aujourd'hui, on a commencé à commercialiser depuis mars.
03:14D'accord. Donc, c'est tout récent.
03:16Et vous êtes donc l'un des lauréats de ce concours Move with Manutan.
03:20On avait reçu ici même le patron de Manutan qui tient vraiment à ce concours.
03:27Alors, ça vous permet d'être invité ici, mais qu'est-ce que ça change pour vous, un tel soutien de Manutan ?
03:33Nous, ce que ça représente, c'est déjà pour la petite histoire, c'est que Move with Manutan, c'est la deuxième fois que je postule.
03:40La première fois, ils ne m'avaient pas reçu, tout simplement parce qu'on n'était pas assez matures.
03:45Et donc là, ce qui a changé cette année, c'est vraiment la maturité de la société, le côté business, comme je le disais, qui est vraiment présent.
03:51Et donc, ce qui leur a permis d'avoir plus confiance en Bioteos.
03:56C'est un bon signe pour vous aussi.
03:58Exactement.
03:58C'est ça, je comprends ça dans ce que vous dites.
04:01Et aujourd'hui, un leader comme Manutan qui nous accompagne, pour nous, en plus de ça, c'est le côté mentorat.
04:06Être accompagné par des gens qui ont de l'expérience sur le côté business, le côté commerce.
04:11Aujourd'hui, notre société, avec mon associé, on est tous les deux ingénieurs de base.
04:15Mais je m'améliore constamment sur le côté commerce, parce que je suis le commercial de la boîte.
04:19Mais j'ai besoin justement de gens qui ont de l'expérience dans le B2B, justement, pour me faire progresser.
04:23Donc, c'est un peu ça qu'on recherchait chez Move with Manutan.
04:26C'est vraiment ce côté où il nous accompagne à aller plus loin pour cette partie commerciale.
04:32Avec quels objectifs, là, à moyen, à long terme, l'industrialisation, le passage à l'échelle, j'imagine, peut-être d'autres marchés que la France ?
04:41Comment vous voyez les cinq prochaines années ?
04:43Alors, les cinq prochaines années, donc déjà, aujourd'hui, on a déjà commencé à industrialiser.
04:47On est avec un industriel local en France qui nous permet de faire du 50 machines par mois.
04:52Ensuite, on a déjà commencé à faire un peu d'international.
04:57On est présent aujourd'hui au Luxembourg.
04:59On commence également à avoir des discussions avec la Belgique, la Suisse.
05:02On commence à avoir des sociétés sur place qui s'intéressent à nos solutions.
05:05Donc, d'ici cinq ans, en tout cas, c'est qu'on devienne un leader européen sur tout ce qui est qualité de l'air dans les entreprises.
05:11Merci beaucoup, Romain Dénin, et bon vent à Biothéos.
05:15Voilà, c'est la fin de ce Smart Impact.
05:17Je voudrais remercier Nathalie Croizet, la coordinatrice éditoriale, Alexis Mathieu, en charge de la production de l'émission,
05:23Charles Grattel, le réalisateur, Alman Jacquin, au son.
05:26Belle journée sur Be Smart for Change.
05:29Salut !
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