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  • il y a 14 heures
Lundi 17 novembre 2025, retrouvez Conor O'Riain (Directeur général, Ecocem Group), Christophe Hautbourg (Directeur général, Planete CSCA), Théo Roussely (cofondateur, Fredo) et Mickaël Cornou (Directeur Marketing Europe, Interface) dans SMART IMPACT, une émission présentée par Thomas Hugues.

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Transcription
00:00Bonjour à toutes et à tous, bienvenue, c'est Smart Impact, l'émission de celles et ceux qui font de la transformation environnementale et sociétale un axe fort de leur stratégie.
00:16Voici le sommaire, c'est Connor O'Ryan, le directeur général d'Ecossem, qui sera l'invité du grand entretien tout à l'heure.
00:23On verra avec lui comment rendre la production de ciment moins énergivore, comment décarboner le secteur de la construction.
00:30Auparavant, je reçois Mickaël Cournoux, directeur Europe du Nord et Sud d'Interface, entreprise spécialisée dans les solutions de revêtement de sol,
00:37qui veut afficher une empreinte carbone négative et régénérative dès 2040.
00:43Dans notre Zoom, on va parler, on va découvrir le guide Durabilité publié par Planète CSA, c'est le syndicat patronal des courtiers d'assurance.
00:51On verra notamment ce que change la loi Industrie verte pour leur métier.
00:55Et puis dans notre rubrique consacrée aux startups éco-responsables, je vous présenterai Fredo, c'est un nouvel acteur du vélo partage en ville.
01:03Voilà pour les titres, c'est l'heure de Smart Impact.
01:05L'invité de ce Smart Impact, c'est Mickaël Cournoux, bonjour.
01:16Bonjour Thomas.
01:16Bienvenue, vous êtes directeur marketing Europe du Nord et du Sud d'Interface.
01:20C'est une entreprise américaine qui est spécialisée dans les solutions de revêtement de sol, reconnue pionnière dans des revêtements modulaires et durables.
01:30Si vous devez décrire cette entreprise, je crois qu'elle fête ses 50 ans cette année, qu'est-ce que vous diriez ?
01:35Eh bien, on est vraiment le fabricant de revêtements de sol le plus engagé dans les performances environnementales et cela depuis plus de 30 ans maintenant.
01:43Donc, le leader, le leader mondial du revêtement de sol modulaire et une entreprise toujours à la pointe en termes d'innovation.
01:51Ça veut dire quoi un revêtement de sol modulaire ?
01:53Alors, effectivement, le modulaire.
01:56Alors, le modulaire, c'est ce qu'on va pouvoir bouger, remplacer.
01:57Donc, c'est des dalles. En fait, on est vraiment passé au départ du rouleau de moquette qui était collé à des dalles de moquette de 50 par 50 qui nous permettaient en fait d'avoir un accès au plancher technique et également de remplacer facilement les dalles.
02:10Et ensuite, en revêtement de sol modulaire au sens plus large, on a également une gamme de vinyles, donc du LVT et aussi des produits en caoutchouc de la marque Nora qui sont à la fois modulaires et du rouleau.
02:21On va rentrer un peu dans le détail de tout ça. Entreprise créée il y a 50 ans, je l'ai dit, avec un fondateur, Ray Anderson, qui a transformé le business model, on peut dire ça ?
02:32Oui, alors complètement, c'est ça. Donc, fondé dans le début des années 70 et on a toujours fabriqué de manière totalement linéaire pendant plus de 20 ans.
02:41Donc vraiment, extraction des matières premières, transformation et fin de vie.
02:46Oui, le modèle classique.
02:47Donc, d'un seul coup, il se dit, on va mettre de la circularité, c'est ça ?
02:51Exactement, c'est en 94, il y a eu ce qu'on appelle un peu la vision, c'est partie d'une question.
02:55La question d'un client qui nous a demandé, qu'est-ce que vous faites pour l'environnement ?
02:59Et la réponse à l'époque, c'était rien. On était sur une dalle textile, donc du pétrole, 100% pétrole, rien de pire.
03:05Et il a commencé à se renseigner, à lire notamment un livre de Paul Hocken, qui est The Ecology of Commerce,
03:13qui montre vraiment à quel point on peut être profitable, gagner de l'argent, on est une société cotée en bourse,
03:19tout en faisant les choses bien.
03:21Et il a vraiment posé la question de comment je peux faire en tant que numéro un, quel est mon impact,
03:29et qu'est-ce que je peux faire pour justement réduire cet impact et avoir un impact positif ?
03:33Et alors, comment il est passé de ce modèle linéaire, ultra classique, à un modèle circulaire ?
03:37Alors, ça a été vraiment par étapes. On a eu deux ans de mise en place, entre 94 et 96, d'une feuille de route,
03:43avec sept axes principaux qui étaient le prémice de l'économie circulaire, justement, comment trouver une nouvelle vie aux déchets,
03:50comment intégrer du recycler, à l'époque le recycler, personne n'en parlait, voir s'il y avait une alternative.
03:55Il y a vraiment des points qui aujourd'hui, zéro émission nocive, vraiment des points aujourd'hui qui paraissent anodins,
04:01et deux points qui sont assez intéressants, je pense, aujourd'hui, c'est la sensibilisation des parties prenantes.
04:08Ça, c'était quelque chose qui, dans notre mission zéro, à l'époque, ça s'appelait mission zéro,
04:12qui consistait à ne plus avoir d'impact négatif sur l'environnement d'ici 2020.
04:17C'était vraiment, on ne pourra rien faire si on est tout seul.
04:21Donc, on a besoin de nos fournisseurs, de nos clients, de nos employés.
04:24Nous-mêmes, on a été vraiment intégrés dans des groupes de travaux pour pouvoir vraiment réduire tout.
04:35Mais si on prend peut-être votre produit le plus vendu, c'est quoi ? C'est une dalle de moquette ?
04:40À l'époque, ça devait être la 580, qui est vraiment...
04:43Alors, la 580, je rentre dans du détail très technique, mais pourquoi 580 ?
04:46C'est la dalle de moquette classique qui faisait 580 grammes.
04:49Donc, à l'époque, 500... Voilà, donc, fibre polyamide, vous avez plusieurs couches.
04:54Les deux principales sont la sous-couche, qui permet justement de rester au sol, et les fibres.
04:58Les fibres du pétrole, du nylon, impossible à recycler.
05:02Comment on a fait ? On a eu au début plusieurs axes différents, réduire,
05:07voir si on pouvait avoir moins de quantité de matière, ce qui aurait évidemment réduit la matière.
05:12Donc, on a développé des nouveaux produits avec moins de grammage,
05:15tout en ayant les mêmes performances techniques, ce qui était le plus important.
05:19Vraiment, d'un point de vue produit, ensuite, s'il y avait plus de recyclés,
05:22est-ce qu'on peut trouver une nouvelle vie à notre produit, à notre matière première ?
05:26Également, est-ce qu'on peut utiliser une autre matière première ?
05:29Ça a été le cas.
05:29On a développé en 2011 la première fibre 100% recyclée,
05:34issue de dalles de moquette récupérées, mais également de filets de pêche.
05:38Donc, on était vraiment sur une source extérieure.
05:39On a eu un programme même de nettoyage des océans,
05:42où on a pu récupérer les filets de pêche abandonnés et refaire de la moquette avec ça.
05:46Et le dernier développement, c'était l'alternative.
05:50Est-ce qu'il y a une fibre biosourcée qui aurait été possible ?
05:53Et pas à l'époque, mais aujourd'hui, c'est possible.
05:55On a une fibre biosourcée à partir d'huile et de résine naturelle,
06:00qui permettent de réduire l'impact.
06:02Ça veut dire qu'il a fallu presque créer des filières,
06:05ou en tout cas, trouver des partenaires d'accord pour en partir en aventure ?
06:09Alors là, complètement.
06:11Il y a un des plus beaux exemples, c'est notre partenaire de fibres, justement.
06:14Donc, on est vraiment au niveau mondial.
06:16On s'approvisionne chez plusieurs fournisseurs de fibres.
06:21Et on avait un tout petit à l'époque, c'est Aquafil,
06:23qui représentait vraiment un tout petit peu, même pas 2-3% du marché,
06:29et qui s'est vraiment investi avec nous.
06:31Et on a collaboré, on a co-travaillé pour justement développer cette fibre 100% cyclée.
06:37Et ce qui est super intéressant, c'est que ça a ouvert des débouchés à la fois pour Aquafil et pour nous.
06:40Déjà, il n'y avait pas d'exclusivité, donc ça a pu aussi ouvrir un marché pour eux.
06:46Ce qui est super, c'est que notre fibre filet de pêche, Econil, c'est également maintenant dans la mode.
06:52On a du textile, on a Prada qui a fait du vêtement avec les filets de pêche.
06:57Donc, c'est super, ça a fait des débouchés.
06:58Et aujourd'hui, Aquafil, c'est près de la moitié de notre approvisionnement en fibre.
07:02Donc ça, c'est super.
07:03Mais il n'y a pas que le produit.
07:05C'est ça qui était intéressant.
07:06Là, les exemples, c'était sur le produit, mais on a aussi transformé notre usine, nos usines.
07:10On a plusieurs usines, on est vraiment dit, on essaie de travailler le plus local possible.
07:14Donc, tout ce qui est vendu en Europe et fabriqué en Europe, pour l'Europe, c'est aux Pays-Bas.
07:18Et donc, votre usine, prenons l'exemple de l'usine néerlandaise,
07:21quelle caractéristique ou alors comment vous l'avez fait évoluer ?
07:24Alors, on a vraiment tout transformé.
07:26Déjà, on a travaillé pour ne plus avoir de déperdition d'énergie.
07:29Donc, vraiment, bien tout isolé pour que tout reste.
07:33Et ce qui nous a permis d'avoir une réduction de 50% de la consommation énergétique.
07:38Ce qui nous a aussi permis...
07:39Et de passer la crise énergétique un peu plus facilement que les autres, peut-être.
07:42Alors ?
07:43Vous en avez souffert quand même, mais bon.
07:44C'est possible, parce que déjà, moins d'énergie utilisée, plus intéressant.
07:50On avait quand même des entrants un peu plus chers,
07:51parce que l'économie nous permettait d'investir dans des produits qui, à l'époque, étaient un peu plus chers.
07:55Quand on parle de biogaz, en 2012, c'était beaucoup plus cher.
08:02Mais oui, en tout cas, sur ces points économiques de crise, c'était bien.
08:07Zéro consommation d'eau aussi, ça, c'était un point extrêmement important.
08:10Dans cette usine, donc, ça veut dire quoi ?
08:12Une boucle fermée.
08:13Une boucle fermée.
08:14Donc, on a un système de refroidissement et réchauffement qui permet...
08:17On est au départ une industrie très, très consommatrice d'eau.
08:20Et là, en fait, d'avoir zéro consommation d'eau en plus, si ce n'est les toilettes de l'usine, quand même à calculer.
08:28Et ce qui nous a permis, en fait, tous ces points à l'usine, de l'énergie verte,
08:33nous a permis d'avoir une réduction des émissions de gaz à effet de serre de notre usine de 97% par rapport à 1994.
08:40Donc, ça a été énorme.
08:42Et en 2020, ça a été vraiment notre premier succès où, justement, réduction totale de ce qui était possible de notre empreinte négative a été réalisée.
08:52Donc là, vous passez, je disais ça en titre, cette ambition d'afficher une empreinte carbone négative et régénérative rapidement, dès 2040.
08:59C'est dans 15 ans.
09:00C'est dans 15 ans maintenant.
09:01Donc, ça veut dire quoi, ça, une empreinte carbone régénérative ?
09:04Alors, concrètement, c'est de créer de la valeur environnementale.
09:07On va dire que, dans tout ce qui va être RSE, souvent, on parle d'environnement, économique et social.
09:14On essaie vraiment de travailler sur les trois points, donc autant l'économique que le social.
09:19Mais chez Interface, c'est vraiment le point environnement qui est le plus important.
09:23Et concrètement, c'est de développer des produits qui vont créer de la valeur.
09:26Donc, comment ça va passer chez nous en tant qu'industriel ?
09:28C'est d'avoir des produits qui vont pouvoir séquestrer le carbone.
09:31Donc, ça arrive déjà.
09:33On a deux points.
09:33Alors, à l'époque, je disais, attention, notre moquette, ça ne va pas être un aspirateur à CO2.
09:38Mais ce qui est assez intéressant, c'est qu'on a des produits biosourcés, des matières premières biosourcées
09:43qui ont elles-mêmes séquestré du carbone dans leur première vie.
09:46On les prend, d'une certaine façon, on les encapsule dans notre produit.
09:49On les fabrique de manière neutre, en tout cas sans énergie supplémentaire,
09:54qui vont permettre de proposer à nos clients, dès aujourd'hui, un bilan carbone négatif à ces produits.
10:00On est, pour juste donner un ordre de grandeur, en 1994, une dalle de moquette, c'était 20 kg de CO2 par mètre carré.
10:07Ensuite, avec toute la réduction, on est arrivé aujourd'hui en moyenne à 3 kg de CO2 par mètre carré,
10:12ce qui était vraiment déjà énorme.
10:13Et là, on a des produits qui sont à moins 1 kg de CO2 par mètre carré.
10:17Et l'autre élément, on travaille aussi sur une matière première qui est fabriquée à partir des émissions de CO2 eux-mêmes d'usines.
10:25Donc ça, c'est vraiment une belle boucle.
10:28Alors, vous êtes en ce moment en train de participer à une émission dans laquelle vous parlez de vos solutions,
10:32mais est-ce que vous communiquez beaucoup sur ce que vous faites, finalement ?
10:35Alors, en plus, c'est la question marketing.
10:37Oui, on communique.
10:39Alors, on n'a jamais été les meilleurs communicants, on n'en dit pas beaucoup.
10:44Déjà, il y a plusieurs raisons qui font... c'est des sujets assez complexes.
10:48Vous avez peur d'être accusé de greenwashing ?
10:49On fait attention à ça.
10:52On a la chance d'avoir tellement de preuves d'historique et d'expertise dans le domaine que du greenwashing chez Interface n'est clairement pas possible.
10:59Mais il y a eu des éléments qui ont été assez, j'allais dire, contraignants, pas contraignants, mais plutôt développants, typiquement, la neutralité carbone.
11:08Moi, je suis sur plusieurs marchés, avec l'Europe du Nord, l'Europe du Sud.
11:11Quand on était en 2020, notre succès, on était neutre en carbone.
11:15Sauf qu'on ne peut pas communiquer.
11:16Et justement, quand l'ADEME avait communiqué sur attention, on ne peut pas être neutre en carbone, ce n'est pas possible.
11:20Ça se calcule à la dimension d'un pays, d'un écosystème.
11:24D'un pays, mais pas d'une entreprise ou d'un individu.
11:27Et puis, il y a un point essentiel, c'est qu'à un moment, il y a eu la course à la neutralité carbone,
11:31où tout le monde était neutre en carbone, et que c'était 90% de compensation.
11:35Nous, on n'avait pas de compensation.
11:36Enfin, on avait une grosse réduction, et le reste était compensé.
11:39On s'est posé la question.
11:41Donc moi, je demandais à mes équipes de ne pas communiquer sur la neutralité carbone en France.
11:44On communiquait aux États-Unis, on communiquait dans le reste de l'Europe.
11:48Mais justement, une règle française a fait qu'on en a parlé chez nous.
11:52Et on s'est dit, c'est vrai, si on doit finir avec les compensations,
11:57est-ce que ce ne serait pas intéressant de réinvestir ces compensations
11:59dans une réduction encore plus drastique, pour avoir plus de produits à bilan carbone négatif ?
12:04Et c'est ce qu'on a fait.
12:05Donc on n'est plus neutre en carbone, mais on travaille sur une économie régénérative pour 2040.
12:12Depuis tout à l'heure, je vous écoute, et je n'oublie pas que cette entreprise,
12:16c'est une entreprise américaine, fondée par un Américain, Ray Anderson, il y a 50 ans.
12:22Est-ce qu'il y a des mots que vous n'utilisez plus sur le marché américain,
12:25puisque Donald Trump a fait la liste des mots interdits,
12:29dans lesquels il y en a beaucoup qui concernent le climat et les efforts en matière environnementale ?
12:33Alors là, c'est la force qu'on a dans cette entreprise.
12:36Elle a beau être américaine, on arrive à garder notre personnalité.
12:39Et s'il y a des choses qui, auprès de notre CEO, de notre gouvernance et de nos actionnaires,
12:44va à l'encontre de notre ADN, qui est vraiment cette performance environnementale, on continuera.
12:51Mais parce que dans l'Amérique de Donald Trump, ce que vous faites, c'est faire de la politique.
12:54Vous voyez ce que je veux dire ?
12:56Ray Anderson était un conseiller de Bill Clinton.
13:01Donc vraiment, c'était tellement fort d'avoir un industriel américain qui voulait tout transformer,
13:05que moi, à mon niveau, par les politiques, ça va être plus compliqué.
13:10Mais en tout cas, je sais que les changements politiques n'ont pas influencé notre stratégie.
13:14Et c'est vraiment un point essentiel chez nous.
13:18Merci beaucoup, madame Miquel Cornouet.
13:20A bientôt sur Bsmart4Change.
13:21On passe à notre Zoom.
13:22On va parler du métier de courtier d'assurance au cœur, notamment, de la loi Industrie Verte.
13:34C'est le Zoom de ce Smart Impact avec Christophe Aubour.
13:37Bonjour.
13:38Bonjour Thomas.
13:38Bienvenue.
13:38Vous êtes le directeur général de Planète CSCA, syndicat professionnel des courtiers d'assurance.
13:44Quelles sont vos missions ?
13:45Combien d'adhérents ?
13:47Présentez-nous, Planète CSCA.
13:48Alors, Planète CSCA est le syndicat représentatif de la branche du courtage.
13:53La branche du courtage, c'est 45 000 collaborateurs.
13:56Et donc, comme toute organisation professionnelle,
13:58nos principales missions sont de représenter nos adhérents,
14:02d'influencer l'ensemble des textes qui nous impactent.
14:07Et puis surtout, de délivrer du service à ces adhérents.
14:10Aujourd'hui, c'est 2500 cabinets qui adhèrent à notre syndicat,
14:14qui vont des plus grands cabinets de courtage.
14:16Grande entreprise française de plus de 7 000 collaborateurs ou filiales de groupes américains
14:21à l'entreprise unipersonnelle au bout de la chaîne.
14:24Donc vraiment, voilà, un panel extrêmement varié et représentatif.
14:28Le cabinet moyen de courtage en France, c'est 3-4 collaborateurs.
14:32D'accord.
14:32Avec notamment, entre autres, c'est pas le seul service que vous proposez,
14:36mais un guide durabilité que vous remettez à jour en fonction de l'évolution des réglementations, j'imagine.
14:44C'est quoi l'objectif de ce guide durabilité ?
14:47Alors, comme je le disais à l'instant, le principal, la mission, finalement,
14:51notre principale mission, c'est de proposer des services à nos adhérents.
14:54Donc des guides, des outils, décryptage de la réglementation, de l'anticipation.
14:59Et c'est vrai que la RSE et la durabilité, plus globalement,
15:03montent en puissance depuis quelques années.
15:05Donc c'est la raison pour laquelle on a rédigé ce guide,
15:08qui finalement reprend l'ensemble des réglementations,
15:11à la fois françaises ou européennes,
15:14qui sont entrées en vigueur ces dernières années,
15:17avec à chaque fois quelque chose de très pratico-pratique,
15:20qui d'une part décrit les nouvelles obligations qui impactent les courtiers,
15:25et puis ensuite les accompagnent, les aident à mettre en place
15:28et à décliner ces réglementations dans leur cabinet.
15:31Oui, donc l'idée c'est d'aider les clients à intégrer d'une façon très opérationnelle
15:37ces directives dans leur stratégie, dans leurs actions quotidiennes, c'est ça ?
15:41Exactement. Les courtiers sont donc mandatés par leurs clients.
15:44Ils sont intermédiaires entre le client final, qu'il soit particulier,
15:48professionnel ou entreprise, et le porteur de risque, l'assurance.
15:51Et donc ils délivrent du conseil à forte valeur ajoutée.
15:54Et c'est vrai que la sensibilité à la RSE depuis ces dernières années des particuliers,
16:00en particulier, nous amène derrière à délivrer du conseil sur ces aspects green.
16:06Alors soit ils sont imposés par la réglementation,
16:08c'est le cas par exemple de la loi Industrie verte de 2023,
16:11qui effectivement impose pour les produits d'assurance-vie du conseil
16:16sur toute la durée du contrat,
16:19et notamment de proposer à chaque client des unités de compte
16:23sur les produits d'assurance-vie avec des supports verts.
16:27Qu'est-ce que ça change à votre métier, ça concrètement, cette loi Industrie verte ?
16:30Alors ça complexifie quand même davantage le conseil aux clients.
16:35Ça demande évidemment de se former,
16:37et ça c'est important pour nos courtiers de se former tout au long de leur carrière.
16:42Et puis je crois que l'aspect positif,
16:46c'est que ça met une empreinte encore plus importante
16:49du rôle sociétal du courtier et de son positionnement finalement,
16:53vis-à-vis de ses clients et puis vis-à-vis des enjeux sociétaux.
16:56Oui, mais ces enjeux de durabilité, voire ces impératifs,
17:00puisqu'on parle d'obligation légale,
17:03les assureurs s'en préoccupent aussi.
17:06Bien sûr.
17:07Vous voyez ce que je veux dire ?
17:07Bien sûr.
17:08Vous faites quoi ? Vous êtes là pour les aiguillonner,
17:11pour faire une piqûre de rappel,
17:14ou alors pour conseiller vos clients en allant vers les assureurs
17:18les plus avancés en la matière ?
17:21Alors les assureurs ont aussi beaucoup d'obligations en la matière,
17:24c'est clair, plus que les intermédiaires.
17:26Ils nous en imposent aussi par huissellement, évidemment.
17:30Nous, notre rôle, c'est véritablement le conseil aux clients.
17:33Donc l'impact, il se situe au niveau du conseil.
17:35Après, chacun prend sa responsabilité dans la chaîne, en fait,
17:39de valeur, de l'assurance.
17:41Mais nous, évidemment, on se concentre sur ce conseil
17:44à forte valeur ajoutée aux clients.
17:45Est-ce que, si je reste sur la loi Industrie Verte,
17:47vous trouvez encore pas mal de clients
17:49qui sont un peu pas en retard en termes de volonté,
17:54mais en termes d'information ?
17:55C'est-à-dire qu'ils ne savent pas exactement
17:57ce à quoi ils doivent se conformer rapidement,
18:01à court ou à moyen terme ?
18:02Je pense qu'on a un phénomène de complexité
18:05de notre réglementation qui est vraiment criant.
18:07C'est un message, nous, qu'on porte souvent de simplification,
18:11mais de véritable simplification, pas de gommée.
18:16Donc ça, c'est vraiment difficile pour le consommateur,
18:19finalement, de suivre toutes ces réglementations
18:23qui s'enchaînent au niveau français, au niveau européen.
18:27Donc je ne pense pas qu'il manque d'informations,
18:29puisque le courtier, c'est son rôle aussi,
18:31de conseiller et d'informer son client.
18:33Mais je pense que cette réglementation,
18:35à vouloir trop bien faire, elle est devenue trop complexe.
18:38D'ailleurs, au niveau européen,
18:40avec l'arrivée de la nouvelle Commission européenne,
18:43il y a une forme de retour un peu en arrière sur les...
18:46Oui, alors on va y venir sur ce qui vient notamment
18:49d'être voté au Parlement européen,
18:50sur le bilan extra-financier, sur la CSRD,
18:53et aussi sur le devoir de vigilance, la CS3D.
18:56Mais je reviens sur la formation.
18:58En fait, ça suppose pour vos adhérents de se former en permanence
19:04ou d'être en sorte de vigie, en alerte sur ces règlements
19:07qui évoluent rapidement ?
19:09Absolument.
19:09Oui, alors il y a d'abord une obligation de formation
19:12qui est de 15 heures par an.
19:15Et puis au-delà de ça, et c'est le rôle aussi du syndicat,
19:17de proposer à nos adhérents des formations sur des sujets d'actualité,
19:22sur des sujets un petit peu plus pointus,
19:23pour qu'en effet, ils s'accompagnent en fait également leurs clients
19:27sur ces différentes évolutions.
19:31Alors votre avis sur ce qui vient de se passer au Parlement européen ?
19:33Une majorité droite, droite extrême droite,
19:36qui se crée pour vider, on va dire,
19:41une partie du pacte vert, du Green Deal, de sa substance,
19:45notamment sur ces deux directives CS3D et CSRD.
19:49Il y a un côté yo-yo qui doit être un peu compliqué à gérer
19:53pour les métiers comme vous.
19:54Pour nous, parce que c'est vrai qu'on avait essayé d'anticiper
19:56l'entrée en vigueur de ces réglementations,
19:59parce que ça prend du temps à mettre en œuvre,
20:03ça demande évidemment des investissements financiers,
20:05donc c'est vrai que le retour en arrière
20:07pour ceux qui avaient effectivement anticipé la démarche
20:09est un petit peu compliqué à vivre,
20:11parce qu'il va falloir tout modifier de nouveau,
20:13et on sait que c'est souvent des investissements
20:17sur les systèmes d'information qui sont assez lourds.
20:21Comme je le disais tout à l'heure,
20:22je pense que ces réglementations étaient trop contraignantes.
20:25La CSRD, par exemple, 800 pages,
20:28mais on pouvait la simplifier sans l'abandonner,
20:31ou sans la vider de sa substance.
20:34Je ne sais pas si elle est totalement vidée de sa substance.
20:37Je force un peu le trait,
20:38mais bon, elle est beaucoup moins contraignante.
20:41Elle va concerner beaucoup moins d'entreprises,
20:44seulement les très grandes entreprises, etc.
20:46Si je prends l'exemple des courtiers,
20:49nous, on est quand même assez satisfaits du relèvement des seuils,
20:54qui, comme je disais tout à l'heure,
20:5690% de nos adhérents sont des PME.
20:58Et donc, pour une PME,
21:00appliquer ce type de reporting extra-financier,
21:03c'est totalement raisonnable.
21:06C'était trop compliqué.
21:06C'est trop compliqué,
21:07et avec la meilleure volonté du monde,
21:10c'est inapplicable.
21:11On le voit bien sur le terrain.
21:13Il y a véritablement beaucoup d'irritants sur ces sujets.
21:18Je remplis des questionnaires,
21:19et des questionnaires,
21:19et des questionnaires.
21:21Et à la fin de la journée,
21:22pour quoi faire exactement ?
21:23Je pense que ce qui manque sur ces sujets,
21:24au niveau européen,
21:25comme au niveau français,
21:26c'est une véritable vision
21:29sur où nous voulons aller
21:31avec ce type de réglementation.
21:33Parce qu'aujourd'hui,
21:34elles sont plutôt vécues comme des contraintes,
21:35et non pas comme des perspectives positives
21:38de protection de l'environnement,
21:40et plus globalement,
21:42de RSE.
21:43Est-ce que vous êtes...
21:43Alors, le problème,
21:44c'est que j'allais vous dire
21:46qu'est-ce que vous attendez du gouvernement ?
21:48Sauf que, bon,
21:48le gouvernement,
21:49on sait qu'il est plutôt
21:50dans une logique de précarité
21:51que de vision à long terme.
21:54Mais dans vos métiers
21:55en matière de régulation,
21:57d'incitation,
21:57pour favoriser cette durabilité,
22:00vous attendez quoi ?
22:00De la stabilité ?
22:02Ou alors de la simplification ?
22:04Vous en parliez tout à l'heure.
22:05Alors, avant tout,
22:07de la stabilité,
22:07effectivement,
22:08puisque depuis un certain nombre d'années,
22:10on a des textes qui s'enchaînent,
22:11et je dirais que la difficulté pour nous,
22:14c'est d'arriver à les déployer correctement
22:17dans un timing contraint,
22:19et lorsque vous avez à peine déployé
22:22le premier texte,
22:22qu'un deuxième arrive,
22:23et donc finalement,
22:24c'est mal déployé,
22:25pour être très honnête.
22:27Donc, de la stabilité,
22:28évidemment,
22:29mais aussi de la simplification,
22:30parce qu'on a des textes finalement
22:33qui, à la fin de la journée,
22:36sont votés pour protéger le consommateur
22:38et le client,
22:40mais qui finalement,
22:41nous constatons aujourd'hui
22:43que ça a plutôt l'effet inverse.
22:44C'est tellement complexe
22:46que le client ne lit plus,
22:48ne lit pas les 15, 20, 30 pages.
22:50Et donc, on n'atteint pas l'objectif
22:51de durabilité.
22:53Exactement.
22:53Donc, nous, nous demandons
22:54la simplification
22:55pour précisément atteindre cet objectif.
22:57Est-ce qu'à l'inverse,
22:58si on essaye de positiver,
23:00il y a un texte,
23:02alors, voilà,
23:03ce n'est pas une colle,
23:04mais c'est sur les 10, 20 dernières années
23:06où vous dites,
23:07tiens, celui-là,
23:08il a été,
23:10il a mis dans le mille,
23:10il a atteint sa cible,
23:12il fonctionne,
23:12il ne faut surtout pas y toucher,
23:13vous diriez quoi ?
23:14Je pense que le texte
23:15qui a atteint sa cible
23:17sur différents aspects,
23:19assez emblématique,
23:20c'est la loi Pacte.
23:21Oui.
23:21C'était la première grande loi,
23:22finalement,
23:23du premier quinquennat
23:24du président Macron
23:25et je crois que
23:27pour le client
23:28comme pour les professionnels,
23:30il y a eu véritablement
23:31un win-win
23:31qui permet aujourd'hui
23:33de faire encore avancer
23:34les choses.
23:35Je vais prendre un exemple,
23:37c'est la mise en place
23:37du PER.
23:39Ça, c'est véritablement
23:40une avancée pour les clients
23:41d'avoir un produit
23:42beaucoup plus simple
23:43parce qu'avant,
23:43on avait effectivement
23:44des choses.
23:45Là, on a un seul produit,
23:47alors, avec différents compartiments
23:48à l'intérieur
23:48qui permettent aussi
23:49que chacun, finalement,
23:51trouve son besoin
23:53et puis qui permet
23:55de préparer la retraite.
23:56Donc, c'est un sujet
23:57d'actualité.
23:58Je crois qu'on ne peut
23:59que se réjouir
24:00d'avoir un produit
24:01par capitalisation disponible.
24:03Alors, il nous reste
24:03une grosse minute.
24:05Vous vouliez parler
24:05de vos actions
24:06en matière de mécénat.
24:08Oui.
24:08Qu'est-ce que vous voulez
24:09mettre en avant ?
24:10Planète CSA
24:11a été très engagé
24:11depuis de nombreuses années
24:12et donc, on a voulu
24:14finalement s'engager
24:16sur trois sujets.
24:18Deux premiers qui sont
24:20en faveur des personnes
24:21éloignées de l'emploi.
24:23Donc, la Planète CSA
24:25est mécène de la Fondation
24:26Entrepreneurs de la Cité
24:27qui propose du micro-crédit
24:29à des entrepreneurs
24:30qui se lancent
24:30sur de la micro-entreprise,
24:32ce qui permet
24:33de les acculturer
24:33au sujet d'assurance
24:34et d'avoir accès
24:35à des produits
24:35de marché solidaires.
24:37Ça, c'est un premier enjeu.
24:38Nous sommes mécènes
24:39de cette fondation,
24:40mécénat financier
24:41et mécénat de compétences.
24:43Et puis, l'association
24:44Assure-moi un projet
24:45dont j'ai l'honneur
24:46de présider,
24:48qui, elle aussi,
24:49oeuvre en faveur
24:49des personnes éloignées
24:50de l'emploi,
24:51mais cette fois-ci,
24:52pour les remettre
24:52dans un circuit
24:53de compétences
24:56et de formations
24:57pour atteindre
24:58de nouveau
24:59une compétence
25:01en matière
25:01de courtage
25:02ou d'assurance.
25:03On a formé
25:04un peu plus
25:05de 300 personnes
25:06depuis 5 ans
25:08et plus de 95%
25:10ont obtenu
25:11un CDD
25:11ou un CDI
25:12à la sortie.
25:13Donc, on est très fiers
25:14de cette action
25:15inclusive
25:15et solidaire.
25:17Et puis, une dernière petite
25:17qui me tient à cœur
25:19également,
25:20c'est l'association
25:21Foot en Chœur,
25:21dont nous sommes également
25:22partenaires,
25:24qui vise cette fois-ci
25:25à emmener
25:26des enfants,
25:28soit en situation
25:29de handicap,
25:29soit hospitalisés,
25:31à aller
25:31et une rencontre
25:32de foot.
25:34Et voilà,
25:34c'est extraordinaire
25:35de voir leur bonheur
25:37de croiser éventuellement
25:39un joueur
25:39à la fin du match.
25:41On leur offre un maillot.
25:43C'est une initiative
25:43qui vient du nord,
25:45de Lille précisément,
25:46et puis on l'a déployée
25:47dans un certain nombre
25:48de clubs de foot.
25:49Le dernier en date
25:49étant le Havre,
25:51dont j'ai l'honneur
25:51également d'être actionnaire
25:52et donc j'ai contribué
25:53à mettre en place
25:55ce système au Havre.
25:57Merci beaucoup
25:58Christophe Aubour
25:58et à bientôt
25:59sur Bismarck for Change.
26:01On passe tout de suite
26:01à notre grand entretien,
26:03c'est la rubrique
26:04Prêt pour l'impact.
26:10Prêt pour l'impact,
26:11c'est la question
26:11que je pose chaque jour
26:13à une personnalité
26:14qui compte
26:14dans notre économie.
26:15Je reçois
26:16Connor O'Réan.
26:17Bonjour.
26:17Bonjour.
26:18Bienvenue.
26:18Vous êtes le directeur général
26:19d'Ecosem,
26:20groupe irlandais
26:21spécialisé dans la
26:22fabrication de ciment
26:23et de liant bas carbone.
26:26Vous êtes quand même
26:27bien implanté en France,
26:28notamment à Dunkerque
26:29et à Fos-sur-Mer.
26:30On va évidemment parler
26:31du secteur,
26:33des enjeux de décarbonation,
26:34de ce que représentent
26:35le ciment et le bâtiment
26:36dans les émissions
26:38de gaz à effet de serre mondiales.
26:40Mais j'ai une petite question
26:41de curieux.
26:42Il vient d'où
26:43le tropisme français
26:44ou l'amour de la France ?
26:46Je ne sais pas
26:46si on peut aller jusque-là
26:47d'Ecosem.
26:48Non, vous pouvez aller
26:49jusqu'à l'amour de la France.
26:51Ecosem est une entreprise
26:51familiale
26:52et ma famille
26:53a déménagé en France
26:55depuis l'Irlande
26:56quand j'avais huit ans.
26:57Je suis parti travailler
26:58dans d'autres pays
26:59mais je suis toujours
27:00revenu en France.
27:02Là, j'habite là
27:02depuis 2019.
27:04Et toute ma famille directe,
27:05mes frères,
27:05mes parents,
27:06ils habitent toujours en France
27:07et nos enfants,
27:09etc.
27:09Ils habitent tous ici.
27:10Donc, c'est vraiment
27:11une histoire d'amour.
27:12Il y a énormément
27:14de respect
27:15entre les deux cultures
27:16françaises et irlandaises.
27:17C'est vrai.
27:17Je suis aussi
27:18directeur de la Chambre
27:21de commerce
27:21Irlande-France.
27:23Et il y a énormément
27:24d'entreprises françaises
27:26installées en Irlande
27:26et irlandaise
27:27installées en France.
27:28D'ailleurs, je crois
27:28que la France
27:30est le premier pays
27:30en Europe
27:31pour le financement
27:34international
27:34des entreprises
27:36qui s'installent en France.
27:37Donc, ça devient
27:38un pays qui est
27:39très, très attractif
27:40pour l'industrie
27:41et on en profite beaucoup.
27:44Alors, ce secteur
27:46dont vous êtes
27:48un acteur important
27:50de la production
27:51de ciment
27:53et donc par capillarité
27:55du bâtiment,
27:56ça représente quoi
27:57aujourd'hui ?
27:57C'est quoi l'enjeu
27:58environnemental
27:59du secteur aujourd'hui ?
28:00Pour mettre ça
28:01en contexte,
28:01le béton, après l'eau,
28:03est le matériau
28:03le plus consommé
28:04sur Terre.
28:05C'est le matériau
28:06de construction,
28:06le populaire
28:07globalement.
28:09Et pour de très
28:10bonnes raisons.
28:11C'est très résistant
28:12et c'est très durable.
28:14D'ailleurs,
28:15il y a un exemple
28:15aujourd'hui,
28:16la plus grande
28:17utilisation de béton
28:18non renforcé
28:19au monde entier
28:20est à Rome
28:21dans le Panthéon
28:21et toujours présent
28:23plus de 2000 ans
28:24après sa construction.
28:26Malheureusement,
28:27le béton
28:28a un secret,
28:30c'est le ciment.
28:32Et le ciment,
28:33c'est ce qui fait
28:33que tous les éléments
28:34du béton
28:35sont rassemblés.
28:36rassemblent, oui.
28:37Le ciment,
28:38c'est la colle
28:38qui rassemble
28:39le béton.
28:43Et le ciment
28:44est responsable
28:45pour presque 8%
28:46des émissions globales
28:47de CO2.
28:48Donc,
28:49c'est plus que
28:49tous les avions,
28:50tous les camions
28:50et tous les bateaux
28:51réunis.
28:52Donc,
28:53c'est un problème
28:54très sérieux
28:55qu'il faut adresser.
28:56Donc,
28:56c'est un levier
28:57de transformation
28:58qui est lui aussi
28:59très important.
28:59C'est ça qui est intéressant.
29:00Exactement.
29:01Et vous avez des pays
29:02en voie de développement
29:03qui ont besoin de béton.
29:04Nos sociétés
29:04reposent sur le béton.
29:06Je suis venu
29:07aujourd'hui
29:08en métro
29:08construit en béton.
29:10On est dans un bâtiment
29:10construit en béton.
29:12Il y a des tunnels
29:13en béton.
29:13Les ports sont en béton.
29:15Et on ne va pas supprimer
29:16le béton de nos villes
29:17et de nos usages.
29:19Donc,
29:19il faut faire un ciment
29:20moins énergivore.
29:22C'est là-dessus
29:23que vous travaillez
29:24depuis des années.
29:24C'est ça ?
29:25Exactement.
29:25Vous avez entièrement raison.
29:27Et la raison,
29:28les économistes pensent
29:29qu'il va y avoir
29:30l'équivalent
29:30d'une ville de New York
29:31en béton
29:32construit
29:32tous les mois
29:33jusqu'à 2050.
29:35Donc,
29:35il faut absolument
29:36décarboner ce matériau
29:37pour pouvoir
29:39réduire
29:39nos émissions
29:40de CO2.
29:42Et il faut le faire
29:43à l'échelle globale.
29:45On est présent
29:45sur le marché européen
29:47mais ce n'est pas suffisant.
29:48Notre technologie,
29:50on était juste
29:51un producteur
29:52de matériaux bas carbone.
29:53Maintenant,
29:53on a créé
29:54une technologie bas carbone
29:55qui peut être appliquée
29:57à toutes les cimenteries
29:58à l'échelle globale
29:59et qui peut donc
30:00décarboner
30:01le 70%
30:02des émissions
30:03globales de CO2.
30:04Et c'est une technologie
30:05qu'on a créée
30:06en France
30:06en partenariat
30:08avec des universités françaises
30:10l'ENS Paris-Saclay
30:11et l'INSA de Toulouse
30:12par exemple.
30:13Et on vient de finir
30:13l'investissement
30:14depuis juillet
30:15on est installé
30:16dans notre nouveau
30:17labo de recherche
30:17et innovation
30:18aussi installé en France
30:20notamment grâce
30:21au crédit impôt recherche
30:22qui existe en France
30:23qui nous a fait choisir
30:25la France
30:25plutôt que tous les autres
30:26pays où on est présent.
30:28Et là,
30:29on vient de finir
30:29l'investissement
30:30de 11 millions
30:30dans un...
30:32Je dis toujours
30:33que si James Bond
30:34créait un laboratoire
30:36pour le béton,
30:37il ressemblerait
30:37à celui qu'on vient
30:38de construire.
30:39OK.
30:39Cette technologie
30:40elle s'appelle
30:40ACT, c'est ça ?
30:41ACT.
30:42Oui, ACT.
30:42ACT.
30:43Advanced Man Technology.
30:45Agissons, effectivement.
30:46Je vais donner
30:46quelques chiffres
30:47concernant Ecosem
30:48créé en 2004
30:50usines de terminaux
30:51en Europe de l'Ouest
30:52dont Fausse-sur-Mer
30:53et Dunkerque
30:53dont j'ai parlé tout à l'heure.
30:55Chiffre d'affaires
30:552024, 232 millions d'euros
30:57et une production
30:58de 2,4 millions
30:59de tonnes de ciment
31:00et d'addiction minérale
31:02par an.
31:02Vous dites aussi
31:03avoir économisé
31:0418 millions
31:05de tonnes de béton
31:06en Europe
31:07grâce à cette technologie
31:08notamment ?
31:09Oui, donc en fait
31:10chaque fois que nous
31:11produisons une tonne
31:12de ciment bas carbone
31:14ça remplace la production
31:15d'une tonne
31:16de ciment traditionnelle
31:17qui produit
31:18800 kilos
31:19ou presque une tonne
31:20de CO2.
31:21Ça dépend des pays.
31:22La France est d'ailleurs
31:23assez efficace.
31:24Les cimentiers français
31:24ont bien travaillé
31:25dans le passé
31:26mais maintenant
31:27il faut découpler
31:29cette réduction
31:32et c'est ce qu'on arrive
31:33à faire.
31:34On a déjà des ciments
31:34qui sont entièrement
31:35décarbonés.
31:36Par exemple,
31:37on a fourni
31:37le village des athlètes
31:38avec quasiment
31:40zéro ciment
31:40pour les Jeux olympiques.
31:43On est présent
31:43sur toutes les lignes
31:44du Grand Paris.
31:46Toutes les constructions
31:47permanentes
31:48des Jeux olympiques
31:49on les a fournies aussi.
31:50Autour de Marseille
31:51on ne chôme pas non plus
31:52à Eiffel sur mer
31:54et à Provence
31:54tout ça
31:54on est fourni
31:55jusqu'à Lyon
31:56jusqu'à Toulouse
31:57jusqu'à Bordeaux.
31:58On a oublié de le dire
31:59qu'est-ce qui définit
32:01un ciment bas carbone ?
32:02Je comprends bien
32:02le concept
32:03mais qu'est-ce qui permet
32:04de dire
32:04ce ciment-là
32:05il est bas carbone
32:07et c'est l'avenir ?
32:09En fait,
32:09il n'y a pas de définition
32:10officielle
32:11pour un ciment bas carbone.
32:13Pour nous,
32:13c'est au moins
32:14une réduction
32:15de 70%.
32:16Comment vous le faites ?
32:19On a énormément
32:20de...
32:21Notre technologie
32:23antérieure
32:24jusqu'à
32:25il y a quelques années
32:26c'était
32:27on utilisait
32:28un coproduit
32:29de la production
32:30de l'acier
32:30et on transformait
32:32en ciment décarboné
32:33et on le vendait
32:34aux bétonniers
32:34qui remplaçaient
32:35le ciment traditionnel
32:38avec ça.
32:40Ça s'appelle
32:40du laitier moulou
32:41de haut fourneau.
32:42On appelle ça
32:43de l'écossème,
32:43c'est plus simple.
32:45Et donc,
32:46les bétonniers
32:47utilisaient ça
32:48pour remplacer
32:48le ciment carboné
32:49et donc décarboner
32:50le béton.
32:52Mais le problème
32:53avec ce matériau
32:54qui est extrêmement
32:56performant
32:57au niveau technique,
32:58très durable,
32:59très résistant,
33:00il est aussi décarboné,
33:02et en plus
33:02il a des avantages
33:03architectoniques,
33:04c'est-à-dire
33:04qu'il a une couleur
33:05beaucoup plus claire
33:06et beaucoup plus lisse
33:07qu'un ciment traditionnel.
33:08Maintenant,
33:09c'est très bien,
33:10le problème
33:10c'est qu'on sait
33:12que le GIEC
33:13nous dit
33:13qu'il faut réduire
33:14nos émissions de CO2
33:15de 50%
33:16d'ici la fin
33:17de cette décennie.
33:18Et il n'y a assez
33:20de ce produit au monde
33:21que de remplacer
33:2210%
33:22dans la production
33:23du ciment.
33:24Donc,
33:25il y a 7 ans,
33:268 ans,
33:26je crois,
33:26on a installé
33:27notre équipe R&D,
33:30donc 100%
33:31autofinancié
33:32avec les profits
33:34créés grâce
33:35à notre activité
33:36économique
33:36sur les différents
33:37marchés européens,
33:38qu'on a réinvesti
33:39dans la recherche
33:40et le développement.
33:42Pour trouver
33:42une autre solution.
33:44Oui,
33:44en fait,
33:45ce qu'on a fait,
33:45c'est qu'on a trouvé,
33:47quand je dis on,
33:48c'est surtout
33:48l'équipe innovation,
33:49j'ai très peu participé
33:51au développement technique
33:52de ces produits,
33:53mais ils sont arrivés
33:54à augmenter
33:56l'efficacité
33:57des produits
33:58traditionnels
33:59qui existent
33:59dans la norme
34:00béton et ciment
34:01aujourd'hui
34:01et qui fait
34:02qu'on peut utiliser
34:03beaucoup moins
34:04de ces matériaux
34:05et donc on peut
34:06utiliser ça
34:07sur beaucoup plus
34:08de mètres cubes
34:08de béton.
34:09Mais aussi,
34:10on a un partenariat
34:11avec Titan
34:13en Grèce
34:13et là,
34:14il y a de la roche
34:15volcanique
34:15et le Panthéon
34:17dont je vous ai parlé
34:18tout à l'heure,
34:18ça,
34:18c'était construit
34:19par les Romains
34:19il y a 2000 ans
34:20avec de la roche
34:21posolénique
34:21donc c'est une technologie
34:23qui existe
34:23qui existait
34:24et qui maintenant
34:25revient en avant
34:27grâce à ses atouts
34:28de décarbonation
34:30et le potentiel
34:32de décarbonation
34:33que ça donne
34:33à l'industrie cimentière.
34:35La ligne ACT
34:36c'est ça
34:36de Dunkerque
34:37elle a ouvert
34:38il y a combien de temps
34:39combien de tonnes
34:40de ciment
34:42elle peut produire
34:42par an
34:43et à quel point
34:43ça peut changer
34:44la donne
34:45par rapport
34:45aux défis
34:46que vous décriviez
34:47à l'instant.
34:47Oui,
34:48donc on a
34:48deux usines en France
34:49une à face au mer
34:50une à Dunkerque
34:51et ils produisent
34:52notre technologie
34:53antérieure
34:54et continuent
34:54à le produire
34:55aujourd'hui
34:56d'ailleurs
34:56on est un des seuls
34:57cimentiers français
34:58on est le seul
34:58cimentier français
34:59à faire de l'export
35:00la moitié
35:01de la production
35:01de Dunkerque
35:02va en Angleterre
35:03par exemple
35:04et on est en train
35:06d'investir
35:0750 millions
35:08avec l'aide
35:10de France 2030
35:11et de la ville
35:13de Dunkerque
35:13et de la région
35:14du nord de la France
35:15qui nous ont
35:16qui ont contribué
35:17à cet investissement
35:18on est très reconnaissant
35:19au gouvernement français
35:21et les gouvernements
35:22locaux
35:22pour cette aide
35:23et ça va nous permettre
35:25d'augmenter
35:26notre capacité
35:27et de produire
35:28des tonnes
35:29de technologies
35:31actes
35:31pour pouvoir
35:32le prouver
35:33à l'échelle industrielle
35:34on l'a déjà prouvé
35:35à l'échelle
35:36locale
35:37on a fourni
35:38je ne sais plus
35:39combien
35:40de projets
35:42en Angleterre
35:43en France
35:44en Irlande
35:45aux Pays-Bas
35:45en Belgique
35:46etc
35:46donc on a
35:47extrêmement
35:47d'expérience
35:51la chose
35:52c'est qu'on est
35:52une société privée
35:53en survie
35:54grâce à notre
35:55performance économique
35:56et pour réinvestir
35:58cet argent
36:00il a fallu
36:01qu'on crée
36:02d'abord
36:02et je dis toujours
36:04qu'on a
36:05un excellent
36:05accompagnement
36:06de nos banques
36:07françaises
36:07mais je dis toujours
36:09pour emprunter
36:09de l'argent
36:10il faut d'abord
36:10prouver
36:11qu'on n'en a pas besoin
36:12j'essaye de bien
36:15comprendre
36:15pour aller
36:16plus loin
36:17toujours par rapport
36:18à l'objectif
36:19que vous disiez
36:19là il y a quand même
36:20besoin
36:22d'un soutien
36:23d'argent public
36:23pour essayer
36:25d'aller encore plus loin
36:27de passer encore plus
36:28à l'échelle
36:28c'est ça ?
36:29oui on a récemment
36:30été invité
36:30à Choose France
36:32qui est
36:32qui donne
36:35une vitrine
36:35pour la France
36:37pour l'investissement
36:38étranger
36:38et donc
36:41c'est
36:42l'investissement
36:44qu'on va faire
36:45en France
36:45est de 170 millions
36:46maintenant
36:47on peut le faire
36:48tout seul
36:49et aller très très doucement
36:50ou on peut le faire
36:51avec de l'aide
36:51économique
36:52de la France
36:53et de l'Europe
36:53c'est un accélérateur
36:54c'est un accélérateur
36:55et on n'a pas
36:57le temps
36:57de se reposer
36:59quand on fait face
37:00au changement climatique
37:01on voit
37:02dans les médias
37:03très récemment
37:05ce qui s'est passé
37:07en Jamaïque
37:08l'augmentation
37:09de la destruction
37:12que fait
37:12le changement climatique
37:14il faut accélérer
37:15de manière
37:15la plus rapide possible
37:17et cette technologie
37:18on ne va pas
37:19la garder pour nous
37:19l'intérêt
37:20de cette technologie
37:21et l'avantage
37:22principal
37:23de cette technologie
37:24c'est qu'elle peut
37:25être appliquée
37:25à n'importe quelle
37:26cimenterie du monde
37:27très très rapidement
37:29et à 100 coûts
37:31supplémentaires
37:32par rapport
37:32à la production
37:33donc ça veut dire
37:33qu'elle sera en open source
37:34cette technologie
37:35elle ne sera pas en open source
37:36il y aura quand même
37:37il va falloir l'acheter
37:39quand même
37:40on est une société privée
37:41mais ce n'est pas seulement
37:43la seule raison
37:43l'autre chose
37:44c'est qu'on est
37:45à 70% de réduction
37:47grâce à cette technologie
37:48ce n'est pas suffisant
37:49c'est suffisant
37:50pour atteindre les cibles
37:51de l'an 2030
37:52et 2050
37:53mais ce n'est pas suffisant
37:54pour zéro émission
37:56donc notre laboratoire
37:58qu'on vient de finir
37:59de 11 millions
38:00et nos partenariats
38:01avec les unités françaises
38:02européennes
38:03on a aussi des partenariats
38:05avec 11 universités
38:06à travers le monde
38:08mais il faut qu'on crée
38:10acte 2
38:11acte 3
38:12acte 4
38:13pour arriver à zéro CO2
38:14et dans notre laboratoire
38:16de recherche et innovation
38:17ils ne travaillent plus sur acte
38:18acte c'est bon
38:19ça marche
38:20là ils travaillent sur acte 2
38:22sur encore réduire
38:23la production de CO2
38:25par tonnes de ciment
38:26et on est sur maintenant
38:28des voies d'investigation
38:34je ne sais pas comment dire
38:35en français
38:35mais de recherche
38:36qui pourraient faire
38:38des bétons
38:39qui absorbent le CO2
38:42donc qui seraient des bétons
38:43avec un chiffre de CO2
38:45négatif
38:46et c'est là
38:47c'est pour ça
38:48qu'on ne peut pas le donner
38:49en open source
38:49puisqu'on a énormément
38:51on a dépensé
38:52presque 100 millions
38:55sur la recherche
38:55et le développement
38:56à ce jour
38:56donc c'est extrêmement important
38:59et donc on a besoin
39:02d'être économiquement viable
39:03pour pouvoir
39:04réinvestir nos profits
39:05ça rejoint une question
39:06alors qui est de celui
39:07qui était à votre place
39:08la semaine dernière
39:09Yann Géano
39:10qui est le président
39:10de La Forêt France
39:11qui voulait justement
39:12vous questionner
39:14autour de l'innovation
39:15et la compétitivité
39:16on l'écoute
39:17Bonjour Connor
39:19j'ai une question pour vous
39:21comment fait-on
39:22pour innover
39:24tout en maintenant
39:25sa compétitivité
39:26C'est vaste
39:29innover tout en maintenant
39:30sa compétitivité
39:31vous avez commencé
39:31à y répondre
39:33mais il y a
39:33un moment
39:35où forcément
39:36les choix que vous faites
39:37d'investissement
39:38vous dites quoi
39:38si on ne les fait pas
39:39on perdra des marchés
39:40à terme
39:40ou alors
39:41il y a l'engagement
39:43environnemental
39:44je ne le mets pas en doute
39:45mais voyez ce que je veux dire
39:46comment vous liez
39:47l'innovation
39:48ce que ça vous coûte
39:49d'essayer d'inventer
39:51les bétons du futur
39:52et puis la compétitivité
39:54aujourd'hui
39:54donc c'est une excellente question
39:57et ça vient vraiment
40:00à l'ADN d'Ecossem
40:03on a toujours été innovant
40:05et toujours été compétitif
40:07et donc
40:08l'innovation
40:10est une nécessité
40:11maintenant
40:12comment on fait
40:13pour garder
40:13pour garder
40:14pour garder notre profitabilité
40:17tout en innovant
40:18en créant de nouvelles solutions
40:19et en réinvestissant
40:21dans la recherche
40:22et le développement
40:22un des grands freins
40:24en France
40:25et en Europe
40:26c'est le système normatif
40:28et il faut que ce système
40:30change de manière
40:31beaucoup plus rapide
40:32pour pouvoir permettre
40:34l'innovateur
40:35un exemple de frein
40:36en quoi
40:36les règlements français
40:38ou européens
40:39freinent finalement
40:40votre innovation
40:41ou mettent en péril
40:44votre compétitivité
40:45si vous voulez
40:46continuer à investir
40:47d'innover
40:48je vais vous dire
40:48donc Acte
40:49on aurait pu construire
40:50cette usine
40:50il y a 5 ans
40:51si on avait des normes
40:52qui nous permettraient
40:53d'utiliser
40:53mais
40:54on a mis
40:55plus de 5 ans
40:56à aller sur des
40:58commissions de normes
41:00commissions de ci
41:00commissions de ça
41:01on a plusieurs
41:03on a une équipe entière
41:04chez Ecosem
41:05qui ne font que ça
41:06qui ne font que
41:07de parler au gouvernement français
41:09au gouvernement européen
41:10aux commissions techniques
41:12pour s'assurer
41:13qu'on est dans les clous
41:14et qu'on respecte les normes
41:15oui
41:15pour qu'on puisse changer
41:16les normes
41:16de manière beaucoup plus rapide
41:17dans un environnement
41:19et l'Europe
41:21la France
41:22l'avantage de ces technologies
41:24par rapport à la France
41:25c'est que la France
41:25va économiser des millions
41:26de tonnes de CO2
41:27et ça
41:28ça va être économiquement
41:29très important
41:30donc la France
41:31a intérêt
41:31à implémenter ces technologies
41:33l'Europe aussi
41:34et donc
41:35être attractif
41:38pour les innovateurs
41:39nécessite
41:40dans toutes les industries
41:42dans tous les trucs
41:43de pouvoir
41:44accélérer ces technologies
41:45sinon on va les perdre
41:46aux Etats-Unis
41:47par exemple
41:47la norme de Act
41:48on n'a même pas
41:49de système de production
41:51aux Etats-Unis
41:51on a déjà une norme
41:52aux Etats-Unis
41:53donc c'est beaucoup plus rapide
41:54à transformer les normes
41:55et il faut transférer
41:56un peu de cette façon
41:59de travailler
41:59en Europe
42:00mais est-ce que vous gagnez
42:01des marchés
42:02grâce à cette offre
42:04de ciment
42:06bas carbone ?
42:07non
42:07pour être très honnête
42:09il faut d'abord
42:09être économique
42:11performant
42:12et une fois qu'on a couvert
42:14ces deux bases-là
42:14on peut être bas carbone
42:16mais le bas carbone
42:17tout seul
42:18nous nos plans
42:19de retour sur investissement
42:21on n'inclut aucun
42:22green premium
42:23ou un premium écologique
42:25il faut faire face
42:27à la réalité
42:27et à la réalité
42:28aujourd'hui
42:29c'est que les marchés
42:30quels qu'ils soient
42:31ne sont pas prêts
42:32à payer pour des produits
42:33bas carbone
42:33s'ils sont plus chers
42:34ou moins performants
42:35et donc
42:36on travaille dans cette réalité
42:38et heureusement
42:39on a réussi à faire
42:40des produits
42:41qui correspondent
42:41on a tous ces critères
42:42vous dites à propos
42:43de cette technologie acte
42:45il s'agit pas seulement
42:46d'une solution
42:46mais de regarder plus loin
42:48que ça
42:49une approche globale
42:50peut faire
42:51diminuer
42:52les émissions
42:53dans un des secteurs
42:54les plus polluants
42:56l'approche globale
42:57ça veut dire quoi ?
42:58ça veut dire
42:58les ressources naturelles
43:00la consommation
43:01votre propre consommation
43:02d'énergie
43:03je ne sais pas
43:04la consommation d'eau
43:05par exemple
43:06qu'est-ce que vous entendez
43:08par approche globale ?
43:09toutes les choses
43:10que vous avez dites
43:11mais l'approche globale
43:13il y a l'approche globale
43:14donc la réduction
43:15de consommation
43:16de produits polluants
43:18mais l'approche globale
43:19c'est-à-dire que
43:20si on fait
43:21zéro CO2
43:22sur chaque tonne
43:22en France
43:23ça ne changera
43:24un changement climatique
43:25il faut que cette technologie
43:26soit applicable
43:27partout dans le monde
43:29il faut qu'elle soit
43:30partagée
43:31partout dans le monde
43:31de manière
43:32la plus rapide possible
43:33maintenant on a un avantage
43:34c'est que cette technologie
43:36est aussi économique
43:37par rapport à la production
43:38d'un ciment
43:39traditionnel
43:40donc même si le CO2
43:41n'était pas
43:42parce qu'on est plus efficace
43:43on augmente l'efficacité
43:45des matériaux
43:45et donc même si le CO2
43:47n'existait pas
43:48on a quand même inventé
43:49la meilleure
43:49la plus économique
43:50la meilleure façon économique
43:52de fabriquer du ciment
43:53donc
43:54je
43:55enfin
43:56quand je dis on
43:57c'est encore une fois
43:58notre équipe
43:58a reçu
43:59d'innovation
43:59c'est ça
44:00d'ailleurs ce labo
44:02vous aviez dit
44:03James Bond
44:03s'y reconnaitrait
44:04qu'est-ce qu'il a de particulier
44:06il est dans l'Essonne
44:06ce laboratoire
44:07oui il est incroyable
44:09il est 5 fois plus grand
44:10que notre laboratoire
44:11traditionnel
44:12on a tous les équipements
44:13qui nous permettent
44:14de créer
44:15les nouvelles performances
44:16et surtout
44:17de les tester
44:18et de les tester
44:19en grandeur nature
44:19c'est-à-dire
44:20quand ça marche
44:23dans un labo
44:23c'est 10% du travail
44:25il faut le faire marcher
44:26dans le vrai monde
44:27dans les vraies conditions
44:28climatiques
44:30hiver, été
44:31mouillé
44:32sec
44:32etc
44:33et on a aussi
44:36un broyeur
44:37expérimental
44:38qui nous permet
44:39d'utiliser
44:40des produits
44:40qui ne sont pas encore
44:42reconnus
44:43dans la norme
44:44ciment
44:44qui ne sont pas encore
44:45acceptés par les cimentiers
44:46par exemple
44:47il y a
44:49les
44:51quand les sidéologistes
44:53vont basculer
44:54vers des
44:55fourneaux à arc
44:56plutôt que des fourneaux
44:57des blast furnace
44:59des haut fourneaux
45:00on va pouvoir
45:02utiliser ce
45:03coproduit
45:04on sait déjà le faire
45:05mais pour
45:06pour augmenter
45:07notre vitesse
45:08à laquelle on peut
45:09implémenter
45:10ces solutions techniques
45:11dans le
45:12dans le vrai monde
45:12il faut qu'on ait la liberté
45:13de broyer ces produits
45:15et c'est ce qu'on a
45:16avec notre nouveau
45:16labo à Chine
45:18c'est-à-dire que
45:18vous vous anticipez
45:20c'est-à-dire
45:20pour l'instant
45:21c'est pas légal
45:22en tout cas
45:22ça n'a pas été
45:23normé
45:24réglementé
45:26mais vous vous dites
45:26ça viendra forcément
45:28c'est ça ?
45:28on a une blague
45:29chez Ecosem
45:30c'est qu'on a toujours
45:3120 ans d'avance
45:31sur le marché
45:32c'est presque négatif
45:34des fois
45:34parce qu'en 2007-2009
45:35c'était un désavantage
45:36de s'appeler Ecosem
45:37parce que personne
45:38voulait de l'environnement
45:39il voulait du prix
45:40et avec de la performance
45:42donc c'est d'ailleurs
45:44mon père
45:44qui a créé la société
45:45qui a eu cette vision
45:46quand il a vu
45:47le traité de Kyoto
45:48et on est en avance
45:51il faut qu'on soit en avance
45:52parce que le temps
45:53de créer cette solution
45:55et de la faire passer
45:56par le système normatif
45:57il faut au moins 5 ans
45:58donc il faut qu'on commence
46:00déjà hier
46:00à travailler
46:01sur les projets de demain
46:02mais alors je reviens
46:03au secteur du bâtiment
46:04vous disiez
46:05c'est quand même
46:06d'abord le prix
46:07on est quand même
46:08dans un secteur
46:09on avait la question
46:10d'un des professionnels
46:11de l'immobilier
46:13avec le patron
46:16de la forêt France
46:18tout à l'heure
46:18Yann Géano
46:19mais c'est un secteur
46:21en difficulté
46:21le secteur du bâtiment
46:22en France notamment
46:23en France en ce moment
46:24oui
46:25donc est-ce que vous
46:26est-ce qu'ils vous regardent
46:27de temps en temps
46:28vous êtes bien gentils
46:29avec vos solutions
46:30bas carbone
46:31mais c'est pas notre priorité
46:32vous voyez ce que je veux dire
46:33j'ai bien compris
46:33votre argument
46:34consiste à dire
46:35on est d'abord
46:36au prix du marché
46:37on est efficace
46:39on a un produit
46:39qui marche
46:40etc etc
46:40mais est-ce qu'ils
46:42vous prennent pas un peu
46:43pour un extraterrestre de temps en temps
46:44pas du tout
46:45on a énormément de supports
46:47de l'industrie française
46:49et des constructeurs
46:51parce qu'ils savent
46:51qu'il n'y a peut-être pas
46:53de réglementation aujourd'hui
46:55mais elle va venir demain
46:56et eux ils veulent être prêts aussi
46:58et eux aussi
46:59ils ont des énormes
47:00targets
47:02ça se dit
47:03des objectifs
47:03des objectifs
47:04merci
47:04des objectifs de décarbonation
47:06et ils sont très sérieux
47:08à ce sujet
47:08un de nos actionnaires
47:10Saint-Gobain par exemple
47:11a d'énormes
47:12projets de décarbonation
47:14grâce à
47:15entre autres
47:15à nos technologies
47:16mais Vinci
47:17Bouygues
47:18FH
47:19tous ces acteurs
47:20travaillent avec nous
47:22pour contribuer
47:24au développement
47:25de ces technologies
47:26et d'ailleurs
47:27l'état français
47:27à travers le Grand Paris
47:30par exemple
47:30nous permet
47:31d'appliquer
47:32des solutions innovantes
47:33parce qu'ils mettent
47:34un critère
47:35par exemple
47:35ils mettent un critère
47:37d'éco-conception
47:39ou de bas carbone
47:40dans les matériaux
47:42qui vont être utilisés
47:42sur les chantiers
47:43du Grand Paris
47:44par exemple
47:44oui
47:44et ils ont
47:45un énorme pouvoir
47:46et qu'ils utilisent
47:48de très bonne façon
47:50c'est-à-dire
47:51en tant qu'acheteur
47:52on peut insister
47:53on peut
47:54demander
47:55une augmentation
47:59de performance
48:00à nos clients
48:00pour les faire travailler
48:02dans le bon sens
48:02et ils prennent
48:03cette responsabilité
48:04très au sérieux
48:05donc le Grand Paris
48:06les gens qui ont construit
48:08les Jus Olympiques
48:08se déco je crois
48:09ils ont donné
48:12à leurs fournisseurs
48:14d'énormes objectifs
48:16de décarbonation
48:17qui a fait
48:18qu'ils ont travaillé
48:20pour atteindre
48:21ces objectifs
48:21pour avoir ces marchés
48:22donc je suis très content
48:25de dire
48:25que l'ambiance
48:28en France
48:28l'atmosphère
48:29en France
48:29est très ouverte
48:31à solutions
48:32pas seulement
48:32aux nôtres
48:33mais à solutions
48:33de décarbonation
48:34en général
48:35et qu'on travaille
48:36dans le bon sens
48:37maintenant on ne va pas
48:38on ne va pas
48:39assez vite
48:40il faut accélérer
48:41cette décarbonation
48:42alors je reviens
48:42à cet enjeu
48:43justement
48:44de réglementation
48:46de poids
48:47de l'administration
48:48en France
48:48je ne sais pas
48:49si vous avez vu
48:49ce film
48:50l'inconnu de la Grande Arche
48:51qui raconte
48:52c'est une histoire vraie
48:52le destin
48:53de cet architecte danois
48:55qui remporte
48:56l'appel d'off
48:57à la surprise générale
48:58pour construire
48:59la Grande Arche
49:00de la Défense
49:00et qui arrive en France
49:02et qui se retrouve
49:03confronté
49:03à pas mal de délices
49:05de la politique française
49:06mais aussi
49:06de l'administration française
49:08de solutions
49:09qui lui
49:10lui semblent parfaites
49:11qui sont mises en oeuvre
49:12aux Etats-Unis
49:12et qui sont interdites
49:13en France par exemple
49:14est-ce que vous
49:14vous êtes encore
49:16confronté à ça
49:16aujourd'hui ?
49:18je dirais
49:18que le système normatif
49:20a ces problèmes
49:21mais de manière générale
49:23les ingénieurs français
49:24je pense que
49:25la Grande Arche
49:26de la Défense
49:26c'est 90
49:27ça commence au début
49:29des années 80
49:30et l'inauguration
49:31c'est 89
49:32oui mais vous avez
49:32des projets en France
49:33qui sont incroyables
49:34le pont de Millau
49:35la société
49:37le Grand Paris
49:38c'est des projets
49:39qui demandent
49:40une ingénierie
49:41et des solutions
49:43inventées sur place
49:44etc
49:44donc la France
49:45n'a pas à s'inquiéter
49:46par rapport à sa performance
49:47d'ailleurs les acteurs français
49:49c'est pas la performance
49:49c'est le temps
49:51c'est le temps
49:52qu'on prend
49:52pour monter un projet
49:53à cause parfois
49:54des réglementations
49:55oui je suis un peu partagé
49:57parce que moi
49:57j'adore
49:57on a un Irlandais
49:58qui défend
49:59les normes à la française
50:00c'est super
50:01hier j'étais à l'ambassade française
50:02en Irlande
50:02et j'étais en train
50:03de défendre le mois d'août
50:04en France
50:04c'est bien ça
50:06mais non
50:07c'est les entreprises françaises
50:09dans mon expérience
50:11et on est ici
50:11depuis 2009
50:12mon expérience
50:14c'est que les entreprises françaises
50:15sont beaucoup
50:15en avance
50:17et d'ailleurs
50:18qui sont reconnues
50:19mondialement
50:19les acteurs
50:21que j'ai mentionné
50:21tout à l'heure
50:22ils ne travaillent pas
50:22qu'en France
50:23ils travaillent
50:23dans le monde entier
50:24et sont très sérieux
50:27maintenant
50:27eux aussi
50:28ils sont acteurs
50:29dans ce combat
50:31de développer
50:32des systèmes normatifs
50:33qui sont plus accueillants
50:35pour l'innovation
50:36et on est très content
50:37de les avoir à bord
50:38parce que plus il y a
50:39de gens qui poussent
50:40plus c'est facile à pousser
50:41merci beaucoup
50:43Connor O'Ryan
50:43et à bientôt
50:45sur Be Smart for Change
50:46on passe tout de suite
50:46à notre rubrique
50:47Startup
50:48Smart Ideas
50:56c'est notre rubrique
50:57Startup et Innovation
50:59avec Théo Rousselouis
50:59bonjour
51:00bonjour
51:00vous êtes le cofondateur
51:02de Fredo
51:02qui est en février 2021
51:04avec Thomas Randolph
51:05et avec quelle idée
51:06c'est quoi Fredo ?
51:07alors Fredo
51:08c'est une solution
51:09de vélo en libre-service
51:10sans borne
51:11l'idée c'est de défausser
51:12des bornes de restitution
51:13qui sont principalement présentes
51:15sur des systèmes
51:16qui existent dans les métropoles
51:17et nous notre objectif
51:19notre idée
51:19c'est de venir équiper
51:21des territoires
51:22qui ne sont pas des métropoles
51:23qui n'ont pas forcément
51:24les mêmes budgets
51:25qui n'ont pas les mêmes problématiques
51:26avec une solution
51:27de cadenas connectées
51:28donc on vient mettre
51:29des cadenas connectées
51:30sur des vélos
51:31pour en faciliter l'usage
51:32vous êtes déployé
51:33dans où ?
51:34pour qu'on ait quelques exemples
51:36quelle taille de ville
51:37quel service vous proposez ?
51:38alors on est déployé
51:39dans à peu près
51:4025 collectivités
51:41c'est des collectivités
51:42qui vont être
51:43entre 20 et 100 000 habitants
51:44donc voilà
51:46on est principalement
51:46en Haute-Savoie
51:47à la frontière suisse
51:48par exemple à Annemasse
51:49à Bonneville
51:50on est à côté de Clermont
51:51à Issoir
51:52dans le nord de la France
51:53également
51:54donc voilà
51:54on rayonne un petit peu
51:55sur le territoire
51:56avec des collectivités
51:58qui veulent quoi ?
52:01qui veulent améliorer
52:02la mobilité douce ?
52:05c'est quoi les objectifs
52:06de vos clients en fait ?
52:07oui alors il y a des objectifs
52:08qui sont assez différents
52:09finalement sur les collectivités
52:10il y a des collectivités
52:11qui veulent principalement
52:12proposer une offre touristique
52:13d'autres ça va vraiment être
52:15pour proposer
52:16une solution alternative
52:18aux déplacements carbonés
52:20pour l'intégralité
52:20de leur administrer
52:21donc on est vraiment
52:22sur des objectifs
52:24qui sont différents
52:26pour le coup
52:26oui alors le principe
52:28donc sont ces cadenas
52:29collectés
52:30comment ça fonctionne
52:31quels avantages
52:32pour vos clients ?
52:33alors l'avantage principal
52:34c'est que les clients
52:35vont se défausser
52:36des bandes de restitution
52:37on vient s'appuyer
52:38sur des assauts
52:38qui sont déjà existants
52:39le cadenas connecté
52:40l'avantage c'est qu'il va
52:41pouvoir se mettre
52:42sur n'importe quel type
52:42de vélo
52:43il fonctionne avec
52:43une application mobile
52:44pour l'utilisateur
52:45qui va pouvoir le déverrouiller
52:46restituer le vélo
52:47à des endroits précis
52:48qui sont définis
52:49par la collectivité
52:50et donc voilà
52:51donc le cadenas connecté
52:53vraiment permet
52:54de venir s'appuyer
52:55sur des arceaux
52:56donc déjà existants
52:57enfin sur les vélos
52:58déjà existants
52:59mais sur des vélos
53:00qui peuvent être électriques
53:01sur des vélos de seconde main
53:02sur des vélos cargo
53:03donc on est vraiment
53:04le cadenas
53:05et le moyen
53:07de partage
53:08et on n'est pas
53:09tributaire
53:09d'un modèle
53:10de vélo particulier
53:11ça pourrait se vendre
53:12aux particuliers aussi
53:13directement
53:14alors initialement
53:15c'était notre idée
53:16de faire du partage
53:18de vélos
53:18entre particuliers
53:19quand on l'a créé
53:19il y a 5 ans
53:20mais au final
53:21on s'est rendu compte
53:22que voilà
53:23les territoires
53:24il y avait des réels besoins
53:25en équipement
53:26sur ce type de mobilité douce
53:28aujourd'hui
53:29il n'y a que 50%
53:29du territoire français
53:30qui sont équipés
53:32ou qui ont accès
53:33à de la location longue durée
53:35ou des vélos
53:35en libre service
53:36donc notre objectif
53:37c'est d'augmenter cette part
53:38donc vos clients
53:40ce sont les collectivités
53:41ça peut être des entreprises
53:42aussi
53:42des PME par exemple
53:43oui tout à fait
53:44donc initialement
53:45on travaille vraiment
53:46avec les collectivités
53:47mais on a équipé aujourd'hui
53:48à peu près 80 entreprises
53:49sur des flottes de vélos
53:51qui vont entre 5 et 60
53:5270 vélos
53:53pour des problématiques
53:55du style
53:55des déplacements intersites
53:57des déplacements intrasites
53:58pour des rendez-vous professionnels
54:00la pause du midi
54:00voilà
54:01le vélo
54:01elle vend en poupe
54:02aussi au sein des entreprises
54:04avec quel coût
54:05qu'est-ce que ça représente
54:07pour une collectivité
54:08ou une entreprise
54:08alors
54:09les tarifs sont assez différents
54:11sur la solution de Cana Connecté
54:13on va être entre
54:14entre 20 et 30 euros
54:15par mois
54:16par Cana
54:16pour une solution complète
54:18avec l'allocation du Cana
54:19on s'occupe aussi
54:20de toute la partie support
54:21sur la partie collectivité
54:22on va être un petit peu plus cher
54:24entre 40 et 50 euros
54:26par mois par Cana
54:26donc voilà
54:28ça va vraiment dépendre
54:29des besoins de la collectivité
54:31il se trouve aussi
54:34qu'on travaille aussi beaucoup
54:35avec des collectivités
54:36qui ont déjà des flottes de vélos
54:37donc l'idée
54:38ça va être aussi
54:39de pouvoir valoriser
54:40un parc de vélos
54:41déjà existant
54:42pour faciliter le partage
54:43ou tout simplement
54:44voilà
54:45il y a des collectivités
54:46qui ont des grandes flottes
54:47de vélos
54:47de location longue durée
54:48qui ne sont pas forcément
54:49tout le temps utilisés
54:50donc avec notre solution
54:51on va pouvoir valoriser
54:52ces vélos là
54:52et en faire une solution
54:54de vélos en libre service
54:55effectivement
54:55avec
54:56il nous reste une minute
54:57il faut quand même
54:58parler de Groupama
54:58parce que c'est
54:59c'est à la fois
55:00un actionnaire
55:00minoritaire
55:02de Fredo
55:03et en même temps
55:03c'est quoi
55:04l'idée est née
55:05au sein de Groupama
55:06c'est ça ?
55:07Oui tout à fait
55:07avec Thomas Randall
55:08du coup mon associé
55:09on a fait notre stage
55:10de fin d'études
55:11il y a plus de 5 ans
55:12maintenant
55:12au sein de la cellule
55:13d'innovation de Groupama
55:14en Alpevierne
55:15c'est un fonctionnement
55:16assez particulier
55:16du coup on avait 6 mois
55:19pour développer
55:19un service innovant
55:20on l'a présenté
55:21à la direction
55:22on a eu l'opportunité
55:24d'avoir un CDD
55:25un budget
55:26et ensuite on a quitté
55:27Groupama
55:27ce qui nous a permis
55:28de lancer notre aventure
55:29entrepreneuriale
55:30avec le chômage
55:31ce qui nous a permis
55:32de continuer à avancer
55:33effectivement
55:34et Groupama
55:35qui reste un actionnaire
55:36minoritaire de Fredo
55:38merci beaucoup
55:39Théo Russeli
55:40et bon vent
55:41à votre entreprise
55:42bon vent à Fredo
55:42voilà c'est la fin
55:43de ce Smart Impact
55:45merci à toutes et à tous
55:46de votre fidélité
55:47à Be Smart for Change
55:48je vous dis à très vite
55:49salut
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