- il y a 2 jours
Ce vendredi 14 novembre, Christopher Dembik a reçu Pierre Schang, gérant de portefeuille actions chez La Financière de l'Échiquier, dans l'émission Tout pour investir, la masterclass, sur BFM Business. . Retrouvez l'émission tous les vendredis à 11h.
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00:00Tout pour investir, la masterclass, l'entretien.
00:05On se retrouve avec mon invité Pierre Chang, vous êtes gérant de portefeuille Action à la financière de l'échiquier, ravi de vous retrouver.
00:11Bonjour Christopher.
00:12On avait échangé récemment par Zoom sur les actions technologiques mais aussi écologiques.
00:18Je voulais qu'on revienne un peu plus dans le détail, mais avant qu'on revienne sur cette thématique-là de transition, d'action écologique et un peu de renouveau finalement de cette thématique,
00:25je voulais vous poser une question un peu d'actualité. On voit qu'il y a beaucoup de volatilité sur les marchés d'action en ce moment.
00:31On peut avoir une ouverture en positif, une fermeture assez nettement en négatif et ça concerne tous les marchés.
00:36Mon sentiment, c'est que c'est un peu lié notamment au fait que le marché est très sensible à toutes les nouvelles qui tombent
00:42et parce que justement on a beaucoup d'ETF à effet de levier aux États-Unis parce qu'on sait en tout cas qu'en termes de flux,
00:48beaucoup d'Américains moyens ont acheté lorsque tout le monde vendait finalement des actions américaines au printemps.
00:53Il y a ce phénomène-là, à mon avis, qui explique la volatilité et comment vous le percevez aussi ?
00:58Est-ce que c'est un risque notamment pour la fin d'année avec toujours cette thématique, ce refrain de rallye de fin d'année ?
01:03Oui, c'est vrai que les marchés sont volatils en ce moment, mais les marchés globalement sont hauts quand même déjà.
01:10Donc il y a une espèce de... on est un peu en lévitation sur des niveaux très élevés.
01:13Le CAC 40 a franchi des plus hauts records historiques hier en séance.
01:18Et donc le fait qu'on soit très haut, ça tient sur plusieurs éléments dont toute cette thématique IA qui alimente beaucoup d'espoir,
01:27beaucoup de hausses au cours de bourse.
01:29Les marchés américains sont très hauts, mais il y a des risques partout.
01:33Donc c'est pour ça que l'information marginale, incrémentale, elle peut finalement donner un signal sur le fait que c'est la fin de ce cycle haussier.
01:42Donc c'est pour ça qu'il y a beaucoup d'appréhension.
01:44Nous, sur les publications, encore ce matin, il y a quelques publications, et comme vous le dites, ça peut commencer très très bas,
01:51finir en séance, passer en séance dans le vert et puis repasser très très bas.
01:55Vraiment, il y a beaucoup d'incertitudes, beaucoup d'inquiétudes, beaucoup de flous.
02:02Et en France, en plus, il y a le contexte politique et géopolitique qui vient se mettre là-dessus.
02:06Donc c'est très délicat, c'est vraiment pas évident.
02:08Le message qu'on transmettrait aux épargnants, à nos éditeurs, téléspectateurs, c'est ne pas paniquer, finalement, c'est ça ?
02:16En général, paniquer, c'est jamais la bonne manière de le faire.
02:21Donc il faut toujours essayer d'avoir un peu de recul.
02:24C'est vrai qu'en tout cas, en ce qui me concerne, l'ambiance me donne envie d'être plutôt prudent.
02:29Donc ce qu'on fait actuellement, c'est qu'on augmente dans les portefeuilles la partie défensive, les dossiers défensifs.
02:35Est-ce que c'est une action ?
02:38Est-ce que c'est de l'obligataire ?
02:39Alors moi, personnellement, je ne m'occupe que de l'action.
02:41Donc dans les secteurs actions, on repondère les secteurs défensifs.
02:48Donc ça, c'est un mouvement qu'on a entamé depuis plusieurs mois maintenant, qu'on continue encore aujourd'hui.
02:52Et ensuite, on pilote aussi un peu la position de cash.
02:55Donc on augmente légèrement la trésorerie dans les portefeuilles.
03:00Ça, c'est une manière de se protéger un peu.
03:01Vous passez à combien en termes de trésorerie par rapport à ce qui est habituel ?
03:04En général, on est pratiquement à zéro.
03:06Et là, on remonte à 3-4%.
03:07Donc c'est un peu le message à faire passer, prudence.
03:10Quand on est très prudent, on peut aller plus haut.
03:11Donc je veux dire, c'est une situation intermédiaire.
03:14Je vous propose de sortir du cadre vraiment pure actualité et regarder un peu plus en termes de tendance.
03:20Notamment, bien sûr, sur tout ce qui est action écologique.
03:23C'est un peu le sujet que je voulais aborder avec vous.
03:24Aujourd'hui, avant cela, je vous propose juste d'écouter un son de Donald Trump sur le changement climatique.
03:29Ce qui nous permet de voir la différence ensuite entre les discours des politiques et la réalité économique.
03:36C'est le changement climatique.
03:38Parce que si ça monte ou descend, quoi qu'il arrive, il y a du changement climatique.
03:43C'est la plus grande arnaque jamais réalisée contre le monde.
03:46A mon avis, en tout cas.
03:48Alors, c'était Trump qui était à l'ONU en septembre.
03:51Et quand on écoute cela, on se dirait, je vais jouer le rôle du naïf,
03:55mais je vais me dire, ce n'est pas du tout le bon moment d'investir dans les actions écologiques, non ?
04:00Paradoxalement, aux États-Unis, le secteur est très bien orienté.
04:04Ça marche très, très bien.
04:05Donc on voit bien qu'entre le discours...
04:06Bon là, quand même, Donald Trump est quand même habitué aux propos un peu excessifs.
04:11Donc là, il est là-dedans. Je pense que ça mérite un peu de nuances.
04:16Là où je ne suis pas d'accord, c'est que le réchauffement climatique n'est pas une arnaque,
04:19puisque c'est factuel, ce sont des chiffres.
04:21Maintenant, on peut discuter sur l'origine du réchauffement climatique.
04:24Est-ce que c'est les humains qui réchauffent le climat ?
04:27Ou est-ce que c'est un phénomène plus large, je veux dire cyclique, météo ?
04:30C'est possible aussi.
04:32Quoi qu'il en soit, ce qu'on sait, c'est que le climat se réchauffe, premièrement.
04:36Deuxièmement, on sait que la concentration carbone dans l'atmosphère est un élément
04:40qui contribue à ce réchauffement.
04:42On a les données.
04:43À partir de ce moment-là, la question, c'est comment l'humanité réagit à cet élément.
04:48Ensuite, je dirais, son point, lui, c'est qu'il ne veut plus subventionner.
04:54Donc il dit, ce n'est pas à l'État, ce n'est pas au contribuable de payer pour une technologie
04:58qui n'est pas compétitive.
05:00Et là, je le rejoins, effectivement.
05:02Effectivement, maintenant, souvent, quand il y a une nouvelle industrie qui naît,
05:04un nouveau métier, une nouvelle technologie qui naît,
05:06parfois, l'État doit mettre le pied à l'étrier,
05:09doit permettre aux privés d'atteindre des tailles d'activité suffisantes
05:13pour être rentables.
05:15Et donc, je pense que ça, on est en train de passer,
05:18on est en train de changer, de basculer sur ce sujet-là.
05:20Maintenant, je pense que l'industrie a atteint une taille suffisante
05:22pour pouvoir voler de ses propres élèves sans subvention.
05:25Voilà, on a eu beaucoup de subventions précédemment, effectivement, dans ce secteur.
05:28Et ça fonctionne très bien aux États-Unis.
05:29On l'avait vu avec le pétrole, désolé de prendre l'exemple du pétrole de schiste,
05:32mais c'était aussi un domaine où, effectivement,
05:34il y a eu beaucoup de subventions initialement afin que ça devienne rentable.
05:37On le voit assez bien aux États-Unis.
05:39Aujourd'hui, il y a un chiffre qui m'a frappé.
05:41Il y a une étude, alors il y en a plusieurs,
05:43mais on est à peu près dans cette dynamique-là,
05:45en termes de transition et de besoins énergétiques.
05:48Aux États-Unis, on sait très bien qu'il y a Énergivore,
05:51notamment tout ce qui est centres de données, Data Center.
05:53Il y a une étude qui montre que d'ici à 2028, aux États-Unis,
05:58on pourrait avoir 20% de capacité d'électricité manquante,
06:02notamment du fait de cette révolution de l'IA.
06:04Comment on répond à ce problème-là qui est, grosso modo, demain ?
06:06Alors, on a beaucoup d'investissements, on le voit dans les Data Center.
06:09Et effectivement, derrière cela, il faut de la génération électrique.
06:12Alors déjà, aux États-Unis, on voit les prix électricités.
06:14Pendant 25 ans, les prix électricités n'ont pas bougé aux États-Unis.
06:17Et là, on voit maintenant, depuis 18-24 mois,
06:20les prix commencent à monter.
06:21Et là, en cette fin d'année, ça s'emballe carrément
06:23parce qu'il y a certaines zones.
06:24Donc là, les États-Unis sont découpés en zones électriques,
06:27on va dire, une douzaine de zones.
06:29Et certaines ont les prix électricités qui montent à deux chiffres.
06:3310, 12, 15%.
06:34La Fed en parlait, alors c'est passé inaperçu,
06:37parce que c'était au mois de juillet,
06:37mais il y avait un rapport de la Fed qui mettait ça en avant.
06:39Donc ça, c'est important.
06:41Et c'est alimenté par plusieurs phénomènes.
06:43Donc celui dont vous parlez, bien évidemment l'IA.
06:45Donc l'IA, bon, nous on pense, l'IA, ça peut ajouter,
06:48ça peut augmenter la demande aux États-Unis, au global, de 10%.
06:52Plus 10% sur les 10 prochaines années.
06:55Donc c'est quand même colossal.
06:57Mais il y a les data centers,
06:58mais en plus de ça, vient de se greffer d'autres sujets.
07:01Donc l'électrification du parc automobile, par exemple.
07:04Ça, ça peut être aussi 7, 8, 9% de plus de demandes
07:07sur les 10 prochaines années.
07:09Il y a aussi l'électrification industrielle,
07:11parce que ça gagne aussi du terrain.
07:12Et ensuite, il y a le reshoring.
07:14Donc le reshoring, ça aussi, la réindustrialisation du pays,
07:20ça contribue aussi à cette demande.
07:22Donc nous, ce qu'on pense, c'est que globalement,
07:24aux États-Unis, la demande pourrait augmenter de 25%
07:26sur les 10 prochaines années.
07:28Ce qui est énorme.
07:28Ça représente 1000 TWh.
07:30Donc c'est colossal.
07:32Et on voit bien que là, dès aujourd'hui,
07:34la demande commence à être supérieure à l'offre,
07:36puisque les prix montent.
07:37Voilà.
07:37Donc ça, c'est un phénomène, nous on pense,
07:39qui va se poursuivre.
07:40Maintenant, la question pour Donald Trump,
07:41qui est contre l'énergie renouvelable.
07:43J'ai envie de lui dire, comment on règle cette question ?
07:45Donc, il n'y a pas 36 solutions.
07:48Il faut augmenter la production d'électricité.
07:50Donc ça, c'est tout ce qu'on peut faire.
07:52Pendant deux décennies, je crois que c'était stagnant aux États-Unis.
07:54Donc c'est un électrochoc pour eux.
07:56Exactement.
07:57C'est un changement de paradigme.
07:58Et c'est aussi pour ça que les énergies renouvelables
07:59reviennent au centre du sujet.
08:02Parce que quand on regarde les technologies disponibles
08:05pour augmenter les capacités de production électrique,
08:07on a le nucléaire.
08:09Le nucléaire, c'est une centrale.
08:10On prend une décision aujourd'hui,
08:11elle arrive dans 10 ans.
08:12Dans le meilleur des cas.
08:13Donc ce n'est pas une solution de court terme, premièrement.
08:16Ensuite, on a le gaz.
08:17Alors le gaz, c'est une très bonne solution.
08:19Malheureusement, ce qu'on voit,
08:20c'est qu'il y a une pénurie aujourd'hui de turbines à gaz.
08:23Donc la turbine à gaz, c'est un énorme objet
08:25qui permet de convertir le gaz dans l'électricité.
08:28Or là, aujourd'hui, il n'y en a pas suffisamment.
08:30Donc si je passe commande aujourd'hui d'une turbine,
08:33je l'obtiendrai dans 6 à 7 ans.
08:35Donc vous voyez, il y a toujours ce décalage temporaire.
08:37Donc là aussi, ça ne peut pas régler le sujet à court terme.
08:39Et donc la technologie qui peut répondre, c'est le renouvelable.
08:43Parce qu'en renouvelable, à partir du moment où on a le permis,
08:46une centrale éolienne onshore ou une centrale solaire,
08:49c'est moins de 2 ans, entre 1 et 2 ans.
08:52Donc là, on voit bien que si M. Trump continue à tenir ce discours,
08:55on parle souvent de revirement de Donald Trump.
08:58Pendant qu'il arrive, il avait une affirmation très forte.
09:00Et après, quelques semaines ou mois plus tard, il change d'avis.
09:02Donc je pense que sur le renouvelable, c'est ce qu'il va faire.
09:05Parce que les Américains, c'est vrai qu'il s'est fait élire
09:07sur un thème du pouvoir d'achat.
09:10L'électricité qui monte, ce n'est pas bon pour lui.
09:11Donc il y a un moment, il va devoir mettre un peu de l'ensemble.
09:14Il a déjà commencé, puisqu'en juin-juillet,
09:17il y a la fameuse One Big Buddy Field Bill,
09:20qui a quand même clarifié le contexte fiscal.
09:25Et donc quelque part, c'est déjà un revirement.
09:27Il est allé au-delà, effectivement, de ce qu'avait promis Biden.
09:29Ils ont promis, donc si je ne me trompe pas,
09:31on a des subventions qui sont pérennisées jusqu'en 2033.
09:34Pratiquement, ça dépasse la fin de son terme.
09:37C'est ça.
09:38Donc quelque part...
09:38Ça montre le pragmatisme américain.
09:40Tout à fait, oui.
09:41Aujourd'hui, il faut reconnaître,
09:43il y a eu l'engouement post-Covid sur des actions écologiques,
09:47décidément, mais il y a eu après une déperdition.
09:50Ça a été très compliqué, notamment en termes d'investissement.
09:53Comment, déjà, une question en deux fois,
09:56c'est-à-dire, aujourd'hui, quels sont les segments,
09:58est-ce que c'est le solaire, est-ce que c'est l'éolien, etc.,
10:00qui est à privilégier ?
10:02Et surtout, pour un épargnant, comment gérer ?
10:04Parce qu'il y a plus de volatilité.
10:06On a l'impression qu'une année, ça va être tel segment,
10:08l'année suivante, un autre segment.
10:10Donc comment on essaye de gérer ça ?
10:11Alors, déjà, premièrement, il y a un segment qui est mal orienté,
10:15c'est l'éolien offshore, l'éolien en mer.
10:18Ça, c'est peut-être le secteur à éviter.
10:20Tout le reste, franchement, ça participe à régler le sujet dont je parle.
10:26Donc nous, dans nos fonds, il y a plusieurs sous-segments qu'on privilégie.
10:30Donc, bien évidemment, l'électrification au sens large.
10:33Donc là, des Schneider, de Legrand, des Eton, des Emerson, etc.
10:36Donc ça, c'est un large thème.
10:38Ensuite, il y a les gens qui tirent les câbles
10:40entre la centrale éolienne jusqu'au réseau.
10:44Donc on appelle ça des câbliés.
10:45Donc là, vous avez des gens comme Prismian ou Nexans.
10:48Ensuite, vous avez ceux qui opèrent le réseau, le grid.
10:50Et donc là aussi, tout ça, le grid aujourd'hui, si vous voulez,
10:54n'est pas dimensionné pour accueillir tout cet afflux d'électricité.
10:58Donc il y a des investissements colossaux à faire.
11:00Donc en Europe, on a par exemple Elia Group, on a Redeia,
11:04où il y en a aussi Terna en Italie.
11:08Voilà, donc ça déjà.
11:09Et en plus, ce sujet-là, c'est également...
11:11Ces sujets-là sont relativement stables,
11:14avec de la croissance très visible.
11:16Donc là, on n'est pas dans la volatilité.
11:16Ça permet d'éviter ce problème.
11:18C'est environ 25% de nos fonds.
11:20Et alors aux États-Unis, il y a des investissements colossaux nécessaires,
11:23mais en Europe aussi.
11:24Et en Europe, ça participe aussi à un besoin de souveraineté.
11:29Ça, c'est très important, la souveraineté, pour l'Europe en tout cas.
11:32Ensuite, vous avez les fabricants d'énergie renouvelable.
11:35Donc eux aussi, ils sont importants.
11:37Et comme je viens de le dire, aux États-Unis,
11:39Trump a un discours qui est adverse à ce secteur-là,
11:43mais il ne pourra pas s'en passer.
11:44Et c'est pour ça que le secteur est en train de monter très très fort aux États-Unis,
11:47et que ça va continuer.
11:48Maintenant, il y a peu d'acteurs purs.
11:51C'est pour ça qu'en plus, il y a un effet rareté en nombre d'acteurs cotés.
11:54Et c'est pour ça qu'on se voit aujourd'hui aussi.
11:57Oui, tout à fait.
11:57C'est parce que ça, c'est Game Changer.
11:58Et depuis cinq ans, c'est nouveau quand même.
12:00Donc ça, c'est peut-être la prise de conscience
12:02qu'on peut partager aujourd'hui avec les auditeurs.
12:06Justement, il nous reste quatre minutes,
12:08et je ne pouvais pas m'empêcher de vous demander,
12:10vous êtes gérant, deux pépites, pour être très très clair.
12:13Alors, un petit jingle quand même, avant de vous lancer sur les pépites.
12:16On l'a déjà commencé avec Eric Lewin,
12:18donc on continue le jingle avant que vous parliez de vos deux pépites.
12:21Alors, première pépite.
12:29Alors, la première pépite, c'est First Solar, aux États-Unis.
12:33Donc, First Solar, il fabrique des panneaux solaires,
12:35avec une technologie qui est la leur, qui est propre.
12:37Et c'est vrai que le panneau solaire, comme vous le savez,
12:39c'est un métier qui a été totalement phagocyté par les Asiatiques,
12:43en particulier les Chinois, qui ont dominé le monde
12:46avec des prix de production très faibles.
12:48Alors, First Solar, c'est un acteur américain
12:50qui produit essentiellement aux États-Unis.
12:53Mais un panneau solaire First Solar,
12:54c'est 50, 60 plus cher qu'un panneau solaire moyen chinois.
12:58Mais ils ont survécu jusqu'à présent
12:59parce qu'ils sont très efficaces en production,
13:02ils savent délivrer, ils sont très fiables,
13:04ils sont plus durables que leurs compères.
13:06Ils sont très présents aux États-Unis.
13:07Ils bénéficient donc peut-être aussi des mesures
13:09un peu contre les entités étrangères,
13:12vous avez compris le cas d'investissement,
13:14c'est que depuis cette fameuse loi
13:15« One Big Beautiful Bill »
13:17et la politique de Donald Trump,
13:19First Solar, c'est le grand gagnant de cette histoire.
13:21Donc, il faut vraiment privilégier cet acteur-là.
13:25Et ensuite, la deuxième idée,
13:26c'est un dossier qui s'appelle
13:27« Anon Armstrong Sustainable Infrastructure »
13:31où on dit souvent Asie,
13:33H-A-S-I, côté aux États-Unis également.
13:36Donc, c'est une holding d'investissement
13:38qui investit dans des projets renouvelables.
13:41Voilà, donc le solaire, l'éolien, le grid, etc.
13:44Au niveau mondial ?
13:45Alors, principalement aux États-Unis.
13:47Donc, c'est vraiment pour capitaliser
13:49sur la tendance dont on parle depuis tout à l'heure.
13:51Et aux États-Unis, la particularité du marché américain,
13:53c'est qu'il y a peu d'acteurs, plus renouvelables.
13:56Donc, nous, en Amérie du Nord, il y en a deux.
13:58On en a deux qui sont pertinents, dont Asie.
14:02Donc, c'est des gens qui ont 15 milliards,
14:04qui investissent 15 milliards.
14:05Et la grande nouveauté pour ce groupe,
14:08c'est que de plus en plus,
14:09ils vont devenir asset managers,
14:11c'est-à-dire qu'ils vont gérer l'argent d'autres personnes
14:13en faisant bénéficier de leur expertise.
14:16Et donc, ça, ça va démultiplier leur périmètre,
14:20leur rentabilité.
14:21Voilà, donc deux idées importantes américaines.
14:24Alors, il y a des idées aussi en Europe,
14:25mais comme j'avais le choix que deux,
14:27j'ai préféré opter pour des valeurs américaines
14:29parce que c'est vraiment le moment, c'est l'actualité.
14:31Oui, effectivement.
14:32Si je résume, finalement, l'idée principale,
14:34le message qu'on peut mettre en avant,
14:36c'est clairement sur les actions écologiques,
14:38c'est le moment, parce que finalement,
14:40il faut faire la distinction,
14:41et c'est toujours le cas avec les politiques
14:42entre les grandes communications
14:43et la réalité des mesures qui sont prises.
14:46Et vous aviez raison de mentionner, justement,
14:48la loi qui a été adoptée en juillet,
14:50qui vraiment pérennise ce secteur
14:52avec une demande qui est, dans tous les cas,
14:53extrêmement importante.
14:55Merci beaucoup, Pierre.
14:56On se retrouvera prochainement
14:57pour approfondir sur le côté européen,
14:59puisqu'on a eu un biais un peu géographique.
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