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Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros
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00:00:00Bonjour et bienvenue sur Europe 1 jusqu'à 10h et sur CNews jusqu'à 10h30.
00:00:07Sur le site de France Diplomatie, on apprend que la France, le 9 novembre dernier, a signé un chèque de 100 millions d'euros
00:00:16pour, je cite, financer la crise humanitaire à Gaza.
00:00:21Soyons clairs, la France, c'est Emmanuel Macron.
00:00:24Il a le chéquier. Et sans l'aval du Parlement, sans l'accord des Français, il sort 100 millions d'un compte en banque
00:00:31qui accuse une dette de 3 500 milliards d'euros. Appelons ça le fait du prince.
00:00:37En 2024, c'était déjà 100 millions, toujours pour Gaza. En 2023, c'était encore 100 millions et toujours pour Gaza.
00:00:46Et en 2025, ça continue.
00:00:48Alors, ça pose quand même un souci. On n'a plus un sou. On explique qu'il faut faire des économies et on balance des sommes folles,
00:00:58j'allais dire un pognon de dingue, pour aider Gaza. Pourquoi pas ?
00:01:03Mais qu'au moins qu'il existe un contrôle, que le président ne décide pas seul, sans aucun contre-pouvoir.
00:01:09Quand on regarde où passe l'argent des Français, c'est juste effrayant.
00:01:12Au nom de quoi, les étudiants étrangers sur le sol de France ont-ils droit aux APL, l'aide personnalisée au logement ?
00:01:21Alors, je ne vais pas multiplier ici les exemples. J'ai bien conscience que je tiens le mauvais rôle.
00:01:26Ce qui se passe à Gaza est terrible. Comme en Ukraine, d'ailleurs. Ou de la même manière, on déverse des sommes importantes.
00:01:34Mais imaginez une famille, un père, une mère, qui financerait les voisins et oublierait leurs enfants.
00:01:42Il me semble qu'il y a un minimum de bon sens à respecter.
00:01:45Emmanuel Macron dépense l'argent des Français alors que les caisses sont vides.
00:01:49Chacun jugera de l'opportunité d'une telle générosité.
00:01:54Il est 9h02. Alice Sommerer.
00:01:56Bonjour Pascal. Bonjour à tous.
00:02:09Les policiers de la BRI et des autres forces spéciales qui sont intervenues dans les attentats du 13 novembre 2015 seront décorés de la Légion d'honneur.
00:02:17Emmanuel Macron l'a annoncé hier soir lors des commémorations.
00:02:21Une reconnaissance qui était très attendue.
00:02:23Boilem Sancerelle devrait revenir en France aujourd'hui ou demain.
00:02:27Il est toujours en Allemagne où il est soigné.
00:02:29Il a donné des nouvelles de son état de santé.
00:02:30Il a assuré qu'il allait bien.
00:02:32Je ne vais pas être détruit par une petite année de prison, a-t-il déclaré.
00:02:37Et puis l'équipe de France de football s'est qualifiée pour la Coupe du Monde 2026.
00:02:41Les Bleus ont battu l'Ukraine 4-0 au Parc des Princes grâce notamment à un doublé de Kylian Mbappé.
00:02:46Le tirage au sort de la phase de poule aura lieu le 5 décembre à Washington.
00:02:50Nous connaîtrons les adversaires des Français pour le Mondial.
00:02:54Merci Alice.
00:02:55Nous sommes ce matin avec Elisabeth Lévy, Georges Fenech, Éric Revelle, Thomas Bonnet et André Valigny.
00:03:01Qui va encore peut-être passer un mauvais moment ce vendredi matin.
00:03:06Parce que je vous voyais pendant que je lisais cela.
00:03:09Alors vous vous disiez, ben oui, il a raison.
00:03:11Je vais vous préparer ma réponse.
00:03:12Non mais vous vous disiez, il a raison.
00:03:14Ben non.
00:03:15Mais c'est parce qu'en fait, il y en a marre.
00:03:17Je ne peux pas vous dire autre chose.
00:03:18Il y en a ras-le-bol en fait.
00:03:20On ne peut pas dire aux gens qu'il n'y a pas d'argent.
00:03:22On ne peut pas.
00:03:23Ce n'est plus possible André.
00:03:24Je voudrais répondre deux choses à ce que vous avez dit.
00:03:27D'abord, quand vous dites qu'il n'y a pas de contrôle, c'est faux.
00:03:29Parce que l'argent en question, les 100 millions d'euros, ils sont dans le budget de l'État qui est voté par le Parlement.
00:03:33Donc le Président n'a pas une cassette personnelle dans laquelle il pourrait puiser comme ça.
00:03:37C'est un budget voté par le Parlement.
00:03:39Contrôle a priori, contrôle a posteriori.
00:03:41Et puis la deuxième chose, est-ce que ces 100 millions d'euros sont uniquement destinés, enfin directement destinés à Gaza ou à un fonds multilatéral ?
00:03:49À Gaza.
00:03:50Oui, mais dans un fonds multilatéral géré par l'ONU.
00:03:52Mais oui, géré par l'ONU.
00:03:54Non, mais la vraie...
00:03:56Si on est pour agréter toute aide humanitaire à l'Ukraine et à Gaza, autant le dire carrément.
00:04:00Mais oui, mais la vérité, oui, puisqu'on n'aide même pas nos agriculteurs.
00:04:04Mais si on les aide.
00:04:06Enfin, on n'y arrivera pas.
00:04:07Mais moi, je vous assure, je me dis parfois, j'ai gardé un pouvoir d'alignation au grand âge qu'est le mien.
00:04:12Je me dis, mais pourquoi moi je pense ça ?
00:04:14En fait, c'est une question de bon sens.
00:04:16Et que les autres ne pensent pas ça.
00:04:18Parce que pourquoi plus Gaza que le Soudan ?
00:04:21C'est ça que je voudrais que vous me disiez.
00:04:22Je pense qu'on doit aider le Soudan.
00:04:23Mais alors, on aide tout le monde.
00:04:24Mais ça fait partie de l'aide humanitaire internationale à laquelle la France est...
00:04:28Mais on n'a plus d'argent !
00:04:30On a eu cette discussion ensemble.
00:04:32On n'a plus d'argent.
00:04:35Mais surtout, c'est pas ce que je dirais.
00:04:38C'est pas ce que je dirais qui m'inquiète.
00:04:39Le contrôle budgétaire.
00:04:40C'est le contrôle des sommes folles qu'on donne, notamment à l'OLP depuis des années à Gaza.
00:04:46Et qui vont alimenter le terrorisme et la corruption.
00:04:48C'est ça qu'il faut dire.
00:04:49Et le véritable sujet de la reconstruction de Gaza, c'est pas les petits moyens français en réalité.
00:04:53Ça se passe aux Etats-Unis entre Trump et l'Arabie Saoudite.
00:04:57C'est ça la réalité.
00:04:58Mais vous n'êtes pas inquiet, André, par le contrôle à posteriori de ces sommes folles, comme dit Pascal, qu'on donne et qui servent la corruption ou qui servent à financer le terrorisme et le Hamas à Gaza ?
00:05:09Éric Feuvel, Éric Feuvel.
00:05:11Mais on s'est pas fait.
00:05:12Énormément de rapports, vraiment André, sur ce que devient l'aide humanitaire à Gaza.
00:05:18Donc au moins, c'est...
00:05:19Moi je trouve ça un vraisemblable.
00:05:20C'est complètement dingue.
00:05:21On aide le Hamas.
00:05:22On aide le Hamas à construire des tunnels.
00:05:24On aide le Hamas à endoctriner les enfants.
00:05:27Vous croyez que c'est fini ?
00:05:28Vous croyez que le Hamas n'endoctrine plus les enfants ?
00:05:30C'est terminé le Hamas ?
00:05:32Bah j'espère.
00:05:33Bah je reviens d'Israël, vous me l'apprenez, c'est une bonne nouvelle.
00:05:35André Valigny, j'espère que...
00:05:36André Valigny, moi j'ai l'impression qu'il y a, en fait, j'ai l'impression qu'il y a une telle, un tel divorce entre ce que portent les Français.
00:05:44Ce que je dis là, allez, on demande un sondage aux gens, 80% des gens peut-être sont d'accord avec moi.
00:05:49Mais c'est trop vague, c'est trop général ce que vous avez dit.
00:05:51Il faut savoir exactement où va s'appeler l'aide à la sondage.
00:05:53Moi j'ai une contestation.
00:05:54Si ça va dans les hôpitaux pour les enfants, si ça va...
00:05:57Mais pourquoi ?
00:05:58Mais d'accord, mais moi je veux bien entendre ça.
00:06:02Mais pourquoi on ne le donne pas au Soudan ?
00:06:04Pourquoi on ne le donne pas à l'Afrique ?
00:06:05Mais pourquoi on ne le donne pas à tout le monde à ce moment-là ?
00:06:08Pascal, si je puis vous faire une objection.
00:06:12Vous reprenez ce qu'on disait dans les années, je crois, 50, me semble-t-il.
00:06:17La Corrèze plutôt que le Zambèze.
00:06:19Moi je ne suis pas, pardon, je ne suis pas tout à fait d'accord sur le principe d'une façon générale.
00:06:25C'est-à-dire qu'on doit choisir, ça doit servir aussi de notre politique.
00:06:30Quelle politique ça sert ?
00:06:32Les bons sentiments, ce n'est pas une politique.
00:06:34Écoutez, je vais vous dire quelque chose.
00:06:36Je voudrais que les Français soient dans la boucle de tous ces sujets-là.
00:06:39Il n'y a pas un Français qui préfère qu'on donne de l'argent à Gaza plutôt qu'aux agriculteurs.
00:06:44Voilà, ça va quoi.
00:06:45Je suis désolé de vous le dire.
00:06:46De la même manière, je citais l'exemple des APL pour les étudiants étrangers.
00:06:51Ça serait formidable si on pouvait aider les étudiants étrangers.
00:06:54Mais je pense qu'il faut effectivement d'abord aider les Français.
00:06:58Et je m'étonne que des partis politiques ne prennent pas cette position.
00:07:02Pardon, mais vous savez, vous avez la majorité en disant ça.
00:07:07Mais ça me paraît quand même, si vous voulez dire, notre seule ligne politique.
00:07:11Il se trouve qu'on peut aider la France aussi en aidant les projets.
00:07:16Mais alors, je veux bien, dans quelques cas, bien sûr, mais tout ça est dévoyé.
00:07:20Vous le savez comme moi.
00:07:21Oui, ça dévoyait.
00:07:22Toutes les associations.
00:07:24Mais sur Rabat, là-dessus, oui.
00:07:25Bon, ben c'est tout.
00:07:27Là-dessus, oui.
00:07:27Un exemple, Pascal, à ce que vous venez de dire.
00:07:28Thomas Bonnet.
00:07:30Sarah Knafot, par exemple, a dévoilé des projets financés par l'aide publique au développement,
00:07:35donc par l'argent français.
00:07:37Honnêtement, on a vu des projets, mais c'était lunaire.
00:07:39Mais bien sûr.
00:07:40Il a fallu qu'elle en parle pour qu'ensuite, il y ait une réduction de l'argent attribuée
00:07:43à cette aide publique au développement.
00:07:45Donc il y a bien un problème.
00:07:46En fait, je ne vous comprends pas.
00:07:47Je ne vous comprends pas, André.
00:07:48Vous n'avez pas tort sur tout.
00:07:50Mais j'ai surtout raison.
00:07:51Non, vous n'avez pas tort sur tout.
00:07:53Vous avez quand même tort de vouloir réduire et caricaturer à ce point l'aide au développement.
00:07:59J'ai été au gouvernement en charge de l'aide au développement.
00:08:01J'ai sillonné le monde entier.
00:08:02Et je peux vous dire que la plupart de cette aide, une énorme majorité de cette aide au développement,
00:08:07sert à faire des hôpitaux, à construire des hôpitaux, à soigner des enfants malades.
00:08:12André, moi j'ai sillonné la France.
00:08:13Entre le paludisme et la tuberculose.
00:08:15J'ai sillonné la France.
00:08:16Oui, moi aussi je la sillonne plus que vous.
00:08:18Plus que vous.
00:08:18Ah non.
00:08:19Ah moi j'y suis tous les week-ends.
00:08:20Mais il n'y a même pas d'hôpitaux en France, André.
00:08:23On fait des cagnottes pour ouvrir des scanners dans les hôpitaux.
00:08:24Mais André, on fait des cagnottes pour ouvrir des scanners.
00:08:28Enfin, si vous voulez un scanner à Angoulême, vous n'y arrivez pas.
00:08:31De quoi on parle ?
00:08:32Arrêtez de dire.
00:08:33C'est insupportable en fait.
00:08:34Pensez aux Français.
00:08:35Non, ce qui est insupportable, c'est de faire de la démagogie sur l'aide au développement.
00:08:38C'est tellement facile.
00:08:43L'aide publique au développement, il faut totalement la réorienter.
00:08:49Vous savez pourquoi ça marche aux Etats-Unis ?
00:08:50Parce que ça sert le business américain.
00:08:52Ça sert les entreprises américaines.
00:08:53Mais ça sert aussi les entreprises françaises.
00:08:55On change de regard.
00:08:57On n'y arrivera pas.
00:08:58On n'y arrivera pas.
00:08:58Mais pas toujours.
00:09:00On n'y arrivera pas.
00:09:02On n'y arrivera pas.
00:09:02On n'y arrivera pas.
00:09:05Vous voulez une France égoïste, rentre au guillet sur elle-même.
00:09:07Mais les bons sentiments, ça ne fait pas non plus une politique.
00:09:09Détestant tout le monde, le général de Gaulle se retournerait dans sa tombe.
00:09:12Les bons sentiments ne font pas une politique et l'égoïsme non plus.
00:09:16Vous savez combien il y avait d'aide au développement sous le général de Gaulle ?
00:09:18Oui, mais avec l'inflation...
00:09:19Combien ?
00:09:20Il n'y en avait pas.
00:09:21Il n'y en avait pas.
00:09:22Non, il n'y en avait pas.
00:09:23Je suis allé voir avant.
00:09:24Il n'y avait pas de coopération ?
00:09:25Non, il n'y en avait pas en fait.
00:09:26Avec la communauté française ?
00:09:27Ça, c'est autre chose.
00:09:28On avait des militaires dans toute l'Afrique.
00:09:30Il y avait un ministre de la coopération.
00:09:32Il y avait un ministre de la coopération.
00:09:34Mais André, il faut aller.
00:09:35On avance.
00:09:35Pour une raison très simple.
00:09:36On avance.
00:09:37On est en pleine décolisation.
00:09:38Les pays devenaient indépendants.
00:09:39On n'a pas eu d'aide au développement versé à ce moment-là.
00:09:42Vous savez très bien.
00:09:43On avance.
00:09:43On les a senti à bout de bras.
00:09:45On avance, on avance.
00:09:46Mais bon, on n'y arrive pas.
00:09:46N'oubliez pas l'argument majeur.
00:09:49Si on veut vraiment lutter contre les flux migratoires, il faut développer les pays pauvres.
00:09:52Pour que les pauvres gens ne soient pas obligés de quitter leur domicile, leur famille, leur pays.
00:09:57La vraie solution face aux flux migratoires, c'est l'aide aux développés.
00:10:00Votre problème, c'est que vous pensez que les sentiments font une politique.
00:10:04Je ne vous parle pas de sentiments.
00:10:05Je ne vous parle pas de réalité.
00:10:07De réalité.
00:10:07Vous parlez de pauvres gens.
00:10:08Tant que la France n'aura pas stabilisé sa dette, je vous propose une nouvelle expression.
00:10:17Après ouvrir le capot, je vous propose, fermez les écoutilles.
00:10:21Est-ce que ça vous va ?
00:10:21Ah non, pas du tout.
00:10:22Tirez les pendons de la bourse.
00:10:25Fermez les écoutilles.
00:10:26On a ouvrir le capot.
00:10:28On barricade la France.
00:10:29Fermez les écoutilles.
00:10:30On barricade la France.
00:10:31On barricade la France.
00:10:33Alors on est très barricadés, vraiment.
00:10:35Les gens nous écoutent et ils feront leur opinion.
00:10:38Exactement.
00:10:39On barricade la France.
00:10:41On va écouter la Marseillaise, ça vous va ?
00:10:42Ah oui, la Marseillaise, oui.
00:10:43Du Parc des Princes hier soir.
00:10:45Magnifique.
00:10:46Allez, on l'écoute.
00:10:47Ça va nous faire plaisir.
00:10:48On se lève ou pas ?
00:10:50Pourquoi pas ?
00:10:50On pourrait se lever.
00:10:51Bon, écoutons la Marseillaise.
00:10:54Hier au Parc des Princes, 50 000 personnes.
00:10:56Et là, on leur écoute.
00:11:00Afin's, 50 000 personnes.
00:11:01Maintenant, sur la Marseillaise,
00:11:08on va là.
00:11:09Un homme est remplissant.
00:11:11Sous-titrage FR ?
00:11:41Eh bien vous voyez, il y a quelque chose qui ne changera jamais, c'est que quand on entend la Marseillaise, on a des frissons.
00:12:00Bien sûr.
00:12:02Et c'est Marseillaise, en plus il n'y avait pas la musique.
00:12:05L'acoustique du Parc des Princes est très particulière.
00:12:07C'est génial, bien sûr.
00:12:08Mais c'est le plus beau stade du monde, le Parc des Princes.
00:12:12Et il a été construit dans les années 70, quand on construisait des TGV, le Concorde et le Parc des Princes.
00:12:18Et il n'a pas pris une ride.
00:12:20C'est un merveille d'architecture, M. Taille-Hiber.
00:12:23Mais vous savez, Pascal, hier, on a vécu comme un moment...
00:12:25On va le vendre ?
00:12:26Non, on ne va pas le vendre.
00:12:26On ne va pas vendre le Parc des Princes, Elisabeth, enfin !
00:12:30Mais qui voulez-vous le vendre ?
00:12:31Vous croyez qu'il y a une question...
00:12:32Mais non, il pourrait être vendu au Paris Saint-Germain, ce qui serait la moindre des choses.
00:12:37Non, mais juste hier...
00:12:39Pascal, juste ce qui rend le moment très fort, et vous avez raison, quand on écoute la Marseillaise, on ne peut être qu'émus.
00:12:45Mais évidemment, il y avait ce jour incroyable, hier, on en a parlé, la commémoration des attentats du 13 novembre,
00:12:51pendant un match de football, il y a 10 ans.
00:12:54C'est ça aussi qui a rendu, hier, me semble-t-il, cette Marseillaise acapella, de manière ébluissante.
00:13:00Et je vais vous dire...
00:13:01Non, ben oui, mais vous ne l'avez pas dit.
00:13:04Moi, je le dis.
00:13:04Moi, je le dis.
00:13:05Et je vais vous dire, les déclarations même des joueurs de foot, et je pense à celle de Mbappé...
00:13:09La première fois que vous êtes, bon, rédacteur en chef, parce que quand vous avez failli l'aide, vous n'avez pas voulu...
00:13:13Ça, c'est reparti.
00:13:15Et donc, il n'oublie pas, rien ne se perd.
00:13:19Mais il faudra écrire quelque chose, Pascal, un jour.
00:13:22Ou alors, si vous voulez, on peut peut-être faire une interview, vous livre, tous les deux, et s'expliquer sur ce grand sujet.
00:13:27Cette coiffure à la Robert de Niro, je me suis vraiment très bien.
00:13:30Je trouve que plus le temps passe, plus vous ressemblez à Robert de Niro.
00:13:32Merci, Pascal.
00:13:33Ce qui est bien avec vous, c'est que vous avez trois obsessions.
00:13:36Il y en a une que vous avez abandonnée, c'est la couarde.
00:13:37Et que vous poursuivez, c'est...
00:13:39Je ne suis pas rancunier, moi, je vous aime, alors vous m'avez haï.
00:13:42Et la dernière, c'est vous ressemblez à Robert de Niro.
00:13:44Non, mais ça, c'est une obsession avec vous, parce qu'avec M. Fenech, j'ai d'autres obsessions, mais je ne sais pas.
00:13:50Je me croyais un peu à la brille.
00:13:51Bon, terminé, Robert.
00:13:53Non, mais je voulais souligner ce moment, parce que, si vous voulez, au-delà de tout...
00:13:56Are you talking to me ?
00:13:58Alors, il y en a une autre phrase.
00:14:00C'est la grève.
00:14:01My wife ?
00:14:02Ah oui.
00:14:03Mais c'est vrai qu'il y a...
00:14:04Attendez, sérieusement.
00:14:06Est-ce qu'on peut faire un gros plan de Robert de Niro ?
00:14:08C'est vendredi.
00:14:09Non, mais c'est vrai, c'est vrai.
00:14:11Est-ce qu'on peut serrer un peu ?
00:14:12Non, mais arrêtez.
00:14:13Vous êtes le saucy officiel de Robert de Niro.
00:14:15Non, mais...
00:14:16Je vous jure.
00:14:16Mais après avoir eu des ennuis avec Sud-Ouest, le grand journal PQR sur ma courte.
00:14:21Ma candidature à la courte, maintenant, je vais avoir des ennuis avec...
00:14:25Avec qui ?
00:14:26Mais non, mais je ne sais pas.
00:14:27Non, Robert de Niro, c'est plutôt plateur.
00:14:28Mais il fait 1m70.
00:14:29Avec Madame de Niro.
00:14:30Mais il fait 1m70.
00:14:32Il a...
00:14:32Il fait 1m70, Robert de Niro.
00:14:34Oui, il est tout petit.
00:14:34Enfin, je suis un petit.
00:14:34C'est pas gentil de dépoiler ça.
00:14:37Bon, je vais juste terminer, parce qu'hier, on a vécu un moment très, très, très, très fort.
00:14:40Je vous venais d'insulter les gens qui font moins de 1m60.
00:14:42Oui, exactement.
00:14:43Je vous préviens, ça, c'est quand même pas très joli, joli.
00:14:45Pascal, Pascal, vous savez très bien que quand vous êtes à côté de moi, vous êtes un petit peu plus petit, en taille.
00:14:52Je suis plus petit que vous ?
00:14:52En taille.
00:14:53Ah oui ?
00:14:53Oui.
00:14:54Non, mais je voulais dire que hier, c'était quand même une très forte émotion.
00:14:57On a tous décrypté ces événements.
00:14:58Mais moi, ce qui m'a frappé, on a vécu quand même une sorte de moment d'unité nationale hier.
00:15:03Oui, je voulais...
00:15:04Eh bien, moi, je l'ai ressenti comme ça.
00:15:05Je peux vous le dire.
00:15:07Mais je ne suis pas bon public.
00:15:08C'est une unité nationale où le RN n'était même pas invité.
00:15:10Oui, c'est vrai.
00:15:11Ah bah, c'est vrai, c'est une unité.
00:15:13Mais c'est un diplôme qui a donné l'explication de la mairie de Paris.
00:15:16Pourquoi ils n'ont pas été invités ?
00:15:17Parce qu'ils n'ont pas dit...
00:15:17Eh bien, on va en parler.
00:15:18On va en parler.
00:15:19On va en parler dans deux secondes.
00:15:20On parle d'abord...
00:15:21Emmanuel Macron.
00:15:23Ah bah d'accord, si on va parler du 13 novembre, ça...
00:15:25Eh bien, on en parle à l'instant avec Emmanuel Macron d'abord qui a...
00:15:27La foire à la bougie, là, ça va.
00:15:29Oh...
00:15:29Non, mais bon...
00:15:30Je suis désolé, moi, je...
00:15:32Moi, je rentre d'un pays, je rentre d'Israël, où, évidemment, il y a des bougies, des nounours,
00:15:37tout ce que vous voulez.
00:15:38Mais on se bat quand même contre l'islam radical avec autre chose que des redomontades
00:15:43comme celle que j'ai entendue hier soir, avec autre chose que des mots, avec autre chose
00:15:48que des nous ne cèderons pas.
00:15:50Et j'arrive ici, si vous voulez.
00:15:51Ce que je vois, c'est que l'islam progresse partout, que Gaza a fini, a mis la cerise sur
00:15:57le gâteau, maintenant, c'est à qui, dans la jeunesse, qu'Israël, c'est le monstre
00:16:02de l'affaire, et on nous dit, c'est un merveilleux moment d'unité nationale, mais
00:16:06de qui se moque-t-on ?
00:16:07Eh bien, pas de vous-même.
00:16:08Je n'en peux plus de ces redomontades, j'en peux plus des bougies, je n'en peux plus
00:16:12d'entendre Emmanuel Macron nous dire que la nation sera 42, on ne comprend même pas
00:16:17ces phrases.
00:16:18Bon, on va écouter...
00:16:20Non, mais il n'est pas d'accord avec vous.
00:16:21Oui, je ne sais pas.
00:16:23Si vous voulez, je suis en colère, en fait.
00:16:24Vous êtes en colère.
00:16:25Vous êtes toujours en colère.
00:16:26Non, ce n'est pas vrai, mais là...
00:16:28Vous êtes en colère peut-être depuis...
00:16:29Mais non, mais...
00:16:30Cette célébration m'a vraiment mis ce malheur.
00:16:32Qu'est-ce que vous voulez faire, c'est la célébration, c'est comme la célébration
00:16:35du 11 novembre.
00:16:35Est-ce qu'on peut essayer de dire autre chose dans les célébrations ?
00:16:38Oui.
00:16:39Est-ce qu'on pourrait essayer...
00:16:39Non, il a parlé du terrorisme islamiste hier, pardonnez-moi, je l'ai dit hier, et
00:16:42d'ailleurs je le dis à Marine Lançon parce qu'on ne l'a pas mis.
00:16:44Mais ce n'est pas de ça dont il faut parler.
00:16:45Si, il a dit que le terrorisme islamiste est toujours vivace dans certaines...
00:16:51Parce qu'on parle du terrorisme, on ne parle jamais de ce qui est en train d'avancer
00:16:56et de prendre de l'influence énorme sur l'islam de France, ce n'est pas le terrorisme,
00:17:00c'est l'islamisme.
00:17:00Elisabeth, votre quota est fini pour l'émission.
00:17:03Vous n'avez plus peur.
00:17:04De toute façon, c'est essentiellement ce que je voulais dire.
00:17:07Elisabeth, il y a un temps pour tout.
00:17:09Hier, c'était des commémorations.
00:17:10Vous êtes bon public, je ne le suis.
00:17:12Mais je ne suis pas bon public, il y a un temps pour tout.
00:17:14Il y a un temps pour tout.
00:17:15Non ?
00:17:15Non, mais c'est des bonnes formules que vous pouvez...
00:17:17L'avantage de cette formule, c'est qu'on peut la refaire, on peut comme ça sur n'importe
00:17:22quel sujet.
00:17:23Il y a un temps pour tout.
00:17:24Et l'auteur ne va pas se plonger.
00:17:25Je pense qu'on peut très bien, c'est des phrases comme ça.
00:17:28Il y a un temps pour le recueillement, il y a un temps pour l'émotion, il y a un temps
00:17:32pour la réflexion.
00:17:33Exactement.
00:17:34Je suis en pleine réflexion.
00:17:35Ah bah, vous devez...
00:17:36Il faudrait que vous agissiez maintenant, parce que vous êtes dans la réflexion.
00:17:40Bon, écoutons le président de la République, parce que la Légion d'honneur va être donnée,
00:17:44ce qui est la moindre des choses quand même, aux policiers de la BRI.
00:17:48Ah, écoutons.
00:17:51Ces forces de l'ordre qui sont intervenues, les gendarmes montés du Stade de France,
00:17:56les policiers du quartier du Bataclan, les deux hommes de la BAC qui en quelques minutes
00:18:02ont ouvert le feu et atteint un terroriste, armes de poing contre Kalachnikov, ces hommes
00:18:08de la BAC 75, de la brigade de recherche et d'intervention, du RAID en appui, tous ceux
00:18:15qui ont envoyé à leur famille ce soir-là des messages d'amour qu'ils pensaient devoir
00:18:20être les derniers, et qui y étaient prêts.
00:18:26Ces policiers, intervenus dans les colonnes Alpha et Bravo pour neutraliser les assaillants,
00:18:32et qui seront élevés dans la Légion d'honneur, en témoignage de la reconnaissance particulière
00:18:36de la nation.
00:18:38Bon bah, ça c'est bien.
00:18:39Il aura fallu attendre dix ans.
00:18:41Oui, il aura fallu attendre, c'est bien quand même.
00:18:43Pour des questions de quotas, de contingents, de nombre de décorations dont on pouvait
00:18:48disposer, ces gens ont risqué leur vie.
00:18:50Oui, mais je suis d'accord.
00:18:51Et ils ont sauvé des vies.
00:18:52Je suis d'accord.
00:18:52Il y a très longtemps, là, on est en train de réparer une injustice manifeste, qui
00:18:56était réclamée par les acteurs, ceux qui sont rentrés au Bataclan, que ce soit
00:19:00la BRI, les BAC, enfin le RAID, ils méritent.
00:19:04Il n'y a que les chefs de service qui ont été décorés.
00:19:05Il n'y a pas de raison que tous ceux qui ont pris des risques ne soient pas décorés.
00:19:09Vous avez parfaitement raison.
00:19:09Et j'ai appris ça, vraiment, avec satisfaction.
00:19:12Et c'est arrivé, pourquoi ça a été décidé ? Parce que c'est toujours pareil, parce
00:19:15que ça a été dans l'espace public.
00:19:19Alors, écoutez ce qu'il a dit sur le terrorisme islamiste, puisqu'il en a parlé, le président
00:19:25Macron.
00:19:25Il n'a pas dit le contraire.
00:19:26Oui, il y a un temps pour tout.
00:19:28Les disparus du 13 novembre ne sont pas simplement des victimes de la haine, ni d'une abstraction
00:19:34vague.
00:19:34Les concepts n'ont pas de main.
00:19:40Ils ont été tués par des terroristes, porteurs d'une idéologie islamiste identifiée, active,
00:19:49structurée en réseau, en zone d'influence, avec ses codes et ses modalités d'action, désireuse
00:19:56d'annihiler la vision de l'humanité que porte notre pays par son histoire, son action
00:20:01présente et sa vision de l'avenir.
00:20:04Bon, écoutez, il dit les choses.
00:20:06Qu'est-ce que vous voulez ? Moi, je suis assez critique.
00:20:08Lisez-moi juste une phrase pour clarifier ce que je dis.
00:20:11C'est que lutter contre le terrorisme sans lutter contre la réalité islamiste qui est
00:20:17en train de s'étendre partout ne sert à rien parce que ça produira.
00:20:20Et en plus, on les produit en interne de nouveaux terroristes.
00:20:23On fait les deux.
00:20:24Ah oui, on fait les deux ?
00:20:25On fait les deux.
00:20:26Ah bon ?
00:20:26On ne les fait peut-être pas.
00:20:28Thomas Bonnet voulait dire quelque chose.
00:20:29Je vais juste faire une réflexion.
00:20:30Je ne sais pas si vous avez vu les plaques commémoratives qui ont été disposées
00:20:33hier, notamment au Stade de France, dans tous les endroits.
00:20:36La mention islamiste n'apparaît pas sur aucune des plaques.
00:20:39On dit les victimes du terrorisme.
00:20:41Alors ça, c'est intéressant.
00:20:43Voilà, ça, c'est intéressant.
00:20:44Mais je suis d'accord avec vous.
00:20:45Ça, c'est intéressant.
00:20:45Parce qu'on doit nommer les choses.
00:20:47Vous avez parfaitement raison.
00:20:49Vous avez parfaitement raison.
00:20:50On disait la barbarie nazie.
00:20:52Oui.
00:20:52Victime de la barbarie nazie.
00:20:54C'est une expression courante.
00:20:56Et ça, c'est intéressant.
00:20:57Et vous voyez, Thomas Bonnet, c'est très intelligent ce que vous venez de dire.
00:20:59Merci.
00:21:00On ne veut pas heurter l'islam.
00:21:01Comment ?
00:21:02On ne veut pas heurter là-dessus.
00:21:03Oui, mais bien évidemment.
00:21:07C'est pas un amalgame.
00:21:08Mais bien sûr.
00:21:09Chacun a compris.
00:21:10Mais on ne dit pas des choses.
00:21:12Qu'est-ce que vous en pensez, André Vanini ?
00:21:14On aurait dû dire un terrorisme islamiste ?
00:21:15Oui, je pense.
00:21:16Hier, on a eu le débat sur le plateau à midi de Sonia Mabrouk.
00:21:20Et j'ai dit, vous étiez là, je crois.
00:21:22Non.
00:21:22J'ai dit qu'il fallait attendre le discours du président pour savoir si lui allait le nommer le terrorisme.
00:21:26Et il l'a fait.
00:21:27Il l'a fait.
00:21:27Donc c'est bien.
00:21:28Macron a bien fait de le faire.
00:21:30Mais on aurait pu le mettre sur les plaques.
00:21:30Mais sur les plaques, en fait, je me dis...
00:21:32C'est Claude Moniquet qui faisait cette réflexion.
00:21:33Bien sûr, mais c'est tout à fait bien.
00:21:34Dans 20 ans, les jeunes qui passeront devant cette plaque se diront...
00:21:37Eh bien, il faut changer les plaques.
00:21:39Je suis désolé de vous le dire.
00:21:41Ces plaques, elles dépendent de qui ?
00:21:43De la mairie ou de l'État ?
00:21:44Alors là, c'est le Stade de France.
00:21:45Donc peut-être que c'est la mairie de Saint-Denis.
00:21:47Eh bien, il faut changer ces plaques.
00:21:48Et d'ailleurs, il devrait y avoir un mouvement pour changer ces plaques.
00:21:53Je suis désolé.
00:21:53Ben oui.
00:21:54Mais c'est ça.
00:21:55Écoutez, si c'est...
00:21:56Vous en êtes à vous féliciter que le président, au bout de 10 ans, dit islamiste.
00:21:59Excusez-moi.
00:22:00Je ne partage pas votre enthousiasme.
00:22:02Et je ne le partagerai pas.
00:22:04Bon.
00:22:04On va marquer une pause, on va souffler un peu.
00:22:08Voilà, on va souffler.
00:22:10On n'est pas juste dans cette affaire.
00:22:11On n'est pas juste...
00:22:12Ça, c'est une phrase qui n'est pas liée à la conversation qu'on avait avant.
00:22:16André Valigny, déjà François Hollande le nommait.
00:22:19Il avait organisé la coalition, il avait pris la tête de la coalition.
00:22:23Franchement, on ne peut pas...
00:22:24Sur les mots, je ne fais pas le procès.
00:22:25En revanche, effectivement, il y a, comment dire...
00:22:29On a éradiqué l'État islamique.
00:22:30Le grignotage, expression avec les écoutilles, ouvrir le capot et changer de logiciel qu'il faut utiliser.
00:22:36Le grignotage, il existe.
00:22:39Voilà.
00:22:40On teste, on teste, on teste.
00:22:42Le grignotage.
00:22:43Il est 9h23, tout de suite, on revient.
00:22:47Il est 9h29 et Somaïa à la midi.
00:22:50Bonjour Somaïa.
00:22:52Et vous nous rappelez les titres.
00:22:58Bonjour Pascal et bonjour à tous.
00:23:00Les socialistes vendent debout.
00:23:02L'Assemblée nationale ne siégera pas ce week-end comme prévu.
00:23:05Décision inacceptable pour la gauche qui accuse l'exécutif de chercher à empêcher la tenue d'un vote.
00:23:11Vote initialement prévu lundi sur la partie recette du budget de l'État.
00:23:16Exécution en plein jour hier à Marseille.
00:23:18Le petit frère du militant écologiste Amin Kessassi a été criblé de balles dans sa voiture
00:23:23aux alentours de 14h30 alors qu'il garait son véhicule dans le quatrième arrondissement de la ville.
00:23:29Le parquet de Marseille a ouvert une enquête pour assassinats en bande organisée et associations de malfaiteurs
00:23:34en vue de commettre un crime.
00:23:36Et puis Kiev a subi une vaste attaque russe.
00:23:39Ce matin, attaque qui a endommagé une trentaine d'immeubles résidentiels.
00:23:43Bilan provisoire, 4 morts et 24 blessés.
00:23:47Donc une femme enceinte et un garçon de 10 ans.
00:23:49De son côté, Moscou assure avoir détruit plus de 200 drones ukrainiens sur son territoire.
00:23:54Merci Somaïa.
00:23:56Nous sommes toujours sur l'antenne d'Europe 1.
00:23:57Nous sommes avec Elisabeth Lévy qui revient manifestement d'Israël.
00:24:01Georges Fenech, André Valigny, Éric Revelle et Thomas Bonnet.
00:24:04On continuait la discussion pendant la pause.
00:24:07Et Georges Fenech regardait les aides.
00:24:10Alors Trump les a supprimées complètement, les aides au développement.
00:24:13C'est 15 milliards.
00:24:14Alors on n'est pas d'accord avec André Valigny.
00:24:16Moi je propose simplement une chose.
00:24:17On interroge les Français.
00:24:18Moi je dis les aides, c'est zéro.
00:24:20Les 15 milliards c'est plus que le budget de la justice.
00:24:22Maintenant on ne donne plus rien.
00:24:23Voilà, comme ça.
00:24:24Ça c'est une proposition que je fais.
00:24:2615 milliards.
00:24:27André lui, il donne et puis on demande aux Français de trancher.
00:24:31Mais vous avez évidemment la trouille.
00:24:33Parce que vous avez tous la trouille de ça.
00:24:35Parce que les Français, vous savez très bien ce qu'ils pensent en fait.
00:24:37Alors vous dites démagogie, bidule, etc.
00:24:40Tous les mots que vous allez employer.
00:24:41Mais les Français, vous les méprisez puisque vous ne les écoutez pas.
00:24:45Donc on interroge les Français.
00:24:47C'est vous qui les méprisez de penser qu'ils vont penser ça.
00:24:49C'est vous qui les méprisez.
00:24:50Ah bah écoutez, vous voulez qu'on fasse déjà un tour de table ici ?
00:24:53Il y a un humanisme dans les profondeurs du peuple qui est différent de ce que vous pensez.
00:24:56Ah bah moi je préfère les donner.
00:24:58Alors moi je ne suis pas un humaniste.
00:24:59Et allez dire ça aux entreprises françaises.
00:25:01Je ne suis pas un humaniste.
00:25:01Ah bah écoutez.
00:25:02Parce que je préfère donner à la Guyane, au Dom Tom, à la Martinique.
00:25:06Il faut aider les Dom Tom, il faut aider la Guyane.
00:25:08Bien sûr.
00:25:08Donc je ne suis pas un humaniste.
00:25:09Mais ce n'est pas incompatible, il faut faire les deux.
00:25:11Ah bah si on n'a plus d'argent.
00:25:11Et depuis le général de Gaulle, on fait une politique d'aide au développement.
00:25:14On n'a plus d'argent.
00:25:16On n'en a ni plus ni moins que l'Italie qui continue avec Mme Mélanie à faire de l'aide au développement.
00:25:20Comme tous les pays développés.
00:25:21Ah non, on a moins d'argent.
00:25:22On a plus de dettes en tout cas.
00:25:25Est-ce qu'on pourrait parler du non-intérêt ?
00:25:26Allez, on avance avec le RN.
00:25:28C'est formidable d'ailleurs, tu te fais traiter de...
00:25:31Tu dis, je veux privilégier les Français.
00:25:34Et on dit...
00:25:35Mais c'est tellement facile.
00:25:36Non mais ça serve les intérêts des Français.
00:25:39C'est pas facile.
00:25:40C'est facile de...
00:25:42Comment dire ?
00:25:42De privilégier les intérêts des Français.
00:25:44Mais on ne privilégie pas les intérêts des Français.
00:25:46Les 15 milliards que tu ne donnes pas, tu vas bien les donner aux Français quand même.
00:25:49Enfin André Valigny.
00:25:51Un enfant de 5 ans, si je ne donne pas de l'argent ailleurs, je vais bien privilégier les Français.
00:25:57Comment vous expliquez que tous les pays développés font de l'aide au développement ?
00:26:00Tous les pays développés.
00:26:01Sauf ce Trump qui a tout coupé.
00:26:02Sauf Trump.
00:26:03Sauf Trump.
00:26:03Parce que Trump...
00:26:04Vive Donald Trump.
00:26:05Les masques tombent.
00:26:06Vive Donald Trump.
00:26:07Mais bien sûr.
00:26:08Les masques tombent.
00:26:10Vous avez montré votre impromptu visage de Trump.
00:26:15Est-ce qu'on peut avoir...
00:26:17Vous êtes Trump.
00:26:17Une position un peu...
00:26:18Médiane, Pascal.
00:26:19En fait, dans l'agence française de développement qui gère l'aide publique au développement,
00:26:23il y a des filiales comme par exemple la Proparco qui aident les entreprises françaises à obtenir des marchés dans les pays.
00:26:30Donc, est-ce qu'on peut regarder de près l'aide publique ?
00:26:35Mais ça, à chaque nombre de boîtes françaises, ils en ont besoin aussi puisqu'on veut créer des emplois sur place pour éviter les flux migratoires.
00:26:42Vous avez bien compris, Eric Revelle, vous avez bien compris le rôle que je joue.
00:26:47Je me fais l'avocat du diable.
00:26:48J'entends ce que vous dites, bien évidemment, mais on est obligé aujourd'hui de prendre une position caricaturale et radicale par rapport à cet argent.
00:26:58Quand j'entends ce matin que je me lève et que je vois qu'Emmanuel Macron a donné 100 millions à Gaza comme l'année dernière et comme il y a deux ans,
00:27:04ce qui fait 300 millions, et je sais comment ça se passe en France et les uns et les autres connaîtent pas,
00:27:09je dis qu'il y a quelque chose qui ne va pas dans ce pays.
00:27:11Bon, écoutons Jordan Bardella, il n'était pas invité hier, vous nous direz pourquoi, aux cérémonies commémoratives.
00:27:20Écoutons, Jordan Bardella.
00:27:23Nous n'avons pas été invités, ce que je trouve d'une inélégance et d'un mépris de la part à la fois du président de la République et de la maire de Paris.
00:27:32Mais les autres parcs étaient invités ?
00:27:34Moi, j'ai vu M. Glucksmann, on a vu M. Didier Des Républicains, Mme Chikirou, je crois, députée de la France Insoumise.
00:27:41C'est invraisemblable, je veux dire, la commémoration de ce qui a été des cœurs arrachés pour des millions de Français,
00:27:50pour des millions, en fait, de citoyens dans le monde qui ont vu ces images en novembre 2015,
00:27:56ces massacres atroces et tueries qui ont eu lieu à Paris, à Saint-Denis et au Stade de France,
00:28:00devraient unir l'ensemble de la nation.
00:28:01Et quand on est un chef d'État, quand on est la maire de la capitale, on devrait avoir à cœur,
00:28:06non seulement de rassembler, mais dans ce type de moment, de faire l'union autour de soi.
00:28:10Je ne veux pas polémiquer dans un jour comme celui-ci, mais je trouve ça inélégant et regrettable.
00:28:15Bon, Thomas Bonnet, pourquoi ?
00:28:17J'ai mené mon enquête et c'est la mairie de Paris qui avait la main sur les invitations.
00:28:21Alors, ce qu'on me répond dans l'entourage d'Anne Hidalgo,
00:28:23c'est que le Parlement a été représenté par Mme Miel Broun-Pivet, présidente de l'Assemblée Nationale.
00:28:27Les parlementaires parisiens étaient présents,
00:28:29ce qui explique la présence de Sophia Chikirou de la France Insoumise, elle est élue à Paris.
00:28:33La très grande majorité des places étaient réservées aux familles
00:28:36et le Sénat était représenté par un vice-président.
00:28:38Les présidents de partis, vous avez posé la question hier à Jordan Bardella,
00:28:41n'étaient pas invités, c'est ce que me dit l'entourage d'Anne Hidalgo.
00:28:43Et on me dit aussi qu'ils assument tout à fait de ne pas inviter Jordan Bardella
00:28:47à une cérémonie pareille.
00:28:49Et il renvoie à des propos qu'il a tenus au Parlement européen
00:28:52où il parle de l'islamisation de la France, etc.
00:28:54Donc il y a une teinte politique également à cette non-invitation.
00:28:58C'est une blague ?
00:28:59Tout ça, on le dit chaque matin, mais tout ça est contre-productif.
00:29:03Je vous assure, j'attends avec impatience les futures élections.
00:29:07Je ne peux pas vous dire autre chose,
00:29:08parce que tout ce qui s'est passé depuis des semaines et des mois,
00:29:12ça va être intéressant, parce que c'est contre-productif.
00:29:16Tout ça est contre-productif.
00:29:17En fait, là aussi, tu méprises les gens.
00:29:20C'est 35% du corps électoral.
00:29:22Tu leur dis, vous êtes des ploucs, vous êtes des imbéciles,
00:29:25vous n'êtes pas des humanistes, tu leur dis ce que tu veux.
00:29:28Tu les mets à l'écart de la France.
00:29:31Donc c'est contre-productif, parce que les gens,
00:29:33ils se sentent effectivement humiliés.
00:29:35Ils disent, mais pourquoi on n'a pas le droit d'être présentés ?
00:29:37La raison est très drôle.
00:29:39Je peux dire une chose ?
00:29:39La raison est très drôle, non ?
00:29:41Je partage ce que vous venez de dire.
00:29:44Et je ne comprends pas d'ailleurs que le bureau de l'Assemblée nationale
00:29:47n'ait pas été invité en tant que tel.
00:29:49Le bureau de l'Assemblée, parce qu'il y a des RN au bureau,
00:29:51le bureau n'était pas invité, il y avait que la Présidente ?
00:29:53La Présidente et les parlementaires parisiens,
00:29:55Franciliens, Geoffroy Didier aussi.
00:29:56Il fallait inviter tout le monde, évidemment.
00:29:58Il fallait inviter tout le monde.
00:29:59Non, mais ne pas inviter le premier parti de France,
00:30:01pardonnez-moi, on pense qu'on veut du RN,
00:30:03mais c'est quand même grossier.
00:30:04Puis il y a une deuxième chose quand même,
00:30:06c'est de voir des représentants de la France insoumise,
00:30:08eux, présents, alors qu'il faut inviter tout le monde.
00:30:11Mais ce n'est pas ça, André Valigny, mais ces gens...
00:30:14De la ségrégation à l'envers.
00:30:15C'est Éric Crevel qui a considéré pour un certain nombre d'entre eux
00:30:18que le MAS était un mouvement de résistance.
00:30:21Ils ont leur place pour commémorer des attentats islamistes.
00:30:24Mais enfin...
00:30:25Ils ont manifesté pour moi du Bataclan, on vous souvient.
00:30:28Un exemple très marquant, Éric Crevel a participé à l'hommage au Stade de France,
00:30:37puisqu'il est des parlementaires en Saint-Denis.
00:30:39Éric Crevel, c'est celui qui a dit qu'Elias Dimzalène,
00:30:43fiché S, qui a été arrêté pour ses propos sur l'INFRA d'Axtra,
00:30:46était plus respectable que Bruno Rotaillot.
00:30:48Donc lui, on l'invite à la cérémonie d'hommage au Stade de France.
00:30:51Non, mais la raison invoquée pour Jordan Bardella, c'est une blague.
00:30:55Elisabeth Lévy.
00:30:56C'est parce qu'il a parlé de l'islamisation de la France.
00:30:58Alors moi, je dis tout de suite, Pascal, vous invitez de drôles de gens sur votre plateau,
00:31:02ils parlent de l'islamisation de la France ?
00:31:04Ben oui.
00:31:04C'est franchement, là, c'est...
00:31:05On va écouter un moment d'émotion avec Jess Hughes,
00:31:09qui est le chanteur de Eagles of Metal.
00:31:14Le groupe qui était là ce soir-là, au Bataclan.
00:31:16Exactement.
00:31:17Au moment du Bataclan.
00:31:17Et regardez, alors ça, c'est un moment d'émotion.
00:31:20Je suis désolé de vous le dire, Elisabeth Lévy.
00:31:22You will never walk alone.
00:31:25Vous ne marcherez jamais seul, qui est un hymne d'ailleurs anglais
00:31:28et qui est souvent associé à un club de football, Liverpool.
00:31:31Écoutez, parce que c'était sublime.
00:31:32Non, non.
00:31:33Non.
00:31:33Oui.
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