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- #hdpros2
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.
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00:00Chère Christine, on va se réjouir ce soir et finalement les occasions ne sont pas si fréquentes de se réjouir parce que Boilem Sansable est libre et même s'il existe quelques polémiques, il n'empêche l'information la plus importante de la journée, c'est celle-ci.
00:14Il est libre, il est en Allemagne, je ne sais pas s'il va atterrir ces prochaines minutes et nous sommes autour de la table avec Sabrina Medjeber, avec Gilles-William Golnadel, avec Louis de Ragenel, avec Joseph Massescaron, avec Johan Ouzay.
00:27Je vous propose de voir immédiatement le sujet de Mathilde Ibanez.
00:33Après un an de détention en Algérie, Boilem Sansal a été gracié et sera bientôt transféré en Allemagne.
00:40Un pays qui a joué un rôle décisif dans cette libération, à la suite d'une médiation entre le chef d'état allemand et le président algérien, a annoncé dans un communiqué le palais d'El Mouradia.
00:51Le président de la République a décidé de répondre favorablement à la demande de son excellence, le président de la République fédérale d'Allemagne, Ami, en vertu de laquelle l'état allemand prendra en charge le transfert et le traitement de la personne concernée.
01:04Boilem Sansal, âgé et extrêmement malade, sera hospitalisé dans l'hôpital de la Charité à Berlin.
01:11Une autorisation de transfert par l'Algérie sous motif humanitaire, comme l'avait spécifié le président fédéral allemand il y a quelques jours.
01:18Un tel geste serait l'expression d'une attitude humanitaire et d'une vision politique à long terme.
01:24Il reflèterait ma relation personnelle de longue date avec le président Tebboune et les bonnes relations entre nos deux pays.
01:30De bonnes relations que Paris-Algérie n'ont plus depuis juillet 2024, à la suite de la reconnaissance par la France d'un plan d'autonomie sous souveraineté marocaine pour le Sahara occidental.
01:39Une crise diplomatique qui n'a cessé de s'envenimer, plaçant Boilem Sansal et Christophe Glez, le journaliste français, toujours incarcéré, au centre de ces tensions.
01:49Et évidemment, Boilem Sansal est en Allemagne.
01:52Ce n'est pas un avion de la République française qui est allé le chercher à Alger.
01:55Écoutez Emmanuel Macron.
01:56Merci d'être là toutes et tous présents aujourd'hui.
02:02Et avant d'entrer dans le vif du sujet et ce qui nous réunit, je voulais simplement avoir un mot pour vous dire que je viens à l'instant de m'entretenir avec le président Steinmeier au téléphone
02:12pour lui exprimer ma profonde gratitude pour les bons offices de l'Allemagne et notre coopération fructueuse depuis plusieurs mois sur le dossier de la libération de notre compatriote Boilem Sansal.
02:27Nous avons travaillé en transparence avec nos amis allemands comme tiers de confiance et je remercie sincèrement le président Steinmeier de cette rendue disponible.
02:36Notre souci a toujours été d'être efficace pour permettre la libération de monsieur Sansal un peu plus d'un an après son emprisonnement en Algérie.
02:48Et la médiation allemande y a contribué de manière décisive.
02:51C'est le fruit d'efforts constants de la France et d'une méthode faite de respect, de calme et d'exigence.
02:58Je prends acte de ce geste d'humanité du président Tebboune et l'en remercie.
03:02Je reste évidemment disponible pour échanger avec lui sur l'ensemble des sujets d'intérêt pour nos deux pays.
03:07Et nous pensons aussi à notre compatriote Christophe Gleize.
03:11Puisque les choses nous échappent, feignons d'en être l'organisateur.
03:15Puisque les événements nous échappent.
03:16Puisque les événements nous échappent.
03:17Bon, on est partagé.
03:19Je veux dire, on est partagé ce soir.
03:21C'est ce que j'ai dit.
03:22Parce qu'on a envie de saluer ce retour de Boilaine Sansal.
03:27Mais on est en train de nous raconter des calembres d'aide.
03:30On va le dire comme ça.
03:31Le récit que nous fait l'Elysée, ce sont des calembres d'aide.
03:35Et bien sûr.
03:36Bien sûr.
03:37Donc il faut le dire.
03:37Il y a eu un briefing qui a été organisé tout à l'heure par l'Elysée à destination de la presse.
03:42Et il y a une phrase que j'ai retenue.
03:44Le bras de fer ne fonctionne pas.
03:46Et donc sous-entendu, la méthode de Bruno Retailleau a conduit à l'échec des négociations pour la libération de Boilaine Sansal.
03:53Je rappelle simplement deux, trois petites choses.
03:55Moi, je pense très sincèrement que c'est surtout l'inconstance d'Emmanuel Macron sur le dossier algérien qui fait qu'on a des relations qui sont épouvantables avec ce pays.
04:03Deuxièmement, Boilaine Sansal a été incarcéré bien avant l'arrivée de Bruno Retailleau au ministère de l'Intérieur.
04:09Troisièmement, Bruno Retailleau est arrivé et s'est dit, bon, il y a une méthode qu'on n'a pas tentée, c'est la fermeté.
04:14Donc allons-y, essayons-la.
04:15Et ensuite, il faut quand même rappeler que ce qui a crispé profondément Alger, c'est qu'Emmanuel Macron a reconnu la barocanité du Sahara occidental.
04:23Et qu'Emmanuel Macron, je me souviens encore à la fin de l'été, et pourtant c'est une très bonne chose, je ne lui reproche pas ça.
04:28À la fin de l'été, Emmanuel Macron disait, il va falloir revoir les accords de 68.
04:31Et le premier ministre Sébastien Lecornu l'a encore rappelé il y a dix jours.
04:34Donc, à un moment donné, il faut arrêter de raconter des salades aux gens.
04:37Bruno Retailleau n'est responsable de rien dans cette histoire, c'est l'inconstance de l'Elysée.
04:41En fait, ce qui est insupportable, l'Algérie nouait, c'est comme ça.
04:45Bon, Emmanuel Macron pourrait dire effectivement que c'était très dur ce dossier.
04:49Et au fond, on n'est pas intervenu, mais on ne pouvait pas faire grand-chose face à cette Algérie qui nouait.
04:58Ça, ça serait acceptable comme communication.
05:02Mais expliquer que c'est de la faute de Bruno Retailleau, je trouve que c'est une bonne chose.
05:06Parce que c'est ça le récit qui est en train de se mettre en place.
05:08Donc, on nous prend vraiment pour des imbéciles.
05:10C'est vraiment pas convenable d'expliquer que c'est parce que Bruno Retailleau est parti que Boilem s'en salle.
05:15C'est ça le récit de la Macronie.
05:17Donc, c'est le récit du débrief de l'Elysée, c'est le récit de tout le monde.
05:19C'est insupportable.
05:21Alors, au moins qu'on se réjouisse tous.
05:24Qu'on se réjouisse tous.
05:25Emmanuel Macron n'y peut rien si l'Algérie...
05:27C'est la diplomatie allemande.
05:29Emmanuel Macron n'y peut rien si l'Algérie nouait depuis 1962.
05:34Vraiment, moi je ne lui ferai pas ce procès.
05:36Mais il ne faut pas qu'on nous raconte des salaires.
05:38Après, il y a une question quand même.
05:41Pascal, il y a une question.
05:42Est-ce qu'à partir de maintenant...
05:43C'est pas bien vis-à-vis de Bruno Retailleau, c'est tout.
05:45Est-ce qu'à partir de maintenant, on considère qu'on peut avoir un débat sain sur la révision des accords de 1968 ?
05:50Est-ce qu'on peut ouvrir une nouvelle page ?
05:52Je pose la question.
05:53Bon.
05:53La parole circule.
05:55De manière plus basique, il faut se réjouir, et encore le mot est faible, que Boilem Sans Salle soit enfin libre.
06:07Nous, on en parlait beaucoup de Boilem Sans Salle.
06:10Il avait été largement oublié par d'autres médias.
06:13Il faut déjà le remarquer.
06:15Boilem Sans Salle, il faut dire que c'est un otage qui vient d'être libéré.
06:19C'est un vieil otage, atteint d'un cancer, qui vient d'être libéré.
06:24Et j'observe que non seulement c'est ça qui est dans la profondeur des choses très grave,
06:31que M. Macron remercie l'Allemagne, ce qui est la moindre des choses, mais qui remercie aussi l'Algérie.
06:39Si on ne voit pas, dans le creux de cela, une fois de plus, le masochisme français,
06:47qui va d'ailleurs, quand vous critiquez M. Rotaillot, qui est ferme envers l'Algérie,
06:53pour ne pas critiquer les preneurs d'otages...
06:55Bon là, c'est une formule.
06:56Emmanuel Macron, il dit, voilà, c'est un geste d'humanité.
06:59Ah non, non, non, écoutez votre titre.
07:01M. Macron remercie Alger et Berlin.
07:04Oui, moi j'interprète ce qu'a dit Emmanuel Macron comme une parole diplomastique, classique.
07:12Écoutez-moi, la moindre des choses, c'est de ne rien dire.
07:15Je ne lui demande pas d'insulter les preneurs d'otages, je lui demande de ne pas les remercier.
07:19Bon, écoutez M. Lecornu, et après je donne la parole.
07:23On va écouter M. Lecornu, en sous-texte, ce qu'il dit, c'est de la faute de Rotaillot.
07:28Je trouve ça inadmissible.
07:29Je trouve, mais vraiment la communication, c'est de l'Elysée sur ce thème du gouvernement et de la Macronie,
07:35je ne la trouve vraiment pas convenable.
07:37Je ne la trouve vraiment pas convenable.
07:38Ce n'est pas la faute des Alvériens, c'est la faute des Français.
07:40Écoutez M. Lecornu, parce qu'effectivement, quand il parle de respect, en sous-texte, c'est pas bien.
07:47C'est pas bien. Donc écoutons.
07:50On me permettrait de réagir au nom du gouvernement de la République
07:53en exprimant notre soulagement à l'annonce des autorités algériennes d'avoir gracié Boilem sans salle.
08:02Et nous souhaitons qu'il puisse rejoindre ses proches au plus vite, être soigné.
08:07Et je tiens à remercier du fond du cœur celles et ceux qui ont contribué à cette libération,
08:13fruit d'une méthode faite de respect et de calme.
08:17On peut aller à la guerre avec M. Lecornu, on peut aller à la guerre tranquille.
08:43Et les Algériens sont ravis, parce que les Algériens qui tressent, pardon, il n'y peut rien,
08:48mais qui tressent des couronnes à M. Nunez, pour l'opposer justement à M. Rotaillot,
08:55quand ils entendent ce type de discours, ils sont ravis.
08:57Ça va tout à fait dans leur sens.
08:59Ça épouse exactement le discours officiel algérien.
09:03Donc aller dans le sens du discours officiel algérien, comme Gilles Boulogne l'a dit, c'est quelque chose.
09:08Ensuite, il y a quand même dans la méthode, lorsque le président de la République dit
09:12« fruit des efforts constants de la France », c'est-à-dire ça, c'est, je cite, « fruit des efforts constants de la France ».
09:19Vous savez ce que ça me rappelle ? Moi, ça me rappelle exactement la même chose que pour Gaza.
09:23C'est-à-dire, Gaza, on avait l'impression que la paix était signée, que Trump, que c'était dû aux efforts constants de la France.
09:30Et là, je reviens à votre phrase initiale, « quand les événements nous échappent, feignons d'en être les organisateurs ».
09:34C'est qu'on revient à ce type de logique.
09:36Bon, Sabrina, vous étiez la plus émue d'entre nous cet après-midi sur Europe 1.
09:41Parce qu'il ne faut pas oublier ce qu'on dit depuis le départ, le plus important.
09:44Il y a deux choses qui sont claires ce soir.
09:47Sansa est libérée et il est en Allemagne.
09:50Et il est vivant.
09:51Et il est en Allemagne.
09:52Alors après, tu peux raconter ce que tu veux, il est en Allemagne.
09:55Ce n'est pas un avion de la République française qui est allé le chercher.
09:57Absolument.
09:58Ce qui est donc absolument une autre chose pour notre pays, pour ce que nous représentons,
10:03ou ce que nous représentions, la France, le pays des Lumières, le pays de Voltaire,
10:08le pays de la liberté de conscience, le pays de l'universalisme, le pays de la littérature,
10:14tout ce que représente Boilem Sansal, tout ce qui fait de Boilem Sansal un héros français, un trésor français.
10:21La France n'a pas été en mesure, justement, de le défendre.
10:24Et ce n'est pas la France, ce soir, qui accueillera Boilem Sansal, compatriotes français.
10:30Donc moi, je rejoins tout à fait les analyses précédentes.
10:33C'est une honte pour notre pays.
10:35Quant aux polyglottes du vide que sont M. Lecornu et M. Emmanuel Macron, pardon, ils n'ont pas été à la hauteur.
10:41Je ne parle pas de l'opacité des relations diplomatiques, je vous donne juste un exemple humain.
10:46Lorsque sa fille a écrit des courriers, ils sont restés sans réponse, sans réponse.
10:52Donc, il n'y a aucune justification aujourd'hui qui puisse accorder une quelconque gloire à la République française
10:58de ne pas accueillir Boilem Sansal sur son sol ce soir, pardon.
11:02Et, je termine, je termine.
11:04Quand je vois l'unanimité, là, à l'Assemblée nationale, je n'oublie pas non plus les élus de la gauche et de l'extrême gauche
11:11qui se sont abstenus lorsque Mme Constance Legrippe a opté pour une résolution, justement, promettant la libération de Boilem Sansal.
11:19Quand je lis les tweets de Mme Tondelier, quand je vois M. Olivier Faure dans les couloirs de l'Assemblée nationale,
11:25ainsi que M. Éric Coquerel, j'ai envie de leur dire, taisez-vous, je ne laisse pas à la gauche
11:29qui piétine, justement, les Français de confession juive dans notre pays,
11:33qui a piétiné la mémoire de Boilem Sansal, s'en orgueillir aujourd'hui, je ne leur laisse pas ce droit.
11:38Mais, finalement, on a toute la Macronie résumée dans cette séquence.
11:41Parce que, moi, je ne fais pas le procès à Emmanuel Macron de ne pas avoir sorti Boilem Sansal.
11:46Parce que je pense que l'Algérie nous hait et que c'est extrêmement compliqué.
11:49Et vraiment, je vous assure, je ne lui fais pas ce procès-là.
11:53C'est très, très compliqué.
11:55Le procès que je lui fais, et c'est toujours le même procès de la Macronie,
11:57c'est nous prendre pour des imbéciles.
12:00Cette communication est insupportable.
12:02C'est-à-dire que c'est toujours la même, d'ailleurs.
12:05C'est, vous ne comprenez rien, vous ne comprenez rien, tout va bien,
12:08on est les rois du monde, on est juste ridicules, mais on est les rois du monde,
12:12on est les rois du monde en économie, on est les rois du monde,
12:15et il n'y a jamais le début d'une autocritique.
12:18Et ils nous prennent pour des investissements.
12:19Et c'est ça que je reproche, Yoannouzaï, qui n'a pas encore parlé.
12:24Pour le reste, je vous assure, je ne lui reproche pas de ne pas avoir sorti...
12:27Ne le relaxez pas du fait qu'il n'était pas encore président de la République,
12:31il nous expliquait qu'on avait commis des crimes contre le pays en Algérie,
12:34où il avait posé le décor.
12:35Mais ça, c'est encore autre chose.
12:36Ah bah non, c'est pas plutôt autre chose.
12:38Ah bah c'est pas forcément lié d'ailleurs.
12:40C'est un climat.
12:41Yoann, et après on va écouter, parce que nous on est modérés,
12:43et on va écouter ce que disait Gilbert Collard tout à l'heure.
12:47Cette communication, je la trouve de plus en plus insupportable.
12:49Ce qu'il y a avec les macronistes, et vous l'avez bien résumé,
12:51c'est qu'au fond, ils ne sont jamais responsables de rien.
12:53Emmanuel Macron n'est jamais responsable de rien.
12:55Là, Boalem Sansa est resté en détention pendant un an,
12:58alors vous dites qu'on ne lui fait pas le procès,
12:59on peut quand même lui reprocher, peut-être, de ne pas avoir mis en oeuvre
13:02une politique qui a été réclamée par Bruno Retailleau,
13:04qui n'a pas été essayé, et qui peut-être, on ne sait pas,
13:06on ne l'a pas essayé, aurait porté ses fruits plus rapidement.
13:09Personne ne pourrait le dire, ça n'a pas été fait.
13:11Mais Boalem Sansa, il n'est pas responsable.
13:13La dette plus 1 000 milliards, c'est pas lui,
13:14c'est la faute du Covid.
13:15Il y a toujours quelqu'un ou quelque chose pour dédouaner
13:18le président de la République de ses responsabilités.
13:20Or, il est président précisément depuis 9 ans,
13:23donc oui, il est responsable de l'État de la France,
13:25et il est responsable du fait que Boalem Sansa,
13:27ce soir, soit à Berlin, et non pas à Paris.
13:29Alors, on va écouter Gilbert Collard.
13:31Ça sera intéressant d'écouter demain la presse,
13:33parce qu'entre ceux qui apprécient
13:35Emmanuel Macron,
13:38et ceux surtout qui seront très contents
13:39de régler leur compte à Bruno Retailleau,
13:42il est possible que le récit
13:43de la Macronie soit adapté
13:46ou adopté plus exactement dans les médias demain.
13:48Le monde, le monde rendu du monde...
13:51Je n'en serais pas étonné,
13:52parce que c'est une manière de taper sur Retailleau
13:54à moindre frais.
13:55C'est le cas, le monde fait ça.
13:57Vous verrez qu'à moyen terme,
13:58ce sera plutôt bénéficaure pour vous dire.
14:00C'est pourquoi ? Parce que la relation entre la France et l'Algérie,
14:02elle ne changera pas, elle n'a pas bougé d'un pouce.
14:05Et donc, en six mois, on se rendra compte
14:07que les OQTF, ça ne marche toujours pas.
14:09Les accords de coopération, peut-être sur la sécurité,
14:12seront renforcés, mais globalement,
14:13la situation ne s'améliorera pas.
14:14Je voudrais qu'on écoute Gilbert Collard,
14:16parce que nous, nous sommes modérés.
14:17Écoutez ce qu'il a dit, lui.
14:18Lui ne l'est absolument pas.
14:21Il est envoyé pour soin en Allemagne,
14:22donc on passe pour des cons.
14:23Excusez-moi d'avoir un langage peu diplomatique.
14:28Ça a le mérite d'être clair.
14:29Ça a le mérite d'être clair.
14:30Non, vraiment, non, mais on a pris des...
14:33Bon, tant mieux qu'il soit là, quoi.
14:35Peu importe.
14:35Ben oui, quand même, réjouissons-nous d'abord.
14:38Bien sûr, mais quand même.
14:39Quand on pense que la puissance d'une diplomatie d'un pays
14:43se mesure à son influence,
14:46c'est toute l'histoire de la diplomatie, ça.
14:48Et qu'il nous foute ce coup de pompe dans le cul,
14:51monumental, monumental.
14:54Ce n'est pas un coup d'éventail, là.
14:56Je rappelle quand même que tout le conflit avec l'Algérie
14:58est parti d'un coup d'éventail.
15:00Ce n'est pas un coup d'éventail, c'est un coup de pompe.
15:02Et en plus, il l'envoie en Allemagne
15:05pour qu'il se fasse soigner en Allemagne.
15:08Moi, je suis heureux, je suis ravi.
15:12Un écrivain libéré de cette dictature
15:15est quand même notre diplomatie, Pascal.
15:17La France n'a plus aucune autorité diplomatique.
15:21Plus aucune, mais plus aucune.
15:24Et l'Algérie a poussé la perfidie
15:27jusqu'à attendre que le président allemand
15:30demande la grâce pour l'accorder
15:34alors que nous la demandons depuis des mois et des mois.
15:38En revanche, ce qui est vrai,
15:41c'est qu'Emmanuel Macron,
15:42et c'est tout à son intelligence,
15:44a demandé à l'Allemagne de nous aider
15:47parce que nous n'y arrivions pas.
15:48Mais là-dessus, il a eu raison.
15:50Parce que le plus important,
15:52il a demandé aussi à l'Italie avant,
15:53le plus important, c'était de libérer sans salle.
15:56Mais ce que je lui reproche, je le répète,
15:57il pourrait le dire, il n'y a pas de honte à cela.
16:01Il pourrait dire, écoutez, l'Allemagne nous a aidés,
16:03c'est elle qui a été décisive,
16:05bravo l'Allemagne, etc.
16:06Mais d'expliquer que c'est de la faute de Bruno Retailleau,
16:08c'est insupportable.
16:11On sait d'ailleurs que cette demande
16:16et que l'accord entre les diplomaties
16:18s'est fait en mars de ces derniers,
16:21une première fois,
16:22mais que malheureusement ça a échoué.
16:24Ça, on le sait.
16:25Et que ce qui a changé,
16:27c'est le fait qu'il y a la visite du président Tebboune
16:30qui est prévue en Allemagne bientôt.
16:32Un mot quand même, Pascal, pour dire qu'Emmanuel Macron
16:36a parlé il y a quelques minutes à Boalem sans salle,
16:38il l'a eu au téléphone.
16:39Et ce soir, l'Elysée, par contre,
16:41refuse de donner des informations
16:42sur l'état de santé de Boalem sans salle.
16:44Mais d'ailleurs, si la coopération...
16:46Mais ils ne savent pas.
16:47Si la coopération entre l'Allemagne et la France
16:50était telle qu'ils le disent,
16:51il y aurait eu un représentant français
16:53au pied de la passerelle.
16:54Il y aurait eu un hiérarchie d'adrille.
16:56Je ne suis pas sûr que l'Algérie aurait accepté.
16:58Précisément, ça a pu se faire
16:59parce que la France n'est pas allée en Algérie,
17:01ce n'est pas un avion français.
17:02Il n'y avait pas de représentant français.
17:03Je pense que l'Algérie ne voulait pas
17:05de représentant français.
17:06Mais maintenant qu'il est en l'air,
17:09l'Allemagne ne le dit pas.
17:12Parce qu'il y a des grands partis
17:13qu'on ne connaît pas.
17:15Écoutez, M. Benedetti,
17:17qui était le président du comité de soutien,
17:21qui a fait un travail formidable.
17:22A l'heureusement qu'il ne s'est pas tué.
17:23Il était sur Europe 1 tout à l'heure.
17:28C'est vrai qu'il a remercié Europe 1.
17:29Il a remercié CNews,
17:30il a remercié le journal du dimanche,
17:32JD News.
17:33Tous les médias n'ont pas été
17:35aussi attentifs, évidemment,
17:38à Boilem Sansal.
17:39Mais ce soir encore,
17:41le monde renvoie dos à dos
17:42la thèse algérienne et la thèse française.
17:44Il n'y a même pas la moindre condamnation
17:46de la position algérienne.
17:47Mais bien sûr, c'est un otage,
17:49vous l'avez dit tout à l'heure,
17:50c'est un otage qui est libéré.
17:51Donc écoutez M. Benedetti.
17:53Les Algériens ne voulaient pas rendre
17:56aux autorités françaises
17:57un problème sans salle
17:58pour toutes les raisons
17:59que vous connaissez
17:59et que l'on peut imaginer.
18:01Ils pouvaient d'autant moins le faire
18:02qu'ils avaient subi
18:03une défaite diplomatique
18:04il y a une semaine
18:05au Conseil de sécurité de l'ONU
18:06sur le Sahara occidental
18:07où, je rappelle,
18:09leur proposition a été rejetée
18:10par le Conseil de sécurité
18:11et qui n'ont même pas été soutenue
18:13par leurs alliés traditionnels
18:14que sont les Russes
18:15et les Allemands.
18:16Donc il y avait aussi certainement
18:18ce facteur d'isolement diplomatique
18:20de l'Algérie
18:21qui a pu jouer à un moment donné
18:22au moins dans une partie du régime
18:24pour dire qu'il faut lâcher du lest
18:25et le meilleur moyen
18:26de lâcher du lest
18:27c'est éventuellement
18:27de libérer son salle
18:28mais pas de le remettre à la France
18:30mais de le remettre aux Allemands.
18:31La réalité c'est que par contre
18:32la relation entre la France
18:33et l'Allemagne
18:34de ce point de vue-là
18:35a certainement joué quelque part.
18:37C'est-à-dire qu'on ne peut pas imaginer
18:38que les autorités allemandes
18:40aient mené cette initiative
18:42sans en informer
18:43les autorités françaises
18:45et qu'elles en les...
18:45Ou à leur demande peut-être.
18:46Éventuellement ça peut se faire
18:47aussi à la demande
18:48des autorités françaises
18:49sachant que de toute façon
18:50elles étaient dans une impasse
18:51et qu'elles n'y arriveraient pas
18:52par leurs propres moyens.
18:54Donc quelque part
18:55en effet
18:55c'est d'abord un succès
18:56de la diplomatie allemande
18:58qui a dû...
18:58qui a su je vais dire
18:59se rendre utile
19:00dans une sorte de mission
19:02bon office
19:02qui a permis à Boilem
19:04d'être libéré.
19:05Bon on va partir évidemment
19:06en pub
19:07pendant quelques instants
19:08mais on rappelle aussi
19:09parce que c'est l'essentiel
19:10c'est l'essentiel
19:12c'est important
19:12que Boilem sans salle
19:13a été enlevé
19:14sous Emmanuel Macron
19:16que je sache.
19:17Oui.
19:17Ce qui est déjà un camouflet
19:18pour le président de la République
19:19c'est sous sa présidence
19:22c'était il y a un an.
19:24Ainsi que Christophe Glaze
19:25il ne faut pas...
19:26Et effectivement
19:27on pense à Christophe Glaze
19:28la pause nous revenons
19:29dans une seconde.
19:33Nous le disions
19:34en commençant l'émission
19:35il y a peu de bonnes nouvelles
19:37et peu d'occasions
19:38de se réjouir
19:38donc réjouissons-nous
19:39évidemment
19:40de la sortie
19:41de sa jôle
19:42de Boilem sans salle
19:43qui atterrira en Allemagne
19:44ces prochaines minutes.
19:46Beaucoup de réactions
19:47bien sûr
19:47Noël Lenoir
19:48qui était dans le comité
19:49de soutien.
19:50Présidente.
19:51Et c'est vrai
19:53que c'est un moment
19:53de grande émotion
19:54on a un peu les larmes aux yeux
19:56parce que
19:57c'est un monsieur âgé
19:59c'est un intellectuel
20:00moi je voudrais surtout
20:01remercier
20:02non seulement
20:03le gouvernement français
20:04le ministre de l'Intérieur
20:05et l'ancien ministre de l'Intérieur
20:07le Quai d'Orsay
20:08le ministre des Affaires étrangères
20:10le président
20:11je voudrais remercier aussi
20:12les médias
20:12et en premier lieu
20:14c'est pas parce que
20:14vous m'interrogez maintenant
20:15c'est news
20:16parce que vous avez porté
20:18ce flambeau
20:18sans cesse
20:19et quotidiennement
20:20comme dans le temps
20:21les télévisions publiques
20:23le faisaient
20:23pour nos otages
20:24au Liban.
20:25Je voudrais aussi remercier
20:26les députés
20:27de tous les partis
20:28sauf à l'extrême gauche
20:30mais de tous les partis
20:31qui ont porté
20:33cette cause
20:33depuis le début.
20:36Je crois qu'à l'Elysée
20:36dans un fameux dîner
20:38Pascal Bruckner
20:39avait demandé
20:39monsieur le président
20:40qu'est-ce qu'il faut faire
20:41pour aider Boalem sans salle.
20:44Et c'était la réponse
20:44c'était surtout
20:45n'en parlez pas.
20:45Surtout n'en parlez pas.
20:46Tout n'intervenait pas.
20:47Évidemment
20:48parce qu'en parler
20:49c'était souligné
20:50la faiblesse de l'Elysée.
20:51Son impuissance.
20:52Son échec.
20:52Son échec.
20:53Son impuissance.
20:54Voilà.
20:55C'est ça qui est insupportable
20:57dans cette communication.
20:58Ils ont fait la même chose
20:58avec Christophe Glees.
21:00Dès le début
21:00ils ont dit à la famille
21:01surtout ne parlez pas.
21:02Peut-être que
21:03si Boalem sans salle
21:04avait su ça
21:04il ne serait pas allé en Algérie
21:05par ailleurs.
21:06Il avait eu connaissance
21:07de l'information.
21:08On pourrait parler de Bazoum
21:09qui est en prison
21:10président Bazoum
21:11au Niger.
21:13On avait dit
21:13qu'on le soutiendrait
21:13jusqu'au bout.
21:14Et on dit à la famille.
21:16De plus 5 ans.
21:17La faute aussi
21:18à la presse
21:18de ne pas en parler non plus.
21:19Mais bien sûr
21:20parce que la presse
21:21elle est dans ses cas.
21:22En fait
21:23pourquoi il ne fallait pas
21:24parler de Boalem sans salle
21:25dans la presse ?
21:25Parce que c'était que la droite
21:26qu'on parlait.
21:28C'est toujours là.
21:29Il y a beaucoup de ça.
21:30Pardon mon angle
21:32de toujours.
21:34Un noir
21:35qui n'est pas persécuté
21:36par les blancs
21:37n'intéresse pas
21:38la presse d'extrême gauche.
21:39Si vous ne voulez pas voir ça
21:40vous ne verrez rien.
21:41Ils s'en foutent.
21:43Je peux vous dire
21:44que ça serait
21:44l'Afrique du Sud
21:46d'hier
21:48ils parleraient
21:49tous les jours
21:49de Bazoum.
21:50J'entends bien
21:51mais Boalem sans salle
21:53était surtout
21:54et c'est ce que dit
21:54Noël Lenoir
21:55défendu
21:56sur le service public
21:58on lui a même fait
21:59un procès
21:59un soir
22:00à Boalem sans salle.
22:01C'est tout juste
22:01si on n'a pas dit
22:02qu'il méritait
22:03d'être là-bas.
22:04Donc ça ennuyait
22:05effectivement
22:05beaucoup de médias
22:07qu'on en parle
22:07bien sûr.
22:08Toutes les victimes
22:08collatérales
22:09comme Kamel Daou
22:11décède à toutes
22:12les gens
22:13qui l'ont
22:13défendu
22:14C'est pas une bonne vie.
22:14D'une autre manière
22:17c'est que la France
22:18a réagi aussi
22:19avec la manière
22:20des anciens riches
22:21c'est-à-dire que
22:21par le passé
22:22le fait de se taire
22:24comme on était
22:24suffisamment puissant
22:25ça permettait
22:26de dénouer des situations
22:28sauf que le problème
22:28c'est que personne
22:29n'a pris conscience
22:29qu'on était extrêmement faible
22:31et donc la seule option
22:32possible c'était
22:33effectivement
22:33de prendre la parole
22:34et de faire pression
22:35la discrétion
22:37c'est le paravent
22:38de l'impuissance
22:39Non il y a 50 ans
22:40c'était pas le cas
22:40Non mais aujourd'hui
22:41quand j'entends
22:42le corps nu
22:42etc.
22:43c'est le paravent
22:44de l'impuissance
22:44ils parlent comme ça
22:46parce qu'ils sont
22:47impuissants
22:48c'est ça la réalité
22:49et alors c'est l'humiliation
22:51mais l'humiliation
22:52parfois ça devient
22:53un métier
22:53pour la Macronie
22:54Monsieur Coquerel
22:56écoutons-le
22:57C'est une grande satisfaction
23:00qu'on espérait
23:04qui j'allais dire
23:06va lui permettre
23:07de retrouver sa liberté
23:08donc voilà
23:11on pense que
23:12la vie était unanime
23:14de tous les représentants
23:16de la nation
23:16pour demander
23:17cette grâce
23:18et j'espère que
23:19ça va du coup
23:20permettre
23:20que les relations
23:22entre l'Algérie
23:24et la France
23:24soient moins conflictuelles
23:27et que certains
23:27exploitent moins
23:29cette conflictualité
23:30maintenant j'aimerais
23:31aussi dire
23:32qu'on attend
23:33avec impatience
23:33la même chose
23:34pour votre
23:35confrère
23:37Moussoufoud
23:38qui est encore
23:39emprisonné en Algérie
23:40et qui lui aussi
23:42mérite
23:42d'être libéré
23:44au plus vite
23:45Il a raison
23:46sur ce point
23:47il faut parler
23:48de Christophe Gleize
23:49pour le reste
23:50c'est quand même
23:51l'Algérie
23:51qui est en guerre
23:52contre nous
23:53que je sache
23:54ou en tout cas
23:54qui est dans un rapport
23:55de haine
23:56et la France insoumise
23:56a pris partie
23:57pour l'Algérie
23:57bien sûr
23:58disons-le
23:59et pas pour Boalem
24:01sans salle
24:01ils ont défallu
24:02Hebboune
24:03et pas Boalem
24:03sans salle
24:04la réalité
24:04est celle-ci
24:05on appelle
24:07la rente
24:07victimaire
24:08ils sont dans
24:09la vassalité
24:10par rapport
24:11à l'Algérie
24:11on va terminer
24:13ce long chapitre
24:13pas par rapport
24:14au cabile
24:15mais les cabiles
24:17n'existent pas
24:18on termine
24:19on termine
24:19ce chapitre
24:20en écoutant
24:21précisément
24:21Boalem
24:21sans salle
24:22et c'est une archive
24:23qui a quelques temps
24:25c'était le Figaro
24:26elle a deux ans
24:27et je vous propose
24:28d'écouter sa parole
24:29et pourquoi pas
24:30de lire ses livres
24:31ces prochaines heures
24:32les civilisations
24:33comme les êtres humains
24:34sont confrontés
24:35à leurs maux
24:36leurs propres maux
24:38venant de manière
24:40exogène
24:42ou endogène
24:44une civilisation
24:46se construit
24:47se transforme
24:48en permanence
24:49voilà
24:49donc
24:50avant
24:52donc
24:52on va dire
24:54l'action exogène
24:56de l'islamisme
24:57et tout ça
24:57il y a un problème
24:58interne
24:59à la civilisation occidentale
25:00elle est en perte
25:01de vitesse
25:01depuis deux siècles
25:02ou trois siècles
25:03depuis
25:04on va dire
25:04l'extinction des lumières
25:06elle ne séduit plus personne
25:07ni à l'extérieur
25:09ni même
25:09à l'intérieur
25:10de l'occident
25:12on a
25:12et là
25:13je crois que
25:14ce qui
25:14les élites
25:16de ces pays-là
25:16les gouvernements
25:17les ont laissé faire
25:19la société
25:20la civilisation occidentale
25:22s'est vidée
25:22de sa substance
25:23et
25:24s'est fragilisée
25:25et elle devient
25:26donc
25:27permissive
25:28et
25:29toutes les idéologies
25:30peuvent la pénétrer
25:31de tous les côtés
25:31tous les virus
25:32les pandémies
25:33et là
25:35elle est face
25:35à une pandémie
25:36extrêmement sérieuse
25:38voilà ce qu'on pouvait dire
25:39ce soir
25:39et on va guetter évidemment
25:41l'aéroport de Berlin
25:42si monsieur
25:42Boilem-Sensal
25:43arrive dans
25:45ses prochaines minutes
25:46la retraite
25:46c'est aussi un jour
25:47où la politique
25:48ne sera pas grandie
25:49puisque la Macronie
25:50a
25:51aujourd'hui
25:52c'est le moins
25:54c'est le moins
25:54qu'on puisse dire
25:55c'est-à-dire
25:56qu'elle s'est couchée
25:57devant le parti socialiste
25:59et cette réforme
26:00qui était si essentielle
26:01qui avait mis la France
26:02dans la rue
26:02pendant des semaines
26:03là aussi
26:03on nous prend pour des cons
26:04mais oui
26:05alors là
26:05franchement
26:06alors là
26:07vous entendez
26:07madame Borne
26:09vous entendez
26:10madame Borne
26:10expliquer pourquoi
26:12il devient
26:13ce qui était
26:14hier
26:14l'urgence absolue
26:15de voter
26:16devient aujourd'hui
26:17l'urgence absolue
26:18de défaire
26:19c'est juste
26:20enfin
26:21vraiment
26:22on prend les citoyens
26:23français
26:23mais c'est pour ça
26:25qu'il y a
26:25combien de gens
26:26qui font confiance
26:26à Emmanuel Macron
26:27aujourd'hui
26:27moins de 10%
26:2811%
26:2911%
26:30qu'est-ce que vous voulez
26:30ça continue
26:31à mon avis
26:33il va descendre
26:34et trouver le gaz de schiste
26:35donc
26:36écoutez
26:37Olivier Faure
26:38qui
26:39d'une certaine manière
26:40a sa victoire
26:41ça faisait déjà
26:44longtemps
26:44que nous nous battions
26:45pour que cette réforme
26:46soit suspendue
26:47et même abrogée
26:48ce que chacun doit comprendre
26:50c'est que c'est une victoire
26:51d'étape
26:52et que désormais
26:53le totem
26:54qui était un totem
26:56absolu
26:57pour la Macronie
26:58a été ébranlé
26:59et ce débat là
27:00ne disparaîtra plus
27:01de nos écrans
27:01il sera
27:02un des débats majeurs
27:03de l'élection présidentielle
27:04de 2027
27:05c'est à ce moment là
27:07que les français
27:07auront à nouveau
27:08la parole
27:09pour savoir
27:10s'ils veulent
27:10encore reculer
27:11davantage
27:12l'âge légal
27:13de départ
27:13à la retraite
27:14je pense à ce que
27:15dit Edouard Philippe
27:16par exemple
27:16ou s'il souhaite
27:17que nous en revenions
27:18à ce qu'était
27:19la réforme
27:20à la fois
27:21Hollande et Touraine
27:22retour donc
27:23à 62 ans
27:24pour l'âge
27:25de départ
27:25à la retraite
27:26bon ce qui est intéressant
27:27c'est que
27:28pour la suspension
27:29il y a 255 voix
27:31rassemblement national
27:32notamment
27:33Liott
27:34il y a
27:35quelques éléments
27:38de la majorité
27:39présidentielle
27:40peut-être
27:40je ne sais pas
27:41bon
27:41contre
27:42il y a 146 voix
27:43146 voix
27:44et abstention
27:46alors abstention
27:46c'est majorité
27:47présidentielle
27:48c'est
27:48EPR
27:50et certains
27:50centristes
27:51Modem doit être
27:52là aussi
27:52et là il y a 104
27:53donc 104 et 146
27:55ça fait combien ?
27:57ça fait 260
27:58je crois
27:59250
28:00ça fait 250
28:02donc c'était
28:03ric-rac
28:04évidemment
28:05si
28:06la majorité
28:07présidentielle
28:08ne s'abstient pas
28:09on n'a pas du tout
28:09ce score-là
28:12et c'est ça
28:12qui est un vrai
28:12non non
28:13bien sûr
28:13le vote des macronistes
28:15est décisif
28:16un vrai semblable
28:16Gabriel Attal
28:17le dit
28:17dans son discours
28:19qu'il fait en préambule
28:20pour expliquer le vote
28:20de son groupe
28:21il dit
28:22nous sommes favorables
28:23à la réforme des retraites
28:24nous pensons qu'il faut
28:24reculer l'âge légal
28:25de départ
28:26mais nous ne voulons pas
28:27compromettre le deal
28:28c'est le mot qu'il emploie
28:29le deal qu'il y a eu
28:30entre le Premier ministre
28:30et le Parti Socialiste
28:32pour ne pas censurer
28:32le gouvernement
28:33et pour ne pas provoquer
28:34l'élection
28:34là il faut reconnaître
28:36à Gabriel Attal
28:37une certaine honnêteté
28:38il dit clairement
28:38nous nous abstenons
28:40alors que nous sommes favorables
28:41à la réforme des retraites
28:42nous nous abstenons
28:43pour qu'il n'y ait pas censure
28:44pas de dissolution
28:45et donc pas d'élection
28:46législative anticipée
28:47donc on s'assoit
28:48sur ses convictions
28:48c'est pas le terme donné
28:51qui me frappe
28:53quand justement
28:54vous renoncez
28:55ce à quoi vous vous êtes battu
28:56pendant des années
28:57il est honnête
28:58il le dit
28:58il est honnête
29:00à reconnaître
29:01sa malhonnêteté politique
29:02voilà
29:02c'est d'accord
29:03j'ai vu que David Lysnard
29:05a trouvé les mots justes
29:07en disant
29:08honte à ceux qui
29:08hypothèquent
29:10l'avenir de la jeunesse française
29:11et de notre pays
29:12en votant la suspension
29:13de la réforme des retraites
29:14ou en s'abstenant
29:15les dirigeants
29:15et députés macronistes
29:16défont ainsi
29:18leur si maigre bilan
29:19et renie leur parole
29:20sera lié
29:21enfin à l'idée
29:22en revanche
29:23j'ai entendu
29:23Gabriel Attal
29:25et on est assez critique
29:26sur Gabriel Attal
29:27pour une fois
29:29ne pas souligner
29:30sa réforme possible
29:31sur la retraite
29:32un euro cotisé
29:34un euro perçu
29:34je pense que c'est
29:35une bonne chose
29:36c'est pour plus tard
29:36ça c'est pour demain
29:37on en parlera plus tard
29:38oui mais
29:39c'est pas une mauvaise idée
29:40écoutez-le
29:42parce que
29:42non
29:42votre fraîcheur d'esprit
29:45m'émeut
29:46franchement
29:48Gabriel Attal
29:49tous les jours
29:50nous en disons du mal
29:51il vient
29:52de collaborer
29:55au sacrifice
29:56de ce qu'ils avaient fait
29:57et puis comme
29:58il vous dit
29:59demain
29:59ça sera beaucoup mieux
30:01non mais la réforme
30:01mais parce que
30:02non je ne dis pas ça
30:03je dis que
30:04tout le monde
30:05est logé
30:06à la même enseigne
30:07public et privé
30:09mais au lieu
30:10d'audeliner
30:11écoutez
30:12ah bon
30:14c'est une preuve d'intelligence
30:16pour une claque
30:19on peut dire
30:20bien de lui
30:20mais c'est pas lui
30:22c'est vous
30:22c'est vous qui me surprenez
30:24mais je trouve que la réforme
30:25qu'il propose
30:26est bonne
30:26mais oui
30:26que n'a-t-il été
30:27premier ministre
30:28attendez
30:29moi je veux bien
30:30sur le fond
30:31mais c'est comme
30:31tous les anciens
30:32ministres de l'intérieur
30:33qui une fois
30:33qu'avoir quitté Beauvau
30:34vous disent
30:34il faut plus de sécurité
30:35c'est montable
30:36j'aurais quand même
30:37quelque chose à dire
30:38Pascal
30:38vous êtes dur
30:39pour une fois
30:39qu'il y a une idée
30:39écoutez
30:40écoutez
30:41pour une fois
30:43qu'il y a une idée
30:45écoutez
30:46écoutez Gabriel Attal
30:48cette proposition
30:49que ne l'a-t-il pas
30:50fait depuis 8 ans
30:51mais écoutez
30:52ce qu'il dit
30:52sur la réforme
30:53des retraites
30:54ce que vient de faire
30:55l'Assemblée nationale
30:56c'est tout simplement
30:58retirer un morceau
30:59de scotch
30:59sur un système
31:00des retraites
31:01qui prend l'eau
31:01de toutes parts
31:02la réalité
31:03c'est que ce système
31:04des retraites
31:05qu'on a en France
31:05il a été construit
31:06à une époque
31:07où la natalité
31:08explosait
31:09où la population active
31:10augmentait
31:11et il y avait
31:12beaucoup moins de personnes
31:12à protéger
31:13et beaucoup moins de retraités
31:14à qui versaient une pension
31:15aujourd'hui
31:16tout a changé
31:17nous proposons
31:18un nouveau système
31:20de retraite
31:20un nouveau système
31:21de retraite
31:22d'abord
31:22universel
31:23avec les mêmes règles
31:24pour tout le monde
31:25qu'on soit fonctionnaire
31:26indépendant
31:27salarié
31:27un euro cotisé
31:29ça doit être
31:30les mêmes droits
31:30pour tout le monde
31:31on propose que ce nouveau système
31:32il soit libre
31:33avec des départs
31:35à la carte
31:36sans âge légal
31:37de départ
31:38avec seulement
31:38une durée de cotisation
31:39vous décidez de partir
31:40très tôt
31:41vous avez peu
31:42vous décidez de partir
31:43plus tard
31:43vous avez une meilleure retraite
31:45c'est très simple
31:46comme ça
31:46et puis un système productif
31:48qui assume enfin
31:49la capitalisation
31:50voilà la capitalisation
31:52il promet
31:54je vous dis
31:55il participe
31:56au s'abordage
31:57il promet pour plus tard
31:58c'est insupportable
31:59mais moi je veux dire
32:00le rassemblement national
32:04qui participe aussi
32:05c'est quoi ses propositions
32:06un mot
32:07quelles sont ses propositions
32:07le RN a jamais été
32:08très fort
32:09c'est bien de dire
32:10sur Attal
32:10mais j'attends
32:11les propositions
32:11c'est une question
32:12de cohérentité
32:13qui est là demain
32:16vous êtes là
32:17levez la main
32:18demain Jordan
32:19sera là
32:20entre 8h30
32:22et 9h
32:23et on pourra lui
32:23alors préparer
32:24moi je parle demain soir
32:25je ne suis pas du matin
32:27moi
32:27vous dites demain
32:27entre 20h30
32:30entre 20h30
32:32il parle à l'ancienne
32:35il parle à l'ancienne
32:35en ancien franc
32:3720h30
32:3821h
32:38préparez vos questions
32:41économiques
32:42demain on fera
32:43un chapitre économique
32:44d'accord
32:44chacun peut même
32:46en acuité dans le domaine
32:47bon bien sûr
32:48mais c'est important
32:49comme le sport
32:49simplement une remarque
32:51qui dépasse tout ça
32:52et franchement
32:53vous avez dit 5 secondes
32:54et ben voilà
32:55alors ça va être
32:56pour Boilem Sansal
32:58c'était le masochisme français
33:00pour cette affaire de retraite
33:02c'est le suicide français
33:03c'est à ce niveau là
33:05qu'il faut comprendre
33:06ce qui nous arrive
33:07c'est tout
33:08bon
33:10attendez Pascal
33:11juste un dernier mot
33:12pas sur Attal
33:13mais sur ce renoncement
33:15c'est un renoncement
33:15qui va coûter extrêmement cher
33:17vous savez pourquoi
33:17politiquement
33:18parce que là
33:18la gauche vient d'imposer
33:19le thème central
33:20de la prochaine élection présidentielle
33:22en repoussant
33:23en disant
33:23ce sera tranché
33:24l'élection présidentielle
33:24quel candidat de droite
33:26quel candidat de droite
33:28a érigé
33:29en premier item
33:31il faut que tout le monde
33:32travaille jusqu'à 70 ans
33:33en fait on vient de reculer
33:35et donc on va être pris
33:36en otage
33:36et ça je pense que
33:37peu de gens l'ont mesuré
33:38et ça va être très compliqué
33:41et je ne sais pas
33:41quel candidat de droite
33:42va être capable
33:43d'assumer quelque chose
33:44une forme de choc
33:45alors après
33:45Attal a raison sur le fond
33:46moi je trouve son idée
33:48n'est pas idiote
33:48après le problème
33:49c'est que ça fait 9 ans
33:50qu'Emmanuel Macron
33:51et le macronisme
33:53est au pouvoir
33:53donc les idées
33:54il y avait le temps
33:55d'avoir des bonnes idées
33:56mais Louis
33:58vraiment parle d'or
33:59ça c'est vraiment
34:00on voit ça
34:00quand on a suivi
34:01une campagne présidentielle
34:02le thème
34:03et c'est exactement
34:05ce qui est en train de se passer
34:06le thème
34:06et avec ça
34:07avec cet abandon
34:09en race campagne
34:10il n'est pas exclu
34:11en effet
34:11qu'un candidat de gauche
34:12et je ne pense pas forcément
34:13à la LFI
34:14gagne la prochaine élection présidentielle
34:15sur ce thème
34:16et qu'aucun candidat de droite
34:18ne propose
34:18de réformer les retraites
34:19alors que c'est indispensable
34:20les français ont été décérébrés
34:22depuis 40 ans
34:23par l'idéologie socialiste
34:24je suis sérieux
34:24oui je suis sérieux
34:26parce que vous
34:26c'est un recul énorme
34:28quels sont les français
34:28pardonnez-moi
34:29quels sont les français
34:30qui veulent travailler
34:31jusqu'à 64 heures
34:33je ne parle même pas
34:34de 70 ans
34:34comme ça va se faire
34:36en Allemagne ou ailleurs
34:37mais juste
34:38c'est madame Irma
34:39vous êtes l'analyse politique
34:41vous pensez que
34:41Olivier Faure
34:42va gagner la présidentielle
34:43sur les retraites
34:45peut-être pas Olivier Faure
34:45Jean-Luc Mélenchon
34:47peut-être
34:47non pas du tout
34:48ou M. Glucksmann
34:49peut-être M. Glucksmann
34:50peut-être M. Hollande
34:51peut-être M. Hollande
34:52mais attendez
34:52vous ne savez plus
34:53vous avez oublié
34:53la présidentielle
34:55la droite
34:57la droite
34:57s'est engourbée
34:58dans ce problème
34:59je parle juste
35:01avec une petite expérience
35:02je sais que
35:03ce qui est important
35:03pour les présidentielles
35:04vraiment ce qu'on veut penser
35:05c'est pas simplement
35:06la personne
35:07c'est le thème
35:08et la loi
35:08à 10 000 pour les autres
35:09demain
35:10c'est le 13 novembre
35:12on va en parler beaucoup
35:13par définition
35:14demain
35:14là je voulais
35:14qu'on parle
35:15de deux sujets
35:16d'abord le service public
35:18France Inter
35:18les audiences radio
35:20sont tombées ce soir
35:21ça va mal
35:22il y a un net recul
35:23de France Inter
35:24pourquoi ?
35:25parce que
35:25les gens sont peut-être
35:26échaudés
35:27et comprennent
35:28que l'information
35:29qu'on leur donne
35:30n'est pas tout à fait
35:31celle
35:32qui est exacte
35:34et en tout cas
35:35ils peuvent se détourner
35:36de ce média
35:37bon
35:37il y a ce qui s'est passé
35:38en BBC
35:39à la BBC
35:39en Angleterre
35:40donc tout ça
35:41infuse lentement
35:43plus France Info
35:44plus France Télévisions
35:46bon
35:47Madame Ernotte
35:47qui prend la parole
35:48qui nous attaque nous
35:49etc
35:49et là il y a encore
35:50deux choses
35:51qui se sont passées
35:52ces dernières heures
35:53il y a une chaîne
35:54du service public
35:55qui a présenté ses excuses
35:56après la publication
35:56d'un diagramme
35:57qui exagérait largement
35:58le poids de François Hollande
35:59et de Xavier Bertrand
36:00dans le sondage
36:01au détriment notamment
36:02de Jean-Luc Mélenchon
36:03et Éric Zemmour
36:04alors regardez
36:05je l'assure
36:06c'est ennuyeux
36:07parce que c'est toujours
36:08dans le même sens
36:09donc vous voyez
36:11par exemple
36:12en rose
36:13c'est la conogémétrique
36:14qui est intéressante
36:15en rose
36:16donc c'est François Hollande
36:18il a 6,5
36:18il a autant que 12
36:20dans le diagramme
36:21et Éric Zemmour
36:22qui est à 6
36:23à moins que Xavier Bertrand
36:24qui est à 5,5
36:25voilà
36:25donc bon
36:26alors après
36:27ils ont dit
36:28que c'était
36:29que c'était une erreur
36:31moi je veux bien
36:31France Info
36:32c'est une erreur
36:32bon
36:33après les réactions
36:34après les réactions
36:35bon
36:36c'est un
36:37alors le graphique
36:38diffusé hier soir
36:39sur antenne de France Info TV
36:40présentait une grossière
36:42erreur d'échelle
36:43les chiffres du sondage
36:44en question sont corrects
36:45mais l'échelle du graphique
36:46n'est pas la bonne
36:47il s'agit évidemment
36:48d'une erreur humaine
36:49sans aucune intention
36:50de manipulation éditoriale
36:52de la part de nos équipes
36:54à tous nos téléspectateurs
36:55nous présentons nos excuses
36:56bon
36:57alors il y a eu des réactions
36:59évidemment
36:59alors il y a beaucoup
37:00de réactions à LFI
37:00pourquoi ?
37:02parce que
37:02c'est pour ça que
37:04France Inter
37:04c'est intéressant
37:05LFI était chez eux
37:07ou chez elles
37:07sur France Inter
37:08le fait que nous
37:10on en parle
37:11notamment
37:12fait que maintenant
37:14France Inter
37:14fait un peu plus attention
37:15peut-être
37:16donc LFI
37:17ils ont bien compris le danger
37:17ils disent
37:18on n'est plus chez nous
37:20donc ils attaquent fortement
37:22France Télévisions
37:23et ils attaquent fortement
37:24France Inter
37:25parce qu'avant
37:25ils étaient chez eux
37:26c'était leur chaîne
37:27mais ils ont l'aide
37:28d'encore des syndicats
37:29les syndicats
37:29les défendent
37:31la SNJCGT
37:32on est chez nous
37:33c'est ça
37:33mais on est chez vous
37:34en fait ils ne comprennent plus
37:38LFI
37:38jamais j'aurais pu imaginer
37:39un tel show
37:39mais c'est humain
37:41quand vous êtes chez vous
37:42LFI
37:43ils ne comprennent plus
37:44ce qui se passe
37:45ils ne comprennent plus
37:46et il y a eu
37:47et c'est l'autre affaire
37:48l'autre affaire
37:49qui est un peu complexe
37:50en plus on ne peut pas passer
37:51l'image
37:52parce qu'elle n'est pas libre
37:53de droit
37:54Radio France
37:54a publié un message
37:56corrigeant
37:57les propos tenus
37:58par une journaliste
37:58de France Télévisions
37:59vous me suivez
38:00l'une des rares objectifs
38:01au sujet du maire élu
38:02de New York
38:03lors de l'interview
38:05de Manuel Bompard
38:06Alix Bouyaguel
38:07a dit ce qu'on dit ici
38:08vous avez un maire de New York
38:11qui ne reconnait pas
38:11l'état juif
38:12qui a des positions
38:14antisémites
38:14qui a reconnu
38:16du bout du lèvre
38:16elle n'a pas dit antisémite
38:17elle était plus prudente
38:18que ça
38:19qui a des positions
38:20antisémites
38:21qui a reconnu
38:22du bout des lèvres
38:23le 7 octobre
38:24le 7 octobre
38:25mais qui explique immédiatement
38:26qu'Israël
38:26c'est l'apartheid
38:27bien sûr
38:28nous sommes d'accord
38:29bon
38:29alors il y a eu réaction
38:31de la France Insoumise
38:31pareil
38:32ils ont été surpris
38:32ils n'étaient plus chez nous
38:33c'était sur France Info
38:35ah oui d'un suite
38:35fait à Manuel Bompard
38:36bien sûr
38:37Manuel Bompard a dit
38:38voilà ce soir
38:39après deux jours de silence
38:40France Inter
38:41et France Télévisions
38:42ajoutent en fin d'article
38:43un correctif
38:44des propos tenus
38:45par madame Alix Bouyaguet
38:46lors de l'émission
38:47questions politiques
38:48de dimanche dernier
38:49parce qu'il y a eu
38:50une réaction
38:51de France Inter
38:51que je vais vous lire
38:52alors ils ont cité
38:55évidemment
38:55Alix Bouyaguet
38:56et le
38:59comment dire
39:00le communiqué
39:01c'est
39:02on ne peut pas dire
39:03qu'il botte en touche
39:03elle avait dit
39:04il botte en touche
39:05donc en plus
39:06on ne défend pas
39:07la journaliste
39:07non
39:08sur France Inter
39:09on défend
39:10l'honneur perdu
39:11de monsieur Mamdani
39:12c'est pas pareil
39:13vous vous rendez compte
39:14l'intérêt
39:14c'est très rare
39:16ce qui se passe
39:17une mise au point
39:18comme cela
39:18c'est rare
39:19ils font une mise au point
39:21pour un maire de New York
39:22qui n'est pas au courant
39:23de ce qui se passe en France
39:24c'est la première fois
39:26que je vois ça
39:26et pour le même prix
39:27permettez-moi de vous raconter
39:28ce qui s'est passé
39:29à 9h20
39:30à 9h20
39:31vous avez
39:33madame Sonia de Villers
39:34qu'on connait bien
39:34madame Sonia de Villers
39:35elle reçoit
39:37le patron
39:38du théâtre
39:40du théâtre
39:41national
39:42de l'Odéon
39:43elle lui pose la question
39:44sur l'orchestre
39:45philharmonique
39:46d'Israël
39:47de ce qui s'est passé
39:48et doucement
39:49le patron
39:50de l'Odéon
39:51explique tranquillement
39:52oui qu'il a lu
39:53ce qui est faux
39:54que le patron
39:55de l'orchestre philharmonique
39:56d'Israël
39:57avait défendu
39:58Netanyahou
39:59raison pourquoi
40:00il comprenait
40:01aucune réaction
40:02de Sonia de Villers
40:04ça veut dire
40:04que sur une radio
40:05publique
40:05le patron
40:07d'un théâtre
40:09public
40:09justifie
40:11le fait
40:12que des brutes
40:13épaisses
40:14s'en prennent
40:15à des musiciens
40:16je suis complètement
40:16d'accord avec vous
40:17est-ce qu'on a le document
40:18alors ça
40:18est-ce qu'on peut l'écouter
40:19je demande
40:19est-ce qu'on peut écouter
40:21ce directeur
40:22ah mais pourquoi
40:23on peut pas l'écouter
40:24c'est dommage
40:24parce qu'on l'écoutera
40:28on l'écoutera
40:29demain
40:30si on peut
40:31voilà
40:32ça serait formidable
40:32oui parce que
40:33c'est vraiment
40:33une séquence
40:35c'est incroyable
40:36alors ce qui est
40:37globalement quand même
40:38il y a des effets
40:39à tout ça
40:40le public n'est pas stupide
40:41le public comprend
40:42et on voit bien
40:44les reculs
40:45de France Télévisions
40:45et reculs
40:46de France Inter
40:47parce que les gens
40:48comprennent que
40:48effectivement
40:49l'affaire Thomas Le Grand
40:50et Cohen
40:51voilà
40:52il y a des médias
40:53qui montrent aussi
40:54oui oui
40:54ah oui
40:55Europe 1 qui monte
40:56absolument
40:56Europe 1 qui monte
40:57absolument
40:58Dimitri Pavlenko
40:59vous êtes aussi
41:01sur Europe 1
41:02non mais la matinale
41:03d'abord il faut saluer Dimitri
41:04la matinale d'Europe
41:04est formidable
41:05avec Pavlenko
41:06Dimitri Pavlenko
41:07et puis tous les intervenants
41:09dont vous faites évidemment
41:10parler
41:10notre amie Christine Kelly
41:12qui a réussi
41:14son entrée à la radio
41:16et vous très accessoirement
41:17mais
41:18ça m'a dit absolument
41:19Laurence Ferrari
41:19Laurence bien évidemment
41:22Marie-Estelle Dupont
41:23et c'était
41:23une nouvelle grille
41:25sur Europe 1
41:26avec Romain Desarbres
41:26bon voilà
41:27Clélie Mathias
41:28à l'heure du déjeuner
41:30j'espère que je n'oublie personne
41:32Thomas Hill
41:32qui fait une très belle émission
41:34donc il y a peut-être
41:35un rapport de cause à effet
41:37pour les deux systèmes
41:38vous voyez
41:38donc voilà
41:40on va se communiquer
41:41on va se communiquer
41:41un peu ce système là
41:42mais ça
41:43Europe 1
41:43écoutez
41:44c'est une victoire
41:45pour Europe 1
41:45alors on peut citer
41:46Donavide Alrovel
41:47bien évidemment
41:48qui dirige Europe
41:49et toutes les équipes
41:51Pierre Devineau
41:52Pierre Devineau
41:53il est à l'antenne
41:54notre ami Carré
41:55notre ami
41:55et puis
41:56tous ceux qui font
41:57de cette belle
41:58et grande marque
41:59un retour gagnant
42:01voilà
42:02on a terminé
42:04sur LFI
42:05et Radio France
42:06oui LFI
42:07donc
42:07ils iront peut-être
42:09sur une autre radio
42:09ils trouveront bien
42:11un autre support
42:12peut-être pour parler
42:13il y a la chaîne Média
42:15il y a la chaîne Média
42:16demain c'est donc
42:18le 13 novembre
42:20on était
42:20alors
42:21ce thème
42:22de la justice
42:23restaurative
42:25ou réparatrice
42:26ça c'est pas quelque chose
42:27qui vous plaît beaucoup
42:29vous mentirez
42:30en disant que
42:30effectivement
42:31ça me plaise beaucoup
42:32dans les cas
42:33du terrorisme
42:34et on était ce matin
42:36avec monsieur
42:37Desnouveaux
42:38qui est un
42:39rescapé
42:40du Bataclan
42:41il n'a pas été blessé
42:43physiquement
42:43mais évidemment
42:44moralement
42:45et justement
42:46il a évoqué
42:47ce thème
42:49de la justice
42:50réparative
42:50écoutez-le
42:51nous c'est une idéologie
42:53qu'on a en face de nous
42:54et moi ça a été la vraie difficulté
42:55que ce soit monsieur Abdeslam
42:56ou l'autre
42:56j'ai pas l'impression
42:57de parler à un individu
42:58je parle à une idéologie
42:59et donc elle
42:59elle peut pas me répondre
43:00une fois que j'ai dit ça
43:02est-ce qu'il faut fermer
43:02entièrement la porte
43:03à la justice restaurative
43:06en matière de terrorisme
43:06ça a bien fonctionné
43:07pour ETA
43:09aux Pays Basques
43:09en Espagne
43:10ça a bien fonctionné
43:10en Italie
43:11mais c'était
43:11des endroits
43:12où finalement
43:13si je schématise
43:13c'est le voisin
43:14qui a tué votre père
43:15et donc on était obligé
43:16de vivre ensemble
43:17là face à un djihadisme mondialisé
43:18moi j'ai du mal
43:20à savoir quoi en retirer
43:21si vous me mettez
43:22face à Salah Abdeslam
43:22en fait
43:23après l'avoir vu
43:2310 mois
43:24je ne sais pas
43:24de quoi lui parler
43:26je n'ai pas à le faire
43:27aller parler
43:29à d'autres djihadistes
43:30peut-être
43:30mais en tout cas
43:32quel est mon lien
43:33avec Abdeslam
43:33moi j'estime que j'en ai
43:34non mais je n'ai aucun
43:37accommodement
43:37avec ce que je me représente
43:39comme l'image même
43:40du mal
43:41je suis donc
43:41il n'y a pas
43:42il ne faut pas me parler
43:44de ça
43:44et vous savez bien
43:45que je pense que
43:45c'est difficile
43:46d'avoir un langage
43:46sa pitié au méchant
43:48fait tort au juste
43:49donc je suis
43:50imperméable à ça
43:51c'est difficile
43:52d'avoir un langage
43:53commun
43:53avec une personne
43:54qui en permanence
43:55est dans la dissimulation
43:56on l'a vu
43:57avec l'affaire récente
43:58avec la clé USB
43:59cette personne
44:00est en permanence
44:00dans la dissimulation
44:01comment pouvez-vous
44:02trouver un langage commun
44:03avec cette personne
44:04surtout que la déradicalisation
44:05ça n'existe pas
44:06c'est où on quitte l'islam
44:08où on reste radicalisé
44:10et endoctriné par cette idéologie
44:12la mère d'une victime du Bataclan
44:15Elisabeth Boissino a pris la parole
44:17c'est la mère de Chloé
44:18tuée au Bataclan le 13 novembre 2015
44:21et elle disait hier
44:23chez nos confrères des LCI
44:25j'aimerais beaucoup le voir
44:26elle parle de Abdeslam
44:29j'aimerais beaucoup le voir
44:30pas pour lui pardonner
44:32pas pour voir
44:32quel genre d'homme lâche il est
44:34mais pour voir
44:34la dernière chose
44:35que ma fille a vue
44:36arriver face à elle
44:38ça ça peut se comprendre
44:39c'est pour essayer
44:40de comprendre la compréhension
44:40lui avec sa kalachnikos
44:42c'est la dernière chose
44:43qu'elle a vue
44:44et je souhaite qu'il voit
44:44dans mes yeux
44:45la perte qu'il a causée
44:46au sein de ma famille
44:47mais il s'en fout
44:48il n'y verra rien
44:48il n'y verra rien
44:50peut-être même
44:51de la jouissance sadique
44:52Rhys a pris la parole
44:53également sur ce sujet
44:54écoutez-le
44:55alors cette démarche
44:58j'avoue que
44:59je la trouve très perverse
45:00en fait
45:01parce que
45:02la justice restaurative
45:05c'est quelque chose
45:05qui existe
45:06pour d'autres types
45:07de crimes
45:07de délinquance
45:08pour on va dire
45:10les crimes de droit commun
45:11or le terrorisme
45:12c'est pas un crime
45:13de droit commun
45:13il y a eu une cour
45:14de justice spéciale
45:15et en faisant cette demande
45:16Abdeslam fait croire
45:18que le terrorisme
45:19c'est un crime
45:20comme les autres
45:20ce n'est pas un crime
45:21comme les autres
45:22qui n'a pas été jugé
45:22comme les autres
45:23et donc c'est très pervers
45:25parce que ça cherche
45:26à banaliser
45:26les violences terroristes
45:28ce serait
45:29si on devait suivre
45:30cette démarche
45:31comment dire
45:32un crime
45:32comme les autres
45:33la deuxième chose
45:33c'est que c'est encore
45:34plus pervers
45:35parce que ça fait
45:36ça inverse la responsabilité
45:37ça fait poser la responsabilité
45:39sur les victimes
45:39si les victimes refusent
45:41ce seraient les victimes
45:42qui n'auraient pas
45:43l'esprit ouvert
45:44qui ne seraient pas
45:45dans une démarche de dialogue
45:46alors que lui le serait
45:47c'est très pervers
45:48parce que ça fait poser
45:50sur les victimes
45:50une responsabilité
45:51et ça inverse
45:53la responsabilité
45:54vous ne croyez pas
45:55à cette démarche
45:55non je ne crois pas
45:56du tout
45:56je pense que c'est
45:57un islamiste
45:57pur et dur
45:58et qu'il le restera
45:59toute sa vie
45:59aucune illusion là-dessus
46:02il a raison
46:03de parler de perversité
46:04oui c'est une perversité
46:05il a raison
46:06mais en plus
46:07il voit très bien
46:08il connaît très bien
46:09il voit très bien
46:09le déplacement
46:10c'est à dire que
46:11toute cette démarche
46:12vise à faire croire
46:13que le terrorisme
46:14est un crime
46:15mais un crime
46:16comme les autres
46:17comme un assassinat
46:18or le terrorisme
46:20ce n'est pas ça
46:20ce n'est pas ça
46:22du tout
46:22et c'est pour ça
46:23qu'il a raison
46:24lorsqu'il dit
46:24qu'une personne
46:25qui est terroriste
46:26restera toujours
46:28terroriste
46:28pour l'islamisme
46:29toujours
46:30et ne changera jamais
46:31Gauthier Le Brette
46:33est là
46:34et il va prendre
46:34la suite
46:35comme tous les soirs
46:36de notre émission
46:37avec une soirée spéciale
46:38que vous allez nous présenter
46:39dans une seconde
46:41mais avant cela
46:41demain soir
46:42il y a
46:42comme vous le savez
46:43France-Ukraine
46:44demain soir
46:45et c'est vrai que le match
46:46vous regardez là
46:48France vous me regardez
46:49comme si vous avez parlé
46:50chinois
46:50non je vous écoute
46:51vous parlez dans votre foot
46:53vous l'avez déjà perdu
46:55là écoutez
46:56c'est terminé
46:56j'ai même plus le droit
46:57de regarder
46:58ah non mais là
46:58j'ai dit France-Ukraine
47:00mais France-Ukraine
47:01alors France-Ukraine
47:01c'est du football
47:02c'est pas une guerre
47:02d'accord
47:03France-Ukraine c'est du football
47:04l'équipe de France
47:05peut se qualifier demain
47:06pour la coupe du monde
47:07qui aura lieu
47:07je ne sais pas où
47:08aux Etats-Unis
47:09d'accord
47:10merci pour la précision
47:11dans deux ans
47:12non
47:13pas l'été prochain
47:13l'été prochain
47:14bon en 2020
47:16vous voyez quand même
47:17le spécialiste qui vous parle
47:18bon
47:19et c'est un match
47:20de qualification demain
47:21et il se trouve que l'équipe de France
47:22jouait il y a dix ans
47:23jour pour jour
47:24contre l'Allemagne
47:24au Stade de France
47:25le soir
47:26oui bien sûr
47:27des attentats
47:28comme vous le savez
47:28les joueurs qui étaient
47:30sur le terrain
47:31ne sont plus là
47:32dix ans plus tard
47:33en revanche l'entraîneur
47:34le sélectionneur
47:34c'est assez rare
47:34d'ailleurs il est toujours là
47:35c'est Didier Deschamps
47:36Didier Deschamps
47:37et son staff
47:38ils étaient présents
47:39il y a dix ans
47:40c'est pas si fréquent
47:41qu'un entraîneur
47:42un sélectionneur
47:42et un staff
47:43soient aussi
47:44longtemps en place
47:45donc il a parlé
47:46en conférence de presse
47:49aujourd'hui
47:49de cette rencontre
47:50de demain
47:50même s'il
47:51il aurait préféré
47:53ne pas jouer
47:54sans doute
47:54on aurait pu imaginer
47:55une autre date
47:56Didier Deschamps
47:57il y en a peu
48:00qui étaient là
48:02quand c'est arrivé
48:03évidemment
48:03il y a beaucoup
48:03de membres du staff
48:04qui étaient là
48:05on sait très bien
48:06que ça fait partie
48:08du contexte
48:10c'est pas un sujet tabou
48:11mais je n'ai pas
48:12voilà
48:13moi ce que j'ai accentué
48:14c'est par rapport
48:15à notre rendez-vous
48:16et le match qu'on a
48:17et qui est très important
48:19ce devoir de mémoire
48:21et le soutien
48:23la compassion
48:24qu'on se doit d'avoir
48:26pour toutes ces familles
48:27qui ont souffert
48:29et je le répète
48:30qui ont perdu malheureusement
48:31des êtres chers
48:33on va faire avec
48:34même si c'est pas
48:35l'idéal
48:37ce n'est qu'un match de foot
48:40à côté de
48:41ce qui s'est passé
48:42c'est rien
48:44mais c'est un match de foot
48:45qui est très important
48:46pour nous
48:47bon il a toujours
48:48d'abord
48:48les mots justes
48:50et le ton
48:51oui c'est vrai
48:52Didier Deschamps
48:53monsieur Gauthier-Laubrette
48:56alors vous faites partie
48:57effectivement
48:57de la grande aventure
49:00européenne
49:00grâce à vous
49:01grâce à vous
49:02et votre présence
49:04dans le 16-18
49:05a permis
49:06effectivement
49:07de faire monter
49:09la case
49:10comme on dit
49:10je cite également
49:11Jacques Vendroux
49:12parce que je ne l'ai pas cité
49:13tout à l'heure
49:14et
49:14et ça a rué dans les brancards
49:16c'est qu'il a menacé
49:19de nous attendre
49:19à la sortie de l'émission
49:20et je pense
49:22alors le problème
49:22c'est qu'il y a évidemment
49:24forcément
49:24des gens que tu oublies
49:26mais Didier Barre
49:27le bolivien le week-end
49:28on a dit Pierre de Villeneuve
49:30donc
49:31Elliot de Val
49:31Elliot bien sûr
49:33Stéphanie de Mourou
49:34de Mourou
49:35de Mourou
49:36de Mourou
49:37mais je l'appelle de Mourou
49:38de Mourou
49:39c'est formidable d'ailleurs
49:40absolument
49:41c'est formidable
49:42bon
49:42et puis il y a une atmosphère
49:43à Europe
49:44c'est agréable de travailler
49:45c'est vrai
49:45et c'est une belle
49:47et grande station
49:49la maison bleue
49:50du repas
49:51ce soir
49:53dans laquelle vous êtes
49:54depuis combien de temps ?
49:555 ans
49:555 ans
49:56je suis arrivé avec une belle grève
49:57quand vous êtes arrivé
49:58c'était
49:59une menace de grève
50:00c'était
50:01c'est un peu apaisé
50:02c'était
50:03c'était solide
50:05bon qu'est-ce que
50:06c'est plus calme
50:08bah oui
50:08bon
50:09ce soir
50:09grande soirée
50:10consacrée à l'insécurité
50:12sentiment ou réalité
50:13on pose la question
50:15avec énormément d'invités
50:16je peux en citer quelques-uns
50:17Alain Bauer
50:19Linda Kebab
50:19Nicolas Pouvromonti
50:21Georges Fenech
50:21Mathieu Bock-Côté
50:22et énormément
50:23M. Dupond-Morretti
50:24il sera là ?
50:25non
50:25alors en vidéo
50:26parce que justement
50:28c'était sur Europe 1
50:29face à Sonia Mabrouk
50:30qu'il avait parlé
50:31mais pourquoi il vient ?
50:31vous l'avez invité
50:32M. Dupond-Morretti ?
50:33vous savez M. Dupond-Morretti
50:34je l'ai eu une heure au téléphone
50:35avant l'été
50:37il me reprochait d'avoir dit
50:38quelque chose
50:39concernant sa loi
50:40sur la réforme des mineurs
50:41et il s'était quasiment engagé
50:42à venir
50:43et puis j'ai jamais eu une nouvelle
50:43mais pourquoi il vient pas
50:44M. Dupond-Morretti
50:45il se défilerait ?
50:47je n'ose le croire
50:47ça doit être pour être
50:49sur les planches
50:50le soir au Théâtre Marigny
50:51à quelques encablures
50:52de l'Elysée
50:53il est très proche
50:55de l'Elysée
50:56donc documentaire ?
50:58ah non pas de documentaire
50:59non non
50:59vous allez tout de suite
51:00une grande soirée
51:01vous allez voir
51:02le sommaire de l'émission
51:03parce qu'il n'y aura pas de publicité
51:04entre l'heure des pros
51:05et 100% politique
51:06effectivement on a nos soirées
51:07documentaires
51:07mais là c'est une soirée
51:09sur 3 heures
51:10avec des victimes
51:11qui sont en plateau
51:12avec des reportages
51:13mais d'une ou deux minutes
51:15qui peuvent pointer
51:17la situation
51:18et le débat
51:19donc c'est une grande soirée
51:20de débat
51:20ce soir
51:21et la présentation
51:22le générique
51:22on va voir dure combien de temps ?
51:24là vous avez un petit sommaire
51:25de deux minutes
51:26donc il faut qu'on parte vite
51:28il faut que vous pliez bagage
51:29assez rapidement
51:30et que mes invités
51:32qui attendent
51:33entrent assez rapidement
51:34bien sûr
51:34je vais partir à mon rythme
51:36Jean-Marc Lelouch
51:38était à la réalisation
51:39Jean-Marc Lelouch
51:40s'il vous plaît
51:42un peu de calme
51:42Jean-Marc Lelouch
51:46était à la réalisation
51:47Nicolas Poitrine
51:49était à la vision
51:50Raphaël Lissac
51:51était au son
51:52merci à Benjamin Neau
51:53à Lucas Consalves
51:54à Astrig Yalig
51:56et toutes ces émulsions
51:57seront retrouvées
51:58sur cnews.fr
51:59Gauthier
52:00dans une seconde
52:01à demain matin
52:02les françaises
52:05et les français
52:06peuvent-ils encore
52:07sortir de chez eux
52:08en toute piétude ?
52:09agression
52:10vol
52:11violence sexuelle
52:12dans l'espace public
52:13les derniers chiffres
52:14sont vertigineux
52:15entre août et octobre 2025
52:17313 homicides
52:18ont été recensés
52:19plus de 30 000 vols
52:21de véhicules
52:2233 732
52:23violences sexuelles
52:25et près de 170 000 vols
52:26avec ou sans violence
52:27ans
52:28ans
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