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  • il y a 1 jour
Dans son édito du 11/11/2025 dans l'Heure des Pros, Pascal Praud revient sur la libération de Nicolas Sarkozy.

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Transcription
00:00Bonjour à tous et bienvenue en ce 11 novembre, vous êtes peut-être chez vous aujourd'hui, jour férié.
00:07Merci d'être à l'antenne d'Europe 1 jusqu'à 10h et sur l'antenne de CNew jusqu'à 10h30.
00:13La cour d'appel de Paris a reconnu hier que Nicolas Sarkozy n'avait rien à faire en prison
00:20et que la détention provisoire n'était pas justifiée.
00:24Mais alors pourquoi le tribunal correctionnel de Paris avait-il prononcé une peine d'exécution provisoire le 25 septembre ?
00:31Chaque citoyen se pose la même question et constate que la justice traite Nicolas Sarkozy comme elle ne traite aucun prévenu.
00:40Des enquêtes diligentées jusqu'aux moyens mis en œuvre en passant par les condamnations prononcées.
00:46Depuis le 25 septembre, nombre d'observateurs anonymes mais aussi personnalités politiques, avocats, magistrats et même éditorialistes
00:55ont souligné que l'exécution provisoire contrevenait à la procédure de l'appel et que l'incarcération de Nicolas Sarkozy était une injustice.
01:05La cour d'appel hier a validé ce raisonnement.
01:08Si elle s'était prononcée quelques heures après qu'il fut emprisonné le 21 octobre, Nicolas Sarkozy n'aurait pas subi cette infamie
01:17passé trois semaines dans une cellule de la prison de la santé.
01:21On retiendra aussi de ce jugement l'interdiction qui est faite à Nicolas Sarkozy de rencontrer Gérald Darmanin.
01:26Voici donc une institution, l'autorité judiciaire, représentée par des magistrats,
01:32qui se méfie de son garde des Sceaux, ministre de la Justice Gérald Darmanin, au point d'imaginer qu'il pourrait transmettre à Nicolas Sarkozy
01:41je ne sais quelle information au nom d'une amitié ancienne ou de son engagement politique.
01:48Convenez pour utiliser une expression imagée que c'est lunaire.
01:52Mais c'est aussi la France de 2025, celle du Louvre, celle des feux d'artifice dans Paris lancés par des supporters de Casablanca,
01:59celle d'Oléron, où crier à la Akbar ne fait pas de vous un terroriste, etc.
02:04Vous me direz que tout ça n'a pas de lien ou de rapport avec la journée d'hier, peut-être.
02:10Mais ces éléments disparates composent un tableau d'une France qui semble un peu perdue
02:15entre crépuscule, pourrissement et décadence.
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