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Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue à l'heure des pros ce matin sur Europe 1 jusqu'à 10h et sur CNew jusqu'à 9h30.
00:00:07Selon un sondage IFOP réalisé du 8 août au 2 septembre sur un échantillon de 1005 personnes de religion musulmane,
00:00:17on apprend que 45% des hommes de moins de 35 ans et 57% des femmes du même âge
00:00:24refusent ou refuseraient de serrer la main, de fréquenter une piscine ou de se faire soigner par une personne de l'autre sexe.
00:00:33Un jeune musulman de moins de 25 ans sur 2, 47% précisément, ne souhaite pas faire la bise à un homme si c'est une femme, à une femme si c'est un homme.
00:00:45François Croce, directeur du pôle politique de l'IFOP, parle d'une ré-islamisation de cette jeunesse,
00:00:50structurée autour de normes religieuses rigoristes et tentée par un projet politique islamiste, on parle de charia.
00:01:00Ce sondage confirme ce que chacun observe quand il se balade dans une rue de Lyon, d'Annecy, de Nantes ou de Marseille.
00:01:07Une jeune femme de religion musulmane sur 2, âgée de moins de 25 ans, porte le voile.
00:01:14Aujourd'hui en France, c'est 3 fois plus qu'en 2003.
00:01:1957% des 15-24 ans interrogés pensent que les lois de la République passent après les lois de l'islam.
00:01:28Alors il ne s'agit pas de porter un jugement sur ces pratiques et sur ces convictions,
00:01:33mais de constater qu'elles contreviennent à une histoire, à une religion à des mœurs de tradition française.
00:01:39C'est une autre culture, avec d'autres valeurs, d'autres règles, d'autres coutumes,
00:01:46importées par une immigration massive et qui change, qu'on le veuille ou non, le pays.
00:01:54C'est aussi un échec de l'assimilation.
00:01:56Les immigrations précédentes se fondaient dans la République,
00:01:59quand celles-ci, venues du Maghreb ou de l'Afrique, semblent en rupture avec notre modèle.
00:02:04Une contre-société est née, une société communautaire apparaît.
00:02:10Quel avenir pour une France fracturée, devenue multiculturelle ?
00:02:16Voici une question à laquelle il est bien difficile de répondre aujourd'hui.
00:02:20Il est 9h01, Alice Sommerer.
00:02:22Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:02:36Un détenu incarcéré à la prison de Rennes s'est échappé à l'occasion d'une sortie au musée.
00:02:42L'individu de 37 ans était en prison pour des affaires de vol
00:02:45et a été inscrit au fichier des personnes recherchées.
00:02:48Les faits se sont déroulés vendredi aux alentours de 18h30,
00:02:53alors qu'un groupe de 6 individus, ces détenus, participaient à une visite au planétarium de Rennes.
00:03:00Et puis les résultats inquiétants de la grande enquête de l'IFOP
00:03:03sur le rapport des musulmans de France face à l'islam et à l'islamisme.
00:03:08On y apprend notamment que 38% des musulmans déclarent approuver tout ou partie des positions des islamistes.
00:03:15Vous en parlerez plus en détail.
00:03:17Les obsèques de Mehdi Kessassi auront lieu cet après-midi à Marseille.
00:03:22La famille souhaite qu'elle se déroule sans la présence de la presse.
00:03:26Une marche blanche se tiendra le week-end prochain.
00:03:29Pour rappel, il s'agit du frère du militant, Amin Kessassi,
00:03:32engagé dans la lutte contre le narcomanditisme.
00:03:35Il a été abattu à Marseille jeudi dans ce qui pourrait être un assassinat d'avertissement.
00:03:40C'est à vous Pascal.
00:03:41Noémie, je vous ai appelé Alice.
00:03:44Franchement, Noémie, vous l'écoutez.
00:03:47Je suis vexée.
00:03:48On a travaillé ensemble en plus Pascal.
00:03:50Mais bien sûr, pardonnez-moi.
00:03:52Je suis vraiment Noémie Hardy.
00:03:55Et on salue à travers vous,
00:03:58tous ceux qui nous écoutent de l'autre côté parfois de l'Atlantique.
00:04:01Ils sont devant leur poste.
00:04:02Ils sont en train de se lever peut-être.
00:04:03Là, voilà, ils dorment, là.
00:04:05Ils nous regardent en replay.
00:04:09Ils rêvent de vous Pascal.
00:04:11C'est nos amis de la Martinique et de la Guadeloupe.
00:04:14Bon, mais pardonnez-moi encore Noémie Hardy, ça ne se reproduira plus.
00:04:18Nous sommes avec Charlotte Dornelas qui est là,
00:04:20avec Maître Jakubowicz qui est arrivé un peu en retard.
00:04:23Vous arrivez en retard à l'audience comme cela de temps en temps ?
00:04:25Je vais être collé ou quoi ?
00:04:26Non, mais c'est intéressant le rapport à l'heure des uns et des autres.
00:04:30Vous êtes plutôt à l'heure, plutôt en retard ou sérieusement ?
00:04:32La sexualité et la politesse des rois, dites-nous.
00:04:35Oui.
00:04:35Mais je ne suis pas roi.
00:04:36Et ni maître d'ailleurs de la circulation à Paris.
00:04:39Ce n'est pas de votre faute.
00:04:40Ce n'est pas de ma faute à moi.
00:04:41C'est le syndrome Lolita.
00:04:43Je suis effectivement ponctuel.
00:04:45C'est une correction à l'égard des autres.
00:04:48Je vous remercie d'être avec nous, en tout cas.
00:04:50Olivier Delagarde, bien sûr.
00:04:52Joseph Massescaron et Thomas Bonnet sont avec nous.
00:04:56Le narcotrafic, on parlera évidemment de ce sondage qui est passionnant.
00:05:00Passionnant parce que...
00:05:01Alors, le chiffre aussi qui est très important.
00:05:04Il y a 7% de personnes en France de religions musulmanes.
00:05:097%.
00:05:107%.
00:05:10Bon.
00:05:11Ce qui est intéressant aussi de dire, c'est qu'en 1995, il y avait 1%.
00:05:15Donc, ça multipliait par 7 en 30 ans.
00:05:18Donc, c'est une tendance qui peut être intéressante.
00:05:23Il y avait 0,5 en 85 et 1% de musulmans en 95 et 7%.
00:05:30D'ailleurs, ces 7% sont à mettre, comment dire, à l'aune de l'influence qu'ils exercent en France.
00:05:38Parce que 7% pourraient considérer que ce n'est pas beaucoup de musulmans ou de personnes de religion musulmane.
00:05:46Mais l'influence va bien au-delà des 7%.
00:05:50C'est pour ça que c'est très intéressant.
00:05:51Et l'enjeu politique, on le voit bien pour un certain nombre de partis.
00:05:55Mais les filles, pourquoi les citer ?
00:05:56Et ça, c'est la première chose.
00:05:57Et la deuxième chose qui me frappe, c'est effectivement la fracture générationnelle.
00:06:00Ça, c'est pourquoi des gosses de 15, 20 ans, des jeunes femmes de 15, 20 ans portent le voile
00:06:08alors que leur grand-mère ne le portait pas.
00:06:10Et non seulement ne le portait pas, mais se battait pour ne pas le porter.
00:06:14Ça, c'est une question.
00:06:15Je ne sais pas si vous avez la réponse à cette question.
00:06:18Les uns et les autres.
00:06:20Mais forcément, vous qui êtes de Lyon, je disais visuellement,
00:06:24parce qu'il faut dire les choses, les gens qui sont à Lyon aujourd'hui
00:06:27sont frappés lorsqu'ils se baladent dans la ville,
00:06:29comme à Annecy, comme à Nantes, comme à Rennes.
00:06:33Ils sont frappés visuellement de voir...
00:06:35Vous allez de la place Bellecour à l'hôtel de ville.
00:06:38En permanence, sur les jeunes filles que vous pouvez croiser,
00:06:41qui sont à 2 ou à 3, vous voyez une jeune fille au minimum sur 3 qui est voilée.
00:06:46C'est le chiffre, c'est 47%.
00:06:49De toute façon, le chiffre aujourd'hui, il est extrêmement simple.
00:06:53C'est-à-dire qu'une jeune femme de religion musulmane sur deux âgés de moins de 25 ans
00:06:57porte le voile en France.
00:06:59Donc, c'est un chiffre.
00:07:02Trois fois plus qu'en 2003.
00:07:03Ça, c'est un chiffre.
00:07:03C'est l'IFOP, c'est un sondage qui a été fait, 1000 personnes.
00:07:06C'est trois fois plus qu'au moment où on a déclaré la loi
00:07:08pour interdire les signes religieux à l'école.
00:07:11Ça ne change rien.
00:07:11Je pense que c'est intéressant, le voile, parce qu'il y a deux façons de porter le voile.
00:07:14Il y a une façon qui est, on va dire, pratique religieuse.
00:07:19Et puis, il y a une pratique identitaire, qui est une façon de se distinguer dans une société,
00:07:24dans une société clairement auxquelles on refuse, on est en opposition aux valeurs.
00:07:30Et le voile est une façon de s'opposer à ces valeurs.
00:07:33Voilà.
00:07:34Et c'est pour ça que ça pose problème au-delà simplement d'un signe religieux.
00:07:39Après tout, on pourrait dire, signe religieux, ça appartient à chacun.
00:07:42La question du voile...
00:07:43Joseph Massescaron.
00:07:45C'est aussi, tout simplement, le fait que ces jeunes filles, à un moment donné,
00:07:48puissent l'enlever si elles veulent l'enlever.
00:07:50Et c'est bien ça le problème.
00:07:51C'est qu'elles ne peuvent pas l'enlever.
00:07:53Ce n'est pas de mettre le voile.
00:07:54C'est le fait de ne plus pouvoir l'enlever.
00:07:55Voilà.
00:07:56Et c'est pour ça que moi, je suis un adepte de l'apostasie vestimentaire.
00:07:58L'apostasie vestimentaire.
00:08:01L'apostasie, c'est quand vous changez.
00:08:02Voilà.
00:08:03Si vous pouviez vous exprimer de telle sorte...
00:08:05Oui, mais je pense à chaque fois un mot, apostasie.
00:08:07Je veux dire, qu'on prenne le vocabulaire que vous utilisez.
00:08:11Mais apostasie, évidemment, nous savions ce que ça voulait dire.
00:08:14Ah bah j'espère.
00:08:15Alors, on en parlera peut-être plus longuement.
00:08:17Mais Emmanuel Macron a convoqué ce matin à l'Élysée une réunion sur la mise en oeuvre
00:08:21de la loi narcotrafique et la situation à Marseille.
00:08:24Alors, bon, il y a deux manières de voir ça.
00:08:26Soit on se dit, c'est formidable ce que fait le président de la République,
00:08:30puisqu'il réagit immédiatement à ce qui s'est passé ces derniers jours.
00:08:34Soit on dit, bon, encore un coup de com' qui va déboucher sur rien, comme toujours.
00:08:41Et il va convoquer tout le monde, il va parler.
00:08:43Et puis, il n'y aura aucun suivi.
00:08:44Savez-vous quand le parquet national...
00:08:46Joseph Masséster...
00:08:46Savez-vous, pardonnez-moi.
00:08:48Mais j'ai envie d'être positif et de saluer l'initiative du président.
00:08:51Quand le parquet national, qui est prévu dans la loi narcotrafic, va être mis en place véritablement,
00:08:58d'après le Conseil national des BAMO, vous savez quand ?
00:09:01Le 5 janvier 2026.
00:09:03En attendant, il y a plus de 1200 dossiers qui attendent et qui ne sont pas traités.
00:09:07Voilà.
00:09:07Donc j'attends, pardonnez-moi, mais j'attends justement au-delà des effets de l'ange,
00:09:12parce que c'est quand même, s'il y a urgence, je suis désolé pour...
00:09:15Ça, c'est un instrument important.
00:09:17Alors, écoutez l'avocat de Amine Kessassi.
00:09:21Vous savez qui est Amine Kessassi.
00:09:23C'est ce jeune qui est particulièrement impliqué dans la lutte contre le narcotrafic à Marseille
00:09:28et dont le frère a été tué, Mehdi.
00:09:31On imagine que c'est une façon d'intimider ou de règlement de compte,
00:09:35vous appelez ça comme vous voulez.
00:09:36Et dans cette famille, il y avait déjà eu un premier frère qui était décédé.
00:09:40Et il se trouve que l'avocat était présent tout à l'heure chez nos amis de RTL.
00:09:44Je vous propose de l'écouter parce que cette réunion, il la prend avec distance.
00:09:49Moi, ce que je constate, c'est que si vous avez encore une énième réunion après un drame,
00:09:54mais sans prise d'acte et de vraie volonté politique, ça ne sert à rien.
00:10:01Vous savez ce qu'on dit.
00:10:02C'est-à-dire que si vous faites systématiquement la même chose en espérant un résultat différent,
00:10:06c'est que vous êtes fou.
00:10:07Et l'État, dans la lutte, dans le trafic de stupéfiants,
00:10:10on fait de manière une amplitude plus grande ou plus petite, ça dépend des politiques,
00:10:15mais on fait systématiquement la même chose.
00:10:21Intéressant ce qu'il dit, Charlotte Dornelas,
00:10:24parce que, je mets cela en parallèle avec ce que me disaient des policiers hier,
00:10:28il n'y a pas de volonté politique, pour le moment, d'éradiquer le narcotrafic.
00:10:34C'était un policier qui me disait cela.
00:10:36En tout cas, il n'y a pas les moyens utilisés,
00:10:38puisque la volonté, ces dernières années,
00:10:40on a quand même eu des hommes politiques qui se sont préoccupés, on va dire, du sujet,
00:10:45et par ailleurs, même à l'échelle locale,
00:10:47parce qu'on le voit là, on approche des municipales,
00:10:49c'est un enjeu de plus en plus fort, même dans des petites villes.
00:10:54Donc il y a la volonté, en tout cas, de s'en occuper.
00:10:56En revanche, le policier, et je ne sais pas si l'avocat parle de la même chose,
00:11:00je ne connais pas cet avocat, et je ne sais pas ce qu'il entend par...
00:11:04L'État fait toujours la même chose,
00:11:06mais c'est un discours qu'on entend pas mal par des gens qui contestent la répression, par exemple.
00:11:11Et le policier, à mon avis, dit l'inverse,
00:11:12en disant qu'on parle beaucoup de répression, mais on ne la met pas en place.
00:11:15Vous voyez, déjà, il y a des désaccords sur ce qu'il faudrait faire pour casser le narcotrafic.
00:11:20Là où les policiers, et d'ailleurs les magistrats qui étaient intervenus devant le Sénat,
00:11:25avaient dit rigoureusement la même chose,
00:11:26la procédure est beaucoup trop compliquée par rapport à l'ampleur et à la souplesse,
00:11:31surtout des narcotrafiquants, qui, eux, s'adaptent à une vitesse éclaire.
00:11:35Alors l'idée du parquet est intéressante parce que ça va permettre de rassembler les affaires
00:11:40et ça évitera de passer à côté, par exemple, du profil dangereux de Amra,
00:11:45où personne ne s'était rendu compte parce que les dossiers étaient dans des juridictions séparées.
00:11:50Donc ce sera intéressant, c'est difficile à mettre en place.
00:11:53Il faut aussi voir que c'est quand même des mouvements lourds pour l'État.
00:11:58Bon, deuxième passage de Mathieu Croizet qui a parlé de la mort du frère d'Amin Kessassi.
00:12:05Et c'est la première fois qu'un frère, visiblement un membre de la famille, était visé.
00:12:09Je n'ai pas forcément été informé des protocoles de sécurité,
00:12:16mais je pense qu'u égard au fait qu'Amin est placée sous protection policière depuis environ un mois,
00:12:24je pense qu'effectivement la sécurité sera à la hauteur.
00:12:28Sauf à la part, c'est une première parce que moi, ça fait 24 ans que je suis avocat à Marseille.
00:12:32Il y a eu des pressions sur des familles, oui, des séquestrations même.
00:12:37Mais je pense que c'est effectivement la première fois qu'une personne qui était, comme vous l'avez dit,
00:12:43inconnue des services de police, qui comptait devenir lui-même policier,
00:12:46se fait tuer en raison du militantisme d'un membre de sa famille.
00:12:52Bon, et cette réunion organisée par Emmanuel Macron,
00:12:55je vous propose d'en voir les grandes lignes avec Valentin Rouillant.
00:12:58Le narcotrafic devient une priorité pour Emmanuel Macron.
00:13:05Après de nombreuses fusillades comme celle de Grenoble ce dimanche,
00:13:09le président de la République a convoqué aujourd'hui à l'Elysée
00:13:12plusieurs de ses ministres et les autorités compétentes.
00:13:15Autour de la table, Sébastien Lecornu, Laurent Nunez, Gérald Darmanin,
00:13:20Amélie de Montchalin ou encore Jean-Noël Barraud,
00:13:22mais aussi Vanessa Perret, la future chef du parquet national anticriminalité organisée,
00:13:27le procureur de Marseille, Nicolas Besson,
00:13:30comme le directeur général de la police nationale,
00:13:33celui également de la police judiciaire.
00:13:36La préfecture des Bouches-du-Rhône est également conviée,
00:13:38car l'Elysée précise qu'un point à l'ordre de jour
00:13:41sera spécifiquement consacré à la situation à Marseille.
00:13:45Ce jeudi, sur fond de narco-banditisme,
00:13:47Médic et Sassi a été abattu par balle dans la cité phocéenne.
00:13:51Le procureur n'exclut pas un assassinat d'avertissement.
00:13:54Les obsèques du jeune homme ont lieu cet après-midi à Marseille.
00:13:58Une réunion qui a pour principal objectif
00:14:01de faire le point sur la mise en œuvre de la loi narcotrafic
00:14:04et sa montée en puissance,
00:14:06notamment avec l'installation du parquet national anticriminalité organisée
00:14:10qui sera officialisé le 1er janvier prochain.
00:14:13On va écouter M. Roussel du Parti communiste parce qu'il est intervenu ce matin
00:14:20et effectivement le sujet aussi qu'il montre, c'est les consommateurs.
00:14:24Est-ce que c'est bien le tarcotrafic ?
00:14:26Je ne sais pas ce qu'en pensent les uns et les autres,
00:14:27mais qu'est-ce qu'il faut faire contre les consommateurs,
00:14:29notamment les consommateurs de cocaïne ?
00:14:32Transitivement, c'est dans tous les milieux.
00:14:33Avant, c'était des milieux privilégiés.
00:14:35Maintenant, c'est tous les milieux.
00:14:37Vous avez même des parlementaires qui se servent d'argent des fonds publics
00:14:40comme M. Andy Kerbera qui est maintenant le chef de file de la LFI sur cette question.
00:14:44Hier, je disais, est-ce qu'il faut criminaliser le consommateur de cocaïne ?
00:14:50Voilà une question toute simple.
00:14:52Est-ce qu'il faut le criminaliser et dire,
00:14:54vous organisez les filières, pourquoi pas, de narcotrafiquants en consommant
00:15:00et on va criminaliser ?
00:15:02Je ne sais pas ce qu'en pense l'avocat à l'âge à Kubovic.
00:15:05Le consommateur.
00:15:07S'il y a des trafiquants, c'est qu'il y a des consommateurs.
00:15:11Il y a aussi beaucoup de consommateurs parce qu'il y a des trafiquants.
00:15:14Attention.
00:15:16Non mais vous créez l'offre aussi.
00:15:18Oui, c'est ça, on crée l'offre.
00:15:20Répondez à ma question.
00:15:21Ça t'attaque à un bout de la chaîne.
00:15:24D'un côté ou de l'autre.
00:15:25Et pourquoi pas les deux ?
00:15:26Répondez à ma question.
00:15:28Est-ce que vous êtes pour criminaliser le consommateur ?
00:15:30Dans le contexte actuel et moi personnellement, oui.
00:15:34Donc c'est un crime.
00:15:35Ce n'est plus une contravention, ce n'est plus un délice, c'est un crime.
00:15:37Non, non, non.
00:15:38Criminaliser.
00:15:39On ne va pas faire passer aux assises un consommateur qui est un consommateur.
00:15:42Mais pourquoi pas ?
00:15:43Le terme de criminaliser.
00:15:43Pardonnez-moi.
00:15:45Vous le prenez au sens du code de procédure pénale.
00:15:47Oui.
00:15:47Mais effectivement, s'attaquer réellement à la consommation.
00:15:51Le fait que ce soit un délit ou un crime, peu importe.
00:15:54On ne va pas faire passer aux assises quelqu'un qui s'est fait une ligne de coke.
00:15:58Mais en revanche, de le pénaliser fermement avec une véritable volonté politique réelle, de mettre un terme aussi à ce bout de la chaîne.
00:16:08Moi, je pense que personnellement, je n'y serais pas du tout opposé.
00:16:11En Corée du Sud, il n'y a pas de consommateur de drogue.
00:16:15Parce qu'il risque, gros, je me demande s'il ne risque pas la peine de mort.
00:16:19Il n'y en a pas.
00:16:19Je parle de la Corée du Sud, pas Corée du Nord.
00:16:21Corée du Sud.
00:16:22Vous savez, le problème, il en va de ces narcotrafiquants, comme de tous les fanatiques et de tous les extrémistes.
00:16:30En fait, ils testent l'État de droit.
00:16:33Et c'est ce que j'appelle la stratégie démarche.
00:16:35Là, ce qui s'est passé à Marseille, ce que je trouve un peu, non pas surprenant,
00:16:40parce que malheureusement, on en a l'habitude et depuis des décennies,
00:16:43c'est qu'en fait, la réaction de l'État, qui est totalement impuissante, ne se fait qu'à l'aune d'événements.
00:16:49Voilà, il s'est passé un fait.
00:16:50Voilà que la priorité du Président de la République...
00:16:52Non, vous ne pouvez pas dire ça.
00:16:53Vous ne pouvez pas dire ça, parce que la prison, par exemple, de Vendin...
00:16:57Bernard Levieille.
00:16:58Voilà, Bernard Levieille, c'est une réponse.
00:17:00Et tous ceux, c'est une réponse de Gérald Darmanin,
00:17:03et tous ceux qui connaissent bien le sujet m'expliquent quand même que les narcotrafiquants sont en difficulté avec cette prison.
00:17:11D'où le nombre de recours qui ont été dénoncés.
00:17:14L'État ne fait pas rien.
00:17:15Mais il ne fait sans doute pas...
00:17:17Je n'ai pas dit qu'il ne faisait rien.
00:17:19Je dis simplement qu'il n'y a qu'à voir.
00:17:23Ils ne craignent plus d'assassiner en plein Marseille.
00:17:27Le frère donne...
00:17:28Enfin bon, je veux dire qu'on voit bien que chaque temps passe un gap et une marche supplémentaire.
00:17:33Je prends votre raisonnement à l'inverse.
00:17:34C'est-à-dire que ce point de bascule, en effet, de l'assassinat, sans doute d'avertissement du frère,
00:17:38de quelqu'un qui alerte sur ces questions-là,
00:17:40suscite un sursaut visiblement du côté de l'Élysée.
00:17:43Je préfère voir ça d'un aspect plutôt positif.
00:17:45D'ailleurs, Emmanuel Macron a appelé Amine Kessassi ces dernières heures.
00:17:49Et là, le fait d'organiser cette réunion, ça montre que finalement, le sujet, il sort un peu du ministère de l'Intérieur.
00:17:53Il arrive à l'Élysée.
00:17:55C'est plutôt pour aller dans le bon sens, sachant qu'en plus, il y a un volet international dans tout ça.
00:17:57On n'en parle jamais parce qu'on a l'impression que c'est un problème franco-français.
00:18:00La drogue, elle arrive bien de quelque part.
00:18:01Et à un moment donné, il va falloir aussi se tourner vers les pays, vers d'où arrive la drogue.
00:18:04Est-ce qu'il y a un parallèle, comme le faisait hier Thibault de Montbrial,
00:18:09entre le terrorisme islamiste et ce qui se passe avec la drogue ?
00:18:16Et évidemment, le parallèle, le point commun, vous l'avez compris, c'est l'immigration.
00:18:19Est-ce que cette thèse-là, vous y adhérez ?
00:18:23Quel parallèle ? Personnellement, j'ai du mal à saisir le parallèle entre les deux, entre l'immigration et le...
00:18:29Il y a un parallèle qu'on peut faire, c'est qu'on l'a lu beaucoup, que le Hamas était financé en grande partie par le trafic de drogue.
00:18:35D'accord.
00:18:36Oui, et puis que la population, la population...
00:18:38Et financé l'Iran par ça.
00:18:40Ce sont des populations qui ont des points communs entre le terrorisme islamique et la drogue et des narcotrafiquants.
00:18:50Ça ne vous a pas échappé ?
00:18:51Personnellement, si, mais enfin, peut-être que j'ai raté quelque chose.
00:18:54C'est tout à fait possible.
00:18:56C'est ce que dit Thibault de Montbrial.
00:18:57J'ai beaucoup d'affection pour Thibault de Montbrial, c'est pas...
00:19:01Ça ne vous a pas, vous, vous ne voyez pas le point commun.
00:19:04Personnellement, mais c'est peut-être une lacune de ma part, qui pourra être réparée après avoir entendu Charlotte.
00:19:09Je vous retrouverai la citation exacte, mais vous êtes en effet passé à côté du rapport de l'OFAST,
00:19:13office en style stupéfiant, donc ce n'est pas juste Thibault de Montbrial,
00:19:16qui explique qu'en effet, il y a un surinvestissement des jeunes issus de l'immigration dans le trafic de cams aujourd'hui.
00:19:23Donc, c'était ça la question.
00:19:24Non, mais les jeunes issus de l'immigration ne sont pas tous des terroristes islamistes.
00:19:27Non, mais je vous parle du trafic de drogue, là.
00:19:29Hein ?
00:19:29Oui, non, mais en fait, ne dire...
00:19:32Personne ne dit ça non plus.
00:19:33Dire que ce n'est pas tous, ça ne veut pas dire que ce n'est pas un problème qu'est lié.
00:19:37Et en disant que ce n'est pas tous, on n'arrive pas à dire que c'est quand même un problème qu'est lié.
00:19:40Or, c'est factuellement un problème qui est lié à ça.
00:19:43Et la deuxième chose réagit sur la question des frontières.
00:19:47Quelle est l'initiative politique qui a mis un réel coup d'arrêt à la drogue ces dernières années en France ?
00:19:53Le confinement.
00:19:55Le Covid.
00:19:56Pourquoi ? Parce que les frontières étaient absolument bouclées.
00:19:59Mais non, mais c'est intéressant quand même de voir qu'en effet,
00:20:01le contrôle de tout ce qui entre dans le pays,
00:20:04et là, en l'occurrence, ce sont des biens,
00:20:06je ne sais pas si on peut les appeler comme ça,
00:20:08a mis un coup d'arrêt aux trafiquants
00:20:09qui ont mis du temps, pour une fois, à s'adapter
00:20:12et par la force des choses, parce qu'en effet,
00:20:14peu de drogue est produite en France.
00:20:16Ça existe maintenant dans les laboratoires.
00:20:17Mais ça, c'est par exemple quelque chose qui pourrait être plus d'avenir.
00:20:19J'en viens à votre question.
00:20:20Olivier Delagarde.
00:20:21Une question qui est une très bonne question, une question qui est terrible.
00:20:23Est-ce qu'il faut pénaliser les consommateurs ?
00:20:26Dans un monde normal, on dirait
00:20:27« Ah non, les consommateurs, ce n'est pas eux, c'est les trafiquants. »
00:20:30Sauf que le narcotrafic est hors de contrôle maintenant dans certaines villes,
00:20:35et pas seulement dans des grandes villes.
00:20:37Il y a un livre de Frédéric Dhabi qui sort en ce moment,
00:20:40qui raconte qu'aujourd'hui,
00:20:43tous les maires, les maires des petites villes,
00:20:45entre eux, dans le Cher,
00:20:47sont plus que préoccupés.
00:20:49Il y a une question qui est rarement abordée.
00:20:54Combien de familles aujourd'hui vivent du fruit des narcotrafiquants ?
00:20:59Je vous avais promis d'écouter M. Roussel sur les consommateurs,
00:21:08et écoutez-le ce matin.
00:21:10Les consommateurs doivent prendre conscience de leurs responsabilités,
00:21:14mais l'État doit aussi créer les conditions de les accompagner
00:21:17et de trouver le moyen, comment dire,
00:21:19de les forcer à se soigner.
00:21:21Il y a une question de santé publique derrière.
00:21:23Mais ils doivent prendre conscience
00:21:24que derrière chaque barrette de chique,
00:21:28derrière chaque gramme de coque,
00:21:30il y a des morts,
00:21:31il y a des trafiquants,
00:21:32il y a des truands,
00:21:33il y a aussi des pays,
00:21:34je pense notamment aux relations que l'on a avec le Maroc,
00:21:38qui est un des plus grands producteurs de chique dans le monde
00:21:40et qui approvisionne ici toute l'Europe.
00:21:44Et on laisse faire.
00:21:45Pourquoi trouvez-vous que c'est très intéressant, Charles-Denis ?
00:21:47C'est pas un peu au tournant,
00:21:48enfin c'est pas personnel.
00:21:49Fabien Roussel.
00:21:50Mais j'aimerais bien savoir ce qu'il pense par exemple des salles de shoot.
00:21:53Parce qu'aujourd'hui, il a raison,
00:21:55en fait la première fois que vous consommez de la drogue,
00:21:57alors là il faut taper extrêmement fort,
00:21:59parce qu'il n'y a pas d'addiction qui précède la première prise de drogue,
00:22:01or c'est illégal.
00:22:02Ensuite, il y a en effet des gens qui ont besoin d'être accompagnés.
00:22:05Simplement aujourd'hui,
00:22:06tout le milieu de l'accompagnement
00:22:08s'appelle le milieu de la réduction des risques.
00:22:11C'est un accompagnement à la consommation
00:22:13et non pas un accompagnement à la sortie de la drogue.
00:22:15Et ça c'est très important,
00:22:17parce que quand vous leur dites,
00:22:18il faut forcer,
00:22:19je reprends le mot de M. Roussel,
00:22:21il faut forcer les gens à sortir de la consommation de drogue,
00:22:24ce milieu-là vous répond,
00:22:25c'est une question de liberté individuelle,
00:22:27il faut réduire les risques.
00:22:28Que choisira l'État par exemple sur la poursuite des salles de shoot ?
00:22:31Parce que la décision va intervenir rapidement.
00:22:33Ce sera intéressant.
00:22:34On va marquer une pause.
00:22:35Et puisqu'on parlait du communisme,
00:22:36parce qu'on parle souvent des origines parfois,
00:22:39et puis du passé,
00:22:40de l'histoire de certains partis politiques,
00:22:42et j'entends dire, par exemple sur le rassemblement national,
00:22:46qu'effectivement, en réalité,
00:22:47il a été bâti avec des gens qui étaient à Vichy.
00:22:53Hier, quelqu'un me rappelait,
00:22:54alors je l'ai vérifié,
00:22:55l'Humanité le 4 juillet 1940,
00:22:58l'Humanité, journal communiste.
00:22:59Il est particulièrement réconfortant,
00:23:01en ces temps de malheur,
00:23:02de voir de nombreux travailleurs parisiens
00:23:03s'entretenir amicalement avec des soldats allemands,
00:23:06soit sur la rue, soit au bistrot du coin.
00:23:08Bravo camarade, continue,
00:23:09même si cela ne plaît pas à certains bourgeois
00:23:11aussi stupides que malfaisants.
00:23:13La fraternité des peuples ne sera pas toujours une espérance,
00:23:15elle deviendra une réalité vivante.
00:23:17C'est dans l'Humanité, le 4 juillet 1940.
00:23:20C'est vrai que les communistes,
00:23:22en tout cas les dirigeants,
00:23:24peut-être pas tous les communistes,
00:23:25mais avant,
00:23:26ils avaient signé le pacte germano-soviétique,
00:23:28il faut le rappeler.
00:23:29Ils étaient assez peu à Londres, en 1940.
00:23:31Il faut aussi le rappeler.
00:23:32Et puis c'est tout, mais c'est l'histoire.
00:23:34Mais ça n'empêche pas que M. Roussel n'est pas responsable,
00:23:37bien évidemment, de se passer.
00:23:39Mais de la même manière,
00:23:41ceux qui sont aujourd'hui,
00:23:42parfois qui font de la politique,
00:23:43ne sont pas forcément responsables
00:23:45de ce qu'ont fait leurs aïeux
00:23:48dans un parti qui pouvait être le leur.
00:23:51À l'époque, les partis changent,
00:23:53la vie change.
00:23:54Oui, enfin, gardez le nom, pardon.
00:23:55Gardez le nom.
00:23:56Gardez le nom d'une idéologie qui a fait...
00:23:58Vous pas.
00:23:58Mais non, mais ça...
00:23:59Mais ça m'amuse tellement.
00:24:02Je veux dire, les communistes,
00:24:03ça m'amuse tellement.
00:24:04J'avoue, cette séquence-là,
00:24:07qui est tout à fait historique,
00:24:10elle arrive là ?
00:24:11Elle arrive là parce qu'hier, on en a parlé.
00:24:13Mais vous regardez, vous avez autre chose à faire.
00:24:14Peut-être que vous le regardez tous les jours.
00:24:16Voilà, c'est pour ça.
00:24:16Non, ce que je veux vous dire,
00:24:18c'est que le privilège rouge,
00:24:20et notamment sur le parti communiste
00:24:22mais l'indulgence du parti communiste
00:24:24avec les communistes qu'on soutenisse,
00:24:25Staline, Brezhnev, etc., etc.,
00:24:28m'amuse.
00:24:29Voilà.
00:24:30Et je me permets simplement de le souligner.
00:24:32C'est le lien avec M. Roussel qui, franchement,
00:24:34il n'est pas suspect de tout ça.
00:24:36Je suis d'accord avec vous,
00:24:37mais de la même manière,
00:24:39à ce moment-là,
00:24:40que M. Bardella n'est pas suspect
00:24:41du lien avec Jean-Marie Le Pen.
00:24:44Ah, c'est pas pareil, hein ?
00:24:45Non, non, mais on ne va pas rentrer là-dessus.
00:24:48C'est bien qu'il a tenu quand même
00:24:51un petit peu des propos à ce sujet
00:24:53qui ont créé polémiques.
00:24:55Oui, par ailleurs, dans l'histoire,
00:24:57la comparaison Jean-Marie Le Pen-Staline,
00:24:58il faut se mouiller la nuque, quand même.
00:25:00Mais non, mais...
00:25:01Non, mais en vrai...
00:25:02On a le droit de s'amuser un peu.
00:25:03Allez.
00:25:05Il est 9h24.
00:25:06On est dans le joke.
00:25:06La pause, la pause.
00:25:08A tout de suite.
00:25:12Il est 9h31, Marc Gossifer,
00:25:13bonjour, vous nous rappelez les titres.
00:25:18Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:25:20Le socle commun de Renaissance aux Républicains
00:25:23s'abstiendra ou votera contre
00:25:24le volet recette du projet de loi de finances.
00:25:27Dans son viseur, l'insécurité de certaines mesures
00:25:29qui ont été adoptées.
00:25:31Il souhaite toutefois poursuivre le travail
00:25:32afin d'aboutir à un compromis
00:25:34lors des prochaines étapes de la navette parlementaire.
00:25:38Les débats s'annoncent animés au Conseil de Paris.
00:25:40A l'ordre du jour cette semaine,
00:25:42ce projet d'installer 17 logements sociaux
00:25:44sur la très chique Place des Vosges.
00:25:46Concrètement, l'hôtel de Fourcy,
00:25:47qui est construite en 1608 et classée
00:25:49« Monument historique » serait réhabilité.
00:25:52L'opposition municipale dénonce
00:25:54un acte d'une pure démagogie.
00:25:57Et puis, le plan de paix de Donald Trump
00:25:58pour Gaza apportera paix et prospérité.
00:26:01Ce sont les mots ce matin
00:26:02de Benjamin Netanyahou.
00:26:03Le texte a été approuvé hier soir
00:26:05par le Conseil de sécurité de l'ONU.
00:26:07Il prévoit notamment le déploiement
00:26:08d'une force internationale.
00:26:1013 membres dont la France ont voté pour.
00:26:12Merci Margot.
00:26:13Je suis passionné par cette affaire
00:26:14d'HLM Place des Vosges.
00:26:15Parce que la sociologie de la Place des Vosges,
00:26:17il faut bien comprendre que
00:26:18ce n'est pas la bourgeoisie
00:26:19du 16e arrondissement.
00:26:21C'est autre chose.
00:26:23C'est langue.
00:26:23C'est pour le coup,
00:26:25c'est les bobos à l'ancienne.
00:26:28C'est-à-dire les bobos à l'ancienne,
00:26:29ils étaient riches,
00:26:30mais ils votaient à gauche.
00:26:31C'est la gauche caviar.
00:26:32Les bobos d'aujourd'hui,
00:26:33ils sont en plus pauvres.
00:26:34Donc, ce n'est pas les mêmes bobos du tout.
00:26:36Ils sont pauvres, mais Place des Vosges.
00:26:37Mais là, ils n'en veulent surtout pas.
00:26:40Ils n'en veulent surtout pas.
00:26:41Parce que là, c'est comme le Carrefour City
00:26:43dans le 6e arrondissement
00:26:44où il y avait quelques pétitions.
00:26:47Donc ça, que me dit...
00:26:52Alors, on m'a dit Carrefour City.
00:26:54Donc, comme j'ai dit Carrefour City,
00:26:55il faut que je cite deux autres marques.
00:26:57Félix Potin ou Prise unique
00:27:00ou les dames de France.
00:27:02Ou les dames de France.
00:27:05Quoi ?
00:27:06Ça existe en France ?
00:27:07Je vais au journal parler, si vous voulez.
00:27:09Les dames de France ?
00:27:11Vous ne vous souvenez pas, les dames de France.
00:27:13Bon, sérieusement,
00:27:14Franprix, Lidl, etc.
00:27:16Bon, est-ce que vous voulez voir
00:27:18la réponse de Trump ?
00:27:19Ça, ça ne s'intéresse pas.
00:27:20Ah oui, je voulais vous montrer,
00:27:21je voulais vous faire écouter
00:27:22quelqu'un qui a parlé du narcotrafic.
00:27:25Et alors, comment dire,
00:27:28ce que vous allez entendre,
00:27:28c'est peut-être la chose la plus intéressante,
00:27:31la plus intelligente
00:27:32que cet homme politique a dite.
00:27:34Et cet homme devrait être président de la République.
00:27:35Il devrait se présenter.
00:27:37Parce que je pense que ce qu'il a dit là
00:27:38est absolument formidable.
00:27:40Il faut vraiment que cet homme
00:27:41soit président de la République.
00:27:43Je vois qui c'est.
00:27:45Je pense que la question du narcotrafic
00:27:47est aussi grave que la question du terrorisme.
00:27:50Et je pose mes mots.
00:27:52C'est-à-dire que j'ai été le président
00:27:53qui a lutté contre le terrorisme.
00:27:54Aujourd'hui, le narcotrafic
00:27:56à l'échelle internationale,
00:27:57les sommes qui sont en jeu,
00:27:59les mafias qui sont là,
00:28:00les procédés qui sont utilisés,
00:28:02les enfants qui sont, hélas,
00:28:04tués ou qui deviennent des assassins
00:28:06par ce processus-là,
00:28:07ça s'apparente à du terrorisme.
00:28:09Et donc, il faut avoir des méthodes de lutte
00:28:11qui sont de haute intensité,
00:28:13à la fois dans ce qu'on fait ici en France,
00:28:15et je pense qu'on doit aller encore plus loin,
00:28:16de responsabilisation des consommateurs.
00:28:18Parce qu'on ne peut pas non plus laisser penser
00:28:20que le cannabis, c'est pas grave,
00:28:22mais la cocaïne, qu'est-ce que c'est ?
00:28:23Donc, dépénalisation, légalisation,
00:28:24c'est un faux débat.
00:28:26Je pense que c'est derrière nous.
00:28:27Maintenant, cette question est derrière nous.
00:28:29La question du narcotrafic,
00:28:30elle est, elle, pas devant nous,
00:28:32elle est sur nous.
00:28:33Et il y a maintenant des forces considérables
00:28:35partout dans le monde
00:28:36qui utilisent le narcotrafic
00:28:38pour constituer des fortunes immenses
00:28:41et les utiliser, y compris,
00:28:43dans le domaine économique.
00:28:44Formidable, ce qu'il dit François Hollande.
00:28:45C'est juste l'homme qui a nommé
00:28:47Christine Trobeira
00:28:48ministre de la Justice.
00:28:49Donc, qui allait effectivement
00:28:51contre la politique qu'il dit aujourd'hui.
00:28:53Donc, c'est une nouvelle fois,
00:28:55il a été président de la République,
00:28:57il n'a pas vu les choses venir
00:29:00et puis maintenant, il se réveille.
00:29:01Moi, je souscris complètement
00:29:03à ce qu'il dit.
00:29:04Mais, il ne fallait pas mettre
00:29:04Mme Taubira.
00:29:06Il fallait mettre quelqu'un d'autre.
00:29:07Mme Taubira, elle libérait les prisonniers
00:29:09et elle ne voulait pas
00:29:10qu'ils rentrent en prison.
00:29:11C'était autre chose.
00:29:12C'est pour ça que c'est...
00:29:14Voilà qui...
00:29:16C'est désolant, je ne peux pas
00:29:18vous dire autre chose.
00:29:19Il met des bâtons dans les roues
00:29:20de tous ceux qui veulent agir
00:29:21parce que le narcotrafic,
00:29:22si elle part au Conseil Constitut,
00:29:23c'est parce que la gauche
00:29:24saisit le Conseil constitutionnel
00:29:25et qu'il en parle
00:29:26à ses collègues de gauche.
00:29:27En fait, c'est insupportable
00:29:28parce que c'est insupportable
00:29:30de voir des gens
00:29:30qui ont été présidents de la République,
00:29:32qui ont été aux affaires
00:29:33et qui viennent dire le contraire
00:29:34de ce qu'il n'a pas fait.
00:29:35Bon.
00:29:36Alors qu'il savait.
00:29:37Alors qu'il savait.
00:29:38C'est un élément important.
00:29:39C'est-à-dire que le...
00:29:40Tous les éléments.
00:29:40Selon vous, moi je pose la question,
00:29:42moi je...
00:29:43Pas l'avocat de monsieur,
00:29:45de l'ancien président de la République,
00:29:47mais vous pensez que les choses
00:29:49se situaient dans les mêmes termes ?
00:29:51Exactement.
00:29:51Oui.
00:29:52Exactement.
00:29:53Oui, déjà.
00:29:54Bien sûr.
00:29:55Parce que c'est toujours intéressant
00:29:57de voir comment avec les yeux...
00:29:59Non mais on ne couvre pas
00:29:59le trafic de droits.
00:30:00Déjà.
00:30:02Tout à l'heure,
00:30:03on va parler de Inside DZ Mafia
00:30:04au cœur du gang narco-mafieux
00:30:06avec Jean-Michel Verne.
00:30:08Et il nous dira.
00:30:09Effectivement.
00:30:10Non mais il n'y avait pas du tout
00:30:10la même conscience, c'est vrai.
00:30:12Enfin, franchement, entre vous deux,
00:30:13mais à l'époque, par exemple,
00:30:14nous journalistes,
00:30:15on parlait infiniment moins de ce sujet.
00:30:17C'était un sujet de spécialistes
00:30:18qui alertait.
00:30:19En revanche, ce qui est vrai,
00:30:20c'est que François Hollande
00:30:21la République et que, par exemple,
00:30:22les policiers spécialisés dans le stup
00:30:24étaient déjà extrêmement inquiets
00:30:26il y a 15 ans.
00:30:27Ils disaient déjà ce qu'allait arriver.
00:30:28La criminalité organisée.
00:30:29Il y a beaucoup de magistrats
00:30:30qui prévenaient déjà
00:30:32que nous n'étions pas assez organisés.
00:30:34Mais ce qui est vrai,
00:30:35c'est que François Hollande
00:30:35n'était pas...
00:30:36En 2014,
00:30:39très vite.
00:30:40En 2014,
00:30:41il y a un grand écrivain français,
00:30:42Olivier Norek,
00:30:42qui était flic,
00:30:44capitaine de police,
00:30:45et qui choisit,
00:30:46pour pouvoir s'exprimer,
00:30:47de le faire par le roman.
00:30:48Il écrit territoire.
00:30:50Il y a tout dedans.
00:30:50Il y a les jeunes
00:30:52qui sont des enfants soldats.
00:30:54Il y a le phénomène des nourrices.
00:30:55Il y a le phénomène des mères
00:30:58qui s'allient, évidemment,
00:30:59avec les narcotraffics
00:31:00pour ne pas avoir de problème.
00:31:00Il y a tout dedans.
00:31:01Nous sommes en 2014.
00:31:03Ça s'appelle territoire.
00:31:03On avance.
00:31:04On ne peut pas...
00:31:05À gauche,
00:31:07à l'époque,
00:31:08on parlait de légalisation.
00:31:10C'est la réponse qu'on venait.
00:31:12Mais c'est pour ça,
00:31:12d'ailleurs,
00:31:13qu'il dit ce problème.
00:31:13Et dernier,
00:31:14Hollande,
00:31:15il s'est trompé globalement sur tout.
00:31:17Sauf sur lui.
00:31:18Sa vie est très bien.
00:31:19Il a 50 000 retraites.
00:31:21Tout va bien pour lui.
00:31:22Mais globalement,
00:31:22son bilan est globalement négatif,
00:31:24comme dit l'hôte.
00:31:25Le problème,
00:31:25c'est qu'il s'est surtout trompé sur Macron.
00:31:27Il s'est trompé.
00:31:28C'est des gens qui se sont trompés sur tout,
00:31:31mais sauf pour eux-mêmes.
00:31:33C'est-à-dire que leur intelligence
00:31:33les a servis d'abord eux-mêmes.
00:31:35Et ils ont fait une carrière magnifique.
00:31:36Et tout va bien pour eux.
00:31:38Mais à l'arrivée,
00:31:39tout ce qu'ils ont touché,
00:31:40c'est une catastrophe.
00:31:41Je ne peux pas vous dire autre chose.
00:31:42C'est une catastrophe.
00:31:43Le bilan est catastrophique.
00:31:44Donc qu'ils fassent autre chose.
00:31:46Qu'ils fassent ce qu'ils savent très bien faire.
00:31:48Aller sur les plateaux de télévision
00:31:49et faire rire les journalistes.
00:31:50En revanche,
00:31:51je vous propose d'écouter M. Barrault,
00:31:53qui sera ce matin à l'Elysée.
00:31:55M. Barrault, ministre des Affaires étrangères.
00:32:01On passe à des trafics qui se mondialisent,
00:32:03qui s'internationalisent.
00:32:05Il nous faut éradiquer le mal à la racine.
00:32:07Et c'est pourquoi la lutte contre le narcotrafic
00:32:09est aussi une question pour les affaires étrangères.
00:32:12Et c'est pourquoi j'étais dans la région
00:32:14la semaine dernière de l'Amérique latine
00:32:15et des Caraïbes,
00:32:16où est produit l'essentiel de la cocaïne
00:32:18qui se déverse dans notre pays
00:32:20pour lancer un plan de bataille
00:32:22avec la multiplication de nos accords
00:32:24de coopération en matière de douane,
00:32:26de justice, de sécurité
00:32:28avec les pays de la région,
00:32:29pour annoncer le renforcement
00:32:30des effectifs spécialisés
00:32:32dans nos ambassades,
00:32:33de douaniers, de magistrats, de policiers.
00:32:36Et puis, pour annoncer la création
00:32:38d'une académie régionale
00:32:40qui formera ces mêmes experts spécialisés
00:32:43des pays concernés,
00:32:44les pays de production,
00:32:45de rebond et de transit.
00:32:47Et enfin, pour annoncer
00:32:48ou pour lancer un régime de sanctions européens
00:32:51pour frapper les narcotrafiquants
00:32:53là où ça fait mal,
00:32:54c'est-à-dire au portefeuille.
00:32:55Monsieur Barraud,
00:32:56mais je vous assure,
00:32:57ces gens sont grotesques.
00:32:58Il veut aller,
00:32:59il veut aller,
00:33:00comment dire,
00:33:02arrêter à Bogota
00:33:03les trafiquants.
00:33:07Il n'est même pas capable
00:33:08à se rendre intervenir.
00:33:10C'est ce que disait tout à l'heure,
00:33:11je crois,
00:33:12Sarah Knafou.
00:33:12Mais ces gens sont grotesques.
00:33:14Je vous assure,
00:33:15mais moi,
00:33:17je suis effrayé
00:33:18avec des gens comme ça,
00:33:19mais évidemment,
00:33:21je comprends qu'on en soit là.
00:33:22Parce qu'effectivement,
00:33:24je vais vous faire écouter Trump.
00:33:26Parce que Trump,
00:33:27lui,
00:33:27il attaque les bateaux.
00:33:29Solution radicale.
00:33:30Les bateaux arrivent,
00:33:31boum !
00:33:32Évidemment,
00:33:33il y a des morts.
00:33:34Parce que les bateaux,
00:33:34il y a des morts sur les bateaux.
00:33:35Vous me direz ce que vous en pensez ?
00:33:37Il y a déjà des morts.
00:33:38Non,
00:33:38mais c'est formidable
00:33:39parce que vous avez des réponses,
00:33:40il y a des gens
00:33:41qui savent répondre à ça.
00:33:41Ça pose des soucis.
00:33:44Tu attaques un bateau
00:33:44qui arrive du Venezuela
00:33:45et tu le coules
00:33:47parce qu'il a de la drogue.
00:33:49Mais chacun choisit son camp,
00:33:51comme dit l'autre.
00:33:51Est-ce que tu protèges ta société ?
00:33:53Si c'est une guerre,
00:33:54évidemment,
00:33:55tu es en guerre.
00:33:56Tu attaques les bateaux.
00:33:58Je ne sais pas ce que vous en pensez.
00:33:58Vous me regardez
00:33:59comme si j'avais dit...
00:34:00Parce que j'allais vous poser la question
00:34:01comme effectivement,
00:34:03on est quand même grosso modo
00:34:04dans la critique
00:34:04de ce qui a été fait,
00:34:05de ce qui est fait,
00:34:06de ce qui se rappelait.
00:34:07Est-ce que vous avez la solution
00:34:08et vous la livrez ?
00:34:10Mais regardez,
00:34:11vous avez vu cette image ?
00:34:12Regardez cette image de Trump.
00:34:14Je le dis pour Europe 1
00:34:15parce qu'évidemment,
00:34:17c'est une image.
00:34:17Est-ce qu'on peut la voir,
00:34:18l'image des bateaux ?
00:34:19Ça, c'est l'image des bateaux
00:34:22effectivement
00:34:23qui ont été dit...
00:34:23Boum !
00:34:24Ça, c'est la réponse de Trump.
00:34:25Et on lui a posé la question,
00:34:27Trump,
00:34:27si des bateaux arrivent
00:34:28de Mexique,
00:34:29qu'est-ce que vous en pensez ?
00:34:30Écoutez ce qu'il répond,
00:34:31le président Trump.
00:34:32Est-ce que je lancerais des frappes
00:34:35au Mexique
00:34:36pour mettre fin
00:34:36au trafic de drogue ?
00:34:37Ça ne me pose aucun problème.
00:34:40J'ai observé Mexico ce week-end.
00:34:42Il y a de gros problèmes là-bas.
00:34:44Si nous devions le faire,
00:34:45ferions-nous là-bas
00:34:45ce que nous avons fait
00:34:46sur les voies navigables ?
00:34:47Vous savez,
00:34:48il n'y a presque plus de drogue
00:34:49qui arrive par nos voies navigables.
00:34:50Ce que je souligne,
00:34:53Alain Jakubovit,
00:34:54c'est que ce que je veux
00:34:55dans le politique,
00:34:56c'est qu'il soit cohérent.
00:34:58S'il dit que c'est la guerre,
00:35:00il faut employer
00:35:01les moyens de la guerre.
00:35:02Ou autrement,
00:35:03il dit qu'on s'en fout
00:35:04et qu'on continue tous
00:35:05à prendre de la cocaïne
00:35:06et puis ce n'est pas un problème.
00:35:07Mais il faut être cohérent.
00:35:11D'ailleurs, François Hollande
00:35:12dit la même chose.
00:35:12Le Trump est cohérent.
00:35:13Si c'est ça que vous voulez
00:35:15me faire dire,
00:35:16je vous suis.
00:35:18Mais moi, ça ne me gêne...
00:35:19François Hollande ne dit pas
00:35:20autre chose.
00:35:21Moi, j'aurais pu lui poser
00:35:21la question plus frontalement.
00:35:23Parce que François Hollande,
00:35:24quand il dit qu'il faut faire
00:35:25la même chose,
00:35:25c'est quand même l'homme
00:35:25des exécutions ciblées,
00:35:27notamment dans le terrorisme,
00:35:28en plus de la guerre elle-même.
00:35:30Donc concrètement,
00:35:31qu'est-ce qu'on fait ?
00:35:32Parce que le risque,
00:35:33en fait,
00:35:33c'est de voir...
00:35:33En effet,
00:35:34quand on voit ces images-là,
00:35:35on n'est pas prêts.
00:35:37On n'en est pas là,
00:35:38nous, dans nos vies,
00:35:39dans notre rapport à la guerre,
00:35:40dans tout.
00:35:40Simplement,
00:35:41quand on voit déjà
00:35:41les conséquences
00:35:42du narcotrafic en France,
00:35:44c'est-à-dire
00:35:44on a les victimes collatérales.
00:35:46Ce qu'on appelle
00:35:46les règlements de compte,
00:35:47c'est quand même
00:35:48des gamins de 12 ans
00:35:48qui se font fumer
00:35:49au carrefour d'une rue.
00:35:50Les règlements de compte,
00:35:51on a l'impression
00:35:52que c'est des trafiquants
00:35:53au parcours ultra criminels.
00:35:57Non, il y a vraiment
00:35:58des gamins qui sont pris là-dedans.
00:35:59Là, on a vu récemment
00:36:00à Grenoble,
00:36:01ils utilisent comme chair à canon
00:36:03des mineurs isolés
00:36:04qu'ils font venir.
00:36:05On connaît les connexions
00:36:06entre le narcotrafic
00:36:07et les réseaux de passeurs.
00:36:09Ils font venir
00:36:09de la chair à canon
00:36:10que personne n'identifie en France
00:36:12pour aller les emmener au front.
00:36:13Donc, je veux dire,
00:36:14la radicalité
00:36:15et l'horreur du trafic,
00:36:17elle est déjà sur notre sol.
00:36:18Donc, plus on apprend,
00:36:20plus les réponses seront douloureuses.
00:36:21Alors, le sondage
00:36:22dont je vous parlais
00:36:23pour commencer cette émission,
00:36:24c'est une étude de l'IFOP
00:36:25qui a été publiée hier
00:36:26qui dresse un état des lieux
00:36:27du rapport des musulmans
00:36:29de France à l'islam
00:36:30et à l'islamisme.
00:36:31Elle révèle une intensification
00:36:32de pratiques religieuses
00:36:33au sein de la population
00:36:34musulmane française.
00:36:35Ce qui est important de dire,
00:36:36c'est qu'il y a 7%
00:36:37de musulmans en France,
00:36:38qui est un chiffre
00:36:39qui n'est pas important en soi,
00:36:42qui est un part important
00:36:43qui, en tout cas, reste...
00:36:46C'est pas encore
00:36:46le grand remplacement aussi.
00:36:47Exactement.
00:36:48Mais vous faites bien de le dire.
00:36:50Les dynamiques.
00:36:50Voilà.
00:36:51Alors, effectivement,
00:36:52après, il y a des dynamiques.
00:36:53Mais vous connaissez
00:36:54l'honnêteté intellectuelle
00:36:56qui est proverbiale.
00:36:57Comme chacun sait,
00:36:58il y avait 0,5% en 85,
00:36:59il y avait 1% en 95,
00:37:00il y en a 7% aujourd'hui.
00:37:01Mais en revanche,
00:37:02l'influence va bien au-delà
00:37:03des 7%.
00:37:04Vous en conviendrez.
00:37:05L'influence de la religion musulmane
00:37:07sur la société française,
00:37:08elle va bien au-delà
00:37:09des 7%.
00:37:09Est-ce que vous appelez influence ?
00:37:11C'est qu'elle change
00:37:12nos comportements.
00:37:15Elle change nos comportements.
00:37:17Et dans la perception.
00:37:18Je suis sûr que vous êtes
00:37:19en contact avec des entreprises.
00:37:20Je suis sûr que vous connaissez
00:37:21des entrepreneurs.
00:37:22Parce que si vous connaissez
00:37:23des entrepreneurs...
00:37:23Oui, écoutez,
00:37:25posez-leur leur question.
00:37:26Qu'est-ce qui change ?
00:37:27Qu'est-ce qui change
00:37:28sur les espaces de travail ?
00:37:29Qu'est-ce qui change
00:37:29par rapport au Ramadan ?
00:37:31Qu'est-ce qui change
00:37:31par rapport au fait
00:37:32que les gens se mettent ensemble
00:37:33sur un plateau de travail
00:37:35pour parler extrêmement arabe
00:37:36et dégagent les autres personnes ?
00:37:39Posez-leur leur question.
00:37:40Renseignez-vous.
00:37:41Vous allez voir
00:37:41qu'est-ce qui change.
00:37:43Parce que ça,
00:37:43on n'en parle jamais
00:37:43sur les questions économiques.
00:37:45J'aime bien.
00:37:46Moi, j'aime bien être
00:37:47avec un éjaculiste
00:37:47parce qu'il pose des questions
00:37:49dont il connaît évidemment
00:37:50les réponses,
00:37:50mais il cherche toujours
00:37:51à piéger.
00:37:52C'est comme tout à l'heure,
00:37:53l'affaire.
00:37:53Il ne veut pas paraître.
00:37:55Il comprend tout.
00:37:56Il comprend tout.
00:37:58Un avocat ne pose les questions
00:37:58que lorsqu'il connaît la réponse.
00:38:01Autrement,
00:38:01ça peut être très prépiégeux
00:38:03à une audience.
00:38:03C'est quelque chose.
00:38:04Ce que m'a appris modestement la vie.
00:38:07Celui qui pose les questions
00:38:08en dit beaucoup plus
00:38:09sur lui-même
00:38:10que celui qui donne des réponses.
00:38:12Voilà.
00:38:13Et que vos questions,
00:38:14elles en disent...
00:38:14J'adore vous entendre dire ça.
00:38:16Vos questions,
00:38:16elles en disent beaucoup sur vous.
00:38:18Les questions que vous avez posées
00:38:19tout à l'heure à Charlotte et à moi,
00:38:20elles en disent beaucoup sur vous.
00:38:22Mais encore ?
00:38:23Mais chacun comprend
00:38:24ce que je veux dire.
00:38:25Je vous assure,
00:38:26les gens sont très intéressants.
00:38:27Pour la séance de psychanalyse,
00:38:28les gens...
00:38:28Mais ce n'est pas de la psychanalyse du tout.
00:38:30Vous posez...
00:38:31Il n'y a aucune psychanalyse.
00:38:32Vous posez des questions
00:38:33et vous savez très bien
00:38:34la question que vous posez.
00:38:36Mais peu importe.
00:38:37En revanche,
00:38:37on va voir le sujet.
00:38:38Le sujet,
00:38:39il est signé...
00:38:41Le sujet,
00:38:43il est signé
00:38:43Charlotte Diry.
00:38:44Charlotte Diry.
00:38:45Regardez,
00:38:45c'est passionnant.
00:38:46Je n'en doute pas.
00:38:48Une augmentation lente,
00:38:49mais continue au cours
00:38:50de ces dernières années.
00:38:51Selon une étude IFOP,
00:38:53la proportion des musulmans
00:38:54au sein de la population française
00:38:56est passée de 0,5% en 1985
00:38:59à 7% en 2025.
00:39:02Une croissance qui fait de l'islam
00:39:03la deuxième religion de France
00:39:05après le catholicisme.
00:39:07Des musulmans
00:39:08qui affichent un degré de religiosité
00:39:10largement supérieur
00:39:12aux autres religions.
00:39:1380% d'entre eux
00:39:14se déclarent religieux,
00:39:15contre 48% en moyenne
00:39:17chez les adeptes
00:39:18des autres religions.
00:39:20Un musulman sur quatre
00:39:21se considère même
00:39:22comme extrêmement religieux.
00:39:24Des chiffres
00:39:25qui se confirment
00:39:26avec la fréquentation
00:39:27des lieux de culte.
00:39:28Entre 1989
00:39:30et 2025,
00:39:31la pratique quotidienne
00:39:32de la prière
00:39:33est en nette augmentation,
00:39:35notamment chez les jeunes,
00:39:36passant de 41
00:39:37à 62%.
00:39:39Cette progression
00:39:40de l'islam
00:39:40se confirme aussi
00:39:42sur le plan vestimentaire.
00:39:43Si le voile
00:39:44n'est porté
00:39:44que par 31%
00:39:46des femmes
00:39:46de confession musulmane,
00:39:4819%
00:39:49admettent
00:39:49le porter
00:39:50systématiquement.
00:39:51Une fois de plus,
00:39:52ce sont les musulmans
00:39:53âgés de 18 à 24 ans
00:39:55qui banalisent
00:39:56le port du voile
00:39:57en étant 45%
00:39:58à le porter.
00:39:59Près d'un musulman
00:40:00sur deux
00:40:00serait même prêt
00:40:01à appliquer la charia
00:40:02dans les pays
00:40:03où ils vivent.
00:40:04un musulman
00:40:06sur deux
00:40:07serait prêt
00:40:08à appliquer
00:40:09la charia
00:40:09dans le pays
00:40:10dans lequel ils vivent.
00:40:12C'est un sondage,
00:40:13il faut sans doute
00:40:13prendre toujours cela
00:40:14avec précaution.
00:40:15Il n'empêche que ce sondage
00:40:17est très crédible.
00:40:19C'est François Croce
00:40:20de l'IFOP.
00:40:20C'est 15 000 personnes
00:40:21initialement,
00:40:221 000 personnes
00:40:22sur l'échantillon.
00:40:23C'est 1 500 personnes.
00:40:24C'est par téléphone
00:40:25et non pas en ligne.
00:40:26C'est important.
00:40:26Et François Croce
00:40:27qui est le directeur
00:40:29du pôle politique
00:40:29de l'IFOP,
00:40:30je l'ai dit,
00:40:31il parle d'une
00:40:31rislamisation
00:40:32de cette jeunesse
00:40:32structurée autour
00:40:33de normes religieuses
00:40:34rigoristes
00:40:34et tentée
00:40:35par un projet
00:40:36politique islamique.
00:40:36Ce qui est intéressant,
00:40:37c'est que c'est une enquête
00:40:38qui est faite régulièrement.
00:40:40Il peut y avoir des biais
00:40:41quand on pose des questions.
00:40:42Mais quand on pose
00:40:42à chaque fois
00:40:43la même question
00:40:44à des époques différentes,
00:40:47on voit les évolutions.
00:40:49Effectivement,
00:40:50c'est une enquête
00:40:51très inquiétante
00:40:52parce que ça montre
00:40:52qu'on est rentré
00:40:53dans une forme
00:40:54de communautarisme
00:40:55en France.
00:40:55Avec des gens
00:40:56qui disent
00:40:58nous,
00:40:58les lois de la République,
00:40:59ce n'est pas notre problème.
00:41:00Est-ce que c'est grave
00:41:03qu'une société communautaire
00:41:05chacun vivra
00:41:06peut-être
00:41:06de son côté
00:41:07avec ses règles,
00:41:08ses valeurs ?
00:41:09Ce n'est pas notre histoire.
00:41:10Ce n'est pas notre histoire.
00:41:11Ce n'est pas notre culture.
00:41:12Et effectivement,
00:41:13c'est gravissime.
00:41:15Évidemment,
00:41:15c'est ce basculement
00:41:16des lumières,
00:41:19de l'universalisme
00:41:20vers le sectarisme.
00:41:24C'est un phénomène.
00:41:25Il m'arrive
00:41:28d'être lucide également
00:41:29et de voir les choses,
00:41:30cher Pascal.
00:41:31Et c'est vrai
00:41:32que c'est une immense violence
00:41:34effectivement,
00:41:35ce constat.
00:41:36Oui,
00:41:36mais parce que vous avez
00:41:3770 ans ou 65 ans,
00:41:39mais les jeunes,
00:41:40non mais les jeunes,
00:41:41et vous avez la même génération,
00:41:42mais par exemple,
00:41:43j'ai souvent cité
00:41:43les jeunes de 20,
00:41:4425 ans,
00:41:46ils voient ça,
00:41:46qui ne sont pas musulmans,
00:41:47ils voient ça peut-être
00:41:48différemment de vous.
00:41:49Vous avez raison.
00:41:49Il y a évidemment
00:41:50un choc générationnel.
00:41:52Ils trouvent que,
00:41:53bon allez,
00:41:54voilà,
00:41:54c'est...
00:41:54Il faut bien comme il veut.
00:41:55Quand je parle parfois,
00:41:57alors pas tous les jeunes,
00:41:58mais la fracture générationnelle,
00:42:01les jeunes filles
00:42:02qui portent le voile,
00:42:04il y a de tout évidemment.
00:42:06Il y a aussi
00:42:06le côté provocation.
00:42:08À un moment,
00:42:09on a vu des jeunes filles
00:42:10avec les cheveux bleus,
00:42:11des crêtes sur la tête,
00:42:12etc.
00:42:13Il y a aussi cela.
00:42:15Ce n'est sans doute
00:42:16pas majoritaire,
00:42:17mais c'est une façon
00:42:18de nous dire...
00:42:18Mais nos enfants sont différents.
00:42:20De nous dire à tous,
00:42:21je vous emmerde.
00:42:22Vous avez des petits-enfants peut-être,
00:42:23de le dire dans ces termes
00:42:24un peu croissants.
00:42:26Et de le dire...
00:42:27Pour valeur de la république,
00:42:27quoi.
00:42:28Et effectivement,
00:42:29c'est un sujet.
00:42:31Vous avez des petits-enfants
00:42:32peut-être qui sont adolescents,
00:42:34vous avez des petits-enfants
00:42:34peut-être qui sont adolescents.
00:42:36Absolument.
00:42:36Quand vous échangez avec eux,
00:42:37qu'est-ce qu'ils vous disent ?
00:42:38Ils vous disent,
00:42:38c'est pas grave,
00:42:39c'est la vie,
00:42:40ça me gêne pas,
00:42:41ou au contraire...
00:42:42Parce que moi,
00:42:43j'ai l'impression que les fractures
00:42:44sont vraiment générationnelles
00:42:45sur ce sujet-là.
00:42:45Non, parce qu'elles sont aussi culturelles.
00:42:47Elles sont aussi culturelles.
00:42:49Donc, il y a aussi des histoires familiales,
00:42:51il y a aussi des visions des choses,
00:42:53et on ne voit pas tous les sujets...
00:42:56Il n'y a pas de bloc monolithique.
00:42:59Il y a des...
00:43:00Heureusement, nous sommes différents,
00:43:02et je pense que la vision...
00:43:04Mais là où vous avez raison,
00:43:05c'est vrai qu'il y a un choc générationnel,
00:43:07que pour, je pense,
00:43:08la grande majorité de nos jeunes gens
00:43:11aujourd'hui,
00:43:11qu'on voit dans les universités,
00:43:12c'est pas un sujet,
00:43:14et je pense qu'il se trouve.
00:43:15Alors, ce qui frappe...
00:43:16Joseph !
00:43:17Ce qui frappe,
00:43:17je parlais tout à l'heure des entreprises,
00:43:19mais ce sondage,
00:43:20c'est la partie immergée de l'iceberg.
00:43:21Pourquoi ?
00:43:22Parce que,
00:43:23chez les jeunes générations,
00:43:24le nombre de jeunes,
00:43:25aujourd'hui,
00:43:26est en explosion,
00:43:27qui se marient,
00:43:29sans passer par l'état civil,
00:43:30sans passer par la mairie.
00:43:32Et qu'est-ce qui se passe
00:43:33quand un couple de jeunes musulmans...
00:43:34Il ne faut pas considérer comme Mario
00:43:35au lieu de la voix française.
00:43:35Je vais terminer.
00:43:36Je vais terminer.
00:43:37Qu'est-ce qui se passe ?
00:43:38Parce qu'il faut que les gens savent...
00:43:39Qu'est-ce qui se passe
00:43:39quand des jeunes ne se marient pas
00:43:42devant la mairie,
00:43:44mais sont mariés par l'imam ?
00:43:45Qu'est-ce qui se passe ?
00:43:46Eh bien,
00:43:47si à un moment donné,
00:43:47ils divorcent.
00:43:48Pourquoi ?
00:43:48Parce que la jeune femme,
00:43:50en fait,
00:43:50à un moment peut-être,
00:43:51elle a un meilleur travail
00:43:52et veut reprendre son indépendance.
00:43:53Et qu'évidemment,
00:43:54ils veulent divorcer.
00:43:55Qu'est-ce qu'on fait ?
00:43:56Eh bien,
00:43:56on fait venir l'imam.
00:43:57Pour que l'imam dise,
00:43:58eh bien voilà,
00:43:59ça, toi,
00:43:59tu as le droit à ça,
00:44:00et toi,
00:44:00tu as le droit à ça.
00:44:01Et donc,
00:44:02pardonnez-moi,
00:44:02mais si on n'est pas...
00:44:04Ça,
00:44:04il y a beaucoup d'exemples de...
00:44:05Alors,
00:44:06moi,
00:44:06j'en ai connu personnellement
00:44:08à Aulnay.
00:44:09Oui,
00:44:09mais attendez,
00:44:10j'en ai connu d'autres.
00:44:12Je n'ai connu d'autres.
00:44:12Il n'y a aucune étude.
00:44:14Ah non,
00:44:14mais ça existe.
00:44:15C'est difficile.
00:44:16Je vous assure que ça existe.
00:44:17Voilà,
00:44:17je sais.
00:44:18Sûrement.
00:44:19Donc,
00:44:19il y a eu des reportages là-dessus.
00:44:20Mais ça,
00:44:20c'est totalement illégal.
00:44:22Tout est totalement illégal.
00:44:23Et en fait,
00:44:25tout ça,
00:44:26je vous assure que les jeunes,
00:44:28je ne sais pas,
00:44:29maison frédérale,
00:44:29ne comprennent pas ça.
00:44:30Ne comprennent pas.
00:44:31Parce que vous vous êtes,
00:44:32vous vous séparez totalement
00:44:34de l'ensemble...
00:44:34Charlotte,
00:44:35c'est cité.
00:44:36Charlotte.
00:44:36Non,
00:44:36en effet,
00:44:36on n'a pas le droit
00:44:37de se marier religieusement
00:44:38avant de se marier...
00:44:38Un ministre,
00:44:39bien sûr qu'on n'a pas le droit
00:44:40de quelques religions
00:44:41qui pratiquerait
00:44:42un mariage religieux
00:44:45avant un mariage civil
00:44:48est effectivement...
00:44:49Donc,
00:44:50l'imam doit être...
00:44:51Disons que c'est un délit.
00:44:55C'est la première chose
00:44:56que dit l'Église catholique.
00:44:56Charlotte sur ce sondage
00:44:57et sur la ré-islamisation
00:45:00dit François Croce.
00:45:02Mais non,
00:45:02mais ce que je constate,
00:45:05c'est que,
00:45:06notamment en vous écoutant
00:45:07sur ce sujet
00:45:08comme sur les précédents,
00:45:09c'est qu'il est définitivement
00:45:10plus facile de constater
00:45:11que de prévenir.
00:45:13Parce que là,
00:45:13encore une fois,
00:45:14certains ont prévenu
00:45:15sur la politique d'immigration,
00:45:17notamment,
00:45:17que la politique d'immigration
00:45:19aurait des conséquences
00:45:20sur le terrain culturel.
00:45:21Nous y sommes
00:45:22et alors 50 ans après,
00:45:24on se dit
00:45:24« Oh mon Dieu,
00:45:25les gens sont ce qu'ils sont ».
00:45:27Bon ben oui,
00:45:27les gens sont ce qu'ils sont,
00:45:28en effet,
00:45:29et ce n'est pas un coup
00:45:30de baguette magique
00:45:30universaliste
00:45:31qui a transformé
00:45:33les us.
00:45:33Le paradoxe,
00:45:34c'est que leurs grands-parents
00:45:34ne sont pas comme
00:45:35des petits-enfants.
00:45:36Pourquoi ?
00:45:36Justement,
00:45:37parce qu'à l'époque,
00:45:39déjà,
00:45:40il n'était pas question
00:45:40de valeurs de la République,
00:45:42il était question
00:45:43pour ces personnes.
00:45:44Non mais les valeurs
00:45:45de la République existaient.
00:45:46Non mais il était question
00:45:47des valeurs de la République,
00:45:48c'était tout le sens
00:45:49de nos engagements.
00:45:50Non, non, non.
00:45:51Mais Alain,
00:45:51vous avez parlé
00:45:52des valeurs de la République.
00:45:53C'est pas moi
00:45:54qui en parle,
00:45:57à l'époque,
00:45:57quand les grands-parents arrivent,
00:45:59ils arrivent parce qu'ils attendent
00:46:00quelque chose de la France,
00:46:01en l'occurrence,
00:46:02souvent sur le terrain du travail.
00:46:03Et quand on voit
00:46:04dans les vagues d'immigration,
00:46:05d'abord européennes
00:46:06et les premières vagues
00:46:07d'immigration extra-européennes,
00:46:09c'est sur le terrain
00:46:10des mœurs
00:46:11que les efforts se font
00:46:12sur l'intégration.
00:46:13On change de prénom,
00:46:15on change de langue,
00:46:17on impose une langue à la maison,
00:46:18on regarde la télévision française.
00:46:21À un moment,
00:46:21il y a un basculement.
00:46:22Le basculement,
00:46:22le symbole du basculement,
00:46:23c'est la parabole.
00:46:24On se rebranche
00:46:25sur le pays d'origine.
00:46:27Et à ce moment-là,
00:46:28vous avez la deuxième,
00:46:29troisième génération
00:46:30qui regarde les grands-parents
00:46:32et qui se dit
00:46:32« Moi, la France,
00:46:35je ne la comprends pas vraiment
00:46:35parce qu'on n'a pas oublié
00:46:37de transmettre la France
00:46:38aux petits étrangers,
00:46:39on a oublié de transmettre
00:46:40la France tout court
00:46:40parce que ce n'était plus
00:46:41à la mode
00:46:41de transmettre la France. »
00:46:43Donc en fait,
00:46:43le projet de réassimilation,
00:46:44ce n'est pas seulement
00:46:45les enfants issus
00:46:46de l'immigration,
00:46:47les petits Français,
00:46:48aujourd'hui,
00:46:48ont besoin d'être réassimilés.
00:46:50Tous, tous,
00:46:51même ceux qui sont là
00:46:51depuis mille ans,
00:46:52ils ont besoin
00:46:53d'être réassimilés
00:46:53à la culture française.
00:46:55Mais le parallèle des deux,
00:46:56les petits-enfants,
00:46:56ils arrivent et ils disent
00:46:57« Mais tu as fait des efforts.
00:46:59C'est quoi ta place
00:47:00dans ce pays ? »
00:47:00Et d'ailleurs,
00:47:00c'est quoi notre place ?
00:47:01Et d'ailleurs,
00:47:01c'est quoi ce pays ?
00:47:03Eh bien,
00:47:03à l'âge de la radicalité
00:47:04qui est l'âge des 20 ans,
00:47:06vous avez besoin d'un cadre,
00:47:07vous avez besoin
00:47:08d'une appartenance,
00:47:09vous avez besoin
00:47:09d'une famille,
00:47:10vous avez besoin d'un groupe.
00:47:12Eh bien là,
00:47:12l'islam leur en offre un.
00:47:13Il n'y a rien d'étonnant
00:47:14dans le phénomène,
00:47:15en réalité.
00:47:23Je souhaiterais
00:47:23que vous continuiez.
00:47:25Je souhaiterais
00:47:26ne plus parler
00:47:26jusqu'à 10h30.
00:47:27Ah oui,
00:47:28c'est beaucoup là.
00:47:29Mais si,
00:47:30parce que ce que vous dites
00:47:31est d'abord
00:47:32d'une clarté,
00:47:33d'une justesse,
00:47:34d'une intelligence
00:47:34tout à fait remarquable.
00:47:36Et vous avez
00:47:36un art de synthétiser
00:47:38à 50 ans
00:47:39de vie française
00:47:40comme peu de gens
00:47:41le font.
00:47:41D'ailleurs,
00:47:42Alain Jakubovic
00:47:43qui aime intervenir,
00:47:44en est resté quoi ?
00:47:46Non mais moi,
00:47:47j'aurais...
00:47:47Allez,
00:47:47vous êtes d'accord
00:47:48avec Charlotte ?
00:47:49Non mais j'aurais pu tenir
00:47:50mais au...
00:47:51Ah, moi,
00:47:52vous l'auriez moins bien dit.
00:47:55Pardon ?
00:47:56Vous l'auriez moins bien dit.
00:47:57C'est possible.
00:47:58C'est possible,
00:47:58je te jure.
00:47:59Vous l'auriez moins bien dit.
00:48:00Chacun en jugera,
00:48:01mon cher.
00:48:02Bon,
00:48:02est-ce que notre ami
00:48:03Thomas-Hill est là ?
00:48:05Thomas.
00:48:05Oui,
00:48:05je suis là aussi.
00:48:06J'étais en train de...
00:48:07Ah,
00:48:08Monsieur Denisot !
00:48:09Bonjour Monsieur.
00:48:11Comment allez-vous
00:48:11Monsieur Denisot ?
00:48:12Bonjour Monsieur.
00:48:13Monsieur pro du FC Nantes.
00:48:14Mais arrêtez.
00:48:17Monsieur Denisot
00:48:18du Paris Saint-Germain.
00:48:19Vous avez quasiment
00:48:20une des plus belles
00:48:21carrières du PAF,
00:48:21à côté de vous Thomas-Hill.
00:48:23C'est vrai.
00:48:24Vous parlez à Michel
00:48:25ou vous parlez à moi ?
00:48:26Et inversement.
00:48:28Mais non,
00:48:29parce que Michel Denisot,
00:48:31c'est pour ça
00:48:31qu'il y a beaucoup de gens
00:48:32qui peuvent envier son parcours
00:48:33parce qu'il a fait
00:48:34plein de choses différentes
00:48:35et il a eu la chance
00:48:36de réussir
00:48:37dans toutes ces choses différentes.
00:48:39Il y en a contenté
00:48:40des choses différentes
00:48:41mais parfois,
00:48:42ça n'a pas forcément marché.
00:48:44Mais c'est vrai
00:48:44que c'est intéressant
00:48:45comme parcours,
00:48:46Michel.
00:48:46Vous n'avez pas d'échec,
00:48:47Michel ?
00:48:48Ah si, si, si.
00:48:49Si ?
00:48:49Oui, oui.
00:48:50Ah oui ?
00:48:50Mais je ne m'en souviens plus
00:48:51très bien.
00:48:51Au bout d'un moment,
00:48:53on retenit que les bonnes nouvelles.
00:48:55Et donc,
00:48:55j'en suis là.
00:48:56Oui, ma messe.
00:48:57Bon.
00:48:58Donc,
00:48:59l'actualité de Michel Denisot,
00:49:01Thomas-Hill.
00:49:02On va parler notamment
00:49:03des Molotov TV Awards.
00:49:05Figurez-vous qu'ils ont...
00:49:05Ah oui ?
00:49:06Mais alors,
00:49:06on a été invité à ça.
00:49:09Vous faites partie
00:49:10des éventuels lauréats.
00:49:12On va dévoiler les résultats.
00:49:12Alors, je veux dire,
00:49:13je n'ai pas compris
00:49:14si c'était un peu ironique,
00:49:16si c'était...
00:49:17Ah non,
00:49:17pas du tout.
00:49:17Non, non, non, non.
00:49:18Non, non, non.
00:49:19C'est un truc fait sérieusement.
00:49:21C'est-à-dire que
00:49:22je suis président d'un jury
00:49:23qui détermine
00:49:24huit nommés
00:49:25dans chaque catégorie
00:49:26et après,
00:49:26c'est le public qui vote
00:49:27et on a eu
00:49:272,3 millions de votes.
00:49:29Donc, les votes
00:49:30sont faits, là ?
00:49:31Oui.
00:49:32Vous connaissez qui...
00:49:33Alors, nous,
00:49:34est-ce qu'on a gagné
00:49:35quelque chose à CNews ?
00:49:36Vous le saurez tout à l'heure.
00:49:37Ah, bon.
00:49:38Vous êtes toujours
00:49:39aussi bavard, Michel.
00:49:42C'est très piégeux
00:49:43d'interroger Michel Denisot
00:49:45parce que tu lui poses
00:49:45une question
00:49:46et il te répond
00:49:46en 3 secondes.
00:49:47Elle est née, c'est ça.
00:49:48Vous voyez ce que je vais vivre
00:49:49dans un instant.
00:49:50Oui, oui, mais bon.
00:49:52Il y a Anissa qui va être...
00:49:52On vous embrasse.
00:49:54On entend le rire d'Anissa
00:49:55et puis...
00:49:56Oui, coucou tout le monde.
00:49:57On salue
00:49:58la bérichonne de Châteauroux,
00:49:59bien évidemment.
00:50:01On salue le maire de Châteauroux
00:50:03qui a été ministre des Sports.
00:50:05On salue Châteauroux.
00:50:07Et puis, on a une...
00:50:08Voilà.
00:50:09On a une pensée, évidemment,
00:50:10pour le Paris Saint-Germain,
00:50:11bien évidemment.
00:50:13Salut, Pascal.
00:50:14Merci.
00:50:14Il est 9h56.
00:50:15On marque une pause.
00:50:17On marque une pause
00:50:18et on va recevoir,
00:50:19je vous l'ai dit,
00:50:20Inside DZ Mafia.
00:50:22On pourra continuer, évidemment,
00:50:24à parler de ce sondage.
00:50:26Vous avez vu qu'il y a un prisonnier
00:50:27de Rennes qui s'est échappé.
00:50:29Il s'est échappé
00:50:30et c'est très étrange d'ailleurs.
00:50:32Il est au planétarium.
00:50:34Il est au planétarium
00:50:35parce que vous savez
00:50:35que quand on est prisonnier,
00:50:37aujourd'hui,
00:50:37on a le droit de faire
00:50:38des petites visites.
00:50:39Mais être en prison,
00:50:41c'est un privilège absolu.
00:50:42Je ne dis pas ça
00:50:43puisqu'il a eu le droit
00:50:46à une petite permission de sortie.
00:50:48Donc, c'était un détenu,
00:50:50une activité collective
00:50:51au planétarium de Rennes.
00:50:53De Rennes ?
00:50:54Je ne savais pas, moi,
00:50:56qu'ils allaient au planétarium.
00:50:57Ce sont des choses
00:50:58qui arrivent, effectivement.
00:50:59Oui, les prisonniers.
00:51:00On les salue, là,
00:51:01cet après-midi,
00:51:01je ne sais pas si ils vont
00:51:02ou au parc Astérix.
00:51:03Les gens qui ont la possibilité
00:51:06de participer à ce type d'événements
00:51:08sont triés sur le volet.
00:51:10Ce n'est pas au hasard.
00:51:11Et il y a des trous dans la raquette.
00:51:13Voilà.
00:51:14Comme le partout, malheureusement.
00:51:15La pause, il est 9h57.
00:51:16Là, c'est des prisonniers,
00:51:17mais peut-être que si les prisonniers
00:51:19étaient restés en prison,
00:51:20on irait moins de trous dans la raquette.
00:51:21Ce n'était pas un radicalisé.
00:51:23Oui, bien sûr, bien sûr.
00:51:24Mais moi, je pensais
00:51:24qu'on restait en prison
00:51:25quand on était en prison
00:51:26et qu'on n'allait pas
00:51:26au planétarium de Rennes.
00:51:28Mais il est 9h57.
00:51:29Mais il y a beaucoup de choses
00:51:30que vous pensez
00:51:30qui ne sont pas forcément
00:51:31exactes à la réalité.
00:51:34J'entends bien.
00:51:35J'entends bien.
00:51:35C'est des choses qui peuvent arriver.
00:51:36J'entends bien, ami.
00:51:37C'est des choses qui peuvent arriver.
00:51:38La pause.
00:51:39La pause, à tout de suite.
00:51:40Très en retard.
00:51:45Il est 10h04.
00:51:46Margot Siffer.
00:51:47Pardonnez-moi, Margot,
00:51:48toute l'actualité.
00:51:49Une réunion sur la mise en œuvre
00:51:54de la loi narcotrafic
00:51:56débute à l'Elysée.
00:51:57Parmi les participants,
00:51:58Emmanuel Macron,
00:51:59plusieurs ministres,
00:52:00mais aussi des responsables
00:52:01de la police
00:52:02et le procureur de Marseille.
00:52:04À l'ordre du jour,
00:52:04notamment la situation
00:52:05dans la cité phocéenne.
00:52:07Jeudi, le frère d'un militant
00:52:08engagé dans la lutte
00:52:09contre le narcotrafic
00:52:11a encore été abattu par balle.
00:52:13Ses obsèques auront lieu
00:52:14dans la journée.
00:52:16Relaxé, dispense de peine
00:52:18pour 11 militants anticolonialistes
00:52:20en Martinique.
00:52:21Ils étaient jugés
00:52:21pour avoir déboulonné
00:52:22en 2020 trois statues
00:52:24qu'ils estimaient
00:52:25symboles de colonialisme.
00:52:27Les prévenus évoquaient
00:52:27un acte symbolique
00:52:29et militant visant
00:52:30à dénoncer les survivances
00:52:31mémoriales de l'esclavage.
00:52:33Le tribunal a reconnu
00:52:34la dimension politique
00:52:35de ces destructions.
00:52:38Et puis, des actions concrètes
00:52:39face au changement climatique.
00:52:41C'est l'appel du pape Léon XIV
00:52:42en marge de la COP30.
00:52:44Il déplore le manque
00:52:45de volonté politique
00:52:46avec une fenêtre d'opportunité
00:52:48qui se referme
00:52:49pour limiter
00:52:49le réchauffement climatique.
00:52:51Le pontife défend aussi
00:52:52l'accord de Paris
00:52:53qualifié d'outil
00:52:54le plus puissant
00:52:55pour protéger
00:52:56la planète
00:52:57et les populations.
00:52:58Merci, Margot.
00:52:59Nous recevons
00:53:00Jean-Michel Verne.
00:53:01J'ai envie de dire
00:53:02que vous tombez bien.
00:53:04Inside DZ Mafia
00:53:05au cœur du gang
00:53:06Marco,
00:53:07narco-mafieux.
00:53:09Vous êtes marseillais, hein ?
00:53:10En tout cas,
00:53:10vous vivez à Marseille.
00:53:11Vous écrivez
00:53:13une organisation criminelle
00:53:13jusque-là inconnue
00:53:14fait son apparition
00:53:15en 2023 à Marseille.
00:53:16Elle prend le nom
00:53:17de DZ Mafia
00:53:18et ne cesse depuis
00:53:19d'étendre son emprise
00:53:20du sud au nord du territoire.
00:53:21Et vous,
00:53:22vous avez écrit un livre.
00:53:23Est-ce que vous avez été inquiété ?
00:53:25Est-ce que c'est dangereux
00:53:26d'écrire un livre
00:53:26sur DZ Mafia ?
00:53:28Écoutez,
00:53:28il y a toujours un risque
00:53:29dans notre métier.
00:53:31Mais là,
00:53:32je pense qu'il fallait l'écrire
00:53:34et j'étais peut-être
00:53:36pas un des plus mal placés
00:53:38pour le faire.
00:53:38Ça fait 40 ans
00:53:39que j'ai fait ce métier
00:53:40à Marseille.
00:53:41C'est mon 19e ouvrage
00:53:43pour la plupart
00:53:44qui sont consacrés.
00:53:44On va dire le métier
00:53:45que vous faites à Marseille
00:53:46qui est journaliste.
00:53:48Oui, voilà.
00:53:49Police, justice.
00:53:51Je travaille sur le crime organisé.
00:53:53J'ai vécu plusieurs époques.
00:53:56Il faut savoir
00:53:56qu'on parle beaucoup
00:53:57aujourd'hui d'assassinat.
00:53:58Mais moi,
00:53:59quand j'ai débuté
00:54:00à la fin des années 80,
00:54:02parfois,
00:54:02il y avait deux règlements
00:54:03de comptes dans la journée.
00:54:05J'ai vu,
00:54:05j'ai toujours ce souvenir
00:54:07près de la Canebière
00:54:09un soir,
00:54:10un truant marseillais
00:54:11qui s'était fait abattre
00:54:13Courgaribaldi.
00:54:15J'étais allé sur place
00:54:16et je vois encore
00:54:17sa tête éclatée
00:54:19par une décharge
00:54:20de chevrotine.
00:54:22Voilà,
00:54:22la violence à Marseille
00:54:24date d'hier.
00:54:25Elle a pris aujourd'hui
00:54:27un côté exponentiel
00:54:32et c'est vrai
00:54:33qu'on est profondément choqués
00:54:35par ce qui se passe
00:54:36mais il y a une histoire.
00:54:37Marseille,
00:54:38c'est une histoire,
00:54:39une histoire de la criminalité
00:54:40et Inside DZ Mafia,
00:54:42c'est aussi un regard
00:54:44sur ce qui s'est passé avant
00:54:46et comment on arrive
00:54:47aujourd'hui
00:54:48à cette situation.
00:54:49DZ,
00:54:49ça veut dire quoi ?
00:54:50DZ,
00:54:51c'est Djezair,
00:54:52c'est la plaque
00:54:55d'immatriculation
00:54:56dans l'Algérie,
00:54:56DZ.
00:54:58Et donc,
00:54:58c'est vrai qu'au sein
00:54:59de la DZ,
00:55:00on a trois Algériens
00:55:02ou d'origine algérienne
00:55:03mais il n'y a pas que ça.
00:55:05Mais c'est vrai
00:55:05que c'est quelque chose,
00:55:07c'est un produit d'appel
00:55:07je dirais
00:55:08pour identifier
00:55:09un groupe criminel.
00:55:09C'est combien de personnes ?
00:55:11Alors aujourd'hui,
00:55:13le noyau dur,
00:55:14c'est peut-être
00:55:15quatre,
00:55:16six personnes
00:55:17qui sont pour la plupart
00:55:18incarcérées
00:55:21et puis autour,
00:55:22vous avez peut-être
00:55:24une centaine de personnes.
00:55:26On ne sait pas exactement
00:55:28au niveau policier
00:55:30comment ça se passe.
00:55:31C'est-à-dire que
00:55:32la drogue arrive,
00:55:33elle arrive comment,
00:55:34elle arrive quand ?
00:55:35Alors la drogue,
00:55:36elle arrive
00:55:36sur le continent européen
00:55:39de façon
00:55:40exponentielle
00:55:42par les ports
00:55:44de Anvers,
00:55:45Rotterdam,
00:55:46par le Havre,
00:55:47par Dunkerque,
00:55:48par l'Espagne,
00:55:49par le port de Marseille.
00:55:51Elle arrive de partout.
00:55:53Dans mon livre,
00:55:54je parle d'un entretien
00:55:56avec un ancien responsable
00:55:57policier
00:55:58qui m'avait dit
00:55:58qu'en deux ans,
00:55:59la consommation
00:56:00entre 2020 et 2022,
00:56:02la consommation
00:56:03de cocaïne
00:56:04en Europe
00:56:04avait augmenté
00:56:05de 30%.
00:56:07Et dans mon ouvrage,
00:56:10je fais état
00:56:10d'une rencontre
00:56:11d'un policier
00:56:13avec un trafiquant
00:56:14de drogue
00:56:14voici 15 ans
00:56:15et ce trafiquant
00:56:16de drogue
00:56:17lui expliquait
00:56:18qu'ils avaient
00:56:19anticipé
00:56:20la légalisation
00:56:21du cannabis
00:56:21et qu'ils avaient
00:56:23prévu
00:56:23de faire venir
00:56:25des quantités
00:56:26astronomiques
00:56:27de cocaïne
00:56:27pour faire baisser
00:56:28les prix
00:56:28et c'est ce qui se passe.
00:56:30On a le gramme
00:56:30de cocaïne
00:56:31à 54 euros
00:56:33alors qu'en 89,
00:56:35il était
00:56:35à 230 euros.
00:56:37Alors moi,
00:56:38je ne sais même pas
00:56:39combien de grammes
00:56:39on prend,
00:56:40pour tout vous dire,
00:56:41quotidiennement
00:56:42ou plus...
00:56:43Je ne sais pas du tout.
00:56:44Je pense qu'il y a
00:56:45beaucoup de gens
00:56:45qui sont dans mon cas.
00:56:46Quand on consomme
00:56:47de la cocaïne,
00:56:48j'imagine qu'il y a
00:56:49autant de consommateurs
00:56:50de cocaïne
00:56:51comme d'alcool,
00:56:51sans doute,
00:56:52c'est-à-dire qu'il y a
00:56:53une addiction
00:56:54qui se met en place ?
00:56:56Alors,
00:56:57on a aujourd'hui
00:56:58en France
00:56:59un peu plus
00:57:00d'un million de personnes
00:57:01qui consomment
00:57:02habituellement
00:57:03de la cocaïne.
00:57:04Un million,
00:57:04cent mille personnes.
00:57:04Mais est-ce que ça
00:57:05crée une addiction
00:57:06de menthe dans la barre ?
00:57:07Mais bien sûr
00:57:08que ça crée une addiction.
00:57:10Et le problème,
00:57:11moi,
00:57:11j'avais planqué
00:57:13il y a une dizaine d'années
00:57:15avec la brigade
00:57:15des stupes de Marseille
00:57:16pendant trois semaines.
00:57:18Donc,
00:57:18j'étais avec les policiers,
00:57:19on était cachés,
00:57:20on regardait
00:57:21qui venait s'approvisionner.
00:57:23Et on voit
00:57:24tout le monde.
00:57:25C'est la fermière,
00:57:26c'est le chauffeur-livreur,
00:57:27c'est l'avocat.
00:57:27Il y a plus d'hommes
00:57:28quand même que de femmes ?
00:57:29C'est équivalent.
00:57:31C'est équivalent.
00:57:32Les femmes aussi,
00:57:32elles consomment beaucoup.
00:57:34Et ça,
00:57:35bien sûr.
00:57:37Mais oui.
00:57:39Et alors,
00:57:40un gramme,
00:57:41un gramme,
00:57:41un gramme,
00:57:43un gramme,
00:57:43quand on est un consommateur,
00:57:45un gramme,
00:57:45vous avez dit que c'est combien ?
00:57:4650 euros, c'est ça ?
00:57:4754 euros.
00:57:48À Marseille.
00:57:49À Marseille,
00:57:5054 euros.
00:57:51C'est comme le prix des pêches,
00:57:52on sait,
00:57:52ou des pommes,
00:57:54on sait.
00:57:55Mais un gramme,
00:57:56c'est beaucoup,
00:57:56c'est pas beaucoup ?
00:57:57Si, c'est une dose.
00:57:59C'est une dose.
00:58:00Oui, oui.
00:58:00D'accord.
00:58:01Donc, ça coûte 54 euros.
00:58:02Voilà.
00:58:04Vous parlez évidemment des jeunes.
00:58:05Il y a une...
00:58:06Le règne m'a meurtrier.
00:58:08Moi, ce qui m'intéresse,
00:58:09vous parlez,
00:58:09dans la salle de l'évêché,
00:58:11le visionnage des vidéos.
00:58:12L'évêché,
00:58:12c'est là où seront les policiers.
00:58:16Le visionnage des vidéos
00:58:17se poursuit jusqu'à la nausée.
00:58:18Le jeune killer de la DZ
00:58:20qui filme le cadavre de Ryan
00:58:22et manifestement,
00:58:24le tireur présumé,
00:58:25plus tard identifié
00:58:26comme un certain
00:58:26Mathéo F.
00:58:28Agé tout juste de 18 ans.
00:58:30Il n'est pas algérien
00:58:31ni même maghrémin,
00:58:32mais il a rallié le clan
00:58:33comme d'autres,
00:58:34par intérêt,
00:58:35simplement pour l'argent
00:58:36et peut-être aussi
00:58:37comme une revanche
00:58:37sur l'existence.
00:58:39Mathéo est petit,
00:58:40chétif,
00:58:40il doit avoir pris
00:58:41beaucoup de coups
00:58:42dans les cours d'école.
00:58:43Aujourd'hui,
00:58:44c'est lui qui en donne.
00:58:44Il est où ce Mathéo
00:58:46par exemple aujourd'hui ?
00:58:47Aujourd'hui,
00:58:47il est en prison.
00:58:49Il n'a toujours pas été jugé.
00:58:51Il faut savoir
00:58:52que la grosse difficulté
00:58:53qu'on a aujourd'hui,
00:58:54c'est de juger les affaires.
00:58:56On a interpellé
00:58:57à peu près tout
00:58:57l'état-major
00:58:58de la DZ Mafia,
00:59:00mais il faut juger les dossiers.
00:59:01On va commencer
00:59:02à avoir des dossiers
00:59:03qui vont venir
00:59:04devant la cour d'assises
00:59:05des Bouches-du-Rhône
00:59:06à partir du mois de mars.
00:59:08Mais gardons le cas
00:59:09de ce Mathéo.
00:59:09Pourquoi il le tue ?
00:59:11Alors Mathéo,
00:59:13quand on le...
00:59:14on va l'interroger,
00:59:16il expliquera
00:59:17qu'il n'a pas
00:59:18vraiment
00:59:19de sentiments.
00:59:22Il ne sent rien.
00:59:23Il ne ressent rien.
00:59:24C'est pour ça
00:59:24qu'on le recrute
00:59:25parce qu'il est
00:59:26extrêmement froid
00:59:27et extrêmement efficace.
00:59:29Et si on ne l'avait pas arrêté,
00:59:30parce qu'il a commis
00:59:32à peu près
00:59:33une dizaine
00:59:33d'assassinats
00:59:34sur une période
00:59:36très courte.
00:59:37C'est un mois,
00:59:37un mois et demi.
00:59:38Mais si on ne l'avait pas arrêté,
00:59:39il aurait tué encore
00:59:4130 personnes.
00:59:42Pourquoi on lui demande
00:59:42d'assassiner ?
00:59:43Qui lui demande
00:59:44d'assassiner ?
00:59:45Ce sont les gens
00:59:46du cartel
00:59:47entre guillemets
00:59:48qui commanditent
00:59:49tel ou tel assassinat
00:59:51soit pour prendre,
00:59:53pour contrôler
00:59:54un point de drogue
00:59:54qui appartient
00:59:56au clan d'en face.
00:59:57En l'occurrence,
00:59:57c'était le clan Yoda.
01:00:00Après,
01:00:01ça peut être aussi
01:00:01une vengeance
01:00:02qui a d'autres motivations.
01:00:03Il suffit pour eux
01:00:07d'avoir l'idée
01:00:09de tuer quelqu'un.
01:00:10C'est très facile.
01:00:11Je vais sur les réseaux sociaux.
01:00:12Je commandite
01:00:12un petit jeune.
01:00:13Je lui promet
01:00:14qu'il va avoir
01:00:152 ou 3 000
01:00:16ou 4 000
01:00:16ou 5 000 euros
01:00:17qu'il n'aura en fait pas.
01:00:19Et puis,
01:00:20il part
01:00:20et il va tuer quelqu'un.
01:00:23Certains ne savent même
01:00:23pas tirer,
01:00:25n'ont jamais vu
01:00:25une Kalachnikov
01:00:26et on va leur apprendre
01:00:27sur un tutoriel
01:00:28en ligne
01:00:29comment s'en servir.
01:00:30Le livre est terrifié
01:00:31dans un Jean-Michel Verne
01:00:32et InsideDZMafia.
01:00:34C'est chez Arthaud.
01:00:36Vous dites précisément
01:00:36Snapchat,
01:00:37WhatsApp ou Instagram
01:00:38deviennent des véritables vedettes
01:00:39de cette saga criminelle
01:00:40qui voit point de l'air
01:00:41du crime 2.0.
01:00:42Un simple post
01:00:43avec l'indication d'une somme,
01:00:44le nom d'une cible
01:00:45désignée avec une adresse,
01:00:46une photo.
01:00:47Il suffit à recruter
01:00:48en une heure ou deux
01:00:49un tutor souvent néophyte
01:00:50pour quelques milliers d'euros.
01:00:51C'est ce que vous venez de dire.
01:00:52Donc là,
01:00:53vous dites évidemment
01:00:55que l'Europe est inondée
01:00:56de cocaïne.
01:00:58On est submergé.
01:00:59Mais elle vient d'où
01:01:00cette cocaïne ?
01:01:01Elle vient de Colombie.
01:01:02Oui, principalement.
01:01:03Elle vient du Pérou également
01:01:04et elle arrive en quantité
01:01:07par les transports maritimes,
01:01:09par les mules.
01:01:10Il y a plusieurs vecteurs
01:01:12de pénétration
01:01:14et la production
01:01:16ne cesse d'augmenter
01:01:17d'année en année.
01:01:18Donc c'est un mouvement
01:01:19qui est difficile à juguler.
01:01:22Et c'est vrai qu'aujourd'hui,
01:01:24on a une sorte d'état-major
01:01:26de guerre à l'Elysée.
01:01:28mais ça fait un moment
01:01:30que ça a débuté.
01:01:32Et vous parlez d'un parrain,
01:01:34Mehdi Laribi.
01:01:36Trajectoire criminelle
01:01:37et ascension dans un futur parrain.
01:01:38Mehdi aurait pu connaître
01:01:39une autre trajectoire.
01:01:40Certes, mais c'est bien
01:01:41la drogue et ses démons
01:01:42qui guident son projet de vie,
01:01:44son destin bascule en 2017
01:01:45avec une condamnation définitive
01:01:46à 10 ans de prison
01:01:47et qu'un triple assassinat
01:01:48commis le 25 décembre 2011.
01:01:51Il est le cerveau
01:01:52de la DZ Mafia,
01:01:53comme le rappelle aujourd'hui
01:01:54le rapport Sirasco
01:01:55du 13 octobre 2024.
01:01:57Alors, il est où ce Mehdi
01:01:58aujourd'hui ?
01:01:59Alors, on pense
01:02:00qu'il se balade à Dubaï.
01:02:04C'est une possibilité.
01:02:06Il peut être aussi en Algérie.
01:02:09Il est ailleurs en tous les cas.
01:02:11Vous disiez tout à l'heure
01:02:12que ça avait été démantelé.
01:02:13Donc lui, c'est un chef.
01:02:13Il n'est pas en prison.
01:02:14Oui, mais lui,
01:02:15mais les autres le sont.
01:02:17Voilà.
01:02:18Et il serait d'ailleurs,
01:02:20s'il a été initiateur
01:02:21de la DZ,
01:02:22il serait aujourd'hui
01:02:23peut-être en opposition
01:02:24avec l'état-major
01:02:25véritable de la DZ
01:02:26sur le terrain
01:02:28en France en ce moment.
01:02:30Bon, vous faites aussi
01:02:31un tour de France
01:02:32de la violence carcérale
01:02:33à Villefontaine,
01:02:34en Isère.
01:02:34Des cocktails Molotov
01:02:35sont jetés sur les pavillons
01:02:37d'un lotissement
01:02:38abritant des surveillants.
01:02:40En réalité,
01:02:40des incendiaires
01:02:41se trompent de cibles.
01:02:43Donc, ce qui permet
01:02:44de voir les méthodes
01:02:44de comment on intimide
01:02:46les uns les autres.
01:02:47Et on parle de corruption.
01:02:48C'est Nicolas Besson
01:02:48qui en parlait également
01:02:49parce qu'elle existe,
01:02:50cette corruption.
01:02:51Oui, Nicolas Besson,
01:02:53que je connais bien,
01:02:53j'ai fait un livre avec lui
01:02:54qui s'appelle
01:02:54« Le juge en Corse ».
01:02:56Et c'est vrai
01:02:57qu'il est aussi marseillais.
01:02:58On a beaucoup d'affinités
01:03:00et il connaît parfaitement
01:03:02la criminalité organisée
01:03:04en Italie.
01:03:05Aujourd'hui,
01:03:05il va beaucoup parler
01:03:06des méthodes
01:03:07qu'il faut employer
01:03:08pour...
01:03:09Vendin le Vieil,
01:03:10Vendin le Vieil,
01:03:11l'Alcatraz français,
01:03:13c'est efficace.
01:03:15Des détenus
01:03:15sous haute surveillance,
01:03:16des avocats surveillés aussi,
01:03:18considérés comme des complices
01:03:19potentiels,
01:03:19des cartels,
01:03:20la méfiance et de riqueurs
01:03:21dans une ambiance tendue
01:03:22sous les nuages du Nord.
01:03:24Oui, c'est efficace.
01:03:26Pour combien de temps ?
01:03:27On ne sait pas.
01:03:29Et ça va être intéressant
01:03:30à observer.
01:03:31C'est de savoir
01:03:31si on arrive
01:03:32à couper la tête
01:03:33de l'hydre
01:03:34et à les empêcher
01:03:35de fonctionner.
01:03:38Qu'est-ce qui va se passer ?
01:03:40Ça, c'est la vraie question.
01:03:42Est-ce qu'une autre équipe
01:03:43va prendre la place ?
01:03:45Voilà.
01:03:46On dit la DZ Mafia
01:03:47menace majeure
01:03:48pour la France.
01:03:49C'était dans le dernier rapport
01:03:51de l'OFAS
01:03:51dans le mois de juillet.
01:03:54Après,
01:03:54que va-t-on avoir
01:03:56après la DZ ?
01:03:57C'est une...
01:03:58Vous dites quand même
01:03:58que c'est six personnes
01:03:59qui commandent
01:03:59et une petite centaine
01:04:00simplement
01:04:00qui forment cette DZ Mafia.
01:04:03Ça ne me paraît
01:04:03quand même pas
01:04:04pour un État
01:04:04si on se donne
01:04:05les moyens politiques
01:04:06de contrer cela.
01:04:09Ça me paraît surmontable
01:04:10quand même
01:04:11si les chiffres
01:04:11que vous m'avez donnés
01:04:12sont justes.
01:04:12100 personnes...
01:04:13Mais il y a,
01:04:14si vous voulez,
01:04:16ce sont des gens
01:04:18qui ont une capacité
01:04:20à se régénérer,
01:04:22à se fondre,
01:04:24à jouer sur justement
01:04:25les réseaux sociaux.
01:04:26C'est très difficile
01:04:27à contrôler,
01:04:30pour l'État,
01:04:31à contrôler cette mafia
01:04:32et c'est un défi.
01:04:34Voilà.
01:04:35Et aujourd'hui,
01:04:35on va peut-être arriver
01:04:36grâce à cette réunion,
01:04:38enfin,
01:04:40on l'espère,
01:04:41à régler ce problème
01:04:42ou à tout le moins
01:04:44à essayer de le régler.
01:04:46Et vous,
01:04:46vous avez des pistes,
01:04:47des solutions,
01:04:48par exemple,
01:04:48pour que ça s'arrête ?
01:04:50Moi, je pense
01:04:51qu'il faudrait appliquer
01:04:52le système italien.
01:04:54C'est-à-dire,
01:04:54le système italien,
01:04:55vous avez deux types
01:04:56de citoyens.
01:04:57Vous avez vous,
01:04:57moi,
01:04:58Charlotte,
01:04:59et puis vous avez
01:05:00les mafieux.
01:05:01Il y a un droit
01:05:02pour vous
01:05:02et il y a un droit
01:05:03pour les mafieux.
01:05:05Voilà.
01:05:05Et aujourd'hui,
01:05:06en France,
01:05:07on n'a pas encore
01:05:08vraiment passé le pas
01:05:09puisque...
01:05:09Je suis content d'être
01:05:09dans le plan de Charlotte.
01:05:12Vous m'auriez mis
01:05:13exécuté vos vides,
01:05:13ça m'aurait...
01:05:14Bon,
01:05:15je suis dans le plan de Charlotte,
01:05:16je suis bien.
01:05:17Voilà.
01:05:17Donc,
01:05:18alors...
01:05:18Voilà,
01:05:19si on décide...
01:05:21Eux,
01:05:21ils ont décidé.
01:05:22Ils ont décidé,
01:05:23ils ont dit,
01:05:23voilà,
01:05:24ces mafieux,
01:05:25ils n'ont pas les mêmes droits
01:05:25que les citoyens lambda.
01:05:27Mais nous,
01:05:28non.
01:05:28Nous,
01:05:29on est encore à parler
01:05:30de ne pas parler
01:05:30indivisible,
01:05:31le droit d'hommes.
01:05:33Ça veut dire quoi
01:05:33de ne pas parler
01:05:33même droit,
01:05:34précisément ?
01:05:35Parce qu'il faut être concret.
01:05:36Par exemple,
01:05:37article 416 bis
01:05:39du Code pénal italien
01:05:40qui permet
01:05:41de vous appréhender,
01:05:42de confisquer vos biens,
01:05:44de vous neutraliser,
01:05:45alors même
01:05:46qu'on n'a pas prouvé
01:05:47que vous ayez commis
01:05:48un délit
01:05:48ou un crime,
01:05:50mais par votre simple
01:05:51appartenance
01:05:52à l'organisation criminelle.
01:05:53Et ça,
01:05:53ça n'existe pas.
01:05:54Alors,
01:05:55on a l'association
01:05:55de malfaiteurs,
01:05:56mais c'est très imparfait
01:05:57par rapport à ce système.
01:05:59Mais tout ça
01:06:00a été incensuré.
01:06:00Les avocats,
01:06:01le syndicat de la magistrature,
01:06:04tout ça,
01:06:05ils ne sont pas d'accord
01:06:06avec cette...
01:06:06Évidemment,
01:06:07les avocats,
01:06:09si vous écoutez
01:06:09le Conseil constitutionnel
01:06:10qui a supprimé...
01:06:12Vous attendez,
01:06:13il y a juste
01:06:14le Conseil constitutionnel
01:06:15qui a supprimé
01:06:15un bon nombre d'éléments
01:06:17qui allaient dans ce sens.
01:06:18Et rappelez-moi
01:06:19qui a nommé
01:06:20le président
01:06:20du Conseil constitutionnel,
01:06:21c'est qui ?
01:06:22Ce n'est pas Emmanuel Macron,
01:06:23il n'a nommé qui ?
01:06:24Richard Ferrand.
01:06:24Non, mais vous avez
01:06:25parfaitement raison.
01:06:26En fait,
01:06:26c'est toujours la même question.
01:06:27On ne se donne pas
01:06:28les moyens politiques
01:06:29pour lutter contre ça.
01:06:31Donc après,
01:06:31on s'étonne.
01:06:32C'est la phrase
01:06:33qu'on cite très souvent.
01:06:35Dieu se moque des causes
01:06:36de bosser.
01:06:37Je pense que peut-être
01:06:37à un moment,
01:06:38on va être obligé
01:06:39de le faire.
01:06:40On va être obligé
01:06:41de sauter le pas.
01:06:42Mais moi,
01:06:42je partage votre avis.
01:06:43De toute façon,
01:06:44sur tous ces sujets,
01:06:45tu vois que la prise
01:06:46de conscience,
01:06:47elle arrive.
01:06:47Alors,
01:06:47il y a un moment,
01:06:48boum,
01:06:49ça va changer.
01:06:50Peut-être une question
01:06:51de Candide.
01:06:53On a les...
01:06:55Les questions
01:06:56disent plus
01:06:57que les réponses.
01:06:58Il n'y a pas de Candide
01:06:59chez vous.
01:07:00C'est un grand pervers
01:07:01dans les questions.
01:07:02On a les trafiquants.
01:07:03On a les trafiquants
01:07:04d'un côté,
01:07:05avec une hiérarchie,
01:07:06les têtes de réseau.
01:07:07Et puis,
01:07:08on a les consommateurs
01:07:09de l'autre.
01:07:10Mais on a également
01:07:11le produit quand même.
01:07:12Le produit.
01:07:13Et vous disiez
01:07:14il y a quelques instants
01:07:15que la production,
01:07:16c'est globalement
01:07:17la Colombie,
01:07:18le Pérou.
01:07:20C'est quelle part
01:07:21de production mondiale ?
01:07:22Parce que là,
01:07:22on parle à l'échelle
01:07:23de la planète.
01:07:24On est bien d'accord.
01:07:25On ne parle pas seulement
01:07:25à l'échelle de la France.
01:07:26Mais je crois
01:07:27que la production
01:07:28de la Colombie,
01:07:28c'est 2700 tonnes.
01:07:30C'est énorme.
01:07:31Mais ça représente quoi
01:07:32par rapport à la consommation ?
01:07:33Je vais être directement
01:07:34à ma question.
01:07:35Parce qu'en fait,
01:07:36on a parlé de M. Trump,
01:07:38mais il est totalement impossible
01:07:41de s'attaquer
01:07:41à l'origine du mal,
01:07:42c'est-à-dire
01:07:42la fabrication même
01:07:45du produit.
01:07:46Réponse de M. Verne.
01:07:47C'est vrai que c'est quand même
01:07:48une question
01:07:49qui vient à l'esprit
01:07:50de candidat ou pas.
01:07:51Non, non.
01:07:51C'est une bonne question.
01:07:52Là, c'est une question politique.
01:07:53Là, c'est une question politique.
01:07:54La pression que peuvent mettre
01:07:56les Etats-Unis
01:07:57ou le Pérou sur la production.
01:08:00C'est quand même
01:08:01l'origine du mal.
01:08:01Mais vous avez supprimé
01:08:02le produit,
01:08:02vous supprimez le problème.
01:08:04Alors, on revient à Paris.
01:08:05Je suis d'accord
01:08:06et c'est un problème
01:08:07qu'on a aussi avec le Maroc,
01:08:08la production de cannabis.
01:08:11Non, mais...
01:08:11M. Marot,
01:08:12on ne parle pas du mal.
01:08:13La question,
01:08:13c'est importante, il me semble.
01:08:15est excellente.
01:08:16Merci.
01:08:17Il a raison.
01:08:17C'est-à-dire qu'effectivement,
01:08:19est-ce qu'on peut empêcher
01:08:20la Colombie de produire de la cocaïne ?
01:08:22Ou le Maroc du Chine.
01:08:23Ou le Maroc.
01:08:24Voilà.
01:08:24Bon, en revanche,
01:08:26je voudrais qu'on revienne en France
01:08:28et Place des Vosges,
01:08:29qui est une des plus jolies places de Paris,
01:08:32parce qu'il y a ce projet HLM
01:08:33et vous allez voir le sujet
01:08:34de Vincent Favandez,
01:08:36parce que c'est assez drôle.
01:08:38Non, mais pas ici.
01:08:39Comment ?
01:08:40Pas ici.
01:08:41Oui, c'est assez drôle.
01:08:42Sans transition.
01:08:43Oui, sans transition,
01:08:44comme vous dites.
01:08:45Ceux qui ont été interrogés
01:08:47disent au fond,
01:08:47mais non,
01:08:48vous ne pouvez pas les mettre
01:08:48dans notre karaté.
01:08:49Oui, vous,
01:08:50ce n'est pas possible
01:08:51parce que c'est trop cher,
01:08:52n'est-ce pas ?
01:08:53Ils ne pourront pas avoir
01:08:54le niveau de vie.
01:08:55C'est même les mettre en difficulté
01:08:56de les habiter
01:08:57à la plage des Vosges.
01:08:58Et je vous assure,
01:08:59les gens qui sont dans le petit film,
01:09:02mais je vous jure,
01:09:03c'est presque drôle
01:09:04parce que c'est caricatural.
01:09:05Je ne veux pas dire
01:09:06que c'est grolande,
01:09:06mais voyez ce sujet
01:09:08de Vincent Farrandez.
01:09:10C'est grolande.
01:09:11L'hôtel de Fourcy,
01:09:13place des Vosges,
01:09:14pourrait bientôt être transformé
01:09:15pour accueillir
01:09:17des logements sociaux.
01:09:18Le projet prévoit
01:09:19d'en construire 17
01:09:20ainsi que 4 commerces.
01:09:22L'idée ne convainc pas
01:09:23certains riverains.
01:09:24Selon eux,
01:09:25le quartier ne conviendrait pas
01:09:27aux potentiels futurs voisins.
01:09:28C'est vrai qu'on ne va pas
01:09:29y mettre des gens
01:09:30qui n'ont pas d'argent,
01:09:32qui ne pourront pas vivre
01:09:34dans le quartier
01:09:35parce qu'ils n'ont pas
01:09:36les moyens.
01:09:36Il faut avoir quand même
01:09:37des revenus,
01:09:39il faut être honnête.
01:09:40Donc,
01:09:41en fait,
01:09:41ils vont s'exclure
01:09:42par eux-mêmes.
01:09:42Oui,
01:09:43de la mixité
01:09:44dans les logements,
01:09:45certainement,
01:09:45la maire a raison,
01:09:47pas n'importe où.
01:09:48Sur un total
01:09:48de 7,6 millions d'euros,
01:09:50la mairie de Paris
01:09:51entend soutenir
01:09:52le projet
01:09:52à hauteur
01:09:53de 2,3 millions d'euros.
01:09:55Transformer ce bâtiment,
01:09:56classé en partie
01:09:57monument historique,
01:09:59serait le seul moyen
01:10:00de repeupler le secteur,
01:10:01selon l'adjoint
01:10:02à la maire
01:10:02en charge du logement.
01:10:03On estime dans un secteur
01:10:04comme ici
01:10:05qu'il y a près de 40 à 50%
01:10:07des logements
01:10:07qui ne sont pas
01:10:08des résidences principales
01:10:09et qui ne sont donc
01:10:10pas habités.
01:10:10Donc,
01:10:11créer du logement social
01:10:12dans un tel quartier,
01:10:13ici à Place des Vosges,
01:10:14c'est aussi garantir
01:10:15qu'il y ait des habitants.
01:10:16Dans l'opposition,
01:10:17Aurélien Véron dénonce
01:10:18le coût du projet
01:10:19et ce qu'il estime être
01:10:21de la démagogie.
01:10:22Le Conseil de Paris
01:10:23a voté la transformation
01:10:24du 8 places des Vosges
01:10:25en immeuble HLM.
01:10:27Les Parisiens ne trouvent
01:10:28plus à se loger
01:10:28mais la mairie,
01:10:30elle,
01:10:30offre le grand luxe
01:10:31à prix d'amis.
01:10:31Et devinez qui paiera
01:10:32les 11 milliards de dettes ?
01:10:34Le projet a déjà reçu
01:10:35un avis favorable
01:10:36du Conseil d'arrondissement
01:10:37de Paris-Centre.
01:10:39C'est désormais
01:10:39au Conseil de Paris
01:10:40de se positionner.
01:10:42Le feu vert
01:10:42pourrait bien être donné
01:10:44mercredi.
01:10:44J'adore cette histoire
01:10:46et pour nos amis
01:10:47qui n'habitent pas Paris
01:10:48ou qui ne connaissent pas Paris,
01:10:51la place des Vosges,
01:10:52je pense que c'est quasiment
01:10:53le mètre carré
01:10:55le plus cher de Paris.
01:10:57C'est-à-dire que vous n'êtes pas
01:10:57à 5 000 euros,
01:10:59vous n'êtes pas à 10 000 euros
01:11:00le mètre carré,
01:11:01vous n'êtes pas à 15 000 euros
01:11:02le mètre carré,
01:11:03vous n'êtes pas à 20 000 euros
01:11:04le mètre carré.
01:11:05Je pense que c'est un micro-marché
01:11:09comme on dit
01:11:09où vous êtes à 30, 40,
01:11:12où ça peut être 50 000 euros
01:11:13le mètre carré
01:11:14parce que ça n'a pas de prix
01:11:15la place des Vosges.
01:11:17Ça n'a pas de prix
01:11:18certains appartements.
01:11:19Donc vous allez mettre,
01:11:20effectivement,
01:11:21vous allez investir massivement
01:11:22parce que c'est de la démagogie
01:11:24et c'est même de la provocation
01:11:25évidemment de la maire de Paris.
01:11:28Il y a cet hôtel,
01:11:29je suis même étonné
01:11:30qu'il n'ait pas été racheté
01:11:31par un fonds Qataris
01:11:33ou quelque chose.
01:11:34Mais il est pré-entré par la mairie.
01:11:35Voilà, il a été pré-entré.
01:11:36Vous avez raison.
01:11:37Et là, tu vas investir massivement.
01:11:38C'est un coût politique.
01:11:40Mais évidemment,
01:11:40tu vas investir massivement
01:11:42pour effectivement...
01:11:43Alors, ils vont être contents
01:11:44ceux qui vont arriver
01:11:45place des Vosges.
01:11:46Ils pourront croiser...
01:11:46Ils pourront croiser Jack Lang
01:11:48d'abord.
01:11:49Mais avant de partir,
01:11:51Anne Hidalgo,
01:11:52petit cadeau...
01:11:52Non, mais vous avez vu
01:11:54les uns et les autres
01:11:55et qu'ils disent...
01:11:56Oui, à la mixité,
01:11:58mais pas partout.
01:11:58Ça, j'adore ce mot.
01:11:59C'est pas n'importe qui.
01:12:00Oui, c'est ça.
01:12:01Respecte n'importe qui.
01:12:02Donc, voilà.
01:12:03Mais c'est vrai que
01:12:04les villes aujourd'hui...
01:12:06Alors, on l'a vu
01:12:07dans les municipales.
01:12:08Il y a des villes
01:12:08qui investissent.
01:12:09Je crois qu'à Nantes,
01:12:10Mme Roland,
01:12:11elle veut faire 40%
01:12:12de logements sociaux.
01:12:1440%.
01:12:14Bon, évidemment,
01:12:15parce que c'est son électorat.
01:12:17Donc, alors,
01:12:17les villes...
01:12:18Il y a plein de gens
01:12:20qui fuient la ville.
01:12:21Donc, on verra ce que...
01:12:22Nantes, qui est bouffée
01:12:23par le narcotrafic.
01:12:24Nantes est...
01:12:25Ah, raconte...
01:12:25Ça, c'est pas possible.
01:12:28Nantes est mangée
01:12:28par le narcotrafic.
01:12:29Il me semble,
01:12:30des informations
01:12:32qu'on peut lire
01:12:33ici et là.
01:12:35Mais pourquoi plus Nantes,
01:12:36par exemple,
01:12:36que Rennes ou...
01:12:37C'est une ville
01:12:38qu'on connaît bien
01:12:39tous les deux.
01:12:40Pourquoi vous la connaissez bien ?
01:12:41Vous êtes le descendant
01:12:42de Jules Verne.
01:12:43Vous le savez.
01:12:44Oui, je le sais.
01:12:45Mais le public ne le sait pas.
01:12:46Vous êtes en direct
01:12:47de Jules Verne ?
01:12:48Oui, oui.
01:12:48C'est mon arrière-aillère-grand-père.
01:12:50Non.
01:12:50Et oui, oui, oui.
01:12:52Vous m'aviez fait la remarque
01:12:53d'ailleurs dans le présent.
01:12:54Mais vous avez oublié.
01:12:56Mais non, je sais bien.
01:12:57Mais donc,
01:12:58moi, j'ai le souvenir
01:12:59d'une belle ville
01:13:00dans les années 80.
01:13:01Quand je suis allé inaugurer
01:13:02le musée Jules Verne.
01:13:04Sur la butte Saint-Anne.
01:13:04Oui.
01:13:05Magnifique.
01:13:06C'était assez...
01:13:07Une ville agréable,
01:13:08je me souviens.
01:13:09Mais ça, c'était avant.
01:13:09On ne parlait pas
01:13:10de narcotrafic.
01:13:11Non, c'était avant.
01:13:12C'était avant.
01:13:13C'était...
01:13:13Le tandem héros-Roland.
01:13:18Ça n'a pas été une réussite.
01:13:19Mais on voit...
01:13:20Dissent les Nantais.
01:13:21Certains Nantais,
01:13:22puisqu'ils ont réélu M. Hérault
01:13:23ou ils ont réélu Mme Roland.
01:13:25Donc, ils doivent être contents aussi.
01:13:26La Bretagne est bien touchée
01:13:28puisque Rennes aussi...
01:13:29Oui.
01:13:29Là, c'est le tandem
01:13:31Apéret-Roland.
01:13:32Voilà.
01:13:33Ça, c'est...
01:13:33Je vous le conseille.
01:13:35C'est bon.
01:13:36C'est la vie.
01:13:36Le problème, c'est que tous ces gens
01:13:37arrivent en Anjou maintenant.
01:13:39Vous arrivez en Anjou, quoi.
01:13:40Les Nantais.
01:13:41Non, mais je vous en prie.
01:13:42En Anjou.
01:13:42Vous arrivez en Anjou.
01:13:44Désolé.
01:13:44En Anjou, on dit
01:13:45« Ils arrivent ».
01:13:46Et notamment...
01:13:47C'est-à-dire ?
01:13:47Ils arrivent.
01:13:48C'est-à-dire ?
01:13:49Expliquez ça.
01:13:49Sur le narcotrafic, par exemple.
01:13:51Ah oui.
01:13:51Non, mais parce que les Nantais
01:13:52quittent la ville, quoi.
01:13:53Les Nantais qui...
01:13:54Non, mais ceux qui...
01:13:55Ils ne reconnaissent plus leur ville.
01:13:57Ils vont où ?
01:13:57Ils vont où ?
01:13:58Ils vont au Croisic.
01:14:00Ils vont au Pouliguin.
01:14:01Ils vont à Bas-sur-Mer.
01:14:02Ils vont à La Baule.
01:14:03Ils vont...
01:14:04La Baule, ça a l'air préservé,
01:14:06d'après ce que vous me dites.
01:14:06Oui, il faut le dire vite
01:14:08parce qu'il y a aussi
01:14:08beaucoup de consommation de drogue.
01:14:13C'était un des problèmes.
01:14:14D'ailleurs, il en avait parlé
01:14:14plusieurs fois, Franck Louvrier.
01:14:16C'est-à-dire que vous avez
01:14:17sur la plage, à minuit,
01:14:19l'an plein été,
01:14:19des gens qui dealent.
01:14:21Et ça ne se passait évidemment pas.
01:14:23Oui, le problème.
01:14:23Mais à La Baule,
01:14:23vous n'imaginez pas.
01:14:25Des gens qui dealent
01:14:25sur la plage à La Baule.
01:14:25Ah, mais pas à minuit !
01:14:28Dans l'après-midi,
01:14:30on passe encore avec les glaces,
01:14:31chocolat à vanille,
01:14:32mais le soir, à minuit,
01:14:34ce n'est pas quelqu'un
01:14:35qui passe sur la plage.
01:14:37Ça m'avait échappé.
01:14:38Mais écoutez,
01:14:39demander aux policiers
01:14:40qui sont...
01:14:41Non, non, mais vraiment,
01:14:42c'est...
01:14:43Et puis comme Mme Roland,
01:14:44elle a fait un truc,
01:14:45elle a fait le train
01:14:46gratuit pour La Baule.
01:14:49Donc là...
01:14:49Erreur fatale.
01:14:51Là, là,
01:14:52le maire de La Baule est ravie.
01:14:54Bon, une sorte de mixité sociale.
01:14:55Oui, mais c'est...
01:14:58En quelque sorte.
01:14:58Mais bien évidemment.
01:14:59Bien évidemment.
01:15:00Bon, mais vous n'avez pas
01:15:01terminé sur Nantes.
01:15:02Pourquoi le narcotrafic
01:15:05particulièrement
01:15:06dans une ville
01:15:06comme Deloitte ?
01:15:07On a constaté
01:15:08que dans cette ville,
01:15:09les choses étaient
01:15:10rapidement dégradées.
01:15:11J'ai le souvenir
01:15:12de reportages
01:15:13quand même assez parlants
01:15:14que j'ai pu voir
01:15:16notamment sur France Télévisions.
01:15:18Et c'est vrai
01:15:19que ça interpelle.
01:15:21Voir toutes ces villes
01:15:23comme Grenoble,
01:15:25Toulouse,
01:15:25enfin les...
01:15:26Valence.
01:15:27On est Valence.
01:15:28Valence.
01:15:29Est-ce qu'il y a un rapport
01:15:30entre le positionnement politique
01:15:33d'un maire
01:15:34et la fréquence
01:15:36de la drogue
01:15:38dans sa ville ?
01:15:39En clair,
01:15:39est-ce qu'à gauche,
01:15:41on est sans doute
01:15:42un peu plus tolérant
01:15:43ou laxiste ?
01:15:44Vous appelez ça
01:15:45comme vous voulez.
01:15:45On peut se poser la question.
01:15:46C'est vrai.
01:15:47Des villes comme Grenoble,
01:15:49Lyon,
01:15:49aujourd'hui,
01:15:50voilà,
01:15:51on a effectivement
01:15:52cette question qui se pose.
01:15:53Vous n'avez pas
01:15:54d'engagement politique
01:15:55à Lyon,
01:15:57à la Jacobovitz ?
01:15:57Vous en avez eu
01:15:58par le passé ?
01:15:59Citoyen.
01:16:00Je préfère
01:16:01employer le terme
01:16:02de citoyen.
01:16:02Mais non,
01:16:02mais vous n'avez jamais
01:16:03été sur une liste.
01:16:03Je n'ai appartenu
01:16:04à un parti politique.
01:16:04J'ai été adjoint
01:16:05au maire de Lyon.
01:16:06Et là,
01:16:06Jean-Michel Ola,
01:16:07c'est plutôt favori
01:16:08pour prendre la
01:16:09mérite de la ville ?
01:16:10Évidemment,
01:16:10favori dans les sondres.
01:16:11Il a dit qu'il pourrait
01:16:11même l'emporter
01:16:12au premier tour.
01:16:13Ça,
01:16:14ce qui avait été
01:16:14le cas de Michel Noir
01:16:15en 1989.
01:16:16Oui,
01:16:16donc c'est intéressant
01:16:17quand même.
01:16:18Mais là,
01:16:18c'est pas non plus gagné
01:16:21parce que je crois
01:16:21que beaucoup de gens
01:16:22se font un peu des films
01:16:23et les gens qui sont
01:16:24les plus opposés
01:16:25aux maires actuels
01:16:26sont des gens
01:16:27qui n'habitent pas
01:16:27et qui ne votent
01:16:28donc pas à Lyon,
01:16:29mais dans la périphérie
01:16:30lyonnaise.
01:16:30Alors ça dépend
01:16:31parce qu'il y a
01:16:31une nouvelle décision
01:16:32qui a été prise
01:16:32et les commerçants
01:16:33du centre
01:16:34peuvent maintenant voter.
01:16:35Mais bon,
01:16:35ça y est.
01:16:36Mais il a fait
01:16:38l'alliance,
01:16:39si j'ai bien compris
01:16:39Jean-Michel Hollasse.
01:16:42Il y aura un candidat
01:16:42qui n'est pas l'habitude
01:16:43de m'exprimer sur le sujet.
01:16:45Je voterai pour
01:16:45Jean-Michel Hollasse.
01:16:47Ah oui,
01:16:48alors je...
01:16:49C'est mal dépêche.
01:16:50Je ne sais pas
01:16:51si vous avez le droit
01:16:51de le dire d'ailleurs
01:16:52à l'antenne comme ça
01:16:53ou si avec l'ARCOM
01:16:55s'il le dit.
01:16:57Écoutez,
01:16:58si vous vous êtes poursuivi,
01:16:59je...
01:17:00Oh,
01:17:00moi je ne suis pas poursuivi.
01:17:01Je plaiderai coupable.
01:17:02Si je suis poursuivi,
01:17:03je vous présenterai
01:17:04comme avocat.
01:17:05Ou pas.
01:17:06Il est dix heures...
01:17:07Je vous prendrai
01:17:09comme client.
01:17:10Ou pas.
01:17:11Puisque nous avons,
01:17:12nous,
01:17:13le privilège
01:17:13de pouvoir dire non.
01:17:15Nous sommes sans doute
01:17:16la dernière profession libérale.
01:17:18Celle qui a la possibilité
01:17:19de dire non.
01:17:20Et parfois l'obligation
01:17:21de dire non.
01:17:21On a chez nous
01:17:23la clause de conscience
01:17:24qui reste
01:17:25et qui est extrêmement importante.
01:17:26Mais attends,
01:17:26c'est comme nous.
01:17:27Qui est essentielle,
01:17:28fondamentale.
01:17:28Comme nous les journalistes,
01:17:29quand quelqu'un veut venir
01:17:30sur notre plateau,
01:17:31on a une clause de conscience
01:17:32et on ne reçoit pas
01:17:34n'importe qui.
01:17:36C'est pour ça
01:17:36que vous êtes...
01:17:37À part que nous,
01:17:38on ne reçoit pas
01:17:38d'indemnité
01:17:39pour la clause de conscience
01:17:40en ce qui nous concerne.
01:17:42Ah, bien vu.
01:17:43Non mais il a raison
01:17:44sur la clause de conscience.
01:17:45Ah bah oui, il a raison.
01:17:46Il a complètement raison
01:17:46parce qu'aller parler
01:17:48à la maison d'en face
01:17:49que cela a coûté
01:17:49la clause de conscience
01:17:50qui n'est pas plus
01:17:51de conscience du tout
01:17:52d'ailleurs.
01:17:53Parce qu'en fait,
01:17:54ils n'ont aucun souci
01:17:56mais c'est une manière
01:17:57de prendre un petit peu
01:17:57d'argent.
01:17:58Bien évidemment,
01:17:59vous avez parfaitement raison.
01:18:01Marc Gossicheur.
01:18:01Donnée à la police municipale
01:18:08de nouvelles capacités,
01:18:09c'est la volonté
01:18:10du ministre de l'Intérieur
01:18:11parmi elles l'utilisation
01:18:12de drones
01:18:13ou encore la lecture
01:18:14automatisée
01:18:15des plaques d'immatriculation.
01:18:17Une annonce faite
01:18:17ce matin en ouverture
01:18:19de la 24e édition
01:18:20de Millipol,
01:18:21un salon mondial
01:18:22dédié à la sûreté
01:18:23et la sécurité intérieure
01:18:24des États.
01:18:25Le prix du litre de gazole
01:18:28au plus haut
01:18:28depuis février,
01:18:29le diesel a bondi
01:18:31de 14,2 centimes
01:18:32en l'espace d'un mois.
01:18:34Il s'affichait ce matin
01:18:35à 1,72 euros.
01:18:37Côté 100.95,
01:18:38le prix du litre
01:18:39a également augmenté
01:18:40de 8,1 centimes
01:18:42en un mois.
01:18:43Il était ce matin
01:18:44à 1,74 euros.
01:18:46Et puis,
01:18:47jour J,
01:18:47pour le lancement
01:18:48de la 41e campagne
01:18:49des Restos du Coeur,
01:18:51elle intervient
01:18:51alors que le taux
01:18:52de pauvreté
01:18:52atteint désormais
01:18:5315,4%
01:18:55de la population.
01:18:56C'est le taux
01:18:56le plus élevé
01:18:57depuis 30 ans.
01:18:58L'association renforce
01:18:59cette année
01:19:00ses aides à destination
01:19:01des familles monoparentales
01:19:03et de la petite enfance.
01:19:04Il vous reste juste
01:19:05deux minutes.
01:19:05Merci Margot.
01:19:06Je voulais simplement
01:19:07citer Emmanuel Macron
01:19:08et vous le faire écouter
01:19:10qui a fait un petit tacle
01:19:11à Donald Trump.
01:19:13Peut-être ne s'est-il pas
01:19:13remis de ce qu'avait dit
01:19:15Trump
01:19:15qui l'avait un peu humilié.
01:19:17Écoutez ce qu'a dit
01:19:18Emmanuel Macron
01:19:19et nous allons l'entendre
01:19:22à l'instant.
01:19:24Emmanuel Macron.
01:19:25Emmanuel Macron.
01:19:29Allons-y.
01:19:30Moi je note
01:19:31que dans d'autres démocraties
01:19:32et pas des moindres
01:19:33où des candidats
01:19:35avaient dit
01:19:36que les choses
01:19:36s'arrêteraient
01:19:37en 24 heures
01:19:38et qu'il fallait peut-être
01:19:39plus soutenir l'Ukraine
01:19:40la confrontation
01:19:42à la réalité
01:19:43peut changer la donne
01:19:44et les idées
01:19:46quand on les regarde
01:19:47de près
01:19:47et qu'elles deviennent
01:19:48plus concrètes
01:19:49changent un peu
01:19:49et je m'en félicite.
01:19:52et donc je pense
01:19:53que ce qui s'est passé
01:19:54de l'autre côté
01:19:54de l'Atlantique
01:19:55devrait en inspirer beaucoup
01:19:56et les rendre
01:19:57moins péremptoires.
01:19:58Il a raison
01:19:59Thomas Bonner.
01:20:00Il a plutôt raison
01:20:00parce que c'est vrai
01:20:01que Donald Trump
01:20:01avait dit
01:20:01en 24 heures
01:20:02ce sera réglé
01:20:02il est un peu
01:20:03en train de changer d'avis
01:20:04il voit que Vladimir Poutine
01:20:05ne lui concède rien
01:20:06il n'y a aucun progrès
01:20:07donc il a un peu
01:20:08changé d'avis
01:20:09donc c'est de ce point de vue là
01:20:10il a raison.
01:20:11Alors c'est une bonne chose
01:20:11nos 100 avions
01:20:13ou c'est nous qui allons payer ?
01:20:16On comprend que c'est
01:20:18l'Union Européenne
01:20:19mais en fait c'est un peu nous
01:20:20ça ne risque pas
01:20:20d'être les Etats-Unis
01:20:21ça ne risque pas
01:20:21d'être les Etats-Unis
01:20:22et l'Ukraine
01:20:23on ne voit pas très bien
01:20:24et puis surtout
01:20:24c'est à un horizon 2030
01:20:26voire plus loin
01:20:26donc en fait
01:20:27l'impact sur le cours
01:20:28de la guerre
01:20:29Il y a une question fondamentale
01:20:30et on revient
01:20:31sur ce dont on vient de parler
01:20:32c'est
01:20:33une fois la guerre terminée
01:20:35que vont devenir ces armes ?
01:20:37Dans un régime
01:20:38dont on connaît
01:20:39la corruption
01:20:39comme Vincent Lerouet
01:20:40l'a rappelé
01:20:40que vont devenir ces armes ?
01:20:42Jean-Marc Morandini
01:20:43vous connaissiez
01:20:44monsieur Verne ?
01:20:45Non pas du tout
01:20:46Ah mais vous êtes
01:20:46de la même ville
01:20:47vous êtes marseillais
01:20:47Oui mais il y a du monde
01:20:48vous savez à Marseille
01:20:49C'est pas une rue
01:20:51Tu as travaillé au Méridional
01:20:54Exactement
01:20:54ça c'est vrai
01:20:55Qui a travaillé au Méridional ?
01:20:57Méridional
01:20:57ça n'existe plus
01:20:58Ah non ça n'existe plus
01:20:59c'est la Provence maintenant
01:20:59C'était le Provençal
01:21:01et le Méridional
01:21:02qui est devenu la Provence
01:21:02Et la Marseillaise même
01:21:03qui était communiste
01:21:04Et la Marseillaise
01:21:04où Pape Diouf travaillait
01:21:05Exactement
01:21:06Ça existe toujours
01:21:06Ça existe toujours
01:21:07Bien sûr
01:21:08et je pense à tout
01:21:09et puis à notre ami
01:21:10Avis a souli tous les jours
01:21:12D'ailleurs j'embrasse sa fille
01:21:13qui régulièrement
01:21:15rend hommage à son père
01:21:16c'est toujours émouvant
01:21:17la manière dont elle parle
01:21:18de Avis
01:21:19qui a été un grand journaliste
01:21:20au Provençal d'abord
01:21:21et à la Provence ensuite
01:21:23Exactement
01:21:23C'est à vous Jean-Marc
01:21:24On va parler bien évidemment
01:21:25du planétarium de Rennes
01:21:27et cette évasion incroyable
01:21:28on va s'y attarder
01:21:29pour essayer de comprendre
01:21:30comment c'est possible
01:21:31comment c'est si détenu
01:21:32il se retrouve à visiter le planétarium
01:21:33et un décide de se faire la belle
01:21:35L'histoire elle est incroyable
01:21:36elle est sur la liste
01:21:37on va essayer de vous expliquer tout ça
01:21:39alors qu'on nous explique quand même
01:21:39que toutes ces sorties
01:21:40tout ça c'est fini
01:21:41bah non c'est pas fini
01:21:42ça continue
01:21:42Bon
01:21:43et
01:21:44c'est vrai que ça
01:21:46ça choque
01:21:47l'imagination
01:21:49disons-le
01:21:49Demandez au personnel pénitentiaire
01:21:51ce qu'il en pense
01:21:52Bah ça sera le cas
01:21:53on aura un délégué
01:21:54du personnel pénitentiaire
01:21:55qui sera avec nous
01:21:55Bon
01:21:56Jean-Marc Lelouch
01:21:57est à la réalisation
01:21:58Merci à Ludovic Liébard
01:22:00qui était à la vision
01:22:01à Jeff Kouvlar
01:22:01qui était au son
01:22:02Merci à Marine Lançon
01:22:03bien sûr à Héloïs Tertret
01:22:05Toutes ces émissions
01:22:05sont à retrouver
01:22:06sur cnews.fr
01:22:07Insight, DZ, Mafia
01:22:09aux éditions Arthaud
01:22:09Lisez ce bouquin
01:22:10Jean-Michel Schwerne
01:22:12parce qu'il est remarquable
01:22:13et c'est toujours
01:22:14passionnant de vous écouter
01:22:15parce que vous savez
01:22:17précisément de quoi
01:22:17vous parlez
01:22:19ce qui n'est pas toujours
01:22:19le cas
01:22:20de tous les intervenants
01:22:22sur des sujets
01:22:22comme celui-là
01:22:23Merci
01:22:24Bonne journée
01:22:25à ce soir
01:22:25Sous-titrage Société Radio-Canada
01:22:28Sous-titrage Société Radio-Canada
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