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Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros
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00:00:01Bonjour à tous et bienvenue à l'heure des pros ce matin sur Europe 1 jusqu'à 10h et sur CNew jusqu'à 10h30.
00:00:06Le parquet national antiterroriste ne s'est pas saisi de l'enquête après le drame d'Oléron.
00:00:14Crier Allah Akbar quand le suspect a percuté les victimes avec sa voiture,
00:00:19dire aux enquêteurs Allah m'a confié une mission,
00:00:23découvrir que cet homme de 35 ans s'est converti à l'islam ces dernières semaines
00:00:27ne justifie pas que ce parquet antiterroriste poursuive les investigations.
00:00:33Je devine le raisonnement des magistrats, l'homme est un marginal, il a évolué seul.
00:00:37Sous l'emprise du cannabis, a priori, l'alcool est son quotidien,
00:00:40il n'y a pas de ramification extérieure avec une organisation,
00:00:43pas davantage un corpus idéologique qui sous-tend son action.
00:00:48Les décisions de justice sont souvent incompréhensibles.
00:00:51J'entendais ce matin les habitants d'Oléron qui ne comprennent pas
00:00:53pourquoi cet attentat échappe à la qualification de terrorisme.
00:00:58Gérard Darmanin, le garde des Sceaux, a fait entendre sa différence sur le dossier.
00:01:03Il ne faut pas se cacher derrière le problème psychiatrique pour expliquer l'islamisme radical.
00:01:09On peut difficilement en dire davantage et afficher un désaccord avec le procureur.
00:01:13Le risque que court la justice, c'est d'apparaître comme aveugle face au terrorisme islamique,
00:01:20entre le déni et le pas de vague.
00:01:21Et de fait, il y a 20 ans, il y a même 10 ans,
00:01:26personne n'aurait percuté au hasard à Oléron des cyclistes ou des piétons en criant « Allah Akbar ».
00:01:34C'est cela qui doit nous faire réfléchir.
00:01:36Il y a un djihadisme d'atmosphère.
00:01:38Ce « Allah ou Akbar » ne sort pas de nulle part.
00:01:41Et le procureur de La Rochelle, Arnaud Larès, donne le sentiment de minimiser l'influence de la religion
00:01:49dans la responsabilité de ce drame.
00:01:53D'où cette impression de déni qui fait écho aux paroles de Gérald Darmanin,
00:01:58que je répète, il ne faut pas se cacher derrière le problème psychiatrique pour expliquer l'islamisme radical.
00:02:06Il est 9h01, Alice Sommerer.
00:02:07Bonjour Pascal, bonjour à tous.
00:02:20En France, l'État finance des chambres d'hôtels d'urgence occupées aux deux tiers par des migrants.
00:02:25Ils y restent en moyenne pendant trois ans.
00:02:27Guillaume Kasbarian a proposé un amendement pour qu'il ne dure plus qu'un mois.
00:02:31Il a été rejeté par les députés.
00:02:33Hier, le concert du chef d'orchestre israélien à la Philharmonie de Paris a été perturbé par des militants.
00:02:40Ils ont interrompu la représentation à trois reprises munie de fumigènes dans les gradins.
00:02:45Des spectateurs se sont interposés.
00:02:47Les militants ont pu être évacués et le concert s'est terminé dans le calme.
00:02:51Donald Trump a affirmé hier qu'une force internationale sera bientôt déployée à Gaza.
00:02:56Une force qui est prévue dans l'accord de cesser le feu.
00:02:59On a plusieurs pays qui se sont portés volontaires pour intervenir en cas de problème avec le Hamas, a-t-il déclaré ?
00:03:05Merci Alice.
00:03:06On est ce matin avec Rachel Kahn, avec Eric Revelle, avec André Valigny, avec Thomas Bonnet, avec Georges Fenech.
00:03:10Et puis également avec notre ami Norbert Saada qui nous parlera du dernier samouraï, le concert symphonique.
00:03:15Mais qui nous parlera également de ce qui s'est passé hier soir à la Philharmonie.
00:03:18Bonjour cher Norbert, c'est toujours un bonheur d'être avec vous.
00:03:21Et puis on a vu récemment des images que vous aviez postées, des photos lors de la mort de Claudia Cardinal, avec qui vous aviez grandi quasiment.
00:03:30Grandi non, mais je la connais depuis l'âge de 14-15 ans parce que j'étais très mauvais à l'école.
00:03:36Et mon père m'avait fait prendre des cours de maths dans l'immeuble pour l'habiter à l'étéroite de chaussée, dans le dernier étage.
00:03:40Bon, et on a vu ces photos.
00:03:42On salue évidemment les auditeurs d'Europe 1 qui sont avec nous.
00:03:46Et on va donc commencer par ce qui s'est passé hier soir à la Philharmonie de Paris.
00:03:50Des manifestants pro-palestiniens ont perturbé hier soir le concert du chef d'orchestre israélien, Lav Shani.
00:03:59C'est le concert philharmonique d'Israël qui se produisait à la Philharmonie de Paris.
00:04:04Il a été interrompu hier soir à trois reprises avant que des individus soient évacués et qu'ils puissent reprendre.
00:04:09Et c'est même les spectateurs qui ont failli faire le coup de poing pour que ce concert se termine dans les meilleures conditions.
00:04:17Regardez le sujet d'Anaïs Dauché.
00:04:24Des fumigènes allumés dans la foule, provoquant de violents affrontements entre les spectateurs.
00:04:29D'après les informations du Figaro, le concert philharmonique d'Israël qui se produisait à la Philharmonie de Paris
00:04:34a été interrompu hier soir à trois reprises avant que les individus soient évacués et qu'ils puissent reprendre.
00:04:40Des actes condamnés par la Philharmonie de Paris.
00:04:42Rien ne peut justifier de telles actions.
00:04:44Quelles que soient les opinions de chacun, il est tout à fait inadmissible de menacer la sécurité du public, des personnels et des artistes.
00:04:50La Philharmonie a démontré qu'elle était à l'écoute en répondant aux diverses interpellations reçues ces derniers jours au sujet de ce concert.
00:04:55Mais la violence n'est pas un débat et la faire entrer dans une salle de concert est très grave.
00:04:59Quelques jours plus tôt, le 31 octobre, la CGT Spectacle avait publié un communiqué très critique envers la tenue de ce concert.
00:05:05La Philharmonie de Paris ne peut accueillir l'orchestre philharmonique d'Israël sans rappeler à son public les accusations gravissimes
00:05:11qui pèsent contre les dirigeants de ce pays ni la teneur des crimes commis à Gaza.
00:05:15Quelques jours après la publication de ce communiqué, le concert philharmonique d'Israël avait reçu le soutien de la ministre de la Culture, Rachida Dati.
00:05:22« Bienvenue à l'orchestre national d'Israël ce jeudi à la Philharmonie.
00:05:26Rien ne justifie un appel au boycott de ce moment de culture, de partage et de communion.
00:05:31La liberté de création et de programmation est une valeur de notre République, aucun prétexte à l'antisémitisme. »
00:05:37Toujours selon les informations du Figaro, la Philharmonie de Paris avait annoncé lundi qu'elle n'exigerait jamais de prise de position de la part des artistes
00:05:44et des formations invitées au sujet de conflits en cours ou d'enjeux politiques sensibles.
00:05:48Suite aux perturbations commises hier soir, elle a annoncé porté plainte.
00:05:52C'est vrai qu'il y a des matins où on est un peu désespéré plus que d'autres, sans doute, de ce climat général qui existe en France.
00:05:59On est vendredi aujourd'hui, quand on fait le bilan de ce qu'a été cette semaine et des informations que nous avons données,
00:06:05on a parfois effectivement envie d'aller loin et très loin peut-être.
00:06:11Quatre personnes ont été placées en garde à vue après les incidents survenus hier à la Philharmonie de Paris.
00:06:16C'est une des pêches qui vient de tomber à l'instant.
00:06:18C'est le parquet de Paris qui annonce cette information.
00:06:23Le ministre de l'Intérieur, Laurent Nunez, a condamné fermement ces agissements.
00:06:27Rien ne peut les justifier.
00:06:29Ils ont permis l'interpellation rapide, les policiers ont permis de l'interpellation rapide
00:06:34de plusieurs auteurs de troubles graves à l'intérieur de la salle et de contenir les manifestants à l'extérieur.
00:06:39Mais là encore, il faut des sanctions, mais qu'elles soient extrêmement importantes et elles ne seront pas prises.
00:06:44Alors, il y a eu un moment d'émotion lorsque le concert, lorsque l'orchestre a joué l'hymne israélien hier soir.
00:06:54Et je vous propose d'écouter pour nos amis d'Europe 1 et de regarder pour les spectateurs de CNews cette séquence.
00:11:02où le sport comme cible, c'est absolument vertigineux.
00:11:06Et ça va au-delà de ça.
00:11:08Vous avez des gens en France qui ne veulent pas qu'Israël vive.
00:11:10Absolument.
00:11:11C'est aussi simple que ça.
00:11:12Il y a des gens dans notre pays qui ne veulent pas qu'Israël vive.
00:11:15Et qui sont prêts à tout.
00:11:18Certains sont élus à l'Assemblée nationale.
00:11:20Exactement.
00:11:20Et au Parlement européen.
00:11:21Et Manon Aubry ce matin, les réactions de Manon Aubry étaient scandaleux.
00:11:27C'est-à-dire que jamais nous avons vu un climat politique.
00:11:30Comme ça, on peut ne pas être d'accord avec des pensées politiques.
00:11:34Éric Revelle.
00:11:35Est-ce qu'on peut dire qu'on a honte pour notre pays ?
00:11:39Moi, je vais vous dire.
00:11:41Vous posez la question avec prudence de complicité.
00:11:43Mais là, on voit bien qu'on a quasiment une scène de guerrilla urbaine.
00:11:47Moi, c'est la première fois que je vois ça dans une salle de spectacle.
00:11:49Avec des militants actifs et une population et des spectateurs qui réagissent.
00:11:55Où est la sécurité de la philharmonique ?
00:11:57Visiblement, elle n'est pas intervenue à l'intérieur même de la salle.
00:12:00Donc, je vais vous dire, la question, elle est très grave.
00:12:02C'est-à-dire qu'aujourd'hui, vous avez des militants activistes d'extrême-gauche
00:12:06qui se permettent d'intervenir de manière violente.
00:12:11La complicité, elle est déjà établie.
00:12:13Pascal, comment est-ce que vous rentrez ?
00:12:14Lambert lui disait, comment est-ce que vous rentrez avec des fumigènes ?
00:12:17Comment est-ce que vous rentrez avec des drapeaux si on ne vous laisse pas y rentrer ?
00:12:20Donc, c'est extrêmement grave.
00:12:23Et puis, moi, je pointe du doigt aussi l'attitude de la CGT,
00:12:26qui, décidément, fait beaucoup parler d'elle en ce moment en matière de non-liberté d'expression.
00:12:30Le communiqué de la CGT, ça a été dit tout à l'heure, mais je le répète,
00:12:34parce que ça montre le virage de la CGT.
00:12:36Henri Krasucki, qui était l'un des leaders emblématiques de la CGT,
00:12:41qui était juif, qui a été déporté à Auschwitz et à Buchenwald,
00:12:46qui était un amateur d'opéra.
00:12:47Vous voyez le chemin qu'a parcouru la CGT depuis cette époque jusqu'à présent ?
00:12:53Sans parler de ce qui s'est passé à France Info, vous en avez parlé.
00:12:56Voilà.
00:12:56Ce sont les idées de Lambert.
00:12:58Et tout ça va dans le même sens.
00:13:00L'élection de Mamdani à New York va donner du poids à la gauche extrémiste en France.
00:13:09Elle va être un exemple, bien évidemment.
00:13:11Dans la même semaine, c'est ce qu'on appelle aussi le grignotage.
00:13:14Dans la même semaine, même si ces éléments n'ont pas forcément...
00:13:18Si ils ont un rapport avec les uns et les autres, mais ils ne sont pas de même degré.
00:13:21Vous avez des petites filles de 11 ans qui entrent voilées à l'Assemblée nationale
00:13:26sans que le président ou la présidente intervienne, la présidente de séance.
00:13:30Vous avez ce qui s'est passé hier soir.
00:13:32Vous avez l'élection, effectivement, d'Amdani.
00:13:34Tout ça va dans un certain sens, bien sûr.
00:13:39Et l'île d'Oléron.
00:13:40Avec un parquet qui explique que crier à la Ouagbar, s'être radicalisé, s'être converti, tout ça, n'est pas...
00:13:49Et puis je pourrais ajouter le ministre de l'Enseignement supérieur qu'on écoutera tout à l'heure
00:13:53qui explique qu'il n'y a pas d'islamo-gauchisme en France dans les universités.
00:13:56On est...
00:13:57Ça s'appelle le déni.
00:13:59Voilà.
00:14:00Le déni.
00:14:02Le déni.
00:14:03On ne veut pas voir.
00:14:04Tout est là.
00:14:06On ne veut pas le mener.
00:14:07Tout est là.
00:14:07Et la gauche ne dit rien.
00:14:09Alors, la gauche radicale parle, elle avance, et la gauche...
00:14:13Vous entendez François Hollande ?
00:14:15Vous entendez Raphaël Glucksmann ?
00:14:17Vous entendez le Parti Socialiste ?
00:14:19Non ?
00:14:20J'ai entendu Manuel Valls.
00:14:21C'est le seul...
00:14:21Vous ne les entendrez pas.
00:14:23Oui, oui.
00:14:24Ce sont...
00:14:25Alors, il y a...
00:14:26Le mot est fort, hein.
00:14:28Il faut faire attention quand on l'utilise.
00:14:31Mais le mot de collabo, il va entrer, en fait, dans l'espace médiatique.
00:14:36Il va entrer, ce mot.
00:14:38Parce qu'il y a de cela.
00:14:40André Vadini.
00:14:42J'espère que les socialistes vont réagir, oui.
00:14:45J'espère que les socialistes vont réagir au nom de...
00:14:48Au nom de la République universelle contre cet antisémitisme.
00:14:53Vous savez ce que me disait Robert Bannater ?
00:14:55Les dernières fois où j'allais le voir, Rue Guine-Mer, là où il habitait,
00:14:59il me disait que la période actuelle...
00:15:00Pardon.
00:15:01La période actuelle, avec cette montée de l'antisémitisme,
00:15:04lui rappelait les années 30.
00:15:05Les années 30.
00:15:07Avec les ligues d'extrême droite, avec l'antisémitisme.
00:15:10Et Bannater était triste et très inquiet.
00:15:13Il a des enfants, des petits-enfants.
00:15:14Bannater était d'une tristesse.
00:15:16Et cette tristesse venait de la peur qu'il avait de l'avenir.
00:15:19Donc ce qui se passe là,
00:15:21ce qui s'est passé à la Philharmonie,
00:15:23ce qui se passe aujourd'hui avec cette montée de l'antisémitisme
00:15:27que l'on cache derrière un pseudo-antisionisme,
00:15:31fait très très peur.
00:15:32Et moi, je pense beaucoup à Bannater en ce moment.
00:15:34André Valény, ce n'est plus la montée de l'antisémitisme.
00:15:36Éric Revelle.
00:15:37C'est une submersion, pardonnez-moi.
00:15:38À force de parler de la montée de l'antisémitisme,
00:15:41si vous voulez,
00:15:41le coefficient de marée est très élevé maintenant.
00:15:43Il faut le dénoncer comme tel.
00:15:45Et vous êtes l'un des rares, quand même,
00:15:46au Parti Socialiste.
00:15:48Mais si, je vous le dis,
00:15:49on parlait de Manuel Valls,
00:15:50mais Pascal Pro a raison.
00:15:52Où sont tous ces gens ?
00:15:52Attendons un peu dans la journée.
00:15:53Tous ces donneurs de leçons de la gauche républicaine.
00:15:56J'espère que le PS va réagir.
00:15:57Mais ils ne réagiront pas,
00:15:59ils voteront avec.
00:16:02Je vous l'ai dit,
00:16:04Valo,
00:16:04fort,
00:16:05ils voteront avec.
00:16:07Parce qu'autrement,
00:16:08ils n'existent plus,
00:16:09ils n'ont plus leur siège.
00:16:10En tout cas,
00:16:10depuis quelques semaines,
00:16:11sur la discussion budgétaire,
00:16:13ils se sont émancipés de la France insoumise.
00:16:14Mais parce qu'il n'y a pas d'élection.
00:16:17Ils retourneront à la soupe.
00:16:20On verra.
00:16:20Parce qu'autrement,
00:16:21ils quittent l'Assemblée nationale.
00:16:22Je ne suis pas sûr.
00:16:23Et l'élection de Mamdani
00:16:24montre que la radicalisation de la gauche,
00:16:27elle est payante.
00:16:28Donc la CGT fait ça,
00:16:29donc ils le feront tous.
00:16:31Nous allons...
00:16:32Parce qu'il n'y a plus d'espace
00:16:33pour la gauche républicaine.
00:16:35Je ne suis pas sûr.
00:16:36Vous n'êtes pas sûr,
00:16:37mais c'est la réalité du...
00:16:40Au contraire.
00:16:41Au contraire.
00:16:42Je pense que le score
00:16:43qu'on donne actuellement à Glucksmann
00:16:45dans les sondages
00:16:45laisse un peu d'espoir quand même.
00:16:47Pour une gauche républicaine.
00:16:48Nous allons voir maintenant
00:16:48la réaction de la justice.
00:16:51Il y a quatre gardes à vue.
00:16:53Ce sont des faits
00:16:54d'une extrême gravité.
00:16:55Ce sont des violences.
00:16:56Ce sont des voies de fait.
00:16:57Ce sont des mises en danger d'autrui.
00:16:59Les peines encourues,
00:17:00c'est au minimum
00:17:00cinq ans d'emprisonnement.
00:17:02On va voir
00:17:02ce que vont donner ces gardes à vue.
00:17:04Est-ce qu'il y aura
00:17:05des comparutions immédiates ?
00:17:06Ce sera intéressant
00:17:07de voir la réaction de la justice.
00:17:08Vous pensez qu'ils vont passer
00:17:09une seconde derrière les barreaux ?
00:17:10Mais...
00:17:10Honnêtement,
00:17:11j'en crois nous, sincèrement.
00:17:13Je pose la question.
00:17:14On sait déjà la réponse à l'avance.
00:17:16Mais bien sûr.
00:17:16Alors, Laurence Ferrari
00:17:17me dit,
00:17:19et elle a raison,
00:17:20qu'il faut souligner
00:17:21le courage du patron
00:17:22de la Philharmonie,
00:17:23Olivier Mantei,
00:17:25j'espère que je le dis bien,
00:17:26qui a tenu bon
00:17:27et maintenu le concert.
00:17:29Il a été annulé en Belgique
00:17:31quelques semaines avant.
00:17:31Mais bien sûr.
00:17:32Le même concert a été annulé.
00:17:33Et tout ça va avec Amir
00:17:35hier à Brest.
00:17:37Enrico Macias.
00:17:38Mais Amir,
00:17:38je crois que c'est une
00:17:39représentante de la France insoumise
00:17:41qui met des cibles à Brest,
00:17:43qui met des cibles sur les gens.
00:17:45Ils n'arrêteront pas.
00:17:47Si vous ne les arrêtez pas,
00:17:48la stratégie du grignotage,
00:17:51ils n'arrêteront pas.
00:17:52Et comme on a des gens qui...
00:17:55Et le ministre de...
00:17:56Je m'assure,
00:17:57on va essayer d'être calme,
00:17:58mais le ministre
00:17:58de l'Enseignement supérieur,
00:18:00c'est une honte.
00:18:01En fait, c'est une honte.
00:18:02C'est une honte pour la France.
00:18:04Ce qui s'est passé à Lyon
00:18:06où il ne s'est même pas déplacé,
00:18:07ce qu'il a dit hier,
00:18:08ces gens sont honteux.
00:18:09Véritablement, aujourd'hui.
00:18:11Vous voulez qu'on écoute ?
00:18:12C'est une commission d'enquête.
00:18:14Une commission d'enquête.
00:18:15Ça n'existe pas.
00:18:16Ça n'existe pas.
00:18:17Ils m'ignorent
00:18:18ce qui se passe à l'université.
00:18:19Écoutons.
00:18:20On a des jeunes enfants juifs
00:18:22qu'on est obligés
00:18:23de faire sortir de l'université.
00:18:25On a ce genre de propos.
00:18:26Manon Aubry ce matin
00:18:27sur la philharmonie.
00:18:28Écoutez, parce que...
00:18:29Attention,
00:18:30ils se sentent forts
00:18:31de l'autre côté maintenant.
00:18:32Ils savent que
00:18:33personne ne bouge.
00:18:34Ils ne me font pas peur.
00:18:35Ah ben...
00:18:36Ah vous ne font pas peur ?
00:18:37Non.
00:18:37Vous savez,
00:18:39il y a un petit rayon de soleil
00:18:40dans ce tableau assez noir
00:18:42qu'on est en train
00:18:43de dresser les uns les autres.
00:18:44C'est qu'Amir,
00:18:45quand il fait un concert,
00:18:46que son concert peut avoir lieu,
00:18:47il y a un monde fou.
00:18:48Je suis d'accord.
00:18:49Il y a des milliers de spectateurs.
00:18:49Ça c'est vrai.
00:18:50Eh oui.
00:18:51C'est l'Eurovision.
00:18:53Sauf que nos dirigeants
00:18:55prennent pas la mesure,
00:18:57que la justice
00:18:57ne prend pas la mesure
00:18:58et que l'espace médiatique
00:18:59refuse de voir.
00:19:00T'es ennuyeux quand même.
00:19:02Il y a un monde fou aussi
00:19:02qui appelle pour faire son alia.
00:19:04Bon.
00:19:05Écoutez ce que disait
00:19:06Manon Aubry ce matin.
00:19:08Le porte-parole
00:19:09de la Philharmonie de Paris
00:19:13a dit très clairement
00:19:14que c'était des représentants,
00:19:16une forme d'ambassadeur d'Israël
00:19:19et qui aujourd'hui,
00:19:21vous le savez comme moi,
00:19:22Israël qui commet un génocide
00:19:24dans la bande de Gaza.
00:19:26Il y a un mandat d'arrêt
00:19:27de la Cour pénale internationale
00:19:28qui a été lancée
00:19:29il y a deux ans de cela
00:19:31contre Benjamin Netanyahou
00:19:33qui commet des crimes de guerre,
00:19:34des crimes contre l'humanité.
00:19:35C'est pas n'importe quel artiste.
00:19:37Ce sont des artistes
00:19:39qui représentent l'État israélien.
00:19:42Non, je ne le condamne pas
00:19:43et je vous dis aujourd'hui
00:19:44le meilleur moyen
00:19:45que ce type d'incident
00:19:46ne se reproduise pas,
00:19:48c'est que le gouvernement israélien
00:19:49arrête de massacrer
00:19:51tout un peuple.
00:19:52C'est même pas à elle
00:19:53que j'en veux le plus, voyez-vous,
00:19:54parce qu'elle,
00:19:55elle est dans son rôle.
00:19:56Elle a ce discours-là,
00:19:58l'extrême-là.
00:19:58Non, mais vous comprenez
00:19:59ce que je veux dire.
00:20:00Là où j'en veux,
00:20:01c'est à l'État français.
00:20:04Celui que je cible responsable,
00:20:07c'est le ministre
00:20:08de l'Éducation supérieure,
00:20:10de l'Enseignement supérieur.
00:20:12En l'état sur le concert
00:20:13à la Philharmonie,
00:20:13la ministre en charge,
00:20:14c'est Mme Rachida Dati
00:20:15qui a été impeccable,
00:20:16qui a dit qu'il n'y a aucune raison.
00:20:17Donc elle, pour le coup,
00:20:18le gouvernement a été à la hauteur
00:20:19sur ce sujet-là.
00:20:20En revanche, pardon,
00:20:21Manon Brie n'est pas dans son rôle
00:20:22quand elle n'arrive pas à condamner.
00:20:24Je comprends ce que vous voulez dire.
00:20:25Vous voyez ce que je veux dire.
00:20:26On ne s'attendait pas
00:20:27à être à l'éducation supérieure.
00:20:28C'est quand même désastreux
00:20:29d'entendre ça ce matin.
00:20:29C'est de l'intimidation.
00:20:30C'est-à-dire que les gens,
00:20:31ils ne vont plus aller
00:20:31dans les concerts israéliens
00:20:33ou d'artistes israéliens.
00:20:35Alors vous dites
00:20:35qu'il y a beaucoup de gens
00:20:36pour Amir, tant mieux.
00:20:37Mais il y a plein de domaines
00:20:38où tu hésites peut-être
00:20:40à programmer un film
00:20:42avec un acteur israélien.
00:20:44Tu hésites à engager.
00:20:45Pourquoi pas un acteur israélien ?
00:20:48Parce que c'est ça.
00:20:49Puisque personne ne est dans le...
00:20:54Pas dans le déni.
00:20:54Dans la trouille.
00:20:56Dans la trouille.
00:20:58Voilà.
00:20:59C'est toujours pareil.
00:21:00La trouille.
00:21:00Ils ont la trouille.
00:21:02Pascal, je ne partage pas
00:21:03ce que vous venez de dire
00:21:03sur Mme Aubry.
00:21:04Pardonnez-moi.
00:21:04Quand vous êtes un responsable politique,
00:21:06ce qui est son cas quand même,
00:21:07c'est une tête connue
00:21:08de la France insoumise.
00:21:09Quand vous ne condamnez pas,
00:21:11en fait, en creux,
00:21:12c'est une sorte de périphrase mentale
00:21:13vous encourager.
00:21:14En réalité.
00:21:15C'est-à-dire que si elle ne condamne pas
00:21:16ce qui s'est passé,
00:21:18ces images pour moi,
00:21:19c'est quasiment de la guerrière urbaine
00:21:20à la Philharmonique,
00:21:21alors vous dites,
00:21:22ce n'est pas grave
00:21:23s'il s'en produit d'autres,
00:21:24voire même s'il s'en produit d'autres
00:21:26de plus grave.
00:21:26Son public est derrière elle.
00:21:28Ses électeurs sont derrière elle.
00:21:29C'est une responsable politique.
00:21:31Mais elle s'en fiche.
00:21:32Ses électeurs,
00:21:33elle parle à ses électeurs,
00:21:35elle parle aux universités,
00:21:37elle parle à toute cette jeunesse
00:21:39diplômée parfois et appauvrie
00:21:41qu'on a vu,
00:21:42qui a voté à New York.
00:21:44D'ailleurs, Mme Aubry était à New York.
00:21:45C'est intéressant.
00:21:45Bien sûr.
00:21:46Tous ces jeunes gens aujourd'hui
00:21:47qu'on voit dans les facs,
00:21:48etc.,
00:21:49toutes ces professions intellectuelles
00:21:51qui penchent à l'extrême gauche,
00:21:52on va souvent parler ici,
00:21:54ils sont journalistes,
00:21:55ils sont avocats parfois,
00:21:56ils sont bibliothécaires,
00:21:57ils sont,
00:21:58comment dire,
00:21:59on les trouve dans des administrations,
00:22:01etc.
00:22:01C'est des gens qui ont un bac plus 5,
00:22:03qui n'ont pas du tout la vie
00:22:04qu'ils rêvaient,
00:22:06n'ont plus la vie
00:22:07qu'on leur avait fait espérer,
00:22:09et qui sont dans le ressentiment,
00:22:11la revanche,
00:22:12et effectivement,
00:22:12dans un climat
00:22:13de très grande violence.
00:22:14c'est une sociologie...
00:22:16Moi, je crois à la chance de la réalité en politique,
00:22:17je suis peut-être naïf,
00:22:17et je ne suis pas persuadé
00:22:18que Mme Aubry ne fasse pas ça
00:22:19que par calcul électoral,
00:22:20ce qui, pour moi,
00:22:21rend ça encore pire.
00:22:22Georges Fénec,
00:22:23c'est un actif suissain
00:22:24qui nous expliquait
00:22:25qu'il n'avait plus de commandes
00:22:28pour le théâtre.
00:22:29Il ne peut plus travailler.
00:22:31Donc, le monde de la culture...
00:22:33Je ne vais pas citer
00:22:34un réalisateur célèbre
00:22:36qui, aujourd'hui,
00:22:37a du mal à tourner.
00:22:38un acteur
00:22:42qui n'est plus choisi.
00:22:44Le monde de la culture
00:22:45est complètement formaté
00:22:49de ce point de vue-là.
00:22:49La France des années 30,
00:22:50c'est fou.
00:22:51Mais là encore,
00:22:53si vous aviez des responsables politiques
00:22:54qui avaient le courage de le dire,
00:22:56et non pas des gens qui se planquent,
00:22:58si vous aviez ce ministre...
00:23:00On peut l'écouter, d'ailleurs,
00:23:01ce ministre,
00:23:02M. Baptisti.
00:23:04Ceux qui refusent le marché
00:23:04pour la marche anti-smite,
00:23:05entre autres.
00:23:06Comment ?
00:23:07Ou ceux qui refusent
00:23:08de marcher
00:23:08pour la marche anti-sémite.
00:23:10Oui, bien sûr.
00:23:10Oui, ça vient de là aussi.
00:23:11Marche contre l'anti-sémite.
00:23:13Contre l'anti-sémite.
00:23:14Mais il y a des acteurs
00:23:15qui ne travaillent pas beaucoup
00:23:16à cause de ça.
00:23:17On peut les citer.
00:23:18Il y en a plein, d'ailleurs,
00:23:19très connus
00:23:19qui sont désespérés
00:23:21mais qui ne disent rien.
00:23:22Ils se défendent.
00:23:24C'est la partie visible
00:23:25aussi de l'iceberg
00:23:26parce que, évidemment,
00:23:27c'est le monde de la culture,
00:23:28c'est le monde du sport,
00:23:29etc.
00:23:29Mais au sein des entreprises,
00:23:31il y a aussi
00:23:32cette grosse problématique
00:23:33qui commence à entrer
00:23:34pour les salariés.
00:23:36C'est-à-dire,
00:23:36le fait d'être français
00:23:37juif aujourd'hui
00:23:38pose des problèmes
00:23:40pas seulement sur la culture.
00:23:42Et je salue, évidemment,
00:23:43beaucoup de nos amis
00:23:44français de confession juive.
00:23:47Il y a Sylvie Bibas
00:23:48qui m'écrit régulièrement.
00:23:49Je vous parlais des années 30,
00:23:50il y a quelques mois.
00:23:51On y est.
00:23:52Que va-t-il se passer
00:23:53pour nous,
00:23:53les juifs français ?
00:23:54Le gouvernement ne fait rien
00:23:55pour nous protéger
00:23:56et combattre point par point
00:23:58ces attaques ignobles.
00:23:59« Ils ont le champ libre »,
00:24:01dit cette dame.
00:24:03On marque une pause,
00:24:04il est 9h23,
00:24:06on parlera d'Abdeslam,
00:24:07on parlera d'Oléron,
00:24:08on parlera de beaucoup
00:24:09d'actualités qui ne sont
00:24:10guère réjouissantes,
00:24:12disons-le.
00:24:16Sommayal Abidi est avec nous
00:24:18à 9h30
00:24:18et nous rappelle les titres.
00:24:24Bonjour Pascal
00:24:24et bonjour à tous.
00:24:26Mano Aubry ne condamne pas
00:24:27les incidents hier
00:24:28à la Philharmonie de Paris.
00:24:30Incidents qui ont perturbé
00:24:31la représentation
00:24:32du chef d'orchestre israélien
00:24:34Laaf Chahani
00:24:34et ses musiciens.
00:24:36Le meilleur moyen
00:24:37pour que ça n'arrive plus
00:24:38c'est que le gouvernement israélien
00:24:39arrête de massacrer
00:24:40tout un peuple,
00:24:41a ajouté l'eurodéputé
00:24:42insoumis ce matin
00:24:43sur notre antenne.
00:24:45À Paris,
00:24:46environ 300 migrants
00:24:47évacués de campements
00:24:49dans le 19e arrondissement.
00:24:51Trois quarts à destination
00:24:52de Bourges,
00:24:53Besançon et Toulouse
00:24:54ont été mobilisés
00:24:54pour transporter
00:24:55les volontaires
00:24:56vers des hébergements
00:24:57temporaires.
00:24:58Selon l'association
00:24:59Médecins du Monde,
00:25:00150 personnes
00:25:01sont restées sans solution.
00:25:03Certains ne pouvant pas
00:25:04quitter Paris
00:25:05comme des travailleurs
00:25:06sans logement
00:25:06ou encore des mères célibataires
00:25:07dont les enfants
00:25:08vont à l'école
00:25:09dans la capitale.
00:25:11Et puis,
00:25:11une nouvelle frappe
00:25:12des Etats-Unis
00:25:12emmerdée.
00:25:13Caraïbes contre un bateau
00:25:14accusé de narcotrafic
00:25:15a fait trois morts.
00:25:17Annonce du ministre
00:25:18américain de la Défense.
00:25:19Une nouvelle attaque
00:25:20qui porte le bilan
00:25:21des frappes américaines
00:25:22dans cette zone
00:25:22à au moins 70 morts
00:25:24depuis le mois de septembre.
00:25:25Et nous sommes toujours
00:25:26sur Europe 1 et sur CNews
00:25:28avec Georges Fenech,
00:25:28André Valény,
00:25:29Éric Revelle,
00:25:30Rachel Kahn
00:25:30et Thomas Bonnet ce matin
00:25:31et puis Norbert Saada.
00:25:33Je vous parlais de Philippe Baptiste.
00:25:34Je ne suis pas sûr
00:25:34que le grand public le connaisse.
00:25:36Il est donc ministre
00:25:37de l'enseignement supérieur.
00:25:39Il a donné une longue interview
00:25:40aux Parisiens.
00:25:41L'université n'est pas une zone
00:25:42de non-droit.
00:25:43Mon oeil,
00:25:44mon oeil.
00:25:45Comment il peut dire ça
00:25:46quand on parle
00:25:47de pas de vagues
00:25:48et du déni ?
00:25:48Il veut qu'on aille ensemble
00:25:50à Rennes,
00:25:51à Lyon.
00:25:53Il veut qu'on y aille ensemble
00:25:54où tu ne peux même plus
00:25:57entrer dans la faculté
00:25:58parfois si tu n'es pas
00:25:59du bon côté
00:26:00ou des intervenants.
00:26:02Son job,
00:26:03c'est précisément
00:26:04de dire les choses.
00:26:05Alors évidemment,
00:26:06c'est plus facile
00:26:07de rien dire.
00:26:08C'est toujours pareil.
00:26:09Pour ce filet,
00:26:09c'est beaucoup plus facile.
00:26:11Donc écoutez,
00:26:12hier il y avait d'ailleurs
00:26:13auditionné hier
00:26:15par la commission parlementaire
00:26:16sur le lien
00:26:16entre politique
00:26:18et islam radical.
00:26:19Il reconnaît
00:26:20quelques cas problématiques
00:26:21mais c'est tout quoi.
00:26:22C'est toujours pareil.
00:26:24Alors qu'il ne s'est même pas
00:26:24déplacé à Lyon
00:26:25pour soutenir
00:26:26comment ça presse eux.
00:26:27Valanche.
00:26:27Voilà.
00:26:28C'est vraiment,
00:26:29mais ces gens,
00:26:30moi je trouve que c'est
00:26:30un scandale.
00:26:31Mais bon,
00:26:32voilà.
00:26:33Mais il peut venir d'ailleurs
00:26:34demain matin avec nous.
00:26:35Il peut répondre,
00:26:36bien sûr.
00:26:37Écoutez-le,
00:26:37M. Baptiste.
00:26:39Beaucoup de remarques.
00:26:41Peut-être un point
00:26:41sur lequel je me permets
00:26:43d'exprimer une forme
00:26:44de désaccord.
00:26:45Est-ce que les universités
00:26:46sont devenues
00:26:46des zones de non-droit ?
00:26:48Non,
00:26:49je pense qu'on ne peut pas.
00:26:51Pardon,
00:26:52je crois vraiment
00:26:53que ce n'est pas le cas.
00:26:54Est-ce que par contre
00:26:55on a effectivement
00:26:56des actes
00:26:58qui sont des actes
00:26:58qui sont condamnables
00:27:00et qui doivent être condamnés
00:27:01et qui doivent faire l'objet
00:27:02de procédures disciplinaires,
00:27:04d'enquêtes,
00:27:04etc.
00:27:04Oui, bien sûr,
00:27:06et d'action en justice,
00:27:07bien sûr,
00:27:08mais je ne crois pas
00:27:09que les universités,
00:27:10je ne reprendrai pas
00:27:11ce propos
00:27:12à mon compte.
00:27:16Je voudrais aussi insister
00:27:17sur le fait,
00:27:18alors,
00:27:19s'agissant de Lyon 3
00:27:20et de l'abominable questionnaire
00:27:22que vous mentionnez,
00:27:24que j'ai condamné,
00:27:26évidemment,
00:27:27là aussi,
00:27:27je voudrais souligner
00:27:28la réaction
00:27:29assez exemplaire
00:27:30du président
00:27:31de l'université
00:27:32de Lyon 3
00:27:33sur cette question.
00:27:36Il me semble,
00:27:37de mémoire,
00:27:39que le groupe d'étudiants
00:27:41en question,
00:27:42c'était des étudiants,
00:27:43de jeunes étudiants,
00:27:44de L1,
00:27:45de droit.
00:27:47On voit des phénomènes
00:27:48et des prises de position
00:27:50scandaleuses,
00:27:51honteuses,
00:27:52illégales,
00:27:52voire qui sont...
00:27:55Scandaleuses
00:27:56de très, très jeunes adultes
00:27:59et de très jeunes étudiants
00:28:00qui viennent d'arriver
00:28:01à l'université
00:28:02s'agissant de Paris 1
00:28:03quelques jours
00:28:05ou quelques heures
00:28:06depuis leur inscription.
00:28:09Ce que je veux dire,
00:28:09c'est qu'on ne peut pas dire
00:28:11que c'est l'université
00:28:12qui les a rendus comme ça.
00:28:13Enfin, je veux dire,
00:28:14le problème est bien plus profond,
00:28:15bien plus sérieux que ça.
00:28:16Je ne nie pas du tout
00:28:17les difficultés
00:28:17qu'on peut avoir,
00:28:19nous,
00:28:19dans nos établissements,
00:28:20mais je pense que le problème
00:28:21est bien plus profond
00:28:22que ça.
00:28:23Vous avez un ministre
00:28:24qui bégaye,
00:28:25qui anonne,
00:28:27qui est dans le déni
00:28:30et qui s'occupe
00:28:31de l'enseignement supérieur.
00:28:32vous trouvez que c'est
00:28:32une image intéressante
00:28:34de la France
00:28:34qui est donnée ?
00:28:35Non.
00:28:36C'est invraisemblable.
00:28:38C'est invraisemblable.
00:28:39On a nos enfants,
00:28:41on a un ministre
00:28:42qui n'est pas capable
00:28:43de protéger
00:28:44ses enfants,
00:28:45des jeunes
00:28:46qui ont le bac en main,
00:28:47qui ont leur avenir
00:28:48devant eux
00:28:49et en fait,
00:28:50on est obligé
00:28:50de les sortir
00:28:51à cause de ces universités
00:28:52parce que les universités
00:28:53en France
00:28:54sont des prises de guerre
00:28:55pour une idéologie
00:28:57qui s'appelle
00:28:57l'islamisme,
00:28:59avec le wokisme,
00:28:59etc.,
00:29:00mais l'islamisme.
00:29:01Les universités
00:29:01sont devenues
00:29:02ces zones-là
00:29:03pour coloniser
00:29:05de jeunes cerveaux
00:29:05fragiles
00:29:06afin qu'une idéologie
00:29:07perdure dans le temps.
00:29:08Et par-dessus,
00:29:09on va ajouter,
00:29:10on va élargir Erasmus
00:29:10par-dessus cela
00:29:12parce que comme si
00:29:12on n'avait pas assez
00:29:13de soucis déjà,
00:29:14on veut,
00:29:14pas nous,
00:29:15mais la Commission européenne
00:29:15veut élargir Erasmus
00:29:16à d'autres pays
00:29:17dont l'Algérie,
00:29:19la Syrie,
00:29:20les territoires palestiniens.
00:29:21Donc voilà.
00:29:21Si le ministre estime
00:29:24qu'il n'y a pas
00:29:24de zone de non-droit,
00:29:26pourquoi ne ressortit-il pas
00:29:27la commission,
00:29:29l'inspection
00:29:30qu'avait ordonné
00:29:30Mme Vidal,
00:29:31vous vous souvenez,
00:29:32pour connaître
00:29:33le niveau de l'islamo-gauchisme
00:29:34qui était son directeur
00:29:37de cabinet ?
00:29:38Pourquoi ne fait-il pas ?
00:29:39Mais parce qu'il ne veut rien faire.
00:29:41Vous voyez bien
00:29:42la personnalité que c'est.
00:29:43Il n'est même pas capable
00:29:44de parler clairement.
00:29:46Il est à nonnes.
00:29:47Et il bégaye.
00:29:48Enfin, vous avez un ministre
00:29:48de l'enseignement supérieur
00:29:49qui n'est pas capable
00:29:50de dire trois mots.
00:29:51C'est pas de vague.
00:29:52Non mais c'est très intéressant.
00:29:53Et il parle de sanctions.
00:29:54Les étudiants,
00:29:55ils n'ont jamais été sanctionnés,
00:29:56les étudiants
00:29:58qui sont entrés
00:29:58dans l'université
00:29:59de M. Balanche.
00:30:00L'inspection n'a jamais eu lieu.
00:30:01Jamais.
00:30:02Mais jamais.
00:30:04La ministre dont parlait
00:30:05Mme Vidal.
00:30:06Éric Reveil.
00:30:07Frédérique Vidal
00:30:08qui a été ministre
00:30:08de l'enseignement supérieur
00:30:09de 2017 à 2022
00:30:11pendant cinq ans.
00:30:11Elle avait comme directeur
00:30:12de cabinet ce monsieur.
00:30:13Elle avait commandé
00:30:14ce rapport
00:30:14sur la porosité
00:30:15des universités françaises
00:30:17à l'islamo-gauchisme.
00:30:19Mobilisation.
00:30:20Ce rapport n'a jamais vu le jour.
00:30:22Il n'a jamais été écrit.
00:30:23Mais non.
00:30:24Vous vous rendez compte ?
00:30:25André Vanini.
00:30:27Tout ça a progressé.
00:30:27André Vanini.
00:30:29Oui, donc le ministre
00:30:30est très mauvais.
00:30:30Il l'annonne.
00:30:31Il bégaye.
00:30:33Et vous savez,
00:30:33comme disait Victor Hugo,
00:30:34la forme,
00:30:35c'est le fond
00:30:36qui remonte à la surface.
00:30:37On voit bien que sur le fond,
00:30:38il est très hésitant,
00:30:40il est très embêté,
00:30:40il est entravé.
00:30:42En revanche,
00:30:43là où il a peut-être raison,
00:30:44et je m'expose
00:30:45à vos foudres respectives,
00:30:46là où il a raison,
00:30:47sans doute,
00:30:48c'est de dire
00:30:48que toute l'université,
00:30:50toutes les universités
00:30:51ne sont pas gangrénées
00:30:53par la violence.
00:30:54Il y en a sûrement une
00:30:55qui doit échapper à ça.
00:30:56Non, pas une seulement.
00:30:57Ça dépend des facultés.
00:30:59Moi, j'enseigne
00:30:59à Sciences Po Paris
00:31:00et à Sciences Po Grenoble.
00:31:01Je vais souvent
00:31:02sur le campus de Grenoble.
00:31:04Le campus de Grenoble
00:31:04n'est pas devenu
00:31:05une zone de non-droit
00:31:06avec une guérilla urbaine
00:31:07et des terroristes partout.
00:31:09Alors, il y a des facultés,
00:31:10c'est vrai,
00:31:11il y a des points de fixation
00:31:12où les choses sont
00:31:13très difficiles
00:31:13pour les étudiants,
00:31:14notamment pour les étudiants juifs
00:31:16qui sont stigmatisés,
00:31:17qui sont ostracisés.
00:31:19Mais ça n'est pas le cas
00:31:20de toutes les universités
00:31:21en France.
00:31:22Bon, dernier mot
00:31:23sur ce sujet.
00:31:24Le chanteur Amir
00:31:25s'est produit hier
00:31:26à l'aréna de Brest.
00:31:27Quelques jours avant son concert,
00:31:28la candidate de LFI
00:31:29au municipal de Brest,
00:31:31Cécile Baudouin,
00:31:32avait appelé
00:31:32à la déprogrammation
00:31:33pour ces liens supposés
00:31:35avec l'extrême droite israélienne.
00:31:37On en est là.
00:31:37On n'a jamais vu
00:31:38un climat comme ça.
00:31:39Mais l'intolérance
00:31:41de la gauche
00:31:42qui est génétique,
00:31:44jamais on a imaginé,
00:31:46vous entendez,
00:31:48des militants de droite
00:31:49demander l'annulation
00:31:50d'un artiste
00:31:53parce qu'il est à gauche ?
00:31:54Jamais.
00:31:55Jamais.
00:31:56C'est-à-dire que
00:31:57vous avez à gauche
00:31:58une intolérance XXL
00:32:01mais qui est génétique
00:32:02et qui remonte
00:32:02depuis 5 ans.
00:32:04On a vu ce que c'était...
00:32:05Ne généralisez pas
00:32:06toute la gauche.
00:32:07Elle vient toujours
00:32:08de la gauche,
00:32:08je ne peux pas vous dire
00:32:09autre chose.
00:32:09D'une partie de la gauche.
00:32:10D'une partie de la gauche.
00:32:11D'une partie de la gauche.
00:32:12Oui, mais...
00:32:13Je préfère Médine
00:32:13que Amir.
00:32:14Mais avec la...
00:32:16Ce n'est pas ma gauche à moi.
00:32:17Mais ce n'est pas
00:32:17votre gauche à moi.
00:32:18Sinon qu'aux dernières législatives
00:32:20ils étaient ensemble.
00:32:22Pardonnez-moi.
00:32:23On verra aux prochaines.
00:32:24Mais oui, mais on verra aux prochaines.
00:32:25Moi je vous parle des anciennes.
00:32:26Oui, oui.
00:32:26On verra.
00:32:27Et les prochaines
00:32:27ce sera pareil.
00:32:29Vous le savez comme moi d'ailleurs.
00:32:30Je ne suis pas sûr.
00:32:30Mais si parce qu'on ira...
00:32:31Vu ce qui se passe
00:32:31à l'Assemblée nationale...
00:32:33Vous ferez le bruit de bottes,
00:32:35le barrage républicain.
00:32:37Je connais par cœur.
00:32:38Le chanteur Amir
00:32:39donc s'est produit.
00:32:40Dans le Parisien,
00:32:41le patron du label d'Amir
00:32:42ne mâche pas ses mots
00:32:43contre le parti d'extrême gauche.
00:32:45Il s'est dit également inquiet
00:32:45pour la sécurité de l'artiste.
00:32:47La candidate à la mairie de Brest,
00:32:48Cécile Baudouin,
00:32:49reproche à l'artiste
00:32:50d'avoir participé
00:32:51à la colonisation illégale
00:32:52au regard du droit international
00:32:54en Palestine
00:32:54au sein de l'armée israélienne.
00:32:56Amir, il est chanteur.
00:32:58Mais ça c'est...
00:32:59Ils reprennent exactement
00:33:00la propagande...
00:33:01Ils reprennent mot pour mot
00:33:03la propagande du Hamas.
00:33:04C'est ça le pire.
00:33:05C'est-à-dire qu'en fait,
00:33:06dans la vision du Hamas,
00:33:08il faut éradiquer Israël
00:33:09et l'ensemble des juifs
00:33:10du monde entier.
00:33:11Et eux, ils se font
00:33:12les porte-paroles
00:33:13de cette propagande-là.
00:33:15islamiste, terroriste.
00:33:17Donc, et vous entendez un mot ?
00:33:19Vous entendez François Hollande
00:33:20là encore ?
00:33:20Parce qu'il pourrait avoir
00:33:21des consciences à gauche.
00:33:23Elle est candidate,
00:33:24cette dame,
00:33:25à la mairie de Brest.
00:33:25Vous entendez des consciences ?
00:33:27Les gens parlent pas,
00:33:27c'est l'esprit municois.
00:33:28On se tait !
00:33:29Est-ce qu'elle a le soutien du PS ?
00:33:31Je ne suis pas sûr
00:33:32parce que le maire socialiste,
00:33:33François Cuyandre...
00:33:35J'imagine qu'elle ne l'a pas
00:33:36si vous le dites comme ça.
00:33:37Oui, mais le PS devrait dire
00:33:39laisser les juifs tranquilles.
00:33:41Oui, bien sûr.
00:33:41Le PS devrait dire,
00:33:42dans l'histoire du PS,
00:33:43laisser les juifs
00:33:45qu'il le dit encore.
00:33:46Pas pas assez fort.
00:33:48Abdeslam,
00:33:48on apprend la fameuse expression,
00:33:51ouvrir le capot,
00:33:53alors Abdeslam,
00:33:54il est en garde à vue
00:33:54et qu'est-ce qu'on apprend ?
00:33:55Il a un ordinateur.
00:33:57Et il se radicalise encore,
00:33:58davantage.
00:33:58Il a un ordinateur.
00:33:59Il s'est marié,
00:34:00il a un ordinateur.
00:34:01C'est-à-dire que vous avez
00:34:01un ancien président de la République
00:34:02qui est en prison,
00:34:04qui n'a pas le droit
00:34:04à un ordinateur
00:34:05et vous avez le tueur,
00:34:08le terroriste le plus sanglant
00:34:09quasiment de l'histoire de France
00:34:11et un ordinateur.
00:34:12Avec une clé USB.
00:34:14Avec une clé USB.
00:34:15Sur lequel il y a la propagande
00:34:17de l'État islamique.
00:34:18Mais André Valigny,
00:34:19en prison.
00:34:20Et c'est uniquement
00:34:21parce qu'on apprend
00:34:22qu'il y a quelque chose,
00:34:23donc on se dit,
00:34:24en fait,
00:34:24ça existe partout.
00:34:25Ouvrir le capot,
00:34:26toujours la même expression.
00:34:27Les prisons sont assez poreuses,
00:34:28hélas.
00:34:29Exactement.
00:34:29Mais jusqu'à quand ?
00:34:30Enfin, Salah Adelslam,
00:34:31ce n'est pas n'importe quel détenu.
00:34:32Oui, alors,
00:34:33oui,
00:34:33ce n'est pas n'importe quel détenu.
00:34:36Il a un ordinateur.
00:34:37Avec une clé USB.
00:34:38Au nom de quoi ?
00:34:39Bon,
00:34:40alors voyez le sujet
00:34:41de Sarah Fanzari.
00:34:43C'est derrière ces murs,
00:34:45dans l'une des prisons
00:34:46les plus sécurisées de France,
00:34:48que Salah Adelslam
00:34:49a été placé en garde à vue.
00:34:51Le seul survivant
00:34:52des commandos
00:34:52du 13 novembre,
00:34:53condamné à la perpétuité
00:34:55incompressible,
00:34:56est soupçonné
00:34:57d'avoir détenu
00:34:58des objets illicites
00:34:59en cellule.
00:35:00Tout part,
00:35:01d'un simple contrôle
00:35:02de routine,
00:35:03les équipes techniques
00:35:04examinent l'ordinateur
00:35:05qu'il a pu obtenir légalement
00:35:07et découvrent
00:35:08qu'entre décembre et janvier,
00:35:10plusieurs clés USB
00:35:11y auraient été introduites.
00:35:14Ces supports
00:35:14sont interdits en détention
00:35:16et selon les premières analyses
00:35:17de l'ordinateur,
00:35:18Salah Abdeslam
00:35:19visionnait
00:35:20des contenus
00:35:21de propagande djihadiste
00:35:23et des textes
00:35:24liés au gourou islamiste
00:35:25Omar Homsen,
00:35:27signe d'une radicalité
00:35:28jamais interrompue.
00:35:30Je suis arrivé
00:35:31au ministère de la Justice
00:35:32le 24 décembre.
00:35:33C'est rapidement,
00:35:34puisque j'ai demandé
00:35:35des fouilles systématiques
00:35:36pour les détenus
00:35:38les plus dangereux.
00:35:39J'ai été informé
00:35:39du garde
00:35:40de M. Abdeslam
00:35:41à l'époque.
00:35:42Mais comment
00:35:42ces clés USB
00:35:43ont-elles pu entrer
00:35:45dans sa cellule ?
00:35:46Selon les premières hypothèses,
00:35:48c'est sa femme
00:35:48qui lui aurait transmis
00:35:49ses cartes mémoires.
00:35:51Dans le même temps,
00:35:52la cellule du détenu
00:35:53a été entièrement fouillée
00:35:54sans la moindre trace
00:35:55de ses clés USB
00:35:56et après plusieurs heures
00:35:58d'audition,
00:35:59la garde à vue
00:36:00de Salah Abdeslam
00:36:01a été levée.
00:36:01Mais selon une source
00:36:03proche du dossier,
00:36:04il a été
00:36:05de nouveau placé
00:36:06en garde à vue hier
00:36:07dans la soirée.
00:36:10L'adhésion des Français
00:36:11à l'abolition
00:36:12de la peine de mort
00:36:13doit être conditionnée
00:36:14au fait qu'il y ait
00:36:15un traitement
00:36:16vraiment très difficile
00:36:18pour les pires salauds
00:36:19qu'on a dans nos prisons.
00:36:20Et là, on constate
00:36:21qu'il a un ordinateur.
00:36:21Non, pardon,
00:36:22mais là, pour moi,
00:36:22on met le doigt sur quelque chose.
00:36:23Comme vous dites,
00:36:24on ouvre le capot.
00:36:25C'est quand même
00:36:26le détenu numéro 1.
00:36:27C'est le détenu principal
00:36:28de notre prison.
00:36:28130 morts,
00:36:30on va commémorer
00:36:30les 10 ans
00:36:31du Bataclan
00:36:32la semaine prochaine.
00:36:33Il faut un traitement
00:36:35différent.
00:36:36Pardon,
00:36:36je ne sais pas
00:36:36la justice,
00:36:39mais il ne faut pas
00:36:39qu'il puisse avoir
00:36:39un traitement.
00:36:40Et il s'est marié.
00:36:40Oui, et l'ordinateur,
00:36:43c'est l'accès direct
00:36:43à l'État islamique.
00:36:45Et il peut préparer
00:36:46d'autres actions.
00:36:47Pourquoi pas ?
00:36:47Et vous saviez, vous, ça ?
00:36:49Par exemple,
00:36:49vous avez un magistrat
00:36:50qui est un dénu, là.
00:36:52Vous saviez, par exemple,
00:36:53que des détenus de ce type
00:36:55ont le droit à un ordinateur ?
00:36:55Non, je ne savais pas.
00:36:57Je découvre avec vous.
00:36:58Mais au nom de quoi ?
00:37:00Au nom de quoi ?
00:37:01Eh bien, je n'en sais rien.
00:37:02Vous n'en savez rien,
00:37:03mais c'est une question
00:37:04qu'on peut se poser.
00:37:04C'est un régime pénitentiaire
00:37:06qui ne correspond pas.
00:37:08Alors, on ouvre des prisons
00:37:09de haute sécurité.
00:37:10On nous dit
00:37:11« Elles sont étanches,
00:37:11vendent un levier, etc. »
00:37:13Et on s'aperçoit
00:37:14qu'ils ont accès à l'extérieur.
00:37:17C'était avant.
00:37:18Au-delà de la question
00:37:19de la clé USB,
00:37:20pardonnez-moi,
00:37:20qui peut peut-être s'imaginer
00:37:21passer dans un parloir,
00:37:23mais comment est-ce
00:37:23qu'on introduit un ordinateur
00:37:25dans un détenu aussi surveillé ?
00:37:27Non, il n'est pas introduit.
00:37:28Il y a droit.
00:37:29Il y a droit.
00:37:30Il y a droit.
00:37:31Mais alors là, c'est pire.
00:37:32Il y a un visilement.
00:37:33Non, mais c'est absolument hallucinant.
00:37:35Il faut qu'il s'occupe.
00:37:37Je voulais vous faire écouter
00:37:38Vincent Trémolet de Villers.
00:37:39Souvent, je le cite
00:37:40parce qu'il a une place particulière
00:37:41forcément dans notre profession
00:37:43puisqu'il est particulièrement pertinent,
00:37:46particulièrement brillant
00:37:46et peut-être est-ce le meilleur d'entre nous.
00:37:49Son père l'était déjà.
00:37:51Son père était des magistrats ?
00:37:52Non, avocat.
00:37:53Grand avocat.
00:37:54Ce matin, il a fait un édito
00:37:55formidable sur Europe
00:37:56que vous avez peut-être entendu
00:37:58sur Oléron
00:38:00puisque nous ouvrons le chapitre
00:38:01Oléron à l'instant.
00:38:03Je vous propose d'écouter
00:38:04ce qu'il a dit
00:38:05sur la non saisie
00:38:09par le parquet national
00:38:11antiterroriste
00:38:13de cette affaire.
00:38:15Vous avez un homme
00:38:16qui se dit inspiré par Allah
00:38:17qui conduit 30 minutes
00:38:18à la recherche de victimes
00:38:19à tuer aveuglément
00:38:20qui emporte dans sa voiture
00:38:22un couteau de 35 centimètres
00:38:23et une bonbonne de gaz
00:38:24pour s'y moller
00:38:25qui crie Allah Akbar
00:38:26quand la police l'arrête.
00:38:27Mais ceci n'est pas du terrorisme.
00:38:30Je vous rappelle
00:38:30comment l'article 421-1
00:38:32du code pénal
00:38:33définit les actes terroristes.
00:38:34J'ouvre les guillemets
00:38:35Acte intentionnellement
00:38:37en relation
00:38:37avec une entreprise
00:38:38individuelle ou collective
00:38:39ayant pour but
00:38:40de troubler gravement
00:38:41l'ordre public
00:38:42par l'intimidation
00:38:43ou la terreur.
00:38:44C'est exactement
00:38:45ce qu'a fait le suspect.
00:38:47Mais les Majustras
00:38:48nous diront
00:38:48qu'ils n'étaient pas en lien
00:38:49avec une organisation terroriste.
00:38:52Il faudrait alors
00:38:52leur expliquer
00:38:52que le djihadisme
00:38:53ce n'est pas la bande à Bader
00:38:54et leur offrir
00:38:55les œuvres complètes
00:38:56de J. Kepel
00:38:57et du Gomichron
00:38:58pour qu'ils comprennent
00:38:59le principe
00:38:59du djihadisme d'atmosphère
00:39:01c'est-à-dire
00:39:02la mobilisation diffuse
00:39:04sans lien avec une structure
00:39:05mais simplement
00:39:06par l'imitation
00:39:07d'un mode opératoire.
00:39:09Rappelons que c'est
00:39:10ce même parquet
00:39:10qui a mis des semaines
00:39:11à reconnaître
00:39:12la dimension terroriste
00:39:13de l'égorgement à Lyon
00:39:14d'un chrétien irakien
00:39:15en fauteuil roulant
00:39:16pendant un mois
00:39:17comme dans Magritte.
00:39:18Ceci non plus
00:39:19ça n'était pas du djihad.
00:39:20Mais le suspect
00:39:20d'Oléron était aussi
00:39:21polytoxicomane
00:39:23très déséquilibré
00:39:24aussi apparemment
00:39:25Vincent.
00:39:25Oui mais il me semble
00:39:26que les frères Kouachi
00:39:27ou Hamedi
00:39:27et Kolibali
00:39:28n'étaient pas non plus
00:39:29des modèles d'équilibre.
00:39:31Et puis si on veut faire
00:39:34de l'aveuglement volontaire
00:39:35de la pratique du déni
00:39:36de ceux qui nous gouvernent
00:39:38parce que là aussi
00:39:39on attend l'expertise.
00:39:41A chaque fois
00:39:42tout est fait
00:39:43pour ne pas dire
00:39:44pour ne pas voir.
00:39:45Alors c'est d'abord
00:39:46une voiture
00:39:46qui est devenue folle
00:39:47puis c'est le dark web
00:39:48qui a fait le coup
00:39:49enfin le cannabis
00:39:50l'alcool
00:39:51ou le protoxyde d'azote.
00:39:52Il n'y a jamais
00:39:53un sujet pleinement responsable
00:39:54il n'y a jamais
00:39:56d'arrière-plan culturel.
00:39:57Pourquoi ?
00:39:58Parce que ça reviendrait
00:39:59à souligner
00:40:00l'étendue de nos faiblesses
00:40:01et la force conquérante
00:40:02des fous d'Allah.
00:40:03On serait obligé
00:40:03de reconnaître
00:40:04que le paradis multiculturel
00:40:05tourne au cauchemar.
00:40:07C'est vraiment très brillant.
00:40:09On a droit d'attendre
00:40:09me semble-t-il
00:40:10que M. Olivier Christen
00:40:13le procureur national
00:40:15antiterroriste
00:40:16explique sa décision.
00:40:18Il est là
00:40:18au nom du peuple français.
00:40:21Moi je ne me contente pas
00:40:22de l'explication
00:40:23du procureur
00:40:24tout à fait estimable
00:40:25de La Rochelle.
00:40:25Ce n'est pas lui
00:40:26qui prend la décision.
00:40:27La décision
00:40:28elle a été prise
00:40:29par le procureur national
00:40:30antiterroriste
00:40:31qui ne s'est pas exprimée.
00:40:32Moi je me souviens
00:40:33d'une époque
00:40:33où nous avions
00:40:34François Mollins
00:40:35qui devant
00:40:36les français
00:40:37expliquait ce qu'il faisait
00:40:38en étant droit
00:40:39de savoir pourquoi
00:40:40parce que moi
00:40:41je n'y comprends plus rien.
00:40:42Quand je regarde
00:40:43la loi de 1986
00:40:44et la loi de 2016
00:40:46ces faits-là
00:40:47rentrent dans la catégorie
00:40:48d'un acte terroriste.
00:40:50Alors il peut avoir
00:40:51une opinion différente
00:40:52mais son opinion
00:40:53elle n'est pas personnelle.
00:40:54Elle doit s'exprimer
00:40:55au nom du peuple français.
00:40:56Pourquoi ?
00:40:57Alors c'est une décision
00:40:58provisoire
00:40:59elle peut être revue
00:41:00j'entends
00:41:00l'enquête peut évoluer
00:41:01mais en l'état
00:41:02les français se posent
00:41:02des questions quand même.
00:41:04Bon c'est le déni
00:41:05c'est assez simple
00:41:06moi je comprends tout ça
00:41:07c'est le déni
00:41:08ça fait 40 ans
00:41:09que ça dure
00:41:10parce que si tu attaques
00:41:11pas
00:41:12si tu ne veux pas
00:41:14être dans le déni
00:41:14à ce moment-là
00:41:15tu vas commencer
00:41:15par parler de l'immigration
00:41:16parce que tu as fait venir
00:41:18sur le sol de France
00:41:19une religion
00:41:20massivement
00:41:21qui aujourd'hui
00:41:22a des conséquences
00:41:24parce que la pratique
00:41:25est comme ça.
00:41:25voilà la pratique
00:41:27il y a beaucoup de gens
00:41:27qui sont sur le sol de France
00:41:29et il y a une part
00:41:30manifestement de gens
00:41:31ça c'est une opinion
00:41:32déjà politique.
00:41:33Oui mais c'est là
00:41:34ça veut dire que les magistrats
00:41:36auraient intégré
00:41:37cette opinion.
00:41:37Mais tout le monde
00:41:38l'a intégré
00:41:39les journalistes
00:41:39l'ont intégré
00:41:40tout le monde
00:41:40l'a intégré
00:41:41parce que la responsabilité
00:41:42vous avez fait venir
00:41:43je le répète
00:41:44sur le sol de France
00:41:45une religion nouvelle
00:41:47une idéologie
00:41:48et ça a des conséquences
00:41:51forcément
00:41:52quand il parle
00:41:53de djihadisme
00:41:53d'atmosphère
00:41:54je l'ai dit tout à l'heure
00:41:55il y a 10 ans
00:41:56il y a 20 ans
00:41:57personne n'aurait percuté
00:41:58une jeune fille
00:41:59en criant
00:42:00ou des jeunes gens
00:42:02en criant
00:42:02Allah Akbar
00:42:03sur l'île de l'Héron
00:42:04ça n'aurait
00:42:05jamais existé
00:42:07donc
00:42:07il est là
00:42:09l'explication
00:42:11alors ça veut pas dire
00:42:13évidemment
00:42:13que tous les musulmans
00:42:14de France
00:42:14évidemment
00:42:15souscrivent
00:42:17au djihadisme
00:42:19bien sûr
00:42:19bien sûr
00:42:20mais
00:42:21c'est parlé
00:42:23effectivement
00:42:23de choses
00:42:24qui peuvent
00:42:24être dérangeantes
00:42:26Norbert Sada
00:42:26il nous reste 4 minutes
00:42:28bonjour
00:42:28comme vous dites
00:42:29bon
00:42:29Norbert
00:42:30d'abord
00:42:32demain c'est l'anniversaire
00:42:32d'Alain Delon
00:42:33oui
00:42:34bon
00:42:34et il se trouve que
00:42:35le samedi 6 décembre
00:42:36à 15h
00:42:37au palais des congrès
00:42:38demain
00:42:38samedi
00:42:38samedi 6 décembre
00:42:40oui
00:42:40non
00:42:41l'anniversaire c'est samedi
00:42:43oui mais là
00:42:44le concert c'est samedi 6 décembre
00:42:46il n'y avait pas de date
00:42:46demain
00:42:47au palais des congrès
00:42:47oui
00:42:48donc samedi 6 décembre
00:42:50vous me faites peur
00:42:52à 15h au palais des congrès
00:42:54chaque année
00:42:55j'ai fait l'année dernière
00:42:568 novembre
00:42:57là on a fait 6 décembre
00:42:58parce que le 8 novembre
00:42:59n'était pas libre
00:43:00j'ai compris
00:43:00donc ça sera au palais des congrès
00:43:02prenez vos places
00:43:04et ce sera le spectacle
00:43:05hommage symphonique
00:43:06dédié à Alain Delon
00:43:07à l'occasion du premier anniversaire
00:43:08de sa disparition
00:43:09et de ses 90 ans
00:43:09il y a 50 musiciens
00:43:11de l'orchestre symphonique
00:43:12de Douai
00:43:12région Hauts-de-France
00:43:13sous la direction de
00:43:14Ralph Zighetti
00:43:15qui seront sur scène
00:43:16c'est le même spectacle
00:43:17que l'année dernière
00:43:18on a changé quelque chose
00:43:20vous avez vu le spectacle
00:43:20on a changé
00:43:21il était formidable
00:43:22on a fait le même
00:43:23sauf qu'on a enlevé
00:43:23les présentateurs
00:43:24on a mis des voix
00:43:26pour que ça ralentissait
00:43:28et puis il y en avait
00:43:292 ou 3 qui n'étaient pas
00:43:30qui n'étaient pas
00:43:31au niveau
00:43:32et puis on va mettre
00:43:33on va mettre
00:43:35on va mettre
00:43:352 ou 3
00:43:36photos de lui
00:43:37avec sa vie
00:43:39qu'on n'avait pas l'autre fois
00:43:40oui
00:43:40et je pense
00:43:42ça va être un peu mieux
00:43:43en chaque fois
00:43:43on tire une expérience
00:43:45d'ailleurs si vous avez
00:43:46la bande-annonce
00:43:46vous la passez
00:43:47vous allez voir
00:43:47bon là la bande-annonce
00:43:48pendant qu'on parle
00:43:49je l'ai donné
00:43:50la bande-annonce
00:43:50alors ce qui est extraordinaire
00:43:51moi je l'ai vu l'année dernière
00:43:52vous avez vu cette photo
00:43:52que je vous envoyais
00:43:53quand même
00:43:54c'est tous les 3 idoles
00:43:55écoutez
00:43:57alors je vous assure
00:43:58allez voir
00:43:59ce spectacle
00:44:01pourquoi ?
00:44:02parce que
00:44:02vous avez Delon
00:44:04devant vous
00:44:05pendant 2 heures
00:44:06et c'est magnifique
00:44:07je ne peux pas vous dire autre chose
00:44:08c'est à dire que
00:44:09le simple fait
00:44:10de regarder
00:44:11Alain Delon
00:44:12vous plonge dans un état
00:44:15de sidération
00:44:17de regarder cet homme
00:44:19qui est un accident génétique
00:44:20chacun sait
00:44:21qu'il est l'homme
00:44:22le plus beau du monde
00:44:23c'est à dire que
00:44:23il y a 9 milliards et demi de gens
00:44:26sur la terre
00:44:27il y a donc 4 ou 5 milliards d'hommes
00:44:29il n'y en a pas un
00:44:30qui est aussi beau
00:44:30qu'Alain Delon
00:44:31c'est ça qui est sidérant
00:44:32d'ailleurs
00:44:33bon
00:44:33et qui a le charisme
00:44:35d'Alain Delon
00:44:36alors on reconnait ça
00:44:37cette musique là
00:44:38c'est
00:44:392 hommes dans la ville
00:44:40je pense
00:44:41superbe musique
00:44:42parce que les musiques
00:44:43sont superbes
00:44:44et très beau film
00:44:46également
00:44:46Le Dernier Samouraï
00:44:48donc
00:44:48alors c'est pas hors de prix
00:44:50comment ?
00:44:52je dis c'est pas hors de prix
00:44:53non c'est pas hors de prix
00:44:53ça commence à 50 euros
00:44:55c'est pas hors de prix
00:44:56bon
00:44:56et Norbert
00:44:57vous êtes un survivant
00:44:58vous êtes un des derniers
00:45:00producteurs
00:45:01de ce monde
00:45:02c'est vrai
00:45:02j'ai fait 2 masterclass
00:45:04avec Claude Delouche
00:45:04et il m'a dit
00:45:05nous sommes les 2 vétérans
00:45:07de ce métier
00:45:07parce qu'on a un an
00:45:08d'écart
00:45:09mais en fait
00:45:09on n'est pas les vétérans
00:45:10il y aura d'autres gens
00:45:11quand même
00:45:12et oui
00:45:12bon je peux le dire
00:45:13vous allez sur vos cadres
00:45:1487
00:45:16oui vous avez 80
00:45:16Delon en est le 8
00:45:17moi le 9
00:45:18fatiguez pas
00:45:18et alors
00:45:19vous avez connu
00:45:20tout le cinéma
00:45:20vous étiez amis
00:45:21vous étiez amis avec Delon
00:45:22vous étiez amis
00:45:23avec Claudia Cardinal
00:45:24Ventura
00:45:25Delon
00:45:25Audiard
00:45:26Léon
00:45:26comment ?
00:45:27vous avez reçu
00:45:28pour un bouquin
00:45:29que vous aviez écrit
00:45:30tout le monde vous adorait
00:45:31en plus
00:45:32et vous êtes un producteur
00:45:33à l'ancienne
00:45:33c'est à dire
00:45:33que vous misiez
00:45:34votre argent
00:45:35l'argent que j'avais
00:45:36que je n'avais pas surtout
00:45:37parce que
00:45:38on faisait des dettes
00:45:39comme à l'époque
00:45:39mais à l'époque
00:45:40on n'avait qu'un client
00:45:41les gens oublient ça
00:45:42il n'avait qu'un client
00:45:43c'est la salle
00:45:43on n'avait pas de plateforme
00:45:45on n'avait pas de télévision
00:45:46on n'avait pas
00:45:46de la région
00:45:48c'était
00:45:50marche ou crève
00:45:51donc on faisait un film
00:45:53il ne marchait pas
00:45:53au deuxième
00:45:54faillite
00:45:55et regardez là
00:45:56cette superbe photo
00:45:57où vous êtes tous les deux
00:45:58Delon
00:45:58qui est magique
00:45:59sur cette photo
00:45:59et vous vous êtes à côté
00:46:01vous êtes arrivé en France
00:46:03à quel âge ?
00:46:03non moi je suis arrivé
00:46:04exactement
00:46:05belle photo ça
00:46:06j'adore cette photo
00:46:06je suis arrivé le 17 novembre 57
00:46:10au collège Sainte-Barbe
00:46:12vous aviez 19 ans
00:46:12pensionnaire
00:46:13et il y avait de la neige
00:46:14il faisait froid
00:46:16alors que vous arriviez
00:46:17d'un endroit où il faisait chaud
00:46:19oui non j'arrivais
00:46:20moi je sortais de la plage
00:46:21j'étais en maillot de bain la veille
00:46:22alors vous vous rendez compte
00:46:23j'arrivais là
00:46:23moins de 10
00:46:24je ne connaissais pas Paris
00:46:26c'était un choc
00:46:27il m'est arrivé une aventure
00:46:28drôle
00:46:29le jour de mon arrivée
00:46:31on habite au grand hôtel
00:46:32avec mon père
00:46:33il m'a dit
00:46:33on va aller dîner au Saint-Plon
00:46:34moi je ne connaissais pas Paris
00:46:35je dis très bien
00:46:36on va au Saint-Plon
00:46:36puis il y avait deux personnes
00:46:38dans l'entrée du Saint-Plon
00:46:39juste à droite quand je rentre
00:46:40et je ne sais pas pourquoi
00:46:41je pensais que je les connaissais
00:46:42je me suis levé
00:46:42je dis bonjour
00:46:43vous allez bien
00:46:43et je me suis assis
00:46:44et puis mon père
00:46:47tu connais déjà en Paris toi
00:46:48je lui dis je ne sais pas
00:46:49mais je les connais
00:46:49très gentil
00:46:50moi ils m'ont répondu
00:46:51il est arrivé
00:46:52il est arrivé
00:46:52les semaines d'hôtel
00:46:52il a dit
00:46:53monsieur vous connaissez
00:46:54le duc et la duchesse
00:46:54de Bedford
00:46:55de Windsor
00:46:56c'était le frère du roi
00:46:57qui habite à Paris
00:46:58bon c'est un bonheur
00:47:00de vous avoir
00:47:01et je vous assure
00:47:01on a besoin
00:47:02un peu de légèreté
00:47:04et de tendresse
00:47:05c'est dur en ce moment
00:47:06oui dans ce monde de fou
00:47:08le carillon
00:47:09la tendresse
00:47:09la tendresse
00:47:11oh là là
00:47:12ah oui
00:47:13vous êtes avec Bernard
00:47:14de la Villardière
00:47:15là je ne vous entends pas
00:47:18ami
00:47:18je ne vous entends pas
00:47:20je ne vous entends pas
00:47:22ah là je vous entends
00:47:24c'est un complot
00:47:25bon que se passe-t-il
00:47:27j'ai perdu mes lunettes
00:47:28que se passe-t-il ami
00:47:29nous sommes avec
00:47:31Bernard de la Villardière
00:47:32pour fêter les 20 ans
00:47:33d'enquête exclusive
00:47:33ah
00:47:34et alors vous allez évoquer
00:47:36quelques enquêtes
00:47:37à venir
00:47:38ou quelques enquêtes passées
00:47:39c'est quand les 20 ans
00:47:40de l'heure des pros
00:47:40c'est bientôt non
00:47:41non
00:47:41l'heure des pros
00:47:42c'est en 2016
00:47:44ça a commencé
00:47:45donc on va célébrer
00:47:46d'ailleurs ces jours-ci
00:47:46les 9 ans
00:47:47je crois que c'est
00:47:48quand est-ce que nous avions
00:47:50commencer je me demande
00:47:50si ce n'est pas d'ailleurs
00:47:519 ans jour pour jour
00:47:52je demande à Marine
00:47:53bon Pascal je suis un fan
00:47:54en tout cas
00:47:55et bravo
00:47:55parce qu'abattre 4 heures
00:47:57d'antenne comme ça
00:47:57avec un tel succès d'audience
00:47:59c'est vraiment formidable
00:48:00vous êtes gentil
00:48:004 heures et demie
00:48:02ouais
00:48:03et puis les liens d'amitié
00:48:05que vous avez pu bâtir
00:48:06avec les chroniqueurs
00:48:07etc
00:48:08c'est super bien
00:48:08bon bah écoutez
00:48:09passez une excellente émission
00:48:11on vous embrasse
00:48:12et bravo pour votre travail
00:48:13et figurez-vous que
00:48:14Marine me dit
00:48:15c'est le 9 novembre
00:48:16que nous avons commencé
00:48:17le 9 novembre
00:48:18pour mon anniversaire
00:48:19vous nous avez
00:48:20le 9 novembre
00:48:22c'est les 20 ans
00:48:23donc bon anniversaire
00:48:25et bah c'est gentil
00:48:26merci beaucoup
00:48:26merci Pascal
00:48:27la mort de De Gaulle
00:48:29et le mur de Berlin
00:48:30le 9 novembre
00:48:30je sais pas ce qui est
00:48:31le plus important
00:48:31parmi les trois
00:48:32comment ?
00:48:33je sais pas ce qui est
00:48:34le plus important
00:48:34parmi les trois
00:48:35bon ça va par ça
00:48:37Norbert ?
00:48:38ça va comme un garçon
00:48:39de 87 ans
00:48:40qui est un peu rouillé
00:48:41quand même non ?
00:48:42bon
00:48:43la tête fonctionne bien
00:48:44c'est essentiel
00:48:45bon quand on dîne avec vous
00:48:47alors on pense à Daniel Echter
00:48:48qui vient de vous
00:48:48il m'a demandé d'ailleurs
00:48:49de vous dire
00:48:49qu'il attend
00:48:50de savoir quand il dîne avec vous
00:48:51il arrive mercredi à Paris
00:48:52et bah écoutez
00:48:53on va dîner ensemble
00:48:54et moi j'aime bien
00:48:55quand vous me racontez
00:48:56Vincent François Paul et les autres
00:48:57par exemple
00:48:58et que Montand voulait
00:48:59voulait pourquoi pas
00:49:01changer le titre
00:49:02il avait dit
00:49:04il avait dit
00:49:04c'est pas très gentil
00:49:07ce que je vais dire
00:49:07mais Jean-Luc Dabadi
00:49:08avait une habitude
00:49:09il faisait un déjeuner
00:49:09un dîner tous les mois
00:49:11chez lui
00:49:11avec Sauté
00:49:12Pierre Benichoux
00:49:13Labro
00:49:15et moi
00:49:16et donc je sais pas pourquoi
00:49:17on a cette bande là
00:49:18tous les mois
00:49:19et un jour je lui ai dit
00:49:20à Sauté
00:49:21je lui ai dit
00:49:21mais c'est drôle
00:49:22c'est vrai qu'il y a des rôles
00:49:23particuliers
00:49:24qui appellent Montand
00:49:24il m'a dit
00:49:25quand j'ai créé un rôle d'idiot
00:49:26je pense à Montand
00:49:27ça c'est pas idiot
00:49:30il n'est pas idiot
00:49:33dans César et Rosalie
00:49:34il ne faut peut-être pas exagérer
00:49:35non mais il a dit
00:49:35idiot
00:49:36c'est pas idiot
00:49:36mais c'est pas loin
00:49:37bon il est 9h55
00:49:39ben restez avec nous
00:49:40vous deiez partir
00:49:40et vous allez rester avec nous
00:49:42Michel Faux va nous rejoindre aussi
00:49:43Thomas
00:49:45ça vous ennuie pas ?
00:49:47non
00:49:47Thomas Bonnet
00:49:47merci en tout cas
00:49:49toute la semaine
00:49:50vous étiez avec nous
00:49:51et c'est toujours remarquable
00:49:52et je sais que
00:49:52les gens sont très sensibles
00:49:54à votre intelligence
00:49:56à vos analyses
00:49:57et également une forme de modération
00:49:59qui est importante
00:50:00sur nos plateaux
00:50:019h56
00:50:02à tout de suite
00:50:03il est 10h02
00:50:07Michel Faux nous a rejoint
00:50:09parce qu'il est au théâtre
00:50:10de la Michaudière
00:50:11avec la Jalousie
00:50:12bonjour
00:50:13bonjour
00:50:13depuis le 16 octobre
00:50:15et Guiterie
00:50:16fait le plein
00:50:17oui
00:50:18Guiterie a traversé le temps
00:50:20mais Guiterie n'a jamais été démodé
00:50:22il n'a pas connu de purgatoire
00:50:23contrairement à d'autres
00:50:24grands auteurs
00:50:24c'est vrai
00:50:25il a toujours été joué
00:50:26même dans les années 80
00:50:26il a même joué
00:50:27dans les théâtres subventionnés
00:50:28dans les théâtres privés
00:50:29partout
00:50:29et il continue
00:50:31à fasciner le public
00:50:33et les gens rient toujours
00:50:34la pièce
00:50:35la pièce elle date de 1915
00:50:36c'est une pièce de Genève
00:50:3715
00:50:37et ça marche toujours
00:50:40et on en parlera tout à l'heure
00:50:41alors j'ai vu dans la distribution
00:50:42et ça m'a fait plaisir
00:50:43parce que
00:50:44j'ai vu le nom de Geneviève Cazil
00:50:46et Geneviève Cazil
00:50:49qui est une ancienne sociétaire du français
00:50:51qui jouait dans les rois maudits
00:50:53je crois qu'elle jouait une des reines de France
00:50:54et je me suis dit
00:50:54elle est toujours sur scène
00:50:55c'est formidable
00:50:56elle est magnifique
00:50:56Geneviève Cazil
00:50:57c'est un rêve d'enfant
00:50:59exactement
00:50:59et qui appartient
00:51:00évidemment à la grande tradition du français
00:51:03c'est la troupe de Robert Hirsch
00:51:04la troupe de Michel Duchossois
00:51:06c'est la troupe de Jean-Pierre
00:51:07une grande tragédienne
00:51:08bien sûr
00:51:08Geneviève Cazil
00:51:10donc on parlera tout à l'heure
00:51:11évidemment de la jalousie
00:51:12mais à 10h03
00:51:13Sommay Al-Abidi
00:51:14nous dit
00:51:15nous rappelle les titres
00:51:16des scènes d'affrontement
00:51:20en plein concert de musique classique
00:51:22hier soir dans la capitale
00:51:24la représentation du chef d'orchestre israélien
00:51:26Lav Chani et ses musiciens
00:51:27a été interrompu à la Philharmonie de Paris
00:51:30comme vous pouvez le constater sur ces images
00:51:33des incidents qui ont conduit au placement
00:51:35en garde à vue de 4 personnes
00:51:37à quelques jours de l'ouverture de la COP30
00:51:40Emmanuel Macron a fustigé hier
00:51:43les prophètes du désordre qui sèment le doute
00:51:45quant à l'urgence climatique
00:51:47et a appelé les dirigeants du monde
00:51:49à choisir le multilatéralisme
00:51:50face au repli sur soi
00:51:52et la science face à l'idéologie
00:51:54et puis des bijoux estimés à plusieurs dizaines
00:51:57de millions d'euros
00:51:58dont une broche de Napoléon Bolaparte
00:52:00saisie à Waterloo
00:52:01vont être proposés aux enchères
00:52:03la semaine prochaine
00:52:03à l'occasion de la semaine du luxe
00:52:05à Genève en Suisse
00:52:07une pièce unique
00:52:08qui faisait partie des effets personnels
00:52:09que l'empereur avait dû abandonner
00:52:11dans sa fuite
00:52:12face aux soldats britanniques et prussiens
00:52:14à l'issue de la célèbre bataille
00:52:16Merci Somaïa
00:52:17on a besoin dans cette semaine
00:52:19d'un peu de légèreté
00:52:20et c'est fou Norbert
00:52:21lorsqu'on vous reçoit
00:52:22le nombre d'amis que vous avez
00:52:24je vais vous citer les messages
00:52:26que je reçois
00:52:26Pierre Charon
00:52:28qui dit
00:52:28Norbert faisait il y a 30 ans
00:52:30des dîners le dimanche soir
00:52:31des pasta parties
00:52:32où tous les artistes venaient
00:52:33j'ai rencontré Arthur
00:52:35le splendide
00:52:35c'était formidable
00:52:36c'est un homme généreux
00:52:38Patrick Sabatier
00:52:39me dit
00:52:40Norbert ne s'en souvient certainement pas
00:52:42mais c'est grâce à lui
00:52:43que j'ai connu Alain Delon
00:52:44je l'en remercie encore
00:52:45amitié à vous deux
00:52:46donc
00:52:48Gérard d'Armont
00:52:49on dit
00:52:49salut Norbert
00:52:50de ma part
00:52:51et il ajoute
00:52:52oui oui mon temps
00:52:52était un crétin
00:52:53mais bon ça c'est autre chose
00:52:54c'est pas gentil
00:52:57mais c'est vrai que
00:52:58tout le monde vous aime
00:53:00j'ai pas fait exprès
00:53:02vous savez
00:53:04quand vous dites
00:53:05qu'être gentil avec les gens
00:53:06c'est normal
00:53:07enfin j'espère que c'est normal
00:53:08les gens vous aiment
00:53:09moi j'ai jamais été méchant
00:53:10avec les gens
00:53:11j'ai une profonde
00:53:13une profonde
00:53:15comment dirais-je
00:53:16sollicitude
00:53:18et empathie
00:53:19pour les acteurs
00:53:19et ce qui joue
00:53:21donc je suis proche des acteurs
00:53:23je fais pas partie des producteurs
00:53:24qui disent
00:53:24les deux font quatre
00:53:25il faut faire huit
00:53:26pour faire neuf
00:53:26moi je sais pas
00:53:27j'aime les acteurs
00:53:28j'aime le texte
00:53:29je fais
00:53:29moi je fais pas
00:53:30je m'en fous de ce que ça coûte
00:53:31bon un mot
00:53:32l'actualité
00:53:33et puis on parlera évidemment
00:53:34avec Michel Faud tout à l'heure
00:53:35de la jalousie
00:53:36un mot de Nicolas Sarkozy
00:53:37puisque c'est lundi
00:53:39que la décision
00:53:40sera prise
00:53:42à un moment où il reçoit
00:53:44plus de mille lettres par jour
00:53:46et on parlait de la justice
00:53:47combien elle est incompréhensible
00:53:49c'est vrai
00:53:50qu'on attend la décision
00:53:51avec un intérêt
00:53:52parce que cette décision
00:53:54elle a été mal comprise
00:53:55pour ne pas dire pas comprise
00:53:57je disais tout à l'heure
00:53:58Abdeslam
00:53:59il a le droit à un ordinateur
00:54:00un ancien président de la république
00:54:02n'a même pas le droit
00:54:02à un ordinateur
00:54:03dans sa cellule
00:54:04donc on découvre des choses
00:54:05quand même
00:54:05qui peuvent nous surprendre
00:54:06et je vous propose
00:54:07de voir le sujet
00:54:08de Félix Perola
00:54:09avec les lettres
00:54:10qu'il reçoit à chaque jour
00:54:11des lettres
00:54:14des cartes postales
00:54:17à n'en plus finir
00:54:19depuis son incarcération
00:54:21Nicolas Sarkozy
00:54:23reçoit des milliers
00:54:24de lettres de soutien
00:54:25jusqu'à mille par jour
00:54:27selon ses proches
00:54:28tenez bon
00:54:29je prie pour vous
00:54:31je ne pensais pas
00:54:32vous écrire un jour
00:54:33mais les choses sont ainsi
00:54:34restez debout
00:54:36vous n'êtes pas seul
00:54:37l'ancien président
00:54:38reçoit même
00:54:40des lettres
00:54:40venant de l'étranger
00:54:41vous aurez toujours
00:54:42une place
00:54:43dans le coeur des bulgares
00:54:44des courriers
00:54:45mais aussi des cadeaux
00:54:47comme du chocolat
00:54:48beaucoup de livres
00:54:49lui sont également
00:54:51adressés
00:54:51souvent religieux
00:54:53comme cette bible
00:54:54ou ce livre
00:54:55sur Saint Pierre
00:54:56son entourage
00:54:57a expliqué
00:54:58que l'ancien président
00:55:00était extrêmement touché
00:55:01par ces mots
00:55:02sur les réseaux sociaux
00:55:03les proches
00:55:04de Nicolas Sarkozy
00:55:05concluent
00:55:06aucune lettre
00:55:07ne restera
00:55:08sans réponse
00:55:09avec un message
00:55:10d'espoir
00:55:11la fin de l'histoire
00:55:12n'est pas écrite
00:55:13je dirais que
00:55:15au nom de la présomption
00:55:17d'innocence
00:55:18on doit s'attendre
00:55:20normalement
00:55:20logiquement
00:55:21à une remise
00:55:22en liberté
00:55:22jusqu'au jugement
00:55:24en appel
00:55:25voyez-vous
00:55:25donc la décision
00:55:27elle va être rendue
00:55:28le 10
00:55:30il ne risque pas
00:55:31de s'enfuir
00:55:31il a toujours répondu
00:55:33aux convocations
00:55:33il ne risque plus
00:55:35d'y avoir
00:55:35de concertation
00:55:36frauduleuse
00:55:36depuis le temps
00:55:37que cette affaire
00:55:38dure
00:55:38avec d'autres
00:55:40prévenus
00:55:41donc si on est
00:55:42attaché vraiment
00:55:43à la présomption
00:55:44d'innocence
00:55:44il doit logiquement
00:55:46recouvrir la liberté
00:55:46alors c'est très important
00:55:49ce qui se passe
00:55:49évidemment lundi
00:55:50parce que
00:55:51d'abord est-ce qu'il y a
00:55:52des pressions
00:55:52sur un magistrat
00:55:53est-ce qu'il y a
00:55:54des pressions
00:55:55oui est-ce que ça
00:55:56peut exister
00:55:57dépression de qui
00:55:58vous voulez dire
00:55:59pas dépression
00:56:00du gardien de l'immeuble
00:56:01dépression
00:56:02de gens
00:56:03qui travaillent
00:56:04avec lui
00:56:04je veux dire
00:56:05Georges
00:56:06vous êtes
00:56:08mais vous tombez
00:56:09vous êtes
00:56:09des syndicats
00:56:11des magistrats
00:56:12ça s'appelle
00:56:12le corporatisme
00:56:13Georges
00:56:14un bon magistrat
00:56:15devrait
00:56:16ne pas être
00:56:17sujet
00:56:18à recevoir
00:56:21des pressions
00:56:21qu'est-ce qui se joue
00:56:22lundi
00:56:23parce que
00:56:24s'il n'est pas libéré
00:56:25lundi
00:56:25ça veut dire que
00:56:26la justice voudra
00:56:27qu'il soit
00:56:29qu'il comparaisse
00:56:30prisonnier
00:56:30lors de l'appel
00:56:31nous sommes d'accord
00:56:32parce qu'il n'y aura
00:56:33pas de changement
00:56:34c'est-à-dire que
00:56:35où il est libéré
00:56:35là lundi
00:56:36mais je crois
00:56:36qu'on peut faire
00:56:37une demande
00:56:37une fois par mois
00:56:38c'est ça
00:56:38à tous les jours
00:56:39pour faire une demande
00:56:40il n'y a pas de limite
00:56:42le dossier
00:56:44ne bougera pas
00:56:45nous sommes d'accord
00:56:45et comme c'est la même
00:56:46personne qui prendra
00:56:47la décision
00:56:48ça veut donc dire
00:56:50lundi
00:56:51où la justice
00:56:52va vouloir
00:56:53dans une forme
00:56:54d'humiliation
00:56:55qu'il comparaisse
00:56:57des prisonniers
00:56:58détenus
00:56:59au mois de mars
00:57:00exactement
00:57:00ou au contraire
00:57:02elle le libère
00:57:03et tout le monde
00:57:04sur l'aspect
00:57:05purement judiciaire
00:57:06souligne qu'il n'y a pas
00:57:07de raison
00:57:08que Nicolas Sarkozy
00:57:08reste en prison
00:57:09en détention provisoire
00:57:11après il y aura
00:57:12le jugement
00:57:12en appel
00:57:13j'entends bien
00:57:13mais tout le monde
00:57:14il y a consensus
00:57:15des observateurs
00:57:17pour dire
00:57:18qu'il n'y a pas
00:57:18de raison objective
00:57:20il n'y a plus
00:57:21de critères
00:57:21oui
00:57:22parce que le critère
00:57:23de l'exceptionnelle
00:57:24gravité des faits
00:57:26n'existe plus
00:57:27à ce stade
00:57:27bon
00:57:28monsieur Valigny
00:57:28quel est votre sentiment
00:57:29je pense qu'il va être
00:57:31libéré oui
00:57:31je partage l'analyse
00:57:33de Georges
00:57:34donc c'est
00:57:36alors
00:57:36comment ça se passe
00:57:38d'ailleurs
00:57:38il y sera
00:57:41d'ailleurs
00:57:41il peut
00:57:41comparaitre
00:57:42comme il peut
00:57:43ne pas vouloir
00:57:44comparaitre
00:57:44sauf si effectivement
00:57:45le président
00:57:46c'est public
00:57:46c'est public
00:57:49ça peut être public
00:57:50mais ça sera pas public
00:57:51à mon avis
00:57:52ça sera à huis clos
00:57:52je pense
00:57:53et la décision est rendue
00:57:54sur le siège
00:57:56pratiquement
00:57:56donc dans ces cas là
00:57:57si la décision est rendue
00:57:58par exemple
00:57:58à midi
00:57:59à 16h
00:58:00le soir
00:58:00il y a une levée
00:58:00d'écrou
00:58:01bon
00:58:02écoutez
00:58:03nous suivrons ça
00:58:04évidemment lundi
00:58:05avec
00:58:05oui Norbert Saada
00:58:07c'est tout le mal
00:58:08qu'on lui souhaite
00:58:09un levée d'écrou
00:58:10un mot du président
00:58:13Macron
00:58:14qui est à la COP
00:58:1630
00:58:17aujourd'hui
00:58:17et qui a échangé
00:58:18avec Raoni
00:58:19ce chef
00:58:20connu
00:58:21pour défendre
00:58:22la planète
00:58:23ce chef
00:58:24d'une tribu
00:58:25ancienne
00:58:26je vous propose
00:58:26d'écouter le président
00:58:27Macron
00:58:27je vais arriver à Belém
00:58:35qu'est-ce que tu as
00:58:36des messages
00:58:36que tu veux que je porte
00:58:37et des choses aussi
00:58:39que je dois dire
00:58:39à nous là
00:58:40je suis content
00:58:41d'avoir des devoirs
00:58:42tu peux compter sur moi
00:58:43je vais porter des messages
00:58:45sur l'exploration
00:58:47pétrolière
00:58:49sur la question de la paix
00:58:52et les engagements aussi
00:58:54pour la protection de la forêt
00:58:55ciao
00:58:57merci
00:58:58merci à toi
00:58:59à l'heure
00:59:00où les prophètes
00:59:01de désordre
00:59:02sèment le doute
00:59:02quant à l'urgence climatique
00:59:04et remettent en question
00:59:06les certitudes
00:59:07les mieux étayées
00:59:08nous devons
00:59:09protéger la science
00:59:10et fonder nos politiques
00:59:12sur ces constats
00:59:14la désinformation
00:59:15climatique
00:59:16fait aujourd'hui
00:59:17peser une menace
00:59:18sur nos démocraties
00:59:20sur l'agenda de Paris
00:59:21et donc sur notre
00:59:22sécurité collective
00:59:24c'est pourquoi
00:59:26je le redis ici
00:59:27avec force
00:59:28nous devons soutenir
00:59:30la science libre
00:59:31indépendante
00:59:32nous devons continuer
00:59:33l'engagement
00:59:34derrière nos scientifiques
00:59:35pour gagner
00:59:37ce combat
00:59:38climatique
00:59:39manifestement là
00:59:40il parle à Donald Trump
00:59:41oui
00:59:42il parle à Donald Trump
00:59:43alors moi je suis très
00:59:44honoré que le président
00:59:45de la république
00:59:46s'occupe de la fin du monde
00:59:47mais en fait les français
00:59:47ils aimeraient surtout
00:59:48qu'on s'occupe de la fin
00:59:49de leur mois
00:59:49et de la situation
00:59:51dans laquelle est le pays
00:59:52pardonnez-moi
00:59:52mais c'est ça
00:59:53vous voyez le décalage
00:59:54qu'il y a quand même
00:59:55entre un président de la république
00:59:57qui est tailleur
00:59:58un premier ministre
00:59:59qui est nulle part
01:00:00et des français
01:00:00qui souffrent
01:00:01perpétuellement
01:00:02donc il s'occupe
01:00:03de la fin du monde
01:00:03il a cette communication
01:00:06avec Raoni
01:00:06qui en fait s'occupe
01:00:07enfin qui est le défenseur
01:00:08de l'Amazonie
01:00:09de la forêt amazonienne
01:00:10le chef de la tribu
01:00:11dont vous parliez
01:00:12mais l'image est facile
01:00:14mais s'occuper de la fin du monde
01:00:15alors que les français
01:00:15ont des problèmes
01:00:16de fin de mois
01:00:16si vous voulez
01:00:17il y a quand même
01:00:17un sujet énorme
01:00:19il est totalement déconnecté
01:00:20alors il avait fait
01:00:21cette confidence aux parisiens
01:00:22en disant qu'il ne s'occuperait
01:00:24plus dorénavant
01:00:25et c'est une bonne décision
01:00:27de la vie nationale française
01:00:29mais est-ce que
01:00:30vous voyez dans quelle situation
01:00:31on est
01:00:31et on a un président
01:00:32qui dans un avion
01:00:33voyage
01:00:34et explique
01:00:35qu'il va sauver la planète
01:00:36vraiment
01:00:36André Valini
01:00:37non moi je suis totalement
01:00:38en désaccord avec Eric Crevel
01:00:39oui bah ça ne m'étonne pas
01:00:40mais non mais
01:00:41je vous dis
01:00:42vous savez que je vous aime
01:00:43beaucoup Eric
01:00:43oui bah oui
01:00:44ça commence mal
01:00:45là franchement
01:00:46reprocher au président
01:00:48de la République
01:00:48de s'occuper
01:00:49des questions internationales
01:00:50et notamment climatiques
01:00:51ça ne se fait pas
01:00:52dire que le président
01:00:53ne s'occupe plus
01:00:54de politique nationale
01:00:55alors qu'on a cessé
01:00:56de lui dire
01:00:57et vous le premier
01:00:57qu'il ne fallait plus
01:00:58qu'il se mêle
01:00:58de politique nationale
01:00:59non je pense
01:01:00qu'il est dans son rôle
01:01:01et quand vous dites
01:01:02que le corps nu est nulle part
01:01:03le corps nu il est à l'assemblée
01:01:04jour et nuit
01:01:04pour essayer de t'en passer
01:01:06le budget
01:01:06il peut être renversé
01:01:06à n'importe quel moment
01:01:07mais pardonnez-moi
01:01:08sur les dossiers
01:01:09ce qui m'ennuie
01:01:10ce que je vois
01:01:10dans ce qu'il dit
01:01:11c'est écouter la science
01:01:13la science c'est pas une
01:01:14ah ça c'est autre chose
01:01:15alors là il y a aussi ça
01:01:16évidemment
01:01:17pardonnez-moi
01:01:17la science elle évolue parfois
01:01:19il y a des choses
01:01:21qu'on apprend entre temps
01:01:22on l'a vu sur la période
01:01:23du Covid
01:01:24cher ami
01:01:25je reprends toujours
01:01:25ces exemples
01:01:26on nous a expliqué
01:01:27qu'il fallait tous
01:01:28nous vacciner
01:01:29parce que le vaccin
01:01:30ne transmettait pas
01:01:33le virus
01:01:34c'était vraiment
01:01:35la raison
01:01:36pour laquelle
01:01:37nous vaccinions
01:01:38et nous avons appris
01:01:39après que si le vaccin
01:01:41nous protégeait
01:01:41c'est une bonne chose
01:01:42il n'empêchait pas
01:01:43la transmission
01:01:44donc on a vacciné
01:01:45des gosses de 15 ans
01:01:46pour ça
01:01:46donc voilà
01:01:47ça demande
01:01:48en fait ça demande
01:01:50comment dire
01:01:52un petit peu
01:01:53de
01:01:53de nuance
01:01:54et le président
01:01:56nous dit
01:01:56voilà c'est comme ça
01:01:57et c'est pas autrement
01:01:58c'est ça qui peut
01:01:59et pareil sur
01:02:00la science climatique
01:02:02il y a des vérités
01:02:04bien sûr
01:02:05il faut les entendre
01:02:06mais il faut être prudent
01:02:07sur ça
01:02:08mais là je suis d'accord
01:02:08il faut être prudent
01:02:09il faut écouter tout le monde
01:02:10ça n'est pas du tout
01:02:11ce que disait Eric Revelle
01:02:12il est reproché
01:02:13d'aller s'occuper du climat
01:02:14mais oui
01:02:14il a échoué sur l'Ukraine
01:02:15il a échoué sur Gaza
01:02:17et Israël
01:02:18attendez
01:02:18maintenant il s'occupe
01:02:19de la sauver l'Amazonie
01:02:20on est content
01:02:20bon
01:02:21il faut écrire un pamphlet
01:02:22sur Macron
01:02:23Mozart
01:02:24qu'on assassine
01:02:24il faut le faire
01:02:25est-ce qu'il vous inspire
01:02:27Michel Faux
01:02:28le président Macron
01:02:31parce que vous allez jouer
01:02:32Mitterrand par exemple
01:02:33dans un film
01:02:34qui est sorti mercredi
01:02:35oui
01:02:35vous jouez Mitterrand
01:02:37l'inconnu de la Grande Arche
01:02:37non je évoque Mitterrand
01:02:39c'est pas du tout un biopic
01:02:40non non
01:02:40non c'est pas un biopic
01:02:41mais justement
01:02:41c'est un film magnifique
01:02:42de Stéphane Demoustier
01:02:43sur le projet chaotique
01:02:46qui a été un peu raté
01:02:48de la Grande Arche
01:02:48de la Défense
01:02:49vous trouvez que c'est raté
01:02:50c'est beau film
01:02:50le film raconte
01:02:52que ça a été un fiasco
01:02:52bon et alors
01:02:54vous pourriez jouer
01:02:55par exemple le président Macron
01:02:56non je ne suis pas assez beau
01:02:56il est beau Macron
01:02:57il a des beaux yeux
01:02:58des belles dents
01:02:59non non non
01:02:59bon mais
01:03:00moi Emmanuel Macron
01:03:02il vient souvent me voir au théâtre
01:03:04il va beaucoup au théâtre
01:03:05il va un peu moins
01:03:06parce que
01:03:07il vient d'abord
01:03:08non mais c'est rare
01:03:09c'est rare
01:03:09non il va au théâtre
01:03:10et puis il voit sa vie
01:03:12peut-être comme une scène aussi
01:03:13bah oui
01:03:14parce qu'il faisait du théâtre
01:03:15c'était un bon acteur
01:03:17vous trouvez
01:03:17vous trouvez que c'est un bon acteur
01:03:18par exemple
01:03:18vous trouvez qu'il dit bien ses textes
01:03:20non c'est pas un acteur
01:03:21c'est un homme politique
01:03:21ça n'a aucun rapport
01:03:22pour moi
01:03:22non mais
01:03:24quand il interprète
01:03:25par exemple les textes
01:03:26quand il commémore
01:03:27est-ce que vous trouvez que
01:03:28il est classique
01:03:30mais il n'est pas
01:03:31il n'est pas démentiel
01:03:33non mais est-ce qu'on a besoin
01:03:34d'être démentiel
01:03:34je ne sais pas
01:03:35c'est pas pareil
01:03:36qu'est-ce qu'il vous dit
01:03:37quand il vient vous voir
01:03:38parce que j'imagine
01:03:39quand il vient au théâtre
01:03:39il vient vous voir
01:03:40après dans la loge
01:03:41on ne parle pas du tout
01:03:42de politique
01:03:43parce que moi ça ne m'intéresse pas
01:03:44mais on parle de
01:03:46enfin ça me fait peur
01:03:47mais on parle de littérature
01:03:49on parle de
01:03:50de Léon Blois
01:03:51de Samuel Beckett
01:03:52non non il est cultivé
01:03:53très cultivé
01:03:54par rapport à d'autres
01:03:55par rapport à qui par exemple ?
01:03:57à ceux qu'il y avait avant
01:03:58par exemple
01:03:59parce que Hollande
01:04:00Hollande et Sarkozy
01:04:01n'étaient pas très cultivés
01:04:02ah si le président Sarkozy
01:04:03le théâtre
01:04:04non le théâtre
01:04:04il n'y connaît rien
01:04:05littérature
01:04:06le théâtre il n'y connaît rien
01:04:07l'opéra il n'y connaît rien
01:04:08il y a des gens
01:04:09qui ne vont jamais au théâtre
01:04:11ben oui oui
01:04:11c'est pas obligatoire
01:04:14il y a des gens
01:04:14qui ne vont jamais aussi
01:04:15bon
01:04:15donc la jalousie
01:04:18c'est au théâtre
01:04:18de la Michaudière
01:04:19alors d'abord vous avez dit
01:04:20c'est une pièce de jeunesse
01:04:21dans le répertoire de Guitry
01:04:23vous aimez tout Guitry
01:04:24donc j'imagine que vous vous êtes dit
01:04:25pourquoi cette pièce
01:04:26et celle-là
01:04:28et pas une autre
01:04:28qu'est-ce qui vous a intéressé
01:04:30dans cette pièce
01:04:30la jalousie ?
01:04:31c'est qu'il n'y a pas de film
01:04:32moi je suis bloqué
01:04:34quand je vois les films
01:04:34avec Guitry
01:04:35désiré
01:04:36le Nouveau Testament
01:04:37cadré
01:04:38tandis que là
01:04:38les pièces de jeunesse
01:04:40j'en ai monté deux
01:04:40Nono et puis
01:04:41la jalousie
01:04:42il n'y a pas de traces en fait
01:04:43parce que moi ça me paralyse
01:04:45de voir Guitry
01:04:45c'était un tel acteur
01:04:46on a envie de l'imiter
01:04:48donc c'est pour ça
01:04:50que j'aime bien
01:04:50ces pièces-là
01:04:51parce qu'il n'y a pas de référence
01:04:52quand vous dites
01:04:52c'est une pièce de jeunesse
01:04:53elle est écrite en 1915
01:04:55il a quel âge ?
01:04:5530 ans
01:04:56ce qui est incroyable
01:04:58c'est ce qu'aura écrit
01:05:00Guitry
01:05:00c'est-à-dire qu'il y a
01:05:01combien de pièces ?
01:05:0240 pièces ?
01:05:03plus que ça ?
01:05:05et puis les films
01:05:06tous les films qu'il a fait
01:05:07et même après la guerre
01:05:08où il avait été inquiété
01:05:10il a continué à refaire des films
01:05:13Cire Versailles m'était compté
01:05:14bien sûr
01:05:15Cire Versailles m'était compté
01:05:16et puis moi je cite souvent
01:05:17ce mot à La Libération
01:05:18où il avait dit
01:05:18La Libération
01:05:19j'en ai été le premier prévenu
01:05:20et effectivement
01:05:23parce qu'ils sont venus le chercher
01:05:24Europe de Chambaud
01:05:26exactement
01:05:26il y a une évocation d'ailleurs
01:05:28dans le dernier métro de ça
01:05:29c'est Jean Poiré
01:05:30c'est Jean Poiré
01:05:31et ils l'ont emmené
01:05:31Manu Militari
01:05:32dans le 7ème arrondissement
01:05:36jusqu'à la mairie du 7ème
01:05:37alors malheureusement
01:05:38d'ailleurs son hôtel particulier
01:05:40a été rasé
01:05:41rue Élisée
01:05:42je crois qu'il est mort
01:05:43en laissant beaucoup de dettes
01:05:44à sa veuve
01:05:44oui
01:05:45il avait dit à la Namarconi
01:05:46enfin reine
01:05:48elle l'a dit
01:05:48non ça c'était pas
01:05:50c'était Yvon Printemps
01:05:51il avait dit à la Namarconi
01:05:52vous fermerez mes yeux
01:05:53et vous ouvrirez mes tiroirs
01:05:55bon
01:05:56on va voir un extrait
01:05:57de la jalousie
01:05:59et puis
01:05:59alors j'ai dit
01:06:00j'ai donné la distribution
01:06:01parce que j'ai dit tout à l'heure
01:06:03Geneviève Cazil
01:06:04ça c'est formidable
01:06:06que Geneviève Cazil
01:06:07vous cherchez
01:06:08Gwendoline Amon
01:06:09qui est une fille formidable
01:06:11que j'aime beaucoup
01:06:11qui était tellement émue
01:06:13et contente
01:06:14de savoir
01:06:15qu'elle a travaillé
01:06:15avec mon ami à côté
01:06:17Gwendoline Amon
01:06:19pourquoi vous la connaissez
01:06:20Norbert ?
01:06:21je la connais
01:06:21parce que j'aime beaucoup
01:06:22Gwendoline
01:06:22elle me connait
01:06:23je l'ai connue
01:06:24je trouve que c'est une très bonne comédienne
01:06:26et un jour
01:06:26elle m'appelle
01:06:26elle m'a dit
01:06:27j'ai un projet avec elle
01:06:28elle m'a dit
01:06:29Norbert je vais supprimer
01:06:30mes cassantes
01:06:31tout ce que j'ai à faire
01:06:32dans l'art
01:06:32je me bloque
01:06:33je veux absolument travailler
01:06:34avec Fraud
01:06:35sur Geneviève
01:06:37Catherine
01:06:37excusez-moi
01:06:39Fraud
01:06:39et elle était tellement content
01:06:41de travailler
01:06:42avec ce charmant acteur
01:06:43qui est près de moi
01:06:44au grand talent
01:06:45qu'elle a repoussé
01:06:48plein de projets
01:06:48qu'elle avait
01:06:49elle y tenait absolument
01:06:50il y a aussi
01:06:51Alexis Moncorgé
01:06:52oui alors Alexis Moncorgé
01:06:53c'est qui ?
01:06:53c'est le petit-fils de Jean Gabin
01:06:55oui absolument
01:06:55donc c'est le fils de
01:06:57de Florence
01:06:59du frère
01:07:02du frère
01:07:02du frère
01:07:03du frère
01:07:03du frère
01:07:04du frère
01:07:04du frère
01:07:05du frère
01:07:06du frère
01:07:07bon on va voir un extrait
01:07:10c'est au théâtre
01:07:10de la Michaudière
01:07:11qui était le théâtre
01:07:11de Pierre Freinet
01:07:12et d'Yvonne Printemps
01:07:13je m'appelle Pierre Freinet
01:07:14je suis dans la loge
01:07:18de Pierre Freinet
01:07:18non
01:07:18qui est toute petite
01:07:19qui est un kajibi
01:07:20parce qu'Yvonne Printemps
01:07:21avait une loge somptueuse
01:07:22qu'on a laissée
01:07:24à Geneviève Casil
01:07:25et moi je suis dans la loge
01:07:26de Pierre Freinet
01:07:26qui est comme une cellule
01:07:27mais c'était son théâtre
01:07:29je crois qu'il était propriétaire
01:07:30ça je ne peux pas dire
01:07:31et puis juste à côté
01:07:32dans la rue de la Michaudière
01:07:33vous avez Drouan
01:07:34où on a remis
01:07:35le prix Goncourt
01:07:36c'est un très joli théâtre
01:07:37le théâtre de la Michaudière
01:07:38on voit un extrait
01:07:40bonjour
01:07:42bonsoir
01:07:45d'où viens-tu ?
01:07:48je suis en retard
01:07:49oui
01:07:49quand j'ai vu l'heure
01:07:51en passant devant
01:07:51Saint-Philippe-du-Roule
01:07:52je me serai battue
01:07:54d'où viens-tu ?
01:07:56qu'est-ce que tu as ?
01:07:57veux-tu me dire
01:07:58je te prie d'où tu viens ?
01:08:00pourquoi me parles-tu comme ça ?
01:08:01est-ce que tu veux ou non
01:08:02me répondre ?
01:08:03d'où viens-tu ?
01:08:04à l'instant ?
01:08:05oui à l'instant
01:08:06de quel endroit
01:08:06de Paris
01:08:07viens-tu à l'instant ?
01:08:09je viens chez la petite Jacquemin
01:08:10tu reviens directement ?
01:08:12directement oui
01:08:13et avant
01:08:13qu'est-ce que tu as fait ?
01:08:15ben j'ai fait des courses
01:08:16ah des courses
01:08:18tiens
01:08:18oui quoi mon chéri
01:08:20tu as été inquiet
01:08:21et c'est pour ça
01:08:22que tu t'es
01:08:23non non non
01:08:23restons sur le même sujet
01:08:25alors tu as fait des courses
01:08:28oui
01:08:28quelles courses ?
01:08:30j'ai acheté des abat-jour
01:08:31pour la campagne
01:08:32je suis allée
01:08:34pourquoi rougis-tu ?
01:08:35mais je ne rougis pas
01:08:36tu m'embêtes à la fin
01:08:37qu'est-ce que c'est
01:08:38cet interrogatoire
01:08:39et qu'est-ce que signifie
01:08:41ce don
01:08:41que tu emploies ?
01:08:44veux-tu me dire
01:08:45je te prie
01:08:45ce que tu as fait
01:08:46depuis que tu es sortie
01:08:47depuis le déjeuner ?
01:08:49non
01:08:50comment non ?
01:08:51non
01:08:51je n'admets pas
01:08:52que tu me questionnes
01:08:53de cette façon-là
01:08:53je n'admets pas
01:08:55que tu me parles
01:08:55comme tu es en train
01:08:56de le faire
01:08:56bon
01:08:57bon
01:08:58bon
01:08:59la jalousie a été créée
01:09:01avec Charlotte Lysès
01:09:02qui doit être
01:09:02sa première femme
01:09:03au bouffe parisien
01:09:04en 1915
01:09:05et c'est la première création
01:09:06du théâtre à Paris
01:09:07depuis le début de la guerre
01:09:09et Sacha Guitry avait dit
01:09:10j'ai choisi pour métier
01:09:11celui qui consiste
01:09:12à distraire le public
01:09:13chaque fois que j'y parviens
01:09:14j'ai l'impression
01:09:14d'avoir fait mon devoir
01:09:15et je suis satisfait
01:09:17parce que évidemment
01:09:17il n'était pas parti
01:09:18pour la première guerre mondiale
01:09:20parce que
01:09:20pour des raisons de santé
01:09:21absolument
01:09:22et j'ai choisi donc
01:09:24ce métier
01:09:25puis ça a été remonté
01:09:26avec Yvonne Printemps
01:09:27en 1930
01:09:28qui est sa deuxième
01:09:29ou troisième femme
01:09:30parce qu'il y a eu
01:09:30Geneviève de Sériville
01:09:31entre temps
01:09:32Jacqueline de Lubac
01:09:33et la dernière
01:09:34donc l'Anna
01:09:35l'Anna Marcouni
01:09:36cinq femmes
01:09:36il a été marié
01:09:37cinq fois
01:09:37oui
01:09:39et quand il s'est marié
01:09:39avec Yvonne Printemps
01:09:40ses témoins de mariage
01:09:41c'était Georges Fedot
01:09:42et Sarah Bernard
01:09:43c'est-à-dire la tragédie
01:09:44et le boulevard
01:09:44c'est magnifique
01:09:45bon
01:09:45qu'est-ce qu'aujourd'hui
01:09:47par exemple
01:09:48des jeunes gens
01:09:48qui nous écoutent
01:09:49quel intérêt
01:09:51peuvent-ils trouver
01:09:51à une pièce de guiterie
01:09:52qu'est-ce que ça le dit
01:09:53encore à notre époque
01:09:55ça dit des choses
01:09:56sur l'ambiguïté du couple
01:09:59que la jalousie
01:10:01c'est bête
01:10:01d'être jaloux
01:10:02c'est sans fin
01:10:04c'est néfaste
01:10:06et puis
01:10:07il y a aussi
01:10:08la langue
01:10:08qui est belle
01:10:09et puis l'esthétique
01:10:10du spectacle
01:10:10puisqu'on a gardé
01:10:11l'idée
01:10:11de 1915
01:10:14mais vous savez
01:10:15les jeunes
01:10:15ils aiment
01:10:16on voit les séries
01:10:17qu'ils regardent
01:10:18les films
01:10:18qu'ils regardent
01:10:19ils aiment
01:10:19les légendes
01:10:19ils aiment
01:10:20les épopées
01:10:21ils aiment
01:10:22ils regardent
01:10:23des séries
01:10:23qui se passent
01:10:24au Moyen-Âge
01:10:25ou ils regardent
01:10:26les films
01:10:26de Tim Burton
01:10:26les jeunes
01:10:27ne sont pas
01:10:28fermés du tout
01:10:30à la poésie
01:10:31et à l'imaginaire
01:10:32c'est très stylisé
01:10:33la mise en scène
01:10:34et ça rappelle
01:10:35je ne sais pas
01:10:36si vous avez travaillé
01:10:36avec la même personne
01:10:37qu'avait fait
01:10:37Lorsque l'enfant parait
01:10:39non c'est pas
01:10:40le même décor
01:10:40mais je vois
01:10:41c'est mes fantasmes
01:10:43oui je vois
01:10:44quelque chose
01:10:44comme une couleur
01:10:45ou une marque de fabrique
01:10:47dans ce décor
01:10:48bah c'est bien
01:10:49oui je vois
01:10:50quelque chose
01:10:51de vraiment
01:10:51très stylisé
01:10:52j'aime bien
01:10:52quand c'est beau
01:10:53j'aime bien
01:10:53quand c'est
01:10:54quand c'est pas réaliste
01:10:55quand c'est poétique
01:10:56bon on va dire
01:10:57le pitch quand même
01:10:58le pitch
01:11:00c'est donc
01:11:00un homme
01:11:01qui vient de tromper
01:11:02sa femme
01:11:02il n'arrive à aucun
01:11:04de vous
01:11:05pour la première fois
01:11:05messieurs
01:11:06pour la première fois
01:11:08et il cherche
01:11:08toutes les excuses
01:11:09possibles
01:11:09pour expliquer son retard
01:11:11et il rentre
01:11:12et il s'aperçoit
01:11:13que son épouse
01:11:13elle-même
01:11:14n'est pas encore rentrée
01:11:15et elle l'a trompée
01:11:16aussi peut-être
01:11:17donc pris à son propre piège
01:11:18il est submergé
01:11:19par une crise de jalousie
01:11:20vous êtes jaloux vous-même
01:11:21non pas du tout
01:11:22c'est affreux d'être jaloux
01:11:24c'est affreux parfois
01:11:25c'est
01:11:25on n'y peut rien
01:11:26non si on aime vraiment
01:11:27moi je pense qu'on n'est pas jaloux
01:11:28ah expliquez
01:11:29ah là on a trois heures
01:11:31développer cette affaire
01:11:32développer cette affaire
01:11:34développer
01:11:35développer
01:11:36si on aime
01:11:36si on aime une personne
01:11:38pour elle et pas pour soi
01:11:40on n'est pas jaloux
01:11:40on est jaloux
01:11:41quand on aime la personne
01:11:42pour soi
01:11:43à mon avis
01:11:44il y a des infidèles
01:11:46qui sont jaloux
01:11:47les infidèles sont jaloux
01:11:48absolument
01:11:48comme dans la pièce
01:11:49moi j'aime bien ma fiancée
01:11:51mais je l'aime mieux pour moi
01:11:52que pour les autres
01:11:53tant qu'à faire
01:11:53mais si vous l'aime vraiment
01:11:56si elle a besoin
01:11:57d'aller voir les autres
01:11:59si vous l'aime vraiment
01:12:00vous acceptez tout
01:12:00c'est ça quand on est amoureux
01:12:02alors là où vous avez raison
01:12:04c'est que
01:12:04je peux entendre
01:12:05ce que vous dites
01:12:05c'est que si vous êtes vraiment
01:12:06amoureux
01:12:07vous acceptez tout
01:12:08hélas
01:12:08pourquoi hélas
01:12:11je ne suis pas sûr
01:12:11il faut avoir beaucoup de caractère
01:12:13et de
01:12:14on est faible
01:12:16on pardonne
01:12:17ça peut arriver
01:12:19même dans mon métier
01:12:20je ne suis pas jaloux
01:12:20je ne suis pas jaloux des autres
01:12:21je n'ai pas envie de faire ce que vous voulez
01:12:22ah oui c'est pas la même chose
01:12:23ça c'est de la jalousie aussi
01:12:24il y a beaucoup de jaloux dans ce métier
01:12:26oui alors
01:12:26oui d'envieux
01:12:27vous avez raison
01:12:28oui parce qu'ils se disent
01:12:30pourquoi Michel Faux
01:12:31et pourquoi c'est lui
01:12:32il n'a pas de talent
01:12:33il est mauvais
01:12:34il est raga
01:12:35alors vous voyez
01:12:36c'est un truc qui n'existe pas du tout
01:12:38chez les présentateurs de télévision
01:12:38non pas du tout
01:12:39personne
01:12:40dans notre métier
01:12:41il n'y a aucune envie
01:12:42aucune jalousie
01:12:43non mais c'est infernal
01:12:44la jalousie des gens
01:12:45vous trouvez que c'est infernal
01:12:46la jalousie
01:12:47dans le métier
01:12:47c'est terrible
01:12:48vous êtes un peu misanthrope
01:12:49oui totalement
01:12:50totalement
01:12:51totalement
01:12:51alors comment on peut être misanthrope
01:12:54et aller tous les soirs devant
01:12:55on sélectionne
01:12:57on sélectionne
01:12:57ses partenaires
01:12:58oui mais le public
01:13:00en face
01:13:00vous n'aimez pas les gens
01:13:01qui sont en face de vous
01:13:02ça va
01:13:02c'est la société que je n'aime pas
01:13:04mais le public ça va
01:13:04mais qu'est-ce que vous n'aimez pas
01:13:06j'ai du mal
01:13:07avec la réalité en fait
01:13:08et depuis toujours ?
01:13:09depuis toujours
01:13:10c'est pour ça que je suis un artiste
01:13:12mais vous n'y croyez pas
01:13:14vous ne croyez pas aux gens
01:13:15à leur sincérité ?
01:13:16si mais je me méfie
01:13:17j'ai été trahi
01:13:18par des amis
01:13:19par des amis
01:13:20beaucoup
01:13:20mais par exemple
01:13:21quel type de trahison ?
01:13:23oh ben des coups
01:13:25des gens qui vous font
01:13:25des crasses dans le dos
01:13:27des choses comme ça
01:13:28vous savez les gens
01:13:29sont très très méchants
01:13:30quand même
01:13:30vous verrez
01:13:31moi je suis naïf
01:13:33c'est le misanthrope de Molière
01:13:35c'est vraiment ça
01:13:35et c'était Pascal
01:13:37le penseur qui disait
01:13:38si on savait ce que les gens
01:13:39disent de nous
01:13:39ce que disent nos amis
01:13:41quand on n'est pas là
01:13:42on n'aurait pas d'amis
01:13:43il n'y aurait pas deux amis
01:13:44sur terre
01:13:44effectivement c'est
01:13:45ah oui mais bon
01:13:46Pierre Lotti disait
01:13:47les amis c'est comme les chiens
01:13:48ça finit toujours mal
01:13:49oui mais regardez
01:13:50par exemple
01:13:50il y a à cette table
01:13:51quelqu'un
01:13:53qui lorsque je suis revenu
01:13:54dans le métier en 2010
01:13:55ne m'a pas tendu la main
01:13:57sur une chaîne avant
01:13:58et bien je l'aime quand même
01:14:00je lui ai pardonné
01:14:01Pascal
01:14:02votre holding gag
01:14:04je l'ai
01:14:07au moins je suis utile
01:14:09je me disais
01:14:09mais quand va-t-il
01:14:10parler de notre passé commun
01:14:12bah ça y est
01:14:13c'est bien de pardonner
01:14:14non je veux dire
01:14:15c'est pas que je pardonne
01:14:16c'est une question de nature
01:14:16c'est que je m'en fiche
01:14:17je pense
01:14:18mais vous ça vous touche
01:14:20parce que
01:14:20en fait c'est toujours pareil
01:14:22les gens qui sont plus sensibles
01:14:23peut-être qu'ils sont
01:14:23peut-être que vous souffrez
01:14:25parce que vous êtes sensible
01:14:26et que
01:14:27moi je m'en fous
01:14:28non mais je souffre pas
01:14:29parce que je me protège
01:14:30je fais à qui je fréquente
01:14:32bon
01:14:32en tout cas vous êtes bien ici
01:14:34moi j'aime bien quand vous venez
01:14:35ça me fait plaisir d'être ici
01:14:36et puis
01:14:36alors je suis content
01:14:37que ça vous fasse plaisir
01:14:38d'être ici
01:14:40et puis vous êtes un
01:14:41comédien
01:14:42c'est vrai
01:14:42très
01:14:44comment dire ça
01:14:45très personnel
01:14:45très particulier
01:14:46vous avez une
01:14:47une identité très forte
01:14:48de jeu
01:14:49ça me fait plaisir
01:14:50non mais c'est vrai
01:14:50vous êtes reconnaissable
01:14:51on entend votre rythme
01:14:53de voix
01:14:54mais c'est ça qui est intéressant
01:14:56oui
01:14:56vous êtes pas comme tout le monde
01:14:57moi j'avais une passion
01:14:59pour Paul Meurice
01:15:00ah
01:15:01vous voyez
01:15:01je suis moderne
01:15:02je suis moderne
01:15:03non voilà
01:15:03j'ai mis des personnalités
01:15:04comme ça
01:15:04ou Pierre Brassard
01:15:06ou Claude Riche
01:15:06des gens comme ça en fait
01:15:07oui
01:15:07mais les grands acteurs
01:15:09enfin moi je suis pas
01:15:10je suis un grand acteur
01:15:11moi je suis un bouffon
01:15:11mais les acteurs
01:15:12poétiques
01:15:15on reconnait leur voix
01:15:15en effet
01:15:16Jacques Vendroux
01:15:18qui est un grand acteur
01:15:19à sa manière
01:15:20Jacques
01:15:21et nous nous faisons
01:15:23vendredi Vendroux
01:15:25parce qu'il est 10h27
01:15:26donc on est en retard
01:15:28vendredi Vendroux
01:15:29j'ai oublié
01:15:31j'ai oublié
01:15:32j'ai oublié
01:15:33j'ai oublié
01:15:33j'ai oublié
01:15:34j'ai oublié
01:15:34j'ai oublié
01:15:35j'ai oublié
01:15:35j'ai oublié
01:15:36j'ai oublié
01:15:36l'ami Jacques Vendroux
01:15:38cher Jacques
01:15:39ah vous êtes avec une hache
01:15:40maintenant
01:15:40et ça c'est encore autre chose
01:15:42où êtes-vous
01:15:45bonjour Pascal
01:15:45bonjour Pascal
01:15:47bonjour
01:15:48je suis
01:15:48je suis à Torcy
01:15:50au siège de la société Style
01:15:52avec le champion de France
01:15:54de bûche-cronage
01:15:56sportif
01:15:57une discipline
01:15:58dont on parle
01:15:58jamais
01:15:59Pierre Puvaret
01:16:00est 9 fois champion de France
01:16:03il est à ma gauche
01:16:04c'est l'un des meilleurs du monde
01:16:06il y a une fédération nationale du sport
01:16:09on compte 2000 athlètes
01:16:11à travers le monde
01:16:12dont une centaine
01:16:13de licenciés en France
01:16:15Pascal
01:16:16et bien Pierre
01:16:17qui est donc avec moi
01:16:18va vous faire une démonstration
01:16:20mais avant
01:16:21pour vous voir quand même
01:16:22toute la différence
01:16:23entre Pierre et moi
01:16:24je vais essayer
01:16:26regardez
01:16:27vous l'avez vu là
01:16:28regardez
01:16:29regardez
01:16:29c'est un truc énorme
01:16:31énorme
01:16:32normalement
01:16:33ça doit être cassé en deux
01:16:34avec moi
01:16:35normalement
01:16:36je dis bien normalement
01:16:37elle va rester bloquée
01:16:39ah non
01:16:39ça reste bloquée
01:16:41donc j'enlève
01:16:43et Pierre
01:16:44qui a les oreillettes
01:16:45il vous écoute
01:16:46il va faire la démonstration pour vous
01:16:48alors ça c'est extraordinaire
01:16:49c'est effectivement
01:16:50un bûcheron sportif
01:16:52donc on va voir
01:16:53oh la la la
01:16:55oh la la la
01:16:57non et ça c'est
01:16:58alors là
01:16:59il faut qu'il fasse attention
01:17:01à lui quand même
01:17:02ses pieds
01:17:04ses pieds
01:17:04effectivement
01:17:05il faut être d'une adresse
01:17:07diabolique
01:17:08et il va couper la bûche
01:17:10en moins de 30 secondes
01:17:12peut-être
01:17:13exactement
01:17:14exactement
01:17:15mais faites attention
01:17:17moi je suis très très inquiet
01:17:19oh la la la
01:17:20non mais alors là
01:17:20j'appelle
01:17:20voilà c'est fait
01:17:21il vous écoute
01:17:23il vous écoute
01:17:23bravo Pierre
01:17:25bravo
01:17:25qu'est-ce que vous faites dans la vie
01:17:26quand vous n'êtes pas bûcheron Pierre
01:17:27moi je travaille
01:17:29chez EDF
01:17:30je suis dérolicien
01:17:30sur les barrages
01:17:33et bah écoutez
01:17:34je vous félicite
01:17:35parce que si
01:17:35vous voulez pas venir chez moi
01:17:37parce que
01:17:37il y a quelques stères de bois
01:17:40à rentrer
01:17:42pour l'hiver
01:17:43non je fais pas de bois de chauffage
01:17:44c'est principalement que du sport
01:17:45bon bah c'est bien
01:17:46et alors cette hache
01:17:47fait peur
01:17:49bon il est 10h30
01:17:50on viendra vous redire
01:17:50au revoir
01:17:51merci à Jacques Vendroux
01:17:53bien sûr
01:17:53et Jacques il est avec Océane
01:17:55et je sais qu'il prend sa voix
01:17:56très tôt
01:17:57le vendredi matin
01:17:58on vient vous revoir
01:17:59cher Jacques
01:17:59pour faire cette séquence
01:18:02et sa générosité
01:18:03à Jacques
01:18:04et son implication
01:18:05et son sans égal
01:18:08Sommeil à la midi
01:18:09très vite
01:18:10à 10h30
01:18:11fin de la garde à vue
01:18:15du suspect de l'attaque
01:18:17sur l'île de Léron
01:18:17garde à vue
01:18:18durant laquelle
01:18:19le forcené a déclaré
01:18:20regretter son acte
01:18:22et selon les premières constatations
01:18:23de son examen psychiatrique
01:18:25l'homme présente
01:18:26un trouble de la personnalité
01:18:27marqué par des conduites addictives
01:18:29toutefois
01:18:30il ne présente pas
01:18:31d'abolition du discernement
01:18:32mais une altération
01:18:33du discernement
01:18:35à Paris
01:18:35environ 300 migrants
01:18:37évacués de campement
01:18:38dans le 19ème arrondissement
01:18:39trois quarts à destination
01:18:41de Bourges
01:18:42Besançon et Toulouse
01:18:43ont été mobilisés
01:18:44pour transporter
01:18:45les volontaires
01:18:46vers des hébergements
01:18:47temporaires
01:18:48selon l'association
01:18:49médecins du monde
01:18:50150 personnes
01:18:51sont restées sans solution
01:18:52certains ne pouvant pas
01:18:54quitter Paris
01:18:54comme des travailleurs
01:18:55sans logement
01:18:56ou encore des mères célibataires
01:18:57dont les enfants
01:18:58vont à l'école
01:18:59dans la capitale
01:19:00et puis
01:19:01Donald Trump
01:19:02a affirmé hier
01:19:03qu'une force internationale
01:19:04serait déployée
01:19:05très bientôt à Gaza
01:19:06plusieurs pays
01:19:07auraient d'ailleurs
01:19:08déjà accepté
01:19:09d'en faire partie
01:19:10déclaration
01:19:11quelques heures
01:19:12après
01:19:12que les Etats-Unis
01:19:14aient présenté
01:19:15un projet de résolution
01:19:16au conseil de sécurité
01:19:17de l'ONU
01:19:18résolution
01:19:19destinée à soutenir
01:19:20le plan P
01:19:20du président américain
01:19:21Merci beaucoup
01:19:22Somaïa
01:19:23excellent week-end à vous
01:19:24je salue
01:19:25Yannis Esziadi
01:19:26qui nous dit
01:19:27il est génial
01:19:28en Mitterrand
01:19:29Michel Faux
01:19:29dans l'inconnu
01:19:30de la Grande Arche
01:19:31en ce moment au cinéma
01:19:32vraiment génial
01:19:34le mal de dos
01:19:35avec
01:19:36Dr Millot
01:19:37c'est demain
01:19:38à 10h30
01:19:39sur CNews
01:19:40il y a une chose
01:19:41toute bête
01:19:42à laquelle on ne pense pas
01:19:43c'est l'importance
01:19:44de l'eau
01:19:45de l'hydratation
01:19:47je vous ai dit
01:19:48qu'il y avait des disques
01:19:49entre chaque vertèbre
01:19:50ces disques
01:19:50ils sont composés
01:19:51essentiellement d'eau
01:19:53donc en fait
01:19:54si on ne s'hydrate pas
01:19:55on mesure
01:19:572 cm de moins
01:19:58le soir
01:19:59que le matin
01:20:00comme on peut le voir là
01:20:01parce que tous ces disques
01:20:03quand ils sont desséchés
01:20:05et donc ce sera très mauvais
01:20:06pour après pouvoir bouger
01:20:08et ça va entraîner
01:20:08des maux de dos
01:20:09donc on s'hydrate bien
01:20:11merci à Brigitte
01:20:15donc demain à 10h30
01:20:16bonjour Dr Millot
01:20:17je rappelle
01:20:18nos deux événements
01:20:19culturels
01:20:20à pas de manquer
01:20:20ça c'est extraordinaire
01:20:24et vous pouvez voir
01:20:24sur MyCanal
01:20:25plusieurs fois je l'ai dit
01:20:27l'extraordinaire documentaire
01:20:28sur Ennio Morricone
01:20:29que vous avez connu peut-être
01:20:31mais qui a un documentaire
01:20:32sur MyCanal
01:20:33regardez ça
01:20:34c'est
01:20:34le clan des Siciliens
01:20:37je rappelle
01:20:37le dernier samouraï
01:20:39c'est le concert symphonique
01:20:40samedi 6 décembre
01:20:4220h à 15h
01:20:44au palais des congrès de Paris
01:20:45c'est génial
01:20:46j'ai vu le spectacle
01:20:47l'année dernière
01:20:47c'est génial
01:20:48et Michel Faux
01:20:49au théâtre de la Michaudière
01:20:51la Jalousie
01:20:52et puis au cinéma
01:20:53également
01:20:54vous jouez jusqu'à quand Michel ?
01:20:56pour l'instant
01:20:57on joue jusqu'à mi-janvier
01:20:58bon donc le 24 décembre
01:21:0025 décembre
01:21:00vous êtes sur scène
01:21:01pas le 24
01:21:02mais le 31
01:21:03le 31
01:21:04c'est toujours une soirée
01:21:04particulière
01:21:05on va venir vous voir
01:21:07Jean-Marc Morandini
01:21:08on va revenir sur la philharmonique
01:21:10bien évidemment
01:21:11ce qui s'est passé hier à Paris
01:21:12forcément
01:21:13on reviendra également
01:21:14sur Amir
01:21:15et ses concerts
01:21:16mais surtout
01:21:16vous allez voir
01:21:17un document
01:21:18qu'ont fait nos
01:21:19confrères de frontière
01:21:20c'est-à-dire
01:21:21qu'ils se sont inspirés
01:21:22de Charlie Kirk
01:21:22vous vous souvenez
01:21:23de Charlie Kirk
01:21:24qui a été abattu aux Etats-Unis
01:21:24ils se sont mis devant
01:21:26la fac de Strasbourg
01:21:26avec une table
01:21:27et en disant
01:21:28venez parler avec nous
01:21:29des fois c'est un peu violent
01:21:30c'est le moins qu'on puisse dire
01:21:31vous verrez des images
01:21:32et on sera avec le journaliste
01:21:33de frontière
01:21:33qui a fait ça
01:21:34franchement ça vaut le coup
01:21:35merci et bonne émission à vous
01:21:39Jacques Vendroux
01:21:39je le remercie
01:21:40cher Jacques
01:21:41vraiment merci Jacques
01:21:42de votre générosité
01:21:43c'est un plaisir
01:21:47et vous nous ramenez une hache
01:21:49pour couper du bois
01:21:50oui
01:21:50je vais aller chez vous
01:21:53cet hiver
01:21:54pour casser du bois
01:21:55exactement
01:21:56Mathieu Sybile Prola
01:21:59était à la réalisation
01:21:59Robin Dubois
01:22:00précisément
01:22:01était à la vision
01:22:02Jeff Kouvlar
01:22:03Marine Lançon
01:22:04Héloïs Tertrey
01:22:04toutes ces émissions
01:22:05se sont retrouvées sur cnews.fr
01:22:06passez un excellent week-end
01:22:08bonjour et amitié
01:22:09à Nicolas Nissim
01:22:10à la programmation
01:22:11à Magdalena
01:22:12Dervich également
01:22:13Marine Lançon
01:22:14indispensable
01:22:15bon week-end
01:22:16à lundi
01:22:17à la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la fin de la
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