- il y a 11 heures
- #hdpros2
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.
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00:01Bonsoir à tous, Elodie Huchard, Jules Therès, Geoffroy Lejeune, Gilles, William, Golnadel.
00:06La Cour d'appel de Paris a reconnu ce matin que Nicolas Sarkozy n'avait rien à faire en prison.
00:11Mais alors pourquoi le tribunal correctionnel de Paris avait-il prononcé une peine d'exécution provisoire ?
00:16Voici une des questions qui va nous intéresser durant cette émission avec une photo.
00:22Que vous découvrez la photo de Nicolas Sarkozy lorsqu'il est descendu de sa voiture ?
00:27C'est la seule image qu'on a vue de l'ancien président de la République qui n'a pas parlé
00:32et qui n'est pas apparue auprès de ses amis, de ses observateurs ou de ses fans qui l'attendaient.
00:42Nicolas Sarkozy qui a pris la parole quelques minutes plus tard sous la forme d'un tweet
00:47au moment où je retrouve ma liberté et ma famille, je veux dire à toutes celles et tous ceux qui m'ont écrit,
00:52soutenus, défendus, combien je leur en suis reconnaissant.
00:55Vos milliers de témoignages m'ont bouleversé, donné la force de supporter cette épreuve.
01:00Le droit a été appliqué, je vais maintenant préparer le procès en appel.
01:04Mon énergie n'étendue que vers le seul but de prouver mon innocence.
01:08La vérité triomphera, c'est une évidence que la vie enseigne.
01:12La fin de l'histoire reste à écrire.
01:15Il y a beaucoup de témoignages qu'on va entendre dans quelques instants, beaucoup de prises de parole.
01:22Bien évidemment, je vous propose peut-être d'écouter Christophe Ingrin à la sortie du tribunal et qui a donné son avis.
01:31Cette décision est une application normale du droit, du code de procédure pénale.
01:40C'est une étape.
01:42La prochaine étape, c'est le procès en appel.
01:46Et notre travail maintenant, désormais, à Nicolas Sarkozy et à nous, c'est de préparer cette audience d'appel.
01:53Et parmi le flot de réactions, je voudrais en citer une qui finalement résume assez bien notre état d'esprit.
02:00Si la détention provisoire de Nicolas Sarkozy, c'est Bernard-Henri Lévy qui parle.
02:04Si la détention provisoire de Nicolas Sarkozy est jugée inutile aujourd'hui, c'est qu'elle l'était déjà hier.
02:11Et n'a donc servi qu'à humilier 20 jours durant l'ancien président de la République.
02:15Et ça, dans une démocratie, c'est dégueulasse.
02:18Alors, je reprends le mot « humilier » parce que justement, Nicolas Sarkozy aura évité, je trouve, l'humiliation.
02:25Par la manière dont ça a été perçu dans l'opinion publique, je ne pense pas qu'il y ait cette idée d'humiliation.
02:32Au contraire, c'est une idée d'injustice qui a prévalu.
02:35Il y avait peut-être un but d'humiliation.
02:36Il y avait un but d'humiliation.
02:39Je suis d'accord avec Bernard Lévy sur tout.
02:42Mais je vous ai dit la dernière fois qu'au contraire, Sarkozy était sorti, grandi de cette cruelle épreuve.
02:50Alors, on peut faire tous les raisonnements de juriste, à savoir que ce n'est pas exactement la même chose.
02:57L'exécution provisoire qui envoie quelqu'un en prison et puis la détention provisoire avec un juge d'application des peines.
03:06Oui, enfin écoutez, ça c'est du juridisme.
03:09Il faudra m'expliquer quand même pourquoi il a fait 20 jours de prison pour rien.
03:15Au départ, les juges pouvaient parfaitement, ils pouvaient parfaitement prévoir.
03:20Moi, le contrôle judiciaire, il ne me choque pas du tout.
03:22Il ne me choque pas du tout.
03:23Le contrôle judiciaire, il ne peut pas voter.
03:25Ça dépend.
03:27On parlera du contrôle judiciaire parce que...
03:29Non, on parlera de...
03:29La perdition de rencontrer Gérald Darmanin.
03:31À part ce coup de pied...
03:35Ce que vous dites, il ne choque pas, pourquoi il y a contrôle judiciaire ?
03:37Non mais, écoutez, moi je ne me suis jamais prononcé sur le fond dans cette histoire-là.
03:43Je n'acceptais pas et je n'accepte toujours pas un régime dérogatoire par rapport à M. Sarkozy.
03:49Il se trouve que c'est assez classique, même dans un jugement de première instance,
03:55avec un appel prévisible, de prévoir un contrôle judiciaire.
03:59Il pouvait être prévu ce contrôle judiciaire, ce n'est pas moi qui aurais râlé.
04:02C'est l'exécution provisoire.
04:03Alors, donc, ce qui a été fait là, c'est quand même, on peut le prendre comme on veut,
04:07c'est quand même un désaveu de la décision d'exécution provisoire.
04:12Et malheureusement, notre justice, déjà très critiquée parce que très critiquable,
04:19ne sort pas grandi de cette nouvelle épreuve.
04:22Bon, parce que c'est incompréhensible.
04:24Mais totalement.
04:24C'est totalement incompréhensible.
04:26Mais ce qui est extraordinaire, c'est que la demande de liberté,
04:29elle a été faite au moment où Nicolas Sarkozy est entré à la prison de la santé.
04:33Nous sommes d'accord.
04:33C'est-à-dire le 21 octobre.
04:35Donc, s'il y avait eu un audiencement le lendemain, il sortait le lendemain.
04:40Nous sommes d'accord toujours.
04:41C'est-à-dire que vous avez laissé un président de la République pendant 20 jours pour rien.
04:45Pour rien, uniquement pour rien.
04:46Et ceux qui ont critiqué cette décision d'exécution provisoire,
04:50ce qui était le cas sur ce plateau,
04:52finalement, la justice leur dit ce soir, vous avez eu raison.
04:55Bien sûr.
04:56Non, mais c'est intéressant de le lire.
04:57Il n'y a pas de tombe à l'ordre public.
04:59Oui, mais c'est intéressant de le lire.
05:00Évidemment.
05:01Parce que toute décision est toujours rédicable.
05:02Alors, vous avez une dame sur France Info,
05:05vous avez une dame qui est rentrée dans la différence, etc.
05:08Elle s'explique, etc.
05:10Elle est présidente de...
05:12Une des présidentes de la Ligue des Droits de l'Homme.
05:14Ils ont simplement oublié de dire que c'était...
05:17Elle avait été aussi responsable du syndicat de la magistrature
05:19qui avait épinglé M. Sarkozy sur le mur des cons.
05:23C'est ça aussi.
05:24Il ne faut pas oublier ça.
05:25Bon, Elodie Ocher a passé sa journée sur le terrain.
05:29Vous avez pu croiser la voiture de Nicolas Sarkozy.
05:33Lorsqu'il est sorti, il ne s'est pas exprimé,
05:36je le disais tout à l'heure.
05:37Il y avait effectivement beaucoup d'observateurs qui étaient là,
05:39beaucoup de ses fans qui étaient là, sans doute.
05:42Oui, des gens qui étaient déçus.
05:43Alors, on comprend, il n'y avait pas de volonté cette fois d'avoir des images,
05:46mais des personnes qui étaient déjà là il y a 21 jours,
05:49qui avaient pu le voir sortir avec sa famille, avec son épouse,
05:52avaient envie de voir Nicolas Sarkozy.
05:55La voiture est passée extrêmement vite.
05:57Pour le coup, même en étant sur place, je vois mieux la photo qu'on est en train de diffuser
06:00que ce que j'ai vu tout à l'heure.
06:02Et il y avait des voisins et des badauds qui avaient juste envie, évidemment,
06:04de témoigner de leur soutien.
06:06Et à chaque fois, on entend la même chose sur le terrain.
06:08J'y étais il y a 21 jours, j'y étais aujourd'hui.
06:09C'est bien sûr le soutien à Nicolas Sarkozy et l'incompréhension de la décision de justice
06:14où les gens à chaque fois rabâchent et qu'ils ne comprennent pas ce qu'on vient de dire.
06:17C'est pourquoi il y a eu la volonté d'envoyer ce chef d'État en prison.
06:20Et à chaque fois, on nous dit qu'ils ont voulu se payer Sarkozy,
06:23ils ont voulu l'humilier.
06:24Et ça, c'est aussi ce qu'on voit vraiment sur le terrain.
06:26C'est que ça n'échappe à personne.
06:27On en parle sur ces plateaux, mais il suffit d'aller dans la rue pour entendre aussi les mêmes choses.
06:31On va écouter Henri Guénaud qui a pris la parole.
06:33Il y aura beaucoup de réactions, évidemment, dans cette émission.
06:36Henri Guénaud qui a longtemps travaillé avec Nicolas Sarkozy.
06:39C'est un bonheur de le voir sortir.
06:41Je pense que, commençons par penser à l'homme et à la souffrance qu'il a endurée pendant trois semaines,
06:48à l'humiliation aussi qu'il a subie.
06:52Ensuite, c'est pas vraiment un soulagement, c'est une satisfaction de voir enfin le droit appliqué
07:01tel qu'en tout cas que nous le comprenons tous, et moi en particulier,
07:06car cela soulève la question, tout de même, de la compréhension des décisions de justice.
07:12Alors je m'explique, qui doivent être normalement comprises par tous les citoyens.
07:17Le président de la République qui s'est exprimé ce matin en visio,
07:21à 9h30, il y avait une audience.
07:24Ses avocats étaient à la cour d'appel de Paris.
07:27Le procureur a requis, d'ailleurs, l'avocat général a requis la liberté.
07:34Les avocats ont plaidé et c'est là que le président s'est exprimé,
07:38interrogé par M. Gérond, que vous connaissez peut-être,
07:41qui est un magistrat expérimenté.
07:43Oui, tout à fait.
07:44Et Nicolas Sarkozy a dit, je n'avais pas imaginé attendre 70 ans pour connaître la prison.
07:49Cette épreuve m'a été imposée, dit-il.
07:52C'est dur, très dur.
07:54Ça l'est certainement pour tout détenu.
07:56Je dirais même que c'est éreintant.
07:58Je veux rendre hommage au personnel pénitentiaire,
08:00qui a été d'une humanité exceptionnelle et qui a rendu ce cauchemar,
08:03parce que c'est un cauchemar supportable.
08:06Je dois vous dire également que demain, 11 novembre,
08:10le président Sarkozy aurait pu être présent aux cérémonies du 11 novembre.
08:14Il ne sera pas là.
08:16Je pense d'ailleurs qu'il a raison de ne pas être là demain matin,
08:20parce que toute cette cérémonie aurait tourné autour de sa seule présence.
08:25En revanche, je m'interrogeais.
08:25Il est fatigué aussi, par ailleurs.
08:26Et sans doute est-il fatigué,
08:29mais il aurait pu avoir l'énergie ou la volonté, que sais-je, d'y aller.
08:35En revanche, jeudi soir, il y a au Parc des Princes, France-Ukraine.
08:41Et au-delà de ce match, il y a un symbole,
08:43puisque c'est 10 ans après France-Allemagne,
08:45au Stade de France et la soirée du Bataclan.
08:49Et il était invité, comme tous les gens qui, en 2015,
08:52avaient une fonction politique en France.
08:57Alors, est-ce qu'il voudra être présent au Parc des Princes ou pas ?
09:01Je n'ai pas la réponse à ça.
09:03En tout cas, moi, ces phrases-là que vous venez de lire
09:05qui m'ont le plus frappé dans la journée,
09:06parce que quand vous connaissez Nicolas Sarkozy,
09:08quand vous l'avez vu 200 fois être dans une situation
09:12dans laquelle n'importe qui craquerait
09:14et que vous avez vu la manière dont il réagit,
09:16moi, je vous l'avais déjà raconté,
09:17mais je l'ai vu quelques jours après l'annonce de l'incarcération
09:19pour une interview pour le JDD.
09:21Et je m'étais dit à ce moment-là,
09:22je ne vois pas quel genre d'homme est dans cet état d'esprit.
09:25Il était souriant, affable, sympathique, prévenant et combatif.
09:29Quel genre d'homme réagit comme ça ?
09:30Bon, entendre aujourd'hui Nicolas Sarkozy parler de cauchemar
09:33à propos de ses 21 jours en prison,
09:34vous imaginez l'enfer que ça doit être.
09:37Et sans doute, prendra-t-il la parole d'une manière ou d'une autre
09:40ces prochains jours, ces prochaines semaines ?
09:42Je n'en sais rien.
09:44Est-ce que ce sera sous la forme de presse écrite,
09:47d'une radio, d'une télévision, d'un livre ?
09:49Pourquoi pas ? On le saura ces prochaines...
09:52Il a écrit.
09:53Il a écrit, oui.
09:53Ce qu'on sait, c'est qu'il a écrit beaucoup
09:55dans ses 21 jours d'incarcération.
09:57Il a beaucoup lu, il avait emmené des livres
09:59qui ont d'ailleurs suscité une augmentation des ventes
10:03puisqu'il avait dit qu'il partait avec le livre Jésus
10:05de Jean-Christian Petitfils et le Compte de Monte-Cristo.
10:08Et il faut quand même le dire que sur Amazon
10:10ou même en librairie, il y a eu une augmentation drastique
10:12des ventes de ces deux livres
10:13et qu'il a en effet beaucoup écrit, beaucoup lu.
10:16Il ne faut bien pas rendre que l'enjeu pour lui maintenant,
10:18c'est la cour d'appel en mars.
10:20Et j'imagine, et il a raison,
10:23qu'il ne veut être dans une position
10:24qui ne serait pas non plus une certaine aire de défi
10:27avec les magistrats qui vont juger.
10:30Bon, Franck Louvrier a pris la parole.
10:32Je vous propose de l'écouter.
10:36Je crains clairement que tous ceux qui ont essayé de l'abattre
10:39n'ont fait que de le renforcer.
10:41Tous ceux qui ne l'aiment pas en essayant justement de l'empêcher
10:44n'ont fait que de démultiplier sa force.
10:48Parce que c'est quelqu'un qui déteste l'injustice.
10:51C'est quelqu'un qui déteste se retrouver dans une situation
10:54tout à fait, je dirais, injuste
10:59et dans le contexte dans lequel il est aujourd'hui.
11:01Donc voilà, je pense que ça,
11:03ils se sont trompés ceux qui ont voulu l'affaiblir.
11:06On reviendra bien sûr sur le contrôle judiciaire
11:08et le fait qu'ils ne doivent pas rencontrer,
11:11non pas Gérald Darman ailleurs,
11:13le garde des Sceaux.
11:15Quel que soit le garde des Sceaux.
11:16Je ne sais pas ce que ça veut dire d'ailleurs.
11:18Ça veut dire quoi ? Qu'on soupçonne un garde des Sceaux de corruption ?
11:21On va dire qu'ils ne vous ont pas voulu personnaliser,
11:24mais il est clair que la personne visée était quand même M. Darmanin.
11:28Parce qu'on lui reproche d'être allé à la santé.
11:30Exactement.
11:30Mais si on décode exactement cette mesure, ça veut dire quoi ?
11:36Ça veut dire que les magistrats soupçonnent un garde des Sceaux,
11:39en l'occurrence Gérald Darmanin, d'être...
11:43Ce n'est pas qu'ils le soupçonnent, ils l'ont dit.
11:45Non mais de pouvoir être corruptible, c'est ça ?
11:48Non, ce n'est pas ça, c'est pour éviter les remontées d'informations,
11:50c'est à cause d'une autre condamnation dans une autre affaire,
11:52mais par nature le garde des Sceaux est au courant de certaines choses,
11:55donc c'est pour éviter, pour qu'il y ait zéro suspicion.
11:56Mais par contre, sur la lecture globale, évidemment...
12:00Je le décode, est-ce que je le décode ?
12:02Si vous décodez, vous avez raison, bien sûr.
12:04C'est ça.
12:05Les magistrats...
12:06Donc vous avez des magistrats, le pouvoir judiciaire,
12:09qui dit aux politiques, quoi faire ?
12:10C'est ça, en France, ça se passe comme ça, maintenant ?
12:12Oui, en gros, mais par contre, c'est comme tout à l'heure,
12:13Gilles-Louiam parlait de juridisme,
12:15dans le cas de la libération, de la sortie de prison de Nicolas Sarkozy,
12:19en fait, ce n'était pas la même chose qui était jugée,
12:21ils n'ont pas déjugé le juge qui l'avait mis en prison,
12:23ils ont jugé autre chose.
12:24Non, mais attendez, c'est du juridisme, encore une fois,
12:26sur la lecture globale, je suis d'accord avec vous,
12:28mais c'est la manière dont ils justifient.
12:29Sur Darmanin, c'est exactement la même chose.
12:31Ils disent non, ça n'a rien à voir, c'est dans une autre affaire,
12:33c'est pour éviter les remontées d'informations,
12:35mais bien sûr, sinon, je comprends comme vous, bien sûr.
12:38Et sachant que la Cour reconnaît, dès le début,
12:41que Gérald Darmanin s'est déporté de cette affaire,
12:45et s'est déporté des remontées d'informations sur Nicolas Sarkozy,
12:48donc c'est absolument lunaire comme décision.
12:50Et qu'a dit M. Darmanin ce soir ?
12:53M. Darmanin, à mon avis, ne va pas prendre la parole sur cette question-là.
12:56Et si je crois qu'il a dit qu'il acceptait la décision des magistrats ?
13:00Oui, mais il n'avait pas coutume de ne pas rester...
13:01Oui, mais je peux vous dire que le ministère de la Justice,
13:03on trouve ça complètement lunaire,
13:04parce qu'il n'a pas le droit non seulement de voir Gérald Darmanin,
13:07mais il ne peut pas voir ses collaborateurs, son cabinet,
13:10et il ne peut voir aucun cadre du ministère de la Justice.
13:14Je pense que Nicolas Sarkozy connaît beaucoup de monde au ministère de la Justice.
13:16Oui, mais là encore, si personne ne prend la parole pour dire que cette décision n'est pas bonne,
13:25et c'est ce qu'on avait...
13:26Certains avaient pris la parole après le jugement du tribunal correctionnel,
13:31il y a un moment où les politiques peuvent prendre la parole,
13:34s'ils considèrent que la séparation des pouvoirs n'est pas respectée.
13:38C'est aussi, me semble-t-il, c'est l'honneur ou la noblesse du politique.
13:44S'ils le pensent, si l'analyse que vous faites tous,
13:48c'est que la séparation des pouvoirs n'est pas respectée en l'espèce...
13:51Elle l'est.
13:52Ah ben si elle l'est, il n'y a pas de souci.
13:54Oui, mais encore une fois, c'est une question du juridisme.
13:56Gérald Darmanin, depuis le début, a respecté tout ce qu'il devait respecter en tant que gardé.
14:00Si, si, cette lecture S, est-ce que les magistrats interfèrent dans le politique ?
14:09C'est beaucoup moins fondamental que le problème de la liberté.
14:11M. Darmanin n'a violé en rien quoi que ce soit,
14:15il s'est même prévalu de l'amitié qui les unissait,
14:19et M. Rémi Hetz, qui n'est pas un magistrat très politique,
14:23il faut le reconnaître, a considéré, lui, que c'était un peu choquant.
14:27Quel premier magistrat trans, M. Hetz.
14:29Oui, et quelqu'un très sincèrement tout à fait estimable.
14:33Oui.
14:34Bon, il y a eu...
14:35Qui expliquait quand même que l'exécution provisoire était justifiée.
14:38Oui, mais...
14:38C'est un magistrat, hein.
14:40Oui, enfin, il ne l'a pas expliqué comme ça.
14:42Ah bon ?
14:42Non, franchement, il ne l'a pas expliqué comme ça.
14:44Écoutez, on peut m'empocher beaucoup de choses,
14:46mais pas d'être tout à fait obséquieux envers la justice.
14:52Bon, il y a des magistrats qui ont été,
14:56qui ne sont pas forcément politisés,
14:57qui n'ont pas aimé ça, c'est tout.
14:59Ça s'arrête là, mais très sincèrement, c'est tellement secondaire.
15:02Alors, si c'est secondaire, on nous a...
15:03La liberté, nous avance.
15:05Recouvrée de...
15:06Mais c'est le même sujet, c'est que les juges s'immiscent dans le politique.
15:09Les juges n'ont pas à dire ce qu'a à faire un ministre de la justice,
15:11quel qu'il soit.
15:12Surtout quand c'est un ministre de la justice.
15:15C'est presque le monde à l'envers.
15:16Il fut un temps où le ministre de la justice
15:19faisait la pluie et le bon temps avec les magistrats.
15:22Oui, et la question aussi, c'est jusqu'où ça va ?
15:24Typiquement, demain, Nicolas Sarkozy annonçait qu'il n'irait pas aux commémorations du 11 novembre.
15:27Donc, toutes les commémorations de Nicolas Sarkozy,
15:29il sera invité en tant qu'ancien chef de l'État.
15:31Tant qu'il est ministre de la justice, Gérald Darmanin sera invité aux mêmes commémorations.
15:34Comment on va faire ?
15:35Demain, par exemple...
15:35Demain, ça ne se pose pas.
15:37Demain, 11 novembre, on fait comment ?
15:38Chacun dans une tribune, il faut s'en mettre entre eux, il faut mettre des forces de l'ordre ?
15:40Non, mais là, il y a un moment donné où la question...
15:42Il y a cinq personnes dans l'ordre protocolaire entre Gérald Darmanin et Nicolas Sarkozy.
15:45Eh bien, écoutez...
15:48Ils ne se parleront pas.
15:50Voilà.
15:50Ils ne se parleront pas.
15:51Et là, l'autre risque de se parler.
15:53Ça, ça ne me paraît pas...
15:54Non, ce n'est pas fondamental.
15:56En revanche, je vous propose d'écouter Pascal-Pierre Garbarini,
15:58qui est avocat pénaliste comme vous,
16:01et qui analysait cette décision sur le plateau de Laurence Ferrari.
16:05C'est une décision qui est forte, qui était attendue quand même,
16:08puisque c'est quand même la démonstration que cette exécution provisoire
16:13était complètement inadaptée par rapport au jugement pénal.
16:18Parce qu'encore une fois, et je le répète,
16:20on aurait pu très bien avoir une décision de condamnation.
16:24Elle aurait été querellée devant la Cour.
16:26C'est le processus normal.
16:28Mais que vient faire l'exécution provisoire,
16:30sinon de priver quelqu'un de liberté ?
16:34Et moi, j'ajoute que je suis bien évidemment très satisfait
16:37que M. le Président Sarkozy soit libéré.
16:40Surtout que ça va lui permettre,
16:42on ne le dit pas assez souvent,
16:44que lorsqu'on est en détention,
16:46c'est très compliqué de préparer sa défense.
16:47Dans les réactions, Louis Sarkozy vive la liberté.
16:52Louis Sarkozy, qui a mis une photo de lui enfant avec son père,
16:56comme régulièrement, chaque jour,
16:58les enfants de Nicolas Sarkozy avaient souvent posté des tweets,
17:03pas des tweets d'ailleurs, sur Instagram,
17:06des photos, des « reals » comme on dit.
17:10On dit des « reals » sur Instagram ?
17:12des « reals » si vous préférez.
17:14Ah, mais je ne savais pas cette affaire.
17:17Julia Sarkozy également a fait un « real ».
17:21Donc, c'est un « real ».
17:24Ne sacrifiez pas la modernité.
17:27Non.
17:28Jordan Bardella, je crois qu'il y a eu derrière cette exécution provisoire
17:31la volonté d'humilier Nicolas Sarkozy
17:33et sa remise en liberté quelques semaines après son incarcération
17:38démontre qu'il ne répond objectivement à aucun des critères
17:41ayant abouti à son incarcération,
17:43je dirais préventive,
17:45avec son mandat de dépôt différé.
17:48Je n'ai pas lu le document,
17:49donc je ne pourrais pas me prononcer sur la décision
17:51qui vise Gérald Darmanin.
17:53Vous l'avez lu, le jugement ?
17:55Oui.
17:56Il dit qu'il peut voir des vivants.
17:59Il est interdiction de voir des vivants.
18:01Vous avez vu ça ?
18:02Il a le droit d'aller voir des morts.
18:03Il a le droit d'aller voir des morts.
18:04C'est extraordinaire.
18:06Il a le droit d'aller voir des morts.
18:07Il ne doit pas entrer avec les protagonistes qui sont encore vivants.
18:12Mais ceux qui sont morts, manifestement, il a le droit d'entrer.
18:14J'ai quelques blagues.
18:16Comment ?
18:17C'est très étonnant de lire ça.
18:19J'ai lu le jugement.
18:20Il est très court, le jugement.
18:21Il ne fait pas 289.
18:23Il fait 4 pages.
18:24Bruno Retailleau, la libération de Nicolas Sarkozy était attendue.
18:27L'ancien président de la République, présumé innocent, retrouve enfin la liberté.
18:30Il a affronté cette épreuve avec courage et détermination,
18:32animé par la volonté inébranlable de prouver son innocent.
18:35Une décision juste et digne à la hauteur de l'homme qui a tant donné à notre pays,
18:39dit Laurent Wauquiez, Laurent Jacobelli, Christian Estrosi.
18:43Après 3 semaines d'une terrible épreuve, mon ami Nicolas Sarkozy va être libéré.
18:47C'est un immense soulagement.
18:48Je pense avant tout à sa famille, Éric Ciotti.
18:50C'est vrai que Bernard-Henri Lévy, je l'ai cité tout à l'heure parce que j'ai trouvé particulièrement intéressant ce qu'il a dit.
18:58Manon Aubry, heureusement pour le Sarkozy de 2025, que le Sarkozy de 2017 n'ait pas gagné les élections.
19:05Il ne serait pas sorti de prison avec ce qu'il proposait.
19:07François Ruffin, que Nicolas Sarkozy profite de son répit pour apprendre à cuisiner, même avec une Rolex au poignet.
19:12C'est assez bête quand même.
19:15Mais ça tombe bien.
19:16Non, ce n'est pas bête d'ailleurs, c'est vraiment méchant.
19:19C'est pas compatible la bêtise et la méchanceté.
19:21Parce qu'en prison, il doit y retourner, François Ruffin.
19:24Mais c'est toujours drôle, la rancœur, l'aigreur, les passions tristes.
19:30Mais quand on en parle...
19:31Ce n'est jamais drôle, l'aigreur, l'aigreur, vous remarquerez, ce n'est pas quelqu'un d'idiot, Ruffin.
19:35Quand il est mauvais, méchant...
19:37Ils sont méchants.
19:38Il n'est pas drôle.
19:39C'est-à-dire que c'est même contre-productif.
19:42D'accord.
19:43Par ailleurs, pardon William, mais la gauche veut se faire sauter la détention provisoire.
19:47C'est-à-dire qu'elle est contre.
19:49Et aujourd'hui, c'est quelque chose d'assez incroyable.
19:52En fait, c'est ce qui permet de mettre en prison, avant le jugement, des gens qui sont...
19:56Il y a un faisceau d'indices et surtout des raisons de les garder en prison assez importantes.
20:00Aujourd'hui, c'est ça que Nicolas Sarkozy a évité.
20:03Et eux, ils veulent le faire sauter tout le temps.
20:05C'est quand même incroyable qu'aujourd'hui, ils sont en train de défendre, parce qu'ils voudraient qu'ils restent en prison,
20:07un truc qu'ils veulent supprimer pour les délinquants.
20:09Mais c'est-à-dire qu'il y a 20 jours, ils reprochaient à certains de contester une décision de justice.
20:16Et aujourd'hui, par exemple, Hugo Bernalicis, dit la récente décision de remise en liberté de Nicolas Sarkozy,
20:21mérite une réflexion approfondie.
20:23D'abord, il soulève une question légitime que doivent penser les milieux de personnes actuellement en détention provisoire.
20:27et en particulier ceux de la prison de la santé dans des conditions comparables, etc.
20:32Donc lui-même fait ce qu'il contestait aux autres.
20:36Qu'il reste en prison et qu'il reste le plus longtemps possible, avait dit également M. Ruffin.
20:40L'extrême-gauche n'a aucun principe.
20:42Et l'AFP, c'est intéressant, la justice remet Sarkozy en liberté et Darmanin à sa place.
20:47L'AFP, c'est plutôt, c'est une agence.
20:50C'est l'AFP qui fait ça ?
20:51Oui.
20:52C'est pas mal ça.
20:53Bien sûr, on dirait un titre des cadavres enchaînés.
20:55Ah, c'est pas mal.
20:56Mais l'AFP, ils sont militants, l'AFP.
20:59Ils sont à gauche.
21:00Ils sont à gauche, mais comme 95% des journalistes de France.
21:03Mais dans le temps, il le dissimulait davantage.
21:08Oui, dans le temps, c'était dans le temps.
21:09C'était avant.
21:10Mais dans le temps, il y avait déjà de la pause et des publicités.
21:13Ah oui ?
21:14Et dans le temps.
21:15Moins.
21:15Pas autant.
21:15Moins.
21:16Pas autant, mais c'était le service public, c'est pour ça.
21:19La pause, à tout de suite.
21:24On parlera peut-être tout à l'heure de la démission du directeur général de la BBC.
21:27Parce que c'est très intéressant.
21:28Parce que la BBC, c'est le service public, c'est les mêmes.
21:31C'est exactement pareil.
21:32On a enlevé tous les effets, ce n'est pas un problème que je vienne.
21:34Trump avait fustigé les journalistes corrompus après un montage contesté d'un de ses discours.
21:38Mais je reviens juste sur l'AFP.
21:40Et c'est Astrid Yalik qui a repéré ça.
21:44Cette dépêche de l'AFP.
21:46Elle est quand même extraordinaire.
21:47Parce que l'AFP, ça doit être factuel pur.
21:51En interdisant à Nicolas Sarkozy d'entrer en contact avec Gérald Darmanin dans le cadre de son contrôle judiciaire,
21:56la justice a infligé un camouflet.
21:58Ce qui est déjà une interprétation au garde des Sceaux.
22:02Dont la visite à l'ancien président en prison a hérité magistrats et avocats.
22:07Ce n'est même pas certains magistrats ou certains avocats.
22:11Dont la visite à l'ancien président en prison a hérité magistrats et avocats.
22:17Donc c'est l'AFP.
22:18L'AFP, c'est l'AFP.
22:20Qu'est-ce que vous voulez dire ?
22:20Le camouflet, je l'accepterais.
22:23Tout le reste est faux.
22:24Non mais tout le reste est faux.
22:25Pardonnez-moi, l'AFP n'est pas fait pour interpréter.
22:29Parce que ce papier, il n'est pas signé.
22:31Ce n'est pas un papier d'analyse.
22:33Ça doit être factuel et impersonnel.
22:35Exactement.
22:36Il y a 9000 magistrats en France et 72 500 avocats.
22:39Je doute qu'il en soit représentatif de cet article-là.
22:41Et la charte dit quand même expressément que l'information qui est donnée par l'AFP doit être impartiale et neutre.
22:47Ça pourrait être dans le monde.
22:49Cet article-là, je le vois bien dans le monde.
22:51C'est un titre du monde.
22:52Je suis d'accord avec vous.
22:54On termine le chapitre Nicolas Sarkozy avec quelques Français qui ont été interrogés par les équipes de CNews.
23:02Ravi pour lui, sa famille.
23:03Il ne mérite pas.
23:04Parce qu'il n'y a déjà pas de choses contre lui qui ont été prouvées.
23:09Et on ne met pas un ancien président en prison alors qu'il y en a plein d'autres qui devraient y être.
23:13Il y a eu un jugement.
23:14Et si effectivement il est censé purger sa peine comme tout le monde, pour moi, tout d'abord, avant d'être président de la République, c'est un citoyen comme tout le monde.
23:23Pour moi, il est censé purger sa peine comme tout le monde.
23:26C'est que des magouilles de magistrats qui ont des égaux mal placés et qui voulaient régler leur compte et qui voulaient lui faire la peau et le mettre en prison.
23:35Il faut lui donner quand même le temps de justifier tout cela.
23:38Après, par rapport à son âge, par rapport à ce qu'il était aussi président de la République, quand même, je trouve que c'est quand même chaud de l'incarcérer.
23:50Dernière chose, et ça va nous faire rire, c'est Ségolène Royal.
23:55C'est très bien, elle est vraiment très bien.
23:56Ségolène Royal, c'est une œuvre d'art, Ségolène Royal.
23:59Elle ne lâche rien.
24:00Je vous jure, c'est une œuvre d'art.
24:01C'est-à-dire qu'elle pense qu'il faut changer l'édition de 2007, de ce fait.
24:06Ah oui ?
24:06Et oui, et elle le dit, mais sans rire.
24:09Parce que ce n'est pas le rire ou l'humour qui caractérise Ségolène Royal.
24:13Il y a beaucoup de qualités par ailleurs, mais je ne dirais pas que c'est cela.
24:16On est pétris.
24:17Mais en tout cas, regardez cette séquence et ça va vous faire sourire.
24:25Mais ce que je voudrais dire, puisque vous évoquez 2007, c'est vrai que du coup, il y a eu tricherie pendant cette campagne présidentielle.
24:31Tout le monde voyait d'ailleurs...
24:32Il y a eu, par exemple, tricherie.
24:33Tricherie financière.
24:34Tout le monde a vu les inégalités de moyens déployées pendant cette campagne.
24:39Ce que d'ailleurs, le jugement a admis et a démontré.
24:43Et finalement, quand on regarde les choses, la meilleure sanction, ça aurait été quoi ?
24:47Si ça avait été théoriquement possible, ça aurait été l'inversion des résultats, finalement, si je peux me permettre.
24:53C'est-à-dire qu'il aurait dû être élu a posteriori ?
24:57Voilà.
24:58L'inversion des résultats, c'est matériellement pas possible.
25:01Je ne veux pas rappeler un mauvais souvenir, Madame Royal.
25:03Mais ça aurait été une meilleure sanction que la prison, finalement.
25:06Je ne veux pas rappeler un mauvais souvenir, mais vous vous souvenez de l'écart ?
25:09Oui, bien sûr.
25:09Il était considérable.
25:10Mais j'observe aussi l'écart de moyens financiers qui se sont déployés.
25:16Mais je dis ça avec un certain recul et une certaine sagesse.
25:19C'est-à-dire au sens où, moi, je ne me suis jamais réjouie du malheur des autres.
25:24Et je ne me suis jamais réjouie de l'incarcération de Nicolas Sarkozy.
25:28Parce que je pense qu'il aurait mieux valu, en effet, un combat à armes égales.
25:33C'est une relecture de 2007 qui est quand même, je vous assure...
25:38C'est Yann Le Riche qui dit le tour de France 2003 à un mois, quoi.
25:41Mais non, mais je vous assure, c'est invraisemblable.
25:43Avec accessoirement et piétinement de la présomption d'innocence.
25:47Oui, mais je pense qu'elle...
25:50Et c'est ça qui est tout.
25:51Parce qu'on n'a jamais été dans un autre cerveau dans la vie.
25:54C'est formidable.
25:55Je n'ai jamais été dans l'autre.
25:56On n'a jamais été dans un autre cerveau.
25:58Mais je pense qu'elle le pense.
26:00Ah oui.
26:01C'est certain qu'elle le pense.
26:02Ah oui.
26:02Je ne doute pas de sa sincérité.
26:04Donc, la lucidité que chacun doit peut-être avoir sur soi est absente dans cet extrait.
26:12Oui, il ne sait plus ce que tu avais cité.
26:13On n'aura peut-être pas eu François Hollande.
26:16Voyons les bons côtés des gens.
26:17Peut-être aussi un esprit de décence.
26:20Vous voyez ?
26:21On a perdu...
26:22Oui, mais sa décence, il lui fallut déjà qu'il y ait une lucidité pour décence.
26:25Je pense qu'elle y croit.
26:26Non, mais un esprit chagrin, je ne me permettrai pas de le dire,
26:30pour elle la trouver un peu ridicule.
26:31Il y a une espèce, en filigrane, une espèce d'idée très socialiste,
26:33selon laquelle, en fait, beaucoup d'argent peut acheter beaucoup de bois
26:36et on peut gagner les élections avec de l'argent.
26:38C'est un mépris du peuple.
26:39Oui, bien sûr.
26:41Bon, salab daslam.
26:42Parce qu'en parallèle de l'affaire Nicolas Sarkozy,
26:45on a quand même appris que vous avez le plus dangereux des condamnés de France
26:51depuis peut-être des années,
26:53qui était en contact avec une organisation terroriste,
26:56c'est ce qu'on apprend quand même maintenant,
26:57et qui avait une clé USB, alors que le président de la République
27:00n'avait pas le droit à faire un ordinateur.
27:02Lui, donc salab daslam, avait un ordinateur dans sa cellule.
27:07Bon, vous voyez le sujet de Pauline Trevzer.
27:10Salab daslam était en contact avec des individus liés à un projet d'attentat.
27:15S'agissant de la clé USB qu'il détenait en prison,
27:19le parquet national antiterroriste a ouvert ce lundi une information judiciaire
27:23pour celle d'objets illicites remis à détenus et complicités,
27:28ainsi que pour association de malfaiteurs délictuels de droit commun.
27:31Elle conduit à la mise en examen de Maéva Bey et ultérieurement de Salab daslam.
27:37Incarcérée à la prison de haute sécurité de Vendin-le-Vieille,
27:40condamnée à la perpétuité incompressible,
27:43comment Salab daslam a-t-il pu se procurer cette clé USB.
27:47En garde à vue, son ex-compagne Maéva Bey a reconnu lui avoir remis au cours d'un parloir,
27:53au sein même de cette prison de haute sécurité.
27:56La femme avait chargé au préalable l'objet de propagandes djihadistes.
28:01Salab daslam a ensuite pu lire cette clé sur un ordinateur dans sa cellule,
28:05autorisé légalement puisqu'il devait lui servir à étudier.
28:08L'ordinateur lui sera confisqué dès l'ouverture de l'enquête.
28:12Une seconde information judiciaire indépendante a également été ouverte ce jour
28:17à l'encontre de Maéva Bey et des deux autres gardés à vue
28:21du chef d'association de malfaiteurs terroristes en vue de la préparation d'un attentat.
28:27La directrice générale de la DGSI a affirmé que Salab daslam
28:32n'était pas mis en cause dans ce projet d'attentat,
28:34mais que l'homme était toujours radicalisé et convaincu de cette idéologie mortifère.
28:40Sujet complet de Pauline Trevzer qui nous étonne.
28:44Alors, la fameuse expression qu'on emploie, ouvrir le capot.
28:48C'est-à-dire que tu ouvres et tu t'aperçois comment ça fonctionne.
28:51Parce que si c'est lui, tu te dis qu'il y en a plein.
28:54Quoi plein ? Alors, des condamnés, on le sait légèrement,
28:58mais des condamnés aussi peut-être à perpétuité qui bénéficient de ce genre de choses.
29:03Il n'est pas tout seul.
29:04Non, non, bien sûr.
29:05Donc, c'est ça ouvrir le capot.
29:06Donc, on se dit, si c'est lui, il y en a plein d'autres.
29:08Mais moi, j'ai lu le communiqué de ses avocats qui disaient qu'il n'était pas lié à un projet terroriste.
29:11Donc, en fait, tout va bien.
29:12Ça va.
29:13Il est incarcéré pour toute sa vie à perpétuité pour avoir fait le Bataclan.
29:17Et il s'est marié.
29:18Et il s'est marié, bien sûr.
29:20Mais comme il ne prépare pas d'attentat, calmez-vous.
29:22Il ne s'est rien passé.
29:23Mais, comment dire, là aussi, il faut peut-être changer la loi.
29:26Peut-être que tous les condamnés de France ne doivent pas bénéficier ou de la possibilité de se marier
29:32ou même de, comment on dit, parloirs familiaux.
29:37Peut-être que certains doivent échapper à ça, la preuve.
29:40En l'occurrence, Pascal, il s'est marié religieusement.
29:42Donc là, pour le coup, vous pouvez changer la loi.
29:43On ne peut rien y faire.
29:44Le sujet, c'est la Cour européenne des droits de l'homme.
29:46C'est la Cour européenne des droits de l'homme qui vous oblige à traiter correctement.
29:50Il faut quand même savoir qu'à chaque fois, ils viennent quasiment toutes les semaines,
29:53les avocats de Salah Abdeslam, et ils leur disent, là, il est triste,
29:56il n'a pas un lit assez grand, il n'a pas de téléphone, il n'a pas d'enceinte,
30:00il ne peut pas jouer aux jeux vidéo.
30:01Et en réalité, c'est pour ça que l'administration pénitentiaire lui offre des garanties,
30:05parfois, notamment avec ce téléphone et des cours qu'il avait pu avoir.
30:09Mais c'est parce qu'à chaque fois, on est condamné par cette CEDH.
30:12C'est la CEDH, le problème ?
30:14Oui, enfin, au-delà de...
30:15Et c'était avant les quartiers de haute sécurité.
30:18Au-delà de la CEDH, il faut voir le quasi-maisorcisme de la société française.
30:24C'est quelqu'un qui, dans d'autres pays civilisés, comme les États-Unis,
30:29aurait sans doute été condamné à la peine capitale.
30:31D'accord ?
30:32Là, lui, il est vivant encore, mais il arrive à persuader son administration
30:36en montrant les lettres qu'il a reçues de Maéva,
30:40qu'il l'aime beaucoup et qu'il voudrait la voir.
30:41Non, je veux dire, c'est quand même quelqu'un de potentiellement dangereux
30:45et à qui on a remis donc cette clé en question.
30:50Ça augure mal du souvenir, très sincèrement, du 13 novembre
30:54et de la tranquillité et la sécurité dans laquelle nous vivons.
30:59C'est quand même pas un bon test.
31:01L'affaire Thomas Legrand, si j'ose dire.
31:04Nos confrères de Figaro se sont rendus la semaine dernière.
31:06C'était Paul Sujic qui était avec nous ce matin.
31:07Une soirée organisée par Laurent Joffrin, où Thomas Legrand était reçu
31:10et l'éditorialiste de Libération et France Inter a critiqué, notamment, évidemment, CNews.
31:15Alors, on peut écouter, parce qu'il dit des choses tout à fait fausses.
31:18Il prend l'exemple, par exemple, des tags antisémites.
31:21Et on va voir les images, des tags antisémites.
31:23Le parquet de Paris ouvre une enquête et il accuse CNews.
31:26Alors, toute la presse avait en parlé et donné cette information.
31:30Et puis, CNews, comme les autres, très vite a rectifié.
31:32Étoile de David Tagui à Paris.
31:34L'opération a été pilotée par le renseignement russe.
31:36Donc, là, c'est issu, comme vous le voyez, je ne l'invente pas.
31:41C'est ce qu'on appelle des captures d'écran de CNews.
31:46Eh bien, M. Legrand, ça ne l'empêche pas de fustiger notre maison.
31:51Et ce qui est toujours étonnant, c'est que les coûts les plus durs que nous recevons
31:55ce sont les journalistes.
31:57C'est ça qui est en train de faire.
31:59C'est pas les politiques.
32:01Les politiques, ils attaquent CNews.
32:02Mais finalement, oui, certains.
32:06Mais ceux qui pilonnent CNews, ce sont nos confrères.
32:11Il dit autre chose.
32:12Il dit qu'il n'y a pas de service politique à CNews.
32:14Et devant la pauvre Elodie Huchard.
32:16On existe et on est même nombreux, en réalité.
32:18Mais c'est ça qui est...
32:20Mais c'est sidérant.
32:21Il n'y a pas de conférence de rédaction.
32:23Il y en a une à 9h tous les matins, si vous le venez.
32:25Oui, bien sûr.
32:25Des conférences de prévision deux fois par semaine, comme en toute rédaction.
32:28Des réunions de service tous les lundis à 10h, s'il veut dire.
32:30Mais non, mais on n'a même pas besoin de se justifier.
32:32Il dit qu'il n'y a pas de service politique.
32:33Et il dit ça devant Laurent Geoffrin, qui quand même, jusqu'à il y a deux ans,
32:36était vraiment là tous les jours.
32:37Mais bien sûr.
32:38Et Laurent Geoffrin, il est parti.
32:39C'est lui qui est parti de CNews.
32:42C'est-à-dire qu'on ne l'a pas...
32:43On ne lui a pas demandé de partir.
32:44Il était là autour de la table.
32:45Il peut revenir d'ailleurs demain matin s'il le souhaite.
32:48Donc il nous accuse de ne pas donner la parole aux uns et aux autres.
32:51Et c'est lui-même qui est parti.
32:53Il était très content Laurent Geoffrin, me semble-t-il.
32:55Quand il est resté toutes ces années-là, ça se passait bien, je pense.
32:59Autrement, il ne serait pas resté aussi longtemps.
33:01Et il est parti au moment où...
33:02Ben, c'est de votre faute.
33:03Oui, c'est ma faute.
33:04Mais vous savez, quand vous êtes arrivés au journal du dimanche,
33:08il a dit...
33:09Ben, c'est vous.
33:10Il a dit que c'était vous.
33:11On débattait quand même souvent sur votre plateau avec Laurent Geoffrin.
33:14Et quand je suis arrivé au journal du dimanche, il a dit
33:16« Ah non, là, c'est la presse écrite, c'est trop grave. »
33:17Mais c'est ça qui est complètement incohérent.
33:20Et attendez juste, il y a une phrase dans l'article,
33:21je suis désolé, je ne l'ai plus exactement en tête,
33:22mais qui est exceptionnelle,
33:24où Thomas Legrand explique que quand on se penche
33:26avec complexité et nuance sur la réalité des faits,
33:29qu'on va sur le terrain, qu'on essaie de comprendre, etc.,
33:31il apparaît que la réalité quand même est souvent plutôt de gauche.
33:33Il dit ça, je vous jure, c'est noir sur blanc,
33:35dans le papier de Paul Sujy.
33:36J'ai vu ça, je me suis dit « D'accord, en fait, pour ces gens-là,
33:38le réel est de gauche, et si on n'est pas de gauche,
33:40on est contre le réel, donc on ne fait plus de journalisme. »
33:42C'est la supériorité morale de la gauche sur les autres.
33:47Oui, mais là, si vous voulez,
33:48moi, j'admire les gens qui tordent les choses,
33:52qui sont vicieux pour la rhétorique, etc.,
33:54mais là, ça va trop loin.
33:56Vous voulez qu'on l'écoute ?
33:58Écoutons-le à une reprise,
33:59parce qu'on l'a écouté déjà ce matin,
34:01donc on ne va pas tout écouter,
34:02mais on peut écouter.
34:03Tendez l'oreille.
34:04C'est dommage.
34:05Tendez l'oreille, parce qu'évidemment...
34:07Les gens du matin, ils ont plus de droits que les gens du soir.
34:09Les gens du matin.
34:10C'est tout ce que je constate.
34:10Écoutez.
34:11J'aurais dû être du matin.
34:12Écoutez.
34:13Mais je ne fais pas le même métier
34:14que les gens qui sont sur CNews.
34:19On ne peut pas débattre avec eux,
34:21tout simplement parce que
34:23les débats qui se déroulent
34:25ne sont pas basés sur les faits
34:27journalistiquement établis.
34:28Par exemple, à la CNews,
34:30il n'y a pas de service.
34:31Il n'y a pas de service politique,
34:32il n'y a pas de service.
34:33Il n'y a pas de réunion service.
34:34Il n'y a pas de...
34:36Je tourne un petit peu.
34:38Il n'y a pas de...
34:39Il n'y a pas de conférence de rédaction.
34:43Il n'y a pas de service de portage.
34:45Il n'y a pas de portage.
34:46Mais comment on peut dire des choses aussi bêtes que ça ?
34:49Je t'assure, c'est incroyable même.
34:52Oui.
34:53Mais bon, écoutez,
34:54c'est quelqu'un quand même, moi je veux bien,
34:56c'est quelqu'un qui est journaliste à Libération.
34:58Et quand je veux m'endormir le soir,
35:01je compte les fake news.
35:03Mais c'est vrai, les fake news
35:05qui a composé Libération depuis le Cambodge
35:08jusqu'au pogrom imaginaire de Maghrébins en France,
35:13ils en font tous les trois ans des énormes fakes.
35:16Et qui travaillent,
35:17et qui travaillaient,
35:18enfin qui travaillent encore un peu,
35:19même si évidemment depuis qu'il a été pris
35:22la main dans le sac en collusion
35:24avec le Parti Socialiste,
35:25c'est un peu plus difficile,
35:26avec France Inter,
35:29qui ne se manifeste pas
35:30par une acuité intellectuelle particulière.
35:33Bon, mais...
35:34On aurait dû se méfier
35:35parce que là où ils se sont réunis,
35:37c'est dans un restaurant qui s'appelle Le Cirque.
35:39Oui.
35:39C'était le bien nommé.
35:41Et puis il aurait pu évoquer
35:43le sort de sa femme,
35:44Thomas Legrand,
35:45l'orvatrain.
35:47Elle a créé le média participatif
35:48appelé Transsonore.
35:50Elle a été financée grâce au don
35:51de différentes collectivités
35:53dirigées par la gauche
35:54et notamment le PS.
35:55Il n'y a évidemment aucun rapport
35:56avec M. Legrand, bien sûr.
35:57Mais entre 2022 et 2025,
35:59le département de Seine-Saint-Denis
36:00accordait plus de 60 000 euros
36:02de subventions à Transsonore.
36:04Voyez-vous.
36:05Et 40 000 euros ont été versés en 2024
36:07par l'établissement public territorial
36:09Est-Ensemble,
36:10géré par une majorité de gauche,
36:12incluant le Parti Socialiste.
36:14Mais il n'y a aucun rapport non plus
36:15avec l'influence de M. Legrand.
36:19Aucun.
36:19Vous remarquerez,
36:21parce que c'est quand même
36:21une affaire très très très dure
36:22pour eux,
36:23cette histoire Cohen-Legrand.
36:24Mais évidemment.
36:25Et normalement,
36:25dans ces cas-là,
36:26quand vous avez été pris la main
36:27dans le sac à ce point-là,
36:28vous rasez un peu les murs.
36:29Mais pardonnez-moi,
36:31ils sont très abîmés.
36:33Ils sont...
36:33Là, mais attendez.
36:34Dans l'opinion...
36:34D'abord, France Inter baisse un peu,
36:35vous allez voir les audiences je dis.
36:37Oui, vis-à-vis des gens.
36:37Donc, et le service public
36:39est très abîmé.
36:39Vis-à-vis des gens, vis-à-vis...
36:40Et Cohen et Legrand,
36:41ils sont très très abîmés.
36:42Vis-à-vis des Français,
36:43parce que tout le monde l'a vu.
36:44Sauf que regardez,
36:45la réaction,
36:46alors qu'ils se savent très abîmés,
36:47c'est la contre-attaque
36:48et c'est encore plus violent qu'avant.
36:49Une contre-attaque
36:50dans un restaurant
36:51où ils sont 12.
36:52Non, mais excusez-moi.
36:53En revanche,
36:53ce qui est intéressant,
36:54c'est ce qu'ils disent.
36:55Non, ce qui est intéressant,
36:55c'est l'outre-cuidance.
36:56C'est qu'en fait,
36:56ça vous dit quelque chose.
36:58Qui était là ?
36:58Il y avait des journalistes,
37:00de nombreux journalistes
37:01ou retraités de la presse.
37:02Dominique Voynet était là,
37:03un ancien membre du CSA
37:04et quelques universitaires socialistes.
37:07Je vous jure,
37:09ça vous dit quelque chose
37:09sur l'état d'esprit de la gauche
37:11vis-à-vis de celui de la droite.
37:12Oui, c'est possible.
37:15Il veut interdire,
37:17ces news.
37:18Ils veulent toujours interdire.
37:20La BBC,
37:21ça c'est intéressant.
37:22C'est la même chose.
37:23C'est la même chose.
37:24La BBC, c'est génial.
37:25Aucune différence.
37:26La BBC, c'est génial.
37:27Donald Trump a mené
37:28celle de la BBC
37:28d'une plainte en diffamation.
37:29Vous savez que ça peut
37:30leur coûter cher.
37:31Assorti d'une demande
37:32de dommages et intérêts
37:33d'un milliard de dollars.
37:34pour un montage
37:35qu'il juge trompeur
37:36de l'un de ses discours.
37:38Un scandale
37:38qui a déjà provoqué
37:39la démission
37:40de deux dirigeants du groupe.
37:41Parce qu'en Angleterre,
37:42ce n'est pas Delphine Ernotte.
37:44Savir,
37:45le président de la BBC,
37:46Samir Shah,
37:47a présenté ses excuses
37:48reconnaissant une erreur
37:49de jugement.
37:50Tu parles ?
37:51Ça s'appelle de la manip.
37:52Et promettant
37:52un renforcement
37:53du contrôle éditorial
37:54au sein du média public
37:56britannique.
37:57Vous voulez voir ?
37:58Non, il n'y a pas de sujet
38:00d'ailleurs.
38:00Mais je peux vous faire écouter
38:03parce que Christine Kelly
38:05a interrogé aujourd'hui
38:06pour Europe 1.
38:07C'était formidable d'ailleurs.
38:08Alex Brusevitz.
38:09Vous le connaissez ?
38:10Bien sûr.
38:11Il est
38:11responsable
38:15des réseaux sociaux.
38:16Le conseiller en copse de Trump.
38:17De Donald Trump, oui.
38:17Bon.
38:18Et il raconte
38:20comment on s'informe
38:21aux Etats-Unis
38:21ou comment on s'informait
38:23aux Etats-Unis.
38:23Écoutez,
38:24c'était passionnant.
38:26En Amérique,
38:28il y a quelque chose
38:30qui s'appelle
38:31les fake news.
38:31J'imagine que ça vous parle.
38:33J'imagine que ça existe
38:34en France aussi.
38:34Il y a une telle
38:39méfiance
38:40vis-à-vis des médias
38:41du système,
38:42des médias
38:42mainstream,
38:44telle défiance
38:44que les gens
38:45ont commencé
38:46par ne plus écouter.
38:47Et ils ont commencé
38:48à s'enseigner
38:48à s'informer ailleurs.
38:50Et pas seulement
38:50les jeunes
38:51qui écoutent ces podcasts,
38:52mais de tous
38:52les groupes démographiques,
38:54de toutes les couleurs
38:55de peau
38:55et de tous les âges.
38:57Et c'est comme ça
38:58que les gens s'informent.
38:58Le parti démocrate
39:01en Amérique
39:03est tellement en lien
39:04avec les médias
39:07fake news
39:08qu'ils doivent coopérer
39:09avec eux
39:09en permanence.
39:11Ils ne sont jamais
39:11agréables avec nous.
39:13Donc, on s'assied avec eux
39:14et ils nous posent
39:14des questions
39:14complètement délirantes.
39:16Et ça ne valait pas
39:16le coup de le faire.
39:18Mais à côté de ça,
39:18vous avez ces podcasts
39:19qui sont un format unique
39:20pour faire passer
39:21nos messages
39:21d'une manière
39:23non hostile,
39:25avec des questions
39:26dures,
39:27mais juste.
39:28Pas dégueulasse.
39:28de là, si vous voulez.
39:30Avec des audiences
39:32beaucoup plus grandes
39:34que les médias traditionnels.
39:35Si vous connaissez CNN,
39:37CNN l'a raté,
39:39qui a moins d'auditeurs
39:42que Joe Rogan
39:42avec 20 millions d'abonnés.
39:44Donc, stratégie très simple.
39:46On a voulu aller
39:46là où les gens étaient.
39:48Et le président
39:48a pu porter son message
39:51avec sa personnalité
39:52incroyable
39:52via ses médias,
39:54via ses vecteurs.
39:54Et c'est ce qui lui a permis
39:55d'atteindre tous ces gens.
39:57On a voulu aller
39:58là où les gens étaient.
39:59Vous pouvez réécouter.
40:01C'était ce matin
40:01sur Europe 1.
40:02C'était également ce soir
40:03avec Christine.
40:05C'est très, très intéressant.
40:08Et puis, ça change.
40:09Effectivement,
40:10les médias changent.
40:11Et surtout,
40:12le public est plus mature.
40:14Il décode
40:15les choses.
40:17Et il sait bien,
40:17aujourd'hui,
40:18il est en défiance
40:18sur les services publics.
40:20Et on le voit
40:20dans les audiences
40:21qui baissent
40:21du service public.
40:22Pour en revenir
40:23à la BBC,
40:24ils se sont fait prendre
40:25en flagrant délit
40:26de faire défaut,
40:28c'est-à-dire
40:28de mélanger
40:29deux enregistrements
40:31de Trump
40:32pour lui faire dire
40:33qu'il voulait mettre
40:33le feu au Congrès.
40:35et ils en sont
40:37à démissionner.
40:38Et en même temps,
40:39parce qu'on en parle
40:40moins aussi,
40:41c'est qu'ils se sont
40:41fait prendre aussi
40:42sur des fake news
40:44sur Israël
40:45où ils ont raconté
40:46des histoires
40:47de tombes de masse.
40:48Il y a des enregistrements
40:49internes
40:50où ils reconnaissent
40:50qu'ils ont menti
40:52sur les tombes de masse
40:52en Israël.
40:54Et ils ont interviewé
40:55aussi un gentil
40:56de 10 garçons
40:57qui racontait
40:58plein de choses
40:59sur Gaza
40:59en taisant simplement
41:01que c'était le fils
41:02d'un haut dignitaire
41:03du Hamas.
41:04Alors, ils s'excusent.
41:04Ils s'excusent
41:05des excuses.
41:06En vérité,
41:06le jour où la BBC
41:07et France Inter
41:09seront privatisés,
41:11ils pourront continuer
41:11à raconter n'importe quoi
41:13mais sans que je paye.
41:14C'est tout ce que je demande.
41:15Donald Trump
41:16sur son réseau social,
41:19tous social,
41:20les plus hauts responsables
41:21de la BBC,
41:22y compris Tim Davies,
41:24le patron,
41:24démissionne tous
41:25son licencié
41:26après avoir été pris
41:27en flagrant délit
41:27de falsification
41:28de mon excellent discours
41:30parfait du 6 janvier.
41:31Merci au Télégraph
41:32d'avoir dénoncé
41:33ces journalistes corrompus.
41:34ce sont des individus
41:35malhonnêtes
41:36qui ont tenté
41:36de fausser le cours
41:37de l'élection présidentielle.
41:39Qui plus est,
41:39ils sont originaires
41:40d'un pays étranger,
41:41un pays que beaucoup
41:41considèrent comme notre
41:42principal allié.
41:44Quel désastre
41:44pour la démocratie.
41:46Il a raison.
41:47Il a raison.
41:49Il a raison.
41:49Le vrai changement,
41:52c'est que le magistrat
41:53moral de la gauche
41:54ne fonctionne plus
41:55en Occident.
41:56Donald Trump,
41:56on le voit à chaque fois
41:57qu'il se fait attaquer,
41:58réagit beaucoup plus durement
41:59que l'attaque elle-même.
42:01On a vu,
42:01il y a une séquence ce week-end
42:02qui m'a beaucoup marqué,
42:03c'est cette actrice,
42:04vous savez,
42:05américaine,
42:05Sidney Sweeney,
42:06à qui une journaliste
42:08justement lui demande
42:09de s'excuser
42:10pour une pub
42:10qu'elle a faite
42:11deux mois plus tôt.
42:11Elle dit
42:11non,
42:12je ne m'excuserai pas.
42:13On le voit partout
42:14et même en France en réalité.
42:16Quand vous voyez
42:16comment étaient traités
42:17par exemple
42:17les familles des victimes ?
42:18Je pense à Patrick Jardin
42:19dont la fille
42:20est morte au Bataclan
42:21qui s'est fait quasiment
42:22traiter de fasciste
42:23dans tous les médias de France.
42:24Vous voyez aujourd'hui
42:25avec l'évolution
42:26et notamment
42:26ces mères de famille,
42:27que ce soit la mère
42:28d'Adrien Pérez,
42:29la mère du jeune Elias,
42:30la mère de Lola,
42:31ils ne se laissent plus faire.
42:33Ils en ont ras-le-bol
42:34qu'on leur dise quoi penser.
42:35Ils en ont ras-le-bol
42:35des donneurs de leçons.
42:36C'est ça aussi
42:37le changement
42:37qui est extrêmement intéressant,
42:38c'est qu'ils ne se laissent plus faire.
42:39Il faut dire
42:40qu'on leur donne la parole
42:41et que les autres
42:41ne leur donnaient pas la parole.
42:43Ça aide un peu.
42:44Mais moi,
42:44ce n'est pas Trump
42:45que je plains
42:46dans cette histoire-là.
42:47Ce sont les auditeurs anglais
42:50pour la BBC,
42:51ce sont les téléspectateurs
42:52ou les auditeurs français
42:53pour le service public.
42:56C'est ça surtout.
42:57Ce sont eux
42:58qui sont trompés.
42:59Signez-vous
42:59la maman d'Elias
43:00qui avait pris à partie
43:01Patrick Cohen
43:01de manière extrêmement véhémente
43:02parce qu'il a menti
43:03dans un de ses éditeurs.
43:05Alors,
43:05vous pouvez voir
43:06le montage sur Twitter.
43:08Le montage
43:08est absolument énorme.
43:10Simplement,
43:11moi,
43:11je ne peux pas vous le montrer
43:12parce que si je vous le montre,
43:14là,
43:15ça coûte très très cher
43:16la BBC.
43:16Ils lui ont fait dire
43:17ce qu'il n'avait pas dit.
43:18Voilà.
43:18Donc,
43:19les droits
43:20de ces images
43:21de la BBC,
43:22vous ne pouvez pas
43:22les voler comme ça.
43:24Donc,
43:25ils vous les feraient
43:25payer très cher.
43:27Mais,
43:28ouais,
43:29amusez-vous
43:30et je vous renvoie
43:31sur les réseaux sociaux
43:32à voir le montage
43:34notamment dans
43:34Trump Fact News.
43:36Je ne sais pas
43:37si vous êtes
43:37abonné à ce compte.
43:39Trump Fact News.
43:41vous êtes abonné.
43:42Je le vois
43:43de temps en temps.
43:44Abonnez-vous
43:44parce qu'il est très intéressant.
43:47Je vous assure,
43:48c'est une mine.
43:50Donc,
43:50voilà ce qu'on pouvait dire
43:51sur ce sujet.
43:52c'est une bévue.
43:53Oui.
43:54C'est un montage
43:55dans les pleins sens
43:57du terme.
43:58C'est la communauté
44:00médiatique française,
44:03on le dit tous les soirs,
44:05journaliste,
44:06mais pas que,
44:07essayiste,
44:08intellectuel,
44:09romancier,
44:10artiste,
44:11etc.,
44:11qui penche globalement
44:13du même côté.
44:14Sur notre service public,
44:14la semaine dernière,
44:15on a comparé
44:15Jordan Bardella
44:16à un nazi
44:16en disant qu'il y avait
44:17le fameux effet
44:18Van Papen.
44:19Oui,
44:19mais bien évidemment.
44:23Je voulais
44:24que nous terminions
44:26et que nous ayons
44:26une pensée
44:27pour Matisse.
44:29Ces obsèques
44:30ont été célébrés
44:31cet après-midi.
44:33Et c'est...
44:34Ce qu'on notera
44:35d'ailleurs
44:35dans l'affaire Matisse,
44:37c'est qu'il est mort
44:38dans la nuit
44:38de vendredi
44:39à samedi,
44:40que le dimanche,
44:41il y a huit jours,
44:42Eliott Deval
44:43était le seul
44:44à en parler le matin
44:45et qu'il faudra
44:46attendre le lundi
44:4717h07,
44:49vous entendez bien,
44:51pour avoir
44:51la première dépêche
44:52de l'AFP.
44:53Le lundi 17h07.
44:55Et que si nous
44:55ne sommes pas là,
44:57effectivement,
44:58nous n'en parlons pas.
44:59Personne n'en aurait parlé
45:00de Matisse.
45:02Et effectivement,
45:03ensuite,
45:04la mère de Matisse
45:05a pris la parole,
45:06le père de Matisse
45:06a pris la parole.
45:07Ces images,
45:08évidemment,
45:08sont déchirantes
45:10et on peut avoir
45:11une pensée
45:12pour sa famille
45:12et écoutez,
45:14Chloé Tarka
45:14qui était sur place.
45:17Certaines personnes
45:18illuminent les vies
45:19sans même le vouloir.
45:20C'était le cas
45:21de Matisse.
45:22Des mots qui sont revenus
45:23très souvent
45:24lors de ses funérailles.
45:25Un soleil,
45:26un passionné,
45:27un romantique.
45:28Autant de termes
45:29pour décrire
45:29ce jeune homme
45:30de 19 ans
45:31fauché en plein cœur
45:32de l'île
45:32le samedi 1er novembre.
45:35Cette nuit-là,
45:35Matisse traversait la rue
45:36avec une amie
45:37lorsqu'il a été percuté
45:39de plein fouet.
45:40L'automobiliste,
45:40un homme de 31 ans,
45:42était engagé
45:43dans une course poursuite
45:44avec les forces de l'ordre
45:45suite à un refus
45:46d'obtempérer.
45:47Il a été interpellé
45:48quelques minutes plus tard.
45:50Selon le procureur
45:51de l'île,
45:51l'enquête a révélé
45:52qu'il avait consommé
45:54du protoxyde d'azote,
45:55un gaz hilarant,
45:57un produit dont la vente
45:58est encadrée
45:59par la loi
46:00mais dont la consommation
46:01n'est pourtant pas interdite.
46:03et c'est bien ce vide juridique
46:04qui révolte la famille.
46:06Les parents de Matisse,
46:07Laetitia et Emmanuel
46:08réclament aujourd'hui
46:10vérité, rapidité
46:11et sévérité
46:12dans cette affaire.
46:14Avec beaucoup d'émotion,
46:15le père de Matisse
46:16a pris la parole
46:17pendant les obsèques.
46:18Je me battrai pour toi,
46:20ce sont ses mots.
46:21Une marche blanche
46:21est prévue ce mardi
46:23à 14h à Saint-Omer
46:25pour continuer
46:26à rendre hommage
46:27à Matisse.
46:27Voilà ce qu'on pouvait dire
46:29ce soir sur cette actualité.
46:32Côté-le-Bret va arriver,
46:34va prendre le relais
46:35et va sans doute évoquer
46:38en début d'émission
46:39au moins Nicolas Sarkozy.
46:42Ah oui,
46:43assez longuement
46:43dans la soirée,
46:44on sera avec
46:45un ancien ministre
46:46de Nicolas Sarkozy,
46:48avec évidemment
46:49des avocats
46:50qui pourront
46:51dire ce qu'ils pensent
46:53de cette libération
46:54sous contrôle judiciaire
46:55et de cette interdiction
46:56de voir Gérald Darmanin,
46:57ce qui...
46:58Vous savez que
46:58j'ai échangé
46:59avec les différents entourages,
47:00si Nicolas Sarkozy
47:01décidait demain
47:02de se rendre au 11 novembre,
47:04personne ne sait
47:05vous répondre
47:06comment ça se serait passé
47:07puisque Gérald Darmanin
47:08y sera également.
47:10Personne ne sait
47:11vous dire
47:11comment ça aurait été organisé
47:13pour que Gérald Darmanin
47:14et Nicolas Sarkozy
47:14ne se croisent pas.
47:15Alors ça peut paraître
47:16un détail comme ça,
47:17mais enfin ça en dit
47:18quand même long
47:18sur cette décision
47:19qui interroge
47:20au nom de quoi
47:20on empêche
47:21Nicolas Sarkozy
47:22de voir l'actuel
47:23garde des Sceaux
47:24ainsi que toute personne
47:25qui travaille
47:26place Vendôme actuellement
47:27autour du ministre
47:28de la Justice.
47:31Vous invitez ?
47:32Eh bien,
47:33on sera notamment
47:33avec Pierre Lelouch,
47:35on sera avec Maître Pardot,
47:36avec la bande
47:37200% politique
47:38et on pourra aussi parler
47:39quand même,
47:39on parle de prison
47:41de haute sécurité,
47:42de quartier de haute sécurité
47:43avec le ministre
47:44de la Justice,
47:45Salab Deslam,
47:46le prisonnier numéro 1
47:47de France,
47:48se retrouve avec
47:48une clé USB
47:50et est en train
47:51sans doute de fomenter
47:52depuis sa cellule
47:53la préparation
47:54d'un prochain attentat.
47:56Enfin,
47:56c'est quand même incroyable.
47:57Et c'est ce qu'on a vu
47:57avec un excellent sujet
47:58de Pauline Trezère
47:59tout à l'heure.
48:00Gérald Ventura
48:01était à la réalisation.
48:03Ce soir,
48:04Nicolas Poitrine
48:05était à la vision.
48:06Raphaël Lissac
48:07était au son.
48:08Merci à Benjamin Hannaud,
48:10à Luska Consalves
48:11et à Strig Yali
48:12qui étaient donc là.
48:14Toutes ces émissions
48:14sont à retrouver
48:15sur cnews.fr.
48:17Gauthier,
48:17dans un instant
48:18et nous,
48:18on se retrouve
48:19demain matin.
48:20Bonne soirée.
48:22Sous-titrage FR
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